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    "Transcript": "P2 : On va avancer maintenant. Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ? MLP : Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà. C’’est très clair. EM : Et quand ? MLP : Soixante ans quand ils ont quarante annuités. EM : Mais dès votre élection si vous êtes élue ? MLP : Non je m’’engage à ce que ce soit le cas d’’ici la fin du quinquennat. Pour une raison simple… EM : Ça a changé. MLP : Non, non, ça n’’a pas changé Monsieur Macron. EM : Parce que c’’était dans les deux mois il y a quelques semaines, mais bon, ça a dû changer. MLP : Dans les deux mois ? EM : Oui, vous avez dit dès que je suis élue et là vous avez tout d’’un coup changé. MLP : Bon, Monsieur Macron, excusez-moi mais vous parlez de vos projets mais pas des miens. Parce que manifestement vous les connaissez mal. EM : Alors inspirez-vous de ce précepte pour vous-même, Madame Le Pen. MLP : Moi je vais vous dire très clairement, le plus vite sera le mieux. Parce que l’’idée qu’’on demande toujours des sacrifices aux Français en toutes circonstances, en leur expliquant et en les culpabilisant, c’’est votre grande spécialité. Si notre régime de retraite ne fonctionne pas c’’est à cause d’’eux, c’’est parce qu’’ils ne travaillent pas assez longtemps, c’’est parce qu’’ils ne travaillent pas assez. Y’a toujours un phénomène de culpabilisation des Français en toutes circonstances. D’’ailleurs, si ils sont au chômage, Monsieur Macron, vous leur dites : c’’est de votre faute, c’’est parce que vous n’’acceptez pas les offres qui vous sont faites. Et c’’est la raison pour laquelle vous voulez supprimer, en réalité limiter l’’indemnisation du chômage. En expliquant qu’’on leur fera deux offres, on ne sait pas où, on ne sait pas de quoi, ça se trouve à deux cents kilomètres ou à trois cents kilomètres. EM : Vous parlez de votre projet, c'est ça ? Pas celui de l’’autre. MLP : Et si au bout de deux fois ils disent non et bien, ils n’’auront plus d’’indemnisation chômage. Bien moi cette culpabilisation des Français je ne la supporte plus. Les Français n’’ont aucune raison de culpabiliser. EM : Vous avez raison, vous avez totalement raison mais ils ont le droit qu’’on ne les prenne pas pour des imbéciles non plus. MLP : On peut terminer ou ? EM : Oui, allez-y mais parlez de votre projet comme vous le disiez. Là, vous ne parlez pas de votre projet sur les retraites. MLP : On peut ? Merci. Voilà donc si le régime de retraite aujourd’'hui est en grande difficulté ce n’’est pas de la faute des Français, c’’est de votre faute. C’’est la faute du système qui vous soutient, Monsieur Macron. C’’est celui qui a été au pouvoir depuis des années et des années, qui a mis en place un modèle économique, qui a entraîné un chômage de masse car le seul moyen et un très bon moyen de sauver le système de retraite c’’est de retrouver la voie de l’’emploi. La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État. Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui. Faut donc rompre contre ce modèle-là, mettre en place des prévisions contre la mondialisation, se réarmer face à la mondialisation. Ainsi, avec notre tissu économique TPE/PME, retrouver la voie de l’’emploi, faire baisser le chômage et sauver ce système de retraite par répartition auquel nous sommes si attachés. Votre proposition je la connais, elle consiste à faire un régime unique. Ça fait très longtemps que c’’est dans les cahiers des ultralibéraux ce régime unique, parce qu’’en fait ça sera la baisse généralisée. EM : Ah bon ? MLP : Bah oui, bien entendu. EM : D’’accord. MLP : Notamment ça sera la fin des complémentaires, c'est-à-dire que les privés, les cadres vont évidemment beaucoup souffrir de cette mesure. C’’est évidemment la retraite à points, on l’’avait trouvé chez M. Fillon aussi. Décidément vous avez des points communs lorsqu’’il s’’agit de mettre des mesures ultralibérales comme celle-là. P2 : Avec votre réforme à vous, Emmanuel Macron, donc globalisation des systèmes comme l'a dit Marine Le Pen, on partira à la retraite à quel âge ? EM : Alors d’’abord, Mme Le Pen propose de partir à soixante ans, donc elle proposait naguère qu’’on puisse le faire dès son élection, maintenant elle a reporté la chose, ça coûte trente milliards. MLP : Non, dix-sept. EM : Ça coûte trente milliards, c’’est infinançable. C’’est ce qui avait été fait au début des années quatre-vingts par François Mitterrand et à une époque où l’’espérance de vie était de dix ans inférieure à celle d’’aujourd’hui. Donc à la fin des fins vous savez qu'il n y a pas de financement magique. Les retraites, moi je propose de garder un système par répartition. Ce sont les actifs qui payent les retraites des retraités donc quand on fait une mesure comme Mme Le Pen, soit on va augmenter les cotisations, soit on va baisser les pensions. Mais on ne peut pas expliquer aux gens : on va vous payer, pour tout le monde, la retraite à soixante ans. Y