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2002 en Colombie-Britannique
Cette page concerne des événements d'actualité qui se sont produits durant l'année 2002 dans la province canadienne de Colombie-Britannique. Politique Premier ministre : Gordon Campbell Chef de l'Opposition : Lieutenant-gouverneur : Iona Campagnolo Législature : Événements Mise en service : à Burnaby : de la Brentwood Town Centre SkyTrain Station, station de la Millennium line du SkyTrain de Vancouver. de la Gilmore SkyTrain Station , station de la Millennium Line du SkyTrain de Vancouver. de la Holdom SkyTrain Station , station de la Millennium Line du SkyTrain de Vancouver. de la Lougheed Town Centre SkyTrain Station , station de la Millennium Line du SkyTrain de Vancouver. de la Production Way – University SkyTrain Station , station de la Millennium Line du SkyTrain de Vancouver. de la Sperling–Burnaby Lake SkyTrain Station , station de la Millennium Line du SkyTrain de Vancouver. à New Westminster : de la Braid SkyTrain Station , station de la Millennium Line du SkyTrain de Vancouver. de la Sapperton SkyTrain Station, station de la Millennium Line du SkyTrain de Vancouver. à Port Coquitlam : du Castle Park-Citadel Landing Pedestrian Bridge , passerelle pour piétons en arc métallique à Vancouver : de la Renfrew SkyTrain Station , station de la Millennium line du SkyTrain de Vancouver. de la Rupert SkyTrain Station , station de la Millennium line du SkyTrain de Vancouver. de l' Escala, immeuble de logements à structure béton de 30 étages (99.50 mètres de hauteur) situé 323 Jervis Street. Naissances Décès 4 janvier à Vancouver : Douglas Jung, CM OBC CD MP (chinois traditionnel : 鄭天華 ; chinois simplifié : 郑天华 ; pinyin : Zhèng Tiānhuá), né le à Victoria en Colombie-Britannique , avocat, homme politique, officier militaire et agent secret de la Direction des opérations spéciales. Conservateur, il est le premier membre d'une minorité visible élu au Parlement du Canada, ainsi que le premier membre du Parlement canadien (MP) d'origine chinoise et asiatique à la Chambre des communes du Canada. Voir aussi L'année 2002 dans le monde 2002 au Canada, 2002 en Alberta, 2002 au Nouveau-Brunswick, 2002 en Ontario, 2002 au Québec, 2002 aux États-Unis, 2002 en France, 2002 en Suisse, 2002 en Italie Notes et références Chronologie de la Colombie-Britannique 2002 au Canada
Alphabétisme informatique
L’expression « alphabétisme informatique » désigne la capacité à se servir des ordinateurs et des nouvelles technologies de façon efficace. Cette expression peut aussi désigner en particulier le niveau d’aisance d’une personne face à des programmes informatiques et des techniques qui y sont habituellement associés. La connaissance du fonctionnement des ordinateurs constitue également une autre part importante de l’alphabétisme informatique. Dans les pays développés, les compétences de base en informatique sont un atout important. La définition précise de l’alphabétisme informatique peut varier selon les personnes. En dehors du contexte informatique, le mot alphabétisé qualifie habituellement une personne capable de lire n’importe quel livre dans sa langue maternelle et qui, lorsqu’elle rencontre un mot inconnu, peut éventuellement faire une recherche sur ce dernier. De la même manière, pour un professionnel de l’informatique, la capacité à s’auto-former (c.-à-d. apprendre à utiliser de nouveaux programmes ou réaliser de nouvelles tâches) est une partie importante de l’alphabétisation informatique. Ainsi, dans le langage courant, un « alphabétisé informatique » est souvent une personne qui est capable de faire plus que de simplement utiliser plusieurs logiciels précis (il s’agit souvent des produits Microsoft Word, Internet Explorer et Outlook ) pour des usages précis et dont la technique d’apprentissage se résume en grande partie à du par cœur. On pourrait comparer cette situation à celle d’un enfant affirmant savoir lire, alors qu’il se serait simplement contenté d’apprendre par cœur quelques livres simples pour enfant. Pour ces personnes, les vraies difficultés apparaîtront lorsqu’elles seront amenées à découvrir un nouveau programme. L’une des qualités d’une personne dite « alphabétisée informatiquement » est donc l’adaptation et la capacité à faire face à de nouveaux outils. On parle plus couramment de maîtrise de l'informatique. Articles connexes Illectronisme Fracture numérique (générationnelle) Fracture numérique (géographique) Fracture sociale Littératie numérique Qualification informatique
Ricardo Mannetti
Ricardo Giovanni Mannetti, né le à Windhoek, est un ancien footballeur international namibien. Biographie International namibien, il participe à la CAN 1998, ce qui constitue la première participation du pays à cette compétition. Lors de ce tournoi, il joue deux matchs, inscrivant un but contre la Côte d'Ivoire (défaite 4-3). De 2013 à , puis depuis , il officie comme sélectionneur national de la Namibie. Il réussit à qualifier le pays CAN 2019, ce qui constituera la troisième participation de la Namibie à cette compétition, après 1998 et 2008. But en sélection Palmarès En tant que joueur Championnat d'Afrique du Sud Champion en 2001-2002 En tant qu'entraîneur Coupe de Namibie Vainqueur en 2008 Coupe COSAFA Vainqueur en 2015 Notes et références Liens externes Footballeur international namibien Entraîneur namibien de football Sélectionneur de l'équipe de Namibie de football Naissance en avril 1975 Naissance à Windhoek
Hanviller
Hanviller est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine et en région Grand Est. Le village fait partie du pays de Bitche, du parc naturel régional des Vosges du Nord et du bassin de vie de la Moselle-Est. En , la population légale est de habitants, appelés les Hanvillerois. Géographie Le village se situe au bord de la Horn, dans le pays de Bitche, au milieu des forêts largement entamées par les clairières de défrichement, en pays couvert. Non loin du village se trouve un camp militaire servant aux soldats du 16° Bataillon de chasseur stationné à Bitche. Localités avoisinantes Écarts et lieux-dits La ferme de Gentersberg. Le moulin de la Schwingmühle. Le rocher du Krackerfelsen. La source de Guterbrunne. Urbanisme Typologie Hanviller est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bitche, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,9 %), terres arables (10,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), prairies (3,4 %), zones urbanisées (3 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie 1493 : Hanwylr, 1544 : Hanweiller, 1594 : Hanweiller, 1755 : Hanwiller, 1793 : Hanweiller, 1801 : Hamveiller, : Hanwiller, 1918 : Hanviller-lès-Bitche. Honnwiller et Hawiller en francique lorrain, Hanweiler en allemand. Histoire Le village est mentionné dès 1493 sous la forme Hanwylr, du nom d'homme germanique Hanno et du substantif vilare, weyler, le village. Il a fait partie de la seigneurie de Bitche et de la mairie de Schorbach à la fin du . Avait une verrerie en 1779, fondée par le marquis de l'Aubespin : verrerie royale de Saint-Agricole. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le village est évacué le à Bréville, dans le département de la Charente. Cultes Du point de vue spirituel, le village est succursale de Schorbach, avant d'être érigé en paroisse de l'archiprêtré de Bitche en 1804. L'église paroissiale, construite dans les années 1786-1787 en remplacement d'une chapelle, est détruite en 1944 et reconstruite en 1960. Actuellement, la paroisse de Hanviller s'intègre dans une communauté de paroisses associant les villages de Schorbach, Bousseviller, Haspelschiedt, Liederschiedt, Roppeviller, Waldhouse et Walschbronn:la communauté de paroisse Saint-Benoît. Politique et administration Du point de vue administratif, le village fait partie depuis 1790 du canton de Bitche. En 2017, le maire du village, Bernard Stecklé, avait une note de 20/20 en économie par le site Contribuables Associés. Démographie La population a considérablement diminué, passant de 457 habitants en 1817 à 187 au recensement de 1982, après en avoir compté 563 en 1844. Statistiques détaillées En 2007, le taux de célibataires dans la commune était de 33,9%; le taux de couple marié de 56,6 %, 2,6 % des couples étant divorcés. Le nombre de veufs et veuves de 6,9 %. Le taux d'activités de 69,4 % en 2007 et 74,3 % en 1999 et le taux de chômage y était de, en 2007, de 13,5%; en 1999 de 8,9 %. Les retraités représentaient 14,3 % de la population en 2007. Économie Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Le château fort de Gentersberg, construit au sud-ouest du village, dans la forêt du Dittenbacherwald, l'actuel bois de la Redoute, est acquis avant 1436 par Frédéric le Vieux, de la maison seigneuriale de Bitche, dit de Gentersberg. Propriété ducale au , il est déjà en ruine à cette époque. Au nord-ouest du village, la ferme de Gentersberg a laissé la place, dans les premières décennies du , à un château du même nom. Édifié par Jean-Fréderic Dithmar, substitut et receveur des finances du duc de Lorraine au comté de Bitche. Les façades et les toitures sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du . À côté de cet ancien château se trouve un cimetière anabaptiste inscrit aux monuments historiques. La ferme de Gentersberg. Le moulin de la Schwingmühle. Le rocher du Krackerfelsen. La source de Guterbrunne. Édifice religieux L'église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix, construite en 1786, détruite en 1944, reconstruite et inaugurée en 1965. En 2005, le conseil de fabrique a organisé, lors du repas paroissial, une exposition photo retraçant les 40 années de l'église. Entre le village et son voisin Bousseviller, une petite chapelle existe. En 2017, le village disposait de quelque 6 entreprises; les sociétés Mazzouz, Troiano, Damien, PEC SAS... Vie du village le Vélo Club L'éclair, qui depuis de nombreuses années fait vivre le village par ses sorties dominicales, sa passion pour les jeunes avec notamment son école cyclo, et la randonnée annuelle au mois d'avril. le club de gymnastique qui se réunit hebdomadairement. Personnalités liées à la commune Héraldique Sources Les moulins et scieries du Pays de Bitche, Joël Beck, 1999. Le Pays de Bitche 1900-1939, Joël Beck, 2005. Contribuables associés. Voir aussi Liste des communes de la Moselle Liens externes Site web officiel de Hanviller Hanviller sur le site du Bitscherland Hanviller sur le site des Pays de Bitche et de la Sarre Hanviller sur le site de l'Institut Géographique National Notes et références Notes Références Hanviller Commune en Moselle Commune du parc naturel régional des Vosges du Nord
Abarema microcalyx
Abarema microcalyx est une espèce d'arbres de la famille des Fabaceae. Description Répartition Liste des variétés Selon (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) : variété Abarema microcalyx var. enterolobioides Barneby & J.W. Grimes variété Abarema microcalyx var. microcalyx variété Abarema microcalyx var. parauaquarae Barneby & J.W. Grimes Notes et références Liens externes Fabaceae Espèce de Fabaceae (nom scientifique)
Botoš
Botoš (en serbe cyrillique : ; en hongrois : ) est une localité de Serbie située dans la province autonome de Voïvodine et sur le territoire de la Ville de Zrenjanin, district du Banat central. Au recensement de 2011, elle comptait habitants. Botoš est officiellement classé parmi les villages de Serbie. Géographie Histoire Démographie Évolution historique de la population Répartition de la population (2002) Économie Personnalité Le mathématicien et académicien Bogoljub Stanković est né dans le village en 1924. Notes et références Voir aussi Articles connexes Église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste de Botoš Localités de Serbie Villes de Voïvodine Villes de Serbie Liens externes Localité dans la municipalité de Zrenjanin
Bactériostatique
Un bactériostatique est une substance qui inhibe la multiplication des bactéries sans les tuer. Selon leur application, il est possible de distinguer les antibiotiques bactériostatiques, les désinfectants, les antiseptiques et les conservateurs. Les bactériostatiques sont souvent utilisés dans les plastiques pour empêcher la croissance des bactéries sur les surfaces. Antibiotiques bactériostatiques Un antibiotique est bactériostatique s'il modère la croissance bactérienne en interférant avec : la synthèse des protéines bactériennes ; la production d'ADN bactérien ; le métabolisme cellulaire bactérien. Les antibiotiques bactériostatiques inhibent la croissance et la reproduction des bactéries, mais ne les tuent pas, alors que les antibiotiques bactéricides tuent les bactéries. Les agents bactériostatiques doivent collaborer avec le système immunitaire pour évincer les micro organismes du corps. De hautes concentrations de la plupart des agents bactériostatiques sont également bactéricides, alors que les basses concentrations d'agents bactéricides ne sont pas bactériostatiques. Ce groupe comprend les cyclines, les tetracyclines, les sulfamidés, le triméthoprime, le chloramphénicol, les macrolides et les lincosamides. Références Microbiologie Antimicrobien
SvalRak
SvalRak (Svalbard Rakettskytefelt) est une base de lancement de fusées sondes située près de Ny-Ålesund au Spitzberg au large de la Norvège. Le site, mis en service en 1997, est particulièrement bien placé pour le lancement de fusées-sondes destinées à étudier le champ magnétique terrestre dans les régions polaires. SvalRak est gérée par la base de lancement norvégienne d'Andøya. Liens externes SvalRak site www.astronautix.com Base de lancement de fusée-sonde Spitzberg Bâtiment au Svalbard Science au Svalbard
Seigneurie d'Hébron
La seigneurie d'Hébron est un des fiefs du royaume de Jérusalem. Elle est aussi nommée la seigneurie de Saint-Abraham. Histoire Hébron est l'un des châteaux francs les plus anciens du royaume. Il fut régulièrement donné à des chevaliers du royaume, puis de retour à la Couronne. La seigneurie fut définitivement conquise par Saladin en 1187. Étendue géographique C'est la région au sud de Jérusalem. Féodalité Suzerain : le roi de Jérusalem Vassal : le seigneur de Bethgibelin Liste des seigneurs 1100-1101 : Galdemar Carpinel 1101-1102 : Roger d'Haifa 1102-1104 : domaine royal 1104-1104 : Hugues d'Hébron 1104-1108 : domaine royal 1108-1118 : Gautier Mahomet 1118-1120 : domaine royal 1120-1136 : Baudouin de Saint-Abraham 1136-1149 : Hugues II de Saint-Abraham 1149-1177 : Onfroy II de Toron 1177-1187 : Renaud de Châtillon 1188-1191 : Jacques d'Avesnes Hébron
Nielsenia
Nielsenia est un genre éteint de poissons préhistoriques dipneustes qui vivait lors du Dévonien. Une seule espèce est rattachée au genre, Nielsenia nordica. Publication originale . Notes et références Liens externes † Genre de sarcoptérygiens préhistoriques (nom scientifique) Ostéichthyen du Dévonien Poisson décrit en 1959 Taxon fossile décrit en 1959
De l'amitié (Matteo Ricci)
De l’amitié (ou Traité de l’amitié) est une œuvre de Matteo Ricci, écrite en chinois en 1595. Premier écrit chinois du sinologue et missionnaire jésuite, le traité est également le tout premier livre écrit en chinois par un européen. Le traité fut copié, imprimé, traduit et réimprimé de très nombreuses fois, jusqu’en ce . Origine Matteo Ricci explique ainsi l’origine de ce petit opuscule : « Le prince de Kienan [Prince Zhu Duojie] me fit asseoir comme un hôte de marque, m’offrit du vin doux et avec un grand geste de respect des deux mains me dit : ‘Lorsqu’un homme de qualité et grande vertu visite mon pays je l’invite chez moi et le traite avec honneur, comme un ami. L’Extrême-Occident est le pays de la perfection et de la raison. Je voudrais connaître ce que l’on y dit à propos de l’amitié’. Je me retirai et composai un court traité de l’amitié avec tout ce que j’avais entendu depuis mon enfance. Je le lui offris avec respect » Contenu Pour composer son traité Ricci, qui avait une excellente mémoire, rassemble dictons et sentences des grands philosophes grec et latins, de l’antiquité et de l’ère chrétienne, avec également des citations de pères de l'Église, n’hésitant pas à en modifier le texte s’il était besoin de les adapter à la sensibilité d’hommes de lettres chinois. Parmi les auteurs cités, se trouvent Horace (‘mon ami n’est rien d’autre que la moitié de moi-même et je dois le traiter comme moi-même’), Aristote (‘un monde sans amitié serait un monde sans joie’), Plutarque, Sénèque, Cicéron (‘le monde sans amitié serait comme le ciel sans soleil’), Quintilien (‘Si je vis en permanence dans la prospérité sans jamais connaître le malheur, comment pourrais-je reconnaître l’ami vrai du faux ?’), Saint Augustin (‘Celui auquel je peux ouvrir complètement mon cœur devient un ami très intime’), Saint Ambroise et d’autres. Importance Bon connaisseur de la sagesse et philosophie confucéenne Ricci est conscient de ce que, d’après le grand Sage chinois le rapport ami-ami est une des cinq relations de base fondant l’harmonie sociale, avec la relation mari-femme, souverain-sujet, père-fils et ainé-puiné. L’opuscule restant populaire, Ricci en compose une seconde version plus longue comprenant une centaine de maximes. Elle a autant de succès que la première. Plus d’un siècle après sa mort, en 1736, durant le règne de Qianlong le Traité de l’amitié est repris dans la collection des livres les plus significatifs publiés en Chine, de même d’ailleurs que le ‘traité élémentaire de géométrie’ et d’autres œuvres de Matteo Ricci. Bibliographie Édition récente en français : Matteo Ricci, Traité de l'amitié'', Éditions Noé, 2006. 78pp. Notes et références Littérature chrétienne Publication jésuite Livre sur l'amitié
Hydra the Revenge
Hydra the Revenge sont des montagnes russes sans sol du parc Dorney Park & Wildwater Kingdom, situé à South Whitehall Township, en Pennsylvanie, aux États-Unis. Le circuit Le circuit fait sept inversions: une heartline roll, un looping plongeant incliné, un zero-G roll, un tire-bouchon, un cobra roll (deux inversions) et un deuxième tire-bouchon. Statistiques Trains : 2 trains de 8 wagons. Les passagers sont placés à 4 de front sur un seul rang pour un total de 32 passagers par train. Lieu : Bâti où les montagnes russes en bois Hercules se situaient jusqu'en 2003. Galerie Notes et références Voir aussi Liens internes Montagnes russes sans sol Dorney Park & Wildwater Kingdom Bolliger & Mabillard Liste des montagnes russes de Bolliger & Mabillard Liens externes Hydra sur le site de Dorney Park Fiche de Hydra the Revenge (RollerCoaster DataBase) Montagnes russes en métal Montagnes russes sans sol Montagnes russes assises Bolliger & Mabillard Attraction d'un parc Cedar Fair Montagnes russes en Pennsylvanie
Barsac (Gironde)
Barsac (Barçac en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Barsacais et les Barsacaises. Géographie Située sur la rive gauche de la Garonne et traversée par le Ciron, la commune se trouve à au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à au nord-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à au sud-est de Podensac, chef-lieu de canton. Les communes limitrophes en sont Cérons au nord-ouest, Illats à l'ouest, Pujols-sur-Ciron au sud-ouest, Preignac au sud-est ; sur la rive droite de la Garonne, se trouvent Loupiac à l'est et Cadillac au nord sur environ . La principale voie de communication routière est la route départementale , ancienne (Bordeaux-Marseille), qui mène, vers le nord-est, à Cérons et Podensac et au-delà à Bordeaux et, vers le sud-ouest, à Preignac et au-delà à Langon. Deux routes départementales commencent à partir de cette et mènent toutes deux vers le sud-ouest, la vers Illats et Landiras et la vers Pujols-sur-Ciron. L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le de Podensac, distant de vers l'ouest-sud-ouest. L'accès de Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à vers le sud. La commune dispose d'une gare SNCF sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Aquitaine. Climat Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sauternes », sur la commune de Sauternes, mise en service en 1896 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000, à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020. Urbanisme Typologie Barsac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de ou plus (hors Paris). Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (64,9 %), terres arables (14,9 %), forêts (8,9 %), zones urbanisées (7,7 %), eaux continentales (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Attestations anciennes Le nom de la ville de Barsac apparait sous différentes formes dans les documents au Moyen Âge : En 1242 : Berzac dans un acte émis par le roi d'Angleterre Henri III. En 1274 : Barssiaco dans un acte où Petrus Bertrandi, chevalier résidant sur le territoire de la prévôté de Barsac, prête hommage au roi d'Angleterre Édouard Ier. En 1277 : Berzaco à l'occasion de la nomination de Johan Ferre comme prévôt royal par Édouard Ier. En 1285 : Barsaco ou Barssaco lors de l'affermage de la charge de prévôt royal par Édouard Ier à Johan Alegre pour 145 livres bordelaises. En 1356 : Brassak dans une lettre de Sir John Wingfield adressée à Richard de Stafford au sujet de la campagne militaire du Prince Noir en Guyenne. Etymologie Dans son ouvrage sur la Toponymie générale de la France, le professeur Ernest Nègre indique que le nom de Barsac est composé de deux éléments. Le premier est une base venant d'un anthroponyme, nom propre d'origine germanique Bertus et le second du suffixe -iacum. Histoire Antiquité Trois objets de bronze, un poignard à quatre rivets et un autre à deux rivets ainsi qu'une pointe de lance, ont été recueillis entre 1952 et 1982, dans une carrière d’extraction d’argile à briques située en bordure de la rive droite du Ciron, dans une prairie au lieu-dit Tournet. Ils ne proviennent pas du même dépôt car leur patine est différente. Les deux poignards étaient probablement utilisés comme couteaux de poche. Ces trois objets témoignent des influences de la civilisation des Tumulus du Bronze moyen du sud-ouest de l’Allemagne. Deux dépôts monétaires découverts en 1848 (l'un comprenant 300 pièces de bronze datant de l'époque des Antonins, l'autre près de 1400 monnaies dont l'époque n'est pas connue) attestent de la présence romaine sur le territoire de la commune. Plusieurs découvertes archéologiques sont attribuables à l'antiquité gallo-romaine ou mérovingienne : la commune était en effet traversée par la voie romaine reliant Bordeaux (Burdigala) et Agen (Aginnum). Cette voie romaine est toujours visible au lieu-dit Peybale. Moyen Âge Chef-lieu de la prévôté royale de Barsac, dont la juridiction s'étendait au Moyen Âge sur une grande partie de la « terre Gasque ». Du siècle au siècle, la prévôté de Barsac fait partie du Duché d'Aquitaine contrôlé alors par le roi d'Angleterre. Au début du siècle, autour de 1208, le roi d'Angleterre Jean Sans Terre accorde à Jean de Canaud l'autorisation de bâtir un moulin à l'embouchure du Ciron près de la Garonne (sur le site de l'actuel moulin du pont toujours visible au bord de la route départementale 1113 entre Barsac et Preignac). Le 8 février 1254, le roi d'Angleterre Henri III autorise les habitants de Barsac (hominibus de Berzac) à clore et fortifier leur ville. Durant la Guerre de Cent Ans, le 22 janvier 1356, lors d'une campagne militaire en Guyenne, Sir John Wingfield, chevalier combattant au sein de l'armée du Prince Noir, indique dans une lettre avoir pris plusieurs villes fortifiées dont celle de Barsac. Époque moderne (- siècles) Au siècle, la prévôté royale de Barsac regroupe les paroisses de Barsac, Cérons, Preignac, Pujols, Sauternes, Bommes, Saint-Selve, Saint-Morillon et Villagrains. Mais en 1643, le roi Louis XIII démembre la prévôté pour offrir le droit de justice sur les paroisses de Saint-Selve, Saint-Morillon et Villagrains à Guillaume de Guérin, seigneur du Puch. En 1770, la crue de la Garonne cause une inondation très importante au point de submerger l'église Saint Vincent. Des centaines de Barsacais doivent trouver refuge à l'étage de la tribune avant d'être secourus par des marins. Sous le règne de Louis XV, l'ingénieur et géographe Pierre de Belleyme cartographie la Guyenne à l'échelle 1/43 200. La ville de Barsac apparait sur le fascicule 34 de la Carte de Guyenne. Le 17 avril 1770, une crue millénaire de la Garonne, aussi appelée la Grande Souberne des Rameaux, inonde entièrement la commune. Une marque dans l'Eglise de Saint-Vincent indique encore le niveau de la crue. Pour plus d'information sur l'état de la commune au , voir l'ouvrage de Jacques Baurein. À la Révolution, la paroisse de Saint-Vincent de Barsac forme la commune de Barsac. Époque contemporaine ( siècle à nous jours) En mars 1838, suite à une crue de la Garonne, un pied d'eau inonde la route royale traversant le bourg. En juin 1840, lors d'une crue de la Garonne, plusieurs milliers d'habitants des villes de Barsac, Preignac et Toulenne se coordonnent pour renforcer les digues en urgence et éviter une inondation des bourgs. Au milieu du siècle, la ville de Barsac est réputée en France pour sa fabrication de tonneaux. Le 6 mars 1930, une crue centennale de la Garonne atteint 11,90 mètres dans la commune. La Garonne s'étend au delà de la voie ferrée jusqu'aux châteaux Piada, Coutet, Menauta et Myrat. Près de 500 habitations sont sinistrées. Héraldique Politique et administration En 2010, la commune de Barsac a été récompensée par le label « Ville Internet @@ ». Administration municipale Intercommunalité La commune fait partie de la communauté de communes Convergence-Garonne depuis le 1er janvier 2017. Auparavant, entre 2003 et 2016, la commune appartenait à la communauté de communes de Podensac. Population et société Démographie Évolution et structure de la société en 2018 Engagement durant les guerres siècle à nous jours Économie Emploi En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1299 personnes, parmi lesquelles on comptait 1005 actifs, soit 77,36 % d'actifs dont 70,4 % ayant un emploi et 6,96 % de chômeurs. Entreprises et activités Viticulture : barsac, sauternes (vignoble de Sauternes), graves. Maïsiculture en bord de Garonne. Lieux et monuments L'église Saint-Vincent construite au , classée monument historique depuis 1908 : façade très sobre, clocher avec dôme d'ardoise ; mobilier : maître-autel et retable de Vernet, boiseries de chœur de Simon, fonts en marbre de Quéva, tribune d'orgue de Mollié, boiseries de Combes dans la sacristie, retable de Barthélemy Cabirol.L'un des murs du porche intérieur de l'église présente une curiosité : à environ un mètre au-dessus du sol, un trait indique une crue exceptionnelle de la Garonne avec la mention « LE 7 AVRIL ANO 1770 DEBORDEMANT ». Château de Bastard . Château de Rolland, vestiges médiévaux. Châteaux du vignoble sauternais, appellation barsac. Nombreuses maisons du dans le village. Chemin de Croix. Voie empierrée au . La digue de la Garonne. Elle protège la commune des crues de la Garonne. Elle est construite entre 1855 et 1856. Ce n'est alors qu'une simple digue en terre gazonnée s'élevant à 8,35 mètres de hauteur s'étirant sur plus de 5 kilomètres. Mais après les inondations du 6 mars 1930, la digue est rehaussée à 9 mètres et recouverte de sacs de ciment. Depuis le 20 avril 2020, la communauté de communes Convergence-Garonne est la gestionnaire de l'ouvrage. Personnalités liées à la commune Marie-Thérèse Charlotte de Lamourous (1754-1836), née à Barsac le 1er novembre 1754, directrice de la Miséricorde de Bordeaux au service de laquelle elle fonde la congrégation des Sœurs de la Miséricorde. Paul Lapeyre (1910-1991), militant anarchiste retiré à Barsac à la fin de sa vie. Tony Frank né Christian Danglade, né à Barsac en août 1946, artiste de variétés avec son groupe de musiciens, a animé de nombreux galas dansants en France dans les années 1960 et 1970. Passionné par les arts du cirque et forains il collectionne tout ce qui se rapporte à ce thème qu'il expose dans divers lieux culturels, Photographe et chroniqueur dans des revues spécialisées, il œuvre à valoriser les arts du cirque par l'intermédiaire d'une association loi 1901 le « Centre d'Enseignement et de Valorisation des Arts du Cirque » (CEVAC). En 1981, il est président fondateur de l'École de Cirque de Bordeaux. Victor de Bastard d'Estang est un militaire et homme politique français. Jumelages Voir aussi Articles connexes Communes de la Gironde La Petite Gironde, quotidien régional (1872-1944) créé par la famille barsacaise Gounouilhou. Liens externes de la commune Résultats du recensement de la population de Barsac sur le site de l'INSEE, consulté le 23 février 2010. Barsac sur le site de l'Institut géographique national Notes et références Notes et cartes Notes Cartes Références Commune en Gironde Ville Internet Aire urbaine de Bordeaux
BN LRV
Le BN LRV pour est un type d'automotrice électrique pour métro léger et tramway construit par La Brugeoise et Nivelles (BN) pour la Société nationale des chemins de fer vicinaux (SNCV) dans les années . Histoire Le matériel roulant de la SNCV à la fin des années 1970 En , l'atelier SNCV de Cureghem livre la motrice S 9785, deux-centième et dernière motrice de la série. La SNCV possède alors un effectif de motrices modernes assez important. La SNCV étant en pleine crise de suppression des services ferrés, ce parc est suffisant pour remplacer les anciens véhicules subsistants et sera très pléthorique. Ceci entraîne le déclassement rapide des petites séries, leur vente à l'étranger ou la transformation de trams en remorques y compris des type S. Le concept du métro léger Dans le même temps, la SNCV met en œuvre suivant les plans établis pour le réseau de Charleroi dans les années la conversion de certaines lignes en métro léger par la construction d'emprises en site séparé et site propre intégral en remplacement des anciens tracés en chaussée. Elle suit le même principe sur la ligne de la côte en construisant de nouvelles sections en site séparé en remplacement des anciens tracés en chaussée. Pour accompagner cette évolution de modèle, la SNCV décide d'étudier la conception d'une nouvelle motrice inspirée du principe de métro léger. Elle se présente comme une motrice articulée à 2 caisses déclinée en 2 versions, unidirectionnelle pour la côte et bidirectionnelle pour Charleroi, elle est par ailleurs conçue pour desservir des stations de métro à quai haut ainsi que des arrêts en chaussée. Le , la SNCV passe commande de deux prototypes, l'un unidirectionnel (n° de série 6000) pour le littoral, l'autre bidirectionnel (n° de série 6100) pour Charleroi. Alors que les prototypes n'ont pas encore été livrés, la SNCV passe commande le pour une série de 105 véhicules dont 50 motrices unidirectionnelles pour la ligne de la côte et 55 motrices bidirectionnelles pour le réseau de Charleroi. Mise en service des prototypes La BN, incapable de tenir ses engagements contractuels va livrer les prototypes avec presque un an de retard. Au printemps , le constructeur présente la voiture 6000 terminée mais à trois éléments au lieu de deux commandés. La SNCV exige le démontage de cet élément ayant commandé des voitures à deux éléments. La 6000 sera finalement livrée à l'atelier d'Ostende le (avec deux éléments). Des essais sont alors effectués au sein du dépôt et dès le lendemain, sur la digue entre Mariakerke et Middelkerke. À partir du septembre, quelques services commerciaux seront assurés. La 6100 est livrée au dépôt d'Anderlues le . Les essais se dérouleront de nuit du 18 au sur la ligne 90 à Fontaine l'Evêque. La nuit du 29 au , elle sera transférée à Jumet pour des essais d'endurance. Livraison et premières affectations À la suite de la livraison des deux prototypes 6000 et 6100, la BN commence la livraison des motrices de type 6100 pour la plupart livrées à Ostende pour circuler sur la ligne de la côte. À partir du , elles sont également engagées sur la ligne 62 entre Charleroi et Gosselies jusqu'en et à la remise en service de la ligne 90 à la fin des travaux de modernisation en , elles sont engagées sur la ligne 90 et ses services partiels. Elles vont également servir à partir du sur la ligne 41 à la limitation de celle-ci à Jumet Gohyssart et ce jusqu'à sa suppression en . En et , la BN livre les motrices de type 6000 entraînant la mutation vers le Hainaut des motrices de type 6100. Essais pour les voitures de Manille Par ailleurs, la BN a reçu une commande pour un véhicule similaire au LRV pour le métro de Manille mais en 3 caisses et uniquement prévu pour une exploitation métro. Pour permettre de tester les bogies à voie normale destinés aux voitures construites pour Manille, la 6106, entre et , et le 6145, en , sont équipées de bogies à voie normale et sont essayés de nuit sur la ligne 44 à Bruxelles. La régionalisation de 1991 En , à la suite de la régionalisation, la Société nationale des chemins de fer vicinaux est remplacée par 2 sociétés régionales la Société régionale wallonne du transport (SRWT) sous la dénomination commerciale TEC en Wallonie et la Vlaamse Vervoermaatschappij sous la dénomination commerciale De Lijn en Flandre. De Lijn conserve les motrices de type 6000 (série 6000-6049) ainsi que les motrices 6102, 6107 et 6131. Le TEC conserve les motrices de type 6100 à l'exception des 6102, 6107 et 6131, ces motrices vont par ailleurs être renumérotées en 74xx (série 7400..7454). À De Lijn Au TEC À la suite de la suppression des dernières lignes vicinales en (41 et 62) et de la ligne 90 le , les motrices de type 6100 en service à Charleroi restent en service sur l'ancien service partiel 89 de la ligne 90 entre Charleroi et Anderlues puis sont engagées à partir de sur la ligne 54 du métro léger vers Gilly. À la réorganisation du réseau du métro léger de Charleroi le et à l'ouverture complète de la nouvelle ligne de Gosselies au les motrices continuent de servir sur le réseau du métro léger de Charleroi sur les lignes M1/M2, M3 et M4. Par ailleurs, le TEC a lancé le un appel d'offres pour la rénovation de 46 motrices, le contrat a été attribué le à la société Alstom. Le programme de rénovation commencera en avec la réalisation d'un prototype et durera 5 ans avec 12 motrices rénovées par an. Caractéristiques Conception Le véhicule se présente comme une motrice articulée sur 2 caisses et 3 bogies, d'une longueur totale de et d'une largeur totale de , unidirectionnelle pour le type 6000 et bidirectionnelle pour le type 6100. nc. non concerné. Bogies Les types 6000 et 6100 comportent d'origine 1 bogie porteur sous l'articulation et 2 bogies moteurs (1 à chaque extrémité). Les bogies moteurs comme porteur ont un empattement de , munis de 2 essieux classiques dotés de roues de Ø de diamètre. Ils disposent de roues élastiques, d'une suspension primaire caoutchouc-métal type clouth et secondaire pneumatique qui supporte la traverse danseuse munie d'une couronne à billes pour la liaison caisse-bogie. Les 2 bogies moteurs sont du type monomoteur, munis d'un moteur ACEC ME084S de disposé longitudinalement au centre du bogie entrainant chacun les 2 essieux du bogie. Les bogies sont équipés sur chaque essieu d'une unité de frein à disque à fonctionnement électropneumatique ainsi que de 2 patins électromagnétiques. Motorisation et freinage La commande de traction-freinage est effectuée au moyen de 3 pédales sur le modèle des tramways PCC : veille automatique (homme mort), freinage et traction. Les 6000 unidirectionnelles sont par ailleurs équipées d'un poste de conduite annexe à l'arrière de la motrice. Les 2 moteurs de traction ME084S des ACEC par véhicule disposent d'une puissance unitaire unihoraire de ( continue) pour une puissance totale disponible par véhicule de . Le véhicule dispose de 3 modes de freinage : de service, de secours et d'urgence. Le freinage de service est le mode courant utilisé lors du cycle de freinage, il comporte 7 crans de freinage. Jusqu'à , le freinage est dynamique (régénératif ou rhéostatique), sur les crans 6 et 7, il est assisté du freinage à disque sur le bogie porteur. En dessous de et jusqu'à l'arrêt du véhicule, le freinage est uniquement à disque sur les bogies moteurs et le bogie porteur. Le freinage d'urgence est assuré par la combinaison du frein de service et des patins électromagnétiques. Le frein de parking est assuré par l'application des freins à disque des bogies moteurs. Aménagement Les plans d'origine prévoient que les véhicules soient exploités par 2 agents avec un poste fixe pour receveur, les motrices unidirectionnelles disposent d'un poste de receveur à la dernière porte, les motrices bidirectionnelles disposent de 2 postes de receveur, 1 à chaque porte d'extrémité. Cependant, la SNCV décide d'abandonner l'installation du poste de receveur et la BN livre les véhicules sans ce dernier. Les motrices disposent de 4 doubles portes, du côté droit sur les 6000 et de 4 doubles portes de chaque côté pour les 6100, ces portes pivotantes-intérieures à fonctionnement électropneumatique imposent une marche à l'intérieur du véhicule d'aspect trapézoïdale pour leur permettre de pivoter. Le plancher est à sur l'ensemble des motrices à l'exception des marches intérieures au niveau des portes. Selon le type d'arrêt utilisé, l'accès à la motrice impose 1 marche avec des quais haut, ou 3 marches dont 1 marchepied rétractable dans le cas de quais bas.Les motrices type 6000 sont livrées avec un aménagement des sièges en 2+1 sur la caisse arrière ou est d'origine prévue la montée des voyageurs et 2+2 sur la caisse avant, une majorité des sièges étant disposée dans le sens de marche. Les motrices type 6100 sont livrées avec une disposition identique sur les 2 caisses en 2+1 avec des sièges en vis-à-vis. Ces dispositions ont globalement été conservées par les exploitants ultérieurs. * au-dessus du plan de roulement. Liste des véhicules Notes et sources Bibliographie Documents techniques Bibliographie , p. 109-110 , p. 204-221 Articles Références Voir aussi Articles connexes Modèle de tramway Automotrice électrique de la SNCV
Opposition au concubinage homosexuel et au Pacte civil de solidarité en France
L'opposition au concubinage homosexuel et au Pacte civil de solidarité en France est constituée par l'ensemble des institutions et des mouvements associatifs, politiques et religieux refusant toute forme de reconnaissance légale des couples de même sexe. Cette opposition apparaît au grand jour avec le refus de la Cour de cassation de reconnaître le concubinage homosexuel en 1989 et en 1997. Elle se manifeste cependant surtout en 1998-1999, moment où la « gauche plurielle » présente, devant le parlement français, deux projets de loi : l'un, dit de « Pacte civil de solidarité », qui cherche à instaurer un partenariat enregistré ouvert aux couples homosexuels, et l'autre qui reconnaît officiellement le concubinage entre partenaires de même sexe. Le rejet de ces réformes se traduit à la fois par l'obstruction des parlementaires « anti-PaCS » et par l'organisation de manifestations destinées à faire reculer le gouvernement Lionel Jospin. Il donne alors parfois lieu à des débordements homophobes, qui marquent durablement la communauté LGBT française. Au premier plan de cette opposition, qui disparaît largement après l’approbation de la réforme, se trouvent la députée Christine Boutin, le collectif « Générations anti-PaCS », la quasi-totalité des représentants de la droite française et une nébuleuse d'organisations liées à l'Église catholique. Déroulement Du refus du concubinage homosexuel à la naissance du PaCS Dans les années 1980, la communauté homosexuelle française est durement touchée par l'apparition et le développement de l'épidémie du sida. Des milliers de couples sont alors doublement victimes de la maladie : d'abord parce que celle-ci emporte de nombreux partenaires ; ensuite parce que la société ne reconnaît aux survivants aucun droit sur le patrimoine ou le logement de leurs conjoints disparus. Le , la Cour de cassation refuse ainsi de reconnaître le concubinage homosexuel et précise qu'un couple concubin est obligatoirement composé d'un homme et d'une femme, ce qui interdit aux homosexuels le droit au bail, la prise en charge du conjoint par la Sécurité sociale et toute une série d'autres avantages. Cette décision, qui arrive dans un contexte légal par ailleurs plutôt favorable aux homosexuels (alignement de leur majorité sexuelle sur celle des hétérosexuels en 1982 ; interdiction des discriminations professionnelles et commerciales fondées sur les mœurs en 1985), est ensuite réitérée en 1997. Dans ces conditions, des militants homosexuels et quelques personnalités politiques de gauche commencent à se mobiliser pour faire évoluer la société. Le , une première proposition de loi est déposée au Sénat par le socialiste Jean-Luc Mélenchon, touché par une rencontre avec des membres de l'association « Gays pour les libertés » en 1988. Peu de temps après, en 1991, le militant Jan-Paul Pouliquen, le juriste Gérard Bach-Ignasse et le député socialiste Jean-Yves Autexier mettent en place un groupe de réflexion, qui est à l'origine du projet de « Contrat d'union civile » (CUC). Conçu pour être accessible aux homosexuels comme aux hétérosexuels, le CUC doit conférer à ceux qui l'ont conclu des droits similaires à ceux accordés par le mariage. En 1992, ce projet de CUC est finalement présenté à l'Assemblée nationale par huit députés chevènementistes et socialistes. Le Parlement le rejette mais en conserve deux aspects : la couverture sociale pour les conjoints homosexuels à la charge exclusive de leur compagnon et le transfert de bail automatique aux partenaires survivants. Cependant, cette deuxième avancée est immédiatement annulée par le Conseil constitutionnel, saisi par le ministre de la Justice Jacques Toubon pour vice de procédure. En 1993, Jean-Pierre Chevènement, Georges Sarre et Jean-Pierre Michel proposent à nouveau le vote du CUC à la Chambre des députés, sans davantage de succès. Désirant clore définitivement le dossier du CUC, Jacques Toubon déclare, en novembre 1995, que . Quelques mois plus tard, le gouvernement Juppé admet pourtant publiquement la nécessité de réformer la loi pour ouvrir le concubinage aux homosexuels. À partir de 1995, des maires (comme Joël Batteux) commencent à délivrer des certificats de vie commune à des couples homosexuels, ce qui déclenche l'ire de l'Église catholique, qui y voit une . Dans le même temps, des projets alternatifs au CUC voient le jour. En 1996, le groupe communiste à l'Assemblée dépose une proposition de loi pour consolider le concubinage. L'association AIDES invente quant à elle le « Contrat de vie sociale » (CVS). Puis, 15 personnalités de gauche (parmi lesquelles Martine Aubry, Élisabeth Guigou, Catherine Trautmann et Pierre Mauroy) signent un appel en faveur d'un « Contrat d'union sociale » (CUS). La droite propose quant à elle un « Pacte d’intérêt commun » (PIC) minimaliste. Devenu Premier ministre en 1997 et malgré ses réticences initiales, Lionel Jospin finit par adhérer à l'idée de partenariat enregistré, d'autant que les sondages d'opinion montrent que la société y est largement favorable. C'est ainsi que naît le projet de Pacte civil de solidarité (PaCS), remis par les députés socialistes Jean-Pierre Michel et Patrick Bloche à la Commission des lois en avril 1998. Des premières critiques contre le PaCS au rejet du premier projet de loi Le projet de loi est déposé devant l'Assemblée nationale par les deux députés socialistes en juin 1998. En réaction, le président Jacques Chirac déclare que le Pacte civil de solidarité risque de et de le droit du mariage. Ce n'est cependant qu'en septembre suivant que le RPR annonce officiellement son intention de voter contre le projet de loi. De son côté, l'Église catholique fait également connaître sa ferme opposition à ce qu'elle considère comme une atteinte à la famille. Désireuse de rassurer les courants les plus réticents au PaCS, la ministre de la Justice Élisabeth Guigou insiste alors sur le fait que celui-ci . Le 6 octobre, le député RPR Pierre Lellouche déclare que . De fait, la droite, qui a prévu pas moins de 900 amendements pour détricoter le projet de loi, est presque unanime à condamner le PaCS. Trois jours plus tard, le , les députés de droite, pourtant minoritaires à l'Assemblée nationale, parviennent