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LRFAF

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Raggasonic

Alcoolo

Arrête le rhum, quand tu tises t'es idiot T'es plus un homme, t'es devenu un alcoolo Tu marches à reculons et devant tes amis Tu crois que t'es toujours au niveau Tu bois dans les soirées, tu bois dans les pubs Tu bois dans la rue, après tu dors dans le caniveau Le matin quand tu rentres chez toi Tu te retrouves chez le voisin d'à té-cô Mon nom c'est Mory, je prends le micro Je viens pour tché-tcha Je parle d'un fléau qui détruit autant que la me-ca T'as vingt ans seulement mais tu fais quarante ans passés déjà À cette allure-là, tu n'iras pas très loin crois-moi L'alcool a laissé déjà ses empreintes gravées sur toi Tu n'es pas loin d'arriver à l'ulcère à l'estomac Si ta vie n'a aucune importance à tes yeux pour toi Donne pas le mauvais exemple aux jeunes qui te té-ma Tu traînes à Châtelet et dans ta main y a la 8-6 Tu t'en fous des gens, tu t'en bats les couilles de la Police La journée va se finir comme tout le temps elle se finit C'est-à-dire, c'est-à-dire au poste tu m'as saisi Arrête le rhum, quand tu tises t'es idiot T'es plus un homme, t'es devenu un alcoolo Tu marches à reculons et devant tes amis Tu crois que t'es toujours au niveau Tu bois dans les soirées, tu bois dans les pubs Tu bois dans la rue, après tu dors dans le caniveau Le matin quand tu rentres chez toi Tu te retrouves chez le voisin d'à té-cô Lâche la bouteille avant que la bouteille te lâche Écoute bien mes lyrics, j'aimerais que tu saches Toi t'es le cow-boy et moi je suis l'Apache Je fume le calumet et toi tu bois Continue à boire et je sais pas si tu sais Que l'alcool a détruit beaucoup de refrés Jette ta bouteille et j'te lâche un spliff de zeb Fais pas ce que l'État aimerait t'voir faire: te détruire Arrête le rhum, quand tu tises t'es idiot T'es plus un homme, t'es devenu un alcoolo Tu marches à reculons et devant tes amis Tu crois que t'es toujours au niveau Tu bois dans les soirées, tu bois dans les pubs Tu bois dans la rue, après tu dors dans le caniveau Le matin quand tu rentres chez toi Tu te retrouves chez le voisin d'à té-cô Lâche le rhum man lâche le whisky Tu vois pas que tu vas tout droit vers le suicide Lâche le rhum t'es devenu un alcoolo Tu fais peur à ta famille, tu fais peur à tes pain-cos Lâche le rhum man lâche le whisky Tu vois pas que tu vas tout droit vers le suicide Lâche le rhum t'es devenu un alcoolo Tu fais peur à ta famille, tu fais peur à tes pain-cos Tu fais peur à ta famille, tu fais peur à tes sse-go Une bouteille à la main tu pourrais tuer ton frérot Tu ressembles à un toxico allongé sur le caniveau Tout le monde t'a laissé tomber même ta pine-co T'as commencé à boire c'était juste pour te la péter Au fur et à mesure l'alcool t'a travaillé Maintenant tu sais plus quand t'as commencé et tu peux plus t'arrêter Tu attends le jour où la mort viendra te chercher Arrête le rhum, quand tu tises t'es idiot T'es plus un homme, t'es devenu un alcoolo Tu marches à reculons et devant tes amis Tu crois que t'es toujours au niveau Tu bois dans les soirées, tu bois dans les pubs Tu bois dans la rue, après tu dors dans le caniveau Le matin quand tu rentres chez toi Tu te retrouves chez le voisin d'à té-cô Mon nom c'est Mory, je prends le micro Je viens pour tché-tcha Je parle d'un fléau qui détruit autant que la meca T'as vingt ans seulement mais tu fais quarante ans passé déjà À cette allure-là, tu n'iras pas très loin crois-moi L'alcool a laissé déjà ses empreintes gravées sur toi Tu n'es pas loin d'arriver à l'ulcère à l'estomac Si ta vie n'a aucune importance à tes yeux pour toi Donne pas le mauvais exemple aux jeunes qui te té-ma Arrête le rhum, quand tu tises t'es idiot T'es plus un homme, t'es devenu un alcoolo Tu marches à reculons et devant tes amis Tu crois que t'es toujours au niveau Tu bois dans les soirées, tu bois dans les pubs Tu bois dans la rue, après tu dors dans le caniveau Le matin quand tu rentres chez toi Tu te retrouves chez le voisin d'à té-cô

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bt-4

Rap poétique

La Rumeur

De l’eau dans mon vitriol

Sur fond de Rythme & Blues, de samples de batteries Je crie dans ce qui me sert d'appui, d'amplificateur Je crache mes rumeurs une par une, postillonne Et donne autant les jetons à Babylone D’un ton provocateur que de coups bas Les sales faces de rats sont dorénavant là Les parias signés à rien sans statuts fixes parlent Des lyrics conscients, des textes francs Des mots qui font mal et un concept différent Je n'ai pas le temps de rien dire J'aspire à quoi ? Fuir le mouvement Traqué par les ouï-dire, les discours d'anciens combattants Désolé, pas de "yo représente" dans mes textes Je représente juste l'éducation que mon daron m'a donnée Déjà suffisamment complexé comme ça Du seul fait que je me complais ici-bas dans une discipline qui ne m'appartient pas Le blé comme principale motivation en fait C’est pas les puristes qui mettront d’la bouffe dans mon assiette Rien à foutre, pas d’sentiments l'argent ça sert Sans pour autant faire la putain en stérilisant mes vers Nan ! L'air de rien, si mon profil est détestable Cela ne m'empêche pas d'aspirer à une situation stable Bouffer aux tables des notables et consorts Et becqueter du homard et m’faire des grosses couilles en or Alors écoute, j'ajoute à mon contenu un brin d’sol Et je ferai parler mes rumeurs avec de l'eau dans mon vitriol (X2) J'suis pas d’ceux qui racolent mais d’ceux qui font du vol Je ferai parler mes rumeurs jusqu'à ce que ma situation décolle Le contenu d’ma fiole pleine de mots n'est qu'un symbole S’il faut je manquerai pas de foutre de l'eau dans mon vitriol Paraître n'est pas être, si telle est la question Je sais que tout le monde se fait mettre devant un contrat d'édition L'illusion est parfaite, la mienne aussi Un gri-gri, les paris sont ouverts quand il s'agit de faire du racket, ici Ma recette une gâchette, un zeste d'engraineur Une lunette de sniper pour toucher mes droits d'auteur De l'eau dans mon vitriol en poison d'avril Lapsus révélateur oui, chacun son raccourci Après tout, MC ou pas, je me fous de l'appellation Je ne donne pas mon cul pourvu que ça m'ramène des ronds Dédicacez-moi ça me fait kiffer, amène-moi de la notoriété Présente-moi des tasspés Mieux vaut faire la part des choses avant de commencer c’métier Rester un passionné sans négliger le poisson caché Je ne sais pas, en tout cas, s'il faut en vivre, en quelque sort Je me dis qu'au royaume des légumes je ferais pousser des carottes Un point c'est tout. Y'a pas si longtemps c'était « levez-vous » En attendant je reste prudent car la SACEM me doit des sous J'estime que personne ici ne m'a mis le pied à l'étrier À cheval sur ce qu'il me reste de traditions à appliquer Le respect va d'abord à ma famille et mes proches Et ceux qui resteront les mêmes le jour où j'aurai des grosses poches Pleines ou pas, j'en conclu, achève mon protocole Je m’infiltrerai comme un voleur avec de l'eau dans mon vitriol (X3) J'suis pas d’ceux qui racolent mais d’ceux qui font du vol Je ferai parler mes rumeurs jusqu'à ce que ma situation décolle Le contenu d’ma fiole pleine de mots n'est qu'un symbole S’il faut je manquerai pas de foutre de l'eau dans mon vitriol

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Rap conscient

La Rumeur

Personne n’est moins sourd

Impur comme l’eau qui traîne dans les caniveaux d’la capitale Un régal pour ceux dont la soif de mordre Du brut de pomme pourri, une putain d’exorde Avide de cracher des pépins quand il s’agit de foutre le désordre Alors quoi ? Il paraît que notre merde est un engrais Se fertilise dans le bitume et crée des ronces dans vos bouquets De fleurs de lys, d’années d’Histoire de France vues et corrigées Rectifiées par la plume et le vécu de fils d’immigrés Raturées sur du papier blanc, écrites à l’encre de chine Un groupe apparemment commun qui se défend d’avoir l’échine souple Une parole oblique sur loop, un bruit d’fond Sur rythmique dance floor pour faciliter l’absorption D’un poison noir, l’intégration d’un marché noir d’l’info D’un réseau informel, en marge des canaux d’info officielles La rumeur un leurre en trop, un mot qui fait peur Une démo simple et efficace pour sono amplifiée Deux têtes de lecture pour faire péter vos bandes armées Provoquer par des messes basses, embraser par nos dires Traduire nos pensées, s’affirmer dans l’art de contredire Écrire, dire c’est bien, faire c’est mieux Peut-on paraître dangereux sans parler de pistolet à feu ? S’inventer un passé d’brigand, les proxos les plus chauds Ont certainement autre chose à foutre que de parler de ça au micro Bref, l’objectif premier de La Rumeur est de circuler Personne n’est moins sourd que celui qui veut l’écouter ‘’Allez vous faire foutre ! Je déballe mon sac’’ ‘’Je reprends le contrôle de mon ego’’ L’art et la manière de faire chier et déplaire De booster et de faire d’un bruit de couloir un fait divers Informer en déformant, kiffer nos tracts sonores Faire songer par deux fois après l’écoute de notre ceau-mor La Rumeur, car elle traîne dans ton baladeur cassette, piratée ou pas Et quel que soit le format, le contenu est le même, seuls les sourds ne captent pas On ne ferme pas les grandes gueules avec des morceaux de sparadrap Une putain de langue de vipère Des textes similaires à notre statut d’expatriés d’amis des compagnies de charters Le cul sur un cactus ou un aller simple omnibus Une nationalité tenant juste à des prospectus Ici, de plus, face aux décos et ce qu’on nous propose comme info C’est clair que La Rumeur tache et passe pour un ragot Les oublis dans les livres d’Histoire (Les pertes de mémoire) Les cicatrices d’Histoire que leurs informations réparent Bref, La Rumeur traîne plus que des mots et le sait Ces mecs qui ne foutaient rien de leurs journées ont trouvé une activité (Pas pour le but de dissimuler) Pour le plaisir de se la ramener (Personne n’est moins sourd que celui qui veut l’écouter) ‘’Allez vous faire foutre ! Je déballe mon sac’’ ‘’Je reprends le contrôle de mon ego’’ Il y a des vérités qui dérangent, que l’on délaisse A croire qu’ici il n’y a que la contre-vérité qui blesse Le maintien des dictatures en terre africaine Des valises pleines pour les diplomates déguisés que Paris amène Au bled, c’est "ferme ta gueule", ici, c’est "cause toujours pour rien" Ou bien tu la fermes ou tu craches ton venin Rien de comparable avec de la politique, ça ne reste que d’la zique Un moyen pratique pour revaloriser son éthique La Rumeur, les éléments moteurs qui la composent Disposent d’un temps de parole suffisamment limité Pour prouver que cette Rumeur là peut être bonne à écouter Dans les cas énoncés ou pas, en l’occurrence Infiltrer les consciences, transformer le doute en évidence Voila à quoi La Rumeur aspire, son objectif fixé Personne n’est moins sourd que celui qui veut l’écouter ‘’Allez vous faire foutre ! Je déballe mon sac’’ ‘’Je reprends le contrôle de mon ego’’

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Rap conscient

La Rumeur

Du déclin au défi

Du déclin au défi, voilà ce que j'aurais appris Au moins, en vingt-et-une années dans un pays qui n'est pas le mien La ségrégation bat à son plein Des traductions truquées : "intégration sinon rien" Opposées à des traditions trop ancrées La preuve en est mon nom, aucunement rebaptisé Une drôle de prononciation, une connotation gênante Arrive tout droit du pays, est pas répertorié Une mésentente dans les colonnes de ton calendrier : Ekoué. Tu m'étonnes, mieux vaut rester aphone Ça sonne pas, et fout la merde dans tes quotas Du déclin au défi, une envie d'affirmer son être S'il faut être craint pour se faire reconnaître S'il faut mettre fin à des institutions suspectes pour qu'on te respecte Le défi est ouvert. Ma communauté est fière Trop terre à terre, trop endurci par la souffrance De mes ascendances pour leur indépendance à raison Le maintien dans l'ignorance, la désillusion Devient la forme d'agression la moins efficace du colon L'immigré résidant en occident le comprend : Plus il s'attarde sur les bancs, plus il s'éloigne dans leur enseignement Les connaissances accumulées deviennent les armes les plus solides Si mes coutumes sont pas mises en danger Mes racines me guident, ma culture définit Le lien entre ma couleur et l'ampleur du défi Les outils sont les mêmes, les problèmes n'ont pas changé Ce sont les moins informés qui sont le moins bien équipés Du déclin au défi, ma fierté m'appartient, mon potentiel culturel me prête main forte Contre n'importe quel sentiment de rejet que l'occident comporte Un élément nocif qui fait du rap à but lucratif Qui chante sous la pluie et étudie pour rester nocif Ekoué, le poison d'avril mon sobriquet Définit une stratégie qui consiste à m'infiltrer Un espion avec du rap comme occupation Un moyen d'infiltration, de communication de plus Sachant que les différents blocus deviennent très vite des tremplins Pousse ma vision loin pour améliorer mon quotidien Du déclin au défi, voilà ce que j'aurais appris Au moins, en vingt-et-une années dans un pays qui n'est pas le mien

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bt-0

Rap conscient

Svinkels

Alcotest [2005]

Sous 8-6, v'là les soixante-huitards d'service (Énième chapitre) j'apporte mon pavé à l'édifice Mon métier: mal parlé sur les condés Condoléances, le tiers-état balance son cahier d'doléances Pour le gendarme à Saint-Tropez, j'viens dropper flow rageur Quand tu vois qu'l'été y sont maîtres-nageurs J'préfère encore m'noyer que d'me faire réveiller Au bouche-à-bouche, par un CRS en congés payés Rencontre à la manif' étudiante dans la capitale Un bon catch amical avec gaz lacrymal Y'a jamais assez d'sacs de sable CEA CRS cassés au lancé d'dalle, mange ton casse-dalle Pécore, picole comme une serpillière Serpico t'sert un picon bière, ça date pas d'hier J'bave, même si j'sais qu'y doivent assurer, j'fais l'zouave Les keufs ont des consignes, normal avec tout c'qu'ils boivent Moustache tachée pas la mousse, s'émousser trop tard Serrer sur la route alors qu'eux même marche au radar Faire passer un ??? sous mes ch'nilles, j'en ai rêvé J'froisse les keufs comme mes pv Zéro gramme quatre Ça y est, t'es dans l'rouge Zéro sept, alcootest, ton permis qui bouge Un gramme cinq dans l'sang Ça fait deux 8-6, quatre grammes Dis-moi, tu s'rais pas d'la police ? J'ai la fâcheuse tendance du flic à boire plus qu'un demi, donc Des vannes j'en sort en sang autant que des Police Academy Ho la, qui va là, inspecteur gadget Gadget-o-plaques, gadget-o-m'nottes, gadget-o-gâchette Viens faire un tour dans l'estafette, ça va être ta fête Avec eux, t'attrapes vite la grosse tête Ces débris ont moins d'études que d'ébriétudes Ouais l'seul bouquin, dans un comico, c'est l'bottin Y'a qu'dans l'vice qu'ils récidivent J'trouve plus d'agents actifs dans ma lessive Certaines brigades sont stupéfiantes d'incompétence Faut-il une balance pour m'pécho l'bout qui m'met en trance ? (Les marginaux d'France) notent qu'un rebeu sous barrette est moins mal barré qu'un képi sous piquette V'là pourquoi j'les chambres C'que j'déteste dans l'corps policier, c'sont ses membres Pas si virils, S.O.S civils en périls Policiers en dérive, le métier rend fébrile Tu tires une tête de bulldog (où est l'amorce de dialogue ?) Mon pit' va parler, sa seule parole c'est de (ouaf, ouaf) J'les trouve un peu dérangés pour des représentants d'l'ordre, alors j'viens ranger Chez les gradés, l'ambiance s'est dégradée J'ai vu des racailles mieux faire leur métier, que certains policiers D'ailleurs de quel côté y'a-t-il le plus de suicidés ? Toujours en quête d’enquêtes à élucidées J'me mettrais plutôt du côté des opprimés J'vais pas chialer sur quelques os brisés Ou sur une vie d'merde que l'on a soit même écourtée J'vais te "carte-grisé", c'est clair t'es ma risée Le flic, c'est pendant sa carrière qu'il se pourris La racaille, ce n'est que le fric, ça le nourrit Tu paieras la facture de la fracture D'un côté des raclures, de l'autre des inspecteurs la bavure x2 Zéro gramme quatre Ça y est, t'es dans l'rouge Zéro sept, alcootest, ton permis qui bouge Un gramme cinq dans l'sang Ça fait deux 8-6, quatre grammes Dis-moi, tu s'rais pas d'la police ?

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bt-6

Egotrip/Méta-rap

Svinkels

Alcotest

Sous 8-6, v'là les soixante-huitards d'service (Énième chapitre) j'apporte mon pavé à l'édifice Mon métier: mal parlé sur les condés Condoléances, le tiers-état balance son cahier d'doléances Pour le gendarme à Saint-Tropez, j'viens dropper flow rageur Quand tu vois qu'l'été y sont maîtres-nageurs J'préfère encore m'noyer que d'me faire réveiller Au bouche-à-bouche, par un CRS en congés payés Rencontre à la manif' étudiante dans la capitale Un bon catch amical avec gaz lacrymal Y'a jamais assez d'sacs de sable CEA CRS cassés au lancé d'dalle, mange ton casse-dalle Pécore, picole comme une serpillière Serpico t'sert un picon bière, ça date pas d'hier J'bave, même si j'sais qu'y doivent assurer, j'fais l'zouave Les keufs ont des consignes, normal avec tout c'qu'ils boivent Moustache tachée pas la mousse, s'émousser trop tard Serrer sur la route alors qu'eux même marche au radar Faire passer un ??? sous mes ch'nilles, j'en ai rêvé J'froisse les keufs comme mes pv Zéro gramme quatre Ça y est, t'es dans l'rouge Zéro sept, alcootest, ton permis qui bouge Un gramme cinq dans l'sang Ça fait deux 8-6, quatre grammes Dis-moi, tu s'rais pas d'la police ? J'ai la fâcheuse tendance du flic à boire plus qu'un demi, donc Des ??? en sang autant que des Police Academy Ho la, qui va là, inspecteur gadget Gadget-o-plaques, gadget-o-m'nottes, gadget-o-gâchette Viens faire un tour dans l'estafette, ça va être ta fête Avec eux, t'attrapes vite la grosse tête Ces débris ont moins d'études que d'ébriétudes Ouais l'seul bouquin, dans un comico, c'est l'bottin Y'a qu'dans l'vice qu'ils récidivent J'trouve plus d'agents actifs dans ma lessive Certaines brigades sont stupéfiantes d'incompétence Faut-il une balance pour ??? (Les marginaux d'France) notent qu'un rebeu sous barrette est moins mal barré qu'un képi sous piquette V'là pourquoi j'les chambres C'que j'déteste dans l'corps policier, c'sont ses membres Pas si virils, S.O.S civils en périls Policiers en dérive, le métier rend fébrile Tu tires une tête de bulldog (où est l'amorce de dialogue ?) Mon pit' va parler, sa seule parole c'est de (ouaf, ouaf) J'les trouve un peu dérangés pour des représentants d'l'ordre, alors j'viens ranger Chez les gradés, l'ambiance s'est dégradée J'ai vu des racailles mieux faire leur métier, que certains policiers D'ailleurs de quel côté y'a-t-il le plus de suicidés ? Toujours en quête d’enquêtes à élucidées J'me mettrais plutôt du côté des opprimés J'vais pas chialer sur quelques os brisés Ou sur une vie d'merde que l'on a soit même écourtée J'vais te "carte-grisé", c'est clair t'es ma risée Le flic, c'est pendant sa carrière qu'il se pourris La racaille, ce n'est que le fric, ça le nourrit Tu paieras la facture de la fracture D'un côté des raclures, de l'autre des inspecteurs la bavure x2 Zéro gramme quatre Ça y est, t'es dans l'rouge Zéro sept, alcootest, ton permis qui bouge Un gramme cinq dans l'sang Ça fait deux 8-6, quatre grammes Dis-moi, tu s'rais pas d'la police ? J'ai à mon égérie, la guerre d'Algérie J'vais citer, c'est acquis, que le maquis sera reprit par plus d'un harkis Nous remettrons nos vestes kakis Et pour nous macquer, ils vous faudrait plus d'un Starsky Je ferais une razzia sur toute cette mafia Mais la 'caille c'est d'la caillasse, il lance des pierres comme à Gaza Comble de mon antisémitisme, j'ai le rôle du juif Je ne porte pas l'étoile jaune mais juste celle du shérif J'peux plus m'tartiner cette motte de beurre qui s'étale Pour la sécurité nationale, bande d'asociales, j'vote front national Enfermez-moi tous ces trous d'uc dans des tours infernales (Normal qu'après on foute le feu au centre commercial) Halte étranger ! Et tous ceux que la ??? Tous ces ??? remplissant l'stupéfiant, j'veux plus C'est la peste, la chute, ça chahute mais ça ??? Je lutte, j'fais dans mon fute, un étranger j'butte Blouson en faux cuir, fausse tête, faux jeans, fausses running Chez lui la seule chose qu'est vraie, c'est son racisme J'suis pas d'ac'! Ça m'donne des frayeurs car Kojak Voit partout des voleurs de couleur comme Kodak C'est cliché comme j'suis affiché, m'demande mes papiers Les shmits te cuisine, t'fige puis t'fiche dans un clapier Mettez-les dans des cages, tirez-les comme des lapins T'façon la 'caille kiffe la carotte du soir au matin Faut les enfermer dans des cités, les traiter d'assistés Puis vous fermez les yeux et pratiquez la cécité Prestige de l'uniformité Inspecteur Navarro préférerait voir étendu sur le carreau qu'derrière les barreaux Les chargeurs j'vide vite Les flics remplissent les prisons Nous rions car la police nous méprisons J't'invite là où les gendarmes se sentent désarmés (Bienvenue dans l"béton armé)

