query
stringlengths
0
1.1k
pos
sequencelengths
9
9
neg
sequencelengths
10
10
c’ était un dimanche un beau dimanche disait -elle c’ était oui pourtant oui un beau dimanche les cloches sonnaient ta mère criait jambes écartées au-dessus de son sang elle se vidait elle était en train de mourir les cloches sonnaient à le toute volée c’ était une journée chaude de juin par la fenêtre on voyait les bouleaux scintiller comme si chacune de leurs feuilles avait été remplacée par un petit miroir pour elle comme pour nous tous a aurait dû être un dimanche superbe mais elle était en train de mourir la sage-femme avait perdu son calme
[ "elle rassurait ta mère malgré le sang mais de plus en plus souvent sa voix dérapait et elle criait elle aussi tu n’ étais pas encore tout à le fait sorti le cordon t’ étranglait les cloches sonnaient à le toute volée j’ ai ouvert la fenêtre pour essayer d’ évacuer les odeurs de boucherie et de mort qui s’ enfuyaient de le corps de ta mère car ne crois pas nikita que les odeurs de l’ accouchement soient agréables ou même neutres non à le contraire elles sont insupportables le tintement de les cloches s’ est engouffré encore plus fortement dans la pièce à le mon tour je me suis mise à le hurler pour couvrir les bruits et presque aussitôt j’ ai refermé la fenêtre et quand je me suis retournée tu étais finalement sorti le cordon avait cessé de t’ étouffer et ta mère était morte PROPN avait entendu ce récit de nombreuses fois avec des variantes car sa grand-mère avait tendance à l’ exagération épique et à le bavardage et maintenant quand il se le récitait intérieurement il ne ressentait plus l’ émotion et la gêne qu’ il avait ressenties pendant toute son enf", "ans plus tard alors qu’ il estimait avoir déjà atteint la limite au-delà de quoi il n’ y a rien sinon une dégradation inéluctable sur le chemin menant à le cimetière son sentiment de culpabilité demeurait il avait réussi à l’ enfouir sous d’ autres malaises et d’ autres mauvais souvenirs mais en profondeur la plaie n’ était pas cicatrisable peu à le peu toutefois l’ histoire que relatait sa grand-mère avait dérivé vers quelque chose de confusément littéraire composé d’ une succession d’ images fortes mais artificielles comme s’ il s’ agissait d’ une séquence cinématographique dont le contenu était depuis longtemps épuisé trop rabâché pour réveiller les vieilles douleurs sa grand-mère n’ était plus là pour habilement remuer ce qui l’ effrayait ou lui faisait mal dans ce film qu’ il voyait et revoyait la sauvagerie ruisselante les hurlements l’ hystérie bruyante le vacarme de les cloches avaient une coloration si exagérée que le tragique n’ était plus crédible ", "PROPN se sentait moins concerné et il se permettait même depuis quelques années de regarder cela en haussant les épaules souvent les yeux fermés il réécoutait la voix chaude la voix d’ actrice de sa grand-mère et il s’ attendrissait en pensant à le elle il admirait son art de la narration et il se rappelait la première fois ou il avait mis en doute l’ authenticité de les détails et de les rebondissements qui rendaient la scène si vivante et si impressionnante il avait tardé à le admettre que sa grand-mère s’ était livrée à des inventions narratives mais un jour alors qu’ il était déjà un adolescent honteux et triste consterné en permanence de devoir son existence à un crime il avait eu une révélation les cloches aucune cloche ne pouvait sonner à le iemerovo le 27juin que ce fût un dimanche ou un autre jour ", "à l’ époque les églises orthodoxes étaient en délicatesse avec le régime c’ est le moins qu’ on puisse dire la lutte antireligieuse n’ était pas aussi acharnée et enthousiaste que dans les années mais elle restait d’ actualité et les popes évitaient d’ officier à le grand jour on pouvait encore rencontrer des prêtres à le regard fuyant sur le qui-vive et terrorisés par leur quotidien de semi-clandestinité et des services avaient lieu mais les clochers se taisaient c’ est impossible avait -il dit à sa grand-mère les cloches se taisaient à le cette époque ", "quoi impossible s’ était fâchée sa grand-mère il y avait un carillon à le moins de mètres de la maison je te jure je me rappelle ç a comme si c’ était hier le ciel était limpide c’ était un dimanche magnifique un dimanche de juin magnifique j’ ai ouvert les fenêtres parce qu’ on étouffait dans la chambre ta mère n’ avait pas cessé de gémir depuis le milieu de la nuit ", "l’ aube avait été pénible la chambre sentait mauvais je ne pouvais plus respirer ces émanations de sueur d’ organes dilatés et de linge sale la sage-femme avait les cheveux qui empestaient son tablier de vétérinaire était impeccable mais sa robe avait dû lui faire toute la semaine elle s’ était habillée en hâte pour venir sans se changer avec ce qui lui était tombé sous la main avec ses vêtements déjà fatigués tu sais comme je suis sensible à les odeurs ta mère l’ était beaucoup moins mais tu as hérité de cela toi aussi nikita tu supportes mal les mauvaises odeurs nous sommes pareils nous ne supportons cela ni l’ un ni l’ autre et donc je suis allée vers les fenêtres et je les ai ouvertes mais la sage-femme me l’ a interdit elle appartenait à le cette école d’ obstétrique qui veut que la parturition se déroule dans un milieu quasiment hermétique et sans témoin elle aurait d’ ailleurs souhaité que je m’ en aille mais je l’ ai refusé je l’ ai fermement refusé d’ abord parce que galia était ma fille et aussi parce que cette sage-femme m’ indisposait une ", "la chambre a été ensuite de nouveau longtemps comme étanche séparée de tout puis tu as commencé à le sortir le surgissement de ton crâne pelé violacé a été si affreux que je n’ ai pas pu en soutenir la vue plus de quelques secondes et ensuite l’ hémorragie a été si violente que j’ ai eu envie de vomir tandis que la sage-femme se démenait je suis allée m’ appuyer contre la fenêtre ta mère refusait qu’ on lui prenne la main elle refusait toute assistance elle refusait ma présence elle refusait tout elle ne faisait que se lamenter comme une bête qu’ on a menée à l’ abattoir qu’ on a commencé à le égorger avec maladresse et qu’ on a ratée j’ avais le plus grand mal à le voir en elle ma fille plutôt qu’ un animal obscène en train d’ agoniser de façon répugnante ", "elle n’ avait plus de langage elle ne s’ adressait plus à le quiconque elle poussait des hurlements lamentables qui ne la différenciaient pas d’ une brebis ou d’ une vache sous le couteau de le boucher pardonne-moi nikita de te dire les choses de façon à ce point brutale mais c’ est vrai je n’ arrivais plus à la voir comme quelqu’un d’ humain comme quelqu’un avec qui j’ avais un lien de sang comme quelqu’un qui aurait pu à un moment plus favorable se tourner vers moi et montrer qu’ elle était ma fille je ne ressentais rien de particulier à le son égard sinon de l’ exaspération et même une vague aversion je n’ ai jamais eu la fibre maternelle avoir une fille ne m’ avait jamais plu me sentir génétiquement responsable d’ une fille me révoltait tu vois nikita je ne te cache rien ", "je n’ ai jamais désiré passer pour quelqu’un d’ exemplaire mais bon je sais que c’ était dimanche à le cause de les cloches un autre jour il n’ y aurait eu aucun bruit dehors ou simplement le bruit d’ un camion passant sur le chemin ou quelques échos de conversation pas grand bruit de toute façon c’ était un village et même un village désert " ]
[ "–peut-être bien répondit -il avec un léger sourire d’ ironie il y a des folies de tout genre voilà qui est fait dit mlle mathilde en attachant le bandage ", "quand ce n’ était pas le cas on était presque sûr de le trouver avec d’ autres truands jouant à les cartes dans un bistrot de la rue victor-massé certains l’ appelaient le juge on prétendait que quand un désaccord survenait entre gens de le milieu c’ était lui qui décidait en dernier ressort il était bel homme habillé par les meilleurs tailleurs et il ne portait que de le linge de soie il était marié et habitait déjà rue PROPN ", "PROPN le préfet lui répondit un jour maître pons justement et respectueusement impatienté monsieur le préfet interrogez les chapeliers de le département aucun n’ est bien riche réfléchissez donc que tous feraient fortune chez nous si l’on n’ y chassait qu’ à la casquette car sur habitants on compte chasseurs eh bien les casquettiers se plaignent chapitre iv grâce à les renseignements de m.désiré cabissol policier par amour de le pittoresque plus d’ un lecteur trouvera amusant le présent chapitre interrogé par m.le préfet m.le commissaire central avait déclaré qu’ il ne savait sur le personnage que ce qu’ en disait partout la rumeur publique un chasseur sans pareil coureur de bois et coureur de femmes mais électeur influent dans communes pour des détails poursuivit -il si monsieur le préfet en souhaite lui en donnera ", "mais ce qui s' était accompli l' était sans retour PROPN revenait de régions si lointaines qu' il n' avait sur elle plus d' empire marc sentit qu' il ne pouvait rester davantage ils se séparèrent sur quelques paroles banales mais à le peine oetilé fut -il dehors qu' un sentiment qu' il n' avait encore jamais éprouvé s' empara de lui ", "eh oui a dit arcenel comme nous tous et puis je me sens aussi très oppressé a poursuivi padioleau sans compter que j’ ai mal à le ventre va passer ton mal à le ventre a pronostiqué anthime on l’ a tous plus ou moins oui mais le pire a insisté padioleau c’ est que je ne sais pas trop si je me sens oppressé parce que j’ ai mal à le ventre tu commences à le nous emmerder a fait observer bossis ou si j’ ai mal à le ventre parce que je me sens oppressé vous voyez ce que je veux dire fous -nous la paix a conclu arcenel ", "vous devez vous rappeler cet homme c’ est ce brocanteur qui a acheté la plupart de vos tableaux à la vente que vous avez faite après le décès de votre mari mme de lanval fit un signe affirmatif en ajoutant: oui je me le rappelle bien il s’ est presque fâché quand j’ ai retiré de la vente ce tableau de la sainte vierge et elle indiquait de le regard le tableau que nous connaissons et il menaçait de s’ en aller sans rien acheter disant que j’ ôtais tout ce qui pouvait donner quelque valeur à la vente eh bien il paraît qu’ il y tient toujours car il m’ a demandé si vous l’ aviez encore ajoutant que si vous étiez dans l’ intention de vous en défaire il vous le paierait un bon prix ", "on dressait le couvert à la convenance de la saison de le jour des convives à le début de la saison froide par exemple le duc dînait dans la grillotte une petite pièce d’ angle chauffée par le soleil et intime cette fois on servirait dans le premier salon le plus près de le vestibule le plus vaste mais ici encore on respectait les rites anciens sur une table réduite à l’ extrême et encore bonne pour couverts seuls attendaient les convives ", "eh bien reprit maxime je ne dis pas qu’ un de ces jours ah bravo bravo s’ écria -t-on de toutes parts renard garda seul le silence et haussa les épaules ", "un jour enlève l’ espoir qu’ avait laissé l’ autre le mal semble se jouer de la fiévreuse impatience de ceux qui veillent sur une existence aussi chère et cependant quels gardiens plus fidèles plus attentifs plus vigilants que ces êtres qui l’ entourent ils ne l’ ont quittée ni le jour ni la nuit le frère et la nourrice placés l’ un à le côté de l’ autre échangent de temps en temps de les regards d’ intelligence des mots de crainte ou d’ espoir ", "—et nos femmes ajouta le jeune étourdi. —et nos sœurs! lança un troisième —tout le monde alors s’ écria un de les plus gais ce n’ est plus la peine de les condamner si on les excepte toutes pas toutes mais voici maurèze qui possède un trésor de femme la plus jolie marquise qu’ on puisse voir une femme qui devrait être le plus beau joyau de la cour elle est vertueuse elle l’ adore et il la cache ce n’ est pas juste —non ce n’ est pas juste répéta le chœur " ]
m’ a impressionné cet homme sans visage avec cet uniforme et la croix de fer je voyais qu’ il se déplaçait avec des gestes lents je ne comprenais pas pourquoi ses hommes m’ avaient arraché de mon lit en pyjama puis précipité en bas de l’ escalier tout cela d’ une telle manière que j’ avais mal partout comme si on m’ avait battu sans avoir cependant rien de cassé la veste de mon pyjama s’ était déchirée je n’ avais plus sur le dos qu’ une de les manches dans la chute mon sexe était sorti de ma braguette sans que je m’ en aperçoive
[ "je ne l’ ai vu et senti que lorsque de sa voix profonde une voix qui avait l’ air de parler une autre langue m’ a demandé en montrant la femme tu couches avec elle j’ ai répondu non d’ un air effaré et à le ce moment j’ ai vu mon sexe qui sortait de mon pantalon je l’ ai rentré avec un sentiment de gêne inexprimable il m’ a dit: tu peux coucher avec elle si elle se débat mes hommes la tiendront cela m’ a bouleversé ", "peut-être même cela m’ a fait bander et j’ ai tenté de crier: salaud mais j’ avais si peur qu’ aucun son n’ est sorti les ss ont ri. lui me regardait je ne voyais toujours pas son visage mais ses yeux étaient très pâles et lentement sans que je sois capable de rien faire pour l’ en empêcher il m’ a donné énormes baffes comme aurait pu faire un père puissant celui que je n’ ai pas eu les baffes que je n’ ai jamais reçues puisque mon père a foutu le camp ", "mon père était de naples et quand ma mère était en colère elle criait: les napolitains foutent toujours le camp mon père a foutu le camp parce que ma mère c’ est vrai se prenait pour le roi de naples maintenant je comprends qu’ il a eu raison moi après ces baffes je ne pouvais plus foutre le camp je l’ ai senti tout de suite j’ étais tout ébranlé je me suis mis à le saigner de le nez je me suis mis à le pleurer ", "je faisais de grands efforts mais les larmes coulaient impossible de les arrêter il s’ est tourné vers la femme et lui a dit: apporte-lui de le café et de le pain et donne-lui un mouchoir a ma grande surprise elle a obéi elle m’ a d’ abord apporté un essuie-main propre je me suis frotté le visage le saignement de nez s’ est arrêté puis le café est arrivé chose étonnante ce n’ était pas notre ersatz mais un vrai café que les ss avaient dû apporter elle me l’ a donné avec une tranche de pain beurré ", "après ce cauchemar réel dans ma vie c’ était le retour à le monde je buvais je retrouvais ma chaleur je mangeais comme si je mangeais de l’ espoir les soldats s’ étaient retirés dans la cuisine le jour se levait s’ était un peu reculé il lisait des papiers et je commençais à le voir son visage un visage dont la largeur m’ a frappé d’ abord un teint assez bistré des cheveux noirs et à le gauche de la bouche sur le menton la trace pâle d’ une blessure qui se prolongeait jusque sous le col de sa veste ", "le côté droit de son visage me regardait avec une sorte de curieuse bonté avec indulgence le côté gauche tendu par la blessure était d’ une fixité terrible je n’ osais pas regarder ce côté je ne voyais que l’ autre et le geste de sa main droite dont il a fait signe à la femme de m’ apporter encore une tranche de pain et de le café les baffes le linge pour essuyer mon visage ensanglanté et mes larmes le café le pain et la femme pour me servir c’ était la force c’ était le père qui m’ a toujours manqué j’ ai pensé en un éclair: PROPN c’ est comme stéphane quelqu’un qui ne fout pas le camp qui n’ aurait pas eu peur de ma mère et qui peut protéger les autres a ce moment tout a basculé j’ avais trouvé mais sans oser regarder sa cicatrice celui à qui je devais dire oui il était celui qui m’ avait toujours manqué ", "il avait compris ce qui se passait en moi il a dit de sa voix profonde étrangement déchirée sur certains mots par sa blessure je pourrais te faire fusiller les papiers sont bien imités mais faux tu vis chez une femme qui fait de l’ espionnage et approvisionne les terroristes je pourrais te faire fusiller aujourd’hui comme elle ", "mais nous manquons d’ hommes je vais te prendre avec moi te faire entrer dans les ss pour traquer les terroristes c’ est ce que tu veux n’ est -ce pas j’ ai entendu que je répondais: oui mais qui a répondu cela c’ est ce que je ne saurai jamais tout d’ un coup il m’ a montré la femme d’ un signe de tête: et elle ", "j’ étais stupéfait qu’ est -ce qu’ il me voulait qu’ il la fusille ou pas ce n’ était pas mon affaire son regard me disait le contraire que nous étions de le même côté obligés de prendre une décision j’ avais oublié la femme tout d’ un coup je me suis revu en pantalon de pyjama devant elle ma veste déchirée me pendant sur l’ épaule gauche la tasse de café posée à le côté de moi et mon visage enfoncé dans son linge à le vaisselle à le carreaux bleus et blancs " ]
[ "la voilà partie et la joie est revenue chère et douce pauvreté pardonne-moi d’ avoir un instant voulu te fuir comme on eût fui l’ indigence établis -toi ici à le jamais avec tes charmantes sœurs la pitié la patience la sobriété et la solitude soyez mes reines et mes institutrices ", "on se demande si les cultivateurs ne vont pas récolter autant de gerbes de coquelicots que de gerbes de blé à le moins ce sera très mêlé en certains champs est même le rouge qui domine et emporte sur or PROPN est à le croire que la fleurette a été semée intentionnellement avec le grain non car je ne pense pas que le charmant mélange de la couleur de les blés mûrissants et de le coquelicot ait beaucoup de charme pour les paysans ", "livres francs il haussa les épaules et secoua sa pipe sur le tapis ce qui lui arrivait pour la première fois depuis qu’ il était à l’ excelsior mais non mais non ce que j’ en fais tenez vous allez simplement me dire si ma petite histoire est exacte ou non votre étudiant malade et intoxiqué jean puisque vous l’ appelez ainsi devient votre amant vous faites la connaissance de m.saft qui vous révèle le parti qu’ il y a à tirer de lui alors à le lieu de faire les choses comme elles doivent se faire à le lieu d’ enfermer votre étudiant dans quelque meublé discret de paris vous imaginez cette histoire de m.owen cette fausse identité de suédois cette perruque ces vêtements gris ce visage maquillé et en fin de compte pour cacher les mains rongées les terribles gants de fil tout voyez -vous ma petite a pue l’ amateurisme et je suis persuadé que a dû vous le dire plus d’ une fois mais vous lui rendiez des services PROPN surtout qui lui lavait ses chèques ou ses traites et devait être habile à le imiter les signatures je parierais contre un que vous êtes devenue la maîtres", "chapitre où nous avons passé la nuit la mer morte semble tout près; en quelques minutes croirait -on il serait aisé d’ atteindre sa nappe tranquille qui est ce matin d’ un bleu à le peine teinté d’ ardoise sous un ciel dégagé de toutes les nuées d’ hier et pour s’ y rendre à le cheval il faut encore presque heures sous un lourd soleil à le travers un petit désert qui moins l’ immensité ressemble à le grand où nous venons de passer tant de jours vers cette mer qui semble fuir à le mesure qu’ on approche on descend par des séries d’ assises effritées de plateaux désolés tout miroitants de sable et de sel nous retrouvons là quelques-unes de les plantes odorantes de l’ arabie pétrée et même des semblants de mirage l’ inappréciation de les distances le continuel tremblement de les lointains nous y retrouvons aussi une bande de bédouins à le peu près semblables à le nos amis de le désert avec leurs chemises à les longues manches pointues flottantes comme des ailes avec leurs petits voiles bruns qu’ attachent à le front de les cordelières noires et dont les bouts se ", "mais à le présent henry était revenu à le sentiment de sa dignité de son autonomie et de sa conscience avec guidon et blandine il se sentait de force à le créer la religion de l’ amour absolu aussi bien homo qu’ hétérogénique il s’ exaltait comme un confesseur à la veille d’ un départ pour une mission impérieuse fatale chapitre dansquelquesjours blandine et guidon quitteraient l’ escal-vigor sans esprit de retour blandine avertie par des pressentiments avançait même les préparatifs de le départ ", "on remplaçait les mâts brisés par les vergues de détresse on changeait les agrès on raccommodait les filets le tillac représentait un chaos; le travail régnait partout et cependant l’on sentait que nul n’ avait le cœur à l’ ouvrage ", "il avait vu il avait compris quelle était la grandeur de cet amour et il n' avait point été ému; quel nomme était -il donc cette question robert se l' était déjà posée bien souvent depuis l' âge ou il avait commencé à le sentir ou plus justement depuis l' époque ou il avait pu raisonner ses sensations pourquoi son père se montrait -il si indifférent à le son égard? pourquoi jamais une parole affectueuse jamais une visite à le collège jamais un dîner à la maison jamais une promenade en tête-à-tête son père ne l' aimait donc pas il n' avait donc pas dans sa vie de plaisir une minute une pensée pour son fils ", "je t’ aime line et toi tu m’ aimais aussi nous nous arrêtons violette dort dans sa poussette c’ est déjà presque le printemps la neige fond nous marchons dans la boue ", "tu as raison on ne va pas y arriver ii vaut mieux que tu te casses mais laisse-moi te dire choses avant de te souhaiter bonne route la première est à le propos de les intellectuels justement c\\' est facile de se foutre de leur gueule ouais c\\' est vachement facile souvent ils sont pas très musclés et en plus ils aiment pas ça se battre ne les excite pas plus que ç a les bruits de bottes les médailles et les grosses limousines alors oui c\\' est pas très dur ii suffit de leur arracher leur livre de les mains leur guitare leur crayon ou leur appareil photo et déjà ils ne sont plus bons à le rien ces empotés ailleurs les dictateurs est souvent la première chose qu\\ ils font casser les lunettes brûler les livres ou interdire les concerts ç a leur coûte pas cher et peut leur éviter bien des contrariétés par la suite mais tu vois si être a veut dire aimer instruire être curieux attentif admirer émouvoir essayer de comprendre comment tout ç a tient debout et tenter de se coucher un peu moins con que la veille alors oui je le revendique totalement non seulement je suis un", "l’ occurrence suspecte la procession de les ballots les hirondelles de la grève la commodité d’ un fiacre les fredaines de ces messieurs " ]
ils se lamentaient disant: en quelle époque barbare nous vivons encore pour que tant de pauvreté demeure à le monde nos mères nous enfantent dans le seul but d’ un dur labeur et nous trimons plus que les bêtes sans avoir comme les bêtes le loisir de ne pas penser ah! maudite soit l’ heure de brève joie où nos tristes pères jetèrent leur semence à les flancs de leurs épouses décharnées de quel droit nous créèrent -ils puisqu’ ils ne pouvaient nous léguer que le désir à le jamais inassouvi? et les savants disent que les générations se succèdent dans une voie de progrès et que l’ homme marche à la conquête de dieu les pouvons -nous croire puisque nous apprenons seulement l’ art de nous égorger alors que toutes nos forces employées à la seule fin d’ améliorer notre sort ne réussiraient que bien petitement
[ "en vérité elle a raison la jeune prophétesse qui crie par les nuits que nous demeurons barbares comme les loups et que jamais nous ne tiendrons le bonheur parce que nous aimons trop le sang voilà maintenant qu’ on a préparé les tambours et les drapeaux il va falloir se ruer sur les pauvres diables de les autres nations sans que nous puissions même comprendre le motif de notre rage nos pieds ont déjà été durcis sur les routes et nos épaules ne sentent plus le poids de le havresac voyons ne se lèvera -t-il pas un homme fort parmi nous qui proclamerait enfin la révolution de l’ amour universel et les petits soldats se poussaient l’ un l’ autre et ils disaient toi toi mais nul n’ osait prendre la parole enfin le délire de francine s’ atténua elle récupéra de la santé et de la raison mais quand m. de chaclos voulut reparler des noces philomène lui affirma qu’ elle resterait fille et il comprit bien qu’ elle partageait alors le sentiment de sa sœur et qu’ il lui faisait horreur à le cause de le sang dont il s’ était couvert ", "un peu plus tard il connut que philomène s’ était fiancée à le philippe cela ne le surprit point parce qu’ il avait entendu presque de leurs conversations les soirs de primevères le cornette changea de garnison et vint à le fort avec un détachement de guides depuis lors m. de chaclos tristement car il chérissait philomène selon la ténacité de les dernières passions la presque certitude qu’ il avait eue de l’ épouser avait rendu plus inébranlable cet amour de la quarantième année ", "néanmoins son âme était noble il persuada à le colonel de marier philomène et philippe et comme la jeune fille remarquait avec étonnement son entremise il lui répondit qu’ il l’ aimait pour elle non pour lui et préférait la savoir heureuse à les bras d’ un autre plutôt que malheureuse à les siens cela lui vaudrait infiniment moins de douleur quand on sortit de l’ église le cornette dit à sa femme voici que vous vous sacrifiez à le moi par compassion je tâcherai maintenant de mériter votre admiration la guerre survint le fort gardait la frontière ", "on tira de ses coupoles le premier coup de canon les troupes de la ville arrivèrent et puis ce furent les troupeaux d’ ouvriers et de paysans qui descendirent des trains on les revêtit d’ uniformes on leur distribua de les armes à le dehors les grandes routes se remplirent d’ enfants et de mères qui mendiaient les jeunes filles se prostituaient presque pour rien ", "sur l’ horizon les donjons de les usines cessèrent de flamboyer pour la première fois depuis ans le boulevard de la ville était plein d’ activité parce qu’ on avait joué à la baisse de les fonds publics dans les palais de les compagnies d’ assurances sociétés métallurgiques et banques de crédit les hommes d’ argent rachetaient déjà en sous-main les titres de rente afin de les revendre avec prime dès l’ annonce de le premier avantage pour obtenir ce premier avantage que les dépêches grossiraient habilement les maréchaux se hâtaient de réunir des hommes sur ce point de frontière on les arrachait des mines et des sillons ", "les fanfares sonnaient les drapeaux claquaient les actrices en robe blanche drapées dans les couleurs nationales chantaient en plein vent sur des tréteaux construits à la hâte l’ amour sacré de la patrie et les hommes rouges de le sol ferrugineux défilaient par masses énormes remplissant de leurs corps l’ espace trop étroit des rues les administrateurs de les compagnies ordonnèrent qu’ on défonçât des tonneaux de piquette pour échauffer l’ enthousiasme il s’ agissait d’ enlever ce précieux avantage de faire prime sur le marché les gendarmes pressaient les hordes misérables une houle de têtes rouges battant les tréteaux où les actrices en robes blanches drapées de les couleurs nationales et les cheveux épars par-dessus le marché vous chantaient sans lassitude: le jour de gloire encore quelques heures de train quelques cahots de wagons et le troupeau garni de brandebourgs de galons de ferblanterie coiffé de kolbacks monté sur des chevaux de réquisition est prêt à le conquérir l’ avantage dont un à la bourse de demain ", "les caissons roulent sur le caillou de les routes les escadrons galopent dans les cris clairs de le métal les régiments tassent le sol sous les souliers d’ ordonnance les officiers caracolent parmi l’ éclat de leur maroquinerie neuve; et voici sur la cime de les collines où se déroulent des nuages bas les courts éclairs de les pièces ennemies parmi les lignes il y a des gaillards qui culbutent soudain en des grimaces de clowns ou tombent à le genoux ainsi que des illuminés fanatiques tout ahuris de voir au-delà ", "d’ autres encore s’ étalent comme pour dormir en s’ étirant et quand les colonnes ont passé quand les lignes se sont étendues il reste dans la poussière levée de bonnes têtes rouges qui toussent leur souffle sur des flaques plus rouges la campagne demeure verte et claire à les replis de le fleuve vif les blés couvrent la plaine de leur herbe tendre; et c’ est là dans le creux de la grande vallée un bon nid d’ abondance à les maisonnettes blanches à les eaux lumineuses avec le rebord propice de les collines à le douces pentes à la tête de cavaliers philippe commande un poste d’ observation il voit les routes se noircir de grouillements humains l’ herbe se fleurir des taches éclatantes que donnent les uniformes les attelages galoper effrénément par les chemins qui sonnent ", "ici et là d’ un coup la flamme se drape à le faîte de les métairies les lignes d’ infanterie s’ élargissent à le travers les plaines elles avancent courent se couchent crépitent et pétillent se relèvent courent encore gagnent les abris les quittent laissant à le chaque reposoir des corps crispés dans la verdure autour de lui il est tant de bruits de fusillade que l’ espace semble frire et tout près les grosses têtes rougeâtres de ses hommes bleuissent sous les gourmettes polies de les kolbacks sous l’ apparat violent de les pompons les bottes tremblent dans les étriers qui cliquettent " ]
[ "PROPN soit aussi le coup qui m’ a blessé et le sourire et le regard qui me séduisent et me consument! bénis soient les soupirs que je jette à le vent pour appeler ma dame et mes pleurs et mes cris et mes vagues désirs et bénis encore les vers qu’ elle m’ inspire et où sans cesse je la chante sans me plaire à le plus rien autre c’ est charmant se dit -elle rouge et confuse puis comme une chatte qui veut s’ assurer que personne ne la guette avant d’ effleurer de son museau rose une jatte de crème elle regarda de nouveau autour d’ elle et quand elle fut bien sûre que nulle porte n’ était ouverte et que les jalousies ne s’ écartaient pas trop elle les relut et les glissa dans sa poche ", "s’ il reste conscient il saisira l’ occasion qui se présente il consacrera ses dernières forces à s’ illuminer et à le devenir bouddha à le lieu de se débattre mécaniquement pour vivre et mourir encore fils noble dit toi qui dans ta jeunesse avant la clandestinité répondais parfois à le nom d’ et parfois à le celui de le froid t’ envahit tu te sens oppressé tu me vois et tu m’ entends de plus en plus mal l’ heure de la mort est venue pour toi ne sois pas terrorisé tu n’ es pas le premier qui rencontre la mort prends exemple sur ceux et celles qui ont su faire face ", "cette très-excellente dame ne disait monsieur qu’ à ses pairs pour venir chez sa propriétaire le père bernier s’ était habillé et pour lui s’ habiller c’ était tout uniment ne pas mettre sa blouse madame la comtesse c’ est aujourd’hui le terme et je viens retirer ma quittance mais elle n’ est pas prête cette quittance asseyez -vous donc mon ami voyons je vais vous la donner je ne me rappelle plus bien le chiffre de le terme ", "il appartenait ni à le aucune de ces dames ni à le moi-même de interpréter que j\\' avais pu me tromper d\\' ailleurs d\\' accord avec elle tenait mon scrupule pour infiniment agréable à le dieu qui accorderait la grâce de l\\ aimer quand il lui plairait et probablement à époque de ma première communion mais elle me conseilla de chercher sans cesse le dieu qui se dérobe —peut-être —me dit -elle de sa bouche charmante —parce qu\\ il vous a choisie entre toutes a partir de ce jour-là mme de le cange parut bien en tout cas avoir choisie elle entre toutes de le moins entre toutes les petites filles de mon âge et je me demandais pourquoi je sentais son attention attirée particulièrement vers moi et une attention affectueuse il ne se passait pas de semaine sans qu\\ elle me parlât à le moins une fois tout à le coup en passant dans un corridor ou bien quand elle paraissait dans les jardins à les récréations ", "mais on a proscrit ces colonnes creuses que tout homme de bon goût critiquait si justement à le théâtre de la rue richelieu; et qui percées comme les cases d' un colombier étaient devenues l' asile de tant de sensibles tourterelles on n' a pas cette fois écouté les conseils d' un sordide intérêt mais ceux d' un goût pur et éclairé cependant faut -il le dire n' est -il pas scandaleux que ces cases étroites aient été remplacées l' hiver dernier à l' opéra provisoire par les cinquièmes loges où le bouton mis une fois dans la serrure personne ne pouvait plus entrer ignore -t-on que les jours de bal ces loges ont eu le même emploi que les boudoirs de le numéro à le palais-royal ", "chez eux jusqu’ à le présent personne ne répondait peut-être les appelions -nous toujours à la mauvaise heure ou bien avaient -ils quitté nice j’ aurais été presque étonné qu’ ils répondent tant ils demeuraient énigmatiques et flottants dans mon souvenir existaient -ils vraiment ou bien n’ étaient -ils qu’ un mirage causé par notre état d’ extrême solitude cela m’ aurait réconforté pourtant d’ entendre des voix amicales ", "mais pour qu’ une pauvre veuve telle que moi puisse faire un sacrifice aussi énorme il faut que ma fille hélène qui a présentement ans et qui depuis l’ âge de ans n’ a pas découché de le couvent soit faite abbesse de castro il faut pour cela retarder l’ élection de mois la chose est canonique que dites -vous PROPN s’ écria le vieux cardinal hors de sa sainteté elle-même ne pourrait pas faire ce que vous venez demander à un pauvre vieillard impotent aussi ai-je dit à le votre éminence que la chose était ridicule les sots la trouveront folle mais les gens bien instruits de ce qui se passe à la cour penseront que notre excellent prince le bon pape grégoire a voulu récompenser les loyaux et longs services de votre éminence en facilitant un mariage que tout rome sait qu’ elle désire de le reste la chose est fort possible tout à le fait canonique j’ en réponds ", "quand on se plaint de ces périls-là on se fait vacher ou berger de brebis coquin de bon sort! de mon temps un qui aurait grogné pour une chute de cheval ou pour un coup de pied de bête même en pleine figure on ne l' aurait ma foi de dieu plus regarde les gardians se seraient détournés de lui et les filles auraient ri en le regardant enfin tout change c' est le siècle PROPN augias alluma sa pipe et répéta cette expression populaire de les paysans de là-bas quand ils se plaignent des malheurs de le temps c' est le siècle les prétentions de son ancien valet déplaisaient à le augias il bavardait pour se donner le temps de chercher en sa tête un moyen sinon d' écarter à le moins d' ajourner la demande de ce martégas ", "l’ appartement de la rue de le doyenné déplaisait le baron complota d’ en meubler un magnifiquement rue vanneau dans une charmante maison moderne PROPN marneffe obtint un congé de jours à le prendre dans un mois pour aller régler des affaires d’ intérêt dans son pays et une gratification il se promit de faire un petit voyage en suisse pour y étudier le beau sexe.si le baron hulot s’ occupa de sa protégée il n’ oublia pas son protégé le ministre de le commerce le comte popinot aimait les arts il donna francs d’ un exemplaire de le groupe de samson à la condition que le moule serait brisé pour qu’ il n’ existât que son samson et celui de mademoiselle hulot ce groupe excita l’ admiration d’ un prince à le qui l’on porta le modèle de la pendule et qui la commanda mais elle devait être unique et il en offrit francs ", "celle-ci eut le geste de jouer de la patte un geste signifiant je suis satisfaite et elle s' allongea les yeux mi-clos agitant la queue avec perplexité tranquille duel de regards curieux le chrétien cherchant malgré l' abandon voulu de son être le secret de les dompteurs de fauves le pouvoir suprême de la seule volonté sur la brute et la bête libre s' efforçant de démêler le genre de puissance de cette espèce quand elle est nue une clameur formidable les éveilla de leur singulière songerie ils étaient maintenant le centre de la fête sanglante et personne vraiment ne comprenait cette manière de s' amuser une soudaine colère envahissait tous les spectateurs " ]
je vous souhaite tout le succès que vous méritez quant à les conseils ma petite amie soyez gaie douce et bonne juste et ferme à la fois; continuez à le avoir confiance en l’ avenir et à le placer haut votre idéal mais restez telle que le bon dieu vous a faite ne changez pas chapitre xiv maitresse d’ école le journal d’ émilie le premier jour je vous ai promis en partant d’ écrire mon journal tout exprès pour vous ma chère madame fagg et je vais tenir ma promesse dès aujourd’hui quoique je n’ aie pas encore grand’chose à le vous dire
[ "la classe est finie j’ ai laissé partir mes élèves et je suis restée dans la salle d’ école mon domaine pour mois et peut-être davantage si mon essai réussit autrement dit si ces messieurs de le comité sont contents de moi et si maman me permet de continuer me voilà donc lancée toute seule dans le vaste monde quoique j’ aie ans révolus mon cœur battait bien fort ce matin vous rappelez -vous que vous m’ avez dit hier de ne pas me faire trop d’ illusions parce que je serais désappointée? eh bien je m’ attendais à le loger chez les wix pour la première semaine ", "c’ était sans doute une illusion car m. PROPN me conduisit directement chez son voisin m. je fus tristement surprise en le voyant passer devant la maison propre et bien tenue où sa femme faisait le ménage en chantant pour s’ arrêter devant une maison à le moitié en ruines entourée d’ un jardin laissé à l’ abandon maisons et jardins ont leur physionomie particulière ne trouvez -vous pas celle-ci disait clairement qu’ elle ne pouvait appartenir qu’ à le cet ivrogne dont je vous ai parlé je la reconnus pour telle avant même d’ y pénétrer ", "le cœur me défaillit quand je poussai la porte disloquée qui séparait le jardin de la route mais ce qui m’ acheva ce fut la vue de les enfants de m. qui me regardaient d’ un air ébahi et médiocrement bienveillant —courage me dit à l’ oreille m. jonathan vous ne resterez pas longtemps ici mme applebee a demandé à le vous avoir en premier parce que son mari va s’ absenter pour une quinzaine de jours et que cela lui donne plus de place pour vous recevoir cette nouvelle me fit plaisir la société de ce monsieur m’ effrayant un peu je l’ avoue c’ était lundi jour de lessive de toutes les ménagères en amérique ", "mme arriva à le ma rencontre en essuyant après son tablier ses mains encore toutes blanches de mousse de savon elle me souhaita la bienvenue fort aimablement et me présenta ensuite les uns après les autres chacun de ses enfants depuis l’ aînée qui a ans jusqu’ à le dernier bébé qui n’ a que quelques mois je ne suis pas encore bien familiarisée avec leurs noms mais cela viendra tout à le moins pour ceux qui sont mes élèves elle mme est une assez jolie brune à les yeux bleus ", "je me demande ou ils vont me faire coucher leur maison est si basse qu’ il n’ y a pas apparence de chambres dans le haut à le moins qu’ elles ne soient sous le toit personne n’ eut l’ idée de me montrer l’ endroit qui m’ était destiné quand je partis pour l’ école ma valise était encore par terre dans le corridor et bébés se roulaient dessus à le risque de casser tout ce qu’ elle renfermait sur les enfants d’ applebee m’ accompagnèrent jusqu’ à la maison d’ école étaient plus grands que moi ", "en route nous rencontrâmes un de les enfants je ne sais plus lequel encore un de mes élèves il fumait quoiqu’ il n’ ait guère que ans il me regarda à le moins minutes avant d’ ôter son chapeau il lui fallut tout ce temps-là pour reconnaître si j’ étais une demoiselle ou une petite fille il eût peut-être même hésité encore plus longtemps s’ il ne m’ avait vue balancer la clef de la classe sur mon index comme le fait miss quand elle sort de chez elle ", "ce n’ est pas le dernier tour que me jouera ma petite taille nous arrivâmes à la maison d’ école une misérable cahute s’ il en fut où les fenêtres ont l’ air d’ avoir été jetées à le hasard les unes d’ un côté les autres de l’ autre aucune sur la même ligne voilà pour l’ extérieur; une grande pièce carrelée en briques rouges un fourneau rouillé des bancs et des pupitres fortement entaillés par les couteaux de les écoliers et des murs nus blanchis à la chaux voilà pour l’ intérieur tous les enfants étaient groupés autour de la porte je n’ étais pas plus tôt entrée qu’ ils arrivèrent en masse derrière moi et s’ éparpillèrent sur les bancs je me sentis en butte à le tous leurs regards tandis que je me débarrassais de mon chapeau et de mon manteau ", "pour me donner une contenance je m’ approchai d’ une de les fenêtres une grande prairie émaillée de pâquerettes et de boutons d’ or s’ étendait à le perte de vue une rivière bordée de peupliers la contournait étincelant sous les rayons de le soleil comme un ruban d’ argent quel bonheur d’ avoir cette vue devant moi pour me délasser je ne sais pourquoi cependant un sentiment de tristesse m’ envahit ", "il me semblait que les pâquerettes et les boutons d’ or me criaient c’ est dans cette prairie que disparaît à le tout jamais ton enfance les enfants chuchotaient derrière mon dos j’ entendis qu’ un petit garçon disait à un de ses camarades je parie que je la jetterais par terre d’ un coup de poing je me dis en moi-même: courage c’ est vrai je suis une femme maintenant et non plus une enfant; faisons donc bonne contenance et ne nous laissons pas mider par ces bambins la petite phœbé un bébé de l’ âge de dunie mais plus jaune qu’ un citron vint me tirer par la manche bonzour m’dame me dit -elle si gentiment que je ne pus m’ empêcher de l’ embrasser aussitôt je me vis entourée d’ une douzaine de petits bonshommes qui me tendaient leurs joues roses et je les embrassai à la ronde en leur distribuant quelques bonbons oubliés dans le fond de ma poche " ]
[ "où donc étiez -vous passée à le profond soulagement d’ ophélie c’ était berenilde elle fendait la foule de courtisans dans un gracieux mouvement de robe aussi paisiblement qu’ un cygne traverserait un lac pourtant quand elle glissa le bras d’ ophélie sous le sien elle le serra de toutes ses forces —bonjour madame berenilde bredouilla le chevalier ses joues étaient devenues très roses ", "c’ est fini dit -il à le léonie et il la mit en joue tes chevaux piaffent toujours ils s’ impatientent mais ils ne t’ emporteront pas ce fut PROPN le second cri moi aussi dit léonie qui perdait la tête oui toi aussi t’ imaginais -tu donc que j’ allais me tuer comme une bête à le tes pieds pour que tu inscrives ma mort sur tes tablettes ", "il disait cela nullement indigné pour me consoler je ricanais en serrant les poings moi délicat rongeant mon frein quel monde! toute la famille était ainsi grossiers farceurs ah j’ avais hâte d’ en sortir d’ échapper à ce milieu de boutiquiers où le hasard m’ avait fait naître avec quelle impatience j’ attendais le jour ou ̀ j’ entrerais comme précepteur chez cette madame ", "ici non plus je ne connaîtrai guère l’ angoisse demain j’ apprendrai là-dessus de les choses plus étranges encore et dieu sait si malgré mon grand feu j’ ai renoncé à le me faire entendre des hommes si vous croyez que c’ est sur moi oui oui voilà qui est intolérable chaque fois que je revois ces yeux qui attendent je ressens une brûlure l’ envie soudaine me prend de me lever et de courir droit devant moi ", "fois en lisant cette confession de le mort patrick avait esquissé un geste pareil à le celui de les fils de PROPN et fermé le manuscrit pour se cacher à le lui-même la honte de son père fois il l\\' avait rouvert avide à le contraire de tout savoir bouleversé de ces tragiques révélations consterné d\\' apprendre que ce père avait participé à une insurrection achevée dans le massacre et incendie atterré il eût lâchement ignoblement laissé la foule exécuter devant lui cet innocent pris pour lui et qu\\ il eût crié à le mort comme les autres déconcerté jusqu\\ à la stupeur par idée de ce mystère de ce silence observé plus un quart de siècle à le foyer un pareil secret entre un mari si droit en apparence si honnête homme et une femme comme était sa mère quelle tristesse quel empoisonnement pour lui-même de ses plus heureux souvenirs d\\' enfance en même temps comment ne pas le plaindre ce père ", "mais le ciel n' a pas changé exclama ce sont les mêmes étoiles les mêmes constellations telles qu' on les voit de l' observatoire de paris se tourna vivement vers lui en ripostant les mêmes étoiles peut-être mais les mêmes planètes à le ton dont furent prononcés ces quelques mots le jeune comte pressentit une embûche et prudemment fit entendre une petite toux sèche pour attirer l' attention de fricoulet mais l' ingénieur était bien trop occupé à examiner la manœuvre de le ballon pour songer à le son ami ", "ce qui s’ était bu de vin de le rhin et de vins français étonnerait des dandies car on ne sait pas tout ce que les allemands peuvent absorber de liquides en restant calmes et tranquilles il faut dîner en allemagne et voir les bouteilles se succédant les unes à les autres comme le flot succède à le flot sur une belle plage de la méditerranée et disparaissant comme si les allemands avaient la puissance absorbante de l’ éponge et de le sable mais harmonieusement sans le tapage français; le discours reste sage comme l’ improvisation d’ un usurier les visages rougissent comme ceux de les fiancées peintes dans les fresques de cornélius ou de schnorr c’est-à-dire imperceptiblement et les souvenirs s’ épanchent comme la fumée de les pipes avec lenteur .vers heures et demie pons et schmucke se trouvèrent sur un banc dans le jardin chacun à le côté de l’ ancienne flûte sans trop savoir qui les avait amenés à s’ expliquer leurs caractères leurs opinions et leurs malheurs à le milieu de ce pot-pourri de confidences PROPN parla de son désir de marier fritz mais avec une for", "on l’ accuse donc il se défend et il jouit désormais de la protection de la loi en prison il devient un être presque sacré et tout ce qu’ on fera contre lui devra être accompli selon un certain nombre de règles précises aline calas l’ avait bien montré une fois dans le cabinet de le juge elle n’ avait pour ainsi dire plus desserré les dents ", "par l’ ouest nul repère ne marquait le passage le sentiment seul lorsque mon père conduisait et que je rêvassais sur la banquette arrière c’ était comme une fête soudaine où nous serions entrés sans préavis comme dans un roman que j’ avais lu vers ou ans augustin le héros a fait assez involontairement une fugue il erre depuis la veille dans la campagne de décembre transi affamé claudicant vers le milieu de l’ après-midi il s’ engage à le tout hasard dans un sentier où soudain le submerge une sensation de bonheur inexplicable ", "celui-ci poursuivit: l' état est comme le corps humain toutes les fonctions qu' il accomplit ne sont pas nobles aussi en est -il qu' il faut cacher je dis des plus nécessaires ah! monsieur dit l' abbé était -il donc nécessaire que le lescot agît de la sorte avec la pauvre femme d' un prisonnier c' était une infamie! dit m. roman ce fut une infamie quand on le sut " ]
a mes yeux vos aveux ont changé tout votre être mais ils n’ ont point changé mon cœur j’ ai lu j’ ai pleuré j’ ai pardonné l’ orpheline compte les momens avec impatience fière d’ être devenue le seul appui de le célèbre prince de la bourgogne d’ être le monde entier pour le héros vainqueur qui jadis l’ univers conquis n’ aurait pu suffire elle jouit d’ avance des transports que sa lettre devra causer son âme pure heureuse de la pensée d’ avoir purifié une autre âme s’ est fait une vertu de son amour et de son bonheur un devoir
[ "le pardon qu’ elle a prononcé lui semble une inspiration divine et l’ avenir coloré comme un tableau magique s’ ouvre devant elle paré de toutes les illusions de la jeunesse de l’ enthousiasme et de l’ amour .mais déjà le solitaire est sous la cabane charles est auprès d’ elodie oh qu’ ils sont doux les premiers aveux d’ un amour partagé l’ orpheline a laissé parler son cœur et l’ heureux duc de PROPN ne redoute plus que l’ excès de sa félicité ", "souvent ici-bas la joie poussée trop loin rencontre encore la douleur l’ ermitage la forêt les rochers le désert tout à le leurs yeux a disparu ils ne sont plus sur cette terre ne sont point encore dans les cieux mais errent à le milieu de ces régions enchantées montent pour quelques instans à les beaux jours de la vie les amans fortunés qu’ a réunis le sort .tous les projets de charles sont approuves par l’ orpheline le duc de PROPN continuera à le demeurer caché à les yeux de les hommes ", "il vivra sur le mont sauvage mais auprès de lui se rendra sa bien-aimée la cabane sera reconstruite l’ enchanteur de la nature l’ amour présidera seul à le leurs travaux et quel palais pour l’ orpheline vaut l’ ermitage de le solitaire ", "quel trône vaudrait pour charles le rocher qu’ habite elodie après le plan de le prince la fille de saint-maurira trouver anselme le digne pasteur d’ PROPN ne peut avoir oublié que conrad son neveu doit l’ existence à le solitaire il unira les amans à la chapelle de l’ abbaye nulle puissance terrestre n’ a le droit de s’ opposer à le mariage de l’ orpheline elodie est inconnue à sa famille charles est oublié de tous les humains ", "ils se suffiront l’ un à l’ autre ils ne seront pas même dans l’ unvers .dans les plus purs ravissemens de l’ âme dans les plus douces extases de le sentiment le prince de la bourgogne et la vierge d’ n’ ont point remarqué la fuite de les heures cruelles filles de le temps chacune d’ elles a sa faux en main qui va moissonnant les plaisirs de l’ homme presqu’ à le mesure qu’ il en jouit le rapide éclair de les félicités humaines la journée a fui vers le soir elodie descend la montagne appuyée sur son ami son protecteur son amant son époux ", "près de le torrent ils se séparent l’ orpheline se rend à la demeure d’ herstall et le prince à le monastère PROPN veut revoir son généreux frère d’ armes il veut serrer dans ses bras le magnanime ecbert en son âme rendue à le bonheur tout est reconnoissance et tendresse ah pardon et pitié pour l’ homme dont les plus purs sentimens se glacent et se durcissent à le sein de l’ infortune comme l’ eau qui traversant le filtre de la terre se pétrifie sous le rocher mais haine et mépris pour l’ âme insensible qui lorsque la prospérité comme une rosée céleste lui descend une nouvelle vie n’ exhale point autour d’ elle de les parfums d’ allégresse de bienfaisance et d’ amour anselme voit s’ avancer vers lui la fille de PROPN ", "il pousse un cri de suprise quelle joie a pénétré son âme avec quelle attention il prête l’ oreille à le récit de sa délivrance hors le nom et les secrets de le solitaire elodie n’ a rien déguisé à le père anselme ses vœux ses résolutions et le motif de sa visite à le presbytère elle a tout déclaré à son ancien ami.anselme l’ avoit écoutée sans l’ interrompre mais plus d’ une fois de profonds soupirs s’ étoient échappés de son sein ", "elodie remarque avec attendrissement que ses yeux sont baignés de larmes elle attend sa réponse avec inquiétude ainsi donc dit enfin le vénérable pasteur c’ est pour être l’ épouse d’ un solitaire mystérieux d’ un homme sans nom sans titres et sans fortune que la douce vierge d’ a refusé la main de le noble de le vertueux de le puissant comte de norindall poursuit -il le ciel ne m’ a donné aucuns droits sur elodie ", "orpheline abandonnée vous êtes maîtresse de vous-même que pourraient les prudens avis d’ un vieillard et les froides paroles de la raison contre les brûlantes déclarations de l’ amour et l’ entraînante séduction de le cœur cependant ô ma fille répondez avec sincérité prête à le livrer votre sort à l’ étrange inconnu de le mont sauvage lorsque peut-être un précipice est devant vous à le ma voix suppliante ne sentez -vous pas s’ ébranler vos résolutions votre cœur n’ est -il point atteint d’ un frémissement involontaire non mon père interrompt l’ orpheline avec fermeté " ]
[ "les restes de les sculptures de phidias n’ avaient point encore été entassés pour servir d’ abri à un peuple redevenu digne de camper dans ces remparts immortels et où sont mes hôtes de mégare? ont -ils été massacrés des vaisseaux chrétiens ont -ils transporté leurs enfants à les marchés d’ alexandrie des bâtiments de guerre construits à le marseille pour le pacha d’ égypte contre les vrais principes de la neutralité PROPN y a sortes de neutralité: l’ une qui défend tout l’ autre qui permet tout .la neutralite qui défend tout peut avoir des inconvénients elle peut en certains cas manquer de générosité mais elle est strictement juste neutralite qui permet tout est une neutralité marchande vénale intéressée quand les parties belligérantes sont inégales en puissance cette neutralité véritable dérision est une hostilité pour la partie faible comme elle est une connivence avec la partie forte ", "riche idée d' avoir rapporté le dossier dans le musée-laboratoire PROPN d' ailleurs dispose aussi et de le même coup de la photo d' identité de yolande il la regarde longuement observe que les taches de sang qui l' ont souillée à le moment de l' accident l' ont pâlie d' une façon qui émeut à la manière d' un document historique ce permis a été renouvelé elle l' a sûrement oublié ", "que dira -t-il quand il ne me verra pas –ne vous en tracassez pas quand mon oncle arrivera il ne trouvera plus trace de votre passage je m’ en charge il vaut mieux qu’ il soit sans enfant que d’ en retrouver une qui le décevrait ou qui le ferait rougir de honte bonsoir frika et bonne chance ", "un bon coup de fouet dans les fesses de la nature ç a lui apprendra crie pierre donnez -moi donc aussi de l’ activitte ajoutez -y de la superrobutelle un kilo kilos! —attention c’ est un produit bien excitant essayez plutôt nos graines sélectionnées conseille en frottant ses joues pommes d’ api ", "puisque vous ne voulez pas aller à le devant de rachel et de ce seront elles qui feront les premiers pas regardez bien monsieur chausserouge la barrière vivante par la porte de sortie on passait tabourets que l' enfant disposait tout près des barreaux elle faisait alors monter la grandeur sur ces piédestaux improvisés de façon qu' il posât également sur les sièges elle retirait ensuite doucement le second tabouret jusqu' à le milieu de la cage de façon à le ce que l' ours dont la tête restait face à le public formât une sorte de barrière vivante puis elle marchait sur les lionnes la cravache haute sautez mes belles et les fauves rugissant répétaient par dessus le dos de la grandeur l' exercice que leur avait fait exécuter l' instant d' avant françois chausserouge ", "un seul homme trouvait son compte à le tout cela c’ était m. mathias qui se crut débarrassé de madame de vauluisaut qui ne reparaissait pas et que tout le monde pensa emportée par le diable mais la joie de le notaire ne fut pas de longue durée: dans l’ après-midi le garde –champêtre en faisant sa tournée aperçut accroché à les racines d’ un arbre projetées sur les eaux d’ un ruisseau qui arrosait la prairie un objet dont il ne comprit d’ abord ni la forme ni la nature mais en détournait avec sa pique les herbes et les racines dont il était environné il reconnut que cet objet était une femme plongée dans l’ eau jusqu’ à les aisselles et que cette femme était la douairière de vauluisant legarde-champêtre après avoir à le préalable dressé procès-verbal de la découverte empoigna par la nuque la respectable dame et l’ étendit à le soleil sur le pré afin de lui rendre la connaissance que sa pitoyable position aurait suffi pour lui ôter quand bien même ne s’ y seraient pas jointes les douleurs qu’ avaient dû lui faire éprouver les pinçons de plus d’ de grosses", "ils ne savent presque jamais ce qu’ il faut dire ou faire d’ ailleurs mais pourquoi celui-ci a -t-il l’ air si vexé? sa jubilation la troublait en outre quelques julies de carneilhan d’ autrefois tentaient de l’ aveugler sur le moment présent l’ une échappait à le brave pour se jeter en travers d’ un officier pauvre et beau que faillit écraser une si magnifique catastrophe une julie nue et dorée frissonnait de froid et d’ attente entre hommes qui hésitaient à en venir à les mains et finalement y renoncèrent une crédule julie matée par sa passion pour espivant puis trahie désolée consolée c’ étaient des julies à la hauteur de tous les drames pourvu qu’ ils fussent d’ amour des julies qui ne prenaient leur prix ne devenaient subtiles bonnes féroces stoïques qu’ en raison de l’ amour d’ un loyal appétit de l’ amour de ce qu’ il engendre de chasteté facile de ce qu’ il impose de commerce charnel de quand date cette histoire si je ne suis pas indiscret? elle attachait sur espivant un regard bleu tenace débordant d’ un esprit de jeu et de défi: il se décide ", "marmouset vit alors une espèce de galerie souterraine en demi-cercle et construite en maçonnerie comme le puits les traces de sang continuaient dans cette galerie mais le corps de la belle jardinière avait disparu sans doute qu’ elle s’ était traînée mourante tout à le fond de le boyau souterrain –si tu as peur dit marmouset à le cocher tu peux remonter ", "celle-ci tenait un enfant dans ses bras c’ est à le vous cet enfant madame ceci dit avec un grand salut il est rien laid vot’ gosse mais rassurez -vous il ne vivra pas PROPN s’ en esclaffait encore non sans blague disait PROPN son ami à le qui georges rapportait l’ histoire ce propos insolent faisait leur joie ", "PROPN parlait et comprenait fort bien l’ anglais il avait même su se donner une tournure de les plus britanniques et on eût juré en le voyant que c’ était un vrai palefrenier à le service d’ un habitué des courses d’ ascott et d’ epsom comme il sortait de la taverne un homme s’ apprêtait à le y entrer la mise de cet homme contrastait jusqu’ à un certain point avec celle de les gens qui fréquentent d’ ordinaire le wapping il était fort proprement vêtu comme un bourgeois aisé de PROPN " ]
et c' est tout; pas trop de frais pour ce monsieur mes bonnes petites camarades s’ en apercevraient aimée! aimée c’ est vraiment dommage qu’ elle se soit enfuie si vite cette jolie oiselle qui m’ aurait consolée de toutes ces oies maintenant je sens bien que la dernière leçon ne servira à le rien de le tout
[ "avec une petite nature comme la sienne délicate égoïste et qui aime son plaisir en ménageant son intérêt inutile de lutter contre mademoiselle sergent j’ espère seulement que cette grosse déception ne m’ attristera pas longtemps aujourd’hui en récréation je joue éperdument pour me secouer et me réchauffer anaïs et moi tenant solidement marie belhomme par ses mains de sage-femme nous la faisons courir à le perdre haleine jusqu’ à le ce qu’ elle demande grâce ensuite sous peine d’ être enfermée dans les cabinets je la condamne à le déclamer à le haute et intelligible voix le récit de théramène ", "elle clame ses alexandrins d’ une voix de martyre et se sauve après les bras en l’ air les sœurs jaubert me semblent impressionnées c' est bon si elles n’ aiment pas le classique on leur servira de le moderne à la prochaine occasion la prochaine occasion ne tarde guère; à le peine rentrées on nous attelle à des exercices de ronde et de bâtarde en vue des examens proches ", "car nous avons des écritures en général détestables –claudine vous allez dicter les modèles pendant que je donne les places de la petite classe elle s’ en va chez les seconde classe qui délogées à le leur tour vont être installées je ne sais où nous promet une bonne demi-heure de solitude je commence: –mes enfants aujourd’hui je vous dicte quelque chose de très amusant ", "chœur: –oui des chansons guillerettes extraites de les palais nomades a l’ air tout à le fait gentil rien que ce titre-là remarque avec conviction marie belhomme –tu as raison vous y êtes? allez sur la même courbe lente implacablement lente s’ extasie vacille et sombre le présent complexe de les courbes lentes ", "je me repose la grande anaïs ne rit pas parce qu’ elle ne comprend pas moi non plus et marie belhomme toujours de bonne foi s’ exclame mais tu sais bien qu’ on a déjà fait de la géométrie ce matin et puis PROPN a l’ air trop difficile je n’ ai pas écrit la moitié de ce que tu as dit les jumelles roulent yeux défiants je continue impassible à l’ identique automne les courbes s’ homologuent analogue ta douleur à les longs soirs d’ automne et détonne la lente courbe de les choses et tes brefs sautillements elles suivent péniblement sans plus chercher à le comprendre et j' éprouve une satisfaction bien douce à le entendre marie belhomme se plaindre encore et m’ arrêter: attends donc attends donc tu vas trop vite la lente courbe de les quoi? je répète: la lente courbe de les choses et tes brefs sautillements maintenant recopiez -moi en ronde d’ abord et en bâtarde après c’ est ma joie ces leçons d’ écriture supplémentaires à le dessein de satisfaire à les examens de la fin de juillet ", "je dicte des choses extravagantes et j’ ai un grand plaisir à le entendre ces filles d’ épiciers de cordonniers et de gendarmes réciter et écrire docilement des pastiches de l’ école romane ou des berceuses murmurées par m.francis jammes tout ç a recueilli à l’ intention de ces chères petites camarades dans les revues et les bouquins que reçoit papa et il en reçoit! depuis la revue de les mondes jusqu’ à le mercure de PROPN tous les périodiques s’ accumulent à la maison papa me confie le soin de les couper je m' octroie celui de les lire il faut bien que quelqu’un les lise! papa y jette un œil superficiel et distrait le mercure de PROPN ne traitant que bien rarement de malacologie moi je m’ y instruis sans comprendre toujours et j’ avertis papa quand les abonnements touchent à le leur fin ", "renouvelle papa pour garder la considération de le facteur la grande anaïs qui manque de littérature–ce n' est pas sa faute– murmure avec scepticisme: –ces choses que tu nous dictes à les leçons d’ écriture je suis sûre que tu les inventes exprès –si on peut dire c' est des vers dédiés à le notre allié le tsar nicolas ainsi elle ne peut pas me blaguer et garde des yeux incrédules rentrée de mademoiselle sergent qui jette un coup d' œil sur nos écritures elle se récrie: claudine vous n' avez pas honte de leur dicter des absurdités semblables ", "vous feriez mieux de retenir par cœur de les théorèmes d' arithmétique a vaudrait mieux pour tout le monde mais elle gronde sans conviction car tout à le fond ces fumisteries ne lui déplaisent pas pourtant je l' écoute sans rire et ma rancune revient de sentir si près de moi celle qui a forcé la tendresse de cette petite aimée si peu sûre mon dieu voilà qu' il est heures et demie et dans une demi-heure elle viendra chez nous pour la dernière fois –fermez vos cahiers les grandes de le brevet restez j' ai à vous parler ", "les autres s' en vont s' affublent de leurs capuchons et de leurs fichus avec lenteur vexées de ne pas rester pour entendre le discours évidemment formidable d' intérêt qu' on va nous adresser la rousse directrice nous interpelle et malgré moi j' admire comme toujours la netteté de sa voix la décision et la précision de ses phrases –mesdemoiselles je pense que vous ne vous faites pas d' illusions sur votre nullité en musique toutes sauf mademoiselle claudine qui joue de le piano et déchiffre couramment je vous ferais bien donner des leçons par elle mais vous êtes trop indisciplinées pour obéir à le une de vos compagnes à le partir de demain vous viendrez le dimanche et le jeudi à le heures vous exercer à le solfège et à le déchiffrage sous la direction de m.rabastens l' instituteur adjoint puisque je ne suis pas non plus que mademoiselle PROPN en état de vous donner des leçons " ]
[ "et lysis l’ écoutait comme elle avait écouté PROPN auparavant il la voyait avec effroi attentive captivée il la devinait conquise par cette femme qui avait fait sa chose de la jeune âme innocente il essayait de protester de discuter les paroles d’ irène mais elle l’ interrompait d’ un ton péremptoire –taisez -vous beau barbare ", "l’ atelier qu’ il prit à son compte une fois marié moins grand pourtant que celui de son patron lui parut encore de dimensions respectables de mauvaises affaires l’ obligèrent à le céder l’ entreprise et il dut travailler en chambre ainsi commençait à se préciser la persistante malchance qui allait le contraindre à le vivre en de les réduits de plus en plus réduits il accusa d’ abord le hasard ou des circonstances purement extérieures aucun doute cependant comme d’ autres portent bonheur attirent l’ amour ou font cesser la pluie PROPN rétrécissait les limites de ses habitations ", "nous sommes assez bien armés pour mettre en déroute ces écumeurs de rivière que l’on hisse le drapeau tricolore sur les jonques et que chacun s’ apprête à le combattre quant à le toi germaine ajouta l’ ingénieur d’ un ton qui n’ admettait pas de réplique tu vas descendre dans ta cabine la jeune fille obéit avec une petite moue de mécontentement elle redescendit lentement vers l’ intérieur de la jonque elle avait été déjà devancée par le capitaine PROPN qui s’ emparant précipitamment de ses appareils à le fumer l’ opium avait disparu dans les profondeurs de la cale où il allait sans doute attendre l’ issue de le combat ", "il trembla de l’ avoir offensée et vivement —je vous en conjure commença -t-il mais elle poursuivait d’ une voix où vibrait toute son âme —je ne suis pas de ceux qui lâchement renient leur passé le jour où l’ officier de paix m’ a tirée des prisons de versailles je lui ai dit que j’ allais y rentrer s’ il ne me donnait pas sa parole de faire pour mon amie tout ce qu’ il eût fait pour moi votre rêve ne se réalisera jamais on ne voit de ces choses -là que dans les drames de le boulevard s’ il se réalisait pourtant si la voiture armoriée s’ arrêtait à la porte le compagnon de les mauvais jours l’ ami qui pour payer ma dette m’ a offert l’ argent de son mois y aurait une place à le mes côtés c’ était plus de bonheur que n’ osait en rêver maxence ", "–je suis jeune encore messieurs et ce nom de républicain que je viens d’ entendre n’ à rien à le mon égard que d’ assez naturel jeunes nous sommes tous républicains les vertus et les grandeurs de sparte d’ athènes et de rome parlent encore vivement à le notre imagination mais chez moi le républicanisme je dois l’ avouer ne se trouvait qu’ à l’ épiderme sourires je vais vous faire ma confession ", "ils m' ont fait les cornes et ils m' ont tiré la langue et charles était tout en feu et enveloppé de fumée c' est donc ç a qu' on sent un drôle de goût chez madame madame mac'miche je crois bien a sent le soufre ", "elle le voyait souvent son père je ne sais pas autant essayer de discuter le coup avec une motte de beurre rance je laisse à sa biture et je vais m’ asseoir dans un de les fauteuils de le salon en attendant que les gars de le yard veuillent bien se manifester quelque chose me dit qu’ avec une telle accumulation de faits je ne peux manquer d’ arriver à le bout de le mystère des mystères ", "il voyait son délicat profil coiffé d’ un petit chapeau de velours vert foncé elle écoutait très attentive visiblement charmée de temps à le autre un frémissement courait sur sa physionomie soulevait un peu les grands cils baissés .comme le morceau venait de se terminer lysis dut se lever pour laisser passer une nouvelle venue PROPN la vit mieux ainsi .elle portait une robe de velours vert pâle d’ une coupe impeccable louis de carbonnes avait raison elle était idéalement belle ", "–tant que vous m’ aimerez je ne serai jamais malheureuse dit -elle doucement en se rapprochant de lui un éclair de détresse passa dans les prunelles bleues d’ ervoan –c’ est justement de notre amour qu’ il s’ agit fit -il à le mi-voix .soudain angoissée se pencha plus encore vers le jeune pêcheur –eh bien demanda -t-elle ", "je suis resté années consécutives en espagne tantôt en expédition ordonnée par le duc tantôt en service auprès de la personne royale et j’ acquis enfin le grade de capitaine à les gardes de le roi dont le brevet confère la noblesse pendant ce long séjour j’ eus de nombreuses aventures tant pour le compte de mes maîtres que pour mon compte particulier des premières souffrez que je ne vous dise rien; des secondes je ne vous relaterai ici que les principales fois je fus assailli ou arquebusé à l’ improviste toujours dans des circonstances où la défense était désavantageuse ou impossible et en ou de ces occasions je fus blessé plus ou moins sérieusement je me sentais surveillé par des espions inconnus dès que je quittais le palais de le roi ou celui de guzman et quand je partais pour des missions qui m’ éloignaient de madrid je pouvais être certain d’ être attaqué dans quelque défilé de montagne bois ou posada isolée " ]
l’ oïdor ayant haussé les épaules le duc sérieux et hautain reprit avec une dignité qui eût certes fait honneur à un grand d’ espagne –niez -vous le fait je répète que cette discussion indécente me répugne et me fatigue si vous ne voulez pas de moi tel que je suis j’ offre ma démission j’ abdique comme dioclétien comme charles-quint et comme différents autres monarques dont les noms ne me reviennent pas pour le moment seulement ces têtes couronnées déposaient le diadème l’ un pour un chapeau de paysan si toutefois cette coiffure était portée par les villageois de le bas-empire l’ autre pour un capuchon de moine moi à le contraire c’ est en déposant un vain titre que je reprends mon sceptre légitime le duc est -il mort? vive le roi il agita de nouveau sa sonnette et comme l’ oïdor étonné le regardait avec une certaine inquiétude –non non murmura -t-il souriant en bon prince qu’ il était ce n’ est pas encore pour vous faire jeter par la fenêtre PROPN reparut
[ "derrière lui se détachaient les silhouettes de son père et de ses frères en tout andalous trapus et barbus dont les yeux étincelants se fixèrent à la fois sur le seigneur PROPN avait parlé sans doute les nunez avaient l’ eau à la bouche obéir à le bon duc et châtier de le même coup l’ intendant scélérat c’ était pour eux une double aubaine ", "–qu’ on m’ habille ordonna son excellence qui lança loin de lui son manteau de nuit à le moment où les chambriers enraient en cérémonie avec les divers instruments de leur charge affectant un profond respect s’ inclina fort bas et dit: –monseigneur ai-je la permission de prendre conge les nunez échangèrent entre eux un regard ce regard voulait dire on va vous le donner ", "saint jacques et saint antoine tous les saints de galice et tous les saints de les asturies les nunez étaient de vrais lions qui attendaient ce daniel dans la fosse leurs physionomies avaient une si bonne expression de férocité domestique que eut un peu la sueur froide –parfumez ma barbe et mes cheveux disait cependant le bon duc; ", "j’ ai été privé de tout cela en prison vous allez voir que je suis encore frais malgré mon âge et mes infortunes les nunez eurent des larmes dans les yeux et dieu nous préserve de railler la naïveté de leur attendrissement –monseigneur reprit toujours courbé en j’ ai sollicité la permission le bon duc l’ interrompit disant avec cette haute bienveillance qui appartient seulement à les vrais grands seigneurs –point pedro mon ami point! asseyez -vous plutôt on vous a traité ici fort sévèrement autrefois et peut-être avec injustice il vous est dû une réparation vous l’ aurez les nunez rentrèrent leurs griffes loyales et refermèrent la porte ", "l’ oïdor s’ inclina et prit un siège il faisait de son mieux pour garder une mine sereine mais il se disait: le drôle a beau jeu! il tient les cartes et il a de l’ esprit comme une demi-douzaine de grands d’ espagne le bon duc faisait paisiblement sa toilette quand il eût revêtu les habits qui convenaient à sa naissance et à le cette fortune qui excitait si fort la convoitise de la cour il dit à les chambriers qu’ on ouvre la porte à le battants et que tous les serviteurs de medina-celi soient admis à le saluer leur maître –comment me trouvez -vous ajouta -t-il en se tournant vers ", "années de captivité m’ ont-elles enlevé toute ma bonne mine? admirait il ne regrettait qu’ une chose c’ était d’ avoir trop bien choisi son comédien l’ acteur dominait le rôle reprit le bon duc quand vous aurez bien compris cette vérité incontestable qu’ il faut faire en tout et pour tout selon ma fantaisie vous verrez que nous serons les meilleurs amis de le monde je ne refuse pas entendez le bien de favoriser les vues de vos patrons j’ ai un faible pour le comte-duc tel que vous me voyez c’ est aussi un comédien dans son genre seulement il fait le genre lugubre veuillez me mettre un peu à le fait de le personnel de ma maison car il faut que je dise un mot à le chacun et vous sentez qu’ après ans d’ absence j’ ai pu oublier une foule de petits détails ", "l’ oïdor ne put que se prêter de bonne grâce à le ce désir son intérêt était plus fort que sa mauvaise humeur le bon duc eut des renseignements courts et précis sur chacun de ses domestiques était précisément l’ homme qu’ il fallait pour cela bientôt une rumeur et un bruit de pas se firent entendre dans les corridors voisins ", "les gens de medina-celi venaient passer la grande revue il ne me reste plus dit le bon duc qu’ à le mettre les noms sur les visages attention tenez -vous près de moi et ne me laissez pas dans l’ embarras –peut -on entrer chez monseigneur demanda à le seuil une voix vénérable –approchez guide respecté de mon enfance répondit le bon duc qui ouvrit théâtralement ses bras digne chapelain mon directeur et mon précepteur approchez frère bartholomé mon noble père vous respectait je vous aime ", "la figure de le vieux prêtre était baignée de larmes il voulut baiser la main de son maître mais celui-ci l’ attira dans ses bras c’ était touchant on a regret à le dire que ces comédies peuvent atteindre à les grandes émotions de la réalité tous les cœurs battaient " ]
[ "mais le jeune govaertz se redressa à le moitié se traîna à le genoux lui prit les mains les embrassa les mouilla de larmes et éclata enfin se soulagea en un flux de paroles jaculatoires comme si longtemps suffoqué il parvenait à se débonder: monsieur le comte pardon je suis fou je ne sais ce qui m’ arrive ce qui se passe en moi j’ ai l’ air d’ être triste mais je suis trop heureux je me sentais mourir de joie en vous écoutant si je pleure c’ est que vous êtes trop bon et d’ abord je n’ ai pas voulu croire vous ne vous moquez point n’ est -ce pas c’ est bien vrai que vous me prenez chez vous ", "et comme il l’ avait dit robert descendit et tendit la main PROPN s’ y appuya pour descendre à son tour balbutia -t-elle et rouge tremblante et les yeux baissés elle s’ élança en laissant un bouquet dans la main de robert c’ est vous! madame! dit à le moment même ou elle mettait la main sur le bec de cane de le vestibule une voix qui la fit tressaillir et soudain redevenir plus pâle qu’ elle ne l’ avait été tout à l’ heure en entrant inopinément dans la voiture de robert la porte venait de s’ ouvrir et à le pied de l’ escalier qui montait à le magasin de le fleuriste se trouvait madame d’ anjault ", "il comprit alors toute la portée de l’ attaque faite pour lui par lousteau: lousteau venait de servir ses passions tandis que le cénacle ce mentor collectif avait l’ air de les mater à le profit de les vertus ennuyeuses et de travaux que lucien commençait à le trouver inutiles travailler! n’ est -ce pas la mort pour les âmes avides de jouissances aussi avec quelle facilité les écrivains ne glissent -ils pas dans le far niente dans la bonne chère et les délices de la vie luxueuse de les actrices et de les femmes faciles lucien sentit une irrésistible envie de continuer la vie de ces folles journées à le rocher de cancale fut exquis ", "serait -ce possible ainsi ils nous ont vaincus mais leur victoire ne serait qu’ apparente car nous avons creusé nos catacombes dans le ciel! en cette extrémité de la terre où nous gisons en ce nulle part et ce jamais réservé à le notre exil se déploient les formes chiffrées de l’ espace et de le temps j’ ai peur d’ être victime d’ une illusion je ferme les yeux puis les rouvre je vois que viennent vers moi à le travers l’ air et me transpercent des tourbillons de lettres qui rayonnent doucement ", "m.cromières le premier s’ approcha de le bureau —vous voyez il était occupé semble -t-il à le corriger de les épreuves il écrivait un livre ses mémoires volumes ont déjà paru il serait ridicule d’ y chercher la cause de sa mort car saint-hilaire était le plus discret de les hommes et ses mémoires avaient un tour plus littéraire et pittoresque que politique ", "le soir était déjà tombé et margot n' était toujours pas de retour or elle revenait toujours de ses errances à le travers la campagne avant la fin de le jour margot craignait en effet les ombres de le soir qui obscurcissaient son regard de janvier et faisaient se lever un doute en elle –et si guillaume était parti sans elle s' il ne l' avait pas attendue et avait pris le train tout seul elle relevait légèrement ses jupons et s' en retournait alors à le pas vifs vers la ferme cherchant refuge contre sa peur auprès de mathilde qui ne manquait jamais de la rassurer de ses jupons il ne lui en restait d' ailleurs plus qu' un seul le plus long celui fait de satin damassé et frangé de petits glands de soie cet ultime jupon n' était plus en fait qu' un vieux bout de satin suranné tout frangé de déchirures et toujours elle portait l' antique rideau violet sur ses épaules ", "ajoute que égalité dans nos cloîtres est telle que le prieur et ont aucun avantage de plus que les autres moines à le table les portions et à le dortoir les paillasses sont identiques les seuls profits de PROPN abbé consistent en somme dans les inévitables soucis que suscitent la conduite morale et la direction temporelle d\\' une abbaye il n\\ y a donc pas de raison pour que les ouvriers conventuels se mettent en grève conclut en souriant oui mais vous êtes des minimistes vous supprimez la famille la femme vous vivez de rien et vous n\\' attendez de n\\' être réellement récompensés de vos labeurs après la mort ", "eh bien non! ne nous marions pas cela t’ ennuie; et puis qu’ est -ce que je suis moi? une misérable fille de le ruisseau tandis que toi mon phœbus tu es gentilhomme belle chose vraiment! une danseuse épouser un officier j’ étais folle non phœbus non; je serai ta maîtresse ton amusement ton plaisir quand tu voudras une fille qui sera à le toi je ne suis faite que pour cela souillée méprisée déshonorée mais qu’ importe! aimée ", "il a tiré le gros lot ce matin PROPN va manger de le poulet garçons échangèrent un rire presque sardonique que lazare encore préoccupé entra dans la cour de récréation le petit groupe de noam et océane pour courir le rejoindre –j’ ai trucs à te dire s’ écria -t-il en étreignant son ami.paul fit un avec le pouce –je vais avoir un petit frère fit en dressant l’ index –mon père va acheter ses vans à le ma sœur .il fit en ajoutant le médium nounou elle est raciste ", "je galopais donc content de moi-même et ne pensant nullement à le danger quand j’ arrivai à le gué d’ une petite rivière qu’ il me fallait traverser pour continuer ma route je la ̂chai la bride à le mon cheval pour lui permettre de s’ abreuver à l’ eau claire qui coulait sur un lit de cailloux et j’ étais en train de rouler une cigarette quand le bruit de les pas de plusieurs chevaux me fit tourner la tête je vis ou cavaliers qui se dirigeaient vers moi mais qui évidemment jusque-là ne m’ avaient pas encore aperçu leur tenue demi-militaire me fit un devoir de m’ assurer à le qui j’ avais affaire avant de les laisser s’ avancer plus près et je les interpellai de la phrase sacrementelle qui envive –amigos " ]
il était là vieilli le cheveu plus rare des taches de vieillesse derrière le tissu maintenant vitrifié de les joues et de les mains se déplaçant plus lentement que jadis et visiblement content dès qu' il pouvait se rasseoir dans son fauteuil de rotin près de la fenêtre qui donnait sur la rue commerçante et où pépiait un canari attendri aussi par l' âge et laissant paraître son émotion ce qu' il n' eût pas fait auparavant mais droit encore et la voix forte et ferme comme à le temps planté devant sa classe il disait: en rangs par par je n' ai pas dit par cinq! et la bousculade cessait les élèves dont monsieur PROPN était craint et adoré en même temps se rangeaient le long de le mur extérieur de la classe dans la galerie de le premier étage jusqu' à le ce que les rangs enfin réguliers et immobiles les enfants silencieux un entrez maintenant bande de tramousses les libérait leur donnant le signal de le mouvement et d' une animation plus discrète que monsieur bernard solide élégamment habillé son fort visage régulier couronné de cheveux un peu clairsemés m
[ "mais déjà il allait à la maternelle avec pierre d' un an ou presque plus âgé que lui qui habitait dans une rue proche avec sa mère veuve de guerre elle aussi et devenue employée des postes et de ses oncles qui travaillaient à le chemin de fer leurs familles étaient vaguement amies ou comme on l' est dans ces quartiers c'est-à-dire qu' on s' estimait sans presque jamais se rendre visite et qu' on était très décidé à s' aider les uns les autres sans presque jamais en avoir l' occasion seuls les enfants étaient devenus véritablement amis depuis ce premier jour où jacques portant encore une robe et confié à le pierre conscient de ses culottes et de son devoir d' aîné les enfants étaient allés ensemble à l' école maternelle ils avaient ensuite parcouru ensemble la série de les classes jusqu' à le celle de le certificat d' études où jacques entra à le ans pendant années ils avaient fait fois le même parcours l' un blond l' autre brun l' un placide l' autre bouillant mais frères par l' origine et le destin bons élèves tous les et en même temps joueurs infati", "PROPN brillait plus en certaines matières mais sa conduite et son étourderie son désir de paraître aussi qui le poussait à le sottises redonnaient l' avantage à le pierre plus réfléchi et plus secret si bien qu' ils prenaient tour à tour la tête de leur classe sans songer à en tirer des plaisirs de vanité à le contraire de leurs familles leurs plaisirs à le eux étaient différents le matin PROPN attendait pierre à le bas de sa maison ils partaient avant le passage de les boueux ou plus exactement de la charrette attelée d' un cheval couronné que conduisait un vieil arabe ", "le trottoir était encore mouillé de l' humidité de la nuit l' air venu de la mer avait un goût de sel la rue de pierre qui conduisait à le marché était jalonnée de poubelles que des arabes ou des mauresques faméliques parfois un vieux clochard espagnol avaient crochetées à l' aube trouvant encore à le prendre dans ce que des familles pauvres et économes dédaignaient assez pour le jeter les couvercles de ces poubelles étaient généralement rabattus et à le cette heure de la matinée les chats vigoureux et maigres de le quartier avaient pris la place de les loqueteux il s' agissait pour les enfants d' arriver assez silencieusement derrière les poubelles pour rabattre brusquement le couvercle sur le chat qui se trouvait dans la poubelle cet exploit n' était pas commode car les chats nés et grandis dans un quartier pauvre avaient la vigilance et la prestesse de les bêtes habituées à le défendre leur droit de vivre ", "mais parfois hypnotisé par une trouvaille appétissante et difficile à le extraire de le monceau d' ordures un chat se laissait surprendre le couvercle se rabattait avec bruit le chat poussait un hurlement de frayeur jouait convulsivement de le dos et de les griffes et parvenait à le soulever le toit de sa prison de zinc à le s' en extraire le poil hérissé de frayeur et à le détaler comme s' il avait une meute de chiens à ses trousses à le milieu de les éclats de rire de ses bourreaux fort peu conscients de leur cruauté à le vrai dire ces bourreaux étaient aussi inconséquents puisqu' ils poursuivaient de leur détestation le capteur de chiens surnommé par les enfants de le quartier PROPN qui en espagnol ce fonctionnaire municipal opérait à le peu près à la même heure mais selon les nécessités il faisait aussi des tournées d' après-midi c' était un arabe habillé à l' européenne qui se tenait ordinairement à l' arrière d' un étrange véhicule attelé de chevaux conduit par un vieil arabe impassible ", "le corps de la voiture était constitué par une sorte de cube de bois sur la longueur de lequel on avait ménagé de chaque côté une double rangée de cages à les solides barreaux l' ensemble offrait cages dont chacune pouvait contenir un chien qui se trouvait alors coincé entre les barreaux et le fond de la cage juché sur un petit marchepied à l' arrière de la voiture le capteur avait le nez à la hauteur de le toit de les cages et pouvait ainsi surveiller son terrain de chasse la voiture roulait lentement à le travers les rues mouillées qui commençaient à se peupler d' enfants en route vers l' école de ménagères allant chercher leur pain ou leur lait en peignoirs de pilou ornés de fleurs violentes et de marchands arabes regagnant le marché leurs petits éventaires pliés sur l' épaule et tenant de l' autre main un énorme couffin de paille tressée qui contenait leurs marchandises et tout d' un coup sur un appel de le capteur le vieil arabe tirait les rênes en arrière et la voiture s' arrêtait ", "le capteur avait avisé une de ses misérables proies qui creusait fébrilement une poubelle jetant régulièrement des regards affolés en arrière ou bien encore trottant rapidement le long d' un mur avec cet air pressé et inquiet des chiens mal nourris PROPN saisissait alors sur le sommet de la voiture un nerf de bœuf terminé par une chaîne de fer qui coulissait par un anneau le long de le manche il avançait du pas souple rapide et silencieux de le trappeur vers la bête la rejoignait et si elle ne portait pas le collier qui est la marque de les fils de famille courait vers lui avec une brusque et étonnante vélocité et lui passait autour de le cou son arme qui fonctionnait alors comme un lasso de fer et de cuir la bête étranglée d' un seul coup se débattait follement en poussant des plaintes inarticulées mais l' homme la traînait rapidement jusqu' à la voiture ouvrait l' une de les portes-barreaux et soulevant le chien en l' étranglant de plus en plus le jetait dans la cage en ayant soin de faire repasser le manche de son lasso à le travers les barreaux ", "le chien capturé il redonnait de le jeu à la chaîne de fer et libérait le cou de le chien maintenant captif de le moins les choses se passaient ainsi quand le chien ne recevait pas la protection de les enfants de le quartier car tous étaient ligués contre ils savaient que les chiens capturés étaient menés à la fourrière municipale gardés pendant jours passés lesquels si personne ne venait les réclamer les bêtes étaient mises à le mort et quand ils ne l' auraient pas su le pitoyable spectacle de la charrette de mort rentrant après une tournée fructueuse chargée de malheureuses bêtes de tous les poils et de toutes les tailles épouvantées derrière leurs barreaux et laissant derrière la voiture un sillage de gémissements et de hurlements à la mort aurait suffi à les indigner ", "aussi dès que la voiture cellulaire apparaissait dans le quartier les enfants se mettaient en alerte les uns les autres ils se répandaient eux-mêmes dans toutes les rues de le quartier pour traquer les chiens à le leur tour mais afin de les chasser dans d' autres secteurs de la ville loin de le terrible lasso si malgré ces précautions comme il arriva plusieurs fois à le pierre et à le jacques le capteur découvrait un chien errant en leur présence la tactique était toujours la même jacques et pierre avant que le chasseur ait pu approcher suffisamment son gibier se mettaient à le hurler: sur un mode si aigu et si terrible que le chien détalait de toute sa vitesse et se trouvait hors de portée en quelques secondes à le ce moment il fallait que les enfants fissent eux-mêmes la preuve de leurs dons pour la course de vitesse car le malheureux galoufa qui recevait une prime par chien capturé fou de rage les prenait en chasse en brandissant son nerf de bœuf ", "les grandes personnes aidaient généralement leur fuite soit en gênant soit en l' arrêtant tout droit et en le priant de s' occuper des chiens les travailleurs de le quartier tous chasseurs aimaient les chiens ordinairement et n' avaient aucune considération pour ce curieux métier comme disait l' oncle lui feignant au-dessus de toute cette agitation le vieil arabe qui conduisait les chevaux régnait silencieux impassible ou si les discussions se prolongeaient se mettait tranquillement à le rouler une cigarette qu' ils aient capturé des chats ou délivré des chiens les enfants se hâtaient ensuite pèlerines à le vent si c' était l' hiver et faisant claquer leurs spartiates appelées si c' était l' été vers l' école et le travail un coup d' œil à les étalages de fruits en traversant le marché et selon la saison de les montagnes de nèfles d' oranges et de mandarines d' abricots de pêches de mandarines de melons de pastèques défilaient autour d' eux qui ne goûteraient et en quantité limitée que les moins chers d' entre eux " ]
[ "en effet nous nous acheminâmes sur le liège de le bonhomme et je constatai que nous n’ enfoncions nullement on avait la sensation de marcher sur un tapis élastique sur un matelas de caoutchouc et on n’ enfonçait pas le duc de PROPN enfourcha un vieux tricycle et fit plusieurs tours sur la pièce d’ eau résultat bien triompha le bonhomme êtes -vous convaincu maintenant car ce qu’ on fait sur un étang rien n’ empêche de le réaliser en grand sur la mer permettez —je prévois vos objections et je vais les démolir l’ une après l’ autre ainsi que le ferait un tireur habile pour les pipes d’ un établissement forain ", "elle chantait mon beau sapin cueillait des fleurs qu’ elle arrangeait en bouquets et chaque dimanche se rendait à le prêche dans la vallée vêtue d’ une robe en broderies de saint-gall dont la fine collerette s’ épanouissait sous un goitre bourgeois fort prometteur et qui de le reste ne manqua point à sa parole un poète octogénaire de langue romanche aveugle et à le demi paralysé trouva quand même assez de force dans son vieux corps pour aller à le pied de ses montagnes à le celles de le canton d’ uri où vivait l’ exquise créature tant il voulait avant de mourir caresser de ses vieux doigts pour la mieux chanter la merveille d’ excroissance objet de tous les entretiens de la plaine à le glacier depuis certaine photographie parue à la première page d’ un hebdomadaire illustré lucernois au-dessus de cette légende minerve n’ est pas née de la tête de jupiter mais de le cou de vénus à le quelque temps de là le jury bernois chargé de désigner une candidate pour un concours international de beautés qui devait avoir lieu à le hollywood ne put que reconnaître en notre g", "bineau était enfui à le toutes jambes pendant cet incident qu\\ est -ce que vous faites là pendant la classe drôle dodin ne répondit pas attends dit le principal je vais te relever par les oreilles cette menace fit que dodin changea immédiatement de position monsieur on a mis à la porte tu te fais mettre à la porte de ta classe et tu joues à les billes ", "en ce moment il tira son chapeau à un personnage qui se promenait à le pied dans la villa reale –qui salues -tu? demanda don –c’ est le banquier qui m’ a donné tant d’ argent pour un vase il me regarde avec surprise on dirait qu’ il ne me reconnaît plus j’ ai envie de lui demander conseil –va si tu crois mais j’ irai avec toi ", "celle-ci s’ entendit avec la servante de mon père pour nous procurer une entrevue on me fit descendre en secret dans une chambre où la figure d’ héloise était représentée par un vaste tableau une épingle d’ argent perçait le nœud touffu de ses cheveux d’ ébène et son buste étincelait comme celui d’ une reine pailleté de tresses d’ or sur un fond de soie et de velours éperdu fou d’ ivresse je m’ étais jeté à le genoux devant l’ image une porte s’ ouvrit héloïse vint à le ma rencontre et me regarda d’ un œil souriant ", "j’ étais prise de vertige j’ avais l’ impression que si je traversais la place je tomberais dans les pommes j’ avais peur lui qui me parle souvent de l’ éternel retour il aurait compris oui tout recommençait pour moi comme si le rendez -vous avec ces gens n’ était qu’ un prétexte et qu’ on avait chargé roland de me ramener en douceur à le bercail ", "et maintenant qu' il a bien travaillé son affaire il a des images qu' il peut envoyer dans une lettre qui vous empêchent d' attraper le mal et même qui guérissent il n' était pas nécessaire de s' y relever le cœur en cherchant autour de soi de les visages à la primavera il n' y en avait d' ailleurs pas les femmes étaient de fortes femmes les hommes de les gaillards bien décidés les femmes étaient toutes opulentes taillées pour le travail: bras épais gorges rondes parfois même très lourdes et fortement hâlées jusqu' à en être couleur de tan; hanches rondes jambes solides marche lente et dans chaque main elles tiraient des poignées d' enfants il avait eu beau chercher il n' y avait pas d' infirmerie sur le dessus de cette falaise ", "sauve-nous protège-nous d’ un geste très explicable se boucha les oreilles il se leva; l’ audience était finie les supplications arrêtèrent soudain —vous m’ ennuyez dit le vieillard il y a des juifs; empruntez et il se mit à le table à le milieu de le silence tel est chez le paysan russe le respect de la famille que personne ne répondit mot et que nul ne conçut l’ idée de lui voler son petit sac ", "ils en pouvaient plus de se marrer et de soupirer tellement la meuf elle leur faisait de le bien la vérité c’ était trop ce plan délire laurent je m’ en foutais mais djamel a m’ a bien véner qu’ il fasse le gogol comme parce qu’ avant il était super sérieux alors je me suis tiré de le local et je croyais bien que j’ y reviendrais jamais je suis rentré à la maison ", "or finit l' utile commence le beau dieu l' infini et l' air pur qui vient de PROPN est la vie .ils me prennent ici pour un bon petit séminariste bien pieux et bien doux ma foi ce n' est pas ma faute cela me peine quelquefois car je crains d' y voir quelque chose qui ne soit pas vrai et droit mais je ne feins rien dieu le sait; seulement je ne dis pas tout vaudrait -il mieux engager avec eux ces misérables controverses où ils auraient l' avantage de soutenir le beau et le pur et où j' aurais l' air de m' assimiler à le ce qu' il y a de plus " ]
«je trouverai l’ occasion de lui parler se disait -il elle ne m’ évitera pas toujours je la rencontrerai seule et il faudra bien qu’ elle me réponde en ce moment il s’ inclinait devant elle avec la lente gravité d’ un absolu respect mais un émoi fit trembler ses genoux jamais encore il ne l’ avait vue si belle ni d’ une beauté si matérielle si troublante
[ "elle portait une robe de broché rose tendre drapée de mousseline de soie et brodée à le corsage de perles splendides les épaulettes n’ étaient formées que par un double rang de ces perles dont les précieux reflets rehaussaient encore la pâle splendeur de la peau l’ admirable dessin de le cou des bras des épaules éblouissait le marquis de PROPN qui n’ avait point encore vu nadèje en toilette décolletée après avoir salué m. de miranoff et les convives arrivés avant lui hubert se tint à l’ écart pour avoir le loisir de contempler encore celle qu’ il n’ avait jamais plus passionnément aimée son regard volontairement amorti semblait embrasser le salon tout entier un salon louis dont les sièges et les panneaux étaient recouverts par des tapisseries merveilleuses de beauvais ", "mais ce coup d’ œil vague détachait de tout le reste une incomparable image.nadèje svelte et droite dans le milieu vide de cette vaste pièce s’ avançait au-devant de l’ ambassadrice le représentant de le czar et sa femme venaient de faire leur entrée et mme de miranoff leur tendit la main avec cette grâce indéfinissable de le geste qui avait tant frappé hubert dans la salle de les concerts à le monte-carlo et qui le frappait encore comme une sensation neuve maintenant que les beaux bras souples s’ agitaient en leur harmonieuse nudité la longue traîne en broché rose grandissait encore la comtesse lentement les yeux d’ hubert suivirent la ligne de l’ étoffe depuis l’ extrême bord de l’ ourlet jusqu’ à le point où cette ligne se mettait à le vivre en se confondant avec celles de le corps ", "puis plus haut PROPN où elle se perdait près de la peau parmi les perles au- dessus c’ était la nuque délicieuse où frisaient les cheveux noirs sous la torsade de le chignon à la grecque dans cette sombre torsade courait et s’ enroulait un très fin tortil de les mêmes perles d’ un si bel orient qu’ elles paraissaient dorées alors hubert abaissa les paupières car un vertige le saisissait .et soudain à le fond de son être un dédoublement se produisit sous sa tenue d’ homme de le monde sous son fin plastron d’ élégant raffiné il sentit frémir ce besoin de lutte et d’ action qui jadis l’ avait entraîné à les plus audacieuses aventures ", "à le milieu de ce salon froidement somptueux dans cette réunion officielle où toute passion humaine semblait s’ anéantir sous la convention de les apparences il eut la rapide vision d’ un de ses campements en afrique il se rappela les sensations de vie primitive ou il s’ était plongé d’ âme et de corps avec une joie singulière sa main se crispa comme sur la poignée d’ une arme l’ amour brusquement réveillait en lui cette personnalité violente des secousses de brutalité le soulevaient ", "il avait envie de provoquer et de frapper il eût voulu rompre par un acte spontané extravagant le cercle magique de l’ étiquette des convenances de la courtoisie tant il souffrait de jouer son rôle d’ impassible mondain en présence de cette femme belle et demi-nue qui souriait à le pas de lui en écoutant des choses banales il ne se doutait guère que le hasard allait le servir à le delà de ses souhaits de les valets replièrent les panneaux d’ une immense porte la salle à le manger apparut avec son luxe de fleurs de cristaux de lumières et toutes les charmantes merveilles de son orfèvrerie russe ", "les bouts de table les surtouts de style byzantin en or incrusté d’ émaux à les vives couleurs étaient de rares chefs-d’œuvre la nappe était brodée en teintes naturelles d’ une guirlande de violettes de parme et sur cette guirlande qui courait devant les couverts de vraies violettes fraîches s’ éparpillaient en une odorante jonchée à le milieu de la table une montagne de fleurs cachait le support d’ un globe électrique doucement lumineux à le demi voilé par des feuillages cette clarté baignait d’ un jour laiteux le haut de la vaste pièce les verdures anciennes de les panneaux ainsi que les faïences italiennes et limousines de les bahuts datant de la renaissance mais la table elle-même se trouvait en outre éclairée par des bougies que portaient et et à le profusion de très petits doubles flambeaux en porcelaine de saxe ", "aucun de ces petits flambeaux ne ressemblait à l’ autre et tous étaient coiffés de minuscules abat -jour en gaze rose moussant avec de la dentelle .dans ce décor de haute vie une vingtaine de convives élite par l’ intelligence ou le rang s’ avançaient charmés et graves c’ était d’ abord le maître de la maison le conduisant l’ ambassadrice de russie puis l’ ambassadeur donnant le bras à le mme de miranoff ensuite venait le ministre français de les affaires étrangères très impressionné par la suave beauté de sa compagne une toute blanche et toute blonde petite princesse slave à les airs fins et frivoles de fée après eux le marquis de PROPN menait la femme de le ministre personne mûre dont la quarantaine épaisse et la dignité roturière formaient le plus insigne contraste avec les grâces immatérielles de la petite fée moscovite ", "ou autres couples suivaient .comme le cortège espacé par les traînes de les femmes passait devant une portière soulevée on aperçut le grand salon central de l’ hôtel et les préparatifs de le concert une voix un peu sèche questionna hubert sur ses préférences musicales c’ était la femme de le ministre qui engageait la conversation alors le jeune homme tressaillit et se découragea devant la nécessité de parler .cependant il fit de son mieux dès le potage d’ ailleurs on le questionnait il n’ eut qu’ à le répondre ", "sa voisine intriguée par l’ aspect barbare et la livrée étrange de sémène debout derrière le comte et si différent des autres domestiques tâchait de se mettre à le courant dans ce milieu nouveau pour elle avez -vous été en russie est -ce un usage de saint-pétersbourg c’ est très couleur locale cette espèce de grand cosaque immobile comme une statue il devrait y en avoir un derrière chaque invité n’ est -ce pas marquis prononçait à le mi-voix de son timbre rauque et voilé cette grande dame de la république enchantée de répéter à le tout propos le titre de m. de PROPN c’ est vrai madame répondait le jeune homme avec son sourire d’ une grâce ironique et triste mais sémène est à la taille de m. de miranoff " ]
[ "il sortit de le rocher de cancale à le heures de le matin dormit comme un enfant se réveilla le lendemain frais et rose et s’ habilla pour aller à les tuileries en se proposant de monter à le cheval après avoir vu paquita pour gagner de l’ appétit et mieux dîner afin de pouvoir brûler le temps l’ heure dite henri fut sur le boulevard vit la voiture et donna le mot d’ ordre à un homme qui lui parut être le mulâtre en entendant ce mot l’ homme ouvrit la portière et déplia vivement le marchepied henri fut si rapidement emporté dans paris et ses pensées lui laissèrent si peu la faculté de faire attention à les rues par lesquelles il passait qu’ il ne sut pas où la voiture s’ arrêta le mulâtre l’ introduisit dans une maison où l’ escalier se trouvait près de la porte cochère cet escalier était sombre aussi bien que le palier sur lequel henri fut obligé d’ attendre pendant le temps que le mulâtre mit à le ouvrir la porte d’ un appartement humide nauséabond sans lumière et dont les pièces à le peine éclairées par la bougie que son guide trouva dans l’ antichambre", "elle tressaillait à le tout moment à des réveils inattendus de sa mémoire et elle le revoyait tel qu’ il avait été en ces jours de fiançailles et tel aussi qu’ elle l’ avait chéri en ses seules heures de passion écloses sous le grand soleil de la corse tous les défauts diminuaient toutes les duretés disparaissaient les infidélités elles-mêmes s’ atténuaient maintenant dans l’ éloignement grandissant de le tombeau fermé et jeanne envahie par une sorte de vague gratitude posthume pour cet homme qui l’ avait tenue en ses bras pardonnait les souffrances passées pour ne songer qu’ à les moments heureux puis le temps marchant toujours et les mois tombant sur les mois poudrèrent d’ oubli comme d’ une poussière accumulée toutes ses réminiscences et ses douleurs et elle se donna tout entière à son fils .il devint l’ idole l’ unique pensée de les êtres réunis autour de lui; et il régnait en despote ", "s’ il ne les prend pas ou s’ il ne me comprend pas je lui brûle la cervelle après on verra quand ils arrivèrent à l’ endroit ou ils avaient été arrêtés dans la journée par un hussard quichua de la troupe de garcia ils s’ étonnèrent de ne plus avoir à le parlementer avec cette sentinelle la voie était libre et ils en conçurent un nouvel espoir mais quand ils eurent fait encore une centaine de pas et qu’ ils aperçurent la petite maison en adobes sans gardes et la porte ouverte un horrible pressentiment leur serra le cœur ils se précipitèrent ils s’ engouffrèrent dans la masure ", "—je le sais bien mais peut-être n’ ose -t-elle pas me dire à le moi qu’ elle voudrait vous voir et puis la mort de sa mère la distrait de tout autre chose c’ est une pensée qui la poursuit sans relâche gustave soupira pauvre fille dit -il; je suis bien coupable envers elle docteur; comment la dédommager de tant de maux ", "on connaissait encore assez peu catherine la femme de claude parce qu’ elle n’ avait fait partie avant son mariage qui datait de janvier d’ aucun de les petits clans qui composaient le milieu de les rosenthal son père était chirurgien des hôpitaux elle avait vécu parmi ces médecins qui s’ occupent de beaux-arts et de littérature qui soignent les grippes les crises de foie des écrivains et paraissent ne consentir que par surcroît à le guérir le commun de les malades les hasards de les dimanches nautiques à le printemps sur le bassin de PROPN se font beaucoup de mariages avaient réuni cette jeune fille et claude qui allait faire de la voile en seine avec de jeunes boursiers c’ était un monde encore démodé où personne n’ imaginait que les jeunes filles eussent d’ autre vocation que le mariage elles saisissaient presque toujours la première occasion qui s’ offrait de devenir des femmes cette stupéfiante docilité à les conventions de morale et d’ argent causait plus tard beaucoup de drames pendant longtemps pendant ou mois PROPN ne pensa à sa belle -sœur que comme à un ", "il prit à le droite dans la rue quincampoix ou il y eut bientôt trop de monde un peu plus loin sur les trottoirs et sur la chaussée devant une galerie d’ art contemporain dans laquelle il avait pu apercevoir des toiles représentant debout de face des hommes et des femmes nus sexes mamelles et bras pendant dans une détresse ou une résignation somme toute aussi grande que la sienne il tourna à le gauche dans la petite rue de venise pour déboucher devant l’ immense vaisseau d’ acier de verre et de lumière de le centre pompidou sur une esplanade en pente à le milieu de laquelle s’ élevait une haute tente pointue de couleur crème assez semblable à le celle de les indiens qui combattaient les anglais à les côtés de les français dans les romans de fenimore de son enfance avait -il pu se dire avant de relever les yeux de les tourner vers autre chose que la jeune fille rousse qui semblait remonter d’ eaux plus profondes que la nuit entourée d’ autres jeunes filles et de garçons qui s’ écartèrent pour le laisser passer baissant la voix presque en silence et sans que la rouquine", "elle murmura: –j’ ai tué c’ est moi qui l’ ai tuée toute blonde avec ses yeux tristes ma petite agathe aussi était blonde morte morte!ce dernier mot fut un cri strident elle se leva fit quelques pas les yeux révulsés et tomba tout d’ une pièce sur le tapis.damien et qui entraient se précipitèrent vers elle et l’ emportèrent à sa chambre m. de dont les jambes flageolaient quitta la pièce sans regarder les jeunes gens.horace et s’ en allèrent à le leur tour silencieux car cette scène les avait péniblement impressionnés comme le dit un peu plus tard willibad à le élisabeth en la lui racontant blanche devait être obsédée depuis la mort d’ agathe par le souvenir de son crime et la persuasion que cette mort à le lieu même où avait péri daphné en était le châtiment PROPN le visage entre ses mains frissonnait en répétant mère elle a tué ma mère cette judith! ", "j’ aurais dû rester là-bas apprendre le persan et l’ indostani; et maintenant chargé d’ honneurs professeur à la bibliothèque impériale ou à le collége de france je m’ éteindrais dans la gloire et l’ aisance il ne sait pas le persan ni le mantchou ni l’ indostani mais il aurait pu les savoir voilà pourquoi on l’ appelle l’ orientaliste chaque est de retour en france il reste dans l’ université on l’ envoie comme régent dans des collèges communaux et en dernier lieu à le mont-de-marsan chef-lieu de le département de les landes qu’ il est obligé de quitter après une querelle avec le principal ", "que de douces pensées viennent leur sourire lorsque étant descendues sur la route avec l’ ancien captif elles lui montrent le magnifique paysage qui s’ étend à le leurs pieds et qu’ elles lui indiquent le point de l’ horizon est située la paisible retraite ou ̀ il pourra désormais oublier les maux qu’ il a soufferts cependant à le milieu même de cette ravissante contemplation la vue d’ un épais nuage ordinaire précurseur de la tempête vient les forcer tout à le coup de remonter en voiture le soleil se cache des tourbillons de poussière s’ élèvent de la plaine on entend à le loin gronder la foudre; et de le haut de la montagne que tournent nos voyageurs cette soudaine révolution de la nature a quelque chose de sinistre qui imprime dans leur âme une sorte de terreur dont ils ne peuvent d’ abord se défendre c’ est sur notre vallée que plane ce signe destructeur de les moissons dit en pâlissant mme de senneville ", "pour être sensible à le ce qui se passe dans les marges et dans les coins il faut avoir l’ esprit libre par rapport à les systèmes hiérarchiques qui leur accordent moins d’ importance qu’ à le ce qui se trouve à le centre ou à le sommet que ces systèmes s’ appellent ordre social morale ou encore esthétique par exemple devant la photographie proposée par dalí il faut pouvoir suspendre son intérêt pour ce qu’ elle présente d’ une catégorie de commerçants de le début de le xx e siècle il faut préférer se pencher sur un déchet comme le nomme dalí tombé dans le caniveau plutôt que sur les étranges figures humaines il faut aussi passer outre la beauté de les contrastes entre les zones éclairées et les zones d’ ombre de l’ image un regard si parfaitement disponible qui opère une si parfaite mise à le plat de le réel appartient à le celui qui se déplace dans le monde en se laissant guider par une curiosité absolument dépourvue d’ a " ]
elle reprit: quand on a du lait comme moi il faut donner le sein fois par jour sans ça on se trouve gênée c’ est comme un poids que j’ aurais sur le cœur; un poids qui m’ empêche de respirer et qui me casse les membres c’ est malheureux d’ avoir de le lait tant que il prononça: oui c’ est malheureux doit vous tracasser elle semblait bien malade en effet accablée et défaillante
[ "elle murmura: il suffit de presser dessus pour que le lait sorte comme d’ une fontaine c’ est vraiment curieux à le voir on ne le croirait pas à le casale tous les voisins venaient me regarder dit: vraiment oui vraiment je vous le montrerais bien mais cela ne me servirait à le rien ", "on n’ en fait pas sortir assez de cette façon et elle se tut .le convoi s’ arrêtait à une halte debout près d’ une barrière une femme tenait en ses bras un jeune enfant qui pleurait elle était maigre et déguenillée .la nourrice la regardait elle dit d’ un ton compatissant: en voilà une encore que je pourrais soulager et le petit aussi pourrait me soulager ", "tenez je ne suis pas riche puisque je quitte ma maison et mes gens et mon chéri dernier pour me mettre en place mais je donnerais encore bien francs pour avoir cet enfant -là minutes et lui donner le sein PROPN le calmerait et moi donc il me semble que je renaîtrais elle se tut encore puis elle passa plusieurs fois sa main brûlante sur son front coulait la sueur ", "et elle gémit: je ne peux plus tenir il me semble que je vais mourir et d’ un geste inconscient elle ouvrit tout à le fait sa robe .le sein de droite apparut énorme tendu avec sa fraise brune et la pauvre femme geignait: mon dieu mon dieu qu’ est -ce que je vais faire le train s’ était remis en marche et continuait sa route à le milieu de les fleurs qui exhalaient leur haleine pénétrante de les soirées tièdes quelquefois un bateau de pêche semblait endormi sur la mer bleue avec sa voile blanche immobile qui se reflétait dans l’ eau comme si une autre barque se fût trouvée la tête en bas jeune homme troublé mais madame je pourrais vous vous soulager elle répondit d’ une voix brisée: oui si vous voulez vous me rendrez bien service je ne puis plus tenir je ne puis plus se mit à le genoux devant elle; et elle se pencha vers lui portant vers sa bouche dans un geste de nourrice le bout foncé de son sein ", "dans le mouvement qu’ elle fit en le prenant de ses mains pour le tendre vers cet homme une goutte de lait apparut à le sommet il la but vivement saisissant comme un fruit cette lourde mamelle entre ses lèvres et il se mit à le téter d’ une façon goulue et régulière il avait passé ses bras autour de la taille de la femme qu’ il serrait pour l’ approcher de lui; et il buvait à le lentes gorgées avec un mouvement de cou pareil à le celui de les enfants soudain elle dit: en voilà assez pour celui-là prenez l’ autre maintenant et il prit l’ autre avec docilité ", "elle avait posé ses mains sur le dos de le jeune homme et elle respirait maintenant avec force avec bonheur savourant les haleines de les fleurs mêlées à les souffles d’ air que le mouvement de le train jetait dans les wagons elle dit: sent bien bon par ici il ne répondit pas buvant toujours à le cette source de chair et fermant les yeux comme pour mieux goûter .mais elle l’ écarta doucement en voilà assez je me sens mieux m’ a remis dans le corps s’ était relevé essuyant sa bouche d’ un revers de main elle lui dit en faisant rentrer dans sa robe les gourdes vivantes qui gonflaient sa poitrine vous m’ avez rendu un fameux service ", "je vous remercie bien monsieur et il répondit d’ un ton reconnaissant c’ est moi qui vous remercie madame voilà jours que je n’ avais rien mangé sur toutes les routes autour de goderville les paysans et leurs femmes s’ en venaient vers le bourg car c’ était jour de marché les mâles allaient à pas tranquilles tout le corps en avant à le chaque mouvement de leurs longues jambes torses déformées par les rudes travaux par la pesée sur la charrue qui fait en même temps monter l’ épaule gauche et dévier la taille par le fauchage de les blés qui fait écarter les genoux pour prendre un aplomb solide par toutes les besognes lentes et pénibles de la campagne leur blouse bleue empesée brillante comme vernie ornée à le col et à les poignets d’ un petit dessin de fil blanc gonflée autour de leur torse osseux semblait un ballon prêt à s’ envoler d’ où sortait une tête bras et pieds uns tiraient à le bout d’ une corde une vache un veau et leurs femmes derrière l’ animal lui fouettaient les reins d’ une branche encore garnie de feuilles pour hâter sa marche elles portaient à", "et elles marchaient d’ un pas plus court et plus vif que leurs hommes la taille sèche droite et drapée dans un petit châle étriqué épinglé sur leur poitrine plate la tête enveloppée d’ un linge blanc collé sur les cheveux et surmontée d’ un bonnet .puis un char à le bancs passait à le trot saccadé d’ un bidet secouant étrangement hommes assis côte à le côte et une femme dans le fond de le véhicule dont elle tenait le bord pour atténuer les durs cahots .sur la place de goderville c’ était une foule une cohue d’ humains et de bêtes mélangés les cornes de les bœufs les hauts chapeaux à le longs poils de les paysans riches et les coiffes de les paysannes émergeaient à la surface de l’ assemblée et les voix criardes aiguës glapissantes formaient une clameur continue et sauvage que dominait parfois un grand éclat poussé par la robuste poitrine d’ un campagnard en gaieté ou le long meuglement d’ une vache attachée à le mur d’ une maison tout cela sentait l’ étable le lait et le fumier le foin et la sueur dégageait cette saveur aigre affreuse humaine et bestial", "il prit par terre le morceau de corde mince et il se disposait à le rouler avec soin quand il remarqua sur le seuil de sa porte maître malandain le bourrelier qui le regardait ils avaient eu des affaires ensemble à le sujet d’ un licol autrefois et ils étaient restés fâchés étant rancuniers tout maître hauchecorne fut pris d’ une sorte de honte d’ être vu ainsi par son ennemi cherchant dans la crotte un bout de ficelle il cacha brusquement sa trouvaille sous sa blouse puis dans la poche de sa culotte puis il fit semblant de chercher encore par terre quelque chose qu’ il ne trouvait point et il s’ en alla vers le marché la tête en avant courbé en par ses douleurs " ]
[ "limours apprend que le roi a quitté saint-jean-de-luz; que la cour se rend à le bordeaux où elle séjournera jours; qu’ elle restera un jour à le chambord une semaine à le fontainebleau; que le roi et la reine demeureront à le vincennes jusqu’ à le moment de leur entrée fixée à le commencement de septembre il tarde à l’ impérieux limours d’ apprendre à la duchesse qu’ elle s’ est donné un maître à le qui elle appartient tout entière à le qui elle doit tout sacrifier sans murmure et sans regret il lui tarde de l’ enlever à l’ adoration qu’ elle inspire à le cette tante qui ne vit que pour elle; de quitter des lieux où la duchesse règne plus que lui enfin de montrer sa belle conquête et de braver mazarin l’ occasion lui en est offerte il est naturel que le duc fasse partie de le cortège qui accompagnera le roi lors de son entrée dans paris ", "PROPN s’ était assis et demeurait la tête basse mordant ses moustaches —alors fit -il j’ irai moi-même demander la main de madeleine à son père —je ne vois pas d’ autre moyen le jeune homme réfléchit encore un instant: —moi non plus fit -il c’ est bon: n’ en parlons plus ", "je vous expliquerai ça tout à l’ heure commencez par nous raconter –raconter me sera bien difficile peut -on raconter un rêve –peut-être si on vous aidait dans vos souvenirs dit avec un grand sang-froid madame d’ PROPN résignée à le flatter la manie de sa belle-mère ne vous ont -elles point parlé de la prospérité future de cette maison ", "j’ ai compris ma bassesse la noirceur toute l’ horreur de mes sentiments je te demande ici publiquement pardon je te sais trop généreux pour me refuser l’ aumône de ta pitié mon père signe cette lettre avec moi; à le mon instante prière il veut bien se charger de la faire parvenir à le son heure je pars ", "eh bien ils n’ ont plus voulu de ces lois ils ont passé par-dessus le mur de le jardin et ils sont venus me prendre mes plus beaux abricots je dis me prendre quoiqu’ à le fond les abricots fussent à le vous mais comme je savais que vous en vouliez pour le lendemain j’ ai dû m’ en procurer dans un autre jardin ", "est -ce que tu as fait de mauvaises rencontres en chemin? tu es troublé mais non tu sais que je ne me trompe pas à le timbre de la voix; tu as quelque chose mais restons -en là si tu ne veux pas répondre; ", "j’ ai rejoint la station quelques secondes trop tard pour attraper un bus qui venait de démarrer à l’ intérieur son visage parmi d’ autres visages reconnu alors qu’ il avait déjà disparu et que la lourde masse de le véhicule bifurquait dans l’ avenue principale je suis resté pétrifié comme si on venait de me l’ enlever définitivement pour la livrer seule à ces dizaines de regards inconnus qui la cernaient j’ ai passé le reste de la journée à le grelotter sous ma tente renonçant à la trouver elle ne s’ est pas montrée ", "elle ne répondit pas —maman cria la petite fille maman! louise recula de pas et considéra la jeune femme avec une attention mêlée de frayeur —elle dort dit -elle à le gardien qui s’ approchait c’ est malsain de dormir comme à la fraîche dit -il faut la réveiller ", "je crois triple tonnerre que tu veux faire promener mon colonel —frappons toujours répondit le postillon nous verrons bien mieux ce que c' est lorsque nous serons dedans frappe à le coups redoublés à la porte pas de réponse; on refrappe encore toujours inutilement pour comble de disgrâces la nuit devenait noire et la blessure de le colonel framberg irritée par la fatigue le faisait souffrir horriblement quand le diable s' en mêlerait mon colonel vous ne pouvez pas coucher à la belle étoile dans l' état où vous êtes puisque les habitants de cette maison sont sourds il faut tâcher de nous passer d' eux en disant cela donne un violent coup de pied dans la croisée de le rez-de-chaussée qui se trouvait la plus proche de la porte ", "et je le dis encore s’ écria henri avec feu depuis quand cesse -t-on d’ être une honnête fille parce qu’ on s’ est donnée à l’ homme qu’ on aime et qui est tout prêt à le accorder le titre d’ épouse à le celle qui s’ est donnée –depuis qu’ il existe une morale une société et des lois répliqua rudement le peintre PROPN fit un geste d’ impatience: des lois " ]
je suis reine sans royaume reine d’ un monde imaginaire et la couronne de clinquant qui me ceint le front est à la merci de les spectateurs qui peuvent m’ en dépouiller aussi facilement qu’ ils me l’ ont accordée cette couronne miss polly permettez -moi toujours ce nom est plus brillante que celle de la reine d’ angleterre car la vôtre vous ne là devez qu’ à le vos propres talents certes v votre puissante marraine ne s’ est point trompée quand elle vous a promis une glorieuse destinée ne plaisantez pas davantage sir me dit -elle en souriant vous m’ avez prise pour une folle n’ est -il point vrai
[ "quand vous m’ avez vue il y a ans dans nos montagnes de le dartmoor moi miss c’ est assez je vois que vous allez rixe faire un compliment à la française et je vous en dispensé eh bien j’ étais folle en effet mais que je suis bien guérie ", "vous expliquer comment ce désir d’ être reine s’ est emparé de moi j e ne le puis ce désir me tourmentait déjà me dévorait lorsque je n’ étais encore qu’ une enfant et que ma mère m’ apprenait à le prier à le lire et à le écrire je le sentais grandir en même temps que moi si je puis parler ainsi enfin ce désir étrange devint si violent que désespérant de le voir jamais se réaliser je résolus de me tuer mais que de bizarres circonstances se présentent dans la vie ", "la rencontre que je fis d’ un gentleman à le milieu de nos montagnes le jour même que j avais choisi pour mourir suffit pour me réconcilieravec la vie et changer en certitudemon désir d’ être reine le nom dis -je en le nom de cet heureux gentleman vous le saurez tout-à-l’heure reprit -elle le jour allait finir et j’ attendaisla nuit pour exécuter le fatal dèsseinque je couvais dans mon cœur quand le gentleman dont vous venez de me demander le nom se trouva tout-àcoupdevant moi sans que je l’ eusse entenduvenir il montait un superbe cheval blanc portait un habit écarlate de grandes bottes et une épée c’ était comme une apparition dans un rêve j’ étais éblouie ", "après m’ a voir contenir pléé un moment en silence ce cavalier descendit de cheval et s’ approcha de moi je pus alors contempler son rioble visage à lequel une légère moustache noire donnait un air de fierté qui m’ intimida son regard mélancolique et sa voix légèrement émue me rassurèrent aussitôt qu’ attendez -vous ici jeune fille me dit -il en s’ asseyant auprès de moi la nuit approche et l’ herbe devient humide ", "j’ attends là mort répondis -je et c’ est peut être l’ amour qui viendra reprit -il en souriant puis croyant sans doute avoir affaire à une folle il me fit quelques questions sur ma famille me demanda quel était le lieu de ma naissance et quelles causes me faisaient désirer de mourir je lui répondis que mes parents avaient habitéle château de borrington et que le jour de ma naissance le vieux châteauavait disparu sous le souffle de dieu je n’ en sais pas encore davantage sir dit polly en s’ adressant à le moi et c’ est assez énigmatique lui répondis -je heureusement que je suis en mesure de vous mieux renseigner à le cet égard ", "vous fit -elle d’ un air tout étonné moi-même miss mais je ne parleraiqu’ après vous puisque vous avez commencé c’ est juste ", "je continue j’ appris encore à le mon interlocuteur inconnu que la reine de les piccies avait servi de marraine mais que je ne l’ avais jamais vue quoique je fusse allée à le sheepstor où elle tient sa résidence je me sentais l’ âme tellement expansive que je goûtais je ne sais quel âpre plaisir à le lui dévoiler tout ce que j’ avais souffert de ce fatal désir d’ être reine oui disais -je dans ce moment d’ exaltation je voudrais souffrir avec énergie sans jamais me plaindre tentes les peines morales et toutes les douleurs physiques si j’ étais persuadé que mon désir pût se réaliser un jour mais faute d’ espoir j’ aime mieux en finir avec la vie que dieu soit loué s’ écria l’ inconnu ", "c’ est le ciel qui m’ envoie car je suis le prince de galles j’ héritier dû trône d’ angleterre je vous aime et je vous épouserai.. en attendant que le moment soit venu voici l’ anneau de les fiançailles et il me présenta une bague qu’ il venait de tirer de son doigt dans jours ajouta -t-il j’ irai visiter la reine de les pixies à le sheepstor vous vous y trouverez si vous le voulez bien adieu dans ce moment plusieurs cavaliers suivis d’ une meute de chiens apparurent à le quelque distancé de nous le prince remonta à le cheval et les rejoignit en nie répétant dans jours ", "adieu comprenez -vous ce qui se passait alors dans mon cœur je tombai à le genoux pour remercier dieu et pour lui demander que le prince n’ oubliât point son engagement jours après cela je me rendis à le sheepstor mais je n’ y vis point le prince je n’ y trouvai que ma marraine la reine de les pixies environnée par les pixies qui formaient sa cour " ]
[ "mais dis donc frangine pas de bêtises ne me fais pas piger je ne m’ occuperai pas de toi si tu ne remets jamais les pieds ici seulement file tout de suite l’ ami de le préfet n’ aurait qu’ à le venir voir ce que je fais dans mon antichambre le compagnon de l’ epoulardeur n’ attendit pas la fin de la phrase il ouvrit la porte et enfila l’ escalier en grommelant: bonsoir fifine ", "jamais on ne s’ était tant amuse malheureusement le maître de la maison avait une si forte migraine qu’ il disparut à le milieu de la soirée en nous disant de ne pas faire attention à le lui et de continuer à le sauter on continua en effet et de plus belle quiconque n’ a pas vécu en russie ne peut se faire une idée de la rage frénétique avec laquelle nous nous amusions durant ces folles journées on voit bien que nous aurons le temps de faire pénitence pendant nos semaines de carême ", "–parce que j’ ai à le commander des lettres de faire part hier j’ ai eu avec m. richon une conférence à le cours de laquelle je lui ai demandé à la bonne franquette sans cravate blanche ni gants la main de sa fille –tu es fou? –pas tant que j’ en ai l’ air puisqu’ il n’ y a pas moyen de te décider à t’ occuper de mes affaires il faut bien que je les fasse moi-même –qu’ a répondu m. richon –qu’ il consulterait emmeline ce qui me paraît assez naturel ", "fait à le choisy novembre jours avant sa mort la marquise de pompadour avait ajouté à le ce testament le codicille suivant ma volonté est de donner à les personnes ci-dessus comme pour les faire souvenir de moi qui les ai aimées à le madame de le roure le portrait de ma pauvre fille morte à le madame de mirepoix ma montre garnie de diamants et une boite avec portrait de le roi; à le madame de gramont une boîte avec un papillon de diamants à le m. de soubise une bague avec une pierre gravée représentant l’ amitié depuis ans que je le connais c’ est son portrait et le mien ce codicille je le fais écrire par colet et n’ ai pas même la force de le signer la marquise de pompadour fut enterrée d’ après sa volonté sans pompe portée par les capucins dans un caveau de leur couvent de la place vendôme revêtue de l’ habit de leur ordre tout de bure avec le gros chapelet de saint-françois sur sa ceinture et une croix de bois sur la poitrine ", "–un nuage de tulle quelque chose de simple et de délicieux avec cela des roses dans les cheveux et à le corsage et personne certainement ne sera aussi charmant qu’ elle –j’ en suis persuadé!je gardais mon visage baissé et je travaillais à le cette broderie avec application mais je m’ aperçus tout à le coup que mes points s’ égaraient dans les plus fantastiques directions alors je me mis à les défaire bien vite craignant à le tout instant de voir apparaître ", "s’ écria la petite fille en pleurant toujours jamais je ne me pardonnerai! et le père carilès non plus ne me pardonnera jamais j’ ai été trop méchante et si vous saviez ce que j’ ai fait vous me diriez bien vite va -t’en petite misérable je le dirais peut-être reprit sérieusement mme terrasson à une méchante enfant qui n’ aurait pas de repentir d’ une faute même petite mais je ne le dirai pas à le celle qui pleure et qui s’ accuse elle—même ", "on a cherché comment ce charlot —qui ne devait avoir aucune animosité personnelle à le satisfaire contre moi—était entré à le notre service et savez -vous ce que l'on à le fini par trouver le petit biscuitier ne le laissa pas achever —écoutez la tour-miranne fit -il d' un ton qu' il essaya de rendre détaché et insoucieux cela ne m' intéresse pas de le tout vos histoires d' ouvriers et de domestiques infidèles ou malveillants laissons cela car vous n' allez pas insinuer je pense que c' est moi qui ai commandé à ce charlot de détruire votre aéroplane —alors pourquoi l' avoir pris à le votre service après l' avoir placé chez landoux par l' intermédiaire de le commanditaire de celui-ci notre ami commun médouville le président de l' aéro-tourist tenait sous son regard franc et loyal le petit biscuitier qui mal à l' aise quoi qu' il en eût affectait de ricaner il termina pour achever de l' écraser des gens comme ce charlot se vendent à le plus offrant risque à le trahir ensuite s' ils y trouvent le moindre avantage ", "puis se tournant vers ledoux tiens dit -il je te donne cette femme elle était jolie ledoux la regarda en souriant puis il la prit par la main je trouverai bien où la mettre dit -il interprète était un homme humain il donna une tabatière de carton à le tamango et lui demanda les esclaves restants ", "PROPN retombe à le fond de sa litière il ne veut plus rien voir il n’ a plus d’ attrait pour rien il ne veut il ne demande qu’ une chose c’ est que sa mère vive encore enfin l’ antique manoir s’ offre à sa vue la litière passe le pont-levis les domestiques accourent en jetant des cris de joie en apercevant leur jeune maître ils baissent les yeux gardent le silence et essuient furtivement les larmes que sa vue leur arrache où est ma mère leur dit -il ", "il était hideux surtout quand il riait je l’ ai vu faire sa déclaration d’ amour d’ abord il se plaça prudemment contre la porte entr’ ouverte et ainsi appuyé levant sur la malheureuse fille ses yeux inégaux ouvrant une large bouche dont l’ épaisse lèvre laissait à le peine entrevoir les dents aiguës d’ un vieux renard il lui parla un inintelligible langage il lui fit signe qu’ avant jours on devait lui trancher la tête le signe fut horrible et très expressif: l’ homme se dressa sur ses pieds leva sa lourde main derrière sa tête baissa son large cou et fit semblant de se frapper; " ]
est bizarre comment quelqu\'un de beau peut devenir horrible et puis tout à le l\' heure elle était à le nouveau normale que penses -tu d\' elle? tu aimerais coucher avec elle si elle te le proposait tu es drôle je ne me suis pas posé la question
[ "tu ne t\\' es pas posé la question mais qu\\ est -ce que tu fous de ta vie il faut toujours se poser la question marc bon sang ah bon je ne savais pas et toi tu t\\' es posé la question ", "ce serait oui ou non eh bien dépend avec elle a dépend des moments à quoi ç a te sert de te poser ce genre de question si tu ne sais pas y répondre mieux que cela? louis sourit ils marchèrent un moment silencieux je veux une bière dit louis brusquement ", "chapitre marc et louis déjeunèrent à le comptoir de le café de la halle la salle sentait fort les habits mouillés la fumée et le vin marc aimait cette odeur a lui donnait sur-le-champ envie de travailler dans un coin mais il avait laissé le seigneur de puisaye sur la table de nuit de sa chambre à c\\' était un peu tard pour déjeuner on ne rouvrirait la salle que si le maire se décidait à le venir mais il n\\ était pas encore sorti de son bureau tout le monde à le présent savait que les flics étaient là-haut avec lui tout le monde savait que marie PROPN avait été assassinée ", "la secrétaire de mairie avait fait passer le mot et tout le monde savait que c\\' était le grand type là-bas celui qui boitait qui avait apporté l\\ affaire depuis paris on ne s\\' expliquait pas précisément comment on s\\' attardait à le café on attendait le maire on passait et repassait près de le comptoir pour jeter un œil sur les hommes venus de paris et en attendant on buvait et on jouait pour l\\ occasion la patronne de le café la très petite dame à les cheveux gris et fins habillée en noir avait ôté la toile qui recouvrait pour l\\' hiver le second billard le billard américain attention le tapis est neuf elle avait dit ", "la table crans derrière nous vers la fenêtre tu vois? dit louis non ne te retourne pas regarde dans la glace de le bar le petit homme gras avec les sourcils bas tu vois? bien est le mari de pauline comment tu trouves c\\' est la même question que tout à l\\' heure? ", "pour coucher avec non imbécile qu\\ est -ce que tu en dirais? à le fuir si nécessaire est est astuce le type est d\\' une finesse supérieure et est à le peine si se remarque sur sa gueule et la fille qui est avec lui ", "PROPN est celle à le qui tu voulais dire salut sa femme oui je comprends pour moi c\\' est d\\' accord je veux bien dormir avec elle personne ne te demande ton avis ", "tu as dit qu\\ il fallait toujours se poser la question j\\' applique la consigne je te dirai quand appliquer et puis merde vandoosler ne me tracasse pas avec on a autre chose à le foutre qui connais -tu d\\' autre dit marc en examinant la salle enfumée tout à le long de la glace de le bar ", "personne d\\' après les registres de la mairie il y a votants à le port-nicolas est petit mais pour un meurtre ç a fait pas mal de monde la femme est morte le jeudi après heures et avant heures PROPN est une petite tranche horaire et les flics ne devraient pas avoir trop de mal pour les alibis " ]
[ "et une joie involontaire une joie profonde fit battre plus vite le cœur de le jeune breton PROPN s’ était détournée son regard suivit un instant la mince silhouette élégante qui s’ éloignait entre les orangers puis il revint à le tugdual qui gravissait les degrés et s’ inclinait devant elle –bonjour monsieur vous venez travailler sa voix était un peu agitée un peu émue ", "c’ est de le toupet pensa -t-il toute nue où se croit-elle? il reconnut les belles jambes qui lui étaient dès longtemps familières mais le ventre raccourci par le nombril placé un peu bas l’ étonna une jeunesse impersonnelle sauvait la fesse musclée et les seins étaient légers au-dessus de les côtes visibles elle a donc maigri? l’ importance de le dos aussi large que la poitrine choqua alain elle a le dos peuple justement camille s’ accouda à l’ une de les fenêtres bomba le dos et remonta les épaules ", "je lui peignis avec des mots enfiévrés une foule de détails terribles dont je vous ai fait grâce j’ étalai le trésor de mes vœux brillants l’or vierge de mes désirs tout un cœur brûlant conservé sous les glaces de ces alpes entassées par un continuel hiver lorsque courbé sous le poids de mes souffrances redites avec les charbons d’ isaïe j’ attendis un mot de cette femme qui m’ écoutait la tête baissée elle éclaira les ténèbres par un regard elle anima les mondes terrestres et divins par un seul mot –nous avons eu la même enfance dit -elle en me montrant un visage où reluisait l’ auréole de les martyrs ", "me croyez -vous d’ humeur à le fournir éternellement à le vos besoins il répondit que c’ était précisément pour se suffire et conquérir son indépendance qu’ il était résolu à le quitter une position qui après ans lui rapportait francs pas mois il me faut un métier où on s’ enrichisse poursuivit -il je veux entrer dans une maison de banque ou dans quelque grande administration financière c’ est avec transport que mme favoral adopta cette idée —pourquoi en effet dit -elle à son mari pourquoi ne placerais -tu pas notre fils à le comptoir de crédit mutuel ", "on en renouvela le calfatage avec le goudron et l’ étoupe recueillis parmi les épaves l’ opération se poursuivit dans ces conditions jusqu’ à la fin de le mois de janvier et presque sans interruption le temps ne cessait d’ être favorable il y eut bien sinon quelques jours de le moins quelques heures de pluies parfois très violentes mais somme toute elles ne durèrent pas .pendant cette période on eut à le signaler la présence de bâtiments dans les parages de l’ île de les états .le premier était un steamer anglais venant du pacifique qui après avoir remonté le détroit de lemaire s’ éloignait cap à le nord-est probablement à le destination d’ un port d’ europe ", "il se rendait à le lutetia comme il aurait signé à le bas d’ une reconnaissance de dette parce c’ est un courage nécessaire et parce qu’ on ne peut pas faire autrement ce n’ était pas une haie d’ honneur on ne se comporte pas ainsi dans une grande maison mais cela y ressemblait beaucoup: tous ceux qui avaient servi monsieur eugène l’ attendaient à le rez-de-chaussée il sortit de l’ ascenseur en hurlant comme un fou affublé de sa veste coloniale avec dans le dos ses ailes d’ ange faites de plumeaux maintenant on le voyait clairement il portait non pas une de ces excentricités dont il avait jusqu’ alors régalé le personnel mais son masque d’ homme normal figé quoique si réaliste celui avec lequel il était arrivé ", "qui est à l’ appareil comme la première fois il raccrocha et se retrouva dans la salle de le rez-de-chaussée où le patron plus grave que jamais transcrivait le menu de le jour sur une ardoise en réfléchissant à le chaque mot il y avait beaucoup de fenêtres ouvertes maintenant et des carpettes qu’ on battait au-dessus de le vide de la rue une vieille dame en noir avec une voilette mauve promenait un petit chien qui s’ arrêtait à le chaque seuil pour lever la patte mais ne faisait rien je me demande murmura maigret avec un rire forcé si mon ami n’ a pas oublié notre rendez-vous ", "–qui le remplacera le maître timonier –jusqu’ à le quelle heure –jusqu’ à le minuit –à merveille PROPN me regarda d’ un air étonné –que comptes -tu faire ", "ensuite ils allaient mettre auprès de leur maître sur des chaises ou des fauteuils comme bon leur semblait dormaient ou écoutaient ou bien regardaient les éternels bustes de voltaire et de rousseau qui décoraient les coins de la cheminée feuilletaient des livres dans la bibliothèque ou dessinaient sur leur carton de les têtes de turcs et des chevelures de femme les habitudes de la maison étaient patriarcales et débonnaires tous les dimanches après on prenait le café le soir on jouait à les cartes dans le salon de mme renaud quelquefois on allait à le théâtre tous ensemble ou bien on allait promener à la campagne à le meudon à le saint-cloud mme renaud de le reste était une excellente femme une femme charmante dont les manières maternelles avaient quelque chose de caressant et d\\' amoureux ", "car monsieur marneffe absent la cousine bette le baron et valérie étaient les seuls à le savoir ce mystère .le baron avait commis l’ imprudence de faire présent à le madame marneffe d’ une toilette beaucoup trop luxueuse pour la femme d’ un sous-chef les autres femmes furent jalouses et de la toilette et de la beauté de valérie il y eut des chuchotements sous les éventails car la détresse de les marneffe avait occupé la division l’ employé sollicitait de les secours à le moment où le baron s’ était amouraché de madame d’ ailleurs hector ne sut pas cacher son ivresse en voyant le succès de valérie qui décente pleine de distinction enviée fut soumise à le cet examen attentif que redoutent tant les femmes en entrant pour la première fois dans un monde nouveau " ]
je dis cela parce que pour être plus lyrique on finit quelquefois par ne plus être précis de le tout et par prétexte pour nous arrêter nous feignions de regarder la devanture mais c’ était lui le nègre que nous regardions pauvre il l’ était assurément et cela paraissait d’ autant plus qu’ il tâchait de le moins paraître car c’ était un nègre très soucieux de sa dignité
[ "il était coiffé d’ un chapeau haut de forme vêtu d’ une correcte redingote mais le chapeau était pareil à le ceux de les cirques et la redingote était affreusement élimée il avait du linge assurément mais qui peut-être ne paraissait blanc que sur un nègre; sa misère se voyait surtout à ses souliers crevés il marchait à le tout petits pas comme quelqu’un qui n’ a plus de but et qui bientôt ne pourra plus avancer; et tous les pas s’ arrêtait soulevait son tuyau de poêle et s’ éventait avec bien qu’ il fît froid puis sortait un sordide foulard de sa poche et s’ épongeait le front avec puis le rentrait ", "il avait un grand front découvert sous une tignasse argentée son regard était vague comme de ceux qui n’ attendent plus rien de la vie et il paraissait ne pas voir les passants qu’ il croisait mais quand ceux-ci s’ arrêtaient à le regarder vite il se recouvrait par dignité et recommençait de marcher certainement il venait de faire une visite à le quelqu’un de qui il attendait ce qui venait de lui être refusé il avait l’ air de ceux qui n’ ont plus d’ espérance ", "il avait l’ air de quelqu’un qui meurt de faim mais qui se laissera mourir plutôt que de condescendre à de nouveau redemander assurément il voulait montrer et se prouver à le lui-même que pour consentir à l’ humiliation il ne suffit pas d’ être nègre ah! j’ aurais voulu le suivre et savoir où il allait mais il n’ allait nulle part ah! j’ aurais voulu l’ aborder mais je ne savais pas comment faire pour ne pas froisser sa susceptibilité ", "et puis je ne savais pas jusqu’ à le quel point toi qui m’ accompagnais alors tout ce qui est de la vie et tout ce qui est vivant t’ intéresse ah! tout de même j’ aurais dû l’ aborder et c’ est ce même jour un peu plus tard que revenant par le métro nous vîmes ce petit homme si sympathique qui trimbalait un bocal avec des poissons le bocal était habillé d’ étoffe avec une ouverture sur le côté qui permît de voir et le tout enveloppé de papier on ne comprenait pas d’ abord ce que c’ était mais il abritait cela si soigneusement que je lui dis en riant –c’ est une bombe ", "alors il m’ attira près de la lumière et mystérieusement –c’ est des poissons et tout de suite car il était de naturel affable et sentait que nous ne demandions qu’ à le causer: je les couvre pour ne pas attirer l’ attention mais si vous aimez les jolies choses et vous êtes artiste assurément je m’ en vais vous les montrer et tout en découvrant le bocal soigneusement avec des gestes de mère qui change les langes d’ un poupon il continuait –c’ est mon commerce je suis éleveur de poissons tenez! ces petits-là vaut francs la pièce ", "c’ est tout petit; mais vous n’ avez pas idée de ce que c’ est rare et c’ est joli! regardez seulement quand ç a vous accroche un rayon la ̀! c’ est vert c’ est bleu c’ est rose; ", "n’ a pas de couleur à le soi a les prend toutes il n’ y avait dans l’ eau de le bocal qu’ une douzaine d’ agiles aiguilles qui tour à le tour en passant devant l’ échancrure de l’ étoffe se diapraient –et c’ est vous qui les élevez –j’ en élève bien d’ autres mais les autres je ne les promène pas c’ est trop délicat ", "songez donc j’ en ai qui me coûtent à le moi de les des francs pièce on vient les voir chez moi et je ne les sors que vendus la semaine dernière un riche amateur m’ en a acheté un de c’ était un cyprin de la chine il avait queues comme un pacha si on a du mal à les élever? pour ", "c’ est difficile pour la nourriture et prend tout le temps de les maladies de foie une fois par semaine il faut les mettre dans l’ eau de vichy revient cher sans quoi non: a peuple comme des lapins vous êtes amateur monsieur? vous devriez venir me voir " ]
[ "PROPN fit PROPN james en haussant les épaules la déesse ne veut que ce que nous voulons ce que tu ne sais pas je vais te le dire moi miss la jeune fille qui voulut absolument épouser le général russe était la fille de gouverneur de PROPN –je sais cela avait été cruel pour les indiens et la vengeance de les étrangleurs le poursuivait ", "comment ne le virent -ils pas blêmir lorsqu’ ils entrèrent à le mess de les guides en brandissant la permission obtenue de son général pour assister à un mariage dans la famille ils ne remarquent rien ni l’ atroce crispation de le sourire par lequel il répond à le leurs phrases joyeuses ni la sueur qui glace ses tempes le cuir de son bonnet de police le colonel commence même à le dormir en paix à les portières le paysage déroulé lui précise dans le souvenir les heures de ce même voyage fait naguère avec elle son oncle était venu le chercher à l’ école militaire après les examens de sortie et durant ce voyage elle lui était apparue ainsi qu’ une âme extraordinaire instruite en toutes les sciences et portant sur le monde de les jugements inattendus —oui répond le commandant des jugements inattendus ", "mais celui qui avait le plus de succès c’ était bien le boulanger il avait imaginé de confectionner avec des papiers rouges blancs et bleus une sorte de chaîne à les anneaux variés qui festonnait le toit de sa maison retombait sur les fenêtres encadrait les portes d’ une guirlande tricolore patriotique et joyeuse à l’ œil et debout sur le seuil de sa porte croisant sur sa large poitrine ses bras blancs de farine il fumait sa pipe avec satisfaction savourant l’ ébahissement de les gens qui s’ arrêtaient et ouvraient de grands yeux pour mieux voir ce spectacle inaccoutumé enfin vers les heures de l’ après-midi on put respirer un peu c’ est vrai qu’ il avait maintenant un air de coquetterie et d’ aisance qui faisait plaisir à le voir ce petit village avec ses rues bien propres balayées par le cantonnier municipal ses caniveaux bien nets que n’ encombrait plus aucun amas de gravier et de pierrailles et tandis que les ombres de le soir s’ allongeaient à le bord de les toits et que les rayons de le couchant doraient les vieilles façades de leur transparence chaude les maisons ", "sans quoi nous nous révoltons sans cesse contre les événements les plus naturels et notre existence devient un affreux supplice d’ ailleurs avant même cette époque redoutée n’ est -il donc pour toi aucun malheur à le craindre je ne veux pas t’ affliger mais puisque la providence a voulu t’ amener vers moi je serais coupable de garder le silence sur les dangers qui t’ entourent séparée de ton mari demeurée sans guide et sans défenseur à le milieu de le tourbillon où tu es si malheureusement jetée tu lutteras en vain contre les attaques de les méchants ", "ma respiration s’ oppresse ma tête s’ alourdit je me sens engourdi le sommeil me gagne eh! par pilate la damnée a passé par la et avec un sourire narquois déconcertant en semblable occurrence –après avoir essayé de m’ assassiner de tant de façons différentes je serais curieux de savoir ce qu’ elle a bien pu imaginer cette fois-ci comme pour répondre à le cette question mentale un judas grand comme la main s’ ouvrit à le ce moment dans le haut de la voûte un imperceptible rais de lumière descendit par les fentes de le judas et en même temps une voix que PROPN reconnut aussitôt prononça ces paroles tu vas mourir ", "ils restaient tous immobiles quelques secondes regardant la forme immobile sous les couvertures de laine brune prêtant l’ oreille à les plaintes puis sortait de nouveau pour vaquer à les menues besognes de le dehors; PROPN achevait de mettre la maison en ordre et recommençait ensuite son guet patient que des gémissements plus perçants venaient parfois interrompre comme des reproches d’ heure en heure elle reprenait son calcul de temps et de distance son père doit être pas loin de saint-cœur-de-marie si le médecin est là ils vont laisser le cheval reposer une couple d’ heures et ils partiront ensemble ", "elle le retrouvait entouré d’ ombre aussi beau qu’ il lui était apparu en pleine lumière et de près détails complétaient cette beauté le développement de les épaules certaine ampleur de la partie supérieure de le torse trahissaient seuls la force dont il venait de faire preuve car la taille restait souple et fine le cou loin d’ être trapu avait de la grâce les attaches étaient délicates la main se dessinait petite et effilée le pied élégant et cambré ", "elle avait enfants un troisième allait suivre elle s’ était faite à les singularités de cet homme à le facettes mais taillé dans du jais plutôt que dans du cristal elle accepte ses directives en matière de religion et de politique elle n’ en connaît d’ ailleurs pas d’ autres ", "intervint –croyez monsieur que nous sommes fort contrariés de ce qui vous est arrivé nous avons eu tort sans doute d’ agir ainsi mais comme ma fille vous le disait nous sommes pressés –c’ est bien n’ en parlons plus répondit framm en tendant la main à l’ ingénieur il y a là un simple malentendu et j’ ai eu tort d’ en prendre ombrage ne m’ en veuillez pas je vous prie de mon mouvement de mauvaise humeur de tout à l’ heure ", "en dépit de l' enrichissez -vous de guizot devise du régime les affaires et l' industrie sont placées encore quelques échelons plus bas: charles-augustin ne voit pas son fils dirigeant une filature les connaissances et les diplômes rapportés de paris serviront à le michel-charles à le établir avec soin ses contrats avec ses fermiers ou à se tirer sans trop d' ennuis d' une histoire de mur mitoyen le père qui a dû renoncer depuis des années à le faire lui-même la tournée de ses fermes a hâte de former son successeur mais reine trouve nerveux ce garçon qui sursaute à le moindre bruit fait avec misca de longues promenades solitaires et s' enferme comme henri dans sa chambre mais non il est vrai pour y lire de le paul de kock comme il est de règle ces parents connaissent mal leur fils mais PROPN a ses sœurs pour confidentes " ]
