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"Transcript": "P1 : Vous avez tous les trois évoqué une dimension importante, c'est l'état de nos finances publiques. Le FMI a appelé la France à commencer à assainir ses dépenses à partir de l'année 2023. On va essayer encore une fois d'être très concrets. Tout le monde dit toujours qu'on va réduire les dépenses. Quelles dépenses faut-il réduire Eric Ciotti ? EC : Je vais vous surprendre. Je veux commencer par baisser les impôts. Nous sommes le pays au monde, avec le Danemark, qui paie le plus d'impôts. On va jouer la Coupe du monde dans quelques jours. Chaque année, on gagne la Coupe du monde des impôts. C'est insupportable parce que ça pèse sur ceux qui travaillent ou ont travaillé, les salariés, les retraités. Vous savez que chaque Français paie en moyenne jusqu'au 9 août. Tout ce qu'il gagne, c'est pour l'Etat. C'est le jour de libération fiscale. P2 : On a les moyens ? EC : On a les moyens, et Il faut commencer par là. Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice. Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants. Il faut arrêter le poids de l'impôt sur le revenu sur quelques dizaines de pourcents de Français. Il faut que l'assommoir fiscal soit relevé, qu'on n'arrive plus aujourd'hui dans cette situation où des Français travaillent uniquement pour l'Etat. On a toujours dit l'inverse, on ne l'a jamais fait. Commençons par baisser les impôts plutôt que de distribuer des chèques sans provision. Ça coûtera moins, quelquefois, peut-être autant, mais ça sera vertueux parce que ça donnera une immense accélération à la création d'emplois, de richesse et de croissance. Et ensuite, ou parallèlement, je ne dis pas en même temps, je l'ai banni de mon vocabulaire. On supprime les 437 agences de l'Etat. On supprime aujourd'hui l'administration qui ne sert à rien. Regardons l'éducation, l'hôpital. En gros, 1,2 million d'agents, à peine 700 000 enseignants, à peine 700 000 soignants. Une vaste réforme de l'Etat. On casse le millefeuille territorial aussi. Je veux que les Républicains soient le parti de la baisse des impôts. Si ce sont eux, mes impôts baisseront et on en est sûrs. P2 : Aurélien Pradier? AP : Nous voulons être un parti responsable. Nous voulons dire la vérité aux Français. On ne peut pas seulement leur dire la vérité en les punissant sur les retraites. Il faut aussi faire les efforts budgétaires nécessaires. Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique. Oui, c'est la partie la plus difficile, mais c'est celle qui redonnera aussi un peu de panache. P1 : C’est donc un désaccord avec Eric Ciotti ? AP : Ce n’est pas un désaccord, c'est un désaccord de méthode, mais on va faire les choses dans l'ordre. Je vais commencer comme président des républicains, à proposer un plan de bataille pour baisser les dépenses, et Eric proposera un plan de bataille pour baisser les impôts. P2 : Et comment vous allez le daire ? AP : D'abord, il nous faut un peu de méthode. Aujourd'hui, on parle de tout et n'importe quoi. Il y a une dette saine, qui nous permet de faire fonctionner nos écoles, qui nous permettra de redresser notre hôpital. Je veux que nous cloisonnions les dettes. La dette saine, qui permet l'investissement, de la dette qui n'est pas saine. Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette. Aujourd’hui cette dette là, elle remet en cause ce qu'il y a de plus essentiel, notre souveraineté. Cette souveraineté la, nous allons la perdre sur notre modèle social, mais aussi à l'égard de tous les autres pays du monde. Voilà pourquoi je veux que demain, nous soyons le parti de la baisse de la dépense pour être le meilleur parti de la baisse des impôts. P1 : Vous êtes en avance Aurélien Pradier, on va laisser la parole à Bruno Retailleau. Est-ce que c'est vous qui faites la synthèse ? BR : Je pourrais, parce qu'il faut baisser des impôts. Au passage, je pense qu'il y a un point dont on n'a pas parlé sur les retraites, c'est la politique familiale, qui a été détruite d'abord par François Hollande et la destruction a été accélérée par Emmanuel Macron. Je pense qu'un des premiers points qu'il faudrait réhausser, c'est le quotient familial pour aider les familles. On ne fera pas une vraie réforme des retraites en s' exonérant d'une politique familiale. P1 : Sur la question des impôts, qu'est-ce que vous baissez? BR : Il faut être sérieux. On ne peut pas faire une baisse massive des impôts sans commencer aussi par récupérer un certain