page
stringlengths 1
5
| instruction_id
int64 1
1.62k
| text
stringlengths 240
2.73k
| title
stringclasses 134
values |
---|---|---|---|
8453 | 1,101 | Vous Içavez Seigneur quels Monſtres ce ſont que les Cy. clopes ils font preſque tous d'une grandeur & d'une figure enorme & n'ont pour toute lumiere qu'un mil qui eſt au milieu du front; mais en recompence leur boucheeſt ſigrande & fi éfroyable qu'ils devorent des hommes & des moutons entiers pour peu qu'ils ſoient afamés ; Au reſte leur impieté n'a point d'é gale ils s'eſtiment autant que les Dieux & le plus fouvent ils nient abſolument l'eſlence de Jupiter' même. | Yvg5AAAAcAAJ |
8455 | 1,102 | Pen dant qu'il n'étoit occupé que du plaiſir préſenton l'appella & ilreconnut la voix de Vociane. Cette Princeſſe fut bien étonnée de le trouver avec une au tre temne: mais ayant reconnu celle qu'il entrete . pois pour Adelamire & vû arriver un moment a prés Labienus elle ceſſa de foupçonner Ceſar d'in fidelité. Le hazard ayant ainſi obligé les deux Amies: à fe faire une confidence reciproque de leurs nou reaux engagemenselles coavinrent de viſiter fou . vent le bois tous quatre enſemble : mais pour évi.. ter quelque autre mépriſe plus fâcheuſe ils dea meurerent d'accord qu’à chaque partie los Dames. fe rendroient ſur le bord de la Riviere où les pre mier-venus attendroient les autrespour aller enſuia . #ede compagnie chercher l'ombrage frais qu'ils ve noient de trouver ſi agréable. Ces promenades furent fi: fréquentesque Di. viiac en fut informé ;. & en ayant donné avis à Dunqorix ils réfolurent de ſe ſervir de cette occaſion pour enlever leurs Maîtreſſes. Un ſoir qu'elles ſe promenoient ſur le bord de l'Aldube. & qu'elles: etcient ſeules parce que des affaires avoient em pêché leurs. | 1R06AAAAcAAJ |
8464 | 1,103 | Je ne vous cèle point qu'un certain battement de coeur ſembla m'a vertir que j'y avois quelque part : mais je n'oſois me flatter que c'étoit Alceſte que j'allois voir. Quand ils furent proches & qu'on leur eut jeté l'échelle pour monter j'entendis Oxiarte qui lui dit : allez trop heureux Alceſte allez prendre une place que les Dieux vous ont réſervée tandis que je vais prendre celle qu'ils ont préparée à mon infortune. | -gZXAAAAcAAJ |
8469 | 1,104 | Lors fut Faufte & ſes invitez pourvûs de vivres mais le vin manquoit ; toutefois non pas longtemscar Mephoſtophiles fut fort bienau voiage de Florence dans les caves de Fougres dont il en apporta quantité : mais après qu'ils eurent mangé ils defiroient ( qui eſt -ce pourquoi ils étoientprincipale ment venus ) qu'il leur fit pour plaifir gael que tour d'enchantement. | cf85AAAAcAAJ |
8472 | 1,105 | Ils le battent en duel & tuent les hommes de bonne grace. Ils vont à la Cour ou ils apprenent la pieté a reculonexeat ex aula qui volet effe pius. Etant à la guerre tout leur eſt permis& d'endurer un affroatc'eſt une injure faite a la nobleſ. ſe qui ne ſe peut effacer que par le ſang. Etant mariez ils traitent tiraniquement leurs pauvres ſujets & les ruinent de hau. te lutteou par proces. | KYvognr-T8cC |
8475 | 1,106 | Sur quoi Menelas envoya d'abord quel ques Grands de fa Cour pour les recevoiravec toute la civilité uſitée en cetemps-là & qui eſtoit d'autant plus extraordinaire qu'on faiſoit tous les honneurs poſſibles aux gens fans les connoiſtre ;زcar il n'eſtoit pas perinis de s'informer de but en blanc quels ils étoient. Cela ne venoit qu'avec le temps & encore falloitil uſer d'une grande circonfpection. Pour moij'ay admiré cent fois en lifant Ho mere la facilité & l'agrément qu'on trouvoit alors dans les voyages. | Yvg5AAAAcAAJ |
8479 | 1,107 | Elle ſe mit à pouſſer des cris qui ſurprirent tous ceux de la maiſonmais particulierement le Senateur ; qui dans ce moment entroit pour faire ſon coup : “F Comme il ne vit point Julie il ſe fen tic tranſporté d'un véritable deſeſpoir il ne douca pas que l'on ne l'eut enle 66 vée il avoit tous ſes gens prêrs & ſans differer il ſe mit à ſuivre les Ra viffeurs. | kjxWAAAAYAAJ |
8483 | 1,108 | La Belle de ſon côté trouvoit dans le Cava. lier beaucoup plus encore qu'elle n'avoit oüi dire; & elle lui avoüoit qu'elle s'en ſentoit aflez touchée pour ſe réjouir de l'oubli de ſon premier Amant qui avoit entierement celle de la voir . Dans ce tems.là un Ami du Cavalier s'éforça de lui donner une idée deſavanta geuſe de la Demoikelle qui étoit fi reſervée à recevoir ſes viſites& lui voulut'perſuader qu'elle n'en uſoit de cette ſorte que pour favoriſer un Rival qui en avoit de fort fréquens rendezvous. | DSf2xg9AjuEC |
8488 | 1,109 | Il s'eſtoit ſi bien bar 1 ricadé là dedans qu'il eſtoit comme impofli ble de l'auoir grand vacarmepar tout. Ceci dure iuſques ſur le midy. Il entre & voit par tout dans fon ineſnage vue image d'horreur. Quand il fçeut au vray cer attentat de la bou che de Daphné bleſſée & encore en fieure de la peur qu'elle auoit euë peu s'en fallur que ce mary ne ſortiſt hors des gonds. Son ennemi eſt dans la maiſon c'eſt ce quile conſole,deter miné d'en prendre vne haute vengÇance. La luftice ſomme de nouueau Tindare de ſe ren dre il crie tour haut qu'il veut mourir l'el pee à la main. En fin les portes font enfon cees & l'on entre en foule auec des halebardes des perțuiſanes des eſpieux & rend on inuti. les & yains les coups de ſon eſpce. | sIgiIaEuGnEC |
8502 | 1,110 | Da colté de l'obietil ſe preſente mille charmesquigaignée nos ſens& qui les cédent infideles à la raiso. Et partant il ne ſe faut pas cſtonner,Givne pauure ame cede eſtant combatuë de ſes ennemis par dehors & trahie de ſes ſujets au dedas. Que fi le corps nous fournit tant d'inclination au vice,il ne faut point dou ter qu'elle ne donne beaucoup de facilitépour y reüllir auec aulanrage. | H3sfUXpI9TEC |
8507 | 1,111 | Après avoir fait à l'un des prêtres leurs com plimens pour Timothée ils fortirent du tem ple & reprirent le chemin de Cénome. Les Bergères firent tout leur poſſible pour tournee le ſens de l'oracle à l'avantage & à la confola tion de Tarſis. Il n'y avoit que Philiſte qui ne diſoit rien tant elle étoit affligée de la déclara tion des Dieux qui ſembloit confirmer la perte de ſa fæur. Ergaſte n'avoit auſſi voulu rien direpar une raiſon différente ; & il n'en avoit été re tenu qu'à cauſe des prêtres. Mais quand il fuc hors de leur préſence : Voulez -vous que je vous parle franchement de cet oracle leur dit il ? Il reſſemble à tous les autres & je n'y trouve qu’un vrai galimatias. Ah ! | nvoFAAAAQAAJ |
8519 | 1,112 | Dichoſa quien cerra re los oidos al encanto de ſu fingida dulzura no dando credito a la malicia varonil que ſe encierra en ella. Participan (reſpondio Parte nio ) tus razones de la aſpereza de tu pecho ; bien publican fer hijas ſuyas. Tu eſquiva con dicion no admite verdades amorofasAllà en las ciudades ſolamente ſe profeſſan enga ños en el dezir.En fus tribunales,eſcuelaspla ças y Academias fe habla con la ſutileza de la Logica y artificio de laRetorica ; y las pa labras ſe alexan de la intencion teniendo dif ferente fonido. | 4V_2ecjsRTEC |
8530 | 1,113 | Allez donc les chercher au plustostet asseurez vous que vous y trouverez la somme que je vous ay ditesi toutefois mes pechez ne m'ont point rendu indigne de la grâce du Sainct Esprit. Jacova qui avoit grand besoin d'argentprenoit tous les momens pour des sieclesjusques à ce qu'elle eust trouvé le thresor dont le sainct luy avoit parlé. Enfinles quatre escus luy estant tombez entre les mainselle fut publier par tout le voisinage la prophetie dufaux devince qui le rendit si considerable à tout le mondeque de peur qu'il ne fust accablé par la pressence de ceux qui accouroient ou pour le voirou pour luy faire du bien il fallut louer quelques jeunes galants pour empescher le monde d'approcher du sainct. Un chacun s'estimoit heureux de le pouvoir ou regarder ou toucher . | 56FTAAAAcAAJ |