à voter une motion d'irrecevabilité contre le texte, en profitant du très fort taux d'absentéisme des députés de gauche (260, au total). Pour le journaliste Christophe Barbier, cette défaite humiliante de la gauche plurielle est avant tout celle du Premier ministre Lionel Jospin, qui a soutenu mollement le texte et en a laissé l'initiative aux parlementaires au lieu d'impliquer plus fortement le gouvernement dans son élaboration. Elle montre par ailleurs la fracture entre une plutôt ouverte aux couples de même sexe et une beaucoup plus réticente vis-à-vis de ce qu'elle perçoit comme un . Un début de débats houleux (novembre 1998) Après cette première victoire des opposants au projet de loi, le gouvernement s'intéresse davantage à la question du PaCS et le texte est retravaillé pour être à nouveau présenté devant le Parlement après les débats budgétaires. La bataille législative reprend finalement le mardi et, en deux jours, l’opposition de droite dépose pas moins de amendements au texte. Parmi ceux-ci, l'un, écrit par Bernard Accoyer, propose que . Un autre, dû à Christine Boutin, demande . Dès le 3 novembre, Christine Boutin prononce, devant l'Assemblée nationale, un discours fleuve d'une durée de cinq heures trente. Elle proclame alors que et précise qu'. Dans le même discours, elle affirme que . Dans les jours qui suivent, d'autres députés tiennent des discours tout aussi radicaux. Le 8 novembre, Dominique Dord déclare ainsi que avant de rectifier, à la suite des protestations de la gauche : . Quant à Philippe de Villiers, il accuse la majorité socialiste et affirme : (7 novembre). Enfin, d'autres petites phrases, comme (de François Vannson) ou (de Jacques Myard) situent l'homosexualité au même rang que la bestialité. Plus constructif que certains de ses collègues parlementaires, le RPR Patrick Devedjian s'emploie à mettre en évidence les faiblesses du projet de loi socialiste. Il souligne ainsi que . Le député souligne, par ailleurs, que si le PaCS est ouvert aux fratries, il n'est pas logique de limiter la fratrie à deux individus car entre les frères et sœurs. Finalement, il pointe, comme beaucoup de ses collègues, la question des enfants. De fait, malgré les assurances répétées d'Élisabeth Guigou, beaucoup de députés de droite continuent à craindre que le PaCS permette aux couples homosexuels d'accéder à la filiation. Par conséquent, plusieurs amendements issus de l'opposition exigent que le texte de loi interdise explicitement l'adoption et la Procréation médicalement assistée (PMA) aux pacsés homosexuels. De son côté, la Garde des Sceaux refuse cette option et déclare : . D'autres députés émettent l'idée que les voire puissent s'opposer à la signature d'un PaCS par l'un de leurs proches, sans succès. Finalement, au terme de cette première séquence de débats (close le lundi 9 novembre à 2 heures du matin) et malgré l'utilisation d'un « arsenal anti-obstruction parlementaire » par Laurent Fabius, le gouvernement ne parvient à faire voter que 4 des 12 articles du projet de PaCS alors qu'il avait initialement prévu d'en faire approuver la totalité. Les discussions sont donc repoussées aux et suivants. Opposition frontale entre le gouvernement et la droite (décembre 1998) Les débats reprennent donc le . Ils portent une nouvelle fois sur la question de la filiation, qui continue à effrayer la droite, mais aussi sur des aspects plus financiers, ce qui fait dire à certains opposants que le PaCS n'est qu'un . Ainsi, pour le député Christian Estrosi, la nouvelle forme d'union va coûter plusieurs milliards de francs . L'obstruction de la droite se poursuit par l'intermédiaire des amendements et des longues heures de discussion qui accompagnent leur vote. Scandalisé par cette attitude, Lionel Jospin attaque directement Christine Boutin durant la séance du 2 décembre. Le Premier ministre qualifie alors la chef de file des anti-PaCS de . Blessée, la parlementaire quitte alors l'hémicycle en larmes, non sans recevoir le soutien de ses collègues. Puis, calmée, elle déclare, devant les caméras : . En dépit de cet incident, les débats se poursuivent et l'obstruction de la droite également. De nouveaux articles sont toutefois votés, en matière de droits de succession et d'obtention de titre de séjour pour les pacsés étrangers. La droite s'insurge alors mollement contre un PaCS réduit à l'état de . Cependant, une autre question, plus triviale celle-là, anime alors les députés et la société : qui peut bien être la personne qui a envoyé des fleurs à Christine Boutin dans la matinée du 3 décembre pour s'excuser ? Après une dernière polémique concernant l'ouverture du PaCS aux fratries (le PS y est favorable, pas le reste de la gauche et encore moins la droite) et 70 heures de débats, le projet de loi est adopté par 316 voix contre 249 à l'Assemblée nationale, le . La bataille parlementaire n'est pourtant pas terminée : c'est désormais au Sénat de donner son avis sur le texte. La grande manifestations des « anti-PaCS » (31 janvier 1999) Dès le , des rassemblements contre le Pacte civil de solidarité sont organisés, à Paris et en province, à l'appel de l'hebdomadaire Famille chrétienne, du mouvement Familles de France et des Associations familiales catholiques (AFC). Ceux-ci ne rencontrent cependant guère de succès : dans la capitale, seules 200 personnes se mobilisent et elles ne sont pas beaucoup plus nombreuses à Lyon, Clermont-Ferrand, Montpellier et Rennes. Cela n'empêche pas l'éclatement d'affrontements entre anti et pro-PaCS dans plusieurs villes. Le 7 novembre suivant, une première vraie manifestation est organisée contre le projet de loi. Cette fois, environ défilent à Paris avec des banderoles proclamant ou . C'est néanmoins l'appel de Christine Boutin à manifester contre le projet de loi (le ) qui permet aux forces opposées au PaCS de se mobiliser véritablement. Le , le collectif « Générations anti-PaCS » organise ainsi une manifestation durant laquelle défilent à Paris, derrière des slogans comme , mais aussi de beaucoup moins consensuels . Parmi les personnalités venues montrer leur opposition au PaCS, tous les courants de la droite et de l'extrême droite sont représentés : l'UDF avec Christine Boutin et Charles Millon, le RPR avec Hervé Gaymard et Philippe Marini, DL avec Claude Goasguen, le MPF avec Philippe de Villiers, le MNR avec Bruno Mégret et le FN avec Bruno Gollnisch et Marie-France Stirbois. Tous, cependant, ne défilent pas côte à côte et l'extrême droite est volontairement mise à l'écart par le service d'ordre. Parmi les simples citoyens, les catholiques et la bourgeoisie des beaux quartiers sont largement majoritaires, malgré la volonté affichée du collectif « Générations anti-PaCS » d'organiser une marche . Pour les journalistes Christophe Forcari et Blandine Grosjean, . Pourtant, les organisateurs ont cherché à donner une image festive à la manifestation, avec des tee-shirts orange et verts, des chars multicolores et une sono qui passe notamment I Will Survive, longtemps hymne de la communauté homosexuelle. D'abord mesurée, la marche connaît une bouffée de violences à l'arrivée devant le palais de Chaillot. L'association Act Up ayant installé sur la façade du bâtiment une immense banderole portant le mot , des manifestants se mettent à hurler , et tandis que d'autres se jettent sur la banderole pour l'arracher, ce qu'ils parviennent à faire au bout d'une dizaine de minutes. Dans les jours qui suivent, ces propos n'intéressent pourtant guère les journaux, jusqu'à ce qu'Act Up menace d'« outer » un député homosexuel de droite qui a participé à la manifestation et qui a refusé de se désolidariser des discours homophobes tenus ce jour-là (voir plus bas). La navette parlementaire (mars-juin 1999) Le texte du PaCS est proposé au Sénat, où la majorité est à droite, le . Dès avant le début des débats, la Commission des Lois de la Chambre haute lui propose une alternative : un simple renforcement du concubinage, qui serait désormais ouvert aux couples de même sexe et qui permettrait le transfert de bail aux partenaires survivants ainsi que le legs entre compagnons. En dépit de ce semblant d'ouverture, certains sénateurs n'hésitent pas à tenir des propos très violents contre les homosexuels. Le RPR Jean Chérioux voit ainsi dans le contre-projet de la droite la . Quant au MPF Bernard Seillier, il voit dans le PaCS la et considère qu'il va . Finalement, après deux jours de débats, les sénateurs rejettent le PaCS par 216 voix contre 99. Ils refusent, par ailleurs, d'ajouter la mention à leur projet de loi sur le concubinage, ce qui leur vaut les critiques de Robert Badinter. Un projet amendé est donc présenté par le gouvernement devant l'Assemblée nationale le , c'est-à-dire en pleine Semaine sainte, ce que ne manque pas de déplorer Christine Boutin. Contrairement à la version précédente, il n'est plus ouvert aux fratries mais s'accompagne, par contre, d'un volet sur le concubinage, qui doit être accessible aux couples de même sexe et inscrit dans le code civil. Si la droite continue à rejeter le PaCS, la réforme du concubinage, qui s'inspire du texte voté par le Sénat, la divise davantage. Ainsi, pour madame Boutin, , ce qu'elle ne peut accepter. À l'inverse, Claude Goasguen se dit . Moins pugnaces qu'en première lecture, les députés de droite continuent toutefois à affirmer, avec Christian Estrosi, que le projet du gouvernement . Le projet de loi est finalement adopté à l'Assemblée par 300 voix contre 253, le 8 avril. Le 11 mai suivant, le texte de l'Assemblée est présenté en seconde lecture au Sénat, qui le rejette immédiatement grâce à une motion de procédure. La Commission des Lois sénatoriale estime en effet que la loi qui lui est soumise est . Le 18 mai, une Commission mixte paritaire est donc mise en place mais échoue à trouver un compromis entre les deux chambres. Le texte revient alors en troisième lecture à l'Assemblée nationale le 8 juin. 300 amendements et 3 motions de procédure sont à nouveau présentés par la droite, qui continue à voir dans le PaCS une porte ouverte à l'adoption par les homosexuels, à la fraude fiscale, à la régularisation des clandestins, voire à la répudiation et à la prostitution. Ainsi, pour l'UDF Charles de Courson : . Sans surprise, le texte est pourtant approuvé une troisième fois par l'Assemblée nationale le 15 juin (par 300 voix contre 243). Le , le PaCS revient devant le Sénat. C'est l'occasion pour le RPR Emmanuel Hamel de proposer qu'on le rebaptise . Après une nouvelle discussion animée, le texte est rejeté par 213 voix contre 102. La session parlementaire arrivant à sa fin, le renvoi du projet de loi devant l'Assemblée nationale est repoussé au mois d'octobre. Le combat des parlementaires anti-PaCS se poursuit malgré tout durant l'été. Le 23 juillet, le sénateur radical François Abadie demande ainsi, dans la question écrite n° , . Révélé par Le Canard enchaîné, qui ajoute qu'en privé, M. Abadie précise que , ce document soulève l'indignation. Du Parlement au Conseil constitutionnel (octobre-novembre 1999) La lecture définitive du texte ayant été repoussée à l'automne, le PaCS est présenté une quatrième et dernière fois devant l'Assemblée nationale le . Comme lors des débats précédents, les discussions sont houleuses et la droite réitère ses critiques contre le texte. Toujours aussi préoccupée par la question de la filiation, Christine Boutin voit dans le projet de loi . Thierry Mariani considère quant à lui qu'. Enfin, Patrick Devedjian critique un texte qui . En dépit des attaques de l'opposition, le PaCS est adopté par 315 voix contre 249 et 4 abstentions le 13 octobre. À droite, seuls les députés RPR Roselyne Bachelot et UDF Gérard Grignon votent en faveur de la réforme ; Philippe Séguin, Alain Madelin et Jean-Louis Borloo préfèrent s'abstenir. Au total, le débat parlementaire a duré 120 heures et donné lieu à sept moutures de loi, amendements et une motion de procédure votée. Le PaCS à peine approuvé, la droite dénonce un texte anti-constitutionnel, qui contreviendrait au principe d'égalité en conférant des avantages fiscaux aux contractants. Elle insiste par ailleurs sur le danger de fichage des homosexuels induit par la loi et fustige le non-respect, par la majorité socialiste, du règlement de l'Assemblée lors du vote. Convaincus de leur bon droit, soixante députés et soixante sénateurs de l'opposition saisissent donc successivement le Conseil constitutionnel les 13 et 14 octobre. Pourtant, en dépit de leurs certitudes, les élus de droite sont censurés le 9 novembre. Les sages décident en effet que le législateur peut légitimement accorder des droits particuliers aux . Surtout, ils considèrent que la notion de couple peut tout à fait s'appliquer à des personnes de même sexe, que . Très critique vis-à-vis du PaCS, dans lequel il voit , le président de la République Jacques Chirac est donc contraint de le promulguer, ce qu'il fait le . Depuis l'adoption Une rapide acceptation par la droite Malgré leurs positions souvent très dures durant le débat parlementaire, la plupart des hommes et des femmes politiques de droite finissent par reconnaître la légitimité du PaCS durant les semaines, les mois ou les années qui suivent son adoption. Selon certains analystes, c'est même durant l'été 1999 (c'est-à-dire bien avant le vote de la loi) que les choses commencent à changer à l'intérieur des principaux partis de droite. Dès le 28 août, Nicolas Sarkozy déclare ainsi, à l'occasion de l'université d'été des jeunes RPR, que . Dans les mêmes moments, les jeunes UDF critiquent directement Christine Boutin et les , obligeant Philippe Douste-Blazy à leur répondre que la pensée de madame Boutin est . Pourtant, à ce moment-là, à droite, si l'on en croit le député Claude Goasguen. Les choses évoluent rapidement, cependant. En octobre 2000, le PaCS est en application depuis seulement un an lorsque Philippe Séguin, alors candidat à la mairie de Paris, reconnaît que le nouveau statut est et qu'il représente désormais . Mieux encore, l'ancien président du RPR qualifie les débordements qui ont émaillé les débats parlementaires de et se déclare prêt à voter une loi contre l'homophobie. Au fil des années, de plus en plus d'« anti-PaCS » adoptent une ligne équivalente. En 2006, Jean-Marie Le Pen déclare par exemple : . Or, à l'époque, le PaCS est encore promis à l'abrogation par le programme du Front national. En 2008, Christian Estrosi, qui avait déclaré qu', ouvre les portes de sa mairie aux cérémonies de PaCS et explique : . Enfin, en 2013, Pierre Lellouche, qui s'était pourtant fait remarquer, lors des débats du PaCS, en s'exclamant, à propos des homosexuels, , refuse de voter contre le « mariage pour tous » et déclare : . Ce changement d'attitude s'explique avant tout par la rapide évolution de la société française, qui adopte le PaCS en seulement quelques années. Ainsi, alors qu'en 2000, 42 % des couples qui concluent un partenariat enregistré sont homosexuels, ils ne sont plus que 6 % en 2009. Surtout, à l'échelle nationale, le nombre de pacsés augmente (ils sont un million en 2010) et il y a presque autant de PaCS que de mariages qui sont conclus chaque année ( PaCS pour mariages en 2010, soit environ 3 PaCS pour 4 mariages). L'amélioration du PaCS comme rempart au « mariage pour tous » Durant la campagne présidentielle de 2002, Jacques Chirac déclare à des journalistes du magazine Têtu qu'il et ajoute qu' car le texte . Une fois réélu cependant, le président tarde à réaliser les améliorations qu'il avait suggérées lors de son interview. C'est seulement à partir de juin 2004 et la célébration, par Noël Mamère, du « mariage de Bègles », autrement dit du premier mariage entre deux personnes du même sexe en France, que la réforme du PaCS redevient une priorité pour M. Chirac et son gouvernement. Un groupe de réflexion est alors mis en place pour aboutir à un et le ministre des Finances Nicolas Sarkozy aligne le régime fiscal des pacsés sur celui des mariés dès septembre suivant. Un projet de réforme plus complet est finalement présenté au Parlement en 2006 : il permet de réduire les différences entre le PaCS et le mariage, notamment en matière de régime des biens, de succession et d'inscription sur les actes de naissance mais pas en ce qui concerne les pensions de réversion. Assez bien accueilli par la communauté LGBT, ce nouveau texte soulève l'indignation de Christine Boutin, qui déplore que . Pour des raisons diamétralement opposées, il déclenche également les critiques du Parti socialiste, qui considère qu'avec ce texte, la droite . Au fil des années, la question du « mariage gay » anime de plus en plus la société française et la totalité des candidats à l'élection présidentielle de 2007 finit par se positionner sur ce thème. La socialiste Ségolène Royal se déclare ainsi en faveur des mariages de même sexe en juin 2006 tandis que l'UMP Nicolas Sarkozy s'y oppose et évoque la création d'une « union civile » réservée aux homosexuels en septembre suivant. Une fois M. Sarkozy élu président, il n'est plus question, à droite, de modifier le PaCS et un projet socialiste visant à faire bénéficier les pacsés de la pension de réversion échoue en 2010. Malgré tout, un toilettage du texte opéré en 2011 permet de signer un PaCS devant un notaire au lieu du tribunal d'instance. L'idée de faire évoluer le PaCS revient finalement, à droite, au moment de l'élection présidentielle de 2012. Le président Sarkozy affirmant n'avoir pu concrétiser son projet d'union civile pour cause d'inconstitutionnalité, il évoque la mise en place de cérémonies de PaCS en mairie pour les couples homosexuels. Or, à l'époque, de telles cérémonies existent déjà dans de nombreuses villes et séduisent peu les couples LGBT. La proposition du candidat UMP apparaît donc comme bien timide en comparaison de celle de son rival socialiste, François Hollande, qui parle déjà du « mariage pour tous ». François Hollande ayant été finalement élu président, commencent les débats sur la reconnaissance du mariage homosexuel et de l'homoparentalité. Au parlement comme dans la rue, les ennemis de la réforme s'y opposent avec virulence et, à droite, seule une minorité d'élus soutient le projet présidentiel. Une partie de l'opposition défend, par contre, des projets alternatifs au « mariage pour tous » et l'idée d'un refait alors son apparition. En octobre 2012, le député Daniel Fasquelle présente ainsi un projet d'« alliance civile » censé être . L'idée, qui se situe dans la continuité de l'« union civile » de Nicolas Sarkozy, séduit plusieurs personnalités du monde politique, comme Axel Poniatowski et Nathalie Kosciusko-Morizet, ainsi que Frigide Barjot, l'une des principales figures de l'opposition au « mariage pour tous ». L'« alliance civile » reçoit toutefois un soutien très modéré parmi les ennemis du mariage gay et finit par être enterrée par la majorité socialiste, qui y voit un risque de . Après le vote de la loi instituant le mariage des personnes de même sexe (loi Taubira) le et sa validation par le Conseil constitutionnel le 17 mai suivant, plusieurs personnalités de droite et d'extrême droite promettent de revenir sur la réforme après leur arrivée au pouvoir. Parmi ceux-ci, certains reprennent une fois encore l'idée d'une union civile. C'est notamment le cas de Marine Le Pen, qui déclare au micro d'Europe 1 qu'elle va en 2017 car, pour elle, . Une opposition catholique qui perdure en partie En 1998-1999, l'Église catholique se pose comme l'un des adversaires les plus résolus du projet de Pacte civil de solidarité. La Conférence des évêques de France qualifie ainsi le texte de et proclame qu'. Par la suite, les autorités ecclésiastiques soutiennent activement les « anti-PaCS », même si elles s'abstiennent de défiler à leurs côtés. Aussi, lorsque le texte est définitivement adopté par l'Assemblée nationale, la Conférence des évêques rappelle son opposition et affirme que . Dans les réseaux et les médias catholiques conservateurs, l'opposition se poursuit donc, comme le montre l'exemple des déclarations de Tugdual Derville, délégué d'Alliance VITA, une association luttant principalement contre le droit à l'avortement. En 2000, ce dernier explique ainsi que . En 2005, le militant catholique décrit le PaCS comme le et rappelle que . En 2006, M. Derville affirme que la signature du PaCS en mairie et déplore le subi par les élus locaux opposés à cette mesure en 1998. En 2007, il renouvelle en partie ses critiques. Réduisant le PaCS à un contrat de convenance, il précise que avant de déplorer que . En 2011, M. Derville réaffirme que mais il craint désormais surtout qu'. Enfin, en 2013, il s'oppose vigoureusement à l'idée d'un car, selon lui, . Beaucoup d'autres catholiques tiennent un discours comparable à celui de M. Derville. En 2009, le dixième anniversaire du PaCS est ainsi l'occasion, pour plusieurs personnalités et médias chrétiens, de réaffirmer leur rejet du texte. Désormais présidente du Parti chrétien-démocrate, Christine Boutin déclare par exemple au Journal du dimanche que car il . Dans le même temps, le député catholique Christian Vanneste déclare au même journal que . De son côté, le théologien Xavier Lacroix affirme que et précise que c'est heureux car . Plus alarmiste, le prêtre psychanalyste Tony Anatrella considère que . Du côté des grands médias catholiques, le discours n'est guère plus nuancé. Le magazine Famille chrétienne considère, par exemple, que . Moins critique, le journal La Croix déclare tout de même que le PaCS . Il ajoute également qu'. De son côté, le blog catholique Le Salon beige veut croire que le PaCS et exige son car il constitue, selon lui, une . En dépit de ces discours très durs, une partie des chrétiens adopte, au fil des années, une position beaucoup plus favorable au PaCS. Principale voix discordante au sein des médias catholiques lors du dixième anniversaire du contrat, l'hebdomadaire Témoignage chrétien présente ainsi la loi comme une avancée dans une France qui continue à discriminer au quotidien les personnes homosexuelles. Parallèlement, une petite minorité de prêtres (comme le Guy Gilbert) accepte de bénir des pactes civiles lors de cérémonies privées, ce qui n'est pas sans soulever