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"Transcript": "P1 :On cherchait quand même à savoir comment est-ce qu'on apaise cette société française. Débattre c'est très important et c'est pour ça que je vous ai laissé parler, et vous opposer, et donnez vos vérité. Il y a un thème qui est apparu justement sur l'apaisement de la société, euh c'est l'interdiction du voile de la euh dans la rue. Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus. JB : Non je n'ai aucun doute là-dessus, euh sur la mesure elle-même. Je pense que le voile euh, on est plus dans les années soixante, soixante-dix, quatre-vingts. C’est à dire, le voile est devenu aujourd'hui un outil militant pour les fondamentalistes islamistes, euh j'ai grandi avec beaucoup de jeunes femmes en seine-saint-denis de confession musulmane, avec qui j'étais à l'école au collège, au lycée, et pour qui porter le voile en rentrant chez soi le soir dans la cité c'était le moyen d'être tranquille. C'est le moyen de ne pas se faire harceler par les grands frères. C'était le moyen d'éviter les remarques, d'éviter les brimades. P1 : Mais aujourd'hui, euh vous souhaitez, vous souhaitez l’interdire dans la rue. JB : Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française. Sauf que euh, nous, voyez-vous, la différence avec euh les gens qui nous ont dirigés depuis trente ans c'est que, euh nous avons la volonté de faire, la volonté d'agir, et la volonté notamment, d'agir sur ces questions-là, et d'interdire le voile comme signe religieux aujourd'hui, manifeste de l'idéologie islamiste dans euh l'espace public. C'est une décision qui est, euh qu'est difficile c'est, c'est pas une priorité encore une fois. Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration. Mais euh je veux juste dire aujourd'hui, et je reprends là les mots d'un écrivain algérien qui s'appelle boualem sansal, qui dit; la france a été réglée à l'heure islamique. Les radicaux aujourd'hui ils ont gagnés. Cinquante-sept pour cent des jeunes musulmans considèrent que la charia est supérieure aux lois de la république. P1 : qu'est-ce que vous faites ? JB : C’est pas la priorité, on va pas faire ça demain matin. Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration. Mais c'est un objectif à terme évidemment. Il y a des urgences aujourd'hui parce que beaucoup de chefs d'entreprise, notamment dans l'entreprise, notamment les administrations publiques, les mairies, bâtiments publics, sont confrontés à des revendications politico-religieuses. Et là-dessus il faut légiférer, c'est le parlement qui en discutera, et tout ça se fera sereinement, calmement, et et nous aurons aussi besoin de nos compatriotes de confession musulmane qui respectent nos lois, nos modes de vie, qui respectent la laïcité pour lutter contre les islamistes. P1 : Olivier Véran ? OV : du coup j'ai pas compris pardon, vous interdisez le voile ? JB : Oui nous le souhaitons. OV : J'ai entendu Marine Le Pen interpellé par une grand-mère qui a dit, mais pas vous, pas les grand-mères. JB : non ce que nous disons c'est que il y a vous le savez pertinemment. OV : Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes. JB : Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue. OV : Est-ce que ça veut dire que vous donnez consigne aux policiers, je suis très factuel, consigne demain aux policiers d'aller mettre des amendes aux femmes qui portent le voile, sauf si elles ont plus de je ne sais pas soixante soixante-cinq, soixante-dix ans ? Parce que quand est ce qu'on sait qu'elles sont des grand-mères ? Je vous pose cette question pour deux raisons. Un, pour montrer le côté absurde de la proposition et de sa mise en place pratique, et deux, pour montrer la gêne de marine le pen d'être confrontée à la réalité pratique justement de cette proposition. JB : Vous savez quoi c'est extrêmement insultant à l'égard de ces femmes-là de considérer qu'elle ne respecterait pas la loi française OV : Vous dites, vous interdisez le voile mais pas les grand-mères je vous demande quel est le critère d'âge à la rigueur, comme vous parliez de la lutte contre l’islamisation en disant que rien n'a été fait. Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait. Plus de sept cents prédicateurs et personnes radicalisées ont été inscrit dans les fichiers et ont été expulsées. JB : Sur combien ? OV : Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites. Donc le bilan il est là monsieur Bardella. Ne dites pas que rien n'a été fait. Ensuite oui, sur le fait d'apaiser vous aurez compris qu'on a deux modèles aussi qui s'opposent très fortement. Moi je considère que quelle que soit ma religion, ou l'absence de religion en l'occurrence, et celle de mes voisins, on est capable de vivre ensemble de se dire bonjour et de taper les cartes, de jouer aux cartes le soir, où d’aller manger ensemble au restaurant si on s'entend bien,quel que soit sa façon de vivre sa religion, du moment que ça respecte la laïcité et les lois de la république. Donc la tenue vestimentaire de cette personne même si c'est pas mon truc, je vous le dis, c'est pas mon truc, mais toute façon les signes extérieurs et la façon d'exercer, de pratiquer sa religion, chacun est libre. Moi je dis juste que mon truc à moi ça n'a jamais été d'extérioriser la religion, mais