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"Transcript": "P1 : Alors on va commencer, et on va prendre les sujets des solidarités. Précisément, de santé d'abord qui est un des sujets qui arrive en tête des préoccupations des français aujourd'hui. On vient de traverser une pandémie historique, euh Jordan Bardella, pourquoi les français auraient-ils été mieux protégés avec vous et dans l'avenir, pourquoi le seraient-ils ? Jordan Bardella : Parce que nous n'avons pas la même conception euh qu'Emmanuel Macron du, du service public. Euh pour euh monsieur Macron et son gouvernement les services publics sont des entreprises, euh où il faut tout miser sur la rentabilité, et ça n'est pas notre vision de la société. Le service public ce n'est pas fait pour être rentable, euh c'est fait pour servir le bien commun et depuis maintenant près de vingt ans, on a fait des économies considérables sur l'hôpital des, euh, plusieurs milliards d'euros ont été économisés sur l'hôpital public, là encore pour faire des euh pour faire des économies dans une logique de rentabilitée. Nous avons malmenés les soignants qui sont, je le rappel encore aujourd'hui, dix pour cent en moyenne moins bien payés que l'ensemble des pays développés, donc là encore il y a un déficit important, et puis parce que les soignants aujourd'hui sont à bout. Il y a quarante pour cent des soignants qui veulent changer de profession. Donc nous on a une vision radicalement différente, il faut mettre les moyens dans le service public et encore une fois il faut arrêter avec cette logique de rentabilité. Ca veut dire augmentation des salaires pour les soignants, ça veut dire donner beaucoup plus de moyens à l'hôpital public, et nous portons une grande loi de d'investissement de vingt milliards d'euros sur le quinquennat, moitié dirigé vers l'augmentation des salaires et le personnel, et l'autre moitié vers le développement de la télé médecine,des infrastructures, et de la lutte notamment contre les déserts médicaux. P1 : Olivier Véran, réponse ? Olivier Véran : Qui s'appellerait ségur de la santé. Jordan Bardella, euh, au cours de la dernière année nous avons mis en place vingt milliards, dix-neuf milliards d'euros d'investissements pour sauvegarder trois mille hôpitaux et EHPAD sur tout le territoire. C'est-à-dire que j'ai pu me rendre avec d'autres collègues, avec le premier ministre dans les territoires et annoncer par exemple, à brignoles là où il n'avaient plus qu'une salle de bains, euh pour vingt-deux lits, c'est vrai avec un hôpital qui était en déshérence, et où la population, comme les soignants d'ailleurs, qui se battaient pour leur hôpital, nous disait, \"on a le sentiment que l'hôpital il va finir par fermer\". On leur dit, bah non le ségur c'est ça, c'est qu'on met des millions d'euros pour tout rénover, moderniser. Par ailleurs, vous parlez, du, de, des augmentations de salaires pour les soignants. Dix milliards d'euros pour deux millions de soignants, quatre-vingt-cinq pour cent de femmes, nous l'avons fait. Je vous interroge volontiers sur un point Jordan Bardella. J'étais, au parlement, j'étais au banc comme ministre. Madame le Pen, qui était députée rassemblement national, a voté contre, pourquoi est-ce qu'elle ferait demain, ce que nous avons déjà fait dans la mesure où en plus elle a eu l'occasion de soutenir au moins ce point-là, en disant on va donner un signal à nos soignants à nos hôpitaux, et qu'elle ne l'a pas fait. Jordan Bardella : c'est un peu facile ça Monsieur Véran. C'est un peu facile de détruire l'hôpital public pendant vingt ans. Je crois que avant d'appartenir à ce gouvernement, vous avez comme emmanuel macron appartenu à un gouvernement socialiste, qui depuis euh deux mille treize a supprimé vingt-sept mille lits à l'hôpital public. Donc vous avez effondré l'hôpital public pendant près de vingt ans, vous avez vu l'hôpital public comme une entreprise pour aller faire des économies sur le fonctionnement, sur le dos des soignants P1 : Mais alors pourquoi elle l'a pas votée Marine Le Pen ? Jordan Bardella : écoutez je. Olivier Véran : C'est pas qu'elle a pas voté c'est qu'elle a voté contre P1 : Pourquoi Madame Le Pen a voté contre ? Jordan Bardella : Non mais attendez, la France est une démocratie, on a encore le droit de ne pas soutenir euh le bilan du gouvernement. Moi je ne veux pas être caution de votre gouvernement donc je vais pas me lancer lancer des anathèmes ce soir. Je vais vous dire ce qu'on va faire. Je pense, que euh tout ne se règle pas non plus à coups de moyens. Je vous ai parlé de cette dépense de vingt milliards, je pense que il faut aussi débureaucratiser l'hôpital public, et vous savez que nous soutenons notamment une gestion bicéphale de l'hôpital. Je pense que euh, le patron de l'hôpital ça doit pas être un patron de chef d'entreprise. Y doit y avoir à la fois un médecin, cogestion à la fois un médecin qui gère le médical, qui gère les dossiers de fond sur la santé, et à la fois un directeur qui gère toute la partie administrative. Mais on peut pas avoir une seule et même personne qui gère un hôpital comme si, et bien, on gère une entreprise privée Olivier Véran : Ca s'appelle un directeur d'hôpital et un président de commission médicale d'établissement c'est ce qui est déjà en place. P1 : Pas trop technique pour les français. Olivier Véran : Vous avez un médecin et un directeur qui dirigent ensemble un hôpital, avec la commission médicale. Je voudrais vous dire autre chose. L'hôpital pourquoi il y a des lits qui ferme, alors que vous savez qu'avec le ségur on fait tout pour ouvrir des lits un maximum. Jordan Bardella : Vous en avez fermés pendant la crise sanitaire Olivier Véran : non pas de lits pendant la crise sanitaire. Non, Jordan Bardella, on a pas fermé de lits pendant la crise sanitaire, et des chambres doubles