des polémiques au sein de la communauté des croyants. Ce sont cependant les débats qui accompagnent la reconnaissance du « mariage pour tous » qui marquent une véritable évolution dans le regard que porte une partie de l'Église sur le PaCS. Le , l'évêque de Nanterre Gérard Daucourt déclare ainsi, sur France Inter : . Il reste que de pareils propos continuent à choquer les catholiques conservateurs qui, comme l'association Avenir de la Culture, rejettent toute forme de reconnaissance sociale de l'homosexualité et accusent les prélats les plus libéraux de . Principaux arguments des opposants « Un projet issu du qui n'intéresse pas la majorité des homosexuels » L'un des arguments les plus souvent utilisés contre le PaCS et, plus tard, contre le « mariage pour tous », est qu'ils seraient le fruit d'un groupe de pression LGBT, décrit par l'hebdomadaire d'extrême droite Minute comme (environ , selon le journal). Or, ce lobby gay serait . En ce sens, le PaCS n'aurait aucune légitimité et ne correspondrait pas à une demande de la société française, très majoritairement hétérosexuelle. C'est ce que sous-entend, dès 1998, le député libéral Guy Teissier lorsqu'il déclare que . Mais c'est également ce qu'affirme une association catholique comme ICHTUS lorsqu'elle présente un constitué d'une nébuleuse de mouvements homosexuels. Tout en insistant sur son caractère profondément , de nombreux ennemis du PaCS présentent le texte comme n'intéressant pas les homosexuels eux-mêmes. Volontiers décrits comme libertaires et farouchement opposés à toute forme d'engagement, ces derniers sont alors présentés comme les meilleurs avocats du mouvement des anti-PaCS. En 2009, Christine Boutin utilise ainsi le faible pourcentage de PaCS homosexuels (6 % du total des contrats signés) pour expliquer que les couples de même sexe et affirmer que . Elle accuse en outre d'avoir de 1998-1999. « Un mariage-bis, inutile et inférieur à l'original » Les opposants au PaCS le décrivent régulièrement comme un , soit trop différent de l'original, soit au contraire trop proche de lui. Favorable à la reconnaissance des couples homosexuels via le concubinage mais très critique vis-à-vis de l'institutionnalisation de leurs unions par un texte de loi, la sociologue Irène Théry estime, par exemple, que le PaCS à destination des homosexuels. Elle souligne en effet les faiblesses d'un texte qui offre . Elle rappelle par ailleurs que, . Enfin, la chercheuse insiste sur le fait que , ce qui met en place une inégalité entre les couples (1999). Pour des raisons diamétralement opposées, l'évêque Pierre d'Ornellas qualifie, en 2004, le PaCS de qui . Déplorant la facilité avec laquelle un PaCS peut être rompu (facilité que d'autres opposants assimilent à une légalisation de la ), le prélat y voit une forme de de la part des . Il considère par ailleurs que le PaCS, à travers son régime d'indivision, alors que . « La voie à l'homoparentalité et à la pédophilie » L'un des arguments les plus souvent mis en avant par les opposants au PaCS est que cette nouvelle forme d'union ouvrirait aux homosexuels le droit d'adopter, ce qui constituerait un danger pour les enfants. Dans son livre Le Mariage des homosexuels ? (1998), Christine Boutin considère ainsi que, sous le prétexte de , le PaCS vise en réalité à . Or, pour madame Boutin comme pour nombre d'« anti-PaCS », un enfant doit impérativement être élevé par un homme et une femme pour se développer correctement. Pourtant, comme l'indique le professeur de droit Jacques-A. Nourrissat dans un article paru en 1999, le PaCS ne remet nullement en cause les règles de la filiation et ne confère aucun droit à l'adoption ou à une autre forme d'homoparentalité. Le juriste fait par ailleurs remarquer que . Au contraire, , qu'elle soit célibataire ou en couple, hétérosexuelle ou homosexuelle. Malgré tout, le code civil français n'autorise pas, à l'époque et jusqu'en 2013, l'adoption d'un enfant par deux personnes de même sexe, et le PaCS ne change en rien cet état de fait. Derrière ce refus d'un PaCS qui ouvrirait l'adoption aux couples homosexuels se cachent toutefois deux craintes beaucoup plus graves : celle de transformer les enfants en marchandises et de favoriser, par la même, la pédophilie. Pour nombre d'opposants au PaCS, et plus tard au « mariage pour tous », les couples d'hommes seraient en effet voués à violer les enfants et à les réduire en objets sexuels. C'est tout du moins ce qu'on peut déduire de l'interrogation du député Pierre Bédier en 1999 (si on autorise le PaCS, ) ou des déclarations du député Christian Vanneste en 2010 (). « La voie à la zoophilie, l'inceste, la polygamie et la prostitution » Pour nombre d'opposants au PaCS, la reconnaissance des couples homosexuels par la loi risque de renverser complètement l'ordre moral et d'entraîner la légalisation de toutes les déviances sexuelles réprouvées par la société. Bien qu'ayant elle-même épousé son cousin germain, Christine Boutin s'alarme, par exemple, que la loi puisse un jour reconnaître l'inceste et déclare : (3 novembre 1998). Considérant l'homosexualité comme , le député Jacques Myard place, quant à lui, sur le même plan reconnaissance des couples LGBT et zoophilie en pleine séance parlementaire (7 novembre 1998). De son côté, Charles de Courson s'inquiète que les (autrement dit les PaCS de courte durée) ne cachent en réalité une légalisation de la prostitution (10 juin 1999). Finalement, c'est sans doute l'Académie des sciences morales et politiques qui résume le mieux les craintes des opposants au PaCS lorsqu'elle déclare, en mai 1998, qu'il s'agit d'. « Un coût pour la société et la porte ouverte à l'immigration » Certains opposants au PaCS (comme l'association catholique ICHTUS) considèrent que les couples de même sexe n'étant , ils et ne méritent donc pas d'être avantagés fiscalement comme peuvent l'être les couples mariés, qui participent au renouvellement des générations en produisant des enfants. Ces opposants accusent, par ailleurs, le PaCS d'être . Ils voient en lui un risque de . Surtout, ils insistent sur le fait que le PaCS est voué à attirer ou . Une autre critique régulièrement adressée au texte par ses opposants est qu', notamment lorsqu'il s'agit d'. Pendant les débats parlementaires, plusieurs élus de droite insistent ainsi sur le fait que le nouveau type d'union risque de favoriser l'immigration en ouvrant la voie aux . Thierry Mariani considère ainsi qu'. La thématique du continue d'ailleurs à agiter la société après l'adoption du texte de loi. Dès 2000, une polémique éclate ainsi à propos de la signature de par des enseignants en mal de mutations. Pourtant, comme l'explique le journaliste Laurent Decotte dans L'Express, en 2003, à l'utilisation du PaCS à des fins fiscales puisque . En outre, , ce qui réduit considérablement le risque d'en faire le jouet des clandestins. Enfin, la signature de PaCS de complaisance par certains enseignants est , ce qui limite sa portée. Cela n'empêche pas certains élus de droite (comme Georges Gruillot ou Nicolas Perruchot) de vouloir mieux encadrer le PaCS, voire de raboter les droits qu'il octroie. En 2010, le député Hervé Mariton déclare ainsi que , ce qui légitime l'existence d'un cadeau fiscal pour les jeunes mariés mais pas pour les jeunes pacsés. Il n'est cependant pas entendu par le gouvernement et le cadeau fiscal est supprimé pour les pacsés, mariés et autres divorcés. « La fin de la civilisation » Les plus extrémistes des opposants au PaCS y voient l'un des signes de la décadence française. Ainsi, pour le maire de Toulon Jean-Marie Le Chevallier, cette loi va creuser (1975). Quant à l'ancien ministre de la Justice Jean Foyer, bien connu pour avoir associé la légalisation de la contraception à une en 1967, il voit dans le PaCS . Enfin, pour Philippe de Villiers, , tandis que, pour Christine Boutin, . Polémiques et violences Homophobie Les débats et les manifestations qui accompagnent l'approbation du concubinage homosexuel et du PaCS sont émaillés de nombreux commentaires homophobes, tant du côté de la classe politique que de la société civile françaises. Au fil des mois, le journal Libération en dresse ainsi plusieurs florilèges, qui rappellent combien l'homosexualité reste associée à l'anormalité, à la pédophilie, au sida et à la dépravation sexuelle dans l'imaginaire de nombreux militants anti-PaCS. Plusieurs intellectuels reconnus tiennent ainsi un discours très dur contre la communauté LGBT, soupçonnée de vouloir profiter du concubinage et du PaCS pour imposer son mode de vie à l'ensemble de la société. Le , le juriste Jean-Luc Aubert justifie, par exemple, le refus, par la Cour de cassation, du transfert d'un bail locatif au compagnon d'un homme mort du sida, en expliquant : De son côté, l'historien Emmanuel Le Roy Ladurie écrit dans une tribune publiée dans Le Figaro le : Malgré la dureté de telles déclarations, ce sont certainement les propos homophobes de la classe politique qui marquent le plus les esprits au moment de la polémique. Les « bons mots » des députés Michel Meylan (), Bernard Accoyer (), Pierre Lellouche () ou Yves Fromion () ne sont que quelques illustrations de ces violences verbales, qui choquent d'autant plus la communauté LGBT qu'elles sont le fruit d'élus de la République. En réponse à ces propos, l'« Observatoire du PaCS » (émanation du site ProChoix), dresse une liste des élus homophobes et incite ses lecteurs à les joindre pour se plaindre de leurs déclarations. À cette longue liste de déclarations homophobes, on peut encore ajouter certaines publications de la presse d'extrême droite (comme la Une du quotidien Présent du 16 mars 1999 montrant une caricature où deux homosexuels disent à un enfant : ), différents slogans proférés lors des manifestations anti-PaCS (comme , entendu le 31 janvier 1999) ou des affiches et autres autocollants placardés dans les villes par les opposants aux couples homosexuels (comme ceux proclamant : ). Une Bible dans l'Assemblée nationale Le , le PaCS est depuis seulement trois jours devant le Parlement français lorsque se déroule une scène qui va rester comme l'une des , si l'on en croit Le Nouvel Observateur. La députée Christine Boutin brandit alors une Bible dans l'Assemblée nationale et interpelle d'un la ministre de la Justice Élisabeth Guigou, alors que celle-ci reprend devant l'hémicycle le discours qu'elle a déjà prononcé afin de gagner du temps en l'absence de la majorité des élus de gauche. Dans un pays de tradition laïque, le geste fait polémique et vaut à la députée d'être, ensuite, souvent qualifiée de chrétienne, de voire de catholique. Pendant plusieurs années, Christine Boutin assume son geste et le revendique même dans plusieurs émissions télévisées, comme Dimanche + du 5 novembre 2006 ou l'« Hyperview » de Thierry Ardisson du 17 octobre 2010. En 2011, cependant, la députée fait volte-face. Désireuse de se présenter aux prochaines élections présidentielles, elle cherche à se donner une image beaucoup plus consensuelle et laïque. Sur son site internet, une page intitulée affirme donc désormais que . Selon cette nouvelle version, le livre brandi n'aurait en fait été qu'un règlement de séance, nécessaire aux députés pour prendre la parole dans l'hémicycle. Sanglots à l'Assemblée nationale À deux reprises, les débats sur le PaCS font couler des larmes sur les bancs de la droite, à l'Assemblée nationale. La première fois se produit dans la soirée du . Roselyne Bachelot, seule parlementaire de droite à s'être déclarée favorable à la reconnaissance des couples homosexuels, se voit accorder par son groupe un temps de parole de cinq minutes à l'Assemblée nationale. Elle prononce alors un plaidoyer dans lequel elle soutient non seulement le projet de loi mais félicite également l'activisme des associations LGBT qui se sont battues pour le voir naître. Elle en profite, par ailleurs, pour dénoncer le et la vis-à-vis des homosexuels, ce qui n'est pas sans déclencher les murmures désapprobateurs de ses collègues. Une fois son discours terminé, la députée reçoit des applaudissements nourris de la gauche mais, dans son propre camp, seuls Philippe Séguin et François Goulard la félicitent. Isolée et très émue, elle regagne sa place avant d'être secouée par de longs sanglots. Quelques semaines plus tard, c'est au tour d'une autre femme de droite de laisser couler des larmes dans l'Assemblée nationale. Le , le Premier ministre Lionel Jospin profite des questions au gouvernement pour se lancer dans une diatribe contre l' que mène la droite contre le PaCS au Parlement. Il dénonce alors, sans la nommer expressément, Christine Boutin, qu'il qualifie de députée . Blessée par cette attaque à peine voilée, la parlementaire fond en pleurs, quitte son siège et se dirige vivement vers le chef du gouvernement. Convaincus qu'elle veut s'en prendre à lui, des huissiers s'interposent tandis que des députés de droite (André Santini et François Léotard) viennent vers elle pour la raisonner et la consoler. Peu de temps après, de nombreux députés de droite quittent l'hémicycle en guise de protestation contre l'attaque du Premier ministre. Pourtant, en aparté, certains parlementaires n'hésitent pas à mettre en doute la sincérité de Christine Boutin, qui aurait . Menace d'outing contre Renaud Donnedieu de Vabres Le , des propos très violents (tels ) sont proférés par des opposants à la reconnaissance des couples homosexuels lors de la grande manifestation des « anti-PaCS ». Pourtant, à en croire la revue de presse réalisée par l'association Act Up, l'événement est loin de faire les gros titres des journaux : Ce traitement de l'information choque d'autant plus Act Up que, parmi les élus de droite venus participer au défilé, certains sont eux-mêmes homosexuels et le cachent à leur électorat conservateur. Or, ces élus n'ont absolument pas réagi à l'homophobie des manifestants et Act Up décide de dénoncer publiquement leur hypocrisie. Le , l'association envoie ainsi un courrier à un député homosexuel présent au moment des débordements pour lui ordonner de faire son coming out, sous peine de voir sa vie privée dévoilée. Un mois plus tard, le 8 mars, l'association rend publique sa menace, sans pour autant révéler le nom du député. Ce faisant, Act Up déclenche l'ire de la presse, qui dénonce unanimement ses méthodes : Passible de francs d'amende en cas de révélation du nom du parlementaire homosexuel, Act Up poursuit pourtant ses menaces, sans toutefois jamais rendre son identité publique. Pour certains analystes, l'association espère ainsi pousser des médias avides de scoop à agir à sa place et à dévoiler le nom du député ou d'un autre de ses collègues « dans le placard ». En fait, Act Up cherche surtout à occuper la scène médiatique pour dénoncer la violence des anti-PaCS et proclamer qu'. Satisfaite de l'effet provoqué par la polémique, Act Up renonce finalement à son le 23 mars et l'affaire tombe progressivement dans l'oubli. Elle refait cependant surface quand le journaliste Guy Birenbaum publie, en 2003, un ouvrage intitulé Nos délits d’initiés dans lequel il révèle l'identité du député homosexuel présent à la manifestation des anti-PaCS : l'UDF Renaud Donnedieu de Vabres. Cette fois, l'information ne déclenche aucun scandale et elle est ensuite reprise par les médias sans qu'aucune menace de sanction ne soit proférée. Le , le journal Les Inrockuptibles publie ainsi un article à charge (« Pas gai ») contre Renaud Donnedieu de Vabres, désormais ministre de la Culture, et dénonce son attitude durant les événements de 1999. Organisations et personnalités opposées aux projets de loi Christine Boutin Issue de la mouvance (anti-avortement, anti-euthanasie, etc.) et proche de l'Église catholique (dont elle est « consulteur de la Sacrée congrégation pontificale de la famille » depuis 1995), la députée UDF Christine Boutin est largement inconnue du grand public avant les débats sur le Pacte civil de solidarité. Promue chef de file de la droite anti-PaCS à l'Assemblée nationale en 1998, elle gagne alors une réelle notoriété, qui la fait passer de personnalité politique locale à figure d'envergure nationale. Devenue l', la députée occupe largement la scène médiatique. Non seulement elle se fait remarquer à de multiples reprises durant les débats parlementaires (en prononçant un discours fleuve de plus de cinq heures, en brandissant une Bible ou en éclatant en sanglots après une attaque du Premier ministre) mais c'est largement elle qui donne naissance au collectif « Générations anti-PaCS » et à sa grande manifestation du 31 janvier 1999. Durant cette période, Christine Boutin est par ailleurs l'objet de nombreuses interviews, qui la conduisent notamment sur les plateaux de Thierry Ardisson et de Karl Zéro. Cependant, la députée est loin de faire l'unanimité autour d'elle. Brocardée par les partisans du PaCS qui voient en elle une homophobe intransigeante, elle est aussi attaquée par ses alliés politiques, qui l'accusent progressivement d'avoir ringardisé la droite par ses outrances. Une fois le PaCS et le concubinage homosexuels adoptés (ce qu'elle a elle-même surnommé avec mépris ), Christine Boutin continue à dénoncer l'inutilité de ces réformes, dans lesquelles elle ne voit aucun progrès social. Finalement, en 2012, l'ancienne leader des anti-PaCS reprend son combat contre la reconnaissance des couples de même sexe dans le cadre de la polémique entourant la légalisation du mariage homosexuel. Cette fois, ce n'est cependant pas elle qui occupe le devant de la scène mais l'humoriste Frigide Barjot et son collectif « La Manif pour tous ». Générations anti-PaCS Baptisé successivement « Collectif pour le mariage et contre le PaCS », « Générations anti-PaCS » et « Générations Famille », le collectif associatif regroupant les onze organisations opposées au Pacte civil de solidarité est l'autre grand acteur de la lutte contre la reconnaissance des couples de même sexe en 1998-1999. Selon Christophe Saby, auteur d'un mémoire de fin d'études intitulé La Communication de l'Église catholique en France depuis 1978, ce collectif se compose des Associations familiales catholiques (AFC), de Familles de France, de l’Union des associations de parents d'élèves de l'enseignement libre (UNAPEL), de l’Alliance pour les droits de la vie (ADV), du Comité d'initiative pour le respect de la dignité humaine, de la Fédération internationale pour la défense des valeurs humaines fondamentales (FIVA), du Comité européen de liaison de l'action pour la dignité humaine (CELADH), de la Jeunesse action chrétienne (JAC), du Collectif des Maires de France pour le mariage républicain (émanation de l’Association pour la promotion de la famille, proche de l’Opus Dei) et de seulement deux organisations non catholiques, les Associations familiales protestantes et le Conseil représentatif des musulmans de France. Moins exhaustive dans son décompte, Blandine Grosjean, du journal Libération, évoque elle aussi Familles de France, ADV, l'UNAPEL, le Collectif des Maires de France pour le mariage républicain, les Associations familiales protestantes et le Conseil représentatif des musulmans de France mais ajoute également l’Union des familles musulmanes de France sans préciser qui sont les autres membres du collectif. Quoi qu'il en soit, « Générations anti-PaCS » joue le rôle de relais entre les organisations opposées à la réforme et la société civile. Représenté par Marguerite Delvolvé (présidente de l’Association pour la promotion de la famille), le collectif intervient lors des auditions devant le Sénat le . Surtout, il organise plusieurs manifestations dans la capitale, dont celle du , qui réunit le plus de personnes. Dans ce cadre, le collectif met en place des serveurs téléphoniques chargés de conseiller ses sympathisants, publie et distribue des tracts, vend des tee-shirts estampillés « PaCS out » et affrète bus, trains et avions pour acheminer ses partisans à Paris. Conscient de son image trop catholique, bourgeoise et droitière, le collectif fait appel à des jeunes de l’Union nationale inter-universitaire (UNI) pour donner un tour festif et coloré à son « grand défilé des anti-PaCS ». Vêtements chamarrés, ballons multicolores, musique techno, danse et autres slogans bons enfants sont ainsi réquisitionnés pour l'événement, qui s'inspire des Journées mondiales de la jeunesse afin de séduire les médias et l'opinion publique. Le bilan de la grande mobilisation du 31 janvier 1999 reste malgré tout modeste : alors que le collectif espérait réunir dans les rues de la capitale, il n'est parvenu à en mobiliser qu'à peine la moitié, selon son propre décompte. Convaincu que les forces de l'ordre ont sous-estimé le nombre de participants au défilé du (où le collectif revendiquait alors que la police en dénombrait seulement ), « Générations anti-PaCS » a en effet installé des portiques pour compter précisément ses partisans le 31 janvier. Finalement, manifestants ont ainsi dû être annoncés, alors que la police en estimait, quant à elle, . Pour Libération, ce relatif échec s'explique parce qu'. Partis et syndicats de droite et d'extrême droite Proposés par la gauche plurielle en pleine période de cohabitation, les projets de Pacte civil de solidarité et de concubinage homosexuel réunissent contre eux la quasi-totalité de la droite (UDF, RPR, DL, MPF) et de l'extrême droite (FN, MNR) françaises. À l'exception notable de Roselyne Bachelot, qui gagne une réelle notoriété lors des débats, aucune voix discordante ne se fait entendre sur les bancs de l'opposition et les personnalités favorables à la reconnaissance des couples homosexuels (comme Alain Madelin ou Jean-Louis Borloo) choisissent de s'abstenir, pour ne pas déplaire à leur base. Ainsi, au parlement, députés et sénateurs de droite organisent l'obstruction en multipliant les discours, les amendements et les motions d'irrecevabilité. Dans la rue, ils appellent à manifester à l'occasion du « grand défilé des anti-PaCS » du et certains n'hésitent pas à utiliser les facilités postales dont ils bénéficient à l'assemblée pour attirer les manifestants. À l'échelle locale aussi, la droite se mobilise. Avec le soutien actif de l’Association pour la promotion de la famille, l'UDF Michel Pinton lance, en 1998, une grande pétition des maires contre la signature d'un Contrat d'union sociale (CUS) en mairie qui reçoit le soutien de plus de élus, majoritairement sans étiquette ou à droite. De cette pétition, naît un Collectif des maires de France pour le mariage républicain, qui parvient à faire plier le gouvernement Lionel Jospin sur la question de la signature du PaCS en mairie. Côté syndicats, seule l’Union nationale inter-universitaire (UNI), une organisation étudiante proche du RPR, affiche une réelle opposition au PaCS. Elle crée ainsi le Centre national étudiant contre le PaCS, très présent lors de la grande manifestation du 31 janvier 1999. Église catholique et autres religions Suivant le Catéchisme de l'Église catholique, la Conférence des évêques de France s'oppose publiquement à toute forme de reconnaissance des couples homosexuels, du simple « certificats de vie commune » délivré en mairie (1996) au CUC et au PaCS (1998) en passant par le concubinage homosexuel (1999). Soucieuse d'imposer sa vision du couple à l'ensemble de la communauté catholique, l'Église de France n'hésite pas à rappeler à l'ordre l'hebdomadaire La Vie après la publication, par celui-ci, d'un dossier considéré comme trop favorable au projet de loi socialiste en octobre 1998. Malgré tout, l'Église n'appelle pas officiellement à manifester contre le projet de loi (même si l'évêque de Perpignan intervient en ce sens) et aucun prélat ne participe aux défilés anti-PaCS. Si les évêques gardent une certaine distance vis-à-vis des manifestations par crainte d'être instrumentalisés, il n'en va pas de même des organisations officiellement liées à l'Église. L’Association pour la promotion de la famille, émanation de l’Opus Dei, se livre ainsi à une véritable opération de lobbying anti-PaCS. Avenir de la Culture, proche des traditionalistes de Tradition, famille et propriété, fait de même, grâce à une campagne de mailing et d'. Sur un tout autre plan, le prêtre psychanalyste Tony Anatrella met en avant ses compétences scientifiques pour proclamer dans la presse que . Du côté des autres grands cultes (Islam, judaïsme, protestantisme), la mobilisation contre la reconnaissance des couples homosexuels est beaucoup moins forte, même si se met en place, d'après Le Monde. Chez les musulmans, seuls deux organisations minoritaires s'associent à la grande manifestation des anti-PaCS : le Conseil représentatif des musulmans de France (présidé par Hamlaoui Mekachera) et l’Union des familles musulmanes de France. Chez les protestants et chez les juifs, aucun responsable religieux n'appelle à la manifestation, même si de nombreux croyants font le déplacement jusqu'à Paris pour s'exprimer contre la réforme. Pour Libération, cependant, la grande manifestation des anti-PaCS mobilise principalement des catholiques et . Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie Roselyne Bachelot, Le Pacs entre haine et amour, Paris, Plon, 2000 Christine Boutin, Le Mariage des homosexuels ? Cucs, Pic, Pacs et autres projets législatifs, Critérion, 1998 Caroline Fourest et Fiammetta Venner, Les Anti-PaCS. Ou la dernière croisade homophobe, Prochoix, 1999 Frédéric Martel, Le Rose et le Noir : Les homosexuels en France depuis 1968, Points, 2008 Articles connexes Pacte civil de solidarité Concubinage en France Christine Boutin Homophobie Opposition au mariage homosexuel et à l'homoparentalité en France Droits LGBT en France Liens externes Gouvernement Jospin France Partenariat enregistré Droits LGBT en France Homophobie en France
Talcy (Yonne)
Talcy est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté, à d'Avallon. Géographie Communes limitrophes Urbanisme Typologie Talcy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avallon, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,9 %), prairies (14,5 %), forêts (13,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), zones urbanisées (0,4 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Histoire Économie Politique et administration Démographie Lieux et monuments La porte du (aujourd'hui murée située dans le mur ouest du bras sud du transept) de l'église Saint-Pierre de Talcy a fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques en 1926. À côté de l'église paroissiale se dressent les restes d'une maison seigneuriale. Personnalités liées à la commune Pour approfondir Bibliographie Victor Petit, « Talcy », in Description des villes et campagnes du département de l'Yonne : recueil de notices historiques, biographiques, géographiques, géologiques, agricoles... concernant toutes les communes du dépt., vol. 2, Arrondissement d'Avallon, Ch. Gallot, Auxerre, 1870, (rééd. en fac simile par les éditions FERN, Paris, 1971) Mathieu Maximilien Quantin, Dictionnaire topographique du département de l'Yonne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé sous les auspices de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, Imprimerie impériale, 1862, p. 126 « Talcy », in Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, volume 19, 1865, Articles connexes Liste des communes de l'Yonne Liste des anciennes communes de l'Yonne Liens externes Talcy sur le site de l'Institut géographique national Notes et références Notes Références Commune dans l'Yonne
Tijana
Tijana est un prénom féminin utilisé dans plusieurs pays d'ex-Yougoslavie. Personnalités Tijana Bogdanović Tijana Bogićević Tijana Bošković Tijana Dapčević Tijana Malešević Prénom féminin Prénom serbe
EyeSteelFilm
EyeSteelFilm est une compagnie de production canadienne de films documentaires, basée à Montréal et établi en 2001 . Membres notables du collectif - producteur et directeur Mila Aung-Thwin - productrice et directrice Bob Moore - producteur Directeurs (passé et présent) Laura Bari - directrice Yung Chang - directrice Karina Garcia Casanova - directrice Eric "Roach" Denis - directeur Mia Donovan - directrice Lixin Fan - directrice Omar Majeed - directeur Peter Wintonick - directeur Ryan Mullins - directeur Films Références Liens externes site officiel d’EyeSteelFilm page Facebook d’EyeSteelFilm canal blip.tv d’EyeSteelFilm Société de production de documentaire Société de production de cinéma ayant son siège au Québec Entreprise ayant son siège à Montréal Cinéma à Montréal Culture anglo-montréalaise
Arabella (prénom)
Arabella ou Arabelle est un prénom féminin, En raison de la parenté de leur signification étymologique, Variantes Arabelle, Arbell, Arbella, Orabella, Orbella, etc. Popularité du prénom Arabella est apparu au en Écosse et ne s'est répandu que discrètement, sous différentes formes. Alexander Pope en fait en 1712 l'héroïne de son chef-d'œuvre, La Boucle de cheveux enlevée, ce qui entraîne sa diffusion dans les milieux cultivés. Arabella fut également le nom d'un personnage de Dickens, dans Les Papiers posthumes du Pickwick Club en 1837. Un siècle plus tard, Arabella fut le rôle-titre d'un opéra de Richard Strauss. Ce prénom connut un regain de faveur en Grande-Bretagne exclusivement, à partir des années 1970, mais reste un prénom rare. C'est également le titre d'une chanson du groupe rock britannique Arctic Monkeys, parue sur leur album AM en 2013. Arabella comme prénom Arbella Stuart, célèbre prisonnière de la Tour de Londres Fiction Arabelle, sirène héroïne de la bande dessinée homonyme de Jean Ache, publiée de 1950 à 1977. Technologie Arabelle'' est le nom donnée aux turbines à vapeur de technologie françaises et équipants les centrales nucléaires. Notes et références Prénom féminin
San Luis (Valera)
San Luis est l'une des six paroisses civiles de la municipalité de Valera dans l'État de Trujillo au Venezuela. Sa capitale est San Luis. Notes et références Paroisse civile dans l'État de Trujillo
James Coyle
James Edwin Coyle, né le à Drum en Irlande dans le comté de Roscommon et mort le à Birmingham (Alabama), est un prêtre catholique qui fut assassiné par un membre du Ku Klux Klan. Biographie James Coyle naît dans une famille du centre de l'Irlande et fait ses études à Limerick. Il est envoyé ensuite à Rome au collège pontifical nord-américain. Il est ordonné prêtre à l'âge de vingt-trois ans. Il est appelé avec un confrère par le diocèse de Mobile, dans le Sud des États-Unis. le nomme enseignant à l'institut catholique pour garçons, le McGill Institute, ouvert en 1897, dont il deviendra le recteur plus tard. Il est nommé curé en 1904 de l'église Saint-Paul de Birmingham (devenue cathédrale depuis), où il est fort apprécié de ses paroissiens. Il est choisi comme chapelain des chevaliers de Colomb de Birmingham. L'abbé Coyle est assassiné le par un coup de revolver à la tête, tiré par le révérend Edwin Stephenson (1870-1956), pasteur épiscopalien à mi-temps, barbier et coiffeur, mais surtout membre du Ku Klux Klan. Il n'a pas admis que sa fille Ruth se soit convertie au catholicisme pour épouser en secret un Portoricain, ancien client de son salon de coiffure. Le mariage a été célébré par l'abbé Coyle quelques heures auparavant. Ruth Stephenson s'était convertie sept mois auparavant. L'abbé Coyle, qui a été attaqué devant son presbytère, meurt à l'hôpital Saint-Vincent deux heures plus tard. Ses funérailles sont suivies par des milliers de personnes, ce sont les plus importantes qui aient jamais eu lieu à Birmingham. Il est enterré au cimetière d'Elmwood. Stephenson est inculpé de meurtre, mais le Ku Klux Klan décide d'assurer sa défense en payant cinq avocats, dont quatre sont membres du Ku Klux Klan, parmi eux Hugo Black, le plus fameux. Stephenson est acquitté à une voix près, les avocats ayant plaidé une folie temporaire. Cette parodie de procès marquera les consciences. Les catholiques étaient en effet depuis plusieurs années et pour une vingtaine d'années encore la cible d'humiliations et de violences de la part des membres du Ku Klux Klan les accusant de défendre les Noirs, mais le dégoût provoqué par ce meurtre détourne la plupart des habitants blancs de l'Alabama des exactions de cette organisation secrète. Les cendres de l'abbé Coyle devraient prochainement (2011) trouver place à la cathédrale Saint-Paul de Birmingham. Notes Bibliographie L.T. Beecher, The Passing of Father Coyle, in Catholic Monthly, , Sharon Davies, Rising Road: A True Tale of Love, Race and Religion in America, Oxford University Press, 2010 Greg Garrison, Burial Set for Priest Klansman Killed in '21, in Birmingham News, Lien externe Association en mémoire du père Coyle Prêtre catholique américain Naissance dans le comté de Roscommon Naissance en mars 1873 Décès en août 1921 Birmingham (Alabama) Personnalité religieuse assassinée Décès à 48 ans Membre des Chevaliers de Colomb
Hohenfels
Hohenfels, une commune d'Allemagne dans l'arrondissement de Constance (Bade-Wurtemberg) Hohenfels, un bourg d'Allemagne dans l'arrondissement de Neumarkt in der Oberpfalz (Bavière) Le Château de Hohenfels Nom allemand de Houffalize, une commune belge Voir aussi Hohenfels-Essingen, une commune d'Allemagne dans l'arrondissement de Vulkaneifel (Rhénanie-Palatinat)
Juridictions fédérales des États-Unis
Les juridictions fédérales des États-Unis sont les juridictions composant le système judiciaire fédéral américain. Elles sont établies par le gouvernement fédéral des États-Unis aux fins de statuer sur la constitutionnalité des lois fédérales et de juger d'autres différends concernant les lois fédérales. Ces juridictions sont composées des tribunaux de l'article III (appelées tribunaux fédéraux) mais aussi d'autres entités juridictionnelles qui sont classées comme tribunaux de l'article I ou de l'article IV. Certaines de ces dernières entités sont également formellement désignées comme tribunaux, mais elles ne bénéficient pas de certaines protections accordées aux tribunaux de l'article III. Ces tribunaux sont décrits en référence à l'article de la Constitution des États-Unis dont découle l'autorité du tribunal. L'utilisation du terme « tribunal » dans ce contexte comme terme général pour englober à la fois les tribunaux et d'autres entités juridictionnelles provient de la section 8 de l'article I de la Constitution, qui accorde expressément au Congrès le pouvoir de constituer des tribunaux inférieurs à la Cour suprême des États-Unis. Tribunaux de l'article III Les tribunaux de l'article III constituent le pouvoir judiciaire du gouvernement fédéral (défini par l'article III de la Constitution). Il s'agit de la Cour suprême, des cours d'appel fédérales, et des cours de district. Tribunaux de l'article I Les tribunaux visés à l'article premier comprennent les cours de l'article premier (aussi appelées cours législatives) créées par le Congrès pour contrôler les décisions des organismes, les cours d'appel militaires, les cours martiales, les cours auxiliaires dont les juges sont nommés par les juges des cours d'appel visées à l'article III, ou les organismes administratifs et les juges de droit administratif (ALJ). Les juges de l'article premier ne bénéficient pas des mêmes protections que leurs homologues de l'article III. Par exemple, ces juges ne jouissent pas d'un mandat à vie et le Congrès peut réduire leur salaire. Tribunaux de l'article IV Les tribunaux de l'article IV sont les cours territoriales des États-Unis, établies dans les territoires des États-Unis par le Congrès des États-Unis, en vertu du pouvoir que lui confère l'article quatre de la Constitution des États-Unis : la clause territoriale. De nombreuses cours territoriales des États-Unis ont disparu parce que les territoires relevant de leur compétence sont devenus des États ou ont été rétrocédés. Notes et références Droit aux États-Unis
Evangeline (film, 1911)
Evangeline est un film muet américain réalisé par Hobart Bosworth et sorti en 1911. Synopsis Fiche technique Titre : Evangeline Réalisation : Hobart Bosworth Scénario : Hobart Bosworth, d'après le poème de Henry Wadsworth Longfellow Photographie : Montage : Producteur : William Selig Société de production : Selig Polyscope Company Société de distribution : General Film Company Pays d'origine : Langue : film muet avec les intertitres en anglais Format : Noir et blanc — 35 mm — 1,33:1 — Muet Genre : Métrage : Durée : Dates de sortie : : Distribution Viola Barry : Evangeline Hobart Bosworth : Gabriel J. Barney Sherry Herbert Rawlinson Frank Clark Frank Richardson Tom Santschi Voir aussi Articles connexes Films américains sortis en 1911 Liens externes Film américain sorti en 1911 Film dramatique américain Film romantique américain Film réalisé par Hobart Bosworth Film produit par William Selig Adaptation d'un poème au cinéma Film en anglais Film muet américain Film américain en noir et blanc Film distribué par la General Film Company
Électricité de Tahiti
Électricité de Tahiti (EDT) est une entreprise privée concessionnaire du service public de l’électricité en Polynésie française. Depuis 1987, EDT est une filiale du groupe Engie (anciennement GDF Suez) (70 %). La Société monégasque de l'électricité et du gaz, elle-même filiale d'Engie détient 21 % du capital. EDT intervient dans : La production d’électricité d’origine thermique et renouvelable (hydroélectricité et photovoltaïque) ; L’exploitation du réseau de transport d’électricité de la Société de transport d'énergie électrique en Polynésie (TEP) dont la Polynésie française est actionnaire majoritaire ; La distribution de l’électricité et ses services associés (travaux, éclairage public). Historique La première entreprise de distribution publique d’énergie électrique a été créée en 1910 par Charles Ducorron, à laquelle ont succédé les Établissements Martin et fils, délégataires de la distribution électrique à Tahiti jusqu'à leur transformation en société anonyme Électricité de Tahiti en 1970, devenue filiale de la transnationale Engie en 1987. La délégation de service public de l'électricité date de 1960, et a été modifiée par avenants plusieurs fois, entre EDT et la Polynésie française, qui ont notamment permis d'en prolonger la durée respectivement pour 20 et , portant la date d’échéance du contrat de concession à 2020, puis 2030. En contrepartie, EDT a notamment dû étendre son périmètre d'intervention à d'autres îles de Polynésie française, sans augmentation de tarif. EDT assure ainsi la production et la fourniture d’électricité à Tahiti ainsi que dans dix-neuf autres îles et communes de Polynésie française. Production EDT produit majoritairement l’énergie électrique à partir de centrales thermiques dont la principale, au fioul, se situe dans la vallée de la Punaruu (zone industrielle de Punaauia) ainsi que de centrales hydroélectriques. L'obligation de création, d'exploitation, de développement et de renouvellement de ces centrales figure dans le cahier des charges de la concession de service public d'EDT. La production d'électricité à partir d'énergies renouvelables est assumée par les filiales d'EDT que sont Coder Marama Nui pour l'hydroélectricité, et Electra pour le solaire photovoltaïque. Avec installés, la société Coder Marama Nui, détenue par EDT (56,36 %) et par le pays (35,38 %) assure la production d'hydroélectricité à partir d'une vingtaine de petits barrages situés dans six vallées de Tahiti, essentiellement dans la Papenoo, et représente en moyenne 30 % de la production d'électricité globale (soit un peu plus de ). En comptant le solaire photovoltaïque injecté par les producteurs indépendants et par Electra, le mix de production comporte ainsi une part importante d’énergies renouvelables, de l’ordre de 30 à 35 % par an. Le record atteint, sur le périmètre d’Électricité de Tahiti est établi à 70 %, pour la journée du https://www.edt.pf/transition-energetique-innovation Ces performances font de la Polynésie française le troisième territoire insulaire du Pacifique Sud en termes de part d'énergies renouvelables dans le mix électrique, ainsi que l'a établi le comparatif réalisé par la dans son rapport sur l'année 2015. Lors de son déplacement en Polynésie française, en , le secrétaire d'état à la transition écologique et solidaire, Sébastien Lecornu, a rappelé que la part d'énergies renouvelables en Polynésie française était deux fois supérieure au niveau métropolitain, et salué l'avance de la Polynésie française dans ce domaine. Distribution EDT, titulaire au départ d’une concession de distribution d’énergie électrique sur la zone urbaine de Tahiti, est également devenue le concessionnaire de la majorité des communes et syndicats intercommunaux de la Polynésie française. La distribution d'électricité à Tahiti et dans les îles affiliées de Polynésie française bénéficie d'une grille tarifaire établie par la collectivité de Polynésie française, dans le respect d'une formule contractuelle permettant la rémunération du concessionnaire EDT. Cette grille comprend des efforts de modération tarifaire essentiellement dirigés vers les petits foyers domestiques à faible consommation, et vers les entreprises (abonnés « moyenne tension »). Cette grille est également progressive pour les clients domestiques : les tranches hautes de consommation sont plus couteuses, de sorte à inciter à la maîtrise des consommations. Au , le premier tarif de consommation commence à (première tranche de consommation d'un abonné domestique « petit consommateur »), et le tarif le plus élevé s'établit à (consommations domestiques au-delà de ). Une incitation à la consommation de nuit existe également pour les usagers en Moyenne tension, disposant de compteurs intelligents permettant de distinguer les horaires de consommation. Les tarifs de l'électricité en Polynésie française sont plus élevés qu'en métropole, du fait notamment de coûts rendus plus élevés par l'éloignement et l'éclatement du système électrique, ainsi que par l'absence de recours à l'énergie nucléaire. Contrairement aux départements d'outre-mer et à Wallis-et-Futuna, la Polynésie française ne bénéficie pas de la contribution au service public de l'électricité (CSPE), qui permet une péréquation avec les tarifs de la métropole. Les tarifs de l'électricité en Polynésie française sont cependant moins élevés que dans la plupart des systèmes électriques comparables du Pacifique Sud. Notes et références Lien externe Entreprise ayant son siège en Polynésie française Compagnie d'électricité ayant son siège en France Gestionnaire du réseau de distribution Engie Électricité en France d'outre-mer
Geissois
Geissois est un genre d'arbres et d’arbustes de la famille des Cunoniaceae. Espèces Geissois hirsuta Geissois imthurnii Notes et références Genre d'Angiospermes (nom scientifique) Cunoniaceae
Palais Massoni
Le Palais Massoni est situé dans le centre de la ville de Lucques en Toscane. Le palais a été construit à partir de 1668 pour Giovanni Controni. Dans la première moitié du 19e siècle, il est revenu à la famille Massoni. Jardin Le jardin privé est particulièrement frappant, dans sa forme originale du XVIIe siècle. Quatre parterres de fleurs surélevés forment autant de carrés, bordés de petits murs décorés dans un style grotesque, avec des galets de mosaïque, des briques et de nombreux masques en marbre d'une finition exquise. Cette décoration se poursuit également dans la vasque placée contre les trois murs qui composent le périmètre du jardin, fermé à l'ouest par la façade arrière du bâtiment. En ligne avec la porte principale du bâtiment, il y a sur le mur avant une petite grotte avec une fontaine composée d'une figure féminine en marbre, deux aigles et un bassin rectangulaire avec armoiries, soutenu par deux statues de chiens. Autres images Bibliographie Édition Exclusives Toscana XIII, Association italienne des maisons historiques, section Toscane, 2008. Architecture civile du XVIIe siècle Patrimoine du XVIIe siècle Lucques
Manhagen
Manhagen est une commune allemande du Schleswig-Holstein, située dans l'arrondissement du Holstein-de-l'Est (Kreis Ostholstein), à dix kilomètres au nord-est de la ville de Neustadt in Holstein. Manhagen est la commune la moins peuplée des sept communes de l'Amt Lensahn dont le siège est à Lensahn. Commune au Schleswig-Holstein
Simon Larose