je comprends que certaines personnes ressentent le besoin de le faire. Si ça n'entrave pas la vie en société, si ça ne me retire aucun droit, je ne vois pas lieu d'aller coller des amendes à des femmes qui portent des voiles. Encore une fois en respectant scrupuleusement les règles, les règles de la république. Dans un hôpital, il y a des femmes qui se voile quand elles sortent de l'hôpital, et qui ne portent pas le voile quand elles sont dans le service hospitalier. Je confiais d'ailleurs une mission sur ce sujet à patrick pelloux, sur la radicalisation dans les hôpitaux. Il m'a rendu un rapport qui est intéressant, on va faire signer la charte de la laïcité dans les hôpitaux, mais encore une fois les problèmes ne sont pas légion et pas le problème du quotidien des français. JB : Euh, que le ministre de la santé qui euh a fait contrôler par la police républicaine, euh des millions de français pour vérifier qu'ils avaient bien coché la bonne case sur leur attestation, les verbaliser le cas échéant, viennent me demander à nous comment est-ce qu'on va faire respecter une loi sur l'islamisme franchement je pense que ça fait sourire beaucoup de français. Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi. Le voile porté dans les années soixante ou soixante-dix, n'a plus la même signification, n'a pas la même signification pour des grand-mères, qui peut être le lundi sur le marché le porte, et qui le mardi lorsqu'elles vont faire d'autres courses ne porte pas le voile. La police appliquera la loi monsieur véran. Permettez-moi de vous rappeler que, depuis deux mille quatre, il y a une loi à l'école qui existe, et qui s'appelle la loi d'interdiction des signes religieux ostentatoires, qui proscrit déjà, euh ce type de vêtement. Il y a déjà une loi en qui a été votée en deux mille dix par le gouvernement sarkozy qui, me semble-t-il, qui interdit euh le port du voile intégral dans l'espace public. Y a quand même des études qui ont été faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public. Et pardon, c'est peut-être là encore générationnel, mais quand je vois des pays dans le monde ou des femmes sont euh lapidées, sont traînées devant les tribunaux, parfois euh agressées et attaquées parce qu'elles se battent pour retirer le voile, et que en france certaines se battent pour le mettre, pardon de ne pas être en accord avec cette vision de la société, et pardon d'avoir une considération autre que euh celle-ci pour l'égalité des hommes et des femmes dans notre société . P1 : Conclusion sur ce thème JB : Je peux juste vous répondre sur la question de l'islamisme. Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés. Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron. Les musulmans des association musulmans de france anciennement uoif appellent à vote et à soutenir emmanuel macron, vous me direz ce que vous penserez d'ailleurs de ce type euh de soutiens. Vous me direz c'est mieux d'être soutenu par McKinsey que par les frères musulmans. euh euh Il y a des associations qui ont refusé de signer la charte de la laïcité. Vous me parlez d'une charte de la laïcité dans euh l'hôpital. Il y a eu une mise en place d’une charte de la laïcité par le gouvernement qui a été une bonne idée. il y a des associations, pardon, qui profitent de cette charte. Je pense à foi et pratique qui est l'inspiration du salafisme en france, qui est le bras armé d'erdogan en france, pourquoi ne sont-elles pas dissoutes ? P1 : la réponse. Jordan Bardella on écoute Olivier Véran s’il vous plait. OV : Au conseil des ministres, il n'y a pas une semaine sans que gérald darmanin annonce la dissolution d'une association, où nous informe de fermetures. Il y a euh donc tous les mercredis quasiment, dissolution d'associations qui est une lutte qui est résolue. Enfin je veux dire, c'est l'objectif est commun, personne n'a envie d'avoir des radicalisés potentiellement dangereux en circulation. Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles. Y a des enquêtes qui sont menées, des personnes qui sont surveillées, et lorsque les éléments sont là, les personnes sont expulsées. Ensuite Jordan Bardella, je vais vous poser une question, toute simple parce que nous dans le programme d'emmanuel macron, c'est la laïcité, toute euh toute la laïcité, rien que la laïcité. Vous, vous apportez quelque chose de nouveau en disant que vous allez traquer les gens qui portent le voile mais pas tout le monde et caetera. Donc vous, je vais vous poser une question, mais j'ai compris que vous n'aviez pas la réponse. JB : Je vous ai répondu OV : peut-être qu'elle ne voulait pas répondre cela, vous auriez sans doute le temps de préciser les choses P1 : voilà JB : juste non mais juste pour conclure vous euh êtes capables d'enfermer quarante-huit millions de français mais vous êtes pas capables d'expulser quatre mille cinq cents fichés s radicalisés. OV : est-ce que vous les français comprendrons votre kamoulox ? JB : Parmis ces quatre mille cinq cents l'un d’eux passera à l'acte, vous viendrez nous dire que c'est pas de votre faute, que vous avez tout fait alors que là encore on peut prendre des mesures pour protéger les français. OV : Nous le ferons, et nous pourrons porter les accusations pour le coup qui sont assez graves et un peu dégoûtante. Parce que la lutte contre la radicalisation, figurez-vous que c'est la préoccupation, l'une des préoccupations premières non seulement de ce gouvernement, des français et j'ai envie de vous dire, quel que soit le bord politique des uns et des autres. Considérer qu'il y aurait une forme de politique lâche ou peu regardants vis-à-vis de la radicalisation excusez-moi c'est un peu une injure. JB : Vous avez même la main molle OV : C’est une injure à l'histoire contemporaine de notre pays et l'investissement du président de la république en particulier", |