compris pour des gens qui sont derrière un bureau, qui n’’ont pas de pénibilité forcément comme les autres, qui ont commencé à vingt-cinq, vingt-huit ans, parce qu’’on commence plus tard la carrière, vous leur dites à soixante ans. Très bien c'’est très généreux, c’'est tout à fait louable mais vous n’’expliquez pas comment vous le financez. Et, dans toutes les hypothèses qu’’il y a, évidemment que la baisse du chômage est prise en compte, mais vous n’’avez pas expliqué comment la baisse du chômage est prise en compte. On l’’a vu tout à l’’heure, vous ne proposez rien. Donc moi je le dis simplement la réforme des retraites de Mme Le Pen c’’est ou l’’augmentation des cotisations ou la baisse des pensions. Moi ce que je propose c’’est de garder un système mais d’’avoir un système juste. Je ne propose pas du tout de toucher au complémentaire ou autre, donc ne mentez pas aux gens. MLP : Non mais le régime unique c’’est ça, c’’était déjà la disparition des complémentaires. EM : Non, c’’était déjà un régime, sur la base, qu’’il soit le même pour tout le monde. Il y a trente-sept régimes de base, qui sont différents. Ça n’’est plus acceptable et nos concitoyens ne le comprennent plus, ne l’’acceptent plus. Un artisan, un commerçant, il ne comprend plus. Un agriculteur qui est à la MSA, il n'accepte plus aujourd'’hui d'avoir le système général à côté de lui ? D'avoir les régimes spéciaux qui sont beaucoup plus avantageux. P2 : Et l'âge de départ sera le même pour tous ? EM : Donc je ne change pas, pour le quinquennat à venir, l'âge de départ, je ne change pas le niveau de cotisation, je ne change rien. Et, toutes celles et ceux qui sont à cinq ans du départ, je ne change rien pour eux. P2 : Et après ? EM : Je mets en place un système qui prendra progressivement en charge tous les droits qui sont maintenus et chacun ensuite cotisera une nouvelle année dans le système et le système aura un pilotage qui sera pris chaque année où on décide de manière responsable. Parce qu’’il n’’y a pas de finance magique, soit à augmenter les cotisations ou à décaler l’’âge. MLP : C’’est le triangle des Bermudes du Medef ça. EM : Non, ça sera décidé chaque année. Le Medef comme M. Fillon n’’était pas du tout sous cette forme. MLP : D’’ailleurs Mme Parisot va, peut-être, être votre Premier ministre en fait. Vous avez dit que ce serait peut-être une femme. EM : Non, mais j’’ai une annonce à vous faire : non. MLP : Alors Mme Taubira peut-être ? EM : Non plus ! Mais allez y, faites tous vos fantasmes peut-être. P1 : C’’est certainement pas la question la plus passionnante de la soirée. EM : Non mais c’’est les questions qui intéressent Mme Le Pen. MLP : Mais ce sont des questions absolument passionnantes de savoir qui sera le Premier ministre. C’’est très important de savoir. P1 : Madame Le Pen, on nous accuse de pas parler de fond, de temps en temps, et là un sujet qui préoccupe les Français. MLP : C’’est très important le Premier ministre. EM : Donc sur la retraite on reste sur un système de répartition qui est plus juste et plus transparent et qui est, lui, financé contrairement aux autres.",
    "Abstractive_1": "Emmanuel Macron et Marine Le Pen débattent de la question des retraites en France. Marine Le Pen souhaite mettre en place le départ à la retraite à soixante ans avec quarante annuités, et accuse Emmanuel Macron d'être la raison pour laquelle le régime des retraites est en grande difficulté, car il a entraîné un chômage de masse. Marine Le Pen explique que sa réforme coûte 17 milliards et que la baisse du chômage de trois points en rapporte 25. Emmanuel Macron accuse Marine Le Pen d'avoir changé le calendrier de sa réforme. Emmanuel Macron souhaite garder un système par répartition, sans changer l'âge de départ ou le niveau de cotisations, mais en créant un régime unique. Emmanuel Macron explique que Marine Le Pen ne peut pas financer son projet sans augmenter les cotisations ou baisser les pensions.\n",
    "Abstractive_2": "Dans ce débat, Marine Le Pen et Emmanuel Macron parle de leur projet pour les retraites. Marine Le Pen souhaite baisser l'âge de départ à la retraite à 60 ans, un projet qui coûte 30 milliards, infinançable selon Emmanuel Macron sans augmenter les cotisations ou baisser les pensions. Emmanuel Macron ne souhaite pas changer les cotisations ou l'âge de départ, il souhaite mettre en place un régime unique.\n",