Simon Larose, né le à Cap-de-la-Madeleine (Québec), est un ancien joueur de tennis professionnel canadien. Carrière Joueur de Coupe Davis de 1999 à 2004. Il joue dans le groupe mondial en 2002 en double avec Daniel Nestor, puis en 2003 et 2004 également. Il a remporté quatre titres en tournois Future en simple et 5 en double. Il bat Gustavo Kuerten alors classé mondial lors du Masters du Canada 2003 et atteint les huitièmes de finale où il s'incline face à Andre Agassi. Alors qu'il était en arrêt pour cause de blessure au dos, des analyses l'on contrôlé positif à la cocaïne, ce qui le condamne à 2 ans de suspension. Il déclare avoir fumé un joint de cannabis qui a dû être imbibé de cocaïne et que, fatigué des blessures, il était temps de se retirer définitivement du circuit, à 26 ans. Il devient entraîneur et commentateur notamment pour la Coupe Rogers. Notes et références Liens externes Joueur canadien de tennis Naissance en juin 1978
BBC Radio Kent
BBC Radio Kent est la radio locale de la BBC pour le comté du Kent. Elle diffuse sur la FM sur le 96.7 (West Kent, l'émetteur Wrotham ), 97,6 (région de Folkestone) et 104.2 (East Kent, émetteur Swingate) a également 774 (Littlebourne) et 1602 (Rusthall) MW et DAB. Liens externes BBC Radio Kent BBC Local Radio
Frédéric Dard
Frédéric Dard, né Frédéric Charles Antoine Dard le à Bourgoin-Jallieu (Isère) et mort le à Bonnefontaine (Fribourg) en Suisse, est un écrivain français principalement connu (dans une production extrêmement abondante) pour les aventures du commissaire San-Antonio, souvent aidé de son adjoint Bérurier, dont il a écrit 175 aventures depuis 1949. Parallèlement aux San-Antonio (l'un des plus gros succès de l'édition française d'après-guerre), Frédéric Dard a produit sous son nom ou sous de nombreux pseudonymes des romans noirs, des ouvrages de suspense psychologique, des « grands romans », des nouvelles, ainsi qu'une multitude d'articles. Débordant d'activité, il fut également auteur dramatique, scénariste et dialoguiste de films. Biographie Le père de Frédéric Dard, Francisque, d'abord chaudronnier dans la société Diederichs, lance une entreprise de chauffage central à Bourgoin-Jallieu. Sa mère, Joséphine-Anna Cadet, est fille d'agriculteurs. Frédéric Dard naît avec le bras gauche atrophié, inerte. Ses parents, très occupés par l'affaire familiale, le font élever par sa grand-mère Claudia Berlet qui l'incite à dévorer Les Pieds Nickelés autant que Les Misérables. Il en gardera un souvenir ému et le goût pour la lecture. Le jeune Frédéric surmonte ce handicap en puisant dans ses lectures et son imagination. Ne pouvant jouer avec les autres enfants, il se rattrape en leur racontant pendant les récréations les derniers films à l'affiche, et quand il ne les a pas vus, rivalise d'imagination pour les inventer. Le krach de 1929 précipite le déclin de l'entreprise familiale, qui est mise en faillite. Tous leurs biens sont saisis, sous les yeux du jeune Frédéric. La famille émigre alors à Lyon, dans un petit appartement des Brotteaux. Son père devient contremaître en usine et sa mère travaille dans une boulangerie. Frédéric suit sans grand intérêt des études de comptable à l'école La Martinière. Il est présenté en 1938 à Marcel E. Grancher, le fondateur des Éditions Lugdunum et du journal Le Mois à Lyon, par son oncle, ouvrier-mécanicien dans un garage automobile que Grancher fréquente. Engagé comme stagiaire, il assume peu après un rôle de secrétaire de rédaction, officiellement à la fin de l'été 1940, puis de courtier en publicité. Ses premiers articles, certainement encouragés par ses aînés comme le docteur Edmond Locard ou le romancier Max-André Dazergues sont publiés anonymement dans le journal dès 1939. Enfin journaliste, le métier qui l'attire depuis longtemps, il passe à l'écriture à proprement parler et publie fin son premier livre La Peuchère (une nouvelle paysanne, ainsi que la qualifiera son éditeur Marcel Grancher), son premier vrai roman, Monsieur Joos, récompensé par le premier Prix Lugdunum décerné sur manuscrit lui apportant enfin en la notoriété. Frédéric Dard se marie en avec Odette Damaisin (1923–2018), dont il aura deux enfants, Patrice (né en 1944) et Élizabeth (1948–2011). Il s'installe avec sa femme à Lyon, dans le quartier de la Croix-Rousse, au 4 rue Calas, où il réside entre et . Frédéric Dard écrit des livres pour enfants et des romans populaires pour nourrir sa petite famille, rencontre des écrivains repliés à Lyon. Sa notoriété commence à dépasser les limites de la capitale rhodanienne. Très influencé par le roman américain (Faulkner, Steinbeck) et surtout par le Britannique Peter Cheyney, il se lie avec Georges Simenon, qui lui rédige une préface pour son livre Au Massacre mondain. Sous la houlette de Clément Jacquier, il écrit des romans avec ses premiers pseudonymes pittoresques : Maxell Beeting, Verne Goody, Wel Norton, Cornel Milk, etc. Sur un coup de tête (il a pris ombrage d'un livre de Marcel E. Grancher, qui le cite dans ses souvenirs), il part en 1949 s'installer aux Mureaux avec sa famille, dans un pavillon de banlieue. Après quelques années de vaches maigres, il connaît ses premiers succès d'écriture, au théâtre (notamment La Neige était sale, adaptation du roman de Simenon, est montée par Raymond Rouleau au Théâtre de l'Œuvre en ). C'est en 1949 que paraît Réglez-lui son compte !, roman policier signé San-Antonio, et qui est un échec commercial. Il rejoint alors les éditions du Fleuve noir, où il va côtoyer Jean Bruce et Michel Audiard, et y publie deux romans : Dernière Mission, et le second San-Antonio, Laissez tomber la fille. En 1954, Frédéric Dard et Robert Hossein montent au Grand-Guignol Les Salauds vont en enfer, première pièce d'une longue collaboration théâtrale. La notoriété naissante du commissaire San-Antonio engendre le succès, qui, dès lors, ne le quittera plus. Dard écrit vite et beaucoup, au rythme de quatre à cinq ouvrages par an : romans policiers, romans d'espionnage ou d'épouvante, scénarios, adaptation de roman pour le cinéma. En 1964, il obtient le record du nombre de ventes de l'année en France avec L'Histoire de France vue par San-Antonio ( vendus). Cependant, sa vie de couple avec Odette Damaisin n'est pas heureuse. De 1966 à 1968, trois de ses romans illustrent cette période rendue encore plus douloureuse par son trouble bipolaire. Le mercredi , il tente de se pendre dans sa propriété "Les Gros Murs" à Meulan (Yvelines), transféré dans une clinique parisienne, il sera sauvé in-extremis et pourra reprendre ses activités les semaines suivantes. Il se remarie le avec Françoise de Caro, la fille d'Armand de Caro, le fondateur des éditions Fleuve noir. En 1968, il prend la route de la Suisse avec sa nouvelle femme. Le couple se fait construire le « chalet San-Antonio » à Gstaad. Ils ont une fille, Joséphine, née en 1970 qui épousera Guy Carlier en 2006. Quelques semaines après sa naissance, le couple Dard adopte un jeune Tunisien, prénommé Abdel. Avec le temps, il commence à prendre du recul, il accorde de longues interviews à la presse. En 1975, il fait paraître Je le jure, signé San-Antonio, un livre d'entretiens où il évoque son enfance, ses débuts, sa famille, ses idées. En 1978, il acquiert à Bonnefontaine une ferme du qu'il restaure : c'est dans ce domaine de L'Eau vive qu'il poursuit son œuvre en composant une centaine de romans et de nombreuses peintures, sa vocation contrariée. La même année, il écrit Y a-t-il un Français dans la salle ? Son éditeur et beau-père lui fait réaliser que s'il signe Frédéric Dard, il en vendra et s'il signe San-Antonio, il en vendra dix fois plus. Il choisit la seconde option : l'auteur Frédéric Dard disparaît pour toujours derrière l'écrivain San-Antonio. Le , Joséphine, âgée de 13 ans à l'époque, est enlevée la nuit pendant son sommeil par un homme qui monte au premier étage de leur villa de Vandœuvres, se faufile dans sa chambre, la drogue et s'enfuit avec elle dans un appartement à Annemasse. Le ravisseur, Édouard Bois-de-Chesne, est le cadreur d'une équipe de télévision suisse qui était venu faire un reportage sur le romancier. Elle sera libérée cinquante heures plus tard contre le versement d'une rançon de 2 millions de francs suisses grâce au chalet de Gstaad qui venait d'être vendu. Le ravisseur sera arrêté (repéré lorsqu'il parlementait avec Dard au téléphone sous un masque de Mitterrand, pour fausser sa voix), condamné à de prison en et la rançon récupérée, mais l'épisode a longtemps traumatisé Frédéric Dard et sa fille. Il noue des liens très forts avec le R. P. Bruckberger (à qui il dédiera La Sexualité…) et avec Albert Cohen. Il se passionne pour la peinture, notamment les œuvres de Domenico Gnoli, peintre hyperréaliste, ou celles de René Magritte, peintre surréaliste. Il rend hommage à l'œuvre du poète belge Louis Scutenaire. Mort et hommages Frédéric Dard meurt le , à son domicile de Bonnefontaine, en Suisse. Il est inhumé suivant ses volontés au nouveau cimetière de Saint-Chef en Dauphiné (Isère), village où il a vécu, enfant, en 1930, dans une maison appartenant à la famille de sa mère et où il aimait se ressourcer. Un musée y est en partie consacré à son œuvre. L'ancienne école de Saint-Chef qu'il a fréquentée, porte une plaque commémorative rappelant ce fait. À la mort de son père, son fils Patrice a poursuivi jusqu'en 2016 l'écriture des San-Antonio. Pseudonymes Frédéric Dard raconte qu'il a choisi le pseudonyme « San-Antonio » sur une carte du monde, en faisant jouer le hasard. Son doigt a pointé sur la ville de San Antonio au Texas. Il a inséré dans ce nom un trait d'union qui n'existait pas dans le toponyme américain, mais qui était conforme aux règles de l'orthographe française traditionnelle (on a longtemps écrit : New-York, etc.). Il faut néanmoins souligner que le trait d'union n'arrive que très progressivement dans son pseudonyme, à mesure que se multiplient les publications : absent dans le premier ouvrage de la série, Réglez-lui son compte !, paru en 1949, il apparaît et disparaît dans le nom d'auteur au fil des titres que publie le Fleuve noir, avant d'être définitivement retenu à partir de 1958 dans le roman Du poulet au menu. Dès ce moment l'auteur a alors tenu à la présence du trait d'union entre les deux composantes de son nom d'écrivain et n'hésitait pas à interpeller directement dans ses romans les lecteurs ne respectant pas cette orthographe, tout comme il rabrouait également les lecteurs écorchant ce pseudonyme en le prononçant (« Santonio », « Santantonio », etc.). La seule modification qu'il acceptait, et dont il faisait usage lui-même, était l'abréviation de « San-Antonio » en « Sana » ou « San-A. ». Pseudonymes approuvés par Frédéric Dard lui-même Nègre : André Berthomieu : En légitime défense. M. G. Prètre : Calibre 475 express, Deux visas pour l’enfer, Latitude zéro, La Chair à poisson, La Revanche des Médiocres (titré par la suite L’Étrange Monsieur Steve). Les autres titres de M.G. Prètre ne sont pas officiellement de Frédéric Dard ; certains titres qui ont été republiés au Fleuve noir permettent d'en douter. Les pseudonymes ci-dessous sont très probables : Antoine, F. Antonio, Charles Antoine, Antoine Charles, Paul Antoine, Charles d’Ars, Charles, Charles Richard, Fred Charles, Fr. Daroux, Fredard, Jules, Patrice, Guiseppe Papo, Jérôme Patrice, Severino Standeley, Areissam (Frédéric Dard n'a reconnu qu'un seul texte de ce pseudo et en a réfuté cinq), Jules Antoine et Charly (l'attribution de ces deux pseudos à Frédéric Dard est tout à fait vraisemblable, mais malheureusement, les textes correspondants n'avaient pas pu lui être soumis), Freroux (pas prouvé non plus. Nous ne savons pas ce qu'il faut en penser car il y avait dans la bande des auteurs Jacquier quelqu'un qui s'appelait Roger Roux, et que Frédéric Dard appelait parfois le frère Roux), Dudley Fox (personnage du livre La mort silencieuse, signé Sydeney). Pseudonymes réfutés par la famille de Frédéric Dard : Frédéric Valmain et James Carter sont les pseudonymes d'une seule et même personne : Paul Baulat de Varennes ayant publié, entre autres , au Fleuve Noir, Jean Redon, Virginia Lord. De nombreux autres pseudonymes lui sont attribués sans avoir été reconnus par l'auteur : Fred Astor, Frederick Antony, Antonio, Norton Verne, Alex de la Clunière, Alex de la Glunière, Antonio Giulotti, Charly, Charles Daroux, Dudley Fred-Charles, F. Dacié, Quatremenon, Patrice, Frédéric Jules, Freddy Jules-Albert, Georges Antoine, Jérôme le Coupe-Papier, Joos, Jules Patrice, Léopold M. Norton, F.-R. d’Or, Patrick Svenn, Marcel G. Prêtre... Œuvres Frédéric Dard a écrit officiellement deux cent quatre-vingt-huit romans, vingt pièces de théâtre et seize adaptations pour le cinéma. Théâtre Cinéma Réalisateur 1960 : Une gueule comme la mienne (Gestapo contre X) assisté de Pierre Granier-Deferre Scénariste et/ ou dialoguiste 1955 : La Bande à papa de Guy Lefranc 1955 : M'sieur la Caille d'André Pergament 1956 : Action immédiate de Maurice Labro 1956 : Les salauds vont en enfer de Robert Hossein 1957 : L'Étrange Monsieur Steve de Raymond Bailly 1958 : En légitime défense d'André Berthomieu 1958 : La Fille de Hambourg d'Yves Allegret 1959 : Sursis pour un vivant de Victor Merenda 1959 : Le fauve est lâché de Maurice Labro 1959 : Les Scélérats de Robert Hossein 1960 : La Nuit des suspectes de Victor Merenda 1960 : Le bourreau attendra de José Antonio de la Loma et Robert Vernay 1961 : Le crime ne paie pas de Gérard Oury 1961 : Le Monte-charge de Marcel Bluwal 1961 : Les Menteurs d'Edmond T. Greville 1962 : L'Accident d'Edmond T. Greville 1962 : L'Empire de la nuit de Pierre Grimblat 1966 : Sale temps pour les mouches de Guy Lefranc 1968 : Béru et ces dames de Guy Lefranc 1977 : Emmenez-moi au Ritz de Pierre Grimblat 1982 : Y a-t-il un Français dans la salle ? de Jean-Pierre Mocky 1986 : Le Caviar rouge de Robert Hossein 1992 : Le Mari de Léon de Jean-Pierre Mocky Films d'après des romans de Frédéric Dard 1955 : La Bande à papa de Guy Lefranc 1957 : Le Dos au mur d'Edouard Molinaro 1958 : Toi, le venin de Robert Hossein 1960 : Préméditation d'André Berthomieu 1961 : Le Monte-Charge de Marcel Bluwal 1962 : L'Accident d Edmond T. Greville 1968 : Béru et ces dames de Guy Lefranc 1974 : La dynamite est bonne à boire d'Aldo Sambrell 1981 : San-Antonio ne pense qu'à ça de Joel Seria 1986 : Le Caviar rouge de Robert Hossein 1991 : La Vieille qui marchait dans la mer de Laurent Heynemann 1992 : Le Mari de Léon de Jean-Pierre Mocky 1994 : Coma de Denys Granier-Deferre 2003 : San-Antonio de Frédéric Auburtin Prix Grand prix de littérature policière 1957 pour Le Bourreau pleure Événements À l'occasion du dixième anniversaire de la mort de Frédéric Dard : 18 au : colloque à la Sorbonne San-Antonio et la Culture française organisé par Françoise Rullier-Theuret. 26 au : festival du Mot (La Charité-sur-Loire) : festival du Chablisien San Antonio à Béru : diffusion de Docteur San-Antonio et Mister Dard de Guy Carlier et Rachel Kahn - réalisation Jean-Pierre Devilliers - sur la chaîne France 5. Hommages LObjet-Dard est un anti-monument funéraire, constitué des 174 romans policiers signés San-Antonio, gravés en couleur "rose Bordel" dans du marbre d'Afrique du Sud. Réalisée en 2003 par l'artiste Bertrand Lavier dans le cadre de la construction de la Médiathèque de Bourgoin-Jallieu et d'un "1 % culturel", sur une idée de Gilles Thorand, cette œuvre drôle et populaire trône au centre de la ville natale de Frédéric Dard, à côté de la Médiathèque. Inaugurée lors de la fête des Lumières en présence de la famille de l'écrivain, elle est devenue le lieu de commémoration de la disparition de l'écrivain en 2005, 2010 et 2015. Ami du chanteur Renaud qui s'est beaucoup rapproché de lui après la disparition tragique de Coluche, il préface son livre Mistral Gagnant et Renaud cite dans sa chanson Mon bistrot préféré dans le vers : « Nous rigolons des cons avec Frédéric Dard ». Jean-Jacques Goldman le cite quand il dit « des spaghettis, Frédéric Dard et Johnny Winter aussi » dans sa chanson Bonne Idée. Jardin Frédéric-Dard dans le de Paris. Pour le centenaire de la naissance de l'auteur, la manufacture horlogère Mathey-Tissot a mis en vente une série limitée de toutes numérotées et arborant la signature de San Antonio. L'Association des amis de San-Antonio Frédéric Dard, perpétue la mémoire de l'auteur avec une revue semestrielle et des activités en lien avec F. Dard. Notes et références Annexes Bibliographie -1992 : Bibliographie illustrée Frédéric Dard San-Antonio, Christian Dombret, Aaction Communications, Embourg - Belgique, 1996 : San-Antonio premier flic de France, Raymond Milési, éditions DLM, 1996 : Sur les pas de Frédéric Dard, Jean-Pierre Rémon, éditions les créations du pélican, 1998 : Moi, vous me connaissez ?, Pierre Grand-Dewyse, éditions Rive Droite, 1999 : Frédéric Dard ou la vie privée de San-Antonio, François Rivière, éditions Fleuve Noir, 2001 : par Pierre Creet et Thierry Gautier. 2002 : Sois tranquille mon pays je t'aime, France Lestelle, éditions des traboules, 2008 : Faut pas pisser sur les vieilles recettes : San-Antonio ou la fascination pour le genre romanesque, Françoise Rullier-Theuret, Bruyland-Academia, Belgique, 2009 : Boucq & Dard, François Boucq, Patrice Dard, Maxime Gillio, éditions Sangam, Bordeaux, 2009 : Frédéric Dard, San-Antonio et la littérature d'épouvante, Alexandre Clément, Les Polarophiles Tranquilles, Rome. 2010 : San-Antonio et son double. L'aventure littéraire de Frédéric Dard, Dominique Jeannerod, PUF, Paris. 2010 : Frédéric Dard, mon père San-Antonio, Joséphine Dard, Michel Lafon, Paris. 2010 : Les figures de San-Antonio / Figures de style et procédés littéraires illustrés par San-Antonio, Raymond Milési, Les Amis de San-Antonio, Gardanne. 2011 : Frederic Dard dit San-Antonio : Un portrait, Jean Durrieux, Éditions du Rocher. 2012 : L'affaire Dard/Simenon, Alexandre Clément, La Nuit du Chasseur. 2016 : Berceau d'une œuvre Dard, Lionel Guerdoux et Philippe Aurousseau, Éditions de l'Oncle Archibald 2017 : Dictionnaire amoureux de San-Antonio, Éric Bouhier, Plon 2017-2020 : Cahiers Frédéric Dard, Éditions universitaires de Dijon 2018 : L'histoire selon San-Antonio, Benoît Garnot, Éditions universitaires de Dijon 2021 : Apprenons l'économie avec San-Antonio, Sylvain Bersinger, Editions Marie B 2021 : Talent du maître Dard, Lionel Guerdoux et Philippe Aurousseau, Éditions de l'Oncle Archibald 2021 : L'album du siècle, Frédéric Dard dit San-Antonio, nombreux auteurs, Association Les Amis de San-Antonio Article connexe San-Antonio (série) Liens externes Fredéric Dard en 1967, il s'exprime sur sa manière d'écrire, une archive de la Télévision suisse romande Portrait de Frédéric Dard en vidéos sur ina.fr Les Archives du Spectacle Dossier Frédéric Dard dit San-Antonio sur Bepolar.fr Écrivain français du XXe siècle Auteur français de roman policier Auteur français de roman d'espionnage Enlèvement Lauréat du grand prix de littérature policière Écrivain libertaire Personnalité liée à l'argot Romancier français du XXe siècle Naissance en juin 1921 Naissance à Bourgoin-Jallieu Décès en juin 2000 Décès dans le canton de Fribourg Décès à 78 ans Personnalité inhumée en Isère Auteur de polars loufoques Auteur de la collection Spécial Police
Phyllis Lambert
Phyllis Lambert, née Phyllis Barbara Bronfman le à Westmount au Québec, est une architecte et philanthrope canadienne . Biographie Fille de l'homme d'affaires Samuel Bronfman (1889-1971) et de Saidye Bronfman (1897-1995), sœur de Charles Bronfman (1931-) et de Edgar Bronfman Sr. (1929-2013), elle naît et grandit à Westmount, sur les hauteurs de Montréal. Enfant, elle réalise ses premières sculptures dès l'âge de 9 ans. Elle obtient un diplôme d'études supérieures au Vassar College en 1948 et a étudié à l'école The Study à Westmount. En 1952, elle arrive en France, où elle épouse l'écrivain Jean Lambert, pour divorcer peu de temps après. Cependant, elle préférera garder le nom de Lambert qu'elle porte depuis. Carrière professionnelle En 1954, elle s'installe à New York, où elle commence à s'intéresser à l'architecture, pour enfin obtenir, en 1963, un diplôme à l'Illinois Institute of Technology. Dans les années 1960, Phyllis Lambert est l'initiatrice et la conceptrice du Centre des arts Saidye-Bronfman à Montréal, nommé en l'honneur de sa mère. Elle consacre une bonne partie de sa vie et de sa fortune à la promotion de l'architecture et du patrimoine, fondant notamment en 1979, le Centre canadien d'architecture, un centre de recherche et d'exposition sur l'architecture de classe mondiale. Elle contribue aussi à la fondation de l'organisme voué à la protection du patrimoine Héritage Montréal en 1975 et participe à de nombreux projets, dont la revalorisation du Canal de Lachine à Montréal. Phyllis Lambert participe aussi avec l'architecte allemand Ludwig Mies van der Rohe à l'élaboration des plans de deux gratte-ciels célèbres, soient le Seagram Building à New York, et la TD Tower à Toronto. En 1985, elle devient chevalière de l'Ordre national du Québec, avant d'être promue grande officière en 2005. Depuis 1985, elle est membre de l'Ordre du Canada. En 1990, elle est promue au grade d'Officier, et en 2001, à celui de Compagnon. En 1992, elle obtient le titre d'officier de l'ordre des Arts et des Lettres. Phyllis Lambert participe activement à la vie citoyenne montréalaise et québécoise. En 2003, elle prend position en faveur de la nouvelle ville de Montréal et, en 2006, contre le démantèlement du parc national du Mont-Orford. Elle prend également position, avec succès, contre l'idée de changer de nom de l'avenue du Parc en avenue Robert-Bourassa. En 2007, le long métrage Citizen Lambert : Jeanne d'ARChitecture réalisé par Teri Wehn-Damisch offre une incursion unique dans l'univers créatif et personnel de Phyllis Lambert. Projets Centre des arts Saidye-Bronfman à Montréal, avec Ludwig Mies van der Rohe. Édifice Seagram, New York, avec Ludwig Mies van der Rohe. Restauration de l'Hôtel Biltmore, à Los Angeles, avec Gene Summers. TD Tower, à Toronto, avec Ludwig Mies van der Rohe (consultante). Honneurs 1985 : Chevalière de l'Ordre national du Québec 1985 : Membre de l'Ordre du Canada 1988 : Grande Montréalaise 1991 : Prix Chomedey-de-Maisonneuve 1991 : Membre de la Société royale du Canada 1992 : Officier de l'ordre des Arts et des Lettres de France 1992 : Prix Lescarbot 1994 : Prix Gérard-Morisset 1998 : Chevalier de l'ordre de la Pléiade 2002 : Compagnon de l'Ordre du Canada 2003 : Prix Blanche-Lemco-Van Ginkel de l’Ordre des urbanistes du Québec 2005 : Grande officière de l'Ordre national du Québec 2014 : Lion d’or, lors 14e exposition d’architecture internationale de la Biennale de Venise 2015 : Compagne de l'Ordre des arts et des lettres du Québec 2016 : Arnold W. Brunner Memorial Prize de l'Académie américaine des arts et lettres de New York 2016 : Prix Wolf en art de la fondation Wolf d'Israël 2016 : Commandeure de l'Ordre de Montréal Elle est également titulaire de 26 doctorats honorifiques. Récipiendaire de la médaille d'or de l'Institut royal d'architecture du Canada Notes et références Lambert, P., van der Rohe, J. M., Oethslin, W., & Whatney Museum of American Art. (2002). Mies in America. Ottawa: Canadian Centre for Architecture. Voir aussi Articles connexes Institut des politiques alternatives de Montréal, sous la direction de Phyllis Lambert Liste des architectes québécois Liste de Montréalais célèbres Famille Bronfman Liens externes Biographie dans L'encyclopédie canadienne Ordre national du Québec Centre canadien d'architecture Centre des arts Saidye Bronfman Héritage Montréal Architecte québécois Femme architecte Philanthrope québécois Anglo-Québécois Docteur honoris causa Prix Gérard-Morisset Grand officier de l'Ordre national du Québec Compagnon de l'Ordre du Canada Membre de la Société royale du Canada Officier des Arts et des Lettres Chevalier de l'ordre de la Pléiade Commandeur de l'Ordre de Montréal Docteur honoris causa de l'Université Concordia Docteur honoris causa de l'université Laval Lauréat du prix Wolf en art Étudiant de l'Institut de technologie de l'Illinois Étudiant du Vassar College Famille Bronfman Naissance en janvier 1927 Naissance à Westmount Fondateur de musée Personnalité féminine québécoise