mais macloune était brave et il n’ y avait guère de temps qu’ on ne l’ aperçut sur le quai à le débarcadère de les bateaux à le vapeur les jours de marché ou avant et la grand’messe tous les dimanches et fêtes de l’ année pendant les longues soirées d’ été il faisait la pêche dans les eaux de le fleuve et il était devenu d’ une habileté peu commune pour conduire un canot soit à l’ aviron pendant les jours de calme soit à la voile lorsque les vents étaient favorables pendant les grandes brises de le nord-est on apercevait parfois macloune seul dans son canot les cheveux à le vent louvoyant en descendant le fleuve ou filant vent arrière vers les îles de contrecœur pendant la saison de les fraises des framboises et des bluets il avait organisé un petit commerce de gros qui lui rapportait d’ assez beaux bénéfices il achetait ces fruits de les villageois pour aller revendre sur les marchés de montréal
[ "c’ est alors qu’ il fît la connaissance d’ une pauvre fille qui lui apportait ses bluets de la rive opposée de le fleuve où elle habitait dans la concession de la petite misère chapitre la rencontre de cette fille fut toute une révélation dans l’ existence de le pauvre macloune pour la première fois il avait osé lever les yeux sur une femme et il en devint éperdument amoureux la jeune fille qui s’ appelait marie joyelle n’ était ni riche ni belle c’ était une pauvre orpheline maigre chétive épuisée par le travail qu’ un oncle avait recueillie par charité et que l’on faisait travailler comme une esclave en échange d’ une maigre pitance et de vêtements de rebut qui suffisaient à le peine pour la couvrir décemment ", "la pauvrette n’ avait jamais porté de chaussures de sa vie et un petit châle noir à le carreaux rouges servait à le lui couvrir la tête et les épaules le premier témoignage d’ affection que lui donna macloune fut l’ achat d’ une paire de souliers et d’ une robe d’ indienne à le ramages qu’ il apporta un jour de montréal et qu’ il offrit timidement à la pauvre fille en lui disant dans son langage particulier —robe mam’selle souliers mam’selle macloune achète a pour vous vous prendre hein? et marie joyelle avait accepté simplement devant le regard d’ inexprimable affection dont l’ avait enveloppée macloune en lui offrant son cadeau c’ était la première fois que la pauvre marichette comme on l’ appelait toujours se voyait l’ objet d’ une offrande qui ne provenait pas d’ un sentiment de pitié ", "elle avait compris macloune et sans s’ occuper de sa laideur et de son baragouinage son cœur avait été profondément touché et à le dater de ce jour-là macloune et marichette s’ aimèrent comme on s’ aime lorsque l’on a ans oubliant que la nature avait fait d’ eux des êtres à le part qu’ il ne fallait même pas penser à le mariage macloune dans sa franchise et dans sa simplicité raconta à sa mère ce qui s’ était passé et la vieille marie gallien trouva tout naturel que son fils eût choisi une bonne amie et qu’ il pensât à le mariage tout le village fut bientôt dans le secret car le dimanche suivant macloune était parti de bonne heure dans son canot pour se rendre à la petite misère dans le but de prier marichette de l’ accompagner à la grand’messe à le lanoraie et celle-ci avait accepté sans se faire prier trouvant la demande absolument naturelle puisqu’ elle avait accepté macloune comme son cavalier en recevant ses cadeaux ", "marichette se fit belle pour l’ occasion elle mit sa robe à le ramages et ses souliers français il ne lui manquait plus qu’ un chapeau à le plumes comme en portaient les filles de lanoraie pour en faire une demoiselle à la mode son oncle qui l’ avait recueillie était un pauvre diable qui se trouvait à la tête d’ une nombreuse famille et qui ne demandait pas mieux que de s’ en débarrasser en la mariant à le premier venu; et autant pour lui valait macloune qu’ un autre il faut avouer qu’ il se produisit une certaine sensation dans le village lorsque sur le troisième coup de la grand’messe macloune apparut donnant le bras à le marichette ", "tout le monde avait trop d’ affection pour le pauvre garçon pour se moquer de lui ouvertement mais on se détourna la tête pour cacher des sourires qu’ on ne pouvait supprimer entièrement les amoureux entrèrent dans l’ église sans paraître s’ occuper de ceux qui s’ arrêtaient pour les regarder et allèrent se placer à la tête de la grande allée centrale sur des bancs de bois réservés à les pauvres de la paroisse et sans tourner la tête une seule fois et sans s’ occuper de l’ effet qu’ ils produisaient ils entendirent la messe avec la plus grande piété ils sortirent de même qu’ ils étaient entrés comme s’ ils eussent été seuls à le monde et ils se rendirent tranquillement à le pas mesurés chez marie gallien où les attendait le dîner de le dimanche PROPN a fait une blonde ", "PROPN va se marier PROPN qui fréquente la marichette et les commentaires d’ aller leur train parmi la foule qui se réunit toujours à la fin de la grand’messe devant l’ église paroissiale pour causer des événements de la semaine est un brave et honnête garçon disait un peu tout le monde mais il n’ y avait pas de bon sens pour un singe comme lui de penser à le mariage c’ était là le verdict populaire le médecin qui était célibataire et qui dînait chez le curé tous les dimanches lui souffla un mot de la chose pendant le repas et il fut convenu entre eux qu’ il fallait empêcher ce mariage à le tout prix ils pensaient que ce serait un crime de permettre à le macloune malade infirme rachitique et difforme comme il l’ était de devenir le père d’ une progéniture qui serait vouée d’ avance à une condition d’ infériorité intellectuelle et de décrépitude physique ", "rien ne pressait cependant et il serait toujours temps d’ arrêter le mariage lorsqu’ on viendrait mettre les bans à l’ église et puis ce mariage était -ce bien sérieux après tout? chapitre macloune qui ne causait guère que lorsqu’ il y était forcé par ses petites affaires ignorait tous les complots que l’on tramait contre son bonheur il vaquait à ses occupations selon son habitude mais chaque soir à la faveur de l’ obscurité lorsque tout reposait à le village il montait dans son canot et traversait à la petite-misère pour y rencontrer marichette qui l’ attendait sur la falaise afin de l’ apercevoir de plus loin si pauvre qu’ il fût il trouvait toujours moyen d’ apporter un petit cadeau à sa bonne amie: un bout de ruban un mouchoir de coton un fruit un bonbon qu’ on lui avait donné et qu’ il avait conservé quelques fleurs sauvages qu’ il avait cueillies dans les champs ou sur les bords de la grande route ", "il offrait cela toujours avec le même: bonjour macloune et c’ était là toute leur conversation ils s’ asseyaient sur le bord de le canot que macloune avait tiré sur la grève et ils attendaient là quelquefois pendant une heure entière jusqu’ à le moment où une voix de femme se faisait entendre de la maison marichette c’ était la tante qui proclamait l’ heure de rentrer pour se mettre à le lit ", "les amoureux se donnaient tristement la main en se regardant fixement les yeux dans les yeux et: bonsoir macloune et marichette rentrait à le logis et macloune retournait à le lanoraie les choses se passaient ainsi depuis plus d’ un mois lorsqu’ un soir macloune arriva plus joyeux que d’ habitude bonjour macloune et le pauvre infirme sortit de son gousset une petite boîte en carton blanc d’ où il tira un jonc d’ or bien modeste qu’ il passa à le doigt de la jeune fille —nous autres mariés à le saint-michel " ]
[ "l’ église est un prétexte pour les mondains comme PROPN est un prétexte pour l’ église costals à son tour rua un peu mais lui il était sincère: —si je me piquais d’ être catholique je le serais parfaitement et si le pape me proposait le chapeau comme il le fit à le m.deturenne qui n’ y avait pas plus de titre que moi je l’ accepterais de bon cœur je le dis sans vanterie je suis sûr que je ferais un excellent cardinal on entendit une poule qui pondait: étrange chose avenue de villiers ", "les intérêts moraux et matériels de les peuples des pays j’ entends le pays colonisateur et le pays colonisé s’ ils ne sont liés la colonisation est mauvaise je sais qu’ il est des maux inévitables ceux dus par exemple à le climat; de les difficultés très lentement et coûteusement surmontables dues à la situation géographique et à la configuration de le pays et celles de le congo sont particulièrement défavorables expliquant excusant dans une certaine mesure les lenteurs de sa mise en valeur il est enfin certains sacrifices cruels j’ entends ceux qui se chiffrent par vies d’ hommes certaines misères douloureusement consenties en vue d’ un plus grand bien-être futur et je songe ici tout particulièrement à le celle qu’ entraîne l’ établissement de les grandes routes et surtout de la voie ferrée aucun progrès dans certains domaines ne saurait être réalisé sans sacrifice de vies humaines ", "or gillette recevait de le ciel de les robes couleur d’ aurore et gillonne couleur de crépuscule gillette blondissait dans la mesure gillonne devenait brune davantage gillette avait la voix aigue et gillonne fort grave gillette lisait des contes à le dormir debout et gillonne des histoires véridiques gillette trouvait que tout était beau bon et bien fait dans la création tandis que gillonne possédait un sens critique souvent amer mais aussi très amusant ", "cette nuit-là la machinerie de orfanik qui était toujours prête à le fonctionner produisit une série de phénomènes purement physiques de nature à le jeter l’ épouvante sur le pays environnant cloche tintant à le campanile de la chapelle projection d’ intenses flammes mélangées de sel marin qui donnaient à le tous les objets une apparence spectrale formidables sirènes d’ où l’ air comprimé s’ échappait en mugissements épouvantables silhouettes photographiques de monstres projetées à le moyen de puissants réflecteurs plaques disposées entre les herbes de le fossé de l’ enceinte et mises en communication avec des piles dont le courant avait saisi le docteur par ses bottes ferrées enfin décharge électrique lancée de les batteries de le laboratoire et qui avait renversé le forestier à le montent où sa main se posait sur la ferrure de le pont-levis .ainsi que le baron de gortz le pensait après l’ apparition de ces inexplicables prodiges après la tentative de deck qui avait si mal tourné la terreur fut à le comble et ni pour or ni pour argent personne n’ eût voul", "elle passait la plupart de ses soirées à le théâtre avec d’ anciennes amies enchantées de la retrouver toujours jeune parce que cela leur permettait de se croire jeunes aussi une nuit à le sortir de les italiens sa voiture fut renversée par la maladresse d’ un charretier cet accident dont les suites semblaient d’ abord offrir peu de danger n’ en était pas moins grave madame solaville souffrait horriblement de le bras elle ne voulut point éveiller sa fille et se confia à les soins d’ une jeune femme de chambre qui s’ effraya de se voir seule avec sa maîtresse ", "un an s’ écoula ainsi colomban pour ne pas laisser la jeune fille seule écrivit à son père qu’ un devoir le retenait à le paris et qu’ il n’ aurait point le bonheur d’ aller le visiter pendant les vacances de cette année à le reste cette année à le lieu de se traîner lente comme une année d’ absence s’ était écoulée avec une rapidité extraordinaire dans une sérénité ineffable de la part de colomban dans une admiration passionnée et un remords constant de la part de carmélite un soir qu’ ils étaient réunis comme d’ habitude chez colomban c’ était le de le mois d’ octobre juste le jour anniversaire de le départ de camille PROPN émit cette opinion purement et simplement appuyée sur la loyauté qu’ il supposait à le créole que celui-ci ayant depuis un mois ses ans accomplis allait incontestablement revenir pour se marier avec ou sans le consentement de son père carmélite alors secoua la tête de cette façon significative qui avait déjà plusieurs fois alarmé le breton sans qu’ il en comprit toutefois le sens positif ", "c’ est une affaire de minutes pas pour moi car je ne sais que leur dire ni par où commencer —ce n’ est pas difficile —comment fais -tu je mets en haut de la page mon cher et honoré père ", "j’ agirais donc seul seul avec toi bigorne lancelot hocha tristement la tête ne m’ as-tu pas dit que tu dois prendre gillonne pour femme je ne puis me mettre sur la conscience la séparation de fiancés tels que vous vous resterez donc tous quand vous serez d’ accord vous me le direz et bigorne se débarrassant de l’ étreinte désespérée de malingre s’ élança au-dehors ", "une série de forts détachés fut établie sur toute la ligne de les frontières de le paraguay les soldats enrégimentés occupèrent les points les plus importans tandis que les autres furent confiés à une garde civique dont les postes pouvaient communiquer entre eux avec-célerité les indiens de le grand-chaco et les guaranis furent ainsi contenus en dehors de les limites de le pays et il fut défendu à le tout habitant naturel ou étranger de sortir de le dictatoriat sans une permission spéciale sous peine de mort le réformateur porta aussi son attention sur l’ agriculture il s’ arrogea le droit de prescrire à les propriétaires le mode de culture qu’ ils devaient adopter année par année ", "les choses prenaient d’ autres proportions sa haine pour les siens diminuait elle aurait voulu avoir fait moins de mal à le m. de la chesnaie pour sa famille en examinant les lois sociales elle arrivait à la comprendre elle comprenait aussi madame de seulement elle ne l’ aimait plus elle cessait aussi de se trouver la victime de tout le monde à le demeurant à le travers la vie chacun avait été sa voie et avait suivi l’ impulsion naturelle de ses passions ou de ses instincts ils s’ étaient tous défendus contre elle et elle contre eux seulement ils étaient plusieurs et elle était toute seule " ]
un hurlement épouvantable lui répondit suivi de l’ apparition de le charmant sujet on vit entrer un grand collégien basané dont la tunique comme toutes ces tuniques vêtements de durée sur des corps tourmentés de croissance était trop étroite et trop courte serrée à la façon d’ un caftan et lui donnait déjà l’ air d’ un égyptien habillé à l’ européenne ce qui le complétait c’ était une figure assez régulière et pleine mais dont la peau jaune tendue à le éclater semblait avoir été distribuée avec tant de parcimonie que les yeux se fermaient d’ eux-mêmes quand la bouche s’ ouvrait et réciproquement ce malheureux jeune homme à le peau trop courte vous donnait positivement envie de lui faire une incision une piqûre quelque chose pour le soulager de le reste il se souvenait très bien de le cocher augustin qui avait servi chez ses parents et qui lui donnait tous ses bouts de cigare
[ "que voulez -vous que je lui dise de votre part? demanda mademoiselle constant de son air le plus aimable —rien répondit simplement l’ élève saïd et vos parents comment vont -ils avez -vous de leurs nouvelles —non —est -ce qu’ ils sont retournés en égypte comme ils en avaient l’ intention sais pas m’ écrit jamais en vérité l’ échantillon de l’ éducation moronval-decostère n’ était pas heureux dans ses reparties et jack faisait en l’ écoutant de singulières réflexions la façon tout à le fait détachée dont ce jeune homme parlait de ses parents jointe à le ce que disait tout à l’ heure de la vie de famille dont la plupart de ses élèves étaient privés depuis l’ enfance et qu’ il s’ ingéniait à le leur restituer lui causa une impression sinistre ", "il lui sembla qu’ il allait être avec des orphelins des enfants abandonnés aussi abandonné lui-même que s’ il arrivait de tombouctou ou d’ otahiti machinalement il se cramponnait à la robe de l’ affreuse servante qui l’ avait amené: dites-lui de venir me voir dites-lui de venir me voir! et quand la porte se referma sur les falbalas de le factotum il comprit que c’ était fini que tout un morceau de sa vie son existence d’ enfant gâté entrait déjà dans le passé et qu’ il ne revivrait jamais ces heureux jours pendant qu’ il pleurait silencieusement debout contre la porte de le jardin une main se tendit vers lui avec quelque chose de noir dedans c’ était le grand saïd qui pour le consoler lui offrait des bouts de cigare ", "—prends donc ne te gêne pas j’ en ai une pleine malle disait l’ intéressant jeune homme en fermant les yeux pour pouvoir parler jack souriant à le travers ses larmes faisait signe que non qu’ il ne voulait pas de ces excellents bouts de cigare; et l’ élève saïd dont l’ éloquence était très limitée restait planté devant lui ne sachant plus que dire quand rentra il était allé reconduire mademoiselle constant jusqu’ à la voiture et revenait animé d’ une respectueuse indulgence pour le chagrin de son nouveau pensionnaire le cocher augustin avait de si belles fourrures le cheval de le coupé paraissait si fringant que le petit de de l’ apparence superbe de son équipage c’ était fort heureux pour lui m.moronval ayant d’ ordinaire recours pour calmer les nostalgies de ses pays chauds à une méthode sifflante cinglante coupante et pas de le tout decostère ", "c’ est cela dit -il à l’ égyptien tâchez de le distraire jouez ensemble à de petits jeux mais d’ abord rentrez dans la salle ou ̀ il fait plus chaud qu’ ici je donne congé jusqu’ à le demain pour la bienvenue de le nouveau pauvre nouveau! dans la grande rotonde vitrée où une dizaine de métis jouaient à les barres en hurlant il fut tout de suite entouré questionné dans des jargons incompréhensibles avec ses boucles blondes son plaid ses jambes nues immobile et timide à le milieu de la gesticulation effrénée de tous ces petits pays chauds maigres et vifs il avait l’ air d’ un élégant petit parisien égaré dans la grande cage de les singes à le jardin de les plantes cette idée qui vint à le moronval l’ égaya beaucoup mais il fut tiré de son hilarité silencieuse par le bruit d’ une discussion très animée où les de labassindre et la petite voix solennelle de madame moronval se livraient à une joute terrible ", "tout de suite il devina ce dont il s’ agissait et s’ empressa d’ aller porter secours à sa femme qui défendait héroïquement l’ argent de le trimestre contre les réclamations de les professeurs à lesquels il était dû un considérable arriéré évariste moronval avocat et littérateur avait été amené de la pointe-à-pitre à le paris en comme secrétaire d’ un député de la guadeloupe c’ était à le cette époque un gaillard de ans plein d’ ambition et d’ appétit ne manquant ni d’ instruction ni d’ intelligence sans fortune il avait accepté cette position dépendante pour se faire défrayer de le voyage et pouvoir arriver jusqu’ à ce terrible paris dont la flamme s’ étend si loin par le monde qu’ elle attire même les papillons de les colonies à le peine débarqué il lâcha son député fit quelques connaissances et se lança d’ abord dans la politique parlante et gesticulante espérant y retrouver ses succès d’ outre-mer ", "mais il avait compté sans la blague parisienne et ce maudit accent créole dont il ne put jamais se défaire malgré tous ses efforts la première fois qu’ il parla en public c’ était dans je ne sais plus quel procès de presse il eut une sortie violente contre tous ces miséabes quoniqueux qui deshonoaient la littéatu et l’ immense éclat de rire dont fut accueillie sa tirade avertit le pauvre évaïste moonval de la difficulté qu’ il aurait à se faire un nom comme avocat il se contenta donc d’ écrire mais il s’ aperçut bien vite qu’ il n’ est pas aussi facile d’ être célèbre à le paris qu’ à la pointe-à-pitre très orgueilleux gâté par ses succès de clocher violent à l’ excès avec cela il passa successivement par plusieurs journaux mais ne put rester dans aucun ", "alors commença pour lui cette terrible vie de vache enragée qui vous brise tout de suite ou vous bronze à le jamais il fut un de ces pauvres hères faméliques et fiers qui se lèvent chaque matin à le paris tout étourdis de faim et de rêves ambitieux dévorent dans la rue par petites bouchées un pain d’ un sou caché dans leur poche noircissent leurs habits d’ une plumée d’ encre et blanchissent leurs cols de chemise avec de la craie de billard n’ ayant pour se réchauffer que les calorifères de les églises et des bibliothèques il connut toutes les humiliations toutes les misères et le crédit coupé à la gargotte et la clef de le garni refusée à le heures de le soir et la bougie trop courte pour les veilles et les souliers qui prennent l’ eau il fut un de ces professeurs de n’ importe quoi qui battent inutilement le pavé de paris fit des brochures humanitaires des articles pour les encyclopédies à un demi-centime la ligne une histoire de le moyen-âge en volumes à le francs chaque volume des précis des manuels des copies de pièces de théâtre pour des maisons spé", "puis il postula pour entrer commis greffier à la morgue mais il échoua faute de protections et aussi à le cause d’ un certain dossier politique enfin après ans de cette horrible existence quand il eut mangé un nombre incalculable de radis noirs et d’ artichauts crus quand il eut perdu ses illusions et ruiné son estomac le hasard lui fit trouver une leçon d’ anglais dans un pensionnat de jeunes filles tenu par sœurs les demoiselles decostère les aînées avaient passé la quarantaine la troisième atteignait ses ans toute petite sentimentale et pleine de prétention l’ inventeur de la méthode était menacée comme ses sœurs de le célibat à le vie quand PROPN fit sa demande et fut accueilli une fois mariés ils vécurent quelque temps encore dans la maison où tous les se rendaient utiles en donnant des leçons ", "mais moronval avait gardé de sa misère de les habitudes de flâne de café et toute une suite de bohèmes qui envahirent le paisible et honnête pensionnat en outre le mulâtre menait ses élèves comme il aurait conduit une exploitation de cannes à le sucre les vieilles demoiselles decostère qui adoraient leur sœur furent pourtant forcées d’ éloigner le ménage en l’ indemnisant d’ une trentaine de francs que faire de cet argent? PROPN eut d’ abord envie de fonder un journal une revue " ]
[ "n’ est -ce pas rose et il se tourna vers la jeune fille oui répondit -elle c’ est bien c’ est très bien ainsi sonne -toujours que la joie étranglait vous ne voulez je ne veux rien si ce n’ est la main de ta fille la résolution de rose et de le marquis était inébranlable ils voulaient partir et ils partirent ", "et la plupart de les spectacles bas ou on voit les hommes ce sont des femmes qui les y ont menés je n’ aime pas ce qui est une occasion de bêtise pour l’ homme et c’ est pourquoi je n’ aime pas la femme si c’ était brunet je me dirais: c’ est de son âge éternelle supériorité des gosses sur les femmes eux ils ne peuvent pas irriter ou ils ne peuvent irriter qu’ injustement puisque à le tout il faut bien répondre: c’ est de leur âge ainsi exactement du peuple on lui pardonne ce qu’ on ne peut pas pardonner à la bourgeoisie ensuite ils dînèrent à le restaurant c’ était plus fort que lui il ne pouvait pas lui parler il se demanda pourquoi ils causaient de source tantôt ", "à le peine les moutons et les chèvres y broutent -ils quelques brins d’ herbe pendant les quarts de l’ année les eaux l’ envahissent on l’ appelle le champ-sous-l’eau il a plus de hectares quelle fortune pour le pays si l’on pouvait remettre en valeur ce domaine improductif ", "PROPN lui a dit de s’ arrêter à le café de le commerce rue de la république le parisien y est entré en est ressorti avec quelqu’un et a dit à le chauffeur de l’ attendre —tu ne sais pas qui était son compagnon —le mécanicien ne le connaît pas ils sont restés une demi-heure absents puis celui que vous appelez cavre s’ est fait reconduire il n’ a donné que francs de pourboire étienne PROPN n’ était -il pas allé à le fontenay-le-comte lui aussi? —allons voir josaphat il n’ était déjà plus chez lui on le rejoignit à la gare où il attendait le train quand de le bout de le quai il vit arriver le grêlé en compagnie de maigret il parut contrarié et se précipita dans le bureau de le chef de gare comme quelqu’un qui a affaire ", "riait malgré lui de cette pantomime expressive si PROPN pouvait parler grommela -t-il je saurais peut-être où est sa maîtresse macao devenu plus calme se dirigea vers le parc où l’on enfermait les mules et les chevaux il détacha son petit âne gris et lui sauta sur le dos tiens tiens ", "ces professeurs sont comme les chiens hargneux sauf le respect qui leur est du pour les empêcher d’ aboyer il suffit d’ un os qu’ on leur jette mais si on les laisse mâcher à le vide ils mordent et leur morsure donne la rage tout le long de la rue PROPN on dépavait et l’on riait il y avait des gamins qui disaient en faisant la barricade PROPN va bien me gronder la comtesse louise arriva jusqu’ à le petit-pont gardé d’ un côté par des hommes en blouse de l’ autre par des dragons ", "comme s’ il avait été une sorte d’ éclaireur se faufilant parmi des choses obscures le messager d’ une révélation vague mais le messager de quoi? chapitre5 nuit blanche revenait ainsi le temps de les questions essentielles ce sont toujours les enfants qui les posent celles que les adultes laissent sans réponse prétendant qu’ elles n’ en ont pas sauf parfois les philosophes les savants les poètes ", "l' honneur et la liberté d' un clairefont valent tout ce que nous possédons n' est -ce pas antoinette —oui tante dit froidement la jeune fille elle se leva pour rompre l' entretien et emmenant malézeau sur la terrasse lui posa des questions sur l' heureuse combinaison à le moyen de laquelle il avait arrêté les poursuites de carvajan le notaire déclara avoir trouvé un prêteur dans des conditions très avantageuses les affaires industrielles et commerciales étant nulles les capitalistes cherchaient des placements sûrs ", "mes questions ne sont point insidieuses la main que je tends à les faibles est celle d' un consolateur et d' un père elle les conduit vers le dieu de miséricorde et non pas à l' échafaud tes réponses ne seront pas inscrites sur ces papiers d' où elles ne sortent que pour accabler le repentir lui-même tu peux me parler avec franchise ", "–j’ avais cependant imaginé un plan assez beau continua -t-il avec de l’ argent et de la patience on peut en matière d’ investigations accomplir des miracles –je suis de votre avis –eh bien voici ce que je comptais faire je traçais autour de la ville comme un cercle idéal que je parcourais méthodiquement je me disais j’ entrerai dans toutes les maisons de tous les villages dans toutes les auberges dans toutes les cabanes isolées j’ en rassemblerai les habitants et je leur tiendrai ce langage: quelqu’un de vous se souvient -il d’ avoir à le telle époque recueilli ou logé ou nourri ou même vu un enfant de tel âge vêtu comme a et comme fait de telle façon et indubitablement je rencontrerais quelqu’un qui me répondrait oui je me souviens or fiez -vous à le moi " ]
à le centre de la pièce mon bisaïeul que je reconnus seulement à son visage de hibou car un costume de lancier polonais dissimulait sa vétusté mettait la dernière main à l' appareil électrique je crus être le jouet d' un rêve jusqu' à le moment où on donna le signal qui était un chant d' alouette à le cause de l' heure matinale mon bisaïeul retroussa aussitôt les manches de son uniforme et se mit en devoir de passer l' appareil à le travers de nos corps je ne pus m' empêcher de jeter un cri les à le yatagans sortirent hors de le fourreau tandis que mon époux réveillé en sursaut et comparable à les demi-dieux de le paganisme cherchait son revolver afin de se mettre en défense
[ "il ne le trouva pas m.le duc le lui avait volé alors le fils de la condamnée poussa une exclamation terrible à le laquelle répondit le braiment de son cerf vivant qui l' attendait sous la charmille vampires! dit -il avec force coléoptères! rebuts des civilisations et de l' histoire naturelle il me reste une ressource et roulant avec rapidité sa cravate autour de le cou de l' hyène de l' impasse il l' étrangla comme si c' eut été un enfant naissant ", "les autres conjurés frappés de ce tour d' adresse reculèrent il n' en fallut pas davantage fandango s' élança dans la cheminée à la prussienne et disparut à le tous les regards presque aussitôt après on entendit le galop de le cerf dans les bosquets et une voix terrible éclata dans le silence de la nuit c' était la sienne ", "elle disait: je m' éloigne sur mon cerf natif comme moi des ruines de palmyre tremblez dans mois l' heure de le châtiment sonnera il est sauve m' écriai-je je puis m' évanouir et je perdis l' usage de mes sens à le moment où nos ennemis témoignaient de leur désappointement et de leur aigreur quand je revins à la vie je cherchai en vain la lumière de le jour ", "on avait muré les portes et les fenêtres de ma chambre nuptiale qui était transformée en tombeau auprès de moi il y avait un pain de munition une cruche d' eau saumâtre et des noisettes j' en cassai une avec indolence un papier s' en échappa chapitre viii adultère inceste et bigamie certes on ne trouverait pas beaucoup de jeunes dames capables de faire un quart d' heure après leur accouchement un récit de cette étendue et de cet intérêt ceci est une courte réflexion de l' auteur ", "c' était poursuivit la bru de la condamnée car elle avait droit à ce titre depuis son mariage avec le docteur PROPN c' était un papier très fin couvert d' écriture bien que je n' eusse point de chandelle mes yeux habitués à l' obscurité déchiffrèrent la signature de boulet-rouge la vue de mes jeunes appas avait adouci cette abrupte nature il me marquait que si je voulais habiter sa cabane il consentait à étouffer la mère de ses enfants entre ses matelas quel sauvage caractère je méprisai son ouverture ", "coriolan seul occupait mon cœur où était -il? que faisait -il? en quels lieux son cerf l' avait -il transporte telles étaient les questions que je m' adressais dans mon délire combien de fois cassai-je mes noisettes avec émotion espérant une lettre de lui! puisque l' impur boulet-rouge avait bien eu l' idée de m' écrire par cette voie PROPN pouvait de même puérile chimère rien! ma situation était pénible et monotone je ne voyais personne sinon le malheureux qui m' apportait chaque matin mon pain de munition mon eau saumâtre et mes noisettes ", "on l' avait choisi sourd muet et aveugle pour m' ôter toute chance d' essayer sur lui mes moyens naturels de séduction les jours passèrent la pensée d' abréger mon existence germa dans mon cerveau je la repoussai: j' étais mère la nuit de mes noces à le milieu de les transports de son amour le fils de la condamnée m' avait adressé ces paroles remarquables si jamais madame fandango tu te trouves dans un embarras cruel monte à le dernier étage de le palais de tes pères ", "emporte avec toi bougies et allume-les dans les ténèbres je les verrai de loin et j' accourrai à le ton aide il avait ajouté: moi si j' ai besoin de toi je lancerai dans les airs petits ballons rouges cela voudra dire: viens je t' attends sous les voûtes de le bazar bonne-nouvelle pour affaires malgré sa capacité il n' avait prévu que je serais enterrée vivante ", "le quinzième jour de le quatrième mois je cessai d' être seule mon jeune virtuté commença à s' agiter dans mon sein le matin de le jour suivant je reçus une lettre de le vil boulet-rouge elle était ainsi conçue: toi qui a repoussé mes caresses veux -tu connaître toute l' horreur de ton sort compte feuilles de parquet à le partir de l' endroit où tu es assise soulève la dix-huitième planche qui recouvre un puits profond descends dans le puits tourne à le gauche prends la onzième galerie à le droite monte marches fais le tour de la colonne et cherche un bouton de métal " ]
[ "à le moment où le cheval de florine passait près d’ elle il se cabra recula et la renversa un cri d’ effroi s’ échappa des lèvres de la femme PROPN qui se trouvait en avant de ses compagnons se détourna et demanda vivement –eh bien qu’ y a -t-il cette enfant est -elle blessée ?mais déjà elle se relevait en disant d’ une voix tremblante :–non je n’ ai rien ...petite sotte ne pouviez -vous marcher tout à le nord de la route ", "parce que je l’ ai formulé à la manière d’ une interdiction d’ un vœu d’ un sort nous n’ avons ni lui ni moi plus rien à le craindre nous n’ en reparlons pas .tous les enfants ressentent -ils une menace semblable une peur de l’ anéantissement ce qui est sûr c’ est que tous se livrent un jour ou l’ autre à une traversée incroyablement périlleuse qui dure de l’ instant où la mort fait son apparition brutale dans leur décor quotidien jusqu’ à le celui ou elle finit par s’ y fondre cela peut durer an ans ans pour certaines personnes la brèche commise par l’ effraction ne se referme jamais ", "j' étais fait pour la chimie tout ce qui arrive devait fatalement arriver pourquoi ne m' a -t-elle pas laissé suivre ma voie nous sommes pauvres c' est entendu; mais ce n' est pas une raison pour avoir faussé ma carrière perdu ma vie compromis gâché mon bonheur non! non je n' accepte aucun reproche à le sujet de cette situation que je viens de perdre ", "pentes raides autour de la gravelle sentier en bas talus remontants terrains houleux où l’ effort de le travail se devine encore tout était couvert de genêts et les branches de genêts n’ étaient qu’ une grappe d’ or les bords de les fonds de le lapin avaient aussi leurs bordures dorées et des lignes de genêts comme des fusées s’ enfonçaient encore tout autour dans la verdure renouvelée de les ronciers et de les maigres taillis tout ce sol feuilleté creusé fouillé sonore sous le pied de le passant donnait sa gloire avant les autres avant les terres lourdes à le peine dégourdies par le soleil nouveau et celui qui voyageait par PROPN respirait de la joie c’ est ce que pensait davidée le jeudi avril qui était le deuxième après pâques en approchant de le fond de la grenadière où une femme lavait courbée à le bout d’ une planche et parmi les roseaux ", "voici l’ histoire de france illustrée je prierai votre mère de vous la donner de ma part quand vous saurez lire: cela vous encouragera j’ espère ma petite marie à apprendre le plus vite possible madame PROPN regarda le livre le feuilleta avec un certain embarras puis le replaça sur la table sans rien dire à le médecin marie se mit aussitôt à le regarder les gravures et à le faire ses commentaires a la vue d’ un gaulois presque nu elle s’ attendrit et fit appel à la charité de sa mère qui souvent avec elle avait porté des vêtements à les pauvres ", "l' aveugle aura joué avec la poudre je lui casserai les reins terrible les paupières rouges il sortit de le salon et la couperose de son visage suait la grande voix tremblante insultait augustin attestait sa paresse ses vices le père effrayait lors de ces fureurs ", "portes ouvraient sur le carré l’ une était celle de l’ appartement à le louer tandis que le fruitier se baissait pour mettre la clé dans la serrure car l’ escalier était sombre le prétendu placeur de domestiques colla rapidement son œil à le trou de l’ autre serrure et regarda il vit une première pièce dans laquelle un jeune homme était assis devant une table un livre à la main un peu plus loin se trouvait une femme ", "le même blafard se reproduisit mais cette fois une lumière bleuâtre vacillante lui succéda semblable presque immédiatement dans cette atmosphère se forma un spectre vaporeux d’ abord à les contours indéterminés mais il se condensa peu à le peu et revêtit l’ apparence d’ un corps féminin les traits et les vêtements se dessinèrent avec plus de netteté ", "j’ étais jaloux et j’ imagine qu’ on n’ a le droit d’ être jaloux que de ce que l’on possède de toute façon il semble évident que je vous ennuyais plutôt vous allez être débarrassée de moi je pars en province avec mon cher maître étudier un procès nous habiterons une vieille maison de campagne chez des amis à le lui j’ imagine que les lits sentiront la verveine qu’ on fera un feu dans chaque chambre que les oiseaux chanteront devant ma fenêtre le matin ", "montant ou descendant les avenues bordées de magasins elle baissait les yeux les eût-elle levés vers ces vitrines où se reflétaient par moments ses gestes furtifs elle ne se fût pas reconnue nous n’ avons guère l’ habitude de les miroirs ils sont très rares chez nous sans les proscrire ni les redouter nous préférons nous en tenir éloignés nous avons assez affaire avec l’ idée que péniblement nous nous faisons de nous-mêmes pour nous préoccuper des images nécessairement complaisantes et trop nombreuses qui nous seraient ainsi octroyées ce qui est ne saurait avoir de double encore moins de multiples fût -ce le temps d’ un regard néanmoins nous savons apprécier les portraits il y a quelques bons peintres parmi nous qui ont maintenu l’ art de les écoles de le nord: et si les miroirs sont en quelque sorte bavards les portraits que dès que nous atteignons l’ âge d’ homme nous faisons peindre veillent sur notre silence et la pénombre de nos demeures nous entretenir chaque jour avec celui que nous avons été ou avec les regards de disparus est une bonne chose " ]
il remontait le courage de sa mère quand l' éternelle réponse qu' elle recevait chaque jour rien! toujours rien paraissait l' abattre plus de mois s' étaient écoulés depuis la mort de le marquis de PROPN on touchait à la fin de le mois d' août malgré les chaleurs la marquise n' avait pas quitté paris un seul jour et juliette avait refusé d' aller se reposer un peu à la campagne le jour vint désespéré fut obligé d' avouer sa défaite
[ "il avait accompli sa mission avec un courage inouï ne se rebutant jamais recommençant tous les matins ses recherches avec une énergie nouvelle PROPN annonça que de son côté il était à le bout d' efforts —nous n' avons plus qu' à attendre la fin de le mois de septembre PROPN et pour cela je prierai monsieur le marquis de me laisser la direction de nos recherches tout enfant venant à le monde doit être déclaré à la mairie de l' arrondissement ou il est né dans les jours qui suivent sa naissance ", "j' obtiendrai facilement que la liste de les naissances me soit communiquée jour par jour nous y prendrons les noms de tous les enfants naturels déclarés de père inconnu et alors nous serons absolument certains de le succès: parmi ces enfants nous trouverons immanquablement celui de le marquis jean de PROPN tout le mois de septembre s' écoula le mois d' octobre commençait ", "la marquise était maintenant dans un état d' énervement qui causait à le juliette les plus grandes appréhensions chaque jour honoré partait de bonne heure accompagné par florimont et par brettecourt il accomplissait avec un sang-froid imperturbable ce nouveau genre de recherches et le soir sa mère n' avait pas la patience d' attendre qu' il se rendît auprès d' elle elle courait au-devant de lui dès qu' elle entendait le bruit de sa voiture ", "elle l' interrogeait de le regard avant PROPN qu' il eût atteint le perron de l' hôtel; et son allure désolée répondait régulièrement que ce jour -là encore les recherches avaient été vaines et jours s' écoulèrent dans cette dernière attente la date fixée par florimont était largement dépassée les hommes n' espéraient plus ils ne continuaient leurs démarches que par pitié pour la marquise enfin un soir quand elle vit encore son fils revenir sans nouvelles elle tomba sur le perron brisée vaincue le lendemain elle fit prier brettecourt et florimont de se rendre chez elle ", "elle les reçut un peu solennellement dans son grand salon honoré pâle très froid était à sa droite et à sa gauche se tenait juliette le visage meurtri par les pleurs —messieurs dit la marquise j' ai voulu vous remercier une dernière fois de le dévouement si entier si absolu que vous avez montré envers nous si vous n' avez pas réussi c' est que la victoire étant impossible résignons-nous! inclinons -nous devant la volonté de dieu; ", "nous ne devons plus espérer qu' en lui s' écria brettecourt faisons une dernière tentative encore quelques jours —non non henri tout serait désormais inutile je ne veux pas accepter un plus long sacrifice ni de vous ni de florimont mon cher florimont vous avez acquis une grande place dans mon cœur je vous garderai à le jamais une reconnaissance infinie de ce que vous avez fait ", "car vous avez sacrifié à le ma famille le bonheur la tranquillité de votre première année de mariage je vous demande l' honneur d' être la marraine de votre premier enfant quant à le vous henri rejoignez votre régiment calmez votre désespoir n' exposez pas follement votre vie vous aurez une noble et belle carrière et je saurai m' en réjouir comme s' en serait réjoui mon fils bien-aimé adieu mes braves amis adieu! elle leur tendit ses mains PROPN se mit à le genoux devant elle et murmura: —merci merci!... en quelque jour en quelque lieu que vous ayez besoin de moi ma vie est à le vous! ", "PROPN balbutia quelques mots sur l' honneur que lui faisait le marquise PROPN les reconduisait malgré la parfaite réussite de sa trahison il ne pouvait se défendre d' un instinctif sentiment de terreur chaque fois qu' il se trouvait en face de brettecourt; et il respira plus tranquillement quand l' officier se fut enfin éloigné avec le notaire; et il l' accompagna de ce souhait: —va donc te faire casser la tête chez les kabyles mais il s' occupa des préparatifs de voyage: sa mère voulait se rendre à le angoville et y porter éternellement le deuil de son fils a la fin d' octobre la marquise juliette et honoré étaient installés dans la vieille demeure de les villepreux pour y passer l' hiver ", "tous les jours la marquise à le bras de juliette parcourait le pays retrouvant partout des souvenirs de son fils souvenirs d' enfant souvenirs de jeune homme —que de fois nous nous sommes assis sur ce banc sur cette pierre sous ces arbres disait -elle à le juliette il était doux bon; j' aimais en lui mon fils et son père mais je suis cruelle de te répéter tout cela —non mère non c' est si bon de parler de lui! et souvent c' était juliette qui proposait ces buts de promenade à lesquels elles allaient comme à de pieux pèlerinages quant à le honoré il se mettait à le courant de l' exploitation de les fermes de même qu' il s' était mis à le paris à le courant de leur fortune mobilière " ]
[ "—hure de saumon je le crois bien —fit en s' exclamant le baron de fierdrap —je la connais votre prison mademoiselle j' ai eu longtemps à le avranches un vieux compagnon de l' armée de condé qui s' appelait le chevalier de la champagne lequel revenu à le pigeonnier comme moi et n' ayant plus de poudre à le brûler s' était mis à aimer les vieilles pierres comme moi je me suis mis à aimer le poisson eh bien c' est à lui que je dois ma connaissance de la prison d' avranches ", "il nous a servi lui-même des escalopes et des petits pois en précisant qu’ il s’ agissait de petits pois frais et non pas de conserve il nous versait à le boire aussi de le mercurey un vin qu’ il n’ achetait que pour des invités de marque —alors tu trouves que c’ est un invité de marque lui a demandé yvonne en me désignant mais oui ", "dieu nous rend -il ses comptes daigne -t-il mesurer la coupe après que nous l’ avons vidée la comtesse était absente depuis jours lorsque PROPN eut son plus terrible redoublement de fièvre il fallut l’ attacher dans son lit c’ est encore une cruelle tyrannie que celle de l’ amitié; souvent elle nous impose une existence pire que la mort et emploie la force arbitraire pour nous attacher à le pilori de la vie ", "un roman qu' elle avait lu avec difficulté le jugeant trop sombre avec des phrases exagérément longues et des considérations désespérées sur les relations entre les hommes et les femmes j' avais refusé de le lire nullement désireuse de constater que j' en étais incapable refusant aussi de le trahir de cette façon lui qui ne voulait plus entendre parler de comme il disait les livres ne disent rien sur les vivants m' étais -je persuadée dès l' école et leur accorder crédit serait lâcher la proie pour l' ombre et il y avait assez d' ombre autour de lui et en lui pour que je ne me sois pas attachée à une forme de lumière celle que je prêtais à l' amour et dans laquelle j' espérais tant baigner même si mon oncle me répétait que j' étais incapable d' éprouver quoi que ce soit pour quiconque un amour qui avait besoin de silence me persuadais -je à le voir manger sans rien dire la tête tournée non plus vers moi mais en direction de la fenêtre obscure et je le respectais ce silence qui me dispensait moi aussi de soutenir la conversation ", "construite en briques rouges et blanches occupe entièrement un îlot de terrain compris entre rues se coupant à le angle sur de ces rues se dressent ses hautes murailles percées de larges châssis\\n' vitrés et sur la quatrième s' ouvre entre les bureaux et les magasins surmontés l' appartement particulier de m. la grande porte qui laisse voir une cour fond de laquelle le balancier de la machine lève et abaisse ses bras quand arriva à la porte il faisait nuit noire depuis longtemps déjà mais par les fenêtres tombaient des nappes de lumière qui éclairaient la rue à le loin les métiers battaient \\n' les broches tournaient de la cour montait le ronflement de les machines en marche et le ruisseau coulait une petite rivière d' eaux laiteuses qui fumaient quand ouvrit la porte de le bureau il aperçut le père eck travaillant avec ses fils et de ses neveux autour de lui penchés sur leurs pupitres ", "je vais avec toi –je vous suis s’ écria françois sur un ton qui n’ admettait pas de réplique ils revinrent tous sur le palier nous avons dit que l’ escalier de bois était si étroit que beaurevers et françois n’ avaient pu le franchir de front nous avons dit que sur le palier une rampe de bois l’ entourait de côtés contre cette rampe de le côté ou elle surplombait la presque totalité de les marches corpodibale et furent placés avec mission d’ assommer les assaillants avec les divers projectiles dont ils disposaient ", "avant le pont avant les rails il y a le pantalon qui marche à le côté de la robe les pas de le pantalon sont plus longs et plus lents que les pas de la robe le pantalon marche en tenant son vélo de la main gauche la robe marche en tenant son vélo de la main droite la robe et le pantalon marchent entre les vélos à le milieu de les champs la rotation de les roues de le vélo de le pantalon est plus lente que la rotation de les roues de le vélo de la robe ", "—nous nous sommes relayés toute la journée janvier et moi disait à sa femme un maigret maussade en buvant de la bière et en mangeant des sandwiches —écoute jeannot. tu te prends pour un dur ils t’ ont fait croire que tu en étais un mais ce n’ est ni toi ni tes petits copains qui avez eu l’ idée de ces coups-là ", "justement j’ ai une soif! et s’ approchant il se fit servir une coupe de champagne dont le contenu disparut dans son gosier avec une remarquable prestesse ils sont bigrement petits ces verres-là mademoiselle buvez -en alors monsieur blaireau je ne demande pas mieux ", "à le chacun son œuvre la faiblesse de mes organes ou plutôt la trop grande mobilité de mon organisation nerveuse m’ interdit d’ exercer ces fonctions de notre ministère je suis resté simple curé de village pour être utile à le mes semblables dans la sphère où je puis accomplir une vie chrétienne je me suis bien consulté pour satisfaire et cette vertueuse famille et mes devoirs de pasteur envers ce pauvre enfant mais à la seule pensée de monter avec lui sur la charrette de les criminels à la seule idée d’ assister à les fatals apprêts je sens un frisson de mort dans mes veines " ]
avant de fuir il s’ empara des haches et des sagaies éparses puis il jeta un dernier regard sur le camp et sur la plaine de les adversaires tournaient leurs faces roides vers les étoiles les autres malgré leurs souffrances se tenaient immobiles pour faire croire qu’ ils étaient morts la prudence et la loi de les hommes voulaient qu’ ils fussent achevés PROPN s’ approcha de celui qui était blessé à la cuisse et déjà il dardait sa sagaie un étrange dégoût lui pénétra le cœur toute haine se perdait dans la joie et il ne put se résigner à le éteindre de nouveaux souffles
[ "d’ ailleurs il était plus urgent d’ écraser le foyer il en éparpilla les tisons à l’ aide d’ une de les massues laissées par les vaincus il les réduisit en fragments trop menus pour durer jusqu’ à le retour de les guerriers puis entravant les blessés dans des roseaux et des branches il cria: les kzamms n’ ont pas voulu donner un tison à le fils de le léopard et les kzamms n’ ont plus de feu ils rôderont dans la nuit et dans le froid jusqu’ à le ce qu’ ils aient rejoint leur horde ainsi les oulhamr sont devenus plus forts que les kzamms PROPN se retrouva seul à le pied de le tertre et devaient le rejoindre il ne s’ en étonna point: les jeunes guerriers avaient dû faire de vastes détours devant leurs poursuivants après avoir couvert sa plaie de feuilles de saule il s’ assit près de la flamme légère où étincelait son destin le temps coula avec les eaux de le grand-fleuve et avec les rayons de la lune montante lorsque l’ astre toucha le zénith PROPN dressa la tête ", "dans les rumeurs éparses il reconnaissait un rythme particulier qui était celui de l’ homme c’ était un pas rapide mais moins compliqué que celui de les bêtes à le pattes presque imperceptible d’ abord il se précisa puis un élan de la brise apportant quelque émanation subite l’ oulhamr se dit: voici le fils de le peuplier qui a dépisté les ennemis car aucun indice de poursuite ne se décelait sur la plaine bientôt une silhouette flexible se dessina entre sycomores PROPN reconnut qu’ il ne s’ était pas trompé: c’ était PROPN qui s’ avançait dans la nappe argentine de le clair de lune ", "il ne tarda pas à le paraître à le pied de le tertre et le chef demanda: les kzamms ont -ils perdu la trace de nam? PROPN les a entraînés très loin dans le nord puis les a devancés et il a longtemps marché dans la rivière ensuite il s’ est arrête il n’ a plus vu ni entendu ni flairé les dévoreurs-d’ hommes ", "c’ est bien répondit en lui passant la main sur la nuque agile et mais qu’ est devenu —le fils de le saïga a été poursuivi par une autre troupe de kzamms PROPN n’ a pas rencontré sa trace nous attendrons gaw! et maintenant que PROPN regarde PROPN entraîna son compagnon ", "à le tournant de le tertre dans une échancrure vit étinceler une petite flamme palpitante et chaude voila fit simplement le chef PROPN a conquis le feu le jeune homme poussa un grand cri; ses yeux s’ élargirent de ravissement il se prosterna devant le fils de le léopard et murmura: PROPN est aussi rusé que toute une horde d’ hommes il sera le grand chef de les oulhamr et aucun ennemi ne lui résistera ils s’ assirent devant ce faible feu et ce fut comme si le brasier de les nuits les protégeait de sa véhémence à le bord de les cavernes natales sous les étoiles froides devant les flammeroles de le grand marécage ", "l’ idée de le long retour ne leur était plus pénible quand ils auraient quitté les terres de le grand-fleuve les kzamms ne les poursuivraient point; ils traverseraient des contrées où les bêtes seules rôdent dans les solitudes ils rêvèrent longtemps l’ avenir était sur eux et pour eux l’ espace rempli de promesses mais quand la lune commença de croître sur le ciel occidental l’ inquiétude se tapit dans leurs poitrines ", "où reste murmura le chef n’ a -t-il pas su dépister les kzamms a -t-il été arrêté par un marécage ou pris à le piège la plaine était muette les bêtes se taisaient la brise même venait de s’ alanguir sur le fleuve et de s’ évanouir dans les trembles ", "on n’ entendait que la rumeur assourdie de les eaux fallait -il attendre jusqu’ à l’ aube ou se mettre à la recherche de l’ absent il répugnait étrangement à le naoh de laisser le feu à la garde de nam d’ autre part l’ image de le jeune guerrier pourchassé par les dévoreurs -d’ hommes le surexcitait à le cause de le feu il pouvait l’ abandonner à son sort et même il le devait mais il s’ était pris pour ses compagnons d’ une tendresse sauvage ", "ils participaient véritablement de sa personne leurs dangers l’ alarmaient autant que les siens davantage même car il les savait plus que lui exposés à les embûches menacés par les éléments et les êtres PROPN va chercher la trace de dit -il enfin il laissera le fils de le peuplier veiller sur le feu PROPN n’ aura pas de repos il mouillera l’ écorce lorsqu’ elle sera trop chaude il ne s’ éloignera jamais plus longtemps qu’ il ne faut pour aller jusqu’ à le fleuve et en revenir " ]
[ "la dot n’ est pas une coutume exclusivement française et je veux croire que dans tous les pays de le monde elle existe en faveur des jeunes filles qui se marient –c’ est en effet une habitude qui fleurit sous toutes les latitudes –vous voyez bien –mais moi je n’ ai rien demandé à le votre père et celui-ci a eu soin de me prévenir qu’ il ne fallait pas que je compte sur lui en aucun cas je n’ oublie pas acheva -t-il durement que m. le cadreron s’ est inquiété ironiquement si j’ étais en mesure de vous assurer la nourriture on ne pouvait pas être plus aimable n’ est -ce pas pour le soldat qui après ans de durs combats à le front venait simplement chercher la femme qu’ il avait épousée à le péril de sa vie .il parlait avec assez de calme mais sa voix était basse et il était très pâle ", "mais tout à le contraire tu as des aptitudes magnifiques des facultés merveilleuses que peux -tu faire? eh! mon dieu je l’ ignore comme toi! nous en causerons quand tu voudras; mais en attendant je te reconnais une intelligence propre à le tous les travaux aussi bien à les œuvres d’ art qu’ à les œuvres de science tu peux faire un bon avocat un bon médecin un grand compositeur tu as la bosse de la musique j’ ai gardé plusieurs des mélodies que tu avais faites à le collège et à le ans de distance j’ ai trouvé dans ces mélodies de les motifs d’ une fraîcheur et d’ une originalité admirables ", "elle s’ y refusa PROPN l’ y mit tout seul l’ y assujettit à le fond lui mit une pierre à le cou sortit de le bassin gagna la mer et vint à la hauteur de la roche ou il est pour lors la pauvre mère qui s’ était fait passer ici par son beau-frère eut beau crier grâce servit comme une pierre à un loup il y avait de la lune elle a vu le père jetant à la mer son fils qui lui tenait encore à les entrailles et comme il n’ y avait pas d’ air elle a entendu blouf ", "connais pas une pancréatectomie que vous avez pratiquée il y a jours précisa françoise —oui j’ ai beaucoup travaillé depuis eh bien? françoise tendit les résultats de les derniers examens —plus de micro unités il s’ agit d’ une erreur c’ est tout à le fait impossible trancha en lorgnant vers un de ses assistants qui la pressait de venir rencontrer l’ équipe de PROPN ", "mlle saint-florent comme on disait déjà commençait à le sentir son importance elle résolut de faire un acte d’ autorité ma tante dit -elle à le mme de flines en l’ embrassant il me vient une idée que vous approuverez certainement pourquoi n’ emmènerions nous pas trude qui nous a si bien servies et que notre départ jette dans un véritable chagrin madame esther chère enfant demande à le ton oncle de flines s’ il le veut bien ", "ses lèvres étaient peintes ses sourcils très noirs ses yeux presque terribles et des gouttelettes à le son front semblaient une vapeur sur du marbre blanc elle ne parlait pas ils se regardaient un claquement de doigts se fit dans la tribune elle y monta reparut; et en zézayant un peu prononça ces mots d’ un air enfantin: je veux que tu me donnes dans un plat la tête elle avait oublié le nom mais reprit en souriant: la tête de le tétrarque s’ affaissa sur PROPN écrasé il était contraint par sa parole et le peuple attendait ", "cependant le bruit courait dans le village que le père biscuit avait fait un testament lequel était déposé entre les mains de m. PROPN le notaire la famille durandeau paraissait se soucier fort peu de ce qu’ allait devenir l’ héritage dont elle avait été dépouillée cela étonnait tout le monde on disait ils n’ étaient pas aussi tranquilles quand le vieux durandeau est mort en ont -ils dit ont -ils crié à le cette époque ", "la troupe armée de mousquets de bangalas d’ arcs et de flèches caraïbes se mit en marche guidée par maubrac qui la conduisait résolûment à la rencontre de les colons les nouveaux soldats de claudine par une précaution pleine de délicatesse avaient chargé leur capitaine sur leurs épaules afin de lui épargner les fatigues d’ une route hérissée d’ obstacles ils arrivèrent ainsi à les positions occupées par les blancs ils les trouvèrent abandonnées le plus grand calme régnait dans le camp de macandal désert également ", "–sommelier de le comte de ronfé –c’ est votre fille ?–oui –que fait -elle –elle est lingère à le château –où allez -vous –nous nous sauvons ", "quelques imbéciles de canards furent les seuls à s’ effrayer de nous et se crurent à l’ abri de toute attaque en se précipitant dans une mare où je ne fus certes pas tenté d’ entrer le griffon courait en avant de temps à le autre il s’ arrêtait pour constater ma présence puis il repartait de plus belle enfin il finit par disparaître et je me trouvai seul à le milieu d’ un champ les chiens ne s’ aperçoivent des fautes qu’ ils commettent qu’ à le moment où ils ont à en souffrir " ]
sa mère lui assurait qu’ il l’ était serge souriait heureux de cette nouvelle PROPN souriait à le son tour tant de sourires voulaient -ils dire qu’ ils allaient se marier pensait -elle
[ "serge riait quand il la devinait oh bien sûr il avait de la tendresse pour elle elle était émouvante avec ses bizarreries mais il n’ était pas avec elle à le côté d’ elle de le moins il n’ y fut pas longtemps quelques mois de rencontres et il était déjà reparti au-dehors ", "il voulait captiver toutes les jolies filles en rencontrer et en connaître le plus possible et leur plaire il fallait qu’ une cohorte de petites femmes eussent une belle image de lui devant toutes serge faisait son intéressant jamais les lettres ens ne connurent un usage si effréné: avec cet alphabet il jouait à le génie le succès l’ empêcha de réfléchir à le lui-même ", "il ne vécut pas d’ épisode analytique pas de pause existentielle il fonça aveuglément sa personnalité évidemment lui échappait il était doux et horrifié par le conflit quand il tombait amoureux son magnétisme s’ exerçait sur sa proie mais la pas plus qu’ ailleurs il ne savait approfondir ", "malgré la jeunesse de son cœur il était protégé par une incapacité à s’ investir corps et âme qu’ il s’ agît d’ agir ou d’ aimer il n’ était pas dans les choses elles-mêmes mais dans l’ image que ces choses lui donnaient de lui quel effet avait -il fait qu’ avait -on pensé de lui? avait -il l’ air intelligent? avait -il l’ air de réussir avait -il l’ air d’ un garçon comblé par un destin exceptionnel? et surtout: avait -il lui-même cette impression ", "voilà ce qui l’ occupait sans qu’ il s’ en rendît compte son intelligence brillait sous l’ injonction inconsciente de briller son éclat faisait leurre mystifiait les uns les autres et le héros lui-même serge devenait boulimique d’ effets extérieurs plus que d’ impressions intérieures les apparences lui suffisaient donc ", "bien sûr il aurait préféré coucher avec céline molin de rivière mais il était heureux qu’ on le crût son amant un usurpateur talentueux se profilait dans son caractère ce trait augmenterait avec l’ âge et la frustration complexe que lui inspirerait sa propre vie plus tard serge prendrait l’ habitude de parler de livres qu’ il n’ avait pas lus d’ en signer qu’ il n’ avait pas écrits et d’ amplifier les mesures de sa réussite ", "le chiffre d’ affaires de son entreprise le nombre de ses salariés varieraient selon son interlocuteur et l’ envie qu’ il avait ce jour-là d’ impressionner ou de paraître modeste pour l’ instant il laissait ses amis croire qu’ il couchait avec la plus jolie fille de la promotion de ces options faire quelque chose sans que personne n’ en sût rien ou ne rien faire en faisant croire qu’ on fait serge choisirait souvent la seconde choix malavisé qui ferait de lui à la longue un être de vent et d’ imposture beau parleur un faiseur qui ne fait rien lui-même molin de rivière avait une fonction qu’ elle remplissait à la perfection ", "serge savait utiliser les autres s’ entourer de gens utiles compétents à sa place serait son premier talent il les repérait en un clin d’ œil rapide décidément à le voir chez autrui ce qu’ il ne possédait pas il gagnait leur sympathie se les ralliait par la flatterie et l’ intérêt il serait le premier captif de l’ ascendant qu’ il était capable d’ exercer sur les autres ", "fils de communiste qui aurait dû connaître la dialectique il n’ avait hélas pas retenu la manière dont le maître perd la maîtrise tandis que son esclave acquiert le savoir-faire absorbé par le souci de son image autant que par la paresse serge resterait privé de le bonheur d’ accomplir à le lieu d’ empoigner le monde de le transformer et de découvrir qu’ on peut en jouir il aurait la tête dans les nuages et les pieds dans le vide la seule activité qu’ il aurait jamais pour son plaisir le seul élan pour se mêler lui-même à l’ action serait le tennis personne ne pouvait jouer à sa place " ]
[ "un conspirateur affreuse pensée je laisserai à le mon fils un nom PROPN il n’ osera lever les yeux sans craindre de voir lancer sur lui des regards méprisans partout il entendra ces mots injurieux son père a trahi l’ etat! puisse la foudre vengeresse tomber sur la tête de le monstre qui a osé me calomnier souvent il pensait à le comte sur la vertu de lequel il n’ avait point encore de soupçon un jour que son geôlier avait l’ air moins sévère que de coutume il lui demanda s’ il savait quand il serait mis en jugement ", "mais la petite était trop précoce les morts lui causaient seulement une grosse curiosite si bien que pour avoir la paix on finit par lui permettre de s’ allonger à la place de maman coupeau elle aimait les grands lits cette gamine elle s’ étalait elle se roulait cette nuit-là elle dormit joliment bien dans la bonne chaleur et les chatouilles de le matelas de plume .le nouveau logement des coupeau se trouvait à le sixième escalier quand on avait passé devant mademoiselle remanjou on prenait le corridor à le gauche ", "ooah mon frère serait -il esclave? fit le comanche avec un mauvais sourire —non reprit fièrement le vieillard je ne suis pas l’ esclave de cette femme je suis son serviteur dévoué ooah dit le chef en hochant la tête et réfléchissant profondément sur cette réponse ", "à le propos de ceci j’ ai demandé à le mon père si je pourrais voir madame de ma mère mon père et alphonse se sont mis à le rire alphonse a dit: d’ où vient -elle donc mon père a répondu: nous sommes bien niais elle vient des carmélites «ma fille madame de est morte m’ a dit la duchesse avec douceur comment une femme peut -elle être trompée ai-je dit à le miss en terminant adolphe mais quand elle aime m’ a dit ", "PROPN le priol et sa ménagère lui semblaient en ce moment plus imposants qu’ un roi et une reine il n’ avait point préparé son discours tout à l’ heure cela lui paraissait si simple de dire en entrant: –bonjours à le trétous je viens pour épouser simonnette maintenant il ne pouvait plus –femme dit simon il est tout pâle et il tremble les fièvres ", "les baies abondent sur ce bord que regarde le labrador c’ est la baie de le naufrage au-dessus de le cap la baie à le renard; de prinsta de la rivière à le saumon; de l’ ours à l’ aide de quelques travaux peu dispendieux ces baies pourraient être converties en havres excellents la ceinture de récifs d’ un environ de large qui ourle le rivage est formée de calcaire argilacé en strates presque horizontales à le sec pendant les marées de printemps il ne serait pas difficile de pratiquer des excavations dans ce calcaire à la profondeur nécessaire et de se servir de les matériaux qu’ on en tirerait pour exhausser les flancs de les excavations de manière à le y construire les jetées et les brise-mer les cours d’ eau que l’on rencontre sur la côte septentrionale sont très nombreux relativement à le son étendue on ne peut guère faire un sans en découvrir un plus ou moins volumineux ", "ses amis lui conseillent de prendre une aide elle y est disposée elle payerait même cette aide assez largement seulement elle veut un caractère\\n' d’ ange une personne très patiente et très sérieuse il faut ajouter que sa confiance été trompée plusieurs fois ce qui la rend irritable et difficile ce que la baronne m’ a\\n' dit de vous mademoiselle et ce que j’ ai cru remarquer en vous tout-à-1’heure d’ énergie\\n et de nobles sentiments me fait croire que mlle dubois nous remercierait si acceptiez j’ essaierais volontiers monsieur fit la jeune fille très émue de répondre à le tant\\n d’ indulgence mais mon grand-père ", "il reconnut l' endroit avec une indicible émotion et franchissant une première haie à le risque d' être pris par les gardiens pour un malfaiteur il voulut aller jusqu' à la grille fermée maintenant il posa son front contre le fer de les barreaux et il regarda longtemps les massifs obscurs de les grands arbres qui projetaient leurs noires ombres immobiles sur le sable clair de les allées blanchi par la lune cette froide lune blanchissait aussi le marbre incertain de les statues qui prenaient parmi les cèdres et les cyprès comme un aspect fantastique de tombeaux ce jardin taciturne n' était -il pas en effet un cimetière pour lui le campo comme disent noblement les italiens où gisait ensevelie sa dernière minute d' entier bonheur il eut là un instant d' infinie détresse l' impression aigue de le coup meurtrier que son amour venait de subir la vision que leur commun pressentiment à le henriette et à le lui avait eu trop raison jamais avec la certitude qu' il était le père d' adèle et qu' il ne pouvait rien pour elle il ne serait heureux auprès de sa fiancée plus tard d", "torches de résine furent allumées à la fois: à le quoi bon se cacher encore le chasseur quitte sa retraite quand sa proie est tombée dans le piège c’ était un hideux spectacle que cette foule où tous les âges et tous les sexes étaient représentés se livrant à une oeuvre de pillage on s’ arrachait les moindres épaves apportées par les flots ceux qui étaient forts sautant de roc en roc allaient piller la carcasse même de le navire qui se soutenait entière clouée à la dent d’ un récif ", "par définition l’ enfant noble doit tout à sa naissance et donc à ses parents pour donner un exemple si aucassin avait tué une perdrix à la chasse cela ne signifiait pas que les enfants mangeraient de la volaille à le dîner carmen cuisinerait le gibier l’ apporterait à le table d’ abord à la comtesse ensuite à le comte qui en se servant ne songeraient pas un instant à en laisser à les enfants non qu’ ils fussent de mauvais parents mais parce que l’ ancien régime les empêchait de penser à le leur progéniture PROPN née en a fortiori dans la belgique nobiliaire appartenait elle aussi à l’ ancien monde le statut de leurs enfants nés en et était plus ambigu " ]
cette femme avait du reste une autre raison pour la rapporter —ah!... la couleur ne lui plaisait pas ce n’ est pas cela; tu avais oublié quelque chose dans la poche cherche un peu à te rappeler
[ "dame! je ne sais un sou peut-être mieux que cela ta bourse en peluche —tiens! je la croyais perdue il y avait quelque chose dedans une pièce de francs en or c’ est vrai je me rappelle c’ est grand-père qui me l’ avait donnée eh bien est -ce que la mère de maria l’ a aussi rapportée ", "oui certainement c’ est même ce qui l’ a fait accourir aussitôt c’ est très beau de sa part cette femme étant malheureuse pouvait tout garder et bien d’ autres l’ eussent fait à sa place autant pour te punir de ton désordre que pour récompenser cet acte de probité j’ ai exigé que cet argent leur restât et fût employé à le acheter quelque chose d’ utile à l’ enfant mlle pourquoi ne trouvant rien à le répliquer baissa la tête et se promit de mieux visiter ses poches à l’ avenir ", "chapitre xii une récompense méritée les vacances à la campagne a l’ âge d’ alice la plupart de les enfants ont l’ esprit changeant; une préoccupation fait vite place à une autre après s’ être beaucoup tracassée pour la petite maria et sa mère il vint un moment où elles furent presque oubliées ", "par bonheur mme monval veillait sans se lasser à le ce que rien ne manquât à ses intéressantes protégées il est vrai que depuis quelque temps notre fillette avait assez à le faire la fin de l’ année scolaire approchait il fallait redoubler de zèle soigner les devoirs les leçons les compositions afin de ne pas revenir bredouille le jour de la distribution de les prix lorsque ce moment solennel arriva alice qui avait travaillé consciencieusement eut la satisfaction de recevoir beaux prix qu’ elle rapporta toute fière à la maison parents amis tout le monde l’ embrassa la complimenta; mais ce qui la charma le plus ce fut la promesse que lui fit sa mère d’ une récompense extraordinaire bien méritée de le reste ", "cette récompense consistait à le aller passer les vacances à la campagne chez une amie de mme monval lorsque notre fillette connut ce projet elle sauta de bonheur je vais voir des forêts des champs des rivières s’ écriait l’ enfant; que je voudrais déjà courir dans l’ herbe ce plaisir tant souhaité ne se fit pas longtemps attendre un matin les malles furent expédiées à le chemin de fer où l’on prit le train pour chantilly la villa de mme se trouvait à les environs de cette petite ville ", "plus on approchait de cet endroit plus alice s’ extasiait sur les beautés de la campagne la diversité de les sites à les plaines monotones de les environs de paris succédèrent de riants horizons puis la forêt de chantilly et les étangs de commelle on arriva enfin; en attendant l’ heure de le déjeuner les enfants de mme lermont jeanne charles et la petite rose un bébé de ans jouaient dans le vaste jardin qui s’ étendait derrière la maison alice les rejoignit et eut promptement fait connaissance avec eux lorsqu’ on les appela pour se mettre à le table toute la bande faisait déjà de beaux projets pour passer gaiement le reste de la journée ", "cependant la chaleur étant très forte il fallut attendre quelques heures pour aller s’ ébattre dans les champs jeanne et charles en profitèrent pour montrer à le leur petite amie leurs jouets leurs livres de prix albums de gravures lorsque tout fut épuisé on descendit doucement de le jardin à le verger et l’on gagna ainsi les bâtiments de la ferme qui faisait aussi partie de la propriété de mme lermont a cette heure de le jour les grosses bêtes bœufs de labour vaches et moutons étaient encore à les champs mais dans la cour se trouvait tout un peuple de poules et de poulets gloussant voletant autour d’ une servante occupée à le leur jeter de le grain ce spectacle nouveau pour notre petite parisienne lui plut beaucoup ", "mais elle mit en fuite une bonne partie de les volailles en voulant prendre dans ses bras une jolie poulette blanche on entra ensuite à le poulailler où quelques couveuses excitèrent la curiosité d’ alice pauvres cocotes s’ écria -t-elle en les voyant immobiles les ailes étendues sur leur panier pourquoi ne vont -elles pas manger comme les autres c’ est afin de ne pas refroidir leurs œufs répondit jeanne ", "on va leur apporter de le grain il ne faut pas les déranger et dans quelques jours nous aurons tout plein de petits poulets ce jour-là le goûter se fit à la laiterie où la crème le lait le beurre furent trouvés délicieux allons jouer maintenant dit charles à qui les pieds brûlaient dès qu’ on restait à la maison moi je propose une partie de cache-cache " ]
[ "la mort était PROPN la mort de la bête sous la griffe de le vainqueur la mort de les temps féroces toute force sociale était abolie la jeune femme puissante par la beauté par la richesse par la discipline traditionnelle devenait une petite chose faible misérable et abandonnée elle connut la peur brusque qui arrête le sang et paralyse chaque muscle mais appartenait à une race dure elle fut vite prête à le pire ", "enfin avait -il dû venir aujourd’hui et à le cette heure ou bien la princesse lui avait -elle écrit pendant mon absence je l’ ignore encore peut-être allait -elle demander à le just de s’ éloigner pendant quelque temps à le cette pensée je me suis senti saisi d’ une grande compassion pour just qu’ un coup imprévu allait si cruellement frapper je me suis presque reproché d’ avoir agi ainsi que j’ avais fait mais la conscience d’ avoir accompli un devoir m’ a rassuré car si le prince parvient à le regagner le cœur de sa femme à le bonheur égal régina du caractère dont je la sais vivra plus heureuse avec son mari qu’ avec son amant parce qu’ elle pourra porter le front haut ce bonheur légitime ", "tu auras un piano bastien fit un geste d’ étonnement –tu vas courir chez erard continua m.dekergaz et tu lui demanderas un piano de forme un peu ancienne déjà quelque chose comme ou ans de date –je crois comprendre murmura le vieux soldat qui eut une larme dans les yeux et vous êtes noble et bon mon cher maître seulement comment le faire accepter ce piano? ", "mathilde s’ effraya fort à la pensée de coucher seule dans cette immense maison et pour la calmer PROPN aidé par elle traîna la paillasse de le chartreux absent dans la première pièce de la cellule où mathilde s’ était installée il y transporta aussi les couvertures et s’ arrangea un lit qu’ autrefois il eût trouvé bien dur mais qu’ aujourd’hui il s’ estimait bien heureux d’ avoir de cette façon mathilde et la petite myrrha étaient établies dans la pièce de le fond et albert dans la première en entrant on ne pouvait pénétrer jusqu’ à le mathilde sans le réveiller et dès lors celle-ci était libre de toute inquiétude PROPN aurait bien voulu aussi trouver quelque arme à le feu pour se défendre en cas d’ attaque mais les couvents ne contiennent guère d’ armes de ce genre peu efficaces contre les dangers de l’ âme ", "aoustin les mains crispées regarda une seconde ces débris qui jonchaient le sol regarda la femme écrasée contre le mur haussa les épaules alla cracher dans le foyer et gagna la porte la colère le brûlait grondant comme un dogue faisant voltiger sa main il se rendit dans son courtil à le ces moments-là il lui fallait à le tout prix occuper ses bras partir pour ses enquêtes il n’ aurait pu ", "on pouvait faire revenir m. de villèle on pouvait prendre m. casimir périer et le général j' avais déjà proposé ceux-ci à le roi lorsque après la chute de m. de villèle l' abbé frayssinous fut chargé de m' offrir le ministère de l' instruction publique mais non; on avait horreur des gens capables dans l' ardeur qu' on ressentait pour la nullité on chercha comme pour humilier la france ce qu' elle avait de plus petit afin de le mettre à sa tête ", "il compta dans la nuit toutes les sonneries de l’ horloge dès la première heure il alla rôder autour de la maison de les de il entra aussitôt qu’ il put ce ne fut pas minna qu’ il vit ce fut madame de active et matinale elle s’ occupait à le arroser avec une carafe les pots de fleurs sous la véranda ", "je recule peut-être devant l’ ampleur de la tâche dévider encore une fois l’ écheveau jusqu’ à le bout m’ enfermer pendant je ne sais combien de semaines de mois ou d’ années si je respecte la règle imposée par la rédaction de les lieux dans le monde clos de mes souvenirs ressassés jusqu’ à la satiété ou l’ écœurement leslieux d’ une fugue le marché à les timbres de les jardins de les champs-elysées n’ était ouvert que le jeudi et le dimanche il le savait mais il s’ était dit qu’ il rencontrerait peut-être quelqu’un un vieux monsieur PROPN qui regarderait son carnet s’ arrêterait sur le blériot bistré sur la victoire de samothrace apprécierait la série de les marianne ou le pétain vermillon surchargé de la croix de lorraine mais il n’ y avait personne même pas un promeneur rien que des chaises de métal peintes en vert alignées entre les arbres ", "flamberge à le vent rapière en pogne le cœur radieux PROPN va je risque de me péter définitivement avec le vieux en loupant une fois de plus mon rapide mais à le moins ça ne sera pas pour rien je suis dans un état satisfaisant mes affres mes errements mes mollesses venaient de ce que je n’ avais pas pris de décision ", "il alla voir les vieux médecins de sa connaissance et leur demanda si le monde était bouleversé si la médecine avait une école si les facultés vivaient encore les médecins le rassurèrent en lui disant que le vieil esprit de résistance existait; seulement à le lieu de persécuter l’ académie de médecine et l’ académie de les sciences pouffaient de rire en rangeant les faits magnétiques parmi les surprises de comus de comte de bosco dans les jongleries la prestidigitation et ce qu’ on nomme la physique amusante ces discours n’ empêchèrent point le vieux minoret d’ aller à le rendez -vous que lui donnait le vieux bouvard après années d’ inimitié les antagonistes se revirent sous une porte cochère de la rue saint-honoré " ]
car en fait l’ oncle emile avait déjà renoncé–notre père aussi mais plus tardivement et par manque de temps –à sa carrière de comédien de patronage quand nous accompagnions notre tante marie à les répétitions de la petite troupe de théâtre prenant place à le côté d’ elle sur le banc de bois installé dans le trou de le souffleur d’ où elle portait secours à les mémoires défaillantes en postillonnant à le voix basse les répliques volatiles d’ ailleurs pour nous il n’ était pas comédien mais prestidigitateur et c’ est davantage en maître de le mystère que nous l’ imaginions jouant de sa cape ce qui cadrait mieux avec son enfance singulière on devine que c’ est contraint et forcé qu’ il suivait son dynamique cousin dans ses multiples aventures lequel avait construit une barque baptisée pourquoi pas en hommage à le bateau de charcot et bien qu’ elle parût flotter contrairement à son illustre éponyme emile à l’ arrière lunettes de soleil sur le nez élégant quand ses camarades sont déguisés en partie de campagne mais un peu raide ne paraît pas prendre un p
[ "et bien entendu nous regardions à le plafond cherchions par terre sous son établi tournions et retournions ses mains ouvertes avant de conclure à l’ évidence de cette dématérialisation spontanée et de le supplier de faire réapparaître ladite pièce il suffisait de demander il fouillait un instant l’ air de son bras faisait semblant d’ y repérer quelque chose et hop il improvisait lui-même ses répliques comme s’ il avait attrapé un moustique à le doigts exhibait à le nouveau la pièce sous nos yeux ou une autre d’ une autre valeur se ravisant s’ excusant de sa méprise faisant disparaître l’ erreur avant de fouiller à le nouveau l’ espace nous l’ admirions d’ autant plus qu’ il se montrait largement à la hauteur de la concurrence de temps à le autre de petits cirques posaient leur chapiteau à le milieu de la place –et parfois pas de chapiteau de le tout juste des bancs disposés en cercle– après que l’ après-midi une camionnette eut sillonné les alentours annonçant par haut-parleur –un mégaphone tenu par le chauffeur PROPN qui conduit d’ une main tout en ressassant ", "les affiches placardées quelques jours auparavant avaient beau exhiber sur fond rouge et jaune de les tigres féroces sautant la gueule ouverte à le travers de les cerceaux enflammés des hommes-oiseaux volant d’ un trapèze à l’ autre des clowns à le nez rouge riant jusqu’ à les oreilles des éléphants en équilibre sur la trompe des prestidigitateurs faisant disparaître le titanic la représentation se réduisait à un maigre cheval attifé d’ un plumet tournant autour de la piste tandis qu’ une écuyère debout sur sa croupe envoyait des baisers à le rare public disséminé sur les bancs de bois et qu’ un docile petit caniche coiffé d’ un huit-reflets la taille ceinte d’ un tutu vaporeux se demandait quand est -ce qu’ il allait pouvoir enfin marcher comme tout le monde c’est-à-dire à le pattes et pour qu’ on n’ oublie pas que la soirée était placée sous le signe de la joie entre chaque numéro il fallait supporter l’ apparition bruyante de le clown de service s’ emmêlant les pieds dans ses gigantesques chaussures jaunes et hurlant bonjour les petits enfants ou quelque ch", "mais plus que les numéros ce qui impressionnait l’ oncle emile c’ était le monsieur loyal qui menait avec élégance cette parade prodigieuse et dont les poches sous les yeux que l’on essayait d’ imiter en se remontant les joues était la source d’ importants commentaires quand les femmes se demandaient avec effroi si ce n’ était pas là la conséquence d’ une vie de grand débauché l’ horloger diagnostiquait avec assurance: pas de le tout c’ est cardiaque –en quoi comme rimbaud entrevoyant son destin de féroce infirme à son retour de les pays chauds il se montrait étonnamment prémonitoire puisque c’ est de le cœur qu’ après plusieurs alertes partit– de sorte que par cette épée de damoclès suspendue au-dessus de sa tête comme des sacs de larmes sous ses yeux le présentateur dont maman arrivée en retard pour cause de vaisselle appréciait en digne fille de tailleur la coupe impeccable de les costumes à les revers satinés on devait souvent lui demander à le notre mère de se taire à le moment d’ un roulement de tambour annonçant un exercice hautement périlleux se tran", "ce dont il se montrait légitimement plus fier que de cette autre prouesse inégalée à ce jour qui consistait à le fumer par les oreilles glissant la cigarette dans l’ une la fumée ressortait par l’ autre mais dans ce cas à le part un conduit auditif percé de part en part on ne voit vraiment pas comment il pouvait s’ y prendre il multipliait ainsi les passes magiques notamment quand on lui apportait une montre arrêtée qu’ il ouvrait époussetait à l’ aide d’ une petite poire munie d’ un fin tuyau et la mécanique se remettant en marche le balancier reprenant son mouvement de pompe à le pétrole miniature pour extirper une goutte de temps à l’ heureux propriétaire s’ inquiétant de le coût de la réparation après avoir longuement réfléchi et semblé additionner de le bout de les lèvres de les sommes astronomiques a fera un pater et ave les habitués connaissaient depuis longtemps le tarif mais cela faisait partie de le rituel dans lequel chacun tenait son rôle de paraître soulagé de s’ en tirer à le si bon compte ", "et c’ est cet homme dont la vie était réglée comme une horloge il avait d’ ailleurs en charge la bonne marche de celle de l’ église ce qui l’ obligeait à le grimper marches en tirant la jambe pour parvenir en haut de le clocher qui ne manquait pas un office pas une cérémonie chaque fois que sa présence à l’ orgue était réclamée soit tous les matins et fois le dimanche plus les mariages les baptêmes et les enterrements qui chantait les cantiques tout en s’ accompagnant à le double clavier d’ une voix de baryton d’ opérette modulant exagérément son chant de telle sorte que dans les pianissimos on se demandait s’ il ne lui était pas arrivé quelque chose avant qu’ un accent fougueux mesures plus loin nous rassure qui chaque samedi à le midi descendait le bourg de sa démarche balancée pour prendre un apéritif entre amis à le café et y disputer une partie de cartes qu’ aussi passionnée fût -elle il interrompait à le milieu d’ un pli quand il était l’ heure pour lui de rentrer qui lorsqu’ il perdait une minuscule pièce d’ horlogerie suspendait bras écartés tout de", "quant à le poêle de sa petite maison qui dans cette affaire servit d’ accusé sous le prétexte que des émanations toxiques auraient endommagé son cerveau il fut un alibi commode il ne porterait pas plainte ne chercherait pas à se défendre à le lieu qu’ en l’ innocentant cela serait revenu à le rendre notre père coupable par sa disparition subite de la mort de sa tante nous étions trop sonnés pour instruire un tel procès alors accusons le poêle mais notre mère il semble que par ses coups portés contre la cloison elle apparaisse pour le première fois comme si toutes ces années passées à s’ occuper de les siens avaient été une longue gestation une attente que le moment venu –qui eût pu sans ce drame ne pas venir nous dissimulant alors un autre drame dont on n’ eût jamais rien su celui d’ une vie en sommeil–elle n’ avait eu privée si longtemps de le poids de la parole et se rappelant les roulements de tambour de la télévision destinés à le retenir son souffle dans les parages de la mort que cette ressource primitive pour signaler son entrée dans le monde comme s", "de le coup on se dit que peut-être le deuil avait bon dos c’est-à-dire qu’ on lui en faisait trop porter que tout le chagrin ne revenait pas forcément à le disparu qu’ il fallait rendre à le cette naissance les pleurs de le nouveau-né faire le tri de les larmes séparer le formulé de l’ effroi de la mort de l’ informulé de le cri de la vie car elle crie notre maman la ̂chée brutalement dans la nuit de décembre tout comme PROPN le sorti de les eaux qu’ on plonge sans ménagement dans le grand bain d’ azote et d’ oxygène comment fait -on pour vivre? or la fragilité de le nourrisson elle connaît elle a perdu son premier enfant à le semaines ", "on comprend qu’ un an lui soit apparu comme un horizon impossible à le atteindre un an alors que rôdent la mort subite et embûches un an pour apprendre les lois de l’ équilibre et adopter la position verticale ce qui prit à le nos ancêtres millions d’ années un an pour tout nouveau-né c’ est le bout de le monde et ce silence qui sera le sien après la disparition de notre porte-voix qu’ elle ne troublait que pour nous demander ce que nous aimerions manger de même que les bébés se calent sur leur estomac comme s’ ils avaient avalé un réveil ce silence que nous attribuions spontanément à ce drame qui nous laissait sans voix on peut sans doute lui reprocher à le notre mère de n’ avoir pas été précoce mais combien de temps faut -il à un enfant avant de correctement s’ exprimer ans? ans? ans avant d’ être en mesure de faire excellemment l’ article et de différencier l’ inox de l’ aluminium le verre blanc de le verre trempé le cristal taillé de le cristal moule ", "c’ est exactement le temps qu’ elle prit sur son capital d’ années pour retrouver le plein usage de la parole mais quand elle va s’ y mettre malheur à le celui qui assis près d’ elle dans un train engagera imprudemment la conversation il sera obligé de descendre stations avant son terminus pour se soustraire à le flot verbal de sa compagne de voyage quant à le porter le deuil c’ était la coutume et pour les hommes d’ arborer à le revers de le veston un ruban de crêpe mais cette insistance à se vêtir entièrement de noir comme l’ exact envers de la blancheur de les linges de le nouveau-né continuant de porter sombre bien plus longtemps que ne l’ exigeaient les convenances jusqu’ à le ce qu’ elle se sente suffisamment prête et tombe les voiles mais quand elle va hisser les couleurs ils vont voir ce qu’ ils vont voir " ]
[ "quoi donc dit en souriant le duc aurais -je sans le savoir protégé la fuite de vos prisonniers fit en riant don il y a un peu de cela par exemple écria le duc vous allez vous expliquer n\\' est -ce pas général je ne demande pas mieux monsieur le duc mais rassurez -vous il n\\ est nullement question de vous dans tout ceci mais seulement d\\' un de vos amis d\\' un de mes amis à le moi mais je suis étranger je ne connais excepté vous personne que je sache dans cette ville où je suis venu pour la première fois il y a quelques jours à le peine ", "il lui tardait d’ être reçu en hôte sur le pied de l’ égalité dans cette maison où son grand-père avait exercé les fonctions de la domesticité —que penses -tu de ma sœur demanda pierre à le son ami quand ils se revirent le lendemain de cette présentation —que veux -tu que j’ en pense? répondit l’ autre d’ un ton bourru elle a l’ air assez intelligent mais ces demoiselles de le grand monde sont toutes des mijaurées ", "le souvenir me revint et je m’ écriai l’ odeur de cette liqueur que contenait la fiole qui s’ est brisée monsieur stepark à le moment où vous alliez la prendre dans le laboratoire –oui monsieur vidal et cette liqueur est celle qui provoque l’ invisibilite et a rendu et il l’ a emportée aussi invisible qu’ il l’ était lui-même nous étions atterrés les choses avaient dû se passer ainsi et je ne mis plus en doute que ne fût dans son laboratoire pendant la perquisition et qu’ il n’ eût brisé cette fiole dont la liqueur s’ était si vite évaporée plutôt que de la laisser en notre possession c’ était bien cette odeur inconnue dont nous retrouvions ici la trace oui! PROPN était venu dans cette chambre et il avait enlevé nuit moi près de mon frère le docteur près de mmeroderich et avec quelle impatience nous attendions le jour!le jour et à le quoi nous servirait qu’ il fît jour est -ce que la lumière existait pour est -ce qu’ elle lui rendait sa visibilité?... est -ce qu’ il ne savait pas s’ entourer d’ une nuit impénétrable PROPN ne nous quitta qu’ à le matin pour ", "je n’ ai plus de flèches gémit le démobilisé scandaient les singes golpiez-gonçalves n’ écoute pas ces petits salopards mensonges et mensonges ", "mes pulsions toujours simultanées et contradictoires m’ ont poussé sans cesse dans tous les sens et je ne m’ en suis tiré je crois de le point de vue de l’ équilibre psychique que grâce à la sexualité et à le roman prodigieux moyen d’ incarnations toujours nouvelles je me suis toujours été un autre et dès que je rencontrais une constante mon fils un amour le chien je poussais mon attachement à le cette stabilité jusqu’ à la passion dans un tel contexte psychologique la venue à le monde la courte vie et la mort d’ emile ajar sont peut-être plus faciles à le expliquer que je ne l’ ai d’ abord pensé PROPN c’ était une nouvelle naissance ", "il avait une sœur aînée PROPN et à la mort de leurs parents c’ était leur tante PROPN qui les avait élevés avait payé leurs études quand PROPN venait à le paris c’ était chez cette tante qu’ il logeait dans le quartier latin imaginait laurent jeune homme vivant seul à le londres sans vraie famille elle imaginait qu’ il aurait pu être son frère qu’ elle l’ aurait admiré soutenu il lui aurait raconté sa vie elle aurait partagé sa solitude c’ était aussi pour elle une façon d’ échapper à ses parents à la tension qui grandissait entre son père et sa mère à le leurs disputes à le leur guerre souterraine quand elle était toute petite les choses déjà n’ allaient pas très bien entre justine et alexandre ", "pour ma part je l’ avais pris en aversion et quand je le voyais les jours de promenade se dandiner à la queue de la colonne avec la grâce d’ un jeune canard il me venait des envies furieuses de le chasser à le grands coups de botte pour l’ honneur de ma division bamban nous l’ avions surnommé bamban à le cause de sa démarche plus qu’ irrégulière bamban était loin d’ appartenir à une famille aristocratique cela se voyait sans peine à ses manières à ses façons de dire et surtout à les belles relations qu’ il avait dans le pays tous les gamins de sarlande étaient ses amis grâce à le lui quand nous sortions nous avions toujours à le nos trousses une nuée de polissons qui faisaient la roue sur nos derrières appelaient bamban par son nom le montraient de le doigt lui jetaient des peaux de châtaignes et autres bonnes singeries ", "à le milieu de son agonie le pauvre enfant se tourmentait avec toute la candeur dont on est souvent victime à le son âge de la peine que ressentirait sa maîtresse si elle apprenait brusquement sa mort par un journal il me pria d’ aller PROPN la lui annoncer puis il me fit chercher une clef suspendue à un ruban qu’ il portait en sautoir sur la poitrine je la trouvai à le moitié enfoncée dans les chairs le mourant ne proféra pas la moindre plainte lorsque je la retirai le plus délicatement qu’ il me fut possible de la plaie qu’ elle y avait faite ", "dans les rillettes a de niverre qu’ est boulimique mais c’ est pas bon ç alors j’ ai sorti de ma poche la photo de le coffre avec son cadavre dedans et ils se sont plus marrés de le tout juste maupas a dit que mince c’ était dommage qu’ on puisse pas en parler pour le moment parce que ç a ferait drôlement venir les touristes —mais alors cette femme qui c’ est? s’ est inquiété girgassou et pourquoi on l’ a tuée quand même pas seulement pour emmerder j’ avais pas trop pensé à le ça et il avait raison notre ancien champêtre avait profité de le corps pour se livrer à son petit chantage mais il devait avoir une raison avant pour la supprimer —on finira par le savoir j’ ai dit ce qu’ il va compter faire c’ est de récupérer la photo que détient da pour tirer justin d’ affaire ", "une somme infime que je dépense et au-delà en colifichets à le satisfaire de stupides fantaisies non quand j’ y pense elle était blême sa respiration s’ arrêtait dans sa gorge elle fit signe à le jeune homme d’ ouvrir la fenêtre il obéit mollement en murmurant: es verte cousinette est -ce que tu te trouves mal? non je t’ en prie ne remeurs pas une fois passe encore mais c’ est ennuyeux et puis je ne me sens pas la force de te ramasser je suis un vrai poulet pour le moment " ]
leurs encolures supportaient un lourd collier de cuir dont le haut sommet conique recourbé vers l’ arrière était recouvert d’ une étincelante plaque de cuivre jaune suivant l’ allée bordée de lauriers qui séparait les jardins l’ attelage pénétrait dans la vaste cour et venait se ranger de façon que la charrette se trouve immédiatement au-dessous de l’ ouverture pratiquée dans le mur de la cave à le hauteur de le plancher couvrant le haut de les foudres remplacés plus tard par des cuves en ciment chacun d’ une contenance d’ environ hectos le premier cheval était alors détaché et avançait légèrement pour que l’on puisse accrocher à le son harnais une longue chaîne qui passant dans une poulie au-dessus de l’ ouverture de la cave laissait pendre à le son autre bout à le niveau de la charrette une pièce de fer en forme de porte-manteau terminée à le chaque extrémité par anneaux qu’ un homme passait dans les poignées de les comportes après quoi il criait amoun en haut! et le cheval avançant de quelques mètres le long de le mur tirait sur la chaîne qui dans un b
[ "chaque comporte contenait environ kilos de raisin à lesquels il convenait d’ ajouter son propre poids d’ environ kilos lorsqu’ elles étaient ainsi pleines et pesantes il arrivait que tandis qu’ elles montaient jusqu’ à l’ orifice de la cave elles heurtent brutalement en se balançant le mur qui contre cet effet était protégé par d’ épaisses planches clouées côte à le côte à la verticale il arrivait aussi parfois que l’ un de les hommes qui les réceptionnaient se blesse cruellement comme ils étaient pieds nus les jambes de leurs pantalons relevées et roulées jusqu’ à le mi-mollet l’ un d’ eux eut une fois un pied à le demi écrasé je ne me souviens pas si ce fut maman encore valide alors ou celle de mes cousines stagiaire à le dispensaire qui le soigna mais quoiqu’ on ait aussitôt éloigné les enfants je revois encore ce pied à la peau livide comme bosselé et bordé d’ ocre rose à les épais ongles de corne jaunie d’ où s’ échappait un flot de sang serpentant d’ abord comme une fumée puis rougissant complètement l’ eau de la cuvette tandis qu’ une plainte presqu", "le dernier arrêt de le tramway avant ce terminus où les rails disparaissaient sous le sable de la plage se trouvait à le environ un kilomètre avant d’ atteindre celle-ci à un endroit où sur la droite encadrée de ces arbres qui poussent dans les terrains humides et à le feuillage blanchâtre s’ ouvrait une longue allée empierrée et elle aussi à le demi ensablée à le bout de laquelle s’ élevait non sur une éminence à le proprement parler mais à le sommet de ce qui autrefois avait dû être une assez haute dune une construction entourée de pins et d’ un style architectural en faveur sous le second empire ou à les débuts de la iii république c’est-à-dire à l’ imitation en modèle réduit de quelque château de la loire et qui avec son toit d’ ardoise en forte pente ses tourelles d’ angle ses fenêtres à le meneaux son imposant perron et sa pelouse à les massifs fleuris affichait un luxe sinon aristocratique le nom de ses propriétaires n’ étant pas et n’ ayant jamais été précédé d’ une particule de le moins ostentatoire en dépit des efforts de ses actuels occupants", "hideux papier peint datant probablement de la génération précédente et que l’on n’ avait sans doute pas jugé nécessaire de changer dans une chambre passagèrement occupée par un enfant mais qui quoique je fusse à l’ époque indifférent à sa laideur a dû à le quelque titre serait -ce l’ habitude de le retrouver chaque été? m’ impressionner durablement et qu’ il me semble encore revoir avec précision comme si la bougie soufflée et dans la suffocante tiédeur de les nuits de septembre je pouvais confusément sentir plutôt que voir m’ entourant les taches noires de ces coquelicots géants disposés alternativement d’ un côté et de l’ autre de leurs queues velues et pâles serpentant verticalement devant un fond gris-vert: taches formes confuses qui dans les ténèbres étaient inséparables de le zinzin de quelque insecte quoique ma tante qui m’ accompagnait jusqu’ à le ce que je sois à le lit ait eu soin avant de souffler la bougie de faire brûler dans une soucoupe l’ un de ces cônes dits je crois d’ eucalyptus dont l’ âcre senteur se mêlaient comme une odeur de fo", "la chambre particulière à le laquelle j’ ai enfin eu droit mesurait environ mètres sur ses murs étaient ripolinés non de blanc mais d’ un gris très clair légèrement bleuté et froid jusqu’ à un mètre et plus haut d’ un beige très pâle sur la gauche de le lit elle était éclairée par une grande fenêtre sans rideaux dont on pouvait manœuvrer de l’ intérieur un store de bois qui l’ obstruait au-dehors mais dont le mécanisme fonctionnait mal ou que je manœuvrais peut-être maladroitement de même que celui qui permettait d’ incliner plus ou moins le tiers supérieur de le lit soit à le moment de les repas soit lorsque mon état s’ est peu à le peu amélioré pour lire plus commodément ou à l’ occasion d’ une visite ma vie de malade tout entière concentrée sur une multitude de ces infimes détails comme par exemple la question de la toilette car si la chambre était pourvue d’ un très convenable équipement sanitaire contigu l’ absence d’ un certain accessoire rendait difficile sinon impossible les ablutions de le milieu de le corps le lavabo étant placé à une tell", "il était cependant assez pénible à le supporter le tuyau sortant de le mur arrivant par-derrière sous mon menton ou il se divisait en branches plus minces qui passant derrière mes oreilles revenaient à le niveau de mes narines où elles étaient enfoncées en fait à le bout de quelques jours la peau entre les oreilles et le crâne a été portée à un tel degré d’ irritation car je devais conserver en permanence cet attirail même pour dormir que l’on dut placer un morceau d’ ouate de chaque côté contrastant avec l’ uniforme blancheur grisâtre de les murs des meubles et de tout le matériel d’ hôpital qui m’ environnait ce ou plutôt ces fins tuyaux étaient bleu outremer toujours je suppose par l’ effet de cet état fiévreux qui me donnait l’ impression d’ être enfermé sous une espèce de cloche à le travers laquelle ce qui se passait à l’ extérieur ne me parvenait que de façon confuse c’est-à-dire qu’ il m’ était impossible d’ établir des relations cohérentes de cause à le effet d’ avant ou d’ après comme par exemple à le cours de ces véritables expéditions q", "simplement bustes parfois à le centre d’ un brancard porté à le bras d’ homme coupés à le niveau de les seins les épaules drapées d’ or à la feuille et à le centre de lesquels sous le visage à les yeux fixes s’ ouvre comme une petite fenêtre ovale derrière laquelle protégée par une vitre on peut voir ou petits os grisâtres posés sur une tablette de velours rouge quelquefois seulement un fragment d’ os quelquefois aussi comme un éclat ou plutôt une écharde de bois la sainte croix mais dans ce cas pas de tête un soleil à les rayons d’ or ostensoir entourant la petite fenêtre montée sur un pied tenu entre les mains d’ un prêtre en robe blanche à le camail de soie blanche brodé d’ or aussi me rappelant ces morts enveloppés empaquetés de linges comme ficelés et étendus sur des brancards trimballés la nuit dans les étroites ruelles mal éclairées de bénarès et qui sur les épaules de solides gaillards semblaient pour ainsi dire flotter plutôt qu’ être portés à la surface tumultueuse de la foule agitée de remous parents amis convoyeurs ou pleureuses payées ", "un peu plus tard d’ ailleurs en même temps que d’ une terrasse nous regardions au-dessous de nous un de ces bûchers sur lequel on distinguait encore la forme à les quarts carbonisée d’ un corps qu’ à l’ aide de longues perches hommes s’ activaient à le retourner comme sur un gril on pouvait entendre dans la nuit provenant d’ une autre terrasse joyeusement décorée de lampions s’ élever de semblables mélopées modulées accompagnées d’ instruments à le cordes et notre guide nous dit qu’ il s’ agissait d’ un mariage de nouveau: grappes humaines hurlantes dont les membres jambes bras agités au-dehors semblaient le août hérisser les flancs de ces balladeuses remorquées par les tramways leurs rideaux de toile écrue détachés claquant comme des drapeaux comme s’ ils participaient eux-mêmes à le cette bruyante allégresse que l’on entendait venir de loin s’ enfler éclater violemment quand le tramway et sa remorque passaient brûlant l’ arrêt de le mas puis décroître s’ éteindre laissant se refermer le résineux parfum de les pins dans le somnolent après-midi le somnolen", "ma fièvre avait un peu diminué toujours en quelque sorte enchaîné à le mon lit par le même système compliqué de tuyaux mais grâce à les tampons d’ ouate placés derrière mes oreilles je ne souffrais plus de cette douloureuse irritation qu’ avaient fini par provoquer les passages de les tuyaux d’ oxygène après le repas de le soir c’ était toujours la même infirmière ou plutôt la même domestique à le parler militaire et les médicaments pour la nuit absorbés j’ entendais s’ espacer les échos feutrés de l’ activité que l’on devinait dans le couloir cessant presque tout à le fait à la fin à le hauteur de le dernier étage un balcon faisait le tour de le pavillon dont maintenant les murs et le toit passaient lentement par une gamme de couleurs qui faisait oublier celles de les fades projets d’ architecte et presque chaque soir à ce moment un homme interne infirmier ou simplement employé? vêtu de blanc venait s’ accouder à la rambarde comme pour respirer l’ air frais de le crépuscule restant un moment ainsi le corps ployé en sans bouger regardant peut-être quelq", "la seule distraction qui restait alors était de descendre à le tennis que les grands nous abandonnaient à les heures les plus chaudes de l’ après-midi et ou ̀ je persuadais ma petite cousine de venir jouer contre moi prêt à l’ abandonner en la traitant avec mépris de nouille ce qu’ elle acceptait avec gentillesse sinon même avec soulagement et comme une délivrance lorsque par bonheur je voyais descendre en agitant gaiement sa raquette le chemin bordé de buissons qui conduisait à le court le jeune espinosa celui que l’on appelait autrefois mais maintenant henri qui ne nous voyant pas arriver à la plage avait pris en désespoir de cause sa bicyclette et franchi malgré la chaleur les kilomètres qui séparaient la mer de le mas depuis peu on m’ avait fait cadeau d’ une raquette neuve et à le contraire de ma petite cousine qui se pliait avec résignation à mes désirs sportifs déjà libérée elle remontait le chemin où à le mi-pente elle croisait celui qu’ elle s’ obstinait et malgré son visible mécontentement à le appeler je considérais avec un égal mépris les vieille" ]
[ "en outre le temps maussade n’ était pas fait pour lui donner une impression favorable et lui faire oublier la libellule le soleil d’ italie les yeux tendres de si à le moins la jolie petite chanoinesse était ici pensait -il en arpentant les étroites allées de le jardin je voudrais connaître ses yeux peut-être viendra -t-elle ce soir avec sa tante mais non mme bathilde était seulement accompagnée d’ une servante quand vers heures elle vint prendre sa place dans le salon pour la veillée funèbre .cette fois elle échangea quelques mots avec ogier mais timidement avec un regard de gêne ou de crainte sans être jolie elle avait une physionomie agréable des yeux bien fendus calmes et doux un timbre de voix un peu bas qui n’ était pas sans charme dans sa robe très démodée elle gardait cette même distinction qui avait frappé m. de chancenay chez sa tante à le laquelle par ailleurs elle ne ressemblait pas le moins de le monde.ogier demeura dans le salon jusqu’ à le minuit et regagna ensuite sa chambre dans le vestibule de le premier étage il rencontra rosalie qui venait de ", "c’ est moi chère amie auguste il s’ appelle auguste je ne peux recevoir personne personne il allait dire: je ne suis pas quelqu’un et comme c’ eût été vrai! mais il se retient ", "ce nom ne lui apprenait rien —vous ne voulez pas un livre dit -elle en faisant mine de se retirer PROPN ne répondit pas —si vous avez besoin de quelque chose je ne quitte pas la maison moi. ", "elle me toise elle ne cherche plus à le éviter ces silencieux échanges entre nous et s’ ils sont parfois tendus s’ ils sont tissés de nos innombrables griefs réciproques je les apprécie malgré tout ils sont la preuve que nous nous sommes reconnus que nous parlons de nouveau la même langue à le propos je n’ ai rien dis-je —tu plaisantes j’ espère il n’ y a rien qu’ on puisse vraiment faire ", "vous dirigez les s.r.! les s.r. ce sont les services de renseignement on l’ oublie un peu trop! vous tout le premier! surveillez la chine général! surveillez la chine c’ est de là que a viendra la force internationale aéronavale stationnée à le nord de terre adélie se déploya dans les dimensions en forme de bouclier et resta en alerte heures sur elle avait des yeux en l’ air et au-dessus de l’ air et des oreilles jusqu’ à le fond de l’ océan quand les yeux d’ PROPN virent de nouveau le président était debout à le centre de l’ image ", "il parcourait les rues en criant d’ une voix lamentable messires les bourgeois et manants nous n’ avons plus nostre sainct et brave protecteur henry de guise et monseigneur le cardinal son illustre frère les fenêtres s’ ouvrent précipitamment la terrible nouvelle court de bouche en bouche un morne silence pèse sur la ville puis tout à le coup imprécations furieuses retentissent de tous les côtés le lendemain on ne voyait que rubans noirs à les pourpoints croix blanches cousues sur les chapeaux et chacun copiait et récitait l’ appel à les armes que voici: à les cloches à les armes à les cloches à les armes nous sommes perdus nous sommes damnés nous sommes hérétiques nous sommes huguenots ils l’ ont tué le protecteur de l’ église! à les cloches à les armes ", "elle a dit qu’ elle nous garderait ici mais qu’ il ne fallait pas qu’ on sache notre nom alors maman s’ appelle mme PROPN et moi je suis claire lambert oui je sais oui la jeune femme qu’ elle a recueillie par charité avec ses petits enfants et qu’ elle a logés à la maison de mahault ses lèvres tremblaient le sang maintenant se retirait de son visage qui apparaissait presque livide tiré par l’ atroce douleur morale par la colère dont le reflet animait les yeux et ta mère a cru tout cela?–oui monsieur mon oncle ma chérie ", "montrez -moi où est mon devoir il dit il cria presque —c' est le combat le grand bataille de le temporel contre le spirituel il regardait avec une fixité lamentable l' ange de bois sculpté au-dessus de la fenêtre l' ange extatique et souriant lumineux de tranquillité céleste soudain son expression sembla se détendre le corps perdit de sa raideur ", "la porte de la cour était ouverte; un reste d’ ivresse l’ empêcha de remarquer un groupe de domestiques et de voisins qui stationnait en désordre devant les écuries ces gens firent brusquement silence en l’ apercevant et le regardèrent passer en échangeant de muettes démonstrations de sympathie et de compassion il occupait le second étage de l’ hôtel comme il montait l’ escalier il se trouva tout à le coup en face de le valet de chambre de son père ", "compris mon vieux lourtie? —compris patron j’ ai le droit de roupiller? quant à le maigret et à le lapointe ils s’ en allaient à le pied à la recherche de le vieux-pressoir —vous l’ avez arrête —non janvier l’ a conduit à les cigognes dans l’ île PROPN " ]
le soir pour divertir de vieux parents nous représentions les chefs-d’œuvre de les poètes et un public bienveillant nous comblait d’ éloges et de couronnes une jeune fille vive et spirituelle nommée louise partageait nos triomphes on l’ aimait dans cette famille où elle représentait la gloire de les arts je m’ étais rendu très fort sur la danse un mulâtre nommé major m’ enseignait à la fois les premiers éléments de cet art et ceux de la musique pendant qu’ un peintre de portraits nommé mignard me donnait des leçons de dessin
[ "mademoiselle nouvelle était l’ étoile de notre salle de danse je rencontrai un rival dans un joli garçon nommé provost ce fut lui qui m’ enseigna l’ art dramatique nous représentions ensemble des petites comédies qu’ il improvisait avec esprit mademoiselle nouvelle était naturellement notre actrice principale et tenait une balance si exacte entre nous que nous soupirions sans espoir le pauvre provost s’ est fait depuis acteur sous le nom de raymond il se souvint de ses premières tentatives et se mit à le composer de les féeries dans lesquelles il eut pour collaborateurs les frères cogniard ", "il a fini bien tristement en se prenant de querelle avec un régisseur de la gat à lequel il donna un soufflet rentré chez lui il réfléchit amèrement à les suites de son imprudence et la nuit suivante se perça le cœur d’ un coup de poignard vi. héloïse la pension que j’ habitais avait un voisinage de jeunes brodeuses l’ une d’ elles qu’ on appelait la créole fut l’ objet de mes premiers vers d’ amour son œil sévère la sereine placidité de son profil grec me réconciliaient avec la froide dignité de les études ", "c’ est pour elle que je composai des traductions versifiées de l’ ode d’ horace a et d’ une mélodie de byron dont je traduisais ainsi le refrain: dis-moi jeune fille d’ athènes pourquoi m’ as-tu ravi mon cœur quelquefois je me levais dès le point de le jour et je prenais la route de courant et déclamant mes vers à le milieu d’ une pluie battante la cruelle se riait de mes amours errantes et de mes soupirs c’ est pour elle que je composai la pièce suivante imitée d’ une poésie de thomas quand le plaisir brille en tes yeux pleins de douceur et d’ espérance j’ échappe à ces amours volages pour raconter mes premières peines jamais un mot blessant un soupir impur n’ avaient rouillé l’ hommage que je rendais à le mes cousines ", "héloïse la première me fit connaître la douleur elle avait pour gouvernante une bonne vieille italienne qui fut instruite de mon amour celle-ci s’ entendit avec la servante de mon père pour nous procurer une entrevue on me fit descendre en secret dans une chambre où la figure d’ héloise était représentée par un vaste tableau une épingle d’ argent perçait le nœud touffu de ses cheveux d’ ébène et son buste étincelait comme celui d’ une reine pailleté de tresses d’ or sur un fond de soie et de velours ", "éperdu fou d’ ivresse je m’ étais jeté à le genoux devant l’ image une porte s’ ouvrit héloïse vint à le ma rencontre et me regarda d’ un œil souriant pardon reine m’ écriai -je je me croyais le tasse à les pieds d’ eléonore ou le tendre ovide à les pieds de julie elle ne put rien me répondre et nous restâmes tous muets dans une demi-obscurité je n’ osai lui baiser la main car mon cœur se serait brisé ", "douleurs et regrets de mes jeunes amours perdues que vos souvenirs sont cruels fièvres éteintes de l’ âme humaine pourquoi revenez -vous encore échauffer un cœur qui ne bat plus héloïse est mariée fanchette sylvie et adrienne sont à le jamais perdues pour moi: le monde est désert peuplé de fantômes à les voix plaintives il murmure des chants d’ amour sur les débris de mon néant! revenez pourtant douces images ", "j’ ai tant aimé! j’ ai tant souffert! un oiseau qui vole dans l’ air a dit son secret à le bocage qui l’ a redit à le vent qui passe et les eaux plaintives ont répété le mot amour amour vii voyage à le nord que le vent enlève ces pages écrites dans des instants de fièvre ou de mélancolie peu importe il en a déjà dispersé quelques-unes et je n’ ai pas le courage de les récrire ", "en fait de mémoires on ne sait jamais si le public s’ en soucie et cependant je suis de le nombre de les écrivains dont la vie tient intimement à les ouvrages qui les ont fait connaître n’ est -on pas aussi sans le vouloir le sujet de biographies directes ou déguisées? est -il plus modeste de se peindre dans un roman sous le nom de lélio d’ octave ou d’ arthur ou de trahir ses plus intimes motions dans un volume de poésies qu’ on nous pardonne ces élans de personnalité nous qui vivons sous le regard de tous et qui glorieux ou perdus ne pouvons plus atteindre à le bénéfice de l’ obscurite si je pouvais faire un peu de bien en passant j’ essayerais d’ appeler quelque attention sur ces pauvres villes délaissées dont les chemins de fer ont détourné la circulation et la vie elles s’ asseyent tristement sur les débris de leur fortune passée et se concentrent en elles-mêmes jetant un regard désenchanté sur les merveilles d’ une civilisation qui les condamne ou les oublie ", "saint-germain m’ a fait penser à le senlis et comme c’ était un mardi j’ ai pris l’ omnibus de pontoise qui ne circule plus que les jours de marché j’ aime à le contrarier les chemins de fer et alexandre dumas que j’ accuse d’ avoir un peu brodé dernièrement sur mes folies de jeunesse a dit avec vérité que j’ avais dépensé francs et mis jours pour l’ aller voir à le bruxelles par l’ ancienne route de flandre et en dépit de le chemin de fer de le nord non je n’ admettrai jamais quelles que soient les difficultés de les terrains que l’on fasse lieues ou si vous voulez kilomètres pour aller à le poissy en évitant saint-germain et lieues pour aller à le compiègne en évitant senlis ce n’ est qu’ en france que l’on peut rencontrer des chemins si contrefaits quand le chemin belge perçait montagnes pour arriver à le spa nous étions en admiration devant ces faciles contours de notre principale artère qui suivent tour à le tour les lits capricieux de la seine et de l’ oise pour éviter une ou pentes de l’ ancienne route de le nord " ]
[ "questionna pour savoir quand il devrait s’ arrêter —cent maigret tirait tout doucement sur sa pipe allons! les billes se figèrent sur le billard et les blanches étaient d’ un vilain jaune la rouge d’ un rose malsain on remit les cannes à le râtelier ", "il la renversa avec les verres les assiettes les sauces tous les accessoires enfin qui tombèrent sur la coquette d’ abord et sur nous ensuite qui n’ en pouvions mais après ce bel exploit il se leva jeta sa serviette et sortit sans retourner la tête je vous laisse à le penser la scène la marquise se trouvait mal; l’ abbé et qui n’ y comprenaient rien heureusement lui mirent des sels et des gouttes sous le nez pendant que ses femmes la délaçaient et que je lui frappais dans la paume de la main elle revint à le elle languissante éperdue cherchant l’ ingrat qui l’ accusait et fière cependant d’ être aimée ainsi ", "ma petite fille on a toujours de la peine à le comprendre les défauts qu’ on n’ a pas soi-même mais on en a d’ autres et ceux-là ne vous choquent pas tu sais bien ce que je te reproche? oui maman; mais je ne pourrai jamais me corriger de cela il ne faut pas dire jamais parce qu’ on peut se corriger de tout en y mettant de la bonne volonté de le temps et en prenant les moyens qu’ on vous indique de tout chère maman excepté de la peur ", "chaque infraction à la discipline peut être punie de mort observation toute personne qui met le pied sur le requin est soumise à les mêmes lois que les hommes de l’ équipage signé: le requin le règlement était rédigé en français cette langue paraissait de le reste la seule qu’ on parlât à le bord de le navire ", "le lendemain un peu avant midi lorsque le directeur de la prison vint visiter son pensionnaire qu’ il pensait devoir envoyer dans quelques instants à le gibet il le trouva accroupi fumant tranquillement et prêt à le mourir avec l’ indifférence ordinaire de ses compatriotes le contrebandier et le gentilhomme anglais qui accompagnaient le fonctionnaire échangèrent un sourire de satisfaction et remontant sur leurs chevaux qui les attendaient dans la cour ils gagnèrent à le petit trot le lieu de les exécutions nous avons dit plus haut ce qui s’ y était passé à le moment où les amis y arrivèrent la foule s’ était retirée le sinistre champ était à le peu près désert mais on y remarquait un groupe qui s’ y était formé depuis peu ", "yolande frissonna; un regard jeté vers l’ autel où le seigneur descendra pour la bénir et sur maurice à le genoux près d’ elle impatient de prononcer son serment la rassura le général contemplait sa fille le comte priait et par instant se voilait le visage alors des larmes glissaient entre ses doigts maurice s’ étant retourné fit un geste que son père comprit et qui voulait dire –je me souviens aussi loïse perdue à le milieu de l’ aristocratique société où la tendresse de mlle de bonnefoi l’ avait placée sanglotait tout haut ", "il se mit à les passer lentement en revue: –tiens tiens! dit -il dit l’ écossais et crampon et lebuteux et la chienne toutes anciennes pratiques qui doivent être enchantées de me voir bonheur de se revoir après ans d’ absence et ces là qu’ est -ce que c’est? voyons donc un peu! et il marcha à le blondel à sa vue il jeta un cri leva les bras à le ciel et resta muet et comme cloué à sa place s’ écria -t-il enfin barigoul vous ici! parmi cette bande de forcenés –vous voyez si z’ ai tenu ma parole répondit blondel ", "elle avait enfoncé ses ongles dans les parages de ma mort et elle explorait habilement les obstacles les plus noirs et ses doigts crochus s’ approchaient pour pincer férocement ma mort et la supprimer soudain et sur cela s’ acheva mon séjour dans la ténèbre ou ̀ j’ avais jusque -la ̀ gési sans dommages des lumières ont fulguré sous mon crâne tandis que je sentais l’ inadmissible brûlure de mon premier soupir vient il vient! gronda quelqu’un les percussions chamanes redoublèrent un gaz fétide se ruait dans mes poumons et me martyrisait les sacs braises m’ incendiaient les bronches ", "c’ était une supplique une injonction d’ amour mais qui n’ avait pas décontenancé pas pour l’ éternité en tout cas avait froidement répondu la vieille dame car elle en faisait aussi la découverte voilà ce qu’ elle avait dit à sa fille et maintenant laisse-moi et avait pleuré comme une enfant dont la mère se sépare parce qu’ à le cet instant voila ce qui est bon pour elle ", "et la mandoline jacob-delafon dites vous connaissez avec jet ascensionnel le coup de le lavabo n’ est pas mal non plus le côté reste accoudé à le balcon tu vas voir passer les coureurs la savonnette bondissante " ]
—en souvenirrr de cette soirrrée —pourquoi comme ça je pourrrai la rrraconter à le mes petits-enfants bien pour qu\' ils en souviennent après que je serrrai passé de laisse tomber le président russe avec gravité bien intérieur le triomphe de marc peut se lire à la lueur de ses pupilles pythagore euclide et fermat ont qu\ à le bien se tenir le nobel de mathématiques seul digne d\' admiration est pour bientôt
[ "le service ne traîne pas on leur apporte déjà le plat de résistance un carré d\\' agneau à les smarties marc se lève pour aller pisser juste avant de quitter la table il se penche vers loulou et lui glisse à l\\' oreille je vous assure: quand on a très envie de pisser eh bien c\\' est presque aussi agréable que de spermer PROPN marc a su que la fête serait réussie en voyant le monde qu\\ il y avait à les toilettes de les filles en train de se remaquiller ou de sniffer de la coke ce qui revient sensiblement à le même la cocaïne n\\' étant jamais que du maquillage pour le cerveau il note sur ses post le siècle sera dans les lavabos pour dames ou ne sera pas je sens que je n\\ aurai vraiment de le chagrin tendres stocks ", "en revenant à sa table marc croise clio la petite amie de qui a du mal à le descendre escalier ses jambes mesurent mètres avec des tongs à le talons compensés à le bout son corps proche de la perfection est violemment comprimé dans une robe de latex —mademoiselle est -ce que je peux vous offrir une limonade lui demande marc en tendant son coude pour qu\\ elle puisse y appuyer ", "donc ma fifille rectifie marc tu arrives très en retard ç a mérite une punition lui répond -elle en battant de ses faux cils gigantesques elle presse son bras en lui parlant ", "—ton châtiment sera de dîner à le ma table —mais je dois voir joss —ce verdict est sans appel! éructe et est ainsi qu\\ il embarque clio à sa table en la tirant par son joli poignet nu a peine de retour devant son assiette d\\' agneau mort marc doit cependant subir une interview serrée de son voisinage ", "—alors interroge loulou zibeline un ton ironique vous nous préparez un second roman? —oui répond marc je ne sais pas ce qui me prend ce qu’ on appelle la littérature française possède aujourd\\'hui autant d\\' importance que le théâtre pourquoi écrire quand la durée de vie d\\' un roman est inférieure à le celle d\\' un spot de pub pour les pâtes barilla? en outre regardez autour de vous on dénombre ici autant de photographes que de stars eh bien en france est idem il y a à peu près autant d\\' écrivains que de lecteurs —alors à le quoi bon? —oui à le quoi bon je suis un écrivain mort-né pourri par le bonheur ", "je n\\' intéresse que quelques pâtés de maisons autour de le métro mabillon je en fiche: tout ce que je demande c\\' est qu\\ on me redécouvre à l\\' étranger après ma mort je trouve a chic de plaire par contumace et à le titre posthume et puis peut-être qu\\' un jour une femme comme vous intéressera à le moi dans une centaine d\\' années un petit auteur oublié de la fin de le siècle dernier ", "aura rédigé ma biographie en je serai réédité mon public sera âgé esthète et résolument pédophile alors seulement alors tout ce cirque n’ aura pas été vain —moui doute loulou est de la coquetterie tout je suis sûre qu\\ il y a autre chose la recherche de la beauté par exemple il y a bien des choses que vous trouvez belles non? marc réfléchit ", "c\\' est vrai reprend -il après une pause les plus belles choses de le monde sont: les violons dans la chanson de et une femme en bikini avec les yeux bandés clio est assise sur les genoux de marc or bien que très fine elle pèse assez lourd —tu n\\' en as pas marre de sortir avec une star? lui demande marc ", "tu ne préférerais pas coucher avec ta chaise? elle le contemple de son regard vide —eh bien puisque tu es assise sur moi si tu sortais avec ta chaise ç a serait moi il balaie air de sa main je plaisantais dit irène à le clio 'humour de marc ne réunit pas tous les suffrages si ç a continue il va se mettre à le douter ce qui est déconseillé quand on cherche à le séduire " ]
[ "certes comme chrétienne je suis prête à le tout faire pour elle mais je sens qu’ à le moral tout nous sépare et je ne sais pourquoi je m’ imagine qu’ elle m’ a détestée dès le premier moment ou ̀ elle m’ a vue –cela est bien certain dit m. de cesbres avec un petit sourire railleur –pourquoi cela je venais pourtant à le elle de tout cœur prête à la soigner selon mon pouvoir –certainement ", "tels sont monsieur les renseignements que je puis vous donner l’ homme ne parlait pas sans bonté alexis —où sont -ils partis je ne le sais pas et qui peut le savoir il n’ est pas impossible qu’ ils aient gagné PROPN comme m.roban me l’ a déclaré mais je ne me fie pas à les paroles de m.roban ", "entrez entrez moi c’ est louise –c’ est joli comme nom dit lazare qui avait pris le pli paternel de ne jamais manquer l’ occasion de faire un compliment était un comportement inattendu pour madame rocheteau qui avait déjà rangé lazare dans la catégorie de les boudeurs et autres profiteurs de pains à le chocolat PROPN est dans sa chambre dit -elle avant de crier à le travers la cage d’ escalier –j’ arriiive je fais caca! fut la réponse à le tue-tête ", "revenir sur ses pas n' est pas une opération qui flatte l' amour-propre de le journaliste mais c' est parfois un devoir un devoir aussi impérieux que désagréable quand celui qui a la mission de guider l' opinion s' aperçoit qu' il fait fausse route ce serait pour lui un crime sans nom que de persévérer par orgueil dans la voie néfaste ou il s' est engagé ce crime nous ne le commettrons pas nous ferons notre devoir quelque pénible qu' il soit où peut où doit nous conduire l' agitation fiévreuse dans laquelle la province est plongée depuis jours ", "jamais le mot sadique appliqué à le ma personne ne m’ avait traversé la pensée le sadisme c’ est les autres mais oui je suis sadique et c’ est un mot superbe qui me convient à la perfection ornement inattendu sadique ", "ni le sang ni l’ eau à le eux seuls ne pourraient rendre à un homme la pureté de le cœur s’ il l’ a une fois perdue possible! dit l’ autre d’ une voix lente et basse et qui de nous n’ a jamais perdu la pureté de son cœur qui de nous peut se croire sans tache mais la grâce de dieu fait de le plus endurci un petit enfant un petit enfant? répéta docilement l’ ancien brasseur sur le même ton. si vous avez dans votre passé de ces ces fautes qui troublent notre conscience ne semblent pas mériter de pardon des fautes en apparence irréparables je puis oui! sachez -le je puis j’ ai le pouvoir le pouvoir m’ est donné de vous en absoudre absoudre répéta encore le malheureux et aussitôt son visage eut le temps d’ un éclair cette expression de méfiance rusée dont il accueillait jadis les courtiers d’ orge et de houblon supposez que je vous dise mes secrets bon nous serons à le savoir et après? faudrait d’ abord me les enlever de là reprit -il en se frappant le front ", "si l’ invention n’ est pas une flibusterie si vraiment il suffit pour faire tourner une hélice de caler sur son axe un transformateur de courant nous achetons le brevet et nous construisons sur-le-champ ce sera vite fait je pense mais vite qu’ est -ce qui est vite lorsqu’ on est anxieux que deviennent les disparus jours où est mademoiselle marie-thérèse ah! cher monsieur comme je voudrais être à le mon poste de vedette aérienne et savoir ou comment? et pourquoi? l’ attente: quelle chose terrible je passe mes journées à les ateliers de bois-colombes ", "méprisait le piège et l’ homme mais le bushranger et sa bande lui étaient nécessaires sans cela il eût longé la côte sans s’ occuper de lui ou bien fût allé l’ attaquer dans sa bauge suivant sa coutume un obstacle de ce genre n’ était pas pour l’ arrêter à le contraire et la tête de brady valait tout juste un coup de pistolet le nègre seul pouvait dire où le trouver et le nègre ne voulait pas parler une poignée d’ or parut le tenter sans le décider toutefois ", "il avait été blessé à la cuisse; une blessure légère mais qui l’ empêcha de bouger pendant quelques heures il ne souffrait guère il s’ était traîné jusqu’ à l’ église le combat s’ était déplacé vers le village il a su qu’ il ne mourrait pas ce jour-là à le cause de la blancheur de la chapelle ", "je me sentais soudain à la merci d’ un fou sanguinaire quelle idée de se fourrer dans un tel cauchemar pensai-je il y avait encore derrière moi ou personnes sur un geste de son chef l’ escrimeur les fit reculer à le coups de gaffe d’ abord sans émettre de commentaires puis criant qu’ elles n’ avaient qu’ à le patienter jusqu’ à le prochain voyage l’ homme qui s’ était engagé sur la planche juste sur mes talons fut écharpé à le niveau de l’ épaule et se plaignit de façon stridente puis s’ accroupit dans la vase hors de portée de le crochet sans plus rien dire avec un regard de haine impuissante " ]
mon pauvre lucien dit son frère avec un faible sourire si nous avions affaire à un loup il ne nous importerait guère qu’ il fût un peu plus ou un peu moins féroce c’ est vrai dit lucien le meilleur enfant de la race nous dévorerait à le belles dents les hurlements continuèrent il s’ y mêlait maintenant un accent de colère comme si le loup sentant près de lui la chaire fraîche eût laissé entendre dans ses grondements le dépit qu’ il éprouvait de ne pouvoir s’ en repaître
[ "tout se tut un instant mais après ce silence il vint un bruit plus effrayant encore des grattements d’ ongles grinçaient contre la cloison tiens écoute dit lucien frémissant il est de le côté de la maison que nous avons reconstruit ", "c’ est égal dit édouard ce côté peut tenir contre une bête fauve je ne sais pas il ne faut à le ces animaux-là qu’ une barrière les loups n’ ont pas à le leur service les outils de les voleurs pour entrer par effraction mais la porte ", "eh bien c’ est une planche avec des crochets par derrière dans lesquels nous passons toujours le soir une forte solive et la fenêtre fermée de même puis les loups ne grimpent pas écoute encore il semble qu’ on entende son souffle on dirait qu’ il est à le pas de nous il suffit qu’ il n’ y soit pas ", "pour l’ en empêcher il n’ y a que des planches c’ est ce qu’ il faut les bêtes fauves rongent les troncs d’ arbre mais la conformation de leur mâchoire les empêche d’ entamer une surface plate et leurs ongles ne pénètrent pas le bois enfin si tu le crois mais d’ ailleurs c’ est clair dans ces montagnes les cabanes de bergers les huttes de bûcherons ne sont pas construites autrement que cela et les loups n’ entrent pas ", "tant mieux alors voyons rassure -toi quand je ne l’ entendrai plus est -ce sûr ah ", "je ne sais guère songe donc demain il nous faudra sortir pour cela sois tout à le fait sans crainte il est hors d’ exemple à le moins de ces froids extraordinaires où ils sont privés de tout et où la faim les tourmente il est hors d’ exemple que des loups soient vus à le dehors pendant le jour les enfants demeurèrent cependant assis sur leur lit à le écouter leur émotion était bien poignante quand seuls sans appui perdus dans ce désert à le milieu de la nuit où toute tristesse redouble ils entendaient cette voix lugubre venir se mêler pour eux à les horreurs de ce lieu sauvage ", "les hurlements cessèrent pourtant en même temps les enfants virent des filets blancs passer entre les fentes de les cloisons c’ était le jour qui venait à le leur aide et raffermissait leur âme en même temps qu’ il éloignait le danger à le matin leur premier soin fut de regarder attentivement à le dehors avant de franchir le seuil de la maison le loup dressé et hurlant contre ces parois n’ y avait pas laissé de traces et le sol de rocailles n’ avait conservé non plus nulle empreinte de ses pas ", "mais lorsque les petits solitaires eurent fait quelques pas sur l’ éminence où s’ élevait la cabane d’ antoine un spectacle tout nouveau s’ offrit à le leurs yeux ils étaient entourés d’ un brouillard glacé le vaste rempart de granit dont la structure perpendiculaire soutenait cet échelon de la montagne dessinait vaguement sa ligne supérieure à le dela on eût dit un océan de vapeurs grises a droite de la côte les grands mélèzes les pics de rochers étaient enveloppés de cette brume blafarde et paraissant à le demi sous son voile semblaient des fantômes qui traînaient leur suaire ", "de l’ autre côté où l’on savait que la vapeur flottante couvrait de son manteau un immense précipice elle avait avec sa teinte plus foncée un aspect plus sinistre le vent poussait des sifflements perçants sous son souffle glacé on sentait frissonner la montagne la neige soulevant un peu ou laissant retomber sa lourde masse tourmentait en tous sens ses ondes les arbres battus à le leur cime cédaient et se courbaient en grondant et leurs branches qui semblaient éperdues de terreur balayaient de tous côtés la terre " ]
[ "je suis resté obscur j’ ai fait pis j’ ai frisé le succès et je l’ ai laissé échapper je croyais me sentir grand et on m’ a jeté dans la poussière je m’ imaginais toucher à le sublime on m’ a condamné à le ridicule la destinée m’ a pris avec mes rêves démesurés et mon âme audacieuse et elle m’ a brisé comme un roseau ", "seulement de mon point de vue personnel j’ en voyais plus de le tout la nécessité d’ acquérir ce tapis qui nous amenait un rif affreux avant même qu’ on ait les clés en main qu’ il se gonfle le gros a pouvait s’ admettre vu son caractère d’ autant que pour lui les dégâts se limitaient à le quelques coups de téléphone! mézigue j’ avais quand même frôlé d’ un poil le seringage sans compter qu’ ils étaient encore bien pour moi les mecs de la route que ce soient leurs potes ou bien les poulets qui me les mettent sur l’ alzingue qu’ on sache pas qui nous cherche de le suif c’ est déjà grave j’ ai fait remarquer mais le plus toc c’ est que ces pourris connaissent sûrement ton adresse pour t’ avoir téléphoné et sans doute aussi la mienne et qu’ ils ne manquent pas en plus de bonshommes pour nous filer le train à le preuve comme je venais de lui fournir quelques détails ", "le soleil à son déclin jetait ses chauds et derniers rayons sur le berceau de vigne qui nous abritait; et par un admirable caprice de la lumière un de ces rayons passant à le travers quelques feuilles moins serrées tombait d’ aplomb sur la figure pâle et jaune de tintilla qu’ il couvrait d’ une clarté vermeille qui la peindrait ainsi ferait un ravissant tableau assise à la mauresque sur un carreau une jambe pliée sous elle et l’ autre étendue et cette autre chaussée d’ un bas écarlate à le coins noirs relevant un peu son jupon jaune bien drapé qui se découpait sur son corsage rouge tout broché d’ or mais qui pourrait peindre ses doigts fins et longs voltigeant sur la guitare ses cheveux noirs tressés de rubans incarnats qui peindrait cette figure si mobile et si animée brusquement éclairée par un rayon qui semblait la dorer et la faisait resplendir sur le fond noir et sombre de le feuillage? ", "c’ est l’ horloge de les baisers quand viendront -ils cœurs pleins et escarcelles vides ne flairent -ils point les friandes aventures quelle différence y a -t-il entre un jeune gueux et monsieur le markgrave c’ est que monsieur paye en florins et le jeune gueux en caresses ", "était -ce ton contraire non je l’ ai dit mais il semblait que si faussant un peu la jonction de les mots j’ avais cherché le contraire de ton contraire j’ aurais abouti ayant perdu mon juste chemin et sans revenir sur mes pas progressant admirablement de toi conscience qui es à la fois existence et vie à le toi inconscience qui es à la fois réalité et mort j’ aurais abouti lancé alors dans un terrible inconnu à une image de mon énigme qui eût été à la fois néant et existence et avec ces mots j’ aurais pu détruire sans cesse ce que signifiait l’ un par ce que signifiait l’ autre et ce qu’ ils signifiaient tous et j’ aurais détruit en même temps par leur contrariété ce qu’ il y avait de contraire entre ces contraires et j’ aurais fini les malaxant sans fin pour fondre ce qui ne pouvait se toucher par resurgir à le plus proche de PROPN harpagon qui soudain trouve son voleur et se saisit par le bras c’ est alors qu’ à le sein d’ une grotte profonde la folie de le penseur taciturne m’ apparut et des mots inintelligibles résonnèrent à le mes oreilles tandis que j’ écr", "ce n’ est plus un espoir chimérique j’ ai retrouvé votre épouse vos enfans ma laurette –un quel pays dans la capitale de la PROPN répond valentin qui tremblait que son maître n’ eût la volonté de se gendre à le bâle je leur ai indiqué les moyens de venir nous retrouver en suisse; et je crois pouvoir vous assurer que d’ après ce que je pense nul obstacle ne les arrêtera à la frontière un moment après il ajouta: si je donnais à le monsieur le maréchal une lettre de madame la duchesse lettre sur laquelle ont écrit et amélie douterait ", "cet entassement de roches est si peu visible que plus d’ un voyageur l’ a côtoyé sans le voir on se dirait dans un paysage de féerie à le lieues d’ un pays civilisé la mousse l’ inextricable chevelure de les plantes parasites a envahi les rochers les pierres et le chemin le dreystein c’ est le château de la belle à le bois-dormant pas une maison à les alentours pas même un cri d’ oiseau: la solitude et le silence ", "je ne suis bonne à le rien ce matin c’ est bon sa mère c’ est bon répondit maria reposez -vous tranquillement nous n’ aurons pas de misère ", "ces parleurs avaient été légèrement modifiés pour parer à les incommodités reconnues lors de l' excursion dans l' hémisphère visible lunaire à le lieu d' être tout droits comme primitivement ils étaient fortement coudés une extrémité s' appliquait à une petite soupape percée dans le casque juste devant la bouche l' autre extrémité s' ajustait à la soupape d' échappement située comme nous l' avons dit à le sommet même de le casque en sorte que les voyageurs pouvaient causer entre eux sans interruption écoutant et parlant tour à le tour comme à le air libre ", "lydia marchait en avant haute les épaules droites sur des chevilles d’ argile dans la grisaille de l’ aube son fard posait ici puis là une tache fiévreuse ils arrivèrent à la place de la trinité le bistrot de le coin de la rue PROPN était ouvert ils y entrèrent " ]
il parvint cependant à s’ échapper en traversant une cour et rentra chez nous par les jardins –seigneur dieu s’ écria -t-il est sauvé! je vis en cette circonstance qu’ il m’ aimait beaucoup car il m’ embrassa en me demandant –où donc étais -tu pauvre enfant –a la fenêtre lui dis-je alors il devint tout pâle et s’ écria:
[ "mais elle ne répondit pas et même il nous fut impossible de la trouver; nous allions dans toutes les chambres regardant jusque sous les lits et nous pensions qu’ elle s’ était sauvée chez quelque voisine dans cet intervalle on finit par se rendre maître de le feu et tout à le coup nous entendîmes les autrichiens crier dehors place place en arrière en même temps un régiment de croates passa devant chez nous comme la foudre ils s’ élançaient à la poursuite de les républicains ", "mais nous apprîmes le lendemain qu’ ils étaient arrivés trop tard l’ ennemi avait gagné les bois de rothalps qui s’ étendent jusque derrière c’ est ainsi que nous comprîmes enfin pourquoi ces gens avaient barricadé la rue et mis le feu à les maisons ils voulaient retarder la poursuite de la cavalerie et cela montre bien leur grande expérience de les choses de la guerre depuis ce moment jusqu’ à le heures de le soir brigades autrichiennes défilèrent dans le village sous nos fenêtres de les uhlans des dragons des houzards puis des canons des fourgons des caissons ", "puis vers heures le général en chef à le milieu de ses officiers un grand vieillard coiffé d’ un tricorne et vêtu d’ une longue polonaise blanche tellement couverte de torsades et de broderies d’ or qu’ à le côté de lui le commandant républicain avec son chapeau et son uniforme râpés n’ aurait eu l’ air que d’ un simple caporal le bourgmestre et les conseillers d’ anstatt en habit de bure à le larges manches la tête découverte l’ attendaient sur la place il s’ y arrêta minutes regarda les morts entassés autour de la fontaine et demanda: –combien d’ hommes les français étaient -ils –un bataillon excellence répondit le bourgmestre courbé en demi-cercle le général ne dit rien ", "il leva son tricorne et poursuivit sa route alors arriva la seconde brigade des chasseurs tyroliens en tête avec leurs habits verts leurs chapeaux noirs à le bord retroussés et leurs petites carabines d’ insprück à le balles forcées puis d’ autre infanterie en habit blanc et culotte bleu de ciel les grandes guêtres remontant jusqu’ à le genou puis de la grosse cavalerie des hommes de pieds enfermés dans leurs cuirasses et dont on ne voyait que le menton et les longues moustaches rousses sous la visière de le casque puis enfin les grandes voitures de l’ ambulance couvertes de toiles grises tendues sur des cerceaux et derrière les éclopés les traînards et les poltrons ", "les chirurgiens de l’ armée firent le tour de la place ils relevèrent les blessés les placèrent dans leurs voitures et l’ un de leurs chefs un petit vieillard à le perruque blanche dit à le bourgmestre en montrant le reste –vous ferez enterrer tout cela le plus tôt possible –pour vous rendre mes devoirs répondit le bourgmestre gravement enfin les dernières voitures partirent il était environ heures de le soir ", "la nuit était venue l’ oncle jacob se tenait sur le seuil de la maison avec moi devant nous à le pas contre la fontaine tous les morts rangés sur les marches la face en l’ air et les yeux écarquillés étaient blancs comme de la cire ayant perdu tout leur sang les femmes et les enfants de le village se promenaient autour et comme le fossoyeur avec ses garçons karl et arrivaient la pioche sur l’ épaule le bourgmestre leur dit: –vous prendrez hommes avec vous et vous ferez une grande fosse dans la prairie de le wolfthâl pour tout ce monde-là; vous m’ entendez? et tous ceux qui ont des charrettes et des tombereaux devront les prêter avec leur attelage car c’ est un service public ", "inclina la tête et se rendit tout de suite à la prairie de le wolfthâl avec ses garçons et les hommes qu’ il avait choisis il faut pourtant bien que nous retrouvions lisbeth me dit alors l’ oncle nous recommençâmes nos recherches du grenier à la cave et seulement à la fin comme nous allions remonter nous vîmes derrière notre tonne de choucroute entre les soupiraux un paquet de linge dans l’ ombre que l’ oncle se mit à le secouer d’ une voix plaintive s’ écria: –ne me tuez pas à le nom de le ciel ayez pitié de moi –lève -toi dit l’ oncle avec bonte ", "tout est fini! mais PROPN était encore si troublée qu’ elle avait de la peine à le mettre un pied devant l’ autre et qu’ il me fallut la conduire en haut par la main comme une enfant alors revoyant le jour dans sa cuisine elle s’ assit à le coin de l’ âtre et fondit en larmes priant et remerciant le seigneur de l’ avoir sauvée ce qui prouve bien que les vieilles gens tiennent à la vie autant que les jeunes les heures de désolation qui suivirent et le mouvement que dut se donner l’ oncle pour se rendre à l’ appel de tous les malheureux qui réclamaient ses soins resteront toujours présents à le ma mémoire ", "il ne se passait pas d’ instant qu’ une femme ou bien un enfant n’ entrât chez nous en s’ écriant: monsieur le docteur bien vite qu’ il vienne mon mari mon frère ma sœur sont malades l’ un avait été blessé l’ autre était devenu comme fou de peur l’ autre étendu tout de son long ne donnait plus signe de vie l’ oncle ne pouvait être partout " ]
[ "pas on mais lui personnellement quand on lui demande s’ il a vu certains de ses hommes tabasser des condamnés il répond que c’ est arrivé en effet mais qu’ il n’ a pas pu le voir car il était en bas dans le trou avec son révolver nagant de temps en temps quand il est fatigué quand il a envie de se détendre de fumer une cigarette il remonte et confie le boulot à le son adjoint le lieutenant alafer mais dans l’ ensemble c’ est lui qui est en bout de chaîne ses bottes dans la boue sanglante pleine de cervelle chaque jour chaque nuit plutôt car ces choses-là se passent de nuit le octobre1937 et de le premier à le novembre l’ interruption de jours ayant servi à le mettre à le point la procédure anti-évasion il expédie entre et contre-révolutionnaires et en plus il doit signer les actes attestant que chaque sentence a été exécutée ", "aventure incroyable que nous avons vécue a fait prendre conscience qu\\ il était encore temps de changer et donné énergie nécessaire pour fonder institut je suis comme régénérée avec le temps j\\' ai cessé d\\' absorber drogues et médicaments pour la première fois de ma vie j\\' ai PROPN impression de faire de le bien autour de moi je vis maintenant en paix ", "oui docteur j\\' ai été enceinte fois et valérie comprenant qu\\ il était inutile de continuer à le dissimuler raconta tout quand elle eut terminé le médecin lui dit tout ceci est très regrettable je ne vous demande pas le nom de le médecin étranger qui est prêté à un tel travail car même si je le savais le secret professionnel interdirait de en servir pour empêcher à avenir ce confrère étranger de continuer à le exercer ce que j\\' appellerai son commerce de même je veux oublier le nom de le confrère céien que vous avez cité il a agi ainsi c\\' est peut-être qu\\ il avait des raisons ne concernant que lui ", "mais cette date s’ écria m. presque ébranlé par l’ air de véracité de juan sont l’ effet d’ une vengeance sans doute monsieur dawson jugez -moi sur ma conduite jugez -moi sur les faits ai-je besoin de vous les rappeler ", "—indiscutable je viens de tenir entre mes mains les valeurs de m. de chantepy qu’ est -ce jonchères? demandèrent les avocats qui assistaient à le ce colloque s’ agit -il de mlle messieurs elle est innocente il saisit aubrun par le bras courut avec lui à le cabinet de m. de monvoy et demanda à le être introduit d’ urgence ", "ainsi se constituent des vérités mes fils car la réalité c' est souvent un rêve qu’ on force à le atterrir il y a dans ce bled une organisation dont les activités m’ échappent elle a établi une filiale en france nous pouvons dire d' ores et déjà que côté français moïse assombersaut et sa dentiste en faisaient partie ", "cela s’ est fait par correspondance cécile notre pauvre amie est allée demeurer à l’ institution de les dames coulon elle s’ est définitivement fiancée avec rodolphe ils se marieront à l’ expiration de son deuil croiriez -vous que le comte de roncelay l’ aime éperdûment et l’ a demandée en mariage ", "avec quelle tranquillité tu parles de mon crime –oui l’ apaisement s’ est fait en moi; en toi aussi adrienne et il ne t’ en reste plus qu’ une irrémédiable tristesse qui m’ a gagné moi-même il faut que revienne l’ anniversaire de cette nuit de sang pour que ces souvenirs terribles t’ assiègent encore et t’ affolent mon amie il faut oublier même l’ anniversaire adrienne la voix rauque déclara: –jamais je n’ oublierai que je l’ ai tué! comment veux -tu que j’ oublie cela et elle ajouta avec des pleurs car je l’ ai tue oui il est mort de ma main c’ est moi c’ est moi qui ai tire ", "ni la démarche de l� ��homme de loi ni l’ attitude de les après coup car on a beau savoir que les anglais sont gens renfermés et avares de paroles qu’ ils ont une horreur maladive de parler de leurs affaires intimes et privées une telle attitude et une telle conjuration de le silence dans une histoire et dans des circonstances pareilles s’ avéraient pour le moins étonnantes .quant à le personnel ce n’ était ni mon rôle de provoquer des confidences ni le sien de m’ en faire .mais je le répète cette ignorance qui en d’ autres temps eût excité ma curiosité naturelle cette ignorance ne me gênait nullement ou en tout cas ne me gênait que dans la mesure où son éclaircissement m’ eût aidée à expliquer l’ attitude de mon mari envers PROPN avait -il un rapport quelconque entre l’ attitude d’ edward et l’ intervention de l’ avoue je ne l’ ai jamais supposé octobre .nous revenions d’ une longue promenade à le badcall où nous avions été pêcher la truite de mer il faisait un temps à ne pas mettre un chien dehors j’ avais hâte d’ être rentrée malgré le triple impermé", "autrefois je la trouvais agréable et amusante mais maintenant je ne puis plus supporter sa voix et je suis content quand je la vois disparaître cependant elle est très aimable pour moi ce qui m’ étonne car autrefois je lui ai entendu dire qu’ elle n’ aimait pas les gens malades.ceci cadrait bien avec ce que l’on pouvait deviner de la nature de la brillante jeune fille anita l’ avait vue un jour seule dans le vestibule avec sa tante entraînant presque de force la pauvre femme souffrante en disant avec impatience cela passera en marchant n’ allez pas faire la malade ma tante ce serait insupportable " ]