ont été transformées en chambre seule. Si vous êtes hospitalisé, ce que je ne vous souhaite pas, pour une maladie qui n'a rien à voir avec le COVID, vous ne serez pas forcément ravis d'être à côté d'un malade, lui contagieux au COVID. Passons. Ce qu'il faut, c'est davantage de médecins, c'est davantage d'infirmières, davantage d'aide soignant, davantage de numérique, en santé nous avons en deux mille dix-huit, pardon je vais être un petit peu pointilleux là-dessus et un peu insistant, mais c'est important, en deux mille dix-huit, nous avons pris la décision nécessaire, nous avons arrêté d'empêcher des jeunes étudiants français d'apprendre et d'exercer la médecine en france, nous avons supprimé le numerus clausus. Madame Le Pen a voté contre Jordan Bardella : Vous avez attendu combien de temps ? Olivier Véran : Deux mille dix-huit. C'était six mois après qu'emmanuel macron soit devenu président de la république nous avons augmenté cette année de vingt à trente pour cent selon les régions le nombre d'infirmières et d'aides soignantes en formation. P1 : Ce n'est pas seulement un bilan, Olivier Véran, et le programme, c'est, c'est donner envie, à, en deux mille vingt-deux. donner confiance, on est sorti de la pandémie il y a peut-être d'ailleurs là-dessus ce que vous proposez Jordan Bardella : vous deux mille dix-huit c'est là ou le gouvernement a fermé quatre mille cinq cents lits Olivier Véran : Au lendemain de l'élection présidentielle, il a annoncé dans le programme que nous allions tous nous mettre autour de la table, d'ailleurs c'est fait tous les quinze ans, et c'est nécessaire de le faire maintenant, l'ensemble des usagers, des français, des soignants, et des élus locaux qui ont leur mot à dire en la matière pour leur dire justement qu'est-ce qu'on peut encore simplifier. Vous avez parlé de débureaucratiser, pourquoi pas. Qu'est ce qu'on va simplifier dans le quotidien de nos soignants, en ville et à l'hôpital ? J'oublie pas la médecine de ville, on cite toujours l'hôpital. Oui, c'est pas votre programme Jordan Bardella, pardonnez-moi. Jordan Bardella : si c'est parfaitement notre programme Olivier Véran : Nous avons un bilan, vous auriez pu avoir la courtoisie de le partager avec nous mais encore une fois, vos députés ont voté contre. On va continuer de progresser pour pouvoir lutter pied à pied contre les déserts médicaux. J'ai vu euh, un maire il y a pas longtemps, qui me disait, mais vous savez monsieur le ministre j'ai fait un truc dans ma commune, je voulais vraiment qu' un médecin vienne, et en l'occurrence, c'est un médecin étranger. Il faudra leur expliquer que si Madame Le Pen gagne, à partir de lundi prochain, ces étrangers la, ils n'auront plus les prestations sociales, et ils n'auront plus le droit au logement social quand ils arriveront avec leur famille en France. Passons. Jordan Bardella : La france n'est pas un guichet social monsieur le ministre Olivier Véran : Dix pour cent des médecins qui exercent dans notre pays sont des médecins diplômés à l'étranger à qui il va falloir expliquer qu'ils n'auront pas de prestations sociales. Jordan Bardella : Ce n'est pas le sujet, la France n'est pas un guichet social. Olivier Véran : On y reviendra, soyez pas impatient. Et, et, et, ce maire me disait, ce médecin, on a mis en place un système où à la fois, on le salarie pour une partie de son activité, et à la fois il exerce en libéral. Il disait c'est ce qu'il faudrait faire l'échelle du pays. C'est ce que nous allons mettre en place avec les états généraux de la santé. Cette conférence des parties prenantes c'est la capacité de diffuser partout sur le territoire les initiatives locales lorsqu'elle fonctionne et on va pas traiter tous les territoires de la même manière. P1 : Une réponse, une réponse Jordan Bardella ? Jordan Bardella : Mais, moi, ce que je vous reproche euh euh monsieur le ministre, au-delà des propositions que j'ai pu euh, j'ai pu esquisser tout à l'heure, on n'aura pas l'occasion d'en reparler. Mais c'est d'avoir été, euh pendant maintenant près de deux ans, d'avoir conduit une politique euh extrêmement brutale, une politique en matière de santé qui étaient inhumaine, et indigne. Quand vous mettez euh à pied quinze mille soignant, sans salaire, euh parfois des mères et des pères de famille, qui euh se retrouvent du jour au lendemain sans le moindre salaire, et que vous mettez à pied en pleine crise sanitaire, c'est indigne et inhumain. Fermer des lits en pleine crise sanitaire c'est indigne et euh euh inhumain, euh tout ce que vous avez fait contre les soignants durant cette crise sanitaire a été extrêmement mal vécu par le personnel soignant quand, pendant la crise sanitaire, pendant le confinement, vous refusez à des familles d'aller rendre visite à leurs proches qui sont malades, et nous avons d'ailleurs défendu à l'assemblée nationale ce droit opposables et inconditionnel aux visites. C'est inhumain et c'est indigne parce qu'il y a des des centaines, des milliers de de de français qui n'ont pas pu aller dire au revoir à leurs proches. Et donc la politique que je vous reproche, c'est une politique qui est extrêmement dur, qui a été extrêmement brutale. Donc oui il faut mettre des moyens oui il faut il faut débureaucratiser. Il faut plus de personnel, nous allons ouvrir également dix mille postes de formation pour permettre d'augmenter le nombre de soignants. évidemment qu'il fallait faire sauter ce numerus clausus mais pourquoi avoir attendu si tard pour le faire, alors que vous et monsieur macron, ancien socialiste, étiez au pouvoir depuis tant et tant d'années. Olivier Véran : Pourquoi avoir voté contre. Nan, d'abord euh une crise dans une crise comme celle que nous avons connu et dont nous ne sommes pas encore sorti, même si on a tous beaucoup d'espoir dans la période actuelle, il faut prendre des