ABC Warriors
A.B.C. Warriors est une série de comics britannique périodique écrite par Pat Mills, qui parut pour la première fois en 1979 dans le numéro #119 de la revue 2000 AD. Les premiers épisodes sont dessinés par Kevin O’Neill, Mike McMahon, Brett Ewins et Brendan McCarthy – qui créa le design des 7 premiers robots de l'équipe. Synopsis Les A.B.C. Warriors sont des robots conçus pour résister à la guerre nucléaire, biologique et chimique. Ils ont été construits pour prendre part à la , que Pat Mills avait décrit plusieurs fois dans des épisodes précédents de 2000 AD (Invasion! et Ro-Busters). Chaque robot a une personnalité bien distincte – souvent programmée par les créateurs – mais chacun est plus ou moins en mesure d'agir selon son libre arbitre. Publications françaises Aux éditions Zenda Les Guerriers du Khaos (1993) La Tête (1993) Le Retour des guerriers (1994) Raspatan (1995) Hammerstein (1997) Aux éditions Soleil La Guerre Volgan T1 (2010) La Guerre Volgan T2 (2010) La Guerre Volgan T3 (2011) Liens externes Site officiel de A.B.C Warriors sur le site de 2000 A.D. 2000 AD (périodique)
Liste d'élections en 1915
Cet article recense les élections ayant eu lieu durant l'année 1915. Il inclut les élections législatives et présidentielles nationales dans les États souverains, ainsi que les référendums au niveau national. Cette liste est probablement incomplète. Néanmoins, l'année 1915 compte peu d'élections. Un nombre croissant de pays s'engagent dans la Première Guerre mondiale, ce qui suspend la vie démocratique normale dans les pays participants. Par ailleurs à cette date la quasi-totalité de l'Afrique, des Caraïbes et de l'Océanie, ainsi qu'une grande partie de l'Asie, sont sous l'emprise d'empires coloniaux, et ne sont donc pas des États indépendants. Dans les années 1910, les États souverains et démocratiques appliquent une diversité de régimes électoraux, allant du suffrage censitaire masculin au suffrage universel sans distinction de sexe, en passant par le suffrage universel masculin, où les hommes peuvent voter sans condition de ressources mais dont les femmes sont exclues. Certains États excluent du droit de vote les illettrés. Parmi les pays qui organisent des élections nationales en 1915, la Norvège est le seul où les femmes puissent voter. (Les seuls autres pays où les femmes aient le droit de vote à cette date sont la Nouvelle-Zélande, l'Australie, et la Finlande.) Par mois Janvier Février Il n'y a pas d'élection nationale en . Mars Avril Il n'y a pas d'élection nationale en . Mai Juin Juillet Il n'y a pas d'élection nationale en . Août Il n'y a pas d'élection nationale en . Septembre Il n'y a pas d'élection nationale en . Octobre Novembre Décembre Voir aussi Articles connexes Calendrier électoral 1915
Victor (prénom)
Victor est un prénom masculin d'origine romaine signifiant vainqueur, formé sur le verbe latin vincere et qui signifie vaincre. La forme féminine est Victoire (prénom) ou . Formes étrangères allemand : Viktor anglais, français, latin : Victor espagnol : Víctor finnois : Vihtori italien: Vittorio portugais: Vitor biélorusse : Віктар (se prononce Victar) polonais : Wiktor russe : Виктор (se prononce Victor) ukrainien : Віктор (se prononce Victor) grec : Βίκτορ/Βίκτορας (se prononce "Víctor/Víctoras") arabe : Montassar se traduit en français par triomphant, vainqueur, il s'agit donc de la variante arabe du prénom latin Victor Fête Dans le calendrier français, on souhaite la fête aux Victor le . Popularité du prénom Personnalités portant le prénom Victor Français Victor Moriamé (1888 - 1961) est un poète français. Jean-Victor Augagneur (1855 – 1931) est un médecin et homme politique français. Victor Cherbuliez (1829 – 1899) est un écrivain français, élu en 1881 à l'Académie française. Victor Adolphe Malte-Brun (1816 – 1889) est un géographe et cartographe français. Victor Baltard (1805 - 1874) est un architecte français qui a exercé à Paris sous le Second Empire. Victor Schœlcher (1804 – 1893) est un homme politique français. Victor Hugo (1802 – 1885) est l'un des plus importants auteurs romantiques de langue française. Victor Cousin (1792 – 1867) est un philosophe français. Allemands Victor Ernst Nessler (1841 — 1890) est un compositeur d'opéras. Victor Klemperer (1881 – 1960) est un écrivain et philosophe allemand. Victor II (1018 – 1057) est chancelier de l'empereur Henri III, puis pape de 1055 à 1057. Italiens Victor-Emmanuel II (1820 – 1878) est un roi d'Italie (de 1861 à sa mort). Victor-Emmanuel III (1869 – 1947) est un roi d'Italie (1900 – 1946), empereur d'Éthiopie (1936 – 43), et roi de l'Albanie (1939 – 43) Victor III (1027 – 1087) est un pape. En Italie, la fête de Saint Victor (San Vittorio martyr à Cesarea) est le . Autres nationalités Victor de Damas († 170) Victor de Marseille († 303) Viktor Iouchtchenko (1954 – ) est un homme politique ukrainien. Il fut le Président d'Ukraine du jusqu'à 2010. Victor Serge (1890 – 1947), de son vrai nom Viktor Lvovitch Kibaltchiche, est un révolutionnaire et écrivain francophone, né en Belgique de parents russes réfugiés. Victor Horta (1861 – 1947) est un architecte belge. C'est le chef de file incontesté des architectes Art Nouveau en Belgique. Victor (? – 199) est un pape d'origine berbère. Víctor Manuelle est un chanteur portoricain de salsa. Victor Fleming (1883 - 1949) est un réalisateur américain connu notamment pour avoir réalisé "Autant en emporte le vent" et "Le magicien d'Oz". Victor Ponta est un homme politique roumain Viktor Nikiforov, (1931-1989) joueur de hockey sur glace russe. Viktor Orbán, (1963 – ) est un homme politique hongrois. Víctor Valdés (1982 - ) est un footballeur espagnol ayant notamment évolué au FC Barcelone au poste de gardien de but. Personnage de fiction et œuvres d'art Victor ou les Enfants au pouvoir, une pièce de théâtre de Roger Vitrac. Victor d'Aiglemont, un personnage de La Femme de trente ans d'Honoré de Balzac. Viktor, un personnage de la série de jeux vidéo Suikoden. Victor Nikiforov, un personnage de l'animée Yuri !!! On Ice. Victor Brunet, personnage de la série Demain nous appartient sur TF1. Victor Newman, personnage de la série Les feux de l'amour. Viktor Krum, personnage de la saga Harry Potter. Prénom masculin Prénom latin Prénom français Prénom anglais
Francisco de Cortés Hojea
Francisco Cortés Ojea (également orthographié Hojea ou Ojeda) est un marin et explorateur espagnol du qui participa aux premières expéditions envoyées de la Capitainerie générale du Chili au détroit de Magellan. Aucun document n'a été trouvé sur son lieu et sa date de naissance ni de sa mort. Les seuls faits attestés sont sa participation comme cosmographe à l'expédition du maréchal Francisco de Ulloa, envoyée en 1553 par le gouverneur du Chili pour inspecter la côte sud du pays et le détroit de Magellan, et qu'il eut le commandement du navire San Sebastián sous les ordres du capitaine Juan Ladrillero dans l'expédition envoyée en 1557 par le gouverneur García Hurtado de Mendoza. Contexte Le , la princesse régente d'Espagne avait fait édicter une real cédula (ordonnance royale) ordonnant au gouverneur du Chili de faire une reconnaissance des terres situées dans l'autre partie du détroit de Magellan, car ils s'attendaient à trouver là-bas une région riche en épices et en ressources aussi précieuses que celles que les Portugais tiraient des Indes orientales. Expédition du maréchal Francisco de Ulloa En 1552, Pedro de Valdivia, gouverneur du Chili, décida d'envoyer une expédition composée de deux navires de 50 tonneaux chacun sous la responsabilité du maréchal Francisco de Ulloa pour explorer la côte sud du pays, y compris le détroit de Magellan. L'expédition appareilla du port de Valdivia à la fin du mois d' et longea la côte occidentale de Chiloé et de l'archipel des Chonos, et continua par l'ouest des chenaux de Patagonie arrivant le dans une baie (San Simeón ou San Francisco). De là, ils ont continué vers le sud, entrant dans le détroit et y pénétrant sur environ 90 milles. Étant donné l'avancement de la saison et le manque de vivres, Francisco de Ulloa décida de revenir vers le nord, ce qu'ils firent, favorisés par le vent du sud qui les accompagnait, jetant l'ancre à Valdivia à la mi-. Dans cette expédition, Francisco Cortés Ojea participa comme cosmographe de la flottille. Expédition du capitaine Juan Ladrillero En 1557, le nouveau gouverneur du Chili, don García Hurtado de Mendoza ordonna d'armer une expédition qu'il mit sous le commandement de Juan Ladrillero. Il affréta deux navires de 450 tonneaux chacun, avec 60 hommes d'équipage. Le navire San Luis était commandé par Juan Ladrillero lui-même, et l'autre, le San Sebastián, fut placé sous le commandement de Francisco Cortés Ojea. Ils appareillèrent de Valdivia le et, après huit jours de navigation, ils arrivèrent dans une baie qu'il appelèrent Nuestra Señora del Valle, probablement à l'entrée du canal Fallos. Ils eurent là leur premier contact avec les indigènes de la région, les Kawésqar, Juan Ladrillero en fit monter un à bord pour qu'il lui serve d'interprète dans la suite du voyage. Ils reprirent la navigation le et le 9 du même mois à la suite d'un orage violent, les navires se séparèrent pour ne plus jamais se retrouver. Francisco Cortés Ojea, sur le San Sebastián, parcourut les canaux et les îles qui forment les actuels archipels Madre de Dios, Mornington et Reina Adelaida. À court de vivres, car la plupart des provisions se trouvaient sur le navire de Juan Ladrillero, il atteignit l'embouchure du détroit mais ne la reconnut pas. De ce fait, le après une réunion avec son équipage, il décida de retourner vers le nord. Ils avaient atteint la latitude de 52,5° sud et n'avaient pas trouvé l'entrée du détroit, laquelle se trouvait à leur portée sans qu'ils le sachent. Le ils partirent cap au nord, naviguant sur l'océan Pacifique collés à la côte où ils rencontrèrent de multiples dangers à cause du mauvais temps. Le San Sebastián se trouvait en très mauvais état, il prenait l'eau de toutes parts et sa voilure était inutilisable. Finalement le un orage l'a poussé dans une crique abritée, probablement située dans une île à l'ouest de l'île Wellington. Sans hésitation, Francisco Cortés Ojea commença à construire un brigantin pour poursuivre sa navigation vers le nord. Les uns désarmèrent le San Sebastian pour réutiliser des planches et des clous et abattirent des arbres pour faire de nouvelles planches et des mâts. Les autres se consacrèrent à la pêche pour pourvoir à la nourriture. Pendant ce séjour forcé, ils furent attaqués par les Indiens kawésqar qu'ils ont dû tenir à l'écart à l'aide de leurs mousquets. Après deux mois de travail, le navire fut prêt à appareiller, mais le moment n'était pas propice à une sortie en haute mer sur ce bateau, si bien qu'ils durent attendre jusqu'à la fin juillet pour le lancer à l'eau le . Ils naviguèrent à voile et à rames, s'arrêtant la nuit pour se reposer. À la fin du mois de septembre, ils se trouvaient dans la partie nord de l'archipel de Chiloé. Ils étaient déjà à court de vivres, mais ils rencontrèrent des indigènes, moins belliqueux que ceux du sud, qui les approvisionnèrent en vivres avec lesquels ils purent finalement rejoindre Valdivia le . Le retour de Francisco Cortés Ojea fit très mauvaise impression parmi les conquistadors. Ils n'avaient aucune nouvelle de Juan Ladrillero. Après avoir atteint la latitude à laquelle l'embouchure occidentale du détroit devait se trouver, il en était arrivé à supposer que, à la suite d'un cataclysme, une île avait dû en obstruer l'entrée. Pendant un certain temps cette hypothèse a été largement diffusée auprès de la population, si bien que le poète Alonso de Ercilla reprend cette histoire dans le premier chant de La Araucana. (Ercilla était allé au Pérou avant que Juan Ladrillero revienne et fasse le récit de sa navigation et de l'exploration du détroit). Voir aussi Articles connexes Colonisation espagnole des Amériques Détroit de Magellan Histoire de la Patagonie chenaux de Patagonie Bibliographie utilisée Liens externes Navegantes europeos en el estrecho de Magallanes - Juan Ladrillero - Francisco Cortés Hojea Date de naissance non renseignée (XVIe siècle) Date de décès non renseignée (XVIe siècle) Navigateur espagnol Explorateur du XVIe siècle Explorateur de l'océan Pacifique Explorateur de l'Amérique du Sud
Aéroport de Barcelos
L'aéroport de Barcelos est l'aéroport de la ville de Barcelos au Brésil. Compagnies aériennes et destinations Pas de vols réguliers à partir de cet aéroport. Accès L'aéroport est situé à du centre-ville de Barcelos. Voir aussi Liste des aéroports du Brésil Liens externes Barcelos
Valadares
Valadares peut désigner : Toponymes au Portugal : Valadares, paroisse civile de la municipalité de Baião, située dans le district de Porto et la région Nord ; Valadares, paroisse civile de la municipalité de Monção, située dans le district de Viana do Castelo et la région Nord ; Valadares, paroisse civile de la municipalité de São Pedro do Sul, située dans le district de Viseu et la région Centre ; Valadares, paroisse civile de la municipalité de Vila Nova de Gaia, située dans le district de Porto et la région Nord. Patronymes Antônio Carlos Valadares, homme politique brésilien (député, gouverneur, puis sénateur de l'État du Sergipe) ; Antônio Carlos Valadares Filho, dit Valadares Filho, fils du précédent, homme politique brésilien (député fédéral du Sergipe) ; Pedro Valadares, homme politique brésilien (député fédéral du Sergipe).
Krimulda (novads)
Krimulda est un novads de Lettonie, situé dans la région de Vidzeme. En 2009, sa population est de . Lien externe Novads en Lettonie
1997-2007 Les Inédits
Liste des titres CD : Les inédits Intro (2002) (Serge Teyssot-Gay) Kool M et Soul G (2002) (Kool M - Soul G) Comme elle (2001) (Ekoué - Hamé - Mourad - Le Bavar / Soul G) Laisse le poison agir (1999) (Ekoué / Soul G) Si tu crois (2000) (Le Bavar / Soul G) Live 1 (Ekoué) Et maintenant (2006) (Le Bavar - Ekoué - Mourad - Hamé / Soul G) Live 2 (Hamé) Peau noire masque blanc (2000) (Le Bavar / Soul G) Le poumon des peuples (2000) (Hamé / Soul G) Pas de justice, pas de paix (1999) [de L'Entre Volets] (Hamé / Soul G) Les écrits restent (1999) [de L'Entre Volets] (Le Bavar / Kool M) Live 3 (Ekoué - Mourad / Kool M - Soul G) A contretemps (1999) (Ekoué - DJ Premier) C'est pas ta faute Moha (2000) (Hamé - Soul G) Interlude Le rap qu'ils veulent (2000) (Le Bavar / Soul G) Terre promise (1999) (Mourad / Kool M) (2002) (Hamé) La petite rime assassine (1999) (Ekoué / Soul G) Je cherche (2004) (avec Serge Teyssot-Gay) (Le Bavar - Mourad - Ekoué - Hamé / Soul G) Interlude 2 Fin d'année 96 (1996) (Le Bavar - Ekoué - Hamé - Mourad / Soul G) Live 4 (Ekoué) L'oiseau fait sa cage (2000) (Ekoué / Soul G) Court mais trash (2006) (Le Bavar / Soul G) Live 5 (Hamé - Ekoué - Mourad - Le Bavar) L'appât du gain (1999) (Hamé - Ekoué - / Soul G) Live 6 Aucun conseil (2007) (Le Bavar / P.A.T.) Dans quel bourbier (1997) (Hamé / Soul G) Live 7 Les bronzés font du rap (2005) (Ekoué - Le Bavar / Soul G) Je me fais vieux (1999) (Mourad / Kool M - Soul G) Outro (Hamé) DVD : Live au Trabendo pour les 10 ans de La Rumeur, le à Paris Album de La Rumeur Compilation musicale sortie en 2007 Album publié par La Rumeur Records
Bartężek
Bartężek est un village polonais de la voïvodie de Varmie-Mazurie, dans le powiat d'Ostróda. Géographie Histoire Village dans la voïvodie de Varmie-Mazurie Powiat d'Ostróda
Quibdó
Quibdó est une ville colombienne, capitale du département de Chocó. Principale ville du Pacifique colombien, elle abrite une importante population. Quibdó est située dans une des régions les plus boisées de Colombie où se trouvent plusieurs réserves indigènes, ainsi que de grandes réserves écologiques, tel le Parc national naturel d'Utría. Toponymie Quibdó fait référence au nom d'un chef indigène local, le cacique de Quibdó, dont les domaines comprenaient le territoire actuel de la ville. Certaines versions indiquent que ce nom provient de la langue tule, quibi signifiant "celui qui sait" ; il signifie aussi "confluent de rivières" ou "rumeur des eaux". Géographie Quibdó, important port fluvial, s'étend le long des rives du Río Atrato. Histoire La ville est fondée en 1648, sous le nom de Citará, par le frère Matías Abad Mastodon sur des terrains offerts par les Indiens aux Franciscains (Ordre des frères mineurs). Le site est ensuite incendié plusieurs fois par les Indiens. La ville est reconstruite en 1654 par les Jésuites Pedro Cáceres et Francisco de Orta. Vers 1690, un colon, exploitant de mines, venu d'Antioquia, Manuel Cañizales, fonde un nouveau peuplement sur les terres des caciques Guasebá et Quibdó. En 1702, le nombre de colons a significativement augmenté et l'Espagnol Francisco de Berro en reconnaît la qualité de peuplement via un acte signé avec les habitants environnants. Il lui donne le nom de San Francisco de Quibdó. Culture Groupes ethniques Le groupe prédominant est celui des Afro-Colombiens. Sont aussi présents quelques blancs et des communautés de métis provenant de l'intérieur du pays, ainsi que des indiens Emberá et Wounaan. Selon le recensement de 2005 effectué par le DANE, les proportions sont les suivantes : Afro-Colombiens : 87,5 % ; Métis et Blancs : 10,2 % ; Amérindiens : 2,3 %. Langues L'espagnol est la langue officielle. Les langues indiennes emberá et wounaan sont également présentes et ont statut de langues officielles dans leurs aires d'influence. Enfin, de nombreuses langues africaines ont survécu et peuvent être entendues dans la région. Festival de Saint François d'Assise Tous les ans,durant 1 mois a lieu le . Les douze quartiers franciscains de Quibdó organisent ce festival, qui est de la majorité des habitants de Quibdó. Ceux-ci se déguisent, dansent et des groupes de carnaval ainsi que des chars allégoriques défilent en l'honneur de Saint François d'Assise, appelé familièrement San Pancho. Cette fête a été inscrite en 2012 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO . Climat Quibdó est une des zones les plus pluvieuses au monde et officiellement l'endroit le plus pluvieux d'Amérique du Sud avec un record annuel de . Cependant, la commune de Lloró, située à 22,5 km de Quibdó, détient le record mondial estimé (donc non officiel) de (World Weather Information Service). Économie Artisanat L'orfèvrerie est le principal art de la région de Quibdó. Les indigènes fabriquent des barques faites avec des palmes. Ils réalisent aussi des paniers, des chapeaux et des tapis. Personnalités natives de Quibdó Francisco Maturana (1949-) : footballeur ; Alexis García (1960-) : footballeur ; Hamilton Ricard (1974-) : footballeur ; Danilson Córdoba (1986-) : footballeur ; Jackson Martínez (1986-) : footballeur ; Carlos Alberto Sánchez Moreno (1986-) : footballeur ; Darwin Andrade (1991-) : footballeur ; Andrea Tovar (1993-) : Miss Colombie 2015 et de Miss Univers 2016. Références Ville en Colombie Municipalité dans le département de Chocó Chef-lieu de département en Colombie
Aris Fioretos
