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Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
91
11
996
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous prenez en charge Madame R, âgée de 32 ans, qui vient d’être adressée aux urgences par les pompiers pour trouble de conscience. Elle a été retrouvée par sa famille dans son appartement, après un intervalle libre de 12 heures, allongée sur le dos dans la cuisine. Des boites vides de médicaments psychotropes ont été retrouvées à ses côtés ainsi qu’une bouteille vide d’alcool fort. Son seul antécédent est un syndrome dépressif sévère diagnostiqué il y a 1 an. La pression artérielle systolique/diastolique est à 92/42 mmHg, la fréquence cardiaque à 89 battements par minute, la saturation pulsée en oxygène à 86% en air, la fréquence respiratoire à 8 cycles par minute et la température à 34,8°C. Les pupilles, mesurées à 7 mm, sont faiblement réactives. La patiente ne réagit qu’à la stimulation douloureuse, avec comme seule réponse une émission de sons incompréhensibles avec ouverture des yeux, sans mouvement des membres. Le reste de l’examen clinique révèle une auscultation cardio-pulmonaire normale, des muqueuses sèches, des marbrures des membres inférieurs, une voussure sus-pubienne (avec matité à la percussion) et des zones cutanées érythémateuses au niveau du dos. Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) caractérise(nt) correctement l’état neurologique de la patiente ? a. coma b. score de Glasgow à 4 c. score de Glasgow à 5 d. score de Glasgow à 6 e. hystérie de conversion A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le score de Glasgow est un indicateur de l’état de conscience d’un patient. C’est une échelle allant de 3 points (coma le plus profond) à 15 points (conscience normale) qui s’évalue sur 3 critères : ouverture des yeux, réponse verbale, réponse motrice. Un score de Glasgow inférieur à 8 correspond classiquement à un coma. Parmi les éléments suivants de l’examen clinique de la patiente, le(s)quel(s) oriente(nt) particulièrement vers une intoxication par des antidépresseurs tricycliques ? a. marbrures b. hypothermie c. mydriase d. sécheresse des muqueuses e. globe urinaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. L’intoxication aux antidépresseurs tricycliques induit un syndrome anticholinergique caractéristique qui associe à des degrés variables une mydriase bilatérale, une sécheresse des muqueuses, une tachycardie, une hypotension artérielle, une rétention aiguë d’urine et un ralentissement du transit digestif. Vous apprenez que les boites vides retrouvées contenaient des antidépresseurs tricycliques et des benzodiazépines. Parmi les traitements suivants, pouvant être utilisés en urgence en cas d’intoxication médicamenteuse, le(s)quel(s) est (sont) contre-indiqué(s) chez cette patiente à ce stade de la prise en charge ? a. charbon activé b. lavage gastrique c. émétique (sirop d’ipéca) d. anti-arythmique de classe I e. flumazénil A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. En cas de coma, aucun traitement oral ne doit être administré avant de sécuriser les voies aériennes en raison des risques de fausses routes et/ou de vomissements avec d’inhalation de liquide gastrique. En cas de suspicion de co-intoxication tricycliques‑benzodiazépines, l’antagonisation des benzodiazépines est toujours contrindiquée. En effet, les benzodiazépines limitent dans ce cas le risque de convulsion lié aux effets stabilisants de membranes des tricycliques. Tous les anti-arythmiques à effet stabilisant de membrane sont également contrindiqués en cas d’intoxication aux tricycliques. Parmi les examens biologiques suivants, lequel est indispensable à ce stade de la prise en charge ? a. lactatémie artérielle b. natrémie c. kaliémie d. glycémie e. bêta-HCG A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Devant tout coma, une mesure de la glycémie doit être réalisée sans délai. En effet, la correction d’une hypoglycémie est une urgence qui ne peut être différée (risque de lésions neurologiques irréversibles). La glycémie est normale. Les gaz du sang, également réalisés à l’admission aux urgences, montrent : pH : 7,21 (valeurs normales : 7,35-7,45) PaCO2: 58 mmHg (valeurs normales : 35-48 mmHg) PaO2: 57 mmHg (valeurs normales : 83-108 mmHg) Bicarbonates : 12 mmol/l (valeurs normales : 18-22 mmol/l) Saturation en oxygène : 86% (valeurs normales : 94-100%) Parmi les propositions suivantes concernant cette gazométrie, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. correspond obligatoirement à une analyse de sang veineux b. montre une acidose mixte c. montre une acidose métabolique partiellement compensée d. indique une hypoventilation alvéolaire e. révèle une insuffisance respiratoire chronique A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Un pH artériel diminué indique toujours une acidose. Celle-ci est respiratoire quand la PCO2 est augmentée de manière isolée, métabolique quand les bicarbonates sont diminués de manière isolée et mixte quand les deux anomalies sont présentes en même temps. L’hypoventilation alvéolaire est caractérisée par l’association d’une hypoxie et d’une hypercapnie. Les gaz du sang montrent une acidose mixte avec hypoventilation alvéolaire. Parmi les traitements suivants à visée respiratoire, le(s)quel(s) doi(ven)t être initié(s) à ce stade la prise en charge dans l’attente d’une ventilation mécanique invasive ? a. oxygénothérapie b. ventilation non invasive c. bicarbonate de sodium d. aérosols de bêta-mimétiques e. kinésithérapie respiratoire A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Une oxygénothérapie doit être administrée à tout patient hypoxémique. Une détresse respiratoire aiguë survenant chez un patient comateux dans les suites d’une intoxication médicamenteuse est une indication formelle d’intubation trachéale et de ventilation mécanique invasive. La ventilation non invasive est contrindiquée. La lactactémie artérielle est mesurée à 7 mmol/l (valeurs normales 0,5-2 mmol/l). Quel(s) est (sont) parmi les mécanismes suivants, celui (ceux) qui peu(ven)t expliquer cette hyperlactatémie ? a. effet propre des benzodiazépines b. effet stabilisant de membrane des tricycliques c. hypotension artérielle d. hypercapnie e. hypoxémie A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L’hyperlactatémie reflète souvent un mécanisme anaérobie secondaire à des apports tissulaires en oxygène insuffisants. Ces apports insuffisants peuvent être secondaires à une hypoxémie, une anémie, une hypotension artérielle ou un bas débit cardiaque. Certains médicaments comme la metformine peuvent induire une hyperlactatémie. Vous décidez d’intuber la patiente après une induction anesthésique en séquence rapide. Quel(s) est (sont), le(s) risque(s) inhérent(s) à cette procédure chez cette patiente ? a. bris dentaire b. inhalation de liquide gastrique c. choc anaphylactique d. majoration de l’hypotension artérielle e. arrêt cardiaque asphyxique A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La réalisation d’une intubation oro-trachéale en séquence rapide nécessite l’administration d’un hypnotique et d’un curare puis l’exposition de la glotte à l’aide d’un laryngoscope pour y introduire une sonde d’intubation. L’utilisation de morphinique est contrindiquée dans l’induction en séquence rapide car elle majore le risque de vomissement et d’inhalation de liquide gastrique. Tous les risques présentés ici sont présents lors de cette procédure. La procédure d’intubation se complique d’un épisode de vomissements avec une inhalation massive de liquide gastrique. La radiographie thoracique post-intubation montre des opacités alvéolaires bilatérales. Les gaz du sang confirment une hypoxémie avec une PaO2 à 60 mmHg alors que de l’oxygène pur est administré par le respirateur. Quel(s) est (sont) parmi les éléments suivants, celui (ceux) qui manque(nt) dans l’observation pour établir le diagnostic de syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA) ? a. FiO2 b. pression expiratoire positive c. fréquence respiratoire d. cellularité du lavage broncho-alvéolaire e. fonction ventricule gauche A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La définition du SDRA repose sur 4 critères (critères de Berlin) : (1) insuffisance respiratoire aiguë évoluant depuis une semaine ou moins, (2) opacités bilatérales sur l’imagerie thoracique, (3) absence d’argument pour un œdème hydrostatique prédominant, d’où l’intérêt de disposer d’une évaluation de la fonction cardiaque et (4) hypoxémie avec rapport PaO2/FiO2 < 300 mm Hg (FiO2 100% = oxygène pure) pour une pression expiratoire positive réglée à 5 cm H2O ou plus. La patiente est transférée en réanimation avec un tableau de SDRA. Le laboratoire téléphone pour vous avertir que la kaliémie est à 5,3 mmol/l (valeurs normales : 3,5-4,5 mmol/l). La patiente reste hypotendue à 75/45 mmHg et tachycarde à 118 battements par minutes. L’ECG montre une tachycardie sinusale sans élargissement des QRS ni modification des ondes T. Parmi les traitements suivants, lequel doit être initié à ce stade de la prise en charge ? a. noradrénaline b. remplissage vasculaire par cristalloïdes c. solutés molaires de sodium d. gluconate de calcium e. dobutamine A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le traitement de première intention d’un état de choc repose sur le remplissage vasculaire. Il permet souvent de corriger une hyperkaliémie modérée non symptomatique. En l’absence d’élargissement des QRS, les sels molaires de sodium ne sont pas indiqués. Il n’y a pas lieu de traiter spécifiquement cette hyperkaliémie modérée en l’absence d’anomalie ECG. Le lendemain de l’admission en réanimation, alors que l’état hémodynamique s’était stabilisé avec le seul remplissage vasculaire avec une lactatémie normale, la patiente est à nouveau hypotendue à 81/32 mmHg, tachycarde à 143 battements par minute et fébrile à 39°C. Les expectorations pulmonaires sont purulentes et la radiographie montre une majoration des images alvéolaires bilatérales. L’échographie cardiaque permet d’estimer la fraction d’éjection ventriculaire gauche à 74% ainsi qu’un débit cardiaque augmenté. Après un remplissage vasculaire par 2000 ml de sérum physiologique en 20 minutes, la pression artérielle reste inchangée. Parmi les attitudes thérapeutiques suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) recommandée(s) pour prendre en charge ce tableau hémodynamique ? a. remplissage vasculaire par des solutés colloïdes b. remplissage vasculaire par de l’albumine c. pose d’un cathéter artériel d. pose d’une voie veineuse centrale e. administration de noradrénaline