décisions qui sont difficiles Jordan Bardella. Oui c'est une décision qui est difficile de confiner les gens, de fermer les écoles, de fermer les commerces. Jordan Bardella : De mettre à pied quinze mille soignants Olivier Véran : c'est une décision difficile de mettre à pied des soignants, pas quinze mille Jordan Bardella, ça c'est dans vos rêves. Jordan Bardella : Non non non. Est-ce que vous allez les réintégrer Monsieur Véran, écoutez moi. Olivier Véran : On va s'écouter toute la soirée, on a une heure devant nous. C'est une décision difficile qu'il a fallu prendre, d'empêcher euh des familles oui de pouvoir aller voir des personnes âgées, très fragile. Mais vous savez parfois les décisions difficiles elles sauvent des vies. Et quelqu'un qui est à la hauteur de la mission qui lui est confié, comme le président la république Emmanuel Macron, c'est quelqu'un qui est capable d'assumer de prendre et d'expliquer des décisions difficiles parce que la crise le nécessite. Parce que la crise l'imposait. Parce qu'il y avait des dizaines de milliers de vies à sauver. Vous parliez de l'obligation vaccinale. Vous savez j'étais, vous parliez de l'hôpital aussi tout à l'heure. Vous le savez peut-être, je suis médecin hospitalier, je suis fonctionnaire de la fonction publique hospitalière, j'ai été aide soignant en EHPAD avant, dans les ehpad publics et privés. J'ai dédié toute ma vie à la santé dans ce pays de différentes manières. Quand je suis arrivé à l'hôpital et qu'on m'a demandé de porter une blouse c'était une très grande fierté. On m'a demandé de vérifier que j'étais bien vacciné contre des maladies qui était contagieuse, et que je pouvais transmettre à des personnes fragiles qui n'ont pas demandé à tomber malade à l'hôpital. L'obligation vaccinale elle fait partie intégrante des missions des droits et des devoirs des soignants en exercice. Ce n'est pas quelque chose qui était du domaine de la lubie française, d'ailleurs ça a été voté pour le coup à une très large majorité au parlement. Nous réintégrons bien sûr lorsque nous le pouvons les soignants, bien sûr lorsque nous pourrons envisager des soignant lorsqu'ils sont, lorsque la situation épidémique le permettra. Nous ne prendrons jamais de risques avec la vie des gens. Vous savez la candidate que vous soutenez, la candidate que vous soutenez, ce soir sur ce plateau encore, est la candidate qui nous expliquait début décembre deux mille vingt, que les vaccins ARN messager, c'était pas des bons vaccins. Qui trois semaines plus tard nous reprochait de ne pas utiliser suffisamment vite et tôt, les vaccins ARN messager, qui quinze jours plus tard nous expliquait qu'il fallait utiliser le vaccin russe pardon hein. C'est comme ça, c'est peut-être pas un hasard, le vaccin spoutnik dont même les russes ne veulent pas. Aujourd'hui c'est la candidate Jordan Bardella : Il est où le vaccin Français Olivier Véran ? Olivier Véran : C'est la candidate qui s'est classé dans la presse, en me reprochant de ne pas avoir autorisé les médecins à prescrire à tire-larigot de la chloroquine, dont aujourd'hui avec le recul plus personne ne parle parce que c'est un traitement qui était inefficace et potentiellement dangereux. Jordan Bardella : Mais Monsieur Véran, dites ça à vos amis, parce que pour l'instant les seules personnes que je connaisse qui ont utilisé la clorochline sont messieurs Muselier et Estrosi, qui étaient au premier rang du meeting d'Emmanuel Macron. Donc je vous appelle à un peu plus d'humilitée. Nous avons défendu la liberté de prescription des médecins. Moi je vous demande des comptes ce soir. Il est où le vaccin français monsieur Veran, parce que vous vous jetez beaucoup de fleurs et moi je ne pleurerai pas sur les responsabilités, sur le poids des responsabilités qui sont les votres. Je suis là pour vous rappeler, que quand y a des soignants dans cette crise épidémique lors de la crise qui ont été en première ligne, que pour la pluspart de ces personnes que vous avez mise a pieds, ont attrapé le COVID, parceque, voyez-vous dans cette première partie de crise les soignants que vous avez envoyé en première ligne, ils n'avaient pas de masque, ils n'avaient pas de protection, de matériel, et pour la pluspart, pour se protéger, ont été obligé de se mettre des sacs poubelles pour se protéger. La vérité c'est que pendant des années les français ont cru que le modèle de santé français était l'un des meilleurs modèles, était un joyau mondiale. La vérité est que vous avez tiers mondisé notre système de santé. Olivier Véran : Est ce que vous avez vu que notre système hospitalier. P1 : Attention pas les deux en mêmes temps. Jordan Bardella va finir. Olivier Véran attendez. Il va finir. Jordan, finissez. Jordan Bardella : L'hôpital Français a tenu grâce au dévouement des soignants. Il a tenu grâce au dévouement des médecins. Et c'est pas grâce à votre soutien qu'ils ont tenu, parce que vous les avez laissés en première ligne et que vous les avez abandonnés sans matériel de protection. Permettez-moi de vous rappeler que euh, la France est le seul pays, le seul pays du conseil de sécurité de l'onu, à ne pas avoir été en capacité de fabriquer un vaccin. Il y a des start-up française comme valneva la start-up nantaise qui avait proposé de produire un vaccin, de fournir un vaccin euh au peuple français, vous avez refusé d'investir dans valneva. Résultat ce sont les britanniques qui ont du investir et le vaccin est parti en grande bretagne donc vous avez été piteux du début à la fin dans cette gestion sanitaire. Vous avez infligé à tout le monde, sans le, sans la moindre mesure, sans la moindre rationalité, des restrictions de liberté, et notamment aux jeunes que vous avez enfermé des mois durant, alors qu'on sait que, et on le savait dès le début, qu'ils contractaient des formes peu grave, du euh du