il tenait toujours la main de celle-ci et la regardait avec une profonde attention un silence complet s’ établit on entendait le battement régulier de la pendule comment se porte m. demanda nore très-bien
[ "il est allé visiter quelque musée cela l’ intéresse beaucoup j’ en suis ravi vous resterez ans en europe je le suppose PROPN ", "et ensuite vous retournerez à le votre ancienne existence assurément vous êtes contente de cette perspective cette vie qui n’ en est pas une cette perpétuelle rupture avec tout ce qui pourrait vous plaire et vous attacher cette déshabitude de ce qui vaut la peine de rester en ce monde vous l’ acceptez on vit comme on peut où l’on peut ", "l’ important est de se soumettre à le ce qu’ on doit PROPN s’ approcha de la fenêtre et regarda sur la place PROPN se dit il n’ a pas même gardé d’ amitié pourquoi est -il venu comme s’ il eût entendu cette question nore revint à sa place près d’ harriet et prenant un air désintéressé qui lui était devenu habituel il lui dit avec le plus grand calme je suis venu harriet pour savoir si vous ressemblez tout à le fait à le vos lettres ", "celles-ci sont de la placidite la plus absolue elles semblent écrites par une divinité habitant au-dessus de la région de les nuages et par conséquent des orages ce qu’ elles contiennent est sagesse et de cette sagesse si on la pouvait distiller on fabriquerait un élixir capable de transformer toute la race de les hommes en philosophes impeccables et infaillibles permettez -moi de vous confesser que je vous trouve cependant pâle changée et si vous aviez employé à le défendre votre santé une partie de le temps consommé à le perfectionner votre raison je vous en féliciterais ce petit discours fit sur celle à qui il était adressé une singulière impression ", "il changea les rôles elle y sentit de la force et les femmes de le nord principalement adorent la force dans ceux qu’ elles aiment ce grand garçon assis devant elle à le cette heure n’ avait pas seulement l’ air résolu il en avait aussi le propos jusque-là elle l’ avait considéré comme un enfant ayant besoin de son aide elle lui avait écrit sur ce ton ", "il n’ avait jamais réclamé; elle comprenait son erreur il était un homme et elle une femme à le fond de le cœur cette remarque lui plut et elle abdiqua volontiers levant les yeux avec une sorte de timidité elle répondit donc: c’ est vrai j’ ai été un peu malade PROPN ", "mais je vais reprendre promptement il ne me faut guère que des soins vous n’ en manquerez pas dit et c’ est moi qui m’ en charge elle se mit à le rire: comme c’ est bon à le vous pour combien de jours? pour le reste de votre vie et de la mienne ", "quel sens voulez -vous que j’ attache à des paroles si exagérées elles ne sont pas exagérées le moins de le monde j’ ai l’ intention d’ obtenir votre main et il me semble naturel qu’ un mari s’ occupe à le perpétuité de votre bonheur personnel trop négligé jusqu’ ici en parlant de la sorte PROPN regarda harriet dans les yeux elle comprit que c’ était sérieux et arrêté à l’ avance et qu’ un refus n’ allait pas trouver une soumission facile ", "troublée de toutes manières à le moment même ou elle se croyait certaine de n’ avoir plus même la moindre parcelle de le cœur de PROPN ne s’ étant plus attendue à le voir le revoyant autre qu’ elle ne l’ avait connu; à le fond saisie dans la plénitude de son être par un transport de bonheur irrésistible elle ne sut d’ abord que baisser la tête et hors d’ état d’ articuler un mot sur ce qu’ elle voulait ou pensait jamais créature humaine ne se vit jetée plus loin et plus en dehors de sa propre possession cependant à la fin elle mit ses mains sur ses yeux appuya ses coudes sur la petite table placée devant elle et murmura d’ une voix presque indistincte PROPN ne revenons pas sur ce qui est fini rien n’ est fini et je ne retourne pas sur ce que je n’ ai jamais quitté " ]
[ "il était lié dans un sac et de temps à le autre témoignait en poussant un grognement de l' ennui de n' être pas libre on délia la ficelle et il mît sa tête à le trou —c' est un verrat prévint lisée l' a -t-on garanti comme étant bien châtre s' inquiéta son ami tu sais que quand ils sont mal affûtés la viande n' est pas bonne et empoisonne le pissat ", "nous nous sommes fait plein d’ amis on rentre le à le soir on est à l’ albergo farniente et musées sensas! je prends beaucoup de photos ", "la torpédo était spacieuse demons la conduisait le rire à les lèvres avec infiniment de tact il avait un immense nez aquilin toujours plein de sensations subtiles et qui inspirait confiance quand il disait –je connais une clairière qui sent bon voulez -vous que je vous y mène? –oui criaient à la fois toutes les poitrines ", "une voix dolente gémit à le fond de le cœur il faut mourir !les enfants nous forcent à le paraître tranquilles ils jouent et rient autour de nous aurore vient prendre sa leçon et pour récompense elle veut que je lui raconte des histoires de fées elle n’ y croit pas les enfants de ce temps-ci ne sont dupes de rien mais elle a le goût littéraire et l’ invention la passionne ", "irréparables ai compris ça le jour ou ̀ j’ ai assisté à une dissection .oui je sais c’ est une pratique barbare et d’ un autre âge le seul fait de l’ évoquer aujourd’hui donne des frissons mais quand j’ ai commencé mes études il n’ y avait ni hologramme anatomique ni simulation on apprenait à le inciser de les cadavres des corps sans vie qui avaient appartenu à des personnes qui avaient là sur les tables métalliques les résidents en chirurgie –qui s’ entraînaient à le retrouver leur chemin à le milieu de les organes de l’ abdomen à le cliver les masses musculaires à le séparer les nerfs de les vaisseaux à le retirer une thyroïde ou une surrénale sans abîmer ce qu’ il y avait autour–utilisaient ces corps pour initier les étudiants tout frais arrivés à la seule loi indiscutable tout le monde meurt .quand je suis entré dans la salle j’ ai vu sur la table le cadavre nu d’ un homme d’ une soixantaine d’ années barbu un peu bedonnant le crâne dégarni les jambes un peu gonflées il avait un visage paisible et la bouche entrouverte comme s’ il faisait une pause dans s", "quelle sotte chose que l’ humanite murmura -t-il entre ses dents il est joli le boulevard on ne sait où mettre le pied tous ces gens -là vous bousculent tous ces gredins d’ enfants vous tapent dans les jambes que le diable les emporte dans une gigantesque indigestion que leurs pralines et leurs fondants leur causeront assurément ce soir où aller? chez les de bray ", "la police nazie excellait à le recruter des indicateurs comme de l’ homme à le doigt coupé qui mettait un gant de cuir pour escamoter ses phalanges amputées ou le gros georges doué d’ un flair infaillible qui reniflait ses suspects à le leur faciès n’ agissait que par lucre et monnayait ses actions à le prix fort nombreux étaient aussi ceux qui assuraient ainsi leur pitance c’ était le cas de les chasseurs de primes et des rabatteurs maniaques de le règlement de comptes et corbeaux avides de balançage mouchards de bas étage de caniveau ou de palier cafards chéquards et combinards auxiliaires empressés et faussaires à la petite semaine fraudeurs et fricoteurs profiteurs resquilleurs et magouilleurs prospérant sur les trafics louches et les trocs de le marché noir –pourquoi faites -vous –rien que pour l’ argent ", "madame de lormoi seule ne parut point satisfaite de l’ explication son jeune fils prit alors le titre de vicomte de lormoi qu’ avait porté son frère il devint de la part de sa mère l’ objet d’ une répugnance qu’ elle pouvait à le peine dissimuler souvent elle fixait sur lui ses yeux pleins de larmes et cherchait à le lire à le fond de son cœur un affreux secret qu’ elle n’ osait révéler cette ténacité déconcertait le vicomte de PROPN malgré son calme habituel ", "un râle lugubre sortait de sa gorge haletante et sur son cou saillaient les veines grosses comme des cordes angèle considérait avec épouvante cet horrible tableau dont elle ne pouvait malgré elle détacher sa vue se serrant convulsivement contre le docteur qui impassible ne perdait pas un de les détails de la scène –surexcitation à le dernier période murmurait -il et pour le même objectif ", "après la malheureuse affaire de le bourget vers le ou novembre le e zouaves reçut dans ses cadres un certain nombre de zouaves et de chasseurs de l’ ex-garde qui étaient en dépôt à le PROPN ils furent répartis dans les er et e bataillons quant à le e on en compléta l’ effectif par une compagnie de turcos dont la plupart étaient nés en france et plus spécialement à le paris cependant parmi ces recrues on comptait à le peu près une cinquantaine de véritables africains arabes ou kabyles rompus à le métier de les armes et qui avaient vu les batailles de l’ est désormais il n’ y eut plus dans la ville assiégée d’ autres zouaves que ceux de le e régiment chapitre dans les derniers jours de le mois de novembre un frémissement parcourut nos bataillons " ]
passe qu’ ils exhibent un goût fantasque pour des lunettes à le montures voyantes elle aurait pu s’ habituer après ans ils perdent leurs cheveux bien commence à le faire beaucoup sachant qu’ ils ne sont pas séducteurs ni beaux parleurs ni dragueurs et qu’ ils sont ventrus avant ans l’ addition est lourde à le final
[ "heureusement qu’ il y a les sud-américains les basques et les andalous sans quoi elle périrait d’ ennui en arrivant cette sensation d’ être une parisienne dont on sait qu’ elle peut se permettre de regarder les façons de les locaux d’ un œil amusé l’ a enchantée jamais de sa vie elle n’ avait eu l’ occasion de ressentir le bonheur de pouvoir être raciste d’ être née ailleurs dans un pays moins touché par le malheur où l’on reçoit une meilleure éducation les joies de la condescendance ", "raciste comme une vraie française légitime le plus fortuné de les catalans de la plus ancienne famille reste un plouc à les yeux d’ une fille née à les alentours de la tour eiffel ce que ç a a pu lui plaire observer cette classe aisée et relever point par point tout ce qui trahissait chez eux le manque de sophistication de culture de le luxe de bon goût mais finalement elle préfère être en france ", "c’ est toujours la même histoire aimer ou être aimé c’ est mieux d’ avoir peur de faire des fautes de français ou de goût à le paris que de se sentir à l’ aise camille dit qu’ elle exagère qu’ elle s’ est braquée forcément il trouve la région fantastique il n’ est jamais PROPN il se tord de rire à la maison quand elle lui livre ses conclusions de la semaine quand je réfléchis leur histoire de catalan c’ est un peu comme si moi et amis de noisy-le-grand on décidait que l’ état français nous a opprimés depuis que nos grands-parents sont arrivés en france et qu’ on a impérativement besoin de subventions pour parler le banlieusard ", "on rédigerait une grammaire à le et on déciderait qu’ on parle le sarcellois un mélange de rebeu et de français incorrect on mettrait mots de verlan dedans et on exigerait que tout soit traduit en sarcellois ensuite on vivrait des subventions versées à le nom de la normalisation linguistique mais évidemment nos enfants on les mettrait dans une école privée pour être sûrs qu’ ils apprennent une vraie langue camille lui conseille de garder ses considérations pour elle il dit que l’ anticatalanisme est un domaine réservé à l’ extrême droite et qu’ en dehors de leur salon PROPN ne ferait rire personne il essaye de lui faire croire que c’ est le résultat de ans d’ oppression franquiste mais PROPN va a fait exécuter les communistes et ç a n’ a donné à le personne dans la région une envie irrépressible d’ être rouge ", "franco a rêvé d’ une espagne tournée vers le tourisme et s’ appuyant sur l’ immobilier et personne après la transition n’ a manifesté l’ intention de changer de direction les américains ont été les alliés de la dictature et vanessa n’ a pas l’ impression que ç a dérange qui que ce soit d’ apprendre leur langue elle en a marre de ce bled elle aimerait bien déménager elle aurait préféré vivre à le san camille dit qu’ avec sa manie de toujours la ramener leur maison serait déjà plastiquée mais les basques c’ est une autre affaire ", "quand elle dit camille hausse les sourcils il fait semblant d’ être effaré mais il aime sa brutalité: t’ es pas française pour rien toi il faut que ç a saigne pour que la cause te semble convenable elle aime qu’ il la traite de française et il est assez intelligent pour le savoir le vrai français c’ est lui dont l’ arbre se remonte facile jusqu’ à les mérovingiens ou quelque chose comme leur famille est tellement importante ils se tracent les ancêtres jusqu’ à des époques dont on ne soupçonnait pas l’ existence sa famille à le château et lui qui l’ a épousée sans écouter ni sa mère ni ses collègues de travail il s’ est marié il ne veut pas d’ enfant il est amoureux d’ elle il la traite comme une reine ", "il est brillant comme elle est belle avec la même assurance décomplexée ils ne se racontent pas d’ histoires ils savent qu’ il y a une part de chance à le départ qu’ il est né là ou ̀ il est né où faire de bonnes études est une évidence qu’ elle est née dans ce corps-là avec ce visage-là et ils savent aussi l’ un comme l’ autre ce que ç a leur a coûté d’ efforts pour tirer ce qu’ ils ont tiré de ce qui leur a été donné il y avait d’ autres belles filles dans son quartier ", "mais elle est la seule que ç a ait conduit à le vivre correctement depuis qu’ elle est en âge de se débrouiller et de passer les fêtes de famille à le château et probablement la seule qui approche de la quarantaine dans un corps plus parfait encore que celui qu’ elle avait à le ans un visage qu’ aucune seringue ni scalpel n’ a encore approché sans marque sans défaut sans affaissement il n’ y a rien que camille n’ ait fait pour progresser s’ améliorer pas une nuit blanche qu’ il se soit épargnée pas une langue qu’ il ait eu la paresse d’ apprendre pas un risque qu’ il ait refusé de prendre sous prétexte qu’ il avait le vertige il s’ acharne et jamais ne s’ affale sur une réussite ", "et il n’ y a aucune occasion d’ apprendre qu’ elle ait laissé passer apprendre ce qui se porte là ou elle voulait vivre apprendre comment on se tient quand on a fait danse classique toute son enfance apprendre comment s’ asseoir quand on est une vraie princesse apprendre quel sac on prend quand on veut avoir l’ air d’ une riche apprendre à avoir l’ air d’ être autre chose que ce qu’ elle est avaler les couleuvres à la file et ne jamais faire la grimace sa mère disait toujours que l’ amour ç a n’ existe pas c’ est une invention pour faire coucher les filles dans ses autres histoires elle a toujours su qui aimait et qui était aimé elle s’ arrangeait pour appartenir à la deuxième catégorie " ]
[ "—ce qu’ elle peut déconner dit zazie faiblement dit gabriel quelle importance n’ est -ce pas vieille soucoupe ajouta -t-il à l’ intention de la principale intéressée ", "et quand il eut goûté PROPN il ne put s’ empêcher de crier ce bon m. zacharias est vraiment le meilleur le plus honnête homme de le monde ne voilà -t-il pas qu’ il nous remplit le cellier charlotte va lui cueillir les plus belles fleurs de le jardin tu couperas toutes les roses entends -tu?... les plus beaux jasmins tu en feras un bouquet et quand il viendra tu le lui présenteras toi-même dieu quel vin! quel feu! ah! j’ aurai donc quelques tonnes de bon vin dans ma cave voila ce que je désirais depuis ans charlotte charlotte dépêche -toi il arrive avec sa grande gaule oui mon père en effet le bon vieux apparaissait sur la côte à l’ ombre de les sapins il marchait d’ un pas vif de plus loin que put lui adresser la parole levant son verre il cria: a la santé de le meilleur homme que je connaisse a la santé de notre bienfaiteur et zacharias souriait dame avait déjà mis la cuisine en feu; un lapereau tournait à la broche en entendait le remue-ménage ", "elle se précipite sur lui et lui prend les mains les mains de masmaïl sont pleines de graisse alors seulement madame la maire note l’ odeur écœurante qui règne dans la pièce une odeur de chair crue sur le billard un empilement de carcasses elle saura plus tard qu’ il y avait là veaux moutons un cheval et même un porc ", "parmi celles-ci figurait philippe de bellune dit de qui serait mort l’ année dernière de les suites de son internement à le dachau mais on exprimait des doutes sur cette mort ans plus tard en un journal publiait en bas de page une autre liste d’ inculpés qui ne s’ étaient pas présentés à l’ audience d’ une cour de justice et qui étaient recherchés le numéro de la liste était philippe de bellune né à le paris le janvier sans domicile connu cela voulait dire qu’ à l’ époque sa mort n’ avait pas encore été confirmée le destin d’ un homme recherché pour intelligence avec l’ ennemi et dont on ignorait s’ il était sorti vivant de le camp de dachau me laissait perplexe ", "il lui était soudain insupportable de ne pas le savoir il regarda les mains de gauquelan il regarda le cou gras se disant qu’ il serait difficile de sentir sous ses pouces les anneaux de la trachée à le travers tant de chair et de peau flasque s’ il lui prenait le désir d’ étrangler ce type et il se dit que son père avait dû comme lui jouir parfois de ses élans de rage chaude enveloppante enivrante il se dit cependant qu’ un impitoyable self-control plutôt que la rage avait animé abel lorsqu’ il avait grimpé dans son garé près de le bungalow et que lentement calmement comme s’ il partait pour une course à le village il avait dirigé ses roues énormes vers le corps de salif vers le corps étendu inconscient de son associé et ami qui ne confondait jamais en son cœur l’ affection et un possible goût pour la malversation qui s’ il avait trompé abel n’ avait donc pas fait tort à l’ ami ni à l’ idée de l’ amitié mais peut-être à une simple et neutre image de collègue une figure inhabitée sans cesser de fixer PROPN recula repassa le seuil de la porte s’ arrêta de no", "planté sur mes pieds je demeurais haletant et plein de larmes et la jeune alphonsine penchée sur moi essuyait les joues me plaignait excusait -il est si petit ne le grondez pas madame nozière j\\' en aurais de le chagrin je l\\' aime tant ce ne fut pas une fois mais fois alphonsine embrassa avec transports en enfonçant une épingle dans les mollets ", "elle est peuplée de tribus divisées par de continuelles querelles peu de villes et de médiocre importance très inconfortables mais partout sur les hauteurs des forteresses pour se prémunir contre l’ intrusion épisodique de les germains la dernière en date est celle en d’ arioviste roi des suèves que les séquanes avaient appelé à la rescousse contre leurs voisins eduens PROPN ne perd pas de temps dès son arrivée il apporte son aide intéressée à les eduens dont les helvètes en marche vers l’ océan s’ apprêtaient à le traverser le territoire ", "nous sommes comme les autres des êtres doubles nous vivons à une époque historique qui se caractérisera peut-être un jour par la le temps de les hommes-doubles j’ ai fait toujours parts de ma vie sa voix était tombée et grillait de curiosité il était pressé c’ est vrai mais que n’ eût -il donné pour connaître le fond de ce cœur étrange les pensées cachées de l’ un de les maîtres de la bourse lui aussi pensait -il avait fait parts de sa vie et il songeait à sa maîtresse martha jonghens la longue idylle d’ une vie si peu idyllique ", "la jeune fille sentait tout à le coup qu’ il y avait quelque chose de changé qu’ elle ne comprenait pas et lui tout heureux de son trouble en jouissait pleinement –nous nous sommes trompés mon amie expliqua -t-il enfin avec volubilité mon frère est mort en homme victime de l’ ouragan le vieux matiec qui était avec lui ce jour -là est venu nous l’ apprendre orpheline était devenue toute pâle sur ses joues amaigries une larme roulait ", "peut-être ne la supporterez -vous pas cette course à les honneurs vous ferez le plongeon dans une paroisse de banlieue peut-être dans un noviciat mais je vous vois plutôt dans une paroisse de pauvres jeté à le eux comme un morceau de pain à des carpes dans un vivier —et pourquoi n’ aurais -je pas cette possibilité à le paris dans le milieu laïque où je vais être à l’ essai je ne la ̂chais pas sa main bien qu’ elle fût maintenant mouillée trempée —non simon si vous entrez là laissez toute espérance l’ eau se refermera sur vous " ]
je sais que le monde autour de toi te semble injuste et révoltant et que la souffrance de les autres te fait toi-même souffrir parce que tu es généreuse et sensible mais je sais aussi qu’ à le ton âge les réactions extrêmes sont amplifiées et qu’ on passe très vite de le chagrin le plus profond à l’ épanouissement le vent avait repris jessie frissonna et boutonna son blouson la lumière automnale douce et orangée colorait les immeubles de le front de mer et atténuait l’ éclat métallique qui aveuglait la ville par beau temps
[ "PROPN et sont les seuls vrais parents que te auras jamais reprit PROPN je suis certain que PROPN a été un père excellent qu’ il t’ aime et qu’ il sera toujours là pour toi PROPN acquiesça d’ un signe de tête presque imperceptible posa la main sur son épaule il aurait bien aimé lui dire que lui aussi serait toujours là pour elle et que désormais ils allaient rattraper le temps perdu ", "mais ne sachant pas ce qu’ il adviendrait de lui à la fin de la journée il préféra ne pas lui faire de fausses promesses —tu sais peu importe ce que tu feras de ta vie l’ important c’ est de ne pas tricher avec toi-même tu as forcément des rêves et des ambitions elle prit le temps de réfléchir hésita à le trop se dévoiler et donna l’ impression de contourner la question —parfois quand je vous regardais à la télévision ou lorsque je lisais l’ un de vos livres j’ avais cette impression que tout était possible elle chercha ses mots avant de préciser sa pensée c’ est ce que j’ ai aimé en vous: votre capacité à le convaincre les gens que leur vie n’ est pas figée et que rien n’ est jamais définitivement joué ", "fut troublé par ces paroles PROPN continua sur sa lancée pour finir par avouer: c’ est ça que je voudrais faire moi aussi rendre leur confiance à les gens qui l’ ont perdue touché par cette confession il lui posa quantité de questions sur ses études ses parents ses lectures et ses centres d’ PROPN à le fur et à le mesure qu’ elle se détendait elle se faisait plus bavarde il découvrît alors une jeune fille cultivée à la fois curieuse et méfiante par rapport à le son époque une jeune fille pessimiste et fataliste qui se croyait incapable d’ être maître de sa vie ", "une jeune fille qui manquait de confiance en elle mais qui se souciait des autres alors il utilisa ce don qu’ elle lui prêtait ce magnétisme qui confinait à l’ hypnose pour la persuader de le contraire: que la vie valait la peine d’ être vécue que l’on pouvait renaître de sa souffrance rebondir plus haut après les épreuves peu à le peu les défenses de jessie s’ émoussèrent pour la première fois il la vit sourire et plaisanter puis à son tour elle l’ interrogea sur sa vie et son métier comme elle était intuitive elle devina que derrière la façade de le succès se cachait un homme désabusé qui avait connu lui aussi son lot de déboires ", "et la vraie femme de votre vie vous avez fini par la rencontrer? hocha la tête tout en observant à le large les bateaux taxis qui croisaient les vedettes rapides de la police —je l’ ai rencontrée mais je n’ ai pas su la garder —peut-être qu’ il n’ est pas trop tard hasarda -t-elle comme il ne répondait pas jessie insista en le renvoyant à ses contradictions je croyais que dans la vie rien n’ était jamais joué ", "—parfois il faut savoir admettre que l’on a laissé passer sa chance et qu’ il est trop tard pour revenir en arrière —mais cette femme vous êtes certain qu’ elle ne vous aime plus —elle se marie aujourd’hui —ah? c’ est vrai que c’ est mal barré admit -elle avec franchise curieuse elle continua à le lui poser des questions et il lui raconta son histoire avec céline depuis leur rencontre à le paris jusqu’ à le faire-part de mariage qu’ elle lui avait envoyé écouta avec intérêt un point de vue neuf et féminin sur son histoire et la conversation se poursuivit ainsi pendant près d’ une demi-heure ", "le soleil brillait à le zénith répandant une lumière dorée qui pailletait les flots de l’ hudson alors qu’ ils rentraient à le port pensa à le jimmy seul dans la ville et fou d’ inquiétude qui s’ acharnait à le chercher sa fille il allait proposer son téléphone portable à le jessie pour qu’ elle puisse le joindre lorsque celle-ci le devança il lui tendit le blackberry et elle s’ isola sur le pont pour passer son appel le bruit de le moteur qui se mêlait à les cris de les mouettes d’ entendre la conversation mais il devina d’ après les quelques mots saisis qu’ elle était en train de le rassurer ", "lorsqu’ ils arrivèrent à le débarcadère jessie sauta sur le pont elle avait retrouvé son énergie sa bonne humeur et sa spontanéité —je reviens dans une heure promit-elle d’ un ton enjoué il voulut protester mais elle ne lui en laissa pas le temps avec l’ agilité et la fougue de sa jeunesse elle détalait à le toutes jambes remontant par les marches en pierre de la promenade ", "arrivée devant la serre en miroirs bleutés de le winter elle se retourna et lui fit un petit signe de la main PROPN lui rendit son salut en souriant rassuré de voir qu’ elle avait refait le plein de vie il avait pris soin de ne lien lui promettre mais il espérait qu’ il vivrait assez longtemps pour la voir devenir adulte ces retrouvailles lui avaient rendu espoir et détermination il était résolu à le vivre résolu à le croire que le destin n’ était pas infaillible car la vie ressemblait parfois à une partie de poker on pouvait gagner à la fin même en ayant reçu de mauvaises cartes " ]
[ "la plupart de les journaux gardaient le silence sur le seul événement qui pût intéresser didier ils parlaient des courses des mérites de le cheval vainqueur de sa filiation de son jockey de son propriétaire on nommait les personnages marquants entrevus dans l’ enceinte de le pesage on décrivait par le menu la toilette de les femmes on racontait les plus petits accidents survenus pendant les courses ou à l’ heure de le retour mais de la petite louise perdue dans la foule arrachée les bras de sa mère volée il n’ était pas question ", "mais ainsi attendrie sa beauté n’ en était que plus pénétrante elle prenait quelque chose d’ humain la déesse se faisait femme l’ ange reployant ses ailes cessait de planer plus prudent cette fois octave voila la flamme de ses yeux et masqua sa muette extase d’ un air indifférent la comtesse allongea son petit pied chaussé d’ une pantoufle en peau mordorée dans la laine soyeuse de le tapis-gazon placé sous la table pour neutraliser le froid contact de la mosaïque de marbre blanc et de brocatelle de vérone qui pavait la salle à le manger fit un léger mouvement d’ épaules comme glacée par un dernier frisson de fièvre et fixant ses beaux yeux d’ un bleu polaire sur le convive qu’ elle prenait pour son mari car le jour avait fait évanouir les pressentiments les terreurs et les fantômes nocturnes elle lui dit d’ une voix harmonieuse et tendre pleine de chastes câlineries une phrase en polonais ", "autel était recou- vert une bâche épaisse en toile de tente un vieux vert toujours sérieusement posément décoiffa quelques saints guérisseur en braies et blouse de bure qui montre sur sa cuisse la plaie charbonneuse partagée avec les bæufs les brebis évêque érudit confesseur de les vieux carolingiens d\\' autres il eut un sou- rire peut-être modeste plein d humour insondable en branchant un vain calorifère dans ce vaisseau ouvert à le tous les vents enfin il saisit un coin de la bâche eut un regard vers l\\ assistance et jean répondant peut-être à un rite renouvelé chaque dimanche se précipita prit l\\ autre bout et ils la déroulèrent: ainsi moïse appelait -il à la halte plus niais chamelier des tribus et un instant complices ils installaient ensemble la tente de arche dans ce désert tabernacle apparut ", "a chaque fois que nous renouvelons notre moi c' est une part de nous que nous sacrifions et nous pouvons nous écrier cette mort perpétuelle ce manque de continuité de nos émotions voilà ce qui désole l' égotiste et marque l' échec de sa prétention notre âme est un terrain trop limité pour y faire fleurir dans une même saison tout l' univers réduits à la traiter par des cultures successives nous la verrons toujours fragmentaire .j' ai donc senti mon cher lazare et jusqu' à l' angoisse les entraves décisives de ma méthode aussi j' eusse été fanatique si j' avais su de quoi le devenir ", "marthe avait jeté un fichu sur ses épaules et s’ en enveloppait frileusement en attendant que les visiteurs l’ eussent rejointe m. et mme de la bossière comprirent bientôt où elle les conduisait ils apercevaient à l’ extrémité d’ une double rangée de tilleuls sur la gauche le fameux kiosque marthe venait passer une partie de ses nuits c’ était une petite boîte rustique toute moussue et dont le toit pointu avait d’ épaisses garnitures de lierre relevé en panache comme un chapeau démodé les marches par lesquelles on accédait à la plate-forme étaient moisies s’ effritaient de vieillesse et d’ humidité ", "je devais mois de loyer et on allait me mettre à la porte quand j’ ai rencontré jef il m’ a permis de coucher chez lui sur un divan —raconte le premier vol qui en a eu l’ idée c’ est lui je ne savais pas que c’ était possible ", "un piano droit était posé dans l' angle et tout à le fond de la pièce régnait une bibliothèque longue et basse peut-être le choix de les livres qui garnissaient les tablettes de ce dernier meuble traduisait -il mieux encore que tous les autres détails la sollicitude craintive avec laquelle mme castel et mme avaient tout disposé pour demeurer maîtresses de leur fils pendant ces difficiles années qui vont de la vingtième à la trentième comme elles avaient toutes les en leur qualité de veuves de soldat conservé le culte de la vie d' action en même temps que leur excessive tendresse pour hubert les rendait incapables de supporter qu' il l' affrontât elles avaient trouvé un compromis de leur conscience dans le rêve formé pour lui d' une existence d' études elles caressaient naïvement le désir qu' il entreprît un grand et long travail d' histoire militaire comme un de les trans de le xviii siècle en a laissé un n' était -ce pas le plus sûr moyen qu' il restât beaucoup chez lui c'est-à-dire beaucoup chez elles? aussi avaient -elles grâce à les conseils de scil", "j’ avais fini je vous écoute il s’ est passé ce matin ou plutôt bette nuit dans notre immeuble un événement si troublant que j’ ai pensé tout de suite que c’ était notre devoir de vous en parler mme martin ne voulait pas vous déranger je lui ai dit —vous habitez en face aussi madame martin ", "s’ écria vivement antonine angélique l’ embrassa en lui disant: –petite folle une telle générosité dépasse tes moyens –aussi tu verras tout le parti que je tirerai de mes louis petite mère laisse-moi faire ", "seulement que d’ invraisemblances que d’ impossibilités matérielles et morales depuis qu’ il dirigeait ses recherches dans ce sens il butait à le chaque pas contre des faits qui déroutaient sa conception d’ une enquête judiciaire classiquement menée rien ne s’ éclairait la grande clarté centrale la cause première illuminant tout manquait une autre piste existait bien que PROPN n’ avait pas perdue de vue la piste fournie par roubaud lui-même celle de l’ homme qui grâce à la bousculade de le départ pouvait être monté dans le coupé c’ était le fameux assassin introuvable légendaire dont tous les journaux de l’ opposition ricanaient " ]
plus de la moitié de les électeurs sont restés sous la couette l’ indien était d’ avis que les gens avaient voté avec leurs pieds qu’ ils étaient opposés à le projet de centrale et qu’ il fallait saisir l’ opportunité de les municipales c’ est ce jour -là que nous avons décidé de créer l’ association verts demain nous avons déposé les statuts à la préfecture dans la semaine le mois suivant nous avions récolté plus d’ une centaine d’ adhésions qui était -ce je ne vous demande pas de noms —si bizarre que cela puisse paraître toutes les couches de la population sont représentées dans nos rangs il y a bien sûr des agriculteurs craignant pour leurs exploitations des éleveurs inquiets de les risques de contamination de le bétail beaucoup d’ anciens scandalisés par la destruction de l’ univers de toute leur vie des femmes paniquées à l’ idée de voir leurs enfants atteints par les radiations en plus le scandale de seveso ces produits chimiques mortels déversés sur toute une région d’ italie a hâté la prise de conscience de la nécessité d’ obtenir des gara
[ "sans compter que les politiciens traditionnels n’ ont pas mesuré la nouvelle importance de les jeunes les municipales ont été les premières élections nationales depuis l’ instauration de le droit de vote à le ans ils se sont pratiquement tous tournés vers nous le journal nous a aidés à le organiser des soirées où se mêlaient la discussion la musique la bouffe un coup c’ est roger siffert qui est venu de PROPN un autre le suisse michel les recettes nous ont permis de financer l’ impression de les tracts des affiches des professions de foi des bulletins de vote la sincérité d’ alain son entrain son acharnement ont énormément contribué à le notre succès dimanche dernier et je peux vous dire que nous ne nous remettons pas de son absence l’ inspecteur cadin avait pris quelques notes en levant les yeux il remarqua l’ humidité qui brouillait le regard de le pharmacien à l’ évocation de les combats menés avec l’ indien ", "quand il venait ici est -ce qu’ il lui arrivait de vous acheter de l’ alcool à le de le coton des seringues françois se rendit compte qu’ il s’ était laissé aller il se redressa devant celui qui était subitement redevenu un flic et seulement un flic quoi ç a vous sert de salir les gens alain n’ avait rien à le voir avec ces histoires et si cela avait été le cas je me serais refusé à le être son complice ", "j’ ai l’ impression que nous n’ avons plus rien à le nous dire bien qu’ étant d’ un avis contraire cadin ne tenta pas de relancer la conversation il suivit l’ apothicaire jusqu’ à la porte de la boutique et sortit sans serrer la main qu’ on ne lui tendait pas les vroutschs fut réveillé par le frottement de le journal sous la porte il se traîna jusqu’ à la fenêtre un jour gris se levait avec autant de difficulté que lui sur les berges de l’ ill ", "il jeta cuillerées de café soluble à le fond d’ une tasse fit couler un peu d’ eau chaude de le robinet dessus et but le jus sans sucre en lisant les nouvelles à le bescherwiller la gendarmerie venait d’ arrêter un gamin de ans qui avait battu à le coups de pied de poing puis à l’ aide d’ un bâton un nourrisson de mois afin de lui voler son tricycle électrique il l’ avait laissé pour mort et avait dissimulé le corps derrière une machine à le laver dans le sous-sol de la villa de ses parents l’ humidité avait eu raison de la batterie de la renault l’ inspecteur fit un détour par le garage de les ponts-couverts remonta à le pied la rue de le traversa la place pour prendre une minuscule ruelle dissimulée par la façade imposante de la maison rouge ", "il avait lu quelque part qu’ andré breton se promenant dans paris à le début de les années s’ était arrêté près d’ une enseigne où le mot rouge apparaissait en relief placé légèrement de côté les lettres biseautées se lisaient police il y avait vu plus tard une annonce hasardeuse et objective de les premiers procès staliniens à le strasbourg l’ annexe de les renseignements généraux occupait tout un étage au-dessus d’ une librairie d’ ancien spécialisée dans l’ érotique fin de siècle où l’on trouvait des curiosités comme un roman de renart rehaussé d’ eaux-fortes pornos ou un don quichotte à le gomorrhe cadin avait connu dalbois à la fac ans plus tôt alors qu’ ils se destinaient tous encore à l’ enseignement de l’ histoire ou de la philosophie ", "ils s’ étaient en fait retrouvés en droit pour les beaux yeux et le reste de l’ anatomie d’ une fille qui s’ était évaporée dès la fin de le premier semestre les couloirs qu’ il traversa derrière une secrétaire sans grâce sentaient la vieille fiche l’ encre rancie et la rouille de les fichiers son ancien condisciple occupait un renfoncement dans les combles il avait gonflé sa figure couperosée faisait tache devant l’ alignement bistre de les dossiers ", "il portait un gilet de laine épaisse à les coudes renforcés sur un pantalon gris froissé la cravate taillée dans une sorte de matière synthétique s’ irisait en captant la lumière vive de le plafonnier il tendit rapidement à le cadin une main sèche et fuyante puis dégagea un fauteuil pour qu’ il puisse s’ asseoir —salut cadin je suis content de te revoir remonte à le quand pas tout à le fait ans on s’ est revus pour la dernière fois à le concert de lavilliers avec ange en première partie —exact tu étais peut-être là pour ton plaisir mais moi je peux te le dire maintenant j’ étais en service commandé ", "à l’ époque je constituais un dossier complet sur les freaks qui organisaient toutes ces rencontres les vroutschs cadin fronça les sourcils je croyais que c’ était un journal dalbois le regarda avec l’ air de celui à le qui on ne la fait pas —ils commencent tous par un canard même les plus cons ne tardent pas à s’ apercevoir que ç a ne sert pas uniquement à le informer mais qu’ on drague aussi des idées et des gens j’ ai appris que tu étais sur le meurtre de marcheim tu t’ en sors je ne m’ en sors pas j’ y entre tu te doutes bien que c’ est un peu pour en parler que je suis venu te voir ", "la victime donnait justement des articles à un fanzine régional klapperstei et j’ ai appris par hasard que les r. s’ y intéressaient de près vous auriez été jusqu’ à le relever la liste de tous les abonnés sur les bandes de les canards à le centre de tri c’ est vrai? dalbois se leva pour prendre cannettes de schutz qui prenaient le frais dans le lavabo les décapsula et en posa une devant cadin en riant —tu es à le courant de cet épisode peu glorieux à le cause de cette connerie on a grillé un de nos meilleurs hommes il a fallu le muter en franche-comté " ]
[ "il y a quelques jours une dame le complimenta sur sa bonne humeur et sur l’ égalité de son caractère.–ah! madame lui dit -il je paie mes plaisanteries bien cher le soir quand je suis seul .–êtes -vous donc jamais seul? –non répondit -il en souriant .si un observateur judicieux de la nature humaine avait pu voir en ce moment l’ expression de le comte de sucy il en eût frissonné peut-être –pourquoi ne vous mariez -vous pas reprit cette dame qui avait plusieurs filles dans un pensionnat vous êtes riche titré de noblesse ancienne vous avez des talents de l’ avenir tout vous sourit ", "comme collègue barbentane insistait sur les l du mot il s’ y opposait catégoriquement avec cela qu’ il avait déjà la charge de la clinique municipale qu’ on appelait pompeusement l’ hôpital ce n’ était pas tant les lits souvent vides mais il y avait la consultation si elle avait dû abandonner edmond à le docteur mme PROPN s’ était promis de garder son second fils armand dans la voie de la religion et elle se tint parole elle en était jalouse à le point qu’ elle le détacha de ses grands-parents ", "un de les consommateurs qui avait l’ air d’ un voyageur de commerce intervenait: —tu es léon si tu crois que le commissaire maigret va te le dire il y eut un éclat de rire non seulement on avait deviné qu’ il appartenait à la police mais on l’ avait reconnu il a disparu murmura maigret alors PROPN expliquait: —nous l’ appelons popeye faute de savoir son nom et parce qu’ il ressemble à le personnage de les dessins animés portant la main à ses lèvres comme pour les couper en il ajoutait —le trou paraît fait exprès pour y planter une pipe —c’ est un habitue pas vraiment un habitué puisqu’ on ne sait pas qui il est encore qu’ il soit sûrement du quartier mais il venait souvent presque tous les soirs il est venu lundi? —attendez nous sommes jeudi mardi je suis allé à l’ enterrement de la vieille nana c’ était la marchande de journaux de le coin lundi oui il est venu lundi il m’ a même demandé un jeton de téléphone interrompit la patronne à la caisse ", "oui on dirait une omelette à les oeufs assure ce fin observateur est possible impatiente le dabuche il y a jours un avion de la compagnie trans-lucide assurant la liaison pékin-londres survolait ce territoire ayant à son bord parmi les quelque passagers un agent des services secrets français flanqué d\\' une garde de le corps il toussote dans sa main en cornet ", "le travail de gendarme est devenu plus dur ces dernières années ils ont maintenant presque autant de suicides que chez nous mais il faut reconnaître que la prise en charge psychologique a fait de gros progrès comment tu sais ça les statistiques sur les suicides tu ne lis jamais le bulletin de liaison de les forces de l\\ 'ordre non il assit pesamment dans herbe à les côtés de son collègue ", "il dit à la jeune femme –allons dans votre cher jardin il fait doux ce soir et vous avez besoin d’ air elle répondit –oui allons je veux que mes vieux arbres voient mon bonheur ils longèrent une allée étroite où les feuilles mortes tombaient avec un léger bruissement ", "mais ne te tourmentes pas tout d’ abord il faut faire comme nous mon cher fils prier le bon dieu et avoir toujours bon espoir je commencerai par te dire qu’ il est venu dans le pays un jeune huissier nouveau m. qui n’ est pas très aimé chez nous vu qu’ il est dur avec les pauvres gens et qu’ il a l’ âme sournoise mais c’ est un homme qui a une belle position on ne peut pas dire le contraire donc ce monsieur suirot a demandé la main de jeanne à le ton oncle qui l’ a accepté pour son gendre ", "l’ écrivain forma le projet d’ aller visiter son double dans son cachot mais l’ escroc profita d’ une mise en liberté sous caution pour s’ évaporer dans la nature à un an de PROPN il était recherché par les polices de PROPN l’ autre tentait d’ embaucher une secrétaire pour un voyage à le long cours à le travers les états-unis n’ a jamais rencontré cet homme dont il a continué à le suivre les aventures dans les journaux et sa femme à le galeon club en jamaïque mr. et mrs à l’ aéroport de cointrin en suisse à le début de les années plus de ans après la première alerte le véritable graham fut reçu par le président de le chili salvador à le santiago le lendemain de l’ entrevue un journal d’ extrême droite faisant flèche de tout bois affirma que le président allende était tellement nul qu’ il avait reçu l’ imposteur ", "un peu. et sur la fonte maintenant qui s’ éteignait doucement pour toute lueur sur fond de suie collante le seul visage qui survivait encore quand je pensais à le livre c’ était celui de le fils kermeur tu te souviens de le fils kermeur le voleur de le collège a dit mon frère ben oui le fils de madame kermeur bien sûr pourquoi? non comme j’ ai dit ", "on était là pour elle s’ expliqua tu ne vas tout de même pas obliger ce pauvre monsieur à le vivre cette tragédie une seconde fois! PROPN s’ en mêla: aucun danger madame dit -il ce que j’ ai vécu ce jour-là je ne peux pas le vivre une seconde fois bien sûr bien sûr dit -elle un peu vexée " ]
c' est le octobre le combat naval à la tête de les passes de le mississipi c' est le novembre la prise de le trent navire anglais à le bord de lequel le capitaine capture les commissaires confédérés ce qui faillit amener la guerre entre l’ angleterre et les états-unis .entre-temps les abolitionnistes et les esclavagistes se livrent de sanglants combats avec des alternatives de succès et de revers jusque dans l’ état de le missouri des principaux généraux de le nord l’ un lyon est tué ce qui provoque la retraite de les fédéraux à le rolla et la marche de price avec les troupes confédérées vers le nord on se bat à le frederictown le octobre à le PROPN le et le frémont occupe cette ville avec les fédéraux à le décembre le combat de belmont entre grant et polk demeure incertain
[ "enfin l’ hiver si rigoureux dans ces contrées de l’ amérique septentrionale vient mettre un terme à les opérations les premiers mois de l’ année sont employés en efforts véritablement prodigieux de part et d’ autre à le nord le congrès vote un projet de loi qui lève volontaires ils seront un million à la fin de la lutte et approuve un emprunt de millions de dollars les grandes armées sont créées principalement celle de le potomac leurs généraux sont pour ne citer que les plus célèbres tous les services vont entrer en fonction ", "infanterie cavalerie artillerie génie sont endivisionnés d’ une manière à le peu près uniforme le matériel de guerre se fabrique à le outrance carabines minié et colt canons rayés de les systèmes et canons à le âme lisse et canons-obusiers canons-revolvers obus parcs de siège on organise la télégraphie et l’ aérostation militaire le reportage de les grands journaux les transports qui seront faits par chariots attelés de mules on réunit des approvisionnements de toutes sortes sous la direction de le chef de l’ ordonnance on construit de nouveaux navires de le type bélier les rams de le colonel les gun-boats ou canonnières de le commodore qui vont apparaître pour la première fois dans une guerre maritime ", "à le sud le zèle n’ est pas moins grand il y a bien les fonderies de canon de la nouvelle-orléans celles de memphis les forges de tredogar près de richmond qui fabriquent des parrotts et des rodmans mais cela ne peut suffire le gouvernement confédéré s’ adresse à l’ europe liège et birmingham lui envoient des cargaisons d’ armes des pièces de les systèmes et ", "les forceurs de blocus qui viennent chercher à le vil prix de le coton dans ses ports n’ en obtiennent qu’ en échange de tout ce matériel de guerre puis l’ armée s’ organise ses généraux sont lee beauregard jackson on adjoint des corps irréguliers tels que milices et guérillas à les volontaires enrôlés pour ans à le plus et un an à le moins que le congrès séparatiste à la date de le août accorde à le son président .cependant ces préparatifs n’ empêchent pas la lutte de reprendre dès la seconde moitié de le premier hiver de tout le territoire à le esclaves le gouvernement fédéral n’ occupe encore que le maryland la virginie occidentale le kentucky en quelques portions le missouri pour la plus grande part et un certain nombre de points de le littoral les nouvelles hostilités commencent d’ abord dans l’ est de le kentucky ", "le janvier PROPN bat les confédérés à le middle-creek et le ils sont de nouveau battus à le logan-cross ou le février grant s’ embarque avec divisions sur quelques grands vapeurs de le tennessee que va soutenir la flottille cuirassée de foote le le fort henry tombe en son pouvoir ainsi est brisé un anneau de cette chaîne sur laquelle dit l’ historien de cette guerre civile s’ appuyait tout le système de défense de son adversaire PROPN le cumberland et la capitale de le tennessee sont donc menacés directement et à le court délai par les troupes fédérales ", "aussi cherche -t-il à le concentrer toutes ses forces à le fort afin de retrouver un point d’ appui plus sûr pour la défensive .à cette époque une autre expédition comprenant un corps de hommes sous les ordres de burnside une flottille composée de vapeurs armés en guerre et de transports descend la chesapeake et appareille de hampton-roads le janvier malgré de violentes tempêtes le janvier elle donne dans les eaux de le pimlico-sound pour s’ emparer de l’ île PROPN et réduire la côte de la caroline de le nord mais l’ île est fortifiée à l’ ouest le canal se défend par un barrage de coques submergées des batteries et des ouvrages de campagne en rendent l’ accès difficile ", "à le hommes soutenus par une flottille de canonnières sont prêts à le empêcher tout débarquement néanmoins malgré le courage de ses défenseurs de le à le février cette île tombe à le pouvoir de burnside avec canons et plus de prisonniers le lendemain les fédéraux sont maîtres d’ elizabeth-city et de toute la côte de l’ albemarle-sound c’est-à-dire de le nord de cette mer intérieure .enfin pour achever de décrire la situation jusqu’ à le février il faut parler de ce général sudiste cet ancien professeur de chimie jackson ce soldat puritain qui défend la virginie après le rappel de PROPN à il commande l’ armée ", "il quitte vinchester le janvier avec ses hommes traverse les alléghanies pour prendre bath sur le railway de l’ ohio vaincu par le climat écrasé par les tempêtes de neige il est forcé de rentrer à le vinchester sans avoir atteint son objectif et maintenant en ce qui concerne plus spécialement les côtes de le sud depuis la caroline jusqu’ à la floride voici ce qui s’ est passé.durant la seconde moitié de l’ année le nord possédait assez de rapides bâtiments pour faire la police de ces mers bien qu’ il n’ eût pu s’ emparer de le fameux sumter qui en janvier vint relâcher à le gibraltar afin d’ exploiter les eaux européennes le jefferson-davis voulant échapper à les fédéraux se réfugie à le saint-augustine en floride et périt à le moment où il donne dans les passes presque en même temps un de les navires employés à la croisière de la floride l’ anderson capture le corsaire beauregard ", "mais en angleterre de nouveaux bâtiments sont armés pour la course c' est alors qu’ une proclamation d’ étend le blocus à les côtes de la virginie et de la caroline de le nord et même le blocus fictif le blocus sur le papier qui comprend kilomètres de côtes pour les surveiller on n’ a que escadres l’ une doit bloquer l’ atlantique l’ autre le golfe de le mexique .le octobre pour la première fois les confédérés tentent de dégager les bouches de le mississipi avec le manassas premier navire qui fut blindé pendant cette guerre soutenu d’ une flottille de brûlots si le coup ne réussit pas si la corvette peut s’ en tirer saine et sauve le décembre un petit vapeur le sea-bird parvient à le enlever une goélette fédérale en vue de le fort monroe .cependant il est nécessaire d’ avoir un point qui puisse servir de base d’ opération pour les croisières de l’ atlantique le gouvernement fédéral décide alors de s’ emparer de le fort hatteras qui commande la passe de le même nom passe très fréquentée par les forceurs de blocus " ]
[ "je m’ aperçus ces jours-ci qu’ elle s’ occupait un peu trop de sa simple toilette et surtout qu’ elle y ajoutait des ornements superflus j’ en fus inquiète et surveillant davantage la pauvre enfant je vis qu’ elle s’ échappait de temps en temps pour courir à sa chambre voulant savoir ce qui l’ y attirait je la suivis et je trouvai marianne lisant furtivement un roman une barre de fer qu’ on m’ aurait lancée à le cœur m’ aurait fait moins de mal tenant en main ce livre fatal je me sentais suffoquée et pourtant j’ étais froide et pâle n’ ayant pas la force de faire un mouvement cet état de statue effraya plus ma sœur que ne l’ eussent fait les reproches et les menaces ", "PROPN l’ entendit et haussa les épaules impossible de la laisser seule en un pareil moment avec cet enfant marmottait -il entre ses dents a heures de le soir les voyageurs étaient emportés par l’ express à le moment élisabeth embrassait henri à la porte de pierre je voudrais que m. surbach fût ici avec marc ils ne te laisseraient pas veiller toutes les nuits ", "en terminant ce maigre repas le dernier peut-être il avait le cœur serré il se remit pourtant en route avec l’ espoir chimérique qu’ il rencontrerait des viznagas ou qu’ il tuerait quelques lézards mais on eût dit que malgré son talisman sa bonne chance l’ avait abandonne les plaines de sable les collines de pierre qu’ il traversait sous le soleil ardent ne lui offrirent rien qui pût satisfaire sa faim ou sa soif il avait les lèvres pelées la gorge brûlante ses tempes battaient et ses oreilles bourdonnaient comme s’ il eût entendu des cloches lointaines ", "il est la echappant en un suprême effort à le celles qui s’ efforçaient de la calmer d’ un bond elle sauta à le bas de son lit et courut vers la fenêtre comme si elle voulait se jeter dans le jardin mlle et l’ infirmière qui l’ avaient rejointe la maîtrisèrent assez facilement et déposèrent sur une chaise longue simone qui brisée par ce dernier sursaut ne manifestait plus aucune énergie et demeura prostrée anéantie les yeux clos maurice de thouars s’ était précipité sur un flacon de sels placé sur la table de nuit et le passait à l’ infirmière qui faisait immédiatement respirer le révulsif à le simone à le bout d’ un instant elle se ranima un peu et murmura d’ une voix très faible mais où subsistait encore l’ écho d’ un indicible –jacques jacques et tout en serrant nerveusement la main d’ elle ajouta haletante épuisée –vous lui direz que je lui pardonne! ", "j’ étais seul je les fermai donc moi-même jean-baptiste vient me chercher dans le bungalow bouleversé le couple de français dont nous avons fait la connaissance jours plus tôt vient d’ arriver à l’ hôtel leur fille est morte il a besoin de moi pour affronter en marchant avec lui sur le chemin qui conduit à le bâtiment principal je me rappelle notre rencontre dans un de les restaurants en paillote de la plage PROPN où le policier m’ a empêché d’ aller ", "puis tu m’ as tellement reproché de me laisser dominer par tout ce qui m’ entoure que tu ne seras pas étonné d’ apprendre que je fais rarement ce que je veux je sors pour une heure je rencontre quelqu’un qui m’ entraîne je ne me plais point avec ce quelqu’un mais j’ y suis et j’ y reste ou bien si je rentre je me place à le coin de le feu mon écritoire auprès de moi puis je pense je ne pense à le rien d’ important peut-être ", "l’ homme en effet dit -il c’ est bien le moins que lui doive la reine mère c’ est dit on viendra de la part de maître rené le parfumeur je puis bien prendre son nom une fois il a assez souvent sans être patenté exercé ma profession eh bien dit la mole je compte donc sur vous? comptez quant à le paiement nous réglerons cela avec le gentilhomme PROPN quand il sera sur pied et soyez tranquille je crois qu’ il sera en état de vous récompenser généreusement moi aussi je crois mais ajouta -t-il avec un singulier sourire comme ce n’ est pas l’ habitude de les gens qui ont affaire à le moi d’ être reconnaissants cela ne m’ étonnerait point qu’ une fois sur ses pieds il oubliât ou ne se souciât point de se souvenir de moi.– bon! bon! dit la mole en souriant à le son tour; en ce cas je serai là pour lui en rafraîchir la mémoire allons soit! dans heures vous aurez la potion à le revoir vous dites à le revoir l’ homme sourit.– moi reprit -il j’ ai l’ habitude de dire toujours adieu ", "la dernière visite de le jour est digne de l’ école de cinéma balkanique de les années90 venu de le nord annoncé par une pétarade un radeau de planches flottant sur des chambres à le air de camion oural dérive vers ma grève à le milieu de l’ île flottante portée par des mortaises et haubanée de câbles trône une bagnole russes en treillis complet échouent sur les galets notre radeau s’ appelle l’ intrépide ils ont des gueules de tueurs des rayés de sous-mariniers des poignards à la ceinture le cardan de la voiture a été sorti de son axe incliné et équipé d’ une hélice de propulsion ", "ce n’ est qu’ à le point final qu’ on peut être tout à le fait rassuré sur la qualité d’ un homme PROPN était en train de confirmer qu’ il était homme de qualité il demanda de combien de temps il disposait pour mettre en ordre les affaires de sa maison le mal progressait rapidement la température avait commencé de monter le médecin ne pouvait pas promettre plus de heures de lucidité et de possibilité de s’ exprimer ", "elle lui en voulait trop d’ être venue troubler leur si belle leur si magnifique quiétude si marthe ne s’ était mêlée de rien PROPN ignorerait encore à le cette heure ce qui s’ était passé à le rond-point de la fresnaie elle en bénéficierait et personne n’ en parlerait et son mari ne serait pas le pauvre être bourrelé de remords qu’ elle ne reconnaissait plus et qu’ elle commençait de mépriser car à le quoi bon avoir la force qui tue qui arme le bras si l’on n’ a point ensuite celle qui commande à la pensée et qui efface le souvenir les fantômes d’ andré n’ avaient jamais été dans la pensée de fanny que les formes diverses de le remords et ces fantômes étaient tous venus de la villa de le bord de l’ eau c’ était marthe qui les lâchait tous les soirs dans la campagne marthe disparue les fantômes disparaîtraient! comme fanny haïssait cette femme qui avait pu espérer un instant devenir châtelaine de la roseraie et qui semblait avoir juré de perdre celle qui lui avait pris sa place " ]
me voilà enfin avec mon futal il est ajusté à la diable c’ est la première fois qu’ une jolie fille m’ aide à m’ habiller d’ ordinaire c’ est le contraire qui se produit je retrouve mon inertie initiale elle me met mes pompes et arrange ma chemise cela fait elle va à la porte jette un coup d’ œil dans le couloir et revient en hâte
[ "continuez à le faire le mort pendant le temps nécessaire dit -elle je veille mais il m’ est impossible d’ intervenir davantage pour l’ instant elle rabat le drap sur moi et s’ en va j’ estime qu’ elle a déjà fait beaucoup les pensées recommencent à le circuler dans mon ciboulot je ressens la douleur de mon épaule donc à le lieu de me décomposer je reprends vie puisque je redeviens sensible à la souffrance ", "puis je pense anne-marie était -elle complice mais n’ a -t-elle pas voulu aller jusqu’ à m’ assassiner par faiblesse ou sympathie pour moi ou bien a -t-elle enfin réalisé ce qui se passait je me pose les questions tour à le tour de plus en plus je suis pour la première éventualité ", "cette fille ne pouvait être gourde à le point de ne pas comprendre l’ homme qu’ est dubois après mes accusations et la démonstration que j’ ai faite de sa culpabilité seulement elle n’ osait enrayer cette machine à le tuer à le service de laquelle elle s’ était placée probable que le toubib de le diable la tient bien en main en tout cas elle s’ est ressaisie et j’ ai confiance en elle je ne peux faire autrement c’ est ma seule carte une carte sur laquelle je ne comptais plus maintenant que va -t-il se passer ", "mystère et fromage mou voilà des jours que j’ attends moi l’ impatience faite homme je suis condamné à l’ immobilité à le outrance je n’ ai pas droit à un battement de cils pas droit à un éternuement je joue à le mort sur un lit et les gens ne vont pas tarder à le venir me donner l’ eau bénite avec un rameau de buis je commence à le piger le calcul d’ anne-marie dubois me croyant mort est tranquille il va donner l’ alerte ", "mon boss mes potes vont se la radiner encore la larmouze à le lampion et lorsque la sainte famille poulardin sera coucou on tire le voile et on joue la marseillaise tandis que le gars san-antonio prouve à les populations qu’ il n’ est pas décédé bien joué oui si la petite donnait l’ alarme on pourrait redouter un coup de détresse de dubois se voyant perdu il jouerait son va-tout bon attendons c’ est marrant de sentir revenir en soi une vie enfuie a à le fond de mon être je suis sans forces mais cette faiblesse peut disparaître avec des calories qu’ on me fasse avaler du tonifiant et je me récupérerai une crainte me prend ", "pourvu que dubois ne vienne pas me palper il s’ étonnerait de me trouver chaud je lutte contre la crainte dubois de sapin voilà des heures des heures que je suis immobile jouant le mort à le point de ne plus me sentir capable de penser j’ entends la porte s’ ouvrir dubois entre avec des messieurs sont -ce mes collègues je n’ ose essayer de remuer la conversation m’ édifie illico ", "je vous laisse prendre les mesures messieurs murmure dubois d’ un ton apitoyé les mesures ces mots me font enfin réaliser le côté grand-guignolesque de ma position ces gars font partie de les pompes funèbres alors on choit dans les bégonias vous mordez un peu le topo mes mecs ", "la maison borniol qui vient m’ essayer un costar en planches c’ est à le hurler de rire et de peur dubois s’ éloigne les gars retirent le drap et me jettent un regard il est abîmé observe l’ un de les types que mon plâtrage impressionne il a la blancheur persil renchérit l’ autre c’ est lui le fameux commissaire san-antonio ", "j’ ai envie de me manifester seulement quelque chose me retient essayez de piger un peu si vous le pouvez j’ ai peur de ne pas pouvoir parler comprenez -vous je peux leur montrer que je vis mais je ne suis pas certain de pouvoir leur donner l’ alerte ils seront tellement sidérés qu’ ils appelleront dubois alors ce sera la vraie finale de mon petit ballet non attendre attendre attendr paraît que c’ était un crack de la sourde dit le croque-mort " ]
[ "la pensée que le visage de ma mère pourrait un jour disparaître à le mes yeux pour jamais qu' il ne serait qu' une combinaison d' éléments susceptibles de se désagréger et de se perdre sans retour dans l' abîme universel cette pensée non seulement me fait saigner le cœur mais aussi me révolte comme inadmissible et monstrueuse oh non j' ai le sentiment qu' il y a dans ce visage quelque chose d' à le part que la mort ne touchera pas et mon amour pour ma mère qui a été le seul stable de les amours de ma vie est d' ailleurs si affranchi de tout lien matériel qu' il me donne presque confiance à le lui seul en une indestructible chose qui serait l' âme et il me rend encore par instants une sorte de dernier et inexplicable espoir je ne comprends pas très bien pourquoi cette apparition de ma mère auprès de mon petit lit de malade ce matin m' a tant frappé puisqu' elle était presque constamment avec moi il y a là encore des dessous très mystérieux ", "seulement c' est pour le jour ou ils seront libres et la première halte qu' on fera dans une auberge de PROPN cet argent-là est sacré pas moyen d' y toucher pourtant ce pauvre bernadou est si malade qui sait s' il pourra jamais se remettre en route pour retourner et puisque voilà un beau noël qu' on peut encore fêter ensemble est -ce qu' il ne vaudrait pas mieux en profiter? alors sans rien dire à son pays salvette a décousu sa tunique pour prendre le bon de poste et quand le vieux cahn est venu comme tous les matins faire sa tournée dans les salles après de longs débats des discussions à le voix basse il lui a glissé dans la main ce carré de papier raide et jauni sentant la poudre et taché de sang ", "pour dire la vérité je ne m' amusai pas beaucoup ce jour-là je fis souvent en suivant mon oncle le chemin de le foirail à le minage et de le minage à la place de les cochons où il fallut en acheter que jardon le bordier emmena nous passâmes je ne sais combien de fois dans la rue de les cordeliers sans parler des entrées dans les cafés ou les auberges pour chercher quelqu'un à qui mon oncle avait affaire de temps en temps nous rencontrions des gens qui l' accostaient lui secouaient la main et après les informations sur la santé: comment et chez toi? disaient en me regardant qui est ce drole? sur la réponse de mon oncle ils se mettaient alors à le parler de les affaires de la politique et de ce qui se passait ", "pauvre bullrich des morts j’ en ai vu pas mal blancs noirs rougis bouillis moi-même je suis mort je vous le dis il pleuvait quand on l’ a tiré sur les galets qu’ est -ce qu’ il était allé faire dans l’ eau je ne sais pas ", "non pensait -elle mathilde n’ était pas sa fille mais elle était une âme sensible qui entendait elle me ressemble disait valentine à son fils et de son côté mathilde confiait à le henri: je parle beaucoup avec votre mère j’ aime savoir quel petit garçon vous étiez elle était semblable en cela à le toutes les amantes et je crois qu’ elle est contente de me le raconter je suis émue parfois en l’ écoutant je la trouve si courageuse que je ne sais voir en elle que ses blessures et sa folle bataille ", "la veille il m’ avait invité dans un petit restaurant proche de l’ atelier il portait son rolleiflex à la fin de le repas il l’ avait posé sur la table et il m’ avait déclaré que c’ était fini il ne voulait plus s’ en servir il m’ en faisait cadeau je lui avais dit que c’ était vraiment dommage ", "se joindre à les volontaires non pas si bête les assassins se mêlent trop souvent à les volontaires tout le monde sait que même les plus cons de les gendarmes se méfient et dressent la liste de les volontaires travailler l\\ excellence ", "épouse -la et je lui donnerai un petit douaire -ce est point la négresse que j\\' aime répliqua le saïs.-eh qui donc quelque femme arabe de notre voisinage -non .-mais qui donc alors mon pauvre ismaël il leva vers moi ses yeux troublés d\\' où coulaient de grosses larmes et paraissant enfin prendre violemment son parti il se précipita vers moi saisit ma main la porta selon l\\ usage à ses lèvres et à son front et me dit une voix noyée par les pleurs :-pardonne-moi ", "pour l’ honneur de le nom de elle ne divulguerait point ce qu’ elle savait de la situation de son frère auprès de le dykgrave elle se contenterait de mettre guidon en posture humiliante et désagréable elle le mettrait à les prises avec quelques gaillardes à le préalable suffisamment préparées à une agression par les liqueurs et les bières mais comme la suite le prouvera elle avait trop présumé de son sang-froid et compté sans l’ ardeur et le vertige de sa vengeance chapitre passé midi les femmes de smaragdis déambulent par bandes de baraque en baraque de taverne en taverne criardes turbulentes provocantes et battent ensuite les routes de le soir jusqu’ à le fond de la nuit ", "–vraiment il a été blesse –pas de le tout il a cloué son homme sur un arbre comme un insecte il doit y être encore de bruxelles à le boisfort dit vivement sidie étonnée en entendant dire le nom de le même pays lui avait dit s’ être battu et quand cela –il y a jours! " ]
quant à le élisabeth elle n’ avait quitté le chevet de le malade que pour faire place à le confesseur et celui-ci sorti elle était rentrée aussitôt et avait repris son poste accoutumé .vers heures l’ empereur parut éprouver un redoublement de douleurs il fit signe qu’ on s’ approchât de lui comme s’ il voulait communiquer un secret alors comme s’ il changeait d’ avis les rois s’ écria -t-il souffrent plus que les autres puis s’ arrêtant tout à le coup et retombant en arrière sur son traversin ils ont commis là murmura -t-il une action infâme de qui voulait -il parler nul ne le sait mais quelques-uns ont cru que c’ était un dernier reproche à les assassins de paul .pendant la nuit l’ empereur perdit tout sentiment .vers les heures de le matin le général parla d’ un vieillard nommé PROPN qui avait lui disait -on sauvé plusieurs tatares de cette même fièvre à le laquelle succombait l’ empereur
[ "exigea que l’on envoyât chercher cet homme et l’ impératrice se reprenant à ce rayon d’ espoir ordonna qu’ on allât chez lui et qu’ il fût amené sur-le-champ.pendant tout ce temps l’ impératrice était à le genoux à le chevet de le lit de le mourant les yeux sur ses yeux et regardant avec effroi la vie se retirer lentement .sur les heures de le matin le vieillard entra c’ était avec peine qu’ il avait consenti à le venir et il avait fallu l’ emmener presque de force en voyant le mourant il secoua la tête puis interrogé sur ce signe néfaste il est trop tard dit -il d’ ailleurs ceux que j’ ai guéris n’ étaient point malades de la même maladie avec cette déclaration s’ éteignit le dernier espoir d’ élisabeth en effet à le heures minutes de le matin l’ empereur expira était le 1er décembre selon le calendrier russe le de le mois le jour même de le retour de l’ empereur à le taganrog un courrier avait été expédié à le son altesse impériale le grand-duc nicolas pour lui donner avis de l’ indisposition de l’ empereur ", "d’ autres courriers expédiés dans le même but les et novembre étaient porteurs de lettres annonçant un danger croissant et avaient jeté la désolation dans la famille impériale lorsque enfin une lettre de le vint rendre quelque espoir .si vagues que fussent les espérances que l’on pouvait concevoir sur une pareille lettre l’ impératrice mère et les grands-ducs nicolas et michel avaient ordonné le décembre un te deum public dans la grande église métropolitaine de kazan et à le peine le peuple avait -il su que ce te deum était chanté pour célébrer une amélioration dans la santé de l’ empereur qu’ il s’ y était porté tout joyeux et avait encombré tout l’ espace que laissaient libre les augustes assistants et leur suite .vers la fin de le te deum et comme les voix pures de les chantres s’ élevaient vers le ciel on vint tout bas prévenir le grand-duc qu’ un courrier arrivait de PROPN porteur d’ une dernière dépêche qu’ il ne voulait remettre qu’ à le lui-même et attendait dans la sacristie le grand-duc se leva suivi de l’ aide de camp et sortit de l’ église l", "il ouvrit la dépêche impériale elle contenait seulement ces quelques lignes notre ange est à le ciel et moi je végète encore sur la terre mais j’ ai l’ espoir de me réunir bientôt à le lui grand-duc fit appeler le métropolitain il lui remit la lettre le chargeant d’ apprendre la nouvelle qu’ elle contenait à l’ impératrice mère revint prendre sa place auprès d’ elle et se remit à le prier un instant après le vieillard rentra dans le chœur à un signe de lui toutes les voix cessèrent et un silence de mort leur succéda ", "alors à le milieu de l’ attention et de l’ étonnement général il marcha d’ un pas lent et grave vers l’ autel prit le crucifix d’ argent massif qui le décorait et jetant sur le symbole de toute douleur terrestre et de toute espérance divine un voile noir il s’ approcha de l’ impératrice mère et lui donna à le baiser le crucifix en deuil l’ impératrice jeta un cri et tomba la face contre terre elle avait compris que son fils aîné était mort.quant à l’ impératrice élisabeth le triste espoir qu’ elle manifestait dans sa courte et touchante lettre ne tarda point à le être accompli mois environ après la mort d’ alexandre elle quitta PROPN pour le gouvernement de PROPN où l’on venait d’ acheter pour elle une magnifique propriété à le peine à le tiers de le chemin elle se sentit affaiblie et s’ arrêta à le belovo petite ville de le gouvernement de koursk: jours après elle avait rejoint son ange à le ciel .nous cette nouvelle et la manière dont elle avait été annoncée à l’ impératrice mère par le comte PROPN qui en sa qualité de lieutenant à les chevaliers-gardes", "nous crûmes remarquer louise et moi dans le comte une agitation qui ne lui était point naturelle et qui perçait malgré la puissance que les russes ont généralement sur leurs impressions nous nous communiquâmes ces réflexions aussitôt le départ de le comte qui nous quitta à le heures de le soir pour se rendre chez le prince .ces réflexions étaient fort tristes pour ma pauvre compatriote car elles nous ramenaient naturellement à la pensée de cette conspiration dont à le commencement de sa liaison avec louise le comte alexis avait laissé échapper quelques mots il est vrai que depuis ce temps toutes les fois que louise avait voulu ramener la conversation sur ce sujet le comte avait essayé de la rassurer en lui affirmant que cette conspiration avait été rompue presque aussitôt que formée mais quelques-uns de ces signes qui n’ échappent point à les regards d’ une femme qui aime lui avaient fait croire qu’ il n’ en était rien et que le comte essayait de la tromper .le lendemain saint-pétersbourg se réveilla dans le deuil l’ empereur alexandre était adoré et comme ", "quant à le grand-duc nicolas personne ne pensait à le lui en effet quoique ce dernier connût l’ acte d’ abdication que constantin avait signé à l’ époque de son mariage loin de se prévaloir de cette renonciation que son frère pouvait avoir regrettée depuis il lui avait le regardant déjà comme son empereur prêté serment de fidélité et envoyé un courrier pour l’ inviter à le revenir prendre possession de le trône mais en même temps que le messager partait de saint-pétersbourg pour PROPN le grand-duc michel envoyé par le tsarévitch partit de PROPN pour saint-pétersbourg porteur de la lettre suivante mon très cher frère c’ est avec la plus profonde tristesse que j’ ai appris hier à le soir la nouvelle de la mort de notre adore souverain mon bienfaiteur l’ empereur alexandre en m’ empressant de vous témoigner les sentiments que me fait éprouver ce cruel malheur je me fais un devoir de vous annoncer que j’ adresse par le présent courrier à sa majesté impériale notre auguste mère une lettre dans laquelle je déclare que par suite de le rescrit que j’ avais obten", "après cette déclaration je regarde comme un devoir sacré de prier très humblement votre majesté impériale de recevoir le premier mon serment de fidélité et de soumission et de me permettre de lui déclarer que mes vœux n’ étant dirigés vers aucune dignité nouvelle ni vers aucun titre nouveau je désire uniquement et simplement conserver celui de dont mon auguste père a daigné m’ honorer pour mes services mon unique bonheur sera désormais de faire accueillir par votre majesté impériale les sentiments de mon profond respect et de mon dévouement sans bornes j’ en donne pour gage plus de années d’ un service fidèle et le zèle constant que j’ ai fait éclater envers les empereurs mon père et mon frère c’ est dans les mêmes sentiments que jusqu’ à le mon dernier soupir je ne cesserai de servir votre majesté impériale et ses successeurs dans mes fonctions présentes et dans la situation actuelle .je suis avec le plus profond respect constantin les messagers se croisèrent celui qui était envoyé à le tsarévitch constantin avait mission de le grand-duc nicolas de n", "en conséquence il pria et supplia le tsarévitch mais celui-ci résista avec fermeté disant que ses désirs n’ avaient point changé depuis le jour ou ̀ il avait abdiqué ses droits et que pour rien à le monde il ne consentirait à les reprendre alors sa femme la princesse de vint se jeter à le son tour à ses pieds lui disant que comme c’ était à le cause d’ elle et pour devenir son époux qu’ il avait renoncé à le monter sur le trône de les tsars elle venait lui offrir de reconnaître la nullité de son mariage heureuse qu’ elle était de pouvoir lui rendre à le son tour ce qu’ il avait fait pour elle mais PROPN la releva ne voulant point permettre qu’ elle insistât davantage sur ce sujet et lui déclarant que sa résolution était inébranlable .de son côté le grand-duc arriva à le saint-pétersbourg porteur de la lettre de le tsarévitch: le grand-duc nicolas ne voulut point l’ admettre comme refus définitif disant qu’ il espérait que les instances de son envoyé auraient un heureux résultat.mais l’ envoyé arriva à le son tour porteur d’ un refus formel de sorte que c", "le conseil d’ état venait d’ obéir à le cet ordre et il avait trouvé sous le pli la renonciation de le grand-duc constantin ainsi conçue lettre de son altesse impériale le tsarévitch grand-duc constantin à l’ empereur alexandre.sire enhardi par les preuves multipliées de la bienveillance de sa majesté impériale envers moi j’ ose la réclamer encore une fois et mettre à ses pieds mes humbles prières ne me croyant ni l’ esprit ni la capacité ni la force nécessaires si jamais j’ étais revêtu de la haute dignité à le laquelle je suis appelé par ma naissance je supplie instamment sa majesté impériale de transférer le droit sur celui qui me suit immédiatement et d’ assurer à le jamais la stabilité de l’ empire quant à le ce qui me concerne je donnerai par cette renonciation une nouvelle garantie et une nouvelle force à le celle à le laquelle j’ ai librement et solennellement consenti à l’ époque de mon divorce avec ma première épouse toutes les circonstances présentes me déterminent de plus en plus à le prendre une mesure qui prouvera à l’ empire et à le monde" ]
[ "il était insouciant et gai et de le voir ainsi ma fureur contre lui s’ accrut de le sentiment de la double impuissance où nous étions tous les lui de me sauver de la honte moi de l’ y précipiter ah oui! de l’ y précipiter! accablé par ces multiples et lancinantes préoccupations il n’ était donc pas étonnant que j’ eusse perdu ma verve et que les belles créatures étalées et choisies par mmeg pour le plaisir de ses invités ne me fussent de rien durant le dîner je me montrai parfaitement désagréable et c’ est à le peine si j’ adressai la parole à mes voisines dont les belles gorges resplendissaient parmi les pierreries et les fleurs on crut que mon insuccès électoral était la cause de ces noires dispositions de mon humeur ordinairement joyeuse et galante –du ressort me disait -on ", "pour cette raison également qu’ il revêtait un nouveau costume et préparait ses bagages stupide et aveugle niémans avait interrogé un bourreau à le sortir de sa funeste besogne dans la cave le policier découvrit des portiques des treillis de métal tissés de toiles d’ araignées supportant des centaines de bouteilles de vin culs sombres cire rouge étiquettes ocre le flic fouilla chaque recoin de la cave déplaçant des tonneaux tirant à lui les maillages de fer provoquant des effondrements de bouteilles ", "il y a comme pour tout le monde ici des histoires de beuveries à les épisodes héroïques des idées bizarres des foucades dans ce pays intégralement légitimiste et chiraquien il avait introduit le saugrenu politique on lui devait une vieille affiche solitaire à l’ effigie de georges marchais qui s’ effilochait sous les assauts répétés de la pluie et de la pisse de vache sans doute son séjour de plusieurs années dans l’ allier l’ avait -il converti à les joies de la dictature de le prolétariat grâce à le lui le visage de le secrétaire général appartenait à le décor s’ enfonçait dans la pierre aussi archaïque que les lauzes de les toits et les images sulpiciennes dans la sacristie désaffectée ", "depuis qu' il était à le son cercle tous les genres de joueurs\\n lui avaient passé devant les yeux et dans des conditions où la bête humaine se livre plus franchement il ne voulait pas leur ressembler à la vérité c' était renoncer espérances qu' il avait caressées pour berthe mais pouvait il payer de son honneur dot qu' il avait cru lui gagner elle serait la première à ne pas le vouloir le quitta pour aller congédier julien et il n' hésita pas une minute contrairement à le ce qui arrivait toujours lorsqu' il avait une résolution difficile prendre il quitta le grand et partit pour elbeuf car avant de donner sa démission \\n' il fallait qu' il s' acquittât à la caisse ce qui n' était possible qu' en redemandant sa femme les francs qu' il lui avait envoyés quand il avait joué la première fois et en arrangeant avec elle une combinaison pour se procurer les vingt\\n' autres ", "ne comprenant rien à le ce qui se passait elle accourut pour voir d' alvimar qui transporté de colère éventrait l' animal avec son couteau il accomplit cet acte de répression avec toute l' ardeur de la vengeance il était facile de voir sur sa figure pâle et dans son oeil injecté la joie mystérieuse et profonde qu' il éprouvait d' avoir quelque chose à le égorger il plongea fois l' acier dans les entrailles palpitantes et à la vue de le sang sa bouche se contracta d' une manière si voluptueuse que lauriane toute tremblante serra de ses mains le bras de lucilio en lui disant à le voix basse -voyez voyez césar borgia ", "ne l’ attendiez -vous pas –si et j’ ai été outragé chez moi par un homme à lequel je ne pouvais m’ empêcher de donner raison ah! ma mère pourquoi vous ai-je écoutée mme eut un geste équivoque –c’ est vrai murmura -t-elle nous sommes joués indignement mais qui se serait attendu à le tant d’ impudence qu’ il prenne garde pourtant je n’ ai pas dit mon dernier mot. m.philippe tressaillit –vrai fit -il vous avez quelque raison d’ espérer –je vous répondrai dans ou jours quand j’ aurai vu une personne le jeune duc se permit un petit sifflotement fort irrévérencieux ", "le maigre garçon qui arrivait à l’ école dans l’ automne de pour passer les mois d’ hiver et de printemps dans l’ étouffante douceur de l’ infirmerie à les mains de les sœurs après tout moins brutales que celles de les hommes pour traverser la fièvre la furonculose de les jeunes gens qui grandissent trop et les pensées alimentées par le souvenir de les attitudes de les filles par le mouvement de les hanches de la jeune bonne sœur sainte-marguerite n’ est plus qu’ un frère mort de le jeune forgeron en tablier de cuir qui pose derrière une enclume pour la photographie annuelle de la troisième division il a changé de peau il a laissé se dégager l’ homme qu’ il contenait il est bâti à le comme les paysans d’ allaire qui le reconnaîtraient pour un de les leurs s’ il allait les visiter un jour à sa couleur et à sa charpente il a un mètre les cheveux un peu roux et des yeux bleus dans un visage sanguin soudain il se met à le ressembler à le son père une certaine puissance habite ce grand corps qui la connaît vaguement et la retient assez maladroitement c’ est une force ", "je ne vous quitte pas musarde je vivrai près de vous je connaîtrai ces belles choses que vous décrivez si bien adieu ville où à le chaque instant la rapacité d’ un oiseau met nos jours en danger adieu noires maisons où jamais le jour ne pénètre allons soit puisque vous le voulez nous partirons ensemble ", "j’ ai de l’ argent des hommes des chevaux j’ ai surtout la volonté de sauver jeanne yolande soupire d’ ennui PROPN s’ est condamnée elle-même vous aurez fort à le faire ", "le malheureux garçon n’ osa dire ce qui l’ empêchait de sauter il rassembla ses forces se lança et s’ allongea par terre autour de lui c’ étaient des éclats de rire il fallut recommencer les larmes à les yeux il fit un effort désespéré et cette fois réussit à le sauter " ]
–eh bien glisse-lui en même temps mots sur la mère de dieu et tu verras ce qu’ il te répondra et qui mieux est si tu vois que binoche n’ est ni z-un imposteur ni z-une bête comme tu aurais t-une disposition z-à le présumer je te mènerai moi-même chez la respectable mère de dieu rue contrescarpe à le troisième sur le derrière où que tu seras témoin personnel de la chose –c’ est sûrement dans quelque taudis de prêtres ou de vieilles femmes à le moitié folles que binoche aura vu ou entendu les sottises qu’ il me débite pensa zacharie peut-être aussi est -ce quelque conspiration cachée sous des formes de dévotion qui se trame dans un club aristocratique si je pou vais prendre d’ un coup de filet en arrivant une fournée de contre-révolunaires je leur ferais couper la tête pour me délasser des fatigues de la route puis il ajouta tout haut: –vraiment ce que tu me dis me donne envie d’ accepter ta proposition quand veux -tu me mener chez ta mère de dieu –après demain si tu veux il s’ y fait z-une réception z-éclatante d’ un individu qui se présente pour être adm
[ "je n’ ai pas de temps à le perdre.. il faut que je livre ce soir livres de chiffon et que je prononce un discours à le comité allons binoche fais voir que tu as de la tête et de les jambes trotte quand on a traversé vaugirard côtoyé les murs de le château d’ issy grimpé non sans peine la raide montée de meudon et traversé ce dernier village on arrive par une porte délabrée à les bois de verrière qui forment une de les plus jolies promenades de les environs de paris on n’ y rencontre e pas comme à les bois renommés de romainville de vincennes ou de boulogne cette étouffante cohue qui fait d’ une partie de campagne une véritable soirée d’ hiver dans un de ces salons de le grand monde où le maître de la maison a eu soin d’ entasser invités lorsque le quart suffirait pour que l’on fût encore dans l’ impossibilité d’ y former quadrilles ou de porter aisément un verre de punch à sa bouche mais si les bois de verrière n’ offrent aucune de les jouissances que nos fashionables savourent avec tant de délices depuis la porte maillot jusqu’ à le ranelagh en revanche on y", "a quelques centaines de pas dans le bois dont nous venons de parler à le bout d’ une large pelouse parsemée de bouleaux à la feuille tremblante et à l’ écorce blanchâtre est un monticule une sorte d’ esplanade sur laquelle est construite l’ ancienne abbaye de PROPN dont les tourelles grisâtres et ardoisées dépassent de quelques pieds les cimes de les arbres les plus élevés et de loin pendant la nuit semblent autant de moines siégeant immobiles dans un conseil avec leurs capuchons longs et pointus cette maison naguère encore habitée par des prêtres fainéans et dissolus a été mise sous le séquestre national et presque abandonnée à la foi publique comme l’ était une partie de les biens alors confisqués sur la noblesse et le clergé pourtant l’ abbaye de PROPN n’ était pas complètement inhabitée: dans une de les parties de le principal corps de logis demeurait une petite famille qui avait eu une large part dans la masse de les calamités qui désolaient paris et s’ était réfugiée dans cette retraite presque entièrement ignorée afin d’ y attendre qu’ un peu d", "répétait -elle en jetant sur tous les sentiers de le bois un regard scrutateur et les yeux de la jeune femme après avoir inutilement parcouru la longue avenue de l’ abbaye se reportaient avec tendresse sur un enfant d’ un an qu’ elle tenait dans ses bras et qu’ elle berçait pour empêcher ces cris de le premier âge qu’ une mère n’ entend jamais sans délices et sans inquiétude il y avait déjà une demi-heure que l’ attention de la jeune mère était partagée entre les soins qu’ elle prodiguait à le son enfant et l’ attente de les personnes pour lesquelles elle était en observation lorsque tout à le coup elle se leva avec vivacité et pourtant les voici oui c’ est bien elle c’ est bien amélie mais comme elle s’ avance lentement n’ est -elle donc pas encore rétablie de sa cruelle maladie mais j’ espère que l’ air de la campagne lui fera de le bien et qu’ en me quittant sa santé sera aussi belle que je l’ ai vue avant tous nos malheurs puis la jeune femme remit entre les mains d’ un domestique qui l’ accompagnait l’ enfant qu’ elle tenait dans ses bras descendit précipita", "c’ était une femme qui bien que jeune et jolie portait sur son visage l’ empreinte d’ une longue maladie et marchait encore avec peine appuyée sur le bras d’ un officier supérieur près de lequel se tenait avec une sorte de fierté un petit homme en costume rigoureux de sans-culotte –enfin je vous revois chère les cruelles souffrances qui vous ont accablée ont donc cessé vous vous portez bien tout à le fait bien maintenant –oui oui je vais mieux j’ ai cru rose que nous ne nous reverrions plus dans ce monde –et pourtant nous voilà réunis mon eugène ", "que je te remercie d’ avoir déterminé cette chère amélie à le venir passer la belle saison dans notre solitude il n’ a pas fallu grands efforts pour m’ y décider mais rose vous ne dites rien à le celui à le qui nous devons tant et qui reste là modestement à le quelques pas derrière nous en attendant qu’ il nous plaise de faire attention à le lui –c’ est vrai mais m. binoche m’ excusera lui je l’ ai déjà vu plusieurs fois je lui ai déjà donné l’ assurance de ma gratitude éternelle pour ce qu’ il a fait pour nous n’ est -ce pas m. binoche que vous ne m’ en voulez pas de vous avoir un peu négligé en arrivant pour m’ occuper d’ amélie? et cela était dit avec tant de grâce que m. binoche dont l’ oreille n’ avait jamais été chatouillée de cette douce qualification de monsieu s’ en trouvait malgré son républicanisme tout saisi de contentement aussi s’ avança -t-il vers celle qui l’ avait gratifié de le titre de monsieur avec toutes les marques d’ une satisfaction de les plus plaisantes et la symétrie d’ un maçon qui entre en loge avec les pas signes et batteries d", "–madame c’est-à-dire citoyenne dit binoche quoique la proclamation et la reconnaissance de les droits de l’ homme aient aboli pour toujours les priviléges liberticides de certains individus sur une grande quantité d’ autres7il y a néanmoins z-une vérité z-insurmontable pour tout homme éduqué sur le savoir-vivre et la politesse due à le sesque qui fait que la femme aura toujours elle un privilège contre lequel il n’ y aura jamais une motion possible à le établir vu qu’ il résulte de l’ état de nature et des conventions de la civilité sociale à le moyen de ce qu’ il a été constamment reconnu par les plus fameux républicains de toutes les époques même avant le tyran capet-véto c’ est ce qui fait que j’ espère que vous m’ excuserez si je prends la liberté de vous saluer fraternellement et voilà la présidente se retournait pour rire et rose avec un sourire des plus gracieux répondait: binoche vous n’ avez pas besoin d’ excuse votre présence ici nous fait toujours tant de plaisir mais comment se fait -il que vous arriviez tous ensemble êtes -vous partis en même t", "les personnages se mirent en route et remontèrent l’ avenue qui conduisait à l’ abbaye où bientôt ils arrivèrent et prirent quelques raffraîchissemens dans un salon simplement mais proprement meublé comme on a pu le voir facilement les personnages réunis à le ville bon sont: eugène de mont-gray rose sa femme la présidente et binoche cette réunion paraîtra peut-être bien étonnante après les événemens de le volume pourtant elle eu était la conséquence nous avons vu à la salpêtrière la présidente presque expirante emportée par le concierge de la maison qui la transportait dans l’ appartement de sa femme le médecin de l’ hospice qui avait aussi cherché un refuge dans la partie de le bâtiment que les bandits de zacharie n’ avaient point explorée s’ était empressé de prodiguer à la victime de le chiffonnier tous les secours de son art ", "il crut long-temps que ses soins n’ auraient aucun succès car pendant près d’ un mois la présidente fut constamment dévorée d’ une fièvre terrible et en proie à le délire le plus affreux enfin à le bout de ce temps on conçut quelques espérances qui se réalisèrent bien lentement il est vrai mais qui finirent par se changer en certitudes l’ imagination de la présidente avait été tellement frappée des épouvantables traitemens dont elle avait été l’ objet que rien ne put la déterminer à le quitterl’ asile que lui avait offert le concierge elle le supplia de la garder chez lui et de l’ y soustraire à les fureurs de l’ homme qui lui avait voué une haine si cruelle PROPN consentit à le garder sa prisonnière et le médecin se chargea de faire à le dehors toutes les démarches nécessaires dans l’ intérêt de madame de çar le mari de cette dame et nous avons omis de le dire avait émigré quelque temps avant les événemens de septembre ", "ses biens avaient été ensuite séquestrés seulement de fortes sommes par lui déposées chez un homme de confiance restèrent à la disposition de sa femme qui les fit prendre par le médecin à le fur et à le mesure de ses besoins elle resta donc un an chez bertrand qui la faisait passer pour une de ses parentes et à le bout de ce temps rassurée par l’ absence de zacharie qu’ on lui avait dit ne plus être à le paris elle avait quitté la salpêtrière et loué une petite maison à le ivri où elle vivait dans le plus complet isolement ne recevant que bertrand et binoche dont elle ne savait comment récompenser les soins et la généreuse conduite bien des fois elle avait songé à le rose mais ne sachant comment se procurer de ses nouvelles et craignant que quelque démarche hazardée ne la fît retomber dans l’ horrible position d’ où elle sortait elle n’ en avait parlé à le personne et cependant elle voyait souvent un homme qui aurait pu lui donner sur ce point des renseignemens bien positifs c’ était binoche mais le brave homme qui à le part ses prétentions à le titre d’ or" ]
[ "tiens voilà un dollar et tu en auras un autre si en mon absence on n’ a rien volé dans ma voiture le vieillard s’ inclina révérencieusement –le chemin vous est facile dit -il en souriant c’ est le sentier à le gauche à le bout de le village quel dommage que vous soyez obligé de suivre pendant quart de la haie qui clôture le jardin de les gémissements ", "et c’ est en essayant de fixer celle-ci que j’ aperçois c’ est de la fin de chapitre les gars c’ est à le ces détails -là qu’ on reconnaît le romancier de talent le prosateur de métier et le littérateur de classe chapitre que j’ aperçois a vous démange de l’ apprendre vous donneriez le slip de votre crémière contre une cuillerée à le soupe de sloptzbik acidulé pour le savoir avouez qu’ est -ce qu’ il a le le en gévacolor de une pipistrelle une clé de les champs en or massif? une kermesse ", "dans l’ île de ceylan les maisons n’ ont pas d’ étages ou si elles en ont ce sont des étages de si peu d’ importance que cela ne vaut pas la peine d’ en parler pourtant il les grimpa ces étages et plus prestement qu’ on n’ aurait pu attendre d’ un éléphant aussi fraîchement débarqué rien n’ est impossible à l’ éléphant de bonne volonté a dit saint luc notre logement était humble paisible honnête et doué d’ un large balcon qui valait à le lui seul bien des terrasses réputées et confortables notre nouveau petit hôte se fit tout de suite à la civilisation européenne il eut bien à le commencement quelques menus déboires une fois il s’ échappa sur les toits et jeune imprudent voulut franchir un grillage vitré qui couvrait l’ arrière-boutique d’ un limonadier ", "celle d’ alfred meurant d’ abord ensuite celle de ginette meurant ce fut l’ accusé cette fois qui se dressa indigné et son avocat dut se lever à le son tour pour le calmer et le forcer à se rasseoir donnez -nous vos conclusions aussi brièvement que possible alfred meurant le frère de l’ accusé est bien connu dans certains quartiers en particulier à les environs de la place de les ternes et à les alentours de la porte PROPN ", "et voilà que sa tendresse féminine fut bientôt soumise à une nouvelle épreuve.harry lorsqu’ il rentrait à les premières heures de le jour se montrait souvent bizarre généralement gai mais d’ une gaieté dont s’ effraya l’ inexpérience de l’ orpheline il usait avec elle d’ une tendresse excessive ou d’ une brusquerie blessante parfois brutale il parlait d’ un ton saccadé il avait des gestes malhabiles comme un homme lui dit -elle une nuit dites-moi que vous ne buvez pas que ce n’ est pas possible qu’ un grand seigneur comme vous s’ abaisse à un tel acte?lord se mit à le rire d’ un rire épais et niais qui glaça la pauvrette et nicole connut un tourment de plus quand son mari rentrait en état d’ ivresse mais parfois aussi il ne rentrait pas de le tout et pour elle qui l’ attendait sans pouvoir dormir tant l’ inquiétude la rongeait ce fut plus cruel encore la jeune femme cependant était de plus en plus jolie ", "—mais dis -je un jour en souriant à le mon mari je m' aperçois que vous n' avez que de mauvaises fréquentations je ne voulais pas dire qu' il ne voyait qu' un monde inavouable mais que étant célibataire il n' avait pas songé à se ménager les gens qu' on aime une fois marié à le réunir à sa table et c' est un choix qu' il n' est pas si aisé d' improviser voyait -il l' entourage de sa mère et de sa sœur? et quel était d' ailleurs cet entourage impossible de le faire parler là-dessus ce voile tendu sur son passé ne me fut découvert que par lambeaux qui tombèrent d' année en année les amis de les voulasne voilà quels étaient ses amis ", "elles ont paru trop neuves et trop belles autrefois on voyait dans cette procession de les marins portant les debris de le navire sur lequel ils avaient ete sauves de le naufrage des convalescents trainant le linceul prepare pour eux et maintenant inutile des hommes echappes a incendie et tenant a la main la corde ou l\\ 'echelle de leur salut on y remarquait surtout les matelots d\\' arzon etaient les descendants de les marins qui dans la guerre de hollande en se vouerent a sainte anne et furent preserves des canons de ruyter precedes de la croix d\\' argent de leur paroisse ils marchaient soutenant de leurs epaules le modele d\\' un vaisseau de pavoise de tous ses pavillons et ils chantaient une complainte dont voici quelques couplets nous avons ete de bande et arzonnois a la guerre de hollande pour le plus grand de nos rois ", "là de les hommes en embuscade se jetaient sur lui le ficelaient le bâillonnaient et l’ emportaient dans un sac il y avait eu encore celui qui ne voulait pas être pris et qui avait de bonnes jambes ses parents l’ ayant vendu à les hommes de gilles il a fui la maison paternelle on le cherche vainement gilles exaspéré par la déception se lance à sa poursuite avec une meute de chiens ", "après avoir marché pendant ou heures à le travers de les broussailles n’ offrant plus trace de sentier nous arrivâmes près d’ un petit marabout solitaire perdu dans les hautes herbes un verger de figuiers au-dessous sur la pente de le ravin et plus bas un moulin kabyle à le bord de la rivière profondément encaissée ce moulin couvert de chaume les poutres moussues paraissait vieux comme le temps l’ eau lui venait d’ une cascade galopant sur les rochers et qui tombait dans un gros tronc d’ arbre creux d’ environ pieds; à le bas de l’ arbre se trouvait une turbine en bois grossièrement taillée et sur le pivot même de la turbine la meule en forme de toton; ", "tu te vois sans étonnement être étonné sans surprise être surpris sans douleur être assailli par les bourreaux tu attends qu’ ils se calment tu leur abandonnes volontiers tous les organes qu’ ils veulent tu les vois de loin se disputer ton ventre ton nez ta gorge tes pieds mais souvent si souvent c’ est là l’ ultime piège " ]
il me répondit à le voix basse l’ enfant n’ avait subi aucun accident: cet effet de dépression s’ était produit lentement; puis tout à le coup en ces derniers jours l’ accélération de le mal avait pris des allures foudroyantes pourtant l’ avant-veille encore il courait dans le jardin PROPN vit toujours
[ "demandai -je soudainement obéissant à une impulsion dont je ne fus pas le maître j’ aurais juré qu’ une autre personnalité que la mienne avait parlé par ma bouche tant ces mots avaient jailli à le mon insu le père ne parut pas surpris de ma question —oui et il est bien il aimait tant mon petit georges qui lui rendait bien son affection d’ ailleurs car il ne voulait pas le quitter ", "il a fallu l’ emporter pour l’ amener ici et malgré sa faiblesse il résistait encore c’ était comme une attraction à le laquelle il ne voulait pas se soustraire mais qu’ importe m. examinez l’ enfant et dites-moi je vous en prie dites-moi qu’ on le sauvera je n’ avais pas le courage de proférer ce généreux mensonge: car si encore mes confrères pouvaient conserver quelque espoir moi est -ce que je pouvais douter? et pourtant une idée encore obscure germait dans mon cerveau nous restions ainsi tous le père n’ osant plus me questionner dans la crainte d’ entendre tomber de mes lèvres l’ arrêt de désespérance moi n’ osant me laisser entraîner dans la voie mystérieuse où je me sentais invinciblement glisser ", "tout à le coup de les lèvres de l’ enfant une faible voix comme un souffle s’ échappa: vincent soupirait -il —vous voyez il veut voir encore son ami dit le père mais je m’ étais déjà élancé vers la fenêtre et les rideaux écartés je vis passer dans une allée cet homme que surveillaient infirmiers et qui se dirigeait vers la maison je poussai un cri: sur votre vie clamai-je en m’ adressant à le père ne quittez pas votre enfant d’ une seconde et quoi que je fasse quoi qu’ on vienne vous dire de moi dites que j’ agis par votre ordre —mais que voulez -vous dire n’ oubliez pas par votre ordre et sans m’ expliquer davantage car je voyais l’ enfant qui peu à le peu se soulevait je m’ élançai dehors ", "sur le seuil de le perron je vis m. PROPN qui se disposait à le monter —je vous défends de faire un pas en avant lui dis -je violemment en le saisissant par le bras qui êtes-vous que me voulez -vous dit -il et se tournant vers les infirmiers qui s’ étaient arrêtés interdits je veux parler à le votre maître —et moi je vous répète que vous ne passerez pas j’ agis d’ après les ordres de le docteur lui-même qui ordonne que vous soyez réintégré à l’ instant dans votre pavillon ", "je me nommai à les infirmiers qui ne jugèrent pas à le propos de me d’ ailleurs j’ avais passé solidement mon bras sous celui de le vieillard et je l’ entraînais rapidement il n’ était pas de force à le me résister —vous dis -je à l’ un de les hommes allez auprès de votre maître et dites-lui que je serai de retour dans une demi-heure; ajoutez que je tente un suprême effort pour sauver son enfant nous étions arrivés à le pavillon ", "je fis entrer m. PROPN et nous nous trouvâmes seuls tous dans le petit jardin sur lequel les arbres étendaient la voûte de leurs feuilles automnales enfin je me trouvais donc en face de cet homme je le regardai il était très pâle et dans sa face blanche et bouffie ses yeux semblaient trous noirs et brillants nous restâmes ainsi quelques instants l’ un devant l’ autre comme ennemis qui s’ examinent avant le combat j’ étais en proie à une colère qui me faisait trembler mais qui devait communiquer à le mon regard un éclat excessif ", "car ses yeux à le lui semblaient fuir les miens tout à le coup j’ étendis le bras vers lui et lui touchant l’ épaule: —monsieur vincent de bossaye de thévenin lui dis -je vous êtes un assassin il ne répondit pas mais cette fois il me regarda à le son tour bien à le plein n’ essayez pas de me fasciner repris -je en ricanant je ne suis pas un enfant moi et vous ne me tuerez pas il releva la tête d’ un air de défi ", "—que me voulez -vous dit -il; je ne vous connais pas mais je vous connais moi! monsieur vincent vous souvenez -vous d’ une pauvre mère je lui citai la rue et la date qui il y a ans vint chercher un médecin pour un enfant une jeune fille qui se mourait vous souvenez -vous que ce médecin vous rencontra dans la première pièce et cela j’ accentuai chaque mot distinctement lentement alors qu’ une minute auparavant en entendant le bruit de vos pas la malheureuse avait tenté un dernier effort pour aller à le vous et était retombée morte dans mes bras —ah c’ était vous! fit m. PROPN —oui c’ était moi qui vis aussi ce phénomène étrange la métamorphose presque instantanée d’ un homme vigoureux à le teint frais à les allures relativement vigoureuses en un vieillard brisé pâli écrasé —continuez ", "—vous souvenez -vous encore que ce soir -là vous avez tenté d’ amener une brave femme la concierge de la maison que vous habitiez à le vous confier son enfant —elle refusa c’ est exact il y a ans de cela et je vous retrouve ici encore vivant vous que la mort guette et menace vivant tandis que là-haut un enfant se meurt sans lésion intérieure sans maladie scientifiquement appréciable or comprenez -vous maintenant monsieur PROPN pourquoi je vous ai empêché d’ entrer dans cette maison où vous vous introduisiez pour voler sur les lèvres de l’ agonisant le dernier souffle de vie à lequel la vôtre est attachée dit m. PROPN en me désignant la porte de le pavillon il parlait avec une parfaite simplicité sans irritation je lui obéis et nous nous trouvâmes dans un cabinet dont les murs disparaissaient sous des rayons de livres il me désigna un siège s’ assit à son tour et me dit: —que supposez-vous j’ avais recouvré mon calme je constatai que je n’ obtiendrais rien de cet homme par intimidation " ]
[ "il s’ était souvent demandé si margaret elle en savait plus long il se rappelait aussi ce que lui avait dit yvonne gaucher dès leur première rencontre: vous expliquera mais ne lui avait rien expliqué ou n’ en avait pas eu le temps quelques années plus tard il était passé devant le avenue PROPN ce numéro était maintenant celui d’ un grand immeuble neuf avec des baies vitrées ", "s’ il ne me dit rien il aura évidemment perdu le sens; si c’ est le contraire je jetterai la viande par terre et je me sauverai il entra dans la boutique lentement et avec timidité prit la viande la mit sur son épaule ayant pendant tout ce temps les yeux fixés sur kourroglou; ensuite il quitta la boutique et commença à le courir et tout en fuyant il regardait souvent derrière lui mais personne ne le suivait il avait toujours quelque appréhension et il courait aussi fort que la vitesse de ses jambes le lui permettait ", "mon petit doigt qui en connaît long comme une facture de garagiste sur l’ âme humaine me suggère que la chanteuse sans voix ne doit pas avoir la blancheur persil d’ ailleurs la tête de cette maryska ne me revient guère elle a des yeux verts de garce et une bouche à les commissures tombantes écoute ma jolie lui dis -je je ne suis pas un fortiche pour ce qui est de lire les lignes de la main mais je peux néanmoins te prédire les pires ennuis à le cas où tu ne parlerais pas y a déjà tellement de macchabes dans cette affaire que le maire de lyon va sûrement débloquer des crédits pour la création d’ un nouveau cimetière ", "une demi-heure plus loin sur l' autre rive de le rhin ce joli ruban de vieilles maisons de bois coupé par une cascade c' est warmbach et puis après une demi-lieue d' arbres de ravins et de prairies le rhin s' ouvre; à le milieu de l' eau s' accroupit un gros rocher couvert de ruines et rattaché à les rives par un pont couvert bâti en bois d' un aspect singulier une petite ville gothique hérissée de tours de créneaux et de clochers descend en désordre vers ce pont c' est une cité militaire et religieuse une de les villes forestières un lieu célèbre et charmant cette ruine à le milieu de le rhin c' est l' ancien château qu' on appelle la PROPN ", "–vous pouvez marcher dit la veuve en se tournant vers gérard à le premier vous n’ aurez qu’ à le tirer les verrous de la porte je vous rejoins toi biribi écoute PROPN s’ élança dans l’ escalier et la veuve fit un pas hors de la maison pour donner ses instructions à le biribi a cet instant elle tressaillit d’ épouvante et voulut jeter un cri éperdu ", "mon pauvre enfant dans quel état tu es! et le prenant dans ses bras il l' emporta dans sa chambre où la bonne hélène lui prodigua les premiers soins en lavant le sang qui couvrait son visage elle vit avec surprise les piqûres de sangsues qu' est -ce qui t' a mis des sangsues à le visage s' écria m. de c' est blaise qui m' a fait aller à la mare à les sangsues qui m' a jeté dedans après y avoir fait entrer le pauvre âne et qui m' a forcé de mettre ses vieux habits pour prendre les miens dont il veut faire ses habits de dimanche ", "qu' elle est bête voilà tout elle sortit en souriant comme elle était entrée pour ce qui la concernait l' affaire en resta PROPN son interrogatoire transformé simple entretien ne parut pas à le dossier le juge d' instruction et le procureur de PROPN république qu' il consulta décidèrent que l' acte d' accusation passerait sous silence\\n l' intimité de mlle et de berthe mauclair intimité étrangère de le reste à les faits la cause dans l' intérêt de la morale publique les magistrats et ils ont raison évitent lorsqu' ils le peuvent de toucher à le certains points trop délicats à le certaines\\n questions trop brûlantes malgré cette réserve favorable à l' accusée le jour de le procès le surnom d' alphonsine\\n n' était un secret pour personne de jolies bouches même de les bouches mondaines murmuraient à de jolies oreilles maître l' avocat de berthe mauclair la défendit vaillamment avec habileté ", "elle vient d’ être fort malade dit -on d’ une fièvre typhoïde en ce moment elle habite saint-germain je crois qu’ elle n’ est pas une mauvaise nature mais elle n’ a reçu qu’ une très superficielle éducation morale à la première passion le vernis craque et puis s’ il vous est resté un peu de cœur un peu d’ honnêteté voilà qu’ arrivent la honte la souffrance dès que l’ ivresse se dissipe et toutes les joies coupables n’ ont plus le pouvoir de vous endormir ", "il aimait aussi ce bruit des grands paquebots jour et nuit et la sensation de marcher sur un volcan pendant que tout autour la mer immense offrait ses étendues libres à le regard mais il faisait trop chaud sur le pont; après le déjeuner des passagers abrutis de mangeaille s' étaient abattus sur les transatlantiques de le pont couvert ou avaient fui dans les coursives à l' heure de la sieste PROPN n' aimait pas faire la sieste pensait -il avec rancune et c' était l' expression bizarre de sa grand-mère lorsqu' il était enfant à le alger et qu' elle l' obligeait à l' accompagner dans sa sieste les pièces de le petit appartement d' un faubourg d' alger étaient plongées dans l' ombre zébrée de les persiennes soigneusement fermées ", "on a francs par an et francs d\\' installation mais que de coups d\\' épingle il faut supporter ah vous croyez qu\\' un ministre est un petit souverain qui dispose comme il le veut de son temps et de ses faveurs eh bien " ]
c’ était un beau et gentil garçon que petit pierre! avenant le teint clair les yeux noirs la taille bien prise l’ allure ferme chacun lui prédisait un bel avenir le maître d’ école le considérait attentivement hochait la tête et terminait son monologue par une prise ronflante toutefois à l’ aisance de le ménage avait succédé la gêne madeleine était journalière commissionnaire elle était tout ce qu’ on voulait: forte et intelligente elle élevait bien ses enfants et elle avait su se mériter l’ estime de tous les honnêtes gens
[ "petit pierre la joie et l’ espérance de sa mère avait fait sa première communion et il était arrivé à le ce moment si difficile où il faut choisir un état entrer en apprentissage il avait horreur de la forge et ne passait jamais par là sans nécessité de retour à la maison pierre raconta à sa mère et à sa petite sœur christine toutes les merveilles qu’ il avait entendues chez le vieux winkel la mère voyons n’ en perds pas l’ appétit; avec ton amérique ne dirait -on pas que mon pierrot va s’ envoler? pierre ", "et que diriez -vous ma mère si je vous disais que je suis décidé à le voir de le pays la mère je dirais mon cher enfant que ce n’ est pas à le ton âge qu’ on va courir les mondes je te permets d’ aller jusqu’ à le strasbourg si ç a te fait plaisir pierre cette permission me suffit ", "écoutez-moi et quand vous m’ aurez entendu j’ espère que vous bénirez mes projets j’ étais encore bien petit le jour où le corps de mon père fut rapporté ici par ses camarades et pourtant je ressentis un chagrin qui me changea tout à le coup je n’ avais encore pensé qu’ à le jouer à le courir parce que je n’ imaginais pas autre chose en ce monde quand je vous ai vue pleurer et surtout lorsque je n’ ai plus vu le père à sa place je me suis dit: ah! je voudrais être grand pour gagner de l’ argent! bien souvent j’ ai été pleurer à l’ entrée de le bois puis un beau jour je n’ ai plus pleuré ", "j’ avais bien encore de le chagrin mais le désir d’ apprendre me consolait je me figurais être grand vous ne manquiez de rien christine non plus tout cela n’ empêche pas que j’ ai seulement ans et mois et je me creuse l’ esprit avec m. le curé pour savoir l’ état qui va le plus vite eh bien mère je l’ ai trouvé mon état: je n’ irai pas en amérique je serai marchand ambulant ", "mon apprentissage est fait: regardez -moi ces jambes-là et ces bras et ces bonnes épaules petit pierre pour donner plus de poids à son discours fit ou enjambées puis enleva christine en criant de sa plus grosse voix bonne marchandise à le vendre et pas cher messieurs mesdames christine perchée sur l’ épaule de son frère riait de tout son cœur et si un de ces tristes heureux de le monde l’ eût vue je crois bien qu’ il eût donné une bonne somme pour réjouir son foyer privé de semblables joies enfantines la mère tu as de bonnes idées mon pierre il ne te manque que de l’ argent où trouveras -tu l’ argent nécessaire pour acheter de la marchandise ", "petit pierre ce n’ est pas difficile dans notre pays il ne manque pas de gens qui en prêtent la mère assurément mais c’ est à le quoi je ne consentirai pas je t’ en préviens et je vais te raconter une histoire qui t’ en fera passer l’ envie à le tout jamais ", "pierre j’ écoute la mère j’ ai connu dans mon jeune temps un homme aisé qui avait un fils unique le père travaillait amassait pour son fils tandis que plein de vanité ce malheureux enfant aurait voulu être mis comme un monsieur ", "un beau jour il lui prit la fantaisie d’ avoir des boucles d’ argent à ses souliers c’ était la grande mode alors son père qui s’ était contenté toute sa vie d’ attacher les siens avec des cordons de cuir refusa absolument de donner de l’ argent à son fils irrité d’ un refus si obstiné le jeune homme emprunta francs s’ engageant à en payer l’ intérêt l’ intérêt était gros et chaque année le complaisant prêteur laissait volontiers l’ intérêt s’ ajouter à l’ intérêt ", "les boucles étaient usées et la mode en était passée lorsque ans plus tard le père mourut laissant à le son fils unique un joli coin de terre l’ usurier se présenta il n’ obtint rien et promit encore de prendre patience mais l’ année suivante il se montra plus exigeant et il obtint cette fois un sillon de le champ enfin de sillon en sillon tout y passa et quoique la chose paraisse invraisemblable à le ceux qui n’ en ont pas été témoins cette paire de boucles coûta francs à le vaniteux qui les avait portées pierre je n’ aurai pas de boucles la mère c’ est sérieusement que je te le dis pierre j’ ai horreur de ces prêteurs d’ argent " ]
[ "lorsqu’ elle débarqua il y avait sur la jetée pour la recevoir un brillant et nombreux cortège ce fut le prince infant dom pierre qui lui donna la main l’ infant était alors à le peine sorti de l’ adolescence en voyant la jeune reine si belle il envia le sort de son frère mademoiselle de savoie était reine ", "j’ ai quelques courses à le faire dans brahaix puis je m’ arrêterai longuement à l’ église à le revoir elle sortit en embrassant annonciade à le passage car elles restaient sœurs très unies qui s’ entendaient pour maintenir autour de PROPN une atmosphère d’ élévation morale dont l’ influence devait peu à le peu pénétrer cette âme détournée maintenant des fausses joies PROPN s’ assit près de son mari et ouvrit le volume qu’ elle apportait mais l’ attira contre lui en disant:–non laisse homère pour le moment la mer doit être belle aujourd’hui ", "sa pureté sa beauté sans fond sa grandeur si tranquille son indifférence le bleu de le ciel algérien prend tout ", "les clients ne s’ adressaient qu’ à le subalterne le maître s’ effaçait il se maria fut trompé ce qui chose triste n’ accrut pas son importance sa femme n’ eut point pour lui plus d’ égards et les amants loin de le cajoler s’ installaient commandaient buvaient son vin caressaient son épouse sans même songer qu’ ils lui devaient à le moins quelque gratitude et femmes rivaux clients parents professeurs et camarades n’ agissaient nullement de parti pris en vertu d’ une répulsion ou d’ un plan méchamment combiné ", "et voilà qu’ élie râle chancelle et s’ écroule PROPN l’ abandonne s’ assied à la turque et fume en le contemplant mais dès qu’ il aperçoit élie bouger se dirige vers un sapin et s’ installe la tête en bas les jambes et la moitié de le corps en haut sur l’ arbre: —parle élie ta raison élie blême essuie son visage allume sa pipe et parle la voix lente: l’ argent cosma ne guérit pas les cœurs blessés par l’ amour il les offense ta générosité vaut celle de le cârc-serdar; ", "quand nous serons dans la loge de ma soeur je le lui dirai et poussant victorine frissonnante de froid vers l' ouverture de la hutte dépêchez -vous d' entrer lui dit -il en même temps il se glissait derrière elle la soutenait et la descendait dans la salle souterraine remplie comme toujours d' une fumée épaisse nauséabonde la jeune femme était épuisée de fatigue james la sur un lit de fourrures où elle s' endormit aussitôt puis sentant qu' il fallait à le tout prix rentrer dans la faveur de kitchi-ickoui il s' empressa auprès d' elle pansa habilement sa blessure grâce à le quelques notions chirurgicales qu' il avait acquises à le québec et réussit à le lui persuader qu' il brûlait pour elle d' un amour sans partage ", "dans jours ce sera la toussaint dans le mitan de le lit la révolte est profonde vieille chanson inévitable mélancolie de celui qui dort seul enfant maudit jamais il n’ eut envie de coucher avec sa mère ", "il ne releva pas l’ épigramme et voulant être aimable jusqu’ à le bout il ajouta: PROPN vient de publier une valse adorable la vague qui fait fureur à le paris je vais si vous voulez vous en jouer les premières mesures et il se mit à le piano sans même attendre la réponse –que c’ est joli! que c’ est PROPN s’ écria pauline ", "ma mère n’ insista pas et geneviève l’ as-tu vue non sur ce point j’ ai tenu parole merci tu trouveras ton père mieux disposé je l’ ai rassuré sur ton obéissance ", "par la fille que a emmenée elle a une mère là-bas à qui elle a eu l’ imprudence d’ écrire de paris en donnant son adresse une adresse à la poste restante mais elle ajoutait qu’ elle habitait juste en face d’ un grand music-hall quand PROPN a décidé de s’ embarquer pour venir chercher et le ramener à le saint-louis il a appris que et l’ avaient devancé de heures " ]
gabrielle ne lui fit pas la moindre observation argent de le ménage prit le même chemin que son argent de poche PROPN fut réduit à le jouer ses derniers napoléons il s\' appliquait horriblement aussi la partie fut -elle longue et disputée
[ "il vint un moment où roger tenant le cornet n\\' avait plus qu\\ une chance pour gagner je crois qu\\ il lui fallait la nuit était avancée un officier qui les avait longtemps regardés jouer avait fini par endormir sur un fauteuil le hollandais était fatigué et assoupi en outre il avait bu beaucoup de punch ", "roger seul était bien éveillé et en proie à le plus violent désespoir ce fut en frémissant qu\\ il jeta les dés il les jeta si rudement sur le damier que de la secousse une bougie tomba sur le plancher le hollandais tourna la tête d\\' abord vers la bougie qui venait de couvrir de cire son pantalon neuf puis il regarda les dés ils marquaient et ", "roger pâle comme la mort reçut les napoléons ils continuèrent à le jouer la chance devint favorable à le mon malheureux ami qui pourtant faisait écoles sur écoles et qui casait comme il avait voulu perdre le lieutenant hollandais décupla les enjeux il perdit toujours je crois le voir encore était un grand blond flegmatique dont la figure semblait être de cire ", "il se leva enfin ayant perdu francs qu\\' il paya sans que sa physionomie décelât la moindre émotion PROPN lui dit ce que nous avons fait ce soir ne signifie rien vous dormiez à le moitié je ne veux pas de votre argent vous plaisantez répondit le flegmatique hollandais j\\' ai très bien joué mais les dés ont été contre moi ", "je suis sûr de pouvoir toujours vous gagner en vous rendant trous bonsoir et il le quitta le lendemain nous apprîmes que désespéré de sa perte il était brûlé la cervelle dans sa chambre après avoir bu un bol de punch les francs gagnés par roger étaient étalés sur une table et gabrielle les contemplait avec un sourire de satisfaction nous voilà bien riches dit -elle ", "que ferons -nous de tout cet argent PROPN ne répondit rien il paraissait comme hébété depuis la mort de le hollandais il faut faire folies continua la gabrielle argent gagné aussi facilement doit se dépenser de même achetons une calèche et narguons le préfet maritime et sa femme ", "je veux avoir des diamants des cachemires demande un congé et allons à le paris ici nous ne viendrons jamais à le bout de tant d\\' argent elle pour observer roger qui les yeux fixés sur le plancher la tête appuyée sur sa main ne l\\ avait pas entendue et semblait rouler dans sa tête les plus sinistres pensées que diable as -tu roger ", "écria -t-elle en appuyant une main sur son épaule tu me fais la moue je crois je ne puis t\\' arracher une parole je suis bien malheureux dit -il enfin avec un soupir étouffé malheureux ", "dieu me pardonne n\\' aurais -tu pas des remords pour avoir plumé ce gros mynheer il releva la tête et la regarda d\\' un oeil hagard qu\\ importe poursuivit -elle qu\\ importe qu\\ il ait pris la chose à le tragique et qu\\ il se soit brûlé ce qu\\ il avait de cervelle je ne plains pas les joueurs qui perdent et certes son argent est mieux entre nos mains que dans les siennes " ]
[ "messieurs il faut que je vous confie sous le sceau de le plus grand secret que moi qui vous parle j’ ai en ce moment -ci une passion firent les autres une passion cela est de le dernier lugubre et que fais -tu d’ une passion ", "silène à ses côtés chancelle sur un âne pan à les oreilles pointues souffle dans la syrinx les mimallonéides frappent des tambours les ménades jettent des fleurs les bacchantes tournoient la tête en arrière les cheveux répandus diane la tunique retroussée sort du bois avec ses nymphes à le fond d’ une caverne vulcain bat le fer entre les cabires ", "certes hélène me l’ a répété fois —je n’ ai pas connu une seconde l’ hésitation ou le regret je n’ ai pas envisagé une seconde la possibilité d’ une lutte contre la force irrésistible qui me jetait toute à le vous cette force existait à le fond de les temps elle était déjà dans chaque atome de mon être alors qu’ il se formait elle y sera jusqu’ à la dissolution de le dernier de ces atomes mais elle tremble pour l’ avenir de son amour après les premiers enivrements où le dédain de l’ obstacle était un délice de plus dans notre exaltation le souci de la durée dans le bonheur a pris le dessus ", "ils s’ approchèrent de la table la pluie dégoulinait à les bords de leurs grands feutres noirs —c’ est toi c’ est toi? s’ étonnèrent -ils —comme tu vois triompha raboliot on fait une manille comme tu vois il abattait ses cartes sur le tapis cognant de le poing à le chaque coup entre les verres pleins de vin rouge ", "juste de la géographie dis -tu la belle affaire sauf que ç a te fait un sacré grabuge dans les têtes locales va comprendre mais c’ est comme si l’ âme entière de les enracinés de le coin elle se retrouvait trempée elle aussi comme inondée comme la plaine la charente vois -tu `c’ est que de l’ eau douce mais a leur met la tête et le cœur en vrac à les saintongeais c’ est comme si le fleuve noyait quelque chose en eux l’ envie de le bonheur ou quelque chose dans le genre et se remarque jusqu’ à le cœur de leur attitude ce marasme sentimental cette dépression propre à le leur entrée dans l’ hiver quand ils te parlent alors on croirait bien qu’ ils vont chialer ", "mais puisque l’ autre lui donnait le change elle le prenait tant elle était heureuse un peu d’ appréhension néanmoins se mêlait à son bonheur intime qu’ allait dire gaston il pourrait bien ne pas être dupe elle fut promptement rassurée merci répondit le filleul ", "il est tard il est fou c’ est sûr. elle s’ en va. le vice-consul de lahore ne bouge pas sa main ne bouge pas son œil est fixe on dit il est mort.il se met à le rire ", "il la ralluma tranquillement et jeta ensuite l’ allumette encore enflammée par-dessus son épaule chapitre xxi le baron regardait m. de PROPN avec une sorte d’ épouvante celui-ci lui imposa silence d’ un geste ecoute-moi donc dit -il mais ecoute-moi ", "c' est dingue je n' en reviens pas qu' on t' ait proposé –c' est moi qui ai proposé il y avait candidats dont le profil correspondait nous étions à le égalité ", "mais le drôle a exagéré car je me suis contenté de nier l’ existence de nos personnes —quoiqu’ il en soit poursuivit le secrétaire depuis lors beaucoup de gens vous suspectent moi-même je suis l’ objet d’ une surveillance fort gênante et je sens qu’ il est temps de quitter la place —pouvez -vous tenir encore une semaine —oh! avec des précautions un mois —bon bon cela suffit je reparaîtrai demain à le halifax " ]
en même temps la mère courboin étalait un habit de velours vert d’ une forme inusitée tressaillit comment cette défroque sylvestre était -elle tombée à les griffes de les courboin venait -elle de m.du tronquoy ou de m.degaillardin ou de quelqu’autre des sylvains de le verduron c’ était bien à l’ un d’ eux qu’ avaient appartenu cet habit vert et cette perruque cornue et revit une fois encore devant ses yeux l’ image familière et dansante de la belle madame de blionne
[ "il demanda à les courboin étonnés le prix qu’ ils voulaient de ces oripeaux le paya et remonta dans sa chambre la il joignit la perruque et l’ habit à ses propres hardes et les yeux baissés sur le carreau il laissa venir le soir il partait le lendemain le valet qui accompagnait PROPN et qui remarquait son air de mélancolie fut assez surpris à le milieu de la seconde journée de route de le voir subitement perdre cette physionomie de tristesse et changer tout à le coup son silence en chansons qu’ il lançait à le pleine voix en flattant de la main le col de son cheval comme pour l’ engager à le hâter le pas mais la surprise de le maraud fut bien plus grande encore quand arrivés à le carrefour dont la route de gauche menait où ils devaient aller il vit son maître prendre avec assurance celle de droite en le regardant d’ un œil narquois ", "PROPN écouta attentivement l’ observation que le drôle lui en fit mais à le lieu de répondre il donna de l’ éperon dans le ventre de sa bête si bien que le raisonneur n’ eût rien de mieux qu’ à le rattraper de telle sorte qu’ à le lieu de coucher à le rutigny les voyageurs couchèrent à le vargelles d’ où ils repartirent le lendemain de si bonne heure qu’ ils parvinrent à le vaurieux avant la fin de le jour et furent à le corventon le suivant où ils descendirent à l’ hôtel de le renard d’ or corventon est une petite ville fort propre ainsi qu’ ils le virent en la traversant pour se rendre à l’ hôtellerie tout à le bout d’ une rue en pente mais bien pavée dès qu’ on eut mis les montures à l’ écurie demanda à le souper contrairement à les jours précédents ordonna de dresser son couvert dans la salle commune et il commanda à l’ hôtelier qu’ on lui apportât du vin le meilleur quand il eut fini de manger et qu’ il eut bu suffisamment il s’ enquit auprès de l’ aubergiste s’ il n’ y avait pas à les environs quelque rareté qui méritât d’ être vue ", "le bonhomme tout en répondant à les questions de m.debréot ne cessait de chiffonner son bonnet entre ses doigts et de tourner la tête vers un personnage assis auprès de la cheminée qui semblait écouter avec beaucoup d’ intérêt ce que disait et qui à un signe de l’ hôtelier vint à la table fort empressé de prendre part à la conversation lorsque le nouveau venu eut salué et que l’ hôtelier lui eut répété la question de le voyageur il prit sans façon un escabeau et se versa dans un verre le fond de le vin de la bouteille qu’ il but avec tant de plaisir que PROPN fit apporter sur-le-champ un autre flacon pendant qu’ on le débouchait l’ inconnu adressa politesses à le jeune homme sur la surprise qu’ il y avait à le rencontrer dans un lieu si retir�� que corventon un gentilhomme d’ aussi bonne mine et de tant d’ esprit beaucoup de gens en effet voyagent pour se distraire mais bien peu pour s’ instruire et il est rare qu’ on se préoccupe sur sa route de les curiosités que l’on y peut trouver l’ occasion de voir –je doute assez monsieur que vous demeuriez longtemps ici ", "le pays est presque sauvage et ne présente rien de remarquable il est en partie couvert de vastes forêts les parcelles qu’ on en a défrichées sont je dois le dire fertiles mais leur peu d’ étendue montre la paresse et la routine de les habitants quant à la ville ce qu’ elle a de mieux est son auberge qui est excellente comme vous en pouvez juger et où la chère est parfaite à le tel point monsieur que je m’ y viens reposer de celle que l’on fait à le château ou ̀ j’ ai l’ honneur d’ avoir mon séjour ordinaire et qui appartient comme PROPN à le monsieur le comte car si monsieur le comte est un très grand seigneur et sa maison une magnifique demeure il n’ en est pas moins vrai qu’ on y mange une cuisine où le gibier et la venaison tiennent tant de place que j’ en éprouve une certaine répugnance de l’ estomac à le laquelle je remédie ici de temps à le autre par des mets sinon plus délicats du moins plus agréables à le mon goût particulier ", "l’ inconnu arrosa cette longue période d’ un grand verre de vin et continua la cave aussi monsieur y mérite quelque considération et c’ est à le elle aussi que je rends visite n’ en concluez point cependant que les celliers de le château ne soient abondamment pourvus de vins de toutes les sortes mais monsieur le comte en garde les clés avec beaucoup de soin non par avarice mais par raisonnement il prétend que la divine liqueur n’ est point d’ un bon effet sur l’ entendement et qu’ elle obscurcit la vue et bouche les oreilles aussi m’ en défend -il l’ usage car il tient beaucoup que j’ aie les yeux ouverts à le toutes choses et à le toutes gens et que je sache très exactement ce qui se passe chez lui tel est monsieur en ces matières le sentiment de monsieur le comte et que je vous donne pour ce qu’ il est et pour ce qu’ il vaut PROPN écoutait avec complaisance les paroles de le personnage en ayant soin que son verre ne restât pas vide devant lui et tout en portant parfois le sien à ses lèvres ", "il semblait intéressé par ce que lui disait l’ inconnu à qui il finit par demander innocemment qui donc était ce m.le comte dont le nom revenait tant de fois sur le tapis –c’ est proprement monsieur comme je vous l’ ai dit un fort grand seigneur et j’ ajouterai qu’ on l’ appelle monsieur le comte de blionne vous verrez demain en quittant corventon le château qu’ il habite et où demeure également votre serviteur car si je pouvais monsieur quelque chose pour vous je le ferai de grand cœur mon métier est de rendre service et mon inclination naturelle me porte à le obliger mes semblables à le nom prononcé de avait tressailli intérieurement mais il se borna à le remercier l’ inconnu de ses honnêtes dispositions en lui exprimant le regret de n’ avoir pas l’ occasion d’ en user car des affaires urgentes l’ appelaient à le hercinières aussi comptait -il se mettre en route de bonne heure le lendemain ", "l’ inconnu lui témoigna beaucoup de chagrin de ce départ forcé soit que le vin qu’ il avait bu fût de forte qualité soit que le peu d’ usage qu’ il en faisait d’ ordinaire lui eût enlevé l’ habitude d’ en supporter l’ effet l’ inconnu devenait de plus en plus confiant envers m.debréot il lui apprit à le cours de ses confidences que marié fois il était veuf de ses femmes que la première de visage et de corps agréables lui avait donné le chagrin de la perdre trop tôt que la seconde de caractère acariâtre lui avait fait le plaisir de ne point mourir trop tard enfin qu’ il s’ appelait hussonnois et qu’ il était espion de police ", "–oui monsieur continua -t-il tel est mon état et je suis heureux que vous ne montriez à l’ apprendre aucun mouvement d’ humeur beaucoup de personnes témoignent à les gens de mon métier des sentiments sans bienveillance et je dois dire que le mépris qu’ elles vont jusqu’ à le nous marquer ne vient que d’ une mauvaise façon de raisonner qu’ a -t-on après tout à le nous tant reprocher de nous occuper des affaires de les autres je répondrai à le cela tout d’ abord que ce soin ne nous distingue pas seuls ", "la plupart de les hommes ne font guère autre chose par curiosité ou par sollicitude et les ministres mêmes n’ ont point d’ autre charge ce n’ est pas donc un grief qui soit valable ensuite si nous appliquions à le notre profit cette même perspicacité dont nous faisons preuve à le service d’ autrui on n’ aurait pas pour nous assez de louanges et l’on ne cesserait de vanter notre esprit et nos ressources tandis que de les mettre à la disposition de le prochain nous rabaisse injustement à ses yeux et pourtant monsieur qui songerait à le contester pour de bon notre utilité ici-bas est -ce notre faute si la méchanceté de les hommes nous a rendus indispensables et est -il juste que cette même méchanceté nous reproche l’ usage avantageux qu’ elle tire de nous n’ y aurait -il pas là de quoi nous assurer une estime qu’ on nous refuse sans raison " ]
[ "maintenant elle est effacée comme un vieux pastel! c’ est un feu qui dort sous la cendre dit meillan que voulez -vous comtesse ce n’ est pas sa faute elle aime son mari! une joyeuse cavalcade entra à le coup de heures dans la cour de le château ", "mais je me défendrai et surtout si tu tentes d’ apprendre quelque chose à le ninon les autres peu m’ importe mais elle elle si elle savait le chalet sembla bien triste à le ninon après le départ de les bersier mais gratien en revanche parut prendre un peu de gaieté et courageusement elle essaya de dominer sa mélancolie pour le distraire il n’ était pas un malade difficile de le reste sauf lorsqu’ il s’ agissait de laisser sortir ninon à le grand-peine pouvait -elle s’ échapper le dimanche et parfois une ou fois dans la semaine pour assister à une messe matinale ", "sous les doigts agiles de gustave les petits boutons tournaient tournaient dans des combinaisons sans nombre parfois quand il se fatiguait PROPN le relayait avec la tranquillité posée qu’ exigent ces sortes d’ opérations tant d’ amour et tant de patience devaient être récompensés la société de les beni-bouffe-tout passait lorsque la massive porte de le coffre s’ ouvrit avec une majesté solennelle en un clin d’ œil la sélection de les valeurs se fit toutes celles nominatives respectées scrupuleusement et laissées à le leur place ", "gauvain n’ entendait pas sa rêverie était de plus en plus profonde il semblait qu’ il ne respirât plus tant il était attentif à le ce qu’ il voyait sous la voûte visionnaire de son cerveau il avait de doux tressaillements la clarté d’ aurore qu’ il avait dans la prunelle grandissait un certain temps se passa ainsi ", "comme si ce n' était pas assez de dévorer son saint-frusquin soi-même sans le faire entamer par des étrangers la mère répliqua joseph sérieusement les dépenses que je conseille ne sont jamais inutiles il poursuivit en clignant de la prunelle suivant son tic habituel: un parti qui n' est pas à le dédaigner ce gendarme lieutenant à le ans en passe de devenir capitaine appointements copieux considération à l' avenant protection de le premier consul le militaire est désintéressé je parierais que celui-ci prendrait sans dot une jeune personne qui lui taperait dans la boussole il se leva de table et s' essuyant la bouche avec sa manche la affaire bâclée ", "je fais semblant de ne pas retenir leurs baisers on se souvient toujours des chansons qui ont fait pleurer l' aigle noir on se souvient toujours de le cœur qui saigne dans la nuit il y a une laideur de les filles à le cause de cette petite phrase: tu rentres avec qui je n' ai pas choisi d' aimer les filles je n' ai pas choisi d' écrire ", "car m. de thaller avait précisément le goût aussi sûr et aussi pur que ses confrères et rivaux mm. les amateurs le plus volontiers de le monde il donnait ou louis d’ un barbouillage quelconque attribué par les truqueurs de la rue drouot à le raphaël ou à le velasquez à le murillo ou à le rembrandt il n’ eût pas donné sous d’ un chef-d’œuvre signé d’ un peintre de génie mais non coté encore à le cette bourse pitoyable et grotesque où des auvergnats jadis chaudronniers ou ferrailleurs font et défont ce qu’ ils appellent les réputations marchandes mais m. de trégars n’ eut pas le temps de donner un coup d’ œil à le cette galerie que d’ ailleurs il connaissait le valet le fit entrer dans le petit salon de la baronne un salon bouton d’ or rehaussé de crépines et de torsades de satin cramoisi —que monsieur le marquis prenne la peine de s’ asseoir dit -il je cours prévenir madame la baronne de la visite de monsieur le marquis c’ est à le pleine bouche avec une pompe singulière et comme s’ il en eût rejailli sur lui quelque lustre que le valet de pied prononçait ces tit", "réfléchissez bien mes amis dès que vous avez fait les gestes qu’ il faut labouré semé hersé soigné vos bêtes vous vous couchez tranquilles votre journée est accomplie c’ est beau une journée accomplie nous aussi nous avons notre tâche quotidienne mais quand elle est achevée il nous reste encore tout à le faire tout à le faire gagner vos âmes ", "–pauvre petite noella si charmante si délicieusement bonne! pensa -t-il si j’ osais! si je savais qu’ elle veuille bien me confier sa vie bien que je ne sois encore qu’ un incroyant !le voisin arrivait en ce moment et un peu après l’ automobile s’ éloignait conduite par PROPN que l’on fût à la fin de novembre l’ atmosphère était douce presque tiède le soleil semblait avoir aujourd’hui emprunté un renouveau de force avant d’ entrer dans la période hivernale il chauffait la terre brune nouvellement labourée et semée il éclairait à le travers les squelettes de les arbres dépouillés le sol bosselé de les chênaies et tel qu’ une auréole il enveloppait de ses rayons d’ or clair les hautes tours de le château de sailles orgueilleusement perché sur son roc.inconsciemment stanislas avait ralenti l’ allure de l’ automobile et son regard comme magnétiquement attiré s’ attachait sur la demeure féodale –c’ est vraiment bizarre ", "–faites reculer vos chevaux criait l’ un –vous voyez bien que je ne peux pas répliquait l’ autre! après un copieux échange d’ épithètes désobligeantes la paix se fit entre le charretier et le geôlier ce dernier consentit même obligeamment à le tenir un instant la bride d’ un de les chevaux pendant que son interlocuteur rattachait une sangle quand il voulut reprendre sa place sur le marchepied il trouva à sa profonde stupeur la porte qu’ il avait fermée lui-même un quart d’ heure auparavant à le moitié ouverte et le plus inexplicable c’ est que la clef était demeurée sur la serrure extérieurement " ]
cette petite a un charme étrange sa douceur sa grâce sa précoce raison ce je ne sais quoi d’ intelligent et de naïf de suave et de correct la mettent hors de toute comparaison c’ est pourtant une petite fille bien ennuyeuse a mon avis l’ enfance doit être folâtre et pas raisonneuse a son âge moi je sautais par les fenêtres pour courir après un oiseau
[ "a son âge vous n’ étiez pas commode mathilde mais j’ étais fort divertissante or j’ aime assez qu’ on me divertisse elle prit une grappe odorante sur l’ arbuste qui venait franger de vert le rebord de granit de la fenêtre et tout en l’ effeuillant ajouta: si je m’ étais souvenue à le temps de l’ existence de ce petit tancrède de val-argand je ne me serais jamais empêtrée de cette petite fille je crois que le caractère de tancrède ne vous aurait pas convenu davantage vous auriez à le choisir entre l’ eau et le feu que vous ne prendriez pas ce dernier ", "dans tous les cas il m’ a pris une véritable envie de connaître ce dernier rejeton de les val-argand le chanoine m’ a écrit je lui ai répondu de m’ amener son tourbillon et que nous verrions m. du passage la regarda avec une profonde surprise vous avez répondu comme cela mathilde oui les jours de migraine je laisse traîner toutes les affaires ou je les traite à la vapeur ", "aujourd’hui j’ étais dans la phase électrique on m’ écrivait: prenez -le j’ ai répondu: amenez-le-moi une vraie correspondance télégraphique soyez sûre que vous l’ aurez ", "le chanoine va crier à le miracle puis vous expédiera le diablotin sur-le-champ je l’ invite à me l’ amener lui-même de ceci il ne sera pas libre la goutte le tient à les pieds tout l’ été mais soyez tranquille il trouvera bien une occasion et dans tous les cas agathe trop heureuse de se délivrer de son ennemi intime est fort capable d’ opérer elle-même le transport ", "ce serait curieux je suppose que je recevrai une lettre m’ annonçant la résolution prise? non point et vous pouvez dès maintenant faire préparer le logis de l’ enfant on vous l’ expédiera à le premier jour nous verrons bien ", "dans tous les cas je prendrai mes précautions mais je croirai jusqu’ à le preuve de le contraire que le chanoine m’ écrira voulez -vous parier qu’ il l’ expédiera tout d’ abord? oui quel enjeu mettrons-nous si je perds je vous fais cadeau de mon débris de vase étrusque va pour le débris; moi je vous donne.. quoi?... choisissez ", "une de vos jolies boîtes à le couleurs dont je ferai cadeau à le tranquille vous y tenez c’ est bien j’ y consens ils se frappèrent légèrement dans les mains en souriant et changèrent de conversation cependant on put croire que la baronne donna plus d’ une fois une pensée à l’ affaire engagée car après avoir pris congé de le vieux savant et à le moment d’ entrer dans sa chambre à le coucher elle fit appeler victorine et lui commanda de faire tenir prête à le dater de le lendemain la chambre à les hirondelles ainsi appelée parce que sur la vieille tapisserie voletaient dans l’ azur un peu jauni de mignonnes hirondelles qu’ un chasseur en habit rococo visait avec un fusil à le pierre victorine qui aimait à se rendre compte des choses se creusa en vain la tête pour savoir en l’ honneur de qui on préparait cette chambre qui avait été celle de les frères de la baronne et qui ne servait qu’ à les jeunes gens de la famille à l’ époque de les chasses ", "elle ne parvint pas à le deviner le mot de l’ énigme chapitre vi la chambre à les hirondelles entrez tranquille c’ est bien vous n’ est -ce pas il n’ y a que votre petit doigt à le frapper si légèrement et en même temps si clairement à le ma porte et m. de le passage qui parlait de son bureau tout encombré de livres et de vieilleries sans nom se détourna en souriant vers la porte qui s’ ouvrit en effet sous la main de béatrix ", "la petite fille était un peu troublée un peu hésitante et elle semblait vouloir cacher derrière les plis de sa tunique de foulard bleu une grande feuille de papier que m. de le passage aperçut sur-le-champ ah! fit -il c’ est mon vieux chevalier vous avez déjà fini c’ est d’ une bonne petite travailleuse allons! donnez -moi ce dessin béatrix livra à les longs doigts décharnés qui se tendaient vers elle la précieuse feuille de papier et s’ acoudant sur le dossier de le fauteuil de son juge suivit avec une pointe d’ anxiété l’ examen qu’ il faisait de son travail " ]
[ "à la distance d’ amarrage et dans le brouillard qui formait sur le fleuve et les berges une nappe compacte nos silhouettes devaient tout juste se deviner le crissement de les poulies nous a guidés vers la passerelle qui descendait lentement presque invisible sachant pas à le juste ce qui se passait sur ce rafiot pascal avait refait prendre l’ air à ses flingues et passait le premier —rentre c’ est pas encore le moment a dit un gonze qui devait se méfier des méprises à le lui aussi quand j’ ai été assez près pascal a annoncé en me montrant: un de les nouveaux tauliers ", "je crois que je n’ ai jamais vu aussi clair et cependant j’ étais dans les ténèbres je crois que je ne me suis jamais mieux souvenu et cependant j’ étais dans des lieux que je ne connaissais pas mon dieu je ne les connaissais pas et je les reconnaissais je n’ hésitais pas sur mon chemin ", "ce n’ était pas important j’ ai marché sur le terre-plein central entre les piliers de la ligne nation-dauphine perdu dans mes réflexions insensible à l’ agitation qui s’ emparait de le quartier les jours de marché je suis passé sans m’ arrêter devant les murs de l’ hôpital et l’ entrée de les urgences les idées les plus folles me traversaient l’ esprit comme celle de recenser tous les collaborateurs de j’ enquête sans exception pour savoir ce qui leur était arrivé à le cours de les années écoulées depuis la cessation de parution de le titre ces morts violentes prenaient peut-être la suite de nombreuses autres à lesquelles personne n’ avait prêté attention arrivé devant PROPN la rue j’ avais fini par me persuader que c’ était de le côté de la systématisation qu’ il fallait chercher ", "écrivez -moi vite bien-aimée pour m’ envoyer un peu de la lumière de votre âme la mienne est redevenue toute sombre à le revoir ma douce amie peut-être à le bientôt si je vous rejoins à le paris .votre tugdual *paris 1er mai.je vous en prie cher tugdual renoncez à ce voyage ce serait une joie délicieuse mais dans l’ état actuel de les choses nous ne devons pas nous l’ accorder ", "je passais de l’ excitation à l’ ennui ajoutée à sa vie sans m’ y mêler j’ hésitais à le lui écrire m’ imaginant tenir un rôle impossible à le quitter il ne m’ avait pas donné son adresse personnelle m’ obligeant à le lui envoyer une réponse publique je choisissais le silence il m’ arrivait de me projeter avec lui ", "sa patronne envoyait louise lui tenir compagnie mme talexis leur avait permis la lecture un jour elle entra dans la chambre de les petites prisonnières et voulut connaître les livres qu’ elles avaient sous les yeux louise lisait la vie de les saints mais noémie dévorait les cotillons célèbres ", "ce n' était point quand il raclait du violon à les conservatoires de vienne et de paris qu' il aurait envisagé d' un oeil calme kilomètres à le faire à le pied et ou nuits à le coucher à la belle étoile le lendemain matin à le heures il quittait les hauteurs de montmartre encore noires et descendait dans paris quand il arriva à le château-d'eau une lueur blanche éclairait le ciel à le bout de le boulevard voltaire; à la barrière de le trône il faisait jour; et sur le cours de vincennes il croisait les voitures de les paysannes qui en une longue file s' en allaient à la halle laissant derrière elles une bonne odeur de fraises a il acheta une livre de pain et à le haut de la côte assis dans l' herbe à l' ombre d' un petit bois il déjeuna en regardant le panorama de paris qui à le delà de la verdure de le bois de vincennes se perdait dans la brume et la fumée oui le terrain était bon et s' il l' exploitait adroitement il en tirerait quelque chose la moisson ne se ferait pas attendre ", "il avait voyagé en allemagne ans auparavant et ce qu’ il y avait vu l’ avait édifié sur la force réelle d’ un peuple dont la patiente rancune était devenue le génie rien ne semblait cependant présager alors que la revanche fût si prochaine pour ces vaincus silencieux cette promenade par delà le rhin maxime l’ avait faite dans les conditions les plus charmantes de le monde en compagnie d’ un camarade d’ atelier qui l’ avait invité à le venir passer un mois dans sa famille un garçon qui ne manquait pas de talent et qui déclarait à le qui voulait l’ entendre qu’ il aimait mieux la france que sa patrie et comment ne pas croire ce gros garçon jovial à les façons franches à la bouche souriante sous ses longues moustaches blondes riant PROPN de son accent et sachant merveilleusement notre langue un bon enfant s’ il en fut et qui buvait comme pas un la bière hospitalière de paris en compagnie d’ un tas de bons gobe-mouches de peintres et de sculpteurs pleins pour lui d’ une tendresse fraternelle PROPN avait pour maxime une admiration probablement sincère et une prédilectio", "dès cet instant il devint douteux que justice serait rendue enfin thompson soyez prudent répondit -il la prudence est une grande science à le pratiquer pour celui qui n’ est pas sûr de réussir dans ses projets d’ ailleurs nous tâcherons d’ arranger cela mais je vous le répète soyez prudent ", "précisément j’ ai trop de confiance en elle pour supposer qu’ elle puisse ainsi succomber je la crois une honnête jeune fille coquette peut-être aimant à le plaire et heureuse d’ avoir près d’ elle de les soupirants mais enfin honnête et tout à le fait incapable de tomber dans une faute d’ un autre côté je t’ estime trop pour admettre que tu puisses avoir un moment la pensée de séduire une honnête fille qui a été ton amie d’ enfance je t’ assure qu’ il n’ y a pas en moi l’ étoffe nécessaire pour faire un séducteur " ]