8532 | 1,114 | Afin que rien ne luý tourmentaft l'eſpritſon bon amy luy aſſeura encore qu'ils auoient aſſez d'enloquence pour perſuader à Charite de s'en aller auec eux en Fo. reſts commeils auoient deſia propoſé. Lyfis dit qu'ils eſtoit touſiours entretenu dans ceſte eſpea rance & que s'il n'en auoit pas parlé ,c'eſtoit qu'il n'en auoit pas encore treuué d'occaſion. Toute fois il deuint bien melancholique & quoy qu'Anſelme luy vouluſt faire voir bonne com pagnie il ayına mieux ſe tenir à la maiſon où il s'amuſa tout le lóg du jour à lire la traductio des. Metamorphoſes d'Ouide que l'on luy auoit faic preſter. | QRk6AAAAcAAJ |
8537 | 1,115 | Ah ! Doncqucs i'auray tant tué de Barbares ; l'auray gagné deux celebres victoires en vn iour & n'auray pû m'empeſcher de per dre le plus cher treſor de ma vie ? Ah ! EuphrolyneAh ! Arianema chere Ariane où cltes vous ? Faut-il qu'vn Scytheait oſé coucher de ſesmains profanes vnc perſonne ſi belle? Mais non,ſans doute elle eſt morte à cetre heure: cec te amegencreuſe aura voulu preuenir vn ſi ſenſible au trage par la mort ou n'aura point voulu ſuruiure à ſon honneur. | uCBjYiEs1TQC |
8539 | 1,116 | Came plus tant rades reſpondit le Maître je ne ſçavois héde fai. pas cette coûtnmej'aime mieux boire avec tejufti vous que de me battre car il me pourroit arriver quelque malheur. Les deux Ru vauvais ſtres croyans qu'il avoit peur,& qu'il man oûteau quoit de couragele preſſerent encoreplus puchoit vivement. Alors le Maîtrepais,dit-il,que atre& vousm'y forcez j'en ſuis content mais il > d'eſtre faut que vous vuidiez ce pot de vin avec moy pour avoir meilleur courage . Ayant euroie beu chacun un coup il reprit ainſicontre Ort ha. qui eſt ce que j'axray affaire? Or.bien allons donc je avec choiſis le plas fort le plus grando celuy > qui témoigne d'avoir plus de courage . | KYvognr-T8cC |
8541 | 1,117 | Les plusvaillans brauoientà pallades parla cham bre promettans à Monſieur ſur leur honneurqu'ils eſtimoient à plus d'un million de crottes l de cheures ou la teſteou vn jarret ou pour e moins vn coup qui paroiſtroit à iamais ſur ce galant,& le merqueroient ſi bien qu'ilnepayer 1 roit pas la couſtume deux fois en vn lieu: les au: tres plus ſcandalifez proteſtoient de proteſter& luy donner entre chien & loup ou entre les quatremembres& le percer à iour à belles eſto cadesl'ancien combatdes Eſpaignolsce dit Ti te Liue : bref que de quatre il n'en demeureroic que fix ,huit de la chandelle ,& autant du chan delier. Voila dit Polygameles fruits & ouura. ges d'un homme cafaniermalnourry& qui n'a bougé de ſon villagefaire le ſorla cruauté & la tyrannie. | LyQV8P4-kLMC |
8548 | 1,118 | Voyez les deſia aux mainsmais regarde Theo medes conſideres en la majeſté pleine de terreur parmy ces armes. Si Marsne t'eſtoit cogneune le prendrois-tu pas pour luy Auſſi'y a-r'il yne grande refe ſemblance entr'eux & commedu pere au fils: Et fitule faits dansdes ſi grãdes apparences & les teſmoignages de la meſme nature tụ rends euidente l'e. quité de ton iugement. Enfin partout il faict bien & il n'y a point de couron nes ou il n'aye touſiours quelque fleu . 5 ron . | LE-sTAJ06_oC |
8549 | 1,119 | Cet artificieux ayant donné toute liberté à ma rage pour luy faire perdre ſa force commença de m'appaiſer peu à peu par les plus flatteuſes paroles que pourroit inuenter la trom perie meſme. Ilmeperſuada toutce qu'il vouluteſtant agitations demon ſi affoiblie par les vaincre. amc qu'en cét eſtat il fut aiſé de me Puis il taſchoit à me faire croi re des choſes qui eſtoient ſi cheres à mes delirs& qui flat toiét de telle ſortemes eſperancesqueie conſpirois encore auec luy pour m'abuſer moy meſme. | uCBjYiEs1TQC |
8554 | 1,120 | Orçà mon frereregarde les deux doigts du milieu & les vois baiſ 1 ſez: c'eſt ligne que le plaiſir ſe paſſe l'argent s'en va : Voi ces deux doigts reſtez debout ils ſigni fient que la femme & les enfans demeurent avec droit de brancards & voila doncl'uſage auquel eit ſu jec comme tout autremarié ce Mercierla femme daquel defiroit avidement l'accoincance du Chirur gien ſon voiſin mais on ne pouvoit y trouver ordre : ils s'aviſerent en parlant à la boutique,les étoffes les ie parant : & executerent leur deſſein : Voila ma comme re la merciere qui fait la maladeelle plaint ſa têteelle fạir ſembiant d'avoir des ſoålevemens de cour: le mari tour étonné envoye querir maitre Pierre aufli-tôt qu'il eſt venu il la vilite . | oF1CAAAAcAAJ |
8557 | 1,121 | Il vouloit parler de la porte qu'il auoit baiſée & enſuitte de cela il euſt falu toucher quelque choſe de la lettredontil n'e ſtoit pas d'auisde rien dire à Charite deuant An felme. Toutesfois il eſtoit bien en peine de voir qu'elle ne faiſoit point paroiſtre qu'elle l'euſt vevë& qu'elle ſceuſt au vray ſon affcction mais il s'alla imaginer que c'eſtoit qu'elle vouloit teľ moigner ſa modeſtiequi ſe rendoit digne d'eſtre admirée. | QRk6AAAAcAAJ |
8560 | 1,122 | Il vaut mieux gagner peu auec paix & ſeuretéque beaucoup auec trouble & crainte. Celui qui fut mis à vne table Royale ne put iamais manger vn morceau à ſon gouſt tant que le glaiue pendit ſur fa teſte. Vous aurez mille elpies qui ſurueilleront € vos actionss'ils n'y trouuent à reprendre,ils vous 3 furprendront en vos paroles. On n'eſt pas touſ iours de meſme humeur& la prudence n'eſt pas ſans ceſſe tenduë & ſur les gardes entre les plats 5 & les verres ( vice de ceſte nation là. Il ne fautqu'vn mot inconſideré pour vous per dre : & lors ils vous ofteront la viepour le lou ftien de laquelle vous allez trauailler. En ce pays de voſtre naiſſance où voſtre reputation eſt plus connue qu'en aucun autre quand auez -vous máquédebeſongne? Si le lucre n'eſt pas ſi grandil eſt plus tranquille & plus ſeur. | sIgiIaEuGnEC |
8574 | 1,123 | Et apres pluſi eurs aultres parolles & deuiſesqu'eurent les princesba rons & cheualiers a icelluy meſſire lacques,ſur toutes leurs deuiſes & parolles il fit reſponcetant & fi attemprémentque du ſens & valeurqu'ils veoient eſtre en icelluy ieune cheualierne s'en pouuoient aſſez eſmerueillerdifans l'vn 1 a l'autreque bien ſe deuoient tenir pour heureux le pere & la mere qui l'auoient engendré. Tant le loüerent entre eux & le priſerent qu'ils diſoientqu'en leur temps n'auoient veu eſtre plus apparent en yn ieune cheualier de paruenir a la haute vertu de proüeffe& bonne renoinméece que tous nobles cours d'hommes doiuent deſirer a attaindre & venir.Puis apres que ledict meſſire lacques euſt la eſté aſſez bonne eſpacevin & eſpices furent apportées; & toftapres meſſire Iacques de Lalain print congé du Roy& fut con duict & mené par grand foiſon de cheualiers & eſcuyers iuſques en la chambre de la Roynelaquelle le reçeut treſ benignement . | On6-T4-1dwIC |
8578 | 1,124 | Plaiſanie reſponſe que fit le meſme Roy à min Gentil. homme d'AnvergneV Niour que le Roy fe promenoit dans le jardin des Thuilleries va certain Gentil homme fait à la hafte s'amu foità prendre le plan d'vn parterre quc l'on aloit fait depuis peu de temps : ce que voyant le Roy fit retirer vne partie de ſa ſuitte pour n'elire pas connu & aborda ce nouueau viſageauquel il demanda A qui appartenezvous,mon Caualier ? | 4_RCAAAAcAAJ |
8589 | 1,125 | Aprés cela il appella ſes deux ferviteurs en commença fon voyage. Il faiſoit mener en main le cheval que l'Ambaſſadeur luy avoit donné:&mon toit une Haquenée qu'il avoit achettée à la Cour. Il marchoit preſque toûjours à pied ſinon ,quand il rencontroit des paſſans ſur ſon chemin : car pour lors il montoit à cheval pour ſe mettre hors de ſoupçon de paſſer pour Capucin . | mfFMZJsWgtkC |
8595 | 1,126 | Les pauvres Turcs avoient bien affaire que vous les tinßiez en vos contes . Mais puisque vous en parlez : A quoi connoîtriez vous un Turc d'un Chrétien s'ils étoient tous deux tout nuds ? Er vous à quoi connoîtrez -vouous une vache au milieu d'un troupeau de brebis ? | oF1CAAAAcAAJ |
8596 | 1,127 | Cet amant affligé auſſy toſt qu'il fut jour afin de ſe diuertir vn peu de ſon exceffiue trism teſſe fit vne promenade ſurlariue du Rho ne dans lequel temps Philandre conſultoit auec Amarante commemoyenner fa grace 14 & auoient conclus qu'elle eſcriroit aMarianç afin de luy donner le loiſir de s'esmouuoir a Epitié en liſant cette lettre. | yyJoAAAAcAAJ |