COVID dix-neuf. Donc oui, vous avez une responsabilitée dans cette crise, et moi euh je n'oublie pas. Pardon euh euh que euh monsieur Macron, dès le début de l'année deux mille vingt-et-un, a rendu visite au professeur Raoult pour s'intéresser à son traitement contre la chlorocline. Donc là encore je vous appelle à beaucoup d'humilité. Et moi j'aimerais en revanche si vous me le permettez, vous poser une question. Comment se fait-il que le cabinet Mckinsey, qui vous a conseillé sur la politique vaccinale, et à qui, depuis le début de ce quinquennat, vous avez donné des fortunes, des millions d'euros d'argent public, après que ces mêmes personnes aient conseillé Emmanuel Macron bénévolement, dans le cadre de sa réélection, Mckinsey a conseillé en même temps, en même temps, Pfeizer, et le gouvernement français pour des résultats qui étaient pitoyable. Le rapport du Sénat pointe la question du conflit d'intérêt, et je pense que dans les années qui viennent, on va apprendre beaucoup de chose sur la manière dont vous avez géré ces conflits d'intérêts, et dans les manières dont vous avez géré la crise sanitaire. P1 : Voila, Olivier Véran votre réponse, vous avez vingts secondes d'avance, et c'est à vous de répondre. Olivier Véran : Je vais faire une réponse courte. Bon, d'abord euh pardonnez-moi, avec la démagogie, on sauve pas beaucoup de vies. Personne ne peut nier que c'était des décisions difficile à prendre dans une crise. Personne ne nie l'implication, la vocation des soignants qui ont sauvé beaucoup de vie, et les français savent ce qu'ils leur doivent évidemment. D'où le soutien que nous apportons à notre système de santé aujourd'hui. Vous avez dit beaucoup de bêtises, pardonnez-moi sur valneva mais je laisse les français qui s'intéressent à ces questions-là me me dire combien d'injection de valneva il y a eu dans le monde deux ans après la pandémie. Et alors que nous sortons peut-être de cette pandémie, vous verrez y en a pas beaucoup. Les cabinets de conseil, je j'ai déjà entendu ça plusieurs fois, j'imagine que si ça s'appelait pas mckinsey, mais je ne sais pas moi, Moscou Conseil, vous feriez peut-être moins de difficultés. Faut arrêter avec cette démagogie, y a de l'aide qui est existante, on la prend quand on en a besoin. Il se trouve que cette société de conseil a mis en place les centres de vaccination en angleterre, et a mis en place les, les centres de vaccination en allemagne. Ca vous aura pas échappé au début de la campagne vaccinale qu'on avait un petit peu de retard par rapport à nos voisins allemand et anglais. Vous passez à côté de l'essentiel. Vous passez à côté de l'enseignement qu'on doit tirer collectivement de cette pandémie. C'est la solidarité des français et le courage des français. Parce qu'ils ont ils ont tenu bon, parce que c'était pas simple. Parce qu'ils se sont protégés eux-mêmes, ils ont protégé les autres. Parce qu'y a des gens dans des petites bourgades à côté de bordeaux, qui étaient dans leur jardins, qui ont accepté de se confiner, aussi pour sauver la vie de personnes qui vivaient dans des grands appartements à paris, là où le virus circulait le plus. Ce courage, cette solidarité, vous savez, vous n'arriverez pas l'effacer avec les invectives. P1 : Voilà ça c'est un chapitre que nous avons clos. Jordan Bardella : Bon ben j'ai pas entendu la réponse avec McKinsey. McKinsey à qui au passage, le parquet national financier et la commission d'enquête du sénat. Je sais que la démocratie vous pose problème et que des parlementaires indépendants puissent travailler sur vos peut-être, hypothétique, conflit d'intérêt, mais moi qu'une boite de conseil américaine, à qui vous filez au passage la totalité des données française, alors que vous savez au passage que McKinsey est une entreprise américaine qui répond donc au patriot act, et qui détient maintenant la pluspart des données française. Deuxièmement qu'un cabinet de conseil privé, qui a conseillé Emmanuel Macron en 2017 bénévolement, qui lui a permit d'être élu bénévolement, et à qui vous lui donnez des marchés publics qui sont aussi attribués au principal prestataire à qui vous achetez des vaccins, je suis désolé mais si vous voyez pas le problème, j'ai du souci à me faire pour la démocratie française. Olivier Véran : Vous êtes dans le style et le ton que je pense qu'on peut baisser un petit peu d'ailleurs ce soir, qui vous caractérise et qui caractérise votre campagne et votre parti. Dénigrer et calomnier il en restera toujours quelque chose. Déjà, quelles données aurait eu à connaître mac kinsey concernant les français. Quel lien avec le patriot act américain ? Mckinsey est un groupe qui nous a fourni des ingénieurs, des logisticiens, qui intégrés aux équipes du ministère ont permis de mettre en place, de faire des réseaux logistiques, de transport de seringues et de vaccins, des centres dans lesquels ils étaient stockés vers les centres dans lesquels ils étaient injectés. Pardonnez-moi, si vous pensez vraiment ce que vous dites mais je crois pas que vous le croyez. Jordan Bardella : Je le pense et beaucoup de français le penses. Olivier Véran : Je ne crois pas, je crois que vous avez cette espèce de doudou que vous essayez d'agiter mais ça ne marche pas du tout. Jordan Bardella : Vous voyez bien que vous ne répondez pas sur le fond pour que les français qui nous écoutent comprennent bien à partir du moment ou on travaille avec quarante-quatre cabinet privé américain. Le cabinet privé américain répond à la loi américaine, et à partir du moment où ce, ce cabinet répond au patriot act, le gouvernement américain peut même du jour au lendemain, sans la miondre hésitation, demander les données. Olivier Véran : Mais quelle données Jordan Bardella, le nombre de flacon envoyé de Montmarsan à Aigue morte ? Quelles données ? Vous savez pas de quoi vous parlez, arrêtez enfin. Jordan Bardella : Les données de français exactement.", |