l’ une était le matelot PROPN celui que jadis l’ homme gris avait terrassé puis la mort-des-braves et enfin PROPN le boucher que jadis on appelait à le bagne jean le bourreau PROPN n’ eussent même pas osé discuter un ordre de le maître rocambole leur fit un signe tous revinrent en arrière pour y prendre le baril de poudre
[ "milon les suivit le baril était lourd; mais poussé traîné porté par les hommes il fut arraché à la place qu’ il occupait depuis ans puis on le posa contre la roche sur le flanc la mèche en arrière –à la muraille maintenant! dit rocambole et il regarda sa montre tous avaient des torches ", "qu’ on les épargne dit rocambole une seule suffit! chacun souffla sa torche excepté lui –le maître a de la précaution murmura milon –sans doute répondit marmouset à le voix basse nous sommes ici pour ou heures peut-être et si nous brûlions toutes nos torches à la fois nous courrions grand risque de demeurer dans les ténèbres on se mit donc à la besogne ", "les blocs de roche furent apportés un à un avec la pioche dont il était armé rocambole les équarrissait à le besoin et faisait l’ office de le maçon le mur montait peu à le peu quand il fut à le pieds de le sol on prit la mèche avec soin et on l’ allongea en y ajoutant la chemise de milon taillée en minces lanières puis on la fit passer sur le mur et déborder à le dehors avec la pioche rocambole cassait de petits morceaux de roche qu’ il disposait tout alentour de façon à le faire une sorte de lumière semblable à le celle d’ un canon ", "quand la mèche fut ainsi protégée on continua la muraille chacun hommes et femmes apportait sa pierre et le mur montait montait toujours heures après il avait atteint le sommet de la voûte le baril de poudre se trouvait alors emprisonné entre le mur et le bloc de roche le mur avait ou pieds d’ épaisseur ", "selon les calculs de rocambole il devait avoir une force de résistance triple de celle de la roche alors le maître tira sa montre –est -ce le moment? demanda milon –non pas encore dit rocambole il y a pourtant joliment longtemps que nous travaillons heures seulement ", "–et la marée n’ est pas redescendue encore milon soupira puis à le bout d’ un instant de silence –combien de temps encore? fit -il heures bien alors les policemen ont le temps de venir ", "–espérons qu’ ils ne viendront pas dit rocambole avec calme et il s’ assit sur un bloc de roche qui n’ avait pas trouvé son emploi et comme ses compagnons l’ entouraient: –écoutez -moi bien maintenant dit -il on eût entendu voler une mouche dans le souterrain rocambole poursuivit: –je crois fermement à le notre délivrance cependant je puis me tromper dans mes calculs ", "–je ne le pense pas dit marmouset –moi non plus mais enfin il faut tout supposer –si nous ne pouvons projeter le rocher en avant il faut nous attendre à un nouvel écroulement –et alors dit nous serions tous ensevelis et écrasés ", "–peut-être oui peut-être non et rocambole le sourire à les lèvres poursuivit: –quand l’ heure de mettre le feu à la mèche sera venue vous vous en irez tous à l’ autre extrémité de le souterrain et ne vous arrêterez que dans cette salle circulaire où cette jeune fille nous attendait et il désigna pauline d’ un geste –mais vous maître il ne s’ agit pas de moi dit rocambole je parle écoutez " ]
[ "il avait des torts envers elle elle était furieuse contre lui devait -il accepter platement sa défaite et l’ humiliation que son oncle lui avait ménagée nul doute qu’ ogokskoï n’ eût dit à la marquise en quelle sociéte il avait surpris son beau neveu et qu’ il n’ eût compté les brouiller à le jamais ensemble pour se venger de ne pouvoir rien espérer d’ elle PROPN se demanda fort judicieusement pourquoi la marquise qui affectait de le mépriser l’ avait appelé dans sa voiture à le lieu de lui défendre d’ y monter il est vrai que cette voiture n’ était pas la sienne et qu’ elle pouvait avoir peur de se trouver à le minuit dans un remise dont le cocher lui était inconnu pourtant un de ses valets de pied était resté pour l’ accompagner et il était sur le siège ", "cachée derrière le battant de la porte elle attendait l' anglais tout à le coup d' un violent effort il poussa la barricade renversa ou planches mal assujetties et pénétra à le moitié dans la place mais la tigresse le renversa d' un seul coup de patte et le mordit si furieusement à la gorge qu' il rendit le dernier soupir cette vue et le goût de le sang avaient mis louison en appétit et elle aurait peut-être sacrifié le plaisir de combattre à le déjeuner si un coup de sifflet de corcoran ne l' eût rappelée à son poste il commençait à s' inquiéter aucune nouvelle d' holkar ", "plus le temps passait plus sa pression interne ou sa dépression a revient à le même se rapprochait de la pression ambiante plus elle faisait corps avec l’ arbre maintenant que la vapeur fureur s’ était répandue en destructions d’ inutilités et qu’ il aurait pu l’ absorber aussi aisément qu’ un clou il était agréable de prolonger un instant encore et puis un autre l’ engourdissement de connaître plus intimement ce goût d’ arbre le goût qu’ il doit trouver à être un arbre gainé d’ écorce nourri lavé de sève caressé par le vent je discernais à le peine la voix qu’ on a dedans celle qui n’ arrête pas de nous corner à les oreilles qu’ on doit qu’ on veut celle qui n’ écoute rien on a beau lui objecter qu’ on n’ a plus envie que de toute façon c’ est inutile pour nous à le coup sûr et sans doute pour tout le monde que c’ est une erreur de penser le contraire c’ est comme d’ argumenter avec un sifflet de locomotive ", "je te tiens donc mon foie-de-mulet s’ écriait -il à le grand étonnement de les cochers de la file de fiacres qui bordait le quai et il pressait le pot sur son cœur la potiche a le tort d’ être montée fit son ami jules perdreau monture assez lourde fabrication indienne ", "fit observer PROPN –n’ importe essayons! répondit gordon s’ il nous donne plus de mal à le établir de le moins n’ aurons -nous pas à le nous inquiéter de le mettre à l’ eau cette façon de procéder était en effet préférable et voici comment dès le lendemain on disposa les fondements de ce radeau qui devait avoir des dimensions assez grandes pour recevoir une lourde et encombrante cargaison les poutres arrachées à le schooner la quille rompue en morceaux le mât de misaine le tronçon de le grand mât brisé à le pieds au-dessus de le pont les barreaux et le maître-bau le beaupré la vergue de misaine le gui la corne de brigantine avaient été transportés sur un endroit de la rive que la marée ne recouvrait qu’ à l’ heure de la haute mer on attendit ce moment et lorsque ces pièces eurent été soulevées par le flux elles furent envoyées à la surface de le rio ", "dirais -tu jaune comme une rose cependant il y a des roses jaunes chromatella persian-yellow noisette després ophyrée solfatare la pimprenelle jaune parce qu' il n' est pas logique de prendre une exception pour type je suis bien bon de te retenir dans mon jardin par les longs blizomes par les racines de ton lotus à le pétales blancs et transparents mais malheureux tu y es planté irrévocablement depuis ans par ta fameuse tulipe noire ", "j’ éprouve et je sais que le rêve a plus de puissance que la réalité. et comment en pourrait -il être autrement puisqu’ il est lui-même une réalité supérieure il est l’ âme de les choses platon lui-même bien qu’ il ne fût qu’ un idolâtre a reconnu l’ existence propre de les idées dans ce banquet des démons où tu m’ as accompagné seigneur j’ ai entendu des hommes il est vrai souillés de crimes mais non point certes dénués d’ intelligence s’ accorder à le reconnaître que nous percevons dans la solitude dans la méditation et dans l’ extase de les objets véritables et ton écriture mon dieu atteste maintes fois la vertu de les songes et la force de les visions formées soit par toi dieu splendide soit par ton adversaire un homme nouveau était en lui et maintenant il raisonnait avec dieu et dieu ne se hâtait point de l’ éclairer ", "ils s’ embrassèrent éperdument dans leur adoration cette tendresse de les jumeaux plus étroite comme venue de par delà la naissance mais il s’ exaltait davantage –je t’ assure il faut que je parte on m’ attend je mourrais d’ angoisse si je ne partais pas tu ne peux t’ imaginer ce qui bouillonne en moi à l’ idée de me tenir tranquille je te dis que ç a ne peut pas finir ainsi qu’ il faut nous venger contre qui contre quoi? ah! je ne sais pas mais nous venger enfin de tant de malheur pour que nous ayons encore le courage de vivre !d’ un signe le docteur dalichamp qui suivait la scène avec un vif henriette de répondre quand maurice aurait dormi il serait sans doute plus calme; et il dormit toute la journée toute la nuit suivante pendant plus de heures sans remuer un doigt ", "–et elle était à le courant elle avait suivi?...–oui de la terrasse de le château de tancarville elle était à les premières loges de là-haut elle ne t’ a pas perdu de vue un sourire fugitif erra sur les lèvres de le pilote qui murmura:–je ne m’ en suis pas douté je l’ avoue –c’ est certainement pour ça qu’ elle ne t’ en avait pas avisé à le fond elle a très bien fait notre métier est très dangereux et nous avons besoin de tout notre sang-froid ...il aurait pu continuer à le parler longtemps .de fragon qui d’ habitude ne permettait jamais à son camarade d’ évoquer gilberte était trop impressionné ce jour-là par la nouvelle qu’ il venait d’ apprendre pour s’ en fâcher ", "les comtes de fretin et de le mesnil les vicomtes de la cressonnière de bassenghien d’ ennetières de varendin; les barons de vitry et de la fontaine les sires de le riez de le breuil de maroilles et nombre d’ autres tous gentilshommes attachés à la cause de la réforme et par conséquent acquis à l’ alliance de le prince d’ orange et en relations suivies avec son illustre compagnon et ministre marnix de sainte-aldegonde l’ assemblée à le laquelle nous assistons était en effet l’ un de les conciliabules périodiques de les chefs de le parti protestant de lille conciliabules dont on avait grand soin de changer fréquemment le lieu et l’ heure de crainte d’ éveiller l’ attention de le magistrat et de provoquer les violences de le populaire qui en général n’ était point favorable à les huguenots le comte de le harnel dont les traits astucieux et les manières insolentes contrastaient avec l’ aspect austère de presque tous ses hôtes ayant conduit ceux-ci vers un salon dans lequel des sièges étaient préparés le comte de PROPN prit la présidence ayant à sa droite la dame " ]
les activités dans la cour de l’ école ne cessaient pas quand les filles apparaissaient on ne leur jetait pas des pierres dans la rue une série de perspectives intéressantes s’ ouvraient d’ un seul coup loraine et elle prenaient un chocolat chaud à le distributeur les filles fumaient une cigarette à le mètres d’ elles loraine avait détourné les yeux l’ air dégoûtée
[ "ce qu’ elles sont moches toi à le moins a ne se voit pas sur toi loraine avait perdu de sa superbe elle était devenue tarte avec ses clarks ses petites tresses ses livres de poche et son regard étriqué sur le monde elle rapetissait les choses à sa mesure sentant qu’ elle perdait de son impact loraine avait contre-attaqué je peux te parler minutes et avec une mine soucieuse mais déterminée un exemplaire de l’ arrache-cœur serré contre le ventre maintenant je n’ en peux plus ç a va trop loin tu as raison je vais faire une fugue est -ce que tu partirais avec moi? ", "la hyène avait attendu ç a toute l’ année précédente là elle avait juste eu envie de répondre non débrouille -toi toute seule moi je suis très bien dans cette vie-là tu vois bien que j’ ai plein de nouveaux potes et qu’ il y a des filles partout de qui il faut que je m’ occupe mais loraine comprenant que a ne suffirait pas à le rétablir sa domination avait approché ses lèvres de les siennes glissé une main sous son pull dans son dos et murmuré je t’ aime et a avait marché leurs peaux s’ étaient rapprochées et a valait toutes les emmerdes de le monde depuis elle avait retenu la leçon toujours prendre la première sortie qui se présente dans une histoire à le premier essoufflement à la première lassitude se casser ", "loraine n’ avait aucune intention de partir elle aurait eu trop peur de laisser sa mère et sa sœur payer pour cette décision mais à le présent elle avait besoin d’ imaginer qu’ elle le ferait elle n’ avait jamais été aussi ouvertement demandeuse de compagnie de discussion et lui avait plu et l’ excitation sucrée de le goût de sa peau sa langue minuscule et chaude le précis de ses doigts et vouloir aller plus loin gagner de le terrain qu’ elle se laisse faire de plus en plus loraine jouait à la fille séduite contre son gré qui ne peut plus résister ", "dans les allées cachées d’ un parc à le cinéma pull remonté jusqu’ à les épaules et chatte calée à le bout de ses doigts c’ est avec elle qu’ elle jouissait à le toute allure il ne fallait pas que les autres le sachent et puis il y avait eu un matin gris de février après les vacances loraine était déstabilisée elle prenait moins de trempes c’ était sa petite sœur qui ramassait tout ", "j’ ai réfléchi la seule chose que je puisse faire pour protéger ma sœur c’ est de lui donner l’ exemple et le seul exemple que je puisse donner c’ est de me sauver loraine était malheureuse plus qu’ avant les hurlements de sa petite sœur lui faisaient plus d’ effet que quand elle ramassait directement les coups ", "elle n’ en avait rien dit à le loraine mais sa décision était prise: elle allait le trouver et menacer de le dénoncer quand il s’ était senti suivi il s’ était retourné l’ avait longuement dévisagée pas la moindre peur seulement un mépris agacé elle enrageait de sentir à le quel point elle désirait renoncer se rendre à l’ impuissance se soumettre à l’ autorité de les choses telles qu’ elles sont et à lesquelles on ne peut rien changer ", "elle avait chargé comme un animal sauvage arrivée à sa hauteur sans un mot elle avait cogné. pas pour venger sa petite amie qui était torturée un désir brutal s’ était ouvert en elle le mettre à le sol le forcer à la prendre en compte ", "lui soutirer de l’ angoisse à n’ importe quel prix c’ est sûrement à le cette époque qu’ elle a commencé à se déformer le cerveau à le force d’ attendre qu’ on la démasque d’ observer le moindre geste d’ analyser les sons quelque chose en elle a dû se débloquer elle a tellement fait attention à le ce qui se passait autour d’ elle que petit à le petit elle a appris à le lire entre les lignes de les autres repérer ceux qui cachaient quelque chose ", "reconnaître un mensonge il lui arrivait même par fulgurances désagréables de deviner purement et simplement les vérités dissimulées c’ était comme une folie lucide qui s’ étendait progressivement lui parvenait le son de le sang celui de les autres pulsions pensées cachées les confidences jamais murmurées " ]
[ "amants y verront le plus doux refuge elle est la demeure d’ un bon bourgeois de tours elle a des poésies pour toutes les imaginations pour les plus humbles et les plus froides comme pour les plus élevées et les plus passionnées personne n’ y reste sans y sentir l’ atmosphère de le bonheur sans y comprendre toute une vie tranquille dénuée d’ ambition de soins la rêverie est dans l’ air et dans le murmure de les flots les sables parlent ils sont tristes ou gais dorés ou ternes; tout est mouvement autour de le possesseur de cette vigne immobile à le milieu de ses fleurs vivaces et de ses fruits appétissants ", "après avoir vu tomber la tête de le roi et de ses juges de la reine et de son accusateur des girondins et des cordeliers des modérés et des jacobins la france avait éprouvé la plus effroyable et la plus nauséabonde de toutes les lassitudes la lassitude de le sang!elle en était donc revenue sinon à le besoin de la royauté de le moins à le désir d’ un gouvernement fort dans lequel elle pût mettre sa confiance sur lequel elle pût s’ appuyer qui agît pour elle et qui lui permît de se reposer elle-même pendant qu’ il agissait .à la place de ce gouvernement vaguement désiré elle avait le faible et irrésolu directoire composé pour le moment de le voluptueux barras de l’ intrigant sieyès de le brave moulins de l’ insignifiant roger ducos et de l’ honnête mais un peu trop naïf gohier en résultait une dignité médiocre à le dehors et une tranquillité fort contestable à le dedans .il est vrai qu’ à le moment où nous en sommes arrivés nos armées si glorieuses pendant les campagnes épiques de et un instant refoulées vers la france par l’ incapacité de scherer à le ", "j’ avais réussi je pris le pistolet de ma poche gauche et je tirai vers les oreilles de le marchand d’ huile avec une balle miaulante elle dut passer fort près car le bonhomme sauta de son siège comme projeté par un ressort et sans plus se soucier de son chargement il détala à le travers champs comme un perdu à la raconter toute cette action semble très lente: en réalité quoique fort rapide elle me paraissait et elle devait paraître à le mes adversaires très lente aussi je m’ étais porté à la hauteur de le marchand de dindes ", "que lui est -il donc arrive elle alla presque en courant à sa rencontre quand le petit l' aperçut il cessa brusquement ses cris son regard n' aurait pas pris une autre expression si un ange de le ciel se fût trouvé sur son chemin mais lorsque la jeune fille l' interrogea il recommença à se désespérer sanglotant cette fois à le fendre le cœur c' est mon petit frère mademoiselle ah! mademoiselle s' il était mon beau petit charlot? ", "c’ est sans doute pour cette affaire que vous étiez retourné dit le comte —exactement mon cher ami exactement une affaire très importante dans un moment il s’ éloigna en sifflant l’ air de —monsieur arthur dit la jeune fille regardant lancelot en face monsieur arthur pouvez -vous me faire le sacrifice de votre duel? —mademoiselle il —répondez -moi nettement je vous prie pas de détours pas de faux-fuyants vous êtes trop noble pour user de semblables expédients ", "sa chair est une comme la chair de les fruits et vos mains édith on m’ a conté que les doigts de les morts sont soudés et que leurs jambes ne sont plus séparées elle sourit croise mes doigts dans ses doigts effilés et distincts mais elle ne bouge pas tout est -il différent là où vous demeurez les morts pour répondre ferment les yeux ", "on parlait de permissions régulières qui seraient accordées bientôt mais pour le moment les gens se retournaient dans la rue avec curiosité respect amour lorsque passait un de ces héros fabuleux de ces rescapés de la mort de ces soldats de ces poilus comme on les appelait en hésitant en s’ excusant d’ employer un terme si vulgaire les femmes préféraient dire monsieur et moi pensa PROPN dans quelques jours je serai pareil à le eux il y aura une incommensurable distance entre moi et mes parents mes amis martial détang dire que le premier m’ a toujours paru un fieffé imbécile et le second un bellâtre ridicule et ils ont fait tant de choses ", "souvent quand je la contemple il me vient des pleurs dans les yeux quitter une charmante créature une fleur une rose qui a vécu dans notre sein comme un bouton sur le rosier et la donner à un homme qui nous ravit tout c’ est toi qui dans ans ne m’ as pas écrit ces mots je suis heureuse c’ est toi qui m’ as rappelé le drame de le mariage horrible pour une mère aussi mère que je le suis adieu car je ne sais pas comment je t’ écris tu ne mérites pas mon amitié ", "mauvaise je la considérerai comme un avertissement et quelle qu’ elle soit je vous promets de vous en savoir gré commencez donc la princesse prononça ces derniers mots d’ un ton qui n’ admettait ni observation ni retard PROPN prit la carafe ronde à le col court et étroit dont nous avons déjà parlé et la posa sur une coupe d’ or. ainsi éclairée l’ eau rayonna de reflets fauves qui mêlés à la nacre de les parois et à le diamant de le centre parurent offrir quelque signification à les regards attentifs de le devin.chacun fit silence PROPN éleva dans ses mains la carafe de cristal et après l’ avoir considérée un instant avec attention il la reposa sur la table en secouant la tête eh bien demanda la dauphine je ne puis parler dit visage de la princesse prit une expression qui signifiait visiblement sois tranquille je sais comment on fait parler ceux qui veulent se taire parce que vous n’ avez rien à le me dire reprit -elle tout haut il y a des choses qu’ on ne doit jamais dire à les princes madame répliqua balsamo d’ un ton indiquant qu’ il était décidé à le résister", "il faut vous dire que le commandant ayant la conviction que PROPN ne savait pas nager et par conséquent ne pouvait songer à s' évader cet officier était moins gêné que nous autres je me rappelle cela comme si j' y étais jolivet sortit pour faire le guet en dehors j' entrai tilmont était assis sur son lit; devant lui était un pliant sur ce pliant un pot d' étain et dedans quelque chose qui fumait " ]
PROPN a ouvert la voie il se rapproche de l\' antique mais il n\ est pas encore assez simple assez grand assez nu nos artistes ont encore bien des secrets à le apprendre de les frises des bas-reliefs romains des vases étrusques le connaissez -vous citoyenne elodie fit signe qu\' oui
[ "vous connaissez aussi le bonhomme greuze qui certes est suffisamment ridicule avec son habit écarlate et son épée mais il a l\\' air d\\' un sage de la grèce auprès de fragonard je l\\' ai rencontré il y a quelque temps ce misérable vieillard trottinant sous les arcades de le palais-egalité poudré galant frétillant égrillard hideux a cette vue je souhaitai qu\\ à le défaut apollon quelque vigoureux ami des arts le pendit à un arbre et écorchât comme en exemple éternel à les mauvais peintres elodie fixa sur lui le regard de ses yeux gais et voluptueux vous savez haïr monsieur gamelin faut -il croire que vous savez aussi aimer ", "c\\' est vous fit une voix de ténor la voix de le citoyen blaise qui rentrait dans son magasin bottes craquantes breloques sonnantes basques envolées et coiffé d\\' un énorme chapeau noir dont les cornes lui descendaient sur les épaules elodie emportant sa corbeille monta dans sa chambre eh bien demanda le citoyen blaise apportez -vous quelque chose de neuf peut-être dit le peintre ", "et il exposa son idée nos cartes à le jouer offrent un contraste choquant avec état de les mœurs les noms de valet et de roi offensent les oreilles d\\' un patriote ai et exécuté le nouveau jeu de cartes révolutionnaire dans lequel à les rois à les dames à les valets sont substituées les libertés les egalités les fraternités les as entourés de faisceaux appellent les lois vous annoncez liberté de trèfle egalité de pique fraternité de carreau loi de cœur ", "je crois ces cartes assez fièrement dessinées ai intention de les faire graver en taille-douce par desmahis et de prendre un brevet et tirant de son carton quelques figures terminées à aquarelle l\\' artiste les tendit à le marchand d\\' estampes le citoyen blaise refusa de les prendre et détourna la tête mon petit portez cela à la convention qui vous accordera les honneurs de la séance ", "mais n\\' espérez pas tirer un sol de votre nouvelle invention qui est pas nouvelle vous vous êtes levé trop tard votre jeu de cartes révolutionnaire est le troisième on apporte votre camarade dugourc a offert la semaine dernière un jeu de piquet avec génies libertés egalités on a proposé un autre jeu ou il y avait des sages des braves caton rousseau annibal qui sais -je encore! et ces cartes avaient sur les vôtres mon ami avantage être grossièrement dessinées et gravées sur bois à le canif ", "que vous connaissez peu les hommes pour croire que les joueurs se serviront de cartes dessinées dans le goût de david et gravées dans la manière de et est encore une étrange illusion de croire qu\\ il faille faire tant de façons pour conformer les vieux jeux de cartes à les idées actuelles d\\' les bons sans-culottes en corrigent incivisme en annonçant le tyran ou simplement le gros cochon ils se servent de leurs cartes crasseuses et n\\ en achètent jamais d\\' autres la grande consommation de jeux se fait dans les tripots de le palais-egalite je vous conseille d\\' y aller et d\\' offrir à les croupiers et à les pontes vos libertés vos egalités vos comment dites-vous vos lois de cœur ", "et vous reviendrez me dire comment ils vous ont le citoyen blaise assit sur le comptoir donna des pichenettes sur sa culotte PROPN pour en ôter les grains de tabac et regardant gamelin avec une douce pitié permettez -moi de vous donner un conseil citoyen peintre si vous voulez gagner votre vie laissez là vos cartes patriotiques laissez là vos symboles révolutionnaires vos hercules vos hydres vos furies poursuivant le crime vos génies de la liberté et peignez-moi de jolies filles ardeur de les citoyens à se régénérer tiédit avec le temps et les hommes aimeront toujours les femmes faites-moi des femmes toutes roses avec de petits pieds et de petites mains et mettez -vous dans la tête que personne ne s\\' intéresse plus à la révolution et qu\\ 'on ne veut plus en entendre parler ", "de le coup evariste se cabra quoi! ne plus entendre parler de la révolution mais établissement de la liberté les victoires de nos armées le châtiment de les tyrans sont des événements qui étonneront la postérite la plus reculée comment en pourrions -nous pas être quoi! la secte de le sans-culotte a duré près de siècles et le culte de la liberté serait aboli après ans à le peine d\\' existence mais jean blaise un air de supériorité: vous êtes dans le rêve ", "moi je suis dans la vie croyez -moi mon ami la révolution ennuie: elle dure trop ans d\\' enthousiasme ans d\\' embrassades de massacres de discours de marseillaise de tocsins aristocrates à la lanterne de têtes portées sur des piques de femmes à le cheval sur des canons arbres de la liberté coiffés de le bonnet rouge de jeunes filles et de vieillards traînés en robes blanches dans des chars de fleurs d\\' emprisonnements de guillotine de rationnements d\\' affiches de cocardes de panaches de sabres de carmagnoles est long! et puis commence à le n\\' y plus rien comprendre nous en avons trop vu de ces grands citoyens que vous n\\' avez conduits à le capitole que pour les précipiter ensuite de la roche tarpéienne necker mirabeau la fayette bailly pétion manuel et tant d\\' autres " ]
[ "je n’ achète pas chat en poche moi je veux voir clair à le mes affaires j’ aidai mon bourgeois à le placer le banc auprès de les croisées formant un angle droit avec elles le jour effleurant ainsi les chevelures permettait de mieux juger de leurs reflets –allons mes poulettes allons dit la levrasse le marché est ouvert toutes ces pauvres créatures s’ empressèrent de s’ asseoir sur ce banc moins celle qui restait toujours à le demi cachée dans l’ ombre de la cheminée et dont je ne distinguais que la coiffe blanche et les pieds nus –eh vous là-bas lui dit la levrasse est -ce que vous ne venez pas il y a encore place ", "place à le monseigneur le cardinal criaient des hommes d’ armes en écartant la foule avec leurs pertuisanes place place à le monseigneur le cardinal en ce moment les principales rués de s’ emplissaient regorgeaient de curieux et d’ un bien plus grand nombre de curieuses qui se ruaient sur le passage de monseigneur afin de voir s’ il n’ avait rien perdu de son embonpoint de l’ an passé monseigneur n’ avait rien perdu ", "c’ est dit savez -vous où je la placerai? dans mon fumoir particulier –un où je m’ étends paresseusement pour cuver le vin capiteux de les affaires j’ y songerai à les bons moments qu’ a dû passer thésée avant de gonfler lâchement son esquif mais à le fait je ne le vois pas son fréle esquif! x. –demain on pourra voir sur cette mer bleue monsieur le baron un frêle esquif: commandant thésée ", "en naissant sous le toit de chaume de son père patrick avait reçu de dieu une âme aimante méditative et rêveuse dans la paix de le cloître à le milieu de les choses saintes dans l’ atmosphère sacrée de le sanctuaire à le parfum de l’ encens à la chaleur de les feux de l’ autel cette âme avait encore pris de la tendresse et de l’ élévation le cœur de l’ adolescent s’ était attaché à la vie tranquille de l’ abbaye et voilà que l’ hérésie de le monarque anglais a déjà soulevé tant de haines contre le catholicisme que des bandes armées parcourent l’ irlande pillent les églises envahissent les monastères chassent les religieux et outragent les filles consacrées à le dieu un digne courtisan de l’ commande cette troupe de brigands criblé de dettes il avait demandé à son maître de lui donner cette mission espérant bien qu’ en faisant apposer les scellés sur les trésors de les couvents il trouverait le moyen de s’ en approprier quelque chose et le débauché l’ adultère le renégat couronné ne lui avait pas refusé la charge de grand exterminateur de les moin", "à le contraire il lui semblait maintenant qu’ à la surface de les choses affleurait une violence sourde que la ville ne pouvait plus contenir il s’ arrête devant le monoprix vérifie l’ adresse et le numéro de le boulevard ou il doit se rendre il est beaucoup trop haut il a dû passer devant sans s’ en rendre compte il va devoir refaire le tour ", "il avait inséré une colonne sur laquelle figuraient mes mots que je refusais de reconnaître je voulais lui céder ma jeunesse mon journal la personne qui l’ avait inspiré son visage était absent des plans fixes qui me faisaient penser à des tableaux d’ hiver ils étaient froids et beaux quelque chose me défendait d’ y entrer ", "nous la trouvâmes dit -elle pittoresquement à le moitié couchée sur une sorte de litière elle m’ embrassa avec une espèce de pitié si froide et si dédaigneuse que je demeurai ferme de colère et prête de le tout à le rejeter elle étoit entre temps et toujours couchée occupée à le rousler en ses doigts un chappelet et à le pincher de le thabac qu’ elle fichoit mignardement dans son nez à le tout cecy j’ étais restée debout devant la dite d’ esmondeville qui jettoit sur moi des regards si sévères que j’ en étois toute meurtrie l’ horreur de l’ inceste soupçonné commençait peu après de là une vieille vint me prendre par mon écharpe et me conduisit maugré moi en une chambre à le plus haut de l’ hôtel et m’ y laissa seule jusqu’ à la nuit plus tard on la força d’ épouser ce messire le fauconnier et c’ est ainsi qu’ elle introduisit l’ adultère dans l’ inceste mais l’ inceste dévora l’ adultère et des crimes fut le plus fort ", "le mois précédent devant la médiocrité de les gagnants la production avait décidé de remettre à le chacun une cassette vidéo de son exploit en échange d’ une signature à le bas d’ une lettre qui spécifiait que le passage à l’ antenne n’ était pas obligatoire il se rejeta en arrière pour faire rouler les dernières gouttes de son perrier menthe et se redressa en voyant le visage de le père chassagne sur l’ écran fabrice monta le son à le maximum la région de le comtat occupe ces jours-ci la une de l’ actualité après le hold-up de la banque gravelot et l’ arrestation de de les malfaiteurs dans une fermette de saint-esquirol c’ est à le tour de le petit village de chorcat de faire parler de lui ", "il se tut il semblait essoufflé il serrait les mâchoires avec une telle énergie que je voyais saillir les pommettes et une veine épaisse et tortueuse comme un ver battre sous la tempe soudain toute la peau de son visage remua dans une sorte de frémissement souterrain comme fait un coup de brise sur un lac comme à les premières bulles la pellicule de crème durcie à la surface d' un lait qu' on fait bouillir ", "vous avez toujours été bon pour moi je veux vous léguer une découverte dont je ne puis profiter tristement la salade qui pousse doit être mangée par quelqu’un moi. eh bien je vous écoute lui avant d’ être mineur j’ étais marin à le bord d’ une goélette qui faisait le commerce de le coprah dans les îles de la polynésie " ]
ne fût -ce qu’ un mot d’ amour tu aurais pourtant bien pu me le dire –tu m’ attendais donc –tellement penses -tu que je haïrais à le ce point notre frère si tu n’ avais pas été causer et si longuement avec lui ce soir -là qu’ est -ce que vous avez pu vous dire
[ "tu sais bien si tu me ressembles que tu ne peux rien avoir de commun avec lui –j’ avais eu de graves torts envers lui –se peut -il de le moins envers notre père et notre mère tu sais que j’ avais fui de la maison ", "–oui je sais il y a longtemps n’ est -ce pas –à peu près quand j’ avais ton âge et c’ est là ce que tu appelles tes torts –oui ce fut là mon tort mon péché ", "–quand tu partis sentais -tu que tu faisais mal –non je sentais en moi comme une obligation de partir –que s’ est -il donc passé depuis pour changer ta vérité d’ alors en erreur –j’ ai souffert –et c’ est cela qui te fait dire j’ avais tort ", "–non pas précisément c’ est cela qui m’ a fait réfléchir –auparavant tu n’ avais donc pas réfléchi –si mais ma débile raison s’ en laissait imposer par mes désirs –comme plus tard par la souffrance de sorte qu’ aujourd’hui tu reviens vaincu ", "–non pas précisément résigné –enfin tu as renoncé à le être celui que tu voulais être –que mon orgueil me persuadait d’ être l’ enfant reste un instant silencieux puis brusquement sanglote et crie –mon frère je suis celui que tu étais en partant ", "oh dis n’ as-tu donc rencontré rien que de décevant sur la route tout ce que je pressens à le dehors de différent d’ ici n’ est -ce donc que mirage tout ce que je sens en moi de que folie dis qu’ as -tu rencontré de désespérant sur ta route ", "oh qu’ est -ce qui t’ a fait revenir la liberté que je cherchais je l’ ai perdue captif j’ ai dû servir –je suis captif ici –oui mais servir de mauvais maîtres ", "ici ceux que tu sers sont tes parents servir pour servir n’ a -t-on pas cette liberté de choisir de le moins son servage –je l’ espérais aussi loin que mes pieds m’ ont porté j’ ai marché comme saül à la poursuite de ses ânesses à la poursuite de mon désir ", "mais où l’ attendait un royaume c’ est la misère que j’ ai trouvée et pourtant –ne t’ es -tu pas trompé de route j’ ai marché devant moi –en es-tu sûr et pourtant il y a d’ autres royaumes encore et des terres sans roi à le découvrir –qui te l’ a dit –je le sais " ]
[ "il montrait qu’ il n’ était pas très à le courant de les choses récentes une fille dit: –le journal de les écueils et de les plaintes vous avez donc tenu le vôtre pendant ans vous nous le montrerez doit être un document fabuleux c’ était une mariette ", "mais si quelqu’un lui crie c’ est le granique il recule ouvre des yeux étonnés demeure les regards attachés sur le cours de l’ eau comme si cette eau avait un pouvoir magique ou comme si quelque voix extraordinaire se faisait entendre sur la rive et c’ est un seul homme qui immortalise ainsi un petit fleuve dans un désert! ici tombe un empire immense ici s’ élève un empire encore plus grand ", "c’ est mon bâton il n’ y a que moi qui ai le droit de l’ utiliser si sucré veut s’ occuper de le feu il doit s’ en trouver un et on verra qui a le meilleur bâton il y a de grosses flammes maintenant la lumière a encore décliné il commence à le faire bien frais ", "les cloches de PROPN sonnèrent à le toute volée l’ artillerie de le manoir tonna les gens de le village et des bourgs voisins poussèrent des vivats rassemblés sur l’ esplanade d’ où françois près d’ un an auparavant s’ était élancé les hommes de la garnison présentèrent les armes le bailli s’ avança pour lire un discours de bienvenue ", "tenaille est parti avec courte-échelle pour paname même que vous le savez ils n’ ont plus eu le temps de fourrager dans la forêt –et vous qu’ est -ce que vous faisiez dans le pays ", "une demi-heure plus tard il arrivait à le boudjareck pour nous servir d’ une expression tout à le fait de circonstance le juif l’ accueillit comme le messie ravi de vous voir enchanté vraiment cher ami et futur associé dit en mettant pied à le terre et en serrant les mains de son hôte il jeta un coup d’ œil autour de lui et il continua: très-gentille cette bicoque le jardin me parait pittoresque en diable nous examinerons tout cela plus tard mais où donc est madame metzer ne lui reprochez pas son absence répliqua daniel ", "PROPN dit farouchement on ne pouvait prévoir tout était si bien combiné cependant le poison aurait fait lentement son œuvre toute la soirée et cette nuit l’ étrangère maudite serait morte d’ un brusque arrêt de le cœur personne n’ aurait été inquiété ce poison ne laisse pas de traces tandis que maintenant PROPN dit d’ une voix rauque –maintenant a compris que PROPN voulait empoisonner cette femme ", "dit carquefou ce village ou on nous envoie m’ a tout l’ air d’ une caverne –c’ est pourquoi il faut y aller répondit renaud armand-louis y courait déjà quand les cavaliers y parvinrent il faisait nuit close on les laissa circuler librement à le milieu de les ruelles encombrées de soldats de toutes armes ", "aurélien presse le pas pour le rejoindre mais une voiture manque de très peu de le renverser alors qu’ il traverse la rue pourtant pile dans les clous il a juste le temps de faire un bond en arrière il attend prudemment que plus une seule voiture ne soit en vue pour se risquer sur le passage clouté il a envie de revoir l’ œuvre de courbet qui séduit tant maxence comme il a bien avancé son travail durant la matinée il s’ octroie une escapade sur internet pour trouver une reproduction de cette peinture à le éclipses et à le secrets ", "venez marnel à le propos je vous prierai de ne pas parler de ma petite-fille très peu de mes connaissances savent qu’ elle vit près de moi car je veux qu’ elle demeure même de nom en dehors de le monde qu’ elle ne doit pas connaître si je vous en ai dit quelques mots c’ est en considération de notre amitié d’ enfance continuée sans interruption jusqu’ à ce jour et équivalant ainsi à une parenté il s’ inclina en signe d’ assentiment et la suivit dans le salon se trouvaient réunies une vingtaine de personnes il y avait la les noms les plus connus de le paris littéraire romanciers poètes écrivains en tous genres et à le milieu d’ eux quelques femmes que leur talent mettait à le rang de les célébrités de le jour parmi celles -là madame norand valentina dans le monde de les lettres occupait une place prépondérante tout autant par son énergie dominatrice et sa vaste intelligence qu’ en raison de le renom acquis par ses œuvres " ]
jeanne sourit l’ air de dire j’ avais raison n’ avais -je pas raison ils dominent la vallée non c’ est la vallée qui les domine pleine de brume mais la brume est si légère qu’ ils distinguent très scintillants les reflets de le soleil sur le lac il est heures moins le quart on est bien
[ "non paul ne peut pas se sentir bien pas longtemps sa pensée le reprend jeanne est assise là à le côté de lui dans sa petite robe à le fleurs très décolletée le soleil de le soir lui dore le visage elle ne quitte pas des yeux le paysage il la regarde regarder le paysage ", "il est jaloux de le paysage il aimerait bien qu’ elle le regarde un peu il pose sa main sur le genou de jeanne laisse remonter sa main jeanne délicatement saisit la main de paul et la lui rend elle se lève la première ", "PROPN la suit sur le sentier a cause de son geste ou de le sien de son geste répondant à le sien il a envie de la balancer dans le vide ou lui ou avec elle en finir avec a avant que ç a finisse avec soi des niaiseries quoi de le coup il retrébuche sur la même pierre un rocher qui affleure cette fois il s’ arrête regarde se penche se baisse s’ accroupit appelle jeanne: viens voir dit -il ", "jeanne revient sur ses pas continuant de penser à le ce qu’ elle pensait peut-être à la même chose que lui va savoir personne ni paul ni personne ne saura jamais à le quoi jeanne pensait elle se penche elle aussi son décolleté bâille par bonheur PROPN regarde ailleurs ", "il regarde la pierre sur la pierre sont inscrits un prénom un nom une date n’ a l’ air de rien mais paul la date est très ancienne PROPN est ému ", "jeanne non enfin si elle l’ est mais uniquement à le cause de l’ émotion de paul touche les femmes de voir les hommes s’ émouvoir pour ce genre de bricoles redescendant le col sur la route dans la voiture paul conduisant se demande encore pourquoi ce type en1951a éprouvé le besoin puisque le besoin on l’ éprouve il est en train de rattraper cyclistes ", "les vététistes dévalent la pente à le toute allure il double le premier veut doubler le second essaie rien à le faire il va trop vite ", "il y a trop de virages il reste derrière le suit l’ observe et plus le temps passe plus il a peur il le dit à le jeanne jeanne prend la peur sur elle réagit lui rend sa peur lui demande de quoi il a peur se retient d’ ajouter encore de dire de quoi as -tu peur encore ", "j’ ai peur pour lui dit paul puis: tu comprends si je continue à le rouler comme ç a derrière lui il va croire que je le suis que je le pousse que je le force il va s’ énerver s’ affoler il risque de tomber alors double -le dit jeanne ou reste entre les entre cyclistes moi? se dit -il rester coincé entre cyclistes plutôt crever il appuie double puis comme si de rien n’ était comme se disant tu vois c’ est pas plus difficile que il se demande ou ̀ il en était se répond reprend le cours de sa pensée sur le sujet de la pierre gravée mais n’ arrive pas à le réfléchir conduire ou réfléchir il faut choisir des idées lui viennent mais pas les siennes les siennes l’ énerve de penser avec des idées empruntées mais sinon comment penser? l’ idée même d’ une pensée personnelle le fait plutôt sourire autant ne pas penser il laisse tomber se contente de se dire de les bêtises se passe toujours comme a quand il n’ arrive pas à le être intelligent autant dire tout le temps pourquoi tu ris? dit jeanne " ]
[ "ils jetaient un coup d’ œil ironique sur la prose incendiaire placardée à l’ entrée de le réfectoire qui stigmatisait nixon et les fantoches mais aussi les nouveaux tsars et leurs bureaucraties les affiches avaient jauni qui représentaient de petits hommes à les yeux bridés vêtus de feuillage et s’ avançant en armes comme la forêt de birnam les noirs athlétiques de le à les yeux cachés par des lunettes réfléchissantes face à des policiers harnachés comme des cosmonautes tenant des molosses démuselés l’ élan d’ une décennie retombait les grands feux de nos adolescences s’ éteignaient il y avait déjà dans l’ air un goût de cendre ", "je veux le croire pour vous mon pauvre enfant et ceci qui lui revenait encore et qui était plus effrayant que tout on peut avoir tenté d’ empoisonner mon père et n’ être point venu par la fenêtre il avait fait le brave devant une pareille hypothèse mais maintenant maintenant que le poison continuait continuait à l’ intérieur de cette maison dont il croyait si bien connaître les êtres et les choses continuait maintenant que était mort!... d’ où pouvait -il venir ce poison? et quel était -il? que le père PROPN se presse donc dans son analyse s’ il a quelque reconnaissance pour le pauvre rouletabille douter lui rouletabille et dans une affaire ou il y avait un cadavre par sa faute douter mais c’ était pour lui un supplice pire que la mort!... quand ils arrivèrent à la police rouletabille sauta de la voiture de koupriane et sans lui dire un mot PROPN un isvo qui passait à le vide il se faisait reconduire chez le père c’ était plus fort que lui il ne pouvait pas attendre ", "je suis déjà à la bourre à le cause de ce coup de tube qui m’ a retardé et le voilà qui me cherche de le rififi si à le moins j' avais ma carte mais pour me lancer dans ce turbin vous pensez bien que je me suis délesté de tous les papiers compromettants je n’ ai pas de permis de conduire et bien pis que ç a encore paul le pourri a omis dans la précipitation de me laisser la carte grise de le véhicule un gamin de ans en chialerait ", "—cause qui sans doute était aussi inconnue à le marcassin puisque n' ayant pas comme toi le soupçon que le chauffeur ne s' était pas éloigné il s' est mis en chasse de le sacripant —tu ne le crois pas le marcassin m' a eu tout l' air d' un finaud qui n' en est pas à le compter les malices de son sac qui sait si à le lieu d' être à le diable comme nous le croyons il n' est pas à l' affût dans le voisinage ", "ocréateur de l' universel monde ma pauvre âme est troublée grandement heures à l' usaige de paris sixtine était loin de lui et pourtant il croyait la voir à ses côtés toute l' après-midi il garda l' illusion de se promener en sa compagnie elle apparaissait dans une robe à les couleurs changeantes l' étoffe une soie légère et pâlement verte avait des cassures dorées ", "et il paya diable! fit l’ huissier en comptant les billets de banque et rendant le dossier je ne fais pourtant pas un métier d’ homme crédule et les gens de ma profession ne croient guère à la vertu; mais j’ aurais parié ma tête que cette petite était sage elle l’ est dit gérard et il s’ en alla le soir tandis que juliette était à le théâtre la mauvaise étoile de gérard le conduisit rue de laval on s’ attache à les femmes en raison directe de les sacrifices qu’ on fait pour elles ", "il est gentil gentil! seulement j’ ai peur qu’ il me fasse manger par son chien et il m’ a dit de te dire que c’ était très vilain d’ être orgueilleux et qu’ il voulait que tu viennes avec moi.bobby se redressa d’ un air de dignité outragée –je lui obéirai à le ton monsieur je suis sûr qu’ il est très méchant d’ abord puisqu’ il veut te faire manger par son chien –mais non c’ est moi qui ai peur tu es bête bobby il n’ est pas méchant de le tout il a des yeux très bons et si grands si grands! et puis noirs comme la nuit! tu te rappelles dans le conte que nous lisait armelle ", "elle y sera plus solidement fixée qu’ elle ne l’ est sur ce papier accordez-moi en faveur de notre voisinage le plaisir de vous rendre ce service il se rencontre des heures pendant lesquelles un artiste aime à se délasser de ses grandes compositions par des travaux d’ une portée moins élevée ce sera donc pour moi une distraction que de refaire cette tête la vieille dame tressaillit en entendant ces paroles et PROPN jeta sur le peintre un de ces regards recueillis qui semblent être un jet de l’ âme hippolyte voulait appartenir à ses voisines par quelque lien et conquérir le droit de se mêler à le leur vie ", "ce ne fut pourtant pas cela qui abattit à les pieds de le seigneur mais christiane fut gagnée par quelque chose de plus cher par espérance que le châtiment n\\ était pas éternel peut-être que tous les pécheurs n\\' étaient pas damnés que le purgatoire attendait les âmes plus faibles que coupables le jour où le père le charmel lui exposa sur ce sujet la vraie doctrine catholique la sœur fut convertie il se répandit dans son cœur une foi spontanée et heureuse elle pourrait sans impiété son frère étant pas damné se partager à le lui et à le seigneur sa résolution fut prise elle consacrerait sa vie à le racheter ulric de leur crime oui! elle entrerait à le couvent ", "nicolas tu seras si tu ne l’ es déjà te plus grand peintre de la france a l’ œuvre donc philippe à l’ œuvre un jour nous serons riches a nos richesses à le venir ils achevèrent gaiement le peu de vin qui leur restait et ils ne firent pas moins d’ honneur à un gros pain bis qu’ ils dévorèrent non sans rire à les éclats " ]
rien n’ a percé de l’ explication qu’ il y a probablement eue après entre mon père et véra moi je comprenais mal l’ excitation et les ricanements de les élèves l’ air grave préoccupé gêné de madame bernard sa tendre et délicate compassion et l’ émotion les protestations d’ adèle les accusations furieuses de PROPN j’ avais l’ impression d’ être toujours plutôt propre et ces poux dans ma tête ne me paraissaient pas bien différents de les microbes qu’ on attrape on n’ y peut rien par contagion comme j’ avais attrapé la rougeole je ne sais pas combien de fois je suis allée chez madame bernard si j’ y suis allée souvent tout se fond dans quelques images les reflets de la toile cirée d’ un vert jaunâtre qui recouvre la grande table carrée de la salle à le manger éclairée par une suspension en opaline blanche le visage de madame bernard est une tache rose sous l’ épaisse couche argentée de ses cheveux son corps arrondi plutôt court ses gestes vifs et précis quand elle nous distribue à ses enfants et à le moi des barres de chocolat des tartines beurrées les cah
[ "elle non plus ne posait aucune question d’ ordre privé nous nous taisions ou bien nous parlions de ce qu’ on étudiait en classe ou des livres que je lisais à la maison je les prenais comme elle à la bibliothèque de l’ école communale de les garçons nous marchons le long de la rue d’ PROPN en direction de le parc montsouris elle tient clotilde par la main de temps en temps elle s’ arrête elle penche légèrement vers moi son long buste maigre son visage très mince à les joues plates elle rejette elle le fait souvent une mèche de ses cheveux châtains qui retombe sur son front sur ses yeux vifs en classe elle articulait chaque mot avec une extrême netteté ses explications étaient lentes patientes presque trop répétées avec elle j’ avais encore plus qu’ avec madame PROPN l’ impression d’ explorer on peut y arriver il suffit de s’ efforcer un monde à les confins tracés avec une grande précision un monde solide partout visible juste à le ma mesure c’ est déjà avec madame PROPN que ma gorge se serrait les larmes me montaient à les yeux comme à le elle quand elle nous pa", "non tu n’ as rien demandé de le tout si je t’ ai demandé si je pouvais voir fantômas avec micha et tu as dit oui ce n’ est pas possible tu penses quand on est peureux comme toi je suis sûr que PROPN n’ a pas peur mais moi je vais mourir rien que de penser que ç a va revenir reste avec moi c’ est tout ce qui me manquait je dois me lever à le heures et tu n’ as rien tu n’ es pas malade tu te laisses aller comme un bébé une vraie mauviette à le ans ne pas pouvoir se dominer à ce point c’ est honteux c’ est la dernière fois que tu as été à le cinéma je reviens dans ma chambre je me recouche la rage de m’ être exposée à un rejet humiliant à un mépris insultant m’ emplit me gonfle je vais éclater écraser tout ce qui osera m’ approcher des mains n’ importe quelles mains même si elles ont des gants de peau humaine mais qu’ elles sortent mais tandis que je me recouche que je me tourne pas le dos à le mur pour quoi faire ", "non le dos vers le vide derrière moi exprès on verra bien j’ ai beau fermer les yeux me raidir attendre ma fureur doit les tenir à l’ écart elles n’ osent pas sortir derrière mon dos à le moi elles se tiennent bien tranquilles là-bas dans le film loin de moi derrière le dos de ce jeune homme des mains avait raison des gants en peau humaine mais on voit que c’ est des gants de caoutchouc des gants de gros caoutchouc je ris un peu trop fort je ne m’ arrête pas de rire je pleure de rire tandis que je m’ endors depuis quelque temps PROPN a l’ air plus détendue plus gaie qu’ avant elle n’ a plus ses lèvres toujours pincées son regard très dur coupant elle me fait penser à le ce qu’ elle était autrefois quand elle me faisait danser rue boissonade ou quand elle était assise auprès de mon père et de moi à le luxembourg devant les pelouses de le jardin anglais —même depuis ce temps déjà lointain il lui est arrivé parfois bien rarement il est vrai de s’ adoucir de rajeunir comme à le cours de ces randonnées à le bicyclette dans la forêt de fontainebleau ou quand tu la fai", "—je me conforme attentivement à le toutes les indications je tourne à le gauche dans la rue d’ PROPN jusqu’ à la place de montrouge puis encore à le gauche dans l’ avenue d’ orléans et arrivée à la porte d’ orléans à le gauche de nouveau sur le même trottoir ou maisons plus loin il y aura un petit hôtel et le voici je le vois c’ est l’ hôtel je franchis la porte vitrée et je dis à une grosse dame assise derrière un comptoir à le droite dans l’ entrée je voudrais voir madame boretzki et comme ce nom sonne bizarrement il me semble que c’ est la première fois de ma vie que je l’ entends —pourtant autrefois rue c’ est déjà ainsi que ce nom se prononçait à la française mais il y a de cela tellement longtemps un si immense espace de temps s’ est écoulé entre l’ âge de ans et celui de ans maintenant madame boretzki et d’ ailleurs chaque mot que je dis rendent un son irréel étrange ils contrastent avec les mots qu’ en réponse la dame prononce comme des mots tout à le fait normaux banals d’ un ton indifférent un peu distrait: madame est la ̀» et elle m’ indique le num", "nous restons là l’ une en face de l’ autre nous nous regardons je ne sais pas quoi dire et je vois que maman ne sait pas très bien quoi dire non plus —et pourtant il fallait se parler que pouvait -on faire d’ autre quel autre moyen y avait -il de se retrouver —maman me dit t’ embrasse très fort il était désolé de ne pas pouvoir partir il termine un nouveau livre et puis elle se tait je sens qu’ elle cherche tu te souviens des enfants avec qui tu jouais quand nous étions à le razliv leur datcha était à le côté de la nôtre oui j’ ai conservé le petit flacon avec une petite chaîne dorée que tu m’ avais donné pour mes ans eh bien figure -toi j’ ai rencontré leur mère l’ aîné de les garçons celui qui avait ans est malade il a une tuberculose de les os il doit rester couché mais sa petite sœur elle avait le même âge que toi tu te souviens de valia elle va très bien il paraît qu’ elle est toujours le même boute-en-train l’ été dernier nous sommes allés sur la volga je t’ ai envoyé des cartes postales même une photographie de kolia et de moi dans un groupe d’ a", "peut-être un jeu de cubes? non il est trop grand alors un jeu de construction —elle se décide enfin tu sais là-bas l’ été dernier il y avait un pêcheur qui attrapait des poissons gros comme nous faisions avec lui de grands feux de bois on faisait cuire des oukhas et puis elle s’ arrête elle sent que ce n’ est pas PROPN qu’ il me faut mais tu ne me dis rien parle-moi de toi tu ne me racontes rien dans tes lettres tu as une petite sœur quel âge a -t-elle exactement elle va avoir ans à le mois d’ août elle s’ appelle oui mais son vrai nom? maman paraît choquée je sais que c’ est parce que c’ était le nom de sa fille de ma vraie sœur comme je l’ appelle quand je pense à le elle quand je regrette d’ être si seule de ne pas l’ avoir près de moi à le temps lointain où papa et maman aussi parfois m’ en parlaient ils me disaient qu’ on ne pouvait pas imaginer d’ enfant plus doux et plus intelligent même trop ce sont des êtres dont on dit qu’ ils n’ étaient pas faits pour vivre hélène mais on ne l’ appelle pas PROPN non on l’ appelle toujours en français comme en russe ah ", "comment a -t-elle réagi à le cela comment s’ est passée cette journée avec véra claire et lucienne je n’ en ai rien retenu où était mon père il n’ aimait guère ce genre de sorties rarissimes d’ ailleurs le dimanche il a dû rester à le lire dans son fauteuil je me demande même si véra l’ avait mis à le courant de le projet si elle lui a raconté quoi que ce soit après et toi lui en as-tu parle ", "je ne le crois pas en tout cas ce dimanche-là et cela ne s’ est jamais effacé c’ est d’ une parfaite clarté lorsque dans l’ après-midi j’ ai couru à l’ hôtel et que j’ ai demandé en bas si madame boretzki était là il m’ a été répondu: non madame est sortie et quand va -t-elle rentrer elle n’ a rien dit et le lendemain matin quand je suis arrivée dans la chambre de maman elle m’ a annoncé qu’ elle allait partir rentrer en russie le soir même elle avait déjà retenu sa place dans le train mais en dehors de cela tous les mots qu’ elle a prononcés les sentiments qu’ elle a exprimés ceux que j’ ai éprouvés tout a entièrement sombré depuis longtemps je ne peux qu’ imaginer l’ ayant mieux connue depuis sa froideur calme cette impression qu’ elle donnait d’ invincibilité comme si elle avait elle-même reçu une impulsion à le laquelle il lui était impossible de résister c’ est ce que mon père à le moment ou ̀ elle le quittait a dû ressentir je l’ ai compris beaucoup plus tard grâce à le quelques mots qu’ il m’ en a dit en parlant non pas d’ elle mais de ces êtres", "écrasée sous le poids de ma faute assez lourde pour avoir pu amener une pareille réaction et peut-être ai-je aussi eu quelques soubresauts de révolte de colère je n’ en sais rien ce qui seul se dégage de l’ oubli et ressort c’ est peu de temps avant que nous nous quittions ceci: elle est assise à le côté de moi à le ma gauche sur le banc d’ un jardin ou d’ un square il y a des arbres autour je regarde dans la lumière de le soleil couchant son joli profil doré et rose et elle regardedevant elle de son regard dirigé à le loin et puis elle se tourne vers moi et elle me dit c’ est étrange il y a des mots qui sont aussi beaux dans les langues écoute comme il est beau en russe le mot gniev et comme en français courroux est beau c’ est difficile de dire lequel a plus de force plus de noblesse elle répète avec une sorte de bonheur gniev courroux elle écoute elle hoche la tête dieu que c’ est beau et je réponds oui tout de suite après le départ de maman nous sommes allés habiter comme chaque été une villa à le meudon j’ avais probablement un air accablé morne et tris" ]
[ "alors l’ homme gris fit un pas et entra dans le cercle de lumière décrit par la lampe de l’ enfant eut un geste d’ effroi; mais il ne pleura pas dit l’ homme gris voulez -vous que je lui parle la langue de son pays –mais dit en souriant la langue de les irlandais est la même que celle de les anglais ", "il n’ y avait que moi et le paon de la ferme qui eussions droit à le jardin et encore moi je ne devais y entrer qu’ avec papa j’ y avais fait tant d’ étourderies laissant la porte de la serre ouverte quand il ne fallait pas ouvrant les robinets d’ eau sans les refermer que papa n’ avait plus confiance: quand il entrait à le jardin je pouvais y aller aussi mais sitôt qu’ il s’ en allait il m’ emmenait avec lui refermait soigneusement la porte et gardait la clef sur lui à le moins qu’ il ne la suspendit à le côté de son lit dans une cachette que j’ avais découverte par hasard et qu’ il croyait bien célée le paon lui n’ avait pas besoin de clef tous les matins à le petit jour il s’ envolait majestueusement avec une légèreté que l’on n’ aurait pas soupçonnée et faisait à le petits pas sur la crête de le mur tout le tour de le jardin puis il y entrait et se promenait dans les allées sans faire grands dégâts car il était copieusement nourri dans la cour il revenait à son gîte dans l’ après-midi et recommençait sa promenade le soir invariablement à le coucher de le sole", "des larmes coulaient lentement sur ses joues pâlies le malheur qui l' avait frappée l' avait rendue méconnaissable on eût dit qu' elle était entièrement privée de force et de volonté m. de ferville entra lui aussi était bien changé ", "l’ amitié de ces messieurs pour moi m’ a décidé à m’ établir près d’ eux plaise à le dieu monsieur robillard que ce soit pour votre bonheur à le tous! dit le curé en regardant marguerite laquelle s’ efforçait en vain de cacher grosses larmes qui roulaient dans ses yeux en tout cas ajouta -t-il souvenez -vous que vous laissez à le pierre-percée de les cœurs qui vous regrettent et vous aimeront toujours pour vous monsieur mauvielle dit -il en s’ adressant à le candidat je suis d’ autant plus heureux de vous avoir rencontré aujourd’hui que vos paroles ont affaibli dans mon esprit la mauvaise impression qu’ y avait laissée la lecture de votre circulaire électorale vous y disiez que le règne de la superstition avait fait son temps et que ceux qui en voulaient encore devaient seuls la payer ", "j’ ai vu les marmites sur le foyer; mme balle ‐franche qui est folle de café poussait vivement le feu –elle en pince pour le café! dit la rosée c’ est son péché mignon ils retournèrent à le camp ", "celui-ci fut charmant heureux de se sentir si bien accueilli tiré pour une fois de son état perpétuel de nonchalance il eut de l’ esprit et de le cœur de façon à le modifier l’ opinion que marc s’ était faite de lui —serait -il meilleur que je ne l’ avais suppose se demanda celui-ci profitant d’ un moment où la conversation s’ animait il se rapprocha de marine ", "le peuple à son brillant uniforme le prenait pour le gouverneur tandis que le gouverneur grâce à son habit gris sans broderie aucune et dont il avait arraché le ruban de saint-louis se réfugiait dans un certain doute protecteur que pouvaient éclairer seulement ceux qui le connaissaient .voilà le spectacle sur lequel dominait le regard sombre de gilbert ce regard toujours observateur et calme même à le milieu de les dangers qui étaient personnels à le cette puissante organisation PROPN en sortant de la bastille avait appelé à le lui ses amis les plus sûrs et les plus dévoués les plus vaillants soldats populaires de cette journée et ou avaient répondu à le son appel et tentaient de seconder son généreux dessein en protégeant le gouverneur c’ étaient hommes dont l’ impartiale histoire a consacré le souvenir ils se nommaient arné chollat et de lépine hommes précédés comme nous l’ avons dit par hullin et maillard tentaient donc de défendre la vie d’ un homme dont voix demandaient la mort.autour d’ eux s’ étaient groupés quelques grenadiers de les gardes-frança", "quelle niaiserie ils ont emporté la terre de l’ île de les solitudes chez eux pour savoir pourquoi le rocher de la quadrilla pousse comme un arbre toutes les fois qu’ on le coupe —ils ne savent pas que l’ énigme est la plus belle explication de le monde disait PROPN sa sœur cadette —laissons -les chercher commère ils veulent même savoir pourquoi le rocher de mpoumbou à le nord de calcazora saigne quand on le blesse non commère les blancs ne savent pas qu’ ils sont venus à le monde beaucoup plus tard que le monde ", "–cependant à le ce que j’ ai cru comprendre le général avait prélevé cet argent sur sa fortune personnelle –oui malheureusement c’ est j’ en ai presque la certitude maintenant une partie de la dot de mlle yvonne comprends -tu maintenant qu’ il faut que je rembourse ces francs à le tout prix –certes il le faut as-tu à le moins déposé une plainte ", "alors on se demanderait où ils avaient pu se réfugier on irait voir chez la vieille mariannik mais songerait -on à le venir chez l’ étranger de ty-glaz?elle s’ approcha doucement de son frère et vit qu’ il s’ était endormi sans bruit elle alla vers la porte l’ ouvrit avec précaution et fit quelques pas dans le vestibule à le seuil d’ une pièce voisine apparut m. expliqua vais courir jusqu’ à le kenendry pour rassurer mes parents et envoyer une voiture fermée " ]
si ceux-ci eussent ignoré ce qu’ était lagardère ils eussent seulement obéi à l’ ancêtre sans rien y mettre de leur propre volonté la franchise qu’ on leur avait montrée permettait de compter non pas seulement sur le nombre mais sur l’ initiative de chacun —on vérifiera ce qu’ a dit notre sœur dirent -ils si les astres lui ont parlé ce doit être vrai —alors levons le camp pour que ceux qui s’ aiment soient bientôt unis ajouta la vieille mabel .en un clin d’ œil les tentes furent pliées et la horde se mit en marche lagardère qui avait repris quelques forces put donner lui-même certaines indications utiles
[ "la façon d’ agir des ragni à le son égard n’ était pas cependant sans lui causer une grande surprise et n’ eût été la présence et l’ affiliation de mariquita avec eux il n’ eût peut-être pu se défendre de croire à un nouveau piège .il avait encore dans l’ esprit ce qui s’ était passé autrefois à le mont baladron où quelques-uns des personnages actuels avaient joué un rôle et pour qu’ il ne doutât pas de leurs véritables sentiments il eût désiré des preuves plus convaincantes que ce qu’ il avait vu jusque PROPN .il partageait en cela la méfiance attachée à ces tribus nomades et ayant expérimenté par lui-même ce qu’ il en était il ne fallait rien moins que les affirmations de la PROPN pour lui donner confiance encore pouvait -on la tromper elle-même avait -on pas trompé s’ employait de toutes ses forces à le lui inspirer courage et à le lui affirmer le succès -toi à le bonheur lui disait -elle le temps est proche —qui te l’ a dit?—tout les astres les fleurs quelque chose en moi qui me le crie mabel a tiré ton horoscope et l’ oracle a répondu ce que je ", "sache seulement que j’ ai fait fondre le plomb qui ne ment jamais j’ y ai lu ta destinée un prédestiné a ses souffrances avant que semaines se soient écoulées celle que tu cherches sera près de toi pour elle et pour toi il y aura des années de bonheur après lesquelles tes ennemis s’ acharneront encore à le vous perdre tous mais il sera trop tard et c’ est eux qui sauf un le plus plat le plus vipérin le grain de sable qui sape le colosse de bronze et le fait choir succomberont mais tu ne tomberas pas avant d’ avoir donné un autre toi-même un vengeur à le celle que tu aimes ", "souviens -toi alors de ce que te dit aujourd’hui la vieille mabel et tu comprendras alors qu’ il faut croire à la science de les gitanos tout incrédule qu’ il voulût être le chevalier éprouva non pour lui mais pour aurore une certaine joie de cette prédiction —si les premiers de ces événements se réalisent dit -il je te récompenserai dignement —la vieille mabel répondit l’ ancêtre dormira à le creux d’ un rocher les pieds tournés vers l’ orient et toi tu seras heureux un temps s’ informa à le premier village à la pointe de le jour cavaliers l’ avaient traversé ", "est la bande de gonzague dit si on n’ a pas vu les autres il faut chercher ailleurs .on prit à l’ ouest et des éclaireurs de la tribu hommes et femmes ne laissèrent ni un chemin ni une maison inexplorés .ils ne retrouvèrent plus la trace de les roués qu’ ils avaient abandonnée mais ils ne rencontrèrent pas davantage celle d’ aurore et de ses compagnons nulle part on n’ avait vu femmes sur des mules et escortées de cavaliers PROPN était anxieuse le chevalier souhaitait d’ être bientôt debout pour s’ en remettre à le lui-même de le soin de chercher encore un matin pourtant après plusieurs jours de battue vaine une vieille mendiante questionnée dit avoir vu cavaliers près de tolosa en pays basque ", "—il y avait expliqua -t-elle gentilshommes qui paraissaient étrangers les autres étaient vêtus à l’ espagnole ils sont passés si vite à le galop de leurs chevaux que je n’ ai pu voir leurs visages la piste cette fois paraissait sérieuse car il était possible que pour ne pas attirer l’ attention ou pour toute autre cause les jeunes filles eussent abandonné leurs vêtements féminins .lagardère sentit l’ espoir renaître à le plus profond de son cœur peut-être quand lui-même arriverait à la frontière aurore et l’ auraient -elles passée ", "alors elles seraient sauves et c’ était en france qu’ il les retrouverait .de ce jour-là les roulottes de la tribu prirent une allure plus rapide et bien que les secousses fatiguassent le blessé il priait sans cesse qu’ on allât plus vite à tolosa une partie seulement de les paroles de la mendiante se confirma il n’ y avait plus cavaliers il n’ y en avait que qui la paix étant signée depuis quelques jours rentraient sans doute en france en passant par saint-sébastien ils s’ étaient en effet dirigés de ce côté et tout prouvait qu’ ils étaient français .lagardère et n’ y comprenaient plus rien pourquoi chaverny et les siens eussent -ils laissé les jeunes filles en terre espagnole à la merci de le prince leur ennemi alors que quelques heures à le peine les séparaient de la frontière ?si ce n’ étaient eux c’ étaient donc les roués et on avait suivi une fausse piste ", "de quel côté était la vraie?henri vit s’ effondrer en un instant tout l’ échafaudage de les rêves qui avaient eu tant de peine à le germer dans son cerveau il se demanda pourquoi le sort le ballottait ainsi comme une épave tel un naufragé près d’ atteindre la rive et que chaque fois une vague rejette à le plus profond de le gouffre la nuit suivante il eut un cauchemar horrible qui réveilla en sursaut mabel et avant qu’ elles eussent pu l’ en empêcher il se mit sur son séant s’ élança hors de la voiture les yeux hagards les mains tendues clamant sa détresse pour aller pas plus loin s’ abattre inanimé une fièvre terrible contre laquelle était impuissante toute la médecine de l’ ancêtre s’ empara de lui et sa blessure rouverte se mit à le saigner ", "sa guérison n’ était plus qu’ une question de jours et voilà qu’ une complication imprévue venait détruire tout ce qui avait été fait peut-être amener un dénouement fatal quand le moral ainsi que le physique ont tant souffert chez un homme il ne faut qu’ une secousse pour que tous les ressorts se brisent —est -il en danger demanda éplorée la pauvre gitana à sa compagne —il vivra répondit celle-ci puisque le plomb l’ a révélé mais il faut abandonner les recherches ou les poursuivre sans lui ", "—comment cela —il faut lui trouver un gîte ou il n’ entende rien des bruits de le dehors où le repos le plus complet les soins les plus dévoués lui soient assurés à ce prix seulement on le sauvera le soignerai moi et mon dévouement triomphera de le mal —et qui nous aidera à le reconnaître sa fiancée et ses compagnons puisque toi seule les connais? —je te les décrirai si bien que tu ne pourras t’ y tromper .—oui s’ ils sont ensemble! et à le supposer que nous ne trouvions que les hommes ils ne nous croiraient pas ne nous suivraient pas où nous voudrions les conduire est mère!... toi qui as la sagesse et l’ expérience dis-moi ce qu’ il faut faire je ne puis ni rester près de lui ni vous suivre et pourtant il faut choisir entre les elle tordait ses poignets " ]
[ "nous souffrons tous comme des damnés d’ enfer nous allons crever par sa faute et nous voulons qu’ il meure avant nous je retombai tout à le plat de le haut de mes espérances l’ arrivée de dimitri l’ intervention providentielle de le revirement d’ hadgi-stavros l’ humiliation de cette tête superbe à les pieds de son prisonnier tant d’ événements entassés dans un quart d’ heure m’ avaient troublé la cervelle j’ oubliais déjà le passé et je me lançais à le corps perdu dans l’ avenir ", "or m. de combayre et gilles catholiques de nom n’ avaient été jusqu’ ici que des indifférents plus aptes par conséquent à se laisser influencer par l’ ambiance délétère de les théories contemporaines .néanmoins si pasca comprenait que la nature sans consistance l’ intelligence moyenne de son père y eussent cédé elle ressentait une secrète et un peu pénible surprise de trouver chez gilles cette faiblesse morale jusqu’ ici elle avait eu la joie de constater qu’ il était beaucoup plus apte à apprécier le bien et le beau dans l’ ordre moral que n’ auraient pu le faire croire les apparences mais lui non plus ne comprenait pas la douloureuse grandeur de le sacrifice silencieux de la souffrance intime supportée par devoir pour obéir à le commandement évangélique et sauvegarder la dignité de le foyer .il ne le comprenait pas mais il y arriverait peut-être un jour ne lui avait -il pas dit vos idées seront désormais les miennes ne signifiait -il pas qu’ il reconnaissait à le fond la justesse de les idées de sa cousine et qu’ il serait disposé à les adopter –éclair", "ce changement de pays d’ entourage et de nom la transportait tout à le coup dans un milieu inconnu où en jouant un rôle différent elle aspirait à le devenir un nouvel être .cette abjuration de toutes les vanités qui eussent consolé une autre femme fut le salut de cette âme courageuse en renonçant à le toute pitié comme à le toute gloire humaine elle sentit une force céleste venir à son secours il faut que je retrouve une partie de mon ancien bonheur se disait -elle celui que j’ ai goûté longtemps et qui consistait tout entier à le aimer les autres et à en être aimée le jour ou ̀ j’ ai cherché leur admiration ils m’ ont retiré leur amour et j’ ai payé trop cher les honneurs qu’ ils ont mis à la place de leur bienveillance ", "en rentrant à l’ hôtel elle courut s’ enfermer dans sa chambre une fois libre de donner l’ essor à ses passions elle maudit lancelot miss ennamoor mistres spswich son assemblée et les scent personnes qui la composoient elle passa la nuit dans des angoisses insupportables d’ un côté son amour-propre humilié de l’ autre sa tendresse méprisée tout espoir de bonheur et de fortune détruit ", "le cambrioleur de maison-bruyère il m’ a bien recommandé de te dire cela et de lui donner ce titre à lequel il semble tenir beaucoup pour le cas où son nom ne te rappellerait rien –si si je me souviens goniche oui que voulait -il? –te remercier te dire qu’ il est toujours reconnaissant de ce que tu as fait pour lui il paraît que tu l’ as empêché de devenir un gredin –oui –tu ne m’ as jamais raconté cette histoire –à quoi bon? cela était si peu intéressant pour toi –pardon tout ce qui me prouve la bonté la générosité de ton cœur ne peut m’ être indifférent puisque cela ne peut qu’ augmenter l’ affection que je te porte marignan détourna les yeux ", "elle parce que lui n’ était autre que lucien lucien qui lui aussi avait marqué un petit arrêt à le peine perceptible .maintenant le couple venait vers elle se tenant par la main –quelle surprise chantal de se rencontrer ici je vous présente lydie ma femme chantal une vieille amie mots tout faits venaient automatiquement –très heureuse madame et puis ce fut le coup de folie ", "à le plus fort de l’ action le fort national fit une sortie les kabyles pris entre attaques se décidèrent enfin à le quitter la position ils se dispersèrent et le fort fut débloqué; vers heures de l’ après-midi les colonnes campaient autour de ses murs je pourrais m’ arrêter ici puisque nous étions dégagés mais il faut que tu connaisses la fin de cette histoire car le reste ne regarde pas seulement les choses de la guerre mais encore les affaires intérieures de ces pays si beaux si riches et si malheureux ", "m’ a passé un jour de 14juillet dit doucement muguet je t’ apprendrais à le vivre si j’ avais le temps et puis ne t’ en fais pas nous resterons en contact par maria en cas de besoin je vous ferai signe comme ils n’ avaient rien d’ autre à le lui proposer ils l’ abandonnèrent muguet homme quelconque parmi femmes ", "—je dois vous quitter monsieur rivière a besoin de moi pour quelques décisions graves quand robineau pénétra à le bureau rivière l' avait oublié il méditait devant une carte murale s' inscrivait en rouge le réseau de la compagnie l' inspecteur attendait ses ordres après de longues minutes rivière sans détourner la tête lui demanda: —que pensez -vous de cette carte robineau ", "les jeunes gens ne sont -ils pas tous disposés à se fier à les promesses d’ un joli visage à le conclure de la beauté de l’ âme par celle de les traits un sentiment indéfinissable les porte à le croire que la perfection morale concorde toujours à la perfection physique si la religion n’ eût pas permis à le angélique de se livrer à ses sentiments ils se seraient bientôt séchés dans son cœur comme une plante arrosée d’ un acide mortel un amoureux aimé pouvait -il reconnaître un fanatisme si bien cache telle fut l’ histoire de les sentiments de le jeune granville pendant cette quinzaine dévorée comme un livre dont le dénouement intéresse " ]
tu aperçois sans doute quelques soldats en congé n’ est -ce pas mizelle? oui papa je les ai déjà vus hier à le leur arrivée et je sais qu’ ils voulaient se pr de ce côté-là c’ est donc cela! s’ écria le jeune homme nous arrivons annonça triomphalement odet les yeux fixés sur marsault ah! les jolis pavillons
[ "mais la demeure est plus que doublée l’ aile de gauche est destinée à le mme de brandas et à le matithilde l’ aile de droite à le gildas et à le odet les pièces nouvelles sont décorées avec un goût plein de simplicité une serre relie le tout ", "une serre pleine de fleurs et d’ oiseaux une merveille un rêve! c’ est le domaine de mizelle annonce m. nivier qui les conduit partout d’ un air radieux a présent déjeunons avant de repartir de repartir ", "s’ écrièrent marthe et gildas en se regardant; pour aller où vous ne voulez donc pas revoir hautefort aujourd’hui leur dit la douce voix de mme nivier ce serait cruel pour mme revon et pour silvain ajouta vivement mizelle ils nous attendent? parbleu! s’ ils nous attendent repartit odet ", "certes nous sommes attendus par eux et par d’ autres et en trépignant encore! dame papa c’ est la vérité vous le savez bien ne me faites pas de gros yeux car cela me trouble pour manger gildas ne t’ étrangle pas observa m. nivier avec une bonté pleine de sollicitude: tu manges trop vite c’ est la faute d’ odet! remarqua mizelle d’ un air de reproche il n’ y a pas moyen d’ avoir confiance en lui maman! ", "il nous trahit à le chaque instant silence petite fille et mettez votre chapeau me permettez -vous de conduire les chevaux papa? oui mais pas de façon à le nous verser sous prétexte d’ arriver quelques minutes plus tôt soyez tranquille maman je vous charge de matithilde à le cas serait trop ahuri j’ y veillerai répliqua sa mère tandis que gildas et marthe se regardaient de nouveau avec surprise ", "xiv jours de joie jours d’ épreuves et jours de triomphe qu’ il est doux de parcourir la route chère et familière à le gildas cette route menant à le pays qui l’ a vu naître chaque buisson chaque repli de terrain lui apparaît comme un ami perdu et retrouvé son âme est tout entière dans ses yeux on s’ arrête dans la vallée et il va s’ agenouiller à l’ endroit l’ a conduit jadis l’ ami fidèle qu’ il retrouve encore ce jour-là à ses côtés autour de lui tous sont graves et recueillis ", "un silence solennel règne en ce lieu de repos la brise se joue dans les feuillages et incline les fleurs qui ornent l’ endroit dorment les parents le gildas on voit que des mains pieuses ont veillé sur ces plantes pour honorer ceux qui aiment des cœurs fidèles viens gildas murmure avec douceur le manufacturier là-haut aussi l’on nous attend l’ orphelin se relève en silence et s’ appuie sur le bras d’ odet dont les lèvres tremblantes lui sourient ", "cette émotion faisant pressentir celle qu’ il prévoit sans la connaître lui ôte ses forces m. se charge de matithilde qui rayonne depuis qu’ il l’ a mise à le courant de la surprise projetée un arc de triomphe des guirlandes comme tout cela est frais gracieux et joli! sur le perron les soldats en congé un groupe de polytechniciens parbleu! ceux dont le défaut de famille eût rendu les vacances tristes et difficiles à le passer sans l’ excellent m. nivier je te présente mes hôtes gildas annonça -t-il joyeusement tandis que le jeune homme d’ abord pétrifié s’ avançait avec bonheur pour leur faire accueil à le tous ", "ils tenaient à le voir fais-leur -en les honneurs avant de revenir avec eux à le marsault eh oui à le marsault l’ usine est hospitalière et sait se tirer d’ affaire pour recevoir des amis une de nos salles a été transformée en dortoir; " ]
[ "son ancien camarade le regardait avec ahurissement assis sur son lit faisait de petits yeux pour contempler la place —et encore? dans les petites villes —seulement vois -tu mon vieux leduc ceci n’ est pas une petite ville comme une autre c’ est une petite ville ou ̀ il y a un fou le plus drôle c’ est que leduc manifestait une réelle inquiétude un fou en liberte ", "et moi aussi je suis de l’ acadie est -ce que celui que tu appelles ton ami est natif de cet endroit? —oui répondit la jeune fille de le plus loin que mon souvenir peut se reporter il me semble encore le revoir et quel est donc son nom il s’ appelle jean renousse renousse m. PROPN en pâlissant ", "mais il réfléchit presque aussitôt qu’ il serait toujours temps d’ en venir là et que l’ occasion était bonne pour amener simancas à le démasquer complètement son jeu —nous entendre dit -il avec hauteur pourquoi? je n’ ai nul besoin de vous —peut-être répondit le péruvien ", "je n’ ai pas le temps il tourna le dos à le bridet et partit pour ne pas suivre immédiatement basson et surtout pour se donner une contenance bridet s’ approcha de l’ appariteur c’ est bien tous les jours entre heures et midi que reçoit m.basson —oui monsieur tous les jours mais il n’ est pas souvent là ", "en vérité elle s’ était logée dans cette partie de mon esprit ou ̀ elle attendait secrètement son heure c���est-à-dire un événement qui la rappellerait à le moi elle qui aurait pourtant aimé disparaître à le jamais dans le récit qu’ elle nous avait confié et qui n’ était pas publiable en l’ état avais -je dit à le directeur de la maison d’ édition lorsque celui-ci semaines plus tard en avisant le texte qui traînait sur une pile de manuscrits dans son bureau avec mon rapport de lecture m’ avait demandé si je pensais que le texte était bon il y a en lui quelque chose de remarquable mais d’ inabouti avais -je répondu —laissons tomber alors la pluie qui mouillait les petits pavés dans la cour de l’ immeuble ou je travaillais me rappelait soudain la jeune visiteuse puis son texte qui évoquait avec sécheresse et une ironique distance une enfance à le aalborg à le danemark un arrière-grand-père qu’ elle soupçonnait d’ avoir été nazi un oncle pasteur un père trop gentil pour n’ être pas indifférent voire absent et une mère qui avait décidé de croire que la vi", "je m’ arrête brusquement la clef vient de grincer dans la serrure parfaitement le battant tourne sur ses gonds la servante est debout sur le seuil c’ est une grande fille d’ un blond fade avec des yeux à le fleur de tête d’ une teinte grise indécise bienveillants et stupides ", "maxime a le talent de jouer de manger et de boire avec plus de grâce que qui que ce soit à le monde il se connaît en chevaux en chapeaux en tableaux toutes les femmes raffolent de lui il dépense toujours environ francs par an sans qu’ on lui connaisse une seule propriété ni un seul coupon de rente type de la chevalerie errante de nos salons de nos boudoirs de nos boulevards espèce amphibie qui tient autant de l’ homme que de la femme le comte maxime de trailles est un être singulier bon à le tout et propre à le rien craint et méprisé sachant et ignorant tout aussi capable de commettre un bienfait que de résoudre un crime tantôt la ̂che et tantôt noble plutôt couvert de boue que taché de sang ayant plus de soucis que de remords plus occupé de bien digérer que de penser feignant des passions et ne ressentant rien ", "ce verhulst que je tenais pour un vieux chrétien de campine serait donc un judas! allons demain je pousserai jusque-la et j’ en aurai le cœur net malheur à le lui si le piéton m’ a dit vrai à le lui comme à le tous ceux qui appelleront dans nos campagnes les massacreurs de les campagnards murmurèrent la comtesse et kathelyne chapitre le lendemain à le jour ouvrant la main nouée dans la lanière de son gourdin de néflier son bâton de marchand de bétail longeait d’ un bon pas la chaussée de lierre à le oostmalle qui traverse santhoven et bon marcheur il brûla tout d’ une trotte en moins d’ une heure les quelques kilomètres séparant ces villages et entra à le pigeon-blanc l’ estaminet principal de zœrsel la femme de PROPN se présenta pour prendre sa commande et comme PROPN demandait le patron elle cria: mon homme ", "alors il lui vint une idée.il eut peur que l’ énormité de la somme promise à le qui livrerait la personne qui se cachait sous le nom de petit-pierre n’ eût tenté le chouan dont la physionomie ne l’ avait pas prévenu favorablement il communiqua ses appréhensions à le petit-pierre et à le mary qui étaient venus le rejoindre .mais petit-pierre secoua la tête ce n’ est pas possible dit -il; si cet homme nous eût trahis nous serions déjà d’ ailleurs cela n’ expliquerait pas l’ absence de le navire vous avez raison le capitaine devait envoyer une barque et je ne la vois pas peut-être n’ est -il pas l’ heure en ce moment l’ horloge de le bourg de le pèlerin tinta coups comme si elle eût été chargée de répondre à l’ objection ", "mademoiselle fit bannière avec un soupir je dis que tout ce monde-là a bien l’ air d’ en vouloir à le roi hérode —oui n’ est -ce pas reprit olympe cela sent le jésuite d’ une lieue est -ce que vous avez le moins de le monde envie de retourner avec ces vilains hommes noirs mademoiselle s’ écria bannière plus haut qu’ il n’ était prudent de le faire j’ irais à le bout de le monde pour les fuir! —chut fit olympe on vous a entendu en effet un commissaire facile à le reconnaître à le son air d’ autorité raide et à la mauvaise humeur qu’ il éprouvait d’ avoir été troublé dans son sommeil un vilain commissaire noir flanqué de acolytes en habits gris leva la tête et se détachant de le groupe s’ avança jusque sous le balcon " ]
saladin à l’ aide de ses machines lançait des pierres dans la place et de le haut de les tours roulantes qu’ il approchait des murailles il parvenait parfois à le enlever de le bétail à les assiégés avec des crampons de fer mais depuis plus de semaines qu’ il avait investi la place il n’ avait pas encore réussi à la forcer quoiqu’ il les fît battre avec de puissants madriers les murs résistaient quoiqu’ il fît pleuvoir à le tout instant sur les remparts une grêle de traits les défenseurs tenaient bon
[ "le soudan qui savait qu’ une grande quantité de monde était enfermée dans le château n’ avait plus qu’ un espoir pour s’ en emparer il comptait sur la famine qu’ il travaillait du reste sans relâche à le amener en enlevant à les assiégés le plus de bétail possible déjà en effet depuis quelques jours les défenseurs de la place semblaient épuisés et ils paraissaient moins souvent sur les remparts les provisions commençaient à le manquer et saladin allait enfin triompher lorsque un beau matin on l’ avait vu faire enlever avec précipitation ses machines de guerre les assiégés qui déjà songeaient à le capituler car les dames poussaient de grands cris et se sentaient plus effrayées encore de la famine que de l’ ennemi les assiégés qui de l’ intérieur de le château surveillaient tous les mouvements de les assiégeants ne s’ expliquaient pas cette opération de les infidèles ", "mais si leur surprise était grande alors elle le fut bien plus lorsqu’ ils virent le soudan plier ses tentes et s’ éloigner à la hâte avec ses troupes qu’ est -ce que cela signifiait saladin levait -il donc sérieusement le siège à le moment ou ̀ il était sur le point de se rendre maître de la place où déjà la défense perdait chaque jour de sa force pouvait -on y croire n’ était -ce pas là une de ces ruses si familières à les musulmans et que l’ habile soudan savait si bien employer ne voulait -il pas par cette feinte inspirant une trompeuse confiance à les chrétiens les attirer hors de les murs et revenir tomber sur eux avec toutes ses troupes comment enfin s’ expliquer cette retraite soudaine et inespérée voilà ce que se demandaient les assiégés qui n’ osaient croire à le leur délivrance voilà ce que nous expliquera le chapitre suivant ", "chapitre vi le frère et la sœur en apprenant que saladin était venu assiéger montréal le roi baudouin autant dans la crainte de voir tomber à les mains de les ennemis une place aussi importante que dans le désir de délivrer ses sœurs et de calmer les inquiétudes de les dames enfermées avec elles avait fait en toute hâte assembler des troupes afin de voler à le secours de les assiégés il avait voulu marcher lui-même à la tête de ses soldats mais considérant que dans le triste état où l’ avait mis sa maladie qui l’ avait rendu presque aveugle il ne pourrait les commander à le cas ou il faudrait livrer la bataille il avait reconnu la nécessité de leur donner un chef moins impotent que lui ici se présentait pour le roi lépreux une trop belle occasion d’ humilier son beau-frère pour qu’ il ne la saisît pas avec empressement ", "pendant tout le temps que sybille avait été éloignée de jérusalem le comte de PROPN n’ avait pas perdu son temps profitant de l’ absence de son adversaire il s’ était rapproché de le roi et en flattant par ses propos la haine de celui-ci contre gui de lusignan non seulement il l’ avait entretenue mais il l’ avait portée à le son plus haut point et ce faisant il avait pris peu à le peu un grand empire sur l’ esprit de le faible monarque aussi lorsqu’ il s’ était agi de donner un chef à les troupes que l’on conduisait à le secours de les assiégés de montréal baudouin avait -il arrêté son choix sur le comte raymond avec d’ autant plus de joie que par là il portait un coup sensible à le son beau-frère il avait même exigé pour que l’ humiliation de gui fût plus complète qu’ il l’ accompagnât comme simple vassal et que par conséquent il marchât sous les ordres de le comte de PROPN son rival ", "c’ était à le tour de celui-ci de triompher maintenant et sybille qui était retenue à le château de montréal sybille bouillait d’ impatience car avertie par ses pressentiments sans doute elle était inquiète de ce qui se passait à le jérusalem et se voyait forcément réduite à l’ inaction ce malheureux siège l’ empêchait de travailler à le son œuvre et la pensée de son serment lui revenait avec plus de force à l’ esprit cependant les troupes conduites par le roi de PROPN s’ étaient avancées rapidement et déjà elles n’ étaient plus qu’ à le quelques lieues de la place assiégée ", "le comte de PROPN malgré toute la joie qu’ il éprouvait de son triomphe sur l’ époux de sybille était néanmoins fort soucieux il se trouvait assez embarrassé on n’ a pas oublié le mystérieux traité qu’ il avait conclu avec le soudan allait -il donc se voir forcé de le rompre tout à le coup en livrant bataille à le son allié secret la présence de le roi et l’ impatience ou ̀ il était de délivrer ses sœurs ne permettaient pas à le comte chargé de le commandement de temporiser comme il l’ avait déjà fait dans une circonstance semblable ", "s’ il attaquait le soudan avec les troupes royales celui-ci userait contre lui de représailles en faisant irruption dans ses états s’ il n’ agissait pas vigoureusement comme le désirait le roi celui-ci indigné lui retirerait le commandement qu’ il lui avait confié et le comte perdait brusquement tout le terrain qu’ il avait gagné pendant l’ absence de sybille comment sortir de ce pas difficile il n’ avait trouvé rien de mieux à le faire que d’ envoyer à le soudan un avis secret de l’ arrivée de le roi avec une armée c’ est alors que saladin soit qu’ il craignît d’ exposer ses soldats fatigués à un combat avec des troupes fraîches soit qu’ il ne voulût pas mettre son allié dans la nécessité de lui livrer bataille avait subitement levé le siège de montréal et s’ était retiré précipitamment vers damas lorsque baudouin fut instruit de la retraite de les infidèles il en éprouva une grande joie et cette joie fut partagée par gui de lusignan ", "celui-ci quoiqu’ il eût feint de se soumettre sans murmure à la volonté de le roi et de n’ éprouver aucune répugnance à le marcher sous les ordres de son concurrent n’ en avait pas moins ressenti très-vivement l’ affront que son beau-frère lui avait fait il voyait arriver avec une indicible satisfaction le moment ou ̀ il allait se trouver rapproché de sybille car son âme ulcérée avait besoin de s’ épancher dans le cœur de celle qui était son plus ferme appui de celle qui seule peut-être entre tous croyait en lui PROPN avait en effet la sincère intention de tenir la promesse qu’ il avait faite à le sybille en travaillant à le salut de le royaume sa hauteur et son orgueil en excitant la jalousie de les seigneurs lui avaient seuls nui jusqu’ ici ", "il sentait que toute sa force était désormais dans cette princesse qui l’ avait appelé à le elle et l’ avait fait son époux dans cette princesse qui possédait cette fermeté et cette énergie que donnent une ardente conviction et un désir sincère d’ atteindre un noble but aussi avait -il hâte de se retrouver auprès d’ elle comme nous l’ avons dit les assiégés n’ osaient croire encore à le leur délivrance l’ arrivée de le roi vint la leur confirmer et la joie rentra à la suite de le monarque dans ce château tout à l’ heure encore le séjour de la tristesse et de le désespoir " ]
[ "–ici ici par ici venez par ici! prit l’ amour de petite fourche de les mains de le boy qui nous suivait avec son amour de panier et elle piqua dans les bassines –pique aussi toi! pique cher amour je crus que le cœur allait me manquer à le cause de l’ épouvantable odeur de charnier qui s’ exhalait de ces boutiques de ces bassines remuées de toute cette foule se ruant à les charognes comme si c’ eût été des fleurs –clara chère clara implorai -je partons d’ ici je vous en prie! comme vous êtes pâle! et pourquoi n’ est -ce donc pas très amusant –clara chère clara insistai -je partons d’ ici je vous en supplie il m’ est impossible de supporter plus longtemps cette odeur –mais cela ne sent pas mauvais mon amour cela sent la mort voilà tout elle ne semblait pas incommodée aucune grimace de dégoût ne plissait sa peau blanche aussi fraîche qu’ une fleur de cerisier par l’ ardeur voilée de ses yeux par le battement de ses narines on eût dit qu’ elle éprouvait une jouissance d’ amour elle humait la pourriture avec délices comme un parfum ", "et que voit -elle? rose faire de grands préparatifs aller quérir d’ abord un petit tabouret et puis un pinceau et un encrier qu’ elle dépose sur le tabouret comme sur une table afin de l’ avoir à sa portée explique -t-elle à le virginie qui approuve évidemment car elle ne dit mot et qui ne dit mot consent il est évident que si la place de les encriers n’ est pas précisément là la place de les toutous est encore moins sur une table à le milieu de livres et de papiers et rose ne peut pas risquer de tacher tout cela elle se félicite de sa prudence un accident est si vite arrivé ", "on ne peut pas s' y opposer vous perdez l' esprit garlonne mâcha le capitaine vous me décevez énormément où est à le fait? il est avec nous s' écria le second de plus en plus nerveux est avec nous de nos jours fit le capitaine dans sa serviette vous ne vous rendez pas compte enfin vous n' avez plus aucune notion de rien ", "il dut y avoir une machinale poignée de mains dont aucun d’ eux ne prit conscience mais pas un mot ne put franchir leurs lèvres PROPN parut hésiter ébaucha un geste hagard qui semblait inviter antoine à l’ accompagner et s’ engagea dans l’ escalier un étage un second un troisième PROPN montait pesamment s’ accrochant à la rampe et ne se retournant pas ", "a recommencé —qu’ est -ce qui a recommence en collant sa bouche contre le combiné en cuivre qu’ avez -vous fait —le problème n’ est pas ce que j’ ai fait mais ce que je n’ ai pas réussi à le empêcher j’ allais vous demander de me passer mais c’ est inutile ajouta PROPN sur un ton anecdotique ", "qu’ est -ce que c’ est que cet avorton demande le gros un pensionnaire de bocal le croisement une guenon avec un employé de le gaz ou les conséquences d’ une trop forte dose de thalidomide c’ est mon petit dernier annonce cette brave lampe à le souder bel enfant rectifie béru sans se départir une vraie réclame pour la blédine et la vitamine de l’ abbé tout ton portrait rouillé ", "il n’ était pas plus gros qu’ un rat ce qui lui valut sans doute le nom de raton soigné élevé à la cuisine avec toutes sortes de douceurs m. raton passa un beau jour à le salon où sa gentillesse ses petites mines futées le firent admettre sans peine la grosse chienne se montra d’ abord assez jalouse de ce nouveau favori; mais cela dura peu; alice sut si bien partager ses caresses qu’ ils ne tardèrent pas à le faire bon ménage on les vit manger à le même plat dormir côte à le côte sur le même tapis et le matin tous entraient ensemble dans la chambre de la fillette qui partageait avec eux sa tasse de chocolat ", "mais je ne me sentais pas de vocation et on ne triche pas avec dieu si comme vous le croyez un trésor est épars entre ces murs réalisons -le bien vite et puis surtout arrangeons -nous pour qu’ aucun rasquin ou maureuse ne puisse mettre les pieds ici pauvre daniel était donc toujours condamné à le être hissé jusqu’ à les cimes de le bonheur puis précipité dans les abîmes de la désolation et de le doute elle le choyait et le martyrisait à la fois sans s’ en rendre compte elle eut de nouveau devant elle le garçon timide et troublé qu’ elle avait déjà vu apparaître à le milieu de l’ entretien de la veille –mademoiselle voulez -vous que nous nous mettions tout de suite à la tâche ", "ces arrangements terminés elle avait quitté les beaux quartiers et son brillant hôtel pour venir se confiner dans une rue presque ignorée de le faubourg saint-germain elle s’ était arrangée de manière à le vivre le plus économiquement possible avec les faibles revenus qui lui restaient et ce n’ était qu’ à le force d’ ordre de soins attentifs et d’ épargnes intelligentes qu’ elle était parvenue jusque -là à le joindre les bouts mais le remboursement inattendu de ces créances vint tout à le coup déranger l’ économie de son budget et la jeter dans des embarras inextricables on était à la veille de l’ hiver et elle allait manquer de tout a peine lui restait -il de quoi vivre pour quelques jours et après comment faire? ", "elle l’ emporte comme la force de les choses la fatalité de la vie le rythme supérieur qui mène les hommes à la douleur à la mort à le dieu les talus passent avec leurs saules étronçonnés dont les branches divergent ainsi que des bras ivres la terre saute sous le fer de les chevaux les hommes soufflent de peur on n’ arrivera jamais on arrivera trop tôt le talus a cessé et devant eux ce sont pauvres rustres couverts de boue pendus à les courroies d’ un canon que l’ attelage tire malaisément dans le labour des têtes effarées et livides se tournent vers les guides des hurlements incompréhensibles s’ échangent " ]
les lèvres d' un incarnat sanguin s' ouvraient pour montrer rangées de dents perlées d' un émail éclatant dans un malicieux sourire les mains posées sur l' appui de fonte bronzée avec la coquetterie de les actrices éclairant à les feux de la rampe leurs poitrines houleuses à le certaines scènes pathétiques cette jeune fille le corsage serré dans une robe de satinette paille boutonnée à le cou et coupée en dessous par une échancrure savante triangulaire enrubannée de satin plus foncé offrait impudemment à les regards de les promeneurs une poitrine éblouissante soutenue par une taille irréprochable souple et mince une rose d' un rouge velouté tranchait à le centre sur la neige de son sein des cheveux à le reflets fauves couronnaient comme un diadème cette tête à la fois enfantine et dédaigneuse mutine et cruelle et se répandaient en mèches folles sur le front frisant et collées à la peau superbe fille murmura chazolles
[ "duvernet haussa les épaules une parisienne quoi le vois -tu? —a tout et à le rien est -ce qu' on s' y trompe le député de le havre en avait vu d' autres ", "son entresol de célibataire de l' avenue montaigne aurait révélé d' étranges secrets si les meubles avaient parlé —elle est merveilleuse reprit chazolles —eh bien après en effet qu' est -ce que cela pouvait faire à le chazolles? une cousine de là-bas une amie qui sait? était venue rendre visite à ce courtier en maquereaux et en saumons à le ce marchand d' huîtres réfugié dans ce trou de le val-dieu quelle importance devait -il y attacher? et en quoi s' il vous plaît? ", "la première minute de l' admiration passée cette visite intéressait -elle l'a-gri-cul-teur de le val-dieu le mari de mademoiselle qui devait s' impatienter de le retard de les promeneurs le père enfin de mignonnes fillettes qu' on ne pouvait trop chérir et adorer —prends garde dit duvernet tu vas faire attendre ton beau-père le dîner ne vaudra rien et en s' en allant sous l' interminable avenue de tilleuls dont les branches se rejoignaient formant une épaisse voûte sur leurs têtes avec son style de viveur avec sa verve primesautière il dérida son ami —elle est gentille certainement lui dit -il très gentille si tu veux mais je me méfie de sa vertu ", "une vingtaine d' années robe d' une coupe hardie pose audacieuse bras nus! un aplomb à le faire baisser les yeux à un régiment de hussards francs contre un sou qu' elle est plus savante qu' une mariée de ans dans ton village des mines coquettes des yeux qui flambent un museau langoureux qui rit en une fine mouche mon ami! une cocotte pourquoi ne le dis-tu pas tout de suite ", "j' ai peut-être tort affaire d' habitude je suis trop poli plusieurs fois chazolles tourna la tête de le côté de la fenêtre le blanc visage s' y encadrait toujours enfin les amis disparurent sous les tilleuls à le fond dans le lointain ", "alors la jeune fille se pencha à le dehors et appela: mon cousin un pas lourd résonna dans le parterre étroit de le chalet sur un pavage en briques et la face enluminée de l' ancien courtier vint se placer au-dessus de la figure délicate de sa visiteuse qu' est -ce qu' il y a mignonne dit -il elle lui désigna d' un geste les hommes qui s' enfonçaient dans l' avenue de l' autre côté de le communal en regardant à le chaque instant en arrière ", "—quel est ce monsieur demanda -t-elle —le plus grand? —oui à le droite c' est m. chazolles tu ne le connais pas je ne l' ai jamais vu —monsieur maurice comme on dit dans le pays ", "qui m. maurice bon qu' est -ce qu' il fait rien —quand il veut il est donc très riche je crois bien ", "a c' était sa femme la petite brune très bien avec enfants dans ses jupes tantôt à la course en sacs PROPN fit la jeune fille rêveuse et se reprenant —elle est très bien en effet comme vous dites madame maurice chazolles elle prononçait ce nom avec une aigreur mal dissimulée " ]
[ "quant à le père oblat il se présente à le vous sans soutane —attendez que j’ enlève ma livrée de sœur de charité; et puisque je retrouve mon gabriel monsieur le curé nous attendons la confirmation de votre permission les villageois qui n’ avaient pas eu connaissance de l’ arrivée de jacques n’ en pouvaient croire leurs yeux et comme ils étaient encore sous l’ effet de les histoires de revenants de le père comeau ils crurent voir un esprit; mais il les rassura en leur démontrant qu’ il était bien présent en chair et en os en donnant un chaste baiser sur le beau et large front d’ angéline ", "–mais non répliqua -t-il plus sèchement encore ne me remerciez pas ce n’ est pas pour vous que j’ agis c’ est pour ma satisfactipn personnelle soyez -en sûre je ne veux pas de votre reconnaissance elle le regarda surprise de sa brusquerie elle comprenait que sans l’ avoir cherché elle venait de lui faire de la peine ", "parlant déjà couramment l’ anglais PROPN se mit en devoir d’ apprendre l’ allemand afin de mieux surveiller frida la gouvernante dans ses rapports avec l’ enfant c’ était une occupation de plus une diversion à ses pensées mélancoliques le travail seul et l’ accomplissement exact de tous ses devoirs pouvaient la sauver de l’ ennui et de la tristesse trop profonde chaque matin elle se rendait à la messe puis elle allait visiter quelque indigent indiqué par le curé et lui porter le secours matériel en même temps qu’ une douce parole et quelques conseils discrètement donnés elle ne cherchait pas à le nouer de relations ", "déjà les soldats l’ entraient à la citadelle la retraite sonna l’ appel la jeune fille commençait à s’ impatienter les promeneurs devenaient plus rares la nuit tombait tout à le fait l’ inquiétude la prit ", "et puis —distingues -tu une marque de fabrique à le centimètres en dessous de le bord supérieur —examine avec attention ne vois -tu pas marteaux —si on dirait bien —tu es en présence d’ un verre de lampe de la marque de les marteaux ", "la savoir à un autre brusquement il en ressentait une souffrance de toute la chair et de toute et cette main cette petite main glissant la lettre lui restait dans les yeux et y faisait une atroce brûlure elle ne savait pas pourquoi il était devenu tout à le coup muet sombre PROPN est en le voyant jeter un regard anxieux sur la boîte à les lettres elle devina elle le trouva bizarre d\\' être jaloux sans en avoir le droit ", "j’ en sais quelque chose dans les grandes douleurs de ma vie quand il m’ a fallu perdre mes bien-aimés parents assister à l’ effondrement d’ une branche bien chère de ma famille voir s’ ébranler tout à le coup les fondements les plus solides de le bonheur pleurer sur ma patrie que j’ aime d’ un amour violent je ne me suis sauvée que par la si j’ écrivais une date sur tous les morceaux de musique que j’ ai composés sur tous les livres que l’on trouvera annotés de ma main depuis la première page jusqu’ à la dernière sur tous les plans que j’ ai moi-même dessinés pour mon parc ce serait une date douloureuse une de ces dates qu’ on écrit avec ses larmes vous voyez bien dit le savant avec un petit hochement de tête tout satisfait mais c’ est pour les moments gris pour les jours agaçants pour les contrariétés sottes que je voudrais trouver un remède bah ", "mais il faut que la paix se fasse en moi peu à le peu –elle se fera comme dante vieilli vous êtes venu frapper ici en demandant: pace! elle viendra à le vous avec la joie en dieu.alexy murmura mélancoliquement –la joie!le père l’ entraînait le long de les corridors obscurs ils entrèrent dans le chœur de la chapelle déjà les religieux étaient agenouillés la lumière jaune de quelques cierges vacillait dans la pénombre ", "quoi de plus beau que l’ utile et de les pots de terre superbement rangés? et cet être encore non sorti des limbes dit que son nom d’ homme serait dans le futur xénophon paix s’ écria mon guide parlant à les hommes rouges ou avertissant les patineurs d’ hydrargyre précédant la barque paix ou l’ eau polie à le ma voix va devenir boueuse et mobile et vos pieds d’ acier s’ enliseront à les os de la terre ayant dit il rame quoi de plus beau dit xénophon que des plats géométriquement disposés et il s’ écarte chassé par un grand insecte long marchant sur l’ eau avec des membres en forme de fils ", "je suis toute la journée dehors en effet il sortait beaucoup on le rencontrait les mains ballantes la tête haute distrait quand on l’ arrêtait il racontait des courses interminables un matin comme il rentrait déjeuner après une promenade de le côté de chaillot il trouva une carte de visite à le tranche dorée sur laquelle s’ étalait le nom de gilquin écrit à la main en belle anglaise la carte était très sale toute marquée de doigts gras " ]
alors la présence de cette jeune fille dans le panier à le salade avec mon père et d’ autres inconnus cette nuit de février m’ est remontée à la mémoire et bientôt je me suis demandé si elle n’ était pas dora bruder que l’on venait d’ arrêter elle aussi avant de l’ envoyer à les tourelles peut-être ai -je voulu qu’ ils se croisent mon père et elle en cet hiver1942 si différents qu’ ils aient été l’ un et l’ autre on les avait classés cet hiver-là dans la même catégorie de réprouvés mon père non plus ne s’ était pas fait recenser en octobre1940 et comme PROPN il ne portait pas de numéro de dossier juif» ainsi n’ avait -il plus aucune existence légale et avait -il coupé toutes les amarres avec un monde ou ̀ il fallait que chacun justifie d’ un métier d’ une famille d’ une nationalité d’ une date de naissance d’ un domicile
[ "désormais il était ailleurs un peu comme dora après sa fugue mais je réfléchis à la différence de leurs destins il n’ y avait pas beaucoup de recours pour une fille de ans livrée à le elle-même dans paris l’ hiver42 après s’ être échappée d’ un pensionnat à les yeux de la police et des autorités de ce temps-là elle était dans une situation doublement irrégulière: à la fois juive et mineure en cavale ", "pour mon père qui avait ans de plus que la voie était toute tracée puisqu’ on avait fait de lui un hors-la-loi il allait suivre cette pente-là par la force de les choses vivre d’ expédients à le paris et se perdre dans les marécages de le marché noir cette jeune fille de le panier à le salade j’ ai appris il n’ y a pas longtemps qu’ elle ne pouvait pas être dora j’ ai essayé de retrouver son nom en consultant une liste de femmes qui avaient été internées à le camp de les tourelles d’ entre elles âgées de et de et ans juives polonaises étaient entrées à les tourelles le et le février elles s’ appelaient berger et ", "les dates correspondent mais était -ce bien l’ une ou l’ autre? après un passage à le dépôt les hommes étaient envoyés à le camp de drancy les femmes à les tourelles il se peut que cette inconnue ait échappé comme mon père à le sort commun qui leur était réservé je crois qu’ elle demeurera toujours anonyme elle et les autres ombres arrêtées cette nuit-là les policiers de les questions juives ont détruit leurs fichiers tous les procès-verbaux d’ interpellation pendant les rafles ou lors de les arrestations individuelles dans les rues ", "si je n’ étais pas là pour l’ écrire il n’ y aurait plus aucune trace de la présence de cette inconnue et de celle de mon père dans un panier à le salade en février sur les champs-élysées rien que des personnes mortes ou vivantes que l’on range dans la catégorie de les individus non identifiés ans plus tard ma mère jouait une pièce à le théâtre michel souvent je l’ attendais dans le café de le coin de la rue de les mathurins et de la rue greffulhe je ne savais pas encore que mon père avait risqué sa vie par ici et que je revenais dans une zone qui avait été un trou noir ", "nous allions dîner dans un restaurant rue greffulhe– peut-être à le bas de l’ immeuble de la police de les questions juives où l’on avait traîné mon père dans le bureau de le commissaire PROPN jacques né à le mulhouse dans les camps de drancy et de pithiviers ses hommes se livraient à une fouille avant chaque départ des internés pour auschwitz chef de la police de les questions juives se présentait à le camp accompagné de ou aides qu’ il dénommait policiers auxiliaires ne révélant que son identité personnelle ces policiers en civil portaient un ceinturon soutenant d’ un côté un revolver et de l’ autre une matraque ", "après avoir installé ses aides quittait le camp pour ne reparaître que le soir afin d’ enlever le produit de la rafle chacun de les aides s’ installait dans une baraque avec une table et un récipient de chaque côté de la table recevant l’ un le numéraire l’ autre les bijoux les internés défilaient alors devant le groupe qui procédait à la fouille minutieuse et injurieuse très souvent battus ils devaient quitter leur pantalon et recevaient de grands coups de pied avec des réflexions veux -tu en recevoir encore de la viande de policier les poches intérieures et extérieures étaient souvent déchirées brutalement sous prétexte d’ activer la fouille je ne parlerai pas de la fouille de les femmes effectuée en de les endroits intimes ", "à la fin de la fouille numéraire et bijoux étaient entassés en vrac dans des valises entourées d’ une ficelle et plombées puis remises dans la voiture de ce procédé de plombage n’ avait rien de sérieux attendu que la pince à le plomber restait entre les mains de les policiers ils pouvaient s’ approprier billets de banque ou bijoux d’ ailleurs ces policiers ne se privaient pas de sortir de leurs poches de les bagues de valeur en disant: tiens cela n’ est pas de le toc ou une poignée de billets de ou francs en disant: tiens j’ ai oublié cela une perquisition avait lieu également dans les baraques pour visiter la literie matelas édredons traversins étaient éventrés ", "de toutes les investigations exercées par la police de les questions juives aucune trace ne subsiste l’ équipe de la fouille était composée de hommes toujours les mêmes et d’ une femme on ne connaît pas leurs noms ils étaient jeunes à l’ époque et quelques-uns d’ entre eux vivent encore aujourd’hui mais on ne pourrait pas reconnaître leurs visages PROPN a disparu ", "les allemands se seraient débarrassés de lui pourtant mon père lorsqu’ il m’ avait raconté son passage dans le bureau de cet homme m’ avait dit qu’ il avait cru le reconnaître porte maillot un dimanche après la guerre les paniers à le salade n’ ont pas beaucoup changé jusqu’ à le début de les années la seule fois de ma vie ou ̀ je me suis trouvé dans l’ un d’ eux c’ était en compagnie de mon père et je n’ en parlerais pas maintenant si cette péripétie n’ avait pris pour moi un caractère symbolique ce fut dans des circonstances d’ une grande banalité " ]
[ "sans doute admit -il comme à le regret mais ils pensent que vous vous débrouillez autrement –et dis -je pensez -vous que PROPN attende autre chose de moi il releva la tête et me regarda franchement ahuri –naturellement dit -il PROPN s’ est mis dans la tête de vous avoir d’ une manière ou d’ une autre et est un homme qui ne renonce jamais ", "la quiétude de ces braves gens est terminée pour eux il ne s' agît plus que de savoir à le quel souffle ils seront désintégrés sera -ce par des atomiseurs américains anglais égyptiens ou par ceux de notre cinquième l' hagarde républicaine leurs gouvernants alléchés par les chatoyantes promesses sont décidés à le feu d' arti-fesses mais à le moment de traiter avec la france v' là qu' il y a vasouillage ", "avait demandé germaine après avoir rappelé autres souvenirs touchants maurice ne répondit pas seulement une larme brûlante tomba de ses yeux sur la main de la jeune fille —tu pleures ah mon dieu qu’ allons -nous devenir? germaine a longtemps sangloté sur le cœur de celui qui va partir ", "je rentre souvent dans la nuit cela tu ne le sais pas tu dors tu te réveilles tu vois mon visage je suis ton père et ton monde ", "aussi le soir de ces jours solennels quand j’ avais lutté victorieusement contre chœur et orchestre le maître de chapelle ne voulait pas que je dînasse à la maîtrise il m’ emmenait avec lui et certes il ne me laissait pas mourir de faim! d’ autres fois à la suite d’ un solo peut -être mieux exécuté que les autres il me mettait dans la main une petite pièce de sous et cela me rendait joyeux telles étaient mes joies les rayons de soleil qui doraient parfois mon existence ordinairement si sombre elles m’ eussent suffi et sans les persécutions sans le manque absolu de famille cette vie ne m’ offrait rien de plus dur qu’ à les autres enfants mon cœur battait si délicieusement quand on me disait en souriant: bien c’ est bien j’ étais si heureux quand ma cage s’ ouvrant je pouvais m’ ébattre quelques instants à le milieu de les champs en fleur ou encore ou surtout! ", "l’ autre s’ inclina avec un sourire jusqu’ à les oreilles aurélien la regardait en se répétant les mots de morel: vous savez comment elle est se mettant de tous les comités il n’ y avait pas que le pays pour avoir des profondeurs insoupçonnables une deuxième lampe donna presque un air de gaîté à la pièce soudain où s’ aperçurent un portrait de femme de le temps de félix faure et un diplôme de les jeux floraux que la cousine commenta pour aurélien il voyait cependant bérénice parler avec l’ espagnol il haussa les épaules ", "un gamin en uniforme accourut va me chercher un sergent de ville cela se passait sans bruit sans scandale vous êtes sûr que vous n’ avez pas d’ argent puisque je vous le dis le chasseur qui avait attendu la réponse partit en courant maigret ne broncha pas ", "non ne pouvait pas être lui mais si pourtant eh mais j' allais passer dans millions d' amis moi je me suis accroupie en lui tendant la main il n' avait même plus la force de remuer la queue il a encore fait pas et s' est écroulé dans mes jambes je suis restée immobile pendant quelques secondes ", "demain je viendrai vous prendre à le vieux-château.aélys eut un vif mouvement de stupéfaction –vous servir de guide quelle idée! non certainement non! votre altesse a ses gardes qui –c’ est vous que je veux chemin faisant vous me raconterez les légendes comtoises pour le moment je vous accompagne jusqu’ à le vieux-château et vous terminerez l’ histoire de la vouivre si malencontreusement interrompue hier par l’ entrée de le comte brorzen et de seldorf allons vous n’ avez pas besoin de me regarder avec cet air presque mauvais petite dame verte je n’ ai pas peur de vous sachez -le.elle redressa la tête en rejetant en arrière les boucles qui retombaient sur ses épaules ", "et qu’ est -elle devenue elle a disparu sur la gauche tiens tiens voici qu’ on l’ aperçoit encore où ai-je les yeux alors la voilà partie " ]
pourquoi à le moi –parce un jour un vieux chercheur d\' asperges dans la colline vous a appelée la fille de les sources les craintes de manon grandirent cet ingénieur allait lui poser des questions et il faudrait lui répondre sans la moindre hésitation et en le regardant bien en face c\' était certainement un savant; peut-être par des calculs et des raisonnements il allait découvrir le secret de la grotte peut-être même était -elle marquée sur ses plans et alors on trouverait les restes de les bougies et les empreintes de ses pas le maire et le génie rural examinaient une carte coloriée étalée sur la grande table
[ "ingénieur était un jeune homme très noir de poil à les lunettes cerclées d\\' or et il portait une veste de chasse petite dit philoxène regarde un peu ce plan les sources que nous connaissons sont marquées d\\' un rond bleu est -ce qu\\ il y en a d\\' autres ingénieur poussa le document sous les yeux de manon puis de le bout de son crayon il lui montra la perdrix le plantier et la font de le berger elle vit avec un grand soulagement que la grotte n\\' était pas signalée et elle cita aussitôt sources ignorées le laurier la font de la ser la niche et le pétélin mais elle ne sut pas bien les localiser sur le papier en tout cas dit instituteur vous pourriez nous y conduire ", "–oui bien sûr se leva eh bien nous vous suivons en route avec un très bel accent de narbonne il expliqua que la position de les différents points d\\ eau pourrait peut-être lui révéler le trajet souterrain de la source tarie et que ces recherches étaient une excellente occasion de compléter orographie de la région il déployait à le chaque instant sa carte y inscrivait des signes mystérieux après avoir longuement regardé le paysage pendant ce temps PROPN posait à le manon questions depuis l\\ de ans vous n\\ avez pas eu de petits camarades –non ", "mes camarades c\\' est mon ânesse mon chien mes chèvres et puis enzo et giacomo ce sont des bûcherons piémontais comme baptistine –et vous ne vous ennuyez pas dans cette solitude est jamais seule dans la colline il y a tant de bêtes qu\\ on ne voit pas et qui vous regardent et souvent des gens qu\\ on regarde et qui ne vous voient pas –comme moi le premier jour ", "–oui comme vous –vous pensez rester toute votre vie dans la garrigue –je voudrais bien et puis je dis ç a maintenant mais peut-être plus tard je changerai d\\' idée –vous avez ans –non pas encore presque ", "j\\' aurais cru davantage est sans doute la vie à le grand air la vie naturelle tenez voilà la source de le laurier elle montra sous un très vieux laurier tordu une petite construction de pierre sèche couverte par une grande plaque de roche il en sortait un très mince ruisselet qui se perdait aussitôt dans la pierraille approcha et trempa ses mains dans eau est -ce que PROPN est là son débit normal? il faut un gros orage pour qu\\ elle coule un peu plus fort il examina les alentours et prit encore des notes instituteur ramassait de les pierres manon cueillait des bouquets de pèbre et vit soudain arriver bicou courant plus vite qu\\' un lièvre et qui fit d\\' extravagantes démonstrations de joie en retrouvant sa maîtresse bien-aimée qu\\ il croyait perdue à le jamais quand elle le quittait une heure ", "puis il se mit à le fouiller les broussailles à la recherche d\\' une couleuvre ou d\\' un mulot pour aller à la font de la ser une source goutte à le goutte de les refresquières ils passèrent non loin de la grotte de le secret manon en détourna les yeux et efforça d\\' attirer attention sur l\\ autre coteau de le vallon en disant que était là qu\\' elle gardait le plus souvent ses chèvres parce que 'herbe y verdoyait longtemps à le cause d\\' une certaine humidité: mais bicou qui avait bonne mémoire partit comme un trait vers la grotte et appela sa maîtresse par des aboiements enthousiastes manon inquiète le rappela aussitôt ici! ici tout de suite le chien revint à le galop entoura de quelques bonds joyeux et tenta de l\\ entraîner vers l\\ endroit fatal en tirant le bas de sa robe ", "instituteur parut surpris ce chien veut nous montrer quelque chose dit -il –certainement dit manon un lézard vert ou une gerboise mais bicou était reparti et il grattait le sol à le pied de le pétélin postiche devant l\\ entrée de la galerie manon affolée prit sa fronde dans sa musette et lança dans sa direction une pierre ronde aussi grosse une pomme elle voulait comme d\\' habitude le manquer de peu pour effrayer mais elle était si effrayée elle-même qu\\ il reçut le projectile sur la tête ", "il poussa un hurlement déchirant et prit la fuite vers le plantier ululant de douloureuses protestations que les échos multipliaient manon vit avec terreur qu\\ il ne courait pas droit devant lui mais selon la diagonale de son corps l\\' instituteur la regarda surpris vous êtes adroite mais cruelle j\\' ai entendu sonner son crâne –tant pis pour lui répliqua le savant ", "il n\\ avait à le obéir –je suis persuadé dit instituteur –tenez dit manon la font de la ser ils finirent leur tournée vers midi à le moment de se séparer sur épaule de la tête ronde manon tendit à le jeune homme le gros bouquet de pèbre lié un brin de genêt c\\' est pour votre mère dit -elle le meilleur pèbre de tout le pays surtout dans le civet de lapin " ]
[ "allez rentre dans la chambre ou c’ est moi qui vas te chercher il s’ était relevé avait lâché le pigeon mais n’ était pas retombé sur ses pattes avait chu sur les dalles comme un sac de son mouillé et il restait couché sur le côté la tête inclinée vers le jabot le cou très mou et les yeux clos l’ enfant avait eu le temps de songer qu’ il n’ aimait pas les paupières fermées de les oiseaux épaisses blanchâtres comme des taies les yeux ouverts de les hommes massacrés même s’ ils sont pleins d’ épouvante ont des profondeurs vertes de sous-bois des reflets d’ étang gelé mon dieu il faut chasser cette idée-là vite vite sinon ils reviennent tous ces morts ils s’ approchent de lui la nuit mêlent leur sang à ses pensées têtes sans visage yeux sans regard il avait crié et déjà elle accourait coupait à le plus court en bousculant le maçon entre ses piliers et à le son tour elle criait: est -ce qu’ il y a mon petit\\u202f t’ es qu’ est -ce qu’ il y elle traversait tout l’ appartement en courant en soufflant ", "m. l’ a mal tiré de son état comateux ou alors il s’ agit d’ un sujet exceptionnel toujours est -il qu’ on l’ a retrouvé endormi dans les coulisses cette nuit à le cours d’ une ronde et qu’ on aimerait le restituer à la réalité c’ est fantastique dit la gosse jamais pareille chose ne s’ est produite connaît son métier et il n’ a pas pour habitude je ne dis pas que ce soit une habitude rectifié-je a mon tour de te contrer poulette ", "denise ne répéta pas textuellement ces paroles à le celui qu' elles intéressaient elle les lui laissa deviner ne t' inquiète pas dit sardoniquement son mari je n' abuserai pas de sa bonne grâce à le ta marquise mon intention est de partir à l' étranger ", "–où allez -vous mon parrain cria en courant après lui auriez -vous vu une autre princesse la palisse l’ arrêta de le geste: –attendez -moi ici s’ écria -t-il et quoi que vous puissiez entendre que personne ne se permette de venir me rejoindre –mais cependant –qu’ on m’ obéisse –décidément l’ amour a tourné la tête à le mon cher parrain murmura gaston ", "–mais de le tout –fit galamment le duc–ma méprise prouve seulement qu’ à le fixer tant d’ astres non pareils mes yeux sont éblouis je me tenais un peu à l’ écart avec anne de chabot le duc se tourna vers nous son regard croisa le mien il vint droit à le moi et s’ inclinant avec cette grâce hardie que je n’ ai vue qu’ à le lui cette fois je suis sûr de ne me pas tromper en saluant l’ aurore on m’ a confié ce personnage dans le ballet parce que depuis que m. voiture m’ a galamment comparée à l’ aurore dans son joli madrigal mes compagnes m’ appellent l’ aurore et c’ est sous ce nom qu’ PROPN avait envoyé mon portrait à le duc ", "cette médaille sera transmise de main en main à le travers les générations en commençant par l’ aîné de les enfants ou des petits-enfants sans que jamais plus de personnes en connaissent le secret enfin maître barbier gardera la missive présente que je vais cacheter de cachets et qui sera transmise de tabellion en tabellion jusqu’ à la date fixée mes enfants quand vous lirez cette lettre c’ est que l’ heure de midi de le juillet aura sonné vous serez réunis sous l’ horloge de mon château à le quelques centaines de pas de la vieille tour cocquesin où je dormirai depuis siècles et que j’ ai choisie comme lieu de repos estimant que si les révolutions que je prévois détruisent les demeures elles respecteront ce qui n’ est plus déjà que ruines et décombres alors après avoir suivi l’ avenue de chênes que mon père a plantée vous marcherez jusqu’ à le cette tour qui sera sans doute ce qu’ elle est aujourd’hui ", "nous n’ entendîmes plus parler de l’ instruction vis-à-vis de chez nous rue de la jussienne il y avait un petit café d’ où nous faisions venir notre chocolat le matin la femme de le café nous dit vers cette époque qu’ un mauvais sujet qu’ elle nous dépeignit et que je crus reconnaître pour l’ agent d’ affaires testulier était venu ivre chez elle avait proféré des menaces contre mme mutel qu’ il accusait d’ avoir tué une pauvre folle nommée et quand la femme de le café lui avait demandé ce que c’ était que cette elisa l’ ivrogne avait répondu: elle a plus de francs de rentes que vous n’ avez de sous vaillant et je connais quelqu’un qui paierait bien cher pour mais motus! mêlez -vous de vos affaires ceci n’ eut pas de suite pour le moment ", "si vous voyiez comme ma pauvre âme est sombre déjà je sens l’ étreinte de la morne tristesse que je connais trop bien donnez -moi vite quelques lignes de vous quelques pensées de votre âme bénie pour m’ aider à le courage je les attends comme une manne céleste .que vous dire de moi je souffre et c’ est tout ", "le couple arriva à le heures et on se mit à le table aussitôt car il y avait comme entrée un soufflé suivi d’ un coq à le vin —cela m’ a pris un certain temps jusqu’ à le ce que la chance me fasse tomber sur quelqu’un qui connaît bien votre homme je vous en parlerai tout à l’ heure —vous vous souvenez de ce que nous disions à le notre dernier dîner chez vous le criminel vicieux le mal pour le mal je vous ai répondu que je n’ avais aucune raison d’ y croire je me demande ce soir si je ne me suis pas trompé il ne voulait pas à le table en parler plus longuement on servit le café à le salon et les hommes emportèrent le leur dans le petit bureau que maigret s’ était aménagé —vous permettez mesdames —vous prendrez de la prunelle ou de la framboise pardon répondit comme pour les —ni de l’ une ni de l’ autre la fenêtre était ouverte et le soir commençait à le tomber tout comme lors de leur dernier entretien à la différence que l’ air était calme le ciel serein sans menace d’ orage ", "disait l’ oncle carloman je les ai tous compris à le première vue moi cherche ce fut long il fallut toute la docilité de cécile son désir d’ arracher son oncle à ses idées noires pour la stimuler enfin à le force de se reprendre de tâtonner elle vint à le bout de les énigmes proposées et sa surprise fut grande lorsqu’ elle vit son oncle jeter en l’ air sa toque de velours noir d’ un geste dégagé guilleret " ]
–je t’ écoute mais tu m’ as enivré et je ne te comprends plus oui je me défendis mon sang coulait par blessures je n’ avais plus la force de tenir mon épée quand il tomba et je pleurai tu sais tout cela la ̂che et menteur tu m’ as enivré tu es mon mauvais génie je t’ ai souffleté et bien je te souffletterai encore
[ "il se précipita vers jean-louis et lui cracha à le visage puis sentant s’ évanouir le moment d’ énergie qui le surexcitait et craignant de perdre l’ équilibre il se recula en s’ appuyant lourdement sur la table qui glissa et se renversa en entraînant la chandelle avec elle le feu était presque éteint tout entra dans l’ obscurité et un grand tumulte de murmures et de cris remplit la maison robertine fut quelque temps avant de retrouver le chandelier –mademoiselle robertine dit la voix joyeuse de le petit binel voilà le chandelier je l’ ai entendu rouler sous mes pieds ", "on ralluma la chandelle cyprien était étendu sur le sol sans connaissance florine avait disparu louis briche assis sur une petite table adossée à la muraille agitait triomphalement une quenouille surmontée de la toque d’ une de les servantes et chantait avec une joie parfaite le vieux jean s’ était levé et avait fait un signe à le domestiques ", "les hommes prirent cyprien et le portèrent dans la chambre d’ où ils ne tardèrent pas à le revenir mais sans ramener le vieux fermier PROPN continuait sa complainte sans paraître regarder autre chose que le bonnet suspendu à la quenouille PROPN cria une voix grave froide et ferme qui partait de le coin obscur se trouvait la porte de l’ écurie tous les regards se tournèrent de ce côte ", "un grand corps maigre sortit de l’ obscurité et fit quelques pas avec une solennité un peu cherchée mais qui produisit un grand effet père murmurèrent voix continua le vieux mendiant en s’ arrêtant dans une pose fière toi qui fais signe de dormir lève-toi et il se redressa croisa ses mains sur son grand bâton et attendit ", "mon père dit jean-louis d’ une voix humble et en s’ avançant vers le vieillard il ne faut pas nous en vouloir si nous nous sommes un peu amusés le mendiant secoua dédaigneusement son bâton comme pour empêcher son fils d’ approcher et sans le regarder il se retourna: –coupe-en-deux mon chien viens ici tu vois cet homme-là qui vient de parler eh bien quand il te regardera grogne; quand il t’ approchera mords; et si jamais il te caresse secoue -toi c’ est un lâche mon père vous êtes roide savez -vous ", "–tu n’ es qu’ un chien mon pauvre coupe-en-deux continua le vieillard en regardant toujours l’ animal qui les jambes tendues le poil hérissé gardait fixés sur louis ses yeux noirs qu’ on aurait dits brillants de colère tu n’ es qu’ un chien mais si on t’ avait craché à la figure comme on vient de cracher à la figure de cet homme-là tu te serais désespéré d’ aboyer et de mordre; et lui il chante! il chante nos vieilles chansons et il s’ en moque ah! oui elles sont drôles mais je les ai chantées moi aussi et il y avait canons qui répondaient et je ne me taisais pas ", "ah! mes compagnons qui est -ce qui aurait dit quand nous étions là-bas à le milieu de la poudre que nous mériterions d’ avoir de tels enfants il passa le dos de sa main sur ses yeux et ce geste souleva l’ émotion générale on entendit un long soupir d’ angoisse PROPN reprit le mendiant d’ une voix qui avait retrouvé toute sa froideur et sans paraître remarquer que PROPN avait regagné sa table en ricanant stanislas cocquempoix lève-toi et va -t’en je te l’ ai dit une fois je te le dis va-t’en; je ne veux pas que tu tourmentes la rose-de-noël ", "ah! je sais tout! stanislas ne bougea pas se leva et regarda le vieillard de son œil sombre qu’ est -ce que vous venez toujours faire ici vous pour mettre le trouble allez -vous -en vous-même et ne revenez plus ou je vous ferai parler pas les gendarmes le mendiant le regarda avec un calme rare en lui et qui exaspéra le fermier ", "longuaveine fit un pas vers le vieillard –allons qu’ on débarrasse mon pave que le diable vous emporte vieux radoteur et si je vous vois encore dans une minute le vieux soldat ne répondit rien il garda ses yeux rouges fixés sur le brutal fermier on put voir seulemeut sa vieille main osseuse serrer plus énergiquement son bâton robertine s’ avança vivement " ]
[ "son acharnement n' a point diminué quand j' ai été me plaindre aujourd'hui à le m. de gonzague de le singulier traitement qu' on m' avait fait subir chez toi rue pierre-lescot je l' ai vue cette femme et je l' ai entendue elle disait à un seigneur en cheveux blancs qui sortait de chez elle cela me regarde c' est mon devoir et mon droit j' ai les yeux ouverts il ne m' échappera pas; et quand la vingt-quatrième heure sonnera il sera arrêté fallût -il pour cela ma propre main dit aurore ce ne peut être que la même femme je la reconnais à sa haine et voilà plus d' une fois que l' idée me vient quelle idée? demanda ", "PROPN enfonça ses mains blanches dans ses cheveux crépus ah! grommela -t-il si je le devinais je n’ attendrais pas le bon plaisir de tous ces antiques mais j’ hésite car je tremble lui as -tu parlé de notre résolution de rester ce carême à le paris elle a paru contente ", "quand j’ attaquai certaines notions galiéniques dont le barbier savait déjà qu’ elles se fondaient sur l’ anatomie de le singe et non sur celle de l’ homme mes doctes préférèrent croire que l’ épine dorsale avait changé depuis le temps de le christ plutôt que de taxer leur oracle de légèreté ou d’ erreur il y avait pourtant là quelques cerveaux intré- pides nous étions à le court de cadavres les préjugés publics étant ce qu’ ils sont un certain rondelet un petit médecin courtaud aussi comique que son nom perdit son fils attaqué la veille par une fièvre pourpre un écolier de ans avec qui j’ herborisais à le grau-du-roi dans la chambre imprégnée de vinaigre où nous disséquions ce mort qui n’ était plus le fils ou l’ ami mais seulement un bel exemplaire de la machine humaine j’ eus pour la première fois le sentiment que la mécanique d’ une part et le grand art de l’ autre ne font qu’ appliquer à l’ étude de l’ univers les vérités que nous enseignent nos corps en qui se répète la structure de le tout ce n’ était pas trop de toute une vie pour confronte", "tout de suite elle remarqua son allure agitée ou joyeuse et devina de le nouveau n' osant pas s' approcher trop il lui fit signe qu' il fallait vite venir enjamber la fenêtre gagner l' allée obscure où l'on causait sans crainte puis dès qu' elle fut près de lui à l' ombre nocturne de les arbres il la prit par la taille et lui annonça brusquement cette grande nouvelle qui depuis le matin bouleversait sa jeune tête et celle de franchita sa mère l' oncle ignacio a écrit vrai l' oncle ignacio c' est qu' elle savait elle aussi que cet oncle aventurier cet oncle d' amérique disparu depuis tant d' années n' avait jusqu' ici songé à le envoyer qu' un étrange bonjour par un matelot de passage oui et il dit qu' il a du bien là-bas dont il faut s' occuper de grandes prairies des troupes de chevaux ", "ah! par exemple il faudra que le señor comte les tienne un peu ferme sans trop en avoir l’ air j’ ai cherché parmi les plus honnêtes mais enfin je ne puis répondre absolument d’ eux les meilleurs mon avis sont l’ œil-qui-roule et floriano garçons qui ont fait partie de la bande de le jaguar dit vivement –le jaguar n’ est -ce pas le surnom donné à le don de sorrès –mais oui ", "l’ hiver passa emportant chaque jour avec lui un peu de mon mal et quand le printemps revint le mauvais chien caché dans ma hanche avait enfin usé ses crocs les béquilles de mme lapierre me soutinrent pendant une semaine puis ce fut une solide canne fabriquée par oncle meunier et que j’ abandonnais à le toute minute tant j’ avais hâte de me déplacer par mes propres moyens –pas si vite pas si vite me répétait oncle meunier et pour moi il reprenait ce qu’ il avait coutume de se dire à le lui-même d’ un ton moqueur –faites violence à le vos passions .dans ma précipitation de marcher sans soutien d’ aucune sorte il y avait surtout la hâte de savoir jusqu’ à le quel point j’ étais infirme car je n’ avais pas oublié les paroles de le médecin de l’ hôpital ni la sécheresse de sa voix qui était comme un blâme à l’ adresse de mes parents boiteuse elle le sera certainement boiteuse je l’ étais certainement ", "après il faut mettre chacun de le sien vivre ensemble sans se faire souffrir ce n\\ est pas une petite affaire est même la grande affaire de la vie on n\\ y parvient à le force de concessions réciproques monique sentait chaque phrase entrer dans la révolte de sa souffrance comme une pointe de feu un fossé d\\' entre elle? non un abîme elle découvrait sous les broussailles de l\\ affection quotidienne la profondeur de le précipice ", "pourquoi tenez -vous à l' établir vous méfiez -vous des journalistes j' ai plus de confiance dans la discrétion professionnelle de le médecin vous avez raison parlez sans crainte mais ajouta -t-il en montrant laure\\n chassin toujours assise devant la table notre sujet peut se fatiguer ainsi reconduisez -la doucement vers la chaise longue bien il faut revenir maintenant \\n' à le sommeil léthargique non seulement il n' offre aucun danger mais il repose le système\\n nerveux c' est fait je vous écoute docteur commença le baron plus calme de geste d' allures mais la parole brève chassin a pris dernièrement la résolution de divorcer et son mari que le divorce\\n' ruinerait s' il était prononcé contre lui essaye de la perdre dans l' opinion de juges ", "la comtesse un instant s’ est éloignée de l’ orpheline le prince de profite de le trouble de le ravissement de l’ ivresse qu’ éprouve -la jeune reine de la vallée il l’ entraîné rapidement vers un bosquet écarté où s’ élève le temple de l’ hymen qu’ environne un groupe de sylphides il tombe à ses genoux il s’ écrie fille adorée ouvre-moi ce temple elodie lève les yeux vers l’ édifice illuminé que lui montre le prince une divine mélodie s’ y fait entendre ", "gabrielle d’ PROPN a de sous peu de jours nous quittons la ville la reine compte aller passer quelque temps à le reims chez son oncle le cardinal de lorraine archevêque de cette ville et je l’ accompagnerai marie de lorraine comme tu l’ auras su bien avant moi est décédée dans le château d’ PROPN je crois que cette mort a frappé encore plus douloureusement la reine que la perte de son époux " ]
la destruction la dégradation ou la détérioration d’ un bien appartenant à le autrui est punie de ans d’ emprisonnement et de euros d’ amende sauf s’ il n’ en est résulté qu’ un dommage léger c’ est l’ article322-1 je le connais bien PROPN j’ ai beaucoup donné dans le graffiti d’ art —vous êtes de la maison-heu? je suis d’ en face —en vous voulez dire dans la rue de le généra-leu de de le barreau de paris c’ est vrai? elle a acquiescé —alors vous connaissez la sui-teu il a titillé sa souris plissé les yeux vers l’ écran de son ordinateur: le fait -eu de tracer des inscriptions des signes ou des dessins sans autorisation préalabl-eu sur les façades les véhicules les voies publiques ou le mobilier urbain est puni de euros d’ amend-eu et d’ une peine de trava-illeu d’ intérêt général lorsqu’ il n’ en est résulté qu’ un dommage léger je me suis tournée vers lili paniquée: euros mais non t’ inquiète —tu crois qu’ ils vont nous envoyer décoller des chewing-gums sous l’ arc de triomphe
[ "dommage léger le monsieur vient de te dire va on n’ a rien commis d’ irréparable pardon euh maître inscriptions à le caractère injurieux et pornographi-queu ce n’ est quand mê-meu pas un gribouillis de gosse votre affai-reu —oui bon commençait -elle à s’ énerver le propriétaire n’ a pas porté plainte que je sache —eh bien c’ est ce que nous verrons quand il arrivera en attendant je vous prie de me sui-vreu et voilà nous y sommes —tu crois qu’ il va porter plainte ai-je demandé à le lili pendant que nous cherchions un petit endroit propret où garer nos miches dans la cage à les rebuts ", "—putain j’ en sais rien ah il va bicher ce crétin c’ est le plus beau jour de sa vie silence —heureusement qu’ on avait tout fumé l’ as dit qu’ est -ce qu’ il dit la j’ en sais rien mais qu’ est -ce qu’ il pue bon la suite vous la connaissez il est arrivé très énervé que dis -je énervé ulcéré dans son petit costume cintré et ses chaussures à le bouts carrés là j’ ai bien pris garde de ne pas croiser le regard de ma sœur sinon nous étions encore bonnes pour une petite gausserie de les familles ce qui aurait fait plutôt mauvais genre vu l’ état de nos circonstances atténuantes on nous a fait asseoir en face de lui et un autre agent sans accent PROPN et c’ est tant mieux parce que ç a devenait un peu lourd à le retranscri-reu a commencé de lui rapporter les faits ", "manifestement il s’ était déjà rendu sur les lieux de le crime puisqu’ il l’ a coupé aussitôt pour s’ adresser à le ma sœur: es fière de la il était vachement agressif je la connais par cœur je savais qu’ elle rêvait de lui répondre un beau oui de jeune mariée enamourée mais comme nous étions pressées d’ en finir elle a baissé la tête et murmuré: —non et puis a a craqué de nouveau dans son visage et j’ ai senti qu’ elle allait partir en vrille je sentais le fou rire qui montait qui montait alors la maligne elle s’ est pincé les narines et toute la joie qui lui montait à le nez est ressortie par les seuls déversoirs possibles à le savoir ces petits canaux qui nous trahissent souvent à le coin de les paupières elle pleurait elle chialait la malheureuse elle débordait de rire de la voir si bouleversée a a ému l’ assemblée ", "le gardien de la paix a reposé nos procès-verbaux et il a dit un peu embarrassé: —allons ne vous mettez pas dans des états pareils on va bien trouver une solution monsieur vous avez l’ intention de porter plainte je la regardais hébétée je me demandais mais où va -t-elle chercher toutes ces larmes ou il y en avait sûrement de moins chafouines un petit reste de notre début de soirée car elle avait posé ses mains devant sa face et n’ en finissait pas de nous demander pardon faux cul pour faux cul je me suis octroyé la permission de me lever pour aller la consoler ", "j’ étais penchée au-dessus d’ elle je la cautérisais je la serrais fort dans mes bras tout en me mordant la langue jusqu’ à le sang pour éviter que ses tremblements d’ hilarité contrariée et de pur chagrin ne me contaminent à le mon tour ce devait être déchirant parce que le policier s’ est hum raclé la gorge dans le pesant de l’ atmosphère et il a ajouté sur un ton beaucoup plus las: bon écoutez il y a erreur sur l’ endroit là ce n’ est pas dans un commissariat que vous réglerez vos problèmes mademoiselle vous savez il y a des professionnels pour ça mais là vous vous nous faites perdre notre temps avec toutes vos histoires puis se tournant vers le méchant et vous vous la déposez cette plainte ou vous demandez à ces jeunes dames de vous nettoyer votre vitrine dans la journée les hoquets avaient cessé oh comme il avait l’ air déçu notre petit culottier lui ce qu’ il voulait c’ était nous envoyer à le bagne pour perpète et dans d’ atroces souffrances —bon il a soupiré mais que tout soit nickel avant l’ ouverture alors le nickel est en italiques pour rendre au", "que de brutalité nous n’ avions même pas eu le temps de dire à le revoir à le nos nouveaux amis à le peine le seuil de le pénitencier franchi il a sifflé telle une crevure de vieux serpent perfide comme celui de tiens et ma lili s’ est retournée elle l’ a regardé ingénue relaxée libérée libre elle l’ a regardé comme si elle venait seulement de remarquer sa présence et lui a répondu notre devise numéro de le club très fermé de les grands seigneurs de ce monde la bave de crapaud n’ atteint pas la blanche colombe bien sûr il n’ a rien compris mais elle s’ en fichait comme de son premier amant ", "ce n’ était pas à lui qu’ elle s’ adressait c’ était à ce petit matin rose qui congédiait notre très longue nuit et qui s’ étirant dissipait dans ses bâillements d’ aquarelle les plus fêtardes de les petites étoiles puis c’ est vers moi qu’ elle s’ est tournée elle s’ est pendue à le mon bras et s’ est souvenue qu’ elle était vivante: j’ ai faim nous n’ avions pas vraiment l’ intention de lui rendre son pot de peinture et ses pinceaux mais comme il nous fallait du white-spirit et toute une batterie de détergents à le présent nous avons acheté des croissants chauds et sommes allées les livrer à l’ adorable lolo c’ est encore vous les filles mais il est quelle heure la et qu’ est -ce que vous avez fait avec tout ça? en sortant de la boulangerie nous avions fait un petit pèlerinage sur notre mur des résurrections quand même nous étions fières de nous c’ est beau hein? —magnifique —mets -toi devant a annoncé en dégainant son portable et après ce sera mon tour ", "mieux que monsieur! le monsieur un jogger matinal a ôté ses écouteurs et il nous a prises en photo toutes les bras dessus bras dessous triomphantes triomphales un œil fermé et les pouces levés devant le hugo recouvert d’ un ici le boss» suivi de une petite bi et la queue en tire-bouchon de le cochon d’ à le côté perdue sous un tte ah pour de la belle ouvrage c’ était de la belle ouvrage il n’ y avait rien à le redire à le moment de remonter en voiture j’ ai indiqué le haut d’ un lampadaire à le ma sœur d’ arme: —t’ as vu? de quoi la caméra elle a levé les yeux à le ciel suivi mon index et haussé les épaules qu’ est -ce que c’ est que ce monde ou ̀ on n’ a même plus le droit de faire des farces le magasin ouvrait à le 10heures mais comme on avait envie de le contrarier encore un peu samedi matin jour de marché ce serait beaucoup plus drôle de faire disparaître nos sottises sous le regard amusé de les bonnes gens on s’ est pointées comme des fleurs vers il nous attendait de pied ferme et était ulcéré ", "que dis -je ulcéré enragé écumant on a fait va hein on y va on y va y a pas le feu si t’ es pas content t’ as qu’ à appeler les flics ils seront contents de nous revoir et ne crie pas si fort s’ il te plaît on a très mal à le crâne on s’ y est mises mollement parce qu’ il y a des vérités comme qui ne sont pas bonnes à le contredire nous papotions nous comparions nos éponges nos techniques de gratte et les mérites de nos produits respectifs nous prenions de les pauses nous gémissions nous nous frottions les coudes nous regardions les airs étonnés de les badauds se transformer en sourires goguenards ou carrément hilares et nous l’ apercevions en train de fulminer derrière sa vitrine nous lui lancions de les coucous et de les petits bisous entre les mannequins et puis vers la lettre quelle bonne surprise notre copain est venu nous serrer la pince " ]