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bt-6

Egotrip/Méta-rap

Tout Simplement Noir

Aimésanzamoor

Et attachez vos ceintures ! Dédicacé à toutes les 'tasses, à toutes celles qui font du tapin Wesh wesh yo, suce moi pote Ouais aux péripatéticiennes Aimer sans amour, c'est aimer comme moi je t'aime Aimer sans amour, c'est aimer comme TSN aime Depuis que tu es là, je ne pense qu'à ça Tu prends tout mon argent mais tu fais tout ce que j'attends Plus besoin de t'aimer, de te comprendre et d'être aimé Tu t'contentes de faire ton vail-tra, et moi j'suis comme un gros dique-sa Oh tasse-pé Aimer sans amour, c'est aimer comme moi je t'aime Aimer sans amour, c'est aimer comme TSN aime Il faut coucher ensemble pour mieux se comprendre Et surtout pas oublier le condom-dididom avant d's'emporter Nous on a pas cette chance de pouvoir rester ensemble T'as encore d'autres clients à faire et moi faut qu'j'aille faire mes affaires Oh tasse-pé Aimer sans amour, c'est aimer comme moi je t'aime Aimer sans amour, c'est aimer comme TSN aime Aimer sans amour, c'est aimer comme TSN t'aime Aimer sans amour, c'est aimer comme TSN t'aime Aimer sans amour, c'est aimer comme TSN aime Come again, come again, come again ! Mate-moi ce monde d'enculés dans lequel on vit Aujourd'hui, qui croit en l'amour ? Qui attend la femme de sa vie ? Depuis tout jeune, conditionnés à être de vrais pervertis Plus besoin de , tout le public est averti A la télévision : du cul Partout sur les affiches : du cul Comment n'pas être tenté d'aller voir toutes ces dames qui s'prostituent ? Quand t'as pas la XXX, qu't'en a marre des films pornos Direction les grands boulevards, là où tapinent les plus nnes-bo Y'a pas à chier, t'as du seille-o, tu prends ton ied-p Sauf quand tu craches trop vite, t'as beau pleurer mais t'as déjà yé-p' J'suis pas savant mais c'que j'sais, c'est qu'le sexe ça vend Aimer sans amour, ça marche comme ça dorénavant Aimer sans amour, c'est aimer comme moi je t'aime Aimer sans amour, c'est aimer comme TSN aime

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bt-7

Rap coquin

Tout Simplement Noir

Delanemo

Paname, ouvre toi Ma journée commence dans les environs de dix heures J'me lève, premier reflex, j'interroge mon répondeur (C'est le week-end) Ce soir j'ai bien envie de faire la bringue Mais toutes mes affaires sont que-n' Faut qu'j'aille chercher des fringues Après mes préparatifs, j'enchaîne un bon spliff Passe chez le coiffeur, vite fait, pour m'faire couper les tifs Les nerfs à vif, prend un fé-ca Constate avec effroi, on est qu'le tin-ma La saga continue dès qu'j'déboule sur les boulevards Qu'est-ce que j'vais pouvoir m'acheter ? Surtout pas des costards J'suis bien un pique-ty, mais pas des tropiques, j'viens de Paname Et quand j'me sape frère, j'vise que dans l'haut de gamme Commence par la dernière paire de Nike et termine chez Versace Ah qu'ça fait mal quand j'vois l'état d'ma liasse Mais pas d'place aux remords Aujourd'hui encore j'vais faire péter l'score J'en suis déjà à deux milles francs, faut pas qu'j'oublie que ce soir je sors J'me dirige, me pointe devant Pizza Hut Il est huit heure quand j'passe voir un gars qui m'dois d'la ne-th' Bon ma journée s'est bien passée j'ai pas vu d'kisdés Place à la soirée, car ce soir j'fais la te-fê Merde, j'ai oublié le taco, le park' qui taxe à gogo et pour la 'tasse de la soirée, le tel-ho Oh c'est chaud pour mon seille-o Y'a qu'un moyen d'assouvir tous mes désirs J'dois faire de la nnaie-mo (x2) Tout le monde veut la même chose Du seille-o Tout le monde veut la même chose Du gent-ar Tout le monde veut la même chose En un mot, de la monnaie, de la monnaie, de la nnaie-mo L'argent appel l'argent C'est pas moi qui le dit, mais j'suis d'accord à 100% Si m'faut de l'oseille, c'est bien parce que y'a qu'ça qui m'botte J'en ai autant besoin qu'un toxico qui prend sa coke Chaque jour que Dieu fait, j'renfloue mes caisses Je joue où j'peux, dans le moindre cas je m'engraisse Dès que j'entends le bruit de la nnaie-mo, j'arrive comme un rapace Et quand j'estime que j'ai fait mon boulot, j'prends même le billet qui dépasse J'ai l'sens des affaires, plus barre de fer qu'un feu-j de Sentier Dit toi si j'peux te carotter, j'te bouffe tout entier On dit que petit à petit à petit, l'oiseau fait son nid Pendant ce temps MC Bees c'est siness-bu J'ai une mentalité pourrie qui reflète bien notre époque Chacun pour sa gueule et quant aux autres, mec j'm'en moque On dirait que t'as du mal à me capter toi qui est né dans la caillasse Tu joues les vres-pau alors qu't'es blindé aux as Quand j'aurai pris ta place tu comprendras mieux mes idéaux Et ce sera enfin à mon tour de t'regarder de haut (Tu sais) j'veux plus prendre le métro, j'veux rouler en Merco' A pardonner mes tout pour le seille-o (x2) Tout le monde veut la même chose Du seille-o Tout le monde veut la même chose Du gent-ar Tout le monde veut la même chose En un mot, de la monnaie, de la monnaie, de la nnaie-mo Eh monnaie, monnaie Eh monnaie, monnaie, monnaie, monnaie (Eh monnaie, monnaie Eh monnaie, monnaie, monnaie, monnaie) Il me faut faire du seille-o, beaucoup d'seille-o, pour être bien sé-po Pouvoir arroser tout l'monde, même ces enculés des impôts J'veux être bien dans ma tête, bien dans mon carnet d'chèques Faire tout ce dont j'ai envie avec l'argent tout s'achète Quand j'étais plus jeune j'vivais dans la sère-mi Mes parents n'avaient pas d'thunes mais j'leur grattais sans tié-pi Et quand ils me disaient "Non c'est pas possible" J'boudais dans un coin J'étais trop vex' quand je pensais à tous les jouets qu'avaient mes copains En grandissant j'ai compris qu'il fallait parfois prendre sans demander Mieux vaut savoir ler-vo que de quémander Mais bon c'n'est pas non plus une voie sûre J'me suis dit : "Assure, si tu veux kiffer va falloir qu'tu bosses dur" J'ai fait des sacrifices, j'me suis investi à ond-f Comme un acharné j'ai travaillé l'on-s Aujourd'hui ça paye, tes contrats j'les raye Si tu veux qu' une mec, lâche l'oseille (x3) Tout le monde veut la même chose Du seille-o Tout le monde veut la même chose Du gent-ar Tout le monde veut la même chose En un mot, de la monnaie, de la monnaie, de la nnaie-mo

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bt-2

Gangsta rap

Tout Simplement Noir

Galope

Ha ha, alors comme ça t'as voulu jouer, hein ? T'as abusé d'notre confiance, t'aurais bien voulu nous la mettre quoi ? Eh bien regarde-toi maintenant, te voilà pris dans ton propre piège Que la partie commence ! (x2) Galope, salope Enlève ta culotte Galope, salope Viens là que j'te botte T'arrêtes pas de jacter Tu crois avoir le dernier mot Mais c'que t'as pas capté C'est que t'as affaire aux négros parigots Va où tu veux mec, tu peux t'ver-sau Même aller t'planquer chez la lice-po Sache qu'on va pas t'lâcher On finira bien par avoir ta peau (x4) Galope, salope Enlève ta culotte Galope, salope Viens là que j'te botte

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Rap hardcore/Drill

Tout Simplement Noir

Célamem

Jamais j'aurais cru qu'un jour j'aurais pu toucher l'gros lot Maintenant qu'j'suis plein d's, fini le temps de vivre comme un prolo C'est bien c'que j'me disais, en ce moment là tout allait pour le mieux J'goûtais à la richesse, j'étais au top, j'étais heureux Chaque fin d'semaine, j'donnais une p'tite rée-soi dans ma villa À base de serveurs, nœuds pap', caviar et tout l'tralala Les gens venaient d'partout et respectaient MC Bees Mes ennemis aussi étaient là en train d'me porter la guigne Mais j'en avais que faire car j'étais millionnaire J'me sentais intouchable, j'voyais pas comment j'pouvais faire Puis mes affaires ont commencé à mal tourner Mon comptable m'a dit d'me calmer, trop d'dépenses, j'étais en train de couler Mais j'ai pas calculé, j'ai continué mon train de vie Embourgeoisé jusqu'à l'os, j'achetais dès qu'j'en avais envie Puis soudain, clic ! Clic ! Je n'ai plus de maille Mon lard-feuille est vide, et là, je me sens mal À gauche à droite, j'avais des dettes, mon compte en banque était à sec Ceux qui disaient être tes amis n'étaient en fait qu'une bande de traitres J'étais bien seul quand une bande d'huissiers a débarqué un beau matin Ils ont tout raflé, y'a vraiment pas moyen d'faire copain-copain Du jour au lendemain, j'me suis retrouvé à la rue Sans plus un sou en poche, c'est aud-ch, j'ai tout perdu J'n'ose plus voir ma famille, j'aurais très honte qu'ils aient pitié J'en suis même à m'demander si j'vais pas devoir rapper dans le tro-mé (x2) Chaque jour c'est la même chose La vie n'est pas toujours rose C'était en discothèque la première fois qu'elle m'est apparue Comme dans les films, ce fut le coup de foudre quand on s'est vus On a dansé ensemble puis nous sommes allés boire un verre On a bien discuté, elle avait tout pour me plaire J'lui ai donc proposé de venir finir la soirée chez oi-m, elle m'a dit OK J'étais tout joisse, moi d'nature plutôt calme On a pris l'taco, elle m'a fait chaud pendant tout l'trajet Arrivé à la son-mai, on a fait l'amour c'était chant-mé J'sais pas c'qu'elle m'a fait, l'lendemain j'voulais plus qu'elle reparte Au point qu'j'lui ai demandé de venir vivre dans mon appart' Elle a tout d'suite accepté, dans ma tête c'était l'grand amour Au taff, j'n'arrêtais pas d'penser à elle tous les jours "Hey J ! J'te reconnais plus !" même mes potes trouvaient qu'j'avais changé Tellement qu'j'étais croque, j'n'ai même pas vu venir le danger Un après-midi où j'étais censé travailler J'ai préféré aller retrouver ma douce, ma belle, ma bien-aimée Moi qui voulait lui faire une surprise, j'suis tombé sur l'cul Quand j'ai vu qu'cette salope était en train d's'faire en-ler-cu J'ai pété les plombs, j'ai viré tout l'monde à gros coup d'pe-pom J'ai pris toutes ses affaires, j'les ai balancé par l'balcon Démoralisé, j'ai réalisé qu'cette pouf m'avait rendu ouf Le moral à zéro, plus bas qu'terre, j'étais tout au fond du gouffre J'ai claqué tout mon pognon pour ses beaux yeux Elle s'est foutue d'ma gueule malgré tout ça j'suis toujours amoureux, oh mon Dieu (x2) Chaque jour c'est la même chose La vie n'est pas toujours rose C'est nous qu'on appelait les boss, les macs, les patrons d'toutes les affaires De peur, beaucoup s'est chié dessus, flippant, craignant notre colère Business c'est l'business, chante pas d'chanson, ne m'casse pas les couilles Paye en temps, en heure, c'est cool, sinon mes gars t'dérouillent Y'avait pas d'pitié pour tous ces empaffés de riches Nous venions des bas fonds, on faisait tout pour s'enrichir Sans foi ni loi, du braquo au racket, on raflait tout On s'la faisait champagne partout, y'en avait rien qu'pour nous Les plus belles femmes du Lido, on se les tapait toutes Et quand on débarquait au casino, la plupart faisait banqueroute Rien à foutre des keufs, ni du panier à salade Tout c'qui nous branchait, c'était faire d'la maille entre camarades Plus on ramassait et plus on devenait intouchables Plus on grossissait et plus on m'mettait en garde Comme quoi un d'mes associés aurait commencé à m'trahir Ils m'ont mis la puce à l'oreille mais moi j'ai rien vu venir Ainsi, d'écoutes en filatures, la BRB m'a coincé Quand j'ai vu mon pote de mèche avec eux, je suis resté bouche-bée Même avec les meilleurs avocats de la Terre, y'avait rien à faire J'étais fait comme un rat, lui libre comme l'air Jusqu'aujourd'hui j'ai la haine, mais qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Je suis entre quatre murs, je n'peux qu'attendre qu'ça s'fasse Et quand j'repense à c't'en-lé-c' qui m'a mis la corde au cou J'deviens dingue, j'insulte les matons et hop, au trou (x8) Chaque jour c'est la même chose La vie n'est pas toujours rose

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Rap poétique

Tout Simplement Noir

De la Kapitale

Ouais, de retour, les négros parigots 19.9.7, on est àl Paname est bien la ville des putains d'négros parigots Paname est bien la ville des putains d'négros parigots Bienvenue à Paname Venez venez touristes vous prendre la plus belle des bananes C'est une visite guidée, pas d'la Tour Eiffel mais d'tout les putain d'quartiers Tes poches vont être vidées, ta carte bleue on va t'la débiter Ouais l'p'tit minet aux cheveux gominés Cache bien ton cash si tu veux pas t'faire suriner Car t'as beau être gosse beau, et jouer les costauds Si tu résistes trop, tu finiras à l'hosto Agressions, vols, cambriolages et braquos Sont les ambitions d'beaucoup d'jeunes qui veulent toucher l'banco De Place d'Italie à Bes-bar, y'a d'la be-bar Quelque XXX ça suffit plus maintenant faut des barres Dans tous les bars mal fréquentés s'organisent les pires coups Et bien souvent tous ceux là se terminent sous les écrous Où ? Mais dis-moi où ça se passe ? Ça se passe à Paname dans les bas fonds de la capitale (x2) Paname est bien la ville des putains d'négros parigots Paname est bien la ville des putains d'négros parigots Tard dans la nuit noire, les négros parigots sont tout-par Ce soir si y'a d'la me-ar, c'est que le coup part Les keufs sont dans la tie-par Tout les vils-ci sont triquards Fausses baskets, veste en jean, tête de XXX nourrie au Ricard Dans les voitures banalisées en train d'tout analyser Si t'es bronzé, frisé, soit sûr qu'ils vont venir t'les briser 22 v'là les XXX mec, planque ton pet' à moins qu'tu préfères qu'ils t'fassent ta fête dans leur estafette Tu n'seras pas le premier ni le dernier, pour passer le temps ils arrêtent T'as des chances d'y rester si tu gazes trop et tu leur tiens tête Faut être bourré d'ces-vi pour la faire au teur-inspec A chaque fois qu't'arrives à leur mettre mec, chapeau, on te respecte Dans les rues de Paname, tout tourne vite au drame Depuis l'plan Vigipirate, dur d'éviter les gendarmes Même si le fait qu'on soit ici, aux seufs ça leur fait mal On s'sentira toujours chez nous dans la putain d'capitale (x2) Paname est bien la ville des putains d'négros parigots Paname est bien la ville des putains d'négros parigots Ouais j'en balance une spéciale pour toutes les r-œu-s et tous les re-frè en son-pri, tenez bon A tout ceux qui s'sont fait serrer, incarcérer Ouais, à tout ceux qu'en ont marre d'manger les miettes A tout ceux qu'attendent pas leur putain d'retraite pour pouvoir vivre libre C'est écrit : les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers XXX casse-dédi à tout les bandits qui font du siness-bu du dimanche au lundi Assis dans la té-ci en train d'bicrave, les transacs passent personne n'a rodave ces baves Les ients-cli affluent, c'est pas du superflu Tu veux faire des affaires ? Tope là ! Marché conclu Si il y a d'la rotte-ca dans l'air, faut savoir anticiper Règlement de comptes, quand faut s'taper, faut s'taper Quitte à y laisser sa peau, la tête éclatée dans le caniveau Sur le macadam, faut montrer c'que tu vaux On est pas dans l'Bronx ni à Compton Mais quand ça se barre à l'Ouest, on dirait bien qu'c'est tout comme Ça tire de tous les tés-co, Dieu merci, beaucoup n'savent pas viser Beaucoup d'beaux bœufs mais suffisamment d'coins traumatisés Paris d'aujourd'hui n'est plus celui d'hier, tout le monde a la dalle Les XXX sont vénères dans la capitale (x2) Paname est bien la ville des putains d'négros parigots Paname est bien la ville des putains d'négros parigots Ouais j'enchaine une fois, oh J'enchaine deux fois, ah J'enchaine trois fois pour tous mes négros parigots J'enchaine une fois, oh J'enchaine deux fois, ah J'enchaine trois fois pour tous mes XXX parigots Ouais j'enchaine une fois, oh J'enchaine deux fois, ah J'enchaine trois fois pour tous mes rabes-a parigots J'enchaine une fois, oh J'enchaine deux fois, ah J'enchaine trois fois pour tous mes XXX parigots Ouais j'enchaine une fois, oh J'enchaine deux fois, ah J'enchaine trois fois pour tous mes nois-chi parigots

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Gangsta rap

Tout Simplement Noir

A propos de tass (2° volet)

C'est à propos de 'tasses deuxième volet Toujours le même sujet qu'on ressasse, on n'l'a pas volé TSN dans la place, faut pas t'affoler Tu sais très bien qu'on t'kiffe pou-poufiasse, pou-poufiasse C'est moi ton bisounours, mon nom est J'ai pas tiré ma crampe depuis ans dix, faut qu'j'me ressource J'me fais beau gosse, et me voilà paré pour te guer-dra J't'abordes je sors ma tchatche, et t'imagine déjà dans mes draps J't'endors comme je peux dans mon keus, j'ai plus d'un vice En dernier recours, quand y'a plus d'argument, c'est mon pénis Qui parle, tu veux ou tu veux pas ? Dis-moi vite Je vois bien dans tes yeux qu't'en as envie pourtant t'hésites Encore un mec sans lendemain tu penses, et t'as pas tort Dis toi qu'j'préfère rester célibataire comme Albator Ah au fait tu sais, j'ai une pieute juste là-bas Viens qu'j'temmènes dans ma casbah Moi l'gros tard-ba qui kiffe l'éclate On est parti, aussitôt dit nous y voici Restons pas assis, tourne toi que j'officie ton châssis Atchikatchikatchik, aïe aïe aïe -T'as trouvé ça comment hein, dis moi tout ma p'tite caille -C'était bon mais pas assez long -Qu'est-c'tu veux ? J'suis pas un étalon, j'suis gué-ti-fa Demain j'taffe j'commence déjà à fler-ron Allez fume ta cigarette, te prends pas la tête Dis-toi qu'j'suis con et bête Des mecs c'est pas c'qui manque, surtout pour une 'tasse comme tu peux l'être Espèce de salaud ! (x4) Tasse-pé bouge tes sses-fe Bouge donc bien tes sses-fe comme tu sais le faire Tu sais que j'aime ça Écoute 'tasse, 'tasse, place à J'L'Tismé Alias Goojadadatikas Ouais j'arrive, ding dong, ça fait un bon bout de temps qu'on s'est pas vus Eh salut, j'vois qu't'es en forme, t'as toujours un aussi bon cavu T'as vu ma tête à la télé, t'as décidé d'me téléphoner, toi qui m'as jamais appelé, j'dois t'avouer qu'ça m'a étonné Aujourd'hui tu m'invites à diner dans ton chez-toi, c'est tout-à-fait sympathique j'sens qu'on va passer une bonne rée-soi T'as fait la cuisine, j'vais déchirer, j'ai trop les crocs Quand j'aurai terminé, j'ferai tout pour t'quer-cro, quitte à jouer les Ah, j'ai bien mangé c'était exquis Il manque plus qu'un bon verre de whisky et soudain je vois mon sexe qui Se raidit à la vue de ta jupe fendue, t'as mis des bas, dis Tu m'fais trop der-ban, bébé laisse-moi donc enlever ton body Ouais, j'adore tes pattes de che-bi et toi tu m'kiffes rien qu'pour mes sques-di alors (x4) Tasse-pé bouge tes sses-fe Bouge donc bien tes sses-fe comme tu sais le faire Tu sais que j'aime ça Et encore une fois le Parano Refré arrive Ton super amant quand ton couple part à la dérive T'as envie d't'la faire royale, pas d'blème-pro, tu payes le tel-ho On se voit qu'une fois par semaine, on s'enchaine jusqu'à tomber bien haut Oh oh, j'crois qu't'as pris goût à la manière dont j'te cartonne Tes appels se multiplient, et quand j'te vois ta voix frissonne D'une relation sexe-cul-baise, t'as changé d'trip Tu viens m'parler d'ton gars tout en jouant avec ma trique Évite au max de m'faire au pieu des crises de conscience Subite en principe ce genre de discours qui m'donne envie d'te dire "Allez ripe de là" Qu'est-ce qu'y a t'es tombée amoureuse ou quoi ? Retourne avec ton ri-ma les ambiances c'est pas pour moi Ah mais t'es dégueulasse ! Ah oui bien sûr c'est moi l'enflure D'ailleurs j'ai oublié d'te dire que j'mettais un stop à notre aventure Allez ciao, hasta la vista, sait-on jamais, à une prochaine Si tu m'aimes, tu connais la routine : passe à la chaine (x8) Tasse-pé bouge tes sses-fe Bouge donc bien tes sses-fe comme tu sais le faire Tu sais que j'aime ça

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Rap coquin

Tout Simplement Noir

Danse bébé

Eh pardon chérie, mon amour, où tu vas comme ça ? Ramène ton gros cul par ici là, ce soir ça va déménager sec avec les TSN Tout Simplement Noir, tu vas bouger, y'a plus de collé-serré C'est décollage assuré Danse, danse bébé, danse La version est bien d-spee, ça y'est XXX Bruce Lee C'est tout à fait compréhensible si tu veux mon avis Tu remues tes seufs, et ça frétille dans ta chatte T'en as plus rien à re-f' et tu te laisse aller au max Fais bouger ton bonda comme un hélico' Je veux le voir décoller, décoller, s'envoler haut Laisse moi tâter tes tétons ils m'ont tout l'air d'être en béton C'est tentant ne dis pas attends, mais laisse faire les pros J toujours là quand il le faut A l'assaut, à l’affût, des lopes-sa, des nymphos Buigine buigine, j'ai le béguin pour toi Vraiment tu m’obstines quand tu te dandines comme ça Danse, danse bébé, danse Jodi-la c'est kon ca, diab la en kaz la Sé ou ki la mété difé en bonda Vin pou fé la fèt, pani zafè à twoubl fèt XXX Tou ces chiens la ka zouké, ka voyéy monté Ban fouté tèt nou adan, tan nou pé Fwotéy, fwotéy, fwotéy, fwotéy Fé zwazo la chanté, souflé Pon moun pé pou diw ayen, vin épi mwen Nou ké joué adan on kat chimen Pa laché zafè la ou ka mété mwen o top Stop, encore Danse, danse bébé, danse Et tant qu't'en as Et co-coller la Tout le monde bouge sur l'tempo Jusqu'à tomber bien haut Tout le monde kiffe à gogo XXX du Parano Tout le monde crie A gauche, à droite, en haut, en bas Oulala XXX Danse, danse bébé, danse1

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Rap coquin

Tout Simplement Noir

Le mal de la nuit

J'ai le mal de la nuit, de la nuit de Paris -Oh il est déjà 4 heures du mat', venez on enchaîne là -Ouais bon bon c'est à qui de jouer là ? -C'est à toi -Ok, as de pique -Je suis -Et sinon pour l'album là, vous avez des idées un p'tit peu là ? -T'inquiètes, t'inquiètes J, t'façon y'a tellement de choses à dire de-de-de la capitale que j'crois qu'ça va le faire encore une fois -C'est clair parce que quand on va leur balancer la putain d'vérité en pleine face, ça va jazzer -Tu m'étonnes -Arrêtes de regarder mes cartes toi aussi là ! Tiens l'as de cœur ! - Bah ouais - Danse bébé, danse ! -Eh sinon ça vous dit pas t'à l'heure on va voir les tains-p' là histoire de kiffer, aimer sans amour -Eh c't'année les gars moi il me faut de la nnaie-mo, j'dépense XXX -Putain, faut pas être serré comme ça avec ce budget Bees -Pourquoi ? Qu'est-ce t'en penses toi Parano ? -Moi c'pas pour rien, quand c'est à propos de 'tasses, j'avoue des fois j'galope vers les salopes -Sinon t'as des nouvelles de XXX ? -Ouais ouais j'ai été le voir la dernière fois chez lui, le mec il dort il dort il dort toute la journée c'est abusé J'lui ai dit "réveille-toi réveille-toi !" il dort -Téléphone J -Allo ? -Et la radio ? T'as écouté la radio hier nan ? -Nan nan cousin -La nouvelle radio là, c'est chant-mé hein -Ah bon ? -Radio Panam -Ah avec Juan-Lucas ? -Ouais ouais c'est ça -Ah mais pourtant moi j'ai écouté en ce moment, c'est la même nan c'est toujours la même ? -Nan nan, ça c'est chant-mé -Attends j'te l'passe, j'te l'passe, il est là, tiens -C'est qui c'est qui ? Hein ? -C'est Rico -Oooh faites du bruit pour Rico ! -C'est à moi d'jouer là nan ? -Ouais ouais à toi d'ouer-j -Ok j'te rappelles -Eh t'as du jeu J vas-y enchaîne -Ouais c'est à moi, j'arrive tiens -Eh au fait, y'a une soirée trop chant-mé ce soir Sisisi au Club TSN -Ah le relou -Eh sinon pour en revenir à l'album là -Quoi qu'est-ce qu'il y a -Ouais j'sais pas, j'avais une p'tite idée là J'sais pas si on faisait quelque chose de...une solidarité entre pes-grou, tu vois, ça changerait un peu du commun quoi -Ah ouais bien bien -J'vais essayer d'appeler... -Et sinon au fait... -Carte ! -Contre carte !