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"Abstractive": { |
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"Abstractive_1": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella débattent de leur vision pour le système de santé en France. Jordan Bardella parle du fait qu'Emmanuel Macron voit le service public comme une entreprise. Il pense que le service public est un bien commun, et souhaite augmenter les salaires des soignants en investissant ving milliards sur cinq ans. Olivier Véran répond que cela a déjà été fait sous forme du ségur de la santé, et que les vingt milliards d'investissement ont déjà été mis en place. Jordan Bardella répond que c'est le premier investissement en treize ans, et qu'il veut débureaucratiser l'hôpital public, pour mettre un médecin en cogestion avec un directeur. Olivier Véran répond que le système existe déjà, qu'il faut davantage de médecins et d'infirmières et explique qu'ils ont supprimé le numerus clausus. Olivier Véran explique que dix pourcent des médecins français sont étrangers, et qu'avec le rassemblement national, ils n'auront pas de prestations sociales, il explique aussi qu'il faut mettre en place des systèmes pour plus faire travailler les médecins libéraux. Jordan Bardella parle de la politique brutale de santé, avec la mise à pied de quinze mille soignants et la fermeture de lit pendant la crise sanitaire, ainsi que l'interdiction de visiter les proches. Jordan Bardella explique qu'il faut débureaucratiser, créer plus de personnel, et estime que le numerus clausus aurait du être supprimé plus tôt. Olivier Véran répond que la crise covid a requis des décisions difficiles, mais qu'elles ont sauvée des vies, comme l'obligation du vaccin. Jordan Bardella critique l'absence de vaccin français, en citant l'absence d'investissement pour la startup valneva, il critique aussi la restriction de la liberté des jeunes sans raison, ainsi que l'utilisation du conseil McKinsey, à qui ils ont donné les données française, et ce, malgrés le conflit d'intérêt.O livier Véran lui répond que le vaccin valneva ne fonctionnait pas, et que McKinsey avait déjà aider la mise en place d'infrastructure pour le covid dans d'autres pays ", |
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"Abstractive_2": "Dans de débat, Jordan Bardella et Olivier Véran discutent du système de la santé française. Jordan Bardella explique que le gouvernement d'emmanuel macron ont traité les services publics comme des entreprises. Jordan Bardella explique que les services publics ne sont pas fait pour être rentable ou faire des économies. Jordan Bardella explique que les soignants français sont moins bien payés qu'ailleurs, et souhaite investir 20 milliards d'euros pour l'augmentation des salaires et le développement du système de la santé. Olivier Véran explique que cet investissement existe déjà sous la forme du ségur de la santé pour rénover les infrastructures, et que Marine le pen a voté contre cette réforme. Jordan Bardella explique vouloir une gestion bicéphale des hôpitaux, ou un médecin gère le médical et un directeur gère la partie administrative. Olivier Véran explique que c'est déjà le cas. Olivier Véran explique qu'il faut plus de médecins et d'infirmières, et explique avoir supprimé le numerus clausus. Olivier Véran explique que 10% des médecins en france ne sont pas français, et critique le fait que Jordan Bardella souhaite supprimer leurs aides sociales. Olivier Véran explique aussi vouloir mettre en place des systèmes qui permettent aux médecins de pouvoir à la fois être salarié, et avoir une activité libérale. Jordan Bardella critique Olivier Véran qui a mis à pied quinze mille soignants et qui a fermés des lits en pleine crise sanitaire. Jordan Bardella explique que pour les personnels, il souhaite ouvrir dix mille postes de formations. Olivier Véran explique que Jordan Bardella critique des décisions difficiles qui devaient être faites pour sauver des vies, comme les mises à pieds et les vaccinations obligatoires. Jordan Bardella critique ensuite la gestion d'Olivier Véran et l'absence de vaccin français, ainsi que l'absence de financement. Jordan Bardella critique aussi l'appel à McKinsey pour les conseils sur la gestion du covid, en parlant du conflit d'intérêt entre Emmanuel Macron, qui a été aidé bénévolement par Mckinsey, et pfizer. Olivier Véran explique que McKinsey avait déjà aidé d'autres pays pour la gestion du covid, et que la france avait besoin de toute l'aide qu'elle pouvait avoir. Jordan Bardella explique que ce n'est pas normal d'envoyer des données françaises à des boîtes de conseil américaines.", |
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"Abstractive_3": "Dans de débat, Jordan Bardella et Olivier Véran discutent du système de la santé française. Pour Jordan Bardella, Emmanuel Macron voit le service public comme une entreprise qui doit être rentabilisée. Pour lui, il faut investir dans les services publics en augmentant les salaires des soignants et les moyens donnés aux hôpitaux en investissant 20 milliards d'euros sur le quinquennat. Olivier Véran défend son bilan, 19 milliards d'euros d'investissements ont été mobilisés pour sauver deds hôpitaux et des EHPAD, et 10 milliards pour augmenter les salaires des soignants; des investissements contre lesquelles Marine le pen a voté. Pour Jordan Bardella, ce vote est naturel, le rassemblement national ne voulant pas être la caution du gouvernement. Il propose de débureaucratiser l'hôpital public en mettant en place une gestion bicéphales des hôpitaux, gestion qui est déjà mise en place d'après Olivier Véran, qui, lui, préconise davantage de médecins et d'infirmières, de numérique, ainsi que la suppression du numerus clausus. Olivier Véran