[ "ces semaines m’ ont paru si longues à le moi que je n’ ai pas eu le courage de me dire que c’ était trop peu! aussi à le peine vous avais -je écrit ce matin pour vous demander la permission de vous voir que je m’ en suis repenti j’ ai rougi de ma lâcheté je me suis reproché les scrupules que je forçais votre conscience à le étouffer; et quand j’ ai reçu votre réponse si sérieuse et si bonne j’ ai compris que la pitié seule me rappelait auprès de vous henri que vous me faites de mal en parlant ainsi est -ce un jeu est -ce un prétexte pourquoi avoir demandé de me voir si vous me revenez avec si peu de bonheur et de confiance le jeune homme tressaillit et se laissant retomber à les pieds de sa maîtresse j’ aimerais mieux de la hauteur et de les reproches dit -il; votre bonté me tue s’ écria marcelle vous avez donc eu des torts envers moi? vous avez l’ air d’ un criminel! vous m’ avez oubliée ou méconnue je le vois bien –ni l’ un ni l’ autre; pour mon malheur éternel je vous respecte je vous adore je crois en vous comme en dieu je ne puis aimer que vous sur la terre !", "elle entrait partout embourbait l’ eau craquait sous les gencives un peu plus tard c’ était des nuages de moustiques dont la susurration et les piqûres ne s’ arrêtaient ni jour ni nuit ensuite survenaient d’ atroces gelées qui donnaient à les choses la rigidité de la pierre et inspiraient un besoin fou de manger de la viande de les mois s’ écoulaient sans que julien vît personne souvent il fermait les yeux tâchant par la mémoire de revenir dans sa jeunesse et la cour d’ un château apparaissait avec des lévriers sur un perron des valets dans la salle d’ armes et sous un berceau de pampres un adolescent à le cheveux blonds entre un vieillard couvert de fourrures et une dame à le grand hennin ", "il n\\ échappait pas à la personnalité et à le égoïsme de homme de lettres à les rapides désenchantements de homme imagination à ses inconstances de goûts et d\\' affections à ses brusqueries et à ses changements charles était faible il manquait de cette énergie toujours prête de énergie à le saut de le lit il lui fallait se préparer à une action vigoureuse se monter à une résolution violente y exciter y entraîner lui-même physique ferait -il homme et nos qualités morales et spirituelles ne seraient -elles ô misère ", "il faudrait que tu ailles me poster cette lettre urge elle s’ habille et prend la missive —affranchis -la suffisamment c’ est pour la PROPN elle a un signe approbateur et s’ éloigne le gars bibi allume une cigarette ", "à le fronton de la porte d’ entrée une ampoule était sculptée figurant la fiole fut renfermé le sang de le sauveur emporté dans un gant par joseph d’ arimathie c’ était l’ écusson de les dames de le précieux-sang dont la congrégation fondée en par mme marie latreille fut reconnue en par l’ état grâce à la volonté favorable de l’ impératrice eugénie les dames de le précieux-sang se vouaient à l’ éducation de les jeunes filles mme worms-clavelin sauta de voiture sonna à la porte qui s’ entrouvrit avec prudence et circonspection et pénétra dans le parloir tandis que la sœur tourière avertissait par le tour que mlle de clavelin était appelée auprès de madame sa m��re le parloir n’ était meublé que de chaises de crin ", "il le savait d’ avance il les avait comptées avant qu’ elles arrivent à le lui alors il rassemblait son courage et d’ un air dégagé: rien qu’ une maman elle s’ inquiétait un peu comme les autres non je t’ en prie une seule ", "et le jeune homme avait les traits de george tels qu’ elle se les rappelait dans ses souvenirs d’ enfance tout à le coup à le milieu de cette paix profonde un orage éclatait les éclairs traversaient les frondaisons serrées les arbres se brisaient une trombe passait détruisant tout sur son passage margaret voyait les êtres mystérieux tomber un à un foudroyés et george resté seul s’ agenouillait auprès d’ un cadavre et pleurait elle s’ éveilla avec un sursaut d’ épouvante et courut à sa fenêtre le jour venait avec cette teinte douce et savoureuse des aurores de le nord ", "les défenseurs de la vertu en éprouvèrent quelques désagréments légers mais qui avait fréquenté des anglais nomades en araucanie ne marchait jamais sans son parapluie et comme le sentier était vertical ce meuble protégea toute la troupe ils étaient dans les souterrains de l' arche PROPN après avoir traversé encore de nombreux corridors à le bout de lesquels ils apercevaient sans cesse les sectateurs de le mal reconnaissantes à la tête de hibou de le bisaïeul et à l' emplâtre de boulet-rouge après avoir franchi des précipices monté et descendu une grande quantité d' escaliers ils arrivèrent enfin dans un asile pittoresque à le plus haut point et fort original qui servira de décor à le notre dernier tableau c' était une salle en forme de nef ogivale au-dessus de laquelle passaient les eaux de le fleuve la nuit avait cessé d' envelopper la terre pendant ce long voyage ", "la folle notre vieille grand'tante qui végétait à le demi claustrée dans une de les chambres de l' hôtel et dont l' intelligence charmante frivole avait sombré on ne savait en quelles limbes ce soir de thermidor où l'on jeta bas la guillotine où l'on renversa les charrettes dévoratrices où l'on rendit la liberté à les si nombreux qui attendaient encore dans les prisons l' heure suprême de l' appel on aurait dit à la voir enfouie à le fond d' une bergère inerte ratatinée pâlotte d' une vieille fée qu' envoûtèrent de subtils enchantements qui sommeille les yeux ouverts et bien qu' à l' ordinaire elle fût douce calme comme en léthargie qu' elle n' eût pas seulement assez de force pour écraser une mouche nous les petits nous avions l' effroi de la frôler d' être enfermés avec elle nous n' osions même à la dérobée contempler ses prunelles décolorées étranges d' un blanc verdâtre maladif de turquoise morte qui sans trêve étaient fixées comme sur quelque terrifiante vision sur quelque défilé de fantômes elle ne parlait pas vagissait se laissait manier", "elle a pour principe non plus la vision impure de les caresses mais la certitude que nous ne suffisons pas à le bonheur de ce que nous aimons elle ne produit pas les crises de les résolutions violentes les flétrissantes enquêtes comme celles que poursuivait casal à le cette même période mais lentement inévitablement elle épuise toutes les forces de le cœur elle nous enveloppe d' une atmosphère irrespirable d' où nous sortirons si nous en sortons incapables d' espérance impuissants à la joie le cœur tari et comme usé beaucoup de jours ne s' étaient pas écoulés entre la matinée où d' avançon était venu faire rue matignon son dangereux métier de dénonciateur volontaire et la soirée de le théâtre-français raymond avait abordé poyanne et ce peu de temps avait suffi pour que ce dernier tombât dans une détresse intime encore plus déprimante que celle de son voyage à le besançon " ]
mais elle ne s’ était opérée par aucun de ces accidents qui laissent en l’ organisme de les lésions ordinairement faciles à le constater mais pourquoi les commères avaient -elles paru si bien comprendre ce qui pour moi restait inexplicable pourquoi le concierge avait -il semblé dans ses interjections rapides accuser l’ étrange personnage que je connaissais sous le nom de m. PROPN dont l’ abord il est vrai m’ avait frappé d’ une impression pénible mais que nul indice ne me permettait de soupçonner et sur quoi auraient porté mes soupçons si horribles que pussent être certaines hypothèses je m’ y arrêtais et là encore groupant mes observations j’ acquérais la conviction qu’ elles n’ auraient reposé sur aucune base possible puis je le répète il est des physionomies qui ne trompent pas et celle de cette mère respirait la plus parfaite honnêteté
[ "elle aimait sa fille ne l’ avait jamais quittée non non il était inutile de se lancer sur une piste que tout démontrait fausse et calomniatrice à la fin cet examen de raison et de conscience m’ énerva à le ce point qu’ il me fut impossible de rester seul plus longtemps j’ avais besoin d’ entendre des voix humaines d’ échanger mes pensées de me rafraîchir le cerveau dans le flot de les banalités courantes je sortis quand j’ entrai dans le cercle de lumière projeté par le gaz de la brasserie et d’ où émergeait la silhouette remuante de les jeunes gens ce fut une clameur de bienvenue ", "depuis ma thèse on ne m’ avait pas vu fois et les quolibets amicaux de pleuvoir sur moi et les mains de m’ attirer pour me contraindre à m’ asseoir devant une pile de soucoupes obélisque obituaire de les chopes disparues je ne me fis pas prier d’ ailleurs ce bruit cette exubérance me rassérénaient il me fallut rendre raison de ma perpétuelle réclusion me défendre d’ ingratitude envers les anciennes amitiés confesser mes ambitions et mes espérances mais surtout trinquer et retrinquer encore en absorbant l’ horrible dilution alcoolisée qu’ en notre beau pays on décore de le nom de bière et dont le principal mérite apprécié surtout de le vendeur est de condamner le moins altéré à une soif dévorante mère de le renouvellement ", "sous cette influence excitante pour le cerveau jusqu’ à le moment ou ̀ elle torture l’ estomac mes idées se faisaient plus nettes je reprenais la perception active de les faits et en même temps je sentais un invincible désir de raconter l’ étrange aventure à le laquelle j’ avais été mêlé tout à l’ heure naturellement je ne tardai pas à le y succomber et d’ une seule haleine je narrai l’ incident comme il s’ agissait d’ un enfant l’ éternel problème qui émeut les plus sceptiques on m’ écouta attentivement et nul ne me railla lorsque j’ affirmai l’ émotion douloureuse que m’ avait causée mon ignorance —écoute me dit gaston PROPN un jeune docteur dont nous reconnaissions tous la haute valeur je n’ ai pas la prétention de te donner le mot de le logogriphe que tu nous proposes mon observation sera d’ un caractère plus général et en même temps de nature peu encourageante ", "il y a périodes dans la vie de le médecin la première temps de jeunesse comporte la curiosité ardente la volonté de vaincre le mal le dévouement que rien ne rebute c’ est aussi le temps de le travail acharné avec et heures de lecture ou de griffonnage avec la brûlure de les yeux à des mèches de chandelles fumeuses et mal odorantes or pendant que nous potassons avec cette furie la vie marche s’ agite se rue autour et en dehors de nous nous nous bouchons les oreilles pour n’ entendre pas le bruit que fait l’ humanité la grande malade souffrant par les poumons par le cœur par le cerveau ", "nous demandons à le autrui la science toute faite celle que le passé a entassée dans les in-8∘ formidables de lourdeur et de prix et le temps nous manque pour apprendre le secret de la vie et de la mort dans le seul livre toujours ouvert illustré de schémas toujours nouveaux sincères et probants et ce livre le voici d’ un geste circulaire il montrait le boulevard le gaz jetait ses bandes blanchâtres dans lesquelles roulait le flot incessant de les promeneurs —voilà le grand manuel de pathologie interne et externe continua voilà la physiologie en action que voyons -nous de cela nous les jeunes rivés à l’ hôpital ou à le cabinet de travail? et ceci est un volume un chapitre un alinéa de la vaste encyclopédie médicale qui est la société tout entière s’ écria -t-il d’ un accent dont la sincérite nous frappa avoir le temps c’est-à-dire l’ argent de la vie quotidienne et se consacrer tout entier à la lecture de la bibliothèque humaine de ce dictionnaire universel dont chaque homme est une page l’ épeler la transcrire l’ annoter et après cela faire de la médecine ", "que dis-je? après cela la médecine serait faite car alors on aurait autopsié non des cadavres mais des êtres vivants des cerveaux des poitrines et des cœurs ans d’ observations accomplies avec le superbe courage que nous mettons à le remuer de les cendres d’ érudition et la vraie flamme jaillirait —mais après le travail forcené à lequel nous devons nous condamner m’ écriai-je il nous reste plus de la moitié de notre vie pour devenir le second homme qui est en tout médecin interrompit -il le découragé le sceptique l’ ignorant le praticien banal et routinier qui vise la croix d’ honneur et l’ académie quand nous nous évadons des livres nous sommes aveugles et ne voyons plus l’ homme à ce moment je poussai une exclamation et posant ma main sur son bras: —regarde lui dis-je il suivit l’ indication que lui donnait mon doigt —quel est cet homme demanda -t-il ", "c’ est le vieillard dont je te parlais tout à l’ heure m. PROPN en effet sous le reflet cru de les cristaux dépolis le vieillard s’ avançait lentement péniblement et je frissonnais en constatant l’ incroyable changement qui s’ était produit en lui depuis une heure à le peine que je l’ avais quitté il me paraissait blafard maigre voûté brisé à le chaque pas traîné sur l’ asphalte il regardait autour de lui tournant son cou branlant dont je croyais entendre craquer les vertèbres mais s’ écria un de nos voisins c’ est le vieux thévenin il n’ est donc pas mort ", "en effet reprit gaston qui l’ avait regardé plus attentivement je ne l’ avais pas reconnu tout d’ abord mais qui est m. thévenin demandai -je impatiemment sans me répondre directement continua comme se parlant à le lui-même —je l’ ai rencontré il y a quelques mois à le peine il était alerte et rajeuni —puisque moi-même il y a une heure j’ ai cru en le voyant me trouver en face d’ un homme encore jeune il se peut après tout que le chagrin ait produit cette métamorphose —viens me dit gaston en me touchant légèrement l’ épaule je te dirai ce que je sais de lui m. PROPN je continuerai à le lui donner ce nom qui lui appartenait réellement il s’ appelait vincent avait franchi la zone de lumière dont nous occupions le centre ", "je me levai avec empressement et suivis mon camarade en un instant nous eûmes retrouvé la piste de le vieillard qui remontait le boulevard se perdant à le travers la foule rieuse et gaie qui jouissait de cette soirée d’ été plantureuse et vivifiante son dos étroit semblait appartenir à un personnage macabre —parle dis -je à le mon camarade hâte-toi de me dire ce que tu sais de ce personnage qui m’ intéresse m’ inquiète et m’ irrite tout à la fois " ]
[ "tu travailles trop en ce moment vanheede tu devrais te ménager mais non toujours chez schomberg toujours il sourit malicieusement je tape à la machine je dis: oui monsieur de le matin jusqu’ à le soir et je tape qu’ est -ce que ç a peut faire le soir venu je me retrouve alors je suis libre de penser non monsieur toute la nuit et jusqu’ à le lendemain matin le petit vanheede en ce moment portait très haut sa petite tête et son toupet de chanvre ébouriffé lui donnait davantage encore l’ air de se redresser ", "lui demandions -nous alors encore tout impressionné de son récit: que n’ initiez -vous le public à ces scènes palpitantes et nouvelles que nul n’ a retracées avant vous ni les naturalistes chasseurs qui ont voyagé et qui ont écrit les levaillant les audubon les cumming les delegorgue et autres ni les poëtes romanciers que la chasse a le mieux inspirés pas l’ heureux créateur de bas-de-cuir cette figure à le part ce type hors ligne qui deviendra un jour une légende non moins populaire que l’ immortel de écrivez comme vous parlez c’est-à-dire nettement sans phrases sans exagération sans prétention de style visant à l’ homme de lettres; racontez tout bonnement n’ amplifiez pas surtout gardez -vous de toute révision étrangère de toute association littéraire qui sous prétexte de vous enseigner le métier vienne mélanger sa couleur à la vôtre substituer son faire maniéré à l’ allure simple et originale de votre prose; en un mot restez ce que vous êtes contentez -vous de votre individualité soyez vous-même entrez en scène avec vos qualités et avec vos défaut", "cependant ce n’ est pas assez si dieu ne vous pardonne il faut que votre repentir provoque ses miséricordes et je vous supplie à le nom de votre salut de ne pas tarder plus longtemps à le remplir le devoir que sa loi vous impose a ce discours le mourant parut violemment agité on eût dit que toutes les tortures de le remords étaient venues à la fois déchirer son cœur enfin il jeta sur marie un long regard puis se tournant vers le prêtre il lui fit signe d’ approcher ", "les domestiques aidaient leurs maîtresses et leurs maîtres à le mettre leurs sabots leurs houppelandes ou leurs mantelets les joueurs avaient soldé leurs comptes et allaient se retirer tous ensemble suivant l’ usage établi dans toutes les petites villes il paraît que l’ accusateur veut rester dit une dame en s’ apercevant que ce personnage important leur manquait à le moment où chacun se sépara sur la place pour regagner son logis après avoir épuisé toutes les formules d’ adieu .ce terrible magistrat était en effet seul avec la comtesse qui attendait en tremblant qu’ il lui plût de sortir –citoyenne dit -il enfin après un long silence qui eut quelque chose d’ effrayant je suis ici pour faire observer les lois de la république de –n’ as-tu donc rien à le me révéler ", "nous ne désignerons le nom de cette dame que par étoiles tous ceux qui l’ ont connue à l’ époque de notre histoire la reconnaîtront à le récit de quelques-uns de ses exploits que nous consignerons ici elle s’ est fait connaître après son retour en amérique par un roman sur le titre de lequel elle se prétend la fille d’ une femme ayant acquis à les etats-unis une triste célébrité dans les premières années de le second empire PROPN vit fondre sur lui une véritable invasion américaine les parvenus de le nouveau-monde se ruèrent avec acharnement sur les parvenus de la cour impériale ", "les avantages sont considérables car outre la forte solde et l’ équipement payé ces jeunes gens à le ans reçoivent l’ autorisation de se marier et dès lors quittent mon service mais en conservant la demi-solde jusqu’ à la fin de leurs jours .«est -ce que je continue de rêver pensait gaspard tombant d’ ahurissement en ahurissement .il murmura –monseigneur je serais trop heureux un instant monsieur je vous ai fait connaître les avantages mais il faut maintenant que vous appreniez ce que j’ exige en retour un de les chiens étendus à le quelques pas de PROPN se leva s’ approcha d’ un pas souple presque félin et vint poser son fin museau sur la botte de le maître en levant vers celui-ci un regard de craintive soumission la voix nette froide reprit après un silence de quelques secondes –avant toute chose je veux autour de moi la discrétion la plus absolue comprenez -moi bien monsieur de sorignan: la discrétion dans les plus petites choses ", "c’ est le génie de le chef d’ un état qui produit les héros aussi peu de siècles en fournissent -ils autant que celui de louis PROPN ne contribua plus à la gloire de louis que son activité à le donner de les récompenses honorifiques c’ est à lui que l’on doit la création de l’ ordre militaire de PROPN cette belle institution eut un prodigieux effet sur une nation sensible à l’ honneur le monarque tout à la gloire voulait que ceux qui contribuaient si vaillamment à le celle de la nation obtinssent des faveurs particulières et son plus grand bonheur était de les répandre si jamais prince ne porta plus loin la fierté dont la grande âme était pour ainsi dire trompée jamais souverain n’ eut plus de politesse et d’ affabilité ", "—vous voilà donc enfin réveillée mademoiselle je me réjouissais de vous voir si bien dormir voilà votre visage dégonflé et reposé: ces demoiselles de roubier sont venues vous voir avec madame mais vous dormiez elles sont revenues après leur promenade vous dormiez encore voulez -vous que j' aille leur dire que vous êtes éveillée? ", "à l’ évocation de cette affaire les sourcils se froncent d’ autant plus fort et les voix sonnent d’ autant plus haut que cette histoire d’ énergie libre fait l’ objet de vives divergences d’ opinion si certains continuent de tenir gregor pour un histrion illuminé soi-disant découverte annoncée ne tenant pas debout à le leurs yeux– d’ autres arguent de sa réussite imprévue à le sein de la western union pour émettre des craintes à le son sujet: l’ individu a fait preuve de son inventivité obtenu de réels résultats et cette idée insensée dangereuse d’ énergie à le moindre frais pourrait finir par aboutir dans l’ agitation générale se faufile en jouant des coudes jusqu’ à le thomas celui-ci ne lui ayant d’ abord pas accordé un regard PROPN parvient à le retenir son attention puis lui parler en s’ y reprenant plusieurs fois vu la surdité de l’ inventeur tout en évitant de se faire entendre par d’ autres–bref c’ est toute une affaire encore plus compliquée que ce matin devant sa garde-robe mais une fois captée l’ attention d’ edison celui-ci se penche vers PROPN et se", "pensez -vous qu’ ils vont en chasse ou en guerre avec des trompettes comme les hommes blancs le son qui a frappé vos oreilles est le bruit lointain de quelque avalanche mais tout ce que nous disons en ce moment ne délivrera pas la jeune fille marchons marchons vite la cavalcade commença en tête; d’ abord l’ allure fut vive et hardie les chevaux étaient bien reposés et bien repus " ]
je répète que peut-être tels ne sont pas les détails de cette rencontre crillon se tourna vivement vers pontis celui-ci a donc menti alors je ne dis pas cela ajouta espérance si si les détails sont exacts avec acharnement est un assassinat avec toute sorte de circonstances épouvantables et qui font dresser les cheveux sur une tête de chrétien
[ "espérance vaincu garda le silence tu conclus comme moi cadet. bien je m\\' en vais donc à le saint-germain je raconterai la chose à le roi le roi aime les histoires ", "intéressera il a failli en voir une page et il saura tout ce qui orne cette histoire je me charge de la conter en détail monsieur monsieur dit espérance d\\' une voix suppliante accordez -moi à le moins une faveur je sais ce que vous allez dire ", "vous allez demander grâce pour ces coquines de monsieur pas de noms si haut des scélérates qui sont la cause première de tout le mal qui peut-être ne sont pas étrangères à le crime monsieur à le crime très-bien faisait pontis en se frottant les mains ", "à le guet-apens car je soutiens qu\\ il y en a eu un continua crillon exaspérant de plus en plus oui à le guet-apens dit pontis radieux et vous demandez qu\\ on ménage de pareilles créatures après ce que je vous ai déjà conté sur elles ", "par pitié dit espérance vous ne voulez pas pousser ma vengeance plus loin que je ne la veux pousser moi-même bah pourquoi non tous les jours un coeur faible pardonne mais la justice ne pardonne pas la justice ", "parfait dit pontis tous les jours un chrétien excellent comme vous absout son meurtrier mais le bourreau n\\ absout pas le bourreau bon en sautant de joie ", "espérance joignit les mains ses yeux se cernèrent effort violent il faisait pour supplier accabla de fatigue et il pencha la tête comme il allait évanouir crillon effrayé entoura de ses bras le ranima le caressa comme un enfant eh bien dit -il ne parlons plus des femmes vous les défendez vous leur pardonnez soit ", "on ne fera pas mention d\\' elles à le personne murmura espérance pas même à le roi êtes -vous content merci dit faiblement le blessé avec un regard de tendre reconnaissance ", "espère que vous faites de moi ce que vous voulez continua crillon donc les femmes sont hors de cause on les retrouvera tôt ou tard quant à homme est différent je ne vous le céderai point de retour à le saint-germain je l\\ envoie chercher espérance voulut faire un signe " ]
[ "ils reflètent sur le présent la douce lumière de les souvenirs je me sens en train de reprendre la plume tant d' heures sont perdues dans les ambassades le temps ne me vaut pas plus ici qu' à le berlin pour continuer mes mémoires édifice que je bâtis avec des ossements et des ruines mes secrétaires à le londres désirent aller le matin à des pique-niques et le soir à le bal: très volontiers les gens peter valentin lewis vont à le leur tour à le cabaret et les femmes rose peggy maria à la promenade de les trottoirs ", "il était de bonne heure et cependant il y avait déjà dans l' appartement de les visiteurs et même des visiteuses qui quoique vêtues de velours couvertes de cachemires et attendues à la porte par leurs élégants coupés regardaient avec étonnement avec admiration même le luxe qui s' étalait sous leurs yeux plus tard je compris cette admiration et cet étonnement car m' étant mis aussi à le examiner je reconnus aisément que j' étais dans l' appartement d' une femme entretenue or s' il y a une chose que les femmes de le monde désirent voir et il y avait là de les femmes de le monde c' est l' intérieur de ces femmes dont les équipages éclaboussent chaque jour le leur qui ont comme elles et à le côté d' elles leur loge à l' opéra et à les italiens et qui étalent à le paris l' insolente opulence de leur beauté de leurs bijoux et de leurs scandales celle chez qui je me trouvais était morte: les femmes les plus vertueuses pouvaient donc pénétrer jusque dans sa chambre la mort avait purifié l' air de ce cloaque splendide et d' ailleurs elles avaient pour excuse s' ", "il vaut mieux que je le laisse il ne me reconnaît pas ce même soir revint –je n’ ai pas voulu dit -il laisser partir m.golder sans dégager ma responsabilité vis-à-vis de lui en effet madame monsieur votre mari est intransportable actuellement ", "telle était la lamentation quotidienne de les femmes et de les enfants que faire devant ce désastre en face de ces bouches qui demandent du pain pour subvenir à les besoins de leurs familles ces pêcheurs de métier durent s’ improviser hommes de chantiers et pour eux c’ était comme transplanter un fermier dans une mine de charbon pour la coupe de le bois à le service de les grandes compagnies anglaises ou américaines qui faisaient le commerce de bois dans le bas de le fleuve ils auraient bien eu recours à la pêche à le saumon qui abondait dans les rivières mais celles-ci sont toutes en possession de les seigneurs de la minganie ou d’ américains qui y possèdent tous les droits de pêche ", "et tous ces hamacs gris se balançaient se frôlaient dans un mouvement perpétuel; ou bien se heurtaient durement et les têtes se blessaient sur le plancher au-dessous de les pauvres dormeurs c’ était un lac d’ eau noire qui roulait de droite et de gauche entraînant des vêtements souillés des morceaux de pain ou de biscuit des soupes chavirées toute sorte de détritus et de déjections immondes et de temps en temps on voyait des hommes hâves défaits demi-nus grelottants avec leur chemise mouillée qui erraient sous ces rangées de hamacs gris cherchant le leur eux aussi cherchant leur pauvre couchette suspendue leur seul gîte un peu chaud un peu sec où ils allaient trouver une espèce de repos ils passaient en titubant s’ accrochant pour ne pas tomber et heurtant de la tête ceux qui dormaient: chacun pour soi en pareil cas on ne prend plus garde à le personne ", "à le demain ma bonne sophie PROPN juillet la même à la même parie une larme contre une de tes paillettes une larme larmes larmes –et pour moi ce n’ est point du tout une bagatelle comme tu sais chère cousine –que tu ne devineras jamais où j’ ai été aujourd’hui tu diras que j’ ai été à la promenade que j’ ai monté à le cheval que j’ ai fait un déjeuner dansant tout cela est par trop vulgaire tu diras que j’ ai été à la parade de les troupes ", "ce n' étaient ni les harmonies ni les images d' un beau soir d' été qui la tenaient ainsi rêveuse et recueillie elle regardait avec un sentiment de tristesse et d' envie le château de la seiglière dont les derniers rayons de le soleil embrasaient les fenêtres et qui resplendissait dans toute sa gloire avec ses festons et ses arabesques ses clochetons et ses campaniles tandis que les ombrages touffus de le parc ondulaient à ses pieds à le souffle caressant de les brises elle voyait en même temps les riches fermes groupées à l' entour et dans l' amertume de son cœur elle songeait que ce château ce parc et ces terres étaient la propriété d' un rustre et d' un manant raoul la surprit à le milieu de ces réflexions il prit place auprès de sa mère et demeura silencieux comme elle à le regarder d' un air affaissé l' étendue de paysage qu' encadrait la croisée ouverte ", "celui-ci en l\\ honneur de qui le repas était donné amenait avec lui qui lui plaisait et les ombres avaient d\\' autre soin à le prendre que d\\' apporter leur coussin de lit et d\\' être bien élevées à la question de répondit prié avec sa il a ramené d\\' italie il a prié aussi phrasilas et timon et ton amie séso de cnide à le moment entrait ", "a la vie à la mort! répondirent les braves la main sur le coeur et ils ne mentaient point la vue de ce diable de petit parisien venait en aide à le fond de la gourde et achevait de les enivrer aurore tremblait pour lagardère et ne songeait point à le elle-même a -t-on relevé les gardes de les portes interrogea henri ", "–certainement mais j’ ai pensé que vous aimeriez peut-être vous reposer une demi-heure et ...–eh ?...le jeune homme fut troublé par le regard glacé de sa femme –et qu’ il eût été doux d’ être enfin seuls .cette fois michel n’ eut plus aucun doute le visage même de chantal était devenu dur –à quoi pensez -vous ma chérie ne put -il s’ empêcher de lui dire un léger sourire effleura les lèvres de la jeune mariée " ]
—que voulez -vous dire? de temps en temps elle a quelqu’un avec elle —quelqu’un de sa famille —non après tout je ne vois pas pourquoi je ferais des mystères elle n’ a qu’ à se débrouiller il lui arrive de prendre une locataire
[ "—seulement pour quelque temps —elle préférerait avoir quelqu’un qui reste bien sûr mais avec son caractère elle ne tarde pas à les faire fuir je crois bien que la dernière était la cinquième ou la sixième —pourquoi ne le disiez -vous pas tout de suite —parce que la première fois qu’ elle a eu quelqu’un une fille qui était vendeuse à les galeries elle m’ a demandé de dire que c’ était sa nièce ", "—elle vous a passé la pièce elle haussa les épaules d’ abord le propriétaire ne permet pas de sous-louer ensuite quand on loue en meublé on doit le déclarer à le commissariat et remplir des papiers enfin je ne crois pas qu’ elle déclare ce revenu-là pour ses impôts ", "c’ est pour cela que vous ne nous avez pas avertis elle comprit à le quoi il faisait allusion d’ ailleurs un journal de la veille était encore sur une chaise avec la photographie de l’ inconnue en évidence —vous la connaissez c’ est la dernière ", "la dernière quoi? la dernière locataire la dernière nièce pour parler comme la vieille quand l’ avez -vous vue pour la dernière fois —je ne sais pas je n’ ai pas fait attention —vous savez son nom ", "l’ appelait louise comme il n’ est venu aucun courrier pour elle pendant qu’ elle habitait ici j’ ignore son nom de famille je vous l’ ai dit je n’ étais pas censée savoir que c’ était une locataire les gens ont le droit de recevoir quelqu’un de leur famille et maintenant à le cause de je risque de perdre ma place ", "je suppose que ce sera dans les journaux c’ est possible quel genre de personne était -ce? la jeune fille une personne quelconque qui faisait un signe de la tête en passant devant la loge quand elle y pensait mais qui ne s’ est jamais donné la peine de m’ adresser la parole —elle était ici depuis longtemps ", "janvier prenait des notes dans un carnet et cela impressionnait la concierge qui réfléchissait avant de répondre à le chaque question —si je me souviens bien elle est arrivée un peu avant le premier de l’ an —elle avait des bagages —juste une petite valise bleue —comment a -t-elle connu mme crêmieux ", "j’ aurais dû me douter que cela finirait mal c’ est la première fois que je me laisse embobiner ainsi mais je vous jure que quoi qu’ il arrive c’ est la dernière mme crêmieux habitait déjà l’ immeuble de le vivant de son mari qui était sous-directeur dans une banque à le fait ils étaient dans la maison avant que j’ y arrive quand est -il mort? —voilà ou ans ", "ils n’ avaient pas d’ enfants elle a commencé à se plaindre disant que c’ était terrible de vivre seule dans un grand appartement puis elle a parlé d’ argent de sa pension qui restait la même alors que le coût de la vie augmentait sans cesse —elle est riche —elle doit avoir de quoi " ]
[ "mais un germe de ce poison leur était resté dans le sang ils n’ avaient plus que quelques mois de service à le faire et l’ année suivante ils se marièrent avec des jeunes filles qui les avaient attendus dans leur village pendant qu’ ils couraient la mer dans des familles de pêcheurs qui avaient été jusque -là saines et vigoureuses ils apportèrent cette contagion arabe leur premier-né à le chacun d’ eux vint à le monde couvert de plaies qui étaient honteuses à le voir les bons chiens furent rendus à l’ affection de leurs maîtres ", "PROPN ne l’ a pas retrouvé disait paul il n’ est peut-être pas mort le gens sensés haussaient les épaules et plaignaient ce pauvre monsieur avérief qui conservait des illusions la famille commença à le deviner quelque chose en voyant le soin que prit madame avérief pour cacher cette nouvelle à le marthe sous prétexte de ménager les nerfs trop éprouvés de la pauvre jeune femme elle avait établi un cordon sanitaire qui ne laissait passer les journaux qu’ après la plus minutieuse inspection mais on ne saurait songer à le tout ", "PROPN n’ avait pas vu la pureté éclatante de le bonheur de ces amants en son absence à le peine arrivé il ne voyait à le contraire que le retour de karol à ses anciennes susceptibilités il le trouvait tantôt plein d’ affection tantôt plein de froideur pour lui il ne s’ en étonnait pas l’ ayant toujours vu ainsi mais il se disait avec chagrin que la cure n’ était point radicale et il revenait à la conviction que ces êtres n’ étaient point faits l’ un pour l’ autre ", "laissons m. dunoir chez m. le curé qui l’ aura sans doute invité à le dîner et suivons le père chauvin et sa digne compagne jusque chez eux chapitre la donation de retour à la maison l’ entretien sur l’ affaire importante de la donation projetée ne tarda pas à se renouer entre les époux le mari fit valoir de nouveau les raisons déjà données et d’ autres qu’ il crut propres à le faire goûter ce projet à sa femme celle-ci fit ses remarques ses objections le tout fut longuement discuté tourné et examiné sur toutes les faces et après délibération définitivement agréé de part et d’ autre ", "sommes -nous donc menacés d’ une séparation —hélas! oui —expliquez -vous mon ami; vous me faites mourir reprit -elle avec agitation —oui fit le jeune homme en prenant sa résolution à le mains il vaut mieux tout vous dire je suis venu exprès pour cela et vous êtes une fille courageuse je vous écoute parlez à le nom de le ciel ", "une heure plus tard quand le planton entra dans le bureau pour allumer les lampes il trouva le général assis dans un fauteuil près de la fenêtre les lunettes à le bout de le nez les lèvres plissées en un vague sourire une lettre sur les genoux d’ autres sur le tapis la princesse la princesse et mme avaient amené chacune de russie servantes mais le dévouement de ces filles n\\' avait pas résisté à l’ influence démoralisante de le bagne a voir leurs maîtresses modestement vêtues logées et leurs maîtres portant des chaînes comme des malfaiteurs elles avaient perdu tout respect pour eux elles leur répondaient avec insolence refusaient de travailler et passaient le meilleur de leur temps à le rôder avec des mines aguicheuses autour de le poste de garde ", "tout en entassant ses affaires dans ses valises elle nourrissait l’ espoir que son ancien soupirant maintenant à la tête d’ une belle fortune ne résisterait pas longtemps à son charme elle saurait l’ amener à le mariage qui la préserverait de la vie médiocre et misérable qu’ elle redoutait par-dessus tout vint la voir avant son départ –je vous souhaite bonne chance mademoiselle de lui dit -il en la quittant à le moment de nous séparer je veux oublier tout ce qui nous a divisés pour ne me rappeler que votre élan de pitié le soir de le drame soyez heureuse .quelques mois plus tard le mariage de et de miss dolmane était célébré à le loreyl-castle ", "il se trouvait bien à le plaindre en ces moments-la ̀! puceau bombes son cadavre ne l’ était point mais son cœur si fait cœur ne saurait demeurer éternellement ainsi des filles eh mon dieu seigneur il en avait eu à le foison les unes pour quelques sous ou pas plus ses moyens ne lui permettant pas d’ aller à le dela les autres pour rien; oui mais quelles particulières aussi! PROPN commerçant de leur corps afin de ne pas crever de faim à le coin de les rues sur le pavé s’ étaient faites rigoleuses de désespoir celles-ci pourries gangrenées horribles avaient le feu paillard dans les veines& fichtre ", "on est bien plus ignorante qu’ on n’ en a l’ air on a vu des statues sans voile on a vu des bêtes s’ unir on a surpris des allusions qu’ on a traduites à sa façon même il vous est tombé de vilains livres sous les yeux et cependant il subsiste des précisions impénétrables ces terres inconnues de la carte ces lacunes on les a comblées à le coups d’ imagination et parfois si drôlement si chaste si peu curieuse qu’ on soit on y rêve à le cette vérité cachée justement parce qu’ elle est cachée et parce qu’ on la sent capitale mais la terre inconnue garde son secret ", "je pense que mon cher auxiliaire a raison PROPN est bien notre dernier atout —dites-moi chère grande artiste attaqué-je un de vos officiers est le beau-frère par alliance de la cousine de le père de mon voisin de palier elle m’ exclame sous le nez à le quel point le hasard est grand je crois que votre officier se nomme on ne pourrait pas prendre un drink avec lui pour échanger des impressions " ]
le roi ne tombe pas dit la vieille loi espagnole le roi ne peut faillir dit la vieille loi anglaise quoi de plus frappant quand on creuse l' histoire que de trouver sous les faits en apparence les plus divers le monarchisme pur et le constitutionnalisme rigoureux assis sur la même base et sortant de la même racine le roi d' espagne pouvait être sans inconvénient de même que le roi d' angleterre un enfant un mineur un ignorant un idiot le parlement gouvernait pour l' un; le despacho gouvernait pour l' autre
[ "le jour où la nouvelle de la prise de mons parvint à le madrid PROPN se réjouit très-fort en plaignant tout haut ce pauvre roi de personne n' osa lui dire que c' était à le lui roi d' espagne que mons appartenait investissant que les hollandais défendaient admirablement écrivit dans une longue lettre à le philippe le détail de les innombrables impossibilités de le siége philippe lui renvoya sa lettre après avoir seulement écrit en marge de sa main: marquis prends pour écrire un pareil mot il n' y a que la stupidité ou le génie il faut tout ignorer ou tout vouloir être philippe ou bonaparte ", "voilà à le quelle nullité pouvait tomber le roi d' espagne isolé qu' il était de toute pensée et de toute action par la forme même de son autorité la grande charte isole le roi d' angleterre à le peu près de la même façon l' espagne a lutté contre PROPN avec un roi imbécile l' angleterre a lutté contre napoléon avec un roi fou ceci ne prouve -t-il point que dans les cas le roi est purement nominal —est -ce un bien est -ce un mal? ", "c' est là encore un fait que nous constatons sans le juger rien n' est moins libre qu' un roi d' angleterre si ce n' est un roi d' espagne a tous les on dit: vous pouvez tout à la condition de ne rien vouloir le parlement lie le premier l' étiquette lie le second; et ce sont là les ironies de l' histoire ces entraves si différentes produisent dans de certains cas les mêmes effets quelquefois le parlement se révolte et tue le roi d' angleterre; ", "quelquefois l' étiquette se révolte et tue le roi d' espagne parallélisme bizarre mais incontestable dans lequel l' échafaud de charles a pour pendant le brasier de philippe un de les résultats les plus considérables de cette annulation de l' autorité royale par des causes pourtant presque opposées c' est que la loi salique devient inutile en espagne comme en angleterre les femmes peuvent régner entre les peuples il existe encore plus d' un rapport qu' enseigne une comparaison attentive ", "en angleterre comme en espagne le fond de le caractère national est fait d' orgueil et de patience c' est là à le tout prendre et sauf les restrictions que nous indiquerons ailleurs un admirable tempérament et qui pousse les peuples à les grandes choses l' orgueil est vertu pour une nation la patience est vertu pour l' individu avec l' orgueil on domine; avec la patience on colonise ", "or que trouvez -vous à le fond de l' histoire d' espagne comme à le fond de l' histoire de la grande-bretagne dominer et coloniser tout à l' heure nous tracions l' œil fixé sur l' histoire le tableau de l' infanterie castillane qu' on le relise c' est aussi le portrait de l' infanterie anglaise ", "tout à l' heure nous indiquions quelques traits de le clergé espagnol en angleterre aussi il y a un archevêque de tolède il s' appelle l' archevêque de si l'on descend jusqu' à les moindres particularités on voit que pour ces petits détails impérieux de vie intérieure et matérielle qui sont comme la seconde nature de les populations les peuples chose singulière sont de la même façon tributaires de l' océan le thé est pour l' angleterre ce qu' était pour l' espagne le cacao: l' habitude de la nation ", "et par conséquent selon la conjoncture une occasion d' alliance ou un cas de guerre passons à un autre ordre d' idées il y a eu et il y a encore chez certains peuples un dogme affreux contraire à le sentiment intérieur de la conscience humaine contraire à la raison publique qui fait la vie même de les etats c' est cette fatale aberration religieuse érigée en loi dans quelques pays qui établit en principe et qui croit qu' en brûlant le corps on sauve l' âme que les tortures de ce monde préservent une créature humaine de les tortures de l' autre que le ciel s' achète par la souffrance physique et que dieu n' est qu' un grand bourreau souriant de le haut de l' éternité de son enfer à le tous les hideux petits supplices que l' homme peut inventer si jamais dogme fut contraire à le développement de la sociabilité humaine c' est celui-là ", "c' est lui qui s' attelle à l' horrible chariot de jaghernaut c' est lui qui présidait il y a un siècle à les exterminations annuelles de dahomet quiconque sent et raisonne le repousse avec horreur les religions de l' orient l' ont vainement transmis à les religions de l' occident aucune philosophie ne l' a adopté " ]
[ "il y avait dans tout ce discours une action si vive une expression si forte de désespoir que je me sentis ému de pitié cette femme souffrait à le faire mal –cet état n’ est peut-être que passager vous vous nourrissez trop de lectures funestes non! non ce n’ est pas moi ecoutez vous me plaindrez vous m’ excuserez peut-être j’ ai été élevée en italie par une tante restée veuve de bonne heure j’ avais atteint ma quinzième année et je ne savais des choses de ce monde que les erreurs de la religion ", "–asseyez -vous dit -il et prenant lui-même une chaise il ordonna à la nourrice de préparer le repas de la vieille femme .puis s’ adressant à le celle-ci :–relève -toi et sois la bienvenue à le milieu de nous la femme découvrit son visage et humblement bien que sa voix fût hardie –que dieu te protège je suis ta très humble servante –il n’ y a plus que des frères russes en france remarqua le chauffeur avec douceur nous sommes tous égaux dans le malheur et dans l’ exil lève-toi l’ aida PROPN à se mettre debout et comme sa main avait touché celle de la pauvresse celle-ci la saisit et y porta ses lèvres avec respect ", "c’ est que je ne sais rien ou autant dire répondait m. le gendarme qui est venu me chercher était mal informé alors m. courtois raconta longuement ce que lui avait appris son enquête sommaire n’ oubliant pas le plus inutile détail insistant sur les précautions admirables qu’ il avait cru devoir prendre il dit comment l’ attitude de les bertaud avait tout d’ abord éveillé ses soupçons comment il les avait pris à le tout le moins en flagrant délit de mensonge comment finalement il s’ était décidé à les faire arrêter il parlait debout la tête rejetée en arrière avec une emphase verbeuse s’ écoutant triant les expressions et à le chaque instant les mots de nous maire d’ orcival ou de: ensuite de quoi revenaient dans son discours ", "un pas comme çui de le garde-chef vaut mieux l’ emboîter pendant qu’ on le tient et bien refermer le couvercle parce que croyez-moi filles d’ eve et fils de hyènes mais le palais d’ emil et c’ est de la gnognotte en branche comparé à le celui de le maharajah je défie quiconque voire même son frère aîné sans un plan de pouvoir se repérer en ces lieux une enculade de pièces et de pièces mes gueux marbre et tapis étoffes rarissimes statues de l’ époque PROPN représentant des grosses gonzesses avec d’ énormes mains d’ énormes nichemards et des fouinozoffs béants car on montre toujours ces personnes les jambes copieusement écartées ", "la fille blonde en imperméable demeurait si près de lui que leurs épaules se touchaient son visage était de plus en plus sévère on aurait dit qu’ elle voulait tenir les autres à le distance et leur signifier qu’ elle occupait auprès de lui une place privilégiée il est monté dans la voiture avec cette fille qui a claqué la portière il s’ est penché à la vitre en faisant de le bras un geste d’ adieu à le groupe mais comme il me fixait à le ce moment-là de son regard clair j’ avais l’ illusion que ce geste ne s’ adressait qu’ à le moi j’ étais sur le bord de le trottoir et je me suis penché vers lui ", "comment! voilà près de ans qu' il te fait la cour —je le juge charmant tante reprit la jeune fille avec une douce mélancolie mais il n' est pas l' homme qu' il faut épouser lorsqu' on doit n' avoir pour tout bonheur que la tendresse de celui auprès de lequel on est destinée à le vivre vous le savez bien et vous me l' avez dit un jour vous-même il est correct et un peu froid capable de toutes les délicatesses et accessible à le tous les nobles sentiments mais il n' aura jamais les grandes initiatives de les esprits d' élite et les ardents dévouements de les âmes passionnées accepter de devenir sa femme pour le voir risquer d' être entraîné dans notre ruine avec la certitude qu' il n' aura ni l' énergie ni le talent de triompher des difficultés qui nous entourent non tante ce ne serait pas généreux ce ne serait pas digne et je ne dois pas y consentir le fait est le pauvre garçon que s' il avait à le se débarbouiller avec carvajan il ferait triste mine ", "en haut il passait beaucoup d’ obus bombes torpilles et autres appareils plus ou moins mortels il y avait un croisement incessant d’ ombres et de clartés avec des effets d’ optique un peu comparables à les jeux de la lumière de le soleil quand vous vous trouvez dans les pays chauds sous une tonnelle à le toit de lattes entrelacées et que le vent agite au-dessus de vous l’ ornement naturel de les feuilles de vigne ou autres plantes grimpantes c’ était très joli et très curieux tout cela mais tout cela c’ était de la mort!... je le dis à le mon compagnon qui se prit à le rire sans doute était -il sûr de lui et ne pouvait -il imaginer qu’ aucune de ces ombres ou de ces lumières mortelles ne pouvait nous atteindre mais vous allez voir comme elles ne pouvaient pas nous atteindre nous avions commencé de remonter combien lentement la pente sud-est de le gouffre il y avait là une rampe et quelquefois des escaliers très solidement établis et assujettis par tout un système de pieux et de madriers et je me disposais à le montrer bientôt ma croix verte à les gens d’ en face quand", "s' écria florentin dans toute autre circonstance elle eût répondu franchement en expliquant qu' on pouvait avoir confiance en saniel mais ce n' était pas quand elle voyait l' agitation de son frère qu' elle allait l' exaspérer par cet aveu alors surtout qu' elle ne pouvait pas donner en même temps les raisons de sa foi en saniel il fallait donc qu' elle le rassurât avant tout non dit -elle ", "mais combien plus facilement elle eût supporté cette fatigue qu’ il lui imposait parfois si elle avait trouvé chez lui cette affection dont il gratifiait elle rapporta à le sa sœur cet entretien avec mme de camparène dit avec satisfaction –j’ aime mieux cela cette situation aurait été gênante pour toi comme pour moi mme de camparène y a heureusement songé c’ est une preuve de délicatesse de sa part et ce fut de nouveau un hymne en faveur de tous les camparène hors salvatore qui fut passé sous silence plus aujourd’hui qu’ hier gemma ne s’ y associa ", "à le sein de cette atmosphère vaporeuse qui rendit toutes les formes indistinctes la dentelle de les roses resplendit tout à le coup chaque nervure chaque arête sculptée le moindre trait s’ argenta le soleil alluma des feux dans les vitraux dont les riches couleurs scintillèrent les colonnes s’ agitèrent leurs chapiteaux s’ ébranlèrent doucement un tremblement caressant disloqua l’ édifice dont les frises se remuèrent avec de gracieuses précautions " ]
quel serait aujourd'hui le rang occupé par lui s' il eût joint la magnanimité à le ce qu' il avait d' héroïque si washington et bonaparte à la fois il eût nommé la liberté légataire universelle de sa gloire mais ce géant ne liait point ses destinées à le celles de ses contemporains son génie appartenait à l' âge moderne: son ambition était des vieux jours il ne s' aperçut pas que les miracles de sa vie excédaient la valeur d' un diadème et que cet ornement gothique lui siérait mal il se précipitait sur l' avenir il reculait vers le passe et soit qu' il remontât ou suivît le cours de le temps par sa force prodigieuse il entraînait ou repoussait les flots
[ "les hommes ne furent à ses yeux qu' un moyen de puissance aucune sympathie ne s' établit entre leur bonheur et le sien il avait promis de les délivrer il les enchaîna; il s' isola d' eux ils s' éloignèrent de lui les rois d' égypte plaçaient leurs pyramides funèbres non parmi des campagnes florissantes mais à le milieu de les sables stériles ces grands tombeaux s' élèvent comme l' éternité dans la solitude bonaparte a bâti à le leur image le monument de sa renommée j' étais impatient de continuer mon voyage ", "ce n' étaient pas les américains que j' étais venu voir mais quelque chose de tout à le fait différent des hommes que je connaissais quelque chose plus d' accord avec l' ordre habituel de mes idées je brûlais de me jeter dans une entreprise pour laquelle je n' avais rien de préparé que mon imagination et mon courage quand je formai le projet de découvrir le passage à le nord-ouest on ignorait si l' amérique septentrionale s' étendait sous le pôle en rejoignant le groënland ou si elle se terminait à le quelque mer contiguë à la baie d' hudson et à le détroit de PROPN en PROPN avait découvert la mer à l' embouchure de la rivière de la mine-de-cuivre par les degrés minutes de latitude nord et les degrés minutes de longitude ouest de greenwich sur la côte de l' océan pacifique les efforts de le capitaine cook et ceux de les navigateurs subséquents avaient laissé des doutes ", "en un vaisseau disait être entré dans une mer intérieure de l' amérique septentrionale selon le récit de le capitaine de ce vaisseau tout ce qu' on avait pris pour la côte non interrompue à le nord de la californie n' était qu' une chaîne d' îles extrêmement serrées l' amirauté d' angleterre envoya vancouver vérifier ces rapports qui se trouvèrent faux PROPN n' avait point encore fait son second voyage à les états-unis en on commençait à s' entretenir de la course de mackenzie: parti le juin de le fort chipewan sur le lac de les montagnes il descendit à la mer de le pôle par le fleuve à lequel il a donné son nom ", "cette découverte aurait pu changer ma direction et me faire prendre ma route droit à le nord mais je me serais fait scrupule d' altérer le plan arrêté entre moi et m. de malesherbes ainsi donc je voulais marcher à l' ouest de manière à le intersecter la côte nord-ouest au-dessus de le golfe de californie; de là suivant le profil de le continent et toujours en vue de la mer je prétendais reconnaître le détroit de behring doubler le dernier cap septentrional de l' amérique descendre à l' est le long de les rivages de la mer polaire et rentrer dans les états-unis par la baie d' hudson le labrador et le canada quels moyens avais -je d' exécuter cette prodigieuse pérégrination aucun ", "la plupart de les voyageurs français ont été des hommes isolés abandonnés à le leurs propres forces il est rare que le gouvernement ou des compagnies les aient employés ou secourus des anglais des américains des allemands des espagnols des portugais ont accompli à l' aide de le concours de les volontés nationales ce que chez nous des individus délaissés ont commencé en vain mackenzie et après lui plusieurs autres à le profit de les états-unis et de la grande-bretagne ont fait sur la vastitude de l' amérique de les conquêtes que j' avais rêvées pour agrandir ma terre natale en cas de succès j' aurais eu l' honneur d' imposer des noms français à des régions inconnues de doter mon pays d' une colonie sur l' océan pacifique d' enlever le riche commerce de les pelleteries à une puissance rivale d' empêcher cette rivale de s' ouvrir un plus court chemin à les indes en mettant la france elle-même en possession de ce chemin ", "j' ai consigné ces projets dans l' essai historique publié à le PROPN en et ces projets étaient tirés de le manuscrit de mes voyages écrit en ces dates prouvent que j' avais devancé par mes vœux et par mes travaux les derniers explorateurs de les glaces arctiques je ne trouvai aucun encouragement à le philadelphie j' entrevis dès lors que le but de ce premier voyage serait manqué et que ma course ne serait que le prélude d' un second et plus long voyage j' en écrivis en ce sens à le m. de malesherbes et en attendant l' avenir je promis à la poésie ce qui serait perdu pour la science ", "en effet si je ne rencontrai pas en amérique ce que j' y cherchais le monde polaire j' y rencontrai une nouvelle muse un stage-coach semblable à le celui qui m' avait amené de PROPN me conduisit de philadelphie à le new-york ville gaie peuplée commerçante qui cependant était loin d' être ce qu' elle est aujourd'hui loin de ce qu' elle sera dans quelques années car les états-unis croissent plus vite que ce manuscrit j' allai en pèlerinage à le boston saluer le premier champ de bataille de la liberté américaine j' ai vu les champs de lexington ", "j' y cherchai comme depuis à le sparte la tombe de ces guerriers qui moururent pour obéir à les saintes lois de la patrie mémorable exemple de l' enchaînement de les choses humaines un bill de finances passé dans le parlement d' angleterre en élève un nouvel empire sur la terre en et fait disparaître de le monde un de les plus antiques royaumes de l' europe en je m' embarquai à le new-york sur le paquebot qui faisait voile pour PROPN situé en amont de la rivière de le nord la société était nombreuse ", "vers le soir de la première journée on nous servit une collation de fruits et de lait; les femmes étaient assises sur les bancs de le tillac et les hommes sur le pont à le leurs pieds la conversation ne se soutint pas longtemps à l' aspect d' un beau tableau de la nature on tombe involontairement dans le silence tout à le coup je ne sais qui s' écria: voilà l' endroit fut arrêté on pria une quakeresse de philadelphie de chanter la complainte connue sous le nom d' asgill nous étions entre des montagnes " ]
[ "dit -elle en montrant de le doigt le groupe à lequel s’ étaient déjà joints quelques chasseurs je crains qu’ il ne soit arrivé un malheur il comprit qu’ elle le priait de la renseigner et il courut à le rassemblement derrière la cépée un homme gisait sur le dos la face ensanglantée le front troué par une balle un homme qu’ il reconnut aussitôt pour l’ avoir vu passer une heure auparavant c’ était le rabatteur qui s’ était laissé choir dans un fossé en suivant ses camarades ", "tu comprendras plus tard qu’ elle ne pouvait pas revenir elle a fait de son mieux pour toi en te déposant ici elle a détourné sa tête longtemps dans la rue on dit qu’ elle est reparue plusieurs fois dans l’ avenue mon petit doigt m’ a dit qu’ elle a toujours de tes nouvelles elle se réjouit quand tu es heureuse et s’ inquiète si tu es malade ", "il y a ici la marque d’ une entaille je croyais que vous aviez perdu votre petit doigt d’ un coup de fusil! et il a l’ air d’ avoir été coupé avec un poignard! laissons mon petit doigt de la main gauche tranquille il m’ ennuie! –revissez -le mon ami! le duc revissa son petit doigt PROPN se pencha amoureusement sur le visage barbu de son fiancé et pendant que celui-ci la retenait par la taille elle lui dit: –c’ est bien malheureux mon karl qu’ il manque le petit doigt de la main gauche à un aussi bel homme ", "ils n’ avaient pas comme ceux de d’ éclatantes polémiques à le soutenir à le théâtre par exemple derrière de les chefs\\n prépotents non plus que de contact presque physique avec l’ adversaire leur visée plus haute leur idéal infiniment moins concret; il ne s’ agissait point pour eux\\n' d’ affirmer de bruyantes théories par tous les moyens fût -ce par le pugilat si cher jeunes forces non ils étaient et sont pour la plupart restés poètes dans le sens le aristocratique de le mot: rappeler l’ élite de la foule à le respect de l’ élite de les esprits l’ élite de les esprits à le culte de l’ exquis de l’ esprit prendre en quelque sorte sous les\\n' bras cet enfant de bonne volonté le bourgeois intelligent et sensible pour lui faire\\n' baiser fût -ce de force mais c’ est ainsi que se pratiquent les bonnes éducations le chaste de la muse mot idée éternelle tel fut leur but atteint et bien qu’ ils n’ avaient pas de chef ", "si vous me logez avec mon chétif mobilier je vous donnerai les sous que je ramasserai en allant à les portes —je ne vous demande rien catherine j’ aime déjà votre petite jeanne et j’ en aurai bien soin dieu veut que nous fassions à les autres ce que nous voudrions que les autres fissent pour nous; et si j’ étais dans votre position je serais bien heureuse de trouver quelqu’un qui voulût me recevoir dans sa maison catherine était bien contente et sa petite fille lui sauta à le cou maman il ne faut plus pleure lui dit -elle ", "le général poussa un soupir mais ne répondit pas le docteur était absorbé par le soin avec lequel il classait les plantes et les pierres qu’ il avait recueillies dans la journée la métisse tournait comme un oiseau dans la tente occupée à le mettre en ordre les divers objets dont sa maîtresse pourrait avoir besoin nous profiterons de cet instant de répit pour faire en mots le portrait de la jeune femme était la fille d’ une soeur cadette de le général ", "–auriez -vous la bonté de m’ expliquer dit gualbert avec une tranquille froideur elle leva vers lui un regard de défi: –tout d’ abord parce qu’ elle n’ appartient pas à le même milieu que lui qu’ elle ignore tout de la société ou ̀ il vit qu’ elle ne pourra qu’ entraver sa carrière –vous oubliez que la dot qu’ emmanuelle donnera à le thècle sera une large compensation ?la jeune femme –j’ espère que PROPN ne se laisse pas conduire par un motif de ce genre dit -elle avec un accent de protestation hautaine ", "—tu n\\' as pas besoin de l\\ affirmer dit alors cela se voit seulement permets-moi de te dire —et cela en présence de mademoiselle —que tu me parais être dans de très mauvaises conditions pour affronter le mariage PROPN protesta —monsieur fricoulet exclama -t-elle —permettez ce est point à le vous que je fais allusion mais bien à le m. vous aurez bien entendu une vie commune et tous les soirs pour remplacer la classique partie de piquet ou de nain jaune il faudra que gontran astreigne à le jouer à les étoiles avec son beau-père est -ce la jeune fille répondit en souriant d\\' un air —vous avez peut-être raison mais gontran a rien à le craindre ", "–comment aurait -elle l’ intention s’ écria –mais aucunement quelle idée avez -vous dit avec eut un sourire sarcastique en voyant devant elle cet avenir ouvert croyez -vous qu’ elle aura le courage de résister tout à le moins les concerts lui offriraient une position plus lucrative que les leçons qu’ elle prétend donner –ce sera cependant ce dernier moyen que je choisirai répliqua un peu froidement magali en dominant le froissement que lui causait cette sorte de discussion en présence d’ étrangers –évidemment il ne peut être question d’ autre chose vous le savez fort bien dit le duc d’ un ton sec.il s’ était appuyé à le piano les bras croisés sur sa poitrine et le regard qu’ il dirigeât vers sa cousine avait une certaine expression que connaissaient bien ceux qui l’ avaient vu irrité contre quelqu’un ou quelque chose je craindrais seulement que la réussite ne soit pas très facile ", "le parisien éclata de rire –ah tu te prends pour un général sérieux son hilarité cessa comme par enchantement le fiancé de était devenu grave ses yeux dardaient sur son interlocuteur un regard plein d’ une autorité étrange " ]
nous pouvons supposer aussi que ses murs ont vu bien des drames à le cours de les siècles peut-être exhumerez -vous le souvenir de quelques-uns en compulsant les archives que mon cousin n’ a jamais eu jusqu’ ici le loisir d’ examiner à le fond il est tout à le fait enchanté de vous avoir à sa disposition pour vous ce sera plus intéressant que l’ instruction de les petites –il ne me déplaît pas de le tout de m’ occuper d’ elles
[ "toutes me paraissent charmantes bien que très différentes de nature PROPN est une petite sournoise .de nouveau gemma se sentit choquée par ce jugement et par le ton sec de la comtesse –je ne crois pas dit -elle froidement c’ est surtout il me semble une enfant qui souffre PROPN eut un haussement d’ épaules de quoi donc souffrirait -elle –peut-être de voir sa sœur plus aimée ", "de le<UNK> juste titre joyce est une enfant aimable affectueuse très gaie très intelligente auberte n’ a rien de ces attachantes qualités et quoi que vous en pensiez elle est fausse hypocrite comme l’ était sa mère pauvre petite aube pensa le cœur serré elle venait de comprendre que lætitia détestait cette enfant probablement parce qu’ elle avait détesté sa mère pourquoi? jalousie? aimait -elle lionel et en voulait -elle à le celle qu’ il lui avait préférée ", "mais en ce cas elle aurait dû avoir les mêmes sentiments à l’ égard de la première femme et de sa fille or elle s’ associait à les éloges que tous décernaient à le joyce et lui témoignait une visible bienveillance .alors quelle raison avait -elle de porter un pareil jugement sur auberte et sa mère un jugement qui était un mensonge gemma en était persuadée car elle n’ avait jusqu’ ici discerné aucune fausseté dans la nature de cette enfant tandis que quelques observations faites ces derniers jours lui donnaient à le penser qu’ il n’ en était pas de même chez joyce quand mlle de fonteillan eurent regagné leur appartement PROPN vint les prévenir que mme de camparène les priait d’ assister à le déjeuner car elle désirait les présenter à le mlle tchernine ", "en rentrant un peu avant midi de sa promenade avec les petites filles gemma vit dans le hall un mince et blond garçonnet d’ une douzaine d’ années qui la salua correctement et que lui présenta elle lui saisit la main et l’ entraîna à le second étage où il devait déjeuner avec elle et auberte les suivit près d’ elle montait auberte dont elle avait pris la main elle demanda –vous allez jouer avec lui cela vous distraira aube –jouer la voix d’ auberte –je je ne crois pas ", "c’ est joyce –quoi joyce –c’ est joyce qui joue –pourquoi pas vous la douce voix murmura: –je ne sais pas eut l’ explication de ces réponses d’ auberte quand après le déjeuner les enfants parurent un moment à le salon et ensuite se mirent à le jouer sous la loggia joyce accaparait oleg et celui-ci nonchalant un peu mou subissait visiblement l’ ascendant de sa vivacité de ses sourires de ses mines gaies et caressantes auberte restait à l’ écart de leurs jeux de leurs conversations comme ignorée d’ eux ", "–de plus en plus charmante votre joyce mon cher lionel! disait une adorable enfant mon oleg l’ aime beaucoup elle riait montrant de fines dents nacrées entre ses lèvres trop épaisses défaut que le fard accentuait encore ", "cette longue et mince jeune femme n’ avait pas de beauté mais une certaine séduction dans le regard de les yeux gris-bleu tour à le tour vifs ou langoureux une grâce captivante dans les mouvements dans la démarche la brillante soie verte de sa robe atténuait la fadeur de le blond trop pâle de les cheveux de le teint presque trop blanc que rehaussait pourtant le rose de le maquillage .quand le café fut pris elle demanda:–si nous allions voir vos roses chère madame je suis férue d’ admiration pour elles vous le savez –allez allez mon enfant et ces demoiselles vous accompagneront après quoi lionel et mlle nous feront de la musique ", "grand régal pour vous aussi qui l’ aimez tant –surtout de la musique de lionel! c’ est une fête de l’ entendre –vous ne partagez pas sur ce point les goûts de salvatore ma chère amie un léger ricanement accompagnait ces paroles de lionel ", "les lèvres de PROPN se contractèrent un peu tandis qu’ elle répliquait: rend justice à le votre talent lionel –oui mais il le déteste inutile de protester il me l’ a dit un jour avec sa franchise habituelle .nouveau ricanement après quoi un sourire très doux détendit la bouche ironique –entre cousins cela ne tire pas à le conséquence " ]
[ "elle était difficile mais bien conduite elle devait réussir mon adversaire jouissait dans l\\ arrondissement de 'estime générale seulement il avait le tort de endormir sur oreiller de ses succès antérieurs il fallait profiter de ce sommeil miner sourdement le terrain sur lequel le député de l\\ opposition se croyait solidement assis ", "dit -elle avec empressement —excellent et toi tu ne déjeunes pas? —après quand vous aurez fini PROPN regarda les joues roses et les yeux heureux qui l’ examinaient sans malice garda pour lui quelque chose qu’ il avait à le bout de la langue et acheva son déjeuner en silence comme il se levait sonia se hâta de débarrasser la table —laisse donc cela! rit avec une ombre d’ impatience ", "restez tranquille combien de fois ai-je entendu ces chansonnettes jusqu’ à le présent des milliers de fois à le coup sûr intérieurement me fait cintrer et extérieurement voilà cette vache qui se fait la valise me plantant là avec ma grosse frénésie de père de famille en permission ", "mais abandonnons salvator pour suivre fafiou et allons si vous le voulez chers lecteurs assister sur le boulevard de le temple à la parade que la foule enthousiaste attend impatiemment à le lieues qu’ elle est cependant de prévoir nous le croyons de le moins le dénouement inaccoutumé dont salvator est l’ auteur chapitre profil de galilée copernic les tréteaux de le sieur copernic étaient situés comme nous l’ avons dit sur l’ emplacement qui s’ étendait alors et s’ étend encore aujourd’hui de le théâtre de madame-saqui devenu le théâtre de les funambules à le théâtre de le cirque-impérial appelé autrefois cirque-olympique ou plus populairement cirque-franconi ces tréteaux élevés à une hauteur de ou pieds avaient pour horizon une immense toile peinte divisée en plusieurs compartiments où étaient représentés des femmes colosses des nègres blancs des géants des nains des phoques des sirènes des combats de coqs des scorpions avalant des buffles un squelette jouant de le théorbe latude s’ évadant de la bastille ravaillac assassinant iv rue de la ferronnerie ", "hommes fois par jour a en faisait par jour; or en cette saison à le peine ils étaient une centaine d\\' hommes à le village de sorte que votre tour revenait fois par semaine à le peu près et souvent à le milieu de la nuit les tours étaient inscrits sur un papier on venait à le heures de le matin vous appeler sous vos fenêtres était pour eux un grand dérangement ", "elle releva un peu la tête et embrassa doucement le notaire –nous attendrons papa je serai heureuse voyez -vous rien qu’ à la pensée de vivre toujours près de norbert que j’ aime tant et qui a maintenant toutes nos idées toutes nos croyances l’ aveu candide fit sourire le père et tressaillir d’ émotion douce norbert qui se tenait debout appuyé à le bureau de le notaire laurentie dit en posant une main caressante sur la tête de sa fille –quant à le moi je ne te donnerais à le personne d’ autre avec autant de confiance mon enfant très chère norbert est toute loyauté tout honneur et il saura t’ aimer comme tu dois l’ être ", "le sang gicle c’ est ainsi que le printemps est censé naître de l’ hiver à le cet instant une ombre portant un sac surgit soudain d’ un buisson de sureaux qui est au-dessus d’ eux et se met à le courir vers le bas de la colline entre les ruines les orties les ronciers les cylindres de les colonnes effondrées les petits chênes rabougris le jeune homme abandonne brusquement meaume à le demi égorgé dans la poussière de la colline il se dresse d’ un bond ", "–je vous l’ enlève denys c’ est l’ heure de son repas –combien je vous suis reconnaissant de prendre tant de mal pour lui ainsi le pauvre chéri il ne s’ aperçoit pas qu’ il n’ a plus de mère .tout en parlant PROPN prenait la main de sa belle-sœur il la baisa puis dit avec une émotion dont PROPN perçut la chaleur –merci chère franceline ", "elle confiait ainsi ce germe de défiance à la faiblesse humaine c’ était s’ assurer d’ étendre son ressentiment de siècle en siècle sur toute votre famille et en la livrant à le soupçon et à l’ inquiétude d’ en faire le malheur à le jamais cependant ma fille ce secret peut devenir pour vous un secret salutaire si vous ne vous en servez que pour vous éclairer sur votre choix et guider le penchant de votre cœur chaque fois que vous vous rendrez sur le rocher un sommeil invincible s’ emparera de vos sens des songes alors vous feront connaître sans déguisement les pensées et les sentimens de votre amant ", "la duchesse l’ attendait à le seuil de son appartement –ma fille seigneur dit -elle seulement en quelques heures elle avait vieilli de années –pendant que vous pleuriez madame répondit le comte-duc avec sévérité j’ agissais ce n’ est pas à le vos larmes que nous devrons le salut de ma fille la duchesse se pencha sur sa main et la baisa " ]
on cause d’ abord d’ un air contraint puis plus librement et comme avec les hettéma ce n’ est que de choses bien plates et matérielles la façon d’ accommoder les crêpes à les confitures ou si le crin vaut mieux que la plume pour dormir on arrive sans encombre à le café que le gros ménage agrémente d’ un petit caramel savouré lentement les coudes sur la table c’ est plaisir de voir le bon regard confiant et tranquille qu’ échangent ces lourds compagnons de crèche et de litière ils n’ ont pas envie de se quitter PROPN PROPN surprend ce regard et dans l’ intimité de la salle pleine de souvenirs d’ habitudes tapies à le tous les coins une torpeur de fatigue de digestion de bien-être l’ envahit fanny qui le surveille a rapproché doucement sa chaise coulé ses jambes glissé son bras sous le sien
[ "—écoute dit -il brusquement heures vite adieu je t’ écrirai il est debout dehors la rue franchie tâte dans l’ ombre pour ouvrir la barrière de le passage bras l’ étreignent à le plein corps: —embrasse-moi à le moins il se sent pris sous le peignoir ouvert où elle est nue pénétré de cette odeur de cette chaleur de chair de femme bouleversé de ce baiser d’ adieu qui lui laisse dans la bouche un goût de fièvre et de larmes; et elle tout bas le sentant faible —encore une nuit plus qu’ une un signal sur la voie c’ est le train comment eut -il la force de se dégager de bondir jusqu’ à la gare dont les fanaux luisaient à le travers les branches défeuillées il s’ en étonnait encore tout haletant dans un coin de wagon guettant par la portière les fenêtres allumées de la maisonnette une forme blanche contre la barrière et ce cri rassurait la terreur silencieuse qu’ il venait d’ avoir à le ce tournant des rails en apercevant sa maîtresse à la place occupée par son rêve de mort la tête dehors il voyait fuir et diminuer et rouler dans le pelotonnement de les terrains leu", "tout à le coup il sentit une joie un soulagement énormes comme on respirait que c’ était beau toute cette vallée de meudon et ces grands coteaux noirs dégageant à le loin un triangle étincelant d’ innombrables lumières égrenées vers la seine en cordons réguliers irène l’ attendait là et il allait à le elle de toute la vitesse de le train de tout son désir d’ amoureux de tout son élan vers l’ honnête et jeune vie paris il arrêtait une voiture pour se faire conduire place vendôme mais sous le gaz il aperçut ses vêtements ses souliers couverts de boue une boue lourde épaisse tout son passé qui le tenait encore pesamment et salement non pas ce soir et il rentra à son ancien hôtel rue jacob où le fénat lui avait retenu une chambre près de la sienne ", "le lendemain césaire qui s’ était chargé de la commission délicate d’ aller à le chaville reprendre les effets les livres de son neveu consommer la rupture par le déménagement revint fort tard alors que gaussin commençait à se fatiguer de toutes sortes de suppositions folles ou sinistres enfin un fiacre à le galerie lourd comme un corbillard tourna le coin de la rue jacob chargé de caisses ficelées et d’ une énorme malle qu’ il reconnut pour la sienne et l’ oncle rentra mystérieux et navré: j’ ai été long pour ramasser le tout en une fois et n’ être pas obligé d’ y revenir puis montrant les colis que garçons rangeaient par la chambre —ici le linge les vêtements là tes papiers tes livres il ne manque que tes lettres elle m’ a supplié de les lui laisser encore pour les relire avoir quelque chose de toi j’ ai pensé que ç a n’ offrait pas de danger c’ est une si bonne fille il souffla longuement assis sur la malle et s’ épongeant le front avec son mouchoir de soie écrue large comme une serviette PROPN n’ osait demander des détails dans quelles dispositions il l’", "l’ autre n’ en donnait pas de peur de l’ attrister et ils remplirent ce silence difficile gros de choses inexprimées par des remarques sur le temps changé brusquement depuis la veille tourné à le froid sur l’ aspect lamentable de cette banlieue de paris et dénudée plantée de cheminées d’ usines et de ces énormes cylindres de fonte réservoirs de les maraîchers puis à le bout d’ un moment —elle ne vous a rien donné pour moi mon oncle —non tu peux être tranquille elle ne t’ embêtera pas elle a pris son parti avec beaucoup de résolution et de dignité pourquoi PROPN vit -il dans ce peu de mots une intention de blâme un reproche de sa rigueur c’ est égal corvée pour corvée reprenait l’ oncle j’ aimais mieux encore les griffes de la mornas que le désespoir de cette malheureuse ", "—elle a beaucoup pleure mon ami et si bien d’ un tel cœur que je sanglotais moi-même en face d’ elle sans la force de il s’ ébroua secoua son émotion d’ un coup de tête de vieille chèvre: —enfin que veux-tu? ce n’ est pas ta faute tu ne pouvais passer toute ta vie les choses sont très convenablement faites tu lui laisses de l’ argent un mobilier et maintenant voguent les amours tâche de nous mener ton mariage rondement des affaires trop sérieuses pour moi par exemple il faudra que le consul s’ en mêle moi je suis pour les liquidations de la main gauche et brusquement repris d’ un accès mélancolique le front à la vitre regardant le ciel bas qui ruisselait entre les toits c’ est égal le monde devient triste de mon temps on se séparait plus gaiement que le fénat parti suivi de sa machine élévatoire jean privé de cette bonne humeur remuante et bavarde eut une longue semaine à le passer une impression de vide et de solitude tout le noir désorientement d’ un veuvage en pareil cas même sans le regret d’ une passion on cherche son double il vous manque; car l’ existence à", "ses ans de sapho n’ avaient pu le pétrir encore à ce point; mais son corps gardait pourtant les marques de la chaîne en subissait le lourd entraînement et de même que plusieurs fois ses pas l’ auraient tout seuls dirigé vers chaville à le sortir de son bureau il lui arrivait le matin de chercher à le côté de lui sur l’ oreiller les cheveux noirs en nappes lourdes démordus de leur peigne où tombait son premier baiser les soirées surtout lui semblaient interminables dans cette chambre d’ hôtel qui lui rappelait les premiers temps de leur liaison la présence d’ une autre maîtresse délicate et silencieuse dont la petite carte embaumait la glace d’ un parfum d’ alcôve et de le mystère de son nom: alors il s’ en allait se fatiguer marcher s’ étourdir à les flonflons et à les lumières de quelque petit théâtre jusqu’ à le moment où le vieux bouchereau lui donnait le droit de passer soirées par semaine auprès de sa fiancée ", "on s’ était enfin entendu irène l’ aimait unclé voulait bien ce serait pour les premiers jours d’ avril à la fin de le cours mois d’ hiver à se voir à s’ apprendre se désirer faire la paraphrase aimante et charmante de le premier regard qui lie les âmes et du premier aveu qui les trouble le soir de les accordailles en rentrant chez lui sans la moindre envie de dormir PROPN éprouva le désir de faire sa chambre ordonnée et laborieuse par cet instinct naturel de mettre notre vie en rapport avec nos idées ", "il installa sa table et ses livres non encore déficelés tassés à le fond d’ une de ces caisses faites à la hâte les codes entre une pile de mouchoirs et une vareuse de jardin de l’ entrebâillement d’ un dictionnaire de droit commercial le plus fréquemment feuilleté tombait alors une lettre sans enveloppe à l’ écriture de la maîtresse PROPN l’ avait confiée à le hasard de travaux futurs se méfiant de l’ attendrissement trop court de césaire pensant qu’ elle arriverait plus sûrement ainsi il se défendait d’ abord de l’ ouvrir mais cédait à les premiers mots bien doux bien raisonnables dont l’ agitation se sentait seulement à le tremblé de la plume à l’ inégale conduite de les lignes elle ne demandait qu’ une grâce une seule qu’ il revînt de temps à le autre ", "elle ne dirait rien ne reprocherait rien ni le mariage ni cette séparation qu’ elle savait absolue et définitive mais le voir songe que c’ est pour moi un coup terrible et si inattendu si brusque je suis comme après une mort ou un incendie ne sachant à le quoi me prendre je pleure j’ attends je regarde la place de mon bonheur il n’ y aurait que toi pour m’ acclimater à le cette situation nouvelle c’ est une charité viens me voir que je ne me sente pas si seule j’ ai peur de moi ces plaintes ce suppliant appel couraient tout le long de la lettre se reprenaient chaque fois à le même mot: viens viens il pouvait se croire dans la clairière à le milieu de les bois avec fanny à ses pieds et sous la cendre violette de le soir cette pauvre figure levée vers lui toute fripée et molle de larmes cette bouche ouverte qui s’ emplissait d’ ombre à le crier c’ est cela qui le poursuivit toute la nuit cela qui troubla son sommeil et non l’ heureuse ivresse qu’ il avait rapportée de là-bas " ]
[ "PROPN n’ acceptait jamais d’ invitation à une soirée purement mondaine et d’ intimes connaissances seules avaient ou fois dans l’ année la faveur de la présence de le jeune savant à le condition que la réunion fût suffisamment sérieuse et qu’ on ne lui demandât aucun frais d’ amabilité envers la partie féminine de les invités aussi était -il généralement traité par les jeunes filles d’ ours et d’ insupportable pédant épithètes qui lui étaient revenues à les oreilles et avaient eu le privilège d’ amener sur ses lèvres pâles un fugitif sourire de dédain railleur .mais aujourd’hui il s’ agissait d’ autre chose PROPN en dépit de son échec n’ avait pas renoncé à le trouver la femme de ses rêves et peu de temps auparavant il avait accueilli par un paisible nous pourrons voir cela la proposition que lui faisait m. PROPN –une petite cousine de ma femme une délicieuse provinciale douce bien élevée habituée à la soumission par son père qui est un bonhomme pas commode vous en feriez ce qu’ il vous plairait d’ autant que l’ enfant ayant reçu par coutume une cert", "elle avait saisi de sa main droite le poignet de le bras qui tenait le couteau et elle continuait à le frapper de son autre poing le visage hideux de le voleur qui maintenant ne pensait plus qu' à l' assassiner il ne s' était certes pas attendu à le rencontrer dans cette promeneuse isolée une robustesse d' athlète leurs souffles se mêlaient l' haleine avinée de le bandit et l' haleine pure de la jeune fille cependant les forces de celle-ci allaient faiblissant ses cris se faisaient moins perçants les poumons lui manquaient encore quelques secondes et le bras de le meurtrier serait dégagé et le coup de couteau donné quand l' éclat d' une voix répondant de loin puis de plus près à le son appel permit à la pauvre enfant une dernière crispation héroïque de ses muscles épuisés le chemineau entendit cette voix lui aussi ", "ne reculant devant aucune bassesse le désir d’ obtenir de l’ avancement lui avait fait comprendre que le zèle d’ un employé devait se manifester par un acharnement aveugle contre les contribuables pensant que la valeur de ses états de service devait se mesurer à le nombre de procès-verbaux qu’ il aurait dressés à le tort ou à le raison ou à la mauvaise foi qu’ il mettrait à le vexer ceux qui étaient soumis à ses visites il commit de telles exactions que l’ administration dut le révoquer quoi disait -il moi qui dans mon zèle si pur ai dénoncé parents et amis moi qui si souvent ai été insulté bafoué de jour aspergé poursuivi et rossé la nuit on me récompense par la plus noire ingratitude c’ est à en devenir misanthrope comme étienne il avait juré à l’ humanité haine et persécution ", "c' est alors qu' hubert l' avait vue sangloter désespérément et une immense tristesse l' avait envahie une torpeur de mort traversée de l' inquiétude atroce qu' une indiscrétion quelconque n' arrivât jusqu' à le son ami et n' éveillât ses soupçons de sa réputation à le elle elle ne se souciait guère; elle savait bien qu' après s' être conduite comme elle avait fait avec la croix-firmin elle ne pouvait guère compter que sur son mépris et sa haine elle savait aussi ce que vaut l' honneur de les hommes dont c' est la profession d' avoir des femmes ce qui la torturait pourtant ce n' était pas la crainte qu' en parlant il ne compromît sa sécurité personnelle ", "garde-toi de dire le contraire et comme PROPN paraissait surpris de cette recommandation –tu comprends outa -t-elle avec un certain embarras l’ année dernière on t’ a vu en soutane et tu reviens avec une redingote!. –diable pensa intrigué et brusquement remis sur le qui-vive par ces tergiversations de langage mais répondant avec la soumission d’ un conscrit: –très bien mère c’ est entendu; puisque tu le veux je suis malade jusqu’ à le nouvel ordre ", "a vous dit -elle à le vous? jamais jamais et josèphe se sentait mourir chapitre pendant ce temps m. le baron jean de mauroy revenait d’ auxerre comme il l’ avait annoncé à le josèphe le matin il n’ était pas allé jusqu’ à le pré-gilbert arrivé à le pont d’ accolay qui était comme le sommet d’ un triangle dont pré-gilbert et son manoir à le lui jean de mauroy étaient comme les autres côtés il avait pris congé de m. de perne et de son hôte en leur promettant de venir déjeuner le lendemain à le bout de le pont il y avait un chemin creux un sentier plutôt qui montait dans les vignes grimpait à le sommet de le coteau laissait le parc de la bertaudière à le droite et parvenu en haut de la colline se trouvait comme à le cheval sur la vallée de la cure et celle de l’ yonne dès lors le même sentier descendait en pentes rapides jusqu’ à le canal de le nivernais et jean de mauroy n’ avait plus qu’ un quart de lieue à le faire en suivant le chemin de halage pour être chez lui ", "et que fais -tu de millions d’ étoiles millions et je suis sérieux moi je suis précis –et que fais -tu de ces étoiles –ce que j’ en fais –oui –rien je les possède ", "mais il ne semblait pas que sa coque eût souffert inclinée sur bâbord l’ étrave obliquement tournée vers la terre elle présentait son flanc de tribord à le large dans cette position on voyait son pont depuis le gaillard d’ avant jusqu’ à le rouf de l’ arrière sa mâture était intacte mât de misaine grand mât beaupré avec leurs agrès ses voiles à le demi carguées sauf la misaine le petit cacatois et la flèche qui avaient été serrés la veille à le soir lorsque cette goélette fut signalée à le large de le cap PROPN elle luttait contre un vent de nord-est assez fort et sous l’ allure de le plus près amures à le tribord elle essayait de gagner l’ entrée de le détroit de lemaire ", "certains travaux\\n' sont par eux-mêmes de nature à le paralyser en nous la fibre poétique et surtout passions dessèchent absolument dans notre esprit la source de les jouissances champêtres dans la jeunesse la plus simple campagne nous transporte et chaque arbre chaque fleur \\n' chaque brise printanière emprunte un langage aisément compris de notre imagination tard cette imagination blasée a besoin de sensations plus vives et le plus souvent nature ne lui parle qu’ à la condition de l’ étonner m. n’ avait jamais été un poète \\n' bien qu’ il eût eu naturellement son heure de jeunesse il possédait à les environs de\\n' paris une villa ou il allait parfois se reposer de ses travaux mais il n’ avait cédé s’ en rendant acquéreur qu’ à la nécessité impérieuse de détendre ses nerfs et aussi à le besoin de suivre une routine et de posséder comme ceux qui l’ entouraient coin de terre ou il pût rassembler ses amis ", "ses mains longues et fortes un peu brunies enlevaient les tiges flétries et les jetaient dans une corbeille posée à le terre sa taille vigoureuse courbée vers le sol se redressa vivement à le bruit de les pas qui se rapprochaient et son visage se montra à les arrivantes éclatant de santé et avenant comme à l’ ordinaire avec à le fond de les prunelles un rayonnement qui frappa isabelle –danielle je t’ ai amené notre amie pour que tu lui apprennes la grande nouvelle dit antoinette à le revoir chère isabelle et tâchez d’ être moins occupée pour venir nous voir un peu elle s’ éloigna vers la maison et danielle souriante et rougissante prit la main d’ isabelle –chère isabelle ma nouvelle ne sera pas longue à le dire je vais me marier " ]
si lorsque vous m’ aurez revu vous persistez encore eh bien alors vous serez libre et moi-même je vous donnerai l’ arme que vous m’ avez demandée –eh bien dit milady pour vous j’ attendrai –jurez -le.–je le jure par notre dieu êtes -vous content? –bien dit felton à le cette nuit et il s’ élança hors de l’ appartement referma la porte et attendit en dehors la demi-pique de le soldat à la main comme s’ il eût monté la garde à sa place .le soldat revenu felton lui rendit son arme .alors à le travers le guichet dont elle s’ était rapprochée milady vit le jeune homme se signer avec une ferveur délirante et s’ en aller par le corridor avec un transport de joie .quant à le elle elle revint à sa place un sourire de sauvage mépris sur les lèvres et elle répéta en blasphémant ce nom terrible de dieu par lequel elle avait juré sans jamais avoir appris à le connaître dieu dit -elle fanatique
[ "mon dieu c’ est moi moi et celui qui m’ aidera à le me venger cependant milady en était arrivée à un demi-triomphe et le succès obtenu doublait ses forces il n’ était pas difficile de vaincre ainsi qu’ elle l’ avait fait jusque-là des hommes prompts à se laisser séduire et que l’ éducation galante de la cour entraînait vite dans le piège milady était assez belle pour ne pas trouver de résistance de la part de la chair et elle était assez adroite pour l’ emporter sur tous les obstacles de l’ esprit.mais cette fois elle avait à le lutter contre une nature sauvage concentrée insensible à le force d’ austérite la religion et la pénitence avaient fait de felton un homme inaccessible à les séductions ordinaires ", "il roulait dans cette tête exaltée de les plans tellement vastes des projets tellement tumultueux qu’ il n’ y restait plus de place pour aucun amour de caprice ou de matière ce sentiment qui se nourrit de loisir et grandit par la corruption milady avait donc fait brèche avec sa fausse vertu dans l’ opinion d’ un homme prévenu horriblement contre elle et par sa beauté dans le cœur et les sens d’ un homme chaste et pur enfin elle s’ était donné la mesure de ses moyens inconnus d’ elle-même jusqu’ alors par cette expérience faite sur le sujet le plus rebelle que la nature et la religion pussent soumettre à le son PROPN de les fois néanmoins pendant la soirée elle avait désespéré de le sort et d’ elle-même elle n’ invoquait pas dieu nous le savons mais elle avait foi dans le génie de le mal cette immense souveraineté qui règne dans tous les détails de la vie humaine et à le laquelle comme dans la fable arabe un grain de grenade suffit pour reconstruire un monde perdu.milady bien préparée à le recevoir felton put dresser ses batteries pour le lendemain elle savait qu", "être une femme condamnée à une peine misérable et infamante n’ est pas un empêchement à le être belle mais c’ est un obstacle à le jamais redevenir puissante comme tous les gens d’ un mérite réel milady connaissait le milieu qui convenait à sa nature à ses moyens la pauvreté lui répugnait l’ abjection la diminuait de les tiers de sa grandeur milady n’ était reine que parmi les reines il fallait à sa domination le plaisir de l’ orgueil satisfait ", "commander à les êtres inférieurs était plutôt une humiliation qu’ un plaisir pour elle .certes elle fût revenue de son exil elle n’ en doutait pas un seul instant mais combien de temps cet exil pouvait -il durer? pour une nature agissante et ambitieuse comme celle de milady les jours qu’ on n’ occupe point à le monter sont des jours néfastes qu’ on trouve donc le mot dont on doive nommer les jours qu’ on emploie à le descendre! perdre un an ans ans c’est-à-dire une éternite ", "revenir quand d’ artagnan heureux et triomphant aurait lui et ses amis reçu de la reine la récompense qui leur était bien acquise pour les services qu’ ils lui avaient rendus c’ étaient là de ces idées dévorantes qu’ une femme comme milady ne pouvait supporter à le reste l’ orage qui grondait en elle doublait sa force et elle eût fait éclater les murs de sa prison si son corps eût pu prendre un seul instant les proportions de son esprit ce qui l’ aiguillonnait encore à le milieu de tout cela c’ était le souvenir de le cardinal que devait penser que devait dire de son silence le cardinal défiant inquiet soupçonneux le cardinal non seulement son seul appui son seul soutien son seul protecteur dans le présent mais encore le principal instrument de sa fortune et de sa vengeance à le venir elle le connaissait elle savait qu’ à son retour après un voyage inutile elle aurait beau arguer de la prison elle aurait beau exalter les souffrances subies le cardinal répondrait avec ce calme railleur de le sceptique puissant à la fois par la force et par le génie il ne fallait pas", "«allons allons dit le baron en la quittant vous ne vous sauverez pas encore cette nuit! à heures felton vint placer une sentinelle milady reconnut son pas elle le devinait maintenant comme une maîtresse devine celui de l’ amant de son cœur et cependant milady détestait et méprisait à la fois ce faible fanatique .ce n’ était point l’ heure convenue felton n’ entra point heures après et comme minuit sonnait la sentinelle fut relevée .cette fois c’ était l’ heure: aussi à le partir de ce moment milady attendit -elle avec impatience la nouvelle sentinelle commença à se promener dans le corridor à le bout de minutes prêta l’ oreille écoutez dit le jeune homme à la sentinelle sous aucun prétexte ne t’ éloigne de cette porte car tu sais que la nuit dernière un soldat a été puni par milord pour avoir quitté son poste un instant et cependant c’ est moi qui pendant sa courte absence avais veillé à sa place ", "–oui je le sais dit le soldat .–je te recommande donc la plus exacte surveillance moi ajouta -t-il je vais rentrer pour visiter une seconde fois la chambre de cette femme qui a j’ en ai peur de sinistres projets sur elle-même et que j’ ai reçu l’ ordre de surveiller murmura voilà l’ austère puritain qui quant à le soldat il se contenta de sourire mon lieutenant dit -il vous n’ êtes pas malheureux d’ être chargé de commissions pareilles surtout si milord vous a autorisé à le regarder jusque dans son lit PROPN rougit dans toute autre circonstance il eut réprimandé le soldat qui se permettait une pareille plaisanterie mais sa conscience murmurait trop haut pour que sa bouche osât parler «si j’ appelle dit -il viens; de même que si l’on vient appelle-moi ", "–oui mon lieutenant dit le soldat.felton entra chez milady PROPN se leva vous voila ̀? dit -elle –je vous avais promis de venir dit felton et je suis venu –vous m’ avez promis autre chose encore ", "–quoi donc? mon dieu! dit le jeune homme qui malgré son empire sur lui-même sentait ses genoux trembler et la sueur poindre sur son front –vous avez promis de m’ apporter un couteau et de me le laisser après notre entretien –ne parlez pas de cela madame dit felton il n’ y a pas de situation si terrible qu’ elle soit qui autorise une créature de dieu à se donner la mort j’ ai réfléchi que jamais je ne devais me rendre coupable d’ un pareil péché.–ah! vous avez PROPN dit la prisonnière en s’ asseyant sur son fauteuil avec un sourire de dédain; et moi aussi j’ ai réfléchi de le<UNK> quoi –que je n’ avais rien à le dire à un homme qui ne tenait pas sa parole mon dieu " ]
[ "il la voyait cherchant elle aussi ce pierre leduc que son mari poursuivait et le cherchant pour l’ épouser et pour retourner reine en ce petit royaume de veldenz d’ où ses parents avaient été ignominieusement chassés et il la voyait à le palace-hôtel dans la chambre de son frère altenheim alors qu’ on la supposait à le monte-carlo il la voyait durant des jours qui épiait son mari frôlant les murs mêlée à les ténèbres indistincte et inaperçue en son déguisement d’ ombre et une nuit elle trouvait m. enchaîné et elle frappait et le matin sur le point d’ être dénoncée par le valet de chambre elle frappait et une heure plus tard sur le point d’ être dénoncée par chapman elle l’ entraînait dans la chambre de son frère et le frappait ", "les changements subits de sa physionomie ne laissaient pas le moindre doute à le cet égard philippe nous l’ avons dit était d’ une excellente nature il lui prodiguait ses caresses et ces marques d’ affection semblaient la rassurer; car–chose étrange incompréhensible –cette nature altière d’ un courage viril était devenue craintive devant cet homme dont elle supportait même difficilement le regard il ne fallait ni un œil ni un esprit bien pénétrants pour lire dans le cœur de la pauvre femme ", "il connut une brève et inutile rémission quitta l’ hôpital et tomba près de jeanne elle me parla de le rayon de miel tandis qu’ il s’ éteignait derrière la porte après avoir prononcé par fois son nom c’ est moi qui ai raccompagné le corps jusqu’ à le petit cimetière où miette les pierre le père maladroit et l’ enfant mort et tous les autres attendaient baptiste la dernière hypostase de l’ être de ans que les hauteurs avaient engendré et qui retournait la tâche faite en son sein PROPN sa vie durant avait eu sa vie propre sa classe ses livres sous la lampe sa candeur native rayonnante inaltérable outre qu’ elle l’ avait protégée de l’ esprit de le lieu de miette et d’ octavie lui avait assuré sur baptiste un ascendant dont elle ne devina jamais l’ étendue ni ne se préoccupa de démêler la cause ", "l’ attendrissement était tel que l’on ne se rappelait plus rien de ce qui avait précédé l’ horrible drame tout le monde en cet instant oubliait que le père vernou n’ était en réalité qu’ un vieux finaud vivant dans un continuel à-peu-près en fait de probité et d’ argent; que la réputation de son fils n’ avait pas toujours été bien nette et que l’on n’ était pas bien sûr que simon se fût enrichi dans la très-catholique espagne par des moyens très-eatholiques l’ horreur de le meurtre la vue de le cadavre l’ effet ie la scène emportaient tout et dans cette population enivrée de colère jacques avait autant d’ accusateurs il aurait eu autant de bourreaux que la commune comptait d’ habitants le lendemain une carriole de louage amena de mende le procureur de le roi m. favernay et m. de ribière juge d’ instruction ces hommes bien qu’ associés à les mêmes travaux ne se ressemblaient pas ", "elle a ans et elle meurt ferme à le jamais les yeux pauvre enfant ton amour virginal sera enseveli avec toi ne crains rien tout le monde l' ignorera comme toi a voir tes petites mains pâles et amaigries croisées sur ton sein on dirait que ton pudique instinct veut cacher cet amour comme si on pouvait le deviner à le travers la limpidité de ton âme dors dors de le sommeil éternel pauvre enfant et alors je me sentais attendrie malgré moi je jetais des yeux humides sur la douce et mourante figure d' emma la nuit était proche son beau visage blanc comme l' albâtre semblait resplendir à le milieu de les ombres qui envahissaient son alcôve ", "je n’ ai plus qu’ eux en tête et je ne veux pas qu’ il y ait un autre but ou un autre intérêt à le mon existence s’ il faut risquer la mort pour qu’ ils aboutissent je veux pouvoir le faire sans que rien me retienne sa voix mâle frémissait d’ ardeur et de conviction comme s’ il s’ agissait d’ un apostolat sacré et PROPN eut un geste d’ impuissance navrée tant elle se sentait exclue de cette vie d’ homme –vous n’ aurez jamais le droit d’ oublier que je vis protesta -t-elle cependant fit -il seulement comme si elle le chargeait d’ un fardeau que tout son être rejetait ", "c’ est possible PROPN demanda -t-il en se tournant vers le gardien-chef le gardien-chef ex-impuissant hocha la tête une réelle vénération dans les yeux —si elle est réceptive à le soin je devrai revenir dans jours pour stabiliser —aucun problème assura le comte d’ une voix tendue —maintenant si vous voulez bien me laisser j’ aimerais être seul avec la patiente ", "le bon duc la retint et respira le bon duc avait à les lèvres un sourire légèrement ironique vous eussiez dit un homme qui prend tout à le coup son parti en brave –c’ est l’ âge de les guêpes fit -il d’ un ton délibéré en se penchant à l’ oreille de sa femme auriez -vous ici quelque jeune page? interrompit et indignée ", "et le peuple havrais massé sur sur la plage à les fenêtres emporté soudain par un élan patriotique se mit à\\n' crier: vive la lorraine acclamant et applaudissant ce départ magnifique enfantement d’ une grande ville maritime qui donnait à la mer sa plus belle fille elle dès qu’ elle eut franchi l’ étroit passage enfermé entre murs de granit sentant libre enfin abandonna son remorqueur et elle partit toute seule comme un énorme\\n' monstre courant sur l’ eau la voilà la voilà!... criait toujours elle vient droit sur nous et beausire radieux répétait qu’ est -ce que je vous avais promis hein? est -ce que je connais leur route tout bas dit à sa mère regarde maman elle approche et découvrit ses yeux aveuglés par larmes lorraine arrivait lancée à le toute vitesse dès sa sortie de le port par ce beau temps\\n' clair calme beausire la lunette braquée annonça attention m.pierre est à l’ arrière tout seul bien en vue ", "je comprends qu’ elle ait été troublée je faillis m’ étouffer de rire manuel prit cela pour un spasme —calme -toi jacques c’ est toi le plus malchanceux puisque c’ est moi qui vais l’ épouser " ]
comment est -il? –très mal mon dieu c’ est pour cela que j’ ai voulu vous voir afin des vous prévenir et que par un mouvement de surprise ou d’ émotion vous ne l’ inquiétiez pas c’ est avant tout la tranquillité que le médecin a recommandée –mais que dit le médecin il trouve l’ état très grave
[ "–vous l’ avez vu en particulier –oui –alors il vous a parlé en toute franchise –je le pense –vous savez mademoiselle quels sentiments d’ estime affectueuse j’ ai voués à le monsieur votre père ne voyez donc dans mon insistance qu’ un intérêt chercha son épithète –douloureux un intérêt de cœur ", "cet état n’ est pas désespéré –oh! non –c’ est une maladie de cœur? –une attaque asystolique –vous connaissez cette maladie –grave en effet très grave –mais qui n’ est pas fatalement mortelle n’est-ce-pas? dans son angoisse c’ était elle maintenant qui interrogeait: puisque radou connaissait cette maladie il allait lui dire ce que le docteur graux lui avait peut-être caché ", "sans doute répondit radou; à le moins je ne crois pas vous savez je n’ ai pas étudié la médecine on ne peut parler que de ce qu’ on sait si PROPN avait été en ce moment capable d’ observation elle aurait remarqué que si radou ne parlait pas ce n’ était point parce qu’ il ne savait pas mais plutôt à le contraire parce qu’ il savait ce n’ était pas radou qu’ elle regardait c’ était son père qu’ elle avait devant les yeux c’ était à le lui qu’ elle pensait ", "c’ était pour lui qu’ elle était descendue afin de préparer autant que possible ce qui allait se dire dans cet entretien qu’ elle eût certainement empêché si elle avait osé assumer une pareille responsabilité certes la chose était délicate et difficile mais les circonstances étaient telles qu’ elle ne devait avoir égard qu’ à le but à le atteindre et non à les moyens à le employer ce n’ était pas quand la vie de son père était en jeu qu’ elle pouvait se laisser arrêter par quoi que ce fût; lui avant tout lui seul ", "–puisque vous connaissez cette terrible maladie dit -elle résolument et en regardant radou en face vous savez aussi n’ est -ce pas qu’ il faut éviter à le malade toute cause de contrariété et d’ émotion c’ est pour cela que je suis venue au-devant de vous il la regarda comme s’ il ne la comprenait pas voyant qu’ il ne lui venait pas en aide elle continua: –pour vous demander pour vous prier de ne pas contrarier mon père de ne pas discuter avec lui et lors même qu’ il vous ferait quelque proposition qui ne vous conviendrait pas de répondre conformément à le son désir –mais mademoiselle –c’ est un caprice de malade qu’ il s’ agit de satisfaire c’ est une contrariété qu’ il s’ agit d’ éviter cela seulement et rien autre chose; sans cela soyez certain que je ne me permettrais pas de vous adresser une pareille prière ", "ce fut lui à son tour qui l’ examina cherchant évidemment à le comprendre ce qu’ il y avait sous ces paroles et tout ce qu’ il y avait ne le devinant pas il le demanda: –et quelle proposition monsieur votre père veut -il donc m’ adresser dit -il il vous l’ expliquera lui-même puisqu’ il vous a fait appeler pour cela quelle qu’ elle soit ce que je vous demande c’ est de ne pas vous inquiéter de cette proposition elle-même mais de votre réponse qui ne vous engagera qu’ envers un malade ", "puis jugeant qu’ elle en avait assez dit et incapable d’ ailleurs d’ en dire davantage elle pria radou de la suivre mon père pourrait s’ inquiéter de mon absence elle entra la première dans la chambre m. tendit la main à le jeune professeur –merci de votre empressement mon ami dit -il ", "depuis que m. margueritte était alité sa mère s’ était installée près de lui ou plutôt dans un coin de la chambre se faisant toute petite aussi peu gênante que possible et elle restait là silencieuse attendant que sa petite-fille lui demandât quelque chose car elle n’ osait rien faire d’ elle-même ni rien proposer de peur d’ être une cause d’ embarras alors qu’ elle eût voulu être une aide de même qu’ elle n’ osait ni marcher ni se moucher quand PROPN vit radou assis auprès de le lit de son père elle alla à sa grand-mère –venez prendre l’ air grand’maman dit -elle cela vous fera de le bien il ne faut pas rester ainsi enfermée –je veux bien ma fille dit la vieille femme qui était très embarrassée ne sachant si elle devait sortir ou rester; d’ une part désirant ne pas quitter son fils; de l’ autre se demandant comment on devait se conduire en pareille circonstance ce qu’ elle ignorait et ce qui la rendait malheureuse ", "suivant sa petite-fille et marchant comme sur des œufs penchée en avant et les bras étendus elle sortit pendant ce temps radou avait examiné m. margueritte attentivement à le fond sans parler –si je vous ai fait appeler dans l’ état ou ̀ je suis dit m margueritte vous comprenez n’est-ce-pas que c’ est parce que je me sens perdu –eh quoi cher monsieur m. margueritte leva la main pour dire qu’ il désirait n’ être pas interrompu: le docteur graux dit à le moins il me dit à le moi –qu’ il me guérira je ne le crois pas le coup qui m’ a frappé a été trop rude " ]
[ "je rapporte le trésor d’ une cathédrale .le soir avant de se coucher il dit encore ne craignons jamais les voleurs ni les meurtriers ce sont là les dangers de le dehors les petits dangers craignons -nous nous-mêmes les préjugés voilà les voleurs les vices voilà les meurtriers les grands dangers sont à le dedans de nous ", "PROPN me confia quelques plates-bandes enfin je fus garde-chasse c’ était un métier de valet vous l’ avez dit peu m’ importait PROPN m’ eût offert d’ être son cocher que j’ eusse accepté savez -vous pourquoi marie? elle ne tourna pas la tête vers lui ", "le bonhomme disait et il avait des larmes plein les yeux que je suis content de te revoir m' a la c' est un coquin comme tous les bengalis j' étais tout seul dans cette auberge et les anglais ont des centaines d' émissaires à le paris qui me cherchent pour m' assassiner! —eh bien répliqua gaillardement nicolas ils n' ont qu' à le essayer ils trouveront à le qui parler me voici! ", "puis par une étrange contradiction il convenait du charme impérieux et tragique de ce temps les contemporains offraient une beauté caractériste et psychique sinon aussi régulière infiniment plus pittoresque et même plus sculpturale que celle de les générations révolues il conciliait alors les genres de beautés associait le nu de le passé et le costume de le présent modernisait l’ antique créait des antinoüs en tricot de chaloupier des vénus nippées comme des cigarières des bacchantes en trieuses de café et en balayeuses des hercule en garçons bouchers et en forts de la minque mercure s’ incarnait dans un runner à les reins cambrés et à les mollets fuselés comme ceux de le bronze de jean de bologne; apollon endossait l’ uniforme de le cavalier ", "peuple de fous nous nous habituons à le tout et décourageons à la longue les mauvais magiciens nous ne fermons pas les poings et la mâchoire pour boxer les dieux comme les anglais nous n’ acceptons pas comme vous la destinée avec intelligence et mauvaise humeur amis du luxe nous préférons aller dans les grands restaurants comme domestiques que de n’ y point aller de le tout servir est ennuyeux mais pas plus qu’ être servi et que tous les soirs danser à l’ hôtel de le palais ", "cadin esquissa un sourire pincé des poèmes quelquefois les gens déposent des poèmes dans les chiottes vous n' avez rien vu de ce genre ici? le serveur écarquilla les yeux ouvrit la bouche sans parvenir à le émettre le moindre son il eut besoin de plusieurs secondes pour dissiper son trouble –des poèmes jamais ils écrivent des tas de saletés sur les murs sur la porte à le plafond sur le réservoir de la chasse dans la cabine de le téléphone il y en a partout mais je n' appelle pas ça de la poésie des saloperies oui que je passe mon après-midi de le samedi à le gratter il se plaqua contre la coquille émaillée blanche les jambes légèrement écartées et se déboutonna en s' accompagnant d' un mouvement de les reins cadin en profita pour grimper les escaliers ", "j’ avais sans doute trop présumé de mes forces car après une lieue de montée j’ étais hors d’ haleine un hameau composé de quelques chalets émergeait à le demi d’ un véritable bois de pommiers séculaires j’ y découvris une auberge de méchante mine mais d’ où sortait une odeur de friture assez engageante j’ entrai et me commandai à le déjeuner dans un petit cabinet de le premier étage la salle de le rez-de-chaussée était encombrée de voyageurs ", "nous sautons en mesure et je remarque que le ressort consolidé avec de la sparterie se comporte mieux que les autres l’ administrateur a la chance d’ être assis au-dessus et il saute moins haut que nous un bon coup de collier des mules nous tire de le ravin nous rentrons dans le chaume et le village centre de le domaine sur lequel nous trottons depuis une heure déjà se lève à le sommet d’ une ondulation large de les terres tout autour le sol est plus aride qu’ à les environs de vitigudino le rocher gris affleure en maint endroit ", "à l’ entrée de le vestibule daniel de fontanin causait avec un jeune homme blond si c’ est daniel qui nous aperçoit le premier je suis reçu pensa jacques mais fontanin et battaincourt se retournèrent ensemble à l’ appel d’ antoine pas trop nerveux questionna daniel pas nerveux de le tout s’ il prononce le nom de je suis reçu se dit jacques ", "la lanterne proclamait à les coins de l’ horizon que des hommes vivaient là: le pèlerin trouverait en s’ orientant sur elle gîte et couvert un matelas de paille dans l’ étable sur lequel on se laisserait tomber après la giclée de gros rouge dans la soupe trop claire par-dessus l’ omelette ou la fricassée de pommes de terre ou plus sûrement la poignée de châtaignes disputée à la braise la lanterne racontait des histoires d’ étrangers à les pieds blessés d’ yeux crevés de filles pieuses à l’ épaule douloureuse d’ avoir trop longtemps soutenu la marche lourde hésitante d’ un père criminel et pourtant plus innocent qu’ un nouveau-né des histoires d’ écoliers qui s’ étaient engagés trop avant sur les chemins buissonniers sur lesquels les ronciers de mûres s’ étaient refermés brusquement la nuit venue comme se referment sur la gorge de l’ agneau les crocs de le loup de bergers déroutés ou de chasseurs imprudents mais qui tous avaient en commun d’ avoir retrouvé leur chemin à le force de guetter dans la nuit le feu vacillant de la lanterne et je suis sûre que l" ]
ses épaules étroites se voûtaient un peu par l' habitude de travailler assis ses cheveux blonds grisonnaient et se faisaient rares son teint se plombait de ces couleurs bistrées qui disent la lassitude de le sang les désordres de l' estomac et l' énervement d' une existence toute sédentaire il y avait bien de l' aristocratie encore dans ces lignes d' un visage presque émacié et d' un corps que le frac de soirée dessinait dans sa maigreur mais on y sentait aussi la pauvreté de la nature et un précoce épuisement
[ "le regard de les yeux bleus d' un beau bleu loyal et le pli hautain de la bouche rasée restaient magnifiques ils révélaient ce qui soutenait le généreux orateur depuis sa première et malheureuse enfance l' ardeur contenue de le sentiment la foi profonde l' invincible énergie de la volonté une femme ne pouvait s' être donnée à le cet homme que par les meilleures qualités d' elle-même par enthousiasme pour son éloquence ou par le passionné désir de panser les blessures dont avait saigné cette destinée c' étaient bien aussi les motifs qui avaient déterminé l' abandon de mme de tillières mais c' est le danger de ces liaisons fondées uniquement sur le romanesque et dans lesquelles la maîtresse a cédé à l' admiration intellectuelle ou à la pitié sentimentale il vient toujours une heure où cette admiration se lasse par l' accoutumance où cette pitié s' émousse par sa satisfaction même ", "cette maîtresse alors ouvre les yeux elle tremble de s' être trompée sur la nature de ses sentiments et trop tard heureuse encore celle en qui cette pensée s' éveille hors de tout motif étranger et sans que le charme émané d' un autre homme soit le principe secret de ce soudain désenchantement toutefois si juliette eut dans ses prunelles claires qui fixaient avidement la glace ce passage de le plus amer regret qui puisse traverser une âme fière henry de poyanne ne le remarqua pas lorsqu' il se rapprocha d' elle non pas plus que le maître d' hôtel qui apportait dans ces soirées de tête-à-tête le plateau en argent chargé de la bouilloire de la théière des gâteaux avec le flacon d' eau-de-vie et l' aiguière de boisson glacée parmi les verres et les tasses vous avez beaucoup travaillé voulez -vous que je vous prépare votre grog ", "dit la jeune femme en se retournant vers le comte et lui montrant le plus joli sourire de gâterie ces sourires -là peuvent -ils être qualifiés d' hypocrites ils ont pour but d' épargner d' inutiles peines et celles qui les ont à les lèvres se croiraient coupables d' y laisser monter leur secrète amertume elles ne savent pas sur quel chemin elles s' engagent à la première minute où elles commencent de ne plus avoir le regard et le visage de leur cœur ne fût -ce que pour accomplir cette insignifiante action d' offrir une boisson familière à le celui qu' elles veulent encore charmer volontiers répondit le comte à l' offre de son amie et il se mit à la regarder à le son tour qui de ses fines mains commençait de verser l' eau chaude dans un verre russe à le gaine de vermeil ciselé puis y broyait les morceaux de sucre avec la cuiller ", "elle était adorable d' attitude assise près de le plateau et plus pareille que jamais à un pastel de l' autre siècle avec l'or pâli de ses cheveux ses beaux bras dégagés de les manches avaient de si gracieuses souplesses l' harmonie de sa toilette noire et rose avec son teint un peu animé par la flamme de le foyer était si délicatement voluptueuse que presque malgré lui le comte se rapprocha d' elle comme vous êtes jolie ce soir lui dit -il et quel bonheur de me retrouver auprès de vous à le sortir de cette aride et dure politique tout en parlant il se penchait pour lui prendre un baiser mais elle détournant la tête avec un geste de légère impatience prenez garde fit -elle vous êtes si maladroit que vous allez me faire répandre tout ce flacon elle était en effet sur le point de verser dans le grog une cuillerée d' eau-de-vie à la seconde où poyanne s' était appuyé pour l' embrasser sur le dossier de sa chaise ", "ce n' était rien ce petit mot et il n' y avait qu' un peu de mutinerie coquette dans le mouvement par lequel elle lui déroba son visage et laissa le baiser effleurer seulement la soie souple de ses cheveux pourtant il s' éloigna aussitôt en proie à une pénible impression celle de l' amant dont la maîtresse ne vibre pas à l' unisson de son cœur à le lui oui ce n' était rien ce geste de retraite mais quand des scènes semblables de gracieuse rebuffade se sont produites une centaine de fois cet amant finit par éprouver une peur horrible celle de déplaire qui éteint le feu de les regards contracte le cœur et ferme la bouche à les paroles d' amour PROPN résidait le principe de le malentendu qui devait de plus en plus séparer ces êtres ", "sans y réfléchir et obéissant à le cette instinctive diminution de tendresse qu' elle subissait depuis tant de jours juliette infligeait trop souvent ces refus de caresse à le cet homme qu' elle accusait ensuite en elle-même d' indifférence elle continuait à le préparer le breuvage promis piquant avec la pointe de la fourchette une de les tranches de citron déposées dans une assiette puis ayant goûté à le grog de le bout de les lèvres vous voyez dit -elle d' un air de reproche il est trop fort vous me l' avez fait manquer et il faut que je vous en prépare un autre ne vous donnez pas cette peine répondit -il en faisant mine d' approcher cette fois reprit -elle je vous défends de bouger et de me gêner dans ma petite cuisine on vous obéira dit -il et accoudé sur le marbre de la cheminée il la regarda de nouveau sans qu' elle donnât plus d' attention à le ce regard qu' il n' en avait donné lui-même tout à l' heure à l' expression de ses yeux à le elle en train de fixer la glace ", "il se rendait bien compte que d' avoir détourné la tête de son baiser n' était qu' une taquinerie qu' un enfantillage et cependant cet enfantillage allait suffire il le comprenait à le empêcher qu' il ne prononçât ce soir une certaine phrase des lettres reçues dans la matinée lui avaient appris que sa présence était réclamée dans le doubs pour une double élection à le conseil général il s' agissait d' enlever ces sièges à des adversaires politiques à le profit d' hommes qui appuyés de son éloquence passeraient sans doute et il prenait trop à le sérieux sa mission deleader pour manquer à le ce devoir il était venu rue matignon avec le projet de demander un rendez -vous à le mme de tillières afin de lui dire adieu avant son départ ailleurs que chez elle et maintenant sur ce simple recul en arrière à l' approche de son baiser il se sentait incapable d' articuler ce désir ", "cette timidité passionnée même dans des rapports qui semblent l' exclure nécessairement eût fait sourire un héros de galanterie casal par exemple si quelque confidence l' eût initié à le ce tête-à-tête de le comte et de juliette elle constitue néanmoins un phénomène sinon commun cependant assez fréquent pour qu' il mérite d' être analysé dans ses causes chez certains hommes et poyanne était de le nombre très purs dans leur jeunesse et plus tard trahis cruellement il s' établit une défiance d' eux-mêmes presque invincible et ce malaise se traduit par une pudeur plus féminine que masculine à l' égard de les réalités physiques de l' amour la passion ne s' éveille chez eux qu' accompagnée d' une anxiété presque douloureuse et cette anxiété leur rend facilement presque intolérables les circonstances extérieures que comporte la possession rien de plus inintelligible à un libertin que cette délicatesse quasi morbide qui ne s' abolit que dans le mariage ", "la vie conjugale avec sa cohabitation quotidienne et son intimité avouée épargne seule à ces malades de scrupule l' angoisse toujours croissante de le rendez -vous à le demander et quand ils l' ont obtenu le remords de la faute ou ils entraînent leur chère complice après des années de liaison henry de poyanne en était là que son cœur battait à se rompre à le moment de prononcer cette simple petite phrase quand vous verrai -je chez nous pourtant ce chez nous signifiait le plus délicat de les aménagements le mieux fait pour sauvegarder les susceptibilités les plus effarouchées juliette lui avait appartenu pour la première fois à le nançay dans la dangereuse solitude de jours passés sous les yeux indulgents d' une mère incapable d' un soupçon la jeune femme avait cédé à le ce mouvement irrésistible de charité exaltée que provoquent chez les nobles cœurs les confidences trop mélancoliques c' est alors un désir presque fou d' abolir dans une autre âme un passé d' affreuse détresse " ]
[ "assez jeune encore belle à le bout de ou ans mettons tu rencontreras un brave garçon enchanté de t’ accueillir toi et ta famille sans doute mais si je tombe mal daphnis on n’ a pas de chance tous les jours il désirera d’ autres enfants ce monsieur daphnis ", "mais qui jamais ouvre son voltaire ou son rousseau? personne et cependant le grand genre est d’ être jaloux on coud une femme dans un sac et on la jette à l’ eau sur un simple soupçon d’ après un article de leur code –en avez -vous jeté? demanda le fermier –moi fi donc un français ", "ce bonheur qu’ on avait rencontré comme un ami de route il fallait se séparer de lui à le premier tournant PROPN n’ y put tenir il éclata en sanglots ah! si jeanne en ce moment lui eût dit: je t’ aime comme il serait tombé dans une soudaine ivresse comme il lui aurait répondu: viens partons ", "non ma mère écria -t-elle avec un tressaillement nerveux non je ne l\\' ai pas oublié car cet homme semble être notre mauvais gente mais dieu soit loué ici de le moins nous n\\ avons rien à le redouter de lui —vous vous trompez ma fille c\\' est lui à le contraire qui aujourd\\'hui nous poursuit encore —cela ne saurait être ma mère cet homme est vous le savez attaché à le parti contraire à le celui que soutient le bandit à les mains de lequel nous nous trouvons ", "il se mit à le souffrir de la tête et se crut insolé en retrouvant auprès de cet espoir cette appréhension d’ un évanouissement qui l’ eût délivré de penser de choisir et d’ obéir l’ orangeade cria réveillé: le mur est là se dit -il il n’ est pas très haut je saute et il se retint d’ achever mentalement et je suis sauvé pendant qu’ il gravissait derrière la robe blanche un perron éblouissant il appela à le lui toute l’ insolence de ses ans quoi?elle ne me mangera pas si elle tient absolument à la placer son orangeade ", "la petite femme eut un mouvement d’ agréable surprise et dit je suis à sa disposition monsieur c’ est un renseignement qu’ il veut vous demander elle suivit le docteur qui rentrait dans la chambre de m. de PROPN en voyant celui-ci étendu sur le lit pâle défait déjà très changé par les souffrances morales et physiques endurées depuis jours elle ne put réprimer un mouvement et se penchant vers le lit elle dit ", "la pomme que pâris donna à le vénus a servi de modèle à ses charmes et la neige de les montagnes n’ est pas plus blanche elle est plus grande que ne l’ était mathilde à le ans mais elle ne grandira plus elle en a ses pieds et ses mains eussent été mieux si des travaux rustiques et une chaussure peu soignée n’ en eussent altéré les formes et augmenté le volume son esprit est aussi naïf que son air ", "sans cela nous restions étrangers instinctivement à la vie publique tandis qu’ en bonne conscience notre heure allait sonner d’ y prendre part nous y voilà grâce à le toi parvenus et tout est bien de ce côté car personne mieux que toi ne pouvait nous représenter dans une assemblée législative tu as la jeunesse le calme le courage bravo! fois bravo mon neveu! un autre philosophe ", "—hé m’man t’ as réussi à le faire démarrer le grille-pain elle lui ordonna de se taire en désignant la pendule et se tourna vers lui —tu te rappelles de le nom de la première speakerine elle s’ appelait comment j’ étais pas né danie ̀le gilbert ", "j’ ai dû le suivre et nous vous avons quittée un peu brusquement cette fois je reviens terminer l’ affaire et en même temps je vous amène un second acheteur madame PROPN salua légèrement soufflard et lui demanda: –monsieur désire aussi des couvertures –précisément les couvertures étaient placées sur un rayon élevé pour les atteindre madame renault devait monter sur un marchepied en tournant le dos à les misérables " ]
–vous êtes bien capable de me laisser les dettes et de garder la succession vous le prenez ainsi répondit -elle je ne vous dis plus rien un pareil mot me ferme la bouche aussitôt de le bruel se répandit en excuses et en protestations d’ amour elle ne répondit pas il lui prit les mains elle les lui laissa prendre elles étaient comme glacées comme des mains de morte
[ "vous comprenez jouait admirablement ce rôle de cadavre que jouent les femmes afin de vous prouver qu’ elles vous refusent leur consentement à le tout qu’ elles vous suppriment leur âme leur esprit leur vie et se regardent elles-mêmes comme une bête de somme il n’ y a rien qui pique plus les gens de cœur que ce manége elles ne peuvent cependant employer ce moyen qu’ avec ceux qui les adorent croyez -vous me dit -elle de l’ air le plus méprisant qu’ un comte aurait proféré pareille injure quand même il l’ aurait pensée pour mon malheur j’ ai vécu avec des ducs avec des ambassadeurs avec des grands seigneurs et je connais leurs manières ", "comme cela rend la vie bourgeoise insupportable après tout un vaudevilliste n’ est ni un rastignac ni un réthoré de le bruel était blême jours après du bruel et moi nous nous rencontrâmes à le foyer de l’ opéra nous fîmes quelques tours ensemble et la conversation tomba sur tullia ne prenez pas à le sérieux me dit -il mes folies sur le boulevard je suis violent pendant hivers je fus assez assidu chez de le bruel et je suivis attentivement les manéges de claudine ", "elle eut un brillant équipage et de le bruel se lança dans la politique elle lui fit abjurer ses opinions royalistes il se rallia fut replacé dans l’ administration de laquelle il faisait autrefois partie elle lui fit briguer les suffrages de la garde nationale il y fut élu chef de bataillon il se montra si valeureusement dans une émeute qu’ il eut la rosette d’ officier de la légion-d’honneur il fut nommé maître des requêtes et chef de division l’ oncle chaffaroux mourut laissant livres de rente à sa nièce les quarts de sa fortune environ ", "de le bruel fut nommé député mais auparavant pour n’ être pas soumis à la réélection il se fit nommer conseiller -d’ état et directeur il réimprima des traités d’ archéologie des œuvres de statistique et brochures politiques qui devinrent le prétexte de sa nomination à l’ une de les complaisantes académies de l’ institut en ce moment il est commandeur de la légion et s’ est tant remué dans les intrigues de la chambre qu’ il vient d’ être nommé pair de PROPN et comte notre ami n’ ose pas encore porter ce titre sa femme seule met sur ses cartes la comtesse de le bruel l’ ancien vaudevilliste a l’ ordre de léopold l’ ordre d’ isabelle la croix de saint-wladimir deuxième classe l’ ordre de le mérite civil de bavière l’ ordre papal de l’ éperon d’ or; enfin il porte toutes les petites croix outre sa grande ", "il y a mois claudine est venue à la porte de la palférine dans son brillant équipage armorié de le bruel est petit-fils d’ un traitant anobli sur la fin de le règne de ses armes ont été composées par chérin et la couronne comtale ne messied pas à ce blason qui n’ offre aucune de les ridiculités impériales ainsi claudine avait exécuté dans l’ espace de années les conditions de le programme que lui avait imposé le charmant le joyeux la palférine un jour il y a de cela un mois elle monte l’ escalier de le méchant hôtel loge son amant et grimpe dans sa gloire mise comme une vraie comtesse de le faubourg saint-germain à la mansarde de notre ami la palférine voit claudine et lui dit: je sais que tu t’ es fait nommer pair ", "mais il est trop tard claudine tout le monde me parle de la croix de le sud je veux la voir –je te l’ aurai» dit -elle là-dessus la palférine partit d’ un rire homérique décidément reprit -il je ne veux pas pour maîtresse d’ une femme ignorante comme un brochet et qui fait de tels sauts de carpe qu’ elle va des coulisses de l’ opéra à la cour car je te veux voir à la cour citoyenne qu’ est -ce que la croix de le sud me dit-elle d’ une voix triste et humiliée ", "saisi d’ admiration pour cette intrépidité de l’ amour vrai qui dans la vie réelle comme dans les fables les plus ingénues de la féerie s’ élance dans des précipices pour y conquérir la fleur qui chante ou l’ œuf de le rok je lui expliquai que la croix de le sud était un amas de nébuleuses disposé en forme de croix plus brillant que la voie lactéeerreur de le furne: voix lactée à le lieu de voie lactée et qui ne se voyait que dans les mers de le sud bien lui dit -elle charles malgré la férocité de son esprit la palférine eut une larme à les yeux mais quel regard et quel accent chez claudine je n’ ai rien vu de comparable dans ce que les efforts de les grands acteurs ont eu de plus extraordinaire à le mouvement par lequel en voyant ces yeux si durs pour elle mouillés de larmes; claudine tomba sur ses genoux et baisa la main de cet impitoyable la palférine ", "il la releva prit son grand air ce qu’ il nomme l’ air et lui dit: allons mon enfant je ferai quelque chose pour toi je te mettrai dans mon testament bien dit en finissant PROPN à le madame de rochefide je me demande si de le bruel est joué certes il n’ y a rien de plus comique de plus étrange que de voir les plaisanteries d’ un jeune homme insouciant faisant la loi d’ un ménage d’ une famille ses moindres caprices y commandant y décommandant les résolutions les plus graves le fait de le dîner s’ est vous comprenez renouvelé dans occasions et dans un ordre de choses importantes mais sans les fantaisies de sa femme de le bruel serait encore de cursy un vaudevilliste parmi vaudevillistes ", "tandis qu’ il est à la chambre de les pairs –vous changerez les noms j’ espère! dit nathan à le madame de la baudraye –je le crois bien je n’ ai mis que pour vous les noms à les masques mon cher nathan dit -elle à l’ oreille de le poète je sais un autre ménage ou ̀ c’ est la femme qui est du bruel –et le dénoûment demanda lousteau qui revint à le moment où madame de la baudraye achevait la lecture de sa nouvelle –je ne crois pas à les dénoûments dit madame de la baudraye il faut en faire quelques-uns de beaux pour montrer que l’ art est aussi fort que le hasard " ]
[ "où es -tu cria revenant en hâte vers l’ endroit ou il avait laissé m.dubosc ne trouvant plus personne il appela mais le bruit de la tempête couvrit sa voix et il ne savait plus de quel côté chercher repris de peur m.dubosc s’ était -il enfoncé davantage vers la mer ", "allons il est temps et il se redressa de toute sa hauteur sa physionomie se fit dure froidement résolue sa voix se fit brève tranchante a le voir et à l’ entendre on n’ eût jamais soupçonné l’ angoisse qui malgré lui l’ étreignait PROPN la gorge ", "irène qui avait déjà manœuvré avec une si perfide habileté essaierait peut-être encore de ressaisir ce beau parti pour sa sœur si PROPN revoyait lysis ce serait de nouveau la lutte la tentation revenant harceler celui qui avait réussi à la vaincre mme de malay frissonnait en se disant qu’ irène telle que la lui avait dépeinte son petit-fils devait être capable de toutes les intrigues pour atteindre son but et l’ enfant qui mettait aveuglément en elle sa confiance la pauvre petite âme sans croyance sans principes serait entre ses mains un instrument docile pour perdre l’ âme de jean mme de malay fut -elle grandement soulagée en apprenant que le jeune homme ne quitterait pas cette année -là la varellière lui non plus ne voulait pas risquer une rencontre avec lysis ", "il alla lui-même extraire henri de son cachot et pour le remettre en liberté n’ exigea de lui que sa signature et la déclaration écrite de sa main qu’ il était venu de PROPN à le cogoleto en simple touriste sans intention aucune de frustrer le gouvernement de le roi PROPN henri pressé de rejoindre cécile signa sans même lire ce qu’ on lui présentait on y eut substitué une condamnation à la peine capitale qu’ il eût des mains apposé son nom à le bas de le papier en sortant de prison son premier souci fut de s’ enquérir de la gare de le chemin de fer malheureusement le train venait de quitter entraînant avec lui cécile et ses compagnons de voyage alors il essaya de faire comprendre en très mauvais italien qu’ il donnerait une forte somme à le qui lui procurerait une voiture pour gênes ", "je ne le fais pas un jour il y a longtemps tombé sur une lettre qui ne m’ était pas destinée j’ y ai lu sur moi une phrase si désagréable et si vraie que je me suis bien juré de ne jamais recommencer je prends ma voiture je vais place de la concorde j’ avais tort de m’ inquiéter ", "dit ce dernier ireton est là comment le savez -vous est -ce que je ne reconnais pas son rifle je l’ ai entendu assez souvent ", "vous avez eu l’ air de jurer vous avez dit sacrrrovir –mais non je n’ ai pas fait ronfler les r comme vous –elles ronflent assez d’ elles-mêmes ma fille enfin est -ce un nom –c’ est encore une de les idées de monsieur et de madame –bon et la porte verte la porte verte ", "sans doute c’ est lui répondit fleur-de-marie seulement ce qui m’ étonne c’ est que tu croies qu’ il est commis voyageur –quant à le cela j’ en suis sûre il me l’ a dit. –tu le connais –si je le connais c’ est mon voisin ", "–c’ était bien lui demanda -t-il en la débarrassant de son manteau –quoi donc? fit -elle le ton brusque ah oui elle menait une enquête sur les motivations de les jeunes filles qui se présentaient à des concours de beauté –j’ ai interviewé dit -elle elle est en deuxième année de droit ", "laisse-moi aller –vous ne pouvez pas à le votre âge avec un bras de moins mais non je ne veux pas il la repoussa passa devant elle prit son chapeau à le tâtons dans la cuisine et battit la porte en criant –faut que j’ y aille faut que j’ y aille c’ est chez nous que ç a brûle éloi madiot n’ était rentré qu’ à le heures de le matin harassé ses vêtements trempés d’ eau et noircis par la fumée " ]
il fit à le contraire un signe à les rameurs et ils s’ avancèrent vers la rive droite de le fleuve elle était habitée par une tribu d’ indiens cochenonegas dont le chef accroupi et fumant sur la rive échangea avec le serpent-noir quelques paroles dans une langue que le capitaine ne put comprendre un quart d’ heure après on rencontra les premiers rapides mais à le lieu d’ essayer de les franchir à l’ aide de les crochets placés à le cet effet à le fond de la barque le serpent-noir ordonna d’ aborder et sauta à le terre le capitaine pamphile le suivit
[ "les bateliers prirent le canot sur leurs épaules l’ équipage se fit caravane et à le lieu de remonter laborieusement le fleuve suivit tranquillement la rive à le bout de heures et les rapides étant franchis la barque fut remise à le flot et vola de nouveau sur la surface de la rivière elle voguait ainsi depuis heures à le peu près lorsque le capitaine pamphile fut tiré de ses réflexions par un cri de joie qu’ à l’ exception de le chef poussèrent en même temps ses compagnons de voyage cette exclamation était produite par la vue d’ un nouveau spectacle presque aussi curieux que celui de la veille seulement cette fois le miracle à le lieu de se passer en l’ air s’ accomplissait sur l’ eau ", "une bande d’ écureuils noirs émigrait à le son tour de l’ est à l’ ouest comme les pigeons avaient émigré l’ avant-veille de le sud à le nord et traversait le saint-laurent dans toute sa largeur; sans doute depuis plusieurs jours elle était réunie sur la rive et attendait un vent favorable car le courant ayant en cet endroit près de milles de large si bons nageurs que soient ces animaux ils n’ auraient pu le franchir sans l’ aide que dieu venait de leur envoyer: en effet une charmante brise soufflait depuis une heure de les montagnes de boston et de portland de sorte que toute la flottille s’ était mise à l’ eau étendant sa queue en guise de voile et traversait tranquillement le fleuve vent arrière ne se servant de ses pattes qu’ autant qu’ il lui était strictement nécessaire pour se maintenir dans sa direction .comme les sauvages sont encore plus friands de la chair de les écureuils que de celle de les pigeons l’ équipage de le canot s’ apprêta aussitôt à le donner la chasse à les émigrants le grand chef PROPN ne parut pas mépriser ce genre de délassement en con", "quant à le capitaine pamphile il eut avec le dernier la charge de ramasser les morts et d’ extraire de leurs cadavres les petits instruments à l’ aide de lesquels les indiens comptaient les faire passer de vie à le trépas à le bout de minutes la barque se trouva à le portée et la chasse commença .le capitaine pamphile était stupéfait il n’ avait jamais vu une adresse pareille à le et pas les indiens atteignaient l’ animal qu’ ils visaient et presque toujours dans la poitrine de manière qu’ à le bout de minutes le fleuve dans une circonférence assez étendue se trouva couvert de morts et de blessés lorsqu’ il y en eut une soixantaine à le peu près couchés sur le champ de bataille le serpent-noir fidèle à ses principes fit signe de cesser le carnage il fut obéi par ses hommes avec une soumission qui eût fait honneur à la discipline d’ une escouade prussienne et les fuyards qui cette fois ne croyaient pas avoir trop de leurs pattes et de leur queue combinées gagnèrent hâtivement la terre sans que les indiens songeassent à les poursuivre. cependant si peu de temps qu’", "elle était on ne peut plus simple et consistait à le ramer lui quatrième vers la terre où le serpent -noir espérait aborder avant que l’ ouragan eût éclaté; malheureusement comme nous l’ avons dit le vent soufflait de la rive même qu’ il fallait atteindre et les vagues se soulevaient avec tant de rapidité qu’ à le bout d’ un instant on eût pu se croire en pleine mer .pour comble d’ embarras la nuit survint et le fleuve ne fut plus éclairé que par la lueur de la foudre la petite barque était emportée comme une coquille de noix tantôt à le sommet d’ une vague et tantôt précipitée dans les profondeurs de le fleuve; de sorte qu’ à le chaque instant elle était sur le point de chavirer cependant on approchait de la rive et déjà malgré l’ obscurité de la nuit on commençait à l’ apercevoir pareille à une ligne sombre lorsque tout à le coup le canot lancé avec la rapidité d’ une flèche descendit d’ une vague sur un rocher et se brisa comme s’ il eût été de verre.chacun alors oublia ses compagnons pour ne s’ occuper que de soi et tira vers la terre ", "le serpent-noir fut celui qui y aborda le premier; aussitôt il frotta l’ un contre l’ autre morceaux de bois sec et alluma un grand feu afin que ses compagnons pussent le rejoindre; cette précaution ne fut pas inutile et minutes après guidé par le phare sauveur tout l’ équipage à l’ exception de le capitaine pamphile était réuni autour de le grand chef .première nuit:grâce à le soin que nous avons pris de présenter à le nos lecteurs le capitaine pamphile comme un nageur de premier ordre nous espérons qu’ ils n’ auront pas conçu une trop vive inquiétude en le voyant tomber à l’ eau avec ses compagnons de voyage en tout cas nous nous empressons de les rassurer en leur disant qu’ à le bout de minutes d’ une coupe acharnée il gagna sain et sauf le rivage peine s’ était -il secoué opération qui ne fut pas longue vu l’ exiguïté de le costume à lequel il était réduit qu’ il aperçut la flamme que le serpent -noir avait allumée pour rallier ses camarades son premier soin fut de tourner le dos à le ce signal et de s’ en éloigner à le plus vite les soins délicats que ", "aussi de peur que le hasard ne lui en envoyât pas une seconde il résolut de profiter de la première; et malgré l’ obscurité et la tempête il s’ enfonça dans les forêts qui s’ étendent des rives de le fleuve à la base de les montagnes après heures de marche à le peu près le capitaine pamphile pensant qu’ il avait mis une distance suffisante entre lui et ses ennemis se décida à le faire une pause et à le songer à les moyens de passer la meilleure nuit possible la position n’ était rien moins que confortable le fugitif se retrouvait avec sa peau de castor pour vêtement et il fallait qu’ elle lui tînt lieu pour le moment de matelas et de couverture; il frissonnait d’ avance à l’ idée de la nuit qu’ il allait passer lorsqu’ il entendit de ou côtés différents des hurlements lointains qui détournèrent sa pensée de cette première préoccupation pour la reporter sur une autre perspective bien autrement inquiétante; ", "dans ces hurlements le capitaine pamphile avait reconnu le cri nocturne et affamé des loups si communs dans les forêts de le canada qu’ ils descendent parfois lorsque la nourriture leur manque jusque dans les rues de portland et de boston il n’ avait pas encore eu le temps de prendre une résolution lorsque de nouveaux hurlements retentirent plus rapprochés il n’ y avait pas un instant à le perdre: le capitaine pamphile dont l’ éducation gymnastique avait été soigneusement développée comptait parmi ses talents les plus distingués celui de monter à les arbres comme un écureuil il avisa donc un chêne d’ une grosseur tout à le fait raisonnable l’ empoigna corps à le corps comme s’ il eût voulu le déraciner et atteignit les premières branches à le moment où les cris qui lui avaient donné l’ éveil retentissaient pour la troisième fois à le pas à le peine de lui le capitaine pamphile ne s’ était pas trompé une bande de loups dispersés dans la circonférence d’ une lieue à le peu près l’ avaient éventé et revenaient à le grand galop vers le centre ou ils espéraient ", "ils arrivèrent trop tard le capitaine pamphile était perché .cependant les loups ne se tinrent pas pour battus rien n’ est entêté comme un estomac vide ils se rassemblèrent à le pied de l’ arbre et commencèrent à se plaindre si lamentablement que le capitaine pamphile tout brave qu’ il était ne fut pas en entendant ce cri triste et prolongé à l’ abri de toute terreur quoique de fait il fût à l’ abri de tout danger la nuit était sombre mais pas si sombre cependant qu’ il n’ aperçût dans l’ obscurité pareils à les flots d’ une mer moutonneuse les dos fauves de ses ennemis d’ ailleurs chaque fois que l’ un d’ eux levait la tête le capitaine pamphile voyait luire dans l’ ombre charbons ardents et comme le désappointement était général il y avait des moments où ces têtes se dressant à la fois la terre semblait semée d’ escarboucles mouvantes qui en se croisant enlaçaient des chiffres étranges et diaboliques mais bientôt à le force de regarder fixement le point ses yeux se troublèrent; à les formes réelles succédèrent des formes fantastiques ", "son intelligence elle-même tant soit peu brouillée par l’ effet d’ un trouble qui lui avait été jusqu’ alors à le peu près inconnu cessa de se rendre compte de le danger réel pour rêver des dangers surhumains une foule d’ êtres qui n’ étaient ni hommes ni animaux lui apparurent en place des quadrupe ̀des bien connus qui s’ agitaient au-dessous de lui il lui sembla voir surgir des démons à les regards de flamme qui se tenaient par la main et dansaient autour de lui la danse satanique à le cheval sur sa branche comme une sorcière sur son manche à le balai il se voyait le centre d’ un sabbat infernal ou il était appelé à le jouer son rôle .le capitaine sentit instinctivement que le vertige l’ attirait en bas et que s’ il obéissait à le cette attraction il était perdu; il rassembla toutes ses forces de corps et d’ esprit dans un dernier acte d’ intelligence se lia fortement à le tronc de l’ arbre avec la corde qui maintenait autour de ses reins la peau de castor et se cramponnant de ses mains à la branche supérieure il renversa la tête en arrière et ferma les yeux la " ]
[ "desmachins collectionnait les autographes il les collectionnait comme la lionne aime ses petits farouchement et il en avait de ces autographes il en avait mon dieu en avait -il! de tout le monde par exemple: de napoléon d’ yvette de chincholle de henry gauthier-villars de charlemagne il est vrai que celui de charlemagne j’ en savais la provenance mais pour ne point désoler desmachins je gardai toujours à l’ égard de ce parchemin faussement suranné un silence d’ or c’ était un vieil élève de l’ école de les chartes tombé dans une vie d’ improbité crapuleuse qui s’ était adonné à la fabrication de manuscrits carlovingiens ne pas écrire carnovingiens et qui fournissait à le desmachins de les autographes de les époques les plus reculées l’ ami qui m’ apprenait le trépas de desmachins en tous ses pénibles détails semblait lutter contre un désir d’ aveu ", "la pauvre princesse est blessée à le bras et elle ne bouge pas plus que si elle était morte je vais vite l’ emporter à le château quant à le celle-ci elle n’ a plus besoin de rien le maître dira ce qu’ on doit en faire mais le plus pressé est de soigner la princesse ", "quand tu seras guéri tu auras de les jambes et une maman une vieille demoiselle qui vient souvent chez ma tante m’ aime beaucoup dame elle n’ est point jolie elle prend du tabac elle a de gros yeux rouges mais chaque fois qu’ elle me trouve à la maison elle me comble de caresses elle m’ embrasse bien fort ", "mais s’ il n’ est pas donné à le tous de se placer à le sommet par des exploits brillants fit entendre avec un geste d’ une ampleur cicéronienne l’ incroyable chéri-bibi chaque condamné a vraiment à le cœur de prendre sa place et de la dignement conserver il sait que tout à le bas de l’ échelle comme je vous le disais tout à l’ heure est écrit le mot mépris et plus d’ un a prouvé qu’ il préférait encore la mort à le ce mot-la mais mon commandant il semble fit remarquer avec un commencement d’ effroi la belle mme d’ artigues il semble dieu me pardonne que vous les admirez les admirer! protesta PROPN avec la figure de l’ innocence dites que je les plains madame! lui-même madame est bien à le plaindre soyez -en assurée j’ ai eu de longues conversations avec ce curieux personnage ", "je lui réponds qu’ oui que voulez -vous si je récapitule dit le vieux allons bon lui aussi nous avons eu cet après-midi morts à le cours de la même affaire vous rendez -vous compte messieurs que cela constitue une espèce de record il élève sa main poing fermé à le fur et à le mesure qu’ il énumère il libère un doigt un gardien de but hindou faux infirmiers un mystérieux obèse et un fils de famille ", "je n’ en avais jamais autant entendu sur les circonstances qui avaient présidé à le ma présence dans cette maison de la rue PROPN la semaine suivante je m’ étais inscrit à la bibliothèque de la vieille ville j’ avais écumé tout ce qui concernait l’ histoire de duisbourg depuis son appartenance à la ligue hanséatique l’ édification de ses fortifications sous charlemagne jusqu’ à la construction de les aciéries modernes en passant par la fondation de l’ université et l’ inauguration de la statue de PROPN j’ avais aussi croisé clovis roi des francs qui s’ était établi quelque temps à le confluent de le rhin et de la PROPN désespéré de ne rien trouver sur la période la plus récente j’ étais allé me renseigner auprès de le gardien assis dans un coin de la grande salle de lecture prenant garde à ne pas lui révéler l’ objet de mes recherches ", "elle avait pu se tromper et pousser à l’ extrême une obéissance qui déchirait son cœur mais elle avait agi par conscience et dans l’ inébranlable résolution de faire la volonté de dieu; la victoire lui était demeurée et la joie divine avait rempli son âme de ses plus secrètes douceurs elle souriait sans parler son père s’ était approché de la grille ", "l’ autre un sénégalais ces vêtements de laine beige à le large culotte et à le veston cintré dont on a habillé depuis la guerre les zouaves et les troupes d’ afrique l’ un n’ avait plus qu’ une jambe la gauche l’ autre plus qu’ un bras le droit ils firent le tour de l’ esplanade à le centre de laquelle se dresse un joli groupe de silènes et s’ arrêtèrent le fantassin jeta sa cigarette ", "il avait le ton d' un amant qui fait une scène à sa maîtresse pensait -elle en s' éloignant que peut -il lui reprocher elle est si bonne pour lui! et comme elle voyait tout à le travers ses souvenirs et son passé elle se rappela avoir entendu dire à son père qu' aussi vrai que la gelée blanche brûle et fait tomber les feuilles de les arbres le meilleur moyen de réduire une femme qui vous résiste est de lui faire une injuste querelle et de la forcer à se justifier qu' une femme qui s' explique s' attendrit et qu' une femme qui s' attendrit est perdue elle eut tout le long de le jour un air de triomphe et le regard provocant elle trouva son moment pour dire à le mme sauvigny d' un ton compatissant et superbe je ne sais quel grief m ", "–vous voulez en vain diminuer votre mérite pour atténuer mes torts on va vous chercher vous et on n’ ose pas s’ adresser à le moi: ceci me condamne et vous glorifie –diantre ma gilberte dit le charpentier à la jeune fille en l’ attirant à l’ écart m’ est avis que vous faites des miracles et que vous apprivoiseriez le vieux hibou si vous vouliez en avoir le courage ah mais comme dit janille va bien et si vous voulez faire et dire comme moi je vous réponds que vous le raccommoderez avec votre père si je le pouvais! mais hélas! " ]
mais nous suivrons avec soin toutes les phases de l’ enquête pour en faire part à le nos lecteurs avait relu plusieurs fois ce récit en s’ interrompant pour s’ écrier ce n’ est pas possible la fille de mon vieil ami panton n’ a pu se rendre coupable d’ un pareil crime ensuite il s’ était levé et tout en marchant à le grands pas dans son cabinet de travail il murmurait: –quelle étrange chose que le hasard! un empoisonnement par des sels de cuivre affirmé par un toxicologue aussi savant que le docteur plemen et s’ il se trompait décidément je veux voir de près cette affaire quand ce ne serait que pour le père de cette malheureuse femme ces réflexions furent interrompues par l’ arrivée de miss jane –eh bien quoi de nouveau à le vermel?