8603 | 1,128 | Songeantdonc auxmoyens deſebien accom moder& tournant le dos au drapil en prit par derriere deux des coins dont il ſe fit comine yne ceinturequ'il ar reſta pardeuant auec ce qui luy reſtoit dela petite corde& laiſſant paſſer tout le reſte par deſſus ſa teſteil eſtendic ſes bras & prit lesdeux autres bouts auec ſes mains qu'il lia encore de peur qu'ils nevinſſentà manqueren ſorte toutefois qu'il s'en peuſt deffaire; puisſemettant ſur les cre neauxà l'oppoſite du ventil lelaiſſa engouffrer dans ce drap & ccyentl'enleuant preſque par forceil ſe laiſſa al ler ſe recommandantaux Dieux. Lapeſanteur du corps fut aſſez ſouſtenuë parl'air qui enfloitle voilepour faire que la chcuţe fuſtmoinsrapide; & il ſe ſentitdeſcendrepeu à peu iuſques en bas,où Palamede& Epicharis eſtoientadmirantà la clarté de la Lune cette inachine & neſça chant ce que ce pouuoiteſtre. Fin dx cinquieſme Liure de Ariane. | uCBjYiEs1TQC |
8604 | 1,129 | Comment eſt ce donc qu'Adraſte atroit pû être l'Auteur de cette gucrre & commander les Dau Telem . niens contre le fils d'Ulyſſe long-temps 1.9. aprés que Troye fut priſe faire le coup p.167. de lance avec lui& cnêtre tué ? Pauſanias dit que Therfander fils Paul: dePolynice & d'Agria filled’AdraſteBd . comme veut Mrde Cambray ,& arriere. | OzJHCqmzG00C |
8607 | 1,130 | Le meſme Gentil-hom me,pourſe reconforter d'un procés qu'il auoic perdu,alloit par la ville de boutique en boutique de rue en ruecherchātdes griefs àintereſtgauſ ſant & diſant quelque bon inotoù il demanda à vne groſſe femmes'il y auoit long temps qu'elle n'auoit veu ſon noc. Par mon ame,reſpondit ce ſte groſſe piece de chair cheminant entrouuer te ,commeces gros pourceaux gras iuſques ſur la cheuille du pičMonſieurmon amy,il y a plus de fix ans. le vous pric,ditilquand vous le ver tez me recommander à luy : ouy en bonne foyrefpondit elle,& à ſon voiſin par le marché. | LyQV8P4-kLMC |
8651 | 1,131 | Le Chevalier réjoui de cette lettre lui écrivit qu'il étoit faché de ce qui s'é toit paſſé qu'il lui demandoit ſon amitié& qu'il vouloit être ſon fer viteur. Deux heures après que le Marquis eût reçu cette réponſe il l'alla trouver pour le faire ſortir. Mais le Marquis lui dit qu'avant toutecho ſeilfaloit qu'il renonçåt à la Com teffe fans quoi il couroit riſque d'ê . tre longtems en priſon. | OB9aAAAAcAAJ |
8652 | 1,132 | Sur ces propos il l'embraſſe,la preſſe ,& ſe met en deuoir d'executer ce que luydictoir ſon appe tir dereglé. La courageuſe fille ſe defend auec les dents & les onglesle repouſſe ſe tempeſtemais las ! Sinar qui la voyoit deffaillir & debiliter auançoit touſiours fa mal-heureuſe pre tenſion & la baiſant preſque ſans reſiſtance il ſe colloit ſur la bouche comme s'il euſt deu atracher fon ame à fes leures quand tout à coup la gene reuſe fille ramaſſant les forces,& comme inſpirée d'en haut luy prendle nez auecles dents,& le ſer re ſi fort qu'elle en emporte le bout comme auec des tenailles & l'ayant dans la bouche le crache au viſagede ce nouueau Zopire. La douleur de cette morſure le fit crier fi haut que Liſuard croyant qu'il demandât de l'aide entra à ce cry & fut bien étonné de voir ſon maiſtre auec le viſage tout couuert de langqui couloit abondamment de la playe & beau coup plus quand il le vid fans nez. | vQUTWe5R2f4C |
8661 | 1,133 | Les marchans qui ſont pardela pour traffiquer en Alexandrie ,au Cayreà Damaſqueà Tripoli à Alep & Baruth ,leur ſouloient faire de grands aulmoſnes mais vn tas de Religieux Appoftatz & HeretiquesLuthe riens facramenteres& autres ſectes fugitifs de la Chreſtienté ont gaſté la plus grand part des marchás quiſont en ces partiesd'oultre mer. Le nombre des Conuents Le nombre de la terre Sainete. des Cone mensdela Premierement le Conuent demonté Sion ,le terrefaina Gardien duquel eſt chef de tous les autres & Ete. faut que leur pouruoye de toutes choſes qui leur font neceffaires. Le ſecond eſt au faina Se pulchre dans la ville là où les freres religieux tiennent la propre Chappelle du ſaint Sepulchre. | o_s7AAAAcAAJ |
8687 | 1,134 | Soit tous trois & lesGrands du Royaume euſſent préféré de bon ceeur leur autorité à celle de Fer dinand . Comme ils avoient des apanages conſidérables& que leur penchant alleit àla magnificace tout étoit ſuperbedans leurs Maiſons& il ne ſe fai ſoit aucune fête d'honneur qu.de galanterie où ils ne paruſſent avec éclat. Le Comte de Barcellos qui avoit amaſſé des Treſors infinis-ſous le Régne de D. Pedre tepoit toutes les perſonnes qui lui écoient unies dans ude abondante proſpérité ; il étoic Grand Maître de la Maiſon du Roi. & Gouverneurde Lisbonne& s'étoit allié des plus nobles Maiſons par le Mariage de D. Leonor & de D. Marie Tellez de Meneſe ſes Niéces avec. Laurens Vaſco d'Acugna & d'Alvar Dias de Soza. | aNYmNBcC-xcC |
8701 | 1,135 | Er pour les contenter tous deux adioufta que le 3 vray chant & propre à tout bon Chreftien qui croit la faincte Trinitéla reſurrection & renou uellement des corps,lçiugement horrible de nos duures & de ce que nous aurons bien ou mal faict la miſericorde & la Juſtice diuine la vie eternelle & à iamaiseftre celuy des Pieaumes de Dauid :car toutes autres chanfons ien'en exce pre vne ſeule,font vrays filets & picges pour dóner le faut & faire tomber à la renuerfe la plus part des femmes & fillesqui les chantent ou ela cointent:merueilleufe inuention du Diable,pour fouiller & contaminer ces pauures corps que l'eſcritureſaincte appelle temples deDieu lors qu'ils ſont entierspurs& non vitiezfinon par le moyen de ce fainct lien de mariage. | 9E25bX0PtysC |
8707 | 1,136 | Quelque temps aprés un brave jeune diſpôt ſe mit à rechercher cette belle veuvequi au commencement n'en fit cas n'a yant affaire de rien ainſi elle eſtimoit le bien que peut faire un homme quieſt plus grand que jamais pere & mere n'en firent; cela qui eſt le bien des au ires ne l'émouvoit point. Or ce que l'amour ne peût exciterl'ambition l'éveilla en cette-ci ; d'au . cantqu'elle conſidera que ce jeune homme avoit un beau chauſſepied de mariage qui ſeroit cauſe qu'é tant mariéeà lui elle pafferoit devant ſes ſoeurs : par quoiy penſant elle conſentit au mariage deſiré par le jeunehomme. Ils furent donques mariez aux uz & coûtume du pais ainſi que le Prêtre leur dit i'y érois & leur achevaainſi la benoite ceremonie : vous Claude vous promettez bien aimer. Marie au cas . ſemblable gouvernez votre mari Claude autant lain que malade &c. Cela promisla belle emmena fon jeune mari en fa maiſon où elle lui fit bonne chere puis ils couchérent enſemble au lit de même où le bon homme luiavoit épouſſeté ſon cas . Le jeune compagnon n'eut pas la patience d'attendre mais ſe juche lur elle qui ſe trouvefcandaliſée de sette façon. Quoiditelle une voulezvous outra er ? Etes-vous fou ou enragé ! | b8_5fKTBsW4C |
8716 | 1,137 | Terentia voyant Ovide traverſer une allée où elle ſe prome. noit le fit appeller par un de ſes gens ; & lors qu'il fut proche d'elle: Ovide donne à la Déeſſe un en cens tropremarquable ditelle en ſe penchant vers fon oreille ; on en murmure dans le Ciel & Jupiter en eſt troublé. Madamerepartit Ovide en marchant à côté de Terentia quicontinuoit ſa promenade ; & les offran des qui conſervent le reſpect dû aux Déeſſes ne font elles pas affez pures pour être offertes publiquement? Je ne ſai de quoi il s'agit interrompit Agrippa en ſouriaat mais fi j'étois Dieu les offrandes des hommes extraordinaires me paroîtroient ſuſpectes de quelque deffein caché. Je ne trouve pas qu'il ſoit naturel aux perſonnes du merite d'Ovide de faire des ſacrifices fimplement de ſoumiſſion. Je ſuis de vôtre avis reprit Terentia ; un homme comme Ovide doit être plus redoutable aux Dieux de la ter re que les Geans ne l'étoient à ceux du Ciel : c'eſt pourquoi je lui conſeille de cacher le culte qu'il rend à certaine Déeffe en ſorte qu'il ne ſoit re marqué que d'elle feule . | 1R06AAAAcAAJ |