    "Abstractive_3": "Dans ce débat, Marine Le Pen et Emmanuel Macron discutent de la question des retraites. Marine Le Pen est favorable à la retraite à soixante ans pour ceux ayant cotisé quarante ans. Elle pense qu’on ne peut demander davantage de sacrifices aux Français. Elle fustige alors son adversaire qui tenterait de culpabiliser les citoyens en toutes circonstances, en particulier les sans-emplois avec ses mesures visant à limiter l’indemnisation du chômage. Emmanuel Macron trouve le propos de Marine Le Pen ridicule et ironise sur sa diatribe, estimant qu’elle prend les Français pour des imbéciles. Marine Le Pen continue en expliquant qu’une baisse du chômage de trois points suffirait amplement à financer le système ; Il s’agit donc pour elle de lutter contre l’ultralibéralisme défendu par son adversaire en redynamisant le tissu économique du pays. Elle termine en critiquant le régime de retraite unique. Emmanuel Macron trouve ces propos mensongers. À son avis, la réforme de Marine Le Pen coûterait trente milliards ; on ne pourrait la financer. Il estime par ailleurs que le nombre de régimes est trop élevé (37 différents), ce qui rend illisible le système pour les Français. Pour ce quinquennat, Emmanuel Macron ne veut changer ni l’âge de départ, ni le niveau de cotisation. Ensuite, le système pourra être ajusté chaque année de manière responsable pour que le régime par répartition soit en permanence financé. Globalement, Emmanuel Macron appelle à plus de flexibilité pour les retraites, là où Marine défend le système classique de retraite à soixante ans, financé par la croissance.\n",
    "Extractive_1": "P2 : Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ?  MLP : Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà.  MLP : Voilà donc si le régime de retraite aujourd’'hui est en grande difficulté ce n’’est pas de la faute des Français, c’’est de votre faute.  MLP : C’’est celui qui a été au pouvoir depuis des années et des années, qui a mis en place un modèle économique, qui a entraîné un chômage de masse car le seul moyen et un très bon moyen de sauver le système de retraite c’’est de retrouver la voie de l’’emploi.  MLP : La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État.  MLP : Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui.  EM : Alors d’’abord, Mme Le Pen propose de partir à soixante ans, donc elle proposait naguère qu’’on puisse le faire dès son élection, maintenant elle a reporté la chose, ça coûte trente milliards.  EM : Les retraites, moi je propose de garder un système par répartition.  EM : Ce sont les actifs qui payent les retraites des retraités donc quand on fait une mesure comme Mme Le Pen, soit on va augmenter les cotisations, soit on va baisser les pensions.  EM : Et, dans toutes les hypothèses qu’’il y a, évidemment que la baisse du chômage est prise en compte, mais vous n’’avez pas expliqué comment la baisse du chômage est prise en compte.  MLP : Non mais le régime unique c’’est ça, c’’était déjà la disparition des complémentaires.  EM : Non, c’’était déjà un régime, sur la base, qu’’il soit le même pour tout le monde.  EM : Donc je ne change pas, pour le quinquennat à venir, l'âge de départ, je ne change pas le niveau de cotisation, je ne change rien.   ",
    "Extractive_2": "P2 : Je vais vous demander de répondre particulièrement et très clairement à une question : à quel âge les Français doivent-ils partir à la retraite ?  MLP :  Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà.   MLP : Parce que l’’idée qu’’on demande toujours des sacrifices aux Français en toutes circonstances, en leur expliquant et en les culpabilisant, c’’est votre grande spécialité.   MLP :  Et c’’est la raison pour laquelle vous voulez supprimer, en réalité limiter l’’indemnisation du chômage.  EM : Vous avez raison, vous avez totalement raison mais ils ont le droit qu’’on ne les prenne pas pour des imbéciles non plus.  MLP : La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État.   MLP : Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui.   MLP : Ainsi, avec notre tissu économique TPE/PME, retrouver la voie de l’’emploi, faire baisser le chômage et sauver ce système de retraite par répartition auquel nous sommes si attachés.   MLP : Votre proposition je la connais, elle consiste à faire un régime unique.  EM : Ça coûte trente milliards, c’’est infinançable.  EM : Donc moi je le dis simplement la réforme des retraites de Mme Le Pen c’’est ou l’’augmentation des cotisations ou la baisse des pensions.  EM : Il y a trente-sept régimes de base, qui sont différents.  EM : Un artisan, un commerçant, il ne comprend plus.   EM : Donc je ne change pas, pour le quinquennat à venir, l'âge de départ, je ne change pas le niveau de cotisation, je ne change rien.  EM : Je mets en place un système qui prendra progressivement en charge tous les droits qui sont maintenus et chacun ensuite cotisera une nouvelle année dans le système et le système aura un pilotage qui sera pris chaque année où on décide de manière responsable.  EM : Donc sur la retraite on reste sur un système de répartition qui est plus juste et plus transparent et qui est, lui, financé contrairement aux autres.",
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                {
                    "speaker": "Marine Le Pen",
                    "text": "Soixante ans avec quarante annuités donc soixante ans s’’ils ont quarante annuités, voilà."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Elle pense qu’on ne peut demander davantage de sacrifices aux Français."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Marine Le Pen",