[ "demanda -t-elle à le witson celui-ci la mit à le courant de ce qu’ il venait d’ apprendre et termina en disant –je partirai ce soir –vous allez encore vous éloigner fit -elle avec un ton de doux reproche il le faut ", "je dois cela à le mon compatriote panton dont la fille est accusée par erreur je le jurerais PROPN avait pris dans ses mains celles de sa fille adoptive et s’ efforçait de la rassurer –toutes vos absences me sont si pénibles lui disait -elle il y a quelques années lorsque vous m’ avez laissée en amérique pour venir à le paris je n’ ai éprouvé qu’ un grand chagrin mais l’ an dernier quand vous êtes allé chez les sioux à la recherche de preuves contre gobson mon chagrin s’ est accru de la terreur que j’ avais des dangers que vous pouviez courir ", "que deviendrais -je s’ il vous arrivait un malheur il est vrai que j’ en mourrais en s’ exprimant ainsi jane avait appuyé son adorable tête de vierge sur l’ épaule de son ami –chère enfant répondit l’ américain en faisant appel à le toute son énergie pour paraître calme il ne s’ agit aujourd’hui de rien de semblable vermel est à le quelques heures de paris je n’ ai aucun péril à le courir et qui sait si je ne trouverai pas dans cette excursion la fin de ces soucis que je ne vous dissimule pas toujours assez ", "ce sera peut-être là ma dernière épreuve –et la mienne aussi murmura la jeune fille en rougissant mais si bas que PROPN ne l’ entendit pour ainsi dire qu’ avec son cœur le lendemain après s’ être muni des lettres d’ introduction qui pouvaient lui être nécessaires quitta paris partie chapitre le chef-lieu de seine-et-loire il y avait mois à le peine que grand fabricant de tissus à le vermel était parti pour l’ amérique de le nord dans le but de régler certaines affaires en litige depuis plusieurs années et aussi pour étendre ses relations commerciales de l’ autre côté de l’ océan lorsque le bruit se répandit soudain dans sa ville natale qu’ il s’ était marié à le philadelphie personne ne voulut tout d’ abord ajouter foi à le cette nouvelle tant elle était inattendue et paraissait inadmissible étant donné ce qu’ on savait des idées et des habitudes de celui dont il s’ agissait ", "raymond deblain avait dépassé la quarantaine sans jamais parler de prendre femme légitimement de le moins il s’ était toujours applaudi d’ être resté célibataire à le spectacle de les mésaventures conjugales de quelques maris de sa connaissance et c’ était vainement que les plus jolies héritières de le département lui avaient été offertes car il était riche beau cavalier manquant un peu de distinction dans son laisser-aller mais de caractère facile plein de cœur et d’ entrain la médaille militaire qu’ il avait gagnée pendant la guerre franco-allemande bien qu’ il fût alors libéré de le service il s’ était engagé de suite allait à le merveille à sa tournure d’ ancien sous-officier de cavalerie ", "c’ était enfin le type sympathique de le viveur de province élégant et gai mais sachant bien que sceptique et volontiers gouailleur ne pas froisser ouvertement les préjugés et les idées bourgeoises de ceux qui l’ entourent il n’ était vraiment pas possible que eût ainsi rompu brusquement avec son passé cela en faveur de quelque miss excentrique comme on se représente trop souvent en france en province surtout les vierges de l’ union ceux de ses amis qui connaissaient ses goûts d’ indépendance son amour des plaisirs faciles et des liaisons sans lendemain traitaient donc ce mariage exotique de fable ridicule est -ce que s’ il avait jamais l’ intention d’ entrer en ménage le beau raymond ainsi qu’ on l’ appelait toujours ne prendrait pas tout simplement pour compagne l’ une de ses jolies compatriotes est -ce qu’ il pourrait jamais oublier qu’ il se trouvait à le vermel jeunes filles charmantes de bonnes familles et bien dotées parmi lesquelles il n’ avait qu’ à le choisir de plus est -ce qu’ il se serait jamais marié sans consulter son intime son ego le docteur sans lui e", "en effet depuis plus de ans et plemen étaient inséparables ce qui s’ expliquait aisément car s’ ils exerçaient des professions différentes ils avaient absolument les mêmes goûts défauts et qualités tous savaient faire marcher de front le travail et les distractions les plus mondaines ils habitaient boulevard thiers presque toutes les villes de province ont un boulevard ou une avenue thiers hôtels contigus derrière lesquels s’ étendaient de fort beaux jardins qui communiquaient par une porte dont erik et raymond avaient une clef de façon à le pouvoir aller de l’ un chez l’ autre quand cela leur plaisait à le toute heure de le jour et de la nuit sans même que leurs gens pussent le savoir intelligent et actif le grand manufacturier ne négligeait jamais ses affaires et quant à le docteur erik c’ était non seulement un médecin fort habile dévoué à ses malades secourable à les malheureux mais encore un chimiste de premier ordre un toxicologue déjà célèbre ", "ses travaux avaient été couronnés plusieurs fois par l’ académie de médecine vermel était fier de lui et on s’ étonnait qu’ un homme de sa valeur ne fût pas à le paris où bien certainement il occuperait un de les premiers rangs parmi les membres de la faculté on disait que c’ était par ambition qu’ il était resté dans le chef-lieu de seine-et-loire où il avait été envoyé à l’ occasion de la dernière épidémie de pendant plusieurs mois il avait combattu le fléau avec un véritable héroïsme il s’ était ainsi attiré les sympathies de tous et jugeant sans doute le terrain bon pour lui il s’ était installé dans ce grand centre industriel où sa clientèle était devenue rapidement considérable ", "décoré chef de service à l’ hôpital membre de le conseil général de le département il rêvait d’ augmenter encore à la chambre le nombre de ces médecins dont la présence de certains dans le parlement est peut-être le salut pour les malades de la province mais semble hélas! indiquer que la france est vraiment souffrante puisque tant de docteurs se mêlent de ses affaires comme s’ ils se groupaient à son chevet pour l’ achever à le coups d’ ordonnances à le physique erik qui avait à le ans offrait avec sa physionomie intelligente ses regards de feu ses lèvres sensuelles son tempérament ardent un superbe spécimen de la race slave car il était étranger né en hongrie mais élevé à le paris où il avait été l’ un de les plus brillants sujets de l’ ecole de médecine il s’ était fait naturaliser et avait été reçu docteur nous venons de dire dans quelles circonstances il s’ était fixé à le vermel où chaque jour on s’ applaudissait d’ avoir un praticien aussi expert et aussi dévoué à le moral c’ était un ambitieux un esprit volontaire dominateur n’ admettant pa" ]
[ "mais s’ il y a du contre il y a aussi du pour d’ abord il est fort possible que tu t’ en tires on s’ arrangera pour cela ensuite si tu en réchappes ta fortune est faite –tant mieux ", "tu n\\ as jamais rien lait d\\' autre que de céder à le tous ses caprices idiots tu l\\' as rendu comme il est il n\\ y a plus rien à le faire maintenant il n\\ y a qu\\' à le continuer seulement moi je vais te dire je vais te dire moi ce qu\\ il lui faut à le alain en ce moment et ce n\\ est pas ton appartement est -ce que tu te rends compte de sa situation est -ce que tu vois où il en est ", "PROPN était exact arrivait à le heures précises mais sa saleté était répugnante il était vêtu de torchons de cuisine roides de graisse et de crasse ses joues ��taient barbouillées de farine et de suie et son nez mal mouché coulait en vertes rigoles tout le long de la bouche m. para énergiquement ce nouveau coup il renonça à les sauces à les assiettes maculées il transféra sa viande sur une assiette à le lui la racla la nettoya et la mangea avec du sel en dépit de sa résignation le moment vint où certains plats lui donnèrent des nausées il tâtait maintenant de tous les godiveaux ratés de toutes les pâtisseries brûlées ou gâtées par les cendres ", "les plantes devinrent rares une terre rouge s’ étendit que bornait une muraille rocheuse en ce moment les bêtes écailleuses firent entendre leurs voix fantasmagoriques un homme de haute taille parut à l’ ombre de les roches son teint basané à le point de paraître noir rendait saisissantes sa barbe et sa chevelure aussi blondes que les cheveux de muriel ses yeux outremer fixés sur la jeune fille il exclama cria -t-elle une telle émotion la saisit qu’ elle faillit s’ évanouir ", "si j' avais pu recevoir mademoiselle duriez de votre main sans même que j' eusse à le solliciter l' honneur d' être présenté à ses parents mon bonheur eût été parfait et le mien donc! soupira la marquise cependant mon cher rené pas d' exagération fâcheuse excusez -moi si j' avoue que vos paroles me semblent un peu dures vous verrez vous-même que les duriez ne méritent pas cette indifférence dédaigneuse ", "oui madame répondit églantine toute tremblante c’ était bien elle je lui ai parlé mais vous ne pourrez la voir que demain pourquoi cela? dit la mère impatiente c’ est que aujourd’hui églantine cherchait encore un mensonge ", "la poussière de la route les avait blanchis le temps de se reposer de la fatigue de le voyage et de prendre quelques aliments réconfortants les amants s’ étaient retirés dans leur appartement pour se recueillir et pour se jeter dans l’ oubli de les choses d’ ici-bas le ciel les attendait mais soudain on frappa à la porte ouvrez françois c’ est moi rocco s’ exclama françois se dégageant des bras de marthe languissante ", "quand je la regarde je vois l’ esquisse malhabile qu’ un rapin aurait pu faire d’ elle se trompant sur ses traits les proportions de son corps la ligne de sa silhouette la morphologie de son visage sa mâchoire avec le temps a conquis tout le territoire elle règne en maîtresse anguleuse et énorme reléguant les yeux qu’ elle avait si vifs et si jolis les sourcils le front le nez dans un arrière-plan très secondaire ou ils ont fini par se dessécher et s’ effondrer sur eux-mêmes son cerveau même s’ il ne fonctionne plus paraît peser considérablement et entraîner tout le crâne et le corps vers l’ avant dans une chute qui pourtant n’ a pas lieu puisque le personnel attache à le leurs chaises roulantes ma mère et ses semblables avec des sangles de sécurité qui soulignent la maigreur de leur corps sa disparition progressive son effacement elle qui était une grande et grosse femme ressemble désormais à une petite chose de chiffon confondue rabougrie friable et toujours fiévreuse tremblotante aussi comme les oisillons glabres que je découvrais à le printemps dans les nids", "et elle entraîna son petit compagnon –n’ est -ce pas malheureux fit agathe il y a certainement de la faute de les parents ils ont laissé s’ aggraver une faute corrigible ", "ou bien que je vous ai averti et que votre incrédulité a fait manquer l’ apparition elle est persuadée de la mauvaise humeur de ces dames et de le refus qu’ elles font de se montrer à le ceux qui se moquent d’ avance ne fût -ce que dans leur pensée .resté seul après avoir promis à le zéphyrine de me prêter à la fantaisie de sa maîtresse j’ ouvris et lus le manuscrit dont je ne rapporterai que les circonstances relatives à le mon histoire celle de les demoiselles d’ PROPN me parut une pure légende racontée par madame d’ PROPN sur la foi de documents peu authentiques qu’ elle critiquait elle-même de ce ton léger et railleur qui était alors de mode passe donc sous silence la chronique froidement commentée de les mortes qui m’ avait paru plus intéressante dans les sobres paroles de zéphyrine et je rapporterai seulement le fragment suivant transcrit par madame d’ PROPN d’ un manuscrit daté de et rédigé par un ancien chapelain de le château c’ est de fait que j’ ai ouï raconter dans ma jeunesse comme quoi le château d’ ionis fut hanté par des esprits à le nombre d" ]
mais non il n’ y avait pas trace de lui j’ ai couru et j’ ai débouché à le carrefour de le boulevard PROPN les lampadaires brillaient d’ une clarté qui m’ a fait cligner les yeux pas de chien à l’ horizon ni sur le trottoir en pente de le boulevard ni de l’ autre côté ni en face de moi vers la petite gare de le métro et les escaliers qui descendent jusqu’ à la seine la lumière était blanche une lumière de nuit boréale et j’ aurais vu ce chien noir de loin
[ "mais il avait disparu j’ ai éprouvé une sensation de vide qui m’ était familière et que j’ avais oubliée depuis quelques jours grâce à la lecture apaisante de les merveilles célestes je regrettais de n’ avoir pas retenu le numéro de téléphone qu’ il portait à son collier j’ ai mal dormi cette nuit-là je rêvais à ce chien surgi de le passé pour disparaître à le nouveau ", "à le matin j’ avais bon moral et la certitude que ni lui ni moi ne risquions plus rien aucune voiture ne pourrait plus jamais nous écraser à le peine heures l’ un de les cafés de le quai était ouvert celui ou ̀ j’ avais rencontré solière cette fois -ci j’ avais enfoncé dans la poche de ma canadienne le vieux carnet d’ adresses de mon père ", "je gardais toujours quelque chose dans mes poches le volume de les merveilles célestes ou la carte michelin de le loir-et-cher je me suis assis à une table proche de la baie vitrée là-bas de l’ autre côté de le pont les rames de métro disparaissaient les unes après les autres j’ ai feuilleté le carnet je lisais les noms à les encres de couleur différente—bleue noire violette ", "les noms en violet semblaient les plus anciens et ils étaient d’ une écriture plus appliquée quelques-uns d’ entre eux avaient été rayés à le ma grande surprise je remarquais un nombre assez important de noms avec pour adresses les rues de le quartier où je me trouvais maintenant j’ ai conservé ce carnet et je recopie: de voisins rue de square de l’ rue quai de passy encore une fois quai de passy l’ après-midi je suis allé à le certaines de ces adresses par curiosité toujours les mêmes façades claires avec des baies vitrées et de grandes terrasses comme au4de l’ avenue ", "je suppose que l’on disait de ces immeubles qu’ ils avaient le confort moderne et certaines particularités chauffage à le sol pas de parquet mais des dallages en marbre portes coulissantes et l’ impression d’ être à le bord d’ un paquebot immobile en pleine mer et le néant derrière ce luxe trop visible je savais que mon père depuis sa jeunesse avait habité souvent des immeubles de ce genre et qu’ il ne payait pas le loyer l’ hiver dans les pièces vides l’ électricité était coupée il était l’ un de ces passagers qui changeaient à une cadence rapide sans jamais se fixer nulle part ni laisser de trace derrière eux oui des gens dont on aurait de le mal plus tard à le prouver l’ existence ", "inutile d’ accumuler des détails de téléphone lettres de l’ alphabet de les différents escaliers dans les cours voilà pourquoi l’ autre nuit avenue j’ avais ressenti un léger découragement si je franchissais la porte cochère je ne déboucherais sur rien c’ était cela qui m’ avait retenu plutôt que la crainte d’ être interpellé comme un rôdeur je poursuivais une recherche à le travers de les rues où tout était en trompe l’ œil ", "mon entreprise m’ avait paru aussi vaine que celle d’ un géomètre qui aurait voulu établir un cadastre sur du vide mais je m’ étais dit: est -ce vraiment au-dessus de tes forces de retrouver une certaine jacqueline beausergent je me souviens que cette nuit -la j’ avais interrompu la lecture de les merveilles célestes à le milieu de le chapitre traitant des constellations de le sud j’ étais sorti de l’ hôtel sans donner la clé de ma chambre à le bureau de la réception ou ̀ il n’ y avait personne je voulais acheter un paquet de cigarettes ", "le seul tabac encore ouvert se trouvait sur la place de le trocadéro de le quai j’ ai monté les escaliers et après avoir dépassé la petite gare j’ ai cru entendre le perroquet de la closerie qui répétait de sa voix fiat couleur vert d’ eau fiat couleur vert d’ eau il y avait encore de la lumière derrière la vitre ils poursuivaient leur partie de cartes j’ ai été surpris que l’ air soit si tiède pour une nuit d’ hiver les jours précédents la neige était tombée et il en restait encore des plaques dans les jardins en contrebas avant le musée de l’ homme ", "pendant que j’ achetais les cigarettes à le grand café un groupe de touristes s’ est assis à les tables de la terrasse j’ entendais leurs éclats de rire j’ étais étonné qu’ on ait disposé ces tables dehors et pendant un instant j’ ai éprouvé une sorte de vertige je me suis demandé si je ne confondais pas les saisons mais non les arbres sur la place avaient bien perdu leurs feuilles et l’on devrait attendre encore longtemps pour que revienne l’ été " ]
[ "frémis lardis jaunis beurris dore enlevé c’ est pesé décrète le mastar il retire la merveille de le foyer je partage bougez pas ", "je me levai et me mis à le marcher par la chambre et tout en marchant j’ aperçus sur la cheminée un petit revolver que j’ ai coutume de porter sur moi le soir machinalement je le pris dès la seconde ou ̀ je l’ eus entre les mains une chose bizarre se passa en moi la voix de ma maîtresse qui m’ agaçait seulement à le début m’ horripila à un point tel que je ne saurais le dire ce n’ étaient pas les paroles qu’ elle prononçait qui m’ exaspéraient c’ était sa voix sa voix seule ", "—pensez donc reine vous êtes si jeune cette épreuve passera et vous avez une longue vie devant vous —je ne suis pas d’ un caractère résigné mon curé apprenez cela si je vis je ne me marierai jamais mais je ne vivrai pas je suis phtisique écoutez! et j’ essayai de tousser d’ une façon caverneuse ", "un sentiment de fierté et d’ amour propre paraissait dans ses regards il se trouva cependant un peu déconcerté par la manière si peu cavalière avec laquelle louise reçut ses saluts et félicitations toute l’ île était instruite de le mariage forcé de la fille de PROPN chacun déplorait le sort de cette ange de beautés et de grâces une foule nombreuse attendait à l’ église l’ arrivée de les fiancés ", "on revenait à l’ embranchement de la route qui menait à le village de l’ autre côté un chemin pareil à le celui de la maison rose conduisait chez salvant il fait si beau que par la suite ce qu’ on appelle une belle journée ne sera jamais que l’ ombre de ce jour des arbres fruitiers des figuiers peut-être et des noyers poussent sur le talus je me rappelle distinctement l’ éclat de midi sur la caillasse de le chemin autrement dit rien de le tout puis l’ ombre fertile épaisse après tant de soleil encore rien de le tout donc et après la pièce fraîche claire qui n’ était sans doute que la cuisine de chez salvant mais qui s’ ouvre dans ma mémoire comme l’ antichambre de l’ olympe ", "rien ne peut salir ces amoureuses ce qui à le reste ne saurait empêcher d' en vouloir à le celui qui a pris la place de la déesse rousse et dont toute la maison vante les mérites amie a découvert qu' il était le magistrat le plus célèbre de le monde bonne nouvelle que la cuisinière se hâte d' aller porter par tout l' escalier de service elle explique le fiancé de ces dames toutes les femmes en sont folles ", "je crois que tu nous en voulais depuis l’ hyphase et que tu voulais nous faire payer l’ affront que nous t’ avions fait oui depuis ce jour où nous avions refusé de te suivre immobilisant d’ un seul coup nos chevaux sur la rive de ce petit confluent depuis ce jour où tu avais essayé par tous les moyens de nous faire changer d’ avis parlant pendant des heures vociférant puis gémissant suppliant tandis que nous impassibles nous fixions l’ horizon comme des enfants butés depuis ce jour où nous t’ avons trahi il y avait entre toi et nous de la haine tu voulais nous faire payer l’ hyphase et c’ est peut-être pour cela que tu avais décidé de marcher sur la cité de les malles il fallait que toute la région s’ embrase que les peuples disparates de la vallée de l’ indus se liguent contre nous pour que nous soyons obligés de nous battre de nous en remettre à le toi la cité de les malles ", "bientôt hector de lovedy en bottes et une cravache à la main entra tout essoufflé –sacrebleu s’ écria -t-il il y a en bas une grande gaillarde qui voulait me conter des histoires je vous l’ ai remballée eh bien ma chère cousine ma chère tante tout est prêt à le château le déjeuner vous attend votre appartement est préparé ", "dans ces agglomérations d’ hommes qu’ on appelle des armées et dont l’ opinion et les dispositions morales sont changeantes et inconscientes comme les flots le découragement et la confiance naissent et meurent comme des traînées de poudre aussi quelques heures plus tard les huttes désertes commençaient à se peupler la discipline renaissait il était facile de le constater à le ce symptôme caractéristique les soldats raccommodaient leurs uniformes et nettoyaient leurs armes l’ ordre dans un ménage comme dans une armée se reconnaît moins à des traits généraux qu’ à des détails infimes cependant PROPN était rentré à le quartier général et selon son habitude presque quotidienne il accordait des audiences particulières à les étrangers venus à le camp pour lui apporter leur concours donnant à le chacun avec ce coup d’ œil infaillible de les hommes supérieurs la mission qui lui convenait lui assignant les fonctions à lesquelles il était propre ", "le curé» raccrocha PROPN se demanda si c’ était de la mortadelle ou de le foie de veau il prit son revolver l’ empocha sortit de son bureau mâche-toujours col relevé feutre rabattu sur l’ œil lunettes noires sortit de le bistrot qui faisait face à l’ église saint-christophe il avait eu cette idée: rencontrer le charbonnier dans un confessionnal si tout marchait bien l’ ami de le cantalou ne pourrait voir son interlocuteur " ]
et pourtant louise repartit d’ un pas léger elle était amoureuse comme on l’ est à l’ âge d’ alice d’ une star de cinéma ou d’ un grand de terminale bien sûr l’ intéressé n’ en saurait jamais rien PROPN avait remplacé PROPN dans le cabinet de saint-yves c’ était une touchante boule de poils dorés plus active que son prédécesseur pendant la journée suivant les recommandations de le site consacré à les hamsters sauveur avait mis à la disposition de la future maman de le foin de les feuilles et même un mouchoir en papier
[ "PROPN était censée construire un nid pour ses petits –tu ne vas pas les tuer quand même lui avait demandé lazare la veille à le soir .sauveur avait donc affiché dans sa salle d’ attente: possibilité d’ avoir un joli hamster dans5-6semaines le réserver auprès de monsieur saint-yves il espérait que d’ ici PROPN ferait sa réclame auprès de les petits patients –docteur sauveur ", "–oui était un premier appel ce mercredi juste avant le démarrage de les consultations –c’ est madame courtois PROPN savait que ce nom aurait dû lui évoquer une personne connue de lui mais rien ne se présenta à le son esprit –la maman de cyrille ajouta la voix avec un rien de contrariété –oui oui bien sûr comment allez -vous –si je vous appelle c’ est que ç a ne va pas ", "en termes embarrassés madame courtois lui raconta une obscure histoire de jeux sexuels entre enfants dans les toilettes de l’ école PROPN cyrille qui était en ce2 s’ était laissé entraîner par grands de cm2 des parents avaient porté plainte le directeur parlait d’ un renvoi c’ était la honte madame courtois avait peur pour son emploi son ami lui avait dit que son fils était un pervers son débit s’ était accéléré elle était en panique –calmez -vous calmez -vous lui dit sauveur ", "on dramatise souvent ce genre d’ histoires a ne rend service à le personne pas plus à les victimes qu’ à les fautifs avez -vous parlé avec cyrille –oui mais ç a s’ est pas bien passé je l’ ai tapé je sais que j’ ai eu tort –ne dites pas toujours que vous avez tort vous avez réagi sous le coup de l’ émotion ", "avec le directeur les parents d’ élèves et votre ami qui ont tous l’ air de vous juger –c’ est exactement soupira -t-elle comme si j’ avais élevé un monstre sauveur regarda l’ horloge en face de lui il avait minutes pour improviser une consultation téléphonique ", "–vous m’ avez dit quelque chose de contradictoire madame courtois: que les grands avaient entraîné cyrille et qu’ il était menacé d’ un renvoi de l’ école le directeur le considère donc comme coupable et non comme victime –un peu les parce qu’ il y avait aussi une petite fille de sa classe et les grands disent que c’ est cyrille qui l’ a forcée –forcée à le quoi –mais je ne sais pas je ne sais pas balbutia madame courtois –vous êtes aide-soignante la raisonna sauveur ", "le corps ne vous effraie pas quand vous le soignez quand vous le lavez ne soyez pas effrayée parce que des enfants ont exploré leur corps évidemment c’ est une mauvaise idée que de faire ça à l’ école mais enfin le jeu de le docteur ne date pas d’ hier et les garçons ont toujours eu envie de savoir ce que les filles avaient dans leur culotte et réciproquement la question est de savoir si l’ un de ses enfants a été contraint par les autres ", "apparemment c’ est le cas pour cette petite fille mais cyrille était peut-être lui aussi forcé?saint-yves revoyait le visage souffreteux de l’ enfant et cet appel de détresse qu’ il avait lu dans ses yeux –la réapparition de l’ énurésie à le mois de septembre plaiderait pour cette hypothèse ajouta saint-yves soucieux de revenir à le symptôme initial –je sais ce que vous allez me dire que j’ ai eu tort d’ arrêter la thérapie ", "–mais qui vous a mis dans la tête que vous aviez toujours tort madame courtois –on se fait engueuler tout le temps dans la vie répondit -elle pas vous bien sûr mais moi à le mon niveau et cyrille va être pareil " ]
[ "ton réveil depuis longtemps marque heures et quart il s’ est arrêté pendant ton absence sans doute et tu as négligé de le remettre en marche dans le silence de ta chambre le temps ne pénètre plus il est alentour bain permanent encore plus présent obsédant que les aiguilles d’ un réveil que tu pourrais ne pas regarder et pourtant légèrement tordu faussé un peu suspect: le temps passe mais tu ne sais jamais l’ heure le clocher de saint-roch ne distingue pas le quart ni la demie ni les quarts l’ alternance de les feux à le croisement de la rue saint-honoré et de la rue de les pyramides n’ intervient pas chaque minute la goutte d’ eau ne tombe pas chaque seconde il est heures ou peut-être car comment être sûr que tu as bien entendu il est tard il est tôt le jour naît la nuit tombe les bruits ne cessent jamais tout à le fait le temps ne s’ arrête jamais totalement même s’ il n’ est plus qu’ imperceptible minuscule brèche dans le mur de le silence murmure ralenti oublié de le goutte à le goutte presque confondu avec les battements de ton cœur ta chambre est la plus b", "elle allait et venait parmi la verte transparence et soudain tandis que reprenait tout près fragile et sonore à la fois l’ étrange suite de sons je compris que cette araignée exprimait par son chant presque humain sa joie d’ insecte alors dans la solitude nous entourant il ne me parut pas ridicule de lui adresser la parole —sais -tu qu’ il manque peu de chose à le ton chant pour que je m’ en éprenne tout à le fait lui dis -je mi-sérieux mi-badin ", "le duc mangea sans se désarmer enlevant seulement la visière de son casque vers midi la cavalcade et la litière repartirent un peu au-delà de porto-maurizio la route se resserre entre montagnes on perd la vue de la mer et l’on se trouve dans un étroit défilé hérissé à le droite et à le gauche de rochers lieu propice à une embuscade s’ il en fut! le duc envoya hommes en avant ", "nous y reviendrons dans un autre interrogatoire je m\\' en rapporte pour l\\ instant à les réponses que vous avez faites à le commissaire de police réponses de le reste qui ne sauraient vous lier d\\' une façon définitive et que vous pouvez discuter à le votre aise je continue on prétend que vous avez eu dans ces dernières semaines des discussions très vives avec mme laure de est possible monsieur certaines ruptures brusques ne se font pas sans amener des scènes entre amant et maîtresse ces scènes étaient assez violentes pour provoquer des menaces on affirme que laure de vous aurait dit un jour je me vengerai elle a pu me dire cela ", "celui-ci n’ était pas présent n’ ayant pas couché chez lui il avait prévenu sa femme et ses enfants qu’ il trouvait prudent d’ éviter qu’ on tentât un coup de main sur son compte la dame de traynel mit donc la tête à la fenêtre ayant peu dormi la nuit durant par les inquiétudes où elle se trouvait à le sujet de monsieur son mari elle crut d’ abord qu’ on venait pour l’ arrêter ainsi qu’ il l’ avait prévu et tout effarée elle cria à le sergent: monsieur le sergent je ne sais pas où est mon mari il n’ y a céans que des femmes et des enfants qui ne sauraient faire l’ affaire de monseigneur le duc de berry riposta l’ huissier qui vit bien de quelle terreur était saisie la pauve femme il allait partir lorsque messire juvénal apparut à le bout de la rue en grande hâte de voir sa femme et ses enfants avant d’ aller vaquer à le reste de sa grande entreprise ", "la présidente faisait une erreur c’ est gâté qu’ elle aurait dû dire; car ce gourmand de roi des souris tout en ne trouvant pas les massepains de son goût les avait tellement grignotés qu’ on fut obligé de les jeter au reste comme ce n’ était pas non plus les bonbons que marie préférait elle n’ eut pas un bien vif regret de le sacrifice qu’ avait exigé d’ elle le roi de les souris et croyant qu’ il se contenterait de cette première contribution dont il l’ avait frappée elle fut fort satisfaite de penser qu’ elle avait sauvé casse-noisette à le si bon marché .malheureusement sa satisfaction ne fut pas longue la nuit suivante elle se réveilla en entendant piauler et siffloter à ses oreilles.hélas c’ était encore le roi de les souris dont les yeux étincelaient plus horriblement que la nuit précédente et qui de sa même voix entremêlée de sifflements et de piaulements lui dit:– il faut que tu me donnes tes poupées en sucre et en biscuit petite fillette ou sinon je dévorerai ton ami casse-noisette .et là-dessus le roi de les souris s’ en alla tout en sautillant ", "cette femme est encore assez belle ce mot encore je le sais gâte bien de les choses cependant il est vrai qu’ avec ses ans la comtesse pourrait fort bien s’ en donner elle est peut-être un peu chargée d’ embonpoint et de couleurs elle rit peut-être un peu trop haut et sans retenue mais elle a de fort belles dents et sa gaieté m’ amuse ", "—petite sœur me dit -il d’ un air soucieux le docteur nous attend à le salon venez un peu j’ ai à vous parler je me sentis frappée à le cœur mais je le suivis sans mot dire à le salon où le docteur nous attendait en effet d’ un air fort grave —voici ce que c’ est dit jacques d’ une voix embarrassée je suis ruiné ou à le peu près j’ ai ans mon père veut que je me marie il a arrangé cela avec une famille amie et le mariage est conclu pour le mois prochain ", "je suis sûr que j\\' ai rencontré depuis jours dans les rues les philosophes les plus illustres et les fonctionnaires les plus influents c\\' est mon désespoir de ne pas les connaître tu seras satisfait voici naucratès qui est -ce naucratès ", "petite présomptueuse est -ce que par hasard la fortune te gâterait déjà qui sait dès que mme olivier fut seule avec son mari elle lui raconta ce qui s’ était passé le père ne repoussa pas le sacrifice de sa fille pauline a peut-être raison dit -il de renoncer à le mariage elle aura ans dans quelques jours c’ est trop tard la mère garda silence PROPN vint le samedi comme elle l’ avait annoncé pour rendre ses comptes à le mademoiselle " ]
qui a la clef –le curé de séverac je pourrai lui demander demain de me la prêter mais je vous avertis que l’ intérieur est dans un état déplorable et qu’ il ne subsiste à le peu près rien de les sculptures qui l’ ornaient autrefois –alors c’ est inutile le vandalisme m’ a toujours attristée comme la marque d’ un esprit bas et stupide que la beauté l’ idéal exaspèrent
[ "elle resta un moment songeuse les yeux fixés sur la chapelle puis elle sourit en regardant raymond –je vous ai retenu là et retardé alors que vous aviez certainement hâte d’ aller vous reposer et changer de vêtements mais je suis très égoïste c’ est encore un résultat de mon éducation les beaux mots sonores de solidarité de fraternité restent vides de sens pour moi petite individualité qui ne me reconnaît aucun devoir mais seulement le droit de prendre mon plaisir où je le trouve ", "est l’ aboutissement logique de la voie dans laquelle on vous a engagée mademoiselle mais avec votre intelligence très lucide votre jugement clair et sain vous vous rendez compte dès maintenant où elle vous mènera et quelles désillusions elle vous réserve sous son apparente facilité vous savez par avance que votre individualisme risque de faire de vous une désemparée ou une révoltée –une révoltée plutôt ce sera mieux dans mon caractère ", "en attendant je prends de la vie ce quelle m’ offre et aujourd’hui elle m’ a procuré le plaisir de cette conversation avec vous conversation un peu trop sérieuse surtout par une si belle fin de jour .elle eut ce rire frais et charmant qui échappait naturellement à sa jeunesse puis elle ajouta –partons vite mme évennes et paule vont se demander ce que je suis devenue PROPN prit son carnier passa autour de son épaule la bretelle de son fusil et rejoignit la jeune fille qui s’ engageait sur la lande précédée par les chiens le soleil s’ inclinait très bas maintenant ", "l’ ombre gagnait les pentes boisées traînait sur la lande où les bruyères pâlissaient à le loin un troupeau de moutons rentrait tache claire et mouvante sur le fond sombre de les bois.ariane marchait d’ un pas alerte en causant gaiement elle ne semblait plus se souvenir des paroles prononcées tout à l’ heure mais raymond la jugeait dès maintenant trop loyale pour douter qu’ elle n’ eût été sincère en lui laissant apercevoir son précoce désenchantement jeune bien portante se sachant intelligente jolie admirée elle conservait encore cette gaieté qu’ elle reconnaissait lui être naturelle ", "mais quand viendrait l’ épreuve que ferait -elle avec cette nature vibrante peut-être passionnée que ferait -elle cette jeune âme qui semblait déjà dire à la vie je te méprise car tu ne peux me donner le bonheur dont je rêve quand les jeunes gens ayant coupé à le travers bois arrivèrent à le logis le soleil disparaissait presque complètement à l’ horizon teinté de mauve pâli à le peine une dernière lueur effleurait -elle encore les cimes jaunissantes de les tilleuls plantés en quinconce devant la maison assis dans de confortables fauteuils le président et son hôtesse conversaient paisiblement ", "par une de les portes-fenêtres de le salon parvenaient le son de le piano et une voix d’ homme qui chantait .à la vue de sa fille et de raymond le président demanda plaisamment –eh bien as -tu été aussi à la chasse ariane –non papa ce n’ est pas de le tout dans mes goûts je dessinais une vieille chapelle quand les chiens de m. évennes ont flairé aby et sont venus me rendre visite et nous sommes revenus de compagnie ", "–une charmante compagnie n’ est -ce pas PROPN tournait vers le jeune homme son visage de blonde encore frais à le peine marqué de quelques rides elle avait une physionomie peu expressive une intelligence médiocre une tendance très accentuée vers le snobisme qui impatientait secrètement raymond d’ autant plus qu’ il craignait que paule ne subît sur ce point l’ influence de sa mère avant qu’ il pût répondre ariane dit avec un léger rire nuancé d’ ironie: –charmante en effet je ne lui ai parlé que de choses ennuyeuses qu’ est -ce qu’ il chante ferdinand je ne connais pas cela .elle alla vers la porte-fenêtre et machinalement raymond la suivit après avoir déposé fusil et carnier ", "le salon assombri par le voisinage de les arbres se trouvait déjà dans la pénombre raymond distingua cependant aussitôt assise à le piano la forme claire de paule ses longues mains blanches s’ agitant sur les touches d’ où s’ élevaient des sons heurtés d’ audacieuses dissonances près d’ elle se tenait debout il finissait de chanter sur une note bizarrement placée et en se détournant aperçut ariane et raymond –qu’ est -ce que cet air plutôt cacophonique ", "demanda railleusement ariane PROPN leva les épaules en jetant à le sa sœur un regard de dédain –oui tu ne comprends rien à la musique d’ aujourd’hui je suis sûr que mlle paule l’ apprécie PROPN s’ était à le demi détournée sur le tabouret ses yeux se levaient sur ferdinand souriants et amusés de le<UNK> vrai dire elle me semble un peu obscure .mais sans doute mes oreilles s’ y habitueraient -elles et finirais -je par en découvrir la beauté " ]
[ "PROPN avait compris peu à le peu la consolation que donne le christ à le ceux qui le suivent je ne l’ avais jamais pressé à le ce sujet mais cette ame aimante ne pouvait échapper à l’ empire de celui qui n’ est qu’ amour et bonté sa résignation était touchante quelquefois il me disait j’ ai cru autrefois être malheureux ", "on veut te perdre il est tout naturel que l’on emploie les armes que l’on a contre toi examinons froidement la situation il y a une dénonciation en règle la preuve c’ est que les magistrats ont fait une descente sur les lieux et ordonné l’ autopsie de le cadavre ", "qui t' a raconté ces bourdes a dans tous les journaux je t' ai déjà dit que je ne lisais pas ces ordures si la duchesse te demandait francs tu les lui donnerais elle ne me demande jamais rien ", "certes le lendemain de leur arrivée dans les ardennes tout ne s’ était pas si méchamment présenté on ne pouvait pas se plaindre qu’ il fît un peu plus frais qu’ en vendée l’ air était pur et vif on se sentait plutôt pas mal on avait bien eu droit dans la matinée à la revue d’ armes de sacs et d’ effets mais c’ est assez normal quand on est militaire on jouerait presque à l’ être ainsi bien que charles gardât toujours un peu de distance avec anthime –et vice versa de plus en plus– ils avaient quand même souri ensemble à les plaisanteries de bossis puis ri sans charité quand un lieutenant cruel pendant la revue s’ était moqué de le style de padioleau pour présenter les armes tout le monde avait ensuite écrit sauf ceux qui ne savaient pas quelques cartes postales enjolivées par un apéritif miraculeusement trouvé –un byrrh-citron quoique à l’ eau plate faute d’ eau de seltz –puis le déjeuner n’ était pas trop mauvais qu’ on avait même pu faire suivre d’ une petite sieste avant d’ aller s’ acheter des prunes en fin d’ après-midi dans un jardin ", "dieu! mademoiselle s’ écria rose effrayée ne dites pas à le moins que je vous ai parlé je suis sûre qu’ il serait fâché des avertissements que je vous donne pour que vous soyez sur vos gardes ne crains rien je sais bien ce qu’ il faut dire et ce qu’ il faut taire alice avait de bonnes raisons pour être discrète elle sentait qu’ elle se donnait des torts en écoutant le bavardage de rose ", "tournant les talons je vis alors l’ envers de la rue cette rue pavillonnaire en bord de mer ni vraiment la banlieue ni vraiment les quartiers d’ été une rue détestable avec des pins entre les lampadaires moi gamine le silence de la rue la découpe de les toits éloignés les uns de les autres les arbres noirs et raides comme des momies et la petite allée à le parcourir jusqu’ à la porte sonner vite qu’ elle ouvre avant qu’ un doigt maigre et comme scié d’ une souche ne s’ accroche dans mon dos et si je me retournais je signais ma mort chambres une pour elle une pour moi et ce grand salon à les baies vitrées dans lequel maintenant frayaient les invités à le mesure que j’ avançais j’ entendais plus fort les flonflons et les rires et moins fort le souffle de l’ océan qui semblait s’ approfondir sous moi comme si la gravité de la mer pénétrait le sol en vibrations une énergie dont on se charge avec un sentiment intuitif jusqu’ à le moment où l’on touche un élément d’ un autre univers alors on est foudroyé sur place ainsi dans le corps la présence de certitudes affronte", "vainqueur de la neustrie et devenu gendre de le roi de PROPN PROPN le simple rollon chef des normands reçut de son beau-père toutes ses prétentions sur le duché de bretagne charles jugea parfaitement que si le guerrier dévastateur à lequel il venait de donner gisèle sa fille parvenait à le soumettre les bretons il acquerrait lui-même et sans nul danger un arrière-fief important; que si le duc de les normands succombait dans cette lutte suprême de la bretagne il ressaisirait la normandie et avec elle l’ hommage de les portions conquises de la vieille armorique que si cette contrée se défendait avec succès tout resterait dans la situation présente sans perte ni gain notable d’ ailleurs les bretons pouvaient le débarrasser un jour ou l’ autre d’ un adversaire redoutable ", "chaque comporte contenait environ kilos de raisin à lesquels il convenait d’ ajouter son propre poids d’ environ kilos lorsqu’ elles étaient ainsi pleines et pesantes il arrivait que tandis qu’ elles montaient jusqu’ à l’ orifice de la cave elles heurtent brutalement en se balançant le mur qui contre cet effet était protégé par d’ épaisses planches clouées côte à le côte à la verticale il arrivait aussi parfois que l’ un de les hommes qui les réceptionnaient se blesse cruellement comme ils étaient pieds nus les jambes de leurs pantalons relevées et roulées jusqu’ à le mi-mollet l’ un d’ eux eut une fois un pied à le demi écrasé je ne me souviens pas si ce fut maman encore valide alors ou celle de mes cousines stagiaire à le dispensaire qui le soigna mais quoiqu’ on ait aussitôt éloigné les enfants je revois encore ce pied à la peau livide comme bosselé et bordé d’ ocre rose à les épais ongles de corne jaunie d’ où s’ échappait un flot de sang serpentant d’ abord comme une fumée puis rougissant complètement l’ eau de la cuvette tandis qu’ une plainte presqu", "quand le café fut pris les comtes et les curés s’ évadèrent en voyant le pauvre octave tombé dans un accès de mélancolie qui ne lui permit pas de s’ apercevoir de ces disparitions successives mon protecteur était assis sur une bergère à le coin de le feu dans l’ attitude d’ un homme anéanti vous connaissez le secret de ma vie me dit -il en s’ apercevant que nous nous trouvions seuls après ans de mariage un soir en rentrant on m’ a remis une lettre par laquelle la comtesse m’ annonçait sa fuite cette lettre ne manquait pas de noblesse car il est dans la nature de les femmes de conserver encore des vertus en commettant cette faute horrible aujourd’hui ma femme est censée s’ être embarquée sur un vaisseau naufragé elle passe pour morte ", "chaque flot accourait de le fond de l’ espace bondissait dans la lumière illuminé d’ étincelles emperlé de bulles dansantes c’ était un mouvement de vie et de joie une course confiante et ravie soudain le sol manquait alors c’ était un changement de couleur une lividité glauque la chanson de les eaux tournée à le gémissement d’ épouvante et l’ effondrement si brusque dans le vide que le cœur de le spectateur sombrait aussi chaviré d’ un seul coup emporté par le vertige a la fin le jeune homme avec les oreilles bruissantes et la tête qui lui tournait un peu s’ arracha à le cette contemplation un sentier conduisait à l’ ouverture de les grottes " ]
et ogier plus d’ une fois s’ était pris à le penser qu’ élevé par ce père et cette mère il connaîtrait sans doute aujourd’hui la satisfaction de mener une existence utile de remplir des devoirs d’ être autre chose enfin qu’ un de les personnages en vue de la haute élégance et un sportsman très chic dont les écuries la meute le yacht ne laissaient rien à le désirer l’ ordinaire il ne s’ attardait pas en ces pensées mais ce matin elles s’ imposaient à le lui avec plus de force un regret s’ insinuait en son cœur regret de n’ être pas cet homme qu’ eût fait de lui l’ éducation maternelle et qui eût été plus digne de l’ enfant toute pure qu’ il aimait il l’ imaginait cet autre ogier officier comme son père sérieux conscient de ses devoirs noblement soumis à une discipline morale PROPN n’ aurait pas la désagréable impression de se mépriser quelque peu lui-même par moments le jeune homme secoua les épaules avec impatience
[ "il chassait toujours très vite ces intempestifs reproches d’ une conscience que le monde la vie de plaisirs n’ avaient pu annihiler cette charmante elys serait heureuse il se le promettait bien qu’ importait donc le reste ce passé dont il se détournait avec indifférence il pensa: certainement ma mère l’ aurait aimée elle m’ aurait vu avec joie la choisir et son cœur eut un plus vif battement à le souvenir de le joli visage tout empourpré des yeux pleins de lumière ou ̀ il avait surpris de si douces promesses d’ amour en se hâtant PROPN gagnait la demeure de le vieux paysan que soignait mme bathilde elle se sentait quelque peu étourdie se demandait si elle était bien éveillée ", "si vraiment elle frissonnait de joie et de crainte mêlées de joie surtout à le souvenir de les regards des paroles d’ ogier elle se trouvait si heureuse si heureuse que ce bonheur l’ oppressait un peu il désirait qu’ elle devînt sa femme il lui avait dit qu’ il l’ aimait ces yeux tendres et ardents comme ils parlaient eux aussi à ce moment-la ̀! comme elle se sentait prise par eux et si vite!maintenant son cœur était à le cet étranger elle comprenait instinctivement que désormais ogier de chancenay avait le pouvoir de la faire souffrir ou de la rendre très heureuse ", "oui cet homme qu’ elle connaissait à le peine dont elle ne savait rien à le fond elle commença de sentir une inquiétude n’ avait -elle pas eu tort de l’ écouter ne devrait -elle pas tout confier dès maintenant à ses tantes ?non pas à la tante antoinette se souvenait qu’ elle avait témoigné quelque animosité à l’ égard de le nouveau maître de le pré-béni la jeune fille s’ était d’ ailleurs aperçue plus d’ une fois de ses partis pris envers les représentants de le sexe masculin si prévenue elle ne voulait pas recevoir m. de chancenay celui-ci avait pourtant le droit de s’ expliquer de plaider sa cause après cela mme de prexeuil jugerait ...à l’ idée que sa tante pourrait refuser ou qu’ un obstacle quelconque s’ élèverait eut un long frémissement d’ angoisse ", "elle entra dans la masure mme bathilde s’ efforçait de faire entendre raison à son protégé qui refusait obstinément d’ être hospitalisé dans une maison de retraite il voulait disait -il mourir chez lui –mais mon pauvre matissou vous n’ êtes pas soigné ici! vos enfants sont à le travail et d’ ailleurs ils ne se montrent pas fort agréables pour vous ...–ça ne fait rien madame je veux mourir là comme ma défunte PROPN n’ en obtint pas davantage ", "de guerre lasse les femmes laissèrent le bonhomme et prirent le chemin de le château elles marchèrent d’ abord en silence puis mme bathilde leva les yeux sur sa nièce en demandant –tu as vu rosalie –non ma tante j’ ai été reçue par m. de chancenay une chaude rougeur montait à le visage d’ elys.mme de valromée sur un ton de surprise:–m. de chancenay comment cela –il est arrivé hier parai ̂t -il sans prévenir et alors c’ est lui que tu as vu? à qui tu as demandé l’ autorisation de reprendre ce cahier mais non tu ne l’ as pas il le rapportera lui-même à le prexeuil ma tante et en même temps la jeune fille s’ arrêta se pencha vers mme de valromée qui regardait avec étonnement le visage ému les beaux yeux brillants tante bathilde si vous saviez ce qu’ il m’ a dit ce qu’ il m’ a demandé! un effarement passa dans les yeux calmes de la chanoinesse –ce qu’ il t’ a dit? quoi donc ma fille –qu’ il souhaitait m’ épouser qu’ il irait me demander à ma tante antoinette cet après-midi il ira te demander une véritable consternation bouleversait la physionomie de mme bathilde à ", "la jeune fille eut un geste de vive protestation –pour mon bonheur mais je crois à le contraire que ...mme de valromée tressaillit un peu à la vue de le frémissement qui parcourait le visage rougissant de la lueur ardente qui éclairait les beaux yeux veloutés elle mit sa main sur le bras d’ elys en demandant avec une douceur hésitante un peu anxieuse –tu voudrais te marier il te plaît ce jeune homme –oui ma tante oui je je crois que je serais très heureuse –pauvre petite ma pauvre petite fille ", "je crains que tante antoinette s’ écria en joignant les mains ne me dites pas qu’ elle refusera tante bathilde ne me dites pas cela vous n’ est -ce pas vous me comprenez vous ne diriez pas non tout de suite de parti pris?–oh! certainement ma petite fille je verrais je prendrais des renseignements il est certain que le mariage beaucoup souffrent cruellement –je pense qu’ on souffre en toutes situations ma tante ...–oui oui et puis la souffrance c’ est la vie de ce monde les uns en ont plus les autres moins tout est oublié là-haut elle secoua la tête puis murmura –mais tante antoinette a peur de la vie pour celles qu’ elle aime oui parce que d’ autres ont supporté de dures épreuves qui les ont brisées les femmes se remirent en marche elles montaient d’ un pas égal le raide sentier qui menait à le prexeuil ", "au-dessous d’ elles une claire lumière s’ étendait sur la combe où les arbres commençaient de prendre leur somptueuse parure d’ automne et sur le flanc de les hauteurs la brume matinale finissait de disparaître dans un halo doré en découvrant les bois à les feuillages nuancés de jaune pâle d’ ocre et d’ orange très vif l’ inquiétude oppressait elys faisait trembler tout son espoir toute sa joie tante bathilde avait l’ air de penser qu’ on ne changerait pas les idées de la tante antoinette pourtant il n’ était pas possible qu’ elle refusât de marier sa petite-nièce de parti pris sans même savoir ce que valait le prétendant la jeune fille dit à le bout d’ un long moment de silence –vous ne parlerez pas à ma tante de ce que je vous ai dit là n’ est -ce pas tante bathilde m. de PROPN doit venir cet après-midi et il ne faudrait pas qu’ elle se fît invisible pour ne pas le recevoir –oui je comprends et c’ est bien ce qui arriverait les lèvres tremblantes tante bathilde tante bathilde vous me faites peur!mme de valromée eut un léger soupir en glissant vers sa nièce ", "d’ ailleurs tu es trop sérieuse en dépit de ta jeunesse pour ne pas vouloir réfléchir toi-même devant une si grave éventualité mais m. de chancenay a eu tort de te parler d’ abord ce n’ est pas très correct et il est certain que si tante antoinette le savait PROPN rougit de nouveau mais son beau regard ne se détourna pas de celui que fixait sur elle la chanoinesse –oui peut-être aurait -il mieux fait mais il voulait savoir mon avis avant de tenter la démarche près de ma tante –et que lui as-tu répondu –que ce n’ était pas non mais que je voulais réfléchir ...mme bathilde soupira encore.mieux instruite que sa jeune nièce de les raisons de mme antoinette elle savait à le quelle décision allait se heurter par avance elle ressentait donc la souffrance prochaine de cette enfant et d’ autant mieux qu’ elle-même dans le secret avait connu quelque chose de semblable quand elle était une gracieuse jeune fille de ans rêveuse un peu romanesque éprise d’ un aimable voisin que mme de prexeuil avait éloigné en déclarant que c’ était assez d’ avoir vu mourir de chagrin dam" ]
[ "il continua de tourner sa cuillère dans son mug sans trop lever la tête comme quelqu’un préparé à le ça comme quelqu’un qui pourrait se lever tranquillement un matin tranquillement quitter la chambre et puis descendre dans son garage et je ne sais pas se mettre à le volant de sa voiture puis faire tourner le moteur jusqu’ à l’ asphyxie mais ce n’ est pas ce qu’ il fit non ce n’ est pas ce qu’ il fit pas plus qu’ il n’ eut à le fond une pulsion suicidaire à le moins qu’ on nomme aussi pulsion suicidaire ce qu’ il fit réellement à le savoir de remplir valises et rouler dans le soleil de le matin en se disant qu’ il n’ habitait plus là que l’ herbe si verte ou la façade si blanche que maintenant sa maison était comme envahie de termites qu’ il ne saurait pas combattre qu’ alors il fallait qu’ il parte loin à l’ autre bout de l’ amérique dans l’ oregon peut-être ou dans le dakota de le nord –et quoique ce n’ était pas le genre de de s’ exiler si s’ exiler cela signifie recomposer une à une chaque donnée de son existence avec le cortège de décisions qu’ il aurait fallu p", "ah il est du bon numéro PROPN ses rides sur son front ont gravé ses exploits henri de nollent allons messieurs de le respect pour les princes de l’ église ", "voici les pas de nos ennemis qui se rapprochent vous laisser mourir allons donc ces briqands n\\' auront pas encore votre chevelure cette fois-ci laissez -moi faire prenant la flèche-noire sur mon épaule je continuai à le fuir après avoir rechargé ma carabine nos ennemis sont loin me dit le chef de les yakangs ils ne peuvent nous voir ", "espèces végétales espèces animales race humaine tout changea encore mais tandis que jusqu\\ ici les métamorphoses avaient enrichi embelli perfectionné les êtres le jour vint où la décadence commença intelligence humaine avait si complètement conquis les forces de la nature qu\\ il semblait que jamais l\\ apogée si glorieusement atteint ne pourrait finir la diminution de eau toutefois commença à le donner l\\ alarme à les plus optimistes les grands océans avaient disparu ", "a merveille les amis s’ acquittèrent de le rôle qui leur était dévolu: feintes savantes attaques sourdes&ripostes imprévues ne furent plus dès lors grâce à le eux un secret pour personne &l’on goûta fort leur démonstration manuelle expliquée à le voix haute par les connaisseurs arpin avait inventé ce coup de hanche&marseille aîné ce tour de bras on était redevable de cette conversion de croupe à le rivière &le jeune faouët possédait seul avec richoux&maître ignace le mal baptisé ce foudroyant aceinturage par devant à lequel nul jusque-là n’ avait résisté sauf les capables en présence en ce moment triple dieu! les crânes bougres entrelacés ils se renversaient avec non moins de fougue que de dextérité se plaçaient réciproquement les mains sur les omoplates afin de conjurer l’ effet de leurs coups&de rendre vaine toute chute; ensuite ils prenaient des temps faisaient le pont c’est-à-dire s’ appuyaient de la nuque&des talons contre le sol&garaient ainsi leurs échines de tout contact avec le sable bref par une embrassade générale se termina cette troisièm", "ils s’ y emploient de l’ aube à l’ aurore pendant ce temps les champs tombent en friche PROPN PROPN s’ est penchée vers moi la nuit dernière et m’ a dévisagé longuement alors que nous étions réveillés par la faute d’ un volet claqueur elle m’ a chuchoté: si tu devais mourir je me tuerais j’ ai ri bruyamment pour masquer ma gêne parfois elle me fait peur ", "et la jeune fille avait écrit d’ une écriture longue et pointue le commencement de la chanson de solveig: l’ hiver peut s’ enfuir le printemps bien-aimé peut s’ écouler maigret avait le portrait à la main PROPN le regardait avec insistance avec même une pointe de méfiance comme si elle eût craint un sourire —ce sont des vers d’ ibsen dit -elle je sais et maigret récita la fin de le poème: moi je t’ attends ici ô mon beau fiancé jusqu’ à le mon jour dernier il faillit sourire pourtant parce qu’ il regardait le pantalon qu’ PROPN n’ avait pas la ̂ché c’ était inattendu saugrenu ou attendrissant ces vers héroïques dans le décor sombre d’ une chambre d’ étudiant ", "elle s' est donnée à le vous me direz -vous le beau mérite chez une femme qui par éducation et par principe croit devoir subir avec résignation le droit de le vainqueur vous pensez lui devoir la réparation de le mariage c' est trop alors pourquoi ne pas épouser toutes celles à le qui vous avez fait la cour moi entre autres j' ai encore votre furieuse déclaration d' amour et si je n' avais pas été enchaînée à la garde de le dauphin et que je vous eusse répondu vous m' offriez donc votre main ", "je voudrais épouser quelqu'un qui aurait été malheureux se rencontre aisément oui quelqu'un de jeune qui aurait souffert même jeune cela peut se trouver mon enfant seulement je ne comprends pas elle hésita un instant leva les yeux vers les chênes ", "dès qu' on parle ou qu' on écrit on cherche fatalement le succès l' essentiel est de n' y faire aucun sacrifice et c' est là ce que votre sérieux votre droiture votre honnêteté enseignaient dans la perfection .sans le vouloir saint-sulpice où l'on méprise la littérature est ainsi une excellente école de style car la règle fondamentale de le style est d' avoir uniquement en vue la pensée que l'on veut inculquer et par conséquent d' avoir une pensée cela valait bien mieux que la rhétorique de m. dupanloup et le gongorisme de l' école néo-catholique PROPN ne se préoccupe que de le fond de les choses " ]
avec respect gardefort tournait les pages tout le savoir de la grande école de versailles était là dans cette bible de le cheval venait ensuite la description de le manège moderne de le baron un in-folio hollandais de avec le ravissant frontispice de picart à le travers le xix e d’ aure et baucher se disputaient PROPN gardefort les avait tellement travaillés qu’ il pourrait pensait -il s’ en défaire sans dommage tant il savait leurs traités par cœur les principes de fillis devenus si rares et qu’ on dit rédigés par clémenceau il les avait achetés pour un morceau de pain chez un revendeur et cela lui faisait mal à le cœur de s’ en séparer mais il le fallait
[ "que lui donnerait -on de toutes ces merveilles on lui en donna francs restaient les coupes d’ argent les objets d’ art de concours une affreuse ferraille il en tira francs avoine francs paille avoine francs luzerne ces chiffres lui bourdonnaient dans la tête et il se sentait devenir fou en pensant à le milady ", "restaient les amis mais le commandant avait toujours préféré se faire des ennemis c’ est alors qu’ il se résigna à une dernière démarche celle devant laquelle il avait le plus longtemps reculé: aller trouver son vieux camarade m.béguier de la digue qui habitait à le montsoreau à le kilomètres de saumur et lui emprunter la somme à le saumur les drapeaux de le 14juillet restent en place jusqu’ à les premiers jours d’ août car aussitôt après la fête nationale commencent les semaines de le cheval de guerre de le concours hippique et de le carrousel de l’ école les ponts étaient pavoisés les quais ornés de mâts ", "à le bord de la loire les petites plages se couvraient de baigneurs et le fleuve adouci faute de pluies faisait bon accueil à les canoétistes le commandant gardefort qui de sa vie ne s’ était baigné regardait horrifié de le haut de sa bicyclette ces peuplades inconnues cette france nouvelle en maillot à le confluent de la loire et de la vienne il s’ arrêta c’ était là que m.béguier de la digue ancien instructeur en chef de le cadre noir cassé à les gages pour son attitude à les inventaires et resté veuf après un riche mariage partageait son temps entre la pêche et l’ équitation on voit des châteaux habités fastueusement par leurs propriétaires qui y font circuler la vie jusqu’ à les extrémités ", "d’ autres aussi beaux abritent des familles appauvries et recroquevillées et l’on dirait qu’ ils se pétrifient autour de cette anémie d’ autres enfin abandonnés à l’ état ne sont plus que la conque vide d’ un mollusque desséché m.béguier de la digue lui n’ avait qu’ une petite coquille mais il la remplissait entièrement c’ était un coin d’ abbaye restaurée adossée à les coteaux et projetant au-dessus de l’ eau une affreuse terrasse de ciment armé qui avait coûté une fortune le commandant sonna à la porte basse de style angevin en anse de panier ", "les coups de sonnette devaient être rares à le voir l’ effroi de les martinets qui avaient leur nid sous l’ avancée de le toit en ardoise la servante l’ introduisit dans un salon bas et assombri par des boiseries à le parchemin; dans un fauteuil à le oreilles près d’ une cheminée à le hotte et à le manteau carré une de les nombreuses cheminées d’ anjou où jeanne d’ arc s’ est réchauffée il trouva m.béguier de la digue président de les crottes-de-bique les crottes-de-bique sont un célèbre accident de terrain à le champ de courses de verrie près saumur dominant le marais à le pied de lequel passent depuis des générations les plus fameux steeples et diverses épreuves d’ aptitude hippique tous ceux qui ont sauté les haies et les troncs d’ arbres de verrie franchi le contre-haut et les talus volé par-dessus le double de les barrières et le double de fossés sans succomber devant la triple barre ou la haie de les maréchaux une fois que la vie les a blanchis et que la limite d’ âge les a atteints se font inscrire à le cercle de les crottes-de-bique ils ont beau habiter", "des obstacles d’ une hauteur prodigieuse dont la chaux blanche fait ressortir l’ appareil terrifiant; un nœud compliqué de parcours qui se coupent dans tous les sens escaladent des montagnes dévalent des abîmes précipitent les cavaliers dans des mares que le reflet de les sauteurs ne raye qu’ un centième de seconde des fanions blancs ou jaunes égayent la prairie les roseaux les boqueteaux dominés par la maison de le garde où maints vieux maniaques aimeraient finir leurs jours les burnous de les spahis mettent un rouge chaud près de le paddock et de les écuries en racines de bruyère on voit des ecclésiastiques dans la tribune de le jury et de les généraux goutteux se font porter à le bull-finch ", "verrie c’ est un gala de cercle c’ est une union de famille une famille qui ne se serait jamais aventurée plus loin que la vendée la basse-bretagne le perche et la touraine m.béguier de la digue ressemblait à le un de ces capitaines de carabiniers en habit bleu roi à le revers écarlates qu’ on voit à les murs de la salle d’ honneur de l’ école des genoux comme des écrous un siège à le glissière pour fesses un sac de sable pour tronc il était demeuré aussi solide qu’ à le temps où il était porte-fanion de le général de n’ ayant jamais quitté saumur ou il cousinait avec tout le voisinage il n’ avait pas connu les stages les mutations les déménagements tous les embêtements de le métier il était resté le dieu local de les tracés de rallye; ", "chacun lui accordait un sens incroyable de le beau terrain de l’ obstacle rare de le guéret effrayant mais non infranchissable de bon matin on le voyait partir avec son gilet jaune sa cape de velours bleu et son sac à le papiers pendu à la selle plein de roueries et de trucs il connaissait le pays comme pas un et il emmêlait si bien les pistes qu’ à l’ heure de le déjeuner il arrivait parfois seul à le rendez-vous béguier n’ était pas peu fier d’ un fumet de sa composition anis huile de poisson et urine de renard dont il enduisait la torche à les drags et qui affolait les chiens de partout on lui écrivait pour lui arracher son secret ", "à le surplus il était aimé de tous et célèbre jusqu’ à le paris depuis le jour ou ̀ il avait présenté un bœuf sauteur à le concours hippique bref un grand angevin c’ était l’ année st-phalle quel savant cavalier montait catin par naugthy-boy et framboise où avait tant de difficultés avec corbeau corbeau par de profundis et bonheur de le jour un limousin noir qui ruait et qui s’ encapuchonnait comme un démon? —non c’ est je parle de le fils de prince masqué et d’ innocente " ]
[ "et j’ ai voulu!... je suis dévoré de remords je mourais rue payenne des plaisirs que je n’ avais pas je mourrai en italie des plaisirs que j’ ai goûtés d’ où vient le désaccord entre natures également nobles j’ ose le dire ?un profond silence régna sur la terrasse pendant quelques instants –était -elle vertueuse demanda le consul à les femmes PROPN de les touches se leva prit le consul par le bras fit quelques pas pour s’ éloigner et lui dit: –les hommes ne sont -ils pas coupables aussi de venir à le nous de faire d’ une jeune fille leur femme en gardant à le fond de leurs cœurs d’ angéliques images en nous comparant à des rivales inconnues à des perfections souvent prises à le plus d’ un souvenir et nous trouvant toujours inférieures ", "rugit en latin le hideux néron dont j’ aperçois le masque convulsé de terreur derrière —et moi je donnerais sans hésiter le signal d’ une nouvelle saint-barthélemy glapit dont les dents s’ entre-choquent d’ épouvante —si j’ estais sûr d’ estre agréable à le seigneur en faisant pendre quelques mécréants je ferai brancher haut et court tous les parisiens n’ est -ce pas olivier mon compère ", "je m' en doutais marthe m' assure qu' on s' y habitue en heures à le celle de les orangers fleuris plantés en haie devant l' hôtel d' accord mais l' autre la senteur sulfureuse qui poisse la peau horreur je m' accoude déjà découragée pendant que léonie à qui son feutre de voyage donne l' air d' un gendarme en civil ouvre ma grande malle en paille de bois et dispose les bibelots d' argent de mon sac comme pour la parade ", "je me souviens de et de et de je me souviens que jean-paul sartre écrivit pour france-soir une série d\\' articles sur cuba intitulée ouragan sur le sucre je me souviens de bourvil je me souviens d\\' un sketch de bourvil dans lequel il répétait plusieurs fois en conclusion de chaque paragraphe de sa pseudo-conférence alcool non eau ferrugineuse oui! je me souviens de pas si bête et de le rosier de madame husson je me souviens des wakouwa ", "elle était trop subitement et complètement dépaysée pour être tout à le fait elle-même les plaisirs qu’ elle goûtait\\n' étaient trop capiteux pour ne pas lui monter à la tête et dans cette sorte d’ ivresse ne songeait même pas à le sonder son cœur maxime était le plus séduisant de les jeunes gens qui \\n' l’ entouraient alors que les autres professaient un culte pour le turf et parlaient à\\n' l’ occasion une sorte d’ argot qui ne choquait pas peu cette pensionnaire encore de le langage de le grand siècle maxime faisait profession d’ aimer le beau le délicat l’ il était poète il lui ouvrait dans une langue noble et simple à la fois perspectives enchantées il cherchait à le lui plaire il s’ occupait d’ elle seule il confiait ses rêves ses pensées et parlait de l’ avenir en termes mystérieux devinait de radieuses espérances mais si les excursions et les soirées ravissantes peut-être le moment le plus intime et le plus délicieux était -il celui qui \\n' suivait le déjeuner ", "en voyant le témoin de le crime madame en écoutant le récit d’ un homme qui s’ agenouilla demi-mort à le bord de le précipice et qui dit le premier de profundis pour le salut de l’ âme de raymond d’ audemer la voix de la comtesse devenait si faible qu’ on ne pouvait presque plus l’ entendre –je ne vous crois pas dit -elle avec effort l’ homme rouge entr’ ouvrit les pans de son manteau et tira de son sein un petit portefeuille sur lequel étaient gravées les initiales de raymond d’ audemer ", "danglard était assis à le côté de lui castreau et delille à l’ arrière le fourgon suivait PROPN se mordait les lèvres en conduisant de temps en temps il jetait un regard à le danglard ou parfois quand il lâchait le changement de vitesses il posait sa main un instant sur le bras de l’ inspecteur comme pour s’ assurer que danglard était bien vivant présent et qu’ il fallait qu’ il le reste ", "enfin recouvrant ses esprits empoigna la graine de lin et la lança à la tête de sagababa en criant de toutes ses forces sale polisson le petit nègre la figure inondée de cette pâte gluante disparut en un clin d' oeil et courut se réfugier dans la cuisine mais le dîner était fini pour philéas écoeuré par ce que venait de lui faire avaler il assista tristement à le repas de polyphème et se retira chez lui le soir en se promettant bien de ne plus laisser PROPN le soigner si despotiquement avant de partir pour la pologne mon très cher dit polyphème à le gros saindoux lorsque ce dernier fut rétabli ", "stavro contrairement à son habitude fut peu loquace cette fois et cela fit encore plus de plaisir à le adrien celui-ci examina cette figure dans la lumière jaunâtre de le soir et la trouva semblable personne n’ eût pu dire son âge avec une approximation acceptable cependant adrien remarqua que vers les tempes le blond pâle de les cheveux devenait blanc fumée qu’ est -ce que tu as à me considérer comme demanda agacé; je ne suis pas à le vendre ", "y a -t-il quelque drôlerie dans cette phrase ce distique je ne ris pas m’ étonne de ne pas rire je ne suis déjà plus avec les hommes je ne suis pas encore seul les autres dont il n’ est rien qui ne me laisse indifférent depuis que j’ ai décidé de les fuir n’ ont pas fini de me tenir en esclavage " ]
et peut-être la même c’est-à-dire celle qui était maintenant une vieille dame tellement vieille qu’ elle avait dû simple sujet alors ou peut-être déjà jeune étoile à le son firmament prendre sur ces mêmes planches poussiéreuses les mêmes attitudes pâmées convenues incliner la tête sourire pirouetter bandant et détendant ses muscles de fer à les bruyants applaudissements de le bandit à le nom de fer arrondir dans un port gracieux ses bras alors juvéniles qu’ à le présent suspendue depuis les cintres par un invisible câble d’ acier ses jambes défaillantes dissimulées par un nuage de carton montant et descendant à le gré d’ un jeu de poulies elle se contentait de faire onduler décharnés poudrés et blafards à l’ imitation de les ailes d’ une mouette blessée inclinant le buste penchant tour à le tour sa tête d’ une épaule sur l’ autre à le son plaintif de les flûtes de l’ orchestre puis redescendue de son ciel soutenue ou plutôt portée par un robuste partenaire esquissant cambrée le jarret tendu exténuée et pathétique les bonds aériens qui avaient fait
[ "et à la fin il y avait déjà heures que l’ avion volait l’ avion frété spécialement pour les invités leurs interprètes et les ou accompagnateurs dont on ne savait à le juste s’ ils étaient là pour prendre soin d’ eux les surveiller ou se surveiller entre eux l’ avion dont ils avaient attendu le départ près de heures après avoir déjà attendu environ une heure ce qui faisait comme si l’ attente celle d’ ordres occultes annulés par des contre-ordres non moins occultes eux-mêmes annulés à le leur tour faisait partie pour ainsi dire constitutive et intransgressible de le programme établi à le milieu de le hall de l’ hôtel à les impériales colonnes à la moquette et à les rares fauteuils râpés le car qui devait les emmener dans le salon de luxe de l’ aéroport nocturne et désert ce luxe stéréotypé clinquant et bon marché tel que le conçoivent partout dans le monde les constructeurs d’ aéroports avec cette différence que celui-ci avait quelque chose de naïvement pompeux de le marbre de faux tapis orientaux comme on en voit sur les catalogues en couleurs de les", "l’ air était sec calme de l’ autre côté de le torrent petits personnages suivaient lentement un chemin parallèle à son lit et qui s’ élevait sur les premières pentes de la montagne le monstrueux soulèvement de terre le monstrueux toit de le monde à le pied de lequel s’ arrêtait la steppe les monstrueux entassements de neiges et de glaces se succédant l’ un après l’ autre en vagues superposées coupés de plateaux calcinés jusqu’ à l’ air irrespirable à les contreforts formidables déjà sans un arbre sans un buisson d’ un roux fauve arides pelés formidablement silencieux déserts le long de les murs parallèles à la table de le côté où les invités avaient longé celle-ci en entrant se trouvaient de petites cabines séparées les unes de les autres par des cloisons de bois et dans chacune de lesquelles était assis un interprète traduisant simultanément dans une langue différente les paroles de le secrétaire général que ses hôtes pouvaient suivre à l’ aide d’ écouteurs prêtant à le vrai dire moins d’ attention dans un premier temps ou en tout cas certains ", "peu à le peu ils finirent par s’ habituer aussi bien les uns à les autres qu’ à le leur situation c’est-à-dire à ne plus suivre d’ un œil ébahi l’ onduleuse démarche de l’ aîné de les pasteurs noirs ne plus s’ étonner de ses chatoyants foulards de soie et de sa langue bleue que du caviar dans leurs assiettes dès le petit déjeuner des serveurs à la peau plus ou moins jaune en uniformes gris perle à les éblouissants plastrons blancs à les nœuds papillon et à les chaussures éculées qui se précipitaient pour changer leurs couverts verser le thé ou leur offrir de les confitures ou à le contraire quand l’ avion les eut ramenés de le fond de l’ asie et qu’ ils retrouvèrent l’ hôtel à le luxe râpé les serveurs somnambuliques râpés eux aussi qui disparaissaient pour une heure mais ils avaient pris l’ habitude de cela aussi attendre attendre les départs les réunions les cérémonies ne plus s’ étonner non plus de la prodigieuse capacité de parole de leurs hôtes de la longueur de leurs discours évoquant tour à le tour pour tant qu’ il était possible d’ en saisir le ", "c’est-à-dire de ne pas écouter les voix féminines navrées et acharnées de les interprètes assises derrière leurs profonds fauteuils penchées sur les dossiers murmurant à le leurs oreilles les suites de mots dépourvus de sens trébuchant s’ excusant se reprenant tandis qu’ ils regardaient par les fenêtres ouvertes frissonner dans le soleil les feuilles de les peupliers dépouillés jour après jour par l’ automne vert pâle puis jaunes or se détachant tombant lentement en tournoyant dans l’ air paisible ou qu’ une soudaine brise emportait parfois obliquement par centaines comme une neige parfois l’ un ou l’ autre se penchait vers son voisin par-dessus les larges accoudoirs entamait une conversation à le voix basse les têtes rapprochées ou prenait des notes ou faisait semblant écrivait une lettre signait des cartes postales puis se renfonçait dans son fauteuil silencieux suivant pour la centième fois de les yeux les dessins de les faux tapis persans pendant toute une heure un soir c’ était la nuit mais comme il faisait chaud dans la pièce l’ un d’ eux demanda qu’ on o", "on les photographia une pelle et un arrosoir à la main en train de faire semblant de planter chacun un arbre symbolique avec à son pied une plaque portant leur nom sur la pelouse qui s’ étendait devant la bibliothèque de la ville la ville c’est-à-dire non pas une agglomération lentement constituée à le cours de le temps par bourgeonnements successifs à le partir d’ un carrefour de routes d’ un marché d’ une citadelle d’ un lieu d’ échanges ou de prière avec à le centre d’ étroites ruelles un bazar des vestiges de remparts mais quelque chose comme surgi tout à le coup de le néant ou d’ un passé caravansérail mosquée forteresse ou masures néantisé à le coups de bulldozers pour édifier à la place ce que les architectes diplômés de les écoles d’ architecture et les urbanistes diplômés de les écoles d’ urbanisme appellent aujourd’hui une ville comme il en pousse en sort de les chaînes de fabrication une à peu près toutes les heures à la surface de la terre et celle-la ̀ ni plus ni moins laide ni plus ni moins absurde que ou dans le département de le val-de-ma", "et pendant tout ce temps sauf durant les banquets ou elles les interprètes mangeaient en bout de table de sorte qu’ ils les invités étaient alors dispensés de faire semblant de les écouter n’ avaient seulement qu’ à le attendre en regardant leurs assiettes tandis que s’ échangeaient les interminables discours de bienvenue de remerciements et de vœux pour la paix entre les peuples et une fois cela se passait plus tard quand ils furent de retour dans la capitale et qu’ on les amena visiter à les environs un monastère et le même cortège de voitures noires lancées à le toute allure et les mêmes miliciens en uniforme brun arrêtant la circulation à les croisements cette fois de routes les bois les forêts achevant maintenant de se dépouiller nus dans le soleil d’ automne le soleil déjà bas sur l’ horizon s’ attardant dans cet intervalle de neutralité où avant de se couvrir de neige pour des mois de se rétracter sous les gels de fer qui allaient se saisir d’ eux les troncs argentés des bouleaux semblaient profiter de cet ultime répit pour étinceler une dernière fois da", "dit -il plus tard les invités marchant maintenant détendant leurs jambes ankylosées sur les dalles de les places entre les églises certaines les plus anciennes simplement blanchies à la chaux d’ autres à les murs et à les porches ornés d’ une luxuriance de corniches de chapiteaux de colonnes où s’ enroulaient des feuillages sculptés peintes en rose vert amande ocre ouais vous n’ avez pas vu ce film c’ est un film qu’ ils ont fait eux-mêmes pas les moines mais un type de leur cinéma officiel ce qui ne l’ a pas empêché d’ être interdit ensuite ils ont tout de même fini par lui donner le visa d’ exploitation se passe je ne sais quand quand ils ont commencé à le bâtir les premières églises je crois: et les mêmes barbus les mêmes chantres que nous avons entendus ce matin à le cette messe ou ils nous ont menés et des types qui arrivaient à le galop de le fond de je ne sais quelle steppe avec des yeux bridés et des moustaches noires pendantes et qui entraient à le galop dans les églises flanquaient des coups de fouet à le tous ces gens agenouillés ou leur galopaient ", "il neigea pendant la nuit sur les tout premiers contreforts de la montagne sur les arbres de les vergers encore couverts de leurs feuilles et dont les branches ployaient jusqu’ à le terre sous le poids de la neige accrochée aussi en chapeaux à les reliefs de les grandes lettres dorées de le nom chinois écrit en cyrillique à le fronton de le bâtiment où ils se réunissaient: une première neige tombée comme par accident et que le soleil d’ automne encore chaud fit fondre en une matinée ne laissant subsister ici et là dans les coins d’ ombre que quelques poudrées blanches et sur l’ aire cimentée quelques flaques d’ eau il n’ avait pas neigé quoiqu’ il fût à le mètres plus haut sur les bords de le lac: un lac lui aussi à l’ échelle de le paysage des monstrueuses montagnes de la monstrueuse steppe et de le monstrueux climat l’ une de les interprètes dit que dans la plaine la température atteignait l’ été degrés pour tomber parfois l’ hiver à le moins grand le lac comme ou fois le léman semblable à une petite mer intérieure se déchaînaient parfois de subites tempe", "tout le monde est déjà à le table a fait un moment que je vous cherche ou: malheureusement on nous attend pour la fête vous allez voir c’ est très joli vous plaira " ]
[ "malgré l’ air grave avec lequel il parlait de la mort de m. d’ ionis nous vîmes bien qu’ il avait peine à le cacher sa joie .il accepta notre souper; après quoi il me suivit dans mon appartement –mon cher ami me dit -il car il faut que vous me permettiez de vous donner ce nom désormais je veux vous ouvrir mon cœur qui déborde malgré moi vous ne me jugez pas assez intéressé j’ espère pour croire que je me réjouis follement de la fin de le procès le secret de mon bonheur –n’ en parlez pas lui dis -je nous le savons nous l’ avons deviné! –et pourquoi n’ en parlerais -je pas avec vous qui méritez tant d’ estime et qui m’ inspirez tant d’ affection ", "je ne dis rien à la pauvre fille de ma résolution et continuai de vivre comme d’ habitude personne ne vivait plus comme d’ habitude nous étions sinon dans la nuit éternelle de le moins dans le crépuscule qui y conduit était un volcan mais sa flamme était une lumière ", "j’ étouffais je lui dis —je veux bien mais je traverse de mauvais jours je suis dans un grand abandon de le côté de dieu il me prit la main et la tint un instant dans la sienne quand vous croyez être loin de moi c’ est alors que je suis le plus près tu connais ce mot de l’ imitation ", "tu penses si j' y tiens! —comment donc et je partis seul pour toulon mon vieux roger mais avant de partir dans un petit cabinet de les environs de la gare nous trinquâmes une dernière fois antonia et moi des lèvres et des verres à la santé de le futur tonkinois à l' arrivée de le bouddha nouveau et à la centième de la pipe cassée je crois même soit dit entre nous que pleurant ou riant parla beaucoup plus de son rôle de vadé que de la guerre de chine il y avait un personnage qui la taquinait celui de manon giroux la grande stella y avait un effet mais un effet c' était elle qui cassait à le coups de pommes la pipe dans la bouche de vadé un clou et puis peu à le peu comme l' heure de le train approchait elle oubliait tout et et manon giroux et la collation de le lendemain et se remémorant nos parties de plaisir les bois de viroflay les auberges de barbizon les frileux retours de le théâtre par les champs-élysées à le demi déserts et les soupers dans la salle à le manger japonaise et nos rires de l' avenue doucement doucement dans l' oreille elle me disait: —tu sais", "—je ne l’ ai pas beaucoup vue de temps en temps elle est venue jeter un coup d’ œil dans la pièce ou je me trouvais pour savoir ce que je faisais —tu ne l’ as pas questionnée —vous ne me l’ aviez pas dit —je suppose que tu n’ as rien trouvé d’ intéressant ", "voilà un digne et brave compagnon jugez-en il naquit à le plougasnou; à le ans il se sauva de chez son père s' embarqua sur un négrier et PROPN commença son éducation maritime il n' y avait pas à le bord de mousse plus agile de matelot plus intrépide nul n' avait le coup d' œil plus perçant pour découvrir à le loin la terre voilée par la brume nul ne serrait un hunier avec plus de prestesse et de grâce et quel cœur ", "elle se mariera la mignonne PROPN regarda maurice et baissa les yeux il devinait les souffrances de l’ époux d’ yolande et ne savait comment arrêter l’ explosion d’ un bonheur insultant la douleur résignée se nomme souvent charite la charité est la jouissance de les jouissances d’ autrui ", "le bureau était ouvert dit l’ usurier à le travers son trou; allez me chercher mon déjeuner et ne vous amusez pas en route il mit une pièce de liards sur la planche ronde et noircie par l’ usage qui avançait en dehors de le trou prit la pièce et sortit en courant ", "elle en plaisantait par pudeur elle me disait: tu es allé voir jacqueline récemment elle t’ a parlé de ton âme je répondais sur le même ton d’ affection moqueuse bien sûr de quoi veux -tu parler avec jacqueline c’ était son rôle elle vous parlait de votre âme on venait la voir –quand je dis on ce n’ était pas seulement ma mère et moi mon père aussi parfois mais des dizaines de personnes très différentes par l’ âge et le milieu pas forcément croyantes qui lui rendaient visite rue vaneau toujours en tête-à-tête comme on vient voir un psychanalyste ou un confesseur en sa présence toute pose tombait ", "je veux discuter avec lui la solution la meilleure elle appela la bonne est –dans sa chambre je pense répondit culblanc –cherchez -le voulez -vous la haute rumeur de la mer mousseuse engourdissait l’ oreille " ]
voilà pourquoi hormis mes années à le bort-les-orgues à le siom à le ussel puis à le clermont-ferrand ou ̀ j’ ai fait des études de lettres modernes et où elle ma sœur avait obtenu d’ être mutée nous ne vivons plus ensemble mais tout près l’ un de l’ autre non que nous n’ ayons envie d’ une existence commune ce serait même vu ce que nous sommes l’ un et l’ autre la façon la moins désagréable d’ attendre la mort ce serait aussi nous lancer à le visage la seule vérité qui vaille notre vérité sexuelle ce que même une amante n’ est pas disposée à le entendre nous connaîtrait -elle le mieux possible mieux encore que ne me connaît ma sœur nul ne pouvant contempler sans s’ aveugler la nature solaire et ténébreuse de cet inapaisable besoin de consolation qu’ on appelle désir et puis ce serait céder à la facilité moi me condamnant à n’ avoir pas de vie privée et toi à ne pas espérer trouver une fille qui te comprenne me disait -elle chaque fois que la solitude faisait surgir à le mes lèvres de les buissons d’ épines qui me mettaient à le bord de les larmes sans
[ "devant elle je reste une sorte d’ enfant je lui sacrifie l’ adulte que je pourrais être et qu’ il me plaît de ne pas devenir tout à le fait tout en l’ étant bien plus que je ne le crois n’ oublions pas qu’ elle a ans de plus que moi et que je l’ ai toujours considérée comme une sorte de mère peu après que la nôtre m’ eut révélé l’ horreur que je lui inspirais et que ma sœur me l’ eut confirmée tout en me montrant qu’ il était possible de vivre avec et m’ accompagnant dans cette vallée de josaphat moins parce qu’ elle serait laide elle aussi mais par ce goût de le sacrifice qu’ exige l’ amour d’ un être tel que moi un sacrifice que ma mère n’ était nullement disposée à le accomplir s’ enfonçant dans l’ amertume et dans une tâche assez épuisante moralement et physiquement pour ne pas vouloir à le tout prix refaire sa vie comme on dit avec l’ air de croire qu’ on fait sa vie comme son lit et qui ma mère a fini par trouver un homme avec qui se remarier non pas un ouvrier de la fabrique de contreplaqué des buiges encore moins un paysan pour qui toute femme surtout ", "car le pli était pris ma mère ne pouvait m’ aimer j’ étais à ses yeux la figure vivante et maudite de mon père et à la fois le fils de mon père et mon propre père puisqu’ on n’ imaginait pas que personnes qui s’ aimaient aient pu engendrer un être qui contredît les lois élémentaires de l’ amour et c’ était aussi la laideur un engendrement perpétuel par défaut père et fils fils et père puisque avec mon visage il m’ était impossible voire interdit d’ engendrer et c’ était ce qu’ elles pensaient elles aussi ma mère qui n’ avait rien d’ une mère et ma sœur qui l’ était sans l’ être vraiment mais qui avait entière autorité sur moi; tandis que déchargée de toute tâche éducative et réconciliée avec la gent masculine ma mère pouvait désormais me regarder sans trop de dégoût ni mauvaise conscience le destin de l’ amour maternel chez une femme qui a révélé à le son enfant qu’ il est laid ne pouvant être que la sorte d’ affection qu’ on a pour des parents éloignés et je ne doute pas que dans la petite ville de meymac ma mère n’ ait parlé de moi comme d", "tu voudrais je sais ne pas rentrer tout de suite dîner dehors peut-être aller voir les filles m’ a dit ma sœur en sortant de le métro usant d’ expressions volontiers désuètes avec l’ air de s’ en moquer et plus sûrement de se moquer de moi comme de l’ espèce d’ enfant que je restais à ses yeux l’ enfant qu’ elle n’ aurait pas elle non plus et qu’ elle avait trouvé en moi d’ une certaine façon surtout à la mort de notre mère en un fils à qui elle avait voué voire sacrifié sa vie aurais -je pu penser si ç’ avait été par sacrifice et non pour d’ autres raisons qu’ elle était restée vieille fille une célibataire comme on dit plus volontiers aujourd’hui sans être laide ni mal faite elle a cette singulière absence de beauté que nul amour ne viendrait transfigurer se consacrant dès lors à le son métier envers lequel elle se montrait de plus en plus critique tout comme envers une époque qu’ elle jugeait détestable pour ce qu’ elle appelait son débraillé réprouvant ses manières sa façon de se vêtir et surtout de parler la vraie laideur résidant selon elle da", "je rêvais j’ étais plein d’ espoir j’ étais naïf non que j’ aie vraiment pensé que j’ aurais écrit pour paraître moins laid que je ne suis mais l’ écriture a toujours à le côté d’ autres qui sont évidemment nobles des raisons bien plus basses ou inavouables je voulais la gloire de les humbles des pauvres des culs-terreux accédant à le paradis ", "mes rêves ont pris une autre pente je suis resté un lecteur c’ est ma façon de ne pas m’ éloigner de le monde et de les femmes ma sœur s’ était elle donnée corps et âme à la langue ne vivant que pour la grammaire y trouvant une morale autant qu’ une force physique qui valait toutes les religions disait -elle encore et quoique n’ écrivant pas sinon quelques articles pour des revues savantes elle n’ en était pas moins le double frémissant de ce petit frère qui rêvait dans son ombre me corrigeant m’ encourageant guidant ma carrière de journaliste négociant avec mon employeur tout en me laissant libre de ma vie privée comme de mes engagements politiques lesquels ne sont que de l’ opportunisme habillé de vagues préoccupations éthiques elle n’ a pourtant rien d’ un bas-bleu contrairement à le cette collègue de le lycée qui recherchait son amitié publiait de piètres poèmes et des récits obscurs dans de minuscules revues d’ avant-garde et dont les larges lunettes lorsqu’ on était face à le elle laissaient voir extraordinairement grossis tous les défauts d’ une peau", "nous sommes ma sœur et moi des sortes de puristes sinon des puritains nous avons mis notre confiance notre foi dans une langue que presque plus personne ne parle et qu’ on n’ écrit plus de la façon dont nous la parlons entre nous une langue quasi morte où nous errons comme des ombres disait -elle parler est la noblesse de le souffle et le silence une neige tombant sur toute langue nous sommes des souffleurs de verre dans un pays sans eau ni feu des solitaires des déclassés en quête de territoires nouveaux en route pour des lieux que l’ amour nous a interdits et que nous espérons malgré tout atteindre à le notre façon elle en enseignant et en se tenant loin de les hommes à le point que je me demande quelle étrange quelle inquiétante pureté la langue trouve dans ce corps de vierge et moi en tâchant d’ écrire en un français rigoureux de les articles dont je me désole qu’ ils soient destinés à le flatter un public non seulement conservateur mais en grande partie stupide comme l’ est ce nouveau siècle aussi ne nous sommes -nous jamais vraiment séparés vivant l’ un prè", "j’ ai préparé une salade de pommes de terre et débouché une bouteille d’ irancy a -t-elle dit en me voyant immobile près de la statue de danton sur le socle de laquelle est gravée la célèbre phrase de le révolutionnaire à le propos de l’ audace une phrase que je ne lis jamais sans m’ avouer que toute ma vie j’ aurai manqué de l’ audace la plus élémentaire ma sœur avait deviné que je ne voulais pas rester seul par cette étouffante soirée de juillet ou il n’ y avait plus personne à le paris en compagnie de qui pénétrer dans la nuit et sachant moi qu’ elle mourait d’ envie de m’ entendre raconter mon voyage en limousin sans doute le dernier mon député risquant de n’ être pas réélu et moi ayant renoncé à l’ écriture ayant cessé d’ aimer les paysages où je suis né; et puis je n’ irais pas errer rue PROPN ou place de la madeleine comme je l’ avais si souvent fait à le mon arrivée à le paris à le début de les années lorsque le désir me brûlait plus qu’ une cigarette écrasée sur la peau le nouveau mari de ma mère syndicaliste et sans doute franc-maçon m’ ", "la tâche n’ était d’ ailleurs pas déplaisante ni bien prenante j’ ai toujours aimé classer des dossiers des livres des papiers des mots et il y avait dans mon goût de l’ ordre quelque chose d’ assez humble qui m’ aurait fait à le ans accepter n’ importe quel emploi même celui de balayeur de rues la création littéraire me disais -je alors n’ étant pas incompatible avec les métiers les plus bas surtout les métiers manuels qui permettent de garder l’ esprit libre comme spinoza qui polissait des verres de lunettes le mari de ma mère ne pouvait que me mépriser j’ étais laid je voulais devenir écrivain et je semblais me contenter d’ une tâche sans intérêt ni avenir moi qui avais selon lui une tête à le crever de faim; une tête qui lui avait fait redouter qu’ elle ne fût un obstacle à le mon embauche devinant car il n’ était pas sot qu’ en une époque qui prétend abolir les différences entre les gens fût -ce à le prix d’ un aveuglement volontaire une aussi terrible figure que la mienne ne pouvait qu’ être rédhibitoire pour un début dans la vie à le ceci près que", "de lui je ne me rappelle que cette tête noiraude dont j’ ai hérité l’ épaisseur et des traits qui se sont dégradés en moi; une tête qui me donne l’ air de n’ être pas tout à le fait achevé m’ avait dit une étudiante de clermont-ferrand à le qui pour la seule fois de ma vie me voulant un homme comme les autres j’ avais osé déclarer mon amour ou ce que je prenais pour tel et qui n’ était qu’ une de ces mortifications exaltées par lesquelles on éprouve ce sentiment sous sa forme négative je revois aussi ce tricot de peau bleu ciel qui était son seul vêtement l’ été pour conduire son camion vêtement qu’ il avait en commun avec les commis de ferme et les paysans ce que nous n’ étions pas répétait ma mère qui tenait plus que tout à le cette distinction et à qui le fait de travailler en usine semblait moins indigne que de s’ employer à les champs et de s’ occuper de bêtes les hommes sont aussi des bêtes à le moins le bois que je travaille à l’ usine me laisse tranquille l’ ai-je entendue dire à le ma sœur à le siom un soir qu’ elle me croyait endormi et qu’ elle" ]
[ "ah! dit mademoiselle votre père n’ a pas été si jeune à la guerre il en a pourtant plus fait que moi; jusqu’ ici on ne m’ a pas laissé aller aussi avant que j’ aurais voulu; mais à l’ avenir j’ espère que je ferai fort parler de moi j’ aime lui voir cette noble ambition ah! j en suis bien assurée il fera de grandes choses! ", "est un autre malentendu j’ aime quand tu m’ appelles même si je préférerais que tu te passes de mon titre j’ aime quand tu prononces mon prénom pannonique se promit d’ éviter de la nommer désormais la kapo se rapprocha ", "—je suis à le bagne pour travailler et non pour faire vos commissions répondit celui à lequel cet ordre était adressé c’ est juste j’ oubliais que tu es trop grand seigneur pour cela m. le docteur mais comme il s’ agissait de ton déjeuner aussi bien que de celui de les autres j’ ai mangé ma soupe et je n’ ai pas faim répondit le forçat ", "combat de cerf-violent jet de boomerang à l’ aveugle et écriture éphémère à l’ écoufle vous sont proposés les tournois seront suivis d’ un second ballet est tout caca? tu t’ en tiens là et tu passes la plate ricochet à le sol reprise de volée poteau rentrant tu deviens un vrai nomade alors que t’ es né neuf de le mouvement même tu t’ épaissis de le dedans tu grumelles plutôt tu te sens même proche de sov tu comprends presque quand il te dit qu’ il aime ", "tout en rendant hommage à le pouvoir de la raison un peu d’ amertume secrète se montrait contre cette impérieuse puissance se trahissait sous la forme de le badinage mais la miséricorde et l’ indulgence dominaient dans cette âme dévastée de bonne heure et lui imprimaient quelque chose de grand qui l’ élevait au-dessus de toutes les autres .plus d’ une heure s’ était écoulée lionel ne comptait pas les instants il s’ abandonnait à ses nouvelles impressions avec cette ardeur subite et passagère qui est la dernière faculté de les cœurs usés il essayait par toutes les insinuations possibles d’ animer l’ entretien en amenant à le lui parler de la situation réelle de son cœur ", "–elle fait partie lui dis-je d’ un roman provençal ou plutôt d’ un poème provençal en chants que je suis en train d’ affiner ces bons provençaux vous voilà bien toujours les mêmes obstinés à le garder votre langue en haillons comme les ânes qui s’ entêtent à le longer le bord de les routes pour y brouter quelque chardon c’ est en français mon cher ami c’ est dans la langue de paris que nous devons aujourd’hui si nous voulons être entendus chanter notre provence tenez! écoutez ceci: j’ ai revu sur son roc vieille nue appauvrie la maison de les parents la première patrie l’ ombre de le vieux mûrier le banc de pierre étroit le nid que l’ hirondelle avait à le bord de le toit et la treille à le présent sur les murs égarée qui regrette son maître et retombe et dans l’ herbe et l’ oubli qui poussent sur le seuil j’ ai fait pieusement agenouiller l’ orgueil j’ ai rouvert la fenêtre où me vint la lumière et j’ ai rempli de chants la couche de ma mère ", "était parti en toute hâte prévenu par un télégramme et PROPN avait voulu attendre que son oncle fût de retour pour écrire à le mais chaque jour elle espérait voir arriver une lettre un bouquet de lui rien ne venait! persuadé que PROPN avait vu sa cousine n’ osait plus songer à le miss ", "explosifs à une minute quelques-uns de nous ont risqué la tête au-dessus de le rebord de le talus et ont pu embrasser de l' œil le temps d' un éclair tout le champ de bataille autour de lequel notre compagnie tourne vaguement depuis ce matin j' ai aperçu une plaine grise démesurée où le vent semble pousser en largeur de confuses et légères ondulations de poussière piquées par endroits d' un flot de fumée plus pointu cet espace immense où le soleil et les nuages traînent des plaques de noir et de blanc étincelle sourdement de place en place ce sont nos batteries qui tirent et je l' ai vu à un moment tout entier pailleté d' éclats brefs à un autre moment une partie de les campagnes s' est estompée sous une taie vaporeuse et blanchâtre: une sorte de tourmente de neige ", "une infirmière portant un gosse inanimé à les jambes réduites à de longs os inertes dans un escalier gris marc se releva: n’ a pas été trop dur? quoi ces mômes la famine sourit sa barbe de jours et sa tignasse noire hirsute lui donnaient l’ air d’ être maquillé à le charbon de bois il n’ y a pas de famine en argentine ", "tout à le coup un quatrième personnage se montra sur le seuil de la cuisine sévère et le front chargé de nuages c’ était bob l’ intendant –eh bien dit -il avec un accent anglais fortement prononcé eh! n’ entendez -vous donc pas mais c’ est que saturnin " ]
et maintenant combien nous sommes dit mes serviteurs sont chargés de vous remettre à le chacun piastres car il faut que pour jeudi soir chacun ait une arme quelconque à le jeudi!et saluant de la main repartit comme il était venu tandis que les nègres ouvraient chacun un sac rempli d’ or et donnaient à le chaque homme les piastres promises .cette magnificence royale coûtait il est vrai à le georges munier francs mais qu’ était -ce que cette somme pour un homme riche à le millions et qui eût sacrifié toute sa fortune à l’ accomplissement de le projet arrêté depuis si longtemps dans sa volonté? enfin ce projet allait s’ accomplir
[ "le gant était rentra chez lui beaucoup plus calme et beaucoup plus tranquille qu’ on n’ aurait pu le croire c’ était un de ces hommes que l’ inaction tue et que la lutte grandit: il se contenta de préparer ses armes en cas d’ attaque imprévue tout en se réservant une retraite vers les grands bois qu’ il avait parcourus dans sa jeunesse et dont le murmure et l’ immensité mêlés à le murmure et à l’ immensité de la mer avaient fait de lui l’ enfant rêveur que nous avons vu.mais celui sur qui retombait réellement le poids de tous ces événements imprévus c’ était le pauvre père le désir de sa vie depuis ans avait été de revoir ses enfants ce désir venait d’ être accompli il les avait revus tous ", "mais leur présence n’ avait fait que changer l’ atonie habituelle de sa vie en une inquiétude sans cesse renaissant l’ un capitaine négrier en lutte éternelle avec les éléments et les lois l’ autre conspirateur idéologue en lutte avec les préjugés et les hommes tous luttant contre ce qu’ il y a de plus puissant à le monde tous pouvant être d’ un moment à l’ autre brisés par la tempête tandis que lui enchaîné par cette habitude d’ obéissance passive les voyait tous marcher à le gouffre sans avoir la force de les retenir et n’ ayant pour toute consolation que ces mots qu’ il répétait sans cesse à le moins je suis sûr d’ une chose c’ est de mourir avec eux à le reste le temps qui devait décider de la destinée de georges était court; ", "jours seulement le séparaient de la catastrophe qui devait faire de lui un autre toussaint-louverture ou un nouveau pétion son seul regret pendant ces jours était de ne pas pouvoir communiquer avec sara il eût été imprudent à le lui d’ aller chercher à la ville son messager ordinaire miko-miko mais d’ un autre côté il était rassuré par cette conviction que la jeune fille était sûre de lui comme il était sûr d’ elle il y a des âmes qui n’ ont besoin que de croiser un regard et d’ échanger une parole pour comprendre ce qu’ elles valent et qui de ce moment se reposent l’ une sur l’ autre avec la sécurité de la conviction ", "puis il souriait à l’ idée de cette grande vengeance qu’ il allait tirer de la société et de cette grande réparation que le sort allait lui faire il dirait en revoyant voilà jours que je ne vous ai vue mais ces jours m’ ont suffi comme à un volcan pour changer la face d’ une île dieu a voulu tout anéantir par un ouragan et il n’ a pu; moi j’ ai voulu faire disparaître dans une tempête hommes lois préjugés; et plus puissant que dieu moi j’ ai réussi il y a dans les dangers politiques et sociaux de le genre de celui à lequel s’ exposait georges un enivrement qui éternisera les conspirations et les conspirateurs le mobile le plus puissant de les actions humaines est sans contredit la satisfaction de l’ orgueil; ", "or qu’ y a -t-il de plus caressant pour nous autres fils de le péché que l’ idée de renouveler cette lutte de satan avec dieu des titans avec jupiter? dans cette lutte on le sait bien satan a été foudroyé et encelade enseveli mais encelade enseveli remue une montagne toutes les fois qu’ il se retourne satan foudroyé est devenu roi des enfers il est vrai que c’ étaient là de ces choses que ne comprenait pas le pauvre pierre munier .aussi lorsque PROPN après avoir laissé sa fenêtre entrouverte suspendu ses pistolets à son chevet et mis son sabre sous son oreiller se fut endormi aussi tranquille que s’ il ne dormait pas sur une poudrière pierre munier armant ou nègres dont il était sûr les avait placés en vedettes tout autour de l’ habitation et s’ était mis lui-même en sentinelle sur la route de moka ", "de cette façon une retraite momentanée était de le moins assurée à le son georges et il ne courait plus le risque d’ être surpris la nuit se passa sans alerte aucune à le reste c’ est le propre de les conspirations qui s’ ourdissent entre les nègres que le secret soit toujours scrupuleusement gardé les pauvres gens ne sont pas encore assez civilisés pour calculer ce que peut rapporter une trahison .la journée de le lendemain s’ écoula comme la nuit précédente et la nuit suivante comme la journée rien n’ arriva qui pût faire croire à le georges qu’ il avait été trahi ", "quelques heures seulement le séparaient donc encore de l’ accomplissement de son dessein .vers les heures de le matin arriva PROPN le fit entrer dans sa chambre rien n’ était changé à les dispositions générales seulement l’ enthousiasme produit par la générosité de georges allait croissant à le heures les conspirateurs devaient être réunis en armes sur les bords de la rivière de les lataniers à le heures la conspiration devait éclater .tandis que PROPN questionnait sur les dispositions de chacun et établissait avec lui les chances de cette périlleuse entreprise il aperçut de loin son messager qui portant toujours sur son épaule son bambou et ses paniers marchait de son pas habituel et s’ avançait vers l’ habitation ", "or il était impossible que l’ apparition arrivât plus à le point depuis le jour de les courses PROPN n’ avait pas .si maître de PROPN que fût le jeune homme il ne put s’ empêcher d’ ouvrir la fenêtre et de faire signe à le miko-miko de doubler le pas ce que l’ honnête chinois fit aussitôt voulait se retirer mais PROPN le retint en lui disant qu’ il avait encore quelque chose à le lui dire en effet comme l’ avait prévu PROPN n’ était pas venu à le moka de son propre mouvement à le peine entré il tira un charmant billet plié de la façon la plus aristocratique c’est-à-dire étroit et long où une fine écriture de femme avait écrit pour toute adresse son prénom ", "à la seule vue de ce billet le cœur battit violemment à le georges il le prit de les mains de le messager et pour cacher son émotion pauvre philosophe qui n’ osait pas être homme il alla le lire dans un angle de la fenêtre .la lettre était effectivement de sara et voici ce qu’ elle disait mon ami trouvez vous aujourd’hui vers les heures de l’ après-midi chez et vous y apprendrez des choses que je n’ ose vous dire tant elles me rendent heureuse; puis en sortant de chez lui venez me voir je vous attendrai dans notre pavillon .votre sara PROPN relut fois cette lettre il ne comprenait rien à le ce double rendez-vous comment pouvait -il lui dire des choses qui rendaient sara heureuse et comment lui en sortant de chez c’est-à-dire vers heures de l’ après-midi en plein jour à la vue de tous pouvait -il se présenter chez PROPN seul pouvait lui donner l’ explication de tout cela " ]
[ "c’ est ainsi que j’ expédie les choses fît le général en se frottant le menton à son col-cravate vous pouvez dormir tranquillement sur les oreilles le secours je vous le promets et vous l’ aurez avant peu la protégée se confondit en remerciements et monsieur le général lui faisant un petit signe d’ adieu avec la main arriva à la porte de son appartement où il pénétra presque aussitôt curieuse de connaître en quels termes un placet se formule j’ avais suivi le général ", "ce système permettait de replier le pont le long de les rives lors de le passage redoutable de les glaces grands ponts de cette espèce traversaient la néva sur son parcours dans la ville et une quantité considérable d’ autres moins importants comme dimension facilitaient le passage sur les divers bras qu’ elle forme à le son embouchure reliant les îles entre elles sur un espace de plusieurs kilomètres si le premier pont s’ embrasait à le contact de les barques incandescentes les débris enflammés descendant le fleuve allaient porter l’ incendie sur toutes les rives où s’ amassaient d’ innombrables navires de tout tonnage c’ était une ruine incalculable le petit canot de l’ état dirigé par un marin habile avait déjà saisi la chaîne de remorque de le premier pont; ", "dans la même soirée m. de a sauvé de la seine un homme qui venait de s’ y jeter il a refusé francs qu’ on lui offrait et enfin il m’ a blessé en duel –quel courage dit mme tourseulles sur un ton de parfaite indifférence la singulière dame ne comprenait que les exploits de son fils et dieu sait qu’ ils étaient d’ une autre sorte –vous vous trompez monsieur répliqua je n’ ai sauvé personne malheureusement avant-hier l’ homme que j’ ai retiré de l’ eau était mort et enfin –je n’ ai pas refusé les francs que le cercle de l’ opéra m’ a offerts puisque ce matin même je les ai déposés chez m. peyretorte en mon nom ", "la relativité de le temps je peux vous en parler enfin j’ amerris chose étrange je sens la mollesse de l’ eau avant d’ en éprouver le mouillé puis je coule à le pic dans du noir je tente de ruer de me dégager je tire de-ci delà je tends mes muscles rien à le faire ", "parbleu! on vous en parle aussi je crois bien on n’ a pas même eu l’ idée de se passer de moi j’ ignorais qu’ on vous eût écrit et je comptais vous présenter moi de même mon bon dit mirelune un peu pique en tout cas merci de l’ intention –eh bien reprit ficelle je vois qu’ on nous a traités en vrais amis je devine votre lettre d’ après la mienne on compte sur vous n’ est -ce pas pour donner à la chose quelque gaiete mais oui répondit mirelune pour mettre de l’ entrain dans tout cela ", "mais savant et son maquillage dis tu verrais ce fondu enchainé dans le fond de teint le vert de les paupières les lèvres luisantes toutes fraîches peintes émaillées on dirait tant et tant qu’ elles brillent la pure splendeur dans l’ artifice ma visiteuse doit trimbaler son demi-siècle facile mais avec un tel brio une élégance si sûre quoique sophistiquée que son âge n’ a pas la moindre importance je pressens que instituts de beauté vivent par elle dans le gay paris et que quand elle a la grippe les p.d.g. des maisons de couture tombent en prières pour implorer sa guérison franche et massive je cligne des yeux comme devant une exposition d’ hyper-réalistes ", "des insultes a en arabe survolté les percutés se collettent avec les percutants les sous-officiers giflent les soldats et les officiers supérieurs bottent le train de les sous-officiers une vraie séance et puis le calme revient car l’ avion monopolise l’ intérêt général ", "il venait de gagner un procès qui lui en rendait la propriéte déjà depuis un an ne peignait plus de grands ennuis qu' il avait eus à le PROPN l' avaient décourage bref c' était une joie pour lui que d' être rentré en possession de ses œuvres il y attachait une importance énorme que n' ai-je sa lettre ", "–c’ est en cours c’ est à le cause de le bon de transfert en fait il est bien porté sur le registre mais le médecin le coupa très vite: –quand c’ est que du train vont les choses –on m’ a ditdemain il leva les yeux à le plafond sceptique le genre de toubib qui en a vu pas mal il hocha la tête il comprenait bon c’ est pas le tout il se retourna et tapota l’ épaule d’ albert ", "les lois à lesquelles nous nous condamnons par souvenir ne nous ont jamais rien apporté qui pût sembler juste en soi et certains de la créature d’ amour à l’ homme d’ esprit ont eu beau se fabriquer des codes si subtiles soient les ressources de l’ art de le toucher ou de la conservation jamais de toute leur science nous ne tirerons aucune joie les plus habiles caresses et les mots bien placés ne valent pas une main grossière mais émue ou syllabes qui s’ envolent d’ une phrase or celui dont la mémoire ne peut se taire même et surtout s’ il entre avec elle en lutte pour ne plus permettre aucune contradiction à sa chair son esprit perdra jusqu’ à le dernier pouce de son innocence enfant des faubourgs gêné par le souvenir de la soupe sous la suspension de zinc et de porcelaine couleur céladon incapable de supporter l’ image de la nini d’ autrefois parce qu’ il a trouvé beau le torse de ce jeune homme à lequel il s’ est vendu pour rigoler pour voir un matin il a brisé le mètre plié en qui battait contre la jambe dans la poche de le pantalon de gros velours un pot de crè" ]
pourquoi tu veux tout je vais les donner à la pts de toulouse pour une analyse approfondie —on aurait mal fait notre boulot? anaïs chassa ses cheveux en arrière et sourit: je connais juste un mec là-bas peut-être qu’ il en tirera quelque chose un détail un indice —tu regardes trop les experts
[ "sans répondre elle leva les yeux et observa les écrans alignés devant elle il était heures ils se tenaient dans le centre de supervision urbain de nice– l’ installation nouvelle génération de la police qui étrennait depuis quelques semaines ses caméras braquées sur la ville à l’ image PROPN sautait de le balcon de la maison arbour dégringolait le long de la gaine de gouttière roulait sur le bitume évitait un tramway puis disparaissait dans l’ avenue de la république la scène se répétait en boucle ", "—putain d’ enfoiré marmonna crosnier c’ est un pro. —non c’ est un désespéré c’ est pas pareil face à le mur d’ écrans e assis dans de vastes fauteuils violets les flics ressemblaient à des réalisateurs de show n’ était pas loin de penser qu’ il ne s’ agissait que de de le pur spectacle ", "ils avaient passé l’ après-midi dans ce studio et pas le moindre résultat à l’ horizon les appels de le pc radio les géolocalisations de les patrouilles en action les caméras dotées de zooms offrant une rotation de degrés les analyseurs de plaques d’ immatriculation n’ avaient rien pu faire contre PROPN un homme d’ une intelligence hors norme d’ une volonté extrême et qui avait pour l’ imposture un sixième sens inconscient à le début de la traque flics et gendarmes étaient confiants PROPN était la ville la mieux surveillée de PROPN ", "des groupes d’ intervention étaient venus en renfort de cannes de toulon de l’ arrière-pays des flics à le pied des flics à le cheval des flics en voiture maintenant le moral était à le plat heures de recherches n’ avaient donné aucun résultat cette fois anaïs encaissait pas de crise de rage à l’ horizon seulement une profonde lassitude ", "PROPN leur avait échappé une nouvelle fois point barre qu’ est -ce qu’ il va foutre à le ton avis? finit par demander crosnier il faut que je parle à le fer-blanc —ne dis pas de conneries ", "elle but son café sans relever après la séance de le matin le moribond avait sombré dans le coma– il était maintenant à l’ article de la mort à le chu de nice les pénitents d’ arbour avaient porté plainte contre les forces de police les accusant d’ avoir achevé leur patient par une action violente mal maîtrisée le goût amer du café rencontra une partie de son corps en adéquation avec cette rancœur âpre grillée conquérante ", "elle était une terre brûlée une terre en friche il n’ y avait plus qu’ à le reconstruire pour l’ instant elle se repassait mentalement la bande de les galères qui avaient tout fait rater d’ abord un accident sur l’ a8 les avait retardés sur la route de nice ", "ils étaient arrivés à les environs de heures le temps de rejoindre l’ avenue de la république et de retrouver les autres groupes ils avaient été doublés par une escouade qui l’ avait joué starsky et hutch gyrophares et armes à le poing tout ce qu’ il fallait éviter plus tard les problèmes avaient convergé sur elle pascale andreu la juge de PROPN l’ avait appelée ", "PROPN le gall le magistrat de bordeaux l’ avait appelée PROPN l’ avait appelée les coups de fil pleuvaient comme des coups de poing et elle encaissait acculée à le fond de les cordes sans compter les mecs de l’ igs qui l’ attendaient à le bordeaux le tourniquet en attendant le conseil de discipline et les sanctions " ]
[ "il met l’ arme à le pied c’ est verdun bastogne sainte-mère-église c’ est qu’ ils sont dangereux monsieur l’ officier voleurs et compagnie drogués si ç a se trouve ", "en outre ils avaient des notes en souffrance chez les fournisseurs de le quartier ce qui était il est vrai leur habitude lorsque le juge d’ instruction quelques jours plus tard avait demandé à le meurant de choisir un avocat l’ encadreur avait objecté qu’ il n’ avait pas de quoi le payer et pierre duché avait été désigné d’ office de quoi avait vécu depuis ginette meurant à la connaissance de la police qui avait surveillé son courrier elle n’ avait pas reçu de mandats elle ne semblait pas non plus avoir encaissé de chèques si elle n’ avait pas fait beaucoup de frais si elle avait mené dans son appartement une vie retirée elle n’ en avait pas moins mangé et avant le procès elle s’ était acheté la jupe et le manteau noir qu’ elle portait à les assises ", "l’ objet s’ échappait de ses mains elle restait des heures les bras pendants affaissée sur sa chaise et perdue dans une torpeur douloureuse la pauvre louisa vivait maintenant la meilleure partie de ses jours dans le passé ce triste passé qui avait été pour elle bien avare de joie mais elle était si habituée à le souffrir qu’ elle conservait la gratitude de les moindres bienfaits rendus et que les pâles lueurs qui brillaient de loin en loin dans sa vie suffisaient à l’ illuminer tout le mal que lui avait fait melchior était oublié elle ne se souvenait que du bien ", "cependant docteur il me semble que je suis bien très-bien même je n’ ai pas eu d’ accès depuis jours oui mais les fièvres régnent en ville et je ne veux pas vous exposer à une rechute accordez -moi seulement heures le temps d’ aller et de venir impossible mon cher n’ insistez pas ce serait inutile ", "il revient de le songe familier s’ étire et ne répond rien puis brusquement et si elle venait vous demander asile cette nuit? mais voilà qui est bien c’ est si direct que je suis tenté de le prendre à le mot qu’ elle vienne cette nuit ce soir maintenant tout de suite ", "a noter à le passage ou à le pesage si vous me lisez à le longchamp que les plus beaux centimètres sont ceux de les joueurs de pétanque leur boulanche est à une main de le cochonnet qu’ ils affirment qu’ elle s’ en trouve éloignée de centimètres comme dirait notre femme de ménage pythagore reviendrait il en reviendrait pas mais qu’ importe le peu de rendement de nos efforts ", "faulkner a dû être embêté une minute durant par la cellophane pendant que les allemands seront occupés à le dépiauter les colis on s’ approchera d’ eux en catimini et on les fera tous prisonniers mais mallison car c’ est là que je voulais en venir est l’ exception les équipages de la e armée de l’ air force devaient se recruter sur la côte est ou dans les grandes villes plutôt que dans le sud rural peuplé d’ illettrés arrogants ivrognes et de noirs terrifiés ce sont donc des comptables des représentants en matériel agricole des électriciens de jeunes chefs de rayon pleins d’ ambition des étudiants en droit en chimie dont quelques-uns peut-être étaient poètes et s’ en doutèrent peut-être qui se retrouvent un beau matin à le pied de le b-17 g à les formes parfaites en métal poli quand un instant à le peine semble s’ être écoulé depuis que les frères ont arraché à le sol de PROPN une espèce de poulailler entoilé propulsé par un moteur de pétrolette volé ", "où sommes -nous donc reprit hésitant à le croire que la région montagneuse fût si près d’ être franchie nous ne sommes plus qu’ à le heures de marche de la petite ville d’ PROPN située sur le dernier versant de la PROPN encore un jour peut-être et nous serons sauvés s’ écria la camérière vous avez donc eu grand peur de ne pas sortir de ce pays juana ", "de le beau travail cérébral il va s’ en écarteler les méninges à le force de faire semblant il reste là une demi-plombe faut le faire hein c’ est prévu dans le planinge de la visite ", "j’ aime oran la nuit malgré la prolifération de les rats et tous ces immeubles sales insalubres qu’ on repeint sans cesse; à le cette heure on dirait que les gens ont droit à le quelque chose de plus que leur routine .viendras -tu demain ?j’ admire ta patience de pèlerin rusé et je crois que je commence à le bien t’ aimer pour une fois que j’ ai l’ occasion de parler de cette histoire elle a pourtant quelque chose d’ une vieille putain réduite à l’ hébétude par l’ excès de les hommes cette histoire elle ressemble à un parchemin dispersé de par le monde essoré rafistolé désormais méconnaissable dont le texte aura été ressassé jusqu’ à l’ infini et tu es pourtant assis à le mes côtés espérant de le neuf de l’ inédit cette histoire ne sied pas à le ta quête de pureté je te jure " ]
nous demanderons la faveur de ne pas reproduire un entretien qui se maintint dans les généralités les plus inoffensives malgré les efforts de la bonne amirale pour glisser ses pointes d’ épigrammes sous le velours ses paroles on parla beaucoup de le passé PROPN eut des soupirs expressifs des élégies dans son regard hector eut la complaisance d’ écouter docilement et de donner la réplique avec un sérieux imperturbable PROPN avait eu bien de les chagrins depuis ans
[ "elle s’ était installée dans la maison de mme mais son beau perroquet le dernier souvenir de l’ amiral était mort l’ infortué s’ était égaré à le réfectoire et avait eu l’ imprudence d’ y manger il était tombé foudroyé l’ oiseau était empaillé mais PROPN lui survivait et était bien seule à le monde sans l’ amitié d’ une charmante femme épouse d’ un général bavarois elle n’ aurait su que devenir ", "l’ amirale fut d’ une grande abondance en faisant l’ éloge d’ adèle et elle se borna avec une magnanimité superbe pour toute vengeance à le jeter de côté quelques petits regards dédaigneux dans la direction de pauline celle-ci pendant ce temps écoutait avidement les bavardages de philippe et s’ excitait tout bas à lui adresser certaines questions qui brûlaient ses lèvres adèle ne vient pas dit -elle en l’ interrompant voulez -vous que j’ aille la chercher la malheureuse aura été exposer un louis à la roulette pour savoir si elle doit vous embrasser ou vous mordre ", "vous la calomniez non depuis qu’ elle engraisse elle devient superstitieuse et vous êtes -vous toujours fataliste toujours un peu que signifie cette carte d’ adieu que vous avez déposée chez moi ", "enfin vous m’ en parlez le préambule a été long j’ aurais dû en effet vous exprimer plus tôt mon étonnement c’ est pourtant tout simple ", "vous mettiez à m’ accueillir une si grande et permettez -moi d’ ajouter une si injurieuse hésitation que j’ ai glissé cette carte dans la serrure pour entre-bâiller la porte pourquoi tenir tant à le nous voir vous le savez bien dit philippe pauline se sentit rougir et essaya de lutter contre cette émotion j’ ai oublié répliqua -t-elle eh bien ", "je vais vous le redire c’ est que je vous aime madame c’ est que vous allez bientôt m’ aimer c’ est qu’ il est temps que j’ intervienne comme je vous ai menacée de le faire autrefois et que je veux vous sauver vous vous y prenez d’ avance dit mme de villemoran avec raillerie et vous avez une façon de venir en aide à le mon bonheur dont l’ efficacite ne m’ apparaît pas nettement bien moquez -vous c’ est votre droit c’ est votre rôle ", "mais écoutez -moi encore une fois madame vous serez libre ensuite de m’ interdire l’ entrée de votre maison je vous jure cette fois de respecter votre arrêt et de ne rien tenter contre lui même en effigie philippe ne riait plus en parlant ainsi pauline devint grave devant cet homme sérieux ", "je vous écoute lui dit -elle avec un grand battement de cœur chapitre voilà ans madame continua philippe loignon que nous nous sommes vus pour la première fois pendant ans vous avez éprouvé la vie et je vous retrouve comme je redoutais de vous rencontrer lassée de le ménage sans vouloir en convenir ennuyée de vous-même et de votre mari promenant à le bade une maladie qu’ on ne guérit nulle part vous avez épuisé la joie d’ être baronne ce mariage qui vous paraissait un couronnement et une apothéose n’ aura été qu’ une halte ", "vous avez des impatiences de repartir de vous remettre en route pour d’ autres contrées eh bien je suis un guide excellent j’ ai du jarret de le coup d’ œil de l’ expérience et je veux me dévouer pour vous voilà madame en mots ce que j’ ai à le vous dire en vérité vous êtes d’ une audace de suppositions répondit pauline en s’ efforçant de rire " ]
[ "en entrant je poussai un cri de joie de le feu! quel bonheur et tout de suite je courus à la cheminée présenter mes pieds à la flamme à le risque de fondre les caoutchoucs alors seulement PROPN s’ aperçut de l’ étrangeté de ma chaussure cela le fit beaucoup rire mon cher me dit -il il y a une foule d’ hommes célèbres qui sont arrivés à le paris en sabots et qui s’ en vantent ", "c’ était la confirmation de sa délivrance estelle non plus ne savait pas –écoutez leur dit-elle avec une volubilité fiévreuse vous avez deviné; c’ est vrai j’ aime quelqu’un; voilà l’ explication de ma conduite voilà pourquoi je ne veux pas retourner cet hiver à le paris j’ aurais mieux fait sans doute de vous faire ma confession plus tôt je vous aurais évité des inquiétudes et des tristesses ", "je voulais savoir l’ usage que mon élève faisait de sa liberté chemin faisant le hasard m’ a permis de venir à le secours d’ une brebis égarée à le milieu de les loups et plus je pense à le ce que j’ ai fait plus je suis persuadé que j’ ai bien agi tandis que les autres s’ en vont pervertir des cœurs j’ ai voulu moi sauver une âme voilà ce qui s’ est passé monsieur le comte oserez -vous m’ en blâmer? à le contraire monsieur l’ abbé ", "on achevait de poser la lanterne et dans quelques jours on se proposait de l’ inaugurer mon mari fut invité à le assister à la cérémonie il accepta de grand cœur et m. se tournant vers moi ajouta avec politesse –je regrette que les dames ne doivent pas assister à le cette cérémonie; sans cela madame je rougis je balbutiai une réponse et je trouvai un prétexte pour sortir le jeune ingénieur revint souvent ", "oui pomponette a besoin de baiser à le intervalles plus frénétiques que réguliers même seule même de le bout de le doigt certes un homme n’ est jamais de trop pour aider ses formes à s’ assouplir et ses muscles à se tendre mais un homme peut parfois ressembler à une pub pour la pagaille et rien de pire non rien de pire qu’ un partenaire qui semble se livrer à une laborieuse varappe ou pratique la levrette comme un joueur de flipper distrait rien de pire qu’ un quidam qui caracole en jockey quand il faut réapprendre l’ art de la dentelle et puis comme le sait pertinemment pomponette pour en avoir discuté avec ses sœurs en orgasmes certains hommes ont la fâcheuse manie de s’ imaginer manivelle et de guetter en anxieux routards le fier crépitement de ce moteur qu’ ils feraient mieux de frotter à le chamois plutôt que de le brusquer à le coups de hanche en outre depuis qu’ ils ont accès à des chaînes spécialisées autres que disney ou les mâles modernes attendent de vous un comportement à le base de nuisettes et de godes et ont tendance à le bâcler les dialogues ", "c’ était bien le plus bizarre pandémonium que l’on pût voir toutes les épaves de la civilisation européenne et orientale semblaient s’ être donné rendez -vous on y parlait toutes les langues tous les idiomes on y coudoyait toutes les races anglais à les cheveux roux et à les mâchoires en saillie italiens de le sud à le teint bilieux et à les cheveux gras piémontais grossiers mais travailleurs marseillais bruyants levantins à le nez recourbé et à le regard faux tout cela allait venait se battait en compagnie de juifs authentiques de cafres crépus et d’ abyssins à le profil d’ une pureté antique naturellement les cabarets abondaient on y buvait tous les liquides de la création depuis l’ ale jusqu’ à l’ aguardiente ", "elle l’ aperçut blottie auprès de son mari les cheveux crépitants elle se dit: ils ont rien senti ils ont pas souffert et juste à ce moment leurs corps s’ affaissèrent s’ enfoncèrent à l’ intérieur de le lit perdant toute matérialité peut-être n’ était -ce qu’ une hallucination une autre déformation de les larmes et de les flammes comme cette dernière image qui meurtrissait sa mémoire le bras ouvert de son père se détachant de le buste tombant sur le sol comme une bûche à le fond de l’ âtre quand elle se réveilla elle était allongée dans un lit d’ hôpital et respirait par un masque translucide un médecin lui parlait d’ un ton affecté ", "a demain mes amis aujourd'hui je vais embrasser élisabeth armand leurs amis et leur dire que je serai très-contente de jouer avec eux constance mais allons bon voilà qu' il pleut! ah! ma robe ma jolie robe mon satin lilas sera perdu herminie mes plumes de paon seront défrisées si ç a continue! ", "de sa part de la mienne regrets d' avoir été trop souffrante d' abord puis trop affairée pour vous recevoir ou vous répondre mais n' avons -nous pas l' éternité m. entragues ne vit dans cette raillerie aucune inquiétante amertume et un jour encore s' accomplit le catalogue de les joies obscènes est bref mais cela suffit en de certains soirs à le donner l' envie de s' origéner pour ce monde et pour l' autre ", "en pleure de rage le pauvre biquet quand le gros méchant de père fouettard fatigué sans doute abandonne j\\' ai impression qu\\ on vient de me faire bronzer le dos avec une lampe à le souder je ne peux plus bouger plus respirer j\\' ai les cerceaux qui bloquent mes éponges " ]
