title
stringlengths
1
177
text
stringlengths
5
588k
Jacques Carel de Sainte-Garde
Jacques Carel de Sainte-Garde, poète français du , né à Rouen, en 1620, mort en 1684. Il était aumônier et conseiller du roi. Il publia en 1666 un poème épique intitulé : les Sarrasins chassés de France, dont le héros était Childebrand. C'est de lui que Boileau a dit : « Le plaisant projet d'un poëte ignorant, Qui de tant de héros va choisir Childebrand! ». Liens externes Poète français du XVIIe siècle Naissance en 1620 Naissance à Rouen Décès en 1684
Petricia
Petricia est un genre d'étoiles de mer de la famille des Asteropseidae. Liste des genres Selon : Petricia imperialis (Farquhar, 1897) -- Nouvelle-Zélande Petricia vernicina (Lamarck, 1816) -- Australie du sud et Nouvelle-Zélande Références taxinomiques Notes et références Asteroidea Échinoderme (nom scientifique)
Sylvain Dodet
Sylvain Dodet, né le , est un triathlète français, double champion de France de triathlon et quadruple champion du monde militaire, tourné par la suite vers le cross triathlon au travers des compétitions Xterra. Biographie Carrière en triathlon Sylvain Dodet commence le triathlon en 1995, après être passé par l'athlétisme. Excellent nageur qui préfère cependant la course à pied, il compte quatre titres de champion du monde de triathlon militaire, deux étapes de Coupe du monde et trois sur Xterra Triathlons, auxquels s'ajoute un titre de champion de France de duathlon et deux sur triathlon courte distance. L'année 2001 est une grande réussite pour Dodet. Après un titre de champion du monde militaire le en Slovénie, il se rend au lac de Vassivière pour l'épreuve courte distance nationale fin août. Il gagne la course en , avec 16 secondes d'avance sur Stéphane Poulat et 31 sur Stéphan Bignet. En 2002, bien qu'annoncé favori pour conserver son titre de champion de France, il ne réalise pas le doublé. Mais il remporte quatre des six épreuves du France Iron Tour, ce qu'il le place en tête du classement général individuel, remportant par la même occasion le titre par équipe grâce à la victoire de son coéquipier Olivier Marceau sur la dernière étape. C'est seulement le deuxième français qui remporte l'épreuve. Puis il se tourne vers les épreuves XTerra, à la recherche d'un certain état d'esprit et surtout de la difficulté des courses, après avoir été refroidi par l'expérience des Jeux olympiques. Il est licencié à Poissy Triathlon entre 1996 et 2009, puis court sans club par la suite. Il participe depuis 2013 à l'encadrement des stages de l'équipe élite de triathlon du club. Données physiologiques En 2001, Sylvain Dodet indique qu'il mesure pour , avec un pouls au repos de 33 pulsations par minute, et 198 au maximum, pour 5 % de masse grasse. Vie personnelle et privée Sylvain Dodet est caporal-chef au bataillon de Joinville en 2001. Il termine sa carrière d'athlète de haut niveau ainsi que militaire au grade de Sergent à Montpellier en 2009. Sylvain Dodet vit à Antibes et est marié à la triathlète professionnelle Delphine Pelletier. Ils ont une fille née en 2005. Son frère Laurent Dodet pratique aussi le triathlon. Palmarès Le tableau présente les résultats les plus significatifs (podium) obtenus sur le circuit national et international de triathlon et de duathlon depuis 1995. Notes et références Voir aussi Articles connexes Championnats de France de triathlon courte distance Coupe du monde de triathlon Delphine Pelletier Lien externe Triathlète français Naissance en mai 1974 Champion de France de triathlon
Nadziejewo (Grande-Pologne)
Nadziejewo (prononciation : ) est un village polonais de la gmina de Środa Wielkopolska dans le powiat de Środa Wielkopolska de la voïvodie de Grande-Pologne dans le centre-ouest de la Pologne. Il se situe à environ au sud de Środa Wielkopolska (siège de la gmina et du powiat) et à au sud-est de Poznań (capitale régionale). Histoire De 1975 à 1998, le village faisait partie du territoire de la voïvodie de Poznań. Depuis 1999, Nadziejewo est situé dans la voïvodie de Grande-Pologne. Références Village dans la voïvodie de Grande-Pologne Powiat de Środa Wielkopolska
Kelsey Bone
Kelsey Bone est une joueuse de basket-ball américaine, née le à Houston (Texas). Biographie Carrière universitaire USA Basketball Bone est invitée au , qui regroupe les meilleurs sophomores et juniors de lycée, de 2007 à Colorado Springs. Bone est sélectionnée en équipe nationale des 18 ans et moins qui remporte invaincue la médaille d'or du Championnat des Amériques de à Buenos Aires, Argentine. Elle débute les cinq rencontres, scorannt à chaque fois plus de 10 points. Elle poursuit en équipe nationale des 19 ans et moins au Mondial de juillet-août 2009 organisé à Bangkok (Thaïlande). Bien que défaite dans la rencontre inaugurale par l'Espagne, les USA remportent les rencontres suivantes et défont l’Espagne 81–71 en finale. WNBA Elle est draftée en cinquième position par le Liberty de New York et finit dans la WNBA All-Rookie Team 2013. Tina Charles ayant exigé de sa franchise un transfert vers New York, elle est envoyée en au Liberty de New York (plus un troisième tour de draft 2015) contre Kelsey Bone, le premier tour de draft 2014 (Alyssa Thomas, quatrième choix) et le premier tour de draft 2015 du Sun, le jour où la franchise du Connecticut drafte Chiney Ogwumike. Alors que le Sun était attendu avoir une saison WNBA 2015 difficile après la blessure de la rookie de l'année 2014 Chiney Ogwumike et la retraite anticipée de Katie Douglas, l'équipe fait un début de saison en fanfare qui lui donne des chances de participer aux play-offs. Bone est sélectionnée, tout comme Alex Bentley, pour le WNBA All-Star Game 2015. Vrai pivot qui aime le jeu dos au panier, elle est une joueuse physique comme en témoigne son match de suspension pour un coup de coude à Natalie Achonwa. Mi-août, elle est neuvième de la ligue aux points marqués, onzième au rebond et quatrième à l'adresse aux tirs avec une réussite passée de 45 % à 53 % entre sa première et sa deuxième saison. Elle inscrit son meilleur total en carrière avec 31 points lors du dernier match de la saison régulière, une victoire face au Sky de Chicago, équipes toutes deux qualifiées pour la saison régulière. Cette semaine-là, elle nommée meilleure joueuse de la conférence Est pour la première fois de sa carrière, étant alors meilleurs scoreuse de la WNBA (25,0 points) et troisième de sa conférence au rebond (7,0). Elle est nommée joueuse ayant le plus progressé au cours de la saison WNBA 2015 avec des moyennes de points passées de 9,3 points à 15,4, ses rebonds de 5,4 à 6,3, ses passes décisives de 1,4 à 2,0 et son pourcentage de réussite aux tirs de 45,1 % à 50,8 %. Le , le Mercury de Phoenix acquiert l'ancienne All-Star du Sun contre l'arrière rookie Courtney Williams, les droits sur Jillian Alleyne sélectionnée au second tour de la draft WNBA 2016, et le second tour de la draft WNBA 2017 précédemment acquis par Connecticut auprès des Stars de San Antonio. Alors qu'en 2015 ses statiques atteignaient 15,4 points à 50,8 % d'adresse et 6,3 rebonds, elles n'étaient plus en 2016 que de 10,4 points à 43,3% et 5,4 rebonds. Le manager général de Phoenix Jim Pitman se déclare néanmoins enthousiaste : En , le Mercury transfère Kelsey Bone aux Aces de Las Vegas contre le de la draft WNBA 2018 et une sélection de second tour de la draft WNBA 2019. Europe Depuis la saison 2013-2014, Kelsey Bone joue pour l'équipe turque de Galatasaray, dans la même saison elle remporte la Coupe de Turquie, l'Euroligue (10,1 points et 5,8 rebonds) et finalement la ligue de Turquie (10,0 points et 6,1 rebonds). À l'été 2014, elle prolonge son contrat de deux saisons. Bone démarre les neuf rencontres et finit seconde scoreuse de sa formation avec 12,3 points par rencontre. Terminant à 9,0 points et 4,8 rebonds en Euroligue et 11,1 points et 5,3 rebonds en championnat, elle signe pour 2015-2016 chez le promu Université du Proche-Orient. Clubs NCAA 2009-2010 : Gamecocks de la Caroline du Sud 2011-2013 : Aggies du Texas WNBA 2013 : Liberty de New York 2014-2016 : Sun du Connecticut 2016- : Mercury de Phoenix Europe 2013-2015 : Galatasaray 2015-2016 : Université du Proche-Orient 2016- : Liaoning Hengye Palmarès Médaillée d'or au Championnat du monde de basket-ball féminin des moins de 19 ans 2009 Médaille d'or au Championnat des Amériques avec les 18 ans et moins 2008 Vainqueur de la coupe de Turquie 2013-2014 Championne de l'Euroligue 2013-2014 Championne de la ligue de Turquie 2013-2014 Distinctions personnelles WNBA All-Rookie Team 2013 Sélection au WNBA All-Star Game 2015 Notes et références Liens externes Profil Texas A&M Joueuse américaine de basket-ball Joueuse du Liberty de New York Joueuse du Sun du Connecticut Joueuse du Mercury de Phoenix Joueuse des Aces de Las Vegas Joueuse du Liaoning Hengye Joueuse de basket-ball de l'Université du Proche-Orient Joueuse de basket-ball des Gamecocks de la Caroline du Sud Joueuse de basket-ball des Aggies du Texas Joueuse du Galatasaray SK (basket-ball féminin) Naissance en décembre 1991 Naissance à Houston
Hockey sur luge aux Jeux paralympiques de 2014
Les épreuves de hockey sur luge aux Jeux paralympiques d'hiver de 2014 se tiennent du au à l'arène de glace Chaïba à Sotchi. Qualifications Spécificités Le hockey sur luge concerne les athlètes handicapés de la partie inférieure du corps. Il n'y a pas de catégorisation précise. Les équipes peuvent être mixtes, cependant ce n'est pas une obligation. Calendrier Résultats Tour préliminaire Groupe A Groupe B Phase finale Tableau Détails des rencontres Demi-finales Match pour la troisième place Finale Matchs de classement Tableau {{Phase finale à 4 | 3eplace=oui |D-titre= Matchs de classement |F2-titre= Match pour la |F-titre= Match pour la |D1-info= 12 mars, Arène de glace Chaïba |D1-E1= {{nobr| République tchèque}} |D1-S1= 2 |D1-E2= Corée du Sud |D1-S2= 0 |D1-v=1 |D2-info= 12 mars, Arène de glace Chaïba |D2-E1= Italie |D2-S1= 3 |D2-E2= Suède |D2-S2= 2 |D2-v=1 |F1-info= 14 mars, Arène de glace Chaïba |F1-E1= Détails des rencontres Matchs de classement Match pour la septième place Match pour la cinquième place Classement final Médaillés Références Liens externes Site officiel 2014 Jeux paralympiques d'hiver de 2014 Compétition de hockey sur glace en Russie Hockey sur glace en 2014
Ambatosoa
Ambatosoa est une commune urbaine malgache située dans la partie nord-est de la région de la Haute Matsiatra. Géographie Démographie Économie Notes et références Voir aussi Articles connexes Haute Matsiatra Ville à Madagascar Commune dans la région de Haute Matsiatra
Liste des députés du Tarn
Liste des députés du Tarn Le département du Tarn était composé de 4 circonscriptions jusqu'en 2012. Un redécoupage a créé 3 cironsriptions pour les élections législatives de 2012. République législature (2017–2022) législature (2012–2017) Législature (2007–2012) Législature (2002-2007) Législature (1997-2002) législature (1993-1997) législature (1988-1993) législature (1986-1988) législature (1981-1986) législature (1978-1981) législature (1973-1978) législature (1968-1973) législature (1967-1968) législature (1962-1967) législature (1958-1962) Quatrième République Troisième législature (1956-1958) Marcel Pélissou (PCF) Maurice Deixonne (SFIO) François Reille-Soult-Dalmatie (MRP) Alfred Reynès (UFF) Deuxième législature (1951-1956) Maurice Deixonne (SFIO) Lucien Coudert (Radical) François Reille-Soult-Dalmatie (MRP) Clément Taillade (MRP) Première législature (1946-1951) Roger Garaudy (PCF) Maurice Deixonne (SFIO) François Reille-Soult-Dalmatie (MRP) Clément Taillade (MRP) Gouvernement Provisoire de la République Française Deuxième assemblée constituante (1946) Roger Garaudy (PCF) Maurice Deixonne (SFIO) François Reille-Soult-Dalmatie (MRP) Clément Taillade (MRP) Première assemblée constituante (1945-1946) Roger Garaudy (PCF) Salomon Grumbach (SFIO) François Reille-Soult-Dalmatie (MRP) Clément Taillade (MRP) Assemblée nationale (1871-1876) Charles-Jean-Joseph-Louis Decazes Benjamin Jaurès Auguste Jamme Alexandre de Bermont Paul David Guibal Louis Daguilhon-Lasselve Alexandre Lecamus législature (1876-1877) René Reille Louis Cavalié Bernard Marty Jean-Louis Combes-Gary Bertrand Lavergne législature (1877-1881) René Reille Raymond Gorsse invalidé, remplacé par Louis Cavalié Jean-Louis Combes-Gary Pierre Daguilhon-Pujol Bertrand Lavergne législature (1881-1885) Frédéric Thomas décédé en 1884, remplacé par Jean-Pierre Abrial Gabriel Compayré René Reille Louis Cavalié Bertrand Lavergne législature (1885-1889) Jean Jaurès Gabriel Compayré René Reille Louis Cavalié Jean-Baptiste Héral Bertrand Lavergne législature (1889-1893) Jérôme Ludovic de Solages Jean-Pierre Abrial Ludovic Dupuy-Dutemps Charles Poulié René Reille Louis Cavalié législature (1893-1898) Jean-Pierre Abrial décédé en 1894, remplacé par André Charles Henri Marie Reille Jean Jaurès Émile Compayré Auguste de Berne-Lagarde Ludovic Dupuy-Dutemps René Reille législature (1898-1902) René Reille remplacé en 1898 par Amédée Reille Xavier Reille Édouard Andrieu Jérôme Ludovic de Solages Émile Compayré Paul Gouzy législature (1902-1906) Amédée Reille Xavier Reille Édouard Andrieu Jean Jaurès Émile Compayré Paul Gouzy législature (1906-1910) Amédée Reille Xavier Reille Édouard Andrieu Jean Jaurès Paul Gouzy élu sénateur en 1909, remplacé par Jacques Rolland Joseph de Belcastel législature (1910-1914) Henry Simon Amédée Reille Jean Sabin Édouard Andrieu Jean Jaurès Jean-Marie Guiraud législature (1914-1919) René Reille-Soult de Dalmatie décédé en 1917 Henry Simon Jean Sabin Édouard Andrieu Jean Jaurès décédé en 1914 Jean-Marie Guiraud législature (1919-1924) François Reille-Soult Louis Mauriès Albert Thomas (homme politique) démissionne en 1921 Élie Dor de Lastours Henry Simon Joseph de Belcastel législature (1924-1928) Henry Simon décédé en 1926, remplacé par Lucien Coudert Henri Sizaire Joseph Paul-Boncour François Morel (homme politique) législature (1928-1932) François Reille-Soult Jean Calvet Laurent Camboulives Henri Sizaire Joseph Paul-Boncour élu sénateur en 1931 législature (1932-1936) François Reille-Soult Lucien Coudert Ernest Malric Laurent Camboulives Louis Fieu Emery Compayré législature (1936-1940) Augustin Malroux François Reille-Soult Salomon Grumbach Ernest Malric Louis Fieu Emery Compayré Second Empire législature (1852-1857) Augustin Gorsse Edmond de Carayon-Latour Jean Gisclard législature (1857-1863) Augustin Gorsse Edmond de Carayon-Latour Jean Gisclard législature (1863-1869) Augustin Gorsse décédé en 1868, remplacé par Raymond Gorsse Eugène Pereire Gustave Daguilhon-Pujol législature (1869-1870) René Reille Raymond Gorsse Pierre Daguilhon-Pujol Élections au suffrage universel masculin à partir de 1848 Assemblée nationale constituante (1848-1849) Étienne de Voisins-Lavernière Charles-François-Armand de Bancalis de Maurel d'Aragon Edmond de Carayon-Latour Jules Boyer Auguste de Puységur Pierre Moutou Jean Gisclard, remplacé par Augustin de Marliave Hippolyte de Tonnac Philippe Rey (homme politique) Félix de Costecaude de Saint-Victor Assemblée nationale législative (1849-1851) Raymond Besse-Lamothe Bertrand Lavergne Jean-Jacques Fourgassié-Vidal Louis Daguilhon-Lasselve Edmond Canet Joseph Rigal Benjamin Juéry Philippe Rey (homme politique) Chambre des députés (monarchie de Juillet) Législature (1830-1831) Auguste de Mornay François de Falguerolles Joseph-Léonard Decazes Louis-Alexandre de Cambon Législature (1831-1834) François de Falguerolles Gustave Daguilhon-Pujol Marc François Alby Jean Sébastien Falgayrac Marie-Joseph Jacques Bermond Législature (1834-1837) Napoléon-Hector Soult de Dalmatie Raymond Gardès Jean-Jacques de Lacombe François de Falguerolles Philippe de Ranchin-Lacan Législature (1837-1839) Napoléon-Hector Soult de Dalmatie Jean Louis Vincent Bernardou Jean-Jacques de Lacombe Joseph-Léonard Decazes Philippe de Ranchin-Lacan Législature (1839-1842) Napoléon-Hector Soult de Dalmatie Jean Louis Vincent Bernardou Joseph Espigat-Sieurac Jean-Jacques de Lacombe Joseph-Léonard Decazes Législature (1842-1846) Napoléon-Hector Soult de Dalmatie Jean Louis Vincent Bernardou Joseph Espigat-Sieurac Jean-Jacques de Lacombe Joseph-Léonard Decazes Législature (17/08/1846-24/02/1848) Charles-François-Armand de Bancalis de Maurel d'Aragon Edmond de Carayon-Latour Louis Daguilhon-Lasselve Napoléon-Hector Soult de Dalmatie Jean-Jacques de Lacombe Chambre des députés des départements ( Restauration) législature (1815–1816) Jean Jacques Augustin Rey de Saint-Géry Pierre de Cardonnel (homme politique) Henri Félix de Pélissier Marie-Joseph Dor de Lastours législature (1816-1823) Jean Jacques Augustin Rey de Saint-Géry Pierre de Cardonnel (homme politique) Philippe de Ranchin-Lacan Marie-Joseph Dor de Lastours législature (1824-1827) Jean Jacques Augustin Rey de Saint-Géry Pierre de Cardonnel (homme politique) Philippe de Ranchin-Lacan Marie-Joseph Dor de Lastours législature (1828-1830) Charles Dupin Jean-Baptiste Augustin de Gélis Louis-Alexandre de Cambon Pierre de Cardonnel (homme politique) Marie-Joseph Dor de Lastours législature ( - ) Marius de Voisins-Lavernière Jean-Baptiste Augustin de Gélis Jean Jacques Augustin Rey de Saint-Géry Marie-Joseph Dor de Lastours Chambre des représentants (Cent-Jours) Louis de Séganville Bernard Juéry Pierre-Benoît Soult Jean-Jacques Pascal Crouzet Antoine Castagné Charles Philippe Auguste Corbière Chambre des députés des départements ( Restauration) Pierre de Cardonnel Corps législatif (1800-1814) Pierre de Cardonnel Antoine Castagné Jean Guibal Pierre-Nicolas-Joseph de Bourguet de Travanet Jean-Baptiste Meyer Jean-Baptiste Guy Étienne Compayré Conseil des Cinq-Cents (1795-1799) Pierre de Cardonnel Jean-François-Joseph Azaïs Antoine Castagné Jean-Paul Gouzy Jean Laurans Marie-Joseph Jacques Bermond Jean-Baptiste Meyer Guillaume-Charles Robert Jean-Henri-Guy-Nicolas de Frégeville, marquis de Grandval Étienne Compayré François Antoine Daubermesnil Convention nationale (1792-1795) Jean-Paul Gouzy Marc David Lasource Pierre Jean Louis Campmas Jean Deltel Jean-Pierre Lacombe-Saint-Michel Jean-Baptiste Meyer Joseph Terral François Antoine Daubermesnil François Solomiac Henri Pascal de Rochegude Louis Gaspard Tridoulat Pierre Stanislas Maruejouls Assemblée législative (1791-1792) Jean-Paul Gouzy Marc David Lasource Bernard Esperou Pierre Séverin Audoÿ Louis François Sancerre Louis Jean Gausserand Jean-Pierre Lacombe-Saint-Michel Jean-Baptiste Leroy de Flagis Antoine Larroque-Labécède Jean-Charles Coubé États généraux puis Assemblée constituante de 1789 Notes et références Tarn Deputes
Championnat du Venezuela de football 1965
La saison 1965 du championnat du Venezuela de football est la neuvième édition du championnat de première division professionnelle au Venezuela et la quarante-cinquième saison du championnat national. Les huit équipes sont regroupées au sein d'une poule unique où elles s'affrontent quatre fois, deux fois à domicile et deux fois à l'extérieur. C'est le Lara FC qui remporte la compétition, après avoir terminé en tête du classement final, avec un seul point d'avance sur le Deportivo Italia et deux sur Tiquire Flores. C'est le tout premier titre de champion de l'histoire du club, qui manque le doublé en s'inclinant en finale de la Copa Venezuela face à Valencia FC. L'élargissement de la Copa Libertadores permet au deuxième du classement de se qualifier pour la compétition continentale en compagnie du champion. Les clubs participants Compétition Le barème utilisé pour établir le classement est le suivant : Victoire : 2 points Match nul : 1 point Défaite : 0 point Classement |valign=top align=left width=50%| |} Bilan de la saison Voir aussi Références Liens internes Championnat du Venezuela de football Liens externes Résultats complets sur RSSSF Championnat du Venezuela de football Venezuela 1965 au Venezuela
Lorenzo Gignous
Lorenzo Gignous, né en 1862 à Modène et mort en 1958 à Porto Ceresio dans la province de Varèse, est un peintre italien. Biographie Lorenzo Gignous naît en 1862 à Modène. Neveu du peintre Eugenio Gignous, il étudie à l'Académie de Brera et y reçoit le prix Mylius pour la peinture de paysage historique en 1884. Les artistes sont libres de choisir leur sujet cette année-là, et il présente une vue de Sesto Calende sur le lac Majeur, où Garibaldi et les régiments de chasseurs alpins avaient débarqué en mai 1859. Ce paysage devient un sujet récurrent et même un thème caractéristique de toute son œuvre fortement naturaliste. Il participe aux grandes expositions nationales de l'époque et s'impose rapidement comme peintre paysagiste avec un répertoire de vues du lac Majeur peintes d'après nature lors de séjours à Stresa avec Eugenio Gignous, qui s'y installe avec sa famille en 1887. Lorenzo Gignous combine ses activités de peintre jusqu'en 1922 avec un emploi pour les chemins de fer italiens, ce qui lui permet d'obtenir d'importantes commandes de travaux publics. Lorenzo Gignous meurt en 1958 à Porto Ceresio. Notes et références Annexes Article connexe Liste de peintres italiens Liens externes Naissance en 1862 Naissance à Modène Décès en 1958 Décès dans la province de Varèse Peintre italien du XIXe siècle Peintre italien du XXe siècle
Gideon Hausner
Guideon Hausner (en ) est un juriste et homme politique israélien né à Lemberg le et mort le à Jérusalem. En tant que procureur général d'Israël, Hausner mène l'accusation contre Adolf Eichmann dans le procès de ce dernier. Biographie Hausner est né à Lemberg alors capitale du Royaume de Galicie et de Lodomérie, une province de l'Empire d'Autriche-Hongrie. Son père Bernard est enseignant et rabbin de Lemberg. Il est sioniste et plus tard secrétaire personnel de Theodor Herzl. La famille fait son aliya en 1927 quand Bernard Hausner est nommé conseiller économique du gouvernement de Pologne en Palestine mandataire. Gideon fait des études de philosophie à l'université hébraïque de Jérusalem puis de droit à l'École de droit de Jérusalem. Pendant la guerre israélo-arabe de 1948-1949, Gideon Hausner fait partie de la Haganah. Après la guerre, Hausner travaille pour l'armée et devient président du tribunal militaire. En 1960, Hausner est nommé procureur général d'Israël en remplacement de Haim Cohn. En 1961, il mène l'accusation dans le procès pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité du nazi Adolf Eichmann. Hausner devient très célèbre en Israël où les habitants écoutent sa voix à la radio et dans le monde. Contraint par des luttes politiques, en particulier avec le ministre de la Justice Dov Yossef, Hausner démissionne de son poste de procureur général en 1963 et se lance en politique. Il est remplacé par Moshe Ben-Ze'ev. En 1965, Hausner est élu à la Knesset sur la liste d'un parti nouvellement créé, les Libéraux indépendants. Hausner est réélu à la Knesset en 1969 et à la Knesset en 1973. En 1974, Hausner démissionne de son mandat et devient ministre sans portefeuille dans le gouvernement de Golda Meir qui dure 3 mois. Il est reconduit dans ses fonctions dans le gouvernement de Yitzhak Rabin qui dure jusqu'en 1977. Hausner retrouve alors son siège à la Knesset et est réélu à la Knesset en 1977. Il perd son siège lors des élections de 1981. En 1969, Hausner est nommé chef du mémorial de Yad Vashem. Références Lien externe Fiche sur le site de la Knesset Mémoire de la Shoah Membre de la Haganah Personnalité politique israélienne Procureur général Juriste israélien Ministre israélien Membre de la Knesset Personnalité des Libéraux indépendants (Israël) Étudiant de l'université hébraïque de Jérusalem Naissance en septembre 1915 Naissance à Lemberg Naissance dans le royaume de Galicie et de Lodomérie Décès en novembre 1990 Décès à Jérusalem Décès à 75 ans
Hy Averback
Hy Averback est un réalisateur, acteur et producteur américain né le à Minneapolis, Minnesota (États-Unis), mort le à Los Angeles (Californie). Biographie Filmographie comme réalisateur 1957 : (série télévisée) 1961 : (série télévisée) 1964 : (série télévisée) 1966 : La Chambre des horreurs (Chamber of Horrors) 1968 : Que faisiez-vous quand les lumières se sont éteintes ? (Where Were You When the Lights Went Out ?) 1968 : Le Baiser papillon (I Love You, Alice B. Toklas!) 1969 : The Great Bank Robbery 1970 : 1971 : Eddie (TV) 1971 : (série télévisée) 1971 : Columbo : Plein Cadre (Suitable for Framing) (série télévisée) 1972 : The Don Rickles Show (série télévisée) 1972 : Mash (série télévisée) 20 épisodes (entre 1972 et 1982) 1973 : Columbo : Le Spécialiste (A Stitch in Crime) (série télévisée) 1973 : Le Retour de Topper (Topper Returns) (TV) 1973 : Keep an Eye on Denise (TV) 1973 : (série télévisée) 1974 : Moe and Joe (TV) 1974 : Deux cent dollars plus les frais ("The Rockford Files") (série télévisée) 1975 : (série télévisée) 1976 : (série télévisée) 1976 : Los Angeles, années 30 ("City of Angels") (série télévisée) 1976 : Richie Brockelman: The Missing 24 Hours (TV) 1977 : (TV) 1977 : (TV) 1977 : The Rubber Gun Squad (TV) 1978 : (TV) 1978 : A Guide for the Married Woman (TV) 1978 : (feuilleton TV) 1979 : Shérif, fais-moi peur ("The Dukes of Hazzard") (série télévisée) 1979 : The Night Rider (TV) 1979 : (série télévisée) 1981 : Des filles canon (She's in the Army Now) (TV) 1981 : (TV) 1982 : Matt Houston ("Matt Houston") (série télévisée) 1983 : Venice Medical (TV) 1984 : The Four Seasons (série télévisée) 1984 : Where the Boys Are 1986 : The Last Precinct (série télévisée) comme acteur 1948 : : Segment Narrator 1951 : Cry Danger de Robert Parrish : Harry, Bookie 1954 : (série télévisée) : Narrator 1955 : Francis in the Navy d'Arthur Lubin : Prescott 1955 : The Benny Goodman Story de Valentine Davies : Willard Alexander 1952 : (série télévisée) : . Romero (1956) 1957 : de Jack Sher : Bob Trapp 1967 : How to Succeed in Business Without Really Trying de Frank Loesser : Junior Executive 1968 : Que faisiez-vous quand les lumières se sont éteintes ? (Where Were You When the Lights Went Out ?) 1968 : Le Baiser papillon (I Love You, Alice B. Toklas!) : Rabbi conducting wedding ceremony comme producteur 1962 : Ensign O'Toole (série télévisée) 1966 : La Chambre des horreurs (Chamber of Horrors) 1971 : (série télévisée) 1972 : The Don Rickles Show (série télévisée) 1975 : (série télévisée) 1977 : (TV) 1979 : Brothers and Sisters (série télévisée) Liens externes Réalisateur américain Acteur américain Producteur américain Naissance en octobre 1920 Naissance à Minneapolis Décès en octobre 1997 Décès à Los Angeles Décès à 76 ans Personnalité inhumée au Westwood Village Memorial Park
Classe Barbe
La classe Barbe est une classe d'embarcation de débarquement de la marine allemande et de la marine grecque. Navires Notes et références Article connexe Marine hellénique Classe de bateau de la Marine grecque Embarcation de débarquement
Leskovac (Lazarevac)
Leskovac (en serbe cyrillique : ) est un village de Serbie situé dans la municipalité de Lazarevac et sur le territoire de la Ville de Belgrade. Au recensement de 2011, il comptait 779 habitants. Géographie Histoire Démographie Évolution historique de la population Données de 2002 Pyramide des âges (2002) En 2002, l'âge moyen de la population était de 40,3 ans pour les hommes et 43,6 ans pour les femmes. Répartition de la population par nationalités (2002) En 2002, les Serbes représentaient 98,83 % de la population. Données de 2011 En 2011, l'âge moyen de la population était de 44,6 ans, 44,2 ans pour les hommes et 45 ans pour les femmes. Éducation L'école élémentaire Vuk Karadžić de Stepojevac gère une annexe à Leskovac. Économie Tourisme La maison de la famille Dimitrijević, à Leskovac, remonte à la première moitié du . L'église Saint-Dimitri a été construite en 1892 ; caractéristique du style serbo-byzantin, elle est attribuée à Svetozar Ivačković ; son iconostase a été peinte par Živko Jugović. En raison de leur valeur patrimoniale, ces deux bâtiments sont inscrits sur la liste des monuments culturels protégés de la République de Serbie et sur la liste des biens culturels de la Ville de Belgrade. Transports La ligne 4 du réseau express régional Beovoz, qui mène de Pančevo (au nord) à Valjevo (au sud), en passant par le centre de Belgrade, dessert la gare de Leskovac. Notes et références Voir aussi Articles connexes Localités de Serbie Villes de Serbie Liste des quartiers et des faubourgs de Belgrade Ville de Belgrade Liens externes Localité de Lazarevac
Théâtre de Chambre Taïrov
Le Théâtre de Chambre Taïrov ou Théâtre de Chambre (en ) est un théâtre dramatique créé en 1914 par Alexandre Taïrov. Le théâtre est situé dans le centre de la capitale russe, au numéro 23 du boulevard Tverskoï à Moscou dans un ancien hôtel de maître du . Le premier spectacle y fut présenté le et le dernier le . Le Théâtre Pouchkine de Moscou a ouvert ses portes dans la même salle, après la disparition du théâtre de Chambre. Histoire Origine du théâtre En 1912, Alexandre Taïrov quitte le Théâtre Komissarjevskaïa et la ville de Saint-Pétersbourg pour la province pour rompre avec la vie théâtrale. Il part vers Moscou en août 1913 sur invitation de Koté Mardjanichvili qui s'occupait de mise en scène de pantomimes au Théâtre Libre. Taïrov trouve un hôtel de maître libre au boulevard Tverskoï et y conclut un contrat de bail pour son projet. Vie du théâtre Parmi les collaborateurs qui ont accompagné Taïrov pendant la vie du théâtre on peut citer notamment parmi les décorateurs : Alexandre Vesnine, Pavel Kouznetsov, Vladimir Chtchouko, Alexandra Exter, Gueorgi Iakoulov. Fin du théâtre En 1950, une partie de la troupe est transférée au Théâtre Pouchkine de Moscou. L'actrice Alisa Koonen qui avait accompagné Taïrov depuis 1914, comme actrice principale reste alors sans travail pendant un an. Alexandre Taïrov est décédé le . Liens externes Références Salle de théâtre à Moscou Troupe de théâtre russe Fondation en 1914
Diaphorodus
Diaphorodus est un genre de conodontes de la famille des Acodontidae. Les différentes espèces ont été trouvées dans des terrains datant de l'Ordovicien. Espèces Diaphorodus delicatus (Branson & Mehl, 1933) Diaphorodus delicatus delicatus (Branson & Mehl, 1933) Diaphorodus delicatus vulgaris (Branson & Mehl, 1933) Diaphorodus emanuelensis (McTavish, 1973) Diaphorodus gravelsensis Stait, 1989 Diaphorodus stevensi Stait, 1989 Diaphorodus tortus (McTavish, 1973) Diaphorodus tovei Stouge & Bagnoli, 1988 Références David J. Kennedy, 1980. Eine Erneute Untersuchung der von Branson und Mehl 1933, Beschriebenen Conodonten aus der Jefferson City Formation, Unteres Ordovizium, Missouri. Liens externes Prioniodontida Genre de conodontes (nom scientifique) Vertébré de l'Ordovicien Taxon fossile décrit en 1980
Immeuble du 23 rue Vauquelin à Caen
Limmeuble du 23 rue Vauquelin est un édifice situé à Caen, dans le département français du Calvados, en France. Il est inscrit au titre des monuments historiques. Localisation Le monument est situé au rue Vauquelin, dans le centre-ville ancien de Caen. Historique L'immeuble est construit sur un terrain appartement à l'abbaye d'Ardenne. Les façades et les toitures sont inscrites au titre des monuments historiques depuis le . Architecture L'immeuble est en pierre de Caen. Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste des monuments historiques du Calvados Liste des monuments historiques de Caen Liens externes Bibliographie Le patrimoine des communes du Calvados, Flohic Éditions, 2001 23 rue Vauquelin Caen 23 rue Vauquelin à Caen Monument historique inscrit en 1973
Parc du domaine de Sandricourt
Le parc du domaine de Sandricourt est un jardin réalisé entre 1880 et 1900 par Henri et Achille Duchêne, deux architectes paysagistes (père et fils), situé sur les deux communes de Méru et Amblainville, villages au centre du département de l'Oise, en région Hauts-de-France en France. L'allée de la Marquise, qui s'étend sur plus de 4 kilomètres à partir du château, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le . Historique En 1908, le domaine est acquis par Robert Walton Goelet. L'allée dite de la Marquise ; le grand parterre, dit parterre de Diane ; la cascade de fleurs ; et la clairière ronde ont été inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du . Description Notes et références Annexes Articles connexes Méru Amblainville Liste des monuments historiques de l'Oise (ouest) Monument historique dans l'Oise Monument historique inscrit en 1991 Château dans l'Oise Jardin en France
Bataille de Vukovar
La bataille de Vukovar est le siège de la ville de Vukovar pendant 87 jours en 1991 lors de la guerre de Croatie (1990-1995). Vukovar est défendue par de la garde nationale croate, faiblement armés, et des volontaires civils. Face à eux, l'armée populaire yougoslave et des forces paramilitaires serbes alignent équipés d'armes lourdes et d'artillerie. Durant la bataille, jusqu’à obus et roquettes ont été tirés par jour sur la ville. La bataille de Vukovar est la plus féroce et la plus longue ayant eu lieu en Europe depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, et Vukovar la première ville importante en Europe à être entièrement rasée depuis cette date. Lors de la chute de la ville, le 18 novembre 1991, plusieurs centaines de personnes sont massacrées par les forces serbes et au moins sont expulsés. Bataille La ville de Vukovar est assiégée au cours du mois d'août 1991 par les forces de la République fédérative socialiste de Yougoslavie (à majorité serbe) au cours de leur offensive en Croatie et subit un bombardement intensif qui confine la population dans les caves pendant trois mois, sans aucune aide humanitaire. Massacre de Vukovar Après 87 jours de siège, le 18 novembre, les combattants croates du commandant Mile Dedaković qui défendaient encore la ville se rendent, laissant les troupes serbes de Vojislav Seselj pénétrer dans une cité réduite à un champ de ruines et de cendres. La population est alors réunie dans le stade, les hommes en âge de se battre sont séparés des femmes, des enfants et des vieillards. On ne reverra jamais les premiers. Le même sort attend les 420 blessés de l'hôpital où se trouvait entre autres un volontaire français, Jean-Michel Nicollier, âgé de 25 ans. Le 18 novembre, le délégué du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Nicolas Borsinger, s'impose à la table des négociations de la reddition et exige d'enregistrer les noms des combattants croates qui se rendent. On estime qu'environ 200 personnes ont ainsi été de facto sauvées. Mais, le matin du 20 novembre, 264 personnes ont été transférées depuis l'hôpital de Vukovar, par bus, juste avant l'arrivée du CICR, au mépris de l'accord de neutralisation de l'hôpital signé la veille par les parties s'engageant à placer l'hôpital sous la protection du CICR. Ces personnes seront exécutées le jour même à Ovcara. Conséquences Le massacre de Vukovar a ensuite été jugé par le TPI à la fin des années 2000. Aujourd'hui encore, les effets d'un des épisodes les plus sanglants du conflit yougoslave sont loin d'être effacés. Croates et Serbes cohabitent difficilement dans la ville de Vukovar reconstruite ; ils évitent de se fréquenter. Les écoliers des deux communautés continuent à suivre leurs enseignements dans des établissements séparés. Commémoration Le 4 novembre 2010, le président croate Ivo Josipović et le président de la Serbie Boris Tadić ont accompli un acte de pardon et de mémoire l'un envers l'autre. Le président croate s'est excusé pour l'exécution par les forces croates le 18 décembre 1991 à Paulin Dvor de 18 civils serbes et un hongrois. Et le président serbe quant à lui a rencontré les familles des disparus croates lors de la prise de la ville par l'armée de Yougoslavie. Dans une interview à un quotidien croate, Boris Tadić a informé ses interlocuteurs que sa visite représentait « un message à tous les gens vivant en Europe de sud-est qu'une telle chose ne devrait plus jamais se passer ». La visite est « un geste symbolique et de civilisation très important » qui contribuera à « faciliter les liens entre la Croatie et la Serbie encombrés par le passé », a déclaré le bureau du président croate. Les deux présidents ont visité le centre mémorial d'Ovcara où les victimes ont été tuées et enterrées dans des fosses communes. Articles connexes Guerre de Croatie Défense en hérisson Références Bibliographie Bataille impliquant la Serbie Bataille impliquant la Croatie Vukovar Guerre de Croatie
Piste de ski artificielle
Le terme piste de ski artificielle peut désigner 3 types de pistes de ski : une piste de ski sèche ; une piste de ski intérieure ; une piste dont la neige a été produite à l’aide d'un canon à neige.