                    "text": "Parce que l’’idée qu’’on demande toujours des sacrifices aux Français en toutes circonstances, en leur expliquant et en les culpabilisant, c’’est votre grande spécialité."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Elle fustige alors son adversaire qui tenterait de culpabiliser les citoyens en toutes circonstances, en particulier les sans-emplois avec ses mesures visant à limiter l’indemnisation du chômage."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Marine Le Pen",
                    "text": "Et c’’est la raison pour laquelle vous voulez supprimer, en réalité limiter l’’indemnisation du chômage."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Emmanuel Macron trouve le propos de Marine Le Pen ridicule et ironise sur sa diatribe, estimant qu’elle prend les Français pour des imbéciles."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Emmanuel Macron",
                    "text": "Vous avez raison, vous avez totalement raison mais ils ont le droit qu’’on ne les prenne pas pour des imbéciles non plus."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Marine Le Pen continue en expliquant qu’une baisse du chômage de trois points suffirait amplement à financer le système ; Il s’agit donc pour elle de lutter contre l’ultralibéralisme défendu par son adversaire en redynamisant le tissu économique du pays."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Marine Le Pen",
                    "text": "La retraite à soixante ans avec quarante annuités c’’est dix-sept milliards de coût, baisser le chômage de trois points c’’est vingt-cinq milliards de recettes pour l’’État."
                },
                {
                    "speaker": "Marine Le Pen",
                    "text": "Sauf que ça vous avez été incapable de le faire parce qu’’encore une fois le modèle économique soumis à la mondialisation sauvage, l’’ouverture totale des frontières, la concurrence de tous contre tous, et bien ça, ça entraine le chômage de masse que nous vivons aujourd’hui."
                },
                {
                    "speaker": "Marine Le Pen",
                    "text": "Ainsi, avec notre tissu économique TPE/PME, retrouver la voie de l’’emploi, faire baisser le chômage et sauver ce système de retraite par répartition auquel nous sommes si attachés."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Elle termine en critiquant le régime de retraite unique."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Marine Le Pen",
                    "text": "Votre proposition je la connais, elle consiste à faire un régime unique."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "À son avis, la réforme de Marine Le Pen coûterait trente milliards ; on ne pourrait la financer."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Emmanuel Macron",
                    "text": "Ça coûte trente milliards, c’’est infinançable."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Pour ce quinquennat, Emmanuel Macron ne veut changer ni l’âge de départ, ni le niveau de cotisation."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Emmanuel Macron",
                    "text": "Donc moi je le dis simplement la réforme des retraites de Mme Le Pen c’’est ou l’’augmentation des cotisations ou la baisse des pensions."
                },
                {
                    "speaker": "Emmanuel Macron",
                    "text": "Donc je ne change pas, pour le quinquennat à venir, l'âge de départ, je ne change pas le niveau de cotisation, je ne change rien."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Il estime par ailleurs que le nombre de régimes est trop élevé (37 différents), ce qui rend illisible le système pour les Français."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Emmanuel Macron",
                    "text": "Il y a trente-sept régimes de base, qui sont différents."
                },
                {
                    "speaker": "Emmanuel Macron",
                    "text": "Un artisan, un commerçant, il ne comprend plus."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "Ensuite, le système pourra être ajusté chaque année de manière responsable pour que le régime par répartition soit en permanence financé."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Emmanuel Macron",
                    "text": "Je mets en place un système qui prendra progressivement en charge tous les droits qui sont maintenus et chacun ensuite cotisera une nouvelle année dans le système et le système aura un pilotage qui sera pris chaque année où on décide de manière responsable."
                },
                {
                    "speaker": "Emmanuel Macron",
                    "text": "Donc sur la retraite on reste sur un système de répartition qui est plus juste et plus transparent et qui est, lui, financé contrairement aux autres"
                }
            ]
        }
    ]
}