veut lutter contre les déserts médicaux, et déplore la décision de Marine Le Pen de supprimer les prestations sociales aux étrangers dans un pays où le personnel soignant est fait de tant d'étrangers. Il propose ensuite la mise en place de la possibilité pour les médecins d'être salariés tout en ayant une activité libérale en complément. Pour Jordan Bardella, la mise à pied des 15 000 soignants non vaccinés est plus importante, le gouvernement d'Olivier Véran a fermé des lits et renvoyé des soignants pendant la crise covid, et a mis en place des mesures cruelles. Jordan Bardella réitère donc son souhaite de débureaucratisation et de création de postes. Pour Olivier Véran, la politique se doit d'être composée de choix difficiles, les soignants seront réintégrés. Il fustige cependant Marine Le Pen, qui a critiquée les vaccins ARN messages, puis expliquée qu'il fallait des vaccins russes. Sur ce sujet, Jordan Bardella déplore l'absence de vaccin français. Il critique les mesures de restrictions de libertés mise en place par le gouvernement, ainsi que l'utilisation des cabinets de conseil comme Mckinsey pour la gestion de la crise COVID. Olivier Véran se défend, l'aide est présente, il faut l'utiliser." |
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"Extractive": { |
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"Extractive_1": "P1 : On vient de traverser une pandémie historique, euh Jordan Bardella, pourquoi les français auraient-ils été mieux protégés avec vous et dans l'avenir, pourquoi le seraient-ils ? JB : Euh pour euh monsieur Macron et son gouvernement les services publics sont des entreprises, euh où il faut tout miser sur la rentabilité, et ça n'est pas notre vision de la société. JB : Le service public ce n'est pas fait pour être rentable, euh c'est fait pour servir le bien commun et depuis maintenant près de vingt ans, on a fait des économies considérables sur l'hôpital des, euh, plusieurs milliards d'euros ont été économisés sur l'hôpital public, là encore pour faire des euh pour faire des économies dans une logique de rentabilitée. JB : Nous avons malmenés les soignants qui sont, je le rappel encore aujourd'hui, dix pour cent en moyenne moins bien payés que l'ensemble des pays développés, donc là encore il y a un déficit important, et puis parce que les soignants aujourd'hui sont à bout. JB : Ca veut dire augmentation des salaires pour les soignants, ça veut dire donner beaucoup plus de moyens à l'hôpital public, et nous portons une grande loi de d'investissement de vingt milliards d'euros sur le quinquennat, moitié dirigé vers l'augmentation des salaires et le personnel, et l'autre moitié vers le développement de la télé médecine,des infrastructures, et de la lutte notamment contre les déserts médicaux. OV : Jordan Bardella, euh, au cours de la dernière année nous avons mis en place vingt milliards, dix-neuf milliards d'euros d'investissements pour sauvegarder trois mille hôpitaux et EHPAD sur tout le territoire. OV : On leur dit, bah non le ségur c'est ça, c'est qu'on met des millions d'euros pour tout rénover, moderniser. OV : Dix milliards d'euros pour deux millions de soignants, quatre-vingt-cinq pour cent de femmes, nous l'avons fait. OV : Madame le Pen, qui était députée rassemblement national, a voté contre, pourquoi est-ce qu'elle ferait demain, ce que nous avons déjà fait dans la mesure où en plus elle a eu l'occasion de soutenir au moins ce point-là, en disant on va donner un signal à nos soignants à nos hôpitaux, et qu'elle ne l'a pas fait. JB : Je crois que avant d'appartenir à ce gouvernement, vous avez comme emmanuel macron appartenu à un gouvernement socialiste, qui depuis euh deux mille treize a supprimé vingt-sept mille lits à l'hôpital public. P1 : Pourquoi Madame Le Pen a voté contre ? JB : Moi je ne veux pas être caution de votre gouvernement donc je vais pas me lancer lancer des anathèmes ce soir. JB : Je pense, que euh tout ne se règle pas non plus à coups de moyens. JB : Je vous ai parlé de cette dépense de vingt milliards, je pense que il faut aussi débureaucratiser l'hôpital public, et vous savez que nous soutenons notamment une gestion bicéphale de l'hôpital. JB : Y doit y avoir à la fois un médecin, cogestion à la fois un médecin qui gère le médical, qui gère les dossiers de fond sur la santé, et à la fois un directeur qui gère toute la partie administrative. OV : Ca s'appelle un directeur d'hôpital et un président de commission médicale d'établissement c'est ce qui est déjà en place. OV : Ce qu'il faut, c'est davantage de médecins, c'est davantage d'infirmières, davantage d'aide soignant, davantage de numérique, en santé nous avons en deux mille dix-huit, pardon je vais être un petit peu pointilleux là-dessus et un peu insistant, mais c'est important, en deux mille dix-huit, nous avons pris la décision nécessaire, nous avons arrêté d'empêcher des jeunes étudiants français d'apprendre et d'exercer la médecine en france, nous avons supprimé le numerus clausus. OV : C'était six mois après qu'emmanuel macron soit devenu président de la république nous avons augmenté cette année de vingt à trente pour cent selon les régions le nombre d'infirmières et d'aides soignantes en formation. OV : Dix pour cent des médecins qui exercent dans notre pays sont des médecins diplômés à l'étranger à qui il va falloir expliquer qu'ils n'auront pas de prestations sociales. JB : Ce n'est pas le sujet, la France n'est pas un guichet social. OV : Et, et, et, ce maire me disait, ce médecin, on a mis en place un système où à la fois, on le salarie pour une partie de son activité, et à la fois il exerce en libéral. OV : C'est ce que nous allons mettre en place avec les états généraux de la santé. JB : Quand vous mettez euh à pied quinze mille soignant, sans salaire, euh parfois des mères et des pères de famille, qui euh se retrouvent du jour au lendemain sans le moindre salaire, et que vous mettez à pied en pleine crise sanitaire, c'est indigne et inhumain. JB : Fermer des lits en pleine crise sanitaire c'est indigne et euh euh inhumain, euh tout ce que vous avez fait contre les soignants durant cette crise sanitaire a été extrêmement mal vécu par le personnel soignant quand, pendant la crise sanitaire, pendant le confinement, vous refusez à des familles d'aller rendre visite à leurs proches qui sont malades, et nous avons d'ailleurs défendu à l'assemblée nationale ce droit opposables et inconditionnel aux visites. JB : Donc oui il faut mettre des moyens oui il faut il faut débureaucratiser. JB : Il faut plus de personnel, nous allons ouvrir également dix mille postes de formation pour permettre d'augmenter le nombre de soignants. JB : évidemment qu'il fallait faire sauter ce numerus clausus mais pourquoi avoir attendu si tard pour le faire, alors que vous et monsieur macron, ancien socialiste, étiez au pouvoir depuis tant et tant d'années. OV : Mais vous savez parfois les décisions difficiles elles sauvent des vies. OV : L'obligation vaccinale elle fait partie intégrante des missions des droits et des devoirs des soignants en exercice. OV : Ce n'est pas quelque chose qui était du domaine de la lubie française, d'ailleurs ça a été voté pour le coup à une très large majorité au parlement. JB : Il est où le vaccin français monsieur Veran, parce que vous vous jetez beaucoup de fleurs et moi je ne pleurerai pas sur les responsabilités, sur le poids des responsabilités qui sont les votres. JB : Permettez-moi de vous rappeler que euh, la France est le seul pays, le seul pays du conseil de sécurité de l'onu, à ne pas avoir été en capacité de fabriquer un vaccin. JB : Il y a des start-up française comme valneva la start-up nantaise qui avait proposé de produire un vaccin, de fournir un vaccin euh au peuple français, vous avez refusé d'investir dans valneva. JB : Vous avez infligé à tout le monde, sans le, sans la moindre mesure, sans la moindre rationalité, des restrictions de liberté, et notamment aux jeunes que vous avez enfermé des mois durant, alors qu'on sait que, et on le savait dès le début, qu'ils contractaient des formes peu grave, du euh du COVID dix-neuf. JB : Comment se fait-il que le cabinet Mckinsey, qui vous a conseillé sur la politique vaccinale, et à qui, depuis le début de ce quinquennat, vous avez donné des fortunes, des millions d'euros d'argent public, après que ces mêmes personnes aient conseillé Emmanuel Macron bénévolement, dans le cadre de sa réélection, Mckinsey a conseillé en même temps, en même temps, Pfeizer, et le gouvernement français pour des résultats qui étaient pitoyable. JB : Le rapport du Sénat pointe la question du conflit d'intérêt, et je pense que dans les années qui viennent, on va apprendre beaucoup de chose sur la manière dont vous avez géré ces conflits d'intérêts, et dans les manières dont vous avez géré la crise sanitaire. OV : Vous avez dit beaucoup de bêtises, pardonnez-moi sur valneva mais je laisse les français qui s'intéressent à ces questions-là me me dire combien d'injection de valneva il y a eu dans le monde deux ans après la pandémie. OV : Les cabinets de conseil, je j'ai déjà entendu ça plusieurs fois, j'imagine que si ça s'appelait pas mckinsey, mais je ne sais pas moi, Moscou Conseil, vous feriez peut-être moins de difficultés. OV : Faut arrêter avec cette démagogie, y a de l'aide qui est existante, on la prend quand on en a besoin. JB : Je sais que la démocratie vous pose problème et que des parlementaires indépendants puissent travailler sur vos peut-être, hypothétique, conflit d'intérêt, mais moi qu'une boite de conseil américaine, à qui vous filez au passage la totalité des données française, alors que vous savez au passage que McKinsey est une entreprise américaine qui répond donc au patriot act, et qui détient maintenant la pluspart des données française. JB : Deuxièmement qu'un cabinet de conseil privé, qui a conseillé Emmanuel Macron en 2017 bénévolement, qui lui a permit d'être élu bénévolement, et à qui vous lui donnez des marchés publics qui sont aussi attribués au principal prestataire à qui vous achetez des vaccins, je suis désolé mais si vous voyez pas le problème, j'ai du souci à me faire pour la démocratie française.", |
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"Extractive_2": "P1 : On vient de traverser une pandémie historique, euh Jordan Bardella, pourquoi les français auraient-ils été mieux protégés avec vous et dans l'avenir, pourquoi le seraient-ils ? JB : Parce que nous n'avons pas la même conception euh qu'Emmanuel Macron du, du service public. JB : Euh pour euh monsieur Macron et son gouvernement les services publics sont des entreprises, euh où il faut tout miser sur la rentabilité, et ça n'est pas notre vision de la société. JB : Donc nous on a une vision radicalement différente, il faut mettre les moyens dans le service public et encore une fois il faut arrêter avec cette logique de rentabilité. JB : Ca veut dire augmentation des salaires pour les soignants, ça veut dire donner beaucoup plus de moyens à l'hôpital public, et nous portons une grande loi de d'investissement de vingt milliards d'euros sur le quinquennat, moitié dirigé vers l'augmentation des salaires et le personnel, et l'autre moitié vers le développement de la télé médecine,des infrastructures, et de la lutte notamment contre les déserts médicaux. OV : Jordan Bardella, euh, au cours de la dernière année nous avons mis en place vingt milliards, dix-neuf milliards d'euros d'investissements pour sauvegarder trois mille hôpitaux et EHPAD sur tout le territoire. OV : Dix milliards d'euros pour deux millions de soignants, quatre-vingt-cinq pour cent de femmes, nous l'avons fait. OV : Madame le Pen, qui était députée rassemblement national, a voté contre, pourquoi est-ce qu'elle ferait demain, ce que nous avons déjà fait dans la mesure où en plus elle a eu l'occasion de soutenir au moins ce point-là, en disant on va donner un signal à nos soignants à nos hôpitaux, et qu'elle ne l'a pas fait. JB : Moi je ne veux pas être caution de votre gouvernement donc je vais pas me lancer lancer des anathèmes ce soir. JB : Je vous ai parlé de cette dépense de vingt milliards, je pense que il faut aussi débureaucratiser l'hôpital public, et vous savez que nous soutenons notamment une gestion bicéphale de l'hôpital. OV : Ca s'appelle un directeur d'hôpital et un président de commission médicale d'établissement c'est ce qui est déjà en place. OV : Ce qu'il faut, c'est davantage de médecins, c'est davantage d'infirmières, davantage d'aide soignant, davantage de numérique, en santé nous avons en deux mille dix-huit, pardon je vais être un petit peu pointilleux là-dessus et un peu insistant, mais c'est important, en deux mille dix-huit, nous avons pris la décision nécessaire, nous avons arrêté d'empêcher des jeunes étudiants français d'apprendre et d'exercer la médecine en france, nous avons supprimé le numerus clausus. OV : On va continuer de progresser pour pouvoir lutter pied à pied contre les déserts médicaux. OV : Il faudra leur expliquer que si Madame Le Pen gagne, à partir de lundi prochain, ces étrangers la, ils n'auront plus les prestations sociales, et ils n'auront plus le droit au logement social quand ils arriveront avec leur famille en France. OV : Dix pour cent des médecins qui exercent dans notre pays sont des médecins diplômés à l'étranger à qui il va falloir expliquer qu'ils n'auront pas de prestations sociales. OV : Et, et, et, ce maire me disait, ce médecin, on a mis en place un système où à la fois, on le salarie pour une partie de son activité, et à la fois il exerce en libéral. OV : C'est ce que nous allons mettre en place avec les états généraux de la santé. JB : Quand vous mettez euh à pied quinze mille soignant, sans salaire, euh parfois des mères et des pères de famille, qui euh se retrouvent du jour au lendemain sans le moindre salaire, et que vous mettez à pied en pleine crise sanitaire, c'est indigne et inhumain. JB : Fermer des lits en pleine crise sanitaire c'est indigne et euh euh inhumain, euh tout ce que vous avez fait contre les soignants durant cette crise sanitaire a été extrêmement mal vécu par le personnel soignant quand, pendant la crise sanitaire, pendant le confinement, vous refusez à des familles d'aller rendre visite à leurs proches qui sont malades, et nous avons d'ailleurs défendu à l'assemblée nationale ce droit opposables et inconditionnel aux visites. JB : Donc oui il faut mettre des moyens oui il faut il faut débureaucratiser. JB : Il faut plus de personnel, nous allons ouvrir également dix mille postes de formation pour permettre d'augmenter le nombre de soignants. OV : Et quelqu'un qui est à la hauteur de la mission qui lui est confié, comme le président la république Emmanuel Macron, c'est quelqu'un qui est capable d'assumer de prendre et d'expliquer des décisions difficiles parce que la crise le nécessite. OV : Nous réintégrons bien sûr lorsque nous le pouvons les soignants, bien sûr lorsque nous pourrons envisager des soignant lorsqu'ils sont, lorsque la situation épidémique le permettra. OV : Vous savez la candidate que vous soutenez, la candidate que vous soutenez, ce soir sur ce plateau encore, est la candidate qui nous expliquait début décembre deux mille vingt, que les vaccins ARN messager, c'était pas des bons vaccins. OV : Qui trois semaines plus tard nous reprochait de ne pas utiliser suffisamment vite et tôt, les vaccins ARN messager, qui quinze jours plus tard nous expliquait qu'il fallait utiliser le vaccin russe pardon hein. JB : Il est où le vaccin français monsieur Veran, parce que vous vous jetez beaucoup de fleurs et moi je ne pleurerai pas sur les responsabilités, sur le poids des responsabilités qui sont les votres. JB : La vérité est que vous avez tiers mondisé notre système de santé. JB : Il y a des start-up française comme valneva la start-up nantaise qui avait proposé de produire un vaccin, de fournir un vaccin euh au peuple français, vous avez refusé d'investir dans valneva. JB : Vous avez infligé à tout le monde, sans le, sans la moindre mesure, sans la moindre rationalité, des restrictions de liberté, et notamment aux jeunes que vous avez enfermé des mois durant, alors qu'on sait que, et on le savait dès le début, qu'ils contractaient des formes peu grave, du euh du COVID dix-neuf. JB : Comment se fait-il que le cabinet Mckinsey, qui vous a conseillé sur la politique vaccinale, et à qui, depuis le début de ce quinquennat, vous avez donné des fortunes, des millions d'euros d'argent public, après que ces mêmes personnes aient conseillé Emmanuel Macron bénévolement, dans le cadre de sa réélection, Mckinsey a conseillé en même temps, en même temps, Pfeizer, et le gouvernement français pour des résultats qui étaient pitoyable. OV : Les cabinets de conseil, je j'ai déjà entendu ça plusieurs fois, j'imagine que si ça s'appelait pas mckinsey, mais je ne sais pas moi, Moscou Conseil, vous feriez peut-être moins de difficultés. OV : Faut arrêter avec cette démagogie, y a de l'aide qui est existante, on la prend quand on en a besoin. OV : Deuxièmement qu'un cabinet de conseil privé, qui a conseillé Emmanuel Macron en 2017 bénévolement, qui lui a permit d'être élu bénévolement, et à qui vous lui donnez des marchés publics qui sont aussi attribués au principal prestataire à qui vous achetez des vaccins, je suis désolé mais si vous voyez pas le problème, j'ai du souci à me faire pour la démocratie française." |
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