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La prise en charge hémodynamique recommandée de cet état de choc, après un remplissage vasculaire adéquat, repose sur l’administration de noradrénaline sur une voie veineuse centrale, avec surveillance continue invasive de la pression artérielle. Les solutés colloïdes de synthèse (exemple : Voluven®) ne sont plus recommandés car ils pourraient favoriser une insuffisance rénale aiguë.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Vous prenez en charge Madame R, âgée de 32 ans, qui vient d’être adressée aux urgences par les pompiers pour trouble de conscience. Elle a été retrouvée par sa famille dans son appartement, après un intervalle libre de 12 heures, allongée sur le dos dans la cuisine. Des boites vides de médicaments psychotropes ont été retrouvées à ses côtés ainsi qu’une bouteille vide d’alcool fort. Son seul antécédent est un syndrome dépressif sévère diagnostiqué il y a 1 an. La pression artérielle systolique/diastolique est à 92/42 mmHg, la fréquence cardiaque à 89 battements par minute, la saturation pulsée en oxygène à 86% en air, la fréquence respiratoire à 8 cycles par minute et la température à 34,8°C. Les pupilles, mesurées à 7 mm, sont faiblement réactives. La patiente ne réagit qu’à la stimulation douloureuse, avec comme seule réponse une émission de sons incompréhensibles avec ouverture des yeux, sans mouvement des membres. Le reste de l’examen clinique révèle une auscultation cardio-pulmonaire normale, des muqueuses sèches, des marbrures des membres inférieurs, une voussure sus-pubienne (avec matité à la percussion) et des zones cutanées érythémateuses au niveau du dos. Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) caractérise(nt) correctement l’état neurologique de la patiente ? a. coma b. score de Glasgow à 4 c. score de Glasgow à 5 d. score de Glasgow à 6 e. hystérie de conversion A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le score de Glasgow est un indicateur de l’état de conscience d’un patient. C’est une échelle allant de 3 points (coma le plus profond) à 15 points (conscience normale) qui s’évalue sur 3 critères : ouverture des yeux, réponse verbale, réponse motrice. Un score de Glasgow inférieur à 8 correspond classiquement à un coma. Parmi les éléments suivants de l’examen clinique de la patiente, le(s)quel(s) oriente(nt) particulièrement vers une intoxication par des antidépresseurs tricycliques ? a. marbrures b. hypothermie c. mydriase d. sécheresse des muqueuses e. globe urinaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. L’intoxication aux antidépresseurs tricycliques induit un syndrome anticholinergique caractéristique qui associe à des degrés variables une mydriase bilatérale, une sécheresse des muqueuses, une tachycardie, une hypotension artérielle, une rétention aiguë d’urine et un ralentissement du transit digestif. Vous apprenez que les boites vides retrouvées contenaient des antidépresseurs tricycliques et des benzodiazépines. Parmi les traitements suivants, pouvant être utilisés en urgence en cas d’intoxication médicamenteuse, le(s)quel(s) est (sont) contre-indiqué(s) chez cette patiente à ce stade de la prise en charge ? a. charbon activé b. lavage gastrique c. émétique (sirop d’ipéca) d. anti-arythmique de classe I e. flumazénil A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. En cas de coma, aucun traitement oral ne doit être administré avant de sécuriser les voies aériennes en raison des risques de fausses routes et/ou de vomissements avec d’inhalation de liquide gastrique. En cas de suspicion de co-intoxication tricycliques‑benzodiazépines, l’antagonisation des benzodiazépines est toujours contrindiquée. En effet, les benzodiazépines limitent dans ce cas le risque de convulsion lié aux effets stabilisants de membranes des tricycliques. Tous les anti-arythmiques à effet stabilisant de membrane sont également contrindiqués en cas d’intoxication aux tricycliques. Parmi les examens biologiques suivants, lequel est indispensable à ce stade de la prise en charge ? a. lactatémie artérielle b. natrémie c. kaliémie d. glycémie e. bêta-HCG A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Devant tout coma, une mesure de la glycémie doit être réalisée sans délai. En effet, la correction d’une hypoglycémie est une urgence qui ne peut être différée (risque de lésions neurologiques irréversibles). La glycémie est normale. Les gaz du sang, également réalisés à l’admission aux urgences, montrent : pH : 7,21 (valeurs normales : 7,35-7,45) PaCO2: 58 mmHg (valeurs normales : 35-48 mmHg) PaO2: 57 mmHg (valeurs normales : 83-108 mmHg) Bicarbonates : 12 mmol/l (valeurs normales : 18-22 mmol/l) Saturation en oxygène : 86% (valeurs normales : 94-100%) Parmi les propositions suivantes concernant cette gazométrie, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. correspond obligatoirement à une analyse de sang veineux b. montre une acidose mixte c. montre une acidose métabolique partiellement compensée d. indique une hypoventilation alvéolaire e. révèle une insuffisance respiratoire chronique A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Un pH artériel diminué indique toujours une acidose. Celle-ci est respiratoire quand la PCO2 est augmentée de manière isolée, métabolique quand les bicarbonates sont diminués de manière isolée et mixte quand les deux anomalies sont présentes en même temps. L’hypoventilation alvéolaire est caractérisée par l’association d’une hypoxie et d’une hypercapnie. Les gaz du sang montrent une acidose mixte avec hypoventilation alvéolaire. Parmi les traitements suivants à visée respiratoire, le(s)quel(s) doi(ven)t être initié(s) à ce stade la prise en charge dans l’attente d’une ventilation mécanique invasive ? a. oxygénothérapie b. ventilation non invasive c. bicarbonate de sodium d. aérosols de bêta-mimétiques e. kinésithérapie respiratoire A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Une oxygénothérapie doit être administrée à tout patient hypoxémique. Une détresse respiratoire aiguë survenant chez un patient comateux dans les suites d’une intoxication médicamenteuse est une indication formelle d’intubation trachéale et de ventilation mécanique invasive. La ventilation non invasive est contrindiquée. La lactactémie artérielle est mesurée à 7 mmol/l (valeurs normales 0,5-2 mmol/l). Quel(s) est (sont) parmi les mécanismes suivants, celui (ceux) qui peu(ven)t expliquer cette hyperlactatémie ? a. effet propre des benzodiazépines b. effet stabilisant de membrane des tricycliques c. hypotension artérielle d. hypercapnie e. hypoxémie A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L’hyperlactatémie reflète souvent un mécanisme anaérobie secondaire à des apports tissulaires en oxygène insuffisants. Ces apports insuffisants peuvent être secondaires à une hypoxémie, une anémie, une hypotension artérielle ou un bas débit cardiaque. Certains médicaments comme la metformine peuvent induire une hyperlactatémie. Vous décidez d’intuber la patiente après une induction anesthésique en séquence rapide. Quel(s) est (sont), le(s) risque(s) inhérent(s) à cette procédure chez cette patiente ? a. bris dentaire b. inhalation de liquide gastrique c. choc anaphylactique d. majoration de l’hypotension artérielle e. arrêt cardiaque asphyxique A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La réalisation d’une intubation oro-trachéale en séquence rapide nécessite l’administration d’un hypnotique et d’un curare puis l’exposition de la glotte à l’aide d’un laryngoscope pour y introduire une sonde d’intubation. L’utilisation de morphinique est contrindiquée dans l’induction en séquence rapide car elle majore le risque de vomissement et d’inhalation de liquide gastrique. Tous les risques présentés ici sont présents lors de cette procédure. La procédure d’intubation se complique d’un épisode de vomissements avec une inhalation massive de liquide gastrique. La radiographie thoracique post-intubation montre des opacités alvéolaires bilatérales. Les gaz du sang confirment une hypoxémie avec une PaO2 à 60 mmHg alors que de l’oxygène pur est administré par le respirateur. Quel(s) est (sont) parmi les éléments suivants, celui (ceux) qui manque(nt) dans l’observation pour établir le diagnostic de syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA) ? a. FiO2 b. pression expiratoire positive c. fréquence respiratoire d. cellularité du lavage broncho-alvéolaire e. fonction ventricule gauche A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La définition du SDRA repose sur 4 critères (critères de Berlin) : (1) insuffisance respiratoire aiguë évoluant depuis une semaine ou moins, (2) opacités bilatérales sur l’imagerie thoracique, (3) absence d’argument pour un œdème hydrostatique prédominant, d’où l’intérêt de disposer d’une évaluation de la fonction cardiaque et (4) hypoxémie avec rapport PaO2/FiO2 < 300 mm Hg (FiO2 100% = oxygène pure) pour une pression expiratoire positive réglée à 5 cm H2O ou plus. La patiente est transférée en réanimation avec un tableau de SDRA. Le laboratoire téléphone pour vous avertir que la kaliémie est à 5,3 mmol/l (valeurs normales : 3,5-4,5 mmol/l). La patiente reste hypotendue à 75/45 mmHg et tachycarde à 118 battements par minutes. L’ECG montre une tachycardie sinusale sans élargissement des QRS ni modification des ondes T. Parmi les traitements suivants, lequel doit être initié à ce stade de la prise en charge ? a. noradrénaline b. remplissage vasculaire par cristalloïdes c. solutés molaires de sodium d. gluconate de calcium e. dobutamine A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le traitement de première intention d’un état de choc repose sur le remplissage vasculaire. Il permet souvent de corriger une hyperkaliémie modérée non symptomatique. En l’absence d’élargissement des QRS, les sels molaires de sodium ne sont pas indiqués. Il n’y a pas lieu de traiter spécifiquement cette hyperkaliémie modérée en l’absence d’anomalie ECG. Le lendemain de l’admission en réanimation, alors que l’état hémodynamique s’était stabilisé avec le seul remplissage vasculaire avec une lactatémie normale, la patiente est à nouveau hypotendue à 81/32 mmHg, tachycarde à 143 battements par minute et fébrile à 39°C. Les expectorations pulmonaires sont purulentes et la radiographie montre une majoration des images alvéolaires bilatérales. L’échographie cardiaque permet d’estimer la fraction d’éjection ventriculaire gauche à 74% ainsi qu’un débit cardiaque augmenté. Après un remplissage vasculaire par 2000 ml de sérum physiologique en 20 minutes, la pression artérielle reste inchangée. Parmi les attitudes thérapeutiques suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) recommandée(s) pour prendre en charge ce tableau hémodynamique ? a. remplissage vasculaire par des solutés colloïdes b. remplissage vasculaire par de l’albumine c. pose d’un cathéter artériel d. pose d’une voie veineuse centrale e. administration de noradrénaline A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La prise en charge hémodynamique recommandée de cet état de choc, après un remplissage vasculaire adéquat, repose sur l’administration de noradrénaline sur une voie veineuse centrale, avec surveillance continue invasive de la pression artérielle. Les solutés colloïdes de synthèse (exemple : Voluven®) ne sont plus recommandés car ils pourraient favoriser une insuffisance rénale aiguë. Après mise en place d’une voie veineuse centrale et d’un cathéter artériel en position fémorale droite, un traitement noradrénaline est initié. Quel(s) élément(s) manque(nt) pour retenir le diagnostic de choc septique ? a. lactatémie artérielle > 1 mmol/l b. lactatémie artérielle > 2 mmol/l c. créatininémie > 140 µmol/l d. hémoculture positive e. oligurie
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. La dernière définition du choc septique (2016) repose sur 3 critères : (1) infection documentée ou suspectée, (2) administration de noradrénaline (catécholamine vasopressive) après échec d’un remplissage vasculaire jugé adéquat et (3) lactatémie > 2 mmol/l. La mortalité hospitalière attendue est alors de 40%.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
92
1
1,001
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous recevez aux Urgences Marcel P, 78 ans, pour dyspnée de repos. C’est un patient tabagique, non sevré. Son suivi médical est frustre. Il n’aime pas les docteurs depuis le décès de sa femme lors sa seule grossesse, et refuse toutes les piqûres. Sur les douze derniers mois, il est déjà venu à 2 reprises pour dyspnée aiguë, chaque fois amené par les pompiers suite à un appel de ses proches. Il est chaque fois sorti sur décharge des Urgences. Cliniquement, vous notez un patient polypnéique à 26/min. Sa température est à 38°2 C. Le reste des constantes sont normales. Il vous explique qu’il a fréquemment des expectorations matinales mais que celles-ci ont sensiblement augmenté de volume depuis 5 jours et sont devenus purulentes depuis 2 jours. L’auscultation retrouve des ronchis bilatéraux. Quelle est la principale étiologie à évoquer devant ce tableau clinique ? a. Une crise d´asthme b. Une insuffisance cardiaque gauche c. Une exacerbation aiguë de bronchopneumopathie chronique obstructive d. Un pneumothorax gauche e. Une pleurésie gauche
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le tableau aiguë bronchique, sévère, chez un fumeur actif oriente principalement vers une pathologie des voies aériennes.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
93
1
1,003
null