Comité olympique de la Tanzanie
Le Comité olympique de la Tanzanie (en anglais, Tanzania Olympic Committee) est le comité national olympique de la Tanzanie, fondé en 1968. Il a aussi existé un comité olympique du Tanganyika qui a envoyé trois athlètes aux Jeux de 1964 à Tokyo. Histoire Le comité est fondé en , après la fusion en 1964 du Tanganyika et de Zanzibar, et reconnu par le Comité international olympique la même année. La Tanzanie participe à ses premiers Jeux olympiques en 1968 à Mexico. Notes et références Tanzanie Tanzanie Sport en Tanzanie Organisme fondé en 1968
Simone Rieutor
Simone Rieutor est une actrice française de cinéma et de télévision. Elle a notamment joué la mère de Jacquou le Croquant dans la série du même nom. Filmographie Cinéma 1963 : Ballade pour un voyou 1971 : La Cavale : Matuchette 1973 : Le Gang des otages : Monique Descamps Télévision 1962 : Le Cid : Chimène 1969 : Jacquou le Croquant : Marie Féral 1973 : La Ligne de démarcation - épisode 5 : Camille (série télévisée) : Simone 1973 : Frontières : Lucienne 1973 : Karatekas and Co : épisode : La Couronne d'Attila d'Edmond Tyborowski 1974 : Un curé de choc (26 épisodes de 13 minutes) de Philippe Arnal 1977 : Un juge, un flic : Villequier 1977 : Les Enquêtes du commissaire Maigret, épisode : L'Amie de Mme Maigret de Marcel Cravenne : Fernande Steuvels 1978 : Madame le juge : Autopsie d'un témoignage de Philippe Condroyer 1978 : Émile Zola ou la Conscience humaine : Séverine Liens externes Simone Rieutor sur Les Archives du spectacle Actrice française de cinéma Actrice française de théâtre
Mycetophagus populi
, le , est une espèce d'insectes coléoptères de la famille des Mycetophagidae et du genre Mycetophagus. Généralement d'un brun orangé pâle, ce petit Coléoptère se distingue par les fines ponctuations de sa tête et de son pronotum ainsi que par les stries et ponctuations denses de ses élytres et par la morphologie de ses pièces buccales. Dispersés sur l'ensemble du Paléarctique, mais rare, la larve et l'adulte vivent dans les vieux arbres dégradés où la première se nourrit de pourriture fibreuse engendrée par des champignons décomposant le bois et le deuxième de leurs fructifications. Description Le Mycétophage du Peuplier est un petit Coléoptère long et ovale, mesurant de long, qui se distingue de ses congénères par sa tête et son pronotum finement ponctués, ses élytres densément striées-ponctuées, ces stries s'affaiblissant vers l'extrémité, ainsi que par sa fine pubescence dorée, courte, couchée et soyeuse. Une autre caractéristique majeure est la forme de l'article terminal des palpes maxillaires nettement plus large que le précédent. L'ensemble est de couleur variable mais généralement brun-orange pâle, mat, la tête étant généralement un peu plus foncée que les élytres. Chacune d'entre elles comporte deux larges bandes transversales plus pâles : une à travers le quart basal et une autre à travers le tiers apical. Selon les individus, ces couleurs varient en taille et en intensité, le fond pouvant aller jusqu'au noir profond aux légers reflets bleu métallique. La tête, beaucoup plus étroite que le pronotum, aux yeux asymétriques particulièrement bombés, est ornée d'antennes plus courtes que la largeur du pronotum et composées de 11 segments, les premiers étant plus étroits que les 4 derniers formant une massue distincte. Le pronotum et les élytres, bombés et présentant des angles arrondis sont nettement séparés. Le pronotum montre une large fossette sur ses chacun de ses flancs postérieurs. Les pattes sont entièrement pâles et présentent une formule tarsale est 4-4-4 chez la femelle et 3-4-4 chez le mâle, caractéristiques typiques des Mycétophilidae. Mycetophagus piceus, le Mycétophage couleur de poix, est parfois d'une couleur similaire mais ses poils sont plus longs et son corps n'est pas finement ponctué. Écologie et répartition Les imagos se rencontrent en hiver et au printemps dans les forêts de feuillus ouvertes ainsi que sur les vieux arbres solitaires en prairie. Ils se trouvent généralement sous l'écorce et parmi le bois humide en décomposition, dans les cavités des souches et des troncs d'arbres sur pied ou tombés. Ils sont signalés sur un large éventail d'arbres, notamment les Ormes, les Peupliers dont le Tremble, les Saules, les Aulnes, l'Érable sycomore, le Hêtre, les Chênes à feuilles caduques et le Chêne vert, le Marronnier, les Sorbiers, divers arbres fruitiers cultivés ainsi que sur l'Épicéa commun. Cependant, les élevages de larves sont le plus souvent liés au Hêtre, les larves se développant tout au long du printemps et de l'été parmi le bois tendre envahi de mycélium dont elle se nourrirait. Des mentions font état du Polypore écailleux et de la Volvaire soyeuse ainsi que de la pourriture fibreuse qui leur est associée. L'espèce semble univoltine, la nymphose ayant lieu en automne et les adultes qui en résultent passant l'hiver et se reproduisant au printemps suivant, en se nourrissant principalement de fructifications de champignons corticoles comme les Polypores. En définitive, cette espèce serait saproxylophage au stade larvaire et mycophage au stade imago. Décrite depuis la Suède à partir de Peupliers, cette espèce est répandue, bien que généralement rare. Elle est présente dans toute l'Europe, de l'Écosse à la Grèce et des Pyrénées aux monts Oural. À l'Est, elle est présente de l'Asie mineure jusqu'aux confins de la Sibérie. En Europe, elle est inscrite dans la catégorie « préoccupation mineure ». L'espèce est présente, en Suisse, en Belgique et en France, où elle est considérée comme une « grande rareté » et est déterminante des ZNIEFF. Plus précisément, dans ce dernier pays, le Mycétophage du Peuplier est présent dans les départements du Bas-Rhin, de la Moselle, de la Seine-et-Marne, du Tarn, de la Côte-d'Or, de la Drôme, de la Savoie, des Alpes de Haute Provence et de l'île de France. Références Liens externes Mycetophagidae Espèce de Coléoptères (nom scientifique) Insecte mycophage Coléoptère décrit en 1798
Porte du Soleil
La porte du Soleil, ou en espagnol, également Inti Punku en quechua, est un monument situé sur le site archéologique de Tiwanaku en Bolivie. Description Ce portail d'une largeur de 4 mètres et d'une hauteur de 3 mètres a été construit dans un seul bloc d'andésite d'environ . Il faisait partie d'une construction plus importante située au sommet de la pyramide d'Akapana ou dans l'enclos dit Kalasasaya, sites où l'on trouve des constructions constituées du même type de pierre. Au moment de sa découverte par des explorateurs européens au milieu du , le mégalithe gisait au sol, à l'horizontale, traversé d'une grande fissure. Aujourd'hui, il se dresse toujours à l'endroit où on l'a trouvé mais on pense qu'il ne s'agit pas du site primitif. Notes et références Voir aussi Article connexe Puerta de la Luna (Tiwanaku) Liens externes Proporciones armónicas en la Puerta del Sol Los sumerios en los andes Monument en Bolivie Site archéologique en Bolivie Patrimoine mondial en Bolivie Amérique du Sud précolombienne Tourisme en Bolivie
Louise Martini
Marie-Louise Chiba, dite Louise Martini, est une actrice et animatrice de radio autrichienne, née le à Vienne et morte le dans la même ville. Biographie Louise Martini reçoit sa formation d'actrice au Max Reinhardt Seminar. Ses premiers engagements sont au Kleinen Theater im Konzerthaus, et au Wiener Volkstheater. Dans les années 1950, elle est membre du cabaret "Namenloses Ensemble", avec Gerhard Bronner, Helmut Qualtinger, Carl Merz, Peter Wehle, Georg Kreisler et Michael Kehlmann. En 1962, elle s'installe à Munich et plus tard elle devient membre du Deutschen Schauspielhaus à Hambourg, du Münchner Kammerspielen et du Münchner Residenztheater. Sa première apparition à la télévision date de 1963 dans un téléfilm dirigé par Ludwig Cremer. À partir de 1968, elle vit de nouveau à Vienne et devient une animatrice de radio très populaire en Autriche. Filmographie (sélection) Cinéma 1956 : Wenn Poldi ins Manöver zieht (titre alternatif : Manöverzwilling) 1963 : Die endlose Nacht 1967 : Das Kriminalmuseum – Die Telefonnummer 1970 : Deep End 1976 : Kottan ermittelt – Hartlgasse 16a 1979 : Santa Lucia 1983 : Das Traumschiff 1986 : Die Stunde des Léon Bisquet 1989 : Mit Leib und Seele 1997 : Qualtingers Wien Télévision 1963 : Spiel im Morgengrauen (téléfilm) 1963 : Die Legende vom heiligen Trinker (téléfilm) 1966 : Der Fall Mata Hari (téléfilm) 1971 : Der Kommissar, épisode Der Moormörder 1972 : Tatort, épisode Münchner Kindl 1975 : Der Kommissar, épisode Die Kusine 1978 : Derrick : Hanna Schenk (ép. 50 : Les Secondes perdues) 1979 : Balthasar im Stau (téléfilm) 1982 : Derrick : Anita Schneider (ép. 98 : Un événement pas banal) 1986 : Derrick : Else Naujocks (ép. 137 : Une triste fin) 1986 : (série télévisée) 1988 : Jakob und Adele, épisode Kurerlebnisse 1992 : Ilona und Kurti 1996 : Der Schattenmann (téléfilm) Notes et références Liens externes Actrice autrichienne de cinéma Actrice autrichienne de télévision Animatrice de radio autrichienne Actrice ayant incarné Mata Hari Naissance en novembre 1931 Naissance à Vienne (Autriche) Décès en janvier 2013 Décès à Vienne (Autriche) Décès à 81 ans
Zigismunds Sirmais
Zigismunds Sirmais (né le à Riga) est un athlète letton spécialiste du lancer du javelot. Il l'est l'ancien détenteur du record du monde junior de la discipline avec . Carrière sportive Il détient le record national junior avec 77,97 m obtenus à Moncton, lors des Championnats du monde juniors (en qualifications, il ne renouvèle pas cet exploit en finale). Précédemment, il avait réalisé 75,09 m à Jēkabpils le . En , Zigismunds Sirmais établit un nouveau record du monde junior de la discipline avec à Bauska le . Il bat le record des championnats lors des Championnats d'Europe juniors d'athlétisme 2011 à Tallinn pour y remporter la médaille d'or. Il remporte la médaille d'or lors des Championnats d'Europe espoirs 2013 à Tampere et celle de bronze lors de l'Universiade d'été de 2015 à Gwangju. Peinant à confirmer ses 84,69 m, Sirmais devient le , à la surprise générale, champion d'Europe lors des Championnats d'Europe d'Amsterdam. Avec un jet à 86,66 m, il améliore son record personnel de près de deux mètres et devance sur le podium le Tchèque Vítězslav Veselý (83,59 m) et le Finlandais Antti Ruuskanen (82,44 m). Le , il annonce son forfait pour les championnats d'Europe de Berlin à cause d'une blessure à l'épaule. Palmarès Records Notes et références Lien externe Lanceur de javelot letton Athlète (homme) aux Jeux olympiques d'été de 2012 Athlète (homme) aux Jeux olympiques d'été de 2016 Naissance à Riga Naissance en mai 1992 Champion d'Europe junior d'athlétisme Champion d'Europe espoir d'athlétisme Champion d'Europe d'athlétisme
Bombus longipennis
Bombus longipennis est une espèce de bourdons que l'on trouve en Chine, en Inde et au Népal. Voir aussi Articles connexes Liste des bourdons du monde Liens externes Notes et références Espèce de Bourdons (nom scientifique)
Carnixulla
La ou , qui se traduit par « viande et lard », est une saucisse crue et séchée faite de viande maigre et de lard haché, assaisonnée de sel et de diverses épices. Des boyaux de porc sont utilisés pour la saucisse. Caractéristiques Il s'agit probablement de l'une des plus anciennes saucisses de Minorque, qui remonte à l'époque de l'Empire romain, à laquelle on attribue des préparations de divers aliments broyés et fourrés dans des boyaux. Le prélude aux saucisses de la culture culinaire minorquine, et en particulier à la , se trouve dans les boyaux de porc farcis préparés par les Romains à partir d'un mélange hétérogène de différents types d'aliments, convenablement moulus et assaisonnés. Notes et références Cuisine espagnole Saucisse
Bovinger
Bovinger (/ ˈbɒvɪndʒər /) est un village d'Angleterre situé dans l'Essex. Géographie Histoire Population Notes et références Liens externes Village dans l'Essex
En voiture Simone
En Voiture Simone, ou EVS, est une auto-école en ligne. Elle est fondée au cours de l'année 2015, en France. Historique En 2015, la start-up En voiture Simone est officiellement créée, en France, par Édouard Rudolf, diplômé d'une école de commerce, et l'ingénieur Édouard Polese. L'entreprise française tire son nom de celui de l'une des premières Françaises détentrices d'un permis de conduire : Simone Louise de Pinet de Borde des Forest. En Voiture Simone lance son site internet en . La formation au code de la route est nationale et les leçons de conduite possibles dans des agglomérations de grandes villes telles que Paris, Lyon, Toulouse, Lille et Bordeaux. En , l'Union nationale des indépendants de la conduite intente un procès à la société En voiture Simone. Au tribunal de grande instance de Paris, le syndicat gagne en première instance, faisant reconnaître que l'agrément préfectoral d'auto-école acquis à Paris par la start-up ne lui permet pas d'exercer ailleurs en France. En juillet de la même année, la cour d'appel de Paris rend un jugement favorable à En Voiture Simone, qui peut donc poursuivre son activité. En , En Voiture Simone lève deux millions d'euros auprès d'Amundi, société française de gestion d'actifs. En , l'entreprise, qui compte quinze salariés, revendique plus de inscrits sur sa plateforme depuis la création de cette dernière. Avec un taux de réussite de 76 %, la start-up affiche un résultat supérieur de seize points à la moyenne nationale des auto-écoles. En juillet 2021, le groupe de distribution automobile By My Car acquiert EVS et ses cinq cents formateurs indépendants. Fonctionnement Le modèle d'affaire de l'entreprise EVS s'appuie sur une loi française de 2015 qui favorise la libéralisation du secteur de l'auto-école, en rendant notamment possible le passage du permis de conduire en candidat libre. Par le biais d'une plateforme en ligne, En voiture Simone, qui ne possède aucun local pour accueillir les candidats au permis et aucune voiture auto-école, propose une formation au code de la route et met en relation candidats et moniteurs diplômés d'État. Ceux-ci sont généralement des travailleurs indépendants. Notes et références Lien externe Entreprise Internet ayant son siège en France Enseignement à distance
Stephan Elliott
Stephan Elliott est un producteur, réalisateur et scénariste australien, né le à Sydney (Australie). Il a remporté son plus grand succès avec le film Priscilla, folle du désert. Biographie Filmographie Comme réalisateur 1993 : Frauds 1994 : Priscilla, folle du désert (The Adventures of Priscilla, Queen of the Desert) 1997 : Bienvenue à Woop Woop (Welcome to Woop Woop) 1999 : Voyeur (Eye of the Beholder) 2008 : Un mariage de rêve (Easy virtue) 2011 : My Best Men (A Few Best Men) 2014 : (), film à sketches brésilien (segment « Acho que Estou Apaixonado ») 2018 : Sweet Seventies (Swinging Safari) Comme scénariste 1992 : The Resting Place (TV) 1993 : Frauds 1994 : Priscilla, folle du désert (The Adventures of Priscilla, Queen of the Desert) 1999 : Voyeur (Eye of the Beholder) 2018 : Sweet Seventies (Swinging Safari) Comme acteur 1994 : Priscilla, folle du désert (The Adventures of Priscilla, Queen of the Desert) : Jeff The Doorman 1997 : Bienvenue à Woop Woop (Welcome to Woop Woop) : Truck Driver 2001 : WillFull : Customs Official 2018 : Sweet Seventies (Swinging Safari) : un policier (non crédité) Comme producteur 2001 : WillFull Liens externes Producteur australien de cinéma Scénariste australien de cinéma Réalisateur australien Naissance en août 1964
Championnats du monde d'escrime 2009
Les Championnats du monde d'escrime 2009 ont eu lieu à Antalya, en Turquie du au . Les championnats ont été attribués à la Turquie lors du congrès de la Fédération internationale d'escrime du à Madrid. La ville d'Antalya avait comme seule rivale lors de ce vote la capitale danoise, Copenhague. La compétition a regroupé 699 tireurs et tireuses venus de 82 pays différents. Ces tireurs ont disputé 12 épreuves différentes, six masculines et six féminines. Fleuret masculin et féminin, individuel et par équipes Epée masculine et féminine, individuelle et par équipes Sabre masculin et féminin, individuel et par équipes Les championnats ont été touchés par la situation politique du Moyen-Orient : en phase éliminatoires, le fleurettiste iranien Ebrahimi a déclaré forfait pour ne pas avoir à tirer contre l'Israélien Or Tomer. L'Italie a largement dominé les championnats récoltant neuf médailles dont quatre en or. Les grandes nations de l'escrime se retrouvent aux premières places : l'Italie en tête, la Russie deuxième avec trois titres, l'Allemagne et la France troisième et quatrième, chacune avec un titre. Calendrier Les championnats du monde adoptent une nouvelle formule. Auparavant les éliminatoires avaient lieu la veille du tableau d'élimination directe. Maintenant ils ont tous lieu avant le début des phases finales. Cela revient à créer trois jours de compétition avant le commencement des finales qui constituent donc le championnat à proprement parler. La position de la cérémonie d'ouverture le en est l'illustration flagrante. L'objectif de cette nouvelle organisation est de resserrer les finales sur six jours au lieu des huit auparavant et donc de proposer un programme plus condensé aux médias pour faciliter la retransmission télévisée de la compétition. La formule de la compétition La formule adoptée par la fédération internationale d’escrime pour ces championnats est la suivante : Pour les compétitions individuelles Les 16 premiers tireurs ou tireuses au classement mondial sont directement qualifiés pour la phase finale. Tous les autres tireurs ou tireuses participent aux éliminatoires qui ont lieu sous la forme d’un tour de poules puis d’un tableau d’élimination directe. La phase finale prend la forme d’un tableau d’élimination directe de 64 participants. Il rassemble les 16 qualifiés directs et les 48 qualifiés à la fin des éliminatoires. Pour les compétitions par équipes La phase finale prend la forme d’un tableau d’élimination directe de 32 participants. Les équipes sont classées en fonction de leurs résultats sur l'année et donc du classement mondial édicté par la fédération internationale. Podiums Résultats détaillés Fleuret Hommes individuel Hommes par équipe Composition des équipes Andrea Baldini Stefano Barrera Andrea Cassarà Simone Vanni Yuki Ota Kenta Chida Kyoya Ichikawa Yusuke Fukuda Brice Guyart Erwan Le Péchoux Terence Joubert Grégory Koenig Jun Zhu Liangcai Huang Jialuo Shi Lei Sheng Peter Joppich Benjamin Kleibrink Dominik Behr Sebastian Bachmann Tomasz Cieply Radosław Glonek Slawomir Mocek Marcin Zawada Richard Kruse Laurence Halsted Edward Jeffries Jamie Kenber Renal Ganeev Artiom Sedov Alexey Khovansky Alexandre Stoukaline Tableau Femmes individuel Femmes par équipe Composition des équipes Elisa Di Francisca Arianna Errigo Margherita Granbassi Valentina Vezzali Jeon Hee-Sook Jung Gil-Ok Nam Hyun-Hee Seo Mi Jung Andreea Andrei Cristina Ghita Cristina Stahl Maria Udrea Lee Kiefer Nzingha Prescod Ambika Singh Doris Willette Maria Bartkowki Carolin Golubytskyi Anja Schache Katja Wächter Kateryna Chentsova Olena Khismatulina Olga Leleyko Anastasiya Moskovska Chen Jinyan Dai Huili Shi Yun Su Wan Wen Julia Birioukova Kamilla Gafurzianova Larisa Korobeinikova Aida Shanayeva Tableau Épée Hommes individuel Hommes par équipe Composition des équipes Gauthier Grumier Jérôme Jeannet Jean-Michel Lucenay Ulrich Robeiri Max Heinzer Fabian Kauter Michael Kauter Benjamin Steffen Maksym Khvorost Vitaliy Medvedev Bohdan Nikishyn Ihor Reylin Krzysztof Mikolajczak Tomasz Motyka Adam Wiercioch Radosław Zawrotniak Gabor Boczko Géza Imre András Rédli Péter Somfai Jung Jin-sun Seung Hwa Jung Won Jin Kim Park Kyoung-doo Jörg Fiedler Christoph Kneip Sven Schmid Martin Schmitt Diego Confalonieri Francesco Martinelli Alfredo Rota Matteo Tagliariol Tableau Femmes individuel Femmes par équipe Composition des équipes Laura Flessel Vanessa Galantine Hajnalka Kiraly Maureen Nisima Katalin Izso Emese Szász Emese Takacs Hajnalka Toth Cristiana Cascioli Bianca Del Carretto Nathalie Moellhausen Francesca Quondamcarlo Simona Gherman Ana Maria Brânză Iuliana Maceseanu Anca Măroiu Malgorzata Bereza Danuta Dmowska-Andrzejuk Ewa Nelip Magdalena Piekarska Cao Yulian Luo Xiaojuan Sun Yujie Xu Anqi Olga Kochneva Tatiana Logounova Lyubov Shutova Yana Zvereva Imke Duplitzer Britta Heidemann Marijana Markovic Monika Sozanska Tableau Sabre Hommes individuel Hommes par équipe Composition des équipes Vincent Anstett Nicolas Lopez Julien Pillet Boris Sanson Tiberiu Dolniceanu Rareș Dumitrescu Cosmin Hanceanu Florin Zalomir Gelu Aliaksandr Buikevich Dmitri Lapkes Aliaksei Likhacheuski Valery Pryiemka Tamás Decsi Nikolasz Iliasz Balazs Lontay Áron Szilágyi Daryl Homer Benjamin Igoe Timothy Morehouse James Williams Vardan Kosikov Nikolay Kovalev Ilia Mokretsov Veniamin Reshetnikov He Wei Jiang Ke Lu Liu Xiao Zhong Man Aldo Montano Diego Occhiuzzi Giampiero Pastore Luigi Tarantino Tableau Femmes individuel Femmes par équipe Composition des équipes Olha Kharlan Olena Khomrova Halyna Pundyk Olha Zhovnir Ilaria Bianco Gioia Marzocca Irene Vecchi Livia Stagni Bogna Jozwiak Katarzyna Kedziora Aleksandra Socha Irena Wieckowka Bao Yingying Chen Xiaodong Li Fei Ni Hong Mariel Zagunis Monica Aksamit Dagmara Wozniak Daria Schneider Carole Vergne Léonore Perrus Solenne Mary Cécilia Berder Alexandra Bujdoso Sibylle Klemm Stefanie Kubissa Anna Limbach Sofia Velikaïa Ekaterina Diatchenko Julia Gavrilova Svetlana Kormlitsyna Tableau Tableau des médailles Notes et références 2009 Escrime Escrime 2009 Escrime Monde 2009 Championnat Monde Escrime Monde Championnat Monde Escrime Championnat Monde Escrime
Van Nuys High School
Van Nuys High School (VNHS), fondée en 1914, est une école secondaire publique (public high school) située dans le district Van Nuys de Los Angeles, en Californiee, États-Unis d'Amérique, et appartenant au District scolaire unifié de Los Angeles (Los Angeles Unified School District: District no. 2. L'école comporte un programme résidentiel et trois Magnet Programs : Math/Science, arts de la scène, et Médical. Plusieurs quartiers, incluant une grande partie de Van Nuys, certaines portions de Sherman Oaks, Magnolia Woods, et Victory Park, sont rattachées à cette école. Histoire Van Nuys High School ouvrit ses portes en 1914, quatre ans après la fondation de Van Nuys. Pendant plusieurs années les seuls high schools de la Vallée furent Van Nuys, Owensmouth (devenue Canoga Park), San Fernando, et North Hollywood. Les principaux édifices et l'auditorium datent des années 1930. Le stade de football et d'athlétisme, originellement construit en même temps que l'école secondaire, est nommée en l'honneur de Bob Waterfield, et le terrain de baseball en l'honneur de Don Drysdale, les deux athlètes les plus célèbres à avoir joué pour VNHS. Pour le Scholastic Assessment Test (SAT) de 1998-1999, Van Nuys High School obtint une moyenne de 537 pour la partie orale et une moyenne de 568 pour la partie des mathématiques, lui donnant les plus hauts scores SAT dans tout le Los Angeles Unified School District (LAUSD) cette année-là. École communautaire pour les adultes L'école pour les adultes se situe sur le même campus que Van Nuys High School. Elle permet aux adultes ainsi qu'aux les élèves du secondaire de suivre des cours. La plupart des étudiants suivant des cours à l'école des adultes, y sont pour des fins de rattrapage scolaire. Cependant, certains y prennent des cours pour combler certaines carences au niveau des crédits scolaires au secondaire, identifiées par leur conseiller scolaire, tandis que encore d'autres y suivent des cours pour répondre à un besoin personnel de flexibilité dans les horaires de classe. L'École pour les adultes est considérée comme étant un programme de travail à son-propre-rythme. Un étudiant peut terminer un cours complet en seulement 2 à 3 semaines, mais peut aussi prendre plus de temps, le tout en fonction de l'effort de travail fourni par l'étudiant. Étudiants et professeurs célèbres Jane Russell, actrice Références Liens externes Établissement scolaire fondé en 1914
Tarek Yehia (football)
Tarek Yehia () (né le à Kafr el-Cheik en République arabe unie, aujourd'hui en Égypte) est un joueur de football international égyptien, qui évoluait au poste de milieu de terrain, avant de devenir entraîneur. Biographie Carrière de joueur Carrière en club Carrière en sélection Avec l'équipe d'Égypte, il joue entre 1984 et 1991. Il figure notamment dans le groupe des sélectionnés lors des CAN de 1986, de 1988 et de 1990. Il remporte l'édition de 1986. Il joue enfin un match face au Zimbabwe lors des tours préliminaires de la coupe du monde 1986. Carrière d'entraîneur Palmarès Notes et références Liens externes Naissance en Égypte Naissance en septembre 1961 Footballeur international égyptien Joueur vainqueur de la Coupe d'Afrique des nations de football Joueur du Zamalek SC Entraîneur égyptien de football
Éducation des sourds
L’Éducation des sourds n’a pas d’unique méthode d’apprentissage, il y a plusieurs possibilités d’apprentissage : la Langue des signes, l’oralisme, le Langage parlé complété. Et aussi l’éducation des sourds a trois milieux : l’éducation bilingue, l’éducation spécialisée et l’éducation ordinaire. Méthode d’enseignement Langue des signes La langue des signes est une langue gestuelle et visuelle. Elle est à part entière et un des piliers de l’identité de la culture sourde. Ca veut dire que la pratique de la langue des signes française tient lieu d'équivalent de communication orale, et la langue française écrite tient lieu de langue écrite. Oralisme L'oralisme est une méthode pour enseigner la langue orale (parlée) à des sourds. L'oralisation est la capacité de la personne sourde à s'exprimer verbalement. Langage parlé complété Le langage parlé complété (LPC), est un outil de communication et une aide à la réception du message oral en langue française pour les personnes sourdes et malentendantes. Le langage parlé complété n’est pas un moyen de communication mais un outil de communication et d’enseignement. Milieu d’éducation Education bilingue Une scolarisation bilingue consiste à proposer des apprentissages en langue des signes, tout en acquérant le français écrit. Education spécialisée L’éducation spécialisée a différents types, on trouve souvent deux types : éducation spécialisée en séparation, éducation spécialisée en intégration. éducation spécialisée en séparation éducation spécialisée en intégration Education ordinaire Notes et références Liens internes Culture sourde Lien externe Culture sourde
Tibellomma chazaliae
Tibellomma chazaliae, unique représentant du genre Tibellomma, est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Sparassidae. Distribution Cette espèce est endémique du Venezuela. Description La femelle subadulte holotype mesure . Publications originales Simon, 1898 : Histoire naturelle des araignées. Paris, , (texte intégral). Simon, 1903 : Histoire naturelle des araignées. Paris, , (texte intégral). Liens externes genre Tibellomma : espèce Tibellomma chazaliae : Notes et références Sparassidae Espèce d'araignées (nom scientifique) Faune endémique du Venezuela
Championnat des îles Féroé de football 2016
La saison 2016 d'Effodeildin est la soixante-quatorzième édition de la première division féroïenne. Les dix clubs participants au championnat sont confrontés à trois reprises aux neuf autres dans une série de matchs se déroulant sur toute l'année. En fin de saison, les deux derniers du classement sont relégués et remplacés par les deux meilleurs clubs de 1. deild, la deuxième division féroïenne. Le championnat 2016 est remporté par le Víkingur Gøta remporte le premier titre de champion des îles Féroé de leur histoire, neuf ans après la fondation du club. Qualifications en coupe d'Europe À l'issue de la saison, le champion se qualifie pour le de qualification de la Ligue des champions 2017-2018. Alors que le vainqueur de la Løgmanssteypið prend la première des trois places en Ligue Europa 2017-2018, les deux autres places reviennent au deuxième et au troisième du championnat. Participants Légende des couleurs Compétition Le classement est basé sur le barème de points classique (victoire à 3 points, match nul à 1, défaite à 0). Pour départager les égalités, on tient d'abord compte de la différence de buts générale, puis du nombre de buts marqués, puis des confrontations directes et enfin si la qualification ou la relégation est en jeu, les deux équipes jouent une rencontre d'appui sur terrain neutre. Classement Résultats |} Statistiques Meilleurs buteurs Bilan de la saison Références Liens externes Résultats complets et classement sur rsssf.com Résultats sur faroesoccer.com 2016 Iles Féroé Sport au Danemark en 2016
Paule Herreman