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Rap coquin

X-Men

On reste humble

Nous sommes peu d'chose, on on est peu d'chose Sous le ciel, l'immense espace La vie est un cycle, 360 degrés contre le triple 6 Frère, dès l'début j'ai l'débit frais Les débiles gèlent debout donc j'ai l'dessus Vrai, Gilles alias Hill, pour la liasse et l'herbe Le clan des aliens alliés cont' les porcs et chiennes Esprit Shaolin comme Shyheim Ils n'ont pas eu, encore lеs premiers Hommes Mais nous sommеs loin du Zion Ma vie c'est un aut' design Une Heineken et ciao, on fait du chahut En route vers l'chaos, une destination qui m'obsède Les autres m'observent, m'énervent ou me servent Le verbe c'est tout c'que j'possède La famille que j'protège, les potes en cortège Même sans maille les gos cèdent, toi tu t'fais encore tèj' Chaussures Clarks Wallabee beiges et rouges Hors du showbiz, trop de bise et trop d'baise Trop d'types font trop d'merdes et trop t'blousent J'esquive l'asile, enfile une blouse, je sors facile Pendant qu'les faibles s'enfilent J'ai mon pote sur mon phone sans fil Rendez-vous dans la jungle J'ai du grand style tu sais aux states, avec Cass c'est simple Comme on meurt après avoir vécu Pour des écus on va en cellule On fait des mixtapes, on reste humble (x4) Ce monde est dingue, et nous sommes peu d'chose Et j'fais en sorte de perdre peu d'choses (à la vie à la mort) Bruits sourds sur l'palier Des gosses chialent et les portes claquent Il est 4 du mat, ma reum s'lève, mate par l'œil-de-bœuf Sur l'seuil de la porte, des keufs beaufs comme d'hab J'vais prendre leurs baffes, bavures d'keufs continuent En 9.9.7 ou en 9.8, les stats n'annoncent pas mieux pour la suite Mon spot, comme ils disent en surf c'est le 20e J'extorque le système, capte ces lyrics man Mec c'est les X-Men, mec c'est les X-Men On fonctionne de manière autonome Le malheur tombe, s'cadence comme un métronome Mais c'qui y a, c'est qu'ici une langue déliée a peu d'issues Y a qu'une chance, qu'un essai, qu'un essai J'ai l'goût du risque, ajoute les sous dessus J'rap tu sues jusqu'aux dessous, donc t'es pas déçu C'est même pour ceux qui n'sont pas d'ici À 100% pour le 5% Les vrais m'respectent, même Hill m'en sert 5 pour ça La vie j'fonce dedans, si tu traînes trop, elle se raccourcit (x4) Moi être faux, c'est impossible (c'est impossible) Comme faire un rap sans parler d'herbe et d'femmes noires Il faut être fou J'ai trop d'vérité pour ta chaine hifi, t'es bon pour MTV Et donc pour l'ennemi, l'espion du peuple Laisse le James Bond démuni, ah mais non Le rap Armageddon Chaque femme et homme avec nous, armés nous l'aidons L'âme dans l'béton, j'porte la flamme dans les ghettos Le bédo qu'on m'propose, j'l'explose en mégot Pose le véto avec force, pour l'argent il faut s'lever tôt Pour une dose de vé-lo Pour une mère de 16 ans et ses gosses, sales et seuls Un peu d'crack dans la poche, lui en baisant avec un mac La vie peut être belle, mon palais y a d'jà goûté Et j'suis accro d'palais, mais j'sais c'que ça peut coûter Respect et justice pour les miens Dégoûtés jusqu'ici mais rangés dans les angles Ressens les dangers jusque sous les ongles Impossible qu'on me prenne pour cible J'suis trop mobile, loin d'vant au volant de ma hip hop mobile Profil type du gars qui grille les stops pour des gros deals Escroque sans mobile Et laisse croquer les potes pour un peu de beuh Mes yeux s'ferment comme s'il avaient d'gros cils À mon p'tit frère un peu rebeu, dédicace Les autres pendez-les, j'suis hostile (x4)

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Rap conscient

MC Solaar

Tournicoti

Tournicoti Tournicota Claude MC prend le microphone et l’élite au Bic aime ça Délinquant ou chambellan, ouvre tes oreilles J’ai le son qui réveille le détenteur de carte Vermeil Je me lève puis me lave, m’Oïl of Olaz Quitte l’hôtel Plazza, pour la bande de Gaza Sans la moindre pression, passez-moi l’expression Ma mission dans l’action est la Solaarisation Ce flot est fleuve Amour, fuck Lova Moor Cela est juste pour l’humour, il faut qu’elle sache que j’suis glamour Je mange du Côte d’Or pour avoir des abdos Quitte le ring en chameau et l’ennemi fait du shadow Le mécano des mots, le métallo au méga flow Martèle au marteau flow le bateau de Flo Arthaud Ludique sur le bic, unique, assis je reste haut Et les basketteurs sautent, pour atteindre laar-So Tournicoti Tournicota Claude MC prend le microphone et l’élite au bic aime ça Tralalalalere, tralalalalere Goûte au flow alto qui te mène dans les airs Si d’occase des nases gazent sur des bases nazes Jouent les braves comme moi ils flippent, quand y a du Butagaz Un boom dans la rue puis zoom vers la secte Aum Après la Boom, le Box-office a le nain Atchoum Je vois, quoi ? la loi du boa Depuis quelques mois, ils Faurissonent la Shoah Je prêche plus classe, que les dépêches de l’agence Tass De mèche avec la masse, si je pêche, je bois la tasse Depuis les dix décès du DC 10 Addis-Abeba Roms L’homme xénophobe est pointé de mon critérium Le monde est plein de malades, contre ces salades Le négro à plateau applaudi par Platon se ballade Paul appelle interpole, interpole interpelle Jean-Paul Mais Jean-Paul est le pape, le pape parade par une parabole Check l’encyclique, free-style au micro Le divin, comme Solaar a condamné l’art sot ! Tournicoti Tournicota Claude MC prend le microphone et l’élite au bic aime ça Tralalalalere, tralalalalere Goûte au flow alto qui te mène dans les airs

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Egotrip/Méta-rap

MC Solaar

Dakota

: J'aime plein de rappeurs mais celui que je préfère se nomme MC Solaar, directeur de la Terre en somme J'ai vu des pitres, se battre pour le titre De champion d'Amérique, des freaks, je suis d'Afrique L'arbitre les a manipulés Du ketchup dans le cassoulet, le couscous et le maffé Jacky s'appelle Jackson, Malik se prénomme Malcolm Les soviétiques sont vite passés de Staline à Stallone La vérité la voilà! Je représente l'indien dans une réserve du Dakota Je fais du rap d'attaque, et l'important c'est pas les sapes C'est pas finir dans un cul de sac ou cul de jatte dans une flaque Ben, pour une histoire de gènes Ta sœur a de la peine. Dans la cité des problèmes Le quartier calme, a pété les boulons Bouffons les bouffons, que les bas-fond les baffent à Toulon La population craque vas-y Wasa Ils veulent un arsenal pour refaire leur bande de Gaza La psychologie ne peut comprendre cette idéologie Leur philosophie est de la pure mythologie Le frère de Ben, a de la peine Dans son HLM, il veut des flingues et des lacrymogènes Il a chaud! Il est fâché, fâché, "font chier les fachos!" Fait de la résistance aux collabos qui ont tué son frérot Les épie, sans tié'pi, voit que certains prient Il a des envies de foutre une bombe dans le paradis Pendant ce temps, les mecs ne pensent qu'à leurs baskets N'imitent que les States, cela me prend la tête Je suis cent fois plus dangereux qu'la vente pyramidale Simple, social et sérieux mon idéal est cérébral J'excelle dans tous les genres, mon rival est un miroir Pour toutes ces histoires, je préfère MC*Solaar J'aime plein de rappeurs mais celui que je préfère se nomme MC Solaar, directeur de la Terre en somme J'ai vu des pitres, se battre pour le titre De champion d'Amérique, des freaks, je suis d'Afrique Dans le triangle d'or, Solaar ne dort pas Abracadabra changement de voix tu vois, c'est encore moi 102e Dalmatien, guidé par l'idée La pensé de Marley, pas Harley d'Hallyday Yo Gadjo! Pense Banjo! J'invente la contrebasse! Laars rime avec classe et boit à la calebasse Addicte à Ghandhi, sais-tu pourquoi? Parce qu'en bas de chez moi j'veux pas de Della Chiesa Je représente sept jours sur sept Les larmes de la fillette que j'ai placé sur internet Commando H, plongeur de combat Je danse la Rumba face au K.K.K Tout a commencé là-bas dans la ville qu'on appelle Maisons-Alfort Mon esprit perfore, cette action est une goutte d'or Qualitatif, poétique je crée la frénésie Et même dans la fantaisie je secoue comme la Stasi Le style hostile au stylo, le haut style hostile Se fait dans la qualité alors "fuck à tous les pédophiles!" J'aime plein de rappeurs mais celui que je préfère se nomme MC Solaar, directeur de la Terre en somme J'ai vu des pitres, se battre pour le titre De champion d'Amérique, des freaks, je suis d'Afrique

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Egotrip/Méta-rap

MC Solaar

Quand le soleil devient froid

Ecoute et note les mots du conte Que l'on raconte quand le soleil devient froid Donne-moi mille poulets, je crée un KFC Avec la plus-value, rachète le volailler Puis exploite le filon, vends frites et sodas C'est le plan américain, le client est roi! Travelling, direction la Z.A.C Sortie des RMIstes quand la nuit est opaque En temps de crise la PMEntreprise Oublie la finance, les jeunes font du biz Portrait robot du héros, double zéro Ou narcotiques, merco 6, zéro zéro Intérieur cuir blanc, toute option, néon fluo Il veulent ça, quand le soleil devient froid Écoute et note les mots du conte Que l'on raconte quand le soleil devient froid Plus rien ne compte Écoute et note les mots du conte Que l'on raconte quand le soleil devient froid Plus rien ne compte Pas besoin d'être savant on sait qu'ça vend Et ce bien avant, le gang des tractions avant Naître déshabillé, pour vivre habillé Et payé, par la planche à billets Scandale égal commercial Hier un jockey a dopé son cheval L'idéal olympique est en flamme Les états médaillés fabriquent la meilleure came Jésus fut vendu pour trente deniers Aujourd'hui Judas par les foules est adulé Adam, Eve le serpent monétaire est là Il rampe là, quand le soleil devient froid Écoute et note les mots du conte Que l'on raconte quand le soleil devient froid Plus rien ne compte Écoute et note les mots du conte Que l'on raconte quand le soleil devient froid Plus rien ne compte Nam yo, Rengue Kyo font les boudhistes Quand je place ma voix sur la vingt-sixième piste En apnée, scouba donc tuba Pour pas être tordu comme les locks d'un rasta Je sais qu'une fille a perdu son âme Son Pater pleure, il est trafiquant d'armes L'homme est un loup pour l'homme et Game Boy Avec la vie, souviens-toi d'Hanoï La concubine de l'hémoglobine Se baigne dans les larmes de Pierrot et Colombine Parfois, je me demande pourquoi C'est comme ça quand le soleil devient froid Écoute et note les mots du conte Que l'on raconte quand le soleil devient froid Plus rien ne compte Écoute et note les mots du conte Que l'on raconte quand le soleil devient froid Plus rien ne compte

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Rap poétique

MC Solaar

Daydreamin

Miroir, Miroir sur le mur Dis-moi que je suis l’plus pur Que j´atteindrai mes buts futurs J´lève ma main droite et dis je l´jure De la presqu´île à l´archipel D´Indonésie l´archie belle Zig-Zag de l´aisé vers l´Asie Avec 16 asa mais zen comme Zazie Perfect, bois de teck Comme on l´entend dans les discothèques Je cherche, une fille douce comme Java Y a-t-il quelqu´un qui pense à moi ? Daydreamin J´ai vu une fille dansant le new-jack swing Avec le swing, d´Ali sur le ring Elle était vase Ming, pas cruche Et moi j´ai fait l´autruche J´aurais du lui parler "bébé what´s your name ?" Dans un pur style drague à l´américaine Mais la belle demoiselle s´est éloignée comme un Archipel J´ai besoin de nitroglycérine Pour quitter mon goulag, Solaarjenitsyne Sans toi c´est dur comme Ushuaïa Je rêve que tu penses à moi Daydreamin Insulaire donc rebelle La quête de l´amour est un Archipel Qui se déplace, quand on compose Se décompose puis se recompose Elle représente l´île, je suis la terre Dois l´accoster, sans être vulgaire Entre ses mots se cache un idéal Celui de ne pas faire de mal Tu sais ? J´ai des rendez-vous Je suis venu te dire que je m´en fous ! Ce rythme érotique est pour toi Écoute-ça ! Je pense encore à toi Daydreamin Miroir, Miroir sur le mur Dis-moi que je suis le plus pur Je crois en toi depuis Alice Aux merveilles sans vice et sans malice Miroir toi qui réfléchis Est-il utile d´aimer dans la vie Autre chose que des Naomi ? Je pense que oui Pilote de ligne sur les bords de Marne Avec une femme, archipel de calme C´est le cœur qui fait le choix S´il parlait, le mien dirait cela Daydreamin

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Chansons d'amour

MC Solaar

Zoom

J’entre slow sans faire de scolastique Yo-Yo pour un clip le pied dans l’élastique Une technique du REG quand Lebed exergue J’lègue à mon collègue Oleg le beat du bled Les aigus tuent! Demande à Brandon Lee Les basses baffent, prie, abandonne et lit Pour être objectif, on atteint l’objectif On scrute textes et mixes au téléobjectif J’ai l’flow relax sur le Wax, fax à Pentax J’habille les tracks dans l’axe des peintres de Saxe Pax Romana grâce au son graphique Musicologique révélateur photographique C’est le con ! Cave ! Qu’on vexe sans se fouler J’ai déversé le premier verset percé Le mur du son, Bercé par Oum Kalsoum Danse le beat tourne Je représente le zoom Maintenant tu sais que je représente le zoom Je représente le zoom Pas d’panique mec je représente le zoom Je commandite, sur le beat, l’action anti-blabla Cocktail explosif, j’exécute l’attentat Putsch musical verbal coup d’état Parfois je revendique et sponsorise et l’omerta J’cours dans la ville le mic dans la main droite, je rappe La BAC me traque, discrètement je me saque J’dois placer mon phrasé dans les points stratégiques Tel un pain de plastique à l’endroit névralgique Puis le son pète dans les discothèques Déflagration de textes dans les bibliothèques Terroriste drag-gouine ! Dangereux comme Moon Sismique tel Haroum Je représente le zoom Maintenant tu sais que je représente le zoom Je représente le zoom Pas d’panique mec je représente le zoom Quand le nippon nikkone j’articule mes particules M’inspire des libellules pour changer la pellicule J’suis un Leïca inversé pour gaucher Autoportrait sacré, on m’a canonisé J’ai gâché des péloches, Avenue Foch, c’est moche Loupé le coche deux mioches, sur une roche, main dans les poches Puis rodé mes rotules outre Atlantique Clik-clak ils parlent d’un son photogénique Différent du reste ancré dans ma contrée Afro-Parigot, dégagé des clichés Car si le mime Marceau mime Marceau dans la Boom C’est clown, le beat tourne Je représente le zoom Maintenant tu sais que je représente le zoom Je représente le zoom Pas d’panique mec je représente le zoom

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Egotrip/Méta-rap

MC Solaar

Wonderbra

J’ai un Job, quotidien hors mode Free style au bureau après un bon grog Fais pas le ouf, j’étouffe les affaires Etoffe la matière, disloque la grammaire J’introduis, le produit, me produis au micro Produit par Laarso pro du fluide flot, mort de Cousteau ! Frappe comme magnum, microphone au poing Assomme avec un album tome un Une bonbonne à gaz, rap de base, capte les phrases Y a pas d’pensées pour ceux qui jasent J’porte les textes et les styles au plus haut niveau Tel un top-model en Rabane-Paco Je phrase pour les sauvages en Nike-air Et pour ceux qui naissent large dans des liasses de billets verts Mon son pénètre dans des endroits où ma tête ne passe pas La vie est étrange gars Le filou fou, fêlé, fouine, fouille trouve la faille Travail dur comme un danseur de Boogi Saï Salto de mots, flip flap de rimes, coupole de style Capte la hype, y a pas d’Wonderbra dans ma ville ''Wonderbra'' Avant j’étais plus Stone que Mick Jagger Maintenant plus fou, plus fun que Cindy Lauper Black au mic, qui perce comme Black & Dekker Speed, bip bip, Woody-Woodpecker Néo Phileas Fogg pour le tour du globe Faut qu’tu gobes, dans le sud on m’appelle Clôde Je peux redonner la vue à Stevie Wonder T’y crois, t’y crois pas mais n’appelle pas Tina Kieffer Voilà pour le Béaba, et puis, à bas ABBA ! J’peux pas être cool baba, quand je vois les coup bas là-bas Je l’avais déjà dit, jadis à Addis-Abeba "Je peux pas faire du raplapla je représente le Wonderbra" ''Wonderbra'' Tour de passe passe, goûte le phrasé Majax Pas d’fax, les mots saxent, sur un beat et une basse Grossiste de teck, stock de bloc notes Deal des tas d’styles, choc selon l’époque Toujours en place, sur le wax Comme Ducros je me décarcasse Concasse comme la fourrière Représente la soufrière, la poudrière Révolutionnaire, classe ouvrière Douze Bambi Cruz, font douze millions d’barettes Alerte ! J’accumule du style, demain j’arrête ! Plasmas, magma, mélodie de Cosma, tos-ma Coste-la plus Wonderbra ‘’Dites-vous simplement que Claude MC cartonne’’ 12 x 12 = Bambi Cruz Le verbe pousse, comme de l’herbe sur la pelouse Pyromane, je brûle les pages grâce au briquet-bic Compose le 18, je flambe voilà le trip Chimie, chimyo, chimiothérapie Donne-moi le mic, que j’parle à Crozemarie Même Flagada, je bouffe le ouf, fraise Tagada Pour qu’il s’éclipse Paix à Marie-France Cubada Homme à poigne, cinq cent one De Panamane à Amsterdam les dames m’appellent Le Huitième Moine L’homme que l’on nomme le double A, moi MC sans silicone je représente le Wonderbra ''Wonderbra'' ‘’501’’ ‘’The incredible’’

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Egotrip/Méta-rap

MC Solaar

Protège tibia

Si j'étais Keyser Sozé, j'aurais osé Disposer de prose, pour faire naître la rosée Métamorphoser l'aube, les maisons closes Et monsieur Claude le posé, aurait dosé Les esprits pour un mode plus pur De l'âge de pierres vers une autre aventure J'aimais les films de guerre, j'étais fasciné Avec la réalité, j'étais vacciné Voilà pourquoi je suis guidé par Dieu C'est douze fois mieux que les armes à feu Zig Zag de l'aisé, y a plein de gens lésés Hier soir j'ai rêvé d'être Keyser Sozé Pourquoi c'est comme un sport de combat On joue au foot-contact sans protège-tibia Pourquoi c'est comme un sport de combat? Suspect habituel, Usual Suspect Marionnettiste par le pantin télécommandé Sur Paris, Sainte Marie pleine de grâces Un obstacle, je le casse où me casse J'ai pointé mon phrasé vers la positivité Mené par le créateur et la créativité May Day, faut m'aider avec moi plaider Opter pour le bien, m'empêcher de céder J'ai rêver un monde ou le cash n'est pas roi Un monde Dagobert contre un monde Saint Eloi Tu sais quoi, la vie est belle et pleine de potentiel Parfois, c'est réel, souvent c'est virtuel Que ce rêve ne soit plus surnaturel Paix à ceux qui sont au ciel! Pourquoi c'est comme un sport de combat On joue au foot-contact sans protège-tibia Pourquoi c'est comme un sport de combat? Et si je meurs, ne pleure pas, je suis au paradis En compagnie des anges Mélissa et Julie J'ai cadré ma vie sur le Jardin d'Eden De façon méthodique comme pour le shoot-again La vie est un flipper, j'évite les bumpers Du tilt j'ai peur, comme un grand joueur MC Solaar, tel est mon jingle Parler de choses réelles même si ça ne fait pas de single Dieu, prépare-moi un jacuzzi Je veux des clips de sexy ladies fini les fusils A ceux que j'aime je dis juste ceci Si je meurs, ne pleure pas, je suis au paradis Pourquoi c'est comme un sport de combat On joue au foot-contact sans protège-tibia Pourquoi c'est comme un sport de combat?