nombre d'argent de l'Etat. Je pense qu'il faut qu'on soit sérieux. On va atteindre le chiffre astronomique de 3 000 milliards d'euros de dettes, avec des taux d'intérêt négatifs, mais qui deviennent positifs, et avec un énorme problème. En France, on est champion du monde de la dépense publique, et pour autant, nos services publics fonctionnent mal. L'hôpital, la santé, la sécurité. P2 : Qu'est-ce que vous faites? BR : D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA. On sort, on essaie de simplifier. Pas par le haut, avec des hauts fonctionnaires des ministres, par le bas, dans chaque département, avec un plan de ce que j’appelle le désherbage, d'une mauvaise herbe normative. Ensuite, la débureaucratisation. Un exemple, l'hôpital. L'hôpital français, vous avez 34 % de postes administratifs. En Allemagne, 25 %. La différence, c'est 127 000 postes administratifs de plus dans l'hôpital français. Ca n'est pas possible. Je pense qu'il faut revoir l'Etat, il faut revoir la gestion aussi, non seulement de l'Etat, mais du personnel de l'Etat. Je pense que le statut devrait être réservé à quelques fonctions, emplois régaliens, mais que, la plupart du temps, on devrait généraliser ce qu'on appelle le contrat, parce que ça organise une souplesse dans la gestion humaine et ça permet d'avoir aussi des gens mieux payés. EC : Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne. La droite, c'est pas le père fouettard. La droite, elle doit redonner de l'espérance. Et l'espérance, aujourd'hui, pour ceux qui travaillent, c'est de vivre du fruit de leur travail, de pouvoir le transmettre à leurs enfants. Quand vous voulez transmettre un patrimoine et que l'Etat vient vous en prélever jusqu'à 45 %, cet impôt sur la mort, c'est d'une injustice absolue. Et puis, en plus, c'est pas simplement irresponsable. C'est vertueux. On l'a vu aux Etats-Unis. C'est un économiste, Arthur Laffer, qui avait montré que l'impôt tue l'impôt. Plus l'impôt est élevé, moins la croissance est élevée. Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois. Et donc, il y aura globalement plus de recettes. Ça ne veut pas dire, ne me faites pas dire ce que j'ai pas dit, qu'il ne faut pas lutter contre la fraude sociale, faire diminuer nos dépenses, rationaliser l'État, faire du CERFA l'ennemi de toute politique rationnelle. P1 : Les formulaires administratifs, c’est ce que vous voulez dire. EC : Il faut le faire, mais ayons le courage de donner un signe de confiance à ceux qui travaillent et qui en peuvent plus, de suer le burnous tous les jours pour payer la gamme. ", |
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"Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié discutent des réductions des dépenses. Eric Ciotti explique qu'il faut baisser les impôts, notamment l'impôt sur la succession et les surtaxes sur les carburants. Eric Ciotti souhaite aussi baisser l'impôt sur le revenu. Eric Ciotti explique que baisser les impôts plutôt que distribuer des chèques créera un cercle vertueux. Pour réduire les dépenses, Eric Ciotti souhaite supprimer des postes de l'administration superflus. Aurélien Pradié explique qu'il faut mettre en place un examen annuel des projets de finance de la sécurité sociale, de la nation et de la gestion de la dette afin de savoir quelles dépenses peuvent être économisées. Bruno Retailleau souhaite débureaucratiser et simplifier les systèmes CERFA.\n", |
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"Abstractive_2": "Dans ce débat, Aurélien Pradié, Eric Ciotti et Bruno Retailleau abordent les sujets de réductions des dépenses et de baisses d'impôts. Eric Ciotti propose de réduire les impôts en supprimant certains comme l'impôt sur la succession, les taxes sur les carburants et en réduisant l'impôt sur le revenu. Il considère que cela aurait un impact bénéfique sur l'emploi, la richesse et la croissance. Il souhaite également supprimer des postes administratifs inutiles pour réduire les dépenses. Aurélien Pradié, pour sa part, prône la responsabilité et la transparence en mettant en place un examen annuel des projets de finances pour identifier les dépenses qui peuvent être économisées. Bruno Retailleau souhaite lui aussi réduire les dépenses en se débarrassant des procédures administratives lourdes et en simplifiant les systèmes CERFA.\n", |