8717 | 1,138 | Elle me loua de ma con duite & m'ordonna de l'inſtruire de toutes les démarches de ſon père. Elle m'aida même à lui retrancher les occaſions de me parler & ſur tout de me trouver ſeule avec lui ; en ſorte qu'elle me menoit par tout avec elle. La par ſion de ce vieillard s'accrut par les obſtacles. Il ne vouloit pas pourtant que ſa fille en fut infor mée & ne croyoit pas que je lui en euſſe rien dit. Il chercha un médiateur & Alceſte fut ſon confident. | -gZXAAAAcAAJ |
8718 | 1,139 | Ce n'eſt pas auſſi uniquement : à ces charmes que vous tenez de la nature ré pondit le Prince que mon ame s'eſt attachée & je n'aime pas moins vôtre fagefle que vôtre pero ſonne. Je ne ſçairepliqua. t'elle pourquoi je vous écoute fi tranquillement ; mais je ſçai bien que ſi j'étois fagecomme vous ditesje ne le devrois jamais faire & ſur tout dans l'état où je fuis il me ſemble même que la dignité de vôtre . Alteſſe Royale vous défend ces fortes d'entre tiens regardez d'ailleurs les habits que je porte ,& cela fuffira pour vous fermer la bouche.. Quand je ferai ce que vous dites répondit D. Jean vous n'en obtiendrez pas l'éfet que vous : ſouhaitez vos habits marquent que vous êtes d'une condition libre & qui ne défend aucune : cſpêrance légitime à ma paſſion & le nom de : Prince ne me donne point de gloire que je ne puifa. fe vous offrir & partager avec vous. | aNYmNBcC-xcC |
8722 | 1,140 | Qu'auro is -je fait ! Je trouvai quelque foulagement à l'err tretenir. Jy employai une partie de la huit. Je luy repreſentai l'extremetendret fe qu'il m'avoit marquée ; fx fermere fonamour'fon courage & mêmeledel féin que j'avois de Taller joindre à Mal roc. je ne dois pas mie défier ' difoisje dela parolle qu'ilm'a donnde puis qu'ilett fi delicat lur ce chapitre qu'il prefere te pe . | WgZhAAAAcAAJ |
8723 | 1,141 | Les nce o difficultez né m'ont pas fort intimidé nous veut t juſqu'à cette heure lui repliqua le Prin je me vois d ce des Allemans mais je ne ſçay ficel Wpoiurkpioo ma le que vous dites fait autant de peur au etco pler m.au Roy de France qu'au Duc de Süa .d be. Je trouvé au contraire interrom RW AY pit Adelaideque vous eſtes trop har . di & c vous me ferez plaiſir Seigneurvousavezà relo de le paroiſtre un peu moins avec moi. viale Palatin de Le Roy prenoit garde à cet entretien Princ m comems au o & il en avoit beaucoup d'inquietude. des emor Il demanda le nom de l'Eſtranger & l'ayant apris il ſentit redoubler la vio lence de la jalouſie par la connoiſſan apoi Vol negocre de ce d'un tel rival. | RCM6AAAAcAAJ |
8724 | 1,142 | Il le fit annoblir & auec vn bon douaire il luy donna vne belle terre aux champs des rcuenus de laquelle il veſcut depuis en Gentil homme. Sans oublier neanmoins ſes premiers artifices parce qu'en ſecret il ſe plaiſoit à faire des ouurages de telle mignardiſe qu'il en fit vn des plus rares cabincts & des plus curieux qui fuft à Ferrare. Ainſi Agathocles eſtant de po tier deuenu Roy ſe faiſoit ſeruir en plats de ter re pourſe ſouuenir de ſon premier meſtier & ne s'énorgueillir point. | vQUTWe5R2f4C |
8726 | 1,143 | Pour ce qui eſt de Ma damoiſelle ſa femme,elle avoit une juppe de fatin jaune toute graffe& une robe à Lange fi bien miſe& un coller ſi bien monté que je ne la puis mieux comparer qu'à la pucelc Saint Georgequi eſt dans les Egliſes ou à ces pouppécs que les attournerelles ont à leurs porres. Pour la nourriceelle portoit un beau bavolet à queuë de morvë & avoit un enfant entre les bras cependant qu'un autre un peu plus grand marchoit à coſte d'elle la tenant par la cotte. Je creve de rire toutes les fois que je ſonge à leurs diverſes por tures. | McxNAAAAcAAJ |
8744 | 1,144 | Cela dit j'allay à part avec luy & connoiſſant la grandeur de ſon couragene feigais point de luy montrer le paſquil. Je le remerciay de la courtoiſie qu'il témoi gnoit envers inoy & luy demandayli jamais aucun Poëte ne l'avoit prié de quelque choſe qu'il ne luỹ cuft point accordée : il fongea quelquetemps & medit qu'il n'y avoit pas trois inois s que certain hommelay avoit prefeokédes-versod ſa -loidange pour leſquels il luig avbit proinis.de luy faire bailler cin quäntie éçus ; mats qu'il croyoit que les gens avoientraſtreint fä-liberalité. | McxNAAAAcAAJ |
8747 | 1,145 | Conime c'eſt le premier diſcours de ccux qui n'en ont point d'autresde parler du temps qu'il' fait Charite dit qu'il luy feniblcit qu'il faiſoit bien chaud. Je ſuis fort aiſelüy dit Lyſis de voirque vous commencez à ſentir Par deur que vous donnez aux autres ; pleuſt aux Dieux que vous ſceulliez auſſi combien vous n'aucz blellé ! Moy ditCharitc ce fut donc en nous ioüant à Sainct Clou auec lá feruante de cuiſine ;mais que vous fy -ie? | QRk6AAAAcAAJ |
8750 | 1,146 | Ce procedé d'une femme que la faveur de ſon mari & l'amour de l'Empereur faiſoient regarder comme la premiere perſonne de l'Empire toucha Ovide d'une verita ble reconnoiffance: il l'exprima par un diſcours ti ré du profond du coeur ; & depuis ce jourlà il conſacra à la generoſité de Terentia tous les Vers que fa paſſion pour la femme deMarcel,& ſes ſoins pour Sulpicielui permirent de dérober à l'amour. Craffus étoit amoureux de la femme de Mecene ; cette para fion v'étoit ignorée dans Romeque de l'Empe reur & du mari de Terentia : il avoit veu cette belle s'entretenir avec Ovide ; & il jugea par ſes manieres qu'elle lui diſoit quelque choſe d'obli geant. Il s'aprocha & prêta l'oreille: mais comme ils parloient fort bas il ne put donner aucune liai ſon à ce qu'il entendit de leurs diſcours ; il attrapa ſeulement quelques paroles interrompuës : ce titre de Déeſſe des Caurs ; ce qu'Ovide repartit aux pre miers mots de Terentia & qu'il prononça aſſez baut pour n'être qu'une galanterie fans deffein lui don nerent de l'ombrage : lors qu'il vit enſuite qu'Ovide faiſoit de grands remercimens à la femme deMeceneil ſe mit en tête qu'il lui tenoit des propos d'a mour qu'elle écoutoit favorablement & ea con ceut uue jalouſie furieuſe. | 1R06AAAAcAAJ |
8754 | 1,147 | Miroir terrible de la perniciculemortdes pe * cheursfiniffans dans l'impenitence,la iuſte pro uidence permettant que ceux-là en mourant s'ou blient eux melmes quiont mis en leur vie la ſam lutaire crainte de Dieu en oubli . Mais ce quieſt de plusremarquable ,eſt de voir en quels abyſmes de deſeſpoir & d'abomination conduit ce Cerbee re à trois goliersle blaſphemele ieu & l'yuron gnerie. Trois vices execrables& qui alienent le corps & l'eſprit du train de la vertu & de la rai ſon ,& rendent l'homme tout à fait indigne des voyes & mifericordes 'eternelles. | sIgiIaEuGnEC |
8756 | 1,148 | Doralice trop facile ſe laiſſant piper à ce charmeſe creut aſſez habile pour s'empel cher d'eſtre trompée . Cependant elle fut trouuer Pleominte qui la voyant ſur le bord du precipiceeffaya del'en tirer par cet: te ſeconde remonſtrance. Vn mauuais eſprit ne croid iamais le mal qu'il n'en face l'experience; Voila d'où vient qu'on dit qu'elle eſt maiſtreffe des fols: Mais ceux qui ſe laiſſentconduire à la raiſon pre uoyans yn mallepreuiennent 8 n'attendent pas qu'il leur arriue. | 2xOYNuVfM6UC |
8761 | 1,149 | En fin Cyllenie qui ne s'c ſtonnoit pas de ce ſilence pour auoir ſceu ce que c'e. ftoit qued'amour les voulut ſoulager & leur dit que les ſoufpirs ne les ſauueroient pas& qu'il ne falloit point perdre de temps. Melinte alors prit la parole & s'adreſ ſant à Ariane luy dit. MaisMadamepuis-ie croire que vousvouliez me ſuiure: Elle reſpondie. Melinteie ſuis à vous & ſans vous ienepuis viure:Voyez en quel endroit du monde vous voulez me retirer ; ie m'eſtimeray bien heureule d'y mourir auec vous : Voila Cyllenie conti nua t'ellequi me veut ſuiure ; & ie ne croypas faillir puis qu'elle veut prendre part à cette action. Cyllenic feur dit : puiſque la reſolution eſt priſevoyons à choiſir les plus neceſſaires de nos hardes & nous en allonsEpicharis qui ſongeoir deſia à les amaſſerdit qu'elles ſe roient bien toſt preſtes. | uCBjYiEs1TQC |
8765 | 1,150 | Et tout joignant eſt le lieu ou le fort tomba fur fainct Mathias au lieu de Iudas. Il y a ſept ans Alles 9. & ſept quarantaines de pardon . Audit mont de Sion eſt le lieu ou noſtre Seigneur entra en la ſale( eſtás les portes & feneſtres fermees) la ou eltoiệt fes Apoſtres aſſemblez quand il leur dit.Pax vobis. Et en cemeſmelieu apresil di&t à faint Thomasme Thoma credidifi beati qui non videre En ſainct Quia vidifti tean 20. a crediderüt& en ce lieu meſme il y a pleniere in dulgence remiſsion de peine & de coulpe audit mont deSiõ fuc enſeuely Saint Eſtienne ,il ya ſept ans & ſept quarantaines de pardon . | o_s7AAAAcAAJ |
8767 | 1,151 | Et quand lediet chem ualier entra eſdictes licesCharrolois le heraut luy preſenta po vne verge d'or eſmaillée dela couleur de la targe blanche : loit & pareillement luy sy preſenta vne aux armes de cheualeſmaillée de la couleur de ladicte targe noire. Et ce faict le la dict de Boniface marcha auât ens es lices & alla tout droict deuant le iuge faire la preſentation en la maniere deuant sa dicte& puis s'en retourna en ſon pauillon. Et toſt apresles G cris & prdonnances faictescomine accouftumé eft de faire eſdictes lices le cheualier gardant le pas illit hors deſon mpi pauillon armé& veſtu d'une corte blanche femée delat mes bleues,& falade en teſteainſi que parauant auoit eſté: & ledict de Boniface armé de toutes piecesbacinet en teftecorte d'armes veſtue& font fes armes de trois paux de gueullesa une. borde d'argent: & tout au tour de fondia bacinet auoit pointes agüesenuiron de deux paux de long& pardellus vn petit plumas. Si auoit la viſiere fermée& ainſimarcha a l'encontre du chevalier gardant le pas,lequel nia moult fierement luy vint au deuant. Siſe combattirent de leb haches8c ferirent l'yn fur,l'autre de moult durs & grands coups. | On6-T4-1dwIC |
8778 | 1,152 | Ils ont pensé pourpensé & é clos yne méchanceté ils l'ont plancée aux plus hauts licux de la Iuſtice ils ont mis leur bouche dedans le ciel& fait paſſer en la terre leur men funge pour verité & cependant ils coulent leurs iours à leur aiſe. Qui ne diroit icy ſi Dieu entend tout cela& s'il ordonne toutes ces choſes. Mais le Prophete ſe reprenant de cette temeraire cu rioſitéadiouſte qu'eſtant entré dans le ſanctuaire de Dieu ,& y ayant balancé toutau poids qu'il y a trouué,il a regardé la fin desméchans,& remar qué qu'il les čleue pour les écraſer d'une plus lourde cheute. Qu'au bout d'un temps il les met en deſolation & les fait perir pour leur iniquité. | vQUTWe5R2f4C |
8786 | 1,153 | Ses Brefs étoient pleins de belles penſées,toutes exprimées fi noblementqu'on les liſoit plus d'une fois avec plaiſir. Ce pendant Azolin ne ſe bornoit pas aux Brefs&craignant que ſon ſecond Protecteur ne lui manquâtcomme le premierau milieu de la fortuneil mettoit tout en uſagepour s'avancer & il en trouva enfin l'occaſion favorable en s'elevant ſur les ruines d'un au tre . | WhCFUXekBNcC |
8788 | 1,154 | Enfin s'étant recommandé à celui qui eft maître de toutes les Creatures il ſe leve tenant ſon epée d'une main ; & la chandelle de l'autre,mais il ne voit qu'une certaine ombre & une agitation d'air& puis-ildecrouvre trois chauveſouris lef quelles font ce bruit tant de leurs ailes que de leurspartes contre les cheurons & ſom miers . | KYvognr-T8cC |
8792 | 1,155 | Adonc Primaleon deman da de quel cheualier elles parloyent. Da cheualier du chien dit Gridoinequi s'ap pelle ainfi ſelon que i'ay peu entendre(car ie ne le vy oncques) lequel m'a envoyé ce. ftedamoiſelle ( qui eſt de grand lieu ,& la quelle il a prinſe fur mer )me mandant pac icelle qu'il s'en alloit en Conftantinople pour combatre Primaleon: ic ne ſçay com meil en va ny quelle fortune il aura peu auoir. le prie Dieu qu'il luy foit en ay de pour la bonnevolonté qu'il me pore te. | sLYpHX9v9c4C |
8803 | 1,156 | Sur quoy ti fant ceſte concluſion que la honte la retenoit de ſe recognoiſtre coulpable du reſteil l’en tenoic pour ſuffiſamment conuaincue. Ayant donc ainſi malheureuſement profanévn Sacrement ſi venerable il ſe retira de ce tribunal auec tant d'heur en fa meſchancetéque ni Pela gie,ni aucun autre ne s'apperceut de la fraude. Et s'eſtant confirmé en ce meſchant proposde faire mourir ceſte chetiue Penitente ,il crut que la voye du fer & du ſang ſonneroit trop haut,& que n'a yant pas des preuues aſſez ſuffilantes pourla con uaincre du crimedont il la tenoit fouillee la lu ſtice le perdroit de corps & de biens. Se delibe rant donc d’eſtre pluſtoſt Cornelius Tacitus,que Publius Corneliusil penſa que pour la faire deſ loger fans trompettela ſourdine de la poiſon ſe roit plus propre. | sIgiIaEuGnEC |
8846 | 1,157 | Ne vous étonnés point donc,li par tout vous en tendés médire de moy & ne faites point comme ces Ephores de Sparte qui condamnerent vn certain Siraphydus ſeulement parce qu'il anoit été mal traité de pluſieurs. Vous en deués plûtôt prendre bon augure car vous ſçaués que de tout temps la vertu à été calomnićc & les vertucux perſecucés. | iNs0AAAAQAAJ |
8864 | 1,158 | Huon lui réponditaffiégée on ne ſait pas depuis cequ'il eſt amije ſuis bien ſurpris de ce que vous devenu . Commeà fon départ la Ville étoit venez de me dire car je ne vois dans aſſiégée par l'Empereur d'Allemagne & mon vaiſſeau ni or ni argentje n'y vois qu'ellemanquoit déjà de vivres & de gensque moi & 'mes armes. Bernard lui dit : L'Empereur a fait paſſer aufil de l'épéé faites attention que ſi vous voulez vendre ceux que Huon y avoit laiflés.excepté ce qui eſt dansvotre vaiſſeau vous pour trois censpriſonniersque l'Empereur a fait riez l'emplir de piéces d'or car le tréſor conduire à Mayenceil a fait auſli emmeque vous avez etd'un prix immenſe. Huon ner Eſclarmonde femme du Duc Huon de ſurpris du diſcours que lui tenoit BernardBordeaux.& l'a fait conduire dans une regarda au fond de fon vaiſſeau & vit que priſon où ellepaſſe de triſtes jours. Huon c'étoit des pierreries auxquelles il n'avoit tecomut Bernard à ce triſte récitmais il pas pris garde car il n'avoit penſé jetter ne pur lui rien répondre tantil avoit le que du gravier pour leſter ſon vaiſſeaucæur ſerré d'avoir appris la priſe de Borafin de voguer plus en fûrete. Bernard lui deaux la perte de ſes hommes mais ce demanda enſuite ou il avoit trouvé toutes qui le chagrinoit davantage c'étoir la fices pierreriescar pourſuivit -ilil n'y en tuation affreuſe ou étoit la chere Eſclara pas une dontje ne connoiſſe la qualité monde.,.cet aſſemblage de malheurs les parce que depuis un an j'ai été avec un lam mouvemens que Bernard ſon couſin s'étoit pidaire le meilleur connoiſſeur qui ſoit au donnés pour le cherchertout enfin lui monde il m'a enſeigné la maniere de s'y avoit cant affecté le cour qu'il ne put reconnoîtreje penſe que le lieu où vous les tenir les larmes ; Bernard voyant qu'il ne avez trouvées eſt un lieu faint. | -G8GAAAAQAAJ |
8867 | 1,159 | Enfin l'envie qu'elle avoit de garder le Pere tto Nitard kui fourniſſoit des raifo198 fi fpe cieuſes quo perlonne n'oſoit les comba tre . du Ce Pere de ſon côté ne ſçavoit à quoi Don ſe déterminer ; il lui étoit bien douxde le hole voir aimé & protege d'une fi grandeReinetistic & d'être auprés d'elleavecun pouvoir ab folu. | 2GRBAAAAcAAJ |
8869 | 1,160 | Le Conyetable de ſon côté cherchoit à gagner par eux tout ce qu'ils fergient perdre au Duc de Medina Celi. Il eſt li fierdiſoieptilaw qu'il aimeroic injeux nous perdre que i de convenit qu'il nous eſt obligéde lon » élevation ; & quelque Miniftre que nousayons en la plageilfera moins redoutable que lui. | 2GRBAAAAcAAJ |
8873 | 1,161 | La vefue fut viſitée par des Sages femmes& rccon nuë vrayment enceinte fur miſe auec tous les biens de Ludouic en la garde d'vn Curateur afin qu'il conſeruâr la ſucceſſion au prochain heri tier. Les neueux curent pour ce coup vn premier Tire -laifle car ils eſtoient venus comme desliós fugiſſans beans à la proye. Ils demeurerent ne antmoins à Hirshon pour veiller à leurs intereſts & pourapprehender promptement l'heritageau cas que la vefue fift vne mauuaiſecouche ou que l'enfant n'eûr pas vne longue vie. | vQUTWe5R2f4C |