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Rap poétique

MC Solaar

Les boys bandent

Après réflexion, j’évite la pression Entre digne, droit, fier de ma prestation Préparation physique, free style en coulisse Mais j’sais qu’je suis pas Luis Mariano bis Il me faut des abdos, mais pas trop Si j’enlève le haut, je fais peur aux minos Mon atout principal est le microphone Mais si le verbe est herbe, je crois que j’ai d’la bonne Les maux par les mots, c’est ainsi que guérit Le guerrier aguerri, ta laarSo-thérapie Je peux pas m’diluer comme de la poudre Tang Je prépare un casting pour faire un boys band Boys Bandent Boys, Boys, Boys chantait Sabrina Moi j’écoutais pas j’étais plus "Step in the Arena" Un clip dans la bassine, non c’était une piscine Dans mon livre d’histoire, elle remplaçait Staline C’est peut-être pour ça qu’Pierre avait le poster Et qu’il donnait même plus de bouffe à son hamster La vie est ainsi faite, ainsi va la vie Il n’a plus d’papier peint, mais des filles en bikini Quand vient l’été, il part à la plage Cherche le point stratégique, va pas croire qu’il nage Y a pas d’délit donc pas d’antigang Mais force est d’constater que pleins de boys bandent Boys Bandent Changement d’axe, parlons d'autres choses Faut d’tout dans c’monde en métamorphose Tu sais! l’univers est infini Et dans l’immensité nous somme tous riquiqui Donc j’fais c’que j’aime et si ça m’plaît pas Je réfléchis vite et puis ne l’fais pas Je baigne dans la musique Elle devance le monde, pure vibe antistatique Donne-moi un bic, un thème et un tempo Laisse-moi dix minutes et on te ramène un morceau Cadavre exquis, style à la demande Les trois mots choisis étaient les boys bandent Boys Bandent

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Egotrip/Méta-rap

MC Solaar

Illico presto

Assis sur une roche à la forêt de Fontainebleau Je médite en solo dans le cliquetis de l’eau "Solaar est un leader, un flipper pas une balle Passé du feu d’Bengale à Cap Canaveral" Où est le sens de la vie ? Dans le quotidien je suis juste Claude MC J’ai speedé, dit de rares "je t’aime" Car je rêve de la scène depuis Mathusalem Mais j’ai une autre image Tu confondais les personnages, dommage ! Tout est dit dans Umberto Eco J’ai besoin de vrai Love Illico Presto Vrai, love, illico presto Vrai, love, illico presto Petit, je jouais au football Elle était la balle, mais y avait le goal Quand je marquais, elle levait les bras Je la regardais mais ne lui parlais pas J’avais des activités multiples Avec sa tunique, elle était unique (Et Claude tu la… ?) Peut-être ai-je été trop clean J’aurais du la caresser le soir sur la colline Je descends de l’Homme sage Lui ai juste fait la bise avant qu’elle ne déménage Toutes mes amies trouvent ça beau Moi, j’ai besoin de vrai Love Illico Presto Vrai, love, illico presto Désormais, je passe à la télé On me connaît, les rapports sont faussés De l’ère moderne au Moyen-âge Malgré l’image, je garde le QI sage Où est le sens de la vie ? La plus belle beauté n’est-elle pas celle d’une amie ? Revient en écho, Umberto Eco, Mémo Les pages parlaient de l’ère du faux Chez moi, je regarde le mur Suis-je assez mûr pour le droit au murmure ? Claudio au méga flow sans ego T’attends près de l’hélico Illico Presto Vrai, love, illico presto

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Chansons d'amour

MC Solaar

Le sens de la vie

Sofa, télé, relax, glace Häagen-dazs Je zappe sur un film de garces Me sape style rap, fly top et double gooze Pour qu'on me jalouse comme un douze J'ai le style, je file vers le Vietnam En priant Dieu pour qu'il sauve mon âme La ville est une jungle, mon bipper sonne J'ai des messages barges il faut être un surhomme Le jingle de la jungle est le bang d'un flingue Dans le slang bilingue du gang on dit : "people is dingue" On recherche l'harmonie HLM, SACEM, est le sens de la vie Baby C'est le sens de la vie Baby J'ai le baladeur de mon oncle La révolte d'un punk, une cassette de G-funk Passe devant la fac où ils triment Dans des boîtes à sardines avec le chômage en prime Dans mes écouteurs une basse grasse pleine de beurre Paw ! sniper, en plein cœur Eh ! je peux te draguer à la Marvin Gaye Je suis l'amant t'es Lady Chaterley J'ai des bombes pour les ondes Balade-toi dans le monde de la Seconde Joconde J'aime l'art, il est mon harmonie Il me guide vers Le Guide C'est le sens de la vie, Baby C'est le sens de la vie Baby J'ai maté la télé, les acteurs et les stars Les voitures de luxe, la soie, le caviar Dans la cité tout le monde fume Sur le bitume, c'est le poids plume qu'on déplume Halte à la confusion des masses À Dallas pas d‘cœur mais des liasses à la place Mon idéal ne change pas Même si comme à la TV l'ami peut faire des coups bas Si je parle d'amour top classe C'est pour le donner à ma mère et cela avant qu'elle ne parte Je jalouse ton aura appuie-toi sur moi mama c'est pas du cinéma Tu es l'arbre qui donne vie, je veux être un bon fruit C'est le sens de la vie, Baby C'est le sens de la vie Baby

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Rap conscient

MC Solaar

Les pensées sont des flowers

A l'heure où j'écris ces mots, je suis au calme D'un Vietnam, sous une pluie de napalm Arrête ton char, j'pratique la Guérilla La Technique du coup d'Etat. Che Guevara Au Caire, j'ai mangé du "Eiche" Ici on prêche, lèche les bottes du Reich Dois-je, prendre la fuite comme Kunta Kinté Où avec musicalité, dealer des pensées ? Oï, les pit-bulls mordent à la jugulaire Hier, c'était la mer pour le Triangulaire Un pot d’terre, marche avec le pauvre Dépose ses textes donc s'écarte la fraude Paix à Moulin, pour la résistance Ainsi qu'au tirailleur qui a perdu l'existence Que la lumière naisse de l'obscurité Les pensées sont des flowers... qu'il faut arroser Les pensées sont des flowers Un sang impur abreuve nos microsillons C4 H10 explose à ma station HIV croit comme de la pelouse J'ai envie d'être une boîte de douze Ma cousine m'a dit de parler vrai Et je le fais, même si ça fais pas new-yorkais Faire la bise, à la Tour de Pise C'est comme jouer au Tac-o-tac pour sortir de la crise Ma vie est un free style tonique Contre toute sorte de thèses, eugéniques Si cette année, c'est l'année de la Chine Je n'en saurais pas plus, sur les arbres du Royaume Ming Pas d'apologie du Tchikipaw ! Mon concept n'est paw, la fête du cinemaw C'est aux gosses que je dois parler Les pensées sont des flowers qu'il faut arroser Les pensées sont des flowers Acte 3, ils ne se cachent plus Crachent sur les tombes des personnes qu'ils tuent Ils font du biz avec l'Humanitaire Le nerf de la guerre est interplanétaire Pour un politicien en examen On met en taule mille voleurs de sac à main Bien, on me parle des Droits de l'Homme Où est l'équité quand la justice slalome ? Y a plus d’morale, les combats d'hier Sont pris en mains par le globe réactionnaire Mister Voltaire, viens dans mon quartier Lancer ton esprit, qu'il se place dans la cité J'écris ces mots, je suis au calme Une femme a perdu son job et c'est le drame Elle a des larmes, et pense à ses mouflets Ses pensées sont des flowers... qu'il faut arroser Les pensées sont des flowers

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Rap conscient

MC Solaar

Le 11e choc

Passé du 11ème choc au service action J'avais pour mission l´opération passion Dois-je peindre mon visage comme les commandos Où passer inaperçu en fluo ? Qu'importe, on a volé le microfilm Du MC, grand millésime issu de la piscine Dans ma tête, c'est l'échec Donc profil bas, je shoote dans des canettes J'aimerais savoir, si le soir dans le noir, tu dors Mais tu dois vivre une autre histoire Allez, comment sont tes copains ? Que fais-tu aujourd’hui, que feras-tu demain ? Désormais, je n'ai que la liaison radio Pour te donner quelques renseignements généraux Lima Oscar Victor Echo J'ai besoin de gants, l'hiver arrive Sans couverture, je dérive sur la banquise J'aurais aimé te rendre des services secrets Être et rester Claude MC le discret Mais mascarades et camouflages A cause de l'agent double des romans d'espionnage Pour être concis sans être précis L'ex de mon ex est partie Oh, c'est le mythe de l'œil du jour Où l'amour est une chasse à cour C'est toujours le même parcours Et de Java à Singapour L'homme de l'ombre se terre dans la nuit En chemin pour l'Indonésie Passé du 11è choc au service action L'as de trèfle a bien rempli sa mission Transmission radio au deuxième bureau L'agent Solaar pour les renseignements généraux Lima Oscar Victor Echo

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Chansons d'amour

Rohff

Dans ta race

J'me poste sur le beat, j'attends qu'tu t'ramollisse, MC j'viens dégainer Ma mission sera tellement réussie qu'on dirait qu'tu t'es suicidé Aussi précis que l'enfoiré qu'a buté Kennedy J'défouraille comme Ali, c'est hardcore pour n'importe quel MC Dans le guet-apens, on te saigne au mic comme dans la vie quotidienne J'ajoute même pour les gens qui s'plaignent qu'ils aient la haine ou qu'ils nous craignent Faut pas tmennek, khouya y'a pas de détails y'a rien qu'des représailles J'vois la caille, c'est pour le fun ou pour la maille J'reste original, tu vois, y'a qu'moi qui peu-ra comme ça Comme Las' Montana, "wesh" y'en a pas deux comme moi ! Attaque, contre-attaque dans les bacs Virgin et la FNAC Range le cash (?) puis 1664 pack C'est mal dit puisqu'on parle mal on vit comme des "animals" Mais bon on s'en bat les couilles la France c'est pas not' pays natal ! (?) image j'ai bien choisi mon personnage De-spee comme Flash appelles-moi Rohff, stylé en nettoyeur de tâche Au lieu qu'ils s'cachent dans l'paysage rode, surveille les parages Pauvre agneau, j'ai la dalle, les crocs, je bave de rage Tu n'étais pas sorti, et bien j'te l'dis ! Escorté par la famille Mafia k'1 Fry, et j'prépare ma sortie Un message authentique, ma politique est réfléchie J'agis pour la bonne cause cash, Wall Street, changement de posse Levrette verbale 1.8.7. sur ton trou d'balle Pointeur façon sans rémission version rafale verbale C'est d'la balle, j'lâche des bombes sur l'freestyle J'explose ta face, squale... tu perds ton teint comme Michael Jackson, t'as l'visage pâle Zehef je plane, survole Paname comme Superman Dans mon champ de vision et tristes images, je vois celui d'mon âme J'roulerais un stick, en versant qu'une goutte d'Amsterdam Que ton anus repose en paix ainsi qu'celui d'ta femme 6.6.7. au d'ssus du sheitan. Vitry 9.4. Val-de-Marne ! Prêts à tout, universal soldiers (?) Hey gars si tu te la pètes ça va être chaud pour ta tête Joue pas ta star bête faut qu't'arrêtes tu me casses la tête T'es chelou t'es relou quand tu parles, tu m'lais-saou Quand t'es là, j'peux pas rester : tu m'inspires trop le dégoût Avec tes antennes sur la te-tê et ta sape spatiale Tu tu t'la joues regard glacial mais rien qu'à te voir, j'vois qu't'as la dalle Mais t'es trop bizarre on t'tricard même dans le blizzard Ton parfum c'est Wizzard et tu fais tièp' comme (hagar ?) Ton froc tombe ? Ah excuse moi c'est pour le style Le guy qui se la taille façon racaille Tu te la racontes avec une 8'6' prétends être un fils du vice Fais gaffe l'ami, moi j'suis un fils du FIS T'as toujours quelque chose dans la bouche, tu veux pas ma bite ? Allez arrête de la raconter, on sait où t'habites Tu t'barres aux Etats-Unis, muni d'un Uzi T'as réussi avec ton chapeau de cow-boy : far-west des abrutis Tu crois que t'es un tron-pa mais les faux ça me trompe pas Tu joues les auch' mais sache que sur ta race y'a un contrat J'me bas les couilles d'ton hip hop, d'ta famille, d'ton showbiz Oh vise comment tu çais-su pour qu'ils t'produisent T'en as pas marre d'jouer les Redman ? T'as la coupe et l'style Enlève ta panoplie, l'hchouma, pauvre débile ! Écoute, tu m'dégoutes quand tu me vois, faut changer de route Et les p'tites putes comme toi, j'les connais toutes ouais j'les shoote ! Wesh ! Tu m'as pris pour un zoulou ou quoi ? T'es fou toi ! J'ai suivi une autre école, demande pas pourquoi <(LTD?) Rim'k que des fous comme le Foolek band band> (x2) Laisse nous passer sous ta race déballe le tapis rouge, laisse nous amasser la caillasse Négros, bicots à la "fertass", toujours à la chasse C'est comme des coups de Famas ; 113 bastos dans ta race ! Et quand on s'passe, on t'froisse, on t'refait la face J'ai rien dans mes poches, rien à donner à mes proches La vie c'est moche ! Quand j'étais mioche j'connaissais pas de joyeux noel Pas de jouets par milliers, pas de bougies en train d'briller Pas d'happy birthday, aucun anniversaire, c'était la misère J'étais vénèr quand père ne pouvait satisfaire mes envies Pour compenser mes pensées, c'que j'faisais : j'allais voler Dans les quartiers embourgeoisés ; j'étais prêt ! Pour repérer un fils à papa, pour lui péta ses pe-sa Et parfois son vélo, la seule manière d'avoir ma récompense, mon cadeau Ensuite me la jouer comme un auch' devant les pains-co Etant tit-pe, j'comprenais pas qu'mon père s'cassait le dos Vit comme un robot, s'casse la tête comme un chien chez Renault C'est pour ça qu'yd-Sa veut changer ça, c'est pour ça que j'prends le micro ! Pour oublier toutes ces conneries et m'faire un peu de seille-o J'espère que t'as compris, le fil de mon esprit Que t'as compris que la gloire de ton hip-hop, moi le "ar'bi" J'm'en bas les yeu-cou, j'm'en contrefous ! C'qui m'faut c'est des sous ! Pour m'sortir d'mes soucis Tu vois, moi, le hip-hop d'aujourd'hui : on est pas amis Car ma sère-mi m'a permis, de faire le bon compromis Comme promis à mes amis un jour j'les sortirai de la té-ci Et pour mes ennemis, qui m'attendent sur ce produit A ces gens j'leur dis, que quand je suis vex' j'ai des bons réflexes Pas comme "Woooh Haaah", Flex ! 113 Clan Mafia k'1 Fry 113 Clan tchiki clan 113 clan Mafia k'1 Fry 113 clan En tant que membre du GIGN du hip-hop, le 113 gang J'me dois d'appuyer Rohff et d'faire taire les mauvaises langues Prétendre que nos sources ne se trouvent pas dans l'underground, c'est prendre De grands risques, et avant de vendre la peau du Wolf, vaut mieux attendre de le pendre C'est p't'e't' moi qui vais t'l'apprendre moi et ma bande d'enfoirés Dos au mur dans les soirées prêts à parer n'importe quel taré qui s'la joue te-trai J'vois l'autre à gauche qui s'prend pour 2Pac, l'autre à droite qui s'prend pour Biggie Mais ces deux mecs ont un triste point commun les miens ! "Mafiosos" africains Combattent le mal pour le bien (En quoi l'enqûete ?) moi mon (zod ?) arrive l'haïtien Le rap monte à la tête de trop de gens Trop de gens deviennent d'autres gens devant le micro pour de l'argent J'ai un message à délivrer paix, Amour et Unité Pour ceux qui portent le hip-hop dans leur coeur, pas dans leur jean, pas dans leur frime On en connait l'origine et en fait n'est trompé que celui qui veut l'être (X4) Laisse nous passer sous ta race déballe le tapis rouge, laisse nous amasser la caillasse Négros, bicots à la Fortas toujours à la chasse C'est comme des coups de Famas 113 bastos dans ta race Et quand on s'passe, on t'froisse, on t'refais la face

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Egotrip/Méta-rap

Assassin (FRA)

L’île de l’inconscient

Dans la panoplie reluisante des armes du savoir La sensibilité est une flèche obscure Un trait mystérieux que ne s'égare pas Quand tombe le jour de la conscience claire L'émancipation du gangsta rap, du ragga slackness Des ghettos de Kingston Des productions cinématographiques où l'audimat Monte en flèche, plus le héros dégomme Des jeux vidéo Sega et Nintendo Où la pédagogie malheureusement frise le zéro De la technologie poussée sans se soucier Des réels besoins de l'homme dans nos sociétés Des dessins animés violent, au quatre coins du globe Goldorak a depuis longtemps smoké Colargol Et la femme trainée dans la boue a coup de hit vocal Fait que dans ma tête depuis longtemps a retentit l'alarme Alors installe toi autre face du pe-ra Autre schéma dans l'ombre de l'industrie que l'on ne vois pas Bowwowwaw, yipiyo, yipiyé Nothing but conscious style... Mon esprit n'est pas né pour se faire assassiner L'inconscience qu'ils veulent nous inculquer me fait réaliser Que la conscience que j'ai accumulée, me donne une porte d'accès Pour m'échapper de l'île de l'inconscient L'inconscience est mon ennemie Sa présence est mon ennemie Quand je la croise au quotidien, ma conscience lui dit Fuck you! Mes atouts sont mes rimes, ma rime tiendra le coup L'inconscience est mon ennemie Sa présence est mon ennemie Quand je la croise au quotidien, ma conscience lui dit Fuck you! Mes atouts sont mes rimes, ma rime tiendra le coup Tu comprends, ici les enfants grandissent en rêvant De devenir le man qui fera le plus d'argent Gratta, gratta sur ta mandoline mon petit bambino La précipitation a toujours refermé l'étau Ici, on vends de tout: des organes, des femmes La terre, les arbres, des armes qui enflamment Des peuples plongés dans le drame Des enfants qu'on sépare de leur famille dans les larmes L'amertume de ma plume se consume comme un pétard que l'on fume Assume ses actes et parfume les coutumes du bitume Nous donne une tribune pour un groove militant nocturne Exhume le passé et ressurgit en travaux diurnes La cité peut craquer, nous, c'est à l'assemblée Qu'on ira... allumer le premier bûcher On ne brûle pas les écoles, on ne brûle pas les bibliothèques Regarde ta Gucci, Schooly D, te l'a dit: il est l'heure de s'y mettre L'inconscience est mon ennemie Sa présence est mon ennemie Quand je la croise au quotidien, ma conscience lui dit Fuck you! Mes atouts sont mes rimes, ma rime tiendra le coup L'inconscience est mon ennemie Sa présence est mon ennemie Quand je la croise au quotidien, ma conscience lui dit Fuck you! Mes atouts sont mes rimes, ma rime tiendra le coup La poésie philosophique qui émane de mon crew Nous donne des ailes pour décoller du fond du trou Nous ne serons pas prisonnier de l'île, ni de la parole habile Des grands orateurs fachos qui avancent une pensée nationaliste débile Nous ne serons pas non plus prisonniers des écarts de l'histoire Mais comprenons le flot migratoire des peuples vivant le désespoir Nous ne gobons pas l'information rassie, ramassis de saloperies Pour une masse abasourdie La mélodie sauve nos esprits, nos corps, nos énergies. As-tu compris ? On représente, représente la Positivity ! Représente, représente la Creativity ! Représente, représente la Reality ! Trop de mes semblables ressemblent à des légumes Végétant devant l'horreur, couvant leurs fortunes Baissant le volume, se purifiant aux urnes... Je les fume ! L'inconscience est mon ennemie Sa présence est mon ennemie Quand je la croise au quotidien, ma conscience lui dit Fuck you! Mes atouts sont mes rimes, ma rime tiendra le coup L'inconscience est mon ennemie Sa présence est mon ennemie Quand je la croise au quotidien, ma conscience lui dit Fuck you! Mes atouts sont mes rimes, ma rime tiendra le coup

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Rap poétique

Monsieur R

R III

C'est lui le roi, le R 3 Son armée à lui, c'est le 3 Son empire à lui, c'est le 3 Pas de caille-ra rien qu'des soldats C'est lui le roi, le R 3 Son empire à lui, c'est le 3 Son armée à lui, c'est le 3 Pas de caille-ra rien qu'des soldats Ola, ola, mamamia c'est la guérilla Il est temps que le 3 reprenne ses droits Je vois des gens courir, je vois des gens mourir Une vision apocalyptique que je ne peux décrire Prends tes jambes à ton cou Quand l'un des deux fous qui représente Les 3 Coups Débarque, pas pour foutre le trac mais pour vendre du crack Du track à ma sauce qui laisse ton cerveau intact Aucun concept, peut-être ça c'est un fait Mais l'allure que cela prend, cela m'inquiète Le hip-hop français va en décadence Mais la 3ème chance abrégera ta souffrance Si tu veux m'enrichir, achètes mon CD ! Si tu veux te relaxer, achètes mon CD ! Il est temps que le 3 s'installe Avant la 3ème Guerre Mondiale C'est lui le roi, le R 3 Son armée à lui, c'est le 3 Son empire à lui, c'est le 3 Pas de caille-ra rien qu'des soldats C'est lui le roi, le R 3 Son empire à lui, c'est le 3 Son armée à lui, c'est le 3 Pas de caille-ra rien qu'des soldats Il n'est pas encore temps d'ouvrir le champagne Tant que le FN ne cessera sa campagne Que les meufs blacks ne porteront pas toutes des pagnes Pour qu'en respect, l'Afrique y gagne Mon ami, tu n'as rien compris Rien saisis à tout ceci Dans la rue, l'espoir n'existe plus Les jeunes se shootent et s'entretuent Dégâts, ils mitraillent de leur SP12000 Use de musique missile pour tirer dans le mille 3ème round dans l'underground Des concepts se fondent, représente différents sounds Les troupes se mobilisent, s'auto-produisent Sample inédit sur le qui-vive se réalise Les reprises donnent des rythmes endiablés Le mouvement hip-hop est sans pitié C'est lui le roi, le R 3 Son armée à lui, c'est le 3 Son empire à lui, c'est le 3 Pas de caille-ra rien qu'des soldats C'est lui le roi, le R 3 Son empire à lui, c'est le 3 Son armée à lui, c'est le 3 Pas de caille-ra rien qu'des soldats Boum, boum, bidibadaboum Je reviens en force donc élargis ton souffle Dada, ta bouche est remplie de blabla Mais face à Monsieur R, face à moi, c'est moi qui te foudroie Te fous d'être un Car quand je fume mon stick, je suis hardcore sur la rythmique Je fuis la tragédie enfouie dans ton esprit , je dirais même te maudis Une balle perdue pouvant toucher un innocent Pousser à l'extrême se faisait emporter par le vent Par la vague, non, en aucun cas je ne divague Être un bad boy, ce n'est pas une blague Ça, ça oui je suis, je n'ai jamais démenti Donc range ton Beretta dans ton petit étui Avant que je ne te suive Je m'adresse à tous les faux MC C'est lui le roi, le R 3 Son armée à lui, c'est le 3 Son empire à lui, c'est le 3 Pas de caille-ra rien qu'des soldats C'est lui le roi, le R 3 Son empire à lui, c'est le 3 Son armée à lui, c'est le 3 Pas de caille-ra rien qu'des soldats