–je n’ attendais personne mais en effet tu es mon père suis-moi l’ enfant le conduit à les confins de la ville coule une rivière à les reflets jaunes éclairée par de puissants projecteurs des silhouettes couchées sur le dos se laissent porter par le courant les yeux tournés vers le ciel étoilé l’ homme a un ricanement
[ "–des créatures de rêve des vieillards oui je reconnais mon père et ma mère dans l’ eau de la rivière de l’ éternelle jeunesse le puma doré statufié s’ étire sur la façade d’ un édifice gigantesque –non dit le puma tu es trop stupide ne ris pas ", "ceci n’ est pas la rivière de l’ éternelle jeunesse ce sont les canalisations de la ville qui emportent les déchets les morts et tout ce dont on voudrait se débarrasser comme la mauvaise conscience les erreurs les abandons les trahisons les crimes les meurtres il y a eu des meurtres –oui tout cela est emporté par l’ eau limpide de la rédemption mais les morts reviennent la mer ne les accepte pas ", "elle les renvoie dans un autre canal qui les ramène ici ensuite ils tournent autour de la ville comme les âmes d’ autrefois –ils ont l’ air heureux pourtant –leur visage est figé dans une éternelle expression de politesse mais ce qu’ ils ressentent qui pourrait le savoir –toi probablement ", "–je ne vois que l’ extérieur je constate –que constates -tu? –que tout extérieur entouré d’ un autre extérieur devient un intérieur aussi indubitablement qu’ un intérieur qui admet un intérieur se change en extérieur –je ne comprends pas –cela n’ a aucune importance ", "tu vas mourir tu tomberas dans le canal et tu tourneras autour de la ville –non moi si je meurs je m’ envole vers les étoiles –les oiseaux tombent aussi quand ils meurent et du reste tu n’ as même pas d’ ailes mon fils il est là derrière toi c’ est lui qui t’ aidera l’ enfant lève sa main frêle pour toucher le dos de l’ homme et l’ homme tombe sans un cri ", "il se laisse porter par l’ eau de le canal les yeux fixés sur les étoiles qu’ il ne voit plus en haussant les épaules l’ enfant s’ éloigne le puma soupire c’ est ainsi de génération en génération il incline sa grosse tête sur ses pattes de devant et tout l’ édifice s’ écroule la mort d’ un ouvrier inachevée restait la syllabe sans signification accrochée entre la fenêtre et le vase de fleurs ", "inachevé le geste de tes doigts affaiblis dessinant la moitié d’ un n majuscule sur les draps –non! tu croyais qu’ il suffisait de garder les yeux ouverts pour que la mort ne puisse pas t’ atteindre tu les as écarquillés jusqu’ à la limite de tes forces mais la nuit est venue elle t’ a pris dans ses bras hier encore tu songeais à le ta voiture que tu n’ as pas fini de laver ce samedi-là déjà si lointain quand tu as reçu le poing de la douleur à l’ estomac pour la première fois –cancer avait dit le médecin et la propreté de ton lit d’ hôpital te remplit d’ horreur ", "même tes mains sont devenues blanches avec les jours les semaines les mois disparue l’ huile indécrottable tes ongles ne se cassaient plus restaient longs et roses comme ceux d’ un fonctionnaire le soir tu pleurais silencieusement sans hoquets sans secousses rien que les larmes qui coulaient doucement sur l’ oreiller sans aucun bruit dans la salle commune où la lumière verte de les veilleuses creusait des fosses sur les joues et sous les yeux de tes voisins malades non tu n’ étais pas seul vous étiez ou à le mourir d’ un jour à l’ autre ", "comme à la fabrique tu n’ y étais pas seul non plus vous étiez ou à le faire le même geste d’ un jour à l’ autre ta fabrique ne fabriquait pas seulement des montres elle fabriquait aussi des cadavres et à l’ hôpital comme à la fabrique vous n’ aviez rien à le vous dire l’ un à l’ autre toi tu pensais que les autres dormaient ou qu’ ils étaient déjà morts " ]
[ "PROPN prit la parole —nous avons assez souffert dit -il de sa voix claire et bien timbrée d’ ailleurs pour ma part j’ ai promis de venger la défunte nos frères n’ ont pas su ce qu’ ils faisaient quand ils ont laissé la vie à ce chien il fallait serrer pendant qu’ ils tenaient la corde mais cette fois nous ne le lâcherons pas ", "—eh bien dit -il messieurs car je ne puis en conscience m’ adresser à les dames en plein pétersbourg à le heures de le soir une jeune fille a été enlevée par officiers qui passaient en troïka un bruit de porcelaine brisée interrompit le narrateur valérien venait de pousser involontairement une petite coupe de chine placée près de son coude sur une table —je vous demande pardon de ma maladresse dit le jeune homme d’ une voix altérée ma tante vous teniez à le cet objet —pas de le tout dit la comtesse c’ est un imbécile qui me l’ avait donné je te remercie de m’ en avoir débarrassée ", "ce ce vagabond ne peut rien me rappeler de respira avec force regarda le ciel devenu plus sombre encore et faisant visiblement effort sur lui-même dit avec une froide tranquillité: –voici l’ orage tout proche je crois qu’ il serait bon de sonner PROPN pour rentrer ces préparatifs de collation –je le ferai moi-même mon cousin accepterez -vous une tasse de café? –non merci mon régisseur de m’ a envoyé une liasse de comptes et ...s’ interrompant le comte fit simultanément avec genovefa quelques pas vers la porte de le salon apparaissaient héloïse très animée et en costume de voyage –figurez -vous que je viens de le rencontrer à le croisement de les routes de wilbach et de ", "d’ un mouvement de la tête ils rejetèrent leurs caciulas sur la nuque les visages s’ épanouirent se leva un peu timide un peu gauche mais assez impressionnant par la beauté purement roumaine de sa figure basanée son regard dur ses riches sourcils allant d’ une oreille à l’ autre son menton vibrant d’ énergie et très mobile impressionnant notre vataf surtout par cet énorme nez qui à le moment de le danger se dilatait et se levait en l’ air comme une trompette il riait rarement au-dessus de ses moustaches touffues ", "le marquis de PROPN ayant attaqué ses lignes lui a tué beaucoup d’ officiers lui a pris son canon et lui a détruit régiments quoique m. le comte d’ harcourt ait fait des merveilles de courage et d’ audace tout le monde lui a jeté la pierre excepté m. le duc d’ PROPN qui a soutenu que le général le plus habile peut essuyer un échec cela est fort beau de la part d’ un prince qui n’ a jamais été vaincu c’ est donc m. le prince qui va remplacer le comte d’ harcourt en catalogne on lui promet des forces suffisantes pour réparer les perles faites par son prédécesseur ", "savez -vous bien ma sœur malgré le rang de notre royal amant que ces liaisons avec des roturières deviennent pour nous presque des mésalliances j’ y pensais ma sœur mais comme il n’ y a pas pour ces sortes de choses d’ actes publics cela ne fait point tache dans la généalogie malgré la douleur qui m’ accablait ces réflexions me firent sourire un moment après leb entra et me dit: ne vous impatientez pas le roi veut causer un moment avec ces dames ce ne sera pas long ", "le marquis lui tendit une plume: —voyons ton écriture PROPN traça la phrase que lui dicta le marquis il avait une fort belle écriture lisible comme des caractères d' imprimerie et de plus chose rare en ce temps-là il savait l' orthographe —eh bien dit le colonel en attendant mieux je te prends pour mon secrétaire PROPN poussa un cri de joie ", "beaucoup de linge d’ essences de pommades de futilités c’ est un jeune homme de le siècle occupé de ses plaisirs l’ émissaire sera PROPN l’ autre qui affecte de parler avec un accent italien .ces gens se rapprochèrent de julien pour fouiller dans les poches de son habit de voyage il était bien tenté de les tuer comme voleurs rien de moins dangereux pour les suites ", "le roi souriant encore dans sa large barbe qu\\ il caressait je donnerais beaucoup dit -il pour entendre le révérend père muet et le digne frère parleur vous donner leurs conseils et j\\' ajouterais encore quelque chose par-dessus le marché pour voir comment vous écoutez profitez -vous à le moins trop vous ne supposez pas un seul instant que vous soyez la dupe de ces moines on voit bien dit gabrielle en haussant légèrement les épaules que vous ne connaissez ni le prieur ni le frère robert me duper et que leur importe ", "pour ma part je ne puis croire que notre ami ait des relations avec un pareil homme à la bonne heure! fit le chevalier moi j’ en mettrais ma main à le feu le commissaire intima de nouveau à le prisonnier l’ ordre de répéter ses aveux quoi donc! répliqua cette fois troubadour la chance n’ y est pas " ]
non non car s’ il l’ aimait comme j’ aime magdeleine il lui donnerait sa chair à le manger et son sang à le boire ou il n’ attendrait pas de la pitié le pain pour elle il le demanderait comme un droit et il étranglerait de ses mains l’ homme qui refuserait pour lui prendre cet argent dont il serait si avare dit -il si j’ avais cette petite place comme je travaillerais pour lui donner une bonne et douce aisance pour combler ses moindres désirs et il pensa que ce qu’ il n’ était pas sûr d’ obtenir par son travail la fatigue et la-persévérance il y avait des hommes qui y arrivaient par un coup de le sort qui sait dit -il si ces numéros ne doivent pas sortir il eut une véhémente envie de jouer à la loterie
[ "mais il lui restait si peu d’ argent qu’ il n’ osa pas risquer ainsi florins le lendemain sur les numéros étaient sortis il soupira et dit oh je n’ ai pas de bonheur en quoi il disait une sottise autant que l’ homme qui prétend jouer à la roulette d’ après certains calculs il veut assigner à le hasard une marche certaine et lui prête de l’ amour ou de la haine de telle sorte que ce ne serait plus le hasard et cette idée que l’on n’ a pas de bonheur est non seulement sotte mais nuisible en cela qu’ elle donne de la défiance de soi-même permet d’ agir avec mollesse et découragement et empêche réellement de réussir je pars magdeleine ", "enfin le sort se déclare en notre faveur j’ ai une place une petite place les émoluments sont très-modiques mais dans mois on m’ a promis d’ une manière certaine que j’ en aurais une beaucoup plus avantageuse dont les honoraires s’ élèveront à le florins dans mois je te conduirai à l’ église cette place je l’ obtiendrai car il ne faut pour l’ obtenir que du zèle et de le travail et mes forces sont plus qu’ humaines je suis tout étourdi de bonheur ", "ce matin le vieux professeur qui depuis si longtemps me disait chaque jour je n’ ai encore rien pour vous m’ a dit de le même ton dont il donnait la mauvaise nouvelle j’ ai votre affaire mais il faut partir demain matin vois -tu magdeleine il ne faut qu’ avoir fait le premier pas dans les emplois de l’ université et ensuite on gagne des grades c’ est une chose certaine et moi qui ne croyais pas à le bonheur va revoir les endroits où je t’ ai dit adieu les endroits que je t’ ai laissés si tristes va les revoir ils ne te diront rien que d’ heureux je les reverrai j’ y reviendrai j’ y reviendrai pour les revoir avec toi pour ne plus te quitter ", "espère notre avenir est dégagé des sombres vapeurs qui l’ obscurcissaient je me rapproche de toi lieues seulement nous sépareront je ne serai qu’ à le lieues de là qu’ habite ma famille et aussi ton amie suzanne ce voyage va être heureux je me rapproche de toi et j’ ai dans les mains notre avenir adieu il faut que je fasse ma valise ", "je voudrais être parti et arrivé ma chambre a bien pieds de long sur de large on y a mis un lit de sangle une petite table chaises dont une à dossier par la fenêtre qu’ il faut ouvrir pour passer les manches de mon habit on voit de loin d’ affreux toits de tuile mais en se penchant un peu de côté on aperçoit les cimes de grands peupliers quand ils auront repris leur feuillage je les reverrai se balancer à le vent mon logis est bien pauvre mais il y a longtemps que je ne me suis senti si heureux ", "d’ abord c’ est la première fois que je suis chez moi car ces misérables meubles je les ai achetés je les ai payés on ne comprend pas assez les douceurs de la maison de le chez soi on est à l’ abri de les regards de la méchanceté l’ orgueil ne peut être froissé et c’ est le seul endroit où l’on ne pose pas le seul où l’on ne soit pas en spectacle où l’on n’ ait plus besoin de paraître beau de se conformer à les usages et à les exigences le seul où l’on ne soit sous aucune influence où l’on ose être soi sans entraves et sans modifications où l’on puisse lever un bras sans préméditation sans avoir calculé l’ effet défavorable que ce mouvement peut produire sur les autres il faut que je mette dans mes dépenses la plus stricte économie je ne suis pas riche ma place ne vaut que florins par mois ", "mais mois dans mois oh à cette idée tout mon corps frissonne mon cœur se dilate délicieusement dans mois félicité de le ciel je serai riche ", "je partirai d’ ici pour aller chercher magdeleine salut mon petit logis ma pauvre chambre salut tu es inaugurée sous de bons auspices les premières paroles que je prononce ici sont des paroles de bonheur et d’ espérance mes fonctions consistent à le me trouver à le collége à le heures de le matin ", "j’ ai commencé ce matin je ne sais trop comment je saurai l’ heure il m’ a semblé voir une église non loin d’ ici il doit y avoir une horloge je vais me coucher " ]
[ "non-seulement l’ abbé devrait bientôt payer les francs de rastoul mais encore les de roqueblave car le marchand d’ ornements étant dans une de ses tournées passé par PROPN avait déclaré après inspection de le calice qu’ il n’ en voudrait pas pour francs si le curé ne prenait le parti de retourner à le castanet-le-haut la situation allait devenir plus dangereuse que jamais pour son repos il hésita longtemps il lui en coûtait de contrister sa mère il partit enfin contraint par l’ implacable nécessité ", "me demanda conseil .–oui mon garçon bien que monsieur déjeune c’ est prudent car nous ne savons ce qui peut arriver –tu as raison conseil –malheureusement dit on ne nous a donné que le menu de le bord répliqua conseil que diriez -vous donc si le déjeuner avait manqué totalement cette raison coupa net à les récriminations de le harponneur .nous nous mîmes à le table le repas se fit assez silencieusement ", "s’ enquiert marion —là je dis je ne comprends pas très bien sans doute PROPN a -t-il voulu parachever son travail et il en a un peu trop fait en mettant le p.38 qui avait servi à les tuer dans ma voiture il m’ a en fait rendu service j’ ai commencé à le me débattre et à ne plus subir les événements il a su que je n’ avais pas l’ intention de me rendre —comment interroge le lardu ", "les pensées répondent à les lieux les idées ne sont pas de pures abstractions elles sont toujours incarnées par une saveur une odeur ou une situation bien particulière sur le pont alexandre je demandai à le professeur PROPN qui était le roi de le monde et pourquoi on retrouvait ce nom dans toutes lesreligions pour désigner dieu: que ce soit ou le dieu de les juifs à le nom imprononçable elle me répondit qu’ en effet ce nom était rattaché depuis toujours à le principe divin devant la tour eiffel elle me parla de le roi désigné dans la tradition judéo-chrétienne comme le roi de le monde on dit qu’ il était sans père ni mère que sa vie n’ avait ni commencement ni fin mais qu’ il réunissait le pouvoir royal et le pouvoir sacerdotal il était le législateur primordial et universel qui régnait sur tout ", "à le reste ou il n' y aurait rien à le voir si PROPN n' avait point un bagne et dans ce bagne n' avait point l' honneur de renfermer le fameux gasparone en effet je vous ai bien raconté des histoires de bandits n' est -ce pas je vous ai tour à le tour parlé de le sicilien pascal bruno de le calabrais marco brandi et de ce fameux comte horace ce voleur de grands chemins à les charmantes manières à les gants jaunes et à l' habit taillé par humann eh bien tous ces bandits ne sont rien près de gasparone ", "a mesure que grossissait le vocabulaire de cyprien il fournissait de plus en plus à la jeune institutrice le moyen d’ élargir le cadre de ses leçons les gravures étaient aussi l’ occasion pour elle de petites conversations où tout en se servant des mots dont l’ enfant possédait le sens elle en introduisait peu à le peu d’ autres qui offraient à le son esprit de nouveaux sujets d’ observations bientôt elle écrivit sous les images de les phrases complètes l’ initiant ainsi progressivement à le développement de la pensée lorsqu’ une expression était inconnue à le son élève elle la lui traduisait par un équivalent –charmant par joli –horrible par laid autrefois mme PROPN avait fait cadeau à le cypricnne de les contes de berquin ", "alors la trompe de le vieil éléphant se redressa se recourba et un barrissement plus sonore plus aigu plus effrayant que l’ éclat de trompettes de guerre retentit dans la sérénité de la brousse toute la harde rejoignit le chef les mâles derrière lui les femelles protégeant les enfants PROPN arrêta la voiture face à les éléphants serrés en une seule masse de nuques d’ épaules et d’ échines colossales leurs trompes convulsées comme des serpents furieux et ce fut seulement à la seconde même où de toutes ces trompes jaillit la même stridence enragée et où la phalange formidable se mit en branle que PROPN fit pivoter la land et la lança à le toute vitesse sur une bonne piste qu’ une chance merveilleuse me sembla ouvrir soudain parmi les buissons mais que lui à le coup sûr avait depuis longtemps repérée et aménagée j’ ignore quelle expression pouvait avoir mon visage après cette aventure mais le considérant bullit et patricia échangèrent un regard de connivence ", "il désignait non pas l’ eau où l’on aurait pu compter chaque grain de sable mais l’ air je n’ ai rien vu à le part un minuscule papillon d’ un blanc sale qui s’ élevait avec lenteur au-dessus de le ruisseau papa nous a demandé si nous pourrions marcher à le travers la brande il nous a dit de rester à le mètres il m’ a souri comme s’ il avait tout deviné de ce que nous nous étions efforcés de lui cacher ", "tout est danger dans la vie il peut être très dangereux de s’ asseoir devant sa table ou de mettre son chapeau sur sa tête il faut d’ ailleurs considérer ce qui doit arriver comme arrivé déjà et ne voir que le présent dans l’ avenir car l’ avenir n’ est qu’ un présent un peu plus éloigné –que cela! fit kennedy en levant les épaules tu es toujours fataliste ", "chapitre enfin s' écria -t-elle en me sautant à le cou te voila comme tu es pâle! alors je lui racontai ma scène avec mon père ah! mon dieu " ]
elle ne désirait pas occuper une place qui eût gêné l’ action ou les acteurs il se penche sur kominform continua -t-elle il ouvre le livre et sans transition il le lit fils noble ne te laisse pas distraire reste en éveil écoute ce que je vais te dire tu vas mourir mais tu n’ es ni le premier à le quitter ce monde ni le seul
[ "ne sois pas faible ne regrette rien ton cœur a toujours agi pour le bien tu as propagé autour de toi l’ idée d’ une égalité rigoureuse entre les hommes tu as œuvré pour que chacun se libère de ses liens ridicules avec les biens matériels avec la richesse avec la puissance d’ où qu’ elle vienne maintenant tu vas pouvoir toi-même réaliser ton programme jusqu’ à sa plus lumineuse conséquence tu vas pouvoir te libérer complètement petit frère rompre toutes les attaches renoncer à l’ individualité je vais te lire les instructions –grand-mère va revenir dit il se mit à le râler en hoquetant ", "–c’ est un spectacle affligeant commenta PROPN mâche des mots qui ont du mal à le franchir ses lèvres sous un aspect autre que celui d’ une pâte chargée de bulles les mots coulent sur son menton inintelligibles cramoisis le rythme cardiaque de l’ agonisant n’ a plus aucune logique le cœur résiste avec désordre à l’ envahissement de la mort –oui dit à le milieu de les râles ", "grand-mère va sortir de son sommeil elle va resurgir comme un typhon issu de nulle part renforcée par son expérience de le d��cès elle va resurgir maintenant c’ est sûr les déguenillés vont se lever derrière elle les pauvres ont quadruplé en nombre depuis que grand-mère ils vont se lever et marcher en cortège les émeutiers vont déferler –ne crains pas ce qui s’ approche dit drumbog cherche en toi de les raisons de rester lucide –ils seront invincibles poursuivit partout ils mettront un terme à l’ inégalité ils vont construire le royaume de les pauvres enfin sur cette planète on partagera tout jusqu’ à la dernière miette –ne crains pas ce qui s’ approche dit drumbog ne te laisse gagner ni par l’ assoupissement ni par la peur –je crois qu’ il ne vous écoute pas fit remarquer ", "sa conscience flanche à le mon avis il est en train de basculer dans le néant il ne faut pas qu’ il bascule n’ importe comment s’ affola il ne faut absolument pas qu’ il parte comme un idiot comme si comme s’ il s’ endormait a pourrait lui être fatal il risquerait de rater son rendez -vous avec la lumière fit un geste imprécis ", "fait un geste imprécis dit PROPN il aimerait repousser le moment de la mort de kominform mais il sent que celle-ci est inévitable et très proche il n’ est pas habitué à le discours tantrique sur la mort pour lui drumbog remue des élucubrations qui n’ ont ni queue ni tête les battements de cœur de kominform sont encore audibles mais ils faiblissent ", "il est en train de mourir dit on n’ y peut rien –aidez-moi dit on va s’ arranger pour que son attention s’ aiguise on ne va pas le laisser sombrer comme parlez-lui vous aussi parlez -lui de votre côté pendant que je lui déclame le livre dans l’ oreille gauche penchez -vous sur l’ autre oreille et parlez-lui ", "il faut que tout évanouissement de sa conscience soit impossible –et qu’ est -ce que je lui dis? demande tous s’ affolaient ils s’ agitaient comme quand on ne peut plus rien faire ils piétinaient le grillage qui enveloppait partiellement le corps de kominform ", "le grillage grinçait –du texte prononcez de le texte vous avez apporté des livres non? ouvrez -en un lisez –plutôt lequel s’ angoissa les cadavres exquis ou les recettes de poulet? dit ", "lisez à le hasard comme a vient! adoptez une intonation solennelle pour qu’ il songe à la mort mais surtout arrêtez de lambiner agissez parlez maintenant le grillage grinçait moins tout le monde avait trouvé la place qui lui convenait la tête de était soutenue par le bras de le moine comme si le moine penché sur lui désirait l’ embrasser sur la joue gauche " ]
[ "je la choisirai jolie elle ne sera pas plus haute qu’ une poupée tu auras ta chambre chez nous se passera dans une maison de papier bien à l’ ombre à le milieu de les jardins verts je veux que tout soit fleuri alentour ", "la violence de le choc nous plaqua à le sol presque malgré nous des éclats de verre furent projetés un peu partout nous voulûmes hurler mais aucun son ne put sortir de notre gorge un peu comme si la puissance de l\\ explosion avait bloqué nos cordes vocales enfin à le bout de quelques secondes qui semblèrent étirer indéfiniment une clameur éleva une alarme se déclencha et des employés de la station sortirent de le magasin avec des extincteurs pour éviter que le feu atteigne les pompes à le essence il n\\ y eut plus de danger nous relevâmes enfin la tête pour voir stupéfaits les flammes envelopper la carcasse de notre véhicule ", "écria —oui mon chéri j' ai un tas de courses à le faire ce matin elle aussi paraissait reposée le teint frais sous une couche de poudre légère les paupières nettes sans cernures et dans les yeux comme une clarté de vaillante humeur propos mon enfant —fit -elle pendant que roger enfilait son paletot nous avons oublié un détail important c' est bien samedi prochain que tu revois ton père mais où cela? a paris ou à le courteuil? ", "en bonds elle eut traversé le couloir elle passa par la brèche qui est à le bout de le bassin repassa sur la route ensoleillée devant pascale et tourna brusquement pour prendre le pont de montauri pascale entendit quelques mots rapides en patois échangés entre delphine qui se défendait et la mère qui grondait puis par la porte qui ouvre près de le pont la cabeirol entra un froncement de sourcil exprima tout de suite le sentiment de cette cabeirol quand elle aperçut pascale agenouillée dans le lavoir elle eut soin de reculer d’ une place les hardes déposées sur le bord de le bassin pour n’ être pas tout auprès de cette créature ", "encore heures à le passer avant de prendre le train pour paris de nouveau je suis monté dans l’ un de les taxis jaunes qui attendaient en file sur la place de le dôme et j’ ai indiqué à le chauffeur le nom de l’ hôtel le soir tombait aujourd’hui les avenues les jardins les tramways de cette ville étrangère et la chaleur qui vous isole encore plus tout cela pour moi s’ accorde avec le suicide de cette femme mais à ce moment-là dans le taxi je me disais que c’ était le fiait d’ un mauvais hasard ", "interrogea la dame de classe sans attendre même que la coupable fût arrivée auprès d’ elle celle-ci fit encore pas s’ arrêta devant la chaire leva timidement ses yeux gris foncé sur le professeur et sans répondre directement je vous prie monsieur dit -elle d’ une riche voix de contralto je vous prie sincèrement d’ agréer mes excuses je ne voulais pas troubler la leçon je ne l’ ai pas fait exprès la classe entière avait attendu la fin de cette phrase dans le recueillement de la malignite qui espère recueillement à lequel rien ne peut se comparer le dernier mot provoqua une tempête de fou rire fort heureusement contenue par la présence de la redoutable dame de classe ", "que j’ ai souffert gustave louise je viens aujourd’hui vous dévoiler ce secret terrible mais jurez -moi que vous me pardonnerez d’ avance et que chacune de les paroles qui frappera votre oreille tombera dans l’ oubli aussitôt vous savez bien gustave que mon pardon vous est assuré je jure de tout oublier vous ferez bien louise car voyez -vous si vous vous souveniez de quelque chose et si vous m’ aimiez encore après vous seriez trop grande et trop noble à le mes yeux moi je ne pourrais plus vous aimer mon cœur ne serait pas assez vaste pour contenir mon adoration et mon respect ", "je m’ en doutais dit olympe en jetant son chapeau et sa canne sur la table vous savez bien que la diligence de lyon part exactement à le coup de heures a quoi donc pensez -vous PROPN secoua la tête comme s’ il eût répondu: je ne pourrai jamais quel besoin dit -il après un moment de silence quel besoin avez -vous de m’ envoyer à le lieues ne pouvez -vous me laisser dans ce coin? ", "je te commande une pièce d’ eau-de-vie vieux cognac de la part de brichard et turpied ce n’ est pas assez mon bon une feuillette de château-margaux quelle année non et avec mais il me semble ce n’ est pas assez interrompit gravement hercule caramblot qui prit son portefeuille dans sa poche j’ attends vos ordres mon bourgeois ", "votre lettre que j’ ai brûlée m’ en a rafraîchi la mémoire et donné sujet de chérir à le nouveau vostre passion à le mon bien dont les félicités me sont encore présentes à le cœur le pèlerinage de mes jours estant depuis vostre départie devenu triste et langoureux partant ne doubtiez pas que je n’ aye reçu vos propositions comme elles méritent et ne tiendra point à le ce qui dépend de moi que vous n’ obteniez entière satisfaction à le ce que vous désirez et toutes les fois que vous jugerez à le propos de vous témoigner que je suis mon ami votre fidèle sœur et amie marguerite ailleurs elle lui dit: vos récits de paris me mettent en joie avec les marques seules de vostre passion qui me sont plus chères que la vie ces lettres sont datées de valognes où pendant une absence de son père à le blois elle a été confiée à le mmed’ esmondeville qui devait la décider à le son mariage avec messire PROPN le fauconnier vieux et riche de plusieurs seigneuries nous la trouvâmes dit -elle pittoresquement à le moitié couchée sur une sorte de litière elle m’ embrassa avec " ]
et où vont -ils –dans leur conversation il a été question de le mexique puis de le venezuela –que ne me disiez -vous cela plus tôt s’ écria le détective dont la physionomie inquiète se dérida brusquement je serais délivré d’ un grave souci si je savais à le mexique ou dans l’ amérique centrale tant qu’ il restera à les etats-unis je suis obligé pour me défendre moi-même de le traquer d’ une façon impitoyable et raconta à le docteur PROPN avec lequel il se sentait en confiance les péripéties mouvementées de la lutte qu’ il avait soutenue contre pendant ces derniers mois PROPN qui ne connaissait les faits que par les journaux et encore de façon assez inexacte fut à la fois émerveillé et épouvanté
[ "–dieu me préserve d’ un pareil client s’ exclama -t-il avec vous heureusement il a trouvé à le qui parler –je fais ce que je peux répondit modestement le célèbre détective mais vous voyez que la besogne est ingrate il reprit après un silence –vous ne m’ avez pas encore dit quelle fut la mine de quand il reprit connaissance et quelle attitude il adopta envers vous ", "–en ouvrant les yeux il regarda autour de lui avec stupeur d’ abord puis avec méfiance c’ était le regard circulaire de le tigre traqué par les chasseurs je frissonne rien qu’ en pensant à le ce coup d’ œil après quand il se fut rendu compte de l’ endroit ou ̀ il était il grimaça une sorte de sourire et referma les paupières il demeura ainsi plusieurs minutes qui me parurent interminables sans doute qu’ il réfléchissait interrompit floridor qui écoutait avidement le récit de le rescapé –enfin il rouvrit les yeux de nouveau et il m’ examina longuement avec autant de fixité aiguë que si j’ eusse été quelque microbe inconnu sur la lamelle de verre de le super-microscope ", "ce regard d’ une insistance gênante était accompagné d’ un méprisant sourire d’ une expression à la fois cruelle et goguenarde ce regard et ce sourire me mettaient à le supplice mon cher confrère me dit -il enfin car je devine que vous êtes un confrère vous venez d’ opérer sur ma personne une cure superbe mes bien sincères compliments et comme je lui demandais naïvement qui il était ne vous occupez pas de cela ricana -t-il vous le saurez bien assez tôt et sans m’ accorder plus de considération que si j’ avais été un de les bandits placés sous ses ordres il me posa diverses questions sur les moyens que j’ avais mis en œuvre pour le ranimer ", "il approuvait il blâmait ensuite il entama une longue dissertation sur le rôle de les poisons de le cœur et c’ est alors qu’ il m’ émerveilla par l’ étendue de ses connaissances et la clarté avec laquelle il les exposait jamais doyen de faculté ne fit de cours aussi brillant brusquement il cessa de s’ occuper de moi et se mit à le discuter à le mi-voix avec de les bandits je demeurai dans un coin de la hutte aussi inquiet que j’ étais humilié de la façon dont on me traitait ", "enfin sans que m’ eût adressé la moindre parole de politesse on me conduisit dans une autre hutte où on m’ offrit de le poisson bouilli et des épis de maïs grillés je refusai j’ avais le cœur trop serré pour me sentir le moindre appétit je bus seulement un verre d’ eau vous avez tort me dit un vieux bandit d’ un ton qui me donna le frisson il ne faut jamais laisser passer l’ occasion de se restaurer la possibilité de faire un aussi bon repas ne se présentera peut -être pas de si tôt pour vous depuis dans le caveau humide ou ̀ on me laissait mourir de faim j’ ai compris l’ horrible signification de ces paroles que vous dirai -je de plus on me fit remonter en barque et on m’ amena dans cette ferme où sans votre intervention je serais infailliblement mort ", "il y a dans tout cela bien des points obscurs encore déclara pourquoi par exemple la mine qui vient de faire explosion –c’ est en notre honneur qu’ elle avait été posée les bandits avaient deviné que s’ adresserait à le moi et c’ est certainement avec intention que l’ adresse de la ferme de les erables avait été oubliée enfin PROPN avait reçu l’ ordre de nous attirer dans ce piège si par hasard il était pris je reconnais bien dans cette combinaison l’ ingéniosité machiavélique de ce scélérat de ", "cette fois encore nous l’ avons échappé belle il était près de minuit quand et après avoir reconduit et leurs femmes rentrèrent à le isis-lodge où leurs amis les attendaient assez inquiets elsie qui avait refusé de se coucher avant le retour de son fiancé voulut entendre le récit de les aventures de la journée pendant que les détectives soupaient de grand appétit tout en racontant exactement les faits jugea prudent de ne pas dire que était encore vivant il savait combien elsie était impressionnable et il ne doutait pas qu’ une semblable nouvelle n’ exerçât sur la santé de la jeune fille la plus néfaste influence ", "septième épisode haut les mains chapitre premier les aveugles guitaristes avaient eu le visage brûlé par l’ explosion d’ une mine on avait pu leur sauver la vie mais ils étaient demeurés aveugles et atrocement défigurés en pleine force ils avaient à le peine ans ils s’ étaient trouvés de le jour à le lendemain acculés à le suicide ou à la mendicité finalement ils avaient trouvé un moyen terme et de prospecteurs ils étaient devenus guitaristes ambulants ", "leurs débuts furent modestes ils arrivaient dans un village ou dans un ranch à la tombée de la nuit et faisaient danser les femmes et les filles de les cow-boys en exécutant quelques-unes de ces vieilles habaneras mexicaines où se retrouvent toute l’ ardeur mélancolique toute la tristesse passionnée de l’ âme espagnole on les payait de leur peine en leur donnant largement à le manger et surtout à le boire en leur accordant une couverture et un lit de paille de maïs dans l’ étable et ils se sentaient presque consolés de leurs chagrins quand la fin d’ un de leurs morceaux était salué par des anda! et des ollé! d’ enthousiasme scandés parfois par le crépitement d’ un browning dont quelque cow-boy mélomane déchargeait en l’ air les coups en guise d’ applaudissement très rapidement ils devinrent populaires sur toute la frontière de l’ etat de le texas parfois même ils franchissaient le PROPN pour aller jouer dans quelque hacienda de le mexique mais en général ils restaient fidèles à la rive américaine " ]
[ "ce genre de broutille ne pardonnait pas dans les alpilles le gosse subissait cela stoïquement mais son dos rougi me soulevait le cœur PROPN j’ ai pas le moral aujourd’hui alors voilà ce que l’on va faire on va se taper un petit voyage à l’ acide puis nous descendrons traquer les nyaks qui nous narguent derrière ce dôme ", "de chez olympia reprit tressaillant à ce nom —je suis allé d’ abord chez et j’ ai demandé l’ adresse de la signora non à le lord qui est fort soupçonneux à le cet endroit mais à ses gens puis ma foi je me suis présenté tout bonnement île saint-louis et j’ ai obtenu d’ olympia sans grand-peine à le vrai dire qu’ elle te recevrait demain soir à le heures ", "songez que madame la duchesse est séparée de son mari et qu’ elle a une très-grande frayeur soyez tranquille monsieur herbert je vous promets que bien hardi sera celui qui osera venir nous inquiéter répondirent les paysans nous veillerons sur les jours de notre bonne maîtresse ils sont tous armés et placés en différens postes les craintes d’ herbert se répandirent bientôt dans les domaines de le maréchal; et vers le soir la petite troupe se montait à le bons paysans qui tous briguaient l’ honneur de faire partie de la garde de le château qu’ PROPN devait abandonner le lendemain ", "j’ ai demandé le figaro vous ne préfèreriez pas le gaulois ou le paris-journal insinue la marchande qui est justement en train de lire derrière sa table le dernier numéro qui lui reste non non le figaro elle replie lentement la feuille et me la tend en soupirant ", "a vrai dire on y voyait à le peine mais on s’ habituait vite à ce clair-obscur qui de le reste embellissait tout fit asseoir PROPN dans un fauteuil à le dossier en arrondi et prit place lui-même sur un siège de forme plus sévère qui évoquait les cathèdres d’ un autre temps et adopta aussitôt le ton jovial pour entamer la conversation —nous voici tous l’ un en face de l’ autre jeune demoiselle anglais tous et faits pour nous entendre n’ est -ce pas mais oui fit -elle poliment —ne soyez pas trop étonnée par tous ces livres et qu’ ils ne vous donnent pas de moi une idée fausse ", "j’ insulte à l’ indigence de la pensée comme d’ autres à le celle de l’ habit je m’ enorgueillis d’ un don et je me fais une arme offensive d’ un bonheur ah si à les plus mauvais jours de les révolutions l’ ignorance révoltée a jeté parfois un cri de haine contre le génie la faute n’ en est pas seulement à la méchanceté envieuse de sa sottise elle vient aussi de l’ orgueil méprisant de le savoir ", "laissons -le ma tante.mlle angélique hocha la tête et sortit sans mot dire PROPN se laissa tomber sur une chaise elle était à le demi morte de fatigue après ces heures d’ angoisse passées près de sa sœur la présence de thierry lui procurait une sensation de soulagement indicible mais aussi comme elle faisait battre son cœur désordonnément ah! elle s’ était tant promis de ne pas le revoir mais il le fallait pour jacqueline ", "quand le prince est contrarié il sait le montrer de telle façon que l’on souhaiterait trouver un trou de souris pour s’ y nicher enfin cette fois j’ espère qu’ il ne vous en voudra pas trop je lui ai expliqué que vous aviez péché par ignorance et il a paru accepter l’ excuse pour plus de sûreté vous pourrez lui exprimer vous-même vos regrets la première fois que vous le verrez comment trouvez -vous ces jardins –ils seraient superbes s’ il y avait des fleurs répondit franchement jeta un coup d’ œil effaré vers le vestibule avait disparu tout à l’ heure le prince –ne parlez jamais de fleurs devant lui il les hait on n’ en voit pas une ici ", "on peut encore gagner ou ans pourvu qu’ après chapitre octave n’ aime pas qu’ on tue les enfants qu’ elle a élevés dit à le livie en caressant d’ une main potelée et chargée de bagues le citronnier en pot de sa maison de les carènes une rareté ce citronnier un vrai luxe si si insiste la riche pomponia on sent que les enfants ta belle-sœur déteste en perdre d’ autant qu’ avec les petits elle a la main verte il faut le reconnaître il ne lui en meurt jamais je compte pour rien le petit égyptien qu’ on a incinéré le lendemain de le triomphe PROPN était gaucher ", "mais ce n' est pas un train le chef de gare c' est le wagon de voyage de s. m. l' empereur de tartarie monsieur avant de le lui expédier on le fait servir à le quelques hauts personnages saluant et je vous l' offre flatté monsieur vous êtes bien bon je dirai même que vous êtes un homme charmant j' accepte avec joie " ]
brisé de se souvenir parfois à le milieu de le jour il tombait de sommeil comme il n’ arrive pas après le plus grand effort physique puis le soir quand un léger souffle renaissait sur le barada et que la plainte de les muezzins commençait de bouger sur la ville pareille à le monotone désir qui de sa poitrine s’ exhalait dans le ciel vide guillaume en ressassant ses idées de mort et d’ amour suivait la route d’ alep entre haies de peupliers et de platanes jusqu’ à la limite extrême de les jardins et s’ asseyant auprès de la source de où les damasquins à la fin de les chaudes journées viennent goûter la meilleure eau de l’ oasis il attendait le visage tourné vers le pays de son espérance un jour qu’ il était là des juifs qui arrivaient de qalaat commencèrent à le donner détails sur le massacre à lequel les chrétiens vainqueurs avaient procédé en pénétrant dans la forteresse —mais soudain dirent -ils leur chef après cette première dévastation s’ est adouci d’ une manière inexplicable il a fait éteindre les flammes et grouper les survivants sur la place de le
[ "guillaume but une gorgée d’ eau et demanda en écoutant son coeur battre ce qu’ étaient devenues les femmes de le sérail ils racontèrent qu’ elles avaient été distribuées entre les principaux chrétiens et la fameuse oriante —distribuée comme les autres elle vivait ", "il se livra à les jouissances de cette certitude enfin obtenue puis les inquiétudes noires commencèrent de ramper à le fond de son être cependant qu’ à le chaque pas en revenant à le damas il s’ obligeait à se dire elle est vivante il mettait ce fait sur le devant de son imagination pour repousser le reste dans l’ obscurité rentré chez lui il se jeta sur une natte et resta plongé durant heures dans ses méditations la nuit il se disait je ne crois pas qu’ elle veuille demeurer un si long temps sans connaître le plaisir ni que personne de ceux qui la voient et qui sont des vainqueurs accepte sa retenue à le matin il se rejetait violemment sur cette autre idée qu’ un jour il la rejoindrait et qu’ ils mourraient de bonheur à le pouvoir vivre l’ un pour l’ autre il eût voulu s’ approcher de son amie après qu’ elle s’ était endormie et juger sur son visage sans feinte ce qu’ elle méritait de confiance mais il se faisait violence pour s’ interdire ces indiscrétions voulant demeurer digne d’ un si grand amour et il se contraignait à le chercher le moyen de la rejoindre et de l", "c’ est dans ces tourments que vint le surprendre un messager de le palais qui l’ invitait à se rendre immédiatement auprès de le sultan il bondit d’ espérance à l’ idée que celui-ci allait l’ envoyer à le qalaat comme il entrait dans la salle d’ audience le petit vieillard lui cria joyeusement —voici une bonne chose qui vous surprendra le chef de les chrétiens est éperdument amoureux et fort aimé d’ oriante la favorite de l’ ancien émir et l’on dit qu’ elle dispose de lui ces paroles percèrent le jeune homme d’ une prodigieuse douleur —je ne vois rien en cela dit -il qui doive surprendre d’ une fille de cet âge et de cette beauté ", "—aussi n’ est -ce pas là ce qui doit vous étonner mais de savoir que tous travaillent d’ un parfait concert à le rétablissement de le royaume et déjà ils ont reconstitué les jardins de l’ oronte PROPN eut un accès de désespoir quoiqu’ il ne crût rien de cette infidélité spirituelle le seul fait qu’ elle fût formulée et que des mots même menteurs lui en fissent l’ injure l’ affolait il dit que cette fille mériterait d’ être mise à le mort le sultan ne partageait pas cet avis —je veux te confier en secret à le toi qui es de le christ ce que la prudence me défend de dévoiler clairement à les nôtres ", "nous pouvons coopérer avec tes coreligionnaires il esquissa toute une politique de rapprochement économique comme nous dirions aujourd’hui PROPN abonda dans ses vues et lui offrit à le nouveau de retourner à le qalaat pour négocier une entente mais cette fois encore le vieillard jugea préférable d’ ajourner son refus enflamma de colère guillaume qui osa insister avec passion à le point que le sultan irrité le renvoya en lui ordonnant d’ être à l’ avenir plus intelligent et plus maître de ses paroles ", "or peu de jours après une nuit dans son sommeil guillaume fut brusquement réveillé et se trouva assis sur ses coussins écartant une image qui le bouleversait quelque chose se passait là-bas sur l’ oronte dont il ne pouvait se définir la forme exacte quelque chose d’ humble et de tragique qui l’ atteignait cruellement quelque chose d’ irréparable souffrait -elle mourait -elle ou pis encore était -elle heureuse il ne savait que préférer cette nuit il n’ eut plus de repos ", "il alla à les bains et PROPN encore ne trouva pas de calme car il se sentait averti d’ une sûre révélation enfin perdant la tête il pensa le mieux est que j’ aille à le palais bien que ce ne soit pas l’ heure et que j’ obtienne de le sultan qu’ il se décide à m’ envoyer à le qalaat s’ il diffère encore eh bien je devrai partir avec mes humbles chances car je sais que cette voix intérieure ne se taira plus il se rendit à le palais et malgré l’ heure matinale parvint à se faire admettre auprès de le sultan —jusques à le quand ajournerons -nous lui dit -il avec égarement que je coure à le qalaat ", "rien ne dérange leur plaisir et toi par tes lenteurs n’ encourages -tu pas leur succès alors le sultan —a -t-on jamais vu qu’ un bienfaiteur et un chef cède à les obsessions de son hôte accueilli par grâce dans notre maison tu devrais avoir assez d’ intelligence et de coeur pour en prendre les intérêts mais chacun agit selon sa race et un chrétien veut sans doute qu’ un sultan fasse la première démarche auprès de les chrétiens sache que c’ est moi le maître de l’ heure et qui fixerai seul le jour de ta mission ", "pour plus de sûreté il le fit conduire en prison quelle misère pour le pauvre amant les semaines et les mois passèrent et toujours dans les ténèbres sa raison lui proposait des images douloureuses un visage oublieux et plus encore cependant qu’ à l’ aube sa foi son élan vital balayaient ces nocturnes elle vivait il se jetait dans cette idée comme dans un canot de sauvetage à le milieu de le désastre " ]
[ "enfin pour achever je lui ai servi le sermon de rigueur il écoutait dans une attitude que je m’ explique moins que jamais après ce que vous venez de m’ apprendre émissaire d’ un voleur comme il l’ avait déclaré d’ abord ou voleur lui-même comme il le déclarait maintenant il se trouvait associé à une très malpropre histoire je renonce à le vous décrire l’ air de hauteur répandu sur toute sa personne —je le reconnais bien dit jaffeux il n’ a pas changé ", "a mettre à la pile de toutes les autres capitaine! seulement ici le joseph était militaire un joseph qui n’ aura pas fui qui a parfaitement fui à le contraire repartit -il de le plus grand sang-froid quoique trop tard et avec une peur avec une peur à le me faire comprendre la phrase de le maréchal ne y que j’ ai entendue de mes oreilles et qui venant d’ un pareil homme m’ a je l’ avoue un peu soulagé: je voudrais bien savoir quel est le jean-f... il lâcha le mot tout à le long qui dit n’ avoir jamais eu peur une histoire dans laquelle vous avez eu cette sensation doit être fameusement intéressante capitaine! pardieu fit -il brusquement je puis bien si vous en êtes curieux vous la raconter cette histoire qui a été un événement mordant sur ma vie comme un acide sur de l’ acier et qui a marqué à le jamais d’ une tache noire tous mes plaisirs de mauvais sujet ah! ce n’ est pas toujours profit que d’ être un mauvais sujet! ajouta -t-il avec une mélancolie qui me frappa dans ce luron formidable que je croyais doublé de cuivre comme un brick grec ", "—elle le savait quand il est parti il y a mois —je m’ en étais douté répondit -il c’ est très sérieux il faudra voir je reviendrai demain ", "cet hubert est un malin il défend nos intérêts à le fond il est un vigneron comme nous tous et puis il est un peu de la famille ce m.delangle peut-être que c’ est un pas méchant il a le bras long qu’ on dit il en connaît des députés des ministres tout ce monde -la ̀ bien sûr se moque pas mal de les vignerons à le sous par jour mais enfin si le vieux loménie s’ en mêle ", "aucun de les types qui se trouvaient là n’ osait s’ approcher d’ elle le vieux parti entraîné par sa propre histoire son stock de pièces également épuisé elle sortit de le bar il y avait des gars autour de sa voiture ils s’ écartèrent quand elle s’ approcha elle reprit le volant et alluma ses phares ", "qu’ il y avait des sourires de consentement dans les yeux caves et dans les bouches vides de les têtes de bienheureux et même j’ en jurerais encore –la chemise de la vierge s’ agitait se renflait haletait comme si elle eût été pleine d’ un jeune corps qui tremble et qui désire l’ aube rosait et dorait là-bas l’ orient; la nuit près de s’ enfuir effarée par la splendeur prochaine de le jour ramassait une à une ses étoiles éparses comme une femme à la hâte emporte ses bijoux à les premières flammes d’ un incendie voisin le château de karnoët s’ érigeait dans la plaine plus haut que les plus hauts arbres seigneurial et morne voilé de deuil par les dernières ténèbres il y avait plus d’ ombre sur lui que sur les champs et sur les bois ", "—ils étaient très ivres —pas plus que tous ceux qu’ on ramasse à le heures de le matin —savez -vous quelle heure il était exactement —nous sommes tenus d’ inscrire toutes les courses et de noter l’ heure il était heures minutes —où vous ont -ils dit d’ aller ", "—écoute vieux wang-fô dit l’ empereur et sèche tes larmes car ce n’ est pas le moment de pleurer tes yeux doivent rester clairs afin que le peu de lumière qui leur reste ne soit pas brouillée par tes pleurs car ce n’ est pas seulement par rancune que je souhaite ta mort ce n’ est pas seulement par cruauté que je veux te voir souffrir j’ ai d’ autres projets vieux wang-fô ", "j’ ai l’ impression de l’ avoir déjà rencontré —ce ne serait pas étonnant on a longtemps eu affaire à son père maintenant qu’ il a passé la main place à la jeunesse d’ autant que le petit-fils est sur les rangs cadin se souvenait maintenant de sa première rencontre avec les époux cela datait de ans environ lors d’ un de ces après-midi passés à le suivre les audiences de le tribunal correctionnel pour selon les termes de leur professeur de droit confronter le squelette blanchi de les textes à la chair bouffie de la réalite était accusé de séquestration de coups et blessures d’ actes de cruauté et son fils âgé de ans était également poursuivi pour complicité ", "je suis curieux il couchera dans la pièce de le bas avec mon père vénéré et vous illumination de mon séjour en terre chinoise poétisé -je dans le style de le cru elle montre une natte à le lit dans première partie de la soupente " ]
il l’ aimait il en prenait violemment conscience devant ce vide cette dévastation que son départ laissait autour de lui en lui elle lui était nécessaire il étouffait dans une sorte d’ asphyxie morale quelque chose d’ intolérable et d’ affreux comme l’ agonie de le matelot à le fond de le sous-marin sombré il voulait de l’ air de la vie
[ "il la voulait elle est émouvante et presque auguste cette invasion de l’ amour chez l’ homme en pleine possession de lui-même quelques aventures sans durée ni profondeur de la passade d’ étudiant à la piètre intrigue mondaine ont déçu sa soif d’ idéal ébranlé sa foi dans la passion vraie il doute et soudain le hasard admirable se réalise ", "il se sent un être privilégié le centre d’ un miracle il ne se reconnaît plus sa sensibilité s’ accroît et le prolonge il perçoit des nuances des parfums des harmonies qu’ il ignorait la veille le bonheur le féconde ", "il s’ épanouit et se pavoise l’ arbre nu s’ habille de fleurs le voilier prend la mer et se couvre de toile il devient une de ces grandes forces de désir et d’ attraction qui mènent à la nature il se mêle à l’ univers et le porte en lui chez paul duclos tout préparait tout favorisait cette métamorphose ", "son père prématurément veuf absorbé par ses énormes travaux se sachant rude et presque inculte l’ avait confié à l’ éducation religieuse seule capable à le son avis de remplacer l’ influence maternelle et l’ atmosphère de le foyer et plus tard ses recherches ses voyages tout en excitant en lui le goût et la curiosité de la vie l’ avaient sauvé de cette oisiveté facile de cette vaine existence où les meilleurs se diminuent où l’ ardeur se détend la fraîcheur se fane il se jeta donc fougueusement dans l’ avenir il dissiperait le malentendu qui seul pouvait expliquer la fuite de la jeune fille il la rattraperait ", "elle serait sa femme si elle y consentait de son côté il était libre nul obstacle entre eux oui c’ est vrai il était plus riche qu’ elle tant mieux ", "le cadre serait digne de l’ œuvre son père pouvait s’ effarer de l’ inégalité de les fortunes ah! ceux qui le jugeaient sur ses rudes façons ne le connaissaient guère avait -il jamais eu d’ autre but d’ autre joie que de gâter son garçon pourquoi avait -il ouvert des tranchées percé de les tunnels amoncelé des remblais creusé des ports pourquoi ce formidable ouvrier avait -il sculpté la face de la terre sinon pour faire plaisir à son garçon que de caprices royalement exaucés cela se passait toujours de la même façon comique et touchante ", "son père le scrutait le regard aigu la tête —alors a ferait ton affaire oui papa —eh bien l’ affaire est faite que d’ affaires faites depuis les somptueux jouets mécaniques de la petite enfance jusqu’ à la 60-chevaux de course où paul évaporait son ardeur! et ces ans de fouilles en asie-mineure ces sommes énormes versées à les terrassiers indigènes ah! par exemple m. PROPN en voulait pour son argent c’ était son grand souci ", "il fallait que son garçon fût content et malheur à le joujou qui n’ aurait pas vraiment fait l’ affaire pas de crainte cette fois de ce côté-là et d’ avance paul s’ imaginait le rapide colloque l’ œil en coin dans la face penchée la petite savourette alors ç a ferait ton affaire oui papa! et certainement l’ affaire serait faite ", "ii c’ était la fin de le jour d’ un joli jour perlé d’ avril le gros de les visites passé lucette respirait dans l’ accalmie ouf! PROPN avait été presque un gala et comme la fête de ses relevailles car elle n’ avait pas reçu depuis la naissance de sa petite paule mois " ]
[ "de son côté la dame qui avait aussi fait avec une égale rapidité ses observations sur la personne de corentin se tourna vers son fils avec un air significatif assez fidèlement traduit par ces mots –quel est cet original-la est -il de notre bord? à le cette mentale interrogation le jeune marin répondit par une attitude par un regard et par un geste de main qui disaient –je n’ en sais ma foi rien et il m’ est encore plus suspect qu’ à le vous puis laissant à sa mère le soin de deviner ce mystère il se tourna vers l’ hôtesse à le laquelle il dit à l’ oreille –tâchez donc de savoir ce qu’ est ce drôle-là s’ il accompagne effectivement cette demoiselle et pourquoi –ainsi dit madame de le gua en regardant corentin tu es sûr citoyen que mademoiselle de verneuil existe –elle existe aussi certainement en chair et en os madame que le citoyen de le gua-saint-cyr.cette réponse renfermait une profonde ironie dont le secret n’ était connu que de la dame et toute autre qu’ elle en aurait été déconcertée ", "le puis -je est -ce qu’ il n’ a pas péché par excès d’ affection sans doute et retrouvant avec le calme la formule bizarre de dialogue dont les pantomimes de le cirque lui ont donné l’ habitude PROPN achève oui c’ est de l’ affection de vouloir vous tuer pour vous empêcher de mourir dans l’ excès de son émotion ne remarque même pas cela: –conduisez -moi vers lui je lui parlerai il me croira adieu mes idées de sacrifice de retraite la douleur est trop grande j’ avais du courage je l’ ai perdu ", "ce sont ces moments -là surtout dont il disait ne jamais avoir été capable de s’ arracher tout à le fait il y était encore il entendait la voix de l’ aïeule tout près de lui que l’ absence de dentier modifiait bizarrement comme si le port de cette prothèse maintenait pendant le jour une personnalité artificielle la pénombre lui restituait sa vérité avec sa voix authentique moins articulée plus vulnérable plus proche de le bredouillement d’ une sorte de pâte verbale dans laquelle il lui semblait percevoir le mélange intime de les mots et de la substance de les choses qu’ ils évoquaient car dans ces moments d’ avant le sommeil la voix de l’ aïeule n’ énonçait presque plus rien qui fît sens à le peine de les phrases articulées des mots compréhensibles et pourtant françois ne la comprenait jamais si bien ", "et je fus très long à l' oublier je l' aimais je l' aimais tendrement dès que je repensais à le elle c' était avec une commotion intérieure à la fois douce et douloureuse tout ce qui n' était pas elle me semblait pour le moment décoloré et amoindri c' était bien l' amour le vrai amour avec son immense mélancolie et son immense mystère avec son suprême charme triste laissé ensuite comme un parfum à le tout ce qu' il a touché ", "ensuite veux -tu que je te fasse un aveu dit à le demi-voix l’ artiste en s’ approchant de son ami eh bien on dira un jour de moi ce qu’ on a dit du pérugin –comment cela demanda le magistrat –parbleu répondit l’ artiste le pérugin fit un peintre qui valait mieux que lui et moi je fais un sculpteur qui me surpassera ce sera ma gloire puis si tu avais vu ma pauvre sœur à son lit de mort quand elle me confia son philippe adoré et si d’ un autre côté tu avais entendu les promesses que je lui fis tu comprendrais mon inquiétude ", "demain il entrera par cette porte-là d’ ailleurs on est demain tiens il fait jour et l’ autre est toujours à le téter avec un petit bruit comme c’ est dommage que je n’ aie pas pris mes lunettes j’ aurais mieux vu sa tête ", "il ne se plaignait pas mais je le plaignais en imaginant sa solitude PROPN est pourquoi je décidai un jour de l\\ 'emmener avec nous la veille je prévins les chasseurs que lili et moi ne parti- rions pas de bonne heure mais beaucoup plus tard à le cause de paul et que nous les rejoindrions à la baume de passe-temps où nous devions déjeuner ils parurent déçus de cette défection et tentèrent en vain de me faire changer d\\' avis sans rien dire je savourai mon triomphe eux qui avaient refusé de me convier à ouverture voilà qu\\ ils regrettaient mon absence et que je devenais indispensable ainsi doivent se réjouir les américains quand nous les appelons à le notre secours après avoir chassé leurs ancêtres sous des prétextes politiques ou religieux ", "sans les entrées en cap en bac pro les examens de les gamins ses gamins il les a eus jeune et à le foot on devient vite un vieux comment expliquer qu’ à le même pas ans il sente les choses déjà se refermer sur lui d’ ici un ou ans arrivera tout à le plus ", "le mariage était reculé indéfiniment j’ avais le temps de préparer mon plan de campagne et de dresser mes batteries car décidément je trouvais la comtesse tout à le fait de mon goût et l’ occasion me semblait on ne peut plus favorable plus jeune que le défunt plus riche que le futur il me sembla un moment que tous les avantages étaient de mon côté tandis que je faisais ces réflexions à le part moi la comtesse qui s’ était rencognée boudeuse à le fond de son fauteuil avait rappelé à le elle joséphine ", "l' angoisse agissait différemment sur elle donnez l' ordre d' évacuation à le toutes les stations de le centre de paris à le pas de charge l' inspecteur demeura sur place interdit va foutre une panique monstre on aura l' air malin si ç a n' explose pas le commissaire le reprit de volée sifflant entre ses dents –je vous dispense de me donner votre avis " ]
et comment pouvait -il en être autrement quand les braves pandours nationaux de notre tudor notre ypsilanti roumain ne purent eux-mêmes en dépit des pendaisons résister à le plaisir de violer nos filles et de chaparder ce qui leur tombait sous la main? et si l’ avortement de l’ hétairie dans les principautés danubiennes ne coûta à le général grec qu’ une grosse déception dont il se soulagea publiquement sur la tête de ses vauriens la méprise de le pauvre tudor vendu par les siens lui coûta la tête je suis content de mourir de ne plus rien savoir de ce monde horrible troupeau qui frappe ou qui se laisse frapper mais qui ne connaît guère de milieu entre ces ignominies aujourd’hui je sais que si les maîtres de le monde sont sans humanité le monde n’ est pas meilleur que ses maîtres dommage pour les justes de la terre
[ "nous nous tirâmes d’ affaire tant bien que mal avec les bandes de les hétairies notre commune n’ eut pas trop à le souffrir: quelques viols quelques pillages mais aucun meurtre je défendis mon foyer comme la louve défend ses petits de son côté mon fils également s’ en tira avec des dégâts matériels seulement et l’on considérait le péril comme conjuré quand un beau matin les populations furent averties que les soldats turcs occupaient le pays dans le but de poursuivre les grecs et d’ étouffer l’ hétairie ", "cette occupation quoique nous ne fussions pour rien dans la révolte de les grecs et malgré les assurances de le padischah qui garantissait la vie et l’ avoir de ses raïas fidèles nous payâmes les pots cassés ce fut la première fois que chez nous le paysan eut l’ occasion de se rendre compte que le monde se partage en forts et en faibles que les forts ne se mangent pas entre eux et que les faibles n’ ont pas de patrie dès que l’ armée turque débarqua dans le pays le plus patriotique souci des boïars fut de mettre leur fortune à l’ abri de les ravages qu’ on redoutait de la part de les soldats musulmans les fameux otousbirs étaient connus pour leur férocité ", "moyennant de lourdes bourses d’ or tout seigneur obtint de le commandement turc un otage qui était le plus souvent un aga cet aga nourri logé grassement payé avait la mission de défendre la cour de le boïar qui le prenait comme otage contre les attaques de les otousbirs ce fut la paix pour nos maîtres mais leur paix à le eux de combien de gémissements humains devait -elle être saturée seules les plaintes de nos enfants l’ ont exprime de toutes les ruines de tous les deuils de cette sinistre époque rien n’ égale les souffrances qu’ eut à endurer la chair de petits enfants je ne vous dirai rien des rançons en argent et en nature que coûta à le paysan l’ entretien de l’ armée turque ", "beaucoup restèrent sans chemise et durent estropiés par le topouz s’ enfuir dans la montagne après avoir perdu famille et foyer je fus de le nombre mais la perte de mes biens ne me fit pas verser une larme l’ avoir peut se reconstituer tandis que les créatures qui font la joie de la vie restent à le jamais perdues et ce sont ces créatures que l’ orage m’ emporta jusqu’ à la dernière seigneur dieu tu es puissant mais tu n’ as pas de cœur ", "où est -elle ta magnanimite écoutez haïdoucs ce qui s’ est passé en une semaine de la vie d’ un homme et dites-moi après cela si les bêtes peuvent dépasser l’ être humain en férocité un samedi soir l’ aga de notre boïar accompagné de otousbirs fit irruption dans ma cour ces terribles bachi-bouzouks effrayèrent ma femme et mes enfants je les attendais et saisissant une hache leur criai en turc que je frapperais quiconque voudrait franchir le seuil de ma maison ", "à le peine avais -je articulé cette menace qu’ un coup de plat de kandjar dans la poitrine me renversa à le terre où je m’ évanouis quand je revins à le moi la bouche pleine de sang je vis ma femme gisant étranglée dans un coin de la chambre une de ses mains serrait entre les doigts de les poils arrachés à une moustache la fille et le bambin n’ étaient plus PROPN je perdis à le nouveau connaissance puis en me réveillant tard dans la nuit je sentis mon corps baigné de sueur froide et je compris à la douleur qui me tenaillait la poitrine que tout ce que je prenais pour un cauchemar était vrai ", "la nuit s’ écoula ainsi le matin de le jour suivant un dimanche les cloches de l’ église sonnaient tristement l’ agonie d’ un peuple massacré un voisin apparut et me donna à le boire un peu d’ eau-de-vie il venait de la part de mon fils qui habitait avec sa femme un village tout proche et m’ offrait d’ aller me cacher dans son grenier je ne pouvais bouger un doigt encore moins me lever et faire kilomètres à le pied ", "le paysan s’ en alla et envoya des femmes pour s’ occuper de la morte un autre habitant vint le lendemain et me raconta comment les otousbirs avaient saccagé l’ église y avaient introduit leurs chevaux brisé les icônes et emporté les objets précieux qu’ ils vendaient sur les routes les feuilles de les livres saints déchirés ainsi que les vieux documents se retrouvaient partout éparpillés notre bon prêtre que les turcs croyaient riche fut torturé jusqu’ à le ce qu’ il rendît son âme est la fin de le monde ajouta le paysan ", "la commune est presque déserte seul le boïar ne souffre de rien; son aga le défend et ne lui coûte que de l’ argent mais c’ est cet otage qui nous coûte la vie je me levai péniblement et me traînai jusqu’ à la cour de notre maître qu’ on nommait un de les piliers de le pays " ]
[ "il est évident que c' est la même empreinte marescot n' est pas un spécialiste mais les crêtes dermiques dessinent leurs courbes leurs cercles avec une telle netteté qu' il n' est pas possible d' hésiter elle est à le moi s' écrie -t-il même pas nécessaire en effet d' en passer par menestrel grâce à le permis de conduire on posse ̀de l' ancienne signature de yolande et la nouvelle et c' est la même ", "on n’ est pas jaloux de ceux qui sont morts! il sait bien d’ ailleurs que jamais vous n’ avez eu un regard pour le pauvre paysan qui vous a tant aimée ne vous offensez pas de tout ce que je vous marque je suis comme si j’ étais à l’ agonie n’ est -ce pas et je n’ en réchapperai pas bien sûr allons adieu marie-anne chanlouineau maurice lui aussi relut à le reprises avant de la rendre cette lettre où palpitait à le chaque mot une passion sublime il se recueillit un moment et d’ une voix étouffée —vous ne pouvez refuser prononça -t-il ce serait mal! ", "le petit me répondit gravement entends comme on pleure je vous ai vu à le cette minute jean ce que disait l’ enfant j’ ai cru l’ entendre là-bas où vous êtes que ce ne soit pas mon dieu dans le traîneau qui me ramenait sous les étoiles brillantes de le ciel d’ hiver je pensais que ces étoiles furent des âmes de ce pays belles et malheureuses ", "meubles: lit et table sur laquelle un seau d’ eau servait à le tout un coffre dans un coin pour les affaires en nombre restreint de la fille cette simplicité monacale titillait en jacquemort l’ athée lubrique épris de chair brute qu’ il aurait pu être en y réfléchissant bien il alla s’ asseoir près d’ elle sur le lit de fer qui grinça pas d’ autre endroit qu’ est -ce que tu as fait de beau depuis la dernière fois? demanda -t-il ", "en dépit de la coloration nationaliste –voire fascisante de le point de vue de ses détracteurs de le mouvement de le fait qu’ il ait établi à le salbris son quartier général n’ a pas eu d’ incidence sur la composition ethnique de ce prolétariat forestier il semble même que certains des bûcherons aguerris par la fréquentation de les sous-bois et le maniement de la tronçonneuse aient rejoint sa milice de plus ou moins bon gré il semble aussi que dès le début de les événements l’ armurerie de le chasseur solognot à l’ angle de la rue de le marché ait été mise à le sac si peu propice à un usage militaire que fût le matériel dont elle disposait quant à la forêt elle est si présente à le salbris qu’ on l’ aperçoit déjà depuis les locaux de pôle-emploi en face de l’ hôtel de ville c’est-à-dire bien avant d’ atteindre le carrefour ou le bâtiment également vaste mais sensiblement plus hideux qui abrite l’ entreprise les belles portes de PROPN meubles aubrun plus loin les locaux de l’ entreprise painsol spécialisée dans la fabrication de pain d’ épices étai", "mais elle ne lui a rien montré sans point final l’ épisode est resté ouvert les jours suivants il l’ a surprise désespérée en proie à la pensée de la mort si bien que bon gré mal gré il a continué en écrivant la deuxième lettre il se disait je deviens cyrano; cyrano: l’ homme qui sous le masque d’ un autre déclare son amour à la femme aimée qui allégé de son nom voit exploser son éloquence subitement libérée ", "cette plaisanterie sur les quartiers perdus est bien usée —reprit le domino.—ce qui est vrai c' est que madame de hansfeld est trop prude pour commettre une telle légèreté elle que l'on voit chaque jour à l' église —mais le bal de l' opéra n' a été inventé que pour favoriser à le moins une fois par an les légèretés de les prudes —dit un nouvel arrivant qui s' était mêlé à le cercle sans qu' on le remarquât ce personnage fut accueilli par de grandes exclamations de surprise c' est brévannes; d' où sors -tu donc il arrive sans doute de lorraine mauvais sujet? sa première visite est pour le bal de l' opéra c' est de règle ", "ranimez -les les pauvres délaissées par votre présence moi je vivrai toujours par votre souvenir je vous quitte bien vite à le milieu de ces bonnes pensées qui me font sourire car je le sens si j’ attends un instant je vais pleurer et j’ ai besoin de tout mon courage pour vous dire une dernière fois à le revoir berthe je vous aime PROPN en effet s’ empressa de cacheter cette lettre et après avoir passé un peu d’ eau fraîche sur ses yeux qui s’ étaient gonflés malgré lui il courut à la poste pour y jeter sa correspondance qu’ il n’ aurait pas voulu confier à les mains de l’ un de les garçons de l’ hôtel en rentrant il était plus calme ", "une jolie créature se tenait devant lui souriante à la fois et honteuse en une attitude de provocation et de crainte les mains jointes et les bras offerts de nouveau de beaux bras savoureux et blancs qui émergeaient de sa chemisette de fine batiste ses cheveux blonds se séparaient en bandeaux ondulés et lâches dont les boucles indociles jouaient à l’ aventure elle avait des yeux gris très longs avec des cils noirs qui les voilaient à le demi et ses petites dents riaient à le bord de ses lèvres rouges si rouges qu’ on eût dit bien à le tort qu’ elles étaient peintes c’ était suzanne jorancé la fille de jorancé commissaire spécial et l’ amie de marthe qui l’ avait connue tout enfant à le lunéville l’ hiver précédent suzanne avait passé mois à le paris chez les philippe ", "mais ce jour-là le thermomètre avait baissé si rapidement qu’ on pouvait craindre de à le degrés passé minuit et c’ est vraiment trop pour une partie de plaisir une troïka cependant déboucha à le galop dans la rue déserte à l’ extrémité opposée une forme féminine s’ avançait rapidement sur le trottoir en planches qui longeait les maisons le traîneau découvert ne contenait que jeunes officiers tous les beaux garçons spirituels et parfaitement gris ils avaient déjeuné le matin chez borrel pour célébrer le triomphe de l’ un d’ entre eux qui avait reçu les excuses d’ un civil mal léché à qui il avait enfoncé son chapeau en sortant de le théâtre-russe —gloire à le notre vainqueur " ]
le poste de pilotage nous préviendra minutes avant le point de largage alors il sera temps de secouer bérurier je médite un instant les yeux fixés sur le ciel moutonneux qui étale au-dessous de nous désormais selon la volonté ferme de le vieux nous ne sommes plus français le président de la république doit faire un voyage à le pékin dans les jours à le venir et étant donné les bonnes relations nouées entre la france et la chine un incident diplomatique est à le éviter coûte que coûte
[ "officiellement et quoiqu\\' il arrive nous sommes alpinistes suisses qui se sont égarés dans la chaîne de on va nous parachuter près de la frontière de le cachemire avec un matériel de montagne destiné à le accréditer notre version ensuite ce sera l\\ inconnu avec un i majuscule a nous de jouer dans cette période indécise de le voyage à le cours de ce temps mort qui échappe à le mon contrôle je fais un retour sur moi-même ", "comme chaque fois est à le félicie que je pense a peine arrivé me voilà reparti autre soir nous l\\ avons faite notre virée et le retour à le saint-cloud avec un crocheton par les champs-élysées histoire de lui refiler une dernière tournée de lumières à le ma vieille le cœur y était pas je pensais à le cette mission ", "je me disais que selon toute vraisemblance elle allait être la dernière aller clamser en chine délibérément contre la volonté de ses chefs admettez que c\\' est un peu insensé sur le pourtour non faut aimer l\\ aventure le risque et bérurier je cherche à le piger ce qui a pris dans l\\ antichambre de le big boss lorsque j\\' ai décidé d\\' accompagner le gravos à le bout de son enfer je crois que ce qui a provoqué cette décision est d\\' imaginer le béru tout seulâtre tout paumé sur le gigantesque territoire chinetoque pareil à le charlot à la fin de ses films quand il s\\' en va sur une route vide de sa démarche de canard ", "oui j\\' ai réagi à le cette image je me le suis vu le mastar dans cette immensité redoutable sans andouillettes et sans bistrots si loin de son univers tiède et paisible un signal lumineux allume avec un ronflement d\\' interphone une voix nasillarde lance un truc caverneux officier qui commande l\\ opération largage me fait signe il est temps garçon ", "dis -je afin de me mettre à l’ unissons je secoue le gravos par rose appelle doucement est ici on prend la correspondance il sursaute regarde les banquettes se frotte les carreaux et murmure on est déjà à le chaussée-d\\'antin mon pote et pour le père-lachaise faut prendre la direction ", "il renifle la réalité et bâille mince fait -il je rêvais justement que j\\' allais dîner chez pinaud debout ordonne le ricain en se dirigeant vers la lourde de appareil mate par un hublot ", "il n\\ aperçoit que la nuit immense dans laquelle flottent des nuages éclairés par la lune il fait la grimace va falloir plonger dans cette purée mousseline fait -il très réticent eh oui gros ", "il va falloir ils pourraient pas nous poser puisque 'endroit ou on débarque est un désert impossible c\\' est la première fois que je saute en marche d\\' un avion je souhaite très fort que ç a ne soit pas la dernière ", "la veille on lui a fait subir une petite séance d\\' entraînement afin de lui apprendre à se recevoir mais concluant n\\' oublie pas les conseils de le moniteur gros en ce qui concerne ta position de descente si tu te casses une guitare à arrivée est scié je ferai de le mieux dit -il officier américain assure que les sangles de nos parachutes sont bien bouclées " ]
[ "nous avions pensé à le faire retourner à l’ allée de madrid où elle aurait aperçu le fortunio galopant à le toute bride elle se serait lancée à sa poursuite et une branche ayant effrayé sa jument elle aurait été jetée violemment à le terre fortunio l’ aurait relevée évanouie et conduite chez elle et n’ aurait pu décemment s’ empêcher de venir demander des nouvelles de la malade aveu de musidora attendrissement de le sauvage fortunio et tout ce qui s’ ensuit mais ce moyen est parfaitement usé ", "remarquant des larmes dans ses yeux elle demanda: –avez -vous reçu de mauvaises nouvelles est un mot de mme la mère de l’ institutrice anglaise qui a précédé mademoiselle elle m’ annonce que la pauvre petite miss est morte la semaine passée –quoi? était -elle donc si mal quand elle est partie d’ quelle maladie avait -elle?–on ne sait pas mademoiselle ", "comment avez -vous donc l’ idée de vendre une pareille bête la paysanne la nécessité donne des idées qu’ on n’ aurait point de soi-même je peux dire que sans l’ amour que j’ ai pour mon enfant jamais je ne me serais séparée de pacha pauvre ami! ajouta la paysanne en le caressant pierre ", "entourée de tout un chœur de danseurs et danseuses russes en habits nationaux et bottés de rouge tapant du tambourin sur leurs talons puis s’ immobilisant soudain pour permettre à la jeune femme de faire entendre une voix d’ un registre peu ordinaire annouchka avait concentré l’ attention immense de le public on avait déserté tous les autres établissements on s’ était levé de toutes les tables et une cohue haletante se pressait autour de le théâtre de plein air rouletabille monta sur une chaise dans le moment que des bravos tumultueux partaient d’ un groupe d’ étudiants salua de leur côté semblant ignorer l’ autre partie de l’ assistance qui n’ osait encore manifester elle chantait de vieilles chansons paysannes arrangées à le goût de le jour qu’ elle entremêlait de danses ", "l’ un est aussi maigre aussi anguleux aussi sec que l’ autre est épais et massif je n’ ai jamais pu m’ expliquer la profonde sympathie qui unit ces personnages ils cheminent des heures entières côte à le côte sans s’ adresser une parole cet espagnol est le seul homme de notre bande que je ne connaisse pas à le fond mais le hollandais m’ en répond et cela me suffit ", "–avec qui rageait l’ adélaïde on me le dira peut-être avant le jour de les noces honoré fixait sa fille espérant encore que le nom ne passerait pas et que l’ affaire n’ aurait point d’ autre suite juliette répondit en détachant les syllabes avec quitta la cuisine en jurant l’ adélaïde les bras cassés regardait sa fille comme si elle eût douté encore de son bon sens elle ne fit point de reproche mais elle ôta son tablier et dit en gagnant la porte je vais les trouver moi les maloret.» haudouin n’ avait pas bougé ", "tandis qu’ en bourgogne on l’ achète à le meilleur compte ceux donc qui apportent en bretagne leur provision venant d’ une autre province sont traîtres pour la gabelle le roi les fait prendre marquer et les envoie avec nous il n’ y avait pas de déserteurs ils sont faciles à le reconnaître par leur figure où les grandes plaies ne sèchent jamais à le soleil ils se sont coupé le nez pour échapper à le service et la vermine les ronge entre les yeux ", "maintenant le voici sans force étendu contre les coussins de le wagon avec hébétude il suit les maigres allures de le commandant attentif à les petits cartons rapportés de la capitale et qui renferment les cadeaux de corbeille comment ne s’ aperçoivent -ils pas de son désespoir ni cet homme ni le colonel? comment ne le virent -ils pas blêmir lorsqu’ ils entrèrent à le mess de les guides en brandissant la permission obtenue de son général pour assister à un mariage dans la famille ils ne remarquent rien ni l’ atroce crispation de le sourire par lequel il répond à le leurs phrases joyeuses ni la sueur qui glace ses tempes le cuir de son bonnet de police le colonel commence même à le dormir en paix ", "je n’ y tiens pas je demande à le brigadier s’ il pense à la mort de temps en temps par exemple en se rasant pour rester tranquille il me répond avec des yeux rieurs —le moins possible tous les autres s’ en occupent —oui je réfléchis oui ", "les larmes l’ avaient trempée à le lieu de l’ amollir sous la docilité et l’ humilité filiales sous l’ obéissance passive sous une douceur apparente elle cachait un caractère de fer une volonté d’ homme un de ces cœurs que rien ne plie et qui ne fléchissent pas à la bassesse que son père exigeait d’ elle elle se releva sa fille ramassa toute sa vie lui en jeta en un flot de paroles la honte et le reproche à la face et finit en lui disant que si cette femme ne sortait pas de la maison le soir même ce serait elle qui en sortirait et que dieu merci! elle ne serait pas embarrassée de vivre n’ importe où avec les goûts simples qu’ il lui avait donnés le père stupéfait et tout abasourdi de la révolte cédait et renvoyait la domestique mais il gardait à sa fille une lâche rancune de le sacrifice qu’ elle lui avait arraché " ]
or il arriva cela tancrède alla voir m. de balzac et lui conta comment il avait découvert la vertu singulière de sa canne j’ étais si préoccupé lui dit -il de le besoin d’ être invisible qu’ il n’ est pas étonnant que j’ aie deviné une merveille que je rêvais PROPN s’ écria m. de balzac il me semble que vous avez moins intérêt qu’ un autre à n’ être pas vu
[ "PROPN alors raconta naïvement tous les échecs que sa trop grande beauté lui avait valus depuis son séjour à le paris m. de balzac l’ écouta avec curiosité cette situation nouvelle lui plut à le observer il chercha à se lier plus intimement avec un jeune homme qu’ il trouvait distingué spirituel et qui d’ ailleurs possédait son secret: grâce à sa canne m. de balzac sait bien vite à le quoi s’ en tenir sur le caractère de ses amis tancrède de son côté ne négligea rien pour capter la confiance de l’ illustre écrivain ", "il se rapprocha de lui loua un appartement dans son voisinage et enfin trouva le moyen de lui rendre un de ces services qui fondent une amitié pour la vie nous ne dirons point quel fut ce service dont le sexe mérite de les égards les personnes qu’ il pourrait compromettre nous sauront gré de cette discrétion il suffit de savoir que PROPN fit preuve en cette occasion de tant de délicatesse de présence d’ esprit de réserve que m. de balzac consentit à le lui prêter pendant quelques jours sa canne précieuse sans crainte qu’ il voulût jamais abuser de la puissance qu’ elle lui donnait tancre était ravi transporté à le comble de sa joie il possédait enfin ce qu’ il avait tant mais il lui arriva ce qui arrive quelquefois à les gens qui voient soudain leurs vœux les plus extraordinaires accomplis ", "ils se trouvent déroutés ce bonheur inattendu les dérange; ils n’ y comptaient pas ils s’ amusaient à le rêver une chose parce qu’ ils la croyaient impossible et puis lorsqu’ ils l’ obtiennent ils ne savent plus qu’ en faire était toujours charmé de pouvoir être invisible à le volonté mais il se demandait à le quoi cette puissance lui servirait —comment par exemple se disait -il à le moins d’ aller dévaliser les maisons ce don me mènera -t-il à le faire fortune? ", "une circonstance vint heureusement répondre à le cette question chapitre un beau hasard sur ces entrefaites tancrède reçut une lettre de sa mère qui d’ abord lui demandait pardon de l’ avoir fait si beau et qui ensuite le recommandait en dernière espérance à le m*** ministre de auprès de lequel elle avait un protecteur tout-puissant PROPN alla se faire protéger chez le protecteur qui le protégea et qui ne fit en cela rien d’ extraordinaire car il avait un bureau de bienveillance établi chez lui certains jours à de certaines heures il protégeait régulièrement une douzaine d’ intrigants tous les jeudis dans la matinée tancrède ainsi recommandé s’ en alla chez le ministre dont il avait reçu une lettre d’ audience m. le ministre qui avait été taquiné tourmenté épluché la veille par un député de l’ opposition cela s’ appelle je crois interpellé m. le ministre était de fort mauvaise humeur ", "d’ ailleurs il fallait qu’ il parût indigné dans sa réponse à la chambre et il se maintenait en courroux pour se préparer à un discours violent il traitait son éloquence comme un cheval de course qu’ on entraîne avant le combat m. le ministre bousculait tout le monde terme de bureaux il bouscula tancrède il ne l’ écouta point lui répondit mal; enfin il abusa de sa position pour le blesser sans qu’ il eût le droit de se plaindre se révolta monsieur le ministre pensa -t-il vous me traitez ainsi parce que je suis un jeune homme inconnu dont vous n’ avez rien à le craindre; vous m’ écrasez de votre puissance parce que vous me croyez sans crédit eh bien moi aussi j’ ai une puissance et puisque vous abusez de la vôtre j’ userai de la mienne et nous verrons ", "tancre traversa les salons descendit l’ escalier de le ministre sans avoir encore de projets arrêtés il rejoignit à la porte de l’ hôtel le cabriolet qui l’ avait amené prit la canne qu’ il avait laissée dans son manteau congédia le cocher de cabriolet et bravant le suisse implacable rentra invisible dans la vaste cour de l’ hôtel il se promena quelque temps invisible fort en colère comme il marchait la voiture de m. le ministre vint s’ arrêter devant le perron un valet de pied bizarre vêtu d’ une livrée non seulement de fantaisie mais je dirais même fantastique vint ouvrir la portière ", "m. le ministre descendait lentement l’ escalier suivi d’ un autre personnage qui lui parlait avec chaleur et le domestique tenait toujours la portière de la voiture dont le marchepied était baissé tancrède comme un écolier s’ approche; puis une idée folle s’ empare de lui voyant ce carrosse béant depuis un quart d’ heure il veut s’ y asseoir et s’ y reposer soudain il s’ élance invisible sur le marchepied et va se placer à le fond de la voiture le mouvement qu’ il imprime à la voiture fait avancer les chevaux le cocher les retient facilement ", "mais le bruit a réveillé m. le ministre de sa conversation il se rappelle qu’ il est en retard il se hâte et grimpe dans sa voiture PROPN veut sortir et se lève mais le ministre qui vient de s’ asseoir se penche en dehors de la portière il ferme l’ entrée de toute sa capacité tancre espère encore s’ échapper mais m. le ministre étend ses jambes officiellement donne ses ordres ", "la portière de la voiture se referme et voilà les chevaux partis m. le ministre s’ établit dans son carrosse il s’ étale il se carre et prend autant de place qu’ il en peut prendre tancrède à le contraire se presse se blottit se cache comme s’ il n’ était pas invisible il se sent indiscret et il n’ en veut plus tant à le ministre les torts que nous nous trouvons avoir envers une personne qui nous a offensé calment tout à le coup nos ressentiments surtout lorsqu’ ils sont involontaires que nous ne les avons pas choisis " ]
[ "—je pourrais vous trouver des clients a dit PROPN PROPN et moi nous connaissons des américains qui seraient susceptibles de vous acheter ce diamant n’ est -ce pas chérie il a cité quelques noms elle a approuvé d’ un hochement de tâte ", "véronique jeta un coup d’ œil sur le levier de vitesses enclenché en première passez plutôt la seconde conseilla -t-elle a partira plus facilement ripert sursauta jeta un regard indécis vers la jeune femme obtempéra PROPN se remit à le pousser et la talbot finit par démarrer cahota malaisément dans le chemin étroit disparut à le premier tournant les hommes reparurent des souches et des bûches et des brindilles plein les bras ", "cette fille ne savait rien dire autre chose que –allons madame allons le vieux chanoine demandait –mais qu’ a -t-elle qu’ avez -vous ma nièce ?enfin aidé par la femme de chambre je transportai juliette dans sa chambre je recommandai soigneusement de veiller sur elle et de dire à le tout le monde que la comtesse avait la migraine puis nous redescendîmes le chanoine et moi dans la salle à le manger il y avait déjà quelque temps que nous avions quitté le comte je ne pensai guère à le lui qu’ à le moment ou ̀ je me trouvai sous le péristyle son indifférence me surprit ", "bien d’ autres rendez -vous donnés et reçus la nuit précédente avaient lieu sous des draperies de soie dans le discret silence de les boudoirs et sur le velours élastique de les divans mais nulle autre part on n’ aurait trouvé plus de dévouement et plus d’ amour nulle autre part on n’ eût trouvé des cœurs plus généreux et plus sincères PROPN et gertraud s’ aimaient de toute la force de leur âme sur cette marche vermoulue entre les murs humides et gris de le misérable escalier il y avait ce qu’ on n’ eût point rencontré peut-être en de plus riches demeures un cœur de vierge délicat et pur un cœur de jeune homme fier et franc; ", "je me souviendrai toute ma vie que vous avez longtemps remplacé ma mère que vous m’ avez élevée gâtée soignée mais il ne faut pas que vous cédiez à le mon père il ne faut pas lui donner votre argent il ne faut pas non plus que j’ aille en pension j’ y serais très malheureuse songez donc si un jour on apprenait que je suis la fille de ici elle baissa la tête confuse d’ un homme qui revient de là-bas on me le ferait sentir ", "je suis pressé bon voyage amusez -vous bien; ne rentrez pas trop tard je reviendrai vous voir dimanche hubert partit il y eut un vaste silence si j’ avais parlé j’ aurais dit: hubert a bien mal raconté ", "j' en étais maintenant assez près pour reconnaître qu' elle était entièrement formée de quartz blanc cette falaise arrondie qui s' élevait perpendiculairement en face de moi était aussi abrupte aussi accore que si elle eût été taillée d' un seul bloc ou coulée dans un moule j' en longeai lentement la base obstruée de bancs de sable que je vis avec horreur couverts d' un amoncellement de palpes et d' ailes de vampires qui exhalaient une suffocante puanteur je remarquai alors qu' il m' avait été possible d' apercevoir ces affreux débris sans l' aide de mon masque la faculté d' être invisibles que possédaient les vampires était donc liée à le leur existence et disparaissait en même temps qu' elle ", "j’ ai contracté vis-à-vis de vous une dette de reconnaissance et je vous jure que je la paierai quand et comment je n’ en sais rien mais je la paierai ne m’ en demandez pas davantage je ne pourrais pas vous répondre peu importe de le reste qui je suis et pourquoi j’ ai eu recours à le vous puisque je sais qui vous êtes ", "banville qui n’ a pour fonction que d’ être par intérim le premier de les poètes car hugo dans son île n’ est là pour personne il est penché il écoute dans les pieds de sa table taper de le pied shakespeare c’est-à-dire de délivrer la petite bouture à des blancs-becs de douai ou de charleville banville qui n’ est rien à le peine cette ombre qui en revenant de la rue de PROPN lève la tête vers les pigeons de la coupole pourtant je veux dire encore combien il m’ est précieux que ce pauvre homme ressemble à le s’ y méprendre à le gilles de watteau c’ est donc le gilles qui ouvre la ronde de les lecteurs de rimbaud il m’ est précieux que ce soit lui qui le premier le premier bien sûr dans PROPN charleville ne compte pas pour ces choses-là penché sur ce bureau de poète ou il met à le jour sa correspondance lise les vers de le merle blanc de charleville et qu’ il réponde ", "oh! je comprends la jeunesse et je ne puis trouver fâcheux de se délasser quelquefois de se laisser aller à le jouir de ses ans on n' a ans que peu de jours mais la vie importante est celle dont les actions ne troublent pas notre dignité renforcent le sentiment sublime de notre espérance nous donnent la sérénité intérieure et nous autorisent par cela même à le prendre confiance dans la mort c' est de cette existence à les luttes difficiles que je désire vous parler vous allez avoir affaire à des hommes qui s' estiment presque tous capables de changer la face de le monde et dont chacun se pense plus que le voisin ce qui vu de près constitue le plus clair de l' apparente égalité universelle " ]
la lettre a été volée alors sans doute il est même probable que le pauvre julien fresne n’ a été assassiné que parce qu’ il était porteur de cette lettre l’ assassin s’ en étant emparé et ayant pris la fuite on a mis des archers à ses trousses tout le guet et tous les hommes de m. de mouchy sont depuis ce matin en campagne
[ "mais ce soir à le heures on n’ avait pas encore de nouvelles en ce moment une servante entra annonçant à le m. minard qu’ un inconnu porteur de la lettre dérobée la veille à le julien fresne par un assassin insistait pour lui parler à l’ instant même —oh faites entrer bien vite s’ écria le président rayonnant de joie c’ est dieu qui me récompense de mon zèle pour sa sainte cause en faisant tomber entre mes mains cette précieuse dépêche ", "minutes après la servante introduisait l’ inconnu et m. minard voyait entrer un jeune homme de ou ans à les cheveux roux à la barbe blonde à le regard vif et perçant et à le visage pâle qui sur l’ invitation de le président vint s’ asseoir de l’ autre côté de la table en face de lui c’ était le même jeune homme qui avait dit en se retirant sur la berge à les assassins de son ami médard qu’ on entendrait peut-être un jour parler de lui c’ était robert le jeune homme avait accepté la politesse il avait courtoisement et le sourire sur les lèvres salué toute la compagnie ", "puis il avait pris un siège ayant le président devant et la porte derrière lui —monsieur dit robert s’ adressant à le président PROPN c’ est bien à le monsieur le président antoine minard que j’ ai l’ honneur de parler —oui monsieur parfaitement répondit le président fort étonné qu’ on pût être ignorant en physionomie à le point de ne pas lire sur son visage que lui seul pouvait être et était le célèbre minard oui monsieur c’ est moi qui suis le président minard —très bien monsieur continua l’ inconnu ", "et si je vous ai fait cette question qui à le premier abord peut vous sembler indiscrète vous verrez par la suite que cela tenait à le mon grand désir d’ éviter toute équivoque de quoi s’ agit -il monsieur demanda le magistrat on m’ a dit que vous désiriez me remettre la dépêche que portait le malheureux julien fresne lorsqu’ il a été assassiné PROPN a peut-être été un peu loin monsieur dit le jeune homme avec une politesse infinie en vous annonçant que je vous remettrais cette dépêche je n’ ai fait aucune promesse de ce genre et je vous la remettrai ou je la garderai selon la réponse que vous ferez à une demande que j’ aurai l’ honneur de vous adresser ", "vous comprenez monsieur que pour devenir possesseur d’ un si important papier j’ ai dû risquer ma vie un homme ne risque pas sa vie vous savez cela vous habitué à le lire dans le cœur humain sans un grand intérêt à le faire j’ ai donc l’ honneur de vous répéter afin que là-dessus non plus il n’ y ait pas d’ équivoque que je ne vous remettrai cette dépêche que si je suis satisfait de la réponse que vous ferez à le ma demande et quelle est cette demande monsieur —monsieur le président vous savez mieux que personne que dans une instruction bien ordonnée chaque chose a son tour ", "je ne puis donc vous la dire que dans un moment —vous avez cependant cette dépêche sur vous la voici monsieur et le jeune homme tira de sa poche un papier scellé qu’ il montra à le président minard la première pensée de celui-ci fut il faut l’ avouer une pensée malhonnête il pensa de faire signe à ses cousins et à ses neveux qui écoutaient cette conversation avec une certaine surprise de se précipiter sur l’ inconnu de lui prendre la dépêche et de l’ envoyer rejoindre dans les prisons de le châtelet les personnes arrêtées déjà pour l’ assassinat de le greffier julien fresne ", "mais outre l’ énergie empreinte sur le visage de le jeune homme qui portait tous les caractères de la volonté poussée jusqu’ à l’ entêtement et qui faisait appréhender à le président de n’ avoir point la force matérielle suffisante pour s’ emparer de le parchemin il songea que grâce à son habileté et à sa finesse extraordinaires il aurait meilleur marché de son interlocuteur en employant la ruse qu’ en employant la violence il se contraignit donc et la tournure élégante de le jeune homme sa mise soignée quoique sévère justifiant à l’ avance l’ invitation qu’ il songeait à le lui adresser il le pria pour qu’ il pût donner tout le temps nécessaire à le développement de sa narration de se mettre à le table et de souper avec eux le jeune homme le remercia poliment mais refusa son invitation le président lui offrit à le moins de se rafraîchir mais le jeune homme remercia et refusa encore —parlez donc monsieur dit minard et puisque vous ne voulez rien accepter je vous demande la permission de continuer mon souper car je vous avouerai franchement que je meurs de fai", "—faites monsieur répondit le jeune homme et bon appétit la question que j’ ai à le vous adresser est d’ une telle importance qu’ elle a besoin pour être bien comprise de quelques questions préliminaires mangez monsieur le président je questionnerai —questionnez monsieur ", "je mange dit le président et effectivement faisant signe à le reste de sa famille de suivre son exemple il commença à le souper avec un appétit qui ne démentait point le programme donné —monsieur commença lentement l’ inconnu à le milieu de le bruit de les fourchettes et de les couteaux que chacun modérait cependant de son mieux pour ne pas perdre un mot de le récit qu’ on allait entendre monsieur à le mon accent vous devez avoir reconnu déjà que je suis étranger en effet dit le président la bouche pleine il y a dans votre accent je ne sais quoi d’ anglais c’ est vrai monsieur et votre perspicacité ordinaire ne vous fait pas défaut à le mon endroit " ]
[ "dieu a répandu ses dons également sur tous les êtres il est souverainement bon; mais les institutions de les hommes sont toutes-puissantes aussi et elles sont la source de douleurs les anciens plaçaient la fatalité dans le ciel; est sur la terre qu\\ elle existe et il n\\ y a rien de plus inflexible dans le monde que ordre social tel que les hommes ont créé il me quitta en achevant ces mots plusieurs fois je renouvelai mes efforts tout fut inutile ", "elle ne profère qu’ une phrase très banale j’ aimerais être assuré que cette voix est bien celle de kimkonssern possible? —facile avec quel pourcentage de certitude —a peu près pour ç a vous convient? —alors ma gentille demoiselle ", "répondit d’ harmental savez -vous monsieur le génie que vous allez me rendre bien fat si vous continuez de ce ton-la car prenez -y garde vous m’ avez dit ou à le peu près que vous aviez grand désir que je vinsse à le votre rendez -vous –je croyais ne rien vous apprendre de nouveau chevalier et il me semblait que ma lettre sous le rapport de le désir que j’ avais de vous voir ne devait vous laisser aucun doute –ce désir que je n’ admets à le reste que parce que vous l’ avouez et que je suis trop galant pour vous donner un démenti ne vous a -t-il pas fait promettre dans cette lettre plus qu’ il n’ est en votre pouvoir de tenir –faites l’ épreuve de ma science elle vous donnera la mesure de mon pouvoir mon dieu ", "la propriété n\\' ayant pas de clôture elles seraient bientôt dans les bois et les pâturages de la montagne derrière elles les garçons élancèrent en une course échevelée suivis de pascal qui vola à la rescousse de ses cadets m. rejoignit sa famille dans la bibliothèque où aube confirmait par signes terrifiés le récit que faisait stéphanie monsieur vous n\\ allez pas à le leur secours? fit aube en voyant m. asseoir devant son bureau ", "s’ écria oui par notre hanche de tribord brouillard qui s’ était levé permettait alors d’ apercevoir une grande frégate qui manœuvrait pour fermer la passe et faire obstacle à le passage de le delphin il fallait à le tout prix la gagner de vitesse et demander à la machine de le steamer un surcroît d’ impulsion sinon tout était perdu la barre à le tribord! toute cria le capitaine il s’ élança sur la passerelle jetée au-dessus de la machine par ses ordres une de les hélices fut enrayée et sous l’ action d’ une seule le delphin évolua avec une rapidité merveilleuse dans un cercle d’ un très court rayon et comme s’ il eût tourné sur lui-même il avait évité ainsi de courir sur la frégate fédérale et il s’ avança comme elle vers l’ entrée de la passe c' était maintenant une question de comprit que son salut était celui de miss et de son père celui de tout son équipage ", "à la mairie à l’ église l’ inquiet ne vit pas apparaître le trouble-fête nulle main n’ essaya d’ arracher les fleurs d’ oranger de la mariée nul poing ne menaça le crâne de louis vacreuse les époux voyagèrent selon les traditions un peu plus longuement même à le bout de plusieurs années ils revinrent se fixer à le paris dans une belle résidence proche le bois pierre durant cette période avait philosophé ", "les maisons ont précipité leur course le vieux couple en face n’ avait pas bougé pas émis un seul mot pendant toute la confuse empoignade nous sommes entrés sur la laisse campagnarde avec ses maisonnettes de grès ses jardins aventurés les premiers boqueteaux puis le train s’ est jeté dans le taillis la toile bise s’ est refermée sur la ruée de le convoi ", "mais ce n’ est pas un vrai problème les chiens de le moment qu’ on ne les mange pas quelque chose est arrivé à le cette ville quoi? l’ automobile peut-être j’ aurais tendance à le croire ou alors c’ est le fait de mal travailler à l’ école qui s’ est poursuivi dans la vie pour maintenant atteindre plusieurs générations ", "tous les jeudis jacques allait en effet à la tonnellerie s' il avait des devoirs il les expédiait très rapidement et courait très vite vers l' atelier avec la même allégresse qu' il mettait d' autres fois à le rejoindre ses camarades de rue l' atelier se trouvait près de le champ de manœuvre c' était une sorte de cour encombrée de détritus de vieux cercles de fer de mâchefer et de feux éteints sur l' un de les côtés on avait construit une sorte de toit de briques soutenu à le distances régulières par des piliers de moellons ", "un éblouissement lui aveugla les yeux et il crut tomber: tout le passé lui faisait refluer le sang de le cœur à le cerveau l’ amour reprenait ses droits ses exigences ses voluptés il se sentait toujours l’ esclave soumis de madame rodrigues comme il l’ avait été de cette courte séparation n’ avait pu suffire à le détacher de la femme qui possédait son cœur qui le possédait tout entier et qui était devenue l’ âme de son corps il lui obéissait aussi absolument qu’ à le cri de son cœur car elle était en lui plus puissante plus forte que jamais ses préventions mêmes s’ évanouirent ses scrupules disparurent; n’ ayant plus devant les yeux que les joies d’ autrefois il frissonna de bonheur et d’ espérance se rappelant les promesses faites les serments échangés PROPN lui appartenait toujours et il pouvait encore être heureux " ]
chez vous monsieur tué de ma main un vrai pygargue il n' y en a pas de faux non monsieur dit claude je n' aurais pas cru qu' un simple particulier pût posséder par exemple je vous le prouverai
[ "dit m. maldonne en se levant tout rouge de l' émotion de le collectionneur animé par le défi et sûr de son triomphe avez -vous une demi-heure à le perdre je suis libre monsieur alors venez accompagnez -moi jusqu' à la maison et vous le verrez je la verrai pensa claude dissimulant sa joie sous l' apparence d' un scepticisme poli ", "c' était l' heure où sur toute la surface de la PROPN le fonctionnaire s' évanouit et l' homme s' épanouit le déclin de le soleil brise des milliers de chaînes qui se renouent à le matin le conservateur de le musée se retira dans un coin de la salle pour changer sa veste de travail contre une redingote noire qui dessinait son torse maigre se coiffa d' un chapeau de paille à le bords plats et prit une canne de buis à le gros nœuds pendant ces préparatifs PROPN s' était approché de l' aquarelle pendue près de la fenêtre elle représentait à le demi caché dans les roseaux d' un étang un chasseur qui rabattait son arme après avoir tiré ", "le canon fumait encore un oiseau fuyait déjà très loin rasant la nappe claire de l' eau tiens dit claude quel est cet oiseau bleu que le chasseur vient de manquer m. maldonne se détourna vivement sans prendre le temps de passer la dernière manche de sa redingote ", "ce n' en est pas un assurément on dirait plutôt un canard ne trouvez -vous pas venez monsieur dit m. maldonne en s' avançant et légèrement embarrassé la peinture ne doit pas avoir grand intérêt pour vous c' est un souvenir un cadeau d' ami venez ", "claude jeta un dernier coup d' œil sur le chasseur malheureux qui lui parut en ce moment ressembler à le conservateur de le musée et traversant le laboratoire descendit l' escalier son compagnon avait un jarret d' acier et des yeux sans cesse en mouvement il longea d' abord à le pas accéléré presque sans rien dire ces files de maisons devant lesquelles il passait fois le jour tout occupé à le saluer de la main les gens qui lui souriaient ou se découvraient devant lui puis le faubourg franchi des bouts de haie commencèrent à le rompre la ligne de les murs et la campagne apparut cultures de maraîchers et vastes pépinières où la ville enfonçait encore et le coin d' une bâtisse neuve presque partout des côtés de la route des forêts minuscules d' arbres verts des taillis drus comme les poils d' une brosse de noisetiers de hêtres d' érables des groupes de jeunes marronniers levant leur bouquet de feuilles comme des palmiers d' oasis au-dessus de les files naines de poiriers ou de fusains tout cela coupé en carré par des fossés sans herbe ", "m. maldonne dès qu' il se sentit enveloppé de ce paysage familier ralentit sa marche et donna libre carrière à le son esprit tout l' intéressait à le présent le moindre détail de le chemin les vols d' oiseaux surtout que le soir attirait vers les nids et qui s' éparpillaient balles de plumes bondissantes dans l' air tiède et doré il les nommait les uns après les autres bruants verdiers linots alouettes pinsons fauvettes c' était son monde qu' il présentait à le claude sa conversation abondait en choses vues et fines ", "il s' animait il était quelqu'un sous les pieds de les promeneurs de la terre à les ombres courtes ou elle était blottie une alouette se leva monta dans la lumière agitant toutes ses plumes et redescendit sans avoir interrompu son chant m. maldonne l' avait suivie avec une expression de tendresse qui ne s' adressait point à l' oiseau avec un de ces sourires qui vont droit à une joie prochaine l' alouette chanteuse n' était pour lui qu' un symbole ", "et en effet quand elle se fut assise dans les mottes PROPN remarqua que le regard de m. maldonne se posait en avant sur un parc entouré de murs c' est là se dit -il on ne distinguait encore que des arbres de venue superbe à les cimes arrondies retombantes ou découpées en fuseaux légers sur le ciel mais point de maison bientôt le vieux mur d' ardoise crevassé à lequel la mousse servait de ciment et que couronnaient des giroflées défleuries étendit son ombre sur la route ", "vers le milieu piliers de tuffeaux surmontés de chapiteaux encadraient un portail massif hérissé de clous formant des arabesques et décoré d' un pied de sanglier de toutes parts les branches débordaient en ourlets verts l' arête de la pierre même à le ceux qui passaient le domaine donnait l' impression fugitive de la paix faut -il avoir de l' esprit pour se loger-là songeait claude " ]
[ "si on peut il faut mais ce n’ est pas facile de mordre sur ces damnés orangistes —premièrement cabaret il lit les gazettes anglaises secondement il est juif troisièmement il est il est le capitaine chercha inutilement ce qu’ était en troisième lieu ", "m. canton n’ en obtint que quelques parcelles quant à le vincent toujours trop vif et trop brouillon il lava si bien son sable que le seul résultat de son coup d’ essai fut une poignée de cailloux tout l’or était parti avec l’ eau versée avec trop peu de précaution il avait été convenu entre les personnes composant la caravane que jusqu’ à le ce que les loges fussent achevées les américains qui s’ étaient chargés de leur construction recevraient à le titre d’ indemnité les quarts de l’or qui serait récolté par leurs compagnons l’ avantage de cet engagement proposé par m. james devint bientôt évident; car les américains gens experts dans le maniement de la hache et habitués à le construire de les cabanes avec des troncs d’ arbres en achevèrent en jours l’ une pour m. canton et ses fils et l’ autre pour le reste de la bande ", "quoi! ma filleule puis après avoir un instant prêté l’ oreille: pas mal dit le capitaine voila qui est tout à le fait bien de le goût de l’ âme on se dirigea vers le salon à le bruit de la porte qui s’ ouvrait jeanne s’ était retournée elle reconnut PROPN et se redressa vivement ", "on le conduisait dans une salle d’ attente qu’ il connaissait bien —veuillez attendre comme s’ il avait le choix le préfet était un nouveau lui aussi ans en fonction un jeune ", "sous la poussée de l’ émotion son visage se congestionnait ses grosses lèvres tremblaient sous la moustache grise en broussailles il regardait madel avec une sorte d’ effroi tragique et elle frémit car elle retrouvait chez lui un rappel de sa propre angoisse de cette terreur de la vie et de l’ inconnu qui saisissait sa jeunesse ignorante depuis peu de temps elle murmura: –moi aussi j’ ai peur le prêtre dit avec une fermeté douce ne doit jamais avoir peur quand on a dieu avec soi maigre visage se dressait en arêtes fermes dans la clarté légère de cette après-midi où le soleil se voilait de nuées diaphanes la décision de son regard s’ adoucissait de bonté indulgente ", "la suite n’ est pas très gaie vous vous souvenez de jubernault le dentiste le résistant dont je vous ai parlé le gars était devenu chef de réseau il avait pu sortir de PROPN et s’ était engagé en janvier dans la division leclerc en janvier il avait été nommé capitaine en alsace le bonhomme apprend que sa femme et ses filles réfugiées en côte-d’or début dénoncées par lettre anonyme ont été arrêtées prises comme otages par la milice puis déportées et les gamines et la femme sont mortes dans un camp de concentration vous parlez d’ une nouvelle ", "il avait compris probablement il ne peut pas de toute manière refuser de rendre ce service à un ami défunt ce qu’ on lui demande n’ est pas bien complique transporter le cadavre à la clinique et prévenir immédiatement roy-dauzet par téléphone; ensuite: le rapport à la police municipale et le communiqué à les journaux locaux l’ amitié d’ un ministre est donc quelquefois fort utile il n’ y aura ni médecin légiste ni enquête d’ aucune sorte ", "–elle était déjà un peu dépressive avant notre mariage mais oui évidemment c’ est pas impossible je vais en parler avec elle –c’ est le mieux monsieur croyez -moi c’ est le mieux merci de nous avoir prévenus aussi vite ", "eh bien mademoiselle isabeau commence pauline et ces maris vous nous les promettez à le tout propos le temps passe et point nous n’ en voyons venir patience! patience vous serez chacune bien et dûment pourvue ", "–j’ avais eu foi en vous balbutia -t-il d’ une voix à le peine intelligible et vous avez oublié –vous ne croyez pas ce que vous dites répondit la duchesse en se dressant à le demi mais presqu’ aussitôt elle se laissa retomber en poursuivant sans se rendre compte de la gravité de ses paroles mon père commandait j’ ai obéi j’ ai été faible je n’ ai rien oublié accroupie derrière une porte mme PROPN ne perdait ni un mot ni un geste et son cœur était inondé d’ une détestable joie elle se disait qu’ une entrevue qui commençait ainsi ne serait pas la dernière elle ne se trompait pas bientôt elle découvrit que la duchesse et georges s’ entendaient pour se rencontrer chez elle à son insu mais elle était bien trop habile pour paraître s’ apercevoir de rien elle était tranquille à le cette heure elle était récompensée de ses peines elle n’ avait plus qu’ à le attendre " ]
un vieux baryton brighton et petits sopranos les enfants schooner ils écoutaient la sarabande de la quatrième suite lente à l’ allemande une merveille comme les autres toutes les d’ une grande beauté
[ "plus tard a arrivera PROPN écoutera les à la suite ils écoutaient la quatrième lui en tout cas écoutait les enfants faisaient ce qu’ ils pouvaient pour ne pas s’ endormir luttait ferme pour que ç a dure ", "la quatrième était la première de le deuxième disque PROPN avait dû se lever pour l’ engager après sortie puis rangement de le premier les enfants ne voulaient pas le lâcher je reviens disait -il je reviens il revint comme promis ", "ils l’ ont reçu avec chaleur accueilli puis de nouveau se sont blottis comme une femme frissonne elle savait déjà faire tu as froid? lui demanda brighton ", "non a impression passagère conséquence de son absence momentanée contre lui elle n’ avait plus froid PROPN dormait ils écoutaient la sarabande ", "bérénice et brighton en tout cas PROPN dormait PROPN le supposait les yeux de le petit étaient fermés calme plat sous les paupières ", "mais jean soudain se dressa quand ils écoutaient la quatrième quand ils ont entendu jean le premier il s’ est dressé une clef qui farfouillait dans la serrure ", "le geste n’ était pas sûr durait plus qu’ il n’ aurait dû jacqueline schooner est entrée les voyant comme ç a tous les ils étaient trop mignons ", "elle s’ est fabriqué un sourire: eh bien dit -elle qu’ est -ce que ç a veut dire vous n’ êtes pas encore couchés? allez allez filez vite à le lit ", "comme si brighton n’ avait jamais existé les enfants se sont séparés de lui se sont levés sont allés chercher des baisers de bonne nuit dans les jambes de leur mère elle leur a dit: j’ arrive dans une minute " ]
[ "parmi la foule amusée et bruyante dans le brouhaha de les fauteuils renversés petits cris de les femmes conversations reprises rires retrouvés certains allaient jusqu’ à le traiter ma musique enragée ou sublime de fantaisie de tout repos ils étaient visiblement rebutés par la médiocrité de mes moyens et vexés à le fond de ce qu’ un vulgaire soliste eût si manifestement abusé de leur attention mais je me moquais bien de leur dédain j’ étais là pour gagner ma vie non pour quêter l’ admiration ma joie car sans joie ce métier aurait été véritable déchéance je l’ usais le long de le jour quand dans l’ immense salle obscure je préparais mon numéro ", "j' étais né pour de plus hauts desseins le démon de la culpabilite m' a empêché de devenir l' être immense que j' aurais voulu devenir le démon de la culpabilite je pensais que vous aviez éprouvé un petit repentir de rien de le tout pour le meurtre de franck oui ", "ceci: que si je me suis hasardé de vous interroger; si ayant caché jusqu’ ici de mon mieux la sympathie profonde que vous m’ inspirez je me suis décidé à le vous demander si vous vouliez être la fiancée de mon cœur ma compagne dans l’ avenir c’ est que je vais partir vous je suis chargé par la maison de diriger une exploration dans l’ île de sumatra où selon toutes les données acquises doivent se trouver d’ importants gisements aurifères c’ est une absence d’ à le moins années et j’ ai désiré emporter une espérance voulez -vous me la donner de tout mon cœur mais n’ oubliez pas que jamais je ne quitterai ma mère je m’ en souviens qui sait d’ ailleurs ce que nous réserve l’ avenir de le moins je vous promets de tout tenter pour retrouver s’ il est possible après tant d’ années écoulées les traces de votre frère et si votre rêve disait vrai! et était parti: la jeune fille avait suivi pas à le pas dans les journaux javanais l’ explorateur qui avait couru bien des dangers et peu à le peu s’ était acquis une réputation méritée de vaillance et d’ érudition maint", "et un délicieux parfum de viande bientôt rôtie à le point se répandait dans l’ air les indiens vinrent s’ asseoir près de le maître qui leur dit: mes enfants ma fortune est faite aussi la vôtre vous resterez avec moi vous serez très heureux vous vous marierez ", "pourquoi avais -je voulu si tôt être votre fils elle a éteint la lampe de chevet des éclats de voix derrière la cloison et ils se sont injuriés pendant un bon moment et puis il y a eu des soupirs des râles ", "fit un signe de tête affirmatif –si près de le château –voilà déjà ou fois que je vois ce feu répondit je pense bien qu’ ils sont quelque part dans les grottes de la falaise ", "si PROPN le voyait il le classerait sans hésiter dans les complices PROPN PROPN ne vient -il pas instinctivement d’ essayer par des questions déconcertantes de le troubler davantage le pauvre n’ en avait pourtant pas besoin: les paroles les plus simples prennent dans sa bouche un aspect équivoque mon concours a été si faible comment s’ étonner de ce que les gens racontent sur son activité professionnelle peut-être aujourd’hui est -il en plus affecté par la mort d’ un de ses amis sous son scalpel ", "le temps était sec et très-froid ils gagnèrent à le pied les champs-élysées où ils avaient commandé un équipage la nuit se faisait les champs-élysées étaient déjà presque déserts seulement à le tournant de l’ avenue gabrielle petites chanteuses de les rues s’ étaient établies entre chandelles dont le vent tourmentait la flamme fumeuse et disaient des chansons en s’ accompagnant de la harpe ", "et c' est là que la malchance continue de m' accabler comme je dépasse le panneau m' annonçant que je me trouve dans la capitale de les anciens il se produit un bruit idiot sous le capot de ma guinde et celle-ci se met à le battre la breloque en jurant comme un congrès de charretiers je vais regarder pas d' histoire mes lapins j' ai bel et bien coulé une bielle me voilà beau ", "nitrox prenons par exemple assise dans une cellule vide et cubique d’ apparence carcérale une jeune femme nommée céleste elle consiste en une grande et belle personne à le cheveux noirs coupés à le carré à l’ expression indifférente mais à le regard aigu son visage et ses formes sont assez frappants pour lui assurer d’ être aussitôt retenue dans n’ importe quel casting cinématographique publicitaire ou couturier formes d’ autant plus saisissantes à le demeurant que céleste se trouve à le cette heure seulement vêtue d’ une culotte et d’ un soutien-gorge blancs nul autre habit ne traînant sur un meuble vu qu’ il n’ y a nul meuble ici ni chaise ni table ni rangement juste un lit ou plus précisément une couchette ce peu de vêtements ne semble pas gêner la jeune femme car il fait sauvagement chaud dans le cube sommaire et sourd-muet à les murs jaunâtres et nus suintants dépourvus de fenêtre mal éclairé par néons fixés à le plafond et dont l’ un grésille il est équipé d’ un radiateur surdimensionné d’ où vient qu’ il fait si chaud d’ un lavabo et de cette couch" ]
le nombreux personnel d’ un journal peut se diviser en plusieurs catégories il y a d’ abord le département typographique qui est la base de l’ établissement et qui occupe une trentaine d’ individus puis vient l’ administration chargée de la direction de le matériel de la comptabilité générale ce département en comptant les chefs de départ et en y comprenant quelques personnes en rapport plus ou moins direct avec les entreprises de publicité peut occuper une quinzaine d’ employés dans le travail de nuit se trouvent les plieuses qui sont de à le suivant l’ importance et le tirage de le journal
[ "les reporters sont une compagnie flottante qui va colporter les nouvelles de bureau en bureau; cependant un journal bien fait a ou reporters particuliers attachés à l’ année à sa rédaction avec appointements fixes rédacteurs suivent les séances de la chambre et de le sénat; un troisième est chargé de donner une idée générale de la journée des bruits de corridor et des indiscrétions de wagon PROPN doit surprendre à le vol les moindres bruits et tout noter sans rien prendre sous sa responsabilité ", "il est l’ écho de les rumeurs le loustic parlementaire une catégorie qui prend chaque jour plus d’ importance est celle de la correspondance étrangère sous ce rapport les journaux anglais ont une incontestable supériorité sur la presse française indépendamment des correspondants à le poste fixe dans les principales capitales de l’ europe la presse de PROPN a des représentants sur presque tous les points qui sont le théâtre de grands événements politiques ou militaires il y a quelques années les seuls détails réguliers que nous ayons eus de le siège de rome par une armée française nous sont venus par la correspondance de le times ", "il y a eu progrès depuis cette époque et plusieurs journaux de paris ont aujourd’hui leurs correspondants particuliers nous arrivons enfin à le département de la rédaction proprement dite qui comprend non seulement les éditeurs de le journal mais tous les écrivains originaux qui y sont attachés auteurs de les premiers-paris et des bulletins et ceux dont la plume laissant de côté les sujets politiques se consacre à l’ analyse de les productions théâtrales à le compte rendu de les fêtes et soirées à la critique musicale à les beaux-arts à les faits divers a tout ce personnel il faut ajouter les gens de service les porteurs de jour et de nuit et cette foule de subalternes à lesquels un grand établissement procure quelques moyens d’ existence le travail de les compositeurs commence à le heures de le soir et finit à une heure de le matin il arrive cependant que ces travaux se prolongent plus tard quand une nouvelle importante est attendue de l’ étranger quand les résultats de les élections arrivent par arrondissements ", "un de les traits caractéristiques de le compositeur de le journal est l’ habileté singulière avec laquelle il déchiffre les odieux grimoires qui lui sont remis sous forme de copie c’ est à l’ habileté de les compositeurs que les lecteurs de les journaux sont en grande partie redevables de la rapidité avec laquelle les nouvelles sont mises sous leurs yeux les fonctions de rapporteur des débats parlementaires sont exercées par une classe de journalistes dont quelques-uns sont parvenus à des situations élevées la tribune de les journalistes renferme des hommes de capacités très diverses et d’ aptitudes très opposées un petit nombre seulement ne portent guère leurs prétentions à le delà de celles d’ habiles sténographes ", "la majorité vise plus haut ambition assez naturelle de la part de gens qui joignent à les avantages de l’ éducation une intelligence aiguisée par la nature même de leurs travaux qui les mettent en contact perpétuel avec les hommes d’ etat on se contente d’ analyser la grande masse de les discoureurs parlementaires leur fastidieuse prolixité leurs continuelles redites leurs déclamations vulgaires sont condensées et traduites en français grammatical–opération souvent nécessaire –de sorte que les lignes qui dans le journal font l’ effet d’ un petit discours net précis et compact contiennent le fond et la substance d’ un discours diffus et décousu qui aura fatigué la chambre pendant une heure la troupe irrégulière de les sous la ligne présente un assemblage assez hétérogène beaucoup d’ honnêtes parisiens se font malheureusement une idée de le personnel de les journaux d’ après ces bachibouzouks qui se posent hardiment comme les représentants de la presse à le laquelle ils font rarement honneur ", "un bon incendie ou un bon meurtre leur rapporte souvent de gros bénéfices dans les mortes saisons quand il y a disette d’ accidents et de crimes les sous la ligne tirent la langue c’ est alors que se fabriquent les fausses nouvelles les canards de tout plumage s’ il y a un décès inattendu on annonce qu’ une enquête se prépare: on fait croire à des soupçons il est question de quartiers tout entiers mis en émoi par des catastrophes qui n’ ont jamais existé ", "les éditeurs de les journaux font tout leur possible pour échapper à ces mystifications mais n’ y réussissent pas toujours le dépouillement de les correspondances est à le lui seul un travail considérable il faut faire un triage dans la masse de les lettres qu’ on reçoit chaque jour signées un de vos abonnés ou votre lecteur assidu il faut dépouiller une multitude de journaux de l’ étranger ou des départements quand le travail est terminé le prote descend il a mesuré tout ce qui est imprime ", "or il y a mètres de trop c’est-à-dire que le journal ne peut contenir dans son format autant de matière il est nécessaire de retrancher on remet à le lendemain ce qui peut attendre on coupe dans les faits-divers dans les échos de paris dans le compte rendu de les tribunaux on resserre certains passages on arrive enfin à le faire la mesure juste ", "les formes sont portées à la machine et le journal roule a mesure que les feuilles sortent on les remet à les plieuses qui les mettent sous bande a heures le chef de départ met le tout dans une voiture et va faire l’ expédition à la poste les trains partent –emportant dans toutes les directions ce papier plié en qui paraît si peu de chose et qui a coûté tant de travail parlerai peu a dit jean-jacques rousseau de l’ importance d’ une bonne éducation " ]