Vous êtes de garde au SAMU et vous intervenez sur un accident de la voie publique. Vous prenez en charge un patient de 25 ans circulant à trottinette électrique qui a été percuté sur le côté droit par une voiture roulant à environ 50km/h selon les témoins. A votre arrivée, il est inconscient. La pression artérielle est mesurée à 100/70 mmHg, la fréquence cardiaque est à 130/min, la saturation en oxygène est à 95% et l’hémoglobine mesurée sur l’hémocue est à 130 g/L. Votre examen clinique retrouve : une absence d’ouverture des yeux à la douleur, une absence de réponse verbale et des mouvements d’enroulement du membre supérieur gauche. Le bassin semble stable. Le patient présente une plaie occipitale gauche. L’abdomen est distendu. L’auscultation pulmonaire est symétrique. Le reste de votre examen met en évidence une déformation de la jambe gauche sans plaie en regard avec persistance des pouls pédieux et tibial postérieur du pied gauche. Quelle donnée primordiale de l’examen neurologique manque t-il dans l’examen clinique de cette patiente ? (un à trois mots)
mydriase, anisocorie, examen pupillaireDevant un traumatisme crânien, l'évaluation du score du Glasgow et l'examen pupillaire sont absolument indispensable pour guider la prise en carge initiale.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
93
2
1,004
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous êtes de garde au SAMU et vous intervenez sur un accident de la voie publique. Vous prenez en charge un patient de 25 ans circulant à trottinette électrique qui a été percuté sur le côté droit par une voiture roulant à environ 50km/h selon les témoins. A votre arrivée, il est inconscient. La pression artérielle est mesurée à 100/70 mmHg, la fréquence cardiaque est à 130/min, la saturation en oxygène est à 95% et l’hémoglobine mesurée sur l’hémocue est à 130 g/L. Votre examen clinique retrouve : une absence d’ouverture des yeux à la douleur, une absence de réponse verbale et des mouvements d’enroulement du membre supérieur gauche. Le bassin semble stable. Le patient présente une plaie occipitale gauche. L’abdomen est distendu. L’auscultation pulmonaire est symétrique. Le reste de votre examen met en évidence une déformation de la jambe gauche sans plaie en regard avec persistance des pouls pédieux et tibial postérieur du pied gauche. Quelle donnée primordiale de l’examen neurologique manque t-il dans l’examen clinique de cette patiente ? (un à trois mots) mydriase, anisocorie, examen pupillaireDevant un traumatisme crânien, l'évaluation du score du Glasgow et l'examen pupillaire sont absolument indispensable pour guider la prise en carge initiale. L’examen pupillaire montre des pupilles intermédiaires, réactives et symétriques Parmi les éléments de l’observation clinique, le(s)quel(s) constituent un (des) critère(s) de gravité chez ce patient polytraumatisé? a. Le score de Glasgow Il s'agit des critères de Vittel b. La pression artérielle systolique PAS<90mmHg c. La circonstance de l’accident (victime projetée) d. La SpO2 SpO2<90% e. L’examen de la jambe gauche pas de signe d’ischémie aigue de jambe ou d’amputation
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
93
3
1,005
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous êtes de garde au SAMU et vous intervenez sur un accident de la voie publique. Vous prenez en charge un patient de 25 ans circulant à trottinette électrique qui a été percuté sur le côté droit par une voiture roulant à environ 50km/h selon les témoins. A votre arrivée, il est inconscient. La pression artérielle est mesurée à 100/70 mmHg, la fréquence cardiaque est à 130/min, la saturation en oxygène est à 95% et l’hémoglobine mesurée sur l’hémocue est à 130 g/L. Votre examen clinique retrouve : une absence d’ouverture des yeux à la douleur, une absence de réponse verbale et des mouvements d’enroulement du membre supérieur gauche. Le bassin semble stable. Le patient présente une plaie occipitale gauche. L’abdomen est distendu. L’auscultation pulmonaire est symétrique. Le reste de votre examen met en évidence une déformation de la jambe gauche sans plaie en regard avec persistance des pouls pédieux et tibial postérieur du pied gauche. Quelle donnée primordiale de l’examen neurologique manque t-il dans l’examen clinique de cette patiente ? (un à trois mots) mydriase, anisocorie, examen pupillaireDevant un traumatisme crânien, l'évaluation du score du Glasgow et l'examen pupillaire sont absolument indispensable pour guider la prise en carge initiale. L’examen pupillaire montre des pupilles intermédiaires, réactives et symétriques Parmi les éléments de l’observation clinique, le(s)quel(s) constituent un (des) critère(s) de gravité chez ce patient polytraumatisé? a. Le score de Glasgow Il s'agit des critères de Vittel b. La pression artérielle systolique PAS<90mmHg c. La circonstance de l’accident (victime projetée) d. La SpO2 SpO2<90% e. L’examen de la jambe gauche pas de signe d’ischémie aigue de jambe ou d’amputation A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Parmi les mesures thérapeutiques suivantes, la(les)quelle(s) mettez-vous en place en préhospitalier ? a. Osmothérapie par mannitol pas d’anisocorie b. Antibioprophylaxie par amoxicilline/acide-clavulanique pas de plaie en regard de la fracture c. Intubation oro-tracheale Glasgow<8 d. Analgésie e. Pansement compressif du scalp
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous êtes de garde au SAMU et vous intervenez sur un accident de la voie publique. Vous prenez en charge un patient de 25 ans circulant à trottinette électrique qui a été percuté sur le côté droit par une voiture roulant à environ 50km/h selon les témoins. A votre arrivée, il est inconscient. La pression artérielle est mesurée à 100/70 mmHg, la fréquence cardiaque est à 130/min, la saturation en oxygène est à 95% et l’hémoglobine mesurée sur l’hémocue est à 130 g/L. Votre examen clinique retrouve : une absence d’ouverture des yeux à la douleur, une absence de réponse verbale et des mouvements d’enroulement du membre supérieur gauche. Le bassin semble stable. Le patient présente une plaie occipitale gauche. L’abdomen est distendu. L’auscultation pulmonaire est symétrique. Le reste de votre examen met en évidence une déformation de la jambe gauche sans plaie en regard avec persistance des pouls pédieux et tibial postérieur du pied gauche. Quelle donnée primordiale de l’examen neurologique manque t-il dans l’examen clinique de cette patiente ? (un à trois mots) mydriase, anisocorie, examen pupillaireDevant un traumatisme crânien, l'évaluation du score du Glasgow et l'examen pupillaire sont absolument indispensable pour guider la prise en carge initiale. L’examen pupillaire montre des pupilles intermédiaires, réactives et symétriques Parmi les éléments de l’observation clinique, le(s)quel(s) constituent un (des) critère(s) de gravité chez ce patient polytraumatisé? a. Le score de Glasgow Il s'agit des critères de Vittel b. La pression artérielle systolique PAS<90mmHg c. La circonstance de l’accident (victime projetée) d. La SpO2 SpO2<90% e. L’examen de la jambe gauche pas de signe d’ischémie aigue de jambe ou d’amputation A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Parmi les mesures thérapeutiques suivantes, la(les)quelle(s) mettez-vous en place en préhospitalier ? a. Osmothérapie par mannitol pas d’anisocorie b. Antibioprophylaxie par amoxicilline/acide-clavulanique pas de plaie en regard de la fracture c. Intubation oro-tracheale Glasgow<8 d. Analgésie e. Pansement compressif du scalp A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Après intubation orotrachéale, traitement antalgique et réalisation d’un pansement compressif du scalp, le patient est transporté en unité d’accueil de polytraumatisé pour suite de la prise en charge. A l'arrivée à l'hôpital, ses constantes sont PA 70/50 mmHg, FC 135 bpm, SaO2 100% en Fi02=50%, hémoglobine capillaire : 10 g/dL. Par ailleurs, le patient est sédaté par benzodiazépines et morphino-mimétiques. L'examen neurologique ne retrouve aucune réaction à la stimulation douloureuse, les pupilles sont intermédiaires et symétriques. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) réalisez-vous dès l’arrivée du patient en salle de déchocage ? a. Groupe/Rhésus/RAI b. Une échographie FAST Recherche hémopéritoine c. Une radiographie de thorax Recherche pneumothorax, pneumomédiastin, hémothorax... d. Une tomodensitométrie patient instable: pas de TDM en urgence e. Des radiographies de la jambe gauche face et profil n'engage ni le pronostic vital ni le pronostic fonctionnel à ce stade
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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Vous êtes de garde au SAMU et vous intervenez sur un accident de la voie publique. Vous prenez en charge un patient de 25 ans circulant à trottinette électrique qui a été percuté sur le côté droit par une voiture roulant à environ 50km/h selon les témoins. A votre arrivée, il est inconscient. La pression artérielle est mesurée à 100/70 mmHg, la fréquence cardiaque est à 130/min, la saturation en oxygène est à 95% et l’hémoglobine mesurée sur l’hémocue est à 130 g/L. Votre examen clinique retrouve : une absence d’ouverture des yeux à la douleur, une absence de réponse verbale et des mouvements d’enroulement du membre supérieur gauche. Le bassin semble stable. Le patient présente une plaie occipitale gauche. L’abdomen est distendu. L’auscultation pulmonaire est symétrique. Le reste de votre examen met en évidence une déformation de la jambe gauche sans plaie en regard avec persistance des pouls pédieux et tibial postérieur du pied gauche. Quelle donnée primordiale de l’examen neurologique manque t-il dans l’examen clinique de cette patiente ? (un à trois mots) mydriase, anisocorie, examen pupillaireDevant un traumatisme crânien, l'évaluation du score du Glasgow et l'examen pupillaire sont absolument indispensable pour guider la prise en carge initiale. L’examen pupillaire montre des pupilles intermédiaires, réactives et symétriques Parmi les éléments de l’observation clinique, le(s)quel(s) constituent un (des) critère(s) de gravité chez ce patient polytraumatisé? a. Le score de Glasgow Il s'agit des critères de Vittel b. La pression artérielle systolique PAS<90mmHg c. La circonstance de l’accident (victime projetée) d. La SpO2 SpO2<90% e. L’examen de la jambe gauche pas de signe d’ischémie aigue de jambe ou d’amputation A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Parmi les mesures thérapeutiques suivantes, la(les)quelle(s) mettez-vous en place en préhospitalier ? a. Osmothérapie par mannitol pas d’anisocorie b. Antibioprophylaxie par amoxicilline/acide-clavulanique pas de plaie en regard de la fracture c. Intubation oro-tracheale Glasgow<8 d. Analgésie e. Pansement compressif du scalp A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Après intubation orotrachéale, traitement antalgique et réalisation d’un pansement compressif du scalp, le patient est transporté en unité d’accueil de polytraumatisé pour suite de la prise en charge. A l'arrivée à l'hôpital, ses constantes sont PA 70/50 mmHg, FC 135 bpm, SaO2 100% en Fi02=50%, hémoglobine capillaire : 10 g/dL. Par ailleurs, le patient est sédaté par benzodiazépines et morphino-mimétiques. L'examen neurologique ne retrouve aucune réaction à la stimulation douloureuse, les pupilles sont intermédiaires et symétriques. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) réalisez-vous dès l’arrivée du patient en salle de déchocage ? a. Groupe/Rhésus/RAI b. Une échographie FAST Recherche hémopéritoine c. Une radiographie de thorax Recherche pneumothorax, pneumomédiastin, hémothorax... d. Une tomodensitométrie patient instable: pas de TDM en urgence e. Des radiographies de la jambe gauche face et profil n'engage ni le pronostic vital ni le pronostic fonctionnel à ce stade A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Une échographie FAST et des radiographies de thorax et de bassin sont réalisées en urgence. Définir en 1 à 3 mots l’anomalie observée qui nécessite une prise en charge urgente?.