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"Abstractive_3": "Dans ce débat, Pradié, Eric Ciotti et Bruno Retailleau débattent de la baisse des dépenses publiques. Eric Ciotti commence paradoxalement par souligner la nécessité de diminuer les impôts. Il souhaite notamment supprimer l’impôt sur l’héritage, une partie des taxes sur les carburants, diminuer l’impôt sur le revenu et supprimer plusieurs agences de l’État. Cependant, Aurélien Pradié explique qu’il faut d’abord s’attaquer à la baisse des dépenses publiques, c’est pourquoi il propose de mettre en place chaque année un projet de loi de gestion de la dette. Bruno Retailleau souhaite de son côté commencer par rehausser le quotient familial. Comme Pradié, Bruno Retailleau pense qu’il faut en premier lieu diminuer les dépenses de l’État. Il entend donc supprimer des agences de l’État, lutter contre la bureaucratisation, les tâches administratives sans valeur ajoutées et les formulaires et procédures inutiles ; beaucoup de temps de travail sera ainsi gagné. Eric Ciotti termine la discutions en mentionnant le poids des prélèvements obligataires en France, supérieurs à la moyenne européenne de 5 % ; les diminuer permettra d’avoir de la croissance et de l’emploi. Sa démarche est donc inverse à celle de ses adversaires.\n", |
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"Extractive_1": "P1 : Quelles dépenses faut-il réduire Eric Ciotti ? EC : Je veux commencer par baisser les impôts. EC : Nous sommes le pays au monde, avec le Danemark, qui paie le plus d'impôts. EC : Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice. EC : Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants. EC : Il faut arrêter le poids de l'impôt sur le revenu sur quelques dizaines de pourcents de Français. EC : Commençons par baisser les impôts plutôt que de distribuer des chèques sans provision. EC : On supprime aujourd'hui l'administration qui ne sert à rien. AP : Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique. AP : Je vais commencer comme président des républicains, à proposer un plan de bataille pour baisser les dépenses, et Eric proposera un plan de bataille pour baisser les impôts. AP : Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette. BR : On ne peut pas faire une baisse massive des impôts sans commencer aussi par récupérer un certain nombre d'argent de l'Etat. BR : En France, on est champion du monde de la dépense publique, et pour autant, nos services publics fonctionnent mal. BR : D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA. BR : On sort, on essaie de simplifier. BR : Pas par le haut, avec des hauts fonctionnaires des ministres, par le bas, dans chaque département, avec un plan de ce que j’appelle le désherbage, d'une mauvaise herbe normative. BR : Ensuite, la débureaucratisation. EC : Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne. EC : Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois. ", |
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"Extractive_2": "EC : Je veux commencer par baisser les impôts. EC : Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la mort, l'impôt sur les successions, qui est une injustice. EC : Il faut supprimer la taxe sur la taxe, sur les carburants. EC : Ça coûtera moins, quelquefois, peut-être autant, mais ça sera vertueux parce que ça donnera une immense accélération à la création d'emplois, de richesse et de croissance. EC : On supprime les 437 agences de l'Etat. AP : Avant d'être le parti de la baisse des impôts, ce que nous souhaitons évidemment tous, pour libérer ce pays de tous les carcans, y compris fiscaux injustes, nous devons être le parti de la baisse de la dépense publique. AP : Ce n’est pas un désaccord, c'est un désaccord de méthode, mais on va faire les choses dans l'ordre. AP : Et je veux que nous ayons, chaque année, après l'examen du projet de loi de finance de la sécurité sociale, du projet de loi de finance de la nation, un projet de loi de finance et de gestion de la dette. BR : Je pense qu'un des premiers points qu'il faudrait réhausser, c'est le quotient familial pour aider les familles. BR : On ne peut pas faire une baisse massive des impôts sans commencer aussi par récupérer un certain nombre d'argent de l'Etat. BR : D'abord, je m'attaque à la dépense publique, la débureaucratisation, l'enfer normatif, le royaume du CERFA. EC : Ce qui n'est pas sérieux, c'est que nous ayons, en moyenne, 5 % de taux de prélèvement obligatoire de plus que la moyenne européenne. EC : Donc, ça veut dire que baisser les impôts sera source de croissance, source de création d'emplois.", |
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