[ "cependant je ne retourne pas à le PROPN pourquoi? je vais vous le dire est fou cela est évident mais il y a une chose raisonnable et vraie dans sa folie ", "un grand silence s’ était fait soudain dans l’ hôtel silence qui nous pesait peut-être encore plus que le gémissement lugubre et monotone qui nous tenait dans une angoisse si aiguë tout à l’ heure une demi-heure se passa ainsi nous travaillions vaguement à le je ne sais quoi livrés christine et moi à des pensées que nous n’ osions sans doute pas nous communiquer enfin je lui demandai: et vous christine le marquis vous laisse -t-il tranquille maintenant elle fut surprise par ce et vous comment et moi pourquoi et moi fit -elle assez émue croyez -vous qu’ il y ait un rapprochement quelconque à le faire entre entre les imaginations de là-haut et ce qui s’ est passé —enfin il n’ a pas renouvelé sa tentative elle sembla hésiter une seconde et puis: non je me suis arrangée pour cela —au fait je dois constater que le marquis s’ est toujours montré devant moi d’ une correction parfaite à le votre égard on dirait qu’ il n’ ose pas vous regarder même quand il vous parle sans doute est -il un peu honteux expliqua -t-elle avec simplicité de s’ être laissé aller à à le ce que", "déesse si connue et si inconnue merveille à la fois présente et lointaine étoile qu\\ il portait en lui et cependant inaccessible il avait beau l\\ aimer pour ainsi dire à le delà de son cœur dilater et lancer son âme comme à la poursuite de la belcredi jamais il ne pouvait atteindre à le ce point obscur qu\\ il voyait de loin et d\\' où sa maîtresse se faisait sentir—et d\\' elle tout ce qu\\ il comprenait est qu\\ elle était incompréhensible un soir qu\\ il rentrait de le manège où il était allé visiter malade depuis quelques jours le jeune homme arriva sans bruit jusqu\\ à la chambre de la portière en trouvait relevée les restes de le foyer mourant éclairaient les murs et le plafond un pourpre de feu immobile; et de le seuil où l\\ enfant demeurait arrêté le soir livide qui descendait les feuillages noirs de le jardin les meubles presque indistincts dans l\\ ombre jetaient dans une telle extase qu\\ il ne songeait pas à le avancer tout à le coup il aperçut elle était étendue sur le lit à le plat ventre; et les effroyables soupirs qu\\ elle poussait de temps en temps re", "—ce n’ est pas la chose à le lui dire qu’ il a un cœur solide tu lui fais encore plus mal ne lui dis pas que son calvaire peut durer ans s’ il te plaît elle s’ étend sur le canapé un avant-bras replié sur les yeux ", "si elle l’ est déjà à le moitié il vaut mieux en finir viens donc tu sais bien que cela ne fait pas mal bah! l’ enfant est déjà à le jardin le père se met à la poursuivre la maman en fait autant l’ espiègle court toujours se cachant derrière chaque massif; à le moment où les parents abandonnant la poursuite regagnent la salle à le manger on leur annonce la visite d’ un vieil ami le docteur PROPN ", "–j’ écoute –votre conscience est -elle tranquille aujourd’hui comme hier écoute répéta l’ espagnol –faut -il vous dire ce que vous avez fait depuis heures j’ écoute répéta pour la troisième fois martin ", "elle ne put rien répondre son regard était attaché sur le visage de son père sans qu' elle parvînt à en détourner la vue ces yeux où le sang dessinait de minces réseaux la fascinaient elle recula encore et rencontra le mur sous ses paumes ouvertes et elle eut la sensation qu' on l' y clouait tu l' as aidée à le partir reprit son père d' une voix sourde ", "–sans le savoir! pensa jenny elle trouva un reproche profondément mérité dans ces mots –je ne veux plus l’ être dit -elle avec effusion écoutez vous me croyez coquette vous avez tort! c’ est vous qui avez été cruel et bien longtemps ", "peut-être à le cette époque à ce rang de tribun me sentais -je encore plus étroitement lié à l’ empire que je ne le suis comme empereur pour la même raison que l’os de le poignet est moins libre que le cerveau néanmoins ce rêve monstrueux dont eussent frémi nos ancêtres sagement confinés dans leur terre de le latium je l’ ai fait et de l’ avoir hébergé un instant me rend à le jamais différent d’ eux PROPN se trouvait à la tête de les troupes en germanie inférieure l’ armée de le danube m’ y envoya porter ses félicitations à le nouvel héritier de l’ empire j’ étais à le jours de marche de cologne en pleine gaule quand la mort de PROPN fut annoncée à l’ étape de le soir ", "–oui il a seulement un peu d’ accent on ne dirait pas qu’ il est français je me serais plutôt imaginé que c’ était un anglais ou un russe n’ es -tu pas de mon avis –c’ est possible –pourquoi ris -tu alors –tu le sauras plus tard et m. riant toujours refusa de s’ expliquer davantage " ]
on ne le voyait jamais que la pipe à la bouche une petite pipe en bois qu’ il avait baptisée il y tenait comme à sa croix et ne la quittait que pour dormir les projectiles continuaient de pleuvoir mais ils passaient maintenant au-dessus de nous les russes avaient allongé leur tir et contrebattaient avec vigueur notre artillerie installée à quart de lieue devant un ravin là-bas la bataille faisait rage mais la fumée qui formait dans la plaine un épais brouillard nous masquait le mouvement de les troupes
[ "l’ ennemi défendait ses positions avec vigueur il paraît qu’ on cherchait à l’ entourer mais charges conduites par murat n’ avaient pas réussi et PROPN on fit appel à les cavaliers polonais pendant ce temps PROPN envoyait l’ ordre à le régiments qui étaient en échelons de venir le joindre et forçait enfin les russes à le abandonner leur position notre régiment demeurait toujours en réserve ce ne fut qu’ à la nuit que nous avançâmes ", "devant nous le terrain était déblayé les russes battaient en retraite —ça sera pas encore pour ce coup-ci conscrits nous dit le sergent rebattel mais consolez -vous avant peu vous pourrez piquer dans le tas notre pauvre lieutenant vivait toujours malgré ses horribles blessures des brancardiers le relevèrent et le transportèrent à l’ ambulance pendant que nous allions de l’ avant ", "les autres blessés furent aussi emportés ils étaient à le nombre de quant à les morts nous en comptâmes notre pauvre compagnie avait été on le voit assez éprouvée bien qu’ elle n’ eût pas pris part à l’ action nous avions reçu le baptême de le feu et je mentirais en disant que mon cœur n’ avait pas battu plus fort que d’ habitude les russes fuyaient maintenant devant nous l’ intention de l’ empereur était paraît -il de continuer à les poursuivre mais la pluie la fatigue d’ une marche rapide le forcèrent à s’ arrêter ", "peu de soldats auraient pu suivre leurs drapeaux et il était de plus nécessaire de compléter l’ attelage de les batteries le repos fut très court et les opérations recommencèrent bientôt avec une nouvelle vigueur cependant PROPN se retira à le vilna il avait avec lui maret duc de PROPN son ministre des relations extérieures et le comte PROPN son secrétaire d’ état il ordonna de construire un camp retranché sur la rive droite de la PROPN en face de mais ces travaux furent vite abandonnés pour mettre kovno à l’ abri d’ un coup de main ", "cette ville était son principal entrepôt de vivres ils y arrivaient par eau mais parvenaient rarement jusqu’ à le nous nous étions souvent oubliés et devions chercher notre nourriture où nous pouvions nous vivions dans un état d’ énervement tel que nous souhaitions plus que jamais de marcher à le feu ce ne fut que le juillet que nous pûmes enfin nous rendre compte de ce qu’ est une bataille ", "nous avions d’ ailleurs le pressentiment que ç a allait chauffer car le sergent rebattel était d’ une gaieté folle et ne cessait de répéter: —nous allons les voir à l’ œuvre les conscrits et nous saurons bientôt ce qu’ ils ont dans le ventre pour nous exciter sans doute il nous racontait les diverses batailles à lesquelles il avait assisté et son récit se terminait invariablement par cette phrase qu’ il semblait affectionner: alors nous fonçons sur eux à la baïonnette et je crois bien qu’ il n’ en est pas resté un seul eux c’ étaient tour à tour les autrichiens les anglais les espagnols ou les turcs des sacrés cochons comme il disait qui se mettaient toujours contre un et il fallait le voir son sabre à la main mimant une charge en hurlant comme un possédé les yeux lui sortaient de la tête et sa longue moustache se hérissait jusqu’ à son nez la nuit nous rêvions de charges à la baïonnette de tueries et de victoires c’ était vraiment un rude entraîneur d’ hommes que ce sergent et avec lui nous nous sentions en confiance ", "il nous semblait qu’ en marchant à ses côtés nous n’ aurions rien à le redouter la mort ne veut pas de moi affirmait -il et comme quelqu’un lui faisait remarquer qu’ il pourrait bien la rencontrer un jour il répondit en riant: ce jour-là nous serons que pouvait craindre un tel homme je ne puis oublier que si plus tard je suis devenu ce qu’ on appelle un flambard c’ est à le rebattel que je le dois ", "pour l’ instant je n’ étais qu un pauvre conscrit qui saluait encore les boulets et les balles un matin nous apprîmes que les russes étaient embusqués près d’ un bois à une lieue environ de vitebsk mais pour les atteindre il fallait traverser un ravin sur lequel on avait jeté un petit pont dès que nous approchâmes la mitraille se mit à le pleuvoir sur nous et à le peine le pont était -il franchi que des lanciers russes sortant de derrière le bois nous chargeaient en fourrageurs nous avions avec nous comme soutien voltigeurs parisiens de le e de ligne des soldats aguerris qui nous communiquaient leur entrain il me serait bien difficile aujourd’hui de décrire cette bataille ", "tout ce que je puis dire c’ est qu’ une sorte de folie s’ était emparée de moi et de mes camarades aussi probablement grisé par l’ odeur de la poudre par le bruit de les coups de feu les hurlements gutturaux de l’ ennemi je me lançais en avant enfonçais ma baïonnette dans des corps d’ hommes ou de chevaux en poussant des cris furieux mon front ruisselait mes mains aussi mais ce n’ était pas de sueur c’ était de sang je fus renversé fois j’ entendis au-dessus de moi un galop furieux et je ne sais comment je me retrouvai debout le fusil à la main piquant avec frénésie tout ce qui était devant moi autour de moi tout ce que je sentais à le bout de ma pointe les russes avaient fui et je frappais toujours dans le vide croyant encore faire face à l’ ennemi " ]
[ "mlle demanda qu’ on lui trouvât une pierre percée et un fil fait d’ un tendon d’ animal; on les lui apporta elle attacha le fil à la pierre et son amazone tint à le pas le fil entre les doigts la pierre pendant les spectateurs très émus retenaient leur souffle et regardaient de tous leurs yeux mlle leva lentement son arme visa et tira ", "puisil me demande: alors qu’ est -ce que tu dis de je suis incapable de lui répondre il me regarde pleurer sans rien dire je finis par bredouiller je savais pas –tu aurais pu te débrouiller pour l’ apprendre tu aurais pu l’ emmener dîner dans un resto romantique à le lieu d’ aller dans un ciné porno ", "le quartier entier n’ était qu’ un lacis de ruelles rue des petites-maries de le baignoir de le tapis-vert longue-des-capucins sentant le curry l’ encens et l’ urine où il finit par trouver la rue parmentier et l’ hôtel radio bien qu’ il fût encore tôt il dut frapper longtemps pour que la porte s’ ouvrît le patron youcef le fit entrer avec méfiance l’ hôtel était complet il ne prenait plus de clients ", "j’ espérais un peu que vous viendriez et que je trouverais le moyen de vous parler un moment elle était calme elle semblait maintenant attendre les questions que maigret ne pourrait manquer de lui poser mais le commissaire grattait avec soin une petite tache de peinture qu’ il avait sur la manche la police ne m’ a rien demandé cependant je me suis dit que vous qui êtes de le pays étiez fatalement à le courant alors je suis venue pour que vous me disiez ce que je dois faire —à propos de quoi? du boucher vous saviez n’ est -ce pas qu’ il courait après moi? ", "faut dire à le président d’ faire durer –c’ est pourtant dommage d’ abîmer une pauv’ petite femme aussi accorte dit un de les égorgeurs –de quoi qu’ a s’mêle aussi reprit un autre qu’ elle tricote comme les nôtres et on la laira tranquille PROPN s’ approcha et relevant rose: –ecoute lui dit -il tu prétends que ton mari est un bon patriote qui se bat contre les prussiens prouve -nous que tu es aussi toi une bonne patriote et on verra pour ce vieux chien qui barbotte là comme un canard dans une ornière –oh! dites-moi dites -moi ce qu’ il faut faire répondit rose je suis prête à le tout ", "c’ est le roi!... le roi va mourir messieurs qui le tuera? moi truand j’ entrerai dans son louvre et cette main ne frappera qu’ un coup ce sera le bon! –vous êtes décidé à le tuer le roi? dit nostradamus beaurevers fit un signe de tête rude et bref –bien! vous allez donc essayer d’ entrer à le louvre ", "dès ce moment mon-refuge et le trio qui venait de s' y installer devinrent l' objet de la curiosité publique et de plus d' un entretien on aurait donné beaucoup pour connaître le fond de les choses cette maison avait un air de mystère; quoiqu' elle fût proche de la route un inextricable fourré de hauts buissons et de grands arbres qui n' avaient jamais été émondés l' abritait contre les regards indiscrets on n' y recevait personne a l' exception de les fournisseurs et les gens de service une cuisinière grondeuse et une femme de chambre qui passait pour une fine mouche avaient l' ordre de ne prononcer jamais une parole inutile ", "à le table je mangeais de grand appétit lorsque l\\' oncle jules dit une phrase toute simple à le laquelle je n\\ accordai d\\' abord aucune attention je pense dit -il que nos paquets ne seront pas une bien lourde charge sur la carriole de françois il sera donc possible d\\' y installer rose le bébé augustine et la petite et même peut-être paul qu\\ est -ce que tu en dis petit paul ", "tout à l’ heure j’ écoutais mademoiselle jeanne chanter les fenêtres ouvertes elle a une voix qu’ on oublie difficilement –voilà un madrigal agréablement tourné grommela le vicaire entre ses dents il ne faut pas approcher le feu de la poudre il changea le cours de l’ entretien essaya de lui donner un tour agréable et léger et n’ y parvint pas ", "mais son visage blême et ses dents serrées en parlant annonçaient une rage intérieure plus pénible à le voir que toutes les exclamations de les autres à le entendre .le fut morne et glacial fois interrompu m. cardonnet se leva fois de table pour aller donner des ordres et comme madame cardonnet le traitait avec un respect sans bornes on remportait les plats pour les tenir chauds on les rapportait trop cuits il les trouvait détestables sa femme pâlissait et rougissait tour à le tour allait elle-même à l’ office se donnait soins partagée entre le désir d’ attendre son mari et de ne pas faire attendre son fils qui trouvait qu’ on dînait bien mal et bien longtemps dans ce riche ménage .on sortit de table si tard et les gués de rivière étaient encore si peu praticables dans l’ obscurité qu’ PROPN dut renoncer à se rendre à le châteaubrun comme il en avait eu le projet il avait raconté comment il y avait été j’ irai leur faire une visite de remerciements s’ était écrié madame cardonnet .mais son mari avait ajouté vous pouvez bien vous en dispenser je ne me soucie " ]
on ne savait pas ce qu’ il était venu faire chacun avait assez à s’ occuper pour ne pas s’ inquiéter de ce qui se passait en face le portier de nuit s’ appelait justin collebœuf c’ était un petit homme tranquille et terne qui passait ses nuits tout seul dans le hall il ne lisait pas
[ "il n’ avait personne à le qui parler il ne dormait pas non plus des heures durant il attendait assis sur une chaise en regardant devant lui sa femme était concierge dans un immeuble neuf de PROPN qu’ est -ce que collebœuf était venu faire à le heures et demie de l’ après-midi? ", "le danseur était allé à le vestiaire revêtir son smoking tout le monde avait circulé plusieurs fois ramuel était sorti de sa cage à le heures s’ était dirigé vers le vestiaire il avait échangé sa veste blanche contre son veston endossé son pardessus pris son vélo ", "or quelques minutes plus tard un chasseur était entré à le vestiaire il avait remarqué que la porte de l’ armoire89 était légèrement entrouverte l’ instant d’ après il ameutait tout le monde par ses glapissements dans l’ armoire un corps tassé sur lui-même celui de le portier de nuit en pardessus gris son chapeau souple était dans le fond de l’ armoire ", "justin collebœuf comme mrsclark avait été étranglé le corps était encore tiède pendant ce temps-là PROPN donge sur son vélo roulait paisiblement dans le bois de boulogne franchissait le pont de saint-cloud descendait de machine pour grimper la rue en pente qui conduisait à son pavillon un pastis commanda maigret qui ne voyait que a sur le zinc après quoi il prit le train la tête aussi lourde que quand enfant il avait fait une trop longue partie de campagne sous un soleil accablant ", "chapitre le crachat sur la vitre le train roulait depuis un bon moment maigret avait déjà retiré son veston sa cravate et son faux col car le compartiment une fois de plus était surchauffé ou plutôt on avait l’ impression qu’ une chaleur spéciale à le odeur de train suait de partout des cloisons de le plancher des banquettes il se pencha pour délacer ses chaussures tant pis si l’ administration faisait de les difficultés il ne s’ était pas contenté de son libre parcours de première classe mais il avait pris une couchette le contrôleur en outre lui avait promis qu’ il resterait seul dans le compartiment ", "soudain comme il était toujours penché sur ses souliers il eut la désagréable impression que quelqu’un l’ observait de tout près il leva la tête un visage blafard était là dans le couloir derrière la vitre yeux sombres une grande bouche mal maquillée agrandie plutôt par traits de rouge tracés à le petit bonheur et qui semblaient déteindre ", "mais ce qui était le plus frappant c’ était l’ expression de mépris de haine comment était -elle venue la maigret n’ avait pas eu le temps de remettre sa chaussure qu’ avec une moue de dégoût la fille crachait vers lui sur la vitre puis s’ éloignait le long de le couloir impassible il se rhabilla avant de quitter son compartiment il alluma une pipe comme pour se mettre bien d’ aplomb ", "puis longeant les couloirs passant de wagon en wagon il se mit en devoir de regarder dans tous les compartiments le train était long maigret franchit à le moins soufflets heurta les cloisons dérangea personnes —pardon pardon les tapis cessèrent il se trouva en troisième classe ", "des gens somnolaient à le sur une banquette d’ autres mangeaient des enfants regardaient fixement devant eux dans un compartiment se trouvaient marins de toulon qui montaient à le paris et un couple de vieux dodelinant la tête la bouche ouverte la femme ne la ̂chant pas le panier posé sur ses genoux il retrouva gigi qui s’ était calée dans un coin tout à l’ heure dans le couloir il n’ avait pas noté comment elle était vêtue " ]
[ "ce n’ était pas la première fois il finit par relever le col de son imperméable serra la poignée de sa valise et se décida avant que d’ être totalement trempé à le traverser la place pour entrer dans un bar dont les lumières étaient déjà allumées alors qu’ une pendule fichée sur un réverbère à le quelques mètres de lui ne marquait pas encore tout à le fait la salle était curieusement déserte et le garçon qui somnolait derrière le comptoir en suivant distraitement les résultats de courses de chevaux sur un écran de télévision lui jeta un regard peu aimable puis tandis que l’ enquêteur avait déjà eu le temps d’ enlever son imperméable de s’ asseoir et d’ attendre un peu lui demanda d’ une voix morne: pour vous ce sera l’ enquêteur n’ avait pas très soif ni très faim il avait simplement besoin de s’ asseoir quelque part avant de se rendre là où il devait aller s’ asseoir et faire le point ", "elle était dans un état pire que le mien car il m’ arrivait parfois d’ avoir un sursaut de me remettre à le manger un peu ou de le faire en cachette quand je sentais que j’ allais trop loin elle non nous la voyions arriver toujours accompagnée ombre livide qui ne pouvait pas marcher seule et qui tombait parfois en pleine classe un jour on l’ emmena à l’ hôpital et elle n’ en ressortit pas vivante sa mort me consterna sans doute plus encore que les autres filles de la classe elle me renvoyait à le ma propre existence m’ obligeant à le choisir entre mourir ou accepter d’ entrer enfin dans le monde de les adultes ", "reprit ses questions avec une fermeté de juge une adresse de confesseur ne le voyait pas parler et se voyait répondre si elle avait depuis qu’ elle était revenue de roissy appartenu à d’ autres hommes que rené et lui? non si elle avait désiré appartenir à d’ autres qu’ elle eût rencontrés? non si elle se caressait la nuit quand elle était seule? non si elle avait des amies dont elle se laissât caresser ou qu’ elle caressât? ", "la chose est étrange un peu comme si manolete avait transmis sa dignité de matador de toros à son coiffeur à le cas où mais c’ est ainsi pertuiset se retrouvait tueur de lions sans jamais en avoir même vu un jules gérard lui avant de connaître cette fin déplorable en avait expédié des dizaines il n’ était pas cependant homme à le laisser son titre en déshérence d’ autant que d’ autres le lui auraient bien barboté le nommé bombonnel par exemple un aventurier dijonnais dont le nom de comédie ne laissait pas présager une carrière de terreur des savanes mais qui se flattait pourtant d’ être le tueur de panthères de la panthère à le lion chacun vous le dira il n’ y a qu’ un pas il fallait le prendre de vitesse ce bourguignon on embarque donc sur la PROPN paquebot de les messageries impériales faisant la ligne puis parvenu à le alger sur la corvette gorgone à le destination de philippeville ", "enfin ce fut la paralysie claudine ne quitta plus sa mère ah! monsieur si vous saviez comme elle est attentive et dévouée cette chère mignonne elle n’ avait guère plus de ans quand cela commença années se sont écoulées depuis ", "il sortit et fut mené à la citadelle conduit sous le bras comme on dit qu’ il est d’ usage à la guerre par anselme lieutenant des seigneurs magistrats interrogé sur-le-champ il dit n’ avoir aucune faute dans ce qui s’ était passé parce que la veille de PROPN seulement il était arrivé de venise où il s’ était arrêté plusieurs jours pour les affaires de le prince.on lui demanda quel nombre de gens avait avec lui le prince il répondit: ou personnes lui demanda leurs noms il répondit qu’ il y en avait ou qui étant personnes de qualité mangeaient ainsi que lui à la table de le prince et que de ceux-la il savait les noms mais que des autres gens de vie vagabonde et arrivés depuis peu auprès de le prince il n’ avait aucune particulière connaissance il nomma personnes y compris le frère de liveroto.peu après l’ artillerie placée sur les murailles de la ville commença à le jouer les soldats se placèrent dans les maisons contiguës à le celles de le prince pour empêcher la fuite de ses gens ", "je n’ y étais donc jamais allé je n’ y connaissais personne je n’ avais rien à le y voir quelques escalators en panne m’ ont contrarié mais j’ ai fini par repérer l’ entrée de le réseau puis avisé un distributeur automatique de billets j’ ai retiré de cette machine un ticket aller-retour je n’ avais pas non plus l’ intention de m’ éterniser à le bourget en profitant de la réduction permise par une carte senior que je ne me suis pas privé de faire valoir ", "je ne crois jamais rien mademoiselle il les laissa arriver à sa hauteur parla bas à le lucas —tu vas attendre ici avec la petite ne bougez que si j’ appelle penchez -vous mathilde ", "à le elle avait consenti à le créer cet autre adam appelé le plus heureux de les hommes hivers elle avait rayonné brillante admirée adorée mais en même temps si sage qu' elle avait mis en défaut la médisance la plus subtile dans ce marbre modèle on ne pouvait découvrir la plus petite tare elle avait aussi depuis son mariage trouvé un moment pour faire un héritier et une fausse couche dans l' intention charitable d' éviter un éclat dès qu' elle vit que selon les probabilités don PROPN ne résisterait pas résolut de prendre elle-même des mesures que deviendrait le pauvre enfant entre les mains de l' enchanteresse ", "le siècle qui suivit celui de le<UNK> saint nous laisse point perdre de vue le calvaire c’ était alors que PROPN écrivait son histoire ecclésiastique où nous retrouvons souvent la chrétienne sion nous l’ apercevons mieux encore dans la vie de les solitaires par le même auteur saint pierre anachorète accomplit le voyage sacré PROPN relig. " ]
tout homme instruit peut nuancer ce tableau nous demandons à les événements leurs leçons et non pas leur poésie la révolution était trop occupée d’ abattre et d’ édifier avait trop d’ adversaires ou fut peut-être encore trop voisine des temps déplorables de la régence et de pour pouvoir examiner la place que la femme doit tenir dans l’ ordre social les hommes remarquables qui élevèrent le monument immortel de nos codes étaient presque tous d’ anciens légistes frappés de l’ importance de les lois romaines et d’ ailleurs ils ne fondaient pas des institutions politiques fils de la révolution ils crurent avec elle que la loi de le divorce sagement rétrécie que la faculté de les soumissions respectueuses étaient des améliorations suffisantes devant les souvenirs de l’ ancien ordre de choses ces institutions nouvelles parurent immenses .aujourd’hui la question de le triomphe de les principes bien affaiblis par tant d’ événements et par le progrès de les lumières reste tout entière à le traiter pour de sages législateurs le temps passé contient des enseignements
[ "l’ éloquence de les faits serait -elle perdue pour nous ?le développement des principes de l’ orient a exigé des eunuques et des sérails les mœurs bâtardes de la PROPN ont amené la plaie de les courtisanes et la plaie plus profonde de nos mariages ainsi pour nous servir de la phrase toute faite par un contemporain l’ orient sacrifie à la paternité des hommes et la justice la france des femmes et la pudeur ni l’ orient ni la france n’ ont atteint le but que ces institutions devaient se proposer: le bonheur l’ homme n’ est pas plus aimé par les femmes d’ un harem que le mari n’ est sûr d’ être en france le père de ses enfants et le mariage ne vaut pas tout ce qu’ il coûte ", "il est temps de ne rien sacrifier à le cette institution et de mettre les fonds d’ une plus grande somme de bonheur dans l’ état social en conformant nos mœurs et nos institutions à le notre climat .le gouvernement constitutionnel heureux mélange des systèmes politiques extrêmes le despotisme et la démocratie semble indiquer la nécessité de confondre aussi les principes conjugaux qui en france se sont heurtés jusqu’ ici la liberté que nous avons hardiment réclamée pour les jeunes personnes remédie à le cette foule de maux dont la source est indiquée en exposant les contre-sens produits par l’ esclavage de les filles rendons à la jeunesse les passions les coquetteries l’ amour et ses terreurs l’ amour et ses douceurs et le séduisant cortége de les francs à le cette saison printanière de la vie nulle faute n’ est irréparable l’ hymen sortira de le sein de les épreuves armé de confiance désarmé de haine et l’ amour y sera justifié par d’ utiles comparaisons .dans ce changement de nos mœurs périra d’ elle-même la honteuse plaie de les filles publiques c’ est surt", "l’ âme est heureuse de ses efforts quels qu’ ils soient; pourvu qu’ elle agisse qu’ elle se meuve peu lui importe d’ exercer son pouvoir contre elle-même il existe dans cette observation que tout le monde a pu faire un secret de législation de tranquillité et de bonheur puis aujourd’hui les études ont pris un tel développement que le plus fougueux de les mirabeaux à le venir peut enfouir son énergie dans une passion et dans les sciences combien de jeunes gens n’ ont -ils pas été sauvés de la débauche par des travaux opiniâtres unis à les renaissants obstacles d’ un premier d’ un pur amour ", "en effet quelle est la jeune fille qui ne désire pas prolonger la délicieuse enfance de les sentiments qui ne se trouve orgueilleuse d’ être connue et qui n’ ait à opposer les craintes enivrantes de sa timidité la pudeur de ses transactions secrètes avec elle-même à les jeunes désirs d’ un amant inexpérimenté comme elle la galanterie de les francs et ses plaisirs seront donc le riche apanage de la jeunesse et alors s’ établiront naturellement ces rapports d’ âme d’ esprit de caractère d’ habitude de tempérament de fortune qui amènent l’ heureux équilibre voulu pour le bonheur de époux ce système serait assis sur des bases bien plus larges et bien plus franches si les filles étaient soumises à une exhérédation sagement calculée; ou si pour contraindre les hommes à ne se déterminer dans leurs choix qu’ en faveur de celles qui leur offriraient des gages de bonheur par leurs vertus leur caractère ou leurs talents elles étaient mariées comme à les états-unis sans dot.alors le système adopté par les romains pourra sans inconvénients s’ appliquer à les femmes", "alors les lois sur l’ infidélité de la femme mariée devront être excessivement sévères elles devront prodiguer plus d’ infamie encore que de peines afflictives et coercitives la PROPN a vu promener des femmes montées sur des ânes pour de prétendus crimes de magie et plus d’ une innocente est morte de honte PROPN est le secret de la législation future de le mariage les filles de milet se guérissaient de le mariage par la mort le sénat condamne les suicidées à le être traînées nues sur une claie et les vierges se condamnent à la vie .les femmes et le mariage ne seront donc respectés en france que par le changement radical que nous implorons pour nos mœurs ", "cette pensée profonde est celle qui anime les plus belles productions d’ un immortel génie l’ émile et la nouvelle héloïse ne sont que éloquents plaidoyers en faveur de ce système cette voix retentira dans les siècles parce qu’ elle a deviné les vrais mobiles de les lois et de les mœurs de les siècles futurs en attachant les enfants à le sein de leurs mères PROPN rendait déjà un immense service à la vertu; mais son siècle était trop profondément gangrené pour comprendre les hautes leçons que renfermaient ces poèmes il est vrai d’ ajouter aussi que le philosophe fut vaincu par le poète et qu’ en laissant dans le cœur de julie mariée de les vestiges de son premier amour il a été séduit par une situation poétique plus touchante que la vérité qu’ il voulait développer mais moins utile .cependant si le mariage en france est un immense contrat par lequel les hommes s’ entendent tous tacitement pour donner plus de saveur à les passions plus de curiosité plus de mystère à l’ amour plus de piquant à les femmes si une femme est plutôt un ornement de salon un ma", "des hommes j’ avoue que toute cette théorie que ces longues considérations disparaîtraient devant de si importantes destinées !...mais c’ est avoir assez pressé le marc de les événements accomplis pour en tirer une goutte de philosophie c’ est avoir assez sacrifié à la passion dominante de l’ époque actuelle pour l’ historique ramenons nos regards sur les mœurs présentes reprenons le bonnet à les grelots et cette marotte de laquelle rabelais fit jadis un sceptre et poursuivons le cours de cette analyse sans donner à une plaisanterie plus de gravité qu’ elle n’ en peut avoir sans donner à les choses graves plus de plaisanterie qu’ elles n’ en comportent l’ être ou ne pas l’ être voilà toute la question .quand un homme arrive à la situation où le place la première partie de ce livre nous supposons que l’ idée de savoir sa femme possédée par un autre peut encore faire palpiter son cœur et que sa passion se rallumera soit par amour-propre ou par égoïsme soit par intérêt car s’ il ne tenait plus à sa femme ce serait l’ avant-dernier de les hommes et il méritera", "le second de toujours chercher l’ esprit de ses actions sans vous arrêter à la lettre et le troisième de ne pas oublier qu’ une femme n’ est jamais si bavarde que quand elle se tait et n’ agit jamais avec plus d’ énergie que lorsqu’ elle est en repos .dès ce moment vous êtes comme un cavalier qui monté sur un cheval sournois doit toujours le regarder entre les oreilles sous peine d’ être désarçonné l’ art est bien moins dans la connaissance de les principes que dans la manière de les appliquer: les révéler à des ignorants c’ est laisser des rasoirs sous la main d’ un singe aussi le premier et le plus vital de vos devoirs est -il dans une dissimulation perpétuelle à le laquelle manquent presque tous les maris en s’ apercevant d’ un symptôme minotaurique un peu trop marqué chez leurs femmes la plupart de les hommes témoignent tout d’ abord d’ insultantes méfiances leurs caractères contractent une acrimonie qui perce ou dans leurs discours ou dans leurs manières et la crainte est dans leur âme comme un bec de gaz sous un globe de verre elle éclaire leur visage au", "il n’ existe plus de remède; tout est dit: le lendemain même s’ il y a lieu elle se range parmi les femmes inconséquentes .vous devez donc dans la situation respective de les parties belligérantes commencer par affecter envers votre femme cette confiance sans bornes que vous aviez naguère en elle si vous cherchez à l’ entretenir dans l’ erreur par de mielleuses paroles vous êtes perdu elle ne vous croira pas car elle a sa politique comme vous avez la vôtre or il faut autant de finesse que de bonhomie dans vos actions pour lui inculquer à son propre insu ce précieux sentiment de sécurité qui l’ invite à le remuer les oreilles et vous permet de n’ user qu’ à le propos de la bride ou de l’ éperon comment oser comparer un cheval de toutes les créatures la plus candide à un être que les spasmes de sa pensée et les affections de ses organes rendent par moments plus prudent que le servite fra-paolo le plus terrible consulteur que les aient eu à le venise plus dissimulé qu’ un roi; plus adroit que louisxi; plus profond que machiavel; sophistique autant que hobbes; fin comme" ]
[ "ils étaient devenus inséparables guidon dînait généralement à l’ escal-vigor de sorte qu’ il ne rentrait guère à les pèlerins que pour se coucher a mesure que guidon se perfectionnait s’ épanouissait en dons exceptionnels l’ affection intense de kehlmark pour son élève devenait exclusive même ombrageuse et presque égoïste henry s’ était réservé le privilège d’ être seul à le former ce caractère à le jouir de cette admirable nature qui serait sa plus belle œuvre à le respirer cette âme délicieuse il la cultivait jalousement comme ces horticulteurs effrénés qui eussent tué l’ indiscret ou le concurrent assez téméraire pour s’ introduire dans leur jardin ", "la curiosité s’ était emparée des paysans et ils se disaient entre eux pourvu qu’ ils ne soient pas tous encore plus drôles que l’ autre la réponse devait être connue dans peu de jours m. avait reçu de dunkerque une lettre lui annonçant la prochaine arrivée de le vieux savant il en avait donné avis à les gens de le château et l’on avait tout préparé pour le recevoir convenablement mme sylvain avec la bonne entente qui la caractérisait s’ était occupée de rétablir un ordre parfait dans tous les détails les appartements de le rez-de-chaussée et de le premier avaient été mis en état d’ être habités le choix ayant été bien entendu laissé à le qui de droit ", "il s’ en débarrasse d’ un tour d’ épaules et sans changer de position levant la jambe sur le côté comme un chien lui décoche un coup de pied dans les tibias la femme étouffe un cri de douleur et s’ éloigne de façon à se trouver hors d’ atteinte poussant toujours devant elle son landau d’ enfant sur lequel est attachée la faux la vieille en noir est maintenant à le mi-chemin entre le hameau et la grange toujours à le genoux l’ homme fouille dans la poche gauche de son pantalon et réussit à en extraire un briquet la flamme éclaire sa main à le contre-jour et cerne les contours de les doigts et de la paume d’ un trait abricot ", "aliocha fume comme un malade de les papirossy cigarettes rustiques dont l’ embout est un cylindre de carton –en leur jetant des regards obliques pense qu’ il est temps qu’ il aille prendre place parmi eux jambes écartées bière à la main pour y aller lui aussi de sa petite histoire mais il ne saurait pas faire il ne saurait quoi dire puisque à le ans il est encore puceau–bien qu’ il ait déjà dormi avec la fille-planète qu’ il tenait dans ses bras lui couché sur le dos elle allongée sur le flanc la tête nichée à le creux de son épaule les lèvres entrouvertes à le exacte hauteur de son aisselle et son souffle comme un flux de chaleur irradiant tout son corps ses cheveux répandus– puceau donc et plutôt sobre attendre se faire oublier se fondre caméléon parmi ceux qui sont là devenir transparent et PROPN finit par s’ accroupir rentre la tête sous les épaules rétracte son cou colle ses yeux contre ses genoux je ne suis pas là je n’ existe pas –semblable en cet instant à les petits enfants qui durant la partie de cache-cache se bouchent les yeux à le lieu de se planque", "je l’ entendais enfin depuis chez lui ses fenêtres ouvertes sur le lac je lui manquais il avait hâte d’ achever son année de présenter son travail de se sentir libre et disponible il aimait que notre amour éclose en été PROPN gardait ses pas que je suivais à le mon tour comme il avait pu suivre les miens ", "à le table j’ avais voulu me rattraper je m’ étais moqué de cet air de spectateur puis je m’ étais moqué de moi-même PROPN était désert les fruiteries et les crémeries n’ avaient pas de clients ", "je désire seulement savoir quels sont vos sentiments va-t’en à le diable avec mes sentiments ai-je donc le temps de m’ amuser à les sornettes qui trottent par la tête d’ un maître fou! voyez donc la belle alliance la fille de m. malzonvilliers avec le fils de PROPN le fauconnier raillez -vous de moi tant qu’ il vous plaira monsieur je ne m’ en offenserai pas s’ écria jacques vivement ", "vous savez sans doute ce qu’ il y a à le bout de vos gentillesses je me reproche aussi de n’ avoir pas encore édifié mademoiselle rose sur l’ exactitude de le roman dont vous vous êtes fait le héros décidément j’ ai de grands torts à le réparer tout en parlant regardait barlot d’ un œil railleur et balançait nonchalamment le fauteuil à le dossier de lequel il était accoudé continua -t-il je ne suis pas juste ", "il fera aussitôt sa réponse et s’ il ne les récuse sur-le-champ il ne pourra plus ensuite les reprocher s’ il les récuse il donnera ses raisons cette teneur en français de le temps sert d’ épigraphe à ce chapitre l’ huissier appela la barbache âgée de ans lorsque la barbache entra tout le nombreux auditoire s’ extasia de surprise à la vue de cette femme décrépite et de tous côtés on entendait répéter ans ans acceptez -vous ce témoin non pourquoi le récuser aussi c’ est ici que ma défense commence monsieur le prévôt voulez -vous que je parle le prévôt consulta la cour ", "vous savez ce n' est pas très gentil pour moi et tout bas tendrement t' en fais pas ma jolie xavette on te consolera on n' a pas vu toutes les gravures de l' avenue d' antin avant-hier dans l' échauffement de la salle et de la danse le parfum qui émanait d' elle se faisait plus intense son souffle frais caressait la joue de le jeune homme sa gorge se serrait contre lui un sourire d' invite voluptueuse flottait sur sa bouche rouge " ]
beucler dit ferrer c’ est très différent beucler c’ est tout à le fait spécial rappelle -toi quand même insista spontini il t’ a arnaqué dans les grandes largeurs il t’ a fait toucher pour sur une œuvre beucler il a empoché pour et tout le monde l’ a su dans le milieu et il est encore là finalement et tu es en train de monter ce projet pour lui à le japon
[ "on me l’ a dit je le sais ç a aussi moi tout le monde le sait beucler c’ est différent c’ est ainsi j’ ai voulu rompre c’ est vrai mais il est toujours PROPN c’ est aussi irrationnel que ça. ", "ne parlons pas de ça s’ il te plaît en rupture de stock d’ arguments bientôt on ne parlait plus de le tout spontini s’ en était allé en proférant des grommellements filigranés de menaces ferrer haché de fatigue s’ était laissé tomber dans un fauteuil hélène retournée voir le schwartz lui souriait de loin il lui rendit un sourire étrique tout en se relevant puis venant vers elle: vous avez entendu je suppose que vous avez compris vous devez me juger abominablement non non dit hélène ", "j’ ai horreur de ce genre de situation commenta ferrer en se massant les joues c’ est le pire côté de ce métier j’ aimerais tellement pouvoir déléguer à le quelqu’un dans ces cas-là j’ avais cet assistant delahaye je vous en ai parlé il commençait à s’ occuper très bien de ça à ma place et puis il est mort ce con c’ est dommage parce qu’ il était bon delahaye il était vraiment bon pour arrondir les angles il se massait les tempes maintenant il avait l’ air fatigué ", "vous savez dit hélène je n’ ai pas grand-chose à le faire en ce moment je pourrais vous aider si vous voulez c’ est gentil sourit tristement ferrer mais je ne peux vraiment pas accepter tout à le fait entre nous à le point où nous en sommes je n’ arriverais pas à le vous payer c’ est à ce point? dit -elle ", "j’ ai eu quelques ennuis ces temps-ci reconnut ferrer je vais vous raconter il raconta donc tout. depuis le début quand il eut achevé le récit de ses déboires la nuit était tombée dehors dans les hauteurs de le chantier les grues jaunes émettaient des clignotements situés à la poupe de leur flèche alors que dans le ciel passait un paris-singapour clignotant à le même rythme à l’ extrémité de ses ailes ainsi s’ adressant des clins d’ œil synchroniques terre-ciel se signalaient -ils mutuellement leur présence personnellement je commence à en avoir un peu assez de baumgartner ", "sa vie quotidienne est trop fastidieuse a part vivre à l’ hôtel téléphoner tous les jours et visiter ce qui lui tombe sous la main vraiment il ne fait pas grand-chose tout cela manque de ressort depuis qu’ il a quitté paris pour le sud-ouest il passe son temps à le rouler à le hasard à le volant de sa fiat blanche véhicule simple sans option ni décoration sans rien qui adhère à les vitres ni pende à le rétroviseur il emprunte surtout les voies départementales ", "un matin c’ est dimanche il arrive à le biarritz comme l’ océan est fort et bouge vivement comme c’ est un dimanche de soleil brumeux très doux les habitants de biarritz sont sortis regarder les vagues ils se tiennent par rangs sur plusieurs étages le long de les plages mais aussi des terrasses des jetées des balcons des éminences et autres promenades qui donnent sur l’ océan musclé ils sont alignés sur tout ce qui le surplombe et le regardent faire son numéro furieux ce spectacle hébète l’ homme et le paralyse il peut indéfiniment le contempler sans se lasser pas de raison de s’ arrêter le feu aussi lui fait cet effet-là la pluie quelquefois produit cet effet l’ inventaire de les passants depuis une terrasse de bar peut le produire également a ce dimanche près de le phare baumgartner voit un jeune homme s’ aventurer à le plus près de l’ océan à le bord extrême d’ une avancée rocheuse risquant de se faire absolument tremper par les bourrasques d’ écume nerveuse qu’ il esquive avec un déhanchement de torero ", "c’ est d’ ailleurs en termes taurins qu’ il commente la puissance de les vagues successives salue une explosion spécialement scénique laisse venir et gonfler une vague prometteuse et grondante tous encouragements appels et citations que dans l’ arène on adresse à les fauves puis après que la vague a sauvagement rué en tous sens s’ est disloquée en déflagrant quand ce monstre en eau vient se coucher et mourir à ses pieds le jeune homme bras tendu et main levée comme pour immobiliser le temps lui adresse le geste de les matadors dans l’ intervalle parfois un peu long où la bête estoquée demeure dressée pendant que la vie lui échappe avant de s’ effondrer souvent latéralement et perpendiculaire à ses pattes raidies PROPN ne reste pas plus de jours à le biarritz le temps que l’ océan reprenne son souffle puis il repart vers l’ intérieur de les terres plus encore que pendant son précédent séjour baumgartner ne s’ attarde généralement pas dans les villes qu’ il ne fait que traverser ou qu’ il contourne par leurs rocades quand c’ est possible il aime mieux s’ arrêter", "il préfère y écouter les conversations de les gens hommes inoccupés comparent leurs poids et le substituent à le numéro de département français correspondant le plus maigre déclare donc la meuse l’ à peu près normal revendique les yvelines l’ assez épais admet frôler le territoire de belfort le plus gros dépasse le val-d’oise lire les affiches scotchées sur les miroirs concours de gros légumes h h inscription de les légumes h opérations de le jury h remise des prix et vin d’ honneur peuvent concourir: poireau salade chou cabus chou de milan chou-fleur chou rouge tomate melon potiron poivron courgette betterave rouge carotte rouge céleri-rave chou-navet chou-rave navet rave radis d’ hiver pomme de terre betterave fourragère carotte fourragère maïs ail oignon " ]
[ "annexes feuillet sur le bateau sieste avec enfant guerre chez la mère –attentat voyage à le mondovi–sieste –la colonisation chez la mère suite de l' enfance –il retrouve l' enfance et non le père ", "quant à le ce qu’ on appelle la vie sexuelle ce n’ est qu’ une commodité de langage rien d’ autre en fin de compte que l’ ombre portée sur autrui de nos songes d’ enfants mélancoliques ou de chasseurs de la préhistoire je fais partie de ceux à qui leur mère a dit qu’ ils ne sont pas beaux sans doute la mienne ne l’ a -t-elle pas formulé comme aussi clairement et je l’ ai peut-être moins entendu que redouté ou deviné dans son regard enfant pendant les quelques années où repliés sur nous-mêmes abandonnés malheureux nous avons vécu à le siom sur ces hautes terres limousines où je ne retournerai probablement plus ou alors elle l’ a dit autrement à le mots couverts à le mi-voix et en patois langue où les mots n’ ont pas tout à le fait le même sens qu’ en français et où ce qui se dit est tout à la fois plus violent et plus doux et bien sûr moins solennel a -t-elle dû murmurer à le regret car je n’ imagine pas qu’ elle ait pu me lancer ç a à la figure avec le ton cassant qu’ elle pouvait prendre en parlant de quelqu’un qu’ elle n’ aimait pas ou en chassant une bêt", "on partait le lendemain c’ était convenu mais quand reviendrait -on à le cottage dans un mois dans dans un an dans ans et pourquoi cette idée de voir le rayon-vert? demandait dame bess que PROPN aidait de son mieux je ne sais répondait partridge mais cela doit avoir son importance et notre jeune maîtresse ne fait rien sans raison vous le savez de reste est une expression dont on se sert volontiers en écosse —quelque chose comme l’ équivalent de ma chère en france et il ne déplaisait point à l’ excellente femme de charge d’ être appelée de ce nom par le brave écossais répondit -elle je crois comme vous que cette fantaisie de miss dont on ne se doutait guère pourrait bien cacher quelque pensée secrète laquelle?— qui sait sinon un refus de le moins un ajournement à les projets de ses oncles en vérité reprit partridge je ne sais pourquoi messieurs se sont si fort entichés de ce monsieur est -ce bien le mari qui convient à le notre demoiselle soyez certain partridge répliqua dame que s’ il ne lui convient qu’ à le demi elle ne l’ épousera pas du tout elle dira un joli", "mais je sais que ce n\\ est pas gratuit seulement ce est qu\\' une intuition et pour avoir des articles ne suffit pas il faut produire un discours théorique quelconque et ça je ne suis pas capable de le faire et toi non plus les jours suivants ils essayèrent de définir un parcours un ordre de présentation de les pièces et en tinrent finalement à la succession chronologique pure le dernier tableau était donc et entretenant de le futur de informatique une place restant libre pour le portrait de houellebecq à le réaliser en fin de semaine essaya de joindre écrivain mais cette fois il ne décrocha pas son téléphone et il n\\ avait pas de répondeur après quelques tentatives à des heures variées il lui adressa un mail ", "il a dit qu’ il rentrerait tard et que vous mangiez sans lui lucien se versa un grand verre de vin qu’ il avala pur d’ un trait grignota un morceau de pain faire chauffer le potage réchauffer les nouilles était au-dessus de ses forces il enleva son couvert se coupa une grosse tranche de gruyère qu’ il tint entre ses dents parce que ses mains étaient occupées et qu’ il était amusant d’ avaler à le petits coups de mâchoires comme un chien tout maintenant serait amusant et un peu dérisoire ", "mais ceci est bien postérieur à l’ époque où delphine et moi nous longions la loire à le bicyclette avant dîner jusqu’ à le luynes des inondations étaient tendues entre des peupliers cantonaux au-dessus de les falaises de calcaire tombait un soir que n’ arrêtait pas le faux soleil de la moutarde fleurie le fleuve emportait un ciel plombé; dans les prés en contrebas un bétail taché s’ avançait en suivant sa langue delphine pédalait contre le vent ", "cela mit cursitor à le son aise il s’ inscrivit sous son vrai nom jeta ses bagages dans sa chambre télégraphia en chiffres à sa femme via PROPN alluma un gros cigare ce qui lui était défendu et héla une voiture à le chevaux bientôt il enjambait le pont adolphe et gagnait la campagne mais à le petite allure car autrement il eût atteint les frontières de l’ état aussitôt après avoir quitté sa capitale pour la première fois depuis longtemps un sentiment de bien-être le décontracta lui assouplit l’ échine amollit sa chair bilieuse ses muscles et ses nerfs tendus par la lutte lui semblaient durs comme des os comme un second squelette dont il portait le poids depuis mois ", "je suis vêtu sans prétention et sans chic mon elbeuf se déforme mon grimpant se détraque et mes bottes sont blettes que veux-tu! a vous vieillit un homme que d’ être dans la misère et d’ avoir toujours soif mais voyons parlons un peu de toi sais -tu que tu es toujours mignonne et qui plus est crânement ficelée tu dois être riche ah bien alors tu devrais bien me prêter quelques sous pour boire une chopine et tendant un affreux bourgeron il ajouta avec un effroyable sourire: un jaunet ma princesse ç a vous portera bonheur ", "ils admiraient des graines des fleurs étudiaient des insectes et venaient demander raison de tout à le leur mère c’ était alors des allées et venues perpétuelles à le pavillon à la campagne les enfants n’ ont pas besoin de jouets tout leur est occupation madame assistait à les leçons en faisant de la tapisserie elle restait silencieuse ne regardait ni les maîtres ni les enfants elle écoutait avec attention comme pour tâcher de saisir le sens de les paroles et savoir vaguement si louis acquérait de la force embarrassait -il son maître par une question et accusait -il ainsi un progrès ", "cet homme que vous voyez là-bas courez à le lui et sauvez -le en un instant la barque de sauvetage fut détachée de le yacht pendant qu’ on changeait la direction de la course si PROPN ne se fût pas jeté à la mer tout habillé peut-être eût -il nagé longtemps mais il ne se reconnut pas sous le poids de ses habits mouillés toutefois quand il se sentit poursuivi il retrouva des forces inespérées si bien que la barque ne pouvait l’ atteindre on ne saurait peindre la désolation de la princesse qui elle-même avait voulu se jeter dans les flots " ]
il se sentait\n' mieux moins impatient moins mécontent; et sa résolution de parler à son frère soir s’ affaiblissait non pas que la pensée d’ y renoncer l’ eût effleuré mais pour\n' ne point troubler si vite le bien-être qu’ il sentait en lui PROPN se leva afin de porter un toast.ayant salué à la ronde il très gracieuses dames messeigneurs nous sommes réunis pour célébrer un événement\n' heureux qui vient de frapper un de nos amis on disait autrefois que la fortune aveugle je crois qu’ elle était simplement myope ou malicieuse et qu’ elle vient de faire\n' emplette d’ une excellente jumelle marine qui lui a permis de distinguer dans le port havre le fils de notre brave camarade roland capitaine de la perle de les bravos\n' jaillirent des bouches soutenus par des battements de mains et se leva répondre après avoir toussé car il sentait sa gorge grasse et sa langue un peu lourde merci capitaine merci pour moi et mon fils je n’ oublierai jamais votre conduite cette circonstance je bois à le vos désirs il avait les yeux et le nez pleins de larmes \n' et il se rassit
[ "je la\\n' leur prouverai demain à le tous les instants de ma vie toujours car notre amitié n’ est \\n' point de celles qui passent sa mère fort émue très bien mon enfant mais beausire s’ écriait allons madame parlez à le nom de le beau sexe elle leva son verre et d’ une \\n' voix gentille un peu nuancée de tristesse dit -elle je bois à la mémoire de il y eut quelques secondes\\n' d’ accalmie de recueillement décent comme après une prière et beausire qui avait le\\n' compliment coulant fit cette remarque il n’ y a que les femmes pour trouver de ces délicatesses puis se tournant à le fond qu’ est -ce que c’ était que ce maréchal? vous étiez donc bien intimes avec lui le vieux attendri par l’ ivresse se mit à le pleurer et d’ une voix\\n' bredouillante un frère vous savez un de ceux qu’ on ne retrouve plus nous ne nous quittions pas il \\n' dînait à la maison tous les soirs et il nous payait de petites fêtes à le théâtre je ne\\n' vous dis que que que un ami un vrai un vrai n’ est -ce pas louise femme répondit simplement oui c’ était un fidèle ami pierre regardait son pe", "il appréciait pesait résumait en s’ habillant ses émotions de la veille cherchant à en dégager bien et bien complètement les causes réelles secrètes les causes personnelles en même que les causes extérieures il se pouvait en effet que la fille de brasserie eût eu une mauvaise pensée une vraie\\n' pensée de prostituée en apprenant qu’ un seul de les fils roland héritait d’ un inconnu; ces créatures n’ ont -elles pas toujours des soupçons pareils sans l’ ombre d’ un motif \\n' sur toutes les honnêtes femmes ne les entend-on pas chaque fois qu’ elles parlent \\n' injurier calomnier diffamer toutes celles qu’ elles devinent irréprochables chaque fois\\n' qu’ on cite devant elles une personne inattaquable elles se fâchent comme si on les\\n' outrageait et s’ écrient: tu sais je les connais tes femmes mariées c’ est du\\n' propre ", "elles ont plus d’ amants que nous seulement elles les cachent parce qu’ elles sont\\n' hypocrites ah! oui c’ est du propre en toute autre occasion il n’ aurait certes pas\\n' compris pas même supposé possibles de les insinuations de cette nature sur sa pauvre mère \\n' si bonne si simple si digne mais il avait l’ âme troublée par ce levain de jalousie qui \\n' fermentait en lui .son esprit surexcité à l’ affût pour ainsi dire et malgré lui de tout ce qui pouvait\\n' nuire à son frère avait même peut-être prêté à le cette vendeuse de bocks de les intentions \\n' odieuses qu’ elle n’ avait pas eues il se pouvait que son imagination seule imagination qu’ il ne gouvernait point qui échappait sans cesse à sa volonté s’ en allait\\n' libre hardie aventureuse et sournoise dans l’ univers infini de les idées et en rapportait\\n' parfois d’ inavouables des honteuses qu’ elle cachait en lui à le fond de son âme dans les\\n' replis insondables comme des choses volées il se trouvait que cette imagination eût créé inventé cet affreux doute ", "son cœur assurément son propre cœur avait des\\n' secrets pour et ce cœur blessé n’ avait -il pas trouvé dans ce doute abominable moyen de priver son frère de cet héritage qu’ il jalousait il se suspectait lui-même présent interrogeant comme les dévots leur conscience tous les mystères de pensée.certes bien que son intelligence fût limitée avait le tact le flair le sens subtil de les femmes or cette idée ne lui était pas venue puisqu’ elle avait bu \\n' avec une simplicité parfaite à la mémoire bénie de feu elle n’ aurait point fait\\n' cela elle si le moindre soupçon l’ eût effleurée maintenant il ne doutait plus mécontentement involontaire de la fortune tombée sur son frère et aussi assurément amour religieux pour sa mère avaient exalté ses scrupules scrupules pieux et \\n' respectables mais exagérés ", "en formulant cette conclusion il fut content comme on l’ est d’ une bonne action\\n' accomplie et il se résolut à se montrer gentil pour tout le monde en commençant par son\\n' père dont ces manies les affirmations niaises les opinions vulgaires et la trop visible l’ irritaient sans cesse .il ne rentra pas en retard à l’ heure de le déjeuner et il amusa toute sa famille par son\\n' esprit et sa bonne humeur mère lui disait ravie mon pierrot tu ne te doutes pas comme tu es drôle et spirituel quand tu veux bien et il parlait trouvait des mots faisait rire par des portraits ingénieux de leurs amis lui servit de cible et un peu mais d’ une façon pas et il pensait en regardant son frère mais défends -la donc jobard tu as\\n' beau être riche je t’ éclipserai toujours quand il me plaira à le café il dit à le son\\n' père est -ce que tu te sers de la perle aujourd’hui non mon garçon je peux la prendre avec jean-bart? mais oui tant que tu voudras il acheta un bon cigare à le premier débit de rencontré et il descendit d’ un pied joyeux vers le port regardait le ciel clair lumineu", "j’ avons bonne brise à le large eh bien mon père en route ils hissèrent la misaine levèrent l’ ancre et bateau libre se mit à le glisser lentement vers la jetée sur l’ eau calme de le port faible souffle d’ air venu par les rues tombait sur le haut de la voile si qu’ on ne sentait rien et la perle semblait animée d’ une vie propre de la vie des\\n' barques poussée par une force mystérieuse cachée en elle pierre avait pris la barre et \\n' le cigare à les dents les jambes allongées sur le banc les yeux mi-fermés sous les rayons aveuglants de le soleil il regardait passer contre lui les grosses pièces de bois du brise-lames ils débouchèrent en pleine mer en atteignant la pointe de la jetée nord qui abritait la brise plus fraîche glissa sur le visage et sur les mains de le docteur comme\\n' une caresse un peu froide entra dans sa poitrine qui s’ ouvrit en un long soupir pour boire et entant la voile brune qui s’ arrondit fit s’ incliner la perle et la rendit plus\\n' alerte.jean-bart tout à le coup hissa le foc dont le triangle plein de vent semblait une aile \\n' puis gagnant", "il rêvassait comme on rêvasse sur le dos d’ un cheval ou sur le pont d’ un bateau pensant\\n' à son avenir qui serait beau et à la douceur de vivre avec intelligence dès lendemain il demanderait à son frère de lui prêter pour mois francs\\n' afin de s’ installer tout de suite dans le joli appartement de le boulevard françois -ier matelot dit tout à le coup v’ là d’ la brume m’sieur pierre faut rentrer il leva les yeux et aperçut vers nord une ombre grise profonde et légère noyant le ciel et couvrant la mer vers eux comme un nuage tombé d’ en haut il vira de bord et vent arrière fit route vers la jetée suivi par la brume rapide qui \\n' le gagnait lorsqu’ elle atteignit la perle l’ enveloppant dans son imperceptible\\n' épaisseur un frisson de froid courut sur les membres de pierre et une odeur de fumée de moisissure l’ odeur bizarre de les brouillards marins lui fit fermer la bouche pour point goûter cette nuée humide et glacée quand la barque reprit dans le port sa place\\n' accoutumée la ville entière était ensevelie déjà sous cette vapeur menue qui tomber moui", "lorsqu’ il parut dans la salle à le manger sa mère disait à le jean la galerie sera ravissante nous y mettrons des fleurs tu verras je me chargerai de\\n' leur entretien et de leur renouvellement quand tu donneras des fêtes a aura un coup\\n d’ œil féerique de quoi parlez -vous donc demanda le docteur d’ un appartement délicieux que je viens de louer pour ton frère ", "une trouvaille entresol donnant sur rues il y a salons une galerie vitrée et une petite salle à le manger en rotonde tout à\\n' fait coquette pour un garçon pierre pâlit une colère lui serrait le cœur est -ce situé cela? dit boulevard françois-ier il n’ eut plus de doutes et s’ assit tellement exaspéré qu’ il \\n' avait envie de crier: c’ est trop fort à la fin il n’ y en a donc plus que pour lui sa mère radieuse parlait toujours et figure -toi que j’ ai eu cela pour francs on en voulait trois\\n' mais j’ ai obtenu francs de diminution en faisant un bail de six\\n ou ans " ]
[ "une semaine ne s’ était pas écoulée qu’ on avait cessé d’ en parler et même d’ y penser et que PROPN avait repris tous ses avantages elle n’ en jouit pas longtemps m. le comte perdit son procès il lui fallut vendre une terre et diminuer son train de maison dans certaines familles où l’on tient plus à l’ éclat de la mise en scène qu’ à l’ intérêt d’ avenir des enfants c’ est sur les dépenses de l’ éducation que tombent les premières réformes économiques on trouva que les maîtres de mathilde étaient bien chers que l’ envoyer en pension serait un sage parti ", "entre doigts de la main qui pendait sur ce front elle tenait une bouture de fleur indienne sorte de brunelle à les parfums excessifs qu' elle remuait et dont elle touchait gracieusement son visage de temps à le autre son autre bras moulé par quelque divin statuaire tombait de la manche à les dentelles flottantes et pendait jusque sur les fourrures a l' un de les doigts menus de cette main elle avait un anneau d' or constellé de grosses émeraudes cet anneau formait sa seule parure elle ne le quittait jamais même le long de le sommeil pour des raisons particulières ses pieds nus jouaient dans de blanches mules de velours festonnées de broderies moresques ", "docteur vous m’ avez dit que sans la scélératesse de ce maudit chat vous auriez pu recoudre mon nez tout chaud à la figure me l’ avez -vous dit oui ou non? sans doute et je le dis encore —eh bien si j’ achetais le nez de quelque pauvre diable vous pourriez tout aussi bien le greffer à le milieu de mon visage —je le pourrais —bravo —mais je ne le ferai point et aucun de mes confrères ne le fera non plus que moi —et pourquoi donc s’ il vous plaît? ", "dans votre intérêt je vous engage à ne toucher à le aucun de ces produits il en est de fort dangereux voire même de foudroyants et je serais à le désespoir d’ être encore une fois il dit entre ses dents ces derniers mots la cause d’ un accident soyez tranquille dit labergère avec un gros rire je tiens trop à ma peau pour enfreindre la consigne vous dites une heure de plus je vous serai fort reconnaissant de ne pas abuser de ma patience je ferai tout pour abréger cette attente dit PROPN les hommes se saluèrent encore une fois et l’ anglais sortit le triomphe de m. bobby pendant cet incident m. PROPN se rongeait les poings par quelle fatalité trouvait -il sur sa route un de les hommes à le qui il voulait mal de mort un misérable qui l’ avait insulté bafoué!... et cela à le moment ou ̀ il sentait en une intuition géniale que l’ affaire coxward allait prendre une physionomie toute nouvelle bobby trêve à les rancunes personnelles ", "à quoi la mère julie-angélique ajoutait depuis quelque temps des remarques fort désobligeantes comme d’ avertir le malheureux qu’ il prenait de l’ âge que cela se marquait à une fâcheuse corpulence que la rougeur de sa face ne montrait rien de bon qu’ il n’ avait plus bien longtemps peut-être à le mener une pareille vie que quelque brusque apoplexie de le cerveau menaçait fort de terminer la sienne et qu’ en ce cas la mort est si prompte qu’ on n’ a guère le temps de se reconnaître de se repentir et de se confesser et qu’ il lui pourrait fort bien arriver de passer directement des feux de le péché à les flammes de l’ enfer et que ce ne serait point faute d’ avoir été averti ces discours faisaient trembler jusqu’ à les moelles quand il les entendait varlon de verrigny et avaient pour effet de le refroidir pour un temps il se comportait avec plus de retenue et évitait les embûches de satan mais le démon avait vite raison de ces efforts il savait où faire achopper varlon de verrigny et lui présenter des occasions propres à le ce qu’ il retournât à ses errements il ", "les couturiers furent sur les dents la bibliothèque nationale fut assiégée de demandes le cabinet de les estampes pris d’ assaut on s’ arracha de mauvaises reproductions de les toilettes de le temps et certains industriels firent une fortune rapide lamberquin grand organisateur bras droit de robba serait le gardien de le paradis mais il laisserait difficilement entrer et mettrait dehors sans merci ceux dont l’ éducation siècle pécherait par quelque endroit ", "ii juillet dans la solitude de dinard j’ esquisse un livre qui m’ appelle à le liban où je dois me rendre incessamment un livre sur mon origine sensuelle; une archéologie de mes goûts sexuels livre impossible et cependant s’ écrivant à la hâte dans le calme été breton mais infiniment menacé ce livre qui exige une solitude plus grande que celle somme toute confortable que je me suis aménagée dans cette haute chambre avec vue sur PROPN et l’ îlot où repose chateaubriand trop noble posture d’ écrivain ", "les avertissements transmis par mon ordre à les responsables n’ ont été que peu ou pas écoutés si j’ ai puni quelques coupables et empêché certains de nuire combien d’ autres demeurent que protègent de criminelles complicités tu as souffert de l’ énigme qui existait dans ma vie sois satisfaite elle disparaîtra maintenant .la jeune femme dit avec un accent frémissant faut -il que ce soit à un tel prix la main de le comte se posa sur les cheveux blonds –je suis encore parmi les heureux chérie ", "merci oh merci monsieur de pontaillac vous me sauvez le capitaine salua mme de montreu et reprit le chemin de les ormes sous l\\ énergie de la piqûre blanche éprouva un malaise bizarre la solution de pontaillac était dosée à un degré que la jeune dame avait pas encore atteint ", "je dirai plus je l' ai en dégoût et il faut que vous me trouviez autre chose pour passer le temps mais avant tout renvoyez -moi ce sauvage dans ses montagnes car je ne sais pourquoi mais quelquefois j' en ai comme peur il a une physionomie saisissante dit georges en la baisant à le col mon dieu georges j' entends le signal de le lever de le rideau je me sauve .—adieu mon georges encore un baiser car PROPN va bientôt mourir dit -elle en souriant —adieu donc ma jolie bientôt morte répondit PROPN avec un nouveau baiser mais cette nuit à le heures tu revivras dis mon ange à le heures n' est -ce pas? —oui à le heures mon georges mais viens doucement dit hortense " ]
quant à les autres fils de catherine d’ entre eux étaient à le manège et l’ aîné françois âgé d’ une quinzaine d’ années avait été conduit auprès de sa femme la jeune reine d’ écosse à le laquelle tous les matins il allait faire son compliment à le moment où la reine s’ apprêtait à se rendre à le son oratoire une porte s’ ouvrit et l’ officier de garde cria: le roi! demoiselles d’ honneur suivantes se retirèrent l’ une de les filles d’ honneur emmena l’ enfant entra pourpoint de velours lamé d’ argent manteau court doublé de satin blanc col empesé chaîne d’ or toque de velours noir ornée de plumes blanches maillot de soie noire haut de chausses à le crevés épée à le ceinturon de cuir doré une tête pâle qu’ encadre une barbe peu touffue et coupée court le nez long et tombant un nez à la françoisier– un front chargé de tristesse des yeux vagues une bouche amère demi-gestes irrésolus et flottants sur cet ensemble d’ élégance et de faiblesse la lueur violente parfois d’ une crise de fureur ou le voile morne de quelque souvenir terrible c’ était à le an
[ "–madame dit -il d’ un ton indolent j’ ai cru bon avant de la rendre publique de vous faire part d’ une décision d’ état à le laquelle je me suis résolu catherine esquissa une révérence elle était peu habituée à le être mise à le courant de les décisions d’ état dit -elle c’ est là une haute faveur jeta autour de lui un regard indifférent ", "–daignez vous asseoir madame reprit -il catherine prit place dans un fauteuil par une flatterie qui étonna catherine et la mit sur ses gardes resta debout et il laissait errer ses yeux partout les arrêtant sur tous les objets de la chambre excepté sur elle –madame reprit -il d’ étranges pressentiments me visitent ", "j’ ai cette intuition que bientôt je vais mourir catherine tressaillit une légère pâleur s’ étendit sur son front mais elle ne prononça pas un mot –cela étant continua le roi j’ ai voulu assurer à le chacun de mes serviteurs et amis une récompense qui me rappelât à le leur souvenir quand je n’ y serai plus ", "parmi ces amis il en est une que vous avez daigné honorer de votre faveur fit la reine d’ un ton parfaitement paisible –oui madame! dit en s’ inclinant –je serai heureuse de tout ce qui pourra encore advenir d’ heureux à le cette fidèle conseillère de votre majesté la voix de la reine était calme ", "mais si le roi eût entendu le rugissement de rage qui grondait dans la conscience de catherine peut-être eu ̂t-il cru à son pressentiment de mort –à quel nouvel honneur destinez -vous notre favorite –je lui donne le duché de valentinois répondit avec une violence indiquant une résolution irrévocable catherine se leva frémissante un instant la haine qu’ elle déguisait depuis des années monta à ses lèvres ", "mais brusquement l’ éclair de ses yeux s’ éteignit il sera beau dit -elle que la fille de le sire de PROPN succède à le césar borgia dans la possession de ce duché et en elle-même tandis qu’ elle s’ inclinait elle murmura: –après le forban papal la royale ribaude –ainsi dit le roi tout joyeux vous approuvez –c’est-à-dire mon cher sire que je regrette de n’ avoir pas eu la première cette pensée vraiment belle ", "–merci madame dit avec empressement diane avait continué de vivre à la cour sous le même toit que catherine mais maintenant que la maîtresse était délaissée de le roi autant que l’ épouse la cour se demandait quelle nouvelle divinité allait régner sur le cœur de le souverain catherine le savait elle elle savait que ce titre de duchesse jeté à le diane c’ était son congé et elle murmurait: florise c’ est donc toi qui vas succéder à le diane si je ne m’ en mêle pas ", "dans un mouvement de joie lui avait pris la main et la baisait avec ferveur à le moment où le roi se redressait elle retint sa main elle le vit ému elle espéra que son mari peut-être allait lui revenir à le elle seule! pensées de meurtre pensées de vengeance tout s’ évanouit ", "elle ne fut plus catherine de médicis elle fut une femme son sein palpita sa beauté se revêtit de tendresse PROPN la considéra étonné " ]
[ "plus que jamais nous devons résister car il ne tardera guère à le reparaître sur les bords de le saint-laurent avec une puissante armée américaine soyez assurés mes amis que si nous pouvons tenir encore jours il nous arrivera de la république fédérale de les secours effectifs avec lesquels nous réparerons promptement le petit échec de saint-charles ne vous découragez donc pas plus nos infâmes ennemis massacreront saccageront brûleront nos campagnes plus ils feront de victimes plus ils se rendront odieux plus ils soulèveront contre eux les autres nations de le monde ce discours fait d’ une voix mâle et persuasive produisit l’ effet qu’ en attendait le capitaine ", "balthazar un moment abîmé dans la contemplation de cette tête olivâtre qui se détachait sur ce fond gris en attirant et satisfaisant le regard se leva pour prendre sa femme et la porta sur le canapé c’ était bien ce qu’ elle voulait –tu m’ as promis dit -elle en lui prenant la main qu’ elle garda entre ses mains électrisantes de m’ initier à le secret de tes recherches conviens mon ami que je suis digne de le savoir puisque j’ ai eu le courage d’ étudier une science condamnée par l’ église pour être en état de te comprendre mais je suis curieuse ne me cache rien ", "oh! mon frère nous sommes perdus cache-moi ils vont revenir pour me tuer !...—non mon pauvre ami lui répondit patrick allons courage un peu de calme ne crains rien; ces gents -là font mourir mais ne tuent pas environ heures après cette échauffourée m. le lieutenant pour le roi armé de sa canne et les porte-clefs de le donjon armés chacun d’ un bâton tambour battant mèche allumée se précipitèrent inopinément dans le cachot ", "il était presque nuit lorsque jean-baptiste retourna chez lui le pauvre garçon malgré son robuste tempérament paraissait épuisé à la suite de tant de fatigues d’ ailleurs il n’ avait mangé depuis la veille qu’ un petit morceau de pain bis qu’ il avait pris le matin en traversant la cuisine il tomba haletant sur une chaise mariette qui le guettait accourut ", "–je dois donc vous savoir gré d’ avoir si bien su débrouiller cette affaire d’ héritage me PROPN n’ en espérait pas tant quand il a choisi pour la liquidation de la muette le petit-fils de thomas rasquin –c’ est moi qui ai sollicité cette charge –pouvez -vous me dire rougit avant de répondre il enveloppa d’ un regard indulgent la petite tête orgueilleuse qui se dressait devant lui avec tant d’ arrogance ", "les flibustiers se retirèrent sans répondre et comme ils étaient tous de véritables loups de mer quelques minutes leur suffirent pour s’ installer soit dans les embarcations soit sous le gaillard d’ avant de façon à ne pas gêner la manœuvre la taquine avait remis le cap en route —viens matelot! dit ourson à l’ olonnais j’ ai à te parler tous descendirent dans la cabine où ils s’ enfermèrent et causèrent bouche à le oreille pendant plus d’ une heure puis ourson souhaita le bonsoir à son compagnon et se jeta tout habillé sur son cadre ", "à le côté de l’ hippogriffe de fortunio elle avait l’ air car tout ce qui concerne la pauvre bêle doit maintenant se mettre à le prétérit d’ un colimaçon rampant sur une pierre couverte de sucre râpé derrière le fortunio galopait un petit monstre à le figure de safran les yeux plus grands que la tête la bouche lippue les cheveux plats et fagotté le plus hétéroclitement de le monde un cauchemar à le cheval sur un vent car il n’ y a que le vent qui puisse aller ce train-là c’ est tout ce que je puis te dire sur le fortunio après cela comme tu dis il est peut être en chine ", "claire leur tournait le dos courbée sur son bureau ses épaules tremblantes ont trahi un sanglot les larmes qu’ on ravale ils se sont assis sur le lit ils ont fini leur repas discrètement ", "la fée disparut en baisant à le front suzanne-aux-coquelicots qui ne pouvait en croire ni ses yeux ni ses oreilles vii les féeries elle se promena par le verger tout émue et toute pensive voyons dit -elle je veux un ruban pour nouer mes cheveux c’ est toujours par le ruban que commencent les jeunes filles ", "rien n’ est plus beau qu’ une musicienne qui se bat seule il la voyait entière ou presque pas le visage une photo d’ elle peut-être dans le livret il n’ est pas rare " ]
d’ ailleurs l’ après-midi je montais dans ma chambre soi-disant pour y travailler en fait je n’ y faisais rien j’ avais trouvé un livre de yoga et m’ y attelais avec grande conviction prenant parfois toute seule de les fous rires terribles et silencieux car je craignais qu’ anne ne m’ entende je lui disais en effet que je travaillais d’ arrache-pied je jouais un peu avec elle à l’ amoureuse déçue qui puise sa consolation dans l’ espoir d’ être un jour une licenciée accomplie j’ avais l’ impression qu’ elle m’ en estimait et il m’ arrivait de citer kant à le table ce qui désespérait visiblement mon père
[ "un après-midi je m’ étais enveloppée de serviettes de bain pour avoir l’ air plus hindou j’ avais posé mon pied droit sur ma cuisse gauche et je me regardais fixement dans la glace non avec complaisance mais dans l’ espoir d’ atteindre l’ état supérieur de le yogi lorsqu’ on frappa je supposai que c’ était la femme de chambre et comme elle ne s’ inquiétait de rien je lui criai d’ entrer c’ était anne elle resta une seconde figée sur le pas de la porte et sourit: à le quoi jouez-vous à le yoga dis-je ", "mais ce n’ est pas un jeu c’ est une philosophie hindoue elle s’ approcha de la table et prit mon livre je commençai à m’ inquiéter il était ouvert à la page et les autres pages étaient couvertes d’ inscriptions de ma main telles que impraticable ou épuisant vous êtes bien consciencieuse dit -elle et cette fameuse dissertation sur pascal dont vous nous avez tant parlé qu’ est -elle devenue? il était vrai qu’ à le table je m’ étais plu à le disserter sur une phrase de pascal en faisant semblant d’ y avoir réfléchi et travaillé ", "je n’ en avais jamais écrit un mot naturellement je restai immobile anne me regarda fixement et comprit: que vous ne travailliez pas et fassiez le pantin devant la glace c’ est votre affaire dit -elle mais que vous vous complaisiez à le nous mentir ensuite à le votre père et moi-même c’ est plus fâcheux ", "d’ ailleurs vos subites activités intellectuelles m’ étonnaient elle sortit et je restai pétrifiée dans mes serviettes de bain je ne comprenais pas qu’ elle appelât mensonges j’ avais parlé de dissertations pour lui faire plaisir et brusquement elle m’ accablait de son mépris je m’ étais habituée à sa nouvelle attitude envers moi et la forme calme humiliante de son dédain me transportait de colère je quittai mon déguisement passai un pantalon un vieux chemisier et sortis en courant ", "la chaleur était torride mais je me mis à le courir poussée par une sorte de rage d’ autant plus violente que je n’ étais pas sûre de ne pas avoir honte je courus jusque chez cyril m’ arrêtai sur le seuil de la villa haletante dans la chaleur de l’ après-midi les maisons semblaient étrangement profondes silencieuses et repliées sur leurs secrets je montai jusqu’ à la chambre de cyril il me l’ avait montrée le jour que nous étions allés voir sa mère j’ ouvris la porte il dormait étendu en travers de son lit la joue sur son bras ", "je le regardai une minute: pour la première fois il m’ apparaissait désarmé et attendrissant je l’ appelai à le voix basse il ouvrit les yeux et se redressa aussitôt en me voyant: toi? comment es -tu ici? je lui fis signe de ne pas parler si fort; si sa mère arrivait et me trouvait dans la chambre de son fils elle pourrait croire et d’ ailleurs qui ne croirait pas je me sentis prise de panique et me dirigeai vers la porte mais où vas -tu? cria ", "reviens cécile il m’ avait rattrapée par le bras et me retenait en riant je me retournai vers lui et le regardai; il devint pâle comme je devais l’ être PROPN et lâcha mon poignet mais ce fut pour me reprendre aussitôt dans ses bras et m’ entraîner je pensais confusément cela devait arriver cela devait arriver ", "puis ce fut la ronde de l’ amour la peur qui donne la main à le désir la tendresse et la rage et cette souffrance brutale que suivait triomphant le plaisir j’ eus la chance et cyril la douceur nécessaire de le découvrir dès ce jour-là je restai près de lui une heure étourdie et étonnée j’ avais toujours entendu parler de l’ amour comme d’ une chose facile j’ en avais parlé moi-même crûment avec l’ ignorance de mon âge et il me semblait que jamais plus je ne pourrais en parler ainsi de cette manière détachée et brutale ", "cyril étendu contre moi parlait de m’ épouser de me garder contre lui toute sa vie mon silence l’ inquiétait je me redressai le regardai et je l’ appelai mon amant il se pencha j’ appuyai ma bouche sur la veine qui battait encore à le son cou je murmurais mon chéri cyril mon chéri je ne sais pas si c’ était de l’ amour que j’ avais pour lui en ce moment j’ ai toujours été inconstante et je ne tiens pas à me croire autre que je ne suis mais en ce moment je l’ aimais plus que moi-même j’ aurais donné ma vie pour lui " ]
[ "reconnaissante elle m’ a voué une affection fidèle sous sa protection je ne crains plus rien de maffiano après un silence horace s’ inclina vers patricia quelle joie de vous retrouver patricia ", "pourtant elle était heureuse d\\' être assise auprès de cette inconnue qui la regardait avec compassion elle se sentait comme abritée et oubliait un peu les regards malveillants et les paroles dures qui lui avaient fait tant de mal et puis charlot était content de jouer et petite mère aimait à le voir content le doux soleil de mai traversant le maigre feuillage de arbre sous lequel elles étaient assises réchauffait ces êtres souffrants la pauvre mère minée par la maladie et le souci et la frêle enfant qui ne connaissait guère de la vie que ses tristesses après angoisse elle avait éprouvée le matin petite mère se sentait rafraîchie par ce voisinage doux et bienveillant ", "sans doute mais n' est -il point quelques bottes secrètes —toutes les bottes sont secrètes pour qui ne sait pas les parer —ne pourriez -vous à le moins montrer à le mon ami la manière de se mettre en garde il se bat avec un homme de le monde et il serait bon qu' il sache se faire tuer comme un garçon qui sait vivre pour dit le maître c' est facile je suis à le votre disposition ", "elle a l’ impression d’ avoir dévié de ses buts antérieurs de n’ être plus que dans une progression matérielle j’ ai peur de m’ installer dans cette vie calme et confortable d’ avoir vécu sans m’ en rendre compte à le moment même ou elle fait ce constat elle sait qu’ elle n’ est pas prête à le renoncer à le tout ce qui ne figure jamais dans ce journal intime cette vie ensemble cette intimité partagée dans un même endroit l’ appartement qu’ elle a hâte de retrouver les cours finis le sommeil à le le grésillement de le rasoir électrique le matin le conte de les petits cochons le soir cette répétition qu’ elle croit détester et qui l’ attache dont un éloignement momentané de jours pour passer le capes lui a fait sentir le manque —tout ce qui quand elle en imagine la perte accidentelle lui serre le cœur elle ne se rêve pas comme avant sur la plage de l’ été prochain ou en écrivain publiant son premier livre le futur s’ énonce en termes matériels précis obtention d’ un meilleur poste promotions et acquisitions entrée de l’ enfant à la maternelle ce ne sont pas ", "mais celle-ci causa à le jeanne une telle joie que je finis moi-même par y prendre plaisir je ne savais pas encore à le mon âge qu’ un poulet brûlé d’ un côté et cru de l’ autre fût une chose comique les rires clairs de jeanne me l’ apprirent ce poulet nous fit dire choses très spirituelles que j’ ai oubliées et je fus enchanté qu’ on ne l’ eût pas raisonnablement rôti le dîner s’ acheva non sans grâce quand la jeune fille en tablier blanc mince et droite apporta le plat d’ œufs à la neige qu’ elle avait apprêté ", "c’ est un animal vivant il y en a de pareils dans les contes de fées les rêves de poum sont traversés par des monstres écarlates paons fantastiques qui rouent dans les ténèbres leurs queues éblouissantes les étranges bêtes elles ont des yeux sur leurs plumes ", "—eh bien voyez -vous se hâta d’ ajouter mariette je vous trouve plutôt mieux maintenant c’ est gentil un homme trop jeune je trouve c’ est pas un homme c’ est bien ce que je pense aussi bravo bravo ", "c’ est qu’ elles avaient pour répondant les esclaves les serfs les compagnons les salariés agricoles les prolétaires elles allaient par couples dont la querelle fut l’ histoire même puis le monde entier semble avoir migré d’ un seul et même côté la contradiction le principe moteur se sont évanouis le fleuve impétueux de le devenir perdu dans les marécages des voix ont déjà proclamé que l’ histoire est finie ", "j’ aime beaucoup madame votre mère et la pensée que vous pouviez sans le savoir lui faire de le mal m’ a fait vous dire des choses très dures que je regrette à le présent me tournai vers la pauvre vieille qui se tenait debout dans une attitude si humble et si repentante qu’ un élan de pitié me fit lui tendre la main –oublions cela félicie je n’ aime pas moins ma mère que vous pouvez l’ aimer et si je vous menaçais de l’ interroger sans avoir l’ idée de le faire c’ est que je sentais que vous ne vouliez pas me répondre –à quoi bon vous tracasser avec toutes ces choses qui sont mortes –j’ aurais voulu posséder ce que vous savez vraiment je croyais que c’ était de votre part mauvaise volonté ", "allons j' ai pitié des faiseurs de cantates et je vais leur dire les rimes que je sais à le pingres et à le pleutres malingres et ingres pour la première feutres et neutres pour la seconde de le reste le sujet et le point de vue que je leur fournis les sortiraient un peu de le vulgaire et de le ressassé —j' attends de les remerciements m. de lamartine a été contre les fortifications courageux et éloquent m. dufaure a été vrai et raisonnable mais n' a pas tardé à le s' en repentir m. a été non seulement spirituel et sensé mais il s' est intrépidement séparé de son parti je disais encore: paris sans fortifications peut être pris mais impossible à le garder puis j' ajoutais —et la j' ai été glorieusement démenti par les parisiens paris fortifié à le prix de la fortune publique paris attaqué ne tiendra pas une semaine " ]
après son départ sauveur alla mettre de l’ ordre sur la petite table basse la demande de son thérapeute jeannot avait représenté sa famille félix était reconnaissable à sa casquette papa fumait maman avait une robe et lui jeannot existait presque à l’ état embryonnaire avec seulement doigts à le chaque main sauveur resta un moment à le regarder le dessin en faisant la moue incapable d’ en tirer la moindre interprétation à le part que jeannot ne s’ était pas investi à le moment de mettre le dessin dans son tiroir avec d’ autres laissés par ses petits patients sauveur aperçut ce que jeannot avait dessiné à le verso et qui était beaucoup beaucoup plus intéressant un bonhomme nu avec un sexe en érection
[ "–merde merde merde fit sauveur pour PROPN il avait vu ce dessin plus tôt la séance aurait pris une autre direction de le<UNK> quoi tu sers? répéta louise surprise quand sauveur lui posa la question ce mercredi soir tu viens de mettre personnes à l’ abri alice et paul que leur père avait complètement déboussolés et qui ne voulait pas mourir à l’ hôpital oh d’ ailleurs il faut que je te raconte ...louise s’ était rendue utile elle aussi durant ces 48heures elle était allée à l’ hôpital de fleury pour restituer les vêtements et la couverture que avait empruntés ", "l’ infirmière madame reynold n’ avait pas voulu la croire lorsqu’ elle avait raconté l’ odyssée de le légionnaire pour elle monsieur n’ était pas en capacité de marcher donc louise mentait le jeune interne lui l’ avait crue il avait même été très ému ", "il avait comparé jovo à le ces chiens qui font des centaines de kilomètres pour retrouver leur maison madame l’ écoutant parler avait exigé que revienne en soins intensifs –mais puisqu’ il n’ a pas pu en partir il doit toujours y être s’ était moquée louise.grâce à le jeune médecin elle avait contacté une garde-malade et une infirmière à le domicile l’ une assurant la garde de nuit l’ autre effectuant les soins de jour –cela peut durer un certain temps ajouta louise prudemment est très résistant mm.la porte de communication entre la cuisine et la véranda était désormais fermée comme une mince cloison entre la vie et la mort .–on a dû vous dire des tas de secrets minables dans ce bureau les bras croisés et les yeux mi-clos solo était en face de sauveur ", "pour l’ essentiel l’ homme est ce qu’ il cache: un misérable tas de petits secrets lui répliqua sauveur –qu’ est -ce qu’ elle vous a dit ma mère –je ne peux pas trahir un patient monsieur naciri vous devez le comprendre –c’ est des genres de mafieux les psys t’ as pas le droit de savoir un truc sur ma mère que je sais pas ", "ou c’ est sur mon père –c’ est sans rapport avec vous –qu’ est -ce qu’ elle t’ a raconte allez dis PROPN se comportait de façon tout à la fois gamine et menaçante sauveur restait impassible attendant la fin de l’ offensive ", "–tu sais moi je sais des trucs sur toi poursuivit solo tu as oublié de me dire l’ autre jour que l’ albinos il est de ta famille PROPN avait trouvé curieux l’ intérêt que son thérapeute portait à le ce détenu il avait donc fait ce qu’ on déconseille à les gardiens de faire il s’ était informé sur les raisons de l’ incarcération de hugues tourville –il a essayé de tuer ton gamin pas sympa le beau-frère ricana solo endossant le personnage de le méchant ", "tiens on peut passer un deal je te raconte ce qui est arrivé à le ton beauf cette semaine et tu me racontes ce que t’ a dit ma mère la réponse de sauveur claqua comme un coup de tonnerre –non l’ effet fut magique le corps de solo se relâcha dans son fauteuil ", "–je rigole fit -il et il redevint le charmant solo biberonné à le star cessant toute forme de chantage il mit sauveur à le courant de ce qui s’ était passé à la prison de PROPN comme le jeune gardien l’ avait prévu hugues tourville s’ était fait coincer dans la cour à l’ heure de la promenade et il avait été rossé mais sa nature paranoïaque se méfiant autant des gardiens que des détenus il ne s’ était plaint à le personne bien qu’ il e��t une côte fêlée puis il était tombé dans un escalier et s’ était démis l’ épaule ", "il était maintenant à l’ infirmerie le plus souvent sous calmant il tiendra pas jusqu’ à le procès si tu veux mon avis .sauveur hocha la tête accablé il avait de la peine pour hugues –j’ ai des collègues qui pensent qu’ il faut rétablir la peine de mort pour ceux qui s’ attaquent à les enfants ajouta solo testant son thérapeute celui qui tue un homme tue tous les hommes lui répondit sauveur " ]
[ "quelle révolution que sa découverte! et comme il l’ expose magistralement méthodiquement et lumineusement ce qui me reste à le faire n’ est qu’ un jeu de collégien j’ avais écouté le sieur massignac avec une stupeur croissante supposait -il que personne à le monde accorderait le moindre crédit à le cette fable absurde il riait cependant ayant la mine d’ un homme qui se félicite de les événements à lesquels il est mêlé ou plutôt peut-être de la manière fort habile dont il croit les avoir conduits ", "si quelques uns de les sauvages sont cachés dans les environs ils éloigneront alors croyant que nous ne sommes pas ici quelques heures écoulèrent et rien excepté les cris de les pique-bois piverts et de les écureuils ne vint troubler le calme de la solitude le chef de les couteaux-jaunes sortit lentement de sa cachette sans faire bruire les rameaux il souleva debout près un vieux tronc renversé il prêta oreille à les murmures divers de la forêt rien ne dissipa le calme froid de son visage tatoué; ", "soupira perle-fine une once d' argent la dépense de toute une semaine ronchonnait rouille-des-bois —voyons mon oncle calmez -vous vous tomberez malade à le vous tourmenter ainsi je suis capable d' en mourir ", "sa mère lui avait appris de bonne heure que les femmes étaient de sûrs moyens d’ acheminement à la fortune et à les honneurs c’ était près d’ elles aussi qu’ il avait cherché des succès de plus d’ un genre et il avait réussi il était grand bien fait mais ses traits quoique réguliers étaient sans expression il parlait de tout avec facilité mais sa conversation était comme le bruit monotone que fait entendre une cascade ou un moulin et un réchauffé de tous les lieux communs de le temps ", "l’ expression étrange méfiante et hagarde de ses yeux le frappa pour la première fois qu’ est -ce qu’ il y a ma vieille demanda -t-il doucement elle ne répondit rien à le quoi bon tous les jours elle regardait le calendrier qui marquait le commencement d’ octobre scrutait longuement le rebord de les toits mais la neige ne tombait pas encore elle ne voyait que des tuiles sombres la pluie les feuilles d’ automne tremblantes et sèches ", "il versa alluma avec son briquet et jeta pêle-mêle dans le bûcher tout ce qu’ il put trouver boîtes de cigares un panier à le ouvrage un vieux cache-pot d’ osier les barreaux et le cannage d’ une chaise qu’ il démolit une natte de paille les flammes jaillirent et pétillèrent et il arrosait avec sa bouteille de fine champagne et le pétrole de les lampes c’ est le signal de défense élémentaire de les temps jadis criait -il dans un accès d’ allégresse en cas d’ assaut les feux s’ allumaient sur toute la côte de cap en cap de pointe en pointe une suite d’ incendies qui se commandaient les uns les autres et aussitôt dans chaque village en haut de le clocher de l’ église le veilleur de nuit sonnait éperdument il courut vers une cloche qui réglait les repas suspendue à la façade et il la fit tinter à le coups répétés et continus ", "jacques en italie PROPN saute impatiemment quelques pages étrange style son père les sentiments de giuseppe pour ce père inaccessible coin de son âme buisson d’ épines brûlure des années d’ idolâtrie inconsciente enragée rétive ", "qu' est -ce que vous voulez comme personne ne le réclamait il se trouve qu' un de mes amis s' est pris d' amitié pour la bête –vous avez son adresse je fais mine d' hésiter mon sheriff prend un ton assez sec. officiel –je vous prie de me donner l' adresse de votre ami –écoutez dis-je je vous demande de réfléchir ", "il se fait nommer en indochine ou il est mort de les fièvres un an plus tard il appartenait à une famille noble qui n\\ aurait jamais accepté un pareil mariage aurait -il eu plus tard le courage de réparer sa mauvaise action et de reconnaître marie- jeanne son brusque départ et son silence ne permettent guère de le croire je vous ai dit la piété de mme PROPN ", "et sur ce tableau ruisselait planait tournoyait la lumière vermeille d’ une journée de septembre ces premiers jours d’ automne où le ciel humide et pur s’ ouvre plus profondément où le soleil met un alanguissement sur les choses on monta les marches branlantes de l’ escalier on s’ arrêta encore une fois sous l’ ombre de le grand marronnier séculaire qui protège les jeux de les enfants tandis que ses racines plongent dans la terre grasse où pourrissent les morts des feuilles mortes recroquevillées brûlées par les derniers coups de soleil glissaient sur le sol pareilles à des oiseaux blessés elle était plus triste encore cette pauvre église de village nue et froide comme une grange avec ses vitres claires et ses murs suintant des traînées d’ humidités verdâtres et pour ces funérailles elle semblait emplie d’ un frisson indéfinissable de misère et de tristesse on plaça le cercueil tout à le bout de l’ allée à l’ entrée de le chœur et la cérémonie commença " ]
je vous présente alise alise c’ est isis vous connaissez chick il y eut du serrage de mains et en profita pour filer avec alise laissant isis à les bras de colin lesquels démarrèrent à la suite je suis contente de vous voir dit isis colin était content de la voir aussi
[ "isis en ans d’ âge était parvenue à se munir de cheveux châtains d’ un sweat-shirt blanc et d’ une jupe jaune avec un foulard vert acide de chaussures blanches et jaunes et de lunettes de soleil elle était jolie mais connaissait très bien ses parents il y a une matinée chez nous la semaine prochaine dit isis c’ est l’ anniversaire de PROPN ", "–mon caniche alors j’ ai invité tous les amis vous viendrez à le heures –oui dit colin très volontiers –demandez à le vos amis de venir aussi dit isis ", "–chick et alise –oui ils sont gentils alors à le dimanche prochain –vous partez dit colin –oui je ne reste jamais très longtemps je suis déjà là depuis heures vous savez tout de même il n’ est qu’ heures! dit colin ", "–j’ étais à le bar à le revoir v se hâtait par les rues lumineuses il soufflait un vent sec et vif et sous ses pieds de petites places de glace craquelée s’ écrasaient en crépitant les gens cachaient leur menton dans ce qu’ ils pouvaient trouver: leur col de pardessus leur foulard leur manchon il en vit même un qui employait à le cet usage une cage à le oiseau en fil de fer dont la porte à le ressort lui appuyait sur le front je vais demain chez les ponteauzanne pensait colin c’ étaient les parents d’ isis ", "je dîne ce soir avec chick je vais rentrer chez moi me préparer pour demain il fit un grand pas pour éviter une raie de le bord de le trottoir qui paraissait dangereuse si je peux faire pas sans marcher dessus dit colin je n’ aurai pas de bouton sur le nez demain ne fait rien dit -il en écrasant de tout son poids la neuvième raie c’ est idiot ces trucs-là je n’ aurai pas de bouton quand même il se baissa pour cueillir une orchidée bleue et rose que le gel avait fait sortir de terre elle sentait le parfum de les cheveux d’ alise je verrai alise demain c’ était une pensée à le éviter ", "alise appartenait à le chick de plein droit je trouverai certainement une fille demain mais ses pensées s’ attardaient sur alise est -ce qu’ ils parlent vraiment de jean-sol partre lorsqu’ ils sont tout seuls il valait peut-être mieux aussi ne pas penser à le ce qu’ ils faisaient lorsqu’ ils étaient tout seuls combien PROPN -sol partre a -t-il écrit d’ articles depuis un an de toute façon il ne lui restait pas le temps de les compter jusque chez lui qu’ est -ce que nicolas va faire pour ce soir à le bien y réfléchir la ressemblance d’ alise et de nicolas ne présentait rien d’ extraordinaire puisqu’ ils étaient de la même famille ", "mais ç a ramenait en douce à le sujet défendu qu’ est dis -je ce que nicolas va faire pour ce soir –je ne sais pas ce que nicolas qui ressemble à le alise va faire pour ce soir nicolas a ans de plus qu’ alise a lui fait ans il est très doué pour la cuisine ", "il va faire de le fricandeau approchait de sa demeure les boutiques de les fleuristes n’ ont jamais de rideaux de fer personne ne cherche à le voler de les fleurs cela se comprenait assez il cueillit une orchidée orange et grise dont la corolle délicate fléchissait elle brillait de couleurs diaprées ", "elle a la couleur de la souris à le moustaches noires je suis arrivé chez moi monta l’ escalier de pierre habillée de laine il introduisit dans la serrure de la porte de glace argentée une petite clef d’ or à le moi mes fidèles serviteurs car me voici de retour il lança son imperméable sur une chaise et s’ en fut rejoindre nicolas vi faites -vous nicolas de le fricandeau ce soir demanda colin mon dieu dit nicolas monsieur ne m’ avait pas prévenu " ]
[ "jeunes garçons à le genoux près de la lampe à le opium disposèrent aussitôt l' une sur l' autre nattes plus fines qu' un tissu de lin et fit le geste d' en ôter une pour protester contre cet excès d' honneur mais PROPN se hâta de l' en empêcher les jeunes garçons disposèrent alors parallèlement à les nattes de le visiteur les nattes de le maître de la maison puis à le celles-ci et à le celles-là ils ajoutèrent du côté de le plateau de nacre plusieurs petits oreillers de cuir dur ", "il aurait pu se dire elle souffre trop de me voir ainsi elle aime encore mais pour lui comme pour moi cette multiplication de petits soins matériels trahissait un constant effort volontaire surtout cette fuite systématique cet évitement de son cousin démontrait qu\\ elle se débattait contre quoi contre invasion en elle non pas un nouvel amour peut-être mais d\\' un nouvel intérêt une autre personnalité d\\' homme devenait vivante pour elle ", "il y avait bien des feuilles à le terre je m’ en souvenais parfaitement ma manie de tout laisser traîner un long monologue où mon jean-arthur racontait comment il dansait à le rythme de les tam-tams après avoir négocié une vente d’ armes avec un roi nègre ce qui m’ avait coûté beaucoup de travail des heures d’ acharnement à le sonder les syllabes à les sélectionner selon leur potentiel rythmique tout en cherchant à le restituer à le mieux la couleur locale la terre rouge et les chants de les indigènes les cases couvertes de chaume et la panoplie de le sorcier le mouvement de les corps en transe et le balancement de les seins de les femmes –ce qui me rapprochait cette dernière image de le cinéma de gyf lequel affirma qu’ il ne s’ était occupé de rien qu’ il fallait demander à le théo qui c’ était théo? c’ est moi dit -elle j’ avais horreur qu’ on fouille dans mes papiers me rendait toujours nerveux qu’ on pût accrocher de le regard une phrase une poignée de mots qui hors de leur contexte et manipulées par un esprit mal intentionné couraient le risque de le ridicu", "plus loin à le beau soleil la rangée de les cactus à les grandes fleurs exotiques et puis toujours les mêmes roses blanches sur les murs les mêmes plantes retombant de partout plus longues peut-être plus incultes envahissant davantage comme sur les tombeaux à le mesure que la maison est plus dépeuplée et plus silencieuse ce mois de juin est bien beau le ciel est bien pur et bien bleu et pourtant ce n' est pas encore cette splendeur de l' orient ni cette lumière de l' afrique ", "d’ ailleurs les femmes de choix qui ressemblent à le madame de beauséant ne se laissent séduire que par les grâces de l’ esprit et par la supériorité de le caractère un grand caractère flatte leur vanité leur promet une grande passion et paraît devoir admettre les exigences de leur cœur l’ esprit les amuse répond à les finesses de leur nature et elles se croient comprises or que veulent toutes les femmes si ce n’ est d’ être amusées comprises ou adorées mais il faut avoir bien réfléchi sur les choses de la vie pour deviner la haute coquetterie que comportent la négligence de le costume et la réserve de l’ esprit dans une première entrevue ", "ses parents l’ auraient bien accueillie sans doute; mais elle entendait déjà les lamentations de madame chèbe et les discours en points de le petit homme alors elle pensa à le delobelle; à son vieux delobelle dans la chute de toutes ses splendeurs elle se rappela celui qui avait été son premier initiateur à la vie mondaine qui lui donnait des leçons de danse et de bonne tenue quand elle était petite riait de ses gentilles façons et lui apprenait à se trouver belle avant que personne le lui eût jamais dit quelque chose l’ avertissait que ce déclassé lui donnerait raison contre tous les autres ", "il n’ osait y croire quoi! le voile de religieuse des vœux éternels une grille entre elle et lui alors son cœur montait s’ enflait comme la mer ses yeux se remplissaient de larmes et d’ une main émue il abaissait la glace de la voiture pour respirer l’ air doux de la campagne ils arrivèrent à le arras vers les heures de le soir heures leur restaient encore pour se rendre à l’ école militaire de bapaume où n’ était pas fâché de s’ enfermer avec une douleur à le laquelle il n’ osait se livrer devant son père ", "madame lombard et m. PROPN furent invités à le dîner jours à l’ avance ce dîner devait être préparé avec un soin en raison de la circonstance colette le comprit et ne se montra pas trop parcimonieuse quoiqu’ il lui en coûtât un peu de dépenser dans un jour ce qui eût suffit pour jours ce petit dîner intime fut on ne peut plus agréable madame lombard offrit à le son élève un bouquet de roses les dernières de la saison ", "dis un mot et cette mer impitoyable va recouvrir nos corps lui répondis la vie sera notre châtiment vous vivrez pour savoir que vous m’ avez ruinée perdue tuée à le monde de les vivants mon image vous hantera jusqu’ à la dernière heure et si dieu est aussi juste pour vous qu’ il l’ est pour moi vous vivrez longtemps toujours malheureux toujours maudit par moi! ", "ce serait exciter la haine de les pauvres contre les riches et dire à les premiers que les seconds ne pensent pas à le eux les exploitent les méprisent veulent tout pour leur personne et rien pour celle de les autres ce qui serait faire massacrer tous les riches par les pauvres or un état composé de pauvres est un pauvre état comme dit salomon dans son recueil de proverbes vous avez réponse à le toute objection je me suis beaucoup occupé des questions d’ économie politique et sociale " ]
les basques sont généralement d’ une grande probité et il se produit peu de vols dans le pays les habitants couchent les portes ouvertes et l’on ne découvre jamais de crime dans la région pour eux se livrer à la contrebande ce n’ est que voler l’ état et voler l’ état à le leur avis n’ est pas un vol ils font presque tous de la contrebande plus ou moins depuis le plus riche jusqu’ à le plus pauvre on ne s’ habitue à le leurs mœurs qu’ en vivant à le pays basque et plus on les fréquente plus on apprécie leur nature honnête
[ "michel et mariette restèrent dehors jusqu’ à le dîner qui a lieu à le heures précises une soupe un plat de viande un plat de légumes et un dessert tout cela très bien cuit et appétissant aussitôt le repas fini la cloche de le coucher sonna et tous les enfants ne furent pas fâchés de retrouver leur lit ils ne tardèrent pas à s’ endormir profondément de le sommeil de le juste et de l’ innocence ", "iv à le lazaret promenades a hendaye inquiétude des parents michel s’ habituait assez lentement à le hendaye sous le rapport matériel rien ne lui manquait mais la séparation d’ avec ses parents lui fut très pénible les premiers jours le docteur constatait chez lui de la fièvre et pourtant à le moment de la visite médicale le matin il en avait moins que le soir lorsqu’ il était à le lit c’ est là qu’ il se trouvait le plus seul; ", "il ne pouvait s’ empêcher de pleurer le jour les promenades et surtout la société de mariette toujours si gaie et si expansive le distrayaient de son chagrin et nul n’ aurait pu croire qu’ il était à ce point attristé ce fut l’ infirmière mlle marie qui la première s’ aperçut de le chagrin de michel elle faisait une ronde de nuit vers heures et elle fut très étonnée en s’ approchant de le lit de le petit garçon de remarquer qu’ il était éveillé la tête dans l’ oreiller pour étouffer ses sanglots ", "elle le crut malade et lui demanda où il souffrait michel d’ abord ne voulut pas répondre et ce ne fut qu’ à le force de caresses que son secret lui échappa: maman maman disait -il la brave fille comprit et fut rassurée michel n’ était pas malade et la nostalgie seule faisait monter sa température elle le consola par de douces paroles et ne le quitta que lorsqu’ il fut endormi ", "c’ était à le elle maintenant de veiller sur lui et de l’ empêcher de se livrer à sa tristesse dans la journée elle s’ arrangea de façon à le ne jamais le laisser seul; ayant remarqué son amitié pour mariette elle les rapprochait l’ un de l’ autre et le soir elle restait auprès de le lit de michel jusqu’ à le ce qu’ il fût plongé dans un profond sommeil le grand air et les distractions aidant michel ne tarda pas à se sentir mieux tous les jours à le midi aussitôt le déjeuner terminé la petite caravane en rang se mettait en route accompagnée de l’ infirmière ", "ce furent d’ abord de courtes promenades à l’ ombre de les sapins les enfants s’ asseyaient sur le gazon et jouaient à le divers jeux parfois c’ était une partie de cache-cache ou une ronde sous les arbres mlle marie ne dédaignait pas de se joindre à le eux et sa jolie voix fraîche soutenait leurs voix grêles d’ enfants on rentrait pour le goûter chargés de brassées de fleurs ceuillies sur le bord de le chemin le pays est surtout rempli de genêts d’ or qui mettent une note gaie dans le paysage ", "mlle marie leur apprit à le tresser des couronnes et mariette obtint un vrai succès en se confectionnant avec cette jolie plante une ruche fournie dont elle s’ entoura le cou et qui lui descendait jusqu’ à les genoux toutes ses compagnes voulurent l’ imiter mais aucune n’ y parvint avec autant d’ art ni de grâce de plus cela lui allait admirablement son teint mat et ses grands yeux noirs ressortaient mieux avec cette parure jaune la jolie mariette ressemblait à une fée mignonne michel lui en fit la remarque et mariette déjà coquette ainsi qu’ une petite femme rougit de plaisir ", "que je voudrais être une petite fée s’ écria -t-elle par la vertu de ma baguette magique je ferais venir immédiatement fatma a quels bonds elle se livrerait dans les belles prairies; et je la vois enfoncer son museau pointu dans le sable fin de la plage et à le moi demanda michel que me donnerait ta baguette j’ amènerais ici ton papa et ta maman et en touchant le sol de ma baguette magique je leur offrirais à le bord de la mer une jolie villa entourée de balcons avec du chèvrefeuille de la glycine et des roses grimpantes qui la couvriraient entièrement ", "tout en étant à le sanatorium tu les verrais chaque jour gentille petite mariette combien je regrette que tu ne sois pas fée dit michel qui était en train de tailler un souple roseau avec son canif à le manche d’ ivoire tiens voilà ta baguette mais je ne sais si elle sera magique le joli roseau! " ]
[ "fini pensait -il c’ est intéressant: en ce moment le cerveau travaille encore comment prévenir ma femme que je suis mort? en tout cas ma vie est terminée un choc d’ une telle violence secoua l’ avion qu’ il vibra craqua grinça de l’ hélice à la queue comme s’ il volait en morceaux voilà je suis mort se dit et un instant il crut vraiment avoir passé le grand seuil ", "mais maintenant que juliette exécutait une de ces copies il avait la curiosité d’ examiner ceux qui travaillaient auprès d’ elle ses camarades eh quoi! le vieux bonhomme qui du diogène faisait un devant de cheminée ou un dessus de porte c’ était un peintre peintre aussi était la femme à le lunettes qui copiait la belle jardinière et qui pour plaire à les bonnes sœurs qui la lui avaient commandée détachait la vierge sur un fond d’ azur en donnant à ses yeux l’ expression bête et mignarde inventée par l’ art de les jésuites perchée sur une échelle une jeune femme copiait la tète d’ un de les bergers de PROPN mais elle ne s’ intéressait guère à le son travail et paraissait avoir grand souci de ce qui se passait autour d’ elle surtout de ceux qui la regardaient ", "c’ est je crois bien à le eux qu’ elle flanque le plus les jetons la gestapo descend de sa voiture lui aussi considère le cercueil d’ un air soupçonneux sapristi quoi elle n’ a pourtant rien de sensationnel cette caisse en bois ils la biglent comme s’ il s’ agissait de le tombeau de napoléon ", "quand je n’ avais rien à le mettre dans cet exigeant viscère je pleurais je criais avec une constance remarquable en pareil cas ma pauvre mère affamée elle-même me disait avec un mélange d’ impatience et de tristesse: tais -toi samba ou les blancs vont venir et ils t’ emporteront il était rare que cette menace ne me calmât pas aussitôt j’ étais obsédé de la crainte de les blancs j’ en rêvais la nuit leur nom seul me frappait d’ épouvante on nous disait qu’ ils arrivaient sur d’ immenses canots dans le pays de les noirs qu’ ils achetaient des hommes des femmes et des enfants et qu’ ils les emportaient de l’ autre côté de la mer afin de s’ en nourrir ", "voici ce bon père jean qui rentre dit à le bout de quelques instants dame catherine viens dans la salle ma fille il nous fera beau récit de la prise qu' il a faite mais pourquoi restes -tu là immobile te sentirais -tu plus mal? ", "un monstre était la cause de cette panique il glissait à le milieu d’ eux le ventre en l’ air ouvrant une gueule effroyable nous reconnûmes tous le requin! alors nous reculâmes en poussant un cri: l’ animal pouvait avoir mètres d’ un coup de sa queue ne pouvait -il pas faire voler en éclats la glace qui nous séparait de lui fut -ce cette crainte ", "car elle avait quelque chose derrière sa bonne tenue implacable quelque chose de parfaitement femelle que cet américain à le travers son alcool avait parfaitement senti quand gilles était rentré dans leur chambre ce matin tenant le bouquet avec une tête parfaite d’ abruti elle avait éclaté de rire avant de lui expliquer les choses et il était resté un moment sur le lit à le marmonner ça alors alors jusqu’ à l’ instant ou ̀ elle lui avait enlevé le bouquet de les mains en riant et s’ était levée pour l’ embrasser —mais que lui as-tu dit? qu’ il était très aimable mais que je tenais à le quelqu’un d’ autre j’ ai oublié de te montrer de le doigt ajouta -t-elle nonchalamment ", "et PROPN n’ aurait pu dire si son maître dormit tout ce jour -là ou veilla les yeux fermés lorsque l’ ombre fut assez épaisse pour qu’ on ne pût distinguer sa pâleur ni son pansement pénétra sous la tente —tu m’ as outragé fils de mère impudique dit -il à le igricheff d’ une voix basse et ardente tu ne m’ as pas traité en guerrier tu as voulu qu’ on rit de moi dans les villes et les montagnes PROPN ne te l’ a point pardonné et moi son serviteur pas davantage tu mourras demain à l’ aube comme un esclave voleur sur le pal et le chaouch infidèle sera brûlé vif près de toi ", "vous devriez les relire vous ne prétendez pas que j’ ai je ne prétends rien je vous ai vu hier jouer à les cartes je vous ai vu gagner vous devez être persuadé que vous gagnerez cette partie-ci de la même manière ", "si loin qu’ il remontât dans le passé il n’ y trouvait rien qui lui ressemblât il ne se souvenait même pas de l’ avoir jamais pressentie ni désirée à le présent il en jouissait avec une avidité craintive comme d’ un périlleux trésor que le maître inconnu va reprendre d’ une minute à l’ autre et qu’ on ne peut déjà laisser sans mourir aucun signe extérieur n’ avait annoncé cette joie et il semblait qu’ elle durât comme elle avait commencé soutenue par rien lumière dont la source reste invisible où s’ abîme toute pensée comme un seul cri à le travers l’ immense horizon ne dépasse pas le premier cercle de silence c’ était la nuit même que le doyen de campagne avait choisie pour l’ extraordinaire épreuve à la fin de cette nuit de dans la chambre où le pauvre prêtre s’ était enfui le cœur plein de trouble à la première pointe de l’ aube quelque chose de gris qu’ on peut à le peine appeler le jour montait dans les vitres et la terre grise de neige à l’ infini montait avec elle mais l’ abbé ne la voyait pas " ]
lorsque je n’ en aurai plus je réclamerai de votre seigneurie la paye qui me sera due en raison de mon service seulement puisque votre seigneurie est si bien disposée pour moi je réclamerai d’ elle une autre grâce –laquelle? dit le prince est reprit othon d’ engager en même temps que moi ce brave garçon que votre seigneurie voit là-bas appuyé sur son arc et qui s’ appelle hermann c’ est un bon camarade que je ne voudrais pas quitter .–eh bien dit le prince va lui faire de ma part la même offre que je t’ ai faite et s’ il accepte donne -lui cette bourse dont tu n’ as pas voulu il ne sera peut-être pas si fier que toi PROPN salua le prince descendit de l’ estrade et alla offrir à le hermann la proposition et la bourse reçut l’ une avec joie et l’ autre avec reconnaissance aussitôt les jeunes gens revinrent prendre place à la suite de le prince .cette fois il ne donnait plus la main à sa fille
[ "c’ était le comte de PROPN qui avait sollicité cet honneur et l’ avait obtenu .le noble cortège fit quelques pas à le pied pour atteindre la place étaient les chevaux celui de la princesse était sous la garde d’ un simple valet le page qui devait tenir l’ étrier à la princesse étant resté plus longtemps qu’ il n’ aurait dû le faire parmi la foule de les spectateurs où l’ avait conduit la curiosité.othon vit son absence et oubliant que c’ était se trahir puisqu’ un jeune homme noble devait seul remplir la fonction de page ou d’ écuyer il s’ élança pour le remplacer –il paraît mon jeune maître lui dit le comte de en l’ écartant de le bras que la victoire te fait oublier ton rang pour cette fois nous te pardonnons ton orgueil en faveur de ta bonne volonté .le sang monta à le visage d’ othon si rapidement qu’ il lui passa comme une flamme devant les yeux mais il comprit que dire un mot ou faire un signe c’ était se perdre ", "il resta donc immobile et PROPN le remercia d’ un coup d’ œil il y avait déjà entre ces jeunes cœurs qui venaient de se rencontrer à le peine une intelligence aussi profonde et aussi sympathique que s’ ils eussent toujours été frères le cheval de le page était resté libre et le valet le menait en bride .le prince l’ aperçut et derrière lui othon qui venait avec hermann PROPN dit le prince sais -tu monter à le cheval –oui monseigneur répondit en souriant celui-ci.–eh bien prends le cheval de le page il n’ est pas juste qu’ un triomphateur marche à le pied.othon salua de la tête en signe d’ obéissance et de remerciement .puis s’ approchant de le coursier il se mit en selle sans l’ aide de l’ étrier avec tant de justesse et de grâce qu’ il était évident que ce nouvel exercice lui était aussi familier que celui à lequel il venait de donner il n’ y a qu’ un instant une si grande preuve d’ adresse ", "la cavalcade continua son chemin vers le château.arrivé à la porte d’ entrée othon remarqua l’ écusson qui la surmontait et sur lequel étaient sculptées et peintes les armes de la maison de clèves qui étaient d’ azur à un cygne d’ argent sur une mer de sinople .il se rappela alors que ce cygne se rattachait à une vieille tradition de la maison de clèves qu’ il avait souvent entendu raconter dans son enfance .au-dessus de cette porte était un balcon lourd et massif qu’ on appelait le balcon de la princesse PROPN et entre la porte et le balcon une sculpture de le commencement de le xiiie siècle qui représentait un chevalier endormi dans une barque traînée par un cygne; enfin cette figure héraldique se trouvait reproduite de tous côtés s’ enlaçant gracieusement à l’ ornementation plus moderne de certaines parties de le château nouvellement bâties .le reste de la journée se passa en fêtes.othon en sa qualité de vainqueur fut pendant toute cette journée l’ objet de l’ attention générale et tandis que le prince donnait de son côté un riche banquet les camara", "en effet il était l’ objet de leur entretien .le prince adolphe de clèves faisait remarquer à le comte de la bonne mine de son nouveau serviteur et le comte de ravenstein faisait observer à le prince adolphe de clèves que son nouveau serviteur à le mépris de toutes les lois divines et humaines portait les cheveux longs comme un noble tandis qu’ il aurait dû avoir des cheveux courts comme il convenait à un homme d’ obscure condition PROPN hasarda un mot pour sauver des ciseaux la chevelure blonde et bouclée de son protégé; mais le prince adolphe de clèves frappé de la justesse de l’ observation de son futur gendre jaloux de les prérogatives réservées à la noblesse répondit que les autres archers auraient droit de se plaindre si on s’ écartait en faveur d’ othon d’ une règle à le laquelle ils étaient était loin de se douter de ce qui se tramait à le cette heure contre cette parure aristocratique que sa mère aimait tant il passait et repassait devant les fenêtres plongeant un regard avide dans l’ intérieur de les appartements qu’ habitait celle qu’ il aimait déja", "en descendant sa garde othon trouva le barbier de le château qui l’ attendait il était envoyé par le comte et venait pour lui couper les cheveux.othon lui fit répéter fois cet ordre car ne pouvant chasser les souvenirs si vivants de sa récente splendeur il ne voulait pas croire que ce fût à le lui que cet ordre fût adresse mais en y réfléchissant il comprit que ce que le prince exigeait était tout simple .pour le prince othon n’ était qu’ un archer plus adroit que les autres il est vrai; mais l’ adresse n’ anoblissait point et les nobles seuls avaient droit de porter des cheveux longs il fallait donc qu’ PROPN quittât le château ou .telle était l’ importance que les jeunes seigneurs attachaient alors à le cette partie de leur parure qu’ othon resta en suspens il lui sembla que pour son honneur et celui de sa famille il ne devait pas souffrir une telle dégradation d’ ailleurs de le moment qu’ il l’ aurait soufferte à les yeux d’ PROPN il devenait véritablement un simple archer et mieux valait penser à s’ éloigner d’ elle que d’ être ainsi classé devant elle .il en", "–monseigneur dit le jeune archer pardonnez -moi si j’ ose vous adresser une telle question mais est -ce réellement par votre ordre que cet homme est venu pour me couper les cheveux –sans doute répondit le prince étonné; pourquoi cela est que votre seigneurie ne m’ a point parlé de cette condition lorsqu’ elle m’ a offert de prendre de le service parmi ses archers ", "–je ne t’ ai point parlé de cette condition dit le prince parce que je n’ ai pas pensé que tu eusses l’ espérance de conserver une parure qui n’ est point de ton état es -tu d’ origine noble pour porter des cheveux longs comme un baron ou un chevalier –et cependant dit le jeune homme éludant la question si j’ eusse su que votre seigneurie exigeât de moi un pareil sacrifice peut-être eussé -je refusé ses offres quelque désir que j’ eusse eu de les accepter –il est encore temps de retourner en arrière mon jeune maître répondit le prince qui commençait à le trouver étrange une pareille obstination mais prends garde que cela ne te serve pas à le grand-chose et que le premier seigneur sur les terres de lequel tu passeras n’ exige le même sacrifice sans t’ offrir le même dédommagement –pour tout autre que vous monseigneur répondit PROPN en souriant avec une expression de dédain qui étonna le prince et fit trembler ce serait facile à le entreprendre mais difficile à le mener à le bien ", "je suis archer et continua -t-il en posant les mains sur ses flèches je porte comme votre seigneurie peut le voir la vie de hommes à le ma ceinture –les portes de le château sont ouvertes reste ou pars à le ta volonté je n’ ai rien à le changer à l’ ordre que j’ ai donne décide -toi librement tu sais les conditions à le cette heure et tu ne pourras pas dire que j’ ai surpris ton engagement ", "–je suis décidé monseigneur répondit en s’ inclinant avec un respect mêlé de dignité et en prononçant ces paroles avec un accent qui prouvait qu’ en effet sa résolution était prise –tu pars? dit le prince.othon ouvrit la bouche pour répondre mais avant de prononcer les mots qui devaient le séparer pour jamais d’ héléna il voulut jeter un dernier regard sur elle une larme tremblait dans les yeux de la jeune fille.othon vit cette larme –tu reprit une seconde fois le prince étonné d’ attendre si longtemps la réponse d’ un de ses serviteurs " ]
[ "on parlait aussi de l’ absent on comptait les semaines qui s’ étaient écoulées depuis la réponse faite à sa lettre et le temps probable qu’ une nouvelle lettre de lui mettrait pour parvenir d’ après tous ces calculs le moment était proche et chaque matin la venue de le facteur causait à le mme dariel et à les jeunes filles une angoisse nouvelle ce ne sera pas encore pour aujourd’hui disaient -elles avec tristesse...demain peut-être le lendemain s’ écoulait pas de lettre et les inquiétudes passées menaçaient de reparaître ", "nous contractons nos sphincters nous lissons le revers de nos couchettes nous avivons nos yeux et nos lèvres l’ amour que nous lui portons toutes nous inspire des poses gracieuses fait surgir des tablettes les ouvrages ou les lectures que nous estimons les plus aptes à le accrocher son attention s’ il daigne s’ apercevoir que tout autour de l’ os il y a une femme un être indécoupable qui travaille et qui pense s’ il abandonne un instant nos radios pour regarder notre visage s’ il nous donne un sourire ou un mot alors s’ effaceront nos souffrances et nos ignorances alors nous guérirons et nous saurons il approche: pieds et pattes bas nylon et plâtres éclat et pâleur tout se confond et se fige en une même humilité la major escamote le chariot s’ assure que nulle cigarette ne fume à les recoins de les tablettes puis se dirige vers l’ angle de le coffre à les radios est une grande caisse blanche à le couvercle épais montée sur roulettes elle contient nos dossiers ", "maintenant il n’ aura plus de vertu il attirera le diable –voyons donne-le-moi interrompit tu vas t’ abîmer les ongles à le vouloir raccommoder l’ argent c’ est dur mignonne avait repris le chapelet il tâchait de déplier le bras de la croix délicatement de façon à ne pas le casser clorinde ne pleurait plus les yeux fixes très attentive rougon lui aussi avançait la tête avec un sourire il était d’ une irréligion déplorable à le ce point que la jeune fille avait failli rompre fois avec lui pour des plaisanteries déplacées ", "resté seul lucien ne put retenir un éclat de rire où commence le livre dangereux se demanda t-il où finit -il et il prit à le hasard quelques livres dans la bibliothèque bon voilà le génie de le christianisme ", "ils m’ ont tout dit: à le quelle date staline et béria ont donné l’ ordre de le massacre et comment ils se sont assurés qu’ il était exécuté est un article sensationnel! —oui mais voilà les journaux occidentaux n’ en veulent pas depuis quand le savez-vous depuis aujourd’hui refus en france bien sûr mais aussi en angleterre à les états-unis ", "alors elle accepte d’ aller prendre un coca avec lui c’ est le début de le mois d’ octobre en plein été indien un soleil doré éclabousse le parking de l’ hôpital sur lequel stationne le camion de don de le sang de la croix-rouge ils sont là tous les en train de boire leur canette de soda ", "le chauffeur le mécanicien allaient et venaient autour de lui quelques étincelles volaient dans l’ air un fanal se balançait à le bout de sa corde la brise jetait sur l’ avant de les flocons d’ écume d’ autres voyageurs se glissaient alors de la soupente comme des ombres monsieur furbach ayant tourné la tête aperçut un sombre amas de ruines sur la rive droite de le fleuve des maisonnettes étagées à le pied de vastes remparts ", "j’ ai voyagé j’ ai joué rien ne me distrait de cela je n’ ai pas un ami pas une connaissance j’ ai tenté d’ aimer l’ hérédité pèse sur moi donc je suis bien seul à le monde seul avec un souvenir et ce souvenir me tue n’ est -ce point d’ ailleurs la destinée qui m’ a reconduit ici malgré moi dans cette maison maudite à l’ endroit même de le crime je ne peux plus vivre je ne peux plus vivre! ", "PROPN ainsi se nommait cet homme avait une fille et un fils en bas âge il était veuf et la place qu’ il occupait était sa seule ressource il était donc obligé de se taire pour conserver le pain de ses enfans et celui d’ une parente qui en prenait soin lorsqu’ il apprit que le comte était à le toute extrémité il pensa devoir en prévenir celle qu’ il tenait dans l’ esclavage pour le faire il profita de le moment où la vieille faisait la siette ce qui lui arrivait tous les jours après son dîner pendant ce temps la foudre fût tombée en éclat sur la maison qu’ elle n’ aurait pas eu le pouvoir d’ éveiller la gardienne ", "le docteur fut surpris de cette vivacité d’ impression et pour lui laisser un libre cours il tourna les talons et alla observer des insectes enfermés dans des tubes de verre mais à le lieu de s’ absorber dans cette occupation il écouta les lamentations de son neveu dans lesquelles s’ entremêlèrent assez plaisamment ses regrets de quitter sa sœur et ses déceptions à le sujet de ses études commencées oncle philibert dit paul dès qu’ il put parler c’ est bien sot à le moi de pleurer comme une petite fille c’ est la faute d’ alice pourquoi a -t-elle commencé tu n’ es pas raisonnable alice est -ce que tu n’ es pas la plus heureuse de nous " ]