Aris Fioretos, né le à Göteborg, est un écrivain et traducteur suédois. Il est l'auteur de quelques essais et romans, ainsi que des traductions en suédois d'œuvres de Jacques Derrida, Friedrich Hölderlin, Paul Auster et de plusieurs romans de Vladimir Nabokov, dont Lolita. Biographie Fils d'un professeur de médecine d'origine grecque et d'une galeriste d'origine autrichienne, il passe sa jeunesse à Lund. Il grandit dans un milieu cultivé et, à la maison, on parle couramment suédois et allemand. Il étudie avec Jacques Derrida à Paris, puis à l'université de Stockholm et, enfin, à l'université Yale aux États-Unis. À la fin de 1991, il décroche un doctorat en littérature comparée avec une thèse sur le déconstructivisme dans les œuvres de Friedrich Hölderlin, Walter Benjamin et Paul Celan. Depuis 2001, il est professeur agrégé de littérature comparée, et depuis 2010, professeur d'esthétique à l'université de Södertörn. De 2003 à 2007, il est attaché aux Affaires culturelles à l'ambassade de Suède à Berlin. De 2011 à 2014, il est professeur invité à l'université Humboldt de Berlin. Il amorce sa carrière d'écrivain avec la parution en 1991 de Delandets bok (Partager), une œuvre de prose lyrique. Il publie ensuite quelques essais et des romans, notamment Stockholm noir (2000) et Le Dernier Grec (Den siste greken, 2009). Ce dernier titre remporte plusieurs prix littéraires, dont le prix littéraire Gleerups et le prix du roman de la Radio suédoise. Fioretos a depuis reçu de nombreux prix en Suède et à l'étranger. Signataire de chroniques pour le journal Dagens Nyheter, il est reçu membre de l'Académie allemande pour la langue et la littérature de Darmstadt, et à l'automne 2011, devient l'un de ses trois vice-présidents. Œuvre Romans et récits Delandets bok, 1991 Vanitasrutinerna, 1998 Stockholm noir, 2000 Sanningen om Sascha Knisch, 2002 Den siste greken, 2009 Halva solen, 2012 Mary, 2015 Nelly B:s hjärta 2018 Atlas, 2019 Essais Det kritiska ögonblicket, 1991 Den grå boken, 1994 En bok om fantomer, 1996 Skallarna, 2001 (en collaboration avec Katarina Frostenson) Autres publications Vidden av en fot, 2008 Flykt och förvandling. Nelly Sachs, författare, Berlin, 2010 Avtalad tid, 2012 (en collaboration avec Durs Grünbein) Vatten, gåshud, 2016 Notes et références Liens extérieurs Traducteur suédois Traducteur vers le suédois Essayiste suédois Étudiant de l'université de Stockholm Étudiant de l'université Yale Professeur à l'université Humboldt de Berlin Professeur à l'université Johns-Hopkins Professeur à l'université Rutgers Professeur à l'université libre de Berlin Membre de l'Académie allemande pour la langue et la littérature Naissance en février 1960 Naissance à Göteborg Lauréat du grand prix des Neuf
Circonscription de Geladen
La circonscription de Geladen est une des 23 circonscriptions législatives de l'État fédéré Somali (Ethiopie), elle se situe dans la Zone Werder. Son représentant actuel est Umer Tahir Hosh. Voir aussi Liste des circonscriptions législatives éthiopiennes Conseil des représentants des peuples (Éthiopie) Geladen
Société des bibliophiles normands
La société des bibliophiles normands est une société fondée en 1863 se fixant pour objet de faire imprimer des ouvrages historiques relatifs à l’ancienne province de Normandie. Histoire La société des bibliophiles normands tint sa première réunion dans une des salles de la bibliothèque publique de Rouen, le jeudi . Elle devait se réunir en assemblée générale tous les six mois et fixer, dans ses séances semestrielles, les réimpressions à petit nombre des opuscules curieux, des pièces inédites ou devenues d’une grande rareté pouvant intéresser la Normandie, à exécuter dans le semestre. D’après le projet de statuts de cette société, le nombre des sociétaires était limité à 50. Le tirage des ouvrages publics par les Bibliophiles normands était donc limité, pour les publications ordinaires, au nombre réglementaire des membres, plus 9 destinés : 2 au dépôt légal, 1 au Ministère de l’Instruction publique, 1 aux archives de la société, et 5 ex. aux bibliothèques de Rouen, Caen, Évreux, Alençon et Avranches. Le membre par le soin duquel la publication avait été effectuée avait droit à 2 exemplaires à part, tirés sur papier distinct et portant une mention spéciale. Chaque exemplaire portait en tête, sur un feuillet, indépendamment de la marque typographique et du sceau de la société, un n° d’ordre et le nom du membre ou de l’établissement destinataire. La cotisation était de 20 francs par an, payables d’avance dans le premier trimestre de chaque année. Il était, en outre, perçu un droit de diplôme de 10 francs une fois payé. Le bureau provisoire de la Société se composait, à sa création d’André Pottier, conservateur de la Bibliothèque publique de Rouen au poste de président ; l’abbé Colas, chanoine de la cathédrale de Rouen comme vice-président ; Charles de Robillard de Beaurepaire, conservateur des archives départementales de la Seine-Inférieure comme secrétaire ; Paul Baudry, propriétaire à Rouen comme secrétaire-adjoint ; Charles Lormier, avocat du barreau de Rouen comme trésorier ; Édouard Frère, archiviste de la Chambre du Commerce de Rouen comme archiviste. La réimpression des ouvrages fut spécialement placée sous la direction du marquis de Blosseville pour le premier, d'André Pottier pour le second et le troisième ; d'Édouard Frère pour le quatrième et le cinquième ; d’Eugène de Robillard de Beaurepaire pour le sixième. Prosper Blanchemain, Pierre Le Verdier et Jean Lafond en furent membres. Liste des présidents Premières rééditions Discours des causes pour lesquelles le sieur de Civille, gentilhomme de Normandie, se dit avoir été mort, enterré et ressuscité, 1606 Ordonnances contre la peste, faites par la Cour de l’Échiquier, 1512 Entrée de la reine et Dauphin, lieutenant général du roi et gouverneur en ce pays de Normandie, à Rouen, 1531 Entrée de Louis XIV à Rouen, 1650 Relation des funérailles du cardinal Georges d’Amboise, 1510 La Fricassée crotestyllonnée, 1604 Sources Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, , , tome II, janvier, février et , Paris, Derache, Caen, Hardel, Rouen, Le Brument, 271-2 Revue de la Normandie, tome second, année 1863, Rouen, Imprimerie de E. Cagniard, 302 Annexes Liens externes Bibliophile français Organisme fondé en 1863
Conseil du Trône du Cambodge
Le Conseil du Trône est l'institution du Royaume du Cambodge chargée de désigner les nouveaux souverains de cette monarchie élective, dans un délai de sept jours après la mort ou l'abdication du roi précédent. Composition Il se compose du président du Sénat, de celui de l'Assemblée nationale, du Premier ministre, des chefs des deux ordres religieux, Dhammayuttika Nikaya et Maha Nikaya, des et de l'Assemblée et de ceux du Sénat. Son fonctionnement, bien que séculaire, est actuellement régi par la constitution de 1993 et précisé par la loi qui ont démocratisé l’institution en réservant sept des neuf sièges à des membres élus au suffrage universel indirect. Prétendants Le roi du Cambodge doit être un membre de la famille royale, âgé d'au moins 30 ans et descendant des rois Ang Duong, Norodom I, ou Sisowath. Parmi les princes de premier rang actuellement éligibles, il ne reste plus qu'un seul des fils de Norodom Sihanouk : Norodom Chakrapong (né en 1945) ; Norodom Sirivuddh (né en 1951), demi-frère de Sihanouk ; Norodom Preyasophon (né en 1954), demi-frère de Sihanouk. NB : Tous les petits-fils de Sihanouk (âgés de plus de trente ans) dont les princes Sisowath Chivannaridh (né en 1967) et Sisowath Weakchiravudh (né en 1973), sont aussi de premier rang. Le roi actuel du Cambodge, Norodom Sihamoni, a succédé le à son père, le roi Norodom Sihanouk. Notes et références Notes Références Annexe Liens internes Cambodge Monarques du Cambodge Liens externes Les rois et la Maison royale du Cambodge Politique au Cambodge
Cluny III
« Cluny III » est l'expression employée pour désigner le troisième chantier de l'abbatiale de Cluny, construite entre 1088 et 1130, sous l'abbatiat d'Hugues de Semur. Cluny III était un bâtiment roman d'une grandeur exceptionnelle, avec ses de longueur pour une largeur de au niveau du transept. Il était, à son époque, le plus grand de la chrétienté, titre qui ne lui sera ravi que cinq siècles plus tard par la basilique Saint-Pierre de Rome. Avant cela, elle fut surnommée Maior Ecclesia (« La plus grande église »). Vendue comme bien national à la Révolution, l'abbaye de Cluny fut presque intégralement détruite de 1798 à 1823. Historique Construction La construction aurait pour origine le songe d'un ancien abbé de Baume-les-Messieurs redevenu simple moine, Gunzo, à qui saint Pierre aurait demandé de dire à Hugues de Semur de bâtir une nouvelle église. L'apôtre lui aurait inspiré le plan de la nouvelle abbaye, qui devait être apte à abriter un millier de moines. En fait le songe merveilleux permet de justifier un projet très orgueilleux pour un ordre religieux. L'Ordre de Cluny a toutefois les moyens de ses ambitions. C'est l'ordre le plus influent du Moyen Âge, qui intègre des établissements de toute l'Europe (Allemagne, Italie, Terre Sainte, Angleterre). C'est même un appui indispensable pour les entreprises réformatrices du pape. De plus, il bénéficie d'un apport de dons en numéraire énorme, par les princes et rois de Castille, dont Ferdinand III et Alphonse X, qui assurent chaque année des quantités importantes d'or. Si la légende a retenu Gunzo comme architecte, le vrai maître d’œuvre est sans doute Hézelon, chanoine mathématicien de Liège devenu moine à Cluny. L'église est consacrée en 1130, par le pape Innocent II. L'autel principal avait déjà été consacré par le pape Urbain II le 25 octobre 1095. Démantèlement L'édifice est vendu comme bien national en 1798. Pour en faciliter la vente, l'ensemble est divisé en 4 lots par Pierre Jean Guillemot, ingénieur en chef du département. Ce partage, qui implique le percement d'une rue nord-sud coupant l'abbatiale en deux, signe l'arrêt de mort de la Maior Ecclesia. L'édifice et ses terrains sont finalement achetés le 21 avril 1798 par un groupe de 4 marchands. Les propriétaires rentabiliseront leur achat en utilisant l'église comme une carrière : les démolitions débutent le 6 juillet 1798. Plusieurs tentatives de sauvetage ont cependant lieu, notamment à l'initiative du Maire de Cluny qui en appelle au Préfet de Mâcon et au Ministre de l'Intérieur, Jean-Antoine Chaptal, lequel tente de mettre un terme aux démolitions à 2 reprises entre 1800 et 1801. Avertis de la décision du ministre prise le 3 juin 1801, les démolisseurs se hâtent de porter un coup fatal à l'édifice avant la publication de l'arrêté préfectoral, le 10 juin : la destruction des voûtes du 6 au 9 juin 1801 constitue ainsi un point de non retour. D'autres tentatives auront lieu en 1805 puis en 1809, en vain. De 1798 à 1823, Cluny III sera démolie pierre par pierre, au rythme des besoins du marché. Seul 8% de l'édifice sera finalement sauvé. Vestiges De Cluny III, ne subsistent que les bras Sud du grand et du petit transept, ainsi que le clocher de l'Eau bénite, qui coiffe le croisillon sud du grand transept. On peut voir aussi les restes des tours des Barabans, qui encadraient le portail, et les parties basses de l'avant-nef. Tout cela représente moins de 10 % de la surface d'origine de Cluny III. On peut trouver des fragments de cette abbaye dans les musées alentour : musée du Palais Jean de Bourbon et musée du Pape Gélase, où se situent aujourd'hui le centre régional des Arts et Métiers ParisTech. Portail Le portail, détruit à l'explosif en 1810 et dont les fragments sont emmenés par des particuliers ou servent alors de remblai, fait l'objet de nombreuses recherches et tentatives de reconstitution. L'exposition « Cluny, 1120 Au seuil de la Major Ecclesia » au Musée national du Moyen Âge présente un état des lieux de ces recherches. Un remontage de ce portail sur une armature métallique de sept mètres de haut y est présenté, qui sera exposé ensuite de manière permanente au musée Ochier de Cluny (Bourgogne). De plus de 16m de haut (environ 1,5 fois celui de la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay), il marquait l'entrée de l'abbaye avant la construction de l'avant-nef gothique (appelée Galilée dans la culture Clunisienne). Il était surmonté d'une chapelle, la chapelle Saint-Michel. D'après les travaux de Kenneth John Conant et les sources qu'il a pu réunir, on peut faire quelques suppositions sur l'iconographie de ce portail. Le tympan monolithe figurait un christ en gloire dans une mandorle bénissant entouré de quatre anges et des quatre évangélistes. Une première voussure à motif végétaux, appartenait encore au tympan qui pesait environ 17 tonnes. Le linteau figurait sans doute les douze apôtres entourant la Vierge Marie (perdue), reliant ainsi le registre terrestre au registre céleste incarné par le Christ qui la surmonte. D'autres personnages entouraient les apôtres, sans doute à gauche la scène des saintes femmes au tombeau, ce qui semble indiqué par un morceau figurant le visage d'un soldat endormi. À droite, Conant pensait que figurait la scène des pèlerins d'Emmaüs. Les morceaux les plus importants retrouvés sont : Un aigle, symbole de Saint Jean l'évangéliste conservé au musée du Louvre, situé en haut à gauche de la mandorle entourant le Christ. Un Saint Pierre conservé au Rhode Island School of Design Museum (RISD Museum) de Providence aux États-Unis, sans doute situé en haut à gauche du portail, sous l'alfiz. Description L'édifice d'art roman doit beaucoup aux architectes Gauzon et Hézelon de Liège. Le plan fait état d'un édifice impressionnant, de de long, un déambulatoire orné de cinq chapelles rayonnantes, un double transept de 59 et comportant des absidioles sur les façades orientales, achevées en 1100. La nef est aussi grande que le grand transept, avec onze travées, et succède à un narthex (ou avant-nef, ou encore galilée) de cinq travées, ce qui prendra 12 ans à construire (1107-1115) et 6 ans à voûter. Les deux tours carrées des Barabans, hautes à l'origine de , en gardent l'entrée. Mais c'est l'élévation qui constitue l'élément le plus impressionnant. Le vaisseau central de la nef, élargi par des collatéraux doubles, s'élevait en effet à sur trois niveaux. Sa voûte légèrement brisée était soutenue à l'intérieur par des arcs doubleaux, et épaulée par des contreforts évidés. La croisée du grand transept était couverte d'une coupole de de haut, surmontée d'une tour barlongue, et accompagnée au nord et au sud, au milieu des bras du grand transept, de deux tours, celles-ci de plan octogonal. De même, la croisée du petit transept était surmontée d'une souche de plan octogonal coiffée d'une flèche en charpente. Toutes les dimensions de l'abbatiale sont des multiples d’un module de base de cent pieds supposés romains et des multiples de sept. Voir aussi Notes Sources Juliette Rollier-Hanselmann, Reconstitution des portails de Cluny III : des fouilles de Conant à l’imagerie virtuelle en 3D, BUCEMA Juliette Rollier-Hanselmann et Stéphanie Castandet, Couleurs et dorures du portail roman de Cluny III. Restitution en 3D d’une œuvre disparue, BUCEMA Bibliographie Jean-Paul Lemonde, Le code de Cluny et le tracé de l'Apocalypse, éditions DERVY, 2006, Bruno Marguery, La destruction de l'abbaye de Cluny 1789-1823, Centre d'Études Clunisiennes, 1985 Julie Roux, Cluny, In Situ, MSM, 2010. Dominique Vingtain, L'abbaye de Cluny, Centre de l'Occident médiéval, Éditions du CNRS, 1998. Histoire Antique & Médiévale hors-série n° 30, CLUNY 1120, au seuil de la Major Ecclesia, mars 2012 Articles connexes Abbaye de Cluny Cluny III Abbatiale en France Monument historique à Cluny
Île de loisirs de la Corniche des Forts
L'île de loisirs de la Corniche des Forts est une base de plein air et de loisirs située dans le département de la Seine-Saint-Denis (France), sur le territoire des communes de Romainville, Pantin, Les Lilas et Noisy-le-Sec. Inaugurée le , elle devient la îles de loisirs de la région Île-de-France. Elle se situe à à l'est de Paris (Porte des Lilas). Histoire La décision de création de l'île de loisirs a été prise par la Région en 2000. Une première étude d’impact a été réalisée par sur la base d’une programmation en . Le projet a fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique (DUP) en 2003. Des travaux de mise en sécurité sont intervenus en 2007 pour consolider les galeries souterraines de l'ancienne carrière de gypse qui occupait le site, fermée en 1965. En 2017, l'emprise des travaux a été réduite à . Une nouvelle mise à jour de l’étude d’impact au regard du nouvel aménagement a été réalisé en 2016 et a fait l’objet d’un avis de l’Autorité Environnementale. Présentation Le projet consiste à réaménager le plateau de Romainville sur une surface de , en y incluant le parc départemental de Romainville et le parc Henri-Barbusse de Pantin. Les premiers aménagements de la base ont été réalisés en 2010 : la démolition et l'aménagement des abords du château, l'aménagement de 49 parcelles de jardins familiaux et d’un chemin est-ouest de . Les travaux se sont concentrés sur des anciennes carrières dont sont ouverts au public depuis le mois de mai 2021. Le coût du projet est estimé à 15 millions d'euros. Le site est planté de boisement de friches, qui ont poussé en l'état depuis les années 1960, et d'arbres ornementaux. 9 habitats naturels sont recensés. 4 espèces floristiques patrimoniales, 2 espèces protégées d'amphibiens et 43 espèces d'oiseaux nicheurs ont été inventoriées. Le projet prévoyait le défrichement de par l'abattage de 650 arbres et la plantation de nouveaux, arbustes et de plantes vivaces. de boisement seront sanctuarisés. Le projet prévoit : Trois prairies de détente sur : une a nord, la plaine de loisirs au centre () en lien avec le parc départemental de Romainville et un plateau belvédère au sud-est de . Des parcours sportifs et de promenade dont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Un mur d'escalade Des aires de jeux une zone d’éco-pâturage accessibles aux moutons aménagé sur supplémentaires, et visible depuis un chemin d'observation dont une passerelle. En mai 2021, lors de l'ouverture au public, le projet n'est pas totalement achevé. Seuls sont accessibles au public. Une première promenade est possible sur une boucle d'environ dont une passerelle d'une centaine de mètres permettant d'observer les parties de forêt préservées. Le projet prévoit également : La création d'un sentier forestier en bordure du parc Un poney-club Un parcours d'accrobranche Gestion Le parc est accessible gratuitement au public. Des grilles entourent les zones boisées protégées mais le reste des infrastructures sont en accès libre. Seule la passerelle est protégées par des grilles mais aucune indication d'horaire d'ouverture et de fermeture ne sont visibles. Le site est géré par le Syndicat mixte de la Corniche des Forts. Cette instance, composée d'élus des 4 communes concernées, de la Région et du conseil départemental, est présidé par François Dechy (DVG), le maire de Romainville. Notes et références Voir aussi Bibliographie Articles connexes Îles de loisirs Liste des bases de plein air et de loisirs en France Fort de Romainville Liens externes Site officiel du projet Site d'information sur le projet de la ville de Romainville Corniche des forts Seine-Saint-Denis
Carl Nassib
Carl Paul Nassib, né le à West Chester, est un joueur américain de football américain qui évolue au poste de defensive end. Il est sélectionné par les Browns de Cleveland au troisième tour de la draft 2016 de la National Football League (NFL). Il joue pour cette franchise jusqu'à son départ pour les Buccaneers de Tampa Bay en 2018. Il est désormais joueur des Raiders de Las Vegas. En 2021, Nassib est devenu le premier joueur actif de la NFL à se déclarer homosexuel. Biographie Carrière universitaire Étudiant à l'université d'État de Pennsylvanie, il a joué pour les Nittany Lions de Penn State. Il rejoint l'équipe en 2011, mais ne joue pas les deux premières saisons. La saison 2015 de Nassib est couronée de succès, en remportant le Ted Hendricks Award du meilleur defensive end universitaire, le Lombardi Award du meilleur lineman ou linebacker universitaire en plus de faire partie de l'équipe-type All-America qui réunit les meilleurs joueurs universitaires du pays. Carrière professionnelle Il est sélectionné par les Browns de Cleveland en position, au troisième tour, de la draft 2016 de la National Football League (NFL). Après deux saisons avec les Browns, il est libéré par l'équipe le , peu avant le début de la saison 2018. Il est réclamé le lendemain par les Buccaneers de Tampa Bay. Il rejoint en les Raiders de Las Vegas en signant un contrat de 3 ans. Vie privée En , Nassib déclare son homosexualité sur son compte Instagram et devient le premier joueur actif de la NFL ouvertement gay. Il annonce également faire don de dollars à The Trevor Project, une association de prévention du suicide aux jeunes de la communauté LGBT. Pour son coming out, il reçoit le soutien public du président des États-Unis Joe Biden, de la NFL, de son équipe des Raiders de Las Vegas et d'un certain nombre de joueurs. La NFL décide également de donner le même montant que le joueur à The Trevor Project. Voir aussi Michael Sam Notes et références Liens externes Naissance en avril 1993 Naissance à West Chester (Pennsylvanie) Joueur américain de football américain Personnalité ayant fait son coming out Defensive end Joueur de football américain des Nittany Lions de Penn State Choix de draft des Browns de Cleveland Joueur des Browns de Cleveland Joueur des Buccaneers de Tampa Bay Joueur des Raiders de Las Vegas
Sichów Mały
Sichów Mały est une localité polonaise de la gmina de Rytwiany, située dans le powiat de Staszów en voïvodie de Sainte-Croix. Notes et références Village dans la voïvodie de Sainte-Croix Powiat de Staszów
Dubrovsko
Dubrovsko (en serbe cyrillique : ) est un village du centre-ouest du Monténégro, dans la municipalité de Šavnik. Démographie Évolution historique de la population Pyramide des âges (2003) Répartition de la population par nationalités dans la ville Notes et références Village au Monténégro Localité de Šavnik
Liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité en Ouzbékistan
Cet article recense les pratiques inscrites au patrimoine culturel immatériel en Ouzbékistan. Statistiques L'Ouzbékistan ratifie la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel le . La première pratique protégée est inscrite en 2008. En 2021, l'Ouzbékistan compte 10 éléments inscrits au patrimoine culturel immatériel, 89 sur la liste représentative et un sur le registre des meilleures pratiques de sauvegarde. Listes Liste représentative Les éléments suivants sont inscrits sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité : Patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente L'Ouzbékistan ne compte aucun élément listé sur la liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente. Registre des meilleures pratiques de sauvegarde L'Ouzbékistan compte une pratique listée au registre des meilleures pratiques de sauvegarde : Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité en Asie et Océanie Culture de l'Ouzbékistan Ouzbékistan Patrimoine culturel immateriel
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