8881 | 1,162 | La pierre Chryſolite eſt bien plus ambi. tieuſe que l'aymantle fer eſt ſon ennemy mais fa veitu qui languit en preſence de ce metal groſſiereſt excitér,livousl'approchez de l'or; ce riche metal auſli fent bien ſon ay mant& eſtant agité proche de luypar quel que choſe de plus fortque ſon poidsil apal lion d'eſtre fcparé de ſon centre comme fi en l'embraſſantilperdoitfa peſanteur naturelle. | Dl1oAAAAcAAJ |
8891 | 1,163 | Et eſtant rapportée à Siluainelle luy haul fa le courage & luy donna la hardieſſe d'entre prendre ce qu'auparauantil n'auoit oſé penſer; qui eſtoit de ſurprendre Piſidice & Popiel en leur cri me& de ſc deffaire en melme temps de l'vn & de l'autre . Pauure hommequi ne ſçait pas qu'encore que les loix qui ſont mortes ne mettent point de dif ference entre les delinquansles Magiſtrats qui า7 font les loix viuantes ou bien les executeurs des . loixfont vne trop grande diſtinction entre les perfonnes. Voyant que chacun applaudiſſoit à l'execution deMetrodore& qu'on la publioit pour vneaction heroïque,il ſe reſolutde faire parler de ſoy en meſ mes termes. Il gagne vn valetqui luy eſtoit affidé& luy eſtant aile de trouuer Piſidice & Popiel en ſemble,parcequel'impudence compagne ordinai re de l'impudicitéleur auoit fait prendre des li bertez odieuſes. | vQUTWe5R2f4C |
8895 | 1,164 | Les amis de cette vertu qui s'y rendirent auec ellereſclurent d'y bien faire,c'eſt à dire de vaincre ou mou rir. Cependant le monde quien eut auis fic vne armée dont on appelloit les ſoldats des deſirs des appasdes attraits ,,des concu piſcences; L'Amour impudique (ainſi s'ap pelloit cet enfant) en eſtoit le general. Arri ué qu'il fut en veuë du fortil poſa troisbat teries de douze canons chacune en trois di ' uers endroits dont'lvne ne tiroit qu'orqu'argent que diamãs,que perles Sautres ri cheſſes: L'autre,que plaiſirs,feſtins,bals,bal lets ,caiollcries lettreschanſonsſerenadesLa derniereque ſceptresque couronnesque diademes,quegloires,que magnificen ces & que grandeurs. | 2xOYNuVfM6UC |
8919 | 1,165 | Le hazard fit meſmequ'ayant demandé à des gens qui en ve noient,s'ils n'auoient pointrencontré vn Chariot:il y en eut qui dirent qu'ils en auoient trouué deux: ſi bien que Timante ne doutant point du tout que ce luy de celle qu'il cherchoit n'en fuſt vn il s'eſtima bien malheureux de ne l'auoir pû trouuer : & s'en pleignit à tous ceux qu'il vit ce jour là & meſme le lendemain . | Dv86AAAAcAAJ |
8920 | 1,166 | Iene DU le crains pasdit-elle ,mais ie le croy : & ſur quoy TIC fondez vous cette opinion ? Cependant adioufta -t'elle en fe del : guiſant,je n'en murmure point & ie ne luy en ROUP ay rien dit i mais il ne faut pourtant pas qu'il le s'imagine pourſuiuit-elle en rougiſſant qu'en core que ſon Pere à ce qu'on m'a dit puſt eſtre capable de changer d'aduis & de luy permet tre de m'eſpouſerque i'v conſente jamais. | ixFJAAAAcAAJ |
8927 | 1,167 | Ainſy qu'il eut achevéarriva en la court ung ferviteur à chevallequel venoit de querir la rente d'une ferme. Incontinant qu'il fut à pied falua le cordelier quien l'embraſſantluy miſt par derriere le poignart en la gorge & ferma la porte du chaſteau fur luy. La damoiſelle voyantque fa chamberiere ne revenoit poinct s'esbahit pourquoy elle demeuroit tant avecq ce cordelier ; & dift à l'autre chamberiere : Allez veoir à quoy il tient que voſtre com paigne ne vient. La chamberiere s'en vat & ſi toft que le beau pere la veyt il la tira à part en ung coing & feyt comme de la com paigne. | h8otAAAAMAAJ |
8929 | 1,168 | Quãtité des plus . apparentes fe mirent au deſſous pourle porter & pour rendre en ces derniers deuoirs des teſmoignages particuliers de leur affection. Et cependant lame inoireleuren tirant des larmes enabő dance : l'on entendoit de toutes partsles ſanglots quel marbre parien n'en euſt dõné en vn fi triſte fpectacle. Deſia ils approchent le buſcher ſur lequel le corpsayanteſté poſé,apres que le Pre Itre crois fois les euftarrouſez de l'eau luftrale auec yn Rameau d'Oliue affin qu'eſtāt toutes purifieesleurs ceremo. | LE-sTAJ06_oC |
8939 | 1,169 | La feſte de la Na. tivité de noſtre Dame eſtant venuë il taſcha de gaigner ſes cinq fous& attendit pour ce la alles longtemps : cependant comme il ſe faiſoit tard ne pouvant plusattendre il s'en alla à l'autel pour ſe deſpecher au plusviſte; eſtant donc venu à l'Evangile il le com mença & le pourſuivit le plus qu'il put,mais parcequ'il ne trouvoit autre choſe que o Abraham genuit IſaacIſaac autemgenuit fa cob Jacob autem genuit. | SIVgAAAAcAAJ |
8943 | 1,170 | Mais la plus commu ne opinion eft qu'il étoit reconnu pour le Dicudes Jardins ; & que com me un autre Protée il prenoit telle forme qu'il vouloit. On célébroit ces Alex. ab Fères au mois d'O & obre ; parce que lex. l'Automne étant le temps auquel l'on recueille les Fruitson tendoit graces à ce Dieu de ce qu'il les avoit conſervez juſqu'à unc parfaite maturité. | ivVm0XpSYqAC |
8957 | 1,171 | La Nourrice d’Alcibiade trou . va dans l'Aſtrologue ce qu'il croyoit avoir trouvé dans la Phrigienne & courant l'infor mer de la verité elle le mit dans un chagrin . qui ne peut ſe repreſenter. Il avoit une ad . miration pour les belles perſonnes qui al loir juſques à l'idolâtrie ; il ne pouvoit s'i . maginer fans deſeſpoir qu'il y en eût une au monde qui eût ſujet de fe plaindre de lui. | hoHy7bvnkJ4C |
8958 | 1,172 | Sentadosy repoſados paíſean y miran a ſu VO luntad ( llevados por la mano de la coſmogra fia) toda Aſiatoda Europa,y toda Africa,con el reſto del mundo nuevamente hallado con fus gentes y coſtumbres. Sin levantarſe ame dia noche de la cama o ſubirſe en parte alta (aun que el aire eſte veſtido de tinieblaso nu bes ) con la Esfera en la mano contemplan y conocen los nombreslas figuras,la grandezalos caminoslos influxos las inclinaciones de quantas luzes adornan el eſtrellado carro de la noche. Sin andar por jardines ( a peſar del Invierno) miran la formade cada yerva y de cada planta y penetran todas ſus propieda des. | 4V_2ecjsRTEC |
8978 | 1,173 | Apres qu'il ſe fut releué vous voulez donc que ie parte? Ameſtris s'arreſta à ces paroles : & ſans pouuoir dire ce qu'elle vou Toit elle luy fit encore ſigne de la main qu'il ſor tilt & il ſortit en effet : mais ſi affligéque iamais on n'a veu de douleur eſgale à la fienne. Ameſtris de ton coſtén'eſtoit gueres moins trifte que luy: & i'ay ſceu par Menaſte qu'à peine fuſmes nous 1 ſortis qu'elle fut ſe raffoir ſur ſon lict où elle reſpandit auec abondance toutes les larmes qu'elle auoit retenuëstant que nous y auions eſté. | ixFJAAAAcAAJ |
8985 | 1,174 | Mais ce qu'il y eut encore defâcheux à cette viſite fut que Tharpis entra dans la chama 1 bre vn moment auparauant que la Tante d’Agla. tidas Cortiſt de ron Cabinet : fi bien qu'il pût voic la conuerſation particuliere qu'il auoit auec Ana 11 tiſe : & il remarqua aiſémentl'émotion qui paroić V ſoit ſur le viſage de cette Fille. De ſorte qu'Agla tidas craignant que cette importune rencontre ne luy nuiſiſt encore auprés d'Ameſtris; fut atten dre Menaſte chez elle afin de luy raconter ce qui luy eſtoit arriué. Et en effet ſå preuoyance neluy FIO fut pas inutile : cár Tharpis fit ſi bien qu'il tron ho ua moyen de faire dire le lendemain chez Ame 056 ftris qu’Aglatidas & Anatiſe auoient éu vnie gran -รุ่น de conuerfationi enſemble le jour auparauant 15mchez la Tante d’Aglatidas ; ce qui teſmoignoit ci encore plus que cette rencontre eſtoit concer era tée : mais comme Ameſtris la ſçauoit deſia cet di artifice ne reüſſit pas à celuy qui s'en ſeruit : & TOK cette entre . veuë ne broüilla point Ameſtris & Aglatidas. | ixFJAAAAcAAJ |
8987 | 1,175 | Comme les deux enfans du Duc Sevin Ah ! Vous devez m'aider leur'onclequi s'en alloit à Paris vers puiſque je ſuis de votre parenté du côté leRoi Charlemagne. de la Reine votre Mere . Charlot ayant entendu le Comte AmauIen avez entendu comme les meſſagers ry; de aider. Sire dit Amauryje vous le dirai ferent les deux enfans qui ſe préparoient j'aſſemblerai tous mes Parens & vous ne pour venir à la Courils s'étoient riche donnerez avec moi ſoixante Chevaliers ment munis de ce qui leur étoit néceſſaire bien armés & me mettrai en chemin pour tant en or argentqu'en riches étoffes de aller au devant des deux fils & nous foieainſi que l'exigeoit leur état puis nous mettrons en embuſcade dans un petit aſſemblerent les Barons du Pays auxquels bcis qui eit à unelieue de Montlhéry fur il recommanderent leurs terres & ſeigneu le chemin d'Orléans par ou ils doivent ries& élurent dix Chevaliers & quatre yenir nous les mettrons à mort que Conſeillers pour mener avec eux & les perſonne n'en ſaura rien quand bien même aider à gouverner. Ils manderent enſuite on le fauroit qui eſt celui quià l'encontre le Prevôt de Ceronville qui s'appelloit de vousen voudroit prendre les intérets ? Guyreà qui ils recommanderent la juſticeAmauryce dit Charlctquittez votre Et quand Huon & ſon frere eurent choiſ deuilcar je ne ſerai jamais content que ceux qu'ils vouloient emmener ils prirent je ne vous aye venge. Allez dit Charlot congé de la Ducheſſe leur mere & des faire préparer vos gens & je feraipréparer Barons qui les regrettoient tendrement les iniens de mon côté& j'iraiavec vous ce qu'ils avoient ſujet de faire & encore pour terminer votre entrepriſe. Quand plus amplement qu'ils ne le firent& Amaury ouit Charlot qui lui accorda çi s'ils euſſent ſu la malheureuſe aventure facilement ſon ſecours& qu'il vouloit y quiles attendoitjamaiseux ni la Ducheſſe être lui-même,il l'en remercia & lui baiſa ne les euſſent laiſſé partir car il en arriva le pied ; mais Charlot lereleva & lui dit : tant de malheurs que c'eſt un récit très Amaury ,hâtez -vous & faites enforte que triſte. Ainſi les deux enfans partirent en nous puillions réuſſir. | -G8GAAAAQAAJ |
8990 | 1,176 | Ce que j'y gagnai c'eſt qu'elle daignoit quelquefois m'entendre & qu'elle n'étoit pas mécontente que j'eſſayaſſe à la divertir. Nous reſtâmes -là quinze jours après ſa gué riſon & le retour d'Olonie. Je ne voulus pas même laiſſer paſſer ce temps-là ſans lui déclarer plus ouvertement ma paſſion pour elle & voici comune l'occa ſion s'en préſenta. | nvoFAAAAQAAJ |
8992 | 1,177 | Les premiers RoisMadamejadjouſta Cyleniſe n'eſtoient peut eſtre pas de li bonne Maiſon que Cleandre :car en fin commeie l’ay entendu direil fut trouué ſur vn Carreau de drap d’or : & le Portraict de fa Mere & le ſien ont vne bordure fi magnifiqueq qu'il neſemble pas que ſa naiſſance doiue eftre bar. ſe. | ixFJAAAAcAAJ |
8994 | 1,178 | Yal. Minos Cretenfium rex nono quoque anno lib . Et in eomoratustanquam à Jovequo fo ortum ferebat traditas fibi leges prero gabat ,dit Valere-Maxime. Et en effet Homere appelle Minos le Diſciple l'E colier ; & l'auditeur de Jupiter. deos Hom . óæsTus'comment fe figurer que les Cre. Odyſj tois fuſſent ſi peu jaloux & curieux du 9.198. Livre original de telles loix qu'ils ſouf froient que leur nouveau Roien fitpre fent au premier venu ? Eft-ce ainfi que les Livres des Sybilles & les écrits de Numa Pompilius étoient negligez par les Romains ? | OzJHCqmzG00C |
9003 | 1,179 | Car en core qu'il ne comprift pas pourquoy ilauoitmen ty : neantmoins puis que ſon menſonge auoit troublé la felicité d'Aglatidas& d’Ameſtris en empefchant leur Mariage ; il luy en eſtoit fort obligé. Cependant Dinocrate eſtant revenu de fon eitonnement & connoiſſant bien qu'il par loit effectiuement à ſon Maiſtre : comme il auoit Peſprit prompt &artificieux Seigneurluy dit ilie louëles Dieux de m’auoir fi bien inſpiré : car fans moy vous euſſiez trouuéAnieftris entre les > bras d'Aglatidas. | ixFJAAAAcAAJ |
9008 | 1,180 | Tant y a que leur reſſentiment fut autant pitoyable que l'amitié quiles vniffoir eſtoit grandeiufte & ve ritableQuelque modeſtie qui reglaſt les actions du ſa ge Soliparreſi eſt-ce que la patience luypenſa écha perencette occurrence,n'eftant pas dedans cette im paffibilité Stoïque auſſi facile à dépeindre que dif. ficile à pratiquer. Il ſe retine neantmoins pour des conſiderations que la prudence luy dicta ,ſoit qu'il ne vouluſt point inſiſter à auoir vne fille contre le gré de ſes parensſoit qu'il eſtimaſt par quelque ſtra tageſme empeſcher ce mariage de Theombre. | vQUTWe5R2f4C |
9020 | 1,181 | Bien doncrepartit Anſelnieie vous accorde que c'eſt vn Satirevous l'auez mieux ſentique noy. Voyos ſeulement ſi vous eſtes ſi fort bleſſé.Ayant dit cela ille remena à la maiſon& ce Berget s'eſtant bien eftendu & bien frotté,cohnut que ſonmal n'eſtoie pas ſi grand qu'il auoit iugé; & quand Pon luy de inandoit quel coſté luy faiſoit de la douleur il monſtroit Peſpaule droitte & comme fon luy aſ. feuroit que Pon n'y voyoit pointde meurtrifleure il diſoitiepenſe que c'eſt donc l'autre. Pour le guerir entierement de fon mal imaginaire Anſel me le fit frotter par tout d'vn certain vnguent qui ne faiſoit ny bien ny mal & cependant en atten dant le ſouperil s'alla enfermer dans ſon cabinetoù il acheuale portraie de Charite auquel il auoit trauaillé dés le grand matin . | QRk6AAAAcAAJ |
9022 | 1,182 | La bulle ayant esté leue avec une approbation si authentiqueil leur promit deux cens escus pourveu qu'ils vouleussent l'absou dre d'un peché qu'il n'avoit pas encore fait. Sur cette proposition les Beats dirent qu'ils vouloient consulter entre eux si leur pouvoir s'estendoit jusqueslà et si la possibilité estoit de leur juridiction aussi bien que l'acte. Leur ba gage mesme y fut introduit pour leur donner asseurance en leur rendant plus de respect. | 56FTAAAAcAAJ |
9031 | 1,183 | Arriwezen Et eftans arriuez en Ieruſalem tout au deuant eu la citéde de la porte deſcendiſmes de deſſus nos monturesDersſalem . & fumes conduits par le Truchement au montde Sion ,qui eſt hors des murs de la cité& vint au de uant de nous le gardien dudit mont de Sion accó paigné de dix à douze Cordelliers de l'ordre mi Accueil des neur de Sainet Françoisleſquels nous firent fort gardien to bő accueil& nous menarent dedās leur petit co des reli uent,qui eſt ioignant l'Egliſe du S. Cenacle ou gieux. | o_s7AAAAcAAJ |
9038 | 1,184 | Que ſi la mort me laiſ ſe viure apres toy : ſois affeuré que meſme à tes cendres ie garderai vn corps pur& vne foi inuio; lable.le t'aimerai de tout mon cœur comme mon mari . Mais afin de preuenir tes onbragescache que i'aimerai aufli Sapor de tout mon cœur,com me mon Prince & mon bon maiſtre. Ne t'imagi. ne point qu'il ait aucune part à ce qui t'appar tiédra,nique ce ſoit vn Riual qui partage ta cou che.Il n'y penſe pas. Et s'il y penſoitil le trouue roit decheu de les penſees . | sIgiIaEuGnEC |
9041 | 1,185 | Auſli-côt que Neufville fut forti de la inaiſon de Madame de Bonneval la Maré. chale & elle vinrent aux Tuilleries. Elles diſcernerent Château Neuf d'aſſez loin & tant plus elles en approchoient& plus Madame de Bonneval obligeoit la Marecha le à remarquer que l'homme qui étoic avec elle reffeinbloie à Buſſy. Elle convenoit de la reſſemblance mais à peine eutelle crû ce qu'elle voyoit fi Buffy & Château Neuf ne s'étoient tournez de leur côté. La Maréchale rougit à la vûë de ſon Amanț. Il paſſa prés d'elle avec beaucoup de reſpect & il ne put s'empêcher de la regarder inais il ne lui parla point. & continua de le promener avec Châreau -Neuf. | hoHy7bvnkJ4C |
9044 | 1,186 | Montaigne Galaad . En la montaigne de Galaad ou Iacob fuiant fut rencontré par Labam ,cómedit fain & Hieroſmefur le 22. chap.de Hieremie. Galaad eft es extre mitez du pays de Fenice& Arabie,conioincte ez pendans & coftes du mont de Libam & s'eftand iuſques au fleuue de lourdain d'vn coſté& en la terre que iadis appartenoit au Roy de Aferon 3 Roy des Amorriens,& tout au pied d'icelle mon ville de taigne,à yne ville qu'eit nommee Galaad,prenant Galaad. le nom de ladite montaignelaquelle eſt ordinai rement frequentée des Marchans qui la fourniſm. fent de toutes ſortes de Drogues& Efpiceries herbes,& racines medicinalles.. | o_s7AAAAcAAJ |
9056 | 1,187 | Mada me ; ie vous priene vous eſtonner aucunement: car je vous deffendray contre tout le monde: fçachez que quant au fait denoſtre partementtout ſe porte bien ; & pour ceſte cauſe retirons nous bien toft. le pric Dicu dit-elle que ce ſoit à la bonne heure : car pourueu que ie ſois touſiours auec vous,ie n’av point de peurcomme i'ay bien monſtrémemettant en Gi. grand danger m'aſſeurant que voſtre hardieſle & prudence eſt telle que ceſt affaire ne peut que bien ſucceder. | s_47AAAAcAAJ |
9057 | 1,188 | Je viens du Louvre pour voir ſi quelqu'uu ne m'en inſtruie roit point mais j'ai trouvé qu'on n'en fçavoit pas plus que moi rellement que l'on peut dire que la diſgrace eft bien cachée. Madame d'Elboeuf juges auſſi tôt qu'elle y avoit plus departquela Cour : mais n'ayant garde d'en convenir elle ſe mit à raiſonner avec lui là deſſus cherchant plûtôt à augmenter les ſoup . çonsqu'à les diffiper. | V3MVAAAAQAAJ |
9060 | 1,189 | Adonc il ſe mit à pied & princ la chaine de laquelle il ſouloit me. Der ſes lions en leſe & tous deux le lie. rent par le col,cependant il ietra va cry fi baut quelà accoururent deux des autresPa tagons fauuages qui auoyent deux grands fers agus en la mainleſquels ce nonob fant furent vaincus par primaleon quoy qu'à grande peine pource que le cheua lier y futbleſſé. | sLYpHX9v9c4C |
9066 | 1,190 | Je brusle de vous en tendre plaisanter à vostre tour. Il n'est que trop justedis-je alorsde vous satisfaire. Voicy mon histoire ainsi qu'un Evesque en fit le recit à un Abbé de mes amis. Les fausses couches sont tousjours suivies de quelque accident fascheux. Une jeune Dame de la premiere qualité avoit gardé d'unela chagrinante necessité de donner à tout moment la liberté à certains prisonniers qui sortent ussi souvent avec eclat que sans bruit. | _6A-AAAAYAAJ |
9068 | 1,191 | Vous pouvez vous figurer la joie qu'il reſſentit à cette nouvelle. Elle le guérit preſque à l'inf. tant ; & après s'être exactement enquis de l'étac des choſes il fit armer ſix vaiſſeaux ; & les rem pliſſant d'hommes braves il entreprit de venir une nuit ſurprendre Pidne. Mais devoitil ſe fier à un élément qui lui avoit déja été ſi contraire ? | nvoFAAAAQAAJ |
9087 | 1,192 | Il fallut pourtant ſe lever pour tenir ce conſeil : L’af faire preſſoit ; & if'n'y avoit pas de tems à per dre. La Femme de Chambre étoit déja pleine ment inſtruite des amours de la Reine pour le Prince Eba & de fa jalouſie pour la Princeſſe de Tingi : Il n'y eut donc qu'à l'informer de ce qui s'étoit paſſé ce ſoir-là dans la Cham bre de Lanice & de tout ce qu'elle avoit ouï : Elle lui demanda un peu d'attention ; car elle étoit encore à moitié endormie ; & elle lui ex poſa en fuite le fait tour du long. Quand la Femme d'affaires eut oui que le Roi ayoit été hui-même témoin d'une converſation comme celle que le Prince & la Princeſſe avoient euëelle n'en voulut pas écouter davantage & fans plus long -temps délibérer ſur une affaire où il a'y alloit peut-êrre pas moins que de la corde pour elle pour tous les bons ſervices qu'elle avoit rendus à la Maîtreſſe elle opina droit à la fuïte & au plûtôt. | wIRCAAAAcAAJ |
9092 | 1,193 | Sur cela on a tenu divers conſeils ; & comme dans cette aſſemblée il n'y avoit que des gens mal intentionnez pour le Baffa ou du moins trop zelez pour le Dey ils ont tous conclu à la vengeance. Je ne comprends pas comment le Balta n'en a pas été ayerci ; car le bruit s'en eft auffitôt répandu par toute la Ville . On avoit deſſein de le ſurprendre au Bardou où l'on croyoit qu'il dût coucher ; mais ayant appris qu'il en étoit de retour l'Aga du Dey a eu ordre d'aller inveſtir Son Palais s'il n'y pouvoit entrer de vive force & de ſe faiſir de lui vif ou mort ; & moi de paſſer en même temps au Serrail & de vous enlever. | PMcvAAAAYAAJ |
9106 | 1,194 | Il n partir. Si vous voulez mettre ordre à la irger ( luy d garde de voſtre beſtail il ſera bien aiſé: purtoiſie. Celt Car auparauant que vous arriviez en vo. hant mal ſean ſtre village vous trouuerez vn Berger suuée de per qui en aura tout le ſoin que vous pou afemmeeits l'homm uez deſirer: pourueu que vous luy vou e liez confier& qu'ille vucille prendre en ellepar le m garde. Aureſte que voſtre retour ſoit las de liberi le pluſtoſt que vous pourrez : car outre te vous m's le plaiſir que vous receurez icy vous da pouuois y aurez encores du profit. | 38XojllWzvUC |
9115 | 1,195 | En fin il n'y aauoithom me tant foitpeu renommee en l'Illede Corcyre où à cauſe de la race de ſon rang où de fon meritëque Leſtorix n'euſtatraquén'euſt trauaillé& final lementrendu l'object deſa barbarie par les riguenrs d'vn extrêmeſupplice:Tel. lemết que l'excés de la malice lerendit mermeabhominableà ceux qui auoient aydé ſa domination & qui eſtoient les inſtrumens ordinaires de fa furie & ſans doute ſes vices le doiuent en fin rendre hayſſable aux plusfcelerats des fiens. | LE-sTAJ06_oC |
9144 | 1,196 | Don Benigne fut fort content de cette pre miere entrevuemais comme en Italie on a peu de liberté de ſe voir il demanda la liberté de lui écrire & le plaiſir de reçe voir des réponſes. Diane en fit beaucoup de difficultéelle dit qu'il y avoit moins de danger de fatisfaire un Amant en lui ac cordant les dernieres faveursque de lui écri re & recevoir de ſes lettres parce que s'il arrivoit que l'Amant ſe vantât d'avoir eu des privautez avecfa Maîtreſſe elle étoit en droit de tout nier: mais que les lettres& les caracteres étant connusc'étoient des témoins irreprochables. Enfin à force de prieres il obtint d'avoir des billets à con dition de les renvoyer dans les réponſes. | WhCFUXekBNcC |
9145 | 1,197 | Utquefuperftantem ,pronumque in pectoreſenſit Erigitocculte ferrum vit aquelabantis Reliquias tenues odio fupplevit & enſem Fam latwo fratris non frater ,cordereliquiar. De tout ceci on ne manquera pas deconclu. re,que l'Auteur du Roman a été bien fondé de faire raconter par Mentor 'toute l'hiſtoire d'Oe. dipe avec ſes circonſtances de la maniere qu'il a fait& de les graver fur les armes de Telema > que. Et moy je dis qu'il eſt contre le bon ſens de faire prendre à Minerve à Vulcain à Mentor & à Telemáque des Memoires touchant la verita ble Hiſtoire d'Oedipe dans des Ouvrages d'Au teurs qui n'ont vécu que plus de mille ansaprés la mort de Telemaque ,& de tonder toute la ve rité de cette Hiſtoire ſur l'autorité des Poëtes qui ont toûjours été en poſſeſſion de l'alterer & de la falſifier par le melange de toutes les vi ſions qui leur ont tombé dans l'eſprit. | DAtBAAAAcAAJ |
9153 | 1,198 | Pource dit ledit S. Irruent aquiscuc. que pourceſte inefable dignité d'hommepar ce mot eſt denoté vniuerfa& figni fit vniuerfité: Car comme ainſi foit que l'homme ait eſtre auec les pierres ,c'eſt à dire come les pier res viure comme les arbres ſentir comme les beftesdifcerner comme les Anges on le peut ius ftement appeller vniuerſité car il eſt celuy foubs les pieds duquel toutes chofes font miſes & fub iectes. | o_s7AAAAcAAJ |
9156 | 1,199 | Le diantre emporte qui en ment difoit Janot à fa mere. Plu TARQUE . Je vous aſſure que j'ai ainſi ouï parler & lai mis en mes Apophtegmes François & bien d'autres de ces menuës réponſes. Sa mere diſputant un jour avec lui& par dépit de quelque mauvais més · nage lui reprocha ſa femmelui diſant qu'el le étoit patain. Hau mamere dit-il laiſ fez là ma femme je vous prie parlez de vous. | hGSicAVlg_oC |
9158 | 1,200 | Vous étes dit le Pere la plus obligeante & la plus aimable Perſonne du monde; Et Janeton laiſſez donc cela que vous avez la main chaude; Marquediſoitle Pere de l'ardeur de mon ame ; Vous étes un grand baiſeur diſoit Janeton ; que voilà un bras bien blanc ! Non pas ki blanc que ce beau Sein reprenoit l'Auguſtin. Flor. Er fon Campagnon que fai foit -il cependant ? Pat. Vous me faites la méme que ſtion que je fis à cet amy ; Il étoit allé me dit-il vers l'hôteffe laquelle di ſoit qu'elles ſont groſſes ! | rthNAAAAcAAJ |