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Egotrip/Méta-rap

Monsieur R

Pinocchio

Tu diriges la justice ? Le mot justice Justice pour le justice égal injustice Ton nez ne fait que s'allonger Dans le royaume des mythos, t'aurais dû régner Voici un jeune dans la ce-pla En Patrice Lumumba Ma négritude me donne une attitude Qui fait de moi un homme rude Y en a marre que tu nous leurres Toi, tes ministres, tes députés et tes sénateurs Je ne suis pas un anti-politicien Mais quand il s'agit de l'avenir de mes frangins Le Pen, je te jetterais dans la Seine Toi et ton FN, rempli de blasphèmes Si le Front National n'est pas de l'extrême-droite Alors la géométrie ne fait pas partie des maths Tu diriges la justice ? Le mot justice Justice pour le justice égal injustice Ton nez ne fait que s'allonger Dans le royaume des mythos, t'aurais dû régner Parce qu'on fout le bordel, Debré le bordel Quel est notre avenir au bout du tunnel ? Toute une jeunesse est délaissée T'en as rien à foutre car tu vis à l’Élysée Tu manges à l’œil, vis à l’œil, voyages à l’œil Toutes tes promesses enterrées dans un cercueil Je suis un ou le roi des 3 J'étouffe Jacques et son armada Autant d'ennemis, la loi du plus puissant Y a-t-il un changement entre autrefois dominant maintenant Que s'est-il passé ? Pourquoi avons-nous succomber ? Nos ancêtres noirs craignaient la réalité Chienne de vie, je ne serais persécuté par ces ti-wa Mon empire, la musique, l'avenir, laisse-les boys au combat Noir Tu diriges la justice ? Le mot justice Justice pour le justice égal injustice Ton nez ne fait que s'allonger Dans le royaume des mythos, t'aurais dû régner Ma politique est celle d'un homme authentique Qui jamais ne donnera son âme au ble-dia pour du fric La réalité, aujourd'hui, dépasse la fiction Les hommes au pouvoir créent la ségrégation L'homme qui m'a permis de résider ici Est un politicard incompris pour son pays Préfère passer ton temps à se faire bronzer Que de s'occuper de son pays qui va bientôt chuter Vas-y Pinocchio, Gepetto est mort-ceau politico Le chef de Franco n'aura jamais le contrôle total sur mes négros , leur Constitution est mauvaise les désigne titulaire à la 3ème chaise Les pédés les élisent président ou maire Fanatiques, mes frères aussi préparent la guerre Ma milice détruira ton parti et tous ses pairs Tu diriges la justice ? Le mot justice Justice pour le justice égal injustice Ton nez ne fait que s'allonger Dans le royaume des mythos, t'aurais dû régner

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Rap conscient

Monsieur R

2000 ans après J-C

Yeah, yeah, pour tous les nègres intègres, pour le 3 Je suis un négriot au Q.I 333 Je porte le numéro 10 dans l'équipe du 3 Beaucoup de nègres ne savent même pas d'où ils viennent Donc ils ne sauront jamais où ils vont 2000 après Jésus-Christ, la culture noire ressuscite Mais je reste tout de même pessimiste Le pourquoi du comment, je le sais pas Tout ce que je sais, c'est que quelque chose ne va pas Certains noirs financent notre auto-destruction L'alcool et les guns sont le blocus de notre information 2000 après Jésus-Christ La culture noire ressuscite Par le rap et par d'autres tactiques Le jeunesse noire aujourd'hui s'implique, s'applique Dans un nouveau processus (proccessus.... yeah yeah) Non prédit et non voulu par Nostradamus Serait-il un pêché d'aimer sa propre culture ? On me traite de raciste quand je pense à mon futur Jadis tu tenais le même discours que je tiens aujourd'hui Aujourd'hui tu te la joues gigolo, tu me fais tié-pi Tu parles de business, mais de quelle business ? Le nègre n'a plus le droit de montrer ses fesses Je ne représente plus une mafia italienne Mais une mafia noire qui par 3 fois dégaine Par le biais du Ma3 Si tu t'en prends au 3, hé gars Saches que je t'éliminerai de sang froid 2000 après Jésus-Christ La culture noire ressuscite Yeah yeah 1997 pour le Ma3 mon possee Nan ma family gars, check moi ça gars; check moi ceci Ta culture est une couronne de grâce pour ta tête Une parure pour ton cou surtout quand tu n'a pas un sou Car la vérité se trouve dans les écrits Depuis 7 ans, j'écris car c'était écrit Que je devais écrire non pour faire plaisir mais pour décrire cet univers en délire Mon flow a traversé l'océan atlantique Là où les bitchs, la violence et le fric Détruit d'une espérance d'une culture saine Voilà pourquoi le F.N je malmène A Paname, les flics ont des armes les skins ont des lames, les bad boys aucun état d'âme Le sort du noir sur terre est celui d'un soldat Et son destin celui d'un mercenaire aux abois Le sort du noir sur terre est celui d'un soldat Et son destin celui d'un mercenaire aux abois x4 2000 après Jésus-Christ La culture noire ressuscite Yeah yeah, hein pour tous les nègres intègres Hein, qui sont ces nègres qui se prennent pour des nègres Hein yeah yeah on est pas pris par le pouvoir Hein le 3 yeah yeah 1997 pour la troisième année Hein le Ma3 yeah yeah Hein hein Black Mo' yeah yeah Hein y'en marre de se faire fouetter Hein de se faire coloniser Par les même gens depuis 2000 ans Le nègre se réveille Aujourd'hui hein pour le Mà3 ma family Ad'Hoc-1 Gued'1 2 Bal Niggets 3 Coups Monsieur R à Lion'S en Afrique dédié Hein ma pensée est toujours vers toi Oh mon dieu pourquoi le nègre doit toujours souffrir ?

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bt-3

Rap hardcore/Drill

Ali (FRA)

Nique le hala

A.L.I L.U.N.A.T.I.C Pour mon assoc' B2oba 3.6.0 degrés de connaissance On va niquer le halla ici.. De la rue j'suis pas une victime, j'trime fort pour sortir de là Idem pour ceux d'mon clan, faut qu'on sert les rangs C'est comme la guerre, on s'bat pour une cause perdue Une terre stérile, comme au Sahel On finira dispersé comme les Douze Tribus d'Israël C'est l'Enfer sur Terre, prière pour mon salut Y'a qu'à voir en Somalie des gosses humiliés Décor d'Apocalypse, les corps calcinés Des frères servent de passe-temps aux soldats à la solde de l'O.N.U Après ça, y s'disent pourquoi on a la haine en nous Même en plein Hexagone y'a danger Les flics insultent comme en période de ségrégation Coup d'poing est l'opération, fais passer l'message papy Prêt pour un coup d'État, une prise de pouvoir Arabes et Noires au Sénat, on va niquer le halla ici... Nique l’hala ! A.L.I. B.2O.B.A nique l’hala ! L.U.N.A.T.I.C nique l’hala ! 9.7 cousin y'a quoi d’bien ? Rien ! nique l’hala ! Cris à la production re-noi on nique l’hala Géraldo, général de ma clique nique l’hala ! En attendant l’album nique l’hala ! L.U.N.A.T.I.C nique l’hala ! À tous les cain-fri on nique l’hala ! Y'a quoi d’bien ici pour nous ? Rien ! Re-frè nique l’hala ! Lunatic pour un nouvel ordre mondial nique l’hala mon frère ! 1

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Rap conscient

Sir Doum’s

L’Éternelle Histoire De La Rue

L'éternelle histoire de la rue, celle qu'on m'a imposée Celle qui à présent à force me donne la nausée J'ai pourtant creusé, dans mon cerveau Pesé le pour et l'contre Mais j'me rends compte que rien n'est posé (2X) Puisant mes forces dans des joints coniques Puissant j'm'efforce, le coin de l'oeil luisant, analysant Les gosses misant sur les lois de la rue, ce qu'elle propose Mais moi j'ai deux fois 10 ans, et n'ai jamais vu ce séduisant rose Alors je cause brillant, brisant ce silence cuisant Visant des rôles de rêves que je me retrouve lisant La vie de gens vivant dans la luxure Bien sûr, c'est bien parti pour moi Mais j'aimerais que ça soit plus que sûr, car on m'a tant menti Glacé, j'ai fini par être classé bandit Fini les scratch au lieu des lacets, Doum's a grandi Les épaules vers le Ciel en n'ayant peur de personne Car l'homme qu'on respecte, c'est celui qui a besoin de personne Perfore, persiste, et si tu vois le raciste, flingue-le Tabasse-le du mieux, je veux que tu insistes Jamais collaborer, 'vec les keufs J'ai toujours élaboré mensonges Taclant 'vec des rimes blaguantes Je claque des doigts dans mon mic et débarquent 2-3 renois toutes claquantes Que je laisse en attente pour finir ma verse L'éternelle histoire de la rue et le sang rouge qu'elle verse Refrain x2 Mo'vez Lang, inch Allah, c'est pour toute la vie Hip hop style, je kiffe, j'en suis toujours ravi Ma mission, faire kiffer mon putain de produit Je voudrais que ma musique hante tes jours et tes nuits Faire une carrière musicale, on sait qu'c'est très difficile Mais on lâchera pas l'affaire, on veut pas finir au deal hé yo Si t'as kiffé une fois, tu kifferas toujours Je représente la Mo'vez, Beat 2 Boul Pont-de-Sèvres dans tous mes parcours De Boulogne, émerge Boulox Un mélange de Beat 2 Boul, Malekal et Zox Que tout le monde tape des mains Car maintenant c'est l'heure de vérité Vérité, la vérité, mon public l'a mérité Irrité comme une chatte Maintenant je me gratte Car je forge ma voix au même titre qu'un pirate forge sa patte Rate, j'ai hâte que tu mates mon groupe On sort d'un monde où notre avenir est sans luminosité On flirt en rimant, signalant chez ta meuf curiosité Cherchant la paix des cités Nous sommes les sergents Ou les servants face à l'adversité Toujours missionnant Aux mics additionnant Les fleurs qu'on reçoit, triomphant Laissant en pleures nos rivaux ronflant Constant Qu'on tende la main, c'est plus humain Plus cool Merde ! Rien à foutre, rien à perdre "Bon, penchez-vous, mains sur le cul Écartez vos fesses et toussez 2 bons coups" (2X) Non, mais de quoi tu t'plains ? Regarde, t'as la caisse, t'as le compte plein Une famille, des amis, certains n'ont pas de pain Vivent dans le pépin, font le tapin Se tapent un barbu qui a bien bu, derrière un sapin En plongeant dans le histoires tragiques De mes frères qui s'agitent J'ai compris le sens de cette haine qui nous habite Celle qui gravite, m'attire de part son immensité, son intensité 'ppelle-moi le satellite de rimes qualités En quantité j'écris des vers et voyant trop de sang versé Laisse l'éternelle histoire te bercer Refrain x4 Mais dans ce milieu maudit, je grandi Mon taudis forme la plaque tournante du hasch Le squatte des bandits C'est ici que la balance est morte, le choix je porte Car plus besoin d'écrire des menaces sur le seuil de sa porte Qu'importe la vie qu'on mène, qui nous mène Devant l'employeur ou en cellule pour la mauvaise graine L'argent engrène les problèmes, s'il ne vient pas de la sueur Alors la poisse existe même dans le bonheur

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Rap conscient

Oxmo Puccino

Mr Puccino

J'me rappelle avoir atterri à Paris, sapé en boubou via le Mali Maman au bout du rouleau, pas papa du goulot peine sans penny Béni soit le jour où Johnny le chef de ma tec' Il m'avoue : "Si t'es cap, vends ma came, moi le deal je cesse" Il m'dit laisses les femmes à gauche, cesses de fumer Bouddha Restes cool, et quand tu vas buter un type, dis-lui tout bas : "Sous ces bonnes hospices prospère mon biz' "Youplaboum" ! Gros zoom sur mes hommes de mains Pit, Ali, Booba J'ai vite pigé. Chantage et caisses piégées Protection de gilets par balles et pour mes transactions J'move en limousine, vos cousines jalousent mes épouses Et tous veulent m'pousser dans la fosse vu qu'j'ai trop d'flouze C'est ainsi J, j'm'achète la justice, les juges me sucent, m'appellent Monsieur Oxmo Puccino Quel que soit l'enfoiré d'patois employé Tous savent de quoi j'suis capable Nul n'ose me juger coupable Moi j'suis le nettoyeur au poignard Le criminel employeur, le crâne broyeur, le fossoyeur Moi c'est Monsieur Puccino Mais fiston, putain, cesse ton speech de fils de putain C'est Monsieur Pucc' au phone, fut un temps j't'aurais fait buter Jimmy, le délai laissé était de 48 heures de plus que Nick Nolte pour m'filer mon fric, bref, t'as voulu m'niquer Un rendez vous s'fixe : 12H06 devant l'zoo... Ils sont 6, nous 12, nous tous en Land Cruiser "Salut Jimmy t'as la frousse toi, passes mon pèse ! Quoi ? Qu'est ce que tu glousses, ton gosse à bouffé tout mon flouze ? Chiale pas connard, c'est rien que le million d'dollars à tonton Pucc' que ton fiston a confondu avec ses "roudoudous" Allez, bridge, Ali, Pit, saisissez-le, que les fauves le voient A la une, à la deux, à la trois." Quand j'entends : "Bouge pas, pushka à terre, toi Pucc' t'as pas une chance de t'échapper !" J'm'échappe et Jimmy s'fait chopper Maintenant les keufs me recherchent mort ou vif, Jimmy mort et vite. Mais les macs de la black mafia la mort évitent Le crime paie j'en suis la crème, t'es... Honnêtes mais pauvre, nous milliardaires, la misère j'laisse ça aux autres... Money Money Quel que soit l'enfoiré d'patois employé Tous savent de quoi j'suis capable Nul n'ose me juger coupable Moi j'suis le nettoyeur au poignard Le criminel employeur, le crâne broyeur, le fossoyeur Moi c'est Monsieur Puccino Mr Puccino, parrain du crime, chef des casinos Justement, on m'appelle derrière mon casino Mais c'est Jimmy : "Bouges pas ! Tu vois le point rouge ? T'es visé ! Laisse ce flouze ou demain ta mort fera la une des news Il s'approche pour saisir mon pèse, ma Breitling Dis qu'il baise mon épouse, me l'prouve me tend son string mauve Je m'échappe dans la trappe secrète Move à l'appart', guète mon biquet Qui s'casse, kiffé mes biftons et pisté J'bute les kisdés qui s'disputent La protection d'cette pute comme si elle s'appelait Jésus-Christ Trop triste sort, son cou résiste pas se brise dans un Est-Ouest L'adresse est prise dans son sac-à-main La serrure craque, les gardes succombent J'ai une grosse bombe dans mon sac Un gun chargé dans chaque main "Salut Jimmy, pourquoi tu transpires ? T'as le palu' ? J'étais prévu. Quoi ? Ton horoscope, tu l'as pas lu ?" J'l'ai giflé Jimmy, j'l'ai laissé lié à la bombe Que j'ai laissé branché à la sonnette Sombre dessein que d'appeler les flics Pour que le dring-dring fasse le Big-Bang A Paris j'suis le king de la dynamite Eh, qui t'es toi pour dire que mes méfaits sont moches T'étais où quand papa avait les poches vides, quand j'étais mioche ? Le flingue à gauche, l'oseille à droite, un conseil espèce de fils de p... Payes et baisses les yeux. Moi j'suis le black mafiosi

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Gangsta rap

Oxmo Puccino

Esprit mafieux (version OC2P)

Mon teint cigare Monte Cristo, futur ténébreux Titre esprit halogène, au micro j’ai la rime lacrymogène Aimer sa mère plus que chaque chose au monde Pause - papa à gauche dans onze dossiers sur douze J’cause peu vu que j’ai vu des gens jaloux voulant ma rime à terme Parient ma tête, salivent à perte, merde ! nique les balivernes Sans être miso, elles restent mes pires ennemies J’méprise l’amour : ça anime la haine qui amène à mourir Mes yeux sont secs, ne peuvent pleurer Les larmes de feu ne m’éprouvent peu Preuve qu’un cœur qui ne bat plus… J’compte tous mes combats où j’ai perdu, ceux où j’ai vaincu Comment à vingt ans en avoir quarante de vécu ? Fils, classe moi dans ces jeunes qui ont poussés tout seul Peu de fun, beaucoup de peine, gun, Le Pen, coup de gueule Rimes d’émeraude pour un rap baroudeur J’aime trop roder, un cigare à la main jusqu’à l’aube Refrain On choisit pas comment on vit C’est la course contre la montre, ils m’auront pas Ce que je suis, ceux qu'on devient 19, je m’y suis fais tout seul, peu de fun Esprit mafieux Oxmo Puccino, tout pour l’cash et chacun pour soi Aujourd’hui toujours debout jusqu’à la fin Ici on se crève tous, les mêmes rêves, déception commune Les pères ont des fils qui deviennent leur père en faisant des fils comme eux Recto-verso, les mêmes vies Recto : flouze, Merco-Benz Verso : des mères qui se lèvent très tôt pour des petites sommes Dehors les fils tchatchent le même tas de ta-tasses pleines de chichis S’achètent le même tas de sapes chères ainsi Si la vie est une chanson ils en sont le refrain Et à la fin d’chaque couplet ils se répètent "j’ai rien, j’ai rien, j’ai rien" Tous gosses grillés d’immigrés sans fric rêvant d’un fils à la fac On se dit : "fuck la school et son BEP" C’est l’automne toute l’année et j'suis un arbre Les potes tombent de mes branches Les juges restent de marbre et me laissent navré J’parle pas que de moi mais de toi aussi - je sais que tu le sais Et si tu choisis d’en rire devant tes potes, je sais que chez toi t’es die Sapristi quel triste texte J’essaye d’être gai mais j’écris ce que j’ai Refrain Pourquoi je suis violent dans mes rimes Si friand de crime dans mes textes ? Qu’est c’que tu veux, un dessin, une espèce d’esquisse ? Ne comptez que ce soir il y ait femme, famille, amis si y’a trahison Dire qu’y croire j’ai failli, bye Si demain sonne ma dernière heure Je sais que pour pleurer mon sort, peu de gens Et à présent je m’en fous De moins en moins de règles, l'esprit en ménopause Je prêche le péché, sexe et flingue, du Mal j'suis l’archevêché Cependant je dis bonjour, bonsoir au crépuscule J’ai le sens du respect, je m’excuse quand je te bouscule Mais si tu m’allumes mec, n'oublie jamais le pseudo : Oxmo Puccino J’suis tellement haineux que même le Démon ne prononce plus mon nom O-X-M-O Puccino Qu’est ce qu’on dit à ceux qui jouent les Nino Brown ici ? Je représente les minots, traiter nos créneaux Données de naissance, un don inné pour dominer avec de l’aisance Mon expérience me donne l’impression A 20 piges passées d'en avoir 50 Saches que le peu de respect que j’ai va pour mes parents J’pourrai prêcher la bonne parole comme un témoin de Jéhovah Mais comment veux tu que dans ce monde de putes Je puisse dire aux gosses que tout va bien ? A.L.I Lunatic pour le bridge Lyrics de prestige …

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bt-4

Rap poétique

Oxmo Puccino

Pour mes types

Sais-tu c'que c'est la galère, enculé ? Bah t'en as pas l'air Les gens qui passent chaque jour M'demandent plus si j'ai pas l'heure Tu crois qu'c'est une vie ça ? Dehors quelque soit l'temps Mais faut bien qu'le flouze tombe même si y a l'blizzard En bas les gars tisent, sympathisent faussement Ils s'disent qu'ils bâtissent un empire, mais en fait tous mentent Vu qu'tu gravis les marches et t'élargis, te marginalises Du ze-dou au 5.20, t'es au kilo en 5-5 Les belles caisses bluffent les badauds Pendant qu'les jeunes ados bandent Tant qu'les chaines en or pendent jusqu'aux abdos Les flics ils d'viennent des voisins, les voisins des flics On reste méfiants vis-à-vis de chaque type qui défile Et les filles, faut les laisser, pas l'temps pour palper mec Mêler la monnaie et les nénés ? Mais t'es malade Vu qu'les syndicats du shit se chient d'ssus G C'est sûr qu'si demain t'assures un gars te sectionne texto Ces barbes d'herbe, t'en fais ça marche Une nuit c'est toi qu'on braque, merde Les 10 plaques s'perdent si les gars blaguent pas Les comptes se règlent entre clans Tous se plantent en même temps Les mères lâchent des flaques de larmes Devant les flaques de sang L'un des seuls biz où t'as pas d'piston Compte sur personne pour faire des biftons Chauffe ton shit comme un cuistot, arme à la poche t'es l'boss La mère alarmée r'connait plus son gosse Elle dit : « Non, c'est pas mon fiston » Nos vies s'limitent au hall shit home J'rap pas pour le hip hop mais pour mes types J'suis Oxmo Puccino

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bt-6

Egotrip/Méta-rap

Oxmo Puccino

La Taupe

Agent secret, nom d'code 0.0.O.X.M.O.0.0 Terroriste, piste les grosse taupes Ici on soupçonne qu'une taupe souhaite chourer le plan d'un sweatshirt qui fouette tant qu'il est explosif Ma mission, enquêter dans mon propre secteur Détecter la taupe, la stopper sans affection Le microfilm s'trouve bureau 12 J'doute que Bloopalooza soit la taupe mais j'ouvre au cas où Je projette de le chopper, j'ai ma pochette Le coffre fort est là je m'approche et le crochète C'est alors qu'j'croise mon pote Larry Jenkins, je l'salue, on rigole Sans m'gêner j'lui dit : « Enfoiré, c'est donc toi la taupe ? » Voilà j'ôte ma perruque et braque mon ex pote Larry Jenkins « Allo la sécu ? J'ai la taupe, j'ai récupéré l'objet du crime, un microfilm classé top secret » La sécu arrive, bim bim, Larry pige pas Top chrono j'ai 10 s'condes, j'monte au top du building Sur le toit une tatasse m'attend dans l'hélicoptère Je sais qu't'as capté, c'est moi la taupe frère