Hémopéritoine, Epanchement liquidien intrapéritonéalvisible sur l'échographie (1ère image) avec le liquide (zone anéchogène) au contact du foie.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous êtes de garde au SAMU et vous intervenez sur un accident de la voie publique. Vous prenez en charge un patient de 25 ans circulant à trottinette électrique qui a été percuté sur le côté droit par une voiture roulant à environ 50km/h selon les témoins. A votre arrivée, il est inconscient. La pression artérielle est mesurée à 100/70 mmHg, la fréquence cardiaque est à 130/min, la saturation en oxygène est à 95% et l’hémoglobine mesurée sur l’hémocue est à 130 g/L. Votre examen clinique retrouve : une absence d’ouverture des yeux à la douleur, une absence de réponse verbale et des mouvements d’enroulement du membre supérieur gauche. Le bassin semble stable. Le patient présente une plaie occipitale gauche. L’abdomen est distendu. L’auscultation pulmonaire est symétrique. Le reste de votre examen met en évidence une déformation de la jambe gauche sans plaie en regard avec persistance des pouls pédieux et tibial postérieur du pied gauche. Quelle donnée primordiale de l’examen neurologique manque t-il dans l’examen clinique de cette patiente ? (un à trois mots) mydriase, anisocorie, examen pupillaireDevant un traumatisme crânien, l'évaluation du score du Glasgow et l'examen pupillaire sont absolument indispensable pour guider la prise en carge initiale. L’examen pupillaire montre des pupilles intermédiaires, réactives et symétriques Parmi les éléments de l’observation clinique, le(s)quel(s) constituent un (des) critère(s) de gravité chez ce patient polytraumatisé? a. Le score de Glasgow Il s'agit des critères de Vittel b. La pression artérielle systolique PAS<90mmHg c. La circonstance de l’accident (victime projetée) d. La SpO2 SpO2<90% e. L’examen de la jambe gauche pas de signe d’ischémie aigue de jambe ou d’amputation A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Parmi les mesures thérapeutiques suivantes, la(les)quelle(s) mettez-vous en place en préhospitalier ? a. Osmothérapie par mannitol pas d’anisocorie b. Antibioprophylaxie par amoxicilline/acide-clavulanique pas de plaie en regard de la fracture c. Intubation oro-tracheale Glasgow<8 d. Analgésie e. Pansement compressif du scalp A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Après intubation orotrachéale, traitement antalgique et réalisation d’un pansement compressif du scalp, le patient est transporté en unité d’accueil de polytraumatisé pour suite de la prise en charge. A l'arrivée à l'hôpital, ses constantes sont PA 70/50 mmHg, FC 135 bpm, SaO2 100% en Fi02=50%, hémoglobine capillaire : 10 g/dL. Par ailleurs, le patient est sédaté par benzodiazépines et morphino-mimétiques. L'examen neurologique ne retrouve aucune réaction à la stimulation douloureuse, les pupilles sont intermédiaires et symétriques. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) réalisez-vous dès l’arrivée du patient en salle de déchocage ? a. Groupe/Rhésus/RAI b. Une échographie FAST Recherche hémopéritoine c. Une radiographie de thorax Recherche pneumothorax, pneumomédiastin, hémothorax... d. Une tomodensitométrie patient instable: pas de TDM en urgence e. Des radiographies de la jambe gauche face et profil n'engage ni le pronostic vital ni le pronostic fonctionnel à ce stade A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Une échographie FAST et des radiographies de thorax et de bassin sont réalisées en urgence. Définir en 1 à 3 mots l’anomalie observée qui nécessite une prise en charge urgente?. Hémopéritoine, Epanchement liquidien intrapéritonéalvisible sur l'échographie (1ère image) avec le liquide (zone anéchogène) au contact du foie. Vous retrouvez à la FAST échographie un volumineux hémopéritoine prédominant dans l’espace de Morrison et dans le cul de sac de Douglas. Les radiographies de thorax et de bassin sont normales. Malgré 1000 ml de cristalloïdes, la TA est à 70/40mmHg, la FC à 145/min et la SpO2 à 100% en FiO2 40%.. L'hémocue révèle 6g/dL. Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) justes concernant votre prise en charge en urgence ? a. Transfert au bloc opératoire en urgence l’urgence est à la chirurgie abdominale b. Transfert en radiologie interventionnelle en urgence pour embolisation patient en choc hémorragique sur saignement abdominal. Indication à transfert au bloc opératoire pour laparotomie exploratrice en Urgence c. Pose d’un cathéter veineux central nécessaire à la perfusion de catécholamines dans ce contexte très instable, un KT artériel sera aussi posé dans le même temps d. Introduction de catécholamines e. Transfusion en urgence vitale immédiate
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Mme B. s'est immolée par le feu dans le contexte d'une querelle conjugale. Elle a 39 ans et n'a aucun antécédent hormis une dépression ancienne traitée. Son état est très grave avec des brûlures étendues et une atteinte du visage. Le SMUR est rapidement sur place. Quelles sont les mesures urgente dans le cadre de la prise en charge pré-hospitalière? a. Remplissage abondant par solutés cristalloïdes b. Pose d'une sonde urinaire c. Pose d'une voie veineuse de bon calibre d. Intubation oro-trachéale en cas d'atteinte bucco-pharyngée e. Pose d'une sonde d'alimentation
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. il faut éviter l'asphyxie et le choc hypovolémique.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Vous recevez aux urgences Mr P, 59 ans et sans antécédent pour un tableau d’infection respiratoire aigüe brutale avec dyspnée. Le patient présente des crépitants dans l’hémichamp inférieur gauche. Voici ci-dessous les autres signes cliniques présentés. Le/lesquel(s) est/sont un/des signe(s) d’hypoxémie ? a. Sueurs b. Céphalées c. Cyanose d. Tirage des muscles accessoires e. Balancement thoraco-abdominal
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. L'hypoxémie se manifeste cliniquement par une cyanose prédominante aux extrémités, des troubles de conscience (coma) et en dernier lieu par un arrêt cardio-respiratoire.
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1,013
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous recevez aux urgences Mr P, 59 ans et sans antécédent pour un tableau d’infection respiratoire aigüe brutale avec dyspnée. Le patient présente des crépitants dans l’hémichamp inférieur gauche. Voici ci-dessous les autres signes cliniques présentés. Le/lesquel(s) est/sont un/des signe(s) d’hypoxémie ? a. Sueurs b. Céphalées c. Cyanose d. Tirage des muscles accessoires e. Balancement thoraco-abdominal A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. L'hypoxémie se manifeste cliniquement par une cyanose prédominante aux extrémités, des troubles de conscience (coma) et en dernier lieu par un arrêt cardio-respiratoire. Le patient présente des crépitants dans l’hémichamp inférieur gauche. Voici ci-dessous les autres signes cliniques présentés. Le/lesquel(s) est/sont un/des signe(s) d’hypercapnie ? a. Sueurs b. Céphalées c. Cyanose d. Tirage des muscles accessoires e. Balancement thoraco-abdominal
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Les signes cliniques d'hypercapnie sont progressivement : les céphalées, l'hypertension artérielle, l'hypercrinie (sueurs, hypersialhorée, encombrement), l'astérixis ou flapping tremor, la confusion, la somnolence jusqu'au coma.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences Mr P, 59 ans et sans antécédent pour un tableau d’infection respiratoire aigüe brutale avec dyspnée. Le patient présente des crépitants dans l’hémichamp inférieur gauche. Voici ci-dessous les autres signes cliniques présentés. Le/lesquel(s) est/sont un/des signe(s) d’hypoxémie ? a. Sueurs b. Céphalées c. Cyanose d. Tirage des muscles accessoires e. Balancement thoraco-abdominal A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. L'hypoxémie se manifeste cliniquement par une cyanose prédominante aux extrémités, des troubles de conscience (coma) et en dernier lieu par un arrêt cardio-respiratoire. Le patient présente des crépitants dans l’hémichamp inférieur gauche. Voici ci-dessous les autres signes cliniques présentés. Le/lesquel(s) est/sont un/des signe(s) d’hypercapnie ? a. Sueurs b. Céphalées c. Cyanose d. Tirage des muscles accessoires e. Balancement thoraco-abdominal A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Les signes cliniques d'hypercapnie sont progressivement : les céphalées, l'hypertension artérielle, l'hypercrinie (sueurs, hypersialhorée, encombrement), l'astérixis ou flapping tremor, la confusion, la somnolence jusqu'au coma. Le patient présente des crépitants dans l’hémichamp inférieur gauche. Voici ci-dessous les autres signes cliniques présentés. Le/lesquel(s) est/sont un/des signe(s)de détresse respiratoire aigüe ? a. Sueurs b. Céphalées c. Cyanose d. Tirage des muscles accessoires e. Balancement thoraco-abdominal
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. La détresse respiratoire aigue se définit par la CLINIQUE : elle associe des signes de lutte et des signes de fatigue des muscles respiratoires : - polypnée > 30/min ou bradypnée < 15/min - Tirage des muscles accessoires - Contraction expiratoire des abdominaux - Respiration paradoxale - Difficultés à la parole, à la toux Les signes cardiovasculaires associés sont : le pouls paradoxal, les signes de coeur pulmonaire aigu. Les signes neurologiques associés sont : l'agitation, le délire, les convulsions et le coma.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences Mr P, 59 ans et sans antécédent pour un tableau d’infection respiratoire aigüe brutale avec dyspnée. Le patient présente des crépitants dans l’hémichamp inférieur gauche. Voici ci-dessous les autres signes cliniques présentés. Le/lesquel(s) est/sont un/des signe(s) d’hypoxémie ? a. Sueurs b. Céphalées c. Cyanose d. Tirage des muscles accessoires e. Balancement thoraco-abdominal A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. L'hypoxémie se manifeste cliniquement par une cyanose prédominante aux extrémités, des troubles de conscience (coma) et en dernier lieu par un arrêt cardio-respiratoire. Le patient présente des crépitants dans l’hémichamp inférieur gauche. Voici ci-dessous les autres signes cliniques présentés. Le/lesquel(s) est/sont un/des signe(s) d’hypercapnie ? a. Sueurs b. Céphalées c. Cyanose d. Tirage des muscles accessoires e. Balancement thoraco-abdominal A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Les signes cliniques d'hypercapnie sont progressivement : les céphalées, l'hypertension artérielle, l'hypercrinie (sueurs, hypersialhorée, encombrement), l'astérixis ou flapping tremor, la confusion, la somnolence jusqu'au coma. Le patient présente des crépitants dans l’hémichamp inférieur gauche. Voici ci-dessous les autres signes cliniques présentés. Le/lesquel(s) est/sont un/des signe(s)de détresse respiratoire aigüe ? a. Sueurs b. Céphalées c. Cyanose d. Tirage des muscles accessoires e. Balancement thoraco-abdominal A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. La détresse respiratoire aigue se définit par la CLINIQUE : elle associe des signes de lutte et des signes de fatigue des muscles respiratoires : - polypnée > 30/min ou bradypnée < 15/min - Tirage des muscles accessoires - Contraction expiratoire des abdominaux - Respiration paradoxale - Difficultés à la parole, à la toux Les signes cardiovasculaires associés sont : le pouls paradoxal, les signes de coeur pulmonaire aigu. Les signes neurologiques associés sont : l'agitation, le délire, les convulsions et le coma. Voici la gazométrie artérielle du patient prélevée sous oxygénothérapie 6L/min : pH : 7.33 PO2 : 57mmHg PCO2 : 54mmHg HCO3 : 23mmol/L Lactates : 4mmol/L Quel(s) est/sont votre/vos diagnostic(s) ? a. Insuffisance respiratoire aigüe hypoxémique b. Hypoxémie c. Insuffisance respiratoire aigüe hypercapnique d. Acidose mixte e. Hypoxie tissulaire