Paule Herreman, née en 1919 à Ixelles et morte le , est une présentatrice, animatrice à la RTBF (INR - RTB) et comédienne belge. Biographie Fille du poète d'expression néerlandaise Raymond Herreman, Paule Herreman poursuit des études de philologie germanique. Elle travaille tout d'abord comme sténo parlementaire au Sénat et ensuite comme secrétaire de direction. Après la Libération, elle travaille comme speakerine à la radio. Elle fait ses débuts à la télévision comme chef des speakerines. En 1954, elle entre à l'Institut national de radiodiffusion (INR) pour coordonner les programmes diffusés en Eurovision. Dotée d'une importante culture générale, elle devient de 1969 à 1980 ambassadrice de la Belgique à l'émission télévisée Le Francophonissime qui fut animée par Pierre Tchernia, Georges de Caunes, Jean-Pierre Cuny, Jean Chatel et enfin Fabrice. Le juge arbitre était Jacques Capelovici. Il s'agissait de joutes amicales qui opposaient des représentants de plusieurs pays francophones. Le spectateur se souvient de l'expression de sa bonne humeur et ses fous rires empreints d'une certaine belgitude. Très populaire en Belgique, Paule Herreman se fait remarquer avec ses robes fleuries. Paule Herreman commente pour la télévision wallonne le Concours Eurovision de la chanson à dix reprises, en 1959, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1969, 1973, 1975 et 1979. A la RTB, elle participe au jeu Lequel des Trois avec Michel Dénériaz et Jean Francel. A partir du , elle préside le jury du nouveau jeu Zig-Zag en compagnie de Michel Deneriaz puis Jean Guysels (Monsieur Calcul) et Catherine Fortemps (Madame Dictionnaire), une émission de Bob Jacquemin consacrée aux mots croisés et présentée par Marc Hermant puis Patrick Spaeter. Elle préside à la même époque, le jury de « Voulez-vous jouer ? ». Les spectateurs français la remarquent comme animatrice aux Jeux de 20 heures, une émission française de jeux télévisés diffusée de mars 1976 à janvier 1987 sur . Elle succède, en 1976, à Georges Désir comme animatrice de l'émission Visa pour le monde (en alternance avec Alain Denis). Elle présente et commente entre 1965 et 1982 pour la télévision belge les Jeux sans frontières, un jeu de la télévision française créé par Guy Lux et Claude Savarit sur une idée originale du général de Gaulle. En 1990-1991, ses dernières prestations télévisuelles consistent à sa présence à la tête du jury de l'émission « Jeunes Solistes ». Elle meurt le à l'âge de 72 ans des suites d'une thrombose survenue sur la scène d'un théâtre quelques jours auparavant. Filmographie 1976 : De wies Andersen show : Membre de l'équipe (série télévisée) 1978 : Er was eens in december (TV) 1987 : L'Œuvre au noir : La Citrouille 1988 : Les Mémés cannibales : Miss Barnstable 1989 : Blueberry Hill : la femme de ménage Anecdote Elle apparaît dans le clip de la chanson Break it up (1987) de l'athlète américain Carl Lewis, clip produit et tourné en Belgique. Notes et références Liens externes Un portrait de Paule Herreman sur le site français consacré à Jeux sans frontières Animatrice de télévision belge Speakerine de la télévision belge Actrice belge de cinéma Naissance en 1919 Décès en octobre 1991 Naissance à Ixelles
Heliocopris antenor
Heliocopris antenor est une espèce d'insectes coléoptères, un scarabée bousier que l'on trouve dans la savane au Sénégal, en Gambie et en Guinée-Bissau. Elle a été décrite par l'entomologiste français Guillaume-Antoine Olivier en 1789. Description Ce bousier mesure jusqu'à 5 cm de longueur. Il est de couleur brun noirâtre à noir et d'aspect brillant. Contrairement à d'autres espèces de ce genre, il ne possède pas de corne sur le pronotum. Son corps est arrondi et massif. Sa tête est prolongée d'une petite protubérance très plate en forme de pelle pour faciliter le creusement des galeries et l'excavation. Les antennes sont courtes et lamelliformes. Le mâle est plus puissant que la femelle avec un pronotum plus bombé. Les pattes antérieures sont munies de denticules pour faciliter le creusement des galeries et le roulement des pelotes fécales. Synonymes Copris antenor Olivier, 1789 Heliocopris exclamationis Shipp, 1897 Notes et références Liens externes Espèce de Coléoptères (nom scientifique) Scarabaeinae Environnement au Sénégal Environnement en Gambie
Église en bois de l'Intercession-de-la-Mère-de-Dieu de Donja Jablanica
Léglise en bois de l'Intercession-de-la-Mère-de-Dieu de Donja Jablanica (en serbe cyrillique : ; en serbe latin : ) est une église orthodoxe serbe située à Jablanica, dans le district de Zlatibor et dans la municipalité de Čajetina en Serbie. Elle est inscrite sur la liste des monuments culturels de grande importance de la République de Serbie (identifiant SK 201). Le vieux cimetière et les sobrašice près de l'église sont également classés. Présentation L'église est située dans une forêt de pins sur une colline dominant le hameau de Donja Jablanica. Dédiée au Linceul (en serbe : ) de la Mère de Dieu, elle a été construite en 1838. Selon la légende, elle a été édifiée par . L'église est constituée d'une nef unique prolongée par une abside demi-circulaire ; le toit pentu était à l'origine couvert de bardeaux. À l'intérieur, elle est subdivisée en deux parties, celle de la nef et celle de l'autel. Les « portes royales » ont été réalisées juste après la construction de l'église ; elles ont sans doute été peintes par Sreten Protić, tandis que les icônes de l'iconostase ont été peintes en 1851 par Dimitrije Posniković. À côté de l'église s'élève un clocher en bois et, épousant la configuration du terrain, un ensemble de « sobrašice », construit en 1840, qui figure parmi les plus beaux de Serbie ; certaines de ces maisons en bois sont complètement closes, tandis que d'autres forment des sortes de porches avec des bancs incorporés dans la construction. Le cimetière, situé à une centaine de mètres à l'ouest de l'église, est toujours en activité ; il abrite des tombes du en grès comportant des inscriptions et des ornements floraux et des représentations symboliques. Des travaux de restauration ont été effectués sur les « sobrašice » en 1987. Notes et références Notes Références Article connexe Monuments culturels du district de Zlatibor Intercession Donja Jablanica Donja Jablanica Monument culturel de grande importance en Serbie Donja Jablanica
Tournoi Pontins de snooker professionnel
Le tournoi Pontins de snooker professionnel est un tournoi de catégorie non classée (en anglais non ranking), c'est-à-dire ne comptant pas pour le classement mondial. Organisé à Prestatyn, au Pays de Galles, il s'est tenu pour la première fois en 1974 et a été renouvelé chaque année jusqu'en 2000. Ray Reardon est le plus titré. Il s'est imposé à quatre reprises. Palmarès Bilan par pays Références Compétition de snooker disparue Compétition fondée en 1974 Événement sportif international au pays de Galles Snooker au pays de Galles Compétition sportive disparue en 2000
Juillé
Juillé peut faire référence à : Patronyme Michel Robert Juillé (1908-1983), général français ; Anne Houdusse-Juillé, chercheuse française en biologie moléculaire. Toponyme Juillé, commune française de la Charente ; Juillé, commune française de la Sarthe ; Juillé, commune française des Deux-Sèvres.
Nattramn
Nattramn (né Mikael Nillsson) est un chanteur et auteur suédois. Il est connu notamment pour être le chanteur du groupe Silencer. Sur l’unique album du groupe Death – Pierce Me, Nattramn s’illustre sous un style étrange constitué de hurlements aigus et d’autres styles vocaux extrêmes, qu’il met en exergue grâce aux actes d’automutilation auxquels il se serait livré durant l’enregistrement de l’album. On ne sait que très peu de choses à propos de son identité. Ce mystère est dû au fait qu’il a choisi de vivre dans l'anonymat. Si bien que sa date de naissance même est controversée (il serait né soit le , soit le ), son vrai nom est aussi sujet à controverse. Les seules informations à son sujet proviennent des photos promotionnelles durant sa période au sein du groupe Silencer, sur lesquelles on voit son visage entièrement couvert de bandages ensanglantés, et d’autres photos publiées de son propre chef, sur lesquelles son visage est aussi largement dissimulé. Vie et carrière On ne sait pratiquement rien sur Nattramn qui soit antérieur à l'existence de Silencer en tant que groupe. Silencer a été créé en 1995 comme un projet personnel du guitariste/bassiste Andreas Casado, sous le pseudonyme Leere. Aux alentours de 1998, Nattramn est engagé dans le groupe en tant que chanteur et parolier. Le groupe étant formé, ils enregistrent leur première chanson, la démo Death – Pierce Me la même année, qui débouchera sur l’album du même nom en 2001. Durant l’enregistrement des chansons, Nattramn se serait prétendument livré à des actes d’automutilation, en se coupant les poignets et les mains. Ces actes seraient à l’origine de son style vocal unique en son genre, gémissements aigus souvent décrits comme ceux d’un animal agonisant. Après la sortie de l’album, la rumeur court que Nattramn aurait été interné à l’hôpital psychiatrique Sankt Sigfrids sjukus, à Växjö en Suède. Les circonstances entourant son internement restent très floues : on ne sait pas s’il s’y est rendu de son propre chef, ou s’il y’a été placé. Après son séjour, il aurait choisi de rester vivre à Växjö. Après plusieurs années d’inactivité, il crée en solo le projet Diagnose : Lebensgefahr et sort l’album Transformalin en 2007. En 2012, il sort une nouvelle chanson intitulée Ödelagt, sous le projet Trencadis. Cette chanson de 21 minutes est décrite comme le véritable début de la carrière musicale de Nattramn, qui a été initialement écrite et enregistrée quelques années avant la création de Silencer, en 1994, sous le nom de projet Sinneskross, qui rappelle le style dark ambient de Transformalin, qui a été décrit comme rappelant celui du groupe norvégien Burzum. En , il sort un livre intitulé Grishjärta, « Pig’s heart » en anglais, littéralement « Cœur de cochon ». Il a été publié dans deux langues : suédois et anglais. Il contient de nouvelles photos de Nattramn, ainsi que ses créations artistiques et poétiques. Discographie Sinneskross 1994 - Ödelagt Silencer 1998 - Démo Death - Pierce Me 2001 - Death - Pierce Me Diagnose: Lebensgefahr 2007 - Transformalin Trencadis 2012 - Ödelagt Bibliographie 2011 : Grishjärta, Pig's Heart Références Écrivain suédois du XXIe siècle Personne dont l'identité est inconnue Musicien masqué Musicien de black metal Musicien d'ambient Naissance en 1977 Pages avec des traductions non relues
Trioceros narraioca
Trioceros narraioca est une espèce de sauriens de la famille des Chamaeleonidae. Répartition Cette espèce est endémique du mont Kulal au Kenya. Publication originale Nečas, Modrý & Šlapeta, 2003 : Chamaeleo (Trioceros) narraioca n. sp. (Reptilia: Chamaeleonidae), a new chameleon species from a relict montane forest of Mount Kulal, northern Kenya. Tropical Zoology, , n. 1, . Liens externes Notes et références Saurien (nom scientifique) Chamaeleonidae Faune endémique du Kenya
Atma-Bodha
Ātma Bodha ou ātmabodha (Connaissance de l'Âme ou du Soi) est un texte sanskrit composé de 68 śloka (versets ou distiques) attribué à Ādi Śaṅkara (788 - 820?). L'importance de ce texte est que celui-ci précise les bases du système philosophique du Vedānta représenté par l'école de l'Advaita Vedānta. Description Notes et références Bibliographie Atmabodha, ou de la connaissance de l'esprit, version commentée du poème védantique. Śaṅkarācārya, Félix Nève. Éd. Impr. impériale, 1866. Ramana, Shankara and the forty verses: the essential teachings of Advaita. Ramana Maharshi, Śaṅkarācārya. Éd. Motilal Banarsidass Publ., 2004. Voir aussi Liens internes Tattva Bodha Viveka Cūḍāmaṇi Texte de l'hindouisme
Ringhoffer Inscription
La Ringhoffer Inscription est une inscription lapidaire laissée par Alex Ringhoffer et sa famille en 1922-1923 sur la base de la Tower Arch, une arche naturelle dans le comté de Grand, dans l'Utah, aux États-Unis. Protégée au sein du parc national des Arches, elle est inscrite au Registre national des lieux historiques depuis le . Liens externes Inscription lapidaire inscrite au Registre national des lieux historiques en Utah Registre national des lieux historiques dans le parc national des Arches Registre national des lieux historiques en 1988
National Speleological Society
La National Speleological Society (NSS) (en français « Conseil national de spéléologie ») est un organisme créé en 1941 pour faire progresser l'exploration, la conservation, l'étude et la compréhension des grottes aux États-Unis. Initialement situés à Washington, ses bureaux sont actuellement à Huntsville, dans l'Alabama. L'organisme participe à la cartographie, au nettoyage, à l'étude scientifique et à l'achat de grottes. La NSS adhère à l’Union internationale de spéléologie. Histoire Le Conseil spéléologique du district de Columbia (Speleological Society of the District of Columbia) a été formé le par Bill Stephenson. À l'automne 1940, les responsables de la société ont proposé de transformer l'organisme en un organisme national, ce qui fut fait dès 1941. Organisation L'organisme est divisé en douze zones régionales : Région de l'Arizona (parfois incluse dans la région Sud-Ouest) ; Région des Moyennes-Appalaches (MAR) ; Région Mississippi-Vallée d'Ozark (MVOR) ; Région du Nord-Est (NRO) ; Région du Nord-Ouest et la Northwest Caving Association (NCA) ; Région de la vallée de l'Ohio ; Région des montagnes Rocheuses ; Région Sud-Est ; Région Sud-Ouest ; Région du Texas ; Région de la Virginie ; Région de l'Ouest. Ces zones relèvent des divisions de la NSS correspondant aux comités régionaux de spéléologie en France. À l'intérieur de chacune de ces régions existent des subdivisions locales appelées « chapters » ou « grottos », correspondant aux comités départementaux de spéléologie en France. Publications NSS News (mensuel) Membership Manual (annuel) American Caving Accidents Journal of Cave and Karst Studies (3 fois par an) Notes et références Liens externes Organisation américaine Association ou organisme lié à la spéléologie Huntsville (Alabama)
Michael E. Uslan
Michael E. Uslan est un producteur de cinéma et scénariste de comics américain né le à Jersey City au New Jersey. Biographie Michael E. Uslan a notamment produit Batman Begins, Constantine ou Batman Forever. Il a aussi écrit des épisodes de série télévisée en 1987. Créations Beowulf (DC Comics) cocréateur Ricardo Villamonte Filmographie 2021 : Batman: The Long Halloween (vidéo) de Chris Palmer 2019 : Batman vs. Teenage Mutant Ninja Turtles de Jake Castorena 2017 : Justice League Dark (vidéo) de Jay Oliva 2012 : The Dark Knight Rises de Christopher Nolan 2008 : The Dark Knight de Christopher Nolan 2005 : Batman Begins de Christopher Nolan 1997 : Batman et Robin de Joel Schumacher 1995 : Batman Forever de Joel Schumacher 1993 : Harmful Intent (série télévisée) 1992 : Batman (série télévisée d'animation, 1992) 1992 : Batman, le défi de Tim Burton 1992 : Fish Police (série télévisée) 1990 : Swamp Thing: La série 1989 : Batman de Tim Burton 1989 : La Créature du lagon : Le Retour de Jim Wynorski 1982 : La Créature du marais de Wes Craven Notes et références Liens externes Michael E. Uslan sur jrank.org Producteur américain Scénariste américain de bande dessinée Naissance en décembre 1950 Naissance à Jersey City Étudiant de l'université de l'Indiana
Michel de Klops
Michel de Klops ou Michel de Klopsk () est un saint orthodoxe du , fêté le 11 janvier. Biographie Michel de Klops ou de Klopsk était un membre de la famille du Grand-Prince de Moscou Dimitri Donskoi. Attiré par la religion et la vie monastique, il se rend en haillons au monastère de Klops, près de Novgorod, et demande à y devenir moine, en date du selon certaines sources, 1412 selon d'autres. Michel dissimule cependant son origine princière comme toute autre information sur lui. Reçu dans le monastère, il vit comme Fol-en-Christ, simule la folie afin d'acquérir l'humilité, et mène une vie ascétique dans la prière et le jeune, ce qui lui fait acquérir le don de clairvoyance et de prophétie. Il prédit la naissance du futur grand-prince de Moscou Ivan III, intervenue le . Alors que toute la région du monastère est en famine, il donne de la nourriture des réserves du monastère aux habitants locaux et fait le miracle que pendant toute la durée de la famine et malgré les dons, les réserves ne s'épuisent pas. Il voit finalement son identité révélée en 1419 par le prince Constantin Dimitrievitch, lui aussi membre de la famille de Dimitri Donskoi, et à l'époque gouverneur de la ville de Novgorod. De passage dans le monastère de Klops, celui-ci reconnaît Michel disparu depuis quelques années. Selon la tradition, il aurait été reconnu par Constantin au son de sa voix, alors qu'il lisait le Livre de Job. Mais il reste au monastère. Lorsqu'on lui demande s'il est le prince, il répond seulement et recommence à faire le fou pour être traité sans égards. Il meurt le d'une année entre 1452 et 1456. Il sera canonisé en 1547. Références Saint orthodoxe Saint russe Moine russe Moine du XVe siècle Personnalité russe du XVe siècle
Black River (Jamaïque)
Black River est une commune de Jamaïque, situé à l'embouchure de la rivière Black River, dont elle tire son nom. Black River est le chef-lieu de la Paroisse de Saint Elizabeth, dans le Comté de Cornwall, dans le sud-ouest de l'île. Il s'agit d'une des plus anciennes villes de l'île, comme en témoigne sa présence de la carte de John Sellers en 1685. Elle connaît aujourd'hui un fort développement touristique. Notes et références vue aérienne. Ville en Jamaïque
Oracle v. Google
Oracle America, Inc. vs Google, Inc. est un procès dans lequel le titulaire des droits d'auteur sur le langage de programmation Java accuse la société Google d'avoir enfreint son droit de copyright. Contexte La société Sun Microsystems a développé à partir des années 1990 le langage informatique Java. La technologie Java est composée de trois éléments : un langage informatique, plusieurs spécifications logiciels d’interpréteurs du langage (Java ME, Java SE...) et des implémentations de ces spécifications, les machines virtuelles Java (c'est-à-dire des logiciels capables d’interpréter le code écrit dans le langage Java). En 2005, Google rachète la société Android et exploite le système d'exploitation mobile du même nom. Ce système d'exploitation mobile est composé d'un noyau Linux sur lequel repose une machine virtuelle nommée Dalvik. La machine virtuelle Dalvik, est capable d’interpréter des programmes écrits en langage Java puisqu'elle respecte les spécifications qui lui sont propres (Java SE ). Google négocie avec Sun un partenariat et un accord de licence sur la technologie Java sans parvenir à un accord. Oracle rachète Sun en et poursuit ses développements à partir de la technologie Java. Oracle et Google continuent leurs discussions sur une éventuelle licence sans qu'aucun accord ne soit trouvé. En Oracle lance des poursuites contre Google pour violation de ses droits de propriété intellectuelle sur le fondement du droit d'auteur et sur celui du droit des brevets. Procès Appel Oracle fait appel devant la Cour Nord californienne, et Google interjette un appel croisé sur la demande de copie littérale. L'audience a lieu le , Le jugement est publié le . La loi sur le Copyright Act prévoit une protection pour les "travaux originaux d'auteur dès lors qu'ils sont fixés sur un moyen tangible d'expression" (p. 17). L'histoire explique comment il a été admis que les travaux littéraires comprenaient "les programmes d'ordinateurs dans la mesure où ils incorporent un travail d'auteur dans l'expression du programmeur qui présente un caractère original, distinct des idées elles-mêmes" (p. 18). Pour être admis à la protection du droit d'auteur, un travail doit être original. 17 U.S.C. § 102(a). Ceci explique pourquoi la Cour a "d'abord évalué le fait de savoir si l'expression du programmeur présentait un caractère original" (p. 24). La Cour a noté que Google a reconnu "que les exigences d'originalité étaient présentes" (p. 21). Ceci la conduit à constater "que la structure d'ensemble du paquet des APIs d'Oracle's API présentait un caractère créatif, original et définissait une taxonomie" (p. 14). La Cour d'appel a renversé le point central du jugement du Tribunal de district en considérant que la "structure, séquence et organisation" d'un API pouvait faire l'objet d'un droit d'auteur. Elle a aussi considéré que considérant la proportion du recopiage l'affaire ne présentait pas pour Oracle une question de minimis. L'affaire fut renvoyée au Tribunal de district pour qu'elle soit reconsidérée sur la question de la doctrine de l'usage loyal. Renvoi devant la Cour Suprême En , Google a demandé à la Cour suprême des États-Unis d'entendre l'affaire. Oracle a répondu à la demande en décembre. Le , l'Avocat général des États-Unis a recommandé que la demande soit rejetée, exprimant son accord avec la décision de la Cour d'appel. La Cour a rejeté la demande de certiorari le . Second procès Le second procès en première instance, en , a donné raison à Google. Le jury populaire a considéré que l'usage des APIs appartenant à Oracle par Google relevait du "fair use". Oracle a donc de nouveau fait appel. En , la cour d'appel a considéré qu'il y avait bien violation des droits d'auteur d'Oracle. S'agissant d'une question de droit et non de fait, le jury populaire n'était pas compétent pour se prononcer sur la question du "fair use". Il ne pouvait y avoir "fair use" par Google du travail créatif d'Oracle dans la mesure où la société utilisatrice s'était livrée à un usage commercial des logiciels. . Arrêt de la Cour Suprême Le , la Cour Suprême des États-Unis décide que l'implémentation faite par Google de l'API Java consiste bel et bien en du "fair-use".. Elle évite paradoxalement de se prononcer sur la question de savoir si les API de Java sont originaux et s'ils sont couverts par le droit d'auteur. Considérant qu'il ne s'agit pas de lignes de code à proprement parler et qu'elles sont utiles à la communauté des développeurs, la Cour Suprème décide que c'est à bon droit que Google a utilisé pour son bénéfice, même commercial, les 11 000 lignes développées par les créateurs du programme Java. "Nous sommes parvenus à la conclusion que dans ce cas, où Google a réutilisé une interface utilisateur en ne prenant que ce qui était nécessaire pour permettre aux utilisateurs de mettre à profit le cumul de leurs talents, la copie par Google de l’interface de programmation (API) Sun Java représente un usage légitime de ce contenu sur le plan du droit", explique le juge Stephen Breyer dans l'opinion qu'il a publiée au nom de la majorité. Les juges dissidents, Clarence Thomas et Samuel Alito, font valoir qu'il n'est pas contesté que les lignes en question sont le fruit du travail des développeurs d'Oracle/Sun. Que comme pour un glossaire de définition en science ou en littérature, plusieurs de ces lignes ont un caractère créatif.. Que leur caractère original n'a pas été contesté par Google. Que Google aurait fort bien pu créer ses propres APIs, comme l'a fait Apple en pareille matière, sans avoir recours au capital technique appartenant à Oracle. Que le "fair use" se limite surtout à des applications pédagogiques et ne vise pas les applications commerciales qui dépossèdent le légitime propriétaire de son travail de création. Qu'à défaut d'écrire ses propres routines, Google aurait fort bien pu poursuivre les négociations entamées avec les créateurs, acquérir la licence de cette partie du logiciel Java et ainsi bénéficier de tout le travail accumulé par le réseau Oracle. Notes et références 2016 en droit Google Développement logiciel Jurisprudence aux États-Unis Droit de l'informatique
Jaan Kaplinski
Jaan Kaplinski, né le à Tartu en Estonie et mort le dans la même ville, est un écrivain et intellectuel estonien, poète, romancier, essayiste et traducteur. C'est l'un des auteurs estoniens les plus connus et les plus traduits au début du . Il a été lauréat en 2016 du prix européen de littérature. Biographie Jaan Kaplinski naît le en 1941 à Tartu en Estonie. Son père , linguiste polonais, est arrêté par le NKVD et meurt en 1943 dans un camp du Goulag ; sa mère , philologue estonienne francophone. Il étudie la linguistique et le français à l'université de Tartu, et s'intéresse à la philosophie, à l'anthropologie, à l'écologie et aux religions traditionnelles. Il exerce tour à tour les métiers de linguiste, d'éditeur, de sociologue, et de botaniste au Jardin botanique de Tallinn. Son épouse, Tiia Toomet, est elle-même écrivain. Les premières publications de Jaan Kaplinski sont des recueils de poèmes qui paraissent dans les années 1960, période de renouveau de la littérature estonienne. Il y accorde une place importante à la nature et à l'influence des religions asiatiques, notamment le bouddhisme. Au fil du temps, Kaplinski aborde des formes poétiques très diverses et écrit aussi des poèmes en anglais et en finnois, ainsi que dans la langue régionale du sud de l'Estonie, le võro-seto. Il commence aussi à publier des essais philosophiques en parallèle avec sa poésie, une pièce de théâtre (Le Jour des quatre rois, 1977), et se met assez tard à la prose à la fin des années 1980, avec un poème en prose, Läbi metsa (Dans les bois) puis des écrits autobiographiques, Kust tuli öö (Là d'où vint la nuit, 1990). Il publie également des récits pour enfants, et il réalise plusieurs traductions vers l'estonien, notamment Alain-Fournier, André Gide et les poèmes de Tomas Tranströmer. À la fin des années 1990, il publie aussi des récits de science-fiction : Silm (L'Œil) en 1999, puis Hektor en 2000 qui lui valent le prix littéraire de la Fondation culturelle d'Estonie. En 2007, il publie un roman en partie autobiographique, Seesama jõgi (Le Même Fleuve). Il meurt le à Tartu de la maladie de Charcot. Œuvre Recueils de poèmes 1965 : Les Traces au bord de la source (Jäljed allikal ) 1966 : Kalad punuvad pesi 1967 : De la poussière et des couleurs (Tolmust ja värvidest) 1972 : Valge joon Võrumaa kohale 1976 : Ma vaatasin päikese aknasse 1977 : Uute kivide kasvamine 1982 : Raske on kergeks saada 1984 : Tule tagasi helmemänd 1985 : Le Soir ramène tout (Õhtu toob tagasi kõik 1986 : Käoraamat. Luulet 1956-1980 (anthologie) 1990 : Hinge tagasitulek 1991 : Un bout de vie vécue. Textes 1986-1989 (Tükk elatud elu. Tekste 1986-1989) 1995 : Plusieurs étés, plusieurs printemps (Mitu suve ja kevadet ) 1998 : Öölinnud. Öömõtted. Luuletusi 1995-1997 2002 : Le Désir de la poussière, choix et traduction par Antoine Chalvin, édition bilingue, Marseille, Riveneuve. 2005 : Sõnad sõnatusse (poèmes en estonien et en russe) 2005 : Vaikus saab värvideks 2008 : Teiselpool järve 2016 : Raske on kergeks saada / Difficile de devenir léger (édition bilingue) collection Passerelles en poésie, Paradigme Orléans, France Théâtre 1977 : Le Jour des quatre rois (Neljakuningapäev) 1980 : Liblikas ja peegel Fictions et écrits en prose 1990 : Là d'où vint la nuit (Kust tuli öö) 1990 : Le Nouveau Monde (essai) 1993 : Teekond Ayia Triadasse (récit de voyage) 1995 : La Glace et le Titanic (Jää ja Titanic, essai) 2000 : Kevad kahel rannikul ehk Tundeline teekond Ameerikasse (récit de voyage) 2000 : L'Œil / Hektor (Silm / Hektor, récits de science-fiction) 2003 : Isale 2007 : Le Même Fleuve (Seesama jõgi, roman autobiographique) 2009 : Jää ... Livres pour enfants 1975, avec Tiia Toomet : Kuhu need värvid jäävad 1977 : Udujutt 1977 : Kes mida sööb, kes keda sööb 1980 : Jänes 1987 : Jalgrataste talveuni 2005 : Kaks päikest 2006 : Põhjatuul ja lõunatuul Distinctions Prix Eino Leino en 1992 Grand prix de littérature de l'Assemblée baltique en 1997 Prix littéraire de la Fondation culturelle d'Estonie pour ses récits de science-fiction Silm (L'Œil) en 1999, puis Hektor en 2000 Prix Max-Jacob étranger, pour son premier recueil de poèmes traduit en français, Le désir de la poussière (paru en 2002) en 2003 Prix européen de littérature en 2016 Notes et références Annexes Articles connexes Liste d'écrivains estoniens Liste d'auteurs de science-fiction Liens externes Extraits d'œuvres de Kaplinski en traduction, sur litterature-estonienne.com Naissance en janvier 1941 Naissance à Tartu Naissance en RSS d'Estonie Étudiant de l'université de Tartu Professeur à l'université de Tartu Écrivain estonien de science-fiction Auteur estonien de littérature d'enfance et de jeunesse Poète estonien Traducteur estonien Lauréat du prix Max-Jacob Lauréat du prix Eino Leino Décès à 80 ans Décès à Tartu Décès en août 2021 Mort de la sclérose latérale amyotrophique
Cancer du larynx