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"Extractive_1": "P1 : Il y a un thème qui est apparu justement sur l'apaisement de la société, euh c'est l'interdiction du voile de la euh dans la rue. P1 : Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus. JB : C’est à dire, le voile est devenu aujourd'hui un outil militant pour les fondamentalistes islamistes, euh j'ai grandi avec beaucoup de jeunes femmes en seine-saint-denis de confession musulmane, avec qui j'étais à l'école au collège, au lycée, et pour qui porter le voile en rentrant chez soi le soir dans la cité c'était le moyen d'être tranquille. JB : Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française. JB : Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration. JB : Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration. JB : Il y a des urgences aujourd'hui parce que beaucoup de chefs d'entreprise, notamment dans l'entreprise, notamment les administrations publiques, les mairies, bâtiments publics, sont confrontés à des revendications politico-religieuses. OV : Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes. JB : Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue. OV : Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait. OV : Plus de sept cents prédicateurs et personnes radicalisées ont été inscrit dans les fichiers et ont été expulsées. OV : Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites. OV : Si ça n'entrave pas la vie en société, si ça ne me retire aucun droit, je ne vois pas lieu d'aller coller des amendes à des femmes qui portent des voiles. OV : Il m'a rendu un rapport qui est intéressant, on va faire signer la charte de la laïcité dans les hôpitaux, mais encore une fois les problèmes ne sont pas légion et pas le problème du quotidien des français. JB : Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi. JB : Il y a déjà une loi en qui a été votée en deux mille dix par le gouvernement sarkozy qui, me semble-t-il, qui interdit euh le port du voile intégral dans l'espace public. JB : Y a quand même des études qui ont été faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public. JB : Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés. JB : Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron. OV : Au conseil des ministres, il n'y a pas une semaine sans que gérald darmanin annonce la dissolution d'une association, où nous informe de fermetures. OV : Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles.", |
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"Extractive_2": "P1 : Il y a un thème qui est apparu justement sur l'apaisement de la société, euh c'est l'interdiction du voile de la euh dans la rue. P1 : Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus. JB : C’est à dire, le voile est devenu aujourd'hui un outil militant pour les fondamentalistes islamistes, euh j'ai grandi avec beaucoup de jeunes femmes en seine-saint-denis de confession musulmane, avec qui j'étais à l'école au collège, au lycée, et pour qui porter le voile en rentrant chez soi le soir dans la cité c'était le moyen d'être tranquille. JB : Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française. JB : Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration. JB : Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration. OV : Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes. JB : Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue. OV : Un, pour montrer le côté absurde de la proposition et de sa mise en place pratique, et deux, pour montrer la gêne de marine le pen d'être confrontée à la réalité pratique justement de cette proposition. JB : Vous savez quoi c'est extrêmement insultant à l'égard de ces femmes-là de considérer qu'elle ne respecterait pas la loi française OV : Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait. OV : Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites. OV : Donc la tenue vestimentaire de cette personne même si c'est pas mon truc, je vous le dis, c'est pas mon truc, mais toute façon les signes extérieurs et la façon d'exercer, de pratiquer sa religion, chacun est libre. JB : Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi. JB : Le voile porté dans les années soixante ou soixante-dix, n'a plus la même signification, n'a pas la même signification pour des grand-mères, qui peut être le lundi sur le marché le porte, et qui le mardi lorsqu'elles vont faire d'autres courses ne porte pas le voile. JB : Y a quand même des études qui ont été faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public. JB : Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés. JB : Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron. OV : Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles. " |