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Gangsta rap

Oxmo Puccino

Nov 97

Perchée sur des talons, les fesses ballons Torse bombé, mèches pony, bien huilée, gondolée dans l'dos Tu vas les draguer gars, elle pètent toutes le même gaz Mais dans l'lit, les jambes en phase, elles dégagent les même cris Les mêmes speechs Elle a dit qu'j'avais dit, qu'on lui a dit, qu'elle avait dit d'elle Qu'elle avait de lui du mauvais Tu poses ton fond de teint à la bombe ou quoi ? T'assèches pas les moustiques si *** ? T'achètes ta jupe taillée, dans les mêmes rideaux Les pompes cousues dans la même peau, du même porc Et c'est même pas beau J'insiste peu sur les yeux de fe-me mariées Pour pas qu'on dise de moi : « Il s'est fait tuer ? Ah j'l'aurais parié » J'suis pas très beau, gros, j'parle trop mal Les tatasses, j'ai beau les injurier, j'en niquerai toujours, je l'jure Ne seront vexées qu'celles, se sentant vexées J'excelle, mes rimes aiguisées respectent, les femmes s'respectant J'mâche mon amuse-gueule, sauf si elle est moche Alors sauve-toi avant qu'la suivante arrive Tu sais, j'ai ma propre école de fanas Plein d'nanas guettant la banane à Oxmo Puccino Original Bombattak, Original Bombattak, Time Bomb

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Rap coquin

Oxmo Puccino

Freestyle WTF 25

« Oxmo Puccino » « Black Mafia » Jamais été une grosse caille-ra, même si le placard m'a guetté Mon karma m'évite un Armageddon vers qui le ghetto t'guide J'exige le respect du père de mon père jusqu'à mon petit-fils Ma création, chaque mot cause mon édifice J'ai échoué tant d'fois quand j'essaie quelq' chose Cette chose dit d'moi : « Dis, t'oses encore bosser ? » La couleur d'peau, une raison pour haïr l'autre Moi j'suis ma propre poutre, je m'soutiens seul rien à foutre J'viens du 19, j'ai toutes les rimes qui vont avec Chnouf, cut, zef, biftons, biz de me-ca veut que J'ai pas vécu tout ça jusqu'ici, afin qu'des p'tits s'réunissent Et pissent sur ma pipe, non merci Sur le trône DJ Poska, dans le rôle du DJ 7 oscars Sélectionnés par all star Ox Ils s'disent cool quand ils m'guettent comme sous hypnose J'doute que leur but soit autre chose que de nuire Une manière de dire : « Pourquoi t'es pas pire que nous ? Dire qu'on riait d'toi dans l'temps où t'étais gentil » Pour vivre libre, j'ai besoin d'ennemis Pour gérer ma haine, je peux jurer que des mauvais amis ça aide Tu te dis prêt à mourir comme Biggie ? J'te donne le top départ, t'es mort j'ai l'art de mordre au mic J'suis Ox black mafioso, écoute ma philosophie Pige pourquoi j'suis triste, soliste À l'aise, à 1000m à l'Est du traître Porte-malheur comme le chiffre 13 Pour toute la Face B, merci aux Vlavo, k-Se, Traoré, Issa J'viens du 19, Danube, Jacques Cartier, Demi-Lune Zoo, m'sieur le proviseur Baccardi Pit, Cassidy, Funky Maestro sur la 25e Sois 25 raisons d'arrêter de mixer Perchée sur des talons, les fesses ballons Torse bombé, mèches pony, bien huilée, gondolée dans l'dos Coin coin coin coin coin, les frères marchent comme des canards Portent les mêmes éléments, ça va d'la casquette aux panards Sebago, 501, cesse les blagues oh, coste-La T'es là, posté devant le Manapan (hihihihihi) Venu en RER, tu fais croire qu'tu viens du parking En fait je sais dans quel feuillage tu caches ta parka T'as raison, ça fait 10 balles en plus du Coca à la maison Des gâteaux ou même des mèches pony pour ta go La causette, pour zouker, ça parle 4x4 Susuki Tout ça pour mouiller la zezette À 3 plombes, panique, les filles tombent de leurs talons Se font marcher d'ssus à la vue du fusil à pompe Personne n'est touché, vu qu'le fusil vise la Lune Ça fait trop d'bruit et les keufs viennent et t'allument Ça fait des histoires dont ma plume s'amuse Mais rire du malheur des frères j'te jure qu'à force ça m'use

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Egotrip/Méta-rap

Oxmo Puccino

Freestyle DJ Kost Vol 8

J'peux être hardcore ou dur comme le roque Ou encore me moquer (ohohohoh) Mais quand j'm'écoute, ça m'fait flipper Tel ce tas d'types, qui s'tatouent la tête d'Halliday Johnny Sur l'bras, et jure que ça tape grave J'vibrais la face B si j'étais DJ Ou comme un mauvais hiver qui m'demande si j'figeait Tu fais flipper comme un docteur qui m'dit, qu'j'vais mourir Et pour un jour guérir faut pas qu'j'y compte Tu fais flipper comme ma mère, se tenant d'bout Les mains sur les hanches, criant "Range the shoеs ou j'tords ton cou" Tu m'fais flipper comme cettе pétasse enceinte Qui m'dit qu'j'suis l'père du gosse, qu'si j'assume pas j'suis perdu Ou comme ce flic disant : "C'est ta parole contre la mienne Ox, pour cette injure tu prendras 10 ans" Tu fais flipper comme ta go cette nuit Ah, son cri quand elle a vu mon jouet, plus tard quand elle a jouit Tu m'fais flipper comme ces renois réunis en soirée Epuisent dix tass', les même choses qui s'passent Les balles se dispersent, les flics tergiversent en riant La mère à l'hosto, pour son fiston priant Tu m'fais flipper comme mon futur, quand ma mère a b'soin d'tunes J'en file pas, car j'tarde à faire fortune Tu fais flipper comme un père immigré Qui s'demande s'il a vraiment tout fait pour ses gosses, reste sans réponse Ca fait flipper comme l'haleine de cette meuf' c'matin Dont j'mate les mèches pony, résiste à cette haleine J'existe moi, monsieur, enfin j'essaie, et toi mon vieux? hein ? C'est ça qui m'fait flipper ...

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Egotrip/Méta-rap

Le 3ème Œil

Scrute le terrain

Le mic saigne pour une nouvelle prestation du 3 Impose l'accent de Mars quoi qu'il en soit Un choix fait par les frères, voir le 3ème Oeil représenter Marseille Dans tout l'univers flanquer des revers sur maxis Sans prendre part à vos guerres car toutes guerres se payent cher Pas en première mais en frères n'a-t-on rien d'autre à faire Que faire des victimes au revolver, le respect se perd La mission du jour : scruter le terrain venir dans ta ville serein Te faire plaisir que tu ne paye pas pour rien Le travail y est, la maîtrise y est En concert c'est pas nos joue-plus qui ferait chier Tout ce qui est fait est fait avec le coeur au front, la sueur tombe de nos fronts Pour mener à bien la mission sur scène C'est comme en cas d'embrouilles, on y va les couilles accrochées On speed à la Speedy demande à Shukri, les **** font de la jungle Du bon son pour ceux qui en veulent Frère lâcher l'affaire rien à faire, on fera tout pour faire Avancer l'affaire, croit nous frère, si on trahi qu'on finissent en enfer C'est clair, pas de concession sur ce beat Le Trois, Côté Obscur, Sad Hill t'invitent vite sur le son de Marseille Refrain (x2) 3ème Œil scrute le terrain Sans pitié trace indélébile Dans ta ville on vient représenter S'il faut mouiller le maillot Montrer les crocs Compte sur nous gazier Marseille et sa production signore Jusqu'ici le vice a guidé nos vies Aujourd'hui, le rap prend le relais Et fait de nous des soldats, dévoués à jamais FF le sait le travail est fait Même sans un rond la roue tourne Y'a que le job qui paie Inch'Allah qu'on se retrouve tous blindés Mais avant, il faut prouver Devant dix personnes ou des milliers Ne pas se dégonfler c'est avec la rage qu'il faut s'imposer Car personne ne voudrait crever pauvres et miséreux Alors que d'autres pètent le champagne et vivre heureux Voir ces morveux frimer en cabriolet Alors que nos potes sont obligés de cambrioler Pour ne pas se laisser noyer De quoi nous motiver, Le 3 et ses alliés Commencent à peine à être aux côtés Quand les critiques vont fuser Mais rien à foutre des groupes d'à côté Tout est fait pour assurer la montée de nos phrasés, franc parler Juste pour les vrais, Mombi tu le sais Ouais, je sais qu'les bons, les vrais Saurons distinguer le faux du vrai C'est pourquoi on représente les nôtres avec tant de fierté Le 3 opérationnel pour tout types de combats Quand il y a deux membres, on rappe gras Mais pour ceux là, lâche du cash à nos managers Puis l'on signera le contrat Le 3 opérationnel pour tout types de combats Quand il y a deux membres, on rappe gras Mais pour ceux-là lâche du cash à nos managers Puis l'on signera le contrat Refrain (x4) 3ème Œil scrute le terrain Sans pitié trace indélébile Dans ta ville on vient représenter S'il faut mouiller le maillot Montrer les crocs Compte sur nous gazier Marseille et sa production signore 3e Œil, 3e Œil scrute le terrain Bomb et DJ Ralph, sans pitié Jo Popo, Boss One, sans pitié Khéops et Sad Hill, sans pitié IAM, Côté Obscur, Kif Kif, Faf Larage sans pitié K. Rhyme Le Roi, Def Bond FF, Le Venin venom bonhomme Rohff et le 113 Clan, Mafia Comoria 143, 3e Œil, Marseille sans pitié, ouais1

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Egotrip/Méta-rap

Rocca

L’original

- Eh Rocca Rocca ! - Ouais, ca va? - Ça va, tu t’rappelles de moi ? - Ouais on s'est rencontré y'à une semaine c'est ça? - Ouais dans une soirée - Ouais ouais tu travailles pour un fanzine Hip Hop... - Ouais Ça tombe bien en plus en ce moment là je fais un article et je veux savoir ton opinion sur l’évolution du Hip Hop en France - Le Hip Hop en France ? - Ouais - Tu veux savoir comment il évolue ? Bah Mal, rien n’évolue comme il le fallait, danger Le Hip-Hop est malade Des virus l’attaquent de partout, l’escaladent Fallait pas se croire à New York, ici l’ambiance est froide Au pays des chansons fades la France détient l’ambassade Paris c’est du folk, son industrie musicale : du toc J’écoute leurs camelotes, fuck toutes leurs nouvelles programmations du Top ! Parler de Hip-Hop ici c’est comme boire un bon coup de Yop Marrant mon froc large, mais ma façon de parler te choque Drôle d’époque, on parle à présent de "Rap yéyé" Y’a plus de "bouge de là", mais du "lève les bras" façon L.A Que du bluff, des regards mesquins, des teufs Qui partent en couille, rien de neuf Si ce n’est qu’on t’embarque si tu parle mal des keufs ! 1.9.9.7 : BOOM ! J’appuie sur la gachette Plan panoramique : zoom sur l’hexagone, MC rime avec clown Virer ces tapettes d’animateurs radio qui passent pour vedettes S’approprie de ma culture, falsifient le Rap en variet’ La cause : le show-biz C’est plein de cravateux qui parlent de show-biz De "cabroncitos" snob qui fument des bidies De carrières qui se brisent, marchandises, entreprises Un mécanisme, les contrats foireux qui te dévalisent Les Mc’s se rivalisent, l’underground perd sa terre promise Aujourd’hui c’est chacun pour soi, les jalousies s’aiguisent Une guerre fratricide. Pessimiste ? Voici l’apocalypse Les propres radios, fanzines underground boycottes certains artistes Rap flow, contact mic, je clame ma prophétie 1997 ans pile après Jésus Christ, j’interviens pour sauver le Hip Hop Façon Sam Beckett : code quantum Je survole toutes les époques en slalom Comme beaucoup de groupes je mets les bouchées doubles, évite les parasites Rien à foutre de ce que pensent les jaloux, mon rap les excite A Paris, c’est : plus tu déchire, plus on te déteste L’amour vache, les tests, les ragots, rares sont les hommes de noblesse Dédicacé à tout ceux qui font marcher le Hip Hop du bon côté A tous les anciens, les nouveaux crews mélangés Ya llego el que tenia que llegar El que tanto esperoban El original ‘’I’m the Original’’ ‘’Une vraie instrumentale et un style phénoménal’’ (rocca le hh mon royaume) ‘’I’m the Original’’ ‘’Le Hip Hop pour tous les jeunes de la rue’’ (raphael) Les mains noircies par le journal, je tourne les pages Des fanzines, magazines, les bons articles Visionne les cassettes démos, écoute même la radio parfois flippe Trop de Mc’s pompes mon style, mais tous se constipent Je suis ROCCA, celui que tu copies, le prototype Colombiano, pas un espagnol qui se la joue chicano Parle pas d’hermano si no eres America Latino Machete en mano, vuelvo aqui, no se las dè de malo ! Si yo te jalo, o si te cruso, te doy palo ! Como un llaneros saco maracas, toco arpa, joropo Contrapunteo como un loco De mi mar caribe traigo sabor pà la semana Cumbio sabrosa, ganas de baillar asta mañana pana ! Oiga mi voz, toda poderosa, viene de la calle Vivo en Paris pero mi alma esta en el valle Mira Papi ! Aqui forme mi cartel musica Contrabandista de rima, original rapero criminal Pena capital, muerte tragica, llega la Cliqua Con sangre fria, pura como la perica chico Parle en espagnol, en français, parle de l’argot Mes couplets, mes textes transpirent de vérité Mes scénarios sont des plus corsés Dès petit, j’ai pris le micro comme des congas en mains Si le savoir est une arme, je suis blindé sous la peau Cousin ! Haut les mains, j’ouvre le bal, copie bien mon style Mais les gens diront : ‘’c’est du Rocca, de l’original’’1

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Egotrip/Méta-rap

Rocca

Entre deux mondes

Yo Yo Passe me voir à l’angle de la rue, bippe-moi si tu as du retard T’achètes ma dose de son puis tu reviens me voir le même soir Je deale des rimes, le meilleur style de toute la ville Livré à domicile, mes vinyles utiles aux jeunes en péril, hostile La caille se faufile horripile les passants dans le noir Il faut savoir marcher le long du bon trottoir Échoir à la dérive, couper le lien familial Survivre dans le qui-vive ou vivre dans l’esquive totale J’ai juste assez de cash pour sortir de cette impasse Mais assez de panache que je place avec audace Mâche mes mots, sache les recracher quand il faut Le jeune exclu ne voit son avenir qu’au bout d’une avenue Oppression, stresse, la police agresse sans cesse La jeunesse fait du business, de nos jours faire vite et rabaisse Ici gisent, puent la hai(ne)-MC j'y ai laissé des amis Maudit aussi beaucoup d’ennemis Paname est sous la came, le macadam réclame Ses grammes, Stalingrad s’enflamme comme un caillou de … qui crame Le luxe effondré la toile de Paris tombe Je tiens en équilibre juste entre deux mondes Je vis là où le bien et le mal se surplombent Là où à chaque instant ombre et lumière se confondent Là où voler tricher peut servir à sortir des décombres Dédicace à toutes les cités et lascars au grand nombre Je vis entre deux mondes, celui du bien celui du mal, surplombe tout obstacle, vice Fausse tentation qui tombe tisse une toile protectrice Ma justice dans ce monde cinglé, ce monde brutal où les Contrastes néfastes me chasse de toute case social C’est la loi du plus fort qui pique au plus friqué Je vis parmi les milices d'un jeu mal réparti, truqué, fini Aucune place ne te convient ici MC Si tu veux vivre busy, oublie l’ami ou fais comme ton sursis Mauvais garçon deviendra grand un jour Flambé, courir après le luxe, us-Lex et fausse les parcours Excuse-moi, ne te vexe pas Moi aussi j’ai mon business gars Mais je sais choisir le bon tu vois ? Le bien, le mal ne se distinguent plus Je redoute le doute, banqueroute et si je dérapais changer de route Quel épanouissement de soi, quelle liberté sans richesse ? La solitude assèche et les fausses promesses oppressent blessent Coincé, j’évite les ricochets, les balles qui grondent Vagabonde parmi les différences juste entre deux mondes Je vis là où le bien et le mal se surplombent Là où à chaque instant ombre et lumière se confondent Là où voler tricher peut servir à sortir des décombres Dédicace à toutes les cités et lascars au grand nombre Je n’suis qu’un jeune parmi les autres jeunes, ne porte pas de gun J’ai juste pris le mic pour le taff, non pour le fun Aie ! Le business, les gonzesses, les rêves superficiels Laissent des séquelles, vexent une jeunesse sans espèce Mais qu’est-ce, qu’est-ce que la vie sans être un homme ? N’être personne qu’une bonne pomme que l’on conditionne Comme la plupart des miens, je survis dans un réseau urbain La thune creuse un ravin qui chaque matin s’étend plus loin Loin, loin de faire le bien le mal Si tu passes ton temps à survivre tu ne progresses pas tu cales Comme un godemiche, je grossis le trou d’balle des bidons Sache que le Hip Hop est le support de ma réflexion Je ne tchatche pas, n’apporte pas de clips à MTV Ce que je dis c’est ce que je vis On ne choisit ni ses parents ni son pays Moi je viens de Colombie, vie du tam-tam sur un mic R.O.Doble.C.A, numero uno uno Soy vagabundo & voy solo por el mundo Je suis pris en sandwich entre la lumière et l'ombre Mon tiers-monde sombre dans l’ombre, étouffe entre deux mondes Je vis là où le bien et le mal se surplombent Là où à chaque instant ombre et lumière se confondent Là où voler tricher peut servir à sortir des décombres Dédicace à toutes les cités et lascars au grand nombre1

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Rap conscient

Rocca

Mot pour mot

Mon stylo plante le décor, le feu s’éparpille dans la capitale La masse flambe à perte de vue sur l’instrumental Regarde la rue et constate 7 jours / 7, 24 heure /24 Mon microphone chauffe, la température monte au Translab J’embrase la ville à force d’y poser mon style Paris hostile, disent-ils ? Ce spécimen étrange, ces phénomènes Combien m’en veulent, me désirent dans un cercueil ? Le long d’un trottoir me voir fini au sein d’une histoire On me déteste, blesse mon flow, la ville infeste laisse mon attitude Mon aptitude chaque jour elle étude avec exactitude Mes gestes sont ciblés à force de reste invincible et J’avance ciblé, suis ma route, évite le danger gars J’écris des verbes, déverse mes vers subversifs agressifs Au sein du Hip Hop quand j’agite comme un corrosif La jalousie j’entraine la haine, les ragots, saisis Le mal saisit les jaloux les wacks, les faux, les saisies Retiens mon nom « Kohndo » le flow microphone fléau Pour tous ceux qui parlent dans mon dos je donne mot pour mot Maudis mes textes, inscris mon nom en noir, mets sur la liste « l’homme à abattre » Inscris mon nom en noir comme un terroriste Car... (X2) J’ai c’qu’il faut, pour chauffer l’audimat’ j’ai c’qu’il faut Un maximum de flow, maitrisé posé v’la c’qu’il faut Retiens ces mots car j’opte pour l’attaque négro Œil pour œil, dent pour dent, mot pour mot J’ai c’qu’il faut, style au micro, flow mot après mot, capito ? Cash flow, un maximum de propos Des polos, qui grosso modo vénèrent les polos molo Je bosse dur en solo mérite ce qu’il y a de plus beau Aie ! un store, cargo, façon Joe Pesci du culot Recto verso du Poppy, du jaloux ado Un sacré niveau de bonnes passes à brelico Fournies par kilo de bonnes vibes, stéréo style Radio ragots j’entends les MC parler sur mon propos Normal go, j’ai noté leur copie de cinq à zéro Yo préviens tes pains-co, prends le tacot Le Chef et Kohndo font duo façon Pacino et De Niro Au kino panorama de ghetto rapologique franco columbiano fait la une des journaux Sans promo j’arrive au box office à plein pot Mets le turbo débarque tôt tel des huissiers matinaux réglos T’essouffle au micro façon Bergerac Cyrano Te mène en bateau tente le saut si tu veux sauver ta peau Chico chapeau canons et drapeau, Corse et son Tropico Par mes mots sur le tempo je t’offre un voyage en cadeau Mieux qu’un plateau télé, j’apporte un cargo Partons des flots, j'ai du boulot pour certains MC locaux Genre : maitre de colo G.O du Club Med rigolo Rappeurs régionaux laisse le micro, voici un champion par K.O Car j’ai c’qu’il faut tout c’que tu n’as pas en gros Assez de mots assez de vibes pour en donner aux autres comme il faut Yo ! En quelques mots c’est tout le Hip Hip français que j’innove Pour tout mon public « One Love » (X2) J’ai c’qu’il faut, pour chauffer l’audimat’ j’ai c’qu’il faut Un maximum de flow, maitrisé posé v’la c’qu’il faut Retiens ces mots car j’opte pour l’attaque chico Œil pour œil, dent pour dent, mot pour mot L’œil sur la faune de Paris chaque jour je vois des spécimens, se tarit Pourrit la source où mon inspiration se nourrit Vis de moi mais chaque fois vois ou tu t’égares Ma voix un rempart, une dose de positif, un espoir Un miroir, un phare en plein soir, reflet d’une aisance Mon essence, mon septième sens, mon intelligence Les journées passent en vain mais mais rien ne sort que ton venin J’apporte ton vaccin, tout wack MC nettoie mon chemin Retiens que si tes textes ne sont que matière à prétexte Les miens te vexent, complexent, impliquent le fait que tu sois perplexe Prétexte à vantardise, mon poing levé te scandalise Maitrise un maximum de technique et immortalise T’as voulu faire le tour de moi pourtant t’es loin Mais comme le Phénix, sur le mix des morts je reviens Mic en main, résurrection, dragons en action Nunchaku flow shurik’n diction taffe et combinaison Samouraï d’une génération élevé dans la tradition Respectueux envers ses ainés, ses adversaires souvent pressés Confrontation, défi à deux : moi et mes ennemis Je fais des envieux, qui prient Satan pour qu'il m’arrive des ennuis Poupée, épingles et cierges, allume les sortilèges Sacrilège, mais qu’ai-je fait pour que m’assiège de pièges ? Dieu me protège des vices, Satan aussi a de nombreux supplices Pour tes sévices, j’ai de quoi te faire payer t'ai dit par 10 J’amène c’qu’il faut pour faire chauffer la cité Faire sauter les lascars comme des bougs jusqu'à l’aube tard mon son rode Dans n’importe quel poste, magnéto, banlieues chaudes, soirées glauques Bonne et haute, ma voix rauque te dépiaute Trop de soucis, d'autre part mais là la réflexion Absorbe ma portion, Whisky-Rocca en guise de boisson garçon Bien servi, glaçons tropicale dégustation Bois mon son, je m’occupe de tout, paie seul moi l’addition Quoi après tout c’que je t’apporte tu parles sur moi ? Vas chier loco, ( en espagnole) J’ai c’qu’il faut, pour chauffer l’audimat’ j’ai c’qu’il faut Un maximum de flow, maitrisé posé v’la c’qu’il faut Retiens ces mots car j’opte pour l’attaque chico Œil pour œil, dent pour dent, mot pour mot J’ai c’qu’il faut, pour chauffer l’audimat’ j’ai c’qu’il faut Un maximum de flow, maitrisé posé v’la c’qu’il faut Retiens ces mots car j’opte pour l’attaque chico Œil pour œil, dent pour dent, mot pour mot

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Egotrip/Méta-rap

Rocca

Sous un grand ciel gris

C’est juste un jour de plus Rien à faire à la maison, galère de plus, rien à matter à la télé Un jour de plus à passer Je sors d’chez moi, sombre est le décor dehors Recouvert sous un grand ciel gris J’avance, vise, matte autour de moi en bas des bâtiments En continu le biz tourne, les frères brassent l’argent La même rengaine, la même dégaine des flics qui te foutent la haine Bref, je poursuis ma route dans les rues de Suresnes Trace mon chemin, ma route, je continue à petit pas Avec les reufs du quartier sous le porche j’fume de la... Merde ! Le temps avance, je bouge vers le tro-m' direction Ligne 13 J’ai rendez-vous avec Chief devant les frites-merguez La pression des J.P.R pour des contrôles de papier Putain, c’est pas eux ! Maintenant les forces de l’ordre sont armées Une fois débarrassé de toutes ces conneries, je me dirige vers la sortie M’attends au pire dans les rues de Paris… C’est juste un jour de plus, incarcéré dans un système difficile à suivre Où seuls les hommes forts sont capables de survivre libres Juste un jour de plus à passer, à côtoyer la dure réalité Les tentations, les pressions, fuir l’ennui, mes ennemis En premier : combattre l’ignorance, toutes sortes d’ignorances Je suis donc je pense, rien ne peut brouiller mon existence J’essaie de m’instruire, le plus possible, d’assurer mon avenir Combler mon brouillard, nuire au système par mon savoir Combattre en deuxième : la paresse, la galère, l’indolence Il faut tailler ton monde à moins qu’il te convienne d’avance Dis, qu’est-ce que tu fais là, assis ? Tu pêches des gadjis ? Range ta canne, le monde appartient au plus avertis Ici, c’est la merde, le ghetto Allez, arrête gars ! Je reviens de Bogota Paris ne peut pas être pire que ça Ne m’invente pas de pipo il y a ce qu’il faut ici pour s’en sortir De la maille à gogo, n’attends pas comme un con de gagner au loto C’est juste un jour de plus, sous un grand ciel gris Un jour de plus... pour trouver des astuces pour assurer mon avenir Raphaël dédicace à toutes les cités, tous les quartiers yo, représente… (X2) Le jour se lève déjà, sous un grand ciel gris Sur cette mélodie, je n’ai pu fermer l’œil de la nuit J’ouvre les yeux, parle de ce que je vois, ce que je vis Quand je rappe je représente ceux que l’on oublie La nuit tombe comme une fièvre épaisse Les rues sont balayées d’un vent glacial qui blesse Coupe comme une lame, les mains des derniers jeunes Qui squattent le macadam... restent à fumer des joins Certains cherchent un lendemain À sortir enfin d’une exclusion qui les serre jusqu’aux reins Des tours à en perdre la tête cachent le soleil aux garçons du béton Sache que sans horizon, je ne retrouve plus d’ambition Le cash manque, plus personne ne braque de banques Lève ton ancre, il est temps de sortir de ta planque Vivre au jour le jour sans une tune en poche Passer toute une journée à taxer des proches Histoire de pas devenir une cloche Un croche-patte suffit pour le dérapage d’une vie foutue en l’air La galère est un gouffre vers l’enfer Je vois des mauvaises graines fleurir à Fleury, freiner à Fresnes Des mères qui pleurent, la Haine qui coule des yeux des poings qui se ferment Des familles en peine, des putains de juges, des lourdes peines Toujours les même qui gagnent, toujours les même qui perdent La France organise un complot contre les étrangers Tout est fait pour que nous basculions, tout est prémédité De l’école de l’exclusion aux premières orientations bidons Des faux boulots aux conseils de négriers en manque des mains d’œuvre pour la nation Pose pas de questions, c’est du mécanisme La situation peu à peu passe à son paroxysme Plus les heures passent, plus les jours avancent en masse On laisse que les problèmes s’entassent afin que l’étranger s’encrasse Mais je reste propre, clean, dans mon biz je suis légal Face à tout cela, je prends vos tunes après je f’rai ma mal de vivre Qui parle d’intégration d’immigrés ? Si tu es si français que ça, pourquoi te demande-t-on tes papiers ? À longueur de journée, je passe mon temps à penser Rappe pour oublier mes maux, j’ai le son dans la peau J’ai deux cultures : celle de mes parents, celle du double H Sache que cette dernière fait que beaucoup de jeunes s’attachent Entre eux, rien qu’une musique une même histoire qui tourne aux mêmes B.P.M Respect à tous ceux qui l’aiment C’est l’âme de la rue, le vécu qui est en moi La seule défense que j’ai trouvée parmi les lois Le jour se lève déjà, sous un grand ciel gris Sur cette mélodie, je n’ai pu fermer l’œil de la nuit J’ouvre les yeux, parle de ce que je vois, ce que je vis Quand je rappe je représente ceux que l’on oublie Dédicacé au 18ème, 19ème, au 13ème, tous les quartiers de Paris Aux banlieues Nord-Sud-Est-Ouest. Paix à toutes les cités Marseille, à tous les gars du Sud c’est dédicacé Toulouse, cité Bagatelle, Bagdad représente ! Strasbourg, à tous les jeunes de Lyon, Lille, à tout l’Hexagone respect

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Rap poétique

Rocca

Rap contact 2

Yo, prise de mic pour les maniaques Du hip en vrac, claque mon verbe sur track Je lance une dédicace à tous les MC forts Mon flow fat pour graver Skeuds, pavés Les murs noirs pleins d'tags floqués Pour la faune parisienne en furie J’écris pour rester vif Réflexe agressif pour survivre Simplicité, j’observe le monde comme un satellite Une sonde dans la France profonde, vision chaotique Mais rien n’est noir, dans l’envers du décor le miroir Les alentours de Paris la nuit inspirent les récits Violence business sans cesse Mêmes histoires progressent Les mêmes choses menacent dans banlieues sous stress De contrôle, j’essaie de voir la vie avec un max de positif Revendique une nouvelle optique, le rap pratique Le stylo bic en main, mon arme juste pour l’évasion Pour longtemps gars j’apporte le vrai non l’illusion Tu sais maintenant qui je suis et tout ce que je représente K.O.H.N.D.O. c’est comme ça qu'je fais C’est résolu je compte que sur mon Approche branche le câble, tu sauras de quoi je suis capable Un expert comptable, pour mesurer ce que vaut mes salades On escalade pas de dégringolade, le récit du Dad Que ces escapades, te tirent du lit, si t’es malade Rival le grand minable, sans troquer mon âme au diable Produire un son potable voilà de quoi on me prétend coupable Bâti dans l’solide, le concret, l'authentique, le fiable Mon n'a qu'une femme Là je t'ai pas pris pour un social Les jeunes veulent des héros, pas de zéro J'laisse mon numéro en guise d'apéro de bédo Pour t'permettre de t'lever tôt La fin où s'égarent certains louveteaux Je t'apporte un condensé censé de rap français T'apprenne à penser, ta femme la courtiser, la faire danser Travaille ton mental, une arme fatale, la force brutale Même le plus dur métal peut pas l'avoir sans son capital Hip hop vital, rap contact médicinal, sport verbal Réveil brutal pour crève la dalle Mon rap contact un fat flow Chaque jour Mets ton esprit sans dessus dessous Camera enclenchée, moteur, zoom, gros plan Cadrer, objectif, repérer' action! Mes yeux fixent sans s’arrêter, tel un scénariste Empile, je focalise, enregistre, les séquences que je vois Puis les transcrit sur 48 pistes Sans esquisse, un spécialiste, hors-piste d’1 mètre 70 Prends le micro sans doublage, effets spéciaux factices Cascade linguistique, exécutée sans doublage Voici du direct live, 100% bonne vibe Pour les mixtapes du carnage, du ravage sonore Pour les soirées dites hardcore, fiction pour les zoulous Pire encore pour les jaloux du gore Parental accord, section réservée pour les puristes hip hop La Cliqua ça choque, c’est des vrais coups pas de saignés en ketchup Fais stop, mets play, rembobine Change la vraie bobine, mon flow t’embobine Mes mots défilent telle une bande annonce de film clean Je vais et viens les yeux ouverts, longe les trottoirs de la ville Capte la moindre anomalie, faits et gestes suspects jour et nuit Je suis une camera de surveillance en permanence dirigée contre l’état Un témoin oculaire en puissance, un œil abstrait, la mise à jour de ce qui parait secret Sur MPC mes projets prennent forme, la police est aux aguets Rocca visionnaire, intemporel pirate de l'air, terroriste des vers Poseur de rimes, révolutionnaire J’ai plein de projets, la force que j’ai Vient de là mes progrès, sans regrets j’en place une casse-dédi aux refrés C’que j’fais : manie le mic de façon stratégique Pond des textes, fume d'la weed Représente pour ma clique, ma technique T’emmène loin vers la réalité Mon influence va pas plus loin qu'ma personnalité Pas d'messages bluffés cachés Sous une fausse identité, visé Mes lyrics reflètent la sincérité Mon rap flow progresse voila pour les gros 5h du mat’ l’ennemi par ma sagesse, negro Mon but n’est pas d’écrire pour passer des rimes en vrac Mais d'faire de moi et de mon crew une vraie légende sur le mic J’rappe pour le kif à fond dedans tous les jours J’passe mon temps à bosser, fout d’l’énergie dans mes discours Maintenant tu connais mon style, impact phénoménal Raphael radioactif, ravage mental Mon rap contact un fat flow Chaque jour Mets ton esprit sans dessus dessous1

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Egotrip/Méta-rap

Rocca

La fama

Mira… Tu parles de renommée ? Je suis qu’une rumeur dans la ville Une bête étrange en civil Le gars qu’on connait grâce à ses refrains Qu’on salue de loin, présente aux copains La voix dans la rue sans visage, le gars des avenues Des impasses perdues, au cours de cités mon nom sonne comme connu « Hé Rocca ! Chant-mé ton dernier morceau » Les gars m’interpellent dans le métro Avec plaisir signe des autographes aux ados Je suis devenu médiatique, une personne publique Un produit pour ma maison de disque Pour le mouv’ une autre polémique Comme les gars de ma clique je survis dans mon quotidien Cherche du cash et évite la galerie, donne l’exemple à mon prochain Le succès, les plateaux télé, Fréquenstar et autres Palais des Glaces Les hommes et prennent place dans ma vie quoi que je fasse Champagne, cigare en main, clean, caviar limousine Paparazzis, flash, une photo prête pour Paris Match en vedette À Saint-Tropez, dans Gala busy On m’imagine en Lamborghini alors que je roule encore en métro La nuit, parlant d’amis depuis que j’ai le succès beaucoup m’envient Certains me maudissent, cherchent profils, deviennent des ennemis Tant pis, j’ai compris que dans ce milieu y a pas de sentiment Pis j’ai avec moi un posse, un vrai crew les stars de Paris La Cliqua pour la vie une légende Le groupe que les gens attendent, demandent en FNAC À chaque nouvelle production dans les bacs 97, Mic Contact, le rap ma chance La gloire un hippodrome où beaucoup de talents se paument 500 ans après je viens conquérir à mon tour l’Europe Ce qui m’a été volé je reviens le reprendre par le Hip Hop (Mira soy aquel que gente reclama El que nadie puede comprender, soy la fama ?) Tout pour la gloire, tout pour l’argent, tout pour le succès Je ne vendrais pas mon âme au diable pour d’la monnaie J’irais au sommet, suivant ma route évitant les impasses Cash ! Flash ! pas de tapis rouge, ni d'autographes Tout pour la gloire, tout pour l’argent, tout pour le succès Je ne vendrais pas mon âme au diable pour d’la monnaie J’irais au sommet, suivant ma route évitant les impasses ‘’Je ne suis pas une star mais un jeune de la rue qui taffe’’ Je serais la gloire le succès le renommé, rappeur adulé Aimé détesté, célèbre dans tout l’Hexagone popularisé Maté dans les journaux, la télé, capté Dans toutes les ondes écouté Et collé sur tous les murs de la ville, affiché Milliardaire, riche, homme d’affaire Question finance : un expert, un artiste hors-pair Contrôlant son business comme un Rockefeller Home studio personnel, maison d’édition Poussant le Hip Hop à fond, dans tout l’underground un champion Le son mon royaume, le rap mon home sweet home Le MIC mon trône, j’en rêvais il y a 4 ans dans ma zone assis sur un banc, taggé des mots Dans cette faune urbaine chacun cherche à prendre le bon rôle Rêver de succès, de pouvoir, sexe et argent, sortir un disque Me paraissait impossible, jamais je n’avais pris le risque Aujourd’hui c’est fait mais je suis resté le même Pour ceux qui m’aiment, je n’ai pas changé, roule pas encore en BM Professionnel certes plus occupé qu’avant je gère mes affaires À l’époque je croyais devenir milliardaire, riche Faire la Une des affiches, taper des poses je m’en fiche Le rap en français postiche, faire comme les cainris c’est pastiche Cliché sur cliché mes rêves sont peut à peu effacés Le système d’ici fait en sorte qu’un pauvre reste pauvre toute sa vie Le rêve américain n’existe pas en France Un jeune qui pense fait de l’argent devient une menace en puissance Moi, je suis une gloire sans succès qui cherche à parcourir le monde, ses avenues, Broadway Pour une renommée puis de billets, cash, forcené, tenace Je suis un gars qui lâche pas Une jeune qui se bat pour obtenir un jour la Fama Tout pour la gloire, tout pour l’argent, tout pour le succès Je ne vendrais pas mon âme au diable pour d’la monnaie J’irais au sommet, suivant ma route évitant les impasses Cash ! Flash ! Pas de tapis rouge, d'autographes Tout pour la gloire, tout pour l’argent, tout pour le succès Je ne vendrais pas mon âme au diable pour d’la monnaie J’irais au sommet, suivant ma route évitant les impasses ‘’Je ne suis pas une star mais un jeune de la rue qui taffe’’1

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Rap poétique

Rocca

Garçon

Yo, Paris, 97 , hermano Cuidado! Mira, escucha esto bien La vie est un vrai film d’action, Garçon ! Surveille tes arrières, fais attention La rue n’est qu’un long fleuve parsemé d’hameçons Où chaque courant te mène à changer de direction Hold-up, braquages, viols, cases, dépouilles, les magouilles se développent Les vices sont comme des microbes que l’on chope La clope au bec, suspect, fly jacket, baskets avec une arme en main Un jeune braque pour du cash qu’il n’aura plus demain Crash, métamorphose, de nouveau il vole pour une dose Pour pas grand chose, il s’arrose les veines, se décompose Ose crier sur son père, taper sur sa mère, tirer sur son frère La drogue fait de l’homme une bête sans repères J’erre, paumé dans la ville, les mains dans les poches, hostiles les frères se tuent L’instinct animal prend le dessus chaque fois dans les avenues Les histoires se répètent, mes amis se font serrer Je serais là pour te tendre la main, te relever Ce n’est pas un poème, c’est toujours le même thème que je traite… Ma voix vient de la rue, mon son te pénètre Être ou ne pas être… mais qui pose la question ? Si tu as du temps pour y répondre, c’est bien, moi je veux du pognon ! Les temps ont changé Je vis dans les ruines des rêves que mes parents m’ont laissé La loi du blé l’a emporté ! Aujourd’hui les jeunes n’attendent plus, ils veulent du cash La vie est vache, celui qui baisse les bras est lâche, sache… La vie est un vrai film d’action, Garçon ! Surveille tes arrières, fais attention La rue n’est qu’un long fleuve parsemé d’hameçons Où chaque courant te mène à changer de direction J’ai ouvert les yeux et je ne compte pas les refermer Trop de dangers parsèment mon chemin, j’ai appris seul à marcher Seul je suis tombé, seul je me suis relevé En somme : je porte les expériences qui font de moi un homme Le parcours vers l’espoir suit le cours de mon histoire Un jour tu peux m’avoir, me coincer puis demain, te faire caner La loi du plus fort est bien celle de l’imprévu A force de jouer les grand, on te foncedra dans la rue Violence urbaine, fusil à pompe, même rengaine Tout ça parce qu’un connard t’a manqué de respect le week-end Le système te stresse, le béton t’agresse, les nerfs qui lâchent sans prétextes Pour que la police vienne te mater sans cesse C’est un cercle vicieux, la société s’alimente de violence Prends conscience, avant de subir ta propre violence Un vrai film d’action, où les victimes en sont ma génération Machination, l’état veut qu’il y ait entre nous des tensions J’ai rêvé autrefois d’un idéal, d’un monde guéri du mal Où le respect de l’homme serait vital, mais les jeunes perdent morale Jouent plus au bandit qu’à la balle Seule la balle des armes compte, le jeu devient brutal ! ‘’Quoi ! Tu veux m’ôter la vie, mais quel droit te le permet garçon ?’’ N’efface pas mon vécu, par un simple coup d’obus Respecte ton prochain, respecte ton cousin Si je respecte les tiens, accepte les miens ou bien La vie est un vrai film d’action, Garçon ! Surveille tes arrières, fais attention La rue n’est qu’un long fleuve parsemé d’hameçons Où chaque courant te mène à changer de direction

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Gangsta rap

Rocca

Aux frontières du réel

J'allume la télévision : Gun, sex, drogues, violence, le catalogue en vogue Influence une jeunesse en manque d'un véritable éloge Non aux science-fictions, pauvre est celui qui vit dans l'illusion Aux armes renonce, la vie d'ici n'est pas comme celle du Bronx Apprenti reur-ti contente-toi de ce qu'on t'a pas encore pris Une liberté, une femme qui t'aime et que ton bizz nie Telle est une fois de plus un talent gâché par une vie injuste Ajustes-toi l'ami, tu as pris deux ans sans sursis La vie rapide, le cash rapide, une chute rapide Les rues sont des rapides, ses courants te mènent au vide Ce que je viens de raconter c'est la réalité La vie n'est pas un film, ses moments durs ne peuvent pas s'zapper Canapé, relaxé, commande en main, prêt à changer J'imagine une course poursuite à travers un micro volé Rêver de luxe, de guns, de gangsters, d'une vie plus brusque Se prend pour un super ninja après un film, embusque De plus en plus je vois des gars se la jouant OGB à la beau bourg Style mafio à la Boy'z In Da Hood Le genre Menace Société version française Bandana, 16.64 en main, 8.6 pour les plus balèzes Pèse à la Escobar Pablo dans les rues d'Al Pacino Mytho, que dois penser ta mère de ton pipeau, chico ? Paris est plein de faux wacks, mauvais garçons Sous c'genre de vestes vivant leurs propres films d'action Disons que c'est comme ça gars qu'en mafieux tu te transvase Tape des phases, mais mon microphone phase naze Différencies l'activity, cible ce que tu vis Sais-tu que les vrais bandits ne se voient pas dans les séries Z Je suis ton décodeur d'images réelles garçon Khey, la fiction à ton rêve et la nuit rauque apporte conseils Aux frontières du réel... La voix de mon avenir... à travers la télévision... 1

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Gangsta rap

Rocca

Artifice

C'était une femme pleine d'artifices, factice, belle, superficielle Top-model infidèle de celles qui suent le 5 de chanel Conventionnelle, impersonnelle, sensuelle en dentelles Une sacrée femelle dit-on d'elle après relation corporelle Dîner aux chandelles, femme de luxe cherchant la célébrité Maque les hommes tunés qui puissent la maintenir bien habillée Sourcils épilés, faux ongles, teinture en fausse blonde À l'affût des modes de Londres, Paris, New-York ou d'Hong-Kong Mondaine à la longue pesante, une vraie commère ambulante Cachant son ignorance par des faux-airs de femme élégante De celle qu'on présente en soirée, parle aux têtes importantes, extravagante Tape des poses, cigarette en main s'expose En général elles sont vides, pour compenser leur bassesse portent de longs talons Un faux sourire, le regard sans émotions Lui, c'était un homme quelconque de ceux qu'on rencontre Tous les jours, grosse montre, portable, qui se la raconte Toujours dans ses comptes, profite de ses amis, joue le gars busy Parle de bikinis, de meufs qu'il n'aura jamais dans sa vie Puni par nature, sans talent puisque trop sûr de lui Cherche dans les revues, les brochures, son identité future Perdu dans son égo, noyé par ses fausses conversations Des derniers polos, de marques, de voitures de location 18 carats, bague au doigt mais le frigo vide Préfère ne rien manger pour maintenir les fausses apparences en ville Passe pour subtile, dans tous les clubs se fait remarquer Se fait petit s'il le faut le tout c'est de paraître friqué Galant, camouflant son vice, toujours bien sapé Afin qu'une fille pleine d'artifices puisse venir l'accoster Je vois de nombreux visages défilant dans les rues De nombreux visages d’enfants, d’hommes et de femmes perdus Des regards, froids, des regards francs, des regards confus Des personnes marchant sans horizons dévisageant l’inconnu Je vois parfois des masques tombent dans la rue Des visages des corps de l’ombre, démaquillées des artifices C’était un couple modèle réduit, conforme à la règle établie Bourré d’artifices, comme ceux qu’on sape à la télé vers midi De petites séries B, de feuilletons ménagés parfumés Faux synthétiques, imperméables à tous sentiments plastiques Platoniques, sans amour ni passion, de purement physique La seule relation étant vraiment liée à celle du fric Lui passe son temps à penser au pognon, classé, sa thune au loto Et parer ses collègues avec son auto Elle, un sacré cadeau, au petit soin, gynéco Un vrai produit de beauté ambulant braquant les gosses-beaux Ils vont tourner dans un monde plein d’illusion De fausses apparences, de fiction Laissant paraitre ce qu’ils ne seront jamais Ensemble par simple intérêt, sans respect Tous deux faux-culs mais en public font les discrets Vrai ! noyés sans cesse par des dettes Afin de maintenir leur statut social Leur nouveau look dans leur vie banal C’était une fille artificielle du style grise sans soleil Qui fout le cafard, pille le sommeil d’un vilain temporel d’un ange minitel De rapports subliminaux virtuels, sans rien de réel Sous une pollution voilant tout le ciel, d’immeubles cancérigènes De tours de cités qui gênent Les bleus qui se plagient du bruit que font les quelques jeunes pleins d’artifices à Noël Alors que rien ne s’est produit la veille par le système L’oseille, d’un cœur artificiel tenu par des ficelles Les gens voient sans regarder, entendent sans écouter Ne rient ne pleurent jamais, vivent programmés Le regard figé, polyester, ces gens ont tout vendu par commodité Leur raison d’être c’est toute leur liberté Je vois de nombreux visages défilant dans les rues De nombreux visages d’enfants, d’hommes et de femmes perdus Des regards, froids, des regards francs, des regards confus Des personnes marchant sans horizons dévisageant l’inconnu Je vois parfois des masques tombent dans la rue Des visages des corps de l’ombre, démaquillées des artifices

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Rap coquin

Rocca

La bonne connexion

C’était un jeune bien élancé Classe, mocassin, gun chargé, regard flou, style La VO du gangster cainri dans la ville Le genre de gars qui meurt à la fin du film Le bandit qui sommeille en nous, que certains reur-ti miment Frime, cocaïne en prime, un chef d’œuvre du crime en sous-titre Mon premier chapitre s’inspire des « Palma » que j’enregistre Mot après mot tu comprendras mon texte La vie d’un gars du ghetto, l’index à ne pas suivre du anti-héros Bien élancé, gominé, sapé, Cartier de la tête aux pieds, une menace née Toujours prêt à tout pour son foutu blé Hostile, la gâchette facile, l’œil vif d’un vigile L’authentique produit de la rue qui a grandi dans le péril Sans domicile, sans famille, ni attaches ni amis ni lois Ici, ce qui compte c’est ce que l’on cache sous son bras Un Scarface, Tony Montana, aucune politesse, comme dans ‘’Carlito’s way‘’ Laisse voir si ‘’seul le crime paie’’ Dès sa jeunesse, réflexes innés, souplesse Au test du sac à main : un chef ! Du casse au deal, la cour des grands n’est plus très loin, en bref Rien que des ennuis, rien que des ennemis Tout allait trop vite pour lui La police le recherchait jour et nuit Il buvait, claquait sa thune en casino, whisky, jacuzzi, tasses-pé Mélanger les gonzesses au business n’est pas conseillé Chez les bandits, la vie n’est qu’une partie de poker Où seuls les rusés gagnent de la maille, gare aux funérailles ! Con su banda, fumaba mariguana la semana Pana de mala mana como juanito alimana Cadillac, piscine, limousine, grâce aux fines combines Arnaques, des planches aux banques blanchisseuses de billets Mis sur écoute, pris en flag’, course, poursuite zigzag Un beau matin, il fut réveillé en pyjama, rayé de la liste Les complices trahissent, les caprices finissent, pisse droit fils Ici tu n’es plus rien, puisse qu’un Dieu te bénisse ! Finie la belle vie, oublie les avocats, les amis, sans blé, sans appuis Les petits nouveaux sucent les gros d’ici Chaque saison éteint dans le soupçon, la flamme du passé garçon ! Où est passé le temps de ta bonne connexion ? Version française : une mauvaise graine fait du pèze, façon Scorsese Un affranchi baise le système sans grand malaise Les 13 arrestations ne furent que foutaises Pour ce garçon au folles ambitions Sa mission : faire du pognon sans restriction Ses inspirations rappellent un Jack Mesrine en action Distinction floue entre fiction-réalité Mais passons vite au deuxième chapitre Le mythe du bandit existe aussi, dans les tés-ci d’ici Voici comme preuve de ces dits ; ce récit L’histoire d’un jeune, qui parle de biz dès qu’il déjeune Vu d’un mauvais œil, avec un pit bull en guise de gun Les tasses l’apprécient depuis que son portefeuille grossit Qu’il négocie, d’Orly à Passy, renie sa té-ci Le voici parti pour Paris, la belle vie, les gadjis, les party Ses nouveaux amis ne jurent que par lui Sergio Tachini, Lacoste, Air max neuve le week-end Polo Ralph Lau, pompe en croco, Weston en semaine Panoplie oblige, car sans prestige, sans noblesse Sans finesse, il laisse que l’ivresse du business l’engraisse Loue des Mercedes pour frimer donne de l’espèce à la jeunesse Ses sales conseils aux garçons ‘’Ouais tu vois j’ai la bonne connexion go !’’ Baccara Clio, dernière stéréo, des tasses à gogo Carotte même ses pains-co pour sa conso perso Du double zéro, deale, tout ce qu’il faut en gros Fait peur aux ados, joue son mafioso, sans se briser les os A ce train là, difficile de rester invisible En ville, il était devenu la cible Des civils à 5h pile du mat’ l’ont coincé Porte défoncée, plaqué au sol, humilié, menottes, embarqué Aujourd’hui c’est un homme oublié sans liberté perdu dans l’ombre Observant à travers des barreaux rouillés le monde La vie qui change, l’argent qui se fait étrange, démange les garçons Qui à leur tour recherchent sa bonne connexion Représente, donne l’exemple aux futures générations Avec de vraies connexions, garçon, 1997 ! Qui d’entre nous a la bonne connexion ? ‘’I got mad connexions’’

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Gangsta rap

Rocca

La Morale

1997... chaos social... Bienvenue dans la rue, l'apocalypse, où trop de jeunes flippent Où s'éclipsent des principes où multiples bip sonnent S'anticipent les magouilles, triplent les rondes de police Equipe tremble, les cités prennent feu, Paris sur le grille flambe Bienvenue dans le prochain chaos social de l'an 2000 Là où la guerre des castes sépare ville-banlieue comme l'eau et l'huile Difficile pour cette jeunesse, pour qui l'espèce devient vite Que les promesses de l'état oppresse, la débrouille s'exerce Golf, Mercedes, Air-Max, jeans Lacoste, Rolex Ralph Lauren, gonzesses, font guise de compte en caisse, laisse La Tour Eiffel n'intéresse personne ici Loin des clichés carte postale un monde délaissé, survit Mais le mal, le bien, s'inversent Plus rien ne compte lorsque la maille engraisse Mac diplomate, en parallèle, pratiquent la même arnaque Tout est paradoxe, les gosses pleurent leur père qui bosse Dealent Lacoste d'autres gosses Au jour où tout peux devenir négoce Que du business, plus de principe moral La quête vers la richesse sociale l'emporte Le bien, le mal, s'exportent dans le même malle Cash rapido mafioso l'anti-héro Plait aux ados grandissant au cœur des conflits sociaux Par ses propres moyens chacun tente de devenir quelqu'un Certains s'égarent du bon chemin pour changer de destin Envers sa situation, verse de l'espoir aux générations qui suivent Dans cette jungle urbaine, la tune fait de nous des hommes libres Survivre dans un monde de vices, d'injustice Où police, pression d'états sévissent, des abysses de la ville, ma voix se hisse Parmi les sacrifices, peines, échecs Tourments d'une chienne de vie Une moral erre entre ombres et lumière Je n'suis qu'une évasion, un simple moment de repos, une escale Une voix dans la rue, une morale Bienvenue dans les coulisses d'un monde paradoxal Où se glisse, sacrifices, supplices, magouilles de toutes tailles Où persiste dans les rues ces rêves de fortune par le vice Où parallèlement différentes personnes cherchent à faire de l'argent Illégaux, Légaux, Homme en cravate, aristocrate Mac, dealer, diplomate, tous tiennent dans leur main le même billet moite Les jeunes se battent en vain des smith qui ne vaut rien Puis cherche le chemin de l'argent facile du pain quotidien Où puis-je me placer go sans jamais tomber du haut du ravin ? Une frontière sociale m'empêche d'évoluer vers le bien Constamment suivi, en guerre contre ma propre folie Je fuis mes propres vices, défauts Combat mon propre ennemi, moi même ce que je suis Lutte seul en contre courant du cataclysme Puis tombe dans le séisme du capitalisme J'entends le rire du diable sans cesse, semant sont amer mort Cette peste qui empeste et qui aux hommes fait du tort Homicide, suicide, génocide, social, avide de pouvoir L'homme descend vers les rapides de l'enfer sans le savoir Tue son prochain, arnaque son cousin, vol son voisin Mille et une façon d'acquérir du blé dans ce chaos urbain Tous se suivent, dominant, dominé, boss, larbin Se battant jour et nuit sans fin pour prendre la place du collègue prochain Chacun pour soi et Dieu pour tous, chacun suis sa course L'arme hors de la housse, le mal au trousse Le fort mange les faibles en douce, rebrousse chemin si tu peux Mais le démon te pousse à renverser ta morale Faire le mal pour remplir ta bourse de cash flow De billets vert, la ville carotte du système Qui depuis des siècles nous fait avancer comme des ânes dans une ferme Haine, peine, parsème le dilemme L'État sans cesse nous berne, sème en nous des conflits interne Comme l'autodestruction, la course vers le pognon Le pognon mon démon Lequel domine le monde où nous avançons garçon Tension apocalyptique, situation critique Nombreux types font du fric au plus vite Quitte à perdre toute éthique morale Mon son une escale, ma voix une conscience sociale Mes mots des balles retentissantes de vérité en pleine capitale Je n'suis qu'une évasion, un simple moment de repos, une escale Une voix dans la rue, une morale1

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Rap conscient

Rocca

En dehors des lois

Une heure du mat', serré, flash-back d'une soirée niquée Cul-de-sac d'enfoiré, menotté, privé de ma liberté, coincé Alors que sans fin la Lune déteint dans l'obscurité Alors que certains, comme moi se retrouvent dans un commissariat Plein de flics partout... Pour contrôler les passant che-lou, comme nous, en fly ou baggy Alors qu'un connard plus loin viole une gadji, Paris la nuit (Vas-y lâche-moi qu’est ce que tu fais là? Lâche-le…) Mais que vont penser mes parents en sortant d'ici ? D'ici les flics se relaient, un par un me manquent de respect, remplissent les taules Des soi-disant stupéfiants qu'ils frôlent Self contrôle jusqu'à l'aube Entassés dans une piaule glauque ! Je sens du hall, l'odeur qui daube d'un clodo qui piaute Drôle de nuit, deux heures et demie Que j'entends sans rien dire des conneries Des blagues nazes de beaufs frustrés sous leurs képis Des sons de Cibi, des machines à écrire sans encre La police : une planque pour cancres Qui se concentrent quand leur patron rentre énervé Remake des "Ripoux", j'observe les murs lézardés Percés par le cri de suspects interrogés D'injures dispersées, quelques plaintes à déclarer Quand le téléphone sonne, quelques-uns cognent les ivrognes Insomniaques, rap légal, kidnapping, derrière une plaque Des petites frappent refont la justice à coups de matraques Forcé : style Gestapo armée 7 heures du mat' et toujours coincé, fiché Ma nationalité les fait tous marrer, saoulé Parmi les piles d'annuaires Des fichus questionnaires, il n'y a rien à faire: Si tu t'appelles Rachid, imagine la galère ! Frappées par des éclats de rire, les heures passent Enfermé dans une cage tel un otage Des stups m'insultent en face La loi me menace Piétine mes droits, me pourchasse dans ma liberté, efface Tout processus de paix à coups de godasses Écœuré par cette justice en place Je sors d'ici près à me protéger des hommes en képis Parler qu'en présence d'un avocat Tout ce que tu dis sera contrôlé, puis retenu contre toi De toi à moi, lequel se situe en dehors des lois ? Quelle justice doit protéger mes droits ? Snip’, lardus, kisdés, condés, colbocs L'uniforme bleu, l'air sévère, cheville gonflée à bloc En groupe te provoque, solitaire ça fait dans son froc Ton allure de beauf, m'effrayer de qui tu te moques En manque prends une clope Appelle mon gars sur son Bibop Corrompus comme ils sont, n'empêcherons pas l'argent qu'on le chope Les mains qu'on se frotte Face à eux, je me sens toujours plus propre Y'a quoi ? Je lâche mon rott' Je verrait bien comment s'en tire Robocop Tu penses que je débloque Je me fiche que tu me trouve toc-toc Avec Daddy 'faut pas fuck sur ton bloc-notes Faut que tu le notes t'étonnes pas sur le keuf, moi mon crew Le Hip-Hop complote ne me tourne pas le dos Ce sera sans pitié ni cadeaux Je te coulerais comme un paquebot Bien que tu me trouves vilain, pas beau Ta femme, pas de pot, apprécie ce talon d'Achille, ce pied bot L'insigne, l'arme à feu : tout est permis Un vrai demi-dieu, mais dans mon milieu N'importe quel gars, même le moins vieux, le plus studieux J'ai pas peur de dire le plus racailleux Se montre toujours plus courageux que ceux qui marchent deux par deux Qui parle d'honneur mal placé Cette jeunesse que les bavures ont froissé ? Facilement classés, leur famille y as-tu pensé ? Te vexe pas si en conséquence t'es récompensé Tu apprendras vite que dans le rap on sait pas seulement danser Pas l’temps de jouer agir Pas qu'un flux de phrases sensées sur fonk fâché Combien de victimes t'as lynché ? De dents qu'ont grincés ? Pour cela d'innocents coincés Œil pour œil, dent pour dent Théorème d'il y a longtemps Pour toi je le reprends et avec je te paye comptant Parler qu'en présence d'un avocat Tout ce que tu dis sera contrôlé, puis retenu contre toi De toi à moi, lequel se situe en dehors des lois ? Quelle justice doit protéger mes droits ? Aucune ligne tracés sur leurs paumes Encore moins de diplômes Pour devenir un bon flic, il suffit de tirer vite Des clones robotisés, la gâchette à la place de la tête L’État nous lâche ses bêtes, camouflées sous une plaque et une casquette Me traite pas d'ingrat Quand le premier pas, levant ton bras Aux mains, un corps gras perpétuellement pointé vers moi T'avances criant "Negro, t'es fait comme un rat !" Protège ton foie ou tu sauras que je fais pas dans le coton T'aimes pas nos prénoms ? Moussa, Mohamed, Amar, Diouf, Pacheco Pas assez péquenaud ? Pas assez beauf en gros tu veux me faire la peau ? Les hommes ne naissent-ils pas tous égaux ? Je crois bien que non Je suis la jeunesse qui embarrasse beaucoup de fachos garçon !

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Rap conscient

Tepa

La Terre Promise

Le rêve est terminé car la réalité minée Fait pas de trêve si tu crèves quand t'opères en terrain miné Si tu fais mine d'oublier les liens qui t'ont lié De près ou de loin à la terre mère, c'est toi même que tu veux nier Le rêve est terminé car la réalité minée Fait pas de trêve si tu crèves quand t'opères en terrain miné Si tu fais mine d'oublier les liens qui t'ont lié De près ou de loin à la terre mère, c'est toi même que tu veux nier J'en place une rect-di pour l'Afrique continent magique Au destin tragique, fier de ma négritude le tiss-mé est fichier Comme la graine dangereuse à éliminer J'accumule le savoir de tous les côtés Doté d'un cerveau comme une arme incontrôlée Au service du bien du mauvais de mes intérêts Le rêve est terminé car la réalité minée Fait pas de trêve si tu crèves quand t'opères en terrain miné Si tu fais mine d'oublier les liens qui t'ont lié De près ou de loin à la terre mère, c'est toi même que tu veux nier Le rêve est terminé car la réalité minée Fait pas de trêve si tu crèves quand t'opères en terrain miné Si tu fais mine d'oublier les liens qui t'ont lié De près ou de loin à la terre mère, c'est toi même que tu veux nier ...

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Rap conscient

Snifeur baby

Confusion

Confusion nouveau titre de snifeur Baby album rec x du tchouaag Couplet: Avant d'entrée dans le rap j'avais déjà plaît d'ennemies Ta go t'appel tu la zap normal tu n'avais pas envie Répond à ma question que fera tu si elle se casse Manque de considération c'est pas un jeux de passe D'autre mec la cherche elle raconte qu'elle est en couple Mes tu la traité de vache elle pleure comme un découple Tu veux avoir tes meuf considère la premier Tu la supplier qu'elle soit ta meuf maintenant c'est ta cuiller Réfléchi avant ta décision tu risque de regretter C'est une grande confusion après sa tu ira soûler Voilà ta vie de dragueur tu attaque une nouvel C'est pots te traite de mineur tien ta bonne nouvel Refrain : Confusion, tous les mec son pareil Essaye de changes montre que tu es différent L'homme est un passé partout , yeah une très grand confusion Couplet : Tu la retire les mots de la bouche pour toi c'est un succès Pour moi tes comme une mouche qui a été vraiment truck es Ta OG veut de toi montre la que tu l'aime pourtant ta une voix pour la dire au moins je t'aime De toute les façons sa sert à rien car tes un grand menteur L'avoir souffrir te fais rien je comprend ta pas de cœur Elle souffre comme une malade alors c'est toi le malade Couches avec elle c'est ton succès enfant tu doit changer Montre la que tu l'aime Montre la que tu l'aime Montre la que tu l'aime Montre la que tu l'aime Les obonga confusion Les ndiga confusion Les morlende confusion Tous le monde confusion Refrain: Enregistrement: Confusion , snifeur Baby , rec x du tchouaag , fuukrrr , TMB Merci pour se mix Glasco

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Chansons d'amour

Lord Kossity

Garde la tête haute

Gentleman, XXX tonight will a special night We'll do it something like this Garde la tête haute, hey! S’ils comprennent pas c'est pas d'leur faute Ca ira mieux demain, ce n’est qu'un jour comme un autre Et la route est longue, so long is the road À toi d'savoir ce que tu vaux Même si tout le monde pense que t'es qu'un zéro C'est chacun sa place et chacun son niveau Si tu comprends ça, tu t'sentiras bien dans ta peau Car ils feront leur possible pour te faire douter de toi Ils y arriveront si tu n'as pas confiance en toi Oh Mama Mamaye Chaque jour tu dois livrer bataille, aïe, aïe Garde la tête haute, hey! S’ils comprennent pas c’est pas d'leur faute Ca ira mieux demain, ce n’est qu'un jour comme un autre Et la route est longue, so long is the road L'avenir appartient aux gens qui se lèvent tôt Un temps pour kiffer, un autre pour le boulot Tu t'feras toujours niquer si t’as pas l'niveau Si tu baisses ta garde, tu t'retrouves KO Aie les yeux partout ou tu te prends une balle dans le dos La vie est dure, elle te fera pas d'cadeaux Bats-toi pour t'en sortir ou pour sauver ta peau Bats-toi pour ta famille,ou pour tes pains-co Garde la tête haute, hey! S'ils comprennent pas c'est pas d'leur faute Ca ira mieux demain, ce n'est qu'un jour comme un autre Et la route est longue, so long is the road Garde la tête haute, hey! S'ils comprennent pas c'est pas d'leur faute Ca ira mieux demain, ce n'est qu'un jour comme un autre Et la route est longue, so long is the road Quand je repense à ceux qui sont partis avant moi À ceux que j'ai perdus sans même comprendre pourquoi Quand la malchance et la poisse semblent s'acharner sur moi Je garde la tête haute, oh Arrête de te dire que ça n'arrive qu'à toi Ton voisin a peut-être plus de problèmes que toi Tout le monde doit en baver, chacun porte sa croix Garde la tête haute, hey! S'ils comprennent pas c'est pas d'leur faute Ca ira mieux demain, ce n'est qu'un jour comme un autre Et la route est longue, so long is the road

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Chansons d'amour

Lord Kossity

Reurti

It's the new style Dédicacé à tous les bad boys, à tous les bandits, à tous les reurs-ti Sing, c'est la vie qui veut ça Toi-même tu sais Oh yes, oh yes, oh yes XXX rude boy Oh yes Mais ce lyrics est dédicacé à tous les bandits À tous les bad boys et à tous les reurs-ti Mais tôt ou tard, c'est sûr qu'on va tous y passer Et j'aurais quand même kiffé Et ce lyrics est dédicacé à tous les bandits Dur de dealer avec la mort et de rester en vie Tôt ou tard, c'est sûr qu'on va tous y passer Et j'aurais quand même kiffé Missing J'préfèrе encore mourir debout quе de vivre à genoux La merde est partout, regarde, elle est tout autour de nous Moi je bosse comme un fou dans l'espoir de joindre les deux bouts Même si beaucoup d'enculés rêvent de me traîner dans la boue Avec la mort, j'ai déjà pris tout plein de rendez-vous Elle a pas voulu d'moi, j'étais p't-être pas à son goût Malgré tous mes mauvais coups, boy je tiens encore le coup Mais je demeure sa cible et je sais qu'elle me tient en joue J'm'appelle Kossity et je suis fier d'être un négro Fier de mes origines et fier de ma couleur de peau Boy, donne-moi un micro parce que j'viens mash-up le show J'te balance tous les détails de ma vie en stéréo De la good sensimilia pour stimuler mon cerveau J'ai toujours une pensée pour tous les enfants du ghetto Qu'ils soient amateurs ou pros, pures racailles ou mafiosos Ceux qu'ont pas peur de risquer leur peau Mais ce lyrics est dédicacé à tous les bandits À tous les bad boys et à tous les reurs-ti Mais tôt ou tard, c'est sûr qu'on va tous y passer Et j'aurais quand même kiffé Et ce lyrics est dédicacé à tous les bandits Dur de dealer avec la mort et de rester en vie Tôt ou tard, c'est sûr qu'on va tous y passer Et j'aurais quand même kiffé Missing Quand j'me rappelle mes premiers coups de crasse J'en rigole encore et jamais je n'm'en lasse J'étais pas kleptomane mais j'avais pas d'caillasse Fallait bien qu'j'me démerde pour sortir de la chiasse J'tapais des stylos Parker aux gosses de ma classe Façon Arsène Lupin, toujours avec classe Pas vu pas pris, pas d'soupçon sur ma face Le samedi à Carrefour pour chourrer des Adidas Stan Smith, Elie Nastase, à l'époque c'était sensass Si tu les avais pas boy, t'étais à la masse Mais pour pas s'faire serrer, fallait galoper comme un as Semer tous les vigiles qui te suivaient à la trace Pécho des chéquiers ou pécho des liasses Tirer des caisses et les revendre à la... Mais ce lyrics est dédicacé à tous les bandits À tous les bad boys et à tous les reurs-ti Mais tôt ou tard, c'est sûr qu'on va tous y passer Et j'aurais quand même kiffé Et ce lyrics est dédicacé à tous les bandits Dur de dealer avec la mort et de rester en vie Tôt ou tard, c'est sûr qu'on va tous y passer Et j'aurais quand même kiffé Missing J'préfère encore mourir debout que de vivre à genoux La merde est partout, regarde, elle est tout autour de nous Moi je bosse comme un fou dans l'espoir de joindre les deux bouts Même si beaucoup d'enculés rêvent de me traîner dans la boue Avec la mort, j'ai déjà pris tout plein de rendez-vous Elle a pas voulu d'moi, j'étais p't-être pas à son goût Malgré tous mes mauvais coups, boy je tiens encore le coup Mais je demeure sa cible et je sais qu'elle me tient en joue J'm'appelle Kossity et je suis fier d'être un négro Fier de mes origines et fier de ma couleur de peau Boy, donne-moi un micro parce que j'viens mash-up le show J'te balance tous les détails de ma vie en stéréo De la good sensimilia pour stimuler mon cerveau J'ai toujours une pensée pour tous les enfants du ghetto Qu'ils soient amateurs ou pros, pures racailles ou mafiosos Ceux qu'ont pas peur de risquer leur peau Mais ce lyrics est dédicacé à tous les bandits À tous les bad boys et à tous les reurs-ti Mais tôt ou tard, c'est sûr qu'on va tous y passer Et j'aurais quand même kiffé Et ce lyrics est dédicacé à tous les bandits Dur de dealer avec la mort et de rester en vie Tôt ou tard, c'est sûr qu'on va tous y passer Et j'aurais quand même kiffé Missing

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