Le cancer du larynx, qui touche souvent des fumeurs et autres personnes ayant contact avec des substances cancérogènes dans l'air respiré. Il est un cancer se développant généralement au niveau des cordes vocales, dans une partie appelée glotte. Il fait partie des cancers des voies aérodigestives supérieures. Épidémiologie Incidence nouveaux cas chaque année en France. Facteurs de risque Les facteurs de risque sont le tabagisme et surmenage vocal associé au tabagisme, l'alcoolisme souvent en combinaison, des infections à papillomavirus (HPV 16) Aussi des lésions pré-cancéreuses : laryngites chroniques, l'exposition à l'amiante (étude du Centre international de recherche sur le cancer IARC, 2012), ou une irritation cervicale antérieure sont des dangers possibles. Toutes ces causes peuvent etre renforcés par un facteur génétique. Symptômes Parmi les symptômes lors du développement d'un cancer de la gorge, on peut citer un mal de gorge, une voix enrouée, une douleur irradiant jusqu'à l'oreille et/ou une difficulté lors de la déglutition, une toux, une gêne respiratoire, une douleur d'oreille unilatérale. La douleur d'oreille est souvent liée à la présence d'un ganglion au cou douloureux, dur et persistant plus de 3 semaines. Diagnostic Des proliférations de la muqueuse du larynx, en particulier des cordes vocales sont visibles. Le diagnostic commence au médecine générale ou le médecin spécialiste, lequel, par palper et laryngoscope examine le lieu des symptômes. En suite, par tomodensitométrie, imagerie par résonance magnétique, tomographie par émission de positons et/ ou échographie lieu et grade de la tumeur sont déterminés. Par biopsie la validation finale du diagnostic et l'espèce de la tumeur sont trouvées. Anatomopathologie Comme les autres cancers de la sphère ORL, le cancer du larynx est un carcinome épidermoïde dans la très grande majorité des cas (90 % des cas), des tumeurs glandulaires, qui sont rares (adénocarcinome et cylindrome) ou des sarcomes et lymphomes, qui sont des cancers exceptionnels. Étude clinique Un cancer du larynx peut être découvert en cours d'une consultation en cas de dysphonie, dyspnée, dysphagie, adénopathie cervicale métastatique, otalgie réflexe, crachat hémorragique ou toux irritative. L'interrogatoire recherche des signes d'appel (par exemple dyspnée persistante évoluant de plus de trois semaines chez un malade de plus de quarante ans fumeur). L'examen clinique du larynx se fait par laryngoscopie indirecte (miroir laryngé) ou fibroscope laryngé selon l'aspect macroscopique, siège et extension de la tumeur et mobilité des cordes vocales et des aryténoides. En outre, la palpation de la région cervicale, la palpation des aires ganglionnaires et du larynx (extension tumorale) a lieu. Un examen paraclinique, la laryngoscopie directe en suspension permet de visualiser la tumeur de préciser son aspect, siège et de réaliser la biopsie. Un bilan radiologique par TDM (siège et extension de la tumeur, les lésions et adénopathies métastatiques), IRM fournissent un bilan biologique d'extension et permettent la recherche de métastases. Une échographie abdomino-pelvienne et pan-endoscopie donnent des indications supplémentaires. En cas d'un résultat positif, une laryngoscopie directe permet de préciser l'envahissement local et de pratiquer la biopsie qui pose le diagnostic de certitude et la nature de cette néoformation. L'évaluation de la tomodensitométrie et de l'imagerie par résonance magnétique fournissent un bilan d'extension. Diagnostic différentiel Le diagnostic différentiel permet de différencier TBC laryngée, syphilis laryngées, paralysie laryngée ou des tumeurs bénignes du larynx. Résultat Le résultat est classifie selon les critères de classification TNM et discuté par des réunions multidisciplinaires d'oncologie Évolution L'évolution d'un cancer du larynx sous traitement, dont le but est l'éradication de la tumeur, permettant d'améliorer le pronostic, dépend du choix du traitement. Sans traitement, le cancer du larynx est létal. Complications Des complications connues sont : œdème du larynx, infection broncho-pulmonaires, perichondrites, extension tumorale cutanées, hémorragie (rupture du gros vaisseau du cou) et métastases ganglionnaires ou à distance (´pulmonaire, hépatique, osseuse) Traitement Le but du traitement est d'éradiquer la lésion, d'éviter les complications et les récidives, de restaurer si possible les trois fonctions du larynx et d'augmenter la longévité. Les moyens sont d'une part chirurgicaux (laryngectomie totale ou partielle) , d'autre part médicaux (chimiothérapie, chimiothérapie adjuvante ou néo-adjuvante, radiothérapie ou polythérapie en combinaison de ces méthodes). La méthode indiquée dépend du type histologique, l'aspect macroscopique, le stade de la tumeur et l'état général du malade. Méthodes chirurgicales Extraction totale L'extraction totale, ayant des graves conséquences e.g. dégradation importante de l 'interaction linguistique. Extraction partielle Par l'extraction partielle, on peut conserver des fonctions du larynx. Un traitement au laser est effectué, si possible. Traitement médical Le traitement médical est la chimiothérapie et en certains cas la thérapie génique Traitement par radiothérapie Avant une radiothérapie au larynx, il faut comme mesure préventive, une laryngectomie, une gastrostomie endoscopique percutanée, un traitement dentaire et un protège-dents Traitement combinatoire La combinaison des méthodes, généralement de la radiothérapie et la chimiothérapie, gagne de plus en plus d'importance. Pronostic Le cancer du larynx présente un pronostic dit intermédiaire. La survie relative à 5 ans est de 60 % à 70 % homme et femme. Il existe de fortes variations en fonction du stade de la maladie en fonction du stade et du type de l’atteinte (locale pure, ganglionnaire et/ou métastatique). Suivi des patients Le suivi après le traitement est une composante importante des soins apportés aux personnes atteintes de cancer. Des visites de suivi sont recommandées tous les un à trois mois, les deux premières années, tous les trois mois pendant la et tous les six mois pendant les et . Ultérieurement, la visite une fois par an est la règle générale. Les laryngectomisés et leur entourage se sont eux-mêmes organisés. Ces contacts sont aussi importants que le suivi médical, la perte de la voix étant un grave problème psychosocial. Voir aussi Aliments anticancer Prothèse phonatoire Liens externes Autres projets Vidéos (en) (en) (en) Autres liens Notes et références Larynx
Musée archéologique d'Auch
Le musée d'archéologique d'Auch est le musée fondé à Auch par la Société historique de Gascogne en 1887. Auch Culture en Gascogne Auch Auch
Mattermost
Mattermost est un logiciel et un service de messagerie instantanée libre auto-hébergeable. Il est conçu comme un chat interne pour les organisations et les entreprises, et il est présenté comme une alternative à Slack et Microsoft Teams. Historique Le code était originellement propriétaire à l'époque où Mattermost était utilisé en interne comme outil de chat pour le studio de jeux vidéo SpinPunch. Plus tard le code a été libéré. La version 1.0 a été publiée le . Le projet est maintenu et développé par Mattermost Inc. La société génère des fonds par la vente de services de support et de fonctionnalités supplémentaires qui ne sont pas dans l'édition open source. Le code source libre est sous licence MIT. Le code source additionnel, dénommé « Entreprise édition », est sous licence propriétaire. Fonctionnalités Le principe de fonctionnement (et de financement) est de laisser les fonctionnalités utilisées par une équipe en libre accès. L'accès gratuit inclut, entre autres, la fonctionnalité principale de discussion en canaux, les applications natives sur les différentes plateformes, la recherche dans les messages, la traduction instantanée, etc. Ensuite, Mattermost Inc. propose des fonctions dédiées aux entreprises (à partir de par utilisateur et par an) pour utiliser des fonctions « avancées », telles que l'intégration dans un écosystème Microsoft Windows utilisant Active Directory (annuaires LDAP), une sécurité renforcée (authentification multi facteur, chiffrement…), et un support dédié. C'est donc sur les services associés au produit principal que Mattermost Inc. se finance. Popularité Dans les médias, Mattermost est principalement considérée comme une alternative à la solution la plus diffusée : Slack. Elle a été intégrée dans GitLab, bien que dans le même temps GitLab ait acquis , un autre outil de discussions instantanées. Plateformes Il y a des clients disponibles sur Windows, MacOS, Linux, iOS et Android. Références Annexes Articles connexes XMPP Matrix Liens externes Logiciel de messagerie instantanée Service de cloud computing Logiciel propriétaire devenu libre Logiciel libre sous licence MIT Logiciel écrit en Go
Historia Hierosolymitana (Robert le Moine)
de Robert le Moine est une chronique de la Première croisade, écrite entre 1107 et 1120. Robert est identifié comme étant un prieur de Senuc et ancien abbé de Saint-Rémi de Reims, qui a vécu vers 1055-1122. C'est pour cette raison qu'il est également appelé Robert de Reims ou Robert de Saint-Rémi (). Robert affirme, dans son prologue, qu'il a assisté au concile de Clermont, de 1095, ce qui fait de son récit du discours du pape Urbain II celui d'un témoin oculaire, même s'il a été écrit de mémoire, douze ans plus tard ou plus. En dehors de cette partie, cependant, l'auteur se propose de ne pas écrire sur ses propres observations mais en tant que chroniqueur, ayant accepté de réécrire, à la demande de son abbé, la Gesta Francorum, un récit écrit par un soldat de Bohémond de Tarente, dans un style moins . Robert introduit dans le récit de la Première croisade une interprétation bénédictine et une autre qui comprend des éléments apocalyptiques. Description La chronique de Robert contient un compte-rendu du discours du pape Urbain II au concile de Clermont, de , l'appel aux armes pour la première croisade. Ce discours est également enregistré par un autre témoin oculaire, Foucher de Chartres, et la plupart des historiens ont tendance à considérer la version de Fulcher comme plus proche du discours original, tandis que la version de Robert est considérée comme embellie et plus , en partie éclairée par le succès ultérieur de la Première croisade. Les récits du discours de Robert et Fulcher comprennent une description de la terrible situation des chrétiens d'Orient, sous les récentes conquêtes des Turcs et la promesse d'une rémission des péchés. Cependant, la version de Robert, comprend une description plus vivante des atrocités commises par les conquérants, décrivant la profanation des églises, la circoncision forcée, la décapitation et la torture par l'éviscération des hommes chrétiens et faisant allusion aux viols graves des femmes chrétiennes. Selon Robert, Urbain a explicitement adressé son appel à la race des Francs, dont il est lui-même membre, en invoquant la bravoure de leurs ancêtres, dont le point culminant est . La version de Robert décrit également la réaction spontanée du public d'Urbain, qui éclate en cris de ralliement, le (Dieu le veut !). Cette devise et ce cri de guerre se retrouvent également dans la Gesta Francorum, là dans la forme plus ou vernaculaire de . Dans un autre élément que l'on ne trouve pas dans le récit de Fulcher, et peut-être inspiré après coup par l'échec de la croisade populaire, Urbain prévient que l'expédition n'est pas commandée ou conseillée pour les personnes âgées ou faibles, celles qui sont inaptes à porter les armes, ou pour les femmes, mais pour les soldats expérimentés, que le clergé ne doit y participer qu'avec le consentement de leur évêque et les laïcs qu'avec la bénédiction de leur prêtre. L'oeuvre de Robert est probablement à l'origine de l'Historia vie Hierosolimitane de Gilles de Paris. Metullus de Tegernsee, moine et poète du , a fait une adaptation, en vers, de l’œuvre de Robert dans son Expeditio Ierosolimitana. Historique des publications Une édition est réalisée pour la série Recueil des historiens des croisades, parue en 1866. Une édition critique moderne de l'ouvrage est publiée en 2013. Une traduction anglaise est parue dans la série '', en 2005. Références Voir aussi Bibliographie . . . . Article connexe Cartographie de Jérusalem Liens externes Source de la traduction Historiographie des Croisades Première croisade Chronique médiévale Histoire de Jérusalem Chroniqueur du Moyen Âge Littérature médiévale Œuvre littéraire médiévale en latin
Four à arc électrique
Un four à arc est un type de four électrique utilisé en métallurgie et créé par Ferdinand Frédéric Moissan (Henri). Il utilise l'énergie thermique de l'arc électrique établi entre une ou plusieurs électrodes de carbone et le métal pour obtenir une température suffisante à sa fusion. De petite (environ une tonne) ou grande capacité (jusqu'à ), il est principalement utilisé pour la production d'acier liquide (environ 35 % de la production mondiale) et aussi pour le recyclage des métaux (par exemple pour récupérer le zinc de poussières et déchets métallurgiques) (procédé appelé Electric Arc Furnace Dust (EAFD) par les anglosaxons). Des fours à arc miniatures sont utilisés dans certains laboratoires de recherche. Certains fours sont utilisés pour des réactions entre solides ou entre phases gazeuses. On le retrouve dans d'autres secteurs, comme celui de l'odontologie, avec des capacités de quelques dizaines de grammes. Histoire Premiers développements Sir Humphry Davy a effectué une démonstration expérimentale en 1810. Pinchon a tenté de construire un four électrothermique en 1853 ; en 1878-79, Sir William Siemens a déposé un brevet pour un type de four à arc. Les premiers fours à arc électrique ont été mis au point par Paul Héroult, en France, près de Grenoble, qui dépose son premier brevet en 1887. Non loin de là, à Venthon, Paul Héroult développe le four à arc pour étudier la métallurgie du vanadium et d'autres ferroalliages dès 1898. Dans la vallée de la Romanche, Keller démarre l'électrochimie à partir de 1902. Le four électrique de Héroult va rapidement s'imposer comme outil incontournable de la fabrication de ferrochrome, en supplantant rapidement le cubilot. Son avantage décisif apparait lorsque Héroult, en remplaçant le carbone du matériau réfractaire du creuset par de la chromite, parvient à obtenir un ferrochrome d'une teneur en carbone inférieure à 5 %. La fabrication au four à arc rencontre un très grand succès, divisant le coût du ferrochrome par presque trois, et permet le développement des aciers inoxydables. En 1907, des fours sont construits dans une usine aux États-Unis pour une utilisation industrielle. Ils étaient essentiellement destinés à la production d'aciers spéciaux fortement alliés, comme les aciers rapides ou de grande pureté, comme ceux destinés à fabriquer des ressorts en acier. Ainsi, en 1922, Jacques René Levainville explique que : Le Comité des forges a calculé qu'en donnant au coke un pouvoir de et un prix de la tonne (prix d'avant guerre), le prix de revient des était de au haut fourneau et de au four électrique, soit un écart de 100 p. 100. Le four électrique, comme appareil sidérurgique, ne garde sa supériorité que dans des cas très spéciaux : en Suède, où les installations des chutes reviennent fort peu cher, en France, pendant les hostilités, quand la valeur du prix de revient disparaissait devant la nécessité d'une fabrication rapide. Cependant le four électrique demeure l'appareil le plus perfectionné pour l'épuration des fontes ou la fabrication des aciers spéciaux. Le « Stessano electric furnace » est un four à arc tournant (pour mélanger le bain en fusion). Le Girod furnace est proche du four de Héroult. Essor moderne de l'aciérie électrique Les fours à arcs ont été utilisés lors de la Seconde Guerre mondiale pour la production d'alliages d’acier, mais ce n’est qu’ensuite que la fabrication de l'acier électrique s'est vraiment développée, encouragée par le faible coût d'investissement (environ 140 à 200 dollars par t de capacité installée annuelle, comparativement à 1000 dollars par t pour une aciérie classique). De tels fours ont donc été utilisés dans l’Europe ravagée par la guerre où la ferraille de récupération était abondante, faisant naître un type d'aciérie capable de rivaliser avec les grands sidérurgistes des États-Unis, tels Bethlehem Steel et US Steel. Quand Nucor - maintenant l'un des plus grands producteurs d'acier des États-Unis - a décidé d'entrer sur le marché des produits longs, en 1969, il a construit un four à arc, bientôt suivi par d'autres fabricants. Actuellement, la filière de production traditionnelle "haut-fourneau - convertisseur à oxygène" s'est de plus en plus cantonnée au marché des "produits plats" - tôle d'acier et plaques d'acier où la pureté chimique des alliages est essentielle. Cependant, en 1987, Nucor a décidé de s'implanter dans le marché des produits plats, toujours en utilisant des fours à arc. Autres utilisations industrielles Les fours électriques restent bien sûr très utilisés dans la fabrication de ferroalliages comme le ferrochrome, le ferromanganèse, le ferrosilicium... On l'utilise également pour l'obtention de métaux purs : manganèse en remplacement du haut fourneau. Actuellement, 70 % de la production de manganèse est issu de la filière électrique. plomb où le processus électrique représentait 71 % de la production en 1992, le reste étant issu de haut-fourneaux. Enfin, le carbure de calcium (carburant de la lampe à acétylène) est également produit dans des fours à arc. Fonctionnement Principe Dans une enveloppe réfractaire (non-fermée pour en évacuer les vapeurs), une forte tension électrique est appliquée entre des électrodes (graphite-carbone) et le métal à faire fondre. Cette tension fait jaillir un arc électrique. Les câbles électriques, l'enveloppe, le toit (ou la coupole) et certains éléments sont refroidis à l'eau ou un autre fluide caloporteur. La température engendrée par l'arc dépasse et peut atteindre les . Une zone plus froide persiste entre les électrodes, problème qui est généralement résolu par des brûleurs à gaz + oxygène ou un brassage électro-magnétique du métal en fusion. Certains fours fonctionnent en courant continu et ne sont alors équipés que d'une seule électrode. Des ouvertures ou le basculement du four permettent de récupérer le métal fondu et le laitier. Consommation d'énergie Elle est très variable selon l'âge et la qualité du four et selon les matériaux qu'on y entre. Une tonne d'acier pour être produite dans un four à arc électrique nécessite en théorie environ . Le minimum théorique requis pour faire fondre une tonne de déchets d'acier est (point de fusion ). Fabriquer de l'acier avec un arc électrique n'est donc économique que là où il y a abondance d'énergie électrique, avec un réseau électrique stable et bien développé. Qualité Les fours électriques utilisés en sidérurgie ont l'intérêt de recycler les ferrailles. Le risque d'entraîner la présence d'impuretés non désirables est minime et parfaitement maitrisé par l'aciériste parce que le choix des ferrailles permet d'éliminer les ferrailles suspectes (telles que ferrailles de chiffonnier). La qualité des ferrailles peut être choisie en fonction des exigences sur le produit à obtenir. L'aciériste peut utiliser des lots homogènes dont il connait l'histoire, par exemple chutes de fabrication au laminage. Si une anomalie se produisait elle serait détectée par les premières analyses faites dès la fusion. Actuellement les produits pour lesquels les exigences sont les plus grandes, telles que pièces pour le nucléaire et l'aéronautique, sont issus de coulées au four électrique, complétées éventuellement par des traitements (dégazage) par le vide et des traitements en poche chauffante. Ainsi le four électrique est loin d'être réservé aux produits les moins exigeants. Il est au contraire utilisé pour produire les aciers de plus haute qualité. Notes et références Voir aussi Bibliographie H. W. Beaty (ed), Standard Handbook for Electrical Engineers, éd., McGraw Hill, New York, 1978 J.A.T. Jones, B. Bowman, P.A. Lefrank, Electric Furnace Steelmaking, in The Making, Shaping and Treating of Steel, R.J. Fruehan, Editor. 1998, The AISE Steel Foundation: Pittsburgh. 525-660 Articles connexes Aciérie électrique Four à induction, autre type de four électrique (« Four Kjellin »). Liens externes Lien vers le module de formation du site de SteelUniversity.org Recognition of first foundry as historical site Home made small scale arc furnace using a welder Arc électrique
Arizona Veterans Memorial Coliseum
Le Arizona Veterans Memorial Coliseum ou simplement Coliseum (était parfois surnommé The Mad House on McDowell) est une salle omnisports de Phoenix, Arizona, située sur le terrain de l'Arizona State Fair. Le Coliseum était le domicile des RoadRunners de Phoenix de l'Association mondiale de hockey entre 1974 et 1977 et des RoadRunners de Phoenix de la défunte Ligue internationale de hockey de 1989 à 1996, des Suns de Phoenix de la NBA de 1968 à 1992, du Arizona Thunder de la World Indoor Soccer League de 1998 à 2000, et des Phoenix Mustangs de l'ancienne West Coast Hockey League de 1997 à 2001. La salle a aussi logé le Phoenix Inferno également connu sous le nom de Phoenix Pride de la MISL de 1980 à 1983. L'équipe de basket-ball de Phoenix Eclipse (American Basketball Association 2000) y était locataires entre 2001 et 2002. L'ABA reviendra au Coliseum, car les Phoenix Phantoms ont choisi cette arène en tant que domicile. Sa capacité est de places pour le basket-ball et places pour le hockey sur glace. Histoire Des journaux déclarent que la Arizona State Fair Commission a commencé à projeter le Arizona State Fairgrounds Exposition Center dès la fin de l'année 1962. La Commission a envisagé un bâtiment couvert qui pourrait être employé pendant la State Fair (foire de l'état) et le reste de l'année. En 1964, l'architecte Leslie Mahoney de Phoenix a présenté à la commission les plans finals, et la construction a commencé cet été là. Son toit en forme de selle, suspendu par des câbles, soutenant plus de 1000 panneaux de béton préfabriqué, était considéré comme une œuvre architecturale innovatrice. En avril 1965, le nom a été officiellement changé en l'honneur des combattants de l'Arizona. Il y avait eu une polémique sur le service de l'alcool dans le nouveau bâtiment, mais la législation a été signée en avril 1965 par le Gouverneur Sam Goddard prévoyant des ventes limitées de boisson alcoolisée. Le Coliseum fut ouvert le 3 novembre 1965, avec un spectacle des Ice Follies. Le coût final de la salle a été estimé à 7 millions de dollars USD. Elle organisa plusieurs événements importants comme le NBA All-Star Game 1975 et le WCW Wrestle War en 1991. La salle était désignée affectueusement sous le surnom de "The Mad House on McDowell" par des fans et les médias locaux (appelé d'après la McDowell Road, la rue où elle est localisée à Phoenix) pendant son occupation par les Suns. Actuellement, l'arène est ouverte pour quelques événements, après que les Suns sont partis en 1992 pour l'America West Arena (maintenant US Airways Center). Les concerts programmés et d'autres événements du Arizona State Fair dans le Coliseum se déroulent pendant la saison annuelle de la Foire (qui commence chaque octobre). Jusqu'à récemment elle avait accueilli des matchs de championnats de basket-ball des lycées de l'Arizona, mais ceux-ci ont été déplacés vers la plus récente Jobing.com Arena. En automne 2005, le Arizona Veterans Memorial Coliseum a abrité jusqu'à évacués de La Nouvelle-Orléans à la suite de l'Ouragan Katrina. Les évacués ont été replacés dans d'autres logement pour l'ouverture de la foire en octobre. Il accueille également la plus grande vente de livre de l'ouest (VNSA Book Sale), au mois de février. Événements Shipstads & Johnson Ice Follies, 3 novembre 1965 NBA All-Star Game 1975, 14 janvier 1975 WCW Wrestle War, 24 février 1991 Galerie Voir aussi Articles connexes Suns de Phoenix NBA All-Star Game 1975 US Airways Center Notes et références Liens externes Arizona State Fair hockey.ballparks.com Équipement sportif achevé en 1965 Stade multifonction Salle de basket-ball en Arizona Aréna de la NBA Patinoire de hockey en Arizona Aréna de l'Association mondiale de hockey Salle de roller derby aux États-Unis Équipement sportif à Phoenix (Arizona)
2,2,3-Triméthylpentane
Le 2,2,3-triméthylpentane, de la famille des hydrocarbures et de formule brute C8H18. C'est un des isomères de l'octane. L'atome de carbone 3 qui porte un groupe méthyl est chiral. Le 2,2,3-triméthylpentane se présente donc sous la forme de deux énantiomères : le (R)-2,2,3-triméthylpentane de numéro CAS le (S)-2,2,3-triméthylpentane de numéro CAS qui sont séparables grâce leur pouvoir rotatoire opposé. À température et pression ambiantes, il est sous forme liquide, très inflammable. Notes Alcane ramifié Isomère de l'octane
Salamandridae
Les Salamandridae sont une famille d'urodèles. Elle a été décrite par le zoologiste allemand Georg August Goldfuss (1782-1848) en 1820. Répartition Les espèces de ses 21 genres se rencontrent en Europe, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, en Asie du Sud, en Asie de l'Est et en Amérique du Nord. Description C'est une famille très diversifiée autant dans les caractéristiques morphologiques que dans les adaptations écologiques (semi-aquatique à terrestre) et comportementales, des variations de parade nuptiale, des mode de reproduction (ovoviviparité, viviparité, oviparité). La quasi-totalité des espèces de la famille ont des larves aquatiques, à l'exception de certaines « vraies salamandres » comme la Salamandre noire (Salamandra atra) qui mettent au monde des individus complets munis de poumons, pouvant vivre à l'air libre dès leur naissance. Les individus adultes ont pour la plupart un mode de vie bi-phasique, terrestre et aquatique, dans différentes proportions selon les genres. Le groupe des « vrais salamandres » (genres Chioglossa, Salamandra, Lyciasalamandra) montre ainsi une tendance très nette à l'adaptation à la vie terrestre dans plusieurs domaines : reproduction (ovoviviparité, allant jusqu'à la viviparité complète chez Salamandra atra par exemple), alimentation (adaptation de l'appareil buccal à une alimentation terrestre). Le groupe des tritons a quant à lui une écologie et une biologie bien plus aquatiques. La fécondation est interne mais il n'y a pas copulation : le mâle dépose un petit sac contenant le sperme, le spermatophore, sur ou à proximité de la femelle, qui le récupère ensuite par son cloaque. Les mécanismes d'alimentation sont également différents de chez les vraies salamandres, et tout l'appareil buccal est adapté à une alimentation aquatique. On peut distinguer quatre groupes de parade nuptiale différents selon le genre. Chez les genres Mertensiella, Salamandra, Pleurodeles et Tylototriton le mâle capture la femelle par sa face ventrale. Le spermatophore est déposé alors que le mâle enserre encore la femelle et qu'il la manœuvre jusqu'au spermatophore. Chez les genres nord américains Notophthalmus et Taricha la capture de la femelle se fait par la face dorsale. Les mâles des genres Euproctus et Calotriton capturent la femelle avec leur queue et le spermatophore est déposé sur le corps, près ou dans les lèvres cloacales. Dans le dernier groupe de parade nuptiale il n'y a aucun contact physique du tout entre les deux partenaires sexuels (Cynops, Neurergus, Paramesotriton, Pachytriton et Triturus). Toutes les espèces de cette famille sécrètent des toxines par leur peau à un degré plus ou moins important. Beaucoup d'espèces ont des couleurs vives, afin de prévenir leurs éventuels prédateurs de leur toxicité (le meilleur exemple européen de cette tactique étant fourni par la Salamandre tachetée, noire ponctuée de jaune). Les Salamandridae ont la propriété de pouvoir régénérer un membre coupé. Il semble que cette repousse soit dépendante d'un système protéique comprenant la Prod-1, dont la concentration varie avec la distalité par rapport à l'axe du corps, et le nAG, produit par les cellules de Schwann entourant le neurone sectionné. Liste des sous-familles et genres Selon : sous-famille Pleurodelinae Tschudi, 1838 genre Calotriton Gray, 1858 genre Cynops Tschudi, 1838 genre Echinotriton Nussbaum & Brodie, 1982 genre Euproctus Gené, 1838 genre Hypselotriton Wolterstorff, 1934 genre Ichthyosaura Sonnini de Manoncourt & Latreille, 1801 genre Laotriton Dubois & Raffaëlli, 2009 genre Liangshantriton Fei, Ye & Jiang, 2012 genre Lissotriton Bell, 1839 genre Neurergus Cope, 1862 genre Notophthalmus Rafinesque, 1820 genre Ommatotriton Gray, 1850 genre Pachytriton Boulenger, 1878 genre Paramesotriton Chang, 1935 genre Pleurodeles Michahelles, 1830 genre Taricha Gray, 1850 genre Triturus Rafinesque, 1815 genre Tylototriton Anderson, 1871 sous-famille Salamandrinae Goldfuss, 1820 genre Chioglossa Bocage, 1864 genre Lyciasalamandra Veith & Steinfartz, 2004 genre Mertensiella Wolterstorff, 1925 genre Salamandra Garsault, 1764 sous-famille Salamandrininae Fitzinger, 1843 genre Salamandrina Fitzinger, 1826 Systématique La famille des Salamandridae a fait l'objet de nombreuses réorganisations systématiques et nomenclaturales, notamment grâce aux progrès de la phylogénétique. Une présentation toujours valable actuellement permet de diviser les Salamandridae en deux grands groupes : les « vraies salamandres » (comprenant les genres Chioglossa, Lyciasalamandra, Mertensiella et Salamandra) et les « tritons » (regroupant les genres restants). Les études menées sur la phylogénie de la famille confirment l'origine monophylétique de ces groupes peuvent donc être considérés comme des sous-familles de la famille Salamandridae. Le genre Salamandrina n'appartient ni au groupe des vrais salamandres, ni à celui des tritons précédemment cités. Le genre constitue une lignée éloignée de ces deux groupes. Plusieurs genres ou espèces de Salamandridae font actuellement débat au sein de la communauté scientifique. Par exemple le genre Triturus, regroupant les tritons strictu senso, est désormais considéré comme polyphylétique et en cours de réorganisation, ou l'espèce Salamandra salamandra chez qui certains taxons précédemment considérés comme des sous-espèces ont été élevés au rang d'espèce à part entière. De récentes études ont permis de préciser la phylogénie de certains genres de Salamandridae, ce qui a conduit à quelques remaniements taxinomiques. Le genre Mertensiella est devenu monotypique, Mertensiella luschani étant désormais dénommé Lyciasalamandra luschani. Le genre Triturus est également en cours de réorganisation, de récentes études phylogénétiques ayant remis en cause la monophylie de ce taxon. Registre fossile Un registre fossile conséquent documente l'évolution des salamandridés. La plupart des fossiles connus semblent appartenir au groupe apical (aussi appelé groupe-couronne); le plus ancien date du Thanétien (Paléocène). Un seul salamandridé-souche est présentement connu; il s'agit de Phosphotriton sigei, des phosphorites du Quercy, qui date de l'Éocène moyen ou supérieur. Publication originale Goldfuss, 1820 : Handbuch der Zoologie. Zweite Abtheilung. Nürnburg: Johann Leonhard Schrag. Liens externes Notes et références Salamandridae Famille d'urodèles (nom scientifique)
Mélinée Manouchian
Mélinée Manouchian (en ), née en 1913 à Constantinople (Empire ottoman) et morte le à Paris (France), est une immigrée résistante d'origine arménienne, devenue française à la Libération. Veuve du héros de l'Affiche rouge Missak Manouchian, elle en est le premier et principal biographe. Biographie Survivante orpheline Exil en Grèce (1913-1925) Mélinée Soukémian naît dans une famille de fonctionnaires de l'Empire ottoman. Son père a un rang relativement élevé, directeur dans l'administration des Postes. Elle a deux ou trois ans quand ses parents sont tués, victimes de l'Aghed, l'extermination de plus d'un million d'Arméniens. Orpheline, elle est recueillie avec sa sœur aînée, Armène, par une mission protestante de Smyrne, en territoire hellénique. Au terme de la guerre gréco-turque, elle est déportée en 1922 vers Thessalonique au cours d'un épisode de la « Grande Catastrophe d'Asie mineure », l'épuration ethnique de la ville. Accueillie comme réfugiée par le Royaume de Grèce, qui est sous protectorat anglo-français, elle est placée dans un orphelinat de Corinthe. Elle y est élevée, entre autres, par Victoria Chahinian, future mère de l'écrivain Armand Maloumian. Elle ne se souviendra pas y avoir vécu un seul jour sans avoir été tenaillée par la faim. Apatride en France (1926-1933) À la fin de l'année 1926, le envoie, parmi d'autres, Armène et Mélinée Soukémian poursuivre leur scolarité en France, à Marseille, où auront débarqué quelque cent mille réfugiés arméniens. Mélinée a treize ans. À la suite d'une erreur d'enregistrement au départ d'Athènes, l'état civil leur attribue définitivement le nom d'Assadourian. Leur nouvelle école, sise 35 avenue de la Capelette, accueille deux cents autres orphelines. Elle est animée par des institutrices formées à l'École normale de Constantinople, qui se constituent le en une Association des dames arméniennes amies des écoles Tebrotzassère ou . Les « Dames de Tebrotzassère » les initient à la langue et la civilisation arméniennes. En 1929, Mélinée est envoyée au Raincy, où l'école Tebrotzassère est transferée. Elle obtient son certificat d'études avec mention. À sa sortie de l'école, elle suit une formation de secrétaire comptable et de sténo-dactylographie, tandis que sa sœur devient couturière. Diplômée, Mélinée s'installe à Paris même dans une chambre sous louée au quatrième étage du 8 de la rue de Louvois. Le bailleur, Seropé Papazian, qui habite l'appartement d'en face, se trouve être le fils du grand-oncle paternel et l'ex tuteur d'une certaine Knar Baghdassarian, épouse de Mamigon Aznavourian et mère de Shahnourh Aznavourian, qui deviendra Charles Aznavour. Mélinée Assadourian est étroitement associée à la vie familiale des Aznavourian. C'est elle qui, en 1935, accompagnera les enfants, Aïda et le petit frère de celle-ci, quand ils participeront, et remporteront, leur premier radio-crochet. En 1933, devenue majeure, Mélinée Assadourian relève de l'Office des réfugiés arméniens. Lutter contre les fascismes L'engagement communiste (1934-1938) Mélinée Assadourian, jeune femme de vingt deux ans, rencontre une première fois Michel Manouchian, son aîné de six ans, en 1934 lors de la fête annuelle de la Section française du Comité de secours pour l'Arménie, alias , qui est une émanation de la République socialiste soviétique d'Arménie au sein du Komintern. Bien qu'apatrides, leur adhésion commune à la civilisation française et à l'idéal qu'elle porte est profonde, dépassant la seule reconnaissance. La menace des fascismes, dans les suites de la crise du 6 février 1934, les poussent à s'engager. Ils prennent leurs adhésions au Parti communiste français. En juillet 1935, Mélinée Assadourian entre comme déléguée de la section de Belleville au Conseil central du HOC, en même temps que Michel Manouchian, délégué du quartier latin promu secrétaire général adjoint. Elle assure le secrétariat administratif de l'organisation, dont la revue, Zangou, est désormais dirigée par Michel Manouchian. Ils participent aux manifestations et aux grèves du Front populaire, qui apportent un espoir de droit, vite déçu, pour les travailleurs immigrés et les sans-papiers. Ils se marient le , munis du « certificat de coutume en vue de mariage » exigé des apatrides. Ce n'est qu'en 1937 qu'ils peuvent offrir un logement à leur ménage, 79 rue des Plantes, à la lisière sud du arrondissement, près de la Porte de Châtillon sur la ceinture des Maréchaux. À la fin de l'année, les purges staliniennes provoquent la dissolution du HOC, à Paris comme à Erevan. Les Manouchian fondent, dans les mêmes locaux du 12 rue Saulnier, l'Union populaire franco-arménienne mais leur action militante est réorientée vers l'international. Le couple est proche d'Arpen Tavitian, alias Armenak Manoukian, qui est trotskyste, et d'André Marty, conseiller municipal du , qui est envoyé par le Komintern de 1936 à 1939 comme inspecteur général des Brigades internationales. L'engagement dans celles-ci ayant été refusé à Michel, à cause du manque de cadres, les Manouchian se mobilisent ensemble pour la défense de la République espagnole et participent à la récolte de fonds auprès des associations arméniennes de France. Un million de francs est remis au Comité d'aide aux Républicains espagnols, faible réponse du Komintern au Comité international pour la non-intervention. Zangou livre des analyses sur la guerre d'Espagne, publie des lettres de brigadistes, lance des appels à l'engagement volontaire. Guerre et clandestinité (1939-1941) La veille du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, le , Missak Manouchian, apatride, est incarcéré à cause de ses sympathies connues pour l'Union soviétique, laquelle est considérée comme une nation ennemie depuis qu'elle a signé, une semaine plus tôt, le pacte germano-soviétique. Mélinée Manouchian n'a pas droit au masque à gaz distribué en mairie aux seuls Français. Le , par un décret pris par le ministre de l'intérieur Albert Sarraut, le gouvernement radical-socialiste d'Édouard Daladier interdit tout organisme affilié au Parti communiste français, accusé de trahison, dont l'Union populaire franco-arménienne. Pour échapper à sa prison, Missak Manouchian signe un acte d'engagement volontaire contraire aux directives du Parti. Le , il est à son domicile pour faire ses adieux avant de partir pour la base militaire de Colpo, où, adepte régulier de la culture physique, il sera chargé de l’entraînement physique des recrues. Les jours suivants, Mélinée Manouchian s'empresse au siège de l'UPFA, 12 rue Saulnier, de brûler toutes les archives. Elles pourraient livrer des noms et des adresses. Un décret-loi pris par le même Sarraut un an plus tôt, le , permet en effet à la police, qui dispose d'un fichier élaboré à l'occasion des manifestations de 1936, d'arrêter à discrétion tout qui ne parviendrait pas à justifier de son statut de réfugié. Une loi du , que Léon Blum dénonce comme contre-productive, autorise l'incarcération immédiate dans les camps d'internement ouvert en 1938 des communistes Français. Effectivement, ils entrent dans la clandestinité, Mélinée Manouchian comme les autres. Embauchée dans une usine où la main d'œuvre masculine fait défaut, elle ne retrouve son mari qu'en , au terme de dix sept mois de séparation, après qu'il s'est absenté du poste auquel il a été affecté au sein d'une usine d'armement d'Arnage. C'est pour le voir repartir, pour Rouen, chacun dans son usine. La rupture du pacte germano-soviétique, le , change tout. Missak Manouchian rejoint aussitôt sa femme à Paris, ce qu'il lui vaut d'être arrêté par le S.D. avec quelques autres communistes, suspects d'intelligence avec l'URSS, nouvel ennemi de l'Occupant, . Mélinée échappe par hasard à la rafle. Elle se précipite à la gare du Bourget, qui est la plus proche du camp de Drancy. Arrivée trop tard, elle a juste le temps d'entendre La Marseillaise chantée par les camarades que le train emmène au camp de Royallieu, près de Compiègne. Ils font partie des premiers sept mille prisonniers du « Frontstalag 122 », principalement des Russes blancs. Aussitôt le père Klépinine et mère Marie Skobtsova, animateurs d'une paroisse orthodoxe de Paris proches d'une « Union du retour à la patrie » qu'ils ignorent être en réalité une antenne du Guépéou, organisent avec quelques amis un « Comité d’aide aux détenus de Compiègne », qui confectionne des colis et apporte par correspondance un secours moral. Ce n'est que quelques semaines après l'arrestation que Mélinée apprend que son mari porte le matricule 351. Avec Misha Aznavourian, elle se rend à bicyclette porter une grande valise de victuailles et de vêtements au camp de Royallieu, qui est gardé par la SiPo. Elle se présente seule à l'entrée, Misha Aznavourian l'attendant dans un café. L'officier de poste est stupéfait par l'audace de cette première « Française » ainsi tentée de rendre visite à un détenu et fait remettre la valise. Refoulée toutefois à l'entrée, elle n'hésite pas à essuyer les tirs des miradors le temps d'échanger depuis les barbelés quelques cris avec le matricule 351 agitant le chandail jaune que sa femme lui avait tricoté. Le Travail allemand (1942) Michel Manouchian est libéré à la fin de décembre 1941. Soucieux à la suite de cet épisode de renforcer leur clandestinité, le couple Manouchian réuni déménage pour un appartement qu'il a trouvé au quatrième et avant-dernier étage du 11 rue de Plaisance, au milieu du même arrondissement. Treize mois durant, les Manouchian s'impliquent, initialement sous la direction générale d'Arthur London, jusqu'à l'arrestation de celui-ci le , puis sous celles de Simon Cukier et , dans les actions de propagande dites « Travail allemand » menées par les différentes sections de la Main-d'œuvre immigrée, qui est une branche du syndicat CGTU. Le « TA » consiste principalement à faciliter la désertion, voire l'entrée en résistance de soldats de la Wehrmacht. Ce sont souvent des non-Allemands enrôlés de force, des soldats des unités Vlassoff, parfois arméniens, ou des Allemands anti-hitlériens. C'est ainsi que des matelots de la Kriegsmarine proches du KPD fournissent quelques armes à la MOI dès 1942, tel Hans Heisel, membre du CALPO qui, le lors d'un de ses rendez vous au bois de Boulogne avec son contact féminin, prendra le risque de se défaire de son pistolet de service, par lequel Julius Ritter, sur ordre de Missak Manouchian, sera tué le lendemain. Mobilisé dans cette forme de résistance, le syndicat MOI prend directement ses ordres du Komintern, ce que ses affiliés ignorent. Le rôle de Mélinée Manouchian est de dactylographier des tracts et porter des messages secrets, les femmes paraissant par a priori moins suspectes lors de déplacements. Les réunions se tiennent dans son appartement. Une filière d'évasion est mise en place. Les candidats à la désertion de la Légion arménienne, guidés par Diran Vosguiritchian, finissent par savoir que lors d'une permission à Paris ils trouveront un point de ralliement dans le restaurant Chez Raffi, 8 rue de Maubeuge, où, le soir, le maître d'hôtel Misha Aznouvourian chante. À six cent mètres de là, l'appartement des Aznavourian, 22 rue de Navarin, sert de sas. Les déserteurs y entrent en feldgrau et en sortent en civil. Les opérations se font avec la complicité tacite des concierges de la rue. Celle du 22 rue de Navarin est l'épouse d'un agent de police. Les tampons qu'il faut apposer sur les faux papiers sont fabriqués par Charles Aznavourian. « Terroriste » FTP MOI (1943) En , Mélinée Manouchian suit son conjoint passant, à contrecœur, à la résistance armée. Celle-ci a commencé presque deux ans plus tôt à Strasbourg par l'attentat du organisé par Marcel Weinum et ses jeunes camarades de la Main noire, un groupe isolé, mais c'est l'attentat du Colonel Fabien, perpétré le suivant, qui en marque l'unification, en théorie du moins, par le Parti communiste clandestin dans le mouvement des FTP que dirige Charles Tillon indépendamment du Front national. Placé sous le commandement du colonel Gilles et nommé commissaire militaire des quatre unités et trois commandos de la MOI, Manouche, comme l'appelle ses camarades, et ses guérilleros relèvent en réalité, ce jusqu'en , date à laquelle le Front national tente une reprise en main, directement du Komintern, dont le correspondant à Paris est Jacques Duclos. Le rôle de Mélinée Manouchian y est celui habituellement confié aux femmes, qui passent plus facilement incognito à cause d'un préjugé qu'a l'Occupant sur leurs capacités guerrières. Au sein du groupe de transport d’armes et d’agents de liaison, elle est chargée de repérer les mouvements des futures cibles d'attentats, de noter les réactions du public et de rédiger les comptes rendus. Sont mis à contribution jusqu'à ses neveux, à qui il arrivera de transporter des explosifs cachés dans des sacs à dos sous des légumes, ainsi que son amie Knar Aznavourian, la mère de Charles Aznavour, chargée de véhiculer sur les lieux d'attentats les armes cachées dans un landau et de les évacuer de même. Tous se savent en sursis. Dès mars 1943, cent quarante FTP MOI ont déjà été arrêtés par la BS 2, dont Henri Krasucki. Le , fuyant une rafle, Mélinée est interpellée dans le métro, son sac rempli des armes que vient de lui remettre Olga Bancic à une table de café. Le policier, auquel elle répond qu'elle transporte des pistolets, la laisse repartir sans procéder à de vérification en lui disant de ne pas plaisanter avec ces choses-là. Le soir, au domicile conjugal, elle conjure son mari de ne pas se rendre à son rendez-vous du lendemain. Michel Manouchian se sait suivi mais, dans l'impossibilité de prévenir les jeunes qu'il a à ses ordres, les adresses des uns et des autres lui étant restés cachées, il ne se voit pas les laisser courir seuls au sacrifice. Condamnée à mort (1944) Après l'arrestation de Michel, le matin du , Mélinée, ne le voyant pas revenir, abandonne comme convenu leur appartement avant la nuit. Le lendemain à la première heure, en sortant du métro Quatre septembre, elle trouve Knar Aznavourian, la mère de Charles venue la prévenir. Sa cache, 8 rue de Louvois, a été perquisitionnée en même temps que son appartement, 11 rue de Plaisance, peu après qu'elle en soit partie. Elle se réfugie chez les Aznavourian, 22 rue de Navarin. C'est ce qui lui permet d'échapper à la rafle du 3 décembre. Le sort de son mari la plonge dans une nervosité insurmontable. Par des amis travaillant à la Préfecture de police, elle est informée que son signalement est diffusé dans les commissariats. Elle se fait teindre en brune. Elle sait qu'elle sera condamnée à mort si elle est capturée. Elle n'hésite cependant pas à prendre le risque de récupérer dans différentes caches, 8 rue Louvois chez Seropé Papazian ou chez elle, où la Brigade spéciale a ce même 3 décembre saisi de nombreux documents, mais aussi chez sa sœur 19 rue au Maire et ailleurs, les comptes rendus qu'elle a rédigés. Ils serviront l'histoire. La nouvelle de l'exécution de son mari, intervenue le , est cachée pendant plusieurs semaines à Mélinée. La déréliction passée, celle-ci reprend sa place au sein de la Main-d'œuvre immigrée, dirigée par Otto Niebergall depuis qu'Arthur London a été arrêté, et son activité de « TA ». En , elle est missionnée trois jours à Thouars, dans le Poitou, pour organiser le réseau local. Elle voyage cachée par un cheminot dans la vigie de la locomotive. C'est elle qui traduit en arménien les bulletins de liaison que Diran Vosguiritchian est chargé de transmettre aux « malgré nous » de la Légion arménienne enrôlés dans la Wehrmacht qui, sous les ordres des commandants Alexandre Kazarian et Stépan Yaghdjian, des capitaines Bartogh Pétrossian et Léon Titanian, ont commencé à rejoindre les FTP dès le . Officiellement rassemblés le par Staline en Régiment soviétique de partisans en France, ces mille deux cents soldats participent à la libération de Mende, Nîmes, Arles et Marseille. Le , elle est reçue avec le capitaine Bartogh Pétrossian, héros du maquis des Cévennes, et ses homologues au siège du PCF, où Marcel Cachin, membre du bureau politique, s'était, sous la pression de la Gestapo, publiquement opposé à l'action violente des FTP MOI. La Libération lui est l'occasion de retrouver le commissaire politique qui a refusé d'exfiltrer son mari et ses hommes alors que tous savaient qu'ils étaient déjà dans les mailles de la police, Boris Holban. Elle se rend à sa rencontre avec deux amis arméniens armés dans la caserne parisienne où il est cantonné. Boris Holban plaide qu'il n'a fait qu'obéir à des ordres venus d'en haut et échappe à sa propre exécution. Survivante veuve Secrétaire de la JAF (1945-1947) La guerre finie, le Front national arménien, branche du Front national que dirige Vahé Atamian à laquelle succédera le l'Union culturelle française des Arméniens de France, milite pour l'obtention de papiers au sein du Centre d'action et de défense des immigrés, , que préside l'ancien secrétaire de la branche MOI de la CGTU, Édouard Kowalski. Dans cette mouvance, Mélinée Manouchian travaille comme secrétaire de la Jeunesse arménienne de France, , association fondée le pour organiser des échanges culturels et promouvoir la civilisation arménienne auprès des jeunes de la diaspora. Le , elle assiste au cimetière parisien d'Ivry à l'inauguration par le CADI d'un monument à la gloire des fusillés de l'Affiche rouge. Elle fait partie des quelque cent mille immigrés naturalisés français au titre de résistant ou de résident installé depuis 1939, en vertu d'un décret du 30 juin 1946 obtenu au terme d'âpres négociations politiques, si âpres qu'elles conduiront en novembre 1948 à la dissolution du CADI pour menace à . Elle fait paraître un recueil des « Poèmes » écrits en arménien par feu son mari. La Voix, journal de la JAF, publiera chaque année un texte mémoriel accompagné d'une biographie de Missak Manouchian. A Erevan (1948-1962) En 1947, Mélinée Manouchian saisit l'offre faite par l'Union soviétique à d'ex ressortissants de rejoindre une de ses républiques et répond à l'appel au repeuplement de l'Arménie, le ներգաղթ (Nerkaght). Trois mille cinq cents Arméniens de France, telle la famille Maloumian, embarquent en sur le Rassïa (Russie) et deux mille cinq cents en décembre sur le Pobiéda (Victoire). Suivant l'exemple de Vahé Atamian, Mélinée Manouchian part refaire sa vie à Erevan, où un emploi d'enseignante de français lui est assuré. Elle est logée dans un modeste une pièce du centre d'Erevan et travaille à l' de l'Académie des sciences. Désabusée par les procès de Prague, revenue du stalinisme, elle envoie des messages codés à ses amis les Aznavourian, dont le fils Charles, pour les dissuader de rejoindre la RSS d'Arménie. Ils avaient déjà déposé une demande de passeports soviétiques. Elle rédige toutefois un livre, publié en 1954, sur Missak, le premier qui lui soit consacré, et fait paraître en 1956 un second recueil des poèmes de son mari. Un cancer lui vaut une gastrectomie, dont elle se remet mal. Il lui faut attendre l'avènement de Khrouchtchev et la déstalinisation pour obtenir au début des années soixante de pouvoir se faire soigner à Paris. À la faveur de la Détente, elle est rapatriée en même temps que la presque totalité de ceux qui sont partis en 1947 et leurs descendants dans le cadre d'accords que la France a commencés de négocier dès 1956 avec une république d'Arménie au bord de la famine. Témoin oublié (1963-1982) À son retour à Paris, Mélinée Manouchian entreprend les démarches pour obtenir une pension de veuve de guerre. Vingt ans de retard lui sont versés mais elle ne bénéficie pas de la majoration due aux veuves d'officiers, Michel Manouchian, en dépit de sa fonction de commandant de plusieurs unités, n'ayant été reconnu qu'au grade d'« interné » à l'Armée française de la Libération. Elle demeure une inconnue en dépit du succès de la chanson de Léo Ferré, L'Affiche rouge, succès confidentiel en effet, l'œuvre étant bannie des antennes. En 1965, elle est consultée par Armand Gatti, scénariste d'un film devant raconter l'histoire de L'Affiche rouge. Le film ne se fera que dix ans plus tard, sur un scénario différent. En 1973, le poète Rouben Mélik, directeur de collection aux éditions EFR, se charge de faire paraître en France son ouvrage. Celui-ci sera réédité plusieurs fois au cours des années 1970. Le , le foyer de travailleurs migrants « Groupe Manouchian » est inauguré au Blanc-Mesnil en présence de Mélinée Manouchian. En 1976 sort le film L'Affiche rouge. Elle y est incarnée par l'actrice Malka Ribowska. Le film veut mettre en scène une similitude du combat terroriste des jeunes résistants de la MOI face aux nazis et de ceux, contemporains, qui combattent les dictatures de Pinochet au Chili, de Franco au Pays basque. Le de la même année, elle est de la fondation de l'Amicale des anciens résistants français d'origine arménienne, dont le principal objet est de défendre la mémoire des résistants arméniens. La mise en cause du Parti (1983-1989) En 1983, Mélinée Manouchian participe avec Serge Mosco Boucault et Charles Mitzflicker à la réalisation du film Des terroristes à la retraite, dans lequel la responsabilité de dirigeants du PCF de l'époque dans la destruction du groupe Manouchian est évoquée. Elle y incrimine Boris Holban, chef des FTP-MOI qui reconnaît avoir dû sacrifier une part de ses troupes, et l'accuse d'avoir refusé, en le menaçant d'être inculpé de désertion, d'exfiltrer vers la province, comme d'autres l'avaient été, son mari, qui se savait filé. La censure levée, le film sort en 1985. C'est alors que l'historien Philippe Robrieux reproche à la vieille dame de diffuser un témoignage subjectif. S'ouvre une « affaire Manouchian » opposant les historiens. Les uns dénoncent l'élimination sous prétexte de trotskisme de résistants étrangers parce qu'ils étaient étrangers, , comme cela s'est fait en 1952 durant les procès de Prague. Les autres nient un tel machiavélisme et renvoient à un unique traître, Joseph Davidovitch, ainsi qu'au principal responsable, la Collaboration. La querelle met en évidence le silence dans lequel les archives ont été laissées. Le , le président de la République François Mitterrand, sur son quota personnel, nomme, par décret, Mélinée Manouchian chevalier de la Légion d'Honneur. Le , au Père Lachaise, Georges Marchais, secrétaire du PCF, donne le bras à Mélinée Manouchian entourée de la direction du parti, pour inaugurer au coin du mur des fédérés le monument commémorant les FTP-MOI. Elle est enterrée le au cimetière parisien d'Ivry, division, non loin du carré militaire où gisent les dépouilles de son mari et maints autres compagnons de la MOI combattante. Henri Krasucki, secrétaire général de la CGT, s'est déplacé pour saluer la mémoire de sa camarade de combat, malgré la désapprobation de Paul Laurent et de l'ensemble de la direction du PCF. Son cercueil ne sera réuni à celui de son époux qu'en 1994 sous la stèle blanche des militaires morts pour la France dressée pour celui-ci en 1973. Publication rééd. France Loisirs, Paris, 1977, 204 p. rééd. postf. F. Cassenti, EFR, Paris, 1977, 222 p. Veuve Manouchian La lettre à Armène Le vers treize heures, deux heures avant d'être fusillé au Mont Valérien, Michel Manouchian écrit ses deux dernières lettres depuis la prison de Fresnes. Elles seront remises à leur destinataires après la Libération, le . La première est destinée à Arménouhi Assadourian, alias Armène, la sœur aînée de Mélinée qui a eu hors mariage deux enfants, Armand et Vincent Guiragossian, les neveux de Michel Manouchian. Une fois rédigée, son auteur la plie et la glisse dans une enveloppe, marque sur celle-ci . Cette lettre restera secrète, peut être par ce qu'il y écrit et qu'Arménak Manoukian, bras droit du commissaire militaire Missak Manouchian, a été un de ces trotskistes persécutés par le Parti communiste. Elle est découverte dans les archives personnelles de Katia Guiragossian, petite nièce de Michel Manouchian, par l'écrivain Didier Daeninckx, auquel celle-ci lui en a confié le dépouillement. Faute de publication scientifique, celui-ci restitue le document dans le roman biographique qu'il publie en sur le héros de l'Affiche rouge. La lettre à Mélinée La dernière lettre de Michel Manouchian est destinée à sa future veuve. Elle est rendue publique après guerre par Emmanuel d'Astier de La Vigerie qui la publie, pour la première fois, dans son journal Libération. Elle est lue sur scène par Madeleine Renaud puis par Gérard Philipe en 1953. Ce document, pensé par un poète philosophe, appartient aujourd'hui à l'anthologie française et a inspiré en , parfois directement, le poème de Louis Aragon, Strophes pour se souvenir, qu'a mis en musique et chanté Léo Ferré. Mélinée Manouchian n'aura accompli qu'une partie des vœux exprimés par son mari dans cette dernière lettre. Elle publie ses poèmes mais n'exécute pas sa , qu'elle se marie avec un homme qui puisse la rendre heureuse et qu'elle ait un enfant .Après la mort de Missak Manouchian, Mélinée ne se remaria jamais, resta veuve toute sa vie et n'eut pas d'enfants. Le testament de Manouchian Dans sa dernière lettre à Mélinée, Michel Manouchian, après avoir écrit , ajoute Devant témoins, parmi lesquels Julien Larpêtre confirmera, il s'en était expliqué oralement un mois plus tôt à un codétenu, Joseph Tomasina, faisant promettre à celui-ci de charger Mélinée Manouchian de mener l'enquête. était le pseudonyme de Boris Holban, auprès duquel « Georges », sans en connaître le vrai nom, prenait ses ordres. Les rapports entre celui-ci et l'homme qui lui servait d'intermédiaire avec Rol-Tanguy, et au-delà Jacques Duclos et le secrétaire de celui-ci, André Vieuguet, étaient exécrables depuis , quand les fonds sont venus à manquer. Boris Holban serait un de . À son endroit, Manouchian argumente la trahison mais n'évoque que des fautes. est un autre homme, le commissaire politique Joseph Davidovitch, trésorier des FTP MOI qui a parlé sous la menace de torturer sa femme puis a collaboré avec la Brigade spéciale. Les historiens souligneront que Missak Manouchian ne pouvait s'en prendre qu'à celui qu'il connaissait et que Boris Holban n'était pas en position de prendre seul des décisions telles que de sacrifier une partie des FTP plutôt qu'une autre. Trente neuf ans plus tard, en 1983, ce dernier, qui sera naturalisé et décoré sous l'Arc de Triomphe de la Légion d'honneur le par François Mitterrand, explique dans Des Terroristes à la retraite que son refus d'exfiltrer le groupe Manouchian, directive qu'il ne nie pas, procédait non d'une volonté de sacrifier les seuls éléments « cosmopolites » mais d'une contrainte d'effectif. Il demeure qu'après guerre, dans une démarche efficace de propagande électorale, le PCF, revendiquant soixante quinze mille militants exécutés alors qu'il n'y eut que vingt neuf mille Français fusillés, communistes ou pas, blanchira sa résistance et tiendra dans un certain non-dit le fait que le plus grand nombre des actions armées est, de loin, à mettre à l'actif d'une centaine de gamins d'origine étrangère, tel Henri Krasucki. Pour Adam Rayski, concerné au premier chef, si la responsabilité du PCF dans la liquidation des FTP MOI est indéniable, elle ne relève pas d'un plan ni de la trahison. Hommages Rue Mélinée et Missak Manouchian, Avignon. Fabien Pouzerat, « Manouchian ou la beauté engagée », Clermont-Ferrand, - . Exposition, portrait de Mélinée Manouchian en affiche. Crèche Mélinée-Manouchian, 4 rue Missak-Manouchian, Toulouse. Relais d'assistantes maternelles inauguré lundi par le maire, Jean-Luc Moudenc, et l’Amicale des Arméniens de Toulouse en présence du représentant de l'Association franco-arménienne. Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie . . . . . . Filmographie L'Affiche rouge (1976), film de Frank Cassenti dans lequel son personnage est joué par Malka Ribowska. L'Armée du crime (2009), film de Robert Guédiguian dans lequel son personnage est joué par Virginie Ledoyen. Liens externes « Mélinée Manouchian (1913-1989) », Association culturelle arménienne de Marne-la-Vallée Photographie de Mélinée Soukémian à l'orphelinat de Corinthe Photographie à la une de Mélinée Manouchian reçue par Marcel Cachin, in R. Diquelou, « Halte là! », in L'Humanité, Paris, G. Emin-Teryan, « ՄԵԼԻՆԵ ՄԱՆՈՒՇՅԱՆԻ ԵՎ ԱՅԼՈՑ ՄԱՍԻՆ » [Mélinée Manouchian et les autres], in Լրագիր (Le Journal), Erevan, Résistant communiste Communiste arménien Naissance en 1913 Naissance à Constantinople Décès en décembre 1989 Décès à Paris Personnalité étrangère dans la Résistance française Affiche rouge FTP-MOI Internationale communiste
Monastère Saint-Jean de Tcheremenets
Le monastère Saint-Jean-l'Évangéliste de Tcheremenets (Черемене́цкий Иоа́нно-Богосло́вский монасты́рь) est un monastère d'hommes de l'Église orthodoxe russe en Russie situé à Tcheremenets sur une presqu'île du lac du même nom dans le raïon de Louga de l'oblast de Léningrad. Il dépend de l'éparchie de Gatchina. Histoire La première mention écrite du monastère Saint-Jean-l'Évangéliste date de 1497-1498, mais l'on ne connaît pas la date exacte de sa fondation. L'on suppose qu'elle a eu lieu à la fin du ; mais des fouilles sur le territoire du monastère prouvent qu'elle est plus ancienne. La légende raconte qu'un paysan aurait découvert ici sous le règne d'Ivan III en 1478 une icône miraculeuse de saint Jean, ce qui aurait amené Ivan III à autoriser la fondation de ce monastère. En fait, le monastère se situant sur une hauteur, il pouvait jouer un rôle d'avant-poste et de surveillance des environs. À la fin du , le monastère compte deux églises, des cellules pour les moines, une écurie et un moulin, le tout étant construit en bois, sauf le catholicon (église principale). En 1581, le monastère est ravagé par les troupes polono-lituaniennes d'Étienne Bathory; la moitié des moines est faite prisonnière, l'autre moitié tuée. Il ne reste que le hiéromoine Zachée et deux starets. Ceci est décrit en 1581-1582 dans une lettre de Léonce Axakov dans un livre de scribe décrivant les lieux de la région en skoropis. Le monastère de l'Évangéliste sur le lac de Tcheremenets possède une église de pierre dédiée à Jean l'Évangéliste et une église de bois de la Nativité de la Sainte Vierge avec un réfectoire et des cellules. Il a été incendié et ravagé par les Lithuaniens. Ne sont restés que le prêtre noir Zachée et deux starets, tous les moines des seize cellules monastiques ont été tués ou emmenés par les Lithuaniens. N'ont pas été brûlés l'écurie, quatre greniers et le moulin. Autour du monastère il y a une enceinte de bois. Par la suite, le monastère est restauré. Le monastère a toujours gardé son indépendance, malgré une tentative à la fin du de l'affilier au monastère Saint-Nicolas de Viajsk près de Novgorod. Le monastère vit des revenus de ses terres, des dons et des offrandes des fidèles. En 1767, un conseil spirituel est institué concernant la moitié du domaine de Zalessié de la piatina de Chelono. En 1788, plusieurs villages (auparavant dans l'éparchie de Novgorod) entrent dans le domaine du monastère gouvernés par ce conseil spirituel par permission de l'éparchie de Saint-Pétersbourg, et en 1795, dix-neuf paroisses sont transférées au gouvernement spirituel de Gvod. En 1800, le gouvernement spirituel de Tcheremenets change de nom et devient celui de Louga et transféré dans cette même ville. Après la Révolution de 1917, l'on fait du monastère un artel agricole où travaillent les moines qui y sont demeurés. Une autre partie du monastère est donnée à un internat scolaire, séparé du reste par des barbelés. Le monastère est finalement fermé par les communistes en 1930 et l'ensemble est donné à la ferme collective . Presque tous les moines sont arrêtés. Le cimetière où se trouvaient inhumés des membres de la noblesse locale et les supérieurs du monastère est complètement détruit. Plus tard, le monastère abrite une école d'horticulture et, de 1967 à la fin des années 1980, une base de loisirs dont certaines constructions subsistent. En 1995, une inspection de sauvegarde du patrimoine commence ses travaux. En 1997, le monastère est de nouveau institué avec la bénédiction du métropolite de Saint-Pétersbourg, Vladimir (Kotliarov). Le 21 mai 1999, une icône ancienne de saint Jean est offerte au monastère, le jour de sa fête, par la cathédrale Notre-Dame-de-Kazan de Louga. L'ensemble situé au n° 16, 18, 20 du quai d'Octobre de Saint-Pétersbourg est offert au monastère en l'an 2000 pour lui servir d'hôtellerie avec l'église de la Sainte-Trinité ; elle appartenait autrefois à la laure Saint-Alexandre-Nevski. Architecture Avant la Révolution Il y a à cette époque deux églises sur la presqu'île : la plus importante est l'église-catholicon Saint-Jean construite en pierre blanche au qui se trouve sur la colline au milieu, couronnée de cinq bulbes. Juste à côté se trouve une petite église de pierre consacrée à la Transfiguration du Seigneur, construite en 1707, à la place de l'ancienne église de bois dédiée à la Nativité de Marie. L'église Saint-Jean possédait au-dessus de son portail un clocher élevé octogonal surmonté d'un dôme avec une croix. On accède alors au monastère en barque. La jetée est située du côté sud, ainsi que la porte principale. Une autre entrée est faite non loin de la porte principale. Une hôtellerie pour les pèlerins est construite entre la porte et l'entrée de la clôture du monastère. Plus loin, se trouve une autre hôtellerie, reconstruite à partir d'une ancienne grange à grains. Derrière les hôtelleries, un verger est aménagé en pente douce. Une troisième porte d'entrée est construite à la fin du à l'angle sud-est de l'île, devenant l'entrée principale. Une route y conduit le long de l'isthme reliant l'île à la rive du lac. Autour de la colline de l'île de tous les côtés, il y a des cellules construites dans la clôture du monastère. À la fin du , un grand réfectoire de pierre et un bâtiment pour les frères sont construits. L'on construit également des ateliers (pour la confection des habits et des souliers) et des communs : boulangerie, brasserie, glacier. Les communs et le potager se trouvent sur un ilot, plus tard relié à l'île principale. Il y a beaucoup de constructions au début du dont une étable, une laiterie, une écurie, une forge, une buanderie et des bains, une grange à foin, diverses granges, un glacier, etc. Le monastère pouvait donc se procurer l'indispensable. En 1903, l'architecte-ingénieur Nikolaï Koudriatsev construit une école paroissiale à un étage supérieur en bois, afin d'instruire les garçons des villages environnants. Son projet de construire une nouvelle église en style néobyzantin à partir de 1914 ne voit pas le jour à cause de la guerre. Aujourd'hui L'endroit est dominé par l'église Saint-Jean qui avant 2012 était à l'état de ruines. Elle se trouve en haut de la colline et a été entièrement reconstruite. Ses six coupoles ont été ajoutées en février 2013 avec croix et cloches. L'église de la Transfiguration se trouve à côté plus bas dont l'accès se fait par un escalier. De l'extérieur du monastère, on y accède par un chemin qui passe par une porte stylisée. En dehors des bâtiments du monastère, l'île est couverte d'un vieux parc, calme et romantique avec vue sur le lac de Tcheremenets. Supérieurs Antoine (Botchkov) (1862-1866) Benjamin (Mouratovski) (1896-1897) Mitrophane (Ossiak) (depuis le 13 octobre 1997) Références Voir aussi Tcheremenets Liens externes Le monastère, description Tourisme dans l'oblast de Léningrad : le monastère de Tchermenets (avant sa reconstruction) Oblast de Léningrad Fondation au XVe siècle Tcheremenets
Bruxellien
Le Bruxellien fait partie de l'époque Éocène de l'ère Cénozoïque ou tertiaire (le bruxellien correspond à un âge d'environ 45 millions d'années), d'après Bruxelles, ville de Belgique. Les sables du Bruxellien trouvent de nombreuses applications dans l'industrie et le bâtiment. En raison de la nature perméable de ces sables, l'eau de pluie a tendance à traverser la couche du bruxellien quand celle-ci affleure. Notes et références Voir aussi échelle des temps géologiques Lutétien Cénozoïque
CNSD
CNSD peut faire référence à : Confédération nationale des syndicats dentaires Centre national des sports de la défense, situé à Fontainebleau
Þórður Guðjónsson
Thordur Gudjonsson, en islandais Þórður Guðjónsson, né le à Akranes, est un joueur de football islandais, qui évoluait comme milieu de terrain offensif axial ou attaquant de pointe. Il porte 58 fois le maillot de l'équipe d'Islande entre 1993 et 2004, et joue dans cinq pays différents. Il a deux frères, Bjarni et Joey, qui sont également joueurs internationaux. Les trois frères ont joué ensemble à Genk lors de la saison 1998-1999. Leur père, Guðjón Þórðarson, était également joueur international. Biographie En club Après des débuts prolifiques dans le championnat islandais (38 buts en 69 matches et 2 titres de champion national), Thordur Gudjonsson est recruté par le club allemand VfL Bochum en 1993. Il y reste jusqu'en 1997, année où il rejoint le KRC Genk, en Belgique. Il remporte le championnat belge et la Coupe de Belgique pendant son séjour de 3 saisons dans le Limbourg. En 2000, il prend la route de l'Espagne et rejoint l'UD Las Palmas. Il ne joue que rarement, et est prêté deux saisons de suite en Angleterre, à Derby County tout d'abord, à Preston North End ensuite. En 2002, il retourne à Bochum, club qu'il quitte en janvier 2005 pour retourner en Angleterre, à Stoke City. En 2006, il décide de retourner dans le club de sa ville natale, l'IA Akranes, où il clôt sa carrière en 2008, n'ayant pu éviter la descente du club en deuxième division. En équipe nationale Il reçoit 58 sélections et inscrit 13 buts en équipe d'Islande entre 1993 et 2004. Il joue son premier match en équipe nationale le contre le Luxembourg, dans le cadre des éliminatoires du mondial 1994. Il inscrit son premier but avec l'Islande le , en amical contre l'Estonie. Le , il inscrit un doublé lors d'un match amical face à la Lettonie. Le , il est capitaine de la sélection lors d'une rencontre amicale face à l'Albanie. Il inscrit encore un but à cette occasion. Il reçoit sa dernière sélection le contre la Suède, dans le cadre des éliminatoires du mondial 2006. Statistiques saison par saison Palmarès 2 fois champion d'Islande en 1992 et en 1993 avec l'IA Akranes 1 fois vainqueur de la Coupe d'Islande en 1993 avec l'IA Akranes 1 fois vainqueur de la Supercoupe d'Islande en 1990 avec le KA Akureyri 1 fois champion d'Islande de Division 2 en 1991 avec l'IA Akranes 1 fois Meilleur Buteur du Championnat d'Islande en 1993 avec l'IA Akranes 1 fois champion de Belgique en 1998-1999 avec le KRC Genk 2 fois vainqueur de la Coupe de Belgique en 1997-1998 et en 1999-2000 avec le KRC Genk Notes et références Liens externes Footballeur international islandais Joueur du KA Akureyri Joueur de l'IA Akranes Joueur du VfL Bochum Joueur du KRC Genk Joueur de l'UD Las Palmas Joueur du Derby County FC Joueur du Preston North End FC Joueur du Stoke City FC Naissance en octobre 1973 Naissance à Akranes
George Adams (homonymie)
George Adams peut désigner : (c.1709-1773), ingénieur britannique ; (1750-1795), ingénieur britannique ; George Adams Leland (1850-1924), médecin américain ; George Adams (1940-1992), saxophoniste américain ; George Adams (1949-), joueur américain de basket-ball.
Jean Athalarichos
Jean Athalarichos, aussi Athalaric, At'alarik ou Atalarichus () était un fils illégitime de l'empereur byzantin du Héraclius. En 637, il a pris part à un complot pour détrôner Héraclius et prendre le pouvoir. Biographie Jean Athalarichos apparaît pour la première fois dans les sources en 622, quand il est envoyé, avec Étienne et Jean, les neveux d'Héraclius, dont il est le fils illégitime comme otage des Avars, pour renforcer l'accord de paix. En 635 ou 637, plusieurs personnalités arméniennes, alors très influentes à Constantinople, considèrent que leurs intérêts seraient mieux servis sous un nouvel empereur. Ils choisissent Athalarichos pour remplacer son père. Parmi les autres personnes impliquées dans ce complot figurent le curopalate Varaztiros, le fils de Smbat IV Bagratouni, David Saharuni, un cousin d'Athalarichos et le magistros Théodore, un neveu d'Héraclius. Varaztirots planifie un coup d'état sans effusions de sang, dans lequel l'empereur serait contraint de s'exiler. Ce plan n'est jamais exécuté car, au sein des conspirateurs, un informateur apprend à la cour impériale l'imminence de la rébellion d'Athalarichos. Dès qu'Héraclius reçoit confirmation de ce complot, il ordonne l'arrestation des personnes concernées. Ses conseillers lui recommandent de les exécuter mais, selon l'historien Sébéos, Héraclius aurait dit : . S'il épargne les vies des comploteurs, Héraclius ordonne l'amputation de leur nez et de leurs mains. En outre, Athalarichos est exilé à Prinkipo, l'une des îles des Princes. Théodore subit le même traitement mais il est envoyé à Gaudomelete (peut-être l'actuelle île de Gozo) et subit l'amputation d'une de ses jambes. Selon Christian Settipani, il fut le père d'Anastasia, femme de son petit-neveu l'empereur Constantin IV. Références Christian Settipani, Continuité des élites à Byzance durant les siècles obscurs. Les Princes caucasiens et l'Empire du , 2006 . Sources Personnalité byzantine du VIIe siècle Personnalité du haut Moyen Âge par nom Noblesse byzantine du haut Moyen Âge
Lieskovec (district de Humenné)
Lieskovec est un village de Slovaquie situé dans la région de Prešov. Histoire Première mention écrite du village en 1430. Notes et références Village en Slovaquie Commune dans le district de Humenné
Pablo Emilio Moncayo
Pablo Emilio Moncayo, né le à Sandoná (Nariño) est un militaire colombien ayant le grade de brigadier (cabo), enlevé par les FARC le et libéré unilatéralement le . Biographie Pablo Emilio Moncayo naît et grandit à Sandoná, dans le sud-ouest de la Colombie. Il est l'aîné des cinq enfants de la famille. Après son service militaire, il décide de s'engager dans l'armée, et est fait prisonnier peu après par les FARC au cours de la prise de la base de télécommunications du Cerro de Patascoy. Avant sa libération, il était avec Libio José Martinez le plus ancien otage détenu par la guérilla. Son père Gustavo Moncayo a mené une action énergique pour faire connaître le sort de son fils et des autres otages, portant symboliquement des chaînes comme celles des otages, et réalisant une marche de plusieurs semaines le menant à Bogota pour sensibiliser l'opinion publique à cette question. Cette marche lui vaut le surnom de « Marcheur pour la paix » (caminante por la paz). Les FARC annoncent le leur intention de libérer unilatéralement Pablo Moncayo et de le remettre à une commission dirigée par la sénatrice Piedad Córdoba, représentante du groupe « Colombiens et colombiennes pour la paix » qui a déjà obtenu précédemment la libération de six otages en . Dans la même communication, la guérilla annonce qu’elle renonce à sa demande de démilitarisation de certaines régions du territoire colombien comme prélable aux négociations pour la libération des otages politiques. Le président colombien Álvaro Uribe dénonce quant à lui un « show politique » de la part des FARC. Moncayo est finalement libéré le et remis à une commission de garants, dont la sénatrice Piedad Córdoba, l'évêque Leonardo Serna et un représentant du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Notes et références Otage des Forces armées révolutionnaires de Colombie Militaire colombien
Île Rousseau
L'Île Rousseau est une île située à Genève (Suisse), anciennement nommée « Île aux Barques ». Elle se trouve au milieu du Rhône, qui s'écoule depuis le Léman. L'île abrite des oiseaux, qui vivent dans des enclos grillagés. Histoire Tout d’abord à vocation militaire, ce bastion appartenant à l’enceinte défensive de la ville a été construit en 1585-1588 sous la direction du maçon-architecte Nicolas Bogueret afin de fortifier l’entrée lacustre de Genève. Dès 1587, cependant, le site, réaffecté, est destiné à la construction et à la réparation des bateaux du gouvernement. On y trouve aussi par la suite un battoir à poudre (1597), un entrepôt de quarantaine pour les marchandises provenant de régions touchées par des maladies infectieuses (1617). Après la construction du pont des Bergues et d’une passerelle de liaison (1834), le site est aménagé en promenade publique (1834-1836) pour accueillir la statue de Jean-Jacques Rousseau. Un pavillon-restaurant y est installé en 1912. Dès 1834, une passerelle permet d'y accéder depuis le pont des Bergues, des peupliers sont plantés et l'île est dès lors nommée « Île Rousseau » en hommage à Jean-Jacques Rousseau, originaire de Genève. En 1830, le sculpteur James Pradier se voit confier la réalisation d'une statue en bronze de l'écrivain. Elle est inaugurée sur l'île en 1835. L'île est un des lieux de tournage d'Une femme coquette, un court métrage, sorti en 1955, du cinéaste Jean-Luc Godard. En 2004, en raison de la vétusté des installations, le Conseil administratif décide de mettre un terme à l’exploitation du restaurant de l’île Rousseau pour revenir à un programme d’occupation plus modeste et saisonnier. En 2012, pour le tricentenaire de la naissance de Rousseau, la commune de Genève s'est engagée à réaménager et restaurer l'Île Rousseau. La statue de Jean-Jacques Rousseau est restaurée et son axe déplacé à son orientation d’origine. Rousseau regarde vers la ville et non plus vers le lac. Plusieurs peupliers sont plantés afin de remplacer les arbres malades abattus en 2010. Un muret-banc en pierre naturelle long de a été construit. Les canalisations pour l’évacuation des eaux pluviales ont été refaites et un éclairage à faible consommation a été posé sur l’île. Le revêtement en gravier est suffisamment dense pour permettre la circulation des poussettes et des fauteuils roulants. Et le pavillon a retrouvé sa silhouette initiale. La chanson Genève de William Sheller commence par ces mots : « Juste un concert au bord de l'Île Rousseau... ». Notes et références Liens externes Site officiel de la Ville de Genève: l'île Rousseau Quelques éléments sur l'Île Rousseau Île sur le Léman Géographie du canton de Genève Parc ou jardin public dans le canton de Genève Île sur le Rhône Bien culturel d'importance nationale dans le canton de Genève Jean-Jacques Rousseau Rade de Genève
Lucius Naevius Surdinus
Lucius Naevius Surdinus est un homme politique de l'Empire romain. Vie Il est consul suffect en juillet de 30. Consul de l'Empire romain Date de décès incertaine (Ier siècle)
May Hardcastle
May Hardcastle, née le et morte le , est une joueuse de tennis australienne des années 1930. En 1939, elle a été finaliste du double dames du Championnat d'Australie, associée à Emily Hood Westacott. Palmarès (partiel) Finale en double dames Parcours en Grand Chelem (partiel) Si l’expression « Grand Chelem » désigne classiquement les quatre tournois les plus importants de l’histoire du tennis, elle n'est utilisée pour la première fois qu'en 1933, et n'acquiert la plénitude de son sens que peu à peu à partir des années 1950. En simple dames À droite du résultat, l’ultime adversaire. En double dames Sous le résultat, la partenaire ; à droite, l’ultime équipe adverse. En double mixte Sous le résultat, le partenaire ; à droite, l’ultime équipe adverse. Notes et références Joueuse australienne de tennis Naissance en mai 1913 Décès en août 2002 Décès à 89 ans
NGC 3694
NGC 3694 est une galaxie lenticulaire (elliptique?) située dans la constellation de la Grande Ourse à environ 102 millions d'années-lumière de la Voie lactée. NGC 3694 a été découvert par l'astronome britannique John Herschel en 1831. Une mesure non basée sur le décalage vers le rouge (redshift) donne une distance d'. L'incertitude sur cette valeur n'est pas donnée sur la base de données NED et elle est tout juste à l'extérieur des distances calculées en employant la valeur du décalage. Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste des objets du NGC Liens externes NGC 3694 sur le site du professeur C. Seligman 3694 Constellation de la Grande Ourse Galaxie lenticulaire Objet céleste découvert en 1831 Objet céleste découvert par John Herschel
Timbres de Polynésie française 2006
Cet article recense les timbres de Polynésie française émis en 2006 par l'Office des postes et télécommunications (OPT). Généralités Les timbres portent les mentions « Polynésie française RF Postes 2006 » (nom de la collectivité / République française / opérateur postal / année d'émission) et une valeur faciale en franc pacifique (XPF). Ils servent pour affranchir le courrier au départ de ce pays d'outre-mer. Légende Pour chaque timbre, le texte rapporte les informations suivantes : date d'émission, valeur faciale et description, formes de vente, artistes concepteurs et genèse du projet, manifestation premier jour, date de retrait, tirage et chiffres de vente, ainsi que les informations utiles pour une émission donnée. Janvier Porte-bonheur chinois : Fleur de lotus Le , est émis un timbre de 130 XPF pour le Nouvel An chinois représentant de fleurs de lotus et un bâtiment d'inspiration chinoise. Le timbre de 36 × est dessiné par Cédric Sengues et imprimé en sérigraphie en feuille de 25 exemplaires. Février Messages du cœur Le , jour de la Saint-Valentin, sont émis deux timbres en forme de cœur à 60 XPF (bleu) et 90 XPF (rose). Les timbres de 36 × sont imprimés en héliogravure en feuille de 10 timbres. Mars Femmes en Polynésie Le , sont émis deux timbres de 60 XPF et 90 XPF sur les « femmes en Polynésie », dans le cadre de la Journée internationale des Femmes. Les deux peintures utilisées représentent une femme assise et une sur une plage. Réalisé à partir de deux tableaux de Pascale Taurua, les timbres de 26 × sont imprimés en offset en feuille de 25 timbres. Avril Maupiti Le , est émis un timbre touristique de 500 XPF présentant un paysage vu de l'océan de l'île de Maupiti, qui fait partie des îles de la Société. Cette représentation est issue des relevés d'une expédition de 1823 du marquis Ernest de Blosseville. Gravée ensuite à Paris par Ambroise Tardieu, graveur à l'imprimerie De Rémond, elle est présente dans le rapport que rédige Jacques Arago pour l'Académie des sciences La gravure est issue de la collection de Christian Beslu et regravée par Jacky Larrivière pour une impression en taille-douce. Le timbre de format 48 × est conditionné en feuille de 25 exemplaires. Mai Marquises : les îles Washington Le , sont émis deux timbres et un bloc les regroupant consacrés à l'histoire de la découverte des îles Marquises. L'émission est titrée « Les îles Washington », un des noms donnés à cet archipel par un des premiers marins occidentaux les ayant découverts. Elles sont baptisées Marquises par l'Espagnol Álvaro de Mendaña, dès 1595, puis rapidement visitées par James Cook en 1774. En 1791, Joseph Ingraham, commandant d'un navire de commerce, croit découvrir une nouvelle île et baptise l'île Ua Huka du nom de George Washington, premier président des États-Unis. Par la suite, des cartes désignent le groupe Nord-Ouest des Marquises du nom d'« îles Washington ». Le 60 XPF représente une femme et un homme indigènes et le 130 XPF un navire à voiles du . Les timbres de 2,6 × sont illustrés de gravures anciennes et le fond du bloc représente un extrait de cartes marines. Le tout est imprimé en offset en feuille de vingt exemplaires et en bloc de deux timbres différents. L'émission coïncide avec l'organisation d'une exposition philatélique internationale à Washington, aux États-Unis, du au . Juin Scène de la vie quotidienne Le , est émis un timbre de 300 XPF sur une « scène de la vie quotidienne », en l'occurrence le repas festif, accompagné de musique. L'illustration est une peinture de L. Shesher. Le timbre de format 4,8 × est imprimé en offset en feuille de dix exemplaires. Oiseaux de Polynésie Le , sont émis deux timbres de 250 XPF représentant deux espèces d'oiseaux endémiques et menacées de disparition de l'archipel des Tuamotu. Ce sont le gallicombe de la Société (Gallicolumba erythroptera) et le bécasseau des Tuamotu (Prosobonia cancellata). Les deux timbres de 3,6 × sont imprimés en offset en feuille de vingt-cinq unités. Juillet Heiva Le , sont émis trois timbres pour l'organisation du heiva à Tahiti, du au . Ils représentent trois des épreuves artistiques et sportives de cette manifestation culturelle polynésienne : les courses de pirogues sur le 90 XPF, le lever de pierre sur le 130 XPF et les danses sur le 190 XPF. Ces dernières épreuves sont pratiquées par les individus des deux sexes, et est représentée par une femme sur le timbre. Les photographies sont mises en page par l'Office des postes et télécommunications et imprimés en offset. Les timbres de 2,6 × sont imprimés en feuille de vingt-cinq exemplaires. Août Frangipanier Le , est émis un timbre senteur sur le frangipanier. La photographie choisie montre des fleurs de cet arbre. Le timbre de 2,6 × est conditionné en feuille de vingt-cinq exemplaires. Septembre Journée mondiale du tourisme Le , à l'occasion de la Journée mondiale du tourisme, sont émis trois timbres de 40, 90 et 130 XPF. Le 40 XPF présente deux tiki de pierre. Sur le 90 XPF, une mère et son enfant regardent une cascade dans la forêt. Le 130 XPF est consacré à l'artisanat local : vêtements, bijou, et chapeaux et paniers en osier. Les photographies sont de Philippe Bacchet. Les timbres de 2,6 × sont imprimés en offset en feuille de vingt-cinq. Tourisme en Polynésie Le , à l'occasion de la Journée mondiale du tourisme, est également émis un carnet de douze timbres de 90 XPF illustrés de paysages et sites de Polynésie française, vues naturelles, touristiques, économiques et hôtelières du territoire. Les timbres sont imprimés en offset. Octobre Artistes peintres Le , sont émis quatre timbres reproduisant des œuvres d'artistes peintres polynésiens. Sur le 60 XPF, « le lancer du javelot » dont les participants sont vus de dos, est une peinture de Monique Garnier Bissol. Le 90 XPF présente « la vie du marché », notamment un étal de fruits, réalisé par Albert Luzuy. « Quai des îles » sur le 100 XPF est signé Gilbert Chaussoy, fils de Joseph Chaussoy. Enfin, le portraitiste Olivier Louzé présente une « vahine » vêtu d'un paréo orange et se tenant devant un fond bleu sur le timbre de 190 XPF. Les quatre œuvres sont reproduites sur des timbres de 2,7 × horizontaux ou verticaux, imprimés en offset en feuille de dix exemplaires. Le tirage est de timbres pour les trois premiers et pour « Vahine ». exemplaires de chacun des timbres sont réservés à la vente en France métropolitaine. Novembre Gauguin Le , sont émis deux timbres de 60 et 130 XPF reproduisant deux œuvres Paul Gauguin, qui vécut les douze dernières de sa vie dans les archipels polynésiens. Elles ont été réalisées en 1898 et 1899 alors que l'artiste travaille les techniques de gravure sur bois. Le 60 XPF représente des Femmes, animaux et feuillage et le 130 XPF un Porteur de feï. Les deux estampes conservées au musée des beaux-arts de Reims sont gravées par Claude Andréotto (60 XPF) et Pierre Albuisson (130 XPF). Les timbres de 3,6 × sont imprimés en taille-douce en feuille de vingt-cinq exemplaires. L'émission coïncide avec le Salon philatélique d'automne de Paris, du 8 au . Décembre Dessins d'enfants Le , est émis un timbre de 90 XPF reproduisant un dessin d'enfant (écrit au pluriel sur le timbre : « dessins d'enfants »). Une femme danse, inscrite dans le soleil. Le timbre de 3,6 × est imprimé en offset en feuille de vingt-cinq. Voir aussi Sources La presse philatélique française, dont les pages nouveautés de l'Écho de la timbrologie et de Timbres magazine, le catalogue de vente par correspondance de La Poste française et les brochures de présentation de l'OPT de Polynésie reproduites sur son site internet. Notes et références Liens externes Les notices sur le site de l'Office des postes et télécommunications. Elles restent affichées tant que les timbres sont à la vente et que le stock n'est pas épuisé. Les timbres 2006 sur le site du WNS 2006 Polynesie francaise
Oh Min-keun
Oh Min-keun est un boxeur sud-coréen né le à Séoul. Carrière Champion de Corée et d'Asie OPBF dans la catégorie poids plumes en 1983, il devient le premier champion du monde poids plumes IBF le en battant par KO au Joko Arter. Oh conserve son titre face à Kelvin Lampkin puis Irving Mitchell mais perd contre son compatriote Chung Ki-young le . Il met un terme à sa carrière l'année suivante sur un bilan de 16 victoires et 4 défaites. Référence Lien externe Boxeur sud-coréen Champion du monde de boxe IBF Naissance en août 1962 Naissance à Séoul
Matthis Lebel
Matthis Lebel, né le à Toulouse, est un joueur français de rugby à XV jouant au poste d'arrière ou d'ailier pour le Stade toulousain. Il remporte la Coupe d'Europe et le Championnat de France en 2021 avec le Stade toulousain. Biographie Premiers pas dans le rugby Matthis Lebel est le fils de Mickaël Lebel, ancien troisième ligne du FC Auch et capitaine emblématique du Lombez Samatan club dans les années 1990. Il commence naturellement le rugby dans ce club avant de rejoindre le Stade toulousain en minimes. Avec la sélection française des moins de 18 ans, Lebel dispute le championnat d'Europe en 2017, avec laquelle il remporte le titre de champion au terme de la finale remportée contre la Géorgie au stade de Penvillers de Quimper. En 2018, il connaît sa première sélection en équipe de France des moins de 20 ans. Début au Stade toulousain Le , il joue son premier match avec l'équipe professionnelle du Stade toulousain en étant titularisé à l'arrière contre le Montpellier Hérault rugby. Lors de son deuxième match, le , il est titulaire à l'aile et inscrit son premier essai au niveau professionnel contre l'ASM Clermont Auvergne. Pour sa troisième titularisation en Top 14, le , il inscrit un nouvel essai face au FC Grenoble. Le Stade toulousain remporte le match 29 à 16 et prend la tête du championnat. Il marque un nouvel essai contre le Stade français le . Le Stade toulousain remporte le Top 14 à la fin de la saison, Lebel aura participé à 7 rencontres pour 3 essais marqués. Le , il participe à la première édition du Supersevens avec le Stade toulousain. Il est titulaire pour les 3 matchs et inscrit 1 essai. Confirmation en Top 14 Lors de la saison 2020-2021, Lebel profite de la grave blessure d'Arthur Bonneval ainsi que celles, moins graves, de Yoann Huget et Cheslin Kolbe pour démarrer la saison en tant que titulaire. Il joue ses premiers matchs européens à l'occasion des phases finales de la coupe d'Europe 2019-2020, jouées en à la suite de la suspension de la compétition à cause de la pandémie de COVID-19. Il inscrit son premier essai comme professionnel contre Exeter en demi-finale. En , après cinq essais lors des sept premières journées de championnat, il prolonge avec le Stade toulousain jusqu'en 2023 avec une année supplémentaire en option. Deux semaines après, il est retenu dans le groupe de de l'équipe de France de rugby à XV par Fabien Galthié pour préparer le match de Coupe d'automne des nations contre l'Italie. Il n'est finalement pas sélectionné dans un groupe marqué par l'absence des habituels titulaires, limités à trois matches internationaux lors du rassemblement d'automne 2020, qui inclut également un match en retard du Tournoi des Six Nations 2020 et un match de préparation. À la mi-saison, il a déjà pris part à toutes compétitions confondues, dont pour six essais, faisant ainsi partie des meilleurs marqueurs du Top 14. Lebel attaque les matchs de la phase retour en trombe avec cinq essais en deux matchs dont son premier triplé en contre Agen. Statistiques Palmarès En club Champion de France en 2019 et 2021 avec le Stade toulousain Champion d'Europe en 2021 avec le Stade toulousain En sélection Vainqueur du Tournoi à 7 de Dubaï en 2016 avec l'équipe de France 7's des moins de 18 ans. Vainqueur du Tournoi des Six Nations des moins de 20 ans en 2018 Vainqueur du Championnat du monde junior de rugby à XV en 2018 et 2019 Distinction personnelle Nuit du rugby 2021 : Plus bel essai du Top 14 en 2020-2021. Références Liens externes Joueur international français de rugby à XV Joueur du Stade toulousain Ailier (rugby à XV) Arrière (rugby à XV) Naissance en mars 1999 Naissance à Toulouse
Palazzo Capponi-Vettori
Le palazzo Capponi-Vettori est un palais de Florence qui se trouve Lungarno Guicciardini, au 1. Histoire Construit au , le palais est choisi par Lodovico Capponi pour son emplacement à mi-chemin entre la via Maggio et le ponte Santa Trinita, pour mieux apercevoir la jeune femme dont il était amoureux et qui passait dans les cortèges officiels régulièrement sur ce trajet en tant que dame d'honneur de la grande-duchesse Éléonore de Tolède. Cette jeune femme, Maddalena Vettori, était promise par son beau-père au fils de ce dernier et ne pouvait donc épouser Lodovico Capponi. La foule se pressait au passage des cortèges pour pouvoir être témoin des regards passionnés que les amoureux se lançaient. Ce ne fut qu'au bout de plusieurs années que la grande-duchesse intervint en faveur de la jeune femme et que les deux amoureux purent se marier en 1558. Le couple vécut dans ce palais qui fut agrandi au début du , puis restructuré quelques décennies plus tard, comme le montre une gravure du de Giuseppe Zocchi : la façade comporte alors quatre fenêtres en rangée sur les trois étages, avec une annexe composée d'un rez-de-chaussée donnant via Coverelli. Par la suite, le palais passe par héritage à la famille Riccardi, puis à divers propriétaires. Dans la seconde moitié du , il prend son aspect actuel avec une façade agrandie. Description Un portail unique au milieu de la façade donne sur le Lungarno, tandis que cinq fenêtre rectangulaires s'ouvrent surmontées d'ouvertures en mezzanine avec un espace commercial à gauche. Au premier étage, huit fenêtres arquées sont soulignées d'une corniche marcapiano avec deux balcons donnant sur l'Arno datant du . Le deuxième étage est analogue, mais les corniches des fenêtres ne sont pas en saillie. Le blason familial des Capponi est visible au milieu de la façade. À l'intérieur du palais, on peut admirer au piano nobile un magnifique salon recouvert de fresques avec des grotesques, des figures allégoriques et les Histoires de Pier Capponi, Nicola Capponi et Neri Capponi, œuvre de Bernardino Poccetti datant de 1585. On remarque aussi une splendide cheminée sculptée en pierre avec des rehauts dorés. Le palais montre une façade secondaire donnant via Santo Spirito qui est plus ancienne et plus petite avec deux fenêtres rectangulaires aux corniches maniéristes, surmontées de fenêtres au tympan rectangulaire. Notes et références Bibliographie Marcello Vannucci, Splendidi palazzi di Firenze, Le Lettere, Florence, 1995. Source de la traduction Capponi Vettori
HMS Drottning Victoria
Le HMS Drottning Victoria ou Hans Majestäts Skepp Drottning Victoria était un cuirassé côtier de la classe Sverige, de la Marine royale suédoise. Il était très réussi et servit entre 1917 et 1959, avant d'être démoli. Histoire À la suite d'un important exercice naval en 1928 de la marine russe, la marine suédoise commence à suivre le trafic radio des russes. C'est d'abord le cuirassé côtier Svegire qui en aura la tâche avant que le HMS Drottning Victoria, en 1931, commence une interception régulière du trafic radio militaire de la marine russe. C'est l'amiral qui était à l'origine de cette initiative et c'est l'officier A. F. Eriksson Scholander qui en fut chargé. Outre la surveillance russe, le HMS surveilla également la marine allemande et anglaise. Voir aussi Liens externes HSWMS Drottning Victoria sur site navalhistory.flixco.info Unité de classe Sverige sur site navypedia Notes et références Navire construit en Suède Cuirassé Nom de bateau Bateau lancé en 1917 Bateau de guerre suédois Navire construit à Göteborg Navire démoli en 1959
Bilan saison par saison des Sabres de Buffalo
Les Sabres de Buffalo sont une franchise de la Ligue nationale de hockey en Amérique du Nord depuis l'expansion de la LNH en 1970. Cette page retrace les résultats de l'équipe depuis cette première saison. Résultats |1970-1971détail || 78 || 24 || 39 || 15 || — || — || 217 || 291 || 63 || align="left"|, division Est ||align="left"| Non qualifiés || Punch Imlach |- |1971-1972 || 78 || 16 || 43 || 19 || — || — || 203 || 289 || 51 || align="left"|, division Est ||align="left"| Non qualifiés || Punch ImlachFloyd SmithJoe Crozier |- |1972-1973 || 78 || 37 || 27 || 14 || — || — || 257 || 219 || 88 || align="left"|, division Est || align="left"| 2-4 Canadiens || Joe Crozier |- |1973-1974 || 78 || 32 || 34 || 12 || — || — || 242 || 250 || 76 || align="left"|, division Est ||align="left"| Non qualifiés || Joe Crozier |- |1974-1975 || 80 || 49 || 16 || 15 || — || — || 354 || 240 || 113 || align="left"|, division Adams || align="left"| 4-1 Black Hawks 4-2 Canadiens 2-4 Flyers || Floyd Smith |- |1975-1976 || 80 || 46 || 21 || 13 || — || — || 339 || 240 || 105 || align="left"|, division Adams || align="left"| 2-1 Blues 2-4 Islanders || Floyd Smith |- |1976-1977 || 80 || 48 || 24 || 8 || — || — || 301 || 220 || 104 || align="left"|, division Adams || align="left"| 2-0 North Stars 0-4 Islanders || Floyd Smith |- |1977-1978 || 80 || 44 || 19 || 17 || — || — || 288 || 215 || 105 || align="left"|, division Adams || align="left"| 2-1 Rangers 1-4 Flyers || Marcel Pronovost |- |1978-1979 || 80 || 36 || 28 || 16 || — || — || 280 || 263 || 88 || align="left"|, division Adams || align="left"| 1-2 Penguins || Marcel PronovostBill Inglis |- |1979-1980 || 80 || 47 || 17 || 16 || — || — || 318 || 201 || 110 || align="left"|, division Adams || align="left"| 3-1 Canucks 4-0 Black Hawks 1-4 Islanders || Scotty Bowman |- |1980-1981 || 80 || 39 || 20 || 21 || — || — || 327 || 250 || 99 || align="left"|, division Adams || align="left"| 3-0 Canucks 1-4 North Stars || Roger Neilson |- |1981-1982 || 80 || 39 || 26 || 15 || — || — || 307 || 273 || 93 || align="left"|, division Adams || align="left"| 1-3 Bruins || Jimmy RobertsScotty Bowman |- |1982-1983 || 80 || 38 || 29 || 13 || — || — || 318 || 285 || 89 || align="left"|, division Adams || align="left"| 3-0 Canadiens 3-4 Bruins || Scotty Bowman |- |1983-1984 || 80 || 48 || 25 || 7 || — || — || 315 || 257 || 103 || align="left"|, division Adams || align="left"| 0-3 Nordiques || Scotty Bowman |- |1984-1985 || 80 || 38 || 28 || 14 || — || — || 290 || 237 || 90 || align="left"|, division Adams ||align="left"| 2-3 Nordiques || Scotty Bowman |- |1985-1986 || 80 || 37 || 37 || 6 || — || — || 296 || 291 || 80 || align="left"|, division Adams ||align="left"| Non qualifiés || Jim SchoenfeldScotty Bowman |- |1986-1987 || 80 || 28 || 44 || 8 || — || — || 280|| 308 || 64 || align="left"|, division Adams ||align="left"| Non qualifiés || Scotty BowmanCraig Ramsay |- |1987-1988 || 80 || 37 || 32 || 11 || — || — || 283 || 305 || 85 || align="left"|, division Adams || align="left"| 2-4 Bruins || Ted Sator |- |1988-1989 || 80 || 38 || 35 || 7 || — || — || 291 || 299 || 83 || align="left"|, division Adams ||align="left"| 1-4 Bruins || Ted Sator |- |1989-1990 || 80 || 45 || 27 || 8 || — || — || 286 || 248 || 98 || align="left"|, division Adams || align="left"| 2-4 Canadiens || Rick Dudley |- |1990-1991 || 80 || 31 || 30 || 19 || — || — || 292|| 278 || 81 || align="left"|, division Adams || align="left"| 2-4 Canadiens || Rick Dudley |- |1991-1992 || 80 || 31 || 37 || 12 || — || — || 289 ||299 || 74 || align="left"|, division Adams || align="left"| 3-4 Bruins || Rick DudleyJohn Muckler |- |1992-1993 || 84 ||38 || 36 || 10 || — || — || 335 || 297 || 86 ||align="left"|, division Adams || align="left"| 4-0 Bruins 0-4 Canadiens || John Muckler |- |1993-1994 || 84 || 43 || 32 || 9 || — || — || 282 || 218 || 95 || align="left"|, division Nord-est || align="left"| 3-4 Devils || John Muckler |- |1994-1995 || 48 || 22 || 19 || 7 || — || — || 130 || 119 || 51 || align="left"|, division Nord-est || align="left"| 1-4 Flyers || John Muckler |- |1995-1996 || 82 || 33 || 42 || 7 || — || — || 247 || 262 || 73 || align="left"|, division Nord-est ||align="left"| Non qualifiés || Ted Nolan |- |1996-1997 || 82 || 40 || 30 || 12 || — || — || 237 || 208 || 92 || align="left"|, division Nord-est || align="left"| 4-3 Senateurs 1-4 Flyers || Ted Nolan |- |1997-1998 || 82 || 36 || 29 || 17 || — || — || 211 || 187 || 89 || align="left"|, division Nord-est || align="left"| 4-1 Flyers 4-0 Canadiens 2-4 Capitals || Lindy Ruff |- |1998-1999 || 82 || 37 || 28 || 17 || — || — || 207 || 175 || 91 || align="left"|, division Nord-est || align="left"| 4-0 Senateurs 4-2 Bruins 4-1 Maple Leafs 2-4 Stars || Lindy Ruff |- |1999-2000 || 82 || 35 || 32 || 11 || 4 || — || 213 || 204 || 85 || align="left"|, division Nord-est || align="left"| 1-4 Flyers || Lindy Ruff |- |2000-2001 || 82 || 46 || 30 || 5|| 1 || — || 218 || 184 || 98 ||align="left"|, division Nord-est || align="left"| 4-2 Flyers 3-4 Penguins || Lindy Ruff |- |2001-2002 || 82 || 35 || 35 || 11|| 1 || — || 213|| 200|| 82 || align="left"|, division Nord-est ||align="left"| Non qualifiés || Lindy Ruff |- |2002-2003 || 82|| 27 || 37 || 10 || 8 || — || 190 ||219|| 72 || align="left"|, division Nord-est ||align="left"| Non qualifiés || Lindy Ruff |- |2003-2004 || 82|| 37 || 34 || 7 || 4|| — || 220 ||221|| 85 || align="left"|, division Nord-est ||align="left"| Non qualifiés || Lindy Ruff |- | 2004-2005 ||colspan="12" align="left"|Saison annulée |- |2005-2006 || 82 || 52 || 24 || — || 1 || 5 || 281 || 239 || 110 || align="left"|, division Nord-est || align="left"| 4-2 Flyers 4-1 Senateurs 3-4 Hurricanes || Lindy Ruff |- |2006-2007 || 82|| 53 || 22 || — || 3 || 4 || 308 ||242|| 113 || align="left"|, division Nord-est ||align="left"| 4-1 Islanders 4-2 Rangers 1-4 Sénateurs || Lindy Ruff |- |2007-2008 || 82|| 39 || 31 || — || 3 || 9 || 255||242|| 90 || align="left"|, division Nord-Est||align="left"| Non qualifiés || Lindy Ruff |- |2008-2009 || 82|| 41 || 32 || — || 4 || 5 || 250||234|| 91 || align="left"|, division Nord-Est||align="left"| Non qualifiés || Lindy Ruff |- |2009-2010 || 82|| 45 || 27 || — || 4 || 6 || 235||207|| 100 || align="left"|, division Nord-Est||align="left"| 2-4 Bruins || Lindy Ruff |- |2010-2011détail || 82|| 43 || 29 || — || 9 || 1 || 245|| 229 || 96 || align="left"|, division Nord-Est || align="left"| 3-4 Flyers || Lindy Ruff |- |2011-2012 || 82|| 39 || 32 || — || 4 || 7 || 218|| 230 || 89 || align="left"|, division Nord-Est || align="left"|Non qualifiés || Lindy Ruff |- |2012-2013 || 48|| 21 || 21 || — || 2 || 4 || 125|| 143 || 48 || align="left"|, division Nord-Est || align="left"|Non qualifiés || Lindy RuffRon Rolston |- |2013-2014 || 82 || 21 || 51 || — || 5 || 5 || 157 || 248 || 52 || align="left"|, division Atlantique || align="left"|Non qualifiés || Ron RolstonTed Nolan |- |2014-2015 || 82 || 23 || 51 || — || 3 || 5 || 161 || 274 || 54 || align="left"|, division Atlantique || align="left"|Non qualifiés || Ted Nolan |- |2015-2016 || 82 || 35 || 36 || — || 4 || 7 || 201 || 222 || 81 || align="left"|, division Atlantique || align="left"|Non qualifiés || Dan Bylsma |- |2016-2017 || 82 || 33 || 37 || — || || || 201 || 237 || 78 || align="left"|, division Atlantique || align="left"|Non qualifiés || Dan Bylsma |- | 2017-2018 || 82 || 25 || 45 || — || || || 199 || 280 || 62 ||align="left"|, division Atlantique || align="left"|Non qualifiés || Phillip Housley |- | 2018-2019 || 82 || 39 || 10 || — || || || 226 || 271 || 76 ||align="left"|, division Atlantique || align="left"|Non qualifiés || Phillip Housley |- | 2019-2020 || 69 || 30 || 31 || — || || || 195 || 217 || 68 ||align="left"|, division Atlantique || align="left"|Non qualifiés|| Ralph Krueger |- | 2020-2021Détail'' || 56 || 15 || 34 || — || 7 || || 138 || 199 || 37 ||align="left"|, division Est || align="left"|Non qualifiés|| Ralph KruegerDon Granato Notes et références Voir aussi Buffalo Bilan
(5798) Burnett
(5798) Burnett est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Description (5798) Burnett est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Il fut découvert le à l'Observatoire du Mont Palomar par Schelte J. Bus. Il présente une orbite caractérisée par un demi-grand axe de 2,58 UA, une excentricité de 0,10 et une inclinaison de 8,7° par rapport à l'écliptique. Compléments Articles connexes Liste des planètes mineures (5001-6000) Ceinture d'astéroïdes Références Objet céleste découvert en 1980 Astéroïde de la ceinture principale
Tetracarpidium conophorum
Tetracarpidium conophorum est une espèce d'arbustes sous forme de grosse liane du genre Plukenetia et la famille des Euphorbiacée. Le synonyme de la plante est Plukenetia conophora et les noms communs « noix africaine » ou « noix nigériane ». Description T. conophorum est un arbuste sarmenteux d’une longueur allant jusqu’à 6 mètres et qui produit des noix. L’espèce est trouvée dans la zone des forêts tropicales humides d’Afrique de l'Ouest et d’Afrique centrale. Utilité Les noix de T. conophorum, appelées aussi ukpa, awusa, asala, kaso ou ngak, sont bouillies et consommées comme des snacks au Nigeria et au Cameroun. Elles sont riches en lipides avec presque 80 % de lipides polyinsaturés. L’écorce et les feuilles sont utilisées en médecine traditionnelle pour soigner la dysenterie et d'autres maladies. Les racines de T. conophorum auraient aussi du potentiel pour la médecine traditionnelle. Notes et références Bibliographie Louis Hédin, « Une plante oléagineuse peu connue de l'Ouest africain : le Tetracarpidium conophorum », in Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale, 1929, vol. 9, , , Liens externes Arbuste Plante médicinale au Cameroun Euphorbiaceae
Kostelec na Hané
Kostelec na Hané est une ville du district de Prostějov, dans la région d'Olomouc, en Tchéquie. Sa population s'élevait à habitants en 2020. Géographie Kostelec na Hané est arrosée par la rivière Romže, un affluent de la Morava, et se trouve à au nord-ouest de Prostějov, à au sud-ouest d'Olomouc et à à l'est-sud-est de Prague. La commune est limitée par Stařechovice et Čelechovice na Hané au nord, par Smržice à l'est, par Mostkovice au sud, par Bílovice-Lutotín au sud-ouest, et par Hluchov à l'ouest. Histoire La première mention écrite de la localité date de 1273. Transports Par la route, Kostelec na Hané se trouve à de Prostějov, à d'Olomouc et à de Prague. Notes et références Ville dans la région d'Olomouc Commune dans le district de Prostějov
Mobilier de plage
Le mobilier de plage désigne le mobilier urbain présent sur une plage. Il désigne notamment les cabines de bain pour se changer, les poubelles, les douches. Équipement public Plage
Joseph Paul Marcel Delage
Joseph Paul Marcel Delage (Rochefort (Charente-Maritime), -près de l'île San Pietro (Sardaigne), ), est un officier de marine français. Biographie Il entre à l'École navale en et en sort aspirant de classe en . Il sert alors à la division navale du Pacifique sur le (1882). Enseigne de vaisseau (), il est second de l'aviso à roues Vigilant à la station de la Guyane (1885-1886) et obtient deux témoignages de satisfaction pour son activité au moment du chavirement de la goélette Saint-Paul sur le banc de Mana et lors du renflouement de la Fleur-de-la-mer. En 1887, il passe sur le croiseur en Méditerranée, est nommé lieutenant de vaisseau en et sort major de l’École des torpilles sur lAlgésiras en 1890. Officier torpilleur sur le cuirassé en Méditerranée, il rédige à ce moment-là une Étude sur l'éclairage électrique du cuirassé d'escadre le Marceau (1891) puis sert ensuite en escadre du Nord où il est remarqué par l'amiral Gervais. En 1893, il commande un petit torpilleur de la défense mobile à Rochefort et se montre très habile manœuvrier puis devient officier instructeur à la défense fixe de Rochefort en 1895. En 1896, il commande le Gymnote et s'applique à rendre opérationnel le premier sous-marin de la Marine française. En 1897, il prend le commandement du sous-marin , en 1899 du transport Isère puis sert en 1900 comme officier torpilleur sur le croiseur en Extrême-Orient. Il prend alors part aux opérations de Chine de à . Chef du secrétariat à la défense fixe de Rochefort (1902), adjoint au directeur des défenses sous-marines, capitaine de frégate (), il commande en second le cuirassé en escadre du Nord. Il est ensuite nommé aide de camp à la majorité générale à Rochefort (1906) et commande en 1907 la flottille de sous-marins à Toulon avant de devenir en 1909, directeur des mouvements du port de Rochefort. Envoyé en 1910 au Comité technique de la marine, il devient membre de la Commission permanente de contrôle du règlement d'armement, est promu capitaine de vaisseau en et commande l'année suivante le croiseur cuirassé dans le sud de la Méditerranée, obtenant en un témoignage de satisfactions pour son rôle pendant les conflits des Balkans lorsqu'il sauva l'île de Samos d'un bombardement et quand il porta secours aux paquebots Sénégal et Nevada en perdition. Aux commandes du régiment de fusiliers marins dans la brigade de l'amiral Ronarc'h, il se distingue durant les combats de l'Yser et de Dixmude et est blessé le . Le , il arrête un assaut contre Nieuport. Nommé commandant du cuirassé en Méditerranée, il part de Toulon le pour rejoindre l'armée navale à Corfou mais est torpillé par le sous-marin allemand dans l'après-midi du près de l'île de San Pietro (Sardaigne). Récompenses et distinctions Chevalier, officier puis commandeur de la Légion d'honneur. Croix de Guerre avec citation à l'ordre de l'Armée navale (1914). Son nom figure sur les monuments aux Morts de Champagne-et-Fontaine et de Rochefort ainsi que sur la plaque commémorative de l'église Saint-Louis à Rochefort. Il apparaît dans le tome 3 de Pêcheur d'écume, bande dessinée racontant sur deux générations la vie d'un marin pêcheur de Douarnenez de 1900 à 1950. Bibliographie Notes et références Liens externes Joseph Paul Marcel Delage sur le site de l’École navale (avec photographies Officier de marine Naissance en janvier 1862 Naissance à Rochefort (Charente-Maritime) Décès en mars 1917 Commandeur de la Légion d'honneur Titulaire de la croix de guerre 1914-1918 Décès à 55 ans Naissance en Charente-Inférieure Décès en Sardaigne
Bureau académique d'écriture
Le Bureau académique d’écriture était une société savante française active dans la seconde moitié du . Ne doit pas être confondu avec la Société académique d'écriture. Histoire Académie royale d'écriture La Communauté des maîtres écrivains jurés, constituée en 1570, s’est perpétuée tout au long du , mais fut aussi à l'origine de la création d'une Académie royale d’écriture en 1762 par Louis XV, ce qui peut être considéré comme une promotion au regard des autres Académies, telle l’Académie française. Composée d'un directeur, d'un secrétaire, d'un chancelier, d'un garde des archives et de quatre professeurs et d’autant d’adjoints, elle regroupait les principales compétences exercées alors par les maîtres écrivains : la grammaire, le calcul, les vérifications, l’écriture et la paléographie elles-mêmes, ce qui revenait à les officialiser. Elle fait paraître des avis dans le Mercure de France. Parmi les maîtres écrivains qui la composèrent, on peut citer François Nicolas Bédigis, René Potier, Charles Paillasson, H. F. Pelletier, Ourbelin. Bureau académique d'écriture Par lettres-patentes du , Louis XVI transforma cette Académie en un Bureau académique d’écritures, fort de vingt-quatre membres, vingt-quatre agrégés et vingt-quatre associés. Les quatre compétences ci-dessus furent confirmées mais la vérification des écritures lui fut donnée comme compétence exclusive. Ce faisant, comme le souligne Ch. Métayer, on transférait des prérogatives sensibles d’un société corporatiste (la communauté des maîtres écrivains) à une société apparentée aux sociétés savantes. Le Bureau était présidé par le lieutenant-général de police, le procureur du Roi, et dirigé par un directeur assisté d’un secrétaire, ceux-ci renouvelés tous les deux ans. Le bureau fut d’abord installé rue Coquillière, y tint des séances publiques deux fois par mois et y dispensait un enseignement. S’y tenaient aussi des séances des professeurs à destination des maîtres écrivains parisiens, deux dimanches par mois. Il fut ensuite transféré à la Bibliothèque royale. Le Bureau tenait tous les ans en automne une séance solennelle de rentrée ; les Mémoires secrets (dits de Bachaumont) relatent celle du et l’on trouve dans L’Esprit des journaux (), la relation de celle du . Parmi ses membres, directeurs ou secrétaires les plus connus, se trouvent Jean-Joseph Bernard, Charles Paillasson, Pourchasse, D'Autrèpe, Alexis-Joseph Harger, Blin, Simon Dessalle, Valentin Haüy, Delill. En les experts-écrivains du Bureau envoyèrent à l'Assemblée nationale une pétition imprimée qui demandait que les accusés de faux en écriture soient encore astreints à « faire des corps d'écriture » afin que ceux-ci puissent encore employer leurs prérogatives dans la vérification des écritures. Le Bureau ne survécut apparemment pas à la Révolution puisqu’on en n’a plus trace après 1794 (quant à la Communauté, elle disparut lors de l’abolition du régime corporatif en ). Vers 1796, il fut remplacé par une Société académique d'écriture, de vérification et d'institution nationale, renommée ensuite Société libre d'écriture, de vérification, belles-lettres et... et enfin Société libre d'institution de Paris. Sources Paris BNF (Mss.) : Ms. N.A.F. 22763 (pièce 7). Pièces diverses sur le Bureau académique d'écriture, sis à la Bibliothèque du Roi. Paris ANF : U 1398. Affaire du Bureau académique d’écriture (1785-1789). Paris ANF : AB XIX 659, n° 2 : Lettres patentes du Roi portant confirmation de statuts pour la Communauté des Maîtres Ecrivains... Paris : Imprimerie royale, 1779. Autre exemplaire à Paris BNF (Impr.) : F-23629(717) et (718), et F-21199. Paris ANF : O1x 135, f. 225 : Lettres patentes de création du Bureau académique d’écriture. Mémoires [et éloges] lus dans la séance publique du Bureau Académique d'écriture. Paris : D’Houry et Debure, 1779-1787. In-4°. Cette série se poursuit de 1779 à 1787 au moins. Des volumes se trouvent à Paris BNF, Chicago NL (collection Wing), Lyon INRP. Les Mémoires de 1784 contiennent une importante contribution de Valentin Haüy sur la lecture avec des livres imprimés en relief. Le fascicule du est sur Gallica. Pétition, à l'Assemblée nationale, des experts-écrivains de l'Académie établie à Paris, par lettres-patentes sous le titre de Bureau académique d'écriture. Paris : Imprimerie de Testu, . 8°, 15 p. Paris BNF : VP-6384, 8-V PIECE-12244. Numérisé dans Gallica. Bibliographie James M. Wells, The Bureau académique d’écriture : a footnote to the history of French calligraphy, in Papers of the Bibliographical Society of America 51 (1951), p. 203-213. Jean Hébrard. Des écritures exemplaires : l'art du maître écrivain en France entre et , in Mélanges de l'École française de Rome. Italie et Méditerranée 107 (1995-2), p. 473-523. Numérisé sur Persée. Christine Métayer. De l'école au palais de justice: l'itinéraire singulier des maîtres écrivains de Paris (s). In Annales ESC 45/5 (1990) p. 1217-1238. Christine Métayer. Normes graphiques et pratiques de l'écriture : maîtres écrivains et écrivains publics à Paris aux s. In Annales ESC, 56/4-5 (2001) Victor Advielle. Notices sur les calligraphes Bernard, dit de Paris, et Bernard, dit de Melun, et sur le chevalier de Berny, calligraphe et économiste du . - Paris, G. Rapilly, 1897. 8°, 41 p. Articles connexes Maître écrivain
Philippe Delaurier
Philippe Delaurier (né le à Cambrai) est un coureur cycliste français. Professionnel de 1984 à 1986, il a disputé le Tour de France 1986. Biographie Palmarès 1981 Circuit de l'Aisne Grand Prix de Saint-Souplet du Tour de Seine-et-Marne 1982 du Ruban granitier breton du Grand Prix de Saint-Souplet 1982 des Trois Jours de Marcoing 1983 du Circuit du Pévèle 1987 Grand Prix des Marbriers Grand Prix de l'Indépendant du Grand Prix de Lillers de Troyes-Dijon du Tour du Périgord du Bol d’or des amateurs du Grand Prix de Cours-la-Ville 1988 Bol d’or des amateurs Grand Prix de Monpazier Tour du Gévaudan de la Ronde de l'Oise 1989 Grand Prix des Marbriers Ronde du Canigou du Grand Prix de Puy-l'Évêque de Tercé-Tercé 1995 Grand Prix des Marbriers du Grand Prix de Cours-la-Ville 1996 Grand Prix de Luneray du Grand Prix des Marbriers du Grand Prix de Puy-l'Évêque Résultats sur les grands tours Tour de France 1 participation 1986 : hors délais à la étape Notes et références Liens externes Coureur cycliste français Naissance en décembre 1960 Naissance à Cambrai
Korita (Ilijaš)
Korita (en cyrillique : ) est un village de Bosnie-Herzégovine. Il est situé dans la municipalité d'Ilijaš, dans le canton de Sarajevo et dans la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine. Selon les premiers résultats du recensement bosnien de 2013, il abrite une population inférieure ou égale à habitants. Géographie Histoire Démographie Évolution historique de la population Répartition de la population par nationalités (1991) Notes et références Voir aussi Articles connexes Villes de Bosnie-Herzégovine Municipalités de Bosnie-Herzégovine Localité d'Ilijaš
Killegray
Killegray, en gaélique écossais , est une île du Royaume-Uni située en Écosse. Île du détroit de Harris Île inhabitée
Wolfgang Güllich
Wolfgang Güllich, né le à Ludwigshafen en Allemagne et décédé le était un grimpeur professionnel allemand. Considéré comme l'un des meilleurs grimpeurs de tous les temps, il a à quatre reprises, repoussé les limites de la difficulté en escalade en établissant de nouvelles cotations dans la discipline: 8b (1984), 8b+ (1985), 8c (1987) et 9a (1991). Cette dernière a fait de lui le premier grimpeur à atteindre le neuvième degré. Il était aussi particulièrement apprécié pour son désir de relever le niveau de difficulté, sa polyvalence lors de réalisations extrêmes en escalade libre et en alpinisme, ainsi que pour sa personnalité. Biographie Débuts et premiers exploits en escalade À 13 ans, Wolfgang Güllich découvre l'escalade sur les rochers du Palatinat rhénan (). Il devient rapidement l'un des meilleurs grimpeurs de la région et, à 16 ans, il fait la première ascension en libre de , (VII-/6b). Un an plus tard, en 1978, il réalise la première ascension de Superlative(VIII/7a) toujours dans le Palatinat. En 1979, il se rend pour la première fois aux États-Unis, réalisant la répétition de Supercrack(5.12c/7b) aux Shawangunks ainsi que Crimson Cringe et Astroman au Yosemite. Il côtoie les meilleurs grimpeurs américains du moment, notamment John Bachar et Toni Yaniro. En 1982, il retourne aux États-Unis et réussit la première répétition de la voie de Yaniro : (5.13b/c 8a/8a+), la voie la plus difficile au monde à cette époque. Dépasser les limites de la difficulté En 1984, il réalise la première voie cotée 8b de l'histoire de l'escalade, dans la vallée de l'Altmühl. En , il établit une nouvelle cotation dans la difficulté en grimpant le premier 8b+: , aux Monts Arapiles en Australie. La voie avait été équipée et travaillée par le suisse Martin Scheel, il avait alors cassé une écaille qu'il avait remplacé par une prise taillée. Güllich évalue sa cotation à 8b/8b+ (31/32 selon le système australien). Stefan Glowacz la répète un an après en confirmant la cotation à 32. la troisième répétition est celle de Jerry Moffatt en 1991, qui confirme aussi l'évaluation de Güllich à 8b+. La prise taillée fut elle aussi cassée et remplacée par une réplique collée. La cotation a parfois été revue à la baisse de 32 à 31 en cotation australienne, peut-être à cause de cette prise. Il participe en 1985 à la première compétition d'escalade internationale d'Europe occidentale, à Bardonecchia, mais ne poursuit pas la compétition. En 1986, il se blesse au dos en tombant dans (6c), à Millstone Quarry au Peak District en Angleterre, une voie sur coinceurs cotée E7-6c en cotation britannique, ouverte par Ron Fawcett en 1983. La même année, il enchaîne en solo intégral au Parc national de Yosemite. Cette voie ouverte en 1973 par Ron Kauk, cotée 5.11d (7a/7a+), présente un toit de six mètres d'avancée traversé par une fissure, surplombant de la Merced River. Cette réalisation et surtout les photos faites par Heinz Zak, montrant Güllich, suspendu torse-nu à l'extrémité du toit, avec juste un short léopard et un sac à magnésie rose, marqueront l'escalade des années 1980. Heinz Zak, réalisa le deuxième solo de la voie en , suivi par Dean Potter en 2006. En 1987, Güllich augmente d'un nouveau degré la cotation en escalade en réalisant au Frankenjura,Allemagne, le premier 8c de l'histoire de l'escalade. Cependant, cette réalisation sera à l'origine d'une polémique: Güllich ayant bouché un trou menaçant à l'origine de s'agrandir, il fera de même avec un autre trou servant de prise, augmentant la difficulté de la voie, à l'origine cotée X-/X (8a+/8b). Les premières ascensions en libre, de voies dans le Karakoram telles que (IX A2) (tours de Trango) et (IX A3), dans les montagnes de Patagonie, démontrent que Wolfgang n'est pas qu'un simple grimpeur de falaise. Il devient respecté dans le milieu de l'alpinisme grâce à ses réalisations avec son ami Kurt Albert : sur la tour sans nom (, tours de Trango) en 1988 ; sur la tour sans nom (Nameless Tower, tours de Trango) en 1989 ; sur la tour Centrale de Paine (Torre Central de Paine, massif del Paine) en 1991 ; En 1990, il se fiance avec Annette et ils se marient un an plus tard. Le neuvième degré Le , Wolfgang Güllich enchaîne Action Directe à Waldkopf, dans le Frankenjura. Originellement cotée 8c+/9a (UIAA XI, 5.14c/d) par Güllich, la voie sera considérée et acceptée par le milieu de l'escalade comme le premier 9a de l'histoire . Pour cette réalisation qui lui a demandé des mois d'entraînement, il a inventé un outil d'entraînement: le pan Güllich, une planche munie de réglettes en bois permettant le travail intensif de mouvements d'escalade difficiles. Il est appelé sur le tournage de Cliffhanger : Traque au sommet pour doubler, avec Ron Kauk, les scènes de grimpe de Sylvester Stallone. Décès Le , Wolfgang est victime d'un accident de voiture entre Munich et Nuremberg. Il s'endort au volant et sa BMW quitte la route et s'écrase contre le béton d'un bassin de rétention des eaux. Deux jours plus tard, il décède à l'hôpital de Ingolstadt, sans jamais avoir repris conscience. On a mis sa fatigue sur le compte des nombreuses sollicitations des médias à la suite de sa popularité grandissante après sa participation à . Réalisations remarquables Güllich a été l'un des précurseurs majeurs du haut niveau en escalade. Nul autre n'a réussi autant de fois que lui une nouvelle cotation. À l'exception de la voie de Ben Moon, Hubble, le premier 8c+, Wolfgang a ouvert à 4 reprises une nouvelle difficulté dans l'échelle des cotations : Le premier 8b (5.13d) : , 1984 Le premier 8b+ (5.14a/b) : , Australie, Le premier 8c (5.14b) : , 1987 Le premier 9a (5.14d) : Action Directe, août- Bibliographie Ouvrages utilisés pour la rédaction de l'article Autres ouvrages sur le sujet Notes et références Annexes Liens externes Grimpeur allemand Grimpeur compétiteur Alpiniste allemand Naissance en octobre 1960 Naissance à Ludwigshafen Décès en août 1992 Décès à Ingolstadt Décès à 31 ans Mort dans un accident de la route en Allemagne
Philippe Ier du Palatinat
Philippe l'Ingénu (Philipp der Aufrichtige en allemand) (né le à Heidelberg, mort le à Germersheim), issu de la famille des Wittelsbach, fut comte palatin du Rhin de 1476 à 1508. Ses parents étaient le comte Louis IV (fils de Louis III du Palatinat) et Marguerite de Savoie. Louis IV mourut alors qu'il n'avait qu'un an et Philippe fut placé sous la tutelle de son oncle, le comte Frédéric , qui l'adopta par la suite. En 1474, il épousa Marguerite de Bavière-Landshut, fille du duc Louis IX de Bavière, et reçut l'Oberpfalz. Après le décès de son père adoptif en 1476, Philippe devint lui-même comte palatin du Rhin. En 1481, Philippe alla chercher l'humaniste Jean de Dalberg pour le nommer évêque de Worms et chancelier de l'université de Heidelberg. En 1490, le Palatinat-Mosbach-Neumarkt furent à nouveau rattachés au Palatinat du Rhin par acte de donation de son cousin Otto II de Palatinat-Mosbach, dit "le mathématicien", sans enfant, qui souhaitait se retirer pour étudier. Après la Guerre de succession de Landshut (1503-1505), à laquelle Philippe avait participé en attaquant Landshut en 1504, son fils Frédéric II put administrer le Duché du Palatinat-Neuburg nouvellement créé. En 1508, Philippe mourut à Germersheim et fut enterré à l'Église du Saint-Esprit de Heidelberg. Son fils aîné Louis V lui succéda. Mariage et enfants Il épousa en 1474 Marguerite de Bavière, fille de Louis IX de Bavière-Landshut, dont il eut: Louis V du Palatinat 1478-1544, électeur Palatin. Philippe de Palatinat, 1480-1541, évêque de Freising. Robert du Palatinat, 1481-1504, marié à Élisabeth de Bavière, fille du duc Georges de Bavière-Landshut. Ce mariage, qui le fit héritier de son beau-père, fut la raison de son implication dans la Guerre de Succession de Landshut, pendant laquelle il décéda. Au terme de cette guerre (1505), son fils Othon-Henri du Palatinat devint duc de Palatinat-Neubourg. Frédéric II du Palatinat, 1482-1556, qui succéda à son frère Louis V du Palatinat comme électeur Palatin. , 1483-1522, qui épousa en premières noces le Landgrave de Haute-Hesse Guillaume III de Hesse, et en secondes noces Philippe de Bade, fils du margrave Christophe de Bade. Georges, 1486-1529, prince-évêque de Spire. Henri, 1487-1552, prince-évêque d'Utrecht. Jean, 1488-1538, prince-évêque de Ratisbonne. , 1490-1524, qui épousa le duc Georges de Poméranie, fils du duc Bogusław X de Poméranie , 1493-1524, qui épousa le duc Henri V de Mecklembourg-Schwerin. Guillaume, 1494-1558, comte palatin de Neumarkt. Catherine, 1499-1526, abbesse à Neubourg. Notes et références Comte palatin Maison de Wittelsbach Naissance en juillet 1448 Naissance dans l'électorat palatin Naissance à Heidelberg Décès en février 1508 Décès à Germersheim Décès dans l'électorat palatin Décès à 59 ans
Żerdenka
Żerdenka est une localité polonaise de la gmina de Baligród, située dans le powiat de Lesko en voïvodie des Basses-Carpates. Notes et références Village dans la voïvodie des Basses-Carpates Powiat de Lesko
Delamain
Patronyme Jacques Delamain (1874-1953), ornithologue français. James Delamain (1738-1800), fondateur de la maison de cognac Delamain. Paul Delamain, peintre français. Philippe Delamain, archéologue français. Richard Delamain (avant 1629 - avant 1645), mathématicien anglais Robert Delamain (1879-1949), historien français. Maurice Delamain (1884-1974), éditeur et écrivain français. Germaine Delamain, née Boutelleau (1876-1956), traductrice et épouse de Jacques Delamain Walter Sinclair Delamain (1862–1932), officier de l'armée britannique indienne Économie Delamain, négociant de cognac à Jarnac (Charente) Librairie Delamain, la plus ancienne de Paris. Notes et références Homonymie de patronyme
USS Manchester
Deux navires de l'United States Navy on porté le nom dUSS Manchester, d'après la ville du même nom : l', un croiseur léger de classe Cleveland qui participe à la Seconde Guerre mondiale ; l', un futur Littoral combat ship de classe Independence. Manchester
Duels de tchatche et autres trucs du folklore toulousain
Duels de tchatche et autres trucs du folklore toulousain est le album studio du groupe occitan Fabulous Trobadors, sorti en mai 2003. Historique de l'album À la suite de la parution de l'album On the Linha Imaginòt en octobre 1998, les Fabulous Trobadors poursuivent leurs actions militantes. Vers 2000-2001, le groupe commence à interpréter deux nouvelles chansons sur scène, qu'ils nomment Ami et L'Anniversaire En mai 2003, Après un silence discographique de cinq ans, le groupe publie Duels de tchatche et autres trucs du folklore toulousain chez le label Tôt ou tard. L'album est produit par Sodi, qui a notamment collaboré avec Fela Kuti et Manu Chao. À sa sortie, il atteint la place du hit-parade français et y reste un total de 17 semaines. Liste des titres de l'album Accueil critique Pour Olivier Horner du quotidien suisse Le Temps, Duels de tchatche et autres trucs du folklore toulousain est Véronique Mortaigne du Monde décrit l'album comme . Ludovic Basque, journaliste chez RFI Musique, déclare que Classements Notes et références Album musical sorti en 2003 Album publié par Tôt ou tard
Six Jours de Maastricht
Les Six Jours de Maastricht (en néerlandais : Zesdaagse van Maastricht) sont une course cycliste de six jours disputée à Maastricht aux Pays-Bas. Ils ont été disputés de 1976 à 1987 à l'Eurohal de Maastricht. René Pijnen remporte six succès durant cette période. En 2006, les Six Jours de Maastricht ont de nouveau eu lieu au . Les Suisses Bruno Risi et Franco Marvulli gagnent cette édition. L'édition 2007 est annulée en raison des difficultés financières rencontrées par les organisateurs. Palmarès |- |1976 | Graeme Gilmore Patrick Sercu | Günther Haritz René Pijnen | Albert Fritz Wilfried Peffgen |- |1977 | Eddy Merckx Patrick Sercu | Gerben Karstens René Pijnen | Donald Allan Danny Clark |- |1978 | Gerrie Knetemann René Pijnen | Albert Fritz Wilfried Peffgen | Danny Clark Gerben Karstens |- |1979 | Donald Allan Danny Clark | René Pijnen Jan Raas | Albert Fritz Patrick Sercu |- |1980 | Gerrie Knetemann René Pijnen | Albert Fritz Patrick Sercu | Gert Frank Roman Hermann |- |1981 | René Pijnen Ad Wijnands | Albert Fritz Günther Schumacher | Udo Hempel Josef Kristen |- |1982 | René Pijnen Ad Wijnands | Albert Fritz Wilfried Peffgen | Gerrie Knetemann Patrick Sercu |- |1983 | Albert Fritz Dietrich Thurau | Josef Kristen René Pijnen | Robert Dill-Bundi Gert Frank |- |1984 | Danny Clark René Pijnen | Gert Frank Horst Schütz | Albert Fritz Dietrich Thurau |- |1985 | Danny Clark Anthony Doyle | Gert Frank René Pijnen | Roman Hermann Gerrie Knetemann |- |1986 | René Pijnen Dietrich Thurau | Danny Clark Anthony Doyle | Roman Hermann Josef Kristen |- |1987 | Danny Clark Anthony Doyle | Etienne De Wilde Teun van Vliet | Roman Hermann Joop Zoetemelk |- |1988-05 |colspan=3 align=center|Non-disputés |- |2006 | Franco Marvulli Bruno Risi | Iljo Keisse Marco Villa | Danny Stam Peter Schep |} Liens externes Palmarès des Six Jours de Maastricht sur memoire-du-cyclisme.eu Palmarès sur cyclebase.nl Maastricht Compétition cycliste aux Pays-Bas Ancienne course cycliste Fondation en 1976 Événement sportif à Maastricht
Him (série télévisée)
Him (stylisé en HIM) est une mini-série dramatique d'ITV, composée de trois épisodes de 60 minutes. La série suit un garçon appelé seulement HIM (Fionn Whitehead) qui découvre qu'il a des pouvoirs de télékinésie. Distribution Acteurs principaux Fionn Whitehead : HIM James Murray : Edward, le père de HIM Katherine Kelly : Hannah, la mère de HIM Patrick Robinson : Victor, le nouveau mari d'Hannah et le beau-père de HIM Lucy Liemann : Beth, la nouvelle épouse d'Edward et la belle-mère de HIM Simona Brown : Faith, la fille de Victor et la belle-soeur de HIM Bobby Smalldridge : Jack, le fils d'Hannah et le demi-frère de HIM Susan Jameson : Rose, la mère d'Edward et la grand-mère de HIM Alec Newman : Ross Brodie, psychiatre de HIM Angela Bruce : Fran, une infirmière qui s'occupe de Rose David McKell : Jamie, l'ami de HIM Aaron Phagura : Azfal, l'ami de HIM Anastasia Hille : Magda Elliot, professeur de recherche psychique Production HIM a été diffusé en trois épisodes de soixante minutes. Le tournage a commencé dans la banlieue de Londres en janvier 2016. Références Liens externes Site officiel Série télévisée créée en 2016 Série télévisée britannique des années 2010 Série télévisée britannique de science-fiction Télékinésiste de fiction Série télévisée dramatique Pouvoirs psychiques dans la fiction
Seo Bok
Seo Bok () est un film sud-coréen co-écrit et réalisé par Lee Yong-ju, sorti en 2021. Synopsis Min Gi-heon (Gong Yoo), ancien agent de renseignement, protège Seo Bok (Park Bo-gum), le premier clone humain qui possède le secret de la vie éternelle. Beaucoup d'organisations s'intéressent à cette création et l’entrainent dans des situations problématiques. Fiche technique Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données Hancinema et Korean Movie Database Titre original : Titre français : Seo Bok Réalisation : Lee Yong-ju Scénario : Lee Jae-min, Lee Yong-ju et Yum Gyoo-hoon Musique : Jo Yeong-wook Décors : Lee Ha-joon et Cho Won-woo Costumes : Cho Sang-kyung Photographie : Lee Mo-gae Montage : Kim Sang-beom Production : Kim Kyeong-min, Kim Hyeon-cheol, Kim Gwon-sik et Min Gyeong-uk Sociétés de production : CJ Entertainment ; Studio 101 et TPS Company (coproductions) Société de distribution : CJ Entertainment Budget : Pays de production : Langue originale : coréen Format : couleur Genre : science-fiction, action, thriller Durée : Dates de sortie : Belgique : (Festival international du film fantastique de Bruxelles) Corée du Sud : (sortie nationale et ) Distribution Gong Yoo : Min Gi-heon Park Bo-gum : Seo Bok Jo Woo-jin : Ahn, chef du département Park Byeong-eun : Sin Hak-seon Jang Young-nam : Kim Jae-geon : Kim Cheon-oh Yeon Je-wook : Heo, chef de section Kim Hong-pa : Bae, directeur général Lee Eon-jeong : Yoon Hyeon-soo Paul Battle : Anderson Andrea Paciotto : Roberts Na Kwang-hoon : Kim Walkers Production Développement En , on apprend que le projet a été conçu en , et que le réalisateur Lee Yong-ju a écrit le scénario. Distribution des rôles En janvier 2017, on annonce que l'acteur Park Bo-gum est engagé dans le rôle-titre, ce qui est confirmé en . En , on confirme que Gong Yoo incarnera l'agent de renseignement. En , on dévoile les acteurs Jang Young-nam, Jo Woo-jin et Park Byung-eun sont engagés dans chacun leur rôle secondaire, en , et que le directeur artistique Lee Ha-joon rejoint l'équipe en , ainsi que le coût de la production nette était environ . Tournage Le tournage commence en , dans les studios de Jeonju dans le Jeolla du Nord, ainsi qu'à Tongyeong, entre mi- et début . Il s'achève en , après six mois de tournage. Accueil Sortie En fin , on dévoile que la sortie du film est annoncée le en Corée du Sud. En début , on annonce que la date est reportée en raison de la pandémie du Covid-19. En , on annonce finalement la sortie ayant lieu le , dans les salles et sur la plate-forme . Il est sélectionné et projeté en au Festival international du film fantastique de Bruxelles, en Belgique. Box-office Le film compte et rapporte au box-office du Corée du Sud. Notes et références Liens externes Film sud-coréen sorti en 2021 Film d'action sud-coréen Film de science-fiction sud-coréen Thriller (film) sud-coréen Clonage au cinéma Immortalité au cinéma Film sur la télékinésie Film en coréen Film dont la sortie a été reportée en raison de la pandémie de Covid-19
Creysse (Lot)
Creysse est une commune française, située dans le département du Lot en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Creyssois. Géographie Commune située dans le Quercy, au pied du causse de Martel, dans le nord du département, sur la rive droite de la rivière Dordogne. Communes limitrophes Climat Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cressensac », sur la commune de Cressensac-Sarrazac, mise en service en 1991 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000, à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020. Milieux naturels et biodiversité Espaces protégés La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée. La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012. Un autre espace protégé est présent sur la commune : le « cours lotois de la Dordogne », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de . Réseau Natura 2000 Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de la Dordogne quercynoise », d'une superficie de , qui présente des milieux aquatiques d'intérêt majeur et de un important éventail des milieux alluviaux qui abritent, outre un nombre significatif d'espèces de l'annexe II, de nombreuses espèces localisées à rares aux niveaux régional ou national. Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de sont recensées sur la commune : les « corniches de Gluges » (), couvrant du département ; les « coteaux de Creysse » (), couvrant du département ; « la Dordogne quercynoise » (), couvrant dont deux en Corrèze, deux en Dordogne et vingt dans le Lot, qui comprend de nombreuses espèces déterminantes (soixante-six animales et cinquante végétales) ; le « ruisseau du Cacrey » () ; et une ZNIEFF de : la « vallée de la Dordogne quercynoise » (), couvrant : deux en Corrèze, deux en Dordogne et vingt-quatre dans le Lot. Urbanisme Typologie Creysse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. La commune est en outre hors attraction des villes. Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,1 %), zones agricoles hétérogènes (22,5 %), terres arables (21,6 %), cultures permanentes (9 %), zones urbanisées (4,3 %), prairies (4,2 %), eaux continentales (4,2 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Le toponyme Creysse est basé sur l'anthroponyme gallo-romain Crescius. L'occitan Crèissa pourrait venir de la disparition du mot villa. Ce toponyme aurait signifié : le domaine de Crescius. C'est le ruisseau qui donne son nom à la commune. Le Cacrey qui veut dire ruisseau qui sort du rocher, du latin Crescere qui donne en langue romaine, Croaxia, Croixe, Croyssa. En langue occitan lo ribièra creiss pour la rivière croît. Histoire Préhistoire La grotte-abri de Peyrazet, qui domine la rivière Dordogne d'environ , est à d'altitude sur la face sud-est du mont Peyrazet, dans le coin nord-est de la commune. Elle a livré du matériel daté du Magdalénien supérieur, de l'Azilien et du Laborien. Une datation sur os de cerf donne une occupation vers - cal. AP. L'abri ne se visite pas. Moyen Âge Creysse faisait partie de la vicomté de Brassac (Montvalent). Vendu par Guillaume ou Raymond de Brassac les derniers vicomtes entre 1174 et 1183 au vicomte de Turenne.(Raymond II de Turenne (1143-1191)) de la vicomté de Turenne. Située sur le chemin royal du pèlerinage pour Rocamadour, les voyageurs et pèlerins traversaient la Dordogne sur des bacs ou des naus au port de Creysse. Ainsi ont traversé la Dordogne à Creysse, Montvalent : le 30 avril 1244 le roi Louis IX (Saint Louis), sa mère Blanche de Castille et ses trois frères, Charles d'Anjou, Alphonse de Poitiers et Robert d'Artois. En décembre 1303, Philippe IV le Bel, roi capétien qui abolit l'ordre du Temple et hérita de leurs biens. En janvier 1324, Charles IV le Bel, fils du précédent, accompagné de sa femme Marie de Luxembourg. En 1404, le chef batelier avait 10 aides sous ses ordres et pendant la semaine sainte il fit passer la Dordogne à 4000 pèlerins ; c'est dire l'importance du port et son péage. En juin 1463, Louis XI qui venait de Toulouse après le Grand incendie de Toulouse du . Enfin en 1585, le duc de Mayenne et son armée. Époque contemporaine Auparavant, les communes de Creysse et Baladou ne faisaient qu'une. La commune de Baladou sera créée par ordonnance de Louis-Philippe roi des français le 14 juin 1841. Héraldique Politique et administration |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Démographie Économie Revenus En 2018, la commune compte fiscaux, regroupant . La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de ( dans le département). Emploi En 2018, la population âgée de s'élève à , parmi lesquelles on compte 75,7 % d'actifs (62,1 % ayant un emploi et 13,6 % de chômeurs) et 24,3 % d'inactifs. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse. La commune est hors attraction des villes. Elle compte en 2018, contre 89 en 2013 et 73 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 112, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,1 %. Sur ces 112 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 40 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants. Pour se rendre au travail, 78,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 7,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile). Activités hors agriculture Secteurs d'activités 19 établissements sont implantés à Creysse au . Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 47,4 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 19 entreprises implantées à Creysse), contre 29,9 % au niveau départemental. Entreprises et commerces Agriculture Station expérimentale de Creysse (noix et noyer). La commune est dans la vallée de la Dordogne », une petite région agricole occupant du petite partie (7 communes) du nord du territoire du département du Lot. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage. Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 30 lors du recensement agricole de 1988 à 24 en 2000 puis à 18 en 2010 et enfin à 10 en 2020, soit une baisse de 67 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de en 1988 à en 2020. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 13 à . Commerce et artisanat Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Creysse possède une église du unique en France du fait de ses deux absides jumelées. Cette disposition rarissime en Europe ne se retrouve qu'en Corse dans la chapelle de Santa Maria (commune de Rogliano, Haute-Corse) et dans quelques églises à Chypre comme l'église orthodoxe de Panayia Angeloktisti dans le village de Kiti. L'église Saint-Germain de Creysse est l'ancienne chapelle du château vieux. Des vitraux modernes versent, sous les voûtes sombres, une douce lumière. Ils sont l'œuvre de l'artiste Georges-Émile Lebacq, le même qui a refait les peintures historiées de Rocamadour. L'église a été classée Monument historique par arrêté du 5 janvier 1949. Pour y accéder on empreinte, de la halle, le Croustalou (chemin pédestre fait de galet et taillé dans la roche calcaire sur sa partie haute). Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy. Les peintures murales de l'église Saint-Germain de Creysse sont classées au titre immeuble aux monuments historiques du 5 janvier 1949. Une mise au tombeau et la litre funéraire : un soldat porte une salade sans visière, caractéristique de l'équipement du fantassin au . Le château vieux. Le château neuf du (mairie - école). La tour de Guet ou de Cosnac (Guillaume de Cosnac). La maison de Justice. Sa halle du qui a conservé l'une des deux tables de découpe en pierre recouverte d'une pierre de Collonges-la-Rouge au pied du Cacrey. Creysse est traversée par le ruisseau le Cacrey qui prend sa source par une résurgence qui est un confluent de la Dordogne, il traverse trois moulins à eau. -) le moulin de Cacrey moulin fortifié, attesté au et Monument historique inscrit leu 10 juin 1996. -) le moulin du Goth. -) moulin du village. Le mont Mercou d'une altitude de 316 mètres (qui a pu être un lieu de culte consacré au dieu Mercure) : belle vue sur les monts du Cantal par temps clair. Grotte-abri de Peyrazet (ne se visite pas). Personnalités liées à la commune Raymond de Cornil, évêque de Cahors de 1280 à 1293, né et baptisé à Creysse ; son tombeau (gisant) se trouve dans la cathédrale Saint-Étienne de Cahors. Cyprien-Antoine Calmon, peintre et sculpteur né à Creysse en 1837 et mort à Cahors en 1901. Nancy Cunard (1896 - 1965), héritière de la compagnie Cunard Line, militante politique, écrivaine et éditrice, qui vécut un hiver au début des années 1930 dans la rue du Barry de Creysse avec Henry Crowder, musicien de jazz afro-américain. Elle vécut aussi à Souillac et Pinsac, proches de Creysse. Robert Bourdier (1935-2013) mort à Creysse, historien local de Creysse auteur de la monographie et correspondant du journal La Dépêche du Midi. Voir aussi Article connexe Liste des communes du Lot Lien externe Creysse sur le site de l'Institut géographique national Notes et références Notes et cartes Notes Cartes Références Site de l'Insee Autres sources Creysse
Éclipse solaire du 25 novembre 2011
Une éclipse solaire partielle a eu lieu dans les premières heures du . Il s'agit de la dernière des quatre éclipses solaires partielles de 2011, et la du . Elle eut lieu, il y a : . Zone de visibilité Elle a balayé tout le continent Antarctique. Le maximum s'est produit au large des côtes de la péninsule de l'Antarctique occidentale avec une éclipse partielle à plus de 90 %. C'était précisément là où le Soleil de minuit était juste à l'horizon. L'extrême sud de l'Afrique a eu une éclipse partielle infime dans la matinée locale, ainsi qu'en Tasmanie dans la soirée locale. L'éclipse est aussi passée en Nouvelle-Zélande au coucher du soleil. Liens externes Carte de la NASA Carte de l'éclipse générale et informations sur l'éclipse Eclipse Predictions by Fred Espenak, NASA/GSFC Vidéos Partial Solar Eclipse 25 Nov 2011 Partial Solar Eclipse of 2011 november 25 Partial Solar Eclipse Event for Nov. 25 2011 Solar Eclipse Nov 25, 2011 + Ring of Fire May 20, 2012 Éclipse solaire 2011 11 25 2011-11-25 Éclipse solaire du 25 novembre 2011
Christ au jardin des oliviers
Le Christ au jardin des Oliviers est un tableau de Francisco de Goya. Avec La Dernière Communion de Saint Joseph de Calasanz , les deux œuvres furent réalisées pour l’École pieuse « alma mater » d'Aragon et sont aujourd'hui conservée dans le musée de l'ordre à Madrid. Analyse Goya étudia dans une école religieuse, ce fut probablement là qu'il rencontra son grand ami Martín Zapater. Retour à Madrid, il fut chargé par son ancienne école de cette commande. Dans cette toile la lumière tombe sur la mort de Jésus est angoissé avant sa Passion, symbolisée par la coupe qu’offre l'ange. La toile évoque anti-absolutisme de Goya et préfigure les peintures noires. Contrairement à d'autres représentations de ce sujet, l'ange semble hostile et les rayons de lumière qui imitent L'Extase de sainte Thérèse par le Bernin, ne sont d'aucune consolation, mais plutôt un poids supplémentaire. Références Passion du Christ dans la peinture Tableau de Francisco de Goya Tableau réalisé en 1819