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L'insuffisance respiratoire aigue (IRA) hypoxémique se définit par une PO2 artérielle < 60mmHg. L'hypoxémie se définit par une PO2 artérielle < 80mmHg en air ambiant ce qui est bien sur le cas. L'IRA hypercapnique se définit par une PCO2 artérielle > 45mmHg avec baisse du pH sanguin en faveur du caractère aigu. L'hypoxie tissulaire est définie par une augmentation des lactates artérielles > 2mmol/L. Ici il n'y a pas d'acidose métabolique (HCO3 normaux) il s'agit donc d'une acidose respiratoire pure, elle n'est donc pas mixte !.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Vous recevez aux urgences Mr P, 59 ans et sans antécédent pour un tableau d’infection respiratoire aigüe brutale avec dyspnée. Le patient présente des crépitants dans l’hémichamp inférieur gauche. Voici ci-dessous les autres signes cliniques présentés. Le/lesquel(s) est/sont un/des signe(s) d’hypoxémie ? a. Sueurs b. Céphalées c. Cyanose d. Tirage des muscles accessoires e. Balancement thoraco-abdominal A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. L'hypoxémie se manifeste cliniquement par une cyanose prédominante aux extrémités, des troubles de conscience (coma) et en dernier lieu par un arrêt cardio-respiratoire. Le patient présente des crépitants dans l’hémichamp inférieur gauche. Voici ci-dessous les autres signes cliniques présentés. Le/lesquel(s) est/sont un/des signe(s) d’hypercapnie ? a. Sueurs b. Céphalées c. Cyanose d. Tirage des muscles accessoires e. Balancement thoraco-abdominal A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Les signes cliniques d'hypercapnie sont progressivement : les céphalées, l'hypertension artérielle, l'hypercrinie (sueurs, hypersialhorée, encombrement), l'astérixis ou flapping tremor, la confusion, la somnolence jusqu'au coma. Le patient présente des crépitants dans l’hémichamp inférieur gauche. Voici ci-dessous les autres signes cliniques présentés. Le/lesquel(s) est/sont un/des signe(s)de détresse respiratoire aigüe ? a. Sueurs b. Céphalées c. Cyanose d. Tirage des muscles accessoires e. Balancement thoraco-abdominal A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. La détresse respiratoire aigue se définit par la CLINIQUE : elle associe des signes de lutte et des signes de fatigue des muscles respiratoires : - polypnée > 30/min ou bradypnée < 15/min - Tirage des muscles accessoires - Contraction expiratoire des abdominaux - Respiration paradoxale - Difficultés à la parole, à la toux Les signes cardiovasculaires associés sont : le pouls paradoxal, les signes de coeur pulmonaire aigu. Les signes neurologiques associés sont : l'agitation, le délire, les convulsions et le coma. Voici la gazométrie artérielle du patient prélevée sous oxygénothérapie 6L/min : pH : 7.33 PO2 : 57mmHg PCO2 : 54mmHg HCO3 : 23mmol/L Lactates : 4mmol/L Quel(s) est/sont votre/vos diagnostic(s) ? a. Insuffisance respiratoire aigüe hypoxémique b. Hypoxémie c. Insuffisance respiratoire aigüe hypercapnique d. Acidose mixte e. Hypoxie tissulaire A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L'insuffisance respiratoire aigue (IRA) hypoxémique se définit par une PO2 artérielle < 60mmHg. L'hypoxémie se définit par une PO2 artérielle < 80mmHg en air ambiant ce qui est bien sur le cas. L'IRA hypercapnique se définit par une PCO2 artérielle > 45mmHg avec baisse du pH sanguin en faveur du caractère aigu. L'hypoxie tissulaire est définie par une augmentation des lactates artérielles > 2mmol/L. Ici il n'y a pas d'acidose métabolique (HCO3 normaux) il s'agit donc d'une acidose respiratoire pure, elle n'est donc pas mixte !. Quelle est alors la prise en charge en urgence de ce patient ? a. Ventilation invasive b. Ventilation non invasive c. Oxygénothérapie humidifiée à haut débit d. Intubation trachéale e. Pression positive continue
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. ATTENTION la pression positive continue (PPC ou CPAP ou Boussignac) n'est PAS une assistance ventilatoire, elle consiste uniquement à laisser le patient ventiler dans une atmosphère ou la pression est supérieure à la pression atmosphérique. Elle est principalement indiquée dans les apnées du sommeil et l'OAP.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Un homme de 60 ans est admis aux urgences pour un syndrome douloureux abdominal aigu, évoluant depuis 4 jours. Il est soigné habituellement pour une hypertension artérielle, stabilisée par irbesartan, et des extrasystoles supra-ventriculaires traitées par sotalol. Il a été cholecystectomisé il y a 10 ans. Il fait 90 kgs pour une taille de 170 cm et a une consommation de 50g d’alcool quotidiens et un tabagisme actif (45 paquets-années). Il a par ailleurs une cirrhose B8 au score de Child Pugh. Depuis 4 jours, il n’a pas eu de selles et vomit énormément. Il urine très peu. Il présente un météorisme abdominal avec douleur diffuse. Il a soif, transpire, s’agite beaucoup. Les paramètres d’entrée mesurés sont les suivants : PA : 85/61 mmHg FC : 129bpm FR : 31cpm SpO2 : 100% t° : 37°9 C Glasgow Score : 14 EVA douleur abdominale 6/10 Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) proposez-vous pour la prise en charge initiale des 2 premières heures ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Majoration du sotalol pour ralentir la tachycardie b. Remplissage vasculaire par 2000 mL de sérum salé à 9‰ c. Mise en place d’une analgésie péridurale contrôlée par le patient d. Mise en place d’une sonde naso-gastrique en aspiration e. Administration de laxatifs pour prévenir l’encéphalopathie hépatique
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Un homme de 60 ans est admis aux urgences pour un syndrome douloureux abdominal aigu, évoluant depuis 4 jours. Il est soigné habituellement pour une hypertension artérielle, stabilisée par irbesartan, et des extrasystoles supra-ventriculaires traitées par sotalol. Il a été cholecystectomisé il y a 10 ans. Il fait 90 kgs pour une taille de 170 cm et a une consommation de 50g d’alcool quotidiens et un tabagisme actif (45 paquets-années). Il a par ailleurs une cirrhose B8 au score de Child Pugh. Depuis 4 jours, il n’a pas eu de selles et vomit énormément. Il urine très peu. Il présente un météorisme abdominal avec douleur diffuse. Il a soif, transpire, s’agite beaucoup. Les paramètres d’entrée mesurés sont les suivants : PA : 85/61 mmHg FC : 129bpm FR : 31cpm SpO2 : 100% t° : 37°9 C Glasgow Score : 14 EVA douleur abdominale 6/10 Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) proposez-vous pour la prise en charge initiale des 2 premières heures ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Majoration du sotalol pour ralentir la tachycardie b. Remplissage vasculaire par 2000 mL de sérum salé à 9‰ c. Mise en place d’une analgésie péridurale contrôlée par le patient d. Mise en place d’une sonde naso-gastrique en aspiration e. Administration de laxatifs pour prévenir l’encéphalopathie hépatique A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Quel(s) examen(s) complémentaire(s) allez-vous demander en urgence ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Fibroscopie oeso-gastro-duodénale b. Echographie doppler des artères rénales c. Tomodensitométrie abdomino-pelvienne sans injection d. Coelioscopie exploratrice sous anesthésie générale e. Recto-sigmoïdoscopie sous anesthésie générale
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Monsieur P, 25 ans arrive aux urgences de lui même. Il part bientôt en Chine avec sa petite amie pour fêter dignement ses 25 ans. Il a arrêté il y a un mois le traitement qu'il prend depuis 5 ans, et qui avait été institué dans les suites de plusieurs hospitalisations en psychiatrie. Il vient aux urgences, car il pense refaire un épisode similaire à ceux d'il y a 5 ans. En effet, il vous dit "qu'il a trop chaud la patate", et qu'il dort très peu la nuit. il est d'ailleurs en demande d'hospitalisation. Il finit l'entretien en vous demandant votre âge, et ajoute sans attendre la réponse " vous faites jeune, vous devez avoir avez le même âge que moi, 25 ans!" Quel diagnostic suspectez vous? (une réponse) a. Episode psychotique bref b. Attaque de panique c. Episode maniaque valide d. Confusion e. Episode dépressif
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Monsieur P, 25 ans arrive aux urgences de lui même. Il part bientôt en Chine avec sa petite amie pour fêter dignement ses 25 ans. Il a arrêté il y a un mois le traitement qu'il prend depuis 5 ans, et qui avait été institué dans les suites de plusieurs hospitalisations en psychiatrie. Il vient aux urgences, car il pense refaire un épisode similaire à ceux d'il y a 5 ans. En effet, il vous dit "qu'il a trop chaud la patate", et qu'il dort très peu la nuit. il est d'ailleurs en demande d'hospitalisation. Il finit l'entretien en vous demandant votre âge, et ajoute sans attendre la réponse " vous faites jeune, vous devez avoir avez le même âge que moi, 25 ans!" Quel diagnostic suspectez vous? (une réponse) a. Episode psychotique bref b. Attaque de panique c. Episode maniaque valide d. Confusion e. Episode dépressif A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous diagnostiquez un épisode maniaque chez un patient présentant un trouble de l'humeur. De quel trouble s'agit-il ? (une réponse) a. Trouble bipolaire de type 1 b. Trouble bipolaire de type 2 c. Trouble bipolaire de type 3 d. Trouble dépressif récurrent e. Je n'ai pas assez d'éléments pour poser le diagnostic de trouble.
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Monsieur P, 25 ans arrive aux urgences de lui même. Il part bientôt en Chine avec sa petite amie pour fêter dignement ses 25 ans. Il a arrêté il y a un mois le traitement qu'il prend depuis 5 ans, et qui avait été institué dans les suites de plusieurs hospitalisations en psychiatrie. Il vient aux urgences, car il pense refaire un épisode similaire à ceux d'il y a 5 ans. En effet, il vous dit "qu'il a trop chaud la patate", et qu'il dort très peu la nuit. il est d'ailleurs en demande d'hospitalisation. Il finit l'entretien en vous demandant votre âge, et ajoute sans attendre la réponse " vous faites jeune, vous devez avoir avez le même âge que moi, 25 ans!" Quel diagnostic suspectez vous? (une réponse) a. Episode psychotique bref b. Attaque de panique c. Episode maniaque valide d. Confusion e. Episode dépressif A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous diagnostiquez un épisode maniaque chez un patient présentant un trouble de l'humeur. De quel trouble s'agit-il ? (une réponse) a. Trouble bipolaire de type 1 b. Trouble bipolaire de type 2 c. Trouble bipolaire de type 3 d. Trouble dépressif récurrent e. Je n'ai pas assez d'éléments pour poser le diagnostic de trouble. A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quelle(s) caractéristique(s) sémiologique(s) pourriez vous retrouver en poursuivant l'entretien de ce patient présentant un épisode maniaque? (une ou plusieurs réponses) a. fuite des idées b. sentiment d'indignité c. hypersyntonie d. logorrhée e. ludisme
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Monsieur P, 25 ans arrive aux urgences de lui même. Il part bientôt en Chine avec sa petite amie pour fêter dignement ses 25 ans. Il a arrêté il y a un mois le traitement qu'il prend depuis 5 ans, et qui avait été institué dans les suites de plusieurs hospitalisations en psychiatrie. Il vient aux urgences, car il pense refaire un épisode similaire à ceux d'il y a 5 ans. En effet, il vous dit "qu'il a trop chaud la patate", et qu'il dort très peu la nuit. il est d'ailleurs en demande d'hospitalisation. Il finit l'entretien en vous demandant votre âge, et ajoute sans attendre la réponse " vous faites jeune, vous devez avoir avez le même âge que moi, 25 ans!" Quel diagnostic suspectez vous? (une réponse) a. Episode psychotique bref b. Attaque de panique c. Episode maniaque valide d. Confusion e. Episode dépressif A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous diagnostiquez un épisode maniaque chez un patient présentant un trouble de l'humeur. De quel trouble s'agit-il ? (une réponse) a. Trouble bipolaire de type 1 b. Trouble bipolaire de type 2 c. Trouble bipolaire de type 3 d. Trouble dépressif récurrent e. Je n'ai pas assez d'éléments pour poser le diagnostic de trouble. A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quelle(s) caractéristique(s) sémiologique(s) pourriez vous retrouver en poursuivant l'entretien de ce patient présentant un épisode maniaque? (une ou plusieurs réponses) a. fuite des idées b. sentiment d'indignité c. hypersyntonie d. logorrhée e. ludisme A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) l'(es) autre(s) symptôme(s) que vous pouvez retrouver en questionnant la famille de Monsieur sur les quinze derniers jours? ( Une ou plusieurs réponses) a. insomnie sans fatigue b. irritabilité c. achats impulsifs d. pessimisme vis à vis de ses études e. fadding et barrage
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Monsieur P, 25 ans arrive aux urgences de lui même. Il part bientôt en Chine avec sa petite amie pour fêter dignement ses 25 ans. Il a arrêté il y a un mois le traitement qu'il prend depuis 5 ans, et qui avait été institué dans les suites de plusieurs hospitalisations en psychiatrie. Il vient aux urgences, car il pense refaire un épisode similaire à ceux d'il y a 5 ans. En effet, il vous dit "qu'il a trop chaud la patate", et qu'il dort très peu la nuit. il est d'ailleurs en demande d'hospitalisation. Il finit l'entretien en vous demandant votre âge, et ajoute sans attendre la réponse " vous faites jeune, vous devez avoir avez le même âge que moi, 25 ans!" Quel diagnostic suspectez vous? (une réponse) a. Episode psychotique bref b. Attaque de panique c. Episode maniaque valide d. Confusion e. Episode dépressif A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous diagnostiquez un épisode maniaque chez un patient présentant un trouble de l'humeur. De quel trouble s'agit-il ? (une réponse) a. Trouble bipolaire de type 1 b. Trouble bipolaire de type 2 c. Trouble bipolaire de type 3 d. Trouble dépressif récurrent e. Je n'ai pas assez d'éléments pour poser le diagnostic de trouble. A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quelle(s) caractéristique(s) sémiologique(s) pourriez vous retrouver en poursuivant l'entretien de ce patient présentant un épisode maniaque? (une ou plusieurs réponses) a. fuite des idées b. sentiment d'indignité c. hypersyntonie d. logorrhée e. ludisme A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) l'(es) autre(s) symptôme(s) que vous pouvez retrouver en questionnant la famille de Monsieur sur les quinze derniers jours? ( Une ou plusieurs réponses) a. insomnie sans fatigue b. irritabilité c. achats impulsifs d. pessimisme vis à vis de ses études e. fadding et barrage A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Monsieur P prenait un traitement thymorégulateur depuis 5 ans. Il ne se souvent plus du nom exact et vous essayez de l'aider en lui citant quelques molécules. Lesquelles? (une ou plusieurs réponses) a. Divalproate de sodium b. Lithium c. Benzodiazépines d. Tricycliques e. Antipsychotique atypique
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Monsieur P, 25 ans arrive aux urgences de lui même. Il part bientôt en Chine avec sa petite amie pour fêter dignement ses 25 ans. Il a arrêté il y a un mois le traitement qu'il prend depuis 5 ans, et qui avait été institué dans les suites de plusieurs hospitalisations en psychiatrie. Il vient aux urgences, car il pense refaire un épisode similaire à ceux d'il y a 5 ans. En effet, il vous dit "qu'il a trop chaud la patate", et qu'il dort très peu la nuit. il est d'ailleurs en demande d'hospitalisation. Il finit l'entretien en vous demandant votre âge, et ajoute sans attendre la réponse " vous faites jeune, vous devez avoir avez le même âge que moi, 25 ans!" Quel diagnostic suspectez vous? (une réponse) a. Episode psychotique bref b. Attaque de panique c. Episode maniaque valide d. Confusion e. Episode dépressif A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous diagnostiquez un épisode maniaque chez un patient présentant un trouble de l'humeur. De quel trouble s'agit-il ? (une réponse) a. Trouble bipolaire de type 1 b. Trouble bipolaire de type 2 c. Trouble bipolaire de type 3 d. Trouble dépressif récurrent e. Je n'ai pas assez d'éléments pour poser le diagnostic de trouble. A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quelle(s) caractéristique(s) sémiologique(s) pourriez vous retrouver en poursuivant l'entretien de ce patient présentant un épisode maniaque? (une ou plusieurs réponses) a. fuite des idées b. sentiment d'indignité c. hypersyntonie d. logorrhée e. ludisme A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) l'(es) autre(s) symptôme(s) que vous pouvez retrouver en questionnant la famille de Monsieur sur les quinze derniers jours? ( Une ou plusieurs réponses) a. insomnie sans fatigue b. irritabilité c. achats impulsifs d. pessimisme vis à vis de ses études e. fadding et barrage A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Monsieur P prenait un traitement thymorégulateur depuis 5 ans. Il ne se souvent plus du nom exact et vous essayez de l'aider en lui citant quelques molécules. Lesquelles? (une ou plusieurs réponses) a. Divalproate de sodium b. Lithium c. Benzodiazépines d. Tricycliques e. Antipsychotique atypique A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Mr P vous explique qu'il a voulu perdre du poids pour ses 25 ans (son IMC (Indice de masse corporelle) était à 26). Il a donc arrêté son traitement car il pense que sa prise de poids est liée à ce médicament. Quelle est la signification de cet IMC à 26?(une ou plusieurs réponses) a. Maigreur b. Poids normal c. Surpoids d. Obésité classe 1 e. Obésité classe 2
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Monsieur P, 25 ans arrive aux urgences de lui même. Il part bientôt en Chine avec sa petite amie pour fêter dignement ses 25 ans. Il a arrêté il y a un mois le traitement qu'il prend depuis 5 ans, et qui avait été institué dans les suites de plusieurs hospitalisations en psychiatrie. Il vient aux urgences, car il pense refaire un épisode similaire à ceux d'il y a 5 ans. En effet, il vous dit "qu'il a trop chaud la patate", et qu'il dort très peu la nuit. il est d'ailleurs en demande d'hospitalisation. Il finit l'entretien en vous demandant votre âge, et ajoute sans attendre la réponse " vous faites jeune, vous devez avoir avez le même âge que moi, 25 ans!" Quel diagnostic suspectez vous? (une réponse) a. Episode psychotique bref b. Attaque de panique c. Episode maniaque valide d. Confusion e. Episode dépressif A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous diagnostiquez un épisode maniaque chez un patient présentant un trouble de l'humeur. De quel trouble s'agit-il ? (une réponse) a. Trouble bipolaire de type 1 b. Trouble bipolaire de type 2 c. Trouble bipolaire de type 3 d. Trouble dépressif récurrent e. Je n'ai pas assez d'éléments pour poser le diagnostic de trouble. A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quelle(s) caractéristique(s) sémiologique(s) pourriez vous retrouver en poursuivant l'entretien de ce patient présentant un épisode maniaque? (une ou plusieurs réponses) a. fuite des idées b. sentiment d'indignité c. hypersyntonie d. logorrhée e. ludisme A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) l'(es) autre(s) symptôme(s) que vous pouvez retrouver en questionnant la famille de Monsieur sur les quinze derniers jours? ( Une ou plusieurs réponses) a. insomnie sans fatigue b. irritabilité c. achats impulsifs d. pessimisme vis à vis de ses études e. fadding et barrage A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Monsieur P prenait un traitement thymorégulateur depuis 5 ans. Il ne se souvent plus du nom exact et vous essayez de l'aider en lui citant quelques molécules. Lesquelles? (une ou plusieurs réponses) a. Divalproate de sodium b. Lithium c. Benzodiazépines d. Tricycliques e. Antipsychotique atypique A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Mr P vous explique qu'il a voulu perdre du poids pour ses 25 ans (son IMC (Indice de masse corporelle) était à 26). Il a donc arrêté son traitement car il pense que sa prise de poids est liée à ce médicament. Quelle est la signification de cet IMC à 26?(une ou plusieurs réponses) a. Maigreur b. Poids normal c. Surpoids d. Obésité classe 1 e. Obésité classe 2 A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Parmi les propositions suivantes, lesquelles vous paraissent juste concernant son traitement thymorégulateur? (une ou plusieurs réponses) a. Il est possible que son traitement thymorégulateur ait comme effet secondaire une prise de poids b. Il est possible que l'arrêt de son traitement il y a un mois soit à l'origine de sa décompensation actuelle c. Il est possible que ce patient présente une dépendance à son traitement thymorégulateur et présente des signes de sevrage. d. Il est possible que ce patient ait pris trop longtemps son traitement thymorégulateur, et que celui ci ne soit plus efficace. e. Il est possible que ce traitement ait induit un virage maniaque chez ce patient.
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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Monsieur P, 25 ans arrive aux urgences de lui même. Il part bientôt en Chine avec sa petite amie pour fêter dignement ses 25 ans. Il a arrêté il y a un mois le traitement qu'il prend depuis 5 ans, et qui avait été institué dans les suites de plusieurs hospitalisations en psychiatrie. Il vient aux urgences, car il pense refaire un épisode similaire à ceux d'il y a 5 ans. En effet, il vous dit "qu'il a trop chaud la patate", et qu'il dort très peu la nuit. il est d'ailleurs en demande d'hospitalisation. Il finit l'entretien en vous demandant votre âge, et ajoute sans attendre la réponse " vous faites jeune, vous devez avoir avez le même âge que moi, 25 ans!" Quel diagnostic suspectez vous? (une réponse) a. Episode psychotique bref b. Attaque de panique c. Episode maniaque valide d. Confusion e. Episode dépressif A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous diagnostiquez un épisode maniaque chez un patient présentant un trouble de l'humeur. De quel trouble s'agit-il ? (une réponse) a. Trouble bipolaire de type 1 b. Trouble bipolaire de type 2 c. Trouble bipolaire de type 3 d. Trouble dépressif récurrent e. Je n'ai pas assez d'éléments pour poser le diagnostic de trouble. A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quelle(s) caractéristique(s) sémiologique(s) pourriez vous retrouver en poursuivant l'entretien de ce patient présentant un épisode maniaque? (une ou plusieurs réponses) a. fuite des idées b. sentiment d'indignité c. hypersyntonie d. logorrhée e. ludisme A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) l'(es) autre(s) symptôme(s) que vous pouvez retrouver en questionnant la famille de Monsieur sur les quinze derniers jours? ( Une ou plusieurs réponses) a. insomnie sans fatigue b. irritabilité c. achats impulsifs d. pessimisme vis à vis de ses études e. fadding et barrage A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Monsieur P prenait un traitement thymorégulateur depuis 5 ans. Il ne se souvent plus du nom exact et vous essayez de l'aider en lui citant quelques molécules. Lesquelles? (une ou plusieurs réponses) a. Divalproate de sodium b. Lithium c. Benzodiazépines d. Tricycliques e. Antipsychotique atypique A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Mr P vous explique qu'il a voulu perdre du poids pour ses 25 ans (son IMC (Indice de masse corporelle) était à 26). Il a donc arrêté son traitement car il pense que sa prise de poids est liée à ce médicament. Quelle est la signification de cet IMC à 26?(une ou plusieurs réponses) a. Maigreur b. Poids normal c. Surpoids d. Obésité classe 1 e. Obésité classe 2 A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Parmi les propositions suivantes, lesquelles vous paraissent juste concernant son traitement thymorégulateur? (une ou plusieurs réponses) a. Il est possible que son traitement thymorégulateur ait comme effet secondaire une prise de poids b. Il est possible que l'arrêt de son traitement il y a un mois soit à l'origine de sa décompensation actuelle c. Il est possible que ce patient présente une dépendance à son traitement thymorégulateur et présente des signes de sevrage. d. Il est possible que ce patient ait pris trop longtemps son traitement thymorégulateur, et que celui ci ne soit plus efficace. e. Il est possible que ce traitement ait induit un virage maniaque chez ce patient. A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quel est le traitement thymorégulateur de première intention chez les patients de l'âge et du sexe de Monsieur P?.
Divalproate de Sodium, acide valproïque.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Monsieur P, 25 ans arrive aux urgences de lui même. Il part bientôt en Chine avec sa petite amie pour fêter dignement ses 25 ans. Il a arrêté il y a un mois le traitement qu'il prend depuis 5 ans, et qui avait été institué dans les suites de plusieurs hospitalisations en psychiatrie. Il vient aux urgences, car il pense refaire un épisode similaire à ceux d'il y a 5 ans. En effet, il vous dit "qu'il a trop chaud la patate", et qu'il dort très peu la nuit. il est d'ailleurs en demande d'hospitalisation. Il finit l'entretien en vous demandant votre âge, et ajoute sans attendre la réponse " vous faites jeune, vous devez avoir avez le même âge que moi, 25 ans!" Quel diagnostic suspectez vous? (une réponse) a. Episode psychotique bref b. Attaque de panique c. Episode maniaque valide d. Confusion e. Episode dépressif A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous diagnostiquez un épisode maniaque chez un patient présentant un trouble de l'humeur. De quel trouble s'agit-il ? (une réponse) a. Trouble bipolaire de type 1 b. Trouble bipolaire de type 2 c. Trouble bipolaire de type 3 d. Trouble dépressif récurrent e. Je n'ai pas assez d'éléments pour poser le diagnostic de trouble. A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quelle(s) caractéristique(s) sémiologique(s) pourriez vous retrouver en poursuivant l'entretien de ce patient présentant un épisode maniaque? (une ou plusieurs réponses) a. fuite des idées b. sentiment d'indignité c. hypersyntonie d. logorrhée e. ludisme A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) l'(es) autre(s) symptôme(s) que vous pouvez retrouver en questionnant la famille de Monsieur sur les quinze derniers jours? ( Une ou plusieurs réponses) a. insomnie sans fatigue b. irritabilité c. achats impulsifs d. pessimisme vis à vis de ses études e. fadding et barrage A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Monsieur P prenait un traitement thymorégulateur depuis 5 ans. Il ne se souvent plus du nom exact et vous essayez de l'aider en lui citant quelques molécules. Lesquelles? (une ou plusieurs réponses) a. Divalproate de sodium b. Lithium c. Benzodiazépines d. Tricycliques e. Antipsychotique atypique A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Mr P vous explique qu'il a voulu perdre du poids pour ses 25 ans (son IMC (Indice de masse corporelle) était à 26). Il a donc arrêté son traitement car il pense que sa prise de poids est liée à ce médicament. Quelle est la signification de cet IMC à 26?(une ou plusieurs réponses) a. Maigreur b. Poids normal c. Surpoids d. Obésité classe 1 e. Obésité classe 2 A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Parmi les propositions suivantes, lesquelles vous paraissent juste concernant son traitement thymorégulateur? (une ou plusieurs réponses) a. Il est possible que son traitement thymorégulateur ait comme effet secondaire une prise de poids b. Il est possible que l'arrêt de son traitement il y a un mois soit à l'origine de sa décompensation actuelle c. Il est possible que ce patient présente une dépendance à son traitement thymorégulateur et présente des signes de sevrage. d. Il est possible que ce patient ait pris trop longtemps son traitement thymorégulateur, et que celui ci ne soit plus efficace. e. Il est possible que ce traitement ait induit un virage maniaque chez ce patient. A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quel est le traitement thymorégulateur de première intention chez les patients de l'âge et du sexe de Monsieur P?. Divalproate de Sodium, acide valproïque. Quel(s) est(sont) l'(es) effet(s) secondaire(s) possible(s) du Valproate (DEPAKOTE°) ? (Une ou plusieurs réponses) a. Confusion b. Tremblement c. Hépatite médicamenteuse d. Alopécie e. Hypothyroïdie
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Monsieur P, 25 ans arrive aux urgences de lui même. Il part bientôt en Chine avec sa petite amie pour fêter dignement ses 25 ans. Il a arrêté il y a un mois le traitement qu'il prend depuis 5 ans, et qui avait été institué dans les suites de plusieurs hospitalisations en psychiatrie. Il vient aux urgences, car il pense refaire un épisode similaire à ceux d'il y a 5 ans. En effet, il vous dit "qu'il a trop chaud la patate", et qu'il dort très peu la nuit. il est d'ailleurs en demande d'hospitalisation. Il finit l'entretien en vous demandant votre âge, et ajoute sans attendre la réponse " vous faites jeune, vous devez avoir avez le même âge que moi, 25 ans!" Quel diagnostic suspectez vous? (une réponse) a. Episode psychotique bref b. Attaque de panique c. Episode maniaque valide d. Confusion e. Episode dépressif A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Vous diagnostiquez un épisode maniaque chez un patient présentant un trouble de l'humeur. De quel trouble s'agit-il ? (une réponse) a. Trouble bipolaire de type 1 b. Trouble bipolaire de type 2 c. Trouble bipolaire de type 3 d. Trouble dépressif récurrent e. Je n'ai pas assez d'éléments pour poser le diagnostic de trouble. A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quelle(s) caractéristique(s) sémiologique(s) pourriez vous retrouver en poursuivant l'entretien de ce patient présentant un épisode maniaque? (une ou plusieurs réponses) a. fuite des idées b. sentiment d'indignité c. hypersyntonie d. logorrhée e. ludisme A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quel(s) est(sont) l'(es) autre(s) symptôme(s) que vous pouvez retrouver en questionnant la famille de Monsieur sur les quinze derniers jours? ( Une ou plusieurs réponses) a. insomnie sans fatigue b. irritabilité c. achats impulsifs d. pessimisme vis à vis de ses études e. fadding et barrage A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Monsieur P prenait un traitement thymorégulateur depuis 5 ans. Il ne se souvent plus du nom exact et vous essayez de l'aider en lui citant quelques molécules. Lesquelles? (une ou plusieurs réponses) a. Divalproate de sodium b. Lithium c. Benzodiazépines d. Tricycliques e. Antipsychotique atypique A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Mr P vous explique qu'il a voulu perdre du poids pour ses 25 ans (son IMC (Indice de masse corporelle) était à 26). Il a donc arrêté son traitement car il pense que sa prise de poids est liée à ce médicament. Quelle est la signification de cet IMC à 26?(une ou plusieurs réponses) a. Maigreur b. Poids normal c. Surpoids d. Obésité classe 1 e. Obésité classe 2 A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Parmi les propositions suivantes, lesquelles vous paraissent juste concernant son traitement thymorégulateur? (une ou plusieurs réponses) a. Il est possible que son traitement thymorégulateur ait comme effet secondaire une prise de poids b. Il est possible que l'arrêt de son traitement il y a un mois soit à l'origine de sa décompensation actuelle c. Il est possible que ce patient présente une dépendance à son traitement thymorégulateur et présente des signes de sevrage. d. Il est possible que ce patient ait pris trop longtemps son traitement thymorégulateur, et que celui ci ne soit plus efficace. e. Il est possible que ce traitement ait induit un virage maniaque chez ce patient. A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Quel est le traitement thymorégulateur de première intention chez les patients de l'âge et du sexe de Monsieur P?. Divalproate de Sodium, acide valproïque. Quel(s) est(sont) l'(es) effet(s) secondaire(s) possible(s) du Valproate (DEPAKOTE°) ? (Une ou plusieurs réponses) a. Confusion b. Tremblement c. Hépatite médicamenteuse d. Alopécie e. Hypothyroïdie A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Malheureusement, Monsieur P. n'a pas pu partir en Chine comme prévu pour ses 25 ans. Il est encore hospitalisé en psychiatrie, car il présente encore de nombreux symptômes maniaques. Finalement, vous décidez d'introduire un traitement par Lithium. Quel est votre bilan pré-thérapeutique? (une ou plusieurs réponses) a. NFS-plaquettes b. Bilan thyroïdien (TSH) c. βHCG d. ECG e. Bilan hépatique, TP
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Il s’agit d’une femme de 56 ans sans antécédents particuliers qui consulte à votre cabinet pour une asthénie chronique associée à des rectorragies évoluant depuis 3 mois. Votre examen clinique ne retient qu’une pâleur cutanéo muqueuse, une tension artérielle à 120/80 mmHg et un pouls à 120 battements par minute. Vous lui prescrivez un bilan biologique dont le résultat est le suivant et vous la voyez à nouveau en consultation. Hémoglobine : 6,5g/dl VGM : 70 m3 Hématocrite : 40% Globules rouges : 4,5 10p12/l Globules Blancs : 7,5 10p9/l C-Réactive Protéine : 18 mg/l Sodium 140mEq/l Potassium 4mEq/l Chlore 100 mEq/l Bicarbonates 25mEq/l Calcium 95 mg/l Créatinimémie : 53 µmol / L Urée plasmatique : 3,8 mmol / L Glycémie : 0,9g/l Parmi les réponses suivantes lesquelles sont exactes? a. Le toucher rectal doit maintenant faire partie de votre examen clinique b. L´examen gynécologique est impératif en vue de rechercher une étiologie c. Vous prescrivez un scanner abdominal en urgence à cette patiente d. Ce bilan biologique est en faveur d´une cause héréditaire d´anémie e. Vous pouvez affirmer qu´il s´agit d´une anémie hypochrome microcytaire
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix correct.
Mr T., 47 ans, sans antécédent notable, est amené par les pompiers dans la nuit aux urgences devant l’apparition récente d’une altération du comportement. Depuis 24 heures, monsieur T. a commencé à se plaindre de maux de tête d’intensité progressive, il a également des périodes dans la journée pendant lesquelles il répète sans cesse que quelque chose a pris feu chez lui, sentant une odeur de brûlé que lui seul remarquait. Par la suite, le patient est devenu de plus en plus agité, voire agressif, déambule sans cesse. Mr T. devient alors logorrhéique, il commence à utiliser un mot à la place d’un autre et à répondre à côté lorsqu’on lui pose une question simple. Il ne semble rien retenir des informations qu’on lui donne et pose les mêmes questions sans cesse et son attention est fluctuante. Son épouse appelle alors les secours. Devant ce tableau, quelle(s) proposition(s) est/sont correcte(s): a. Le patient présente une aphasie de Broca b. Le patient présente un trouble de la mémoire antérograde c. Le patient présente un syndrome démentiel d. Les troubles olfactifs sont probablement d’origine épileptique e. Il existe un syndrome confusionnel
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix correct. A. L’aphasie de Broca se caractérise par un discours laborieux, hypofluent, sans trouble de la comprehension des mots ; à l’opposé des symptômes du patient. B. La mémoire antérograde correspond effectivement à la création de nouveaux souvenirs, ou épisodique. C. La démence est une altération cognitive chronique et durable D. Oui, En l’occurrence une crise partielle simple temporale E. Oui devant caractère aigu, troubles du comportement, altération attentionnelle.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct.
Mr T., 47 ans, sans antécédent notable, est amené par les pompiers dans la nuit aux urgences devant l’apparition récente d’une altération du comportement. Depuis 24 heures, monsieur T. a commencé à se plaindre de maux de tête d’intensité progressive, il a également des périodes dans la journée pendant lesquelles il répète sans cesse que quelque chose a pris feu chez lui, sentant une odeur de brûlé que lui seul remarquait. Par la suite, le patient est devenu de plus en plus agité, voire agressif, déambule sans cesse. Mr T. devient alors logorrhéique, il commence à utiliser un mot à la place d’un autre et à répondre à côté lorsqu’on lui pose une question simple. Il ne semble rien retenir des informations qu’on lui donne et pose les mêmes questions sans cesse et son attention est fluctuante. Son épouse appelle alors les secours. Devant ce tableau, quelle(s) proposition(s) est/sont correcte(s): a. Le patient présente une aphasie de Broca b. Le patient présente un trouble de la mémoire antérograde c. Le patient présente un syndrome démentiel d. Les troubles olfactifs sont probablement d’origine épileptique e. Il existe un syndrome confusionnel A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix correct. A. L’aphasie de Broca se caractérise par un discours laborieux, hypofluent, sans trouble de la comprehension des mots ; à l’opposé des symptômes du patient. B. La mémoire antérograde correspond effectivement à la création de nouveaux souvenirs, ou épisodique. C. La démence est une altération cognitive chronique et durable D. Oui, En l’occurrence une crise partielle simple temporale E. Oui devant caractère aigu, troubles du comportement, altération attentionnelle. Quelle(s) exploration(s) vous paraît/paraissent importante(s) à réaliser dans les premières minutes de l’arrivée du patient aux urgences : a. La mesure de la température corporelle b. L’évaluation cognitive globale par la réalisation d’une Mini Mental State Examination (MMSE) c. L'examen du réflexe cutané plantaire d. L'examen de la tonicité nucale e. Le calcul du score de Glasgow
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct. Compte tenu du caractère aigu et potentiellement grave du tableau, l'examen initial doit se tenir à évaluer les fonctions les plus essentielles, comme l'état de vigilance dans ce contexte par le calcul du score de Glasgow, et doit orienter rapidement vers un diagnostic mettant potentiellement en jeu le pronostic vital: la recherche d'un syndrome méningé et d'une hyperthermie est en l'occurence essentielle. Le MMSE ne s'effectue que dans un contexte de trouble cognitif chronique et, bien qu'un examen neurologique soit à effectuer, la recherche de signes pyramidaux en première intention n'orientera pas vos choix thérapeutiques ou diagnostiques.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Mr T., 47 ans, sans antécédent notable, est amené par les pompiers dans la nuit aux urgences devant l’apparition récente d’une altération du comportement. Depuis 24 heures, monsieur T. a commencé à se plaindre de maux de tête d’intensité progressive, il a également des périodes dans la journée pendant lesquelles il répète sans cesse que quelque chose a pris feu chez lui, sentant une odeur de brûlé que lui seul remarquait. Par la suite, le patient est devenu de plus en plus agité, voire agressif, déambule sans cesse. Mr T. devient alors logorrhéique, il commence à utiliser un mot à la place d’un autre et à répondre à côté lorsqu’on lui pose une question simple. Il ne semble rien retenir des informations qu’on lui donne et pose les mêmes questions sans cesse et son attention est fluctuante. Son épouse appelle alors les secours. Devant ce tableau, quelle(s) proposition(s) est/sont correcte(s): a. Le patient présente une aphasie de Broca b. Le patient présente un trouble de la mémoire antérograde c. Le patient présente un syndrome démentiel d. Les troubles olfactifs sont probablement d’origine épileptique e. Il existe un syndrome confusionnel A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix correct. A. L’aphasie de Broca se caractérise par un discours laborieux, hypofluent, sans trouble de la comprehension des mots ; à l’opposé des symptômes du patient. B. La mémoire antérograde correspond effectivement à la création de nouveaux souvenirs, ou épisodique. C. La démence est une altération cognitive chronique et durable D. Oui, En l’occurrence une crise partielle simple temporale E. Oui devant caractère aigu, troubles du comportement, altération attentionnelle. Quelle(s) exploration(s) vous paraît/paraissent importante(s) à réaliser dans les premières minutes de l’arrivée du patient aux urgences : a. La mesure de la température corporelle b. L’évaluation cognitive globale par la réalisation d’une Mini Mental State Examination (MMSE) c. L'examen du réflexe cutané plantaire d. L'examen de la tonicité nucale e. Le calcul du score de Glasgow A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct. Compte tenu du caractère aigu et potentiellement grave du tableau, l'examen initial doit se tenir à évaluer les fonctions les plus essentielles, comme l'état de vigilance dans ce contexte par le calcul du score de Glasgow, et doit orienter rapidement vers un diagnostic mettant potentiellement en jeu le pronostic vital: la recherche d'un syndrome méningé et d'une hyperthermie est en l'occurence essentielle. Le MMSE ne s'effectue que dans un contexte de trouble cognitif chronique et, bien qu'un examen neurologique soit à effectuer, la recherche de signes pyramidaux en première intention n'orientera pas vos choix thérapeutiques ou diagnostiques. Monsieur T. présente une température corporelle à 40,3°C, sa pression artérielle est de 134/85 mmHg, la fréquence respiratoire est de 15 cycles par minute, et la fréquence cardiaque est de 95 par minute. L’examen cutané est normal. Il ne présente pas de raideur méningée. Il n’y a pas d’autre atteinte à l’examen neurologique. Quel(s) diagnostic(s) étiologique(s) expliquent l'ensemble des symptômes: a. Infarctus sylvien gauche b. Hématome sous-dural c. Epilepsie partielle complexe d. Méningo-encéphalite infectieuse e. Intoxication au monoxyde de carbone
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable. Cette céphalée fébrile associée à des signes témoignant d'une atteinte cérébrale diffuse (troubles du comportement, confusion...) ne suggère aucun autre diagnostic.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Mr T., 47 ans, sans antécédent notable, est amené par les pompiers dans la nuit aux urgences devant l’apparition récente d’une altération du comportement. Depuis 24 heures, monsieur T. a commencé à se plaindre de maux de tête d’intensité progressive, il a également des périodes dans la journée pendant lesquelles il répète sans cesse que quelque chose a pris feu chez lui, sentant une odeur de brûlé que lui seul remarquait. Par la suite, le patient est devenu de plus en plus agité, voire agressif, déambule sans cesse. Mr T. devient alors logorrhéique, il commence à utiliser un mot à la place d’un autre et à répondre à côté lorsqu’on lui pose une question simple. Il ne semble rien retenir des informations qu’on lui donne et pose les mêmes questions sans cesse et son attention est fluctuante. Son épouse appelle alors les secours. Devant ce tableau, quelle(s) proposition(s) est/sont correcte(s): a. Le patient présente une aphasie de Broca b. Le patient présente un trouble de la mémoire antérograde c. Le patient présente un syndrome démentiel d. Les troubles olfactifs sont probablement d’origine épileptique e. Il existe un syndrome confusionnel A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix correct. A. L’aphasie de Broca se caractérise par un discours laborieux, hypofluent, sans trouble de la comprehension des mots ; à l’opposé des symptômes du patient. B. La mémoire antérograde correspond effectivement à la création de nouveaux souvenirs, ou épisodique. C. La démence est une altération cognitive chronique et durable D. Oui, En l’occurrence une crise partielle simple temporale E. Oui devant caractère aigu, troubles du comportement, altération attentionnelle. Quelle(s) exploration(s) vous paraît/paraissent importante(s) à réaliser dans les premières minutes de l’arrivée du patient aux urgences : a. La mesure de la température corporelle b. L’évaluation cognitive globale par la réalisation d’une Mini Mental State Examination (MMSE) c. L'examen du réflexe cutané plantaire d. L'examen de la tonicité nucale e. Le calcul du score de Glasgow A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct. Compte tenu du caractère aigu et potentiellement grave du tableau, l'examen initial doit se tenir à évaluer les fonctions les plus essentielles, comme l'état de vigilance dans ce contexte par le calcul du score de Glasgow, et doit orienter rapidement vers un diagnostic mettant potentiellement en jeu le pronostic vital: la recherche d'un syndrome méningé et d'une hyperthermie est en l'occurence essentielle. Le MMSE ne s'effectue que dans un contexte de trouble cognitif chronique et, bien qu'un examen neurologique soit à effectuer, la recherche de signes pyramidaux en première intention n'orientera pas vos choix thérapeutiques ou diagnostiques. Monsieur T. présente une température corporelle à 40,3°C, sa pression artérielle est de 134/85 mmHg, la fréquence respiratoire est de 15 cycles par minute, et la fréquence cardiaque est de 95 par minute. L’examen cutané est normal. Il ne présente pas de raideur méningée. Il n’y a pas d’autre atteinte à l’examen neurologique. Quel(s) diagnostic(s) étiologique(s) expliquent l'ensemble des symptômes: a. Infarctus sylvien gauche b. Hématome sous-dural c. Epilepsie partielle complexe d. Méningo-encéphalite infectieuse e. Intoxication au monoxyde de carbone A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable. Cette céphalée fébrile associée à des signes témoignant d'une atteinte cérébrale diffuse (troubles du comportement, confusion...) ne suggère aucun autre diagnostic. Quel examen réalisez-vous en premier lieu: a. Une ponction lombaire b. Une imagerie cérébrale c. Aucun examen n’est indispensable, il faut débuter un traitement étiologique avant tout examen d. Un électro-encéphalogramme e. Une sérologie VIH
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'analyse du LCR est une urgence mais en l'occurence, l'existence d'un trouble de la parole et de la mémoire et des éléments suggérant une épilepsie temporale nécessitent la réalisation d'une imagerie. Pour rappel, il existe trois situations clairement identifiées nécessitant la réalisation d'une imagerie avant la ponction lombaire: - Signes de focalisation neurologique ou d’hypertension intracrânienne - Troubles de la conscience avec un score de Glasgow ≤ 11 - Crises épileptiques focales ou généralisées.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
Mr T., 47 ans, sans antécédent notable, est amené par les pompiers dans la nuit aux urgences devant l’apparition récente d’une altération du comportement. Depuis 24 heures, monsieur T. a commencé à se plaindre de maux de tête d’intensité progressive, il a également des périodes dans la journée pendant lesquelles il répète sans cesse que quelque chose a pris feu chez lui, sentant une odeur de brûlé que lui seul remarquait. Par la suite, le patient est devenu de plus en plus agité, voire agressif, déambule sans cesse. Mr T. devient alors logorrhéique, il commence à utiliser un mot à la place d’un autre et à répondre à côté lorsqu’on lui pose une question simple. Il ne semble rien retenir des informations qu’on lui donne et pose les mêmes questions sans cesse et son attention est fluctuante. Son épouse appelle alors les secours. Devant ce tableau, quelle(s) proposition(s) est/sont correcte(s): a. Le patient présente une aphasie de Broca b. Le patient présente un trouble de la mémoire antérograde c. Le patient présente un syndrome démentiel d. Les troubles olfactifs sont probablement d’origine épileptique e. Il existe un syndrome confusionnel A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix correct. A. L’aphasie de Broca se caractérise par un discours laborieux, hypofluent, sans trouble de la comprehension des mots ; à l’opposé des symptômes du patient. B. La mémoire antérograde correspond effectivement à la création de nouveaux souvenirs, ou épisodique. C. La démence est une altération cognitive chronique et durable D. Oui, En l’occurrence une crise partielle simple temporale E. Oui devant caractère aigu, troubles du comportement, altération attentionnelle. Quelle(s) exploration(s) vous paraît/paraissent importante(s) à réaliser dans les premières minutes de l’arrivée du patient aux urgences : a. La mesure de la température corporelle b. L’évaluation cognitive globale par la réalisation d’une Mini Mental State Examination (MMSE) c. L'examen du réflexe cutané plantaire d. L'examen de la tonicité nucale e. Le calcul du score de Glasgow A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct. Compte tenu du caractère aigu et potentiellement grave du tableau, l'examen initial doit se tenir à évaluer les fonctions les plus essentielles, comme l'état de vigilance dans ce contexte par le calcul du score de Glasgow, et doit orienter rapidement vers un diagnostic mettant potentiellement en jeu le pronostic vital: la recherche d'un syndrome méningé et d'une hyperthermie est en l'occurence essentielle. Le MMSE ne s'effectue que dans un contexte de trouble cognitif chronique et, bien qu'un examen neurologique soit à effectuer, la recherche de signes pyramidaux en première intention n'orientera pas vos choix thérapeutiques ou diagnostiques. Monsieur T. présente une température corporelle à 40,3°C, sa pression artérielle est de 134/85 mmHg, la fréquence respiratoire est de 15 cycles par minute, et la fréquence cardiaque est de 95 par minute. L’examen cutané est normal. Il ne présente pas de raideur méningée. Il n’y a pas d’autre atteinte à l’examen neurologique. Quel(s) diagnostic(s) étiologique(s) expliquent l'ensemble des symptômes: a. Infarctus sylvien gauche b. Hématome sous-dural c. Epilepsie partielle complexe d. Méningo-encéphalite infectieuse e. Intoxication au monoxyde de carbone A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable. Cette céphalée fébrile associée à des signes témoignant d'une atteinte cérébrale diffuse (troubles du comportement, confusion...) ne suggère aucun autre diagnostic. Quel examen réalisez-vous en premier lieu: a. Une ponction lombaire b. Une imagerie cérébrale c. Aucun examen n’est indispensable, il faut débuter un traitement étiologique avant tout examen d. Un électro-encéphalogramme e. Une sérologie VIH A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. L'analyse du LCR est une urgence mais en l'occurence, l'existence d'un trouble de la parole et de la mémoire et des éléments suggérant une épilepsie temporale nécessitent la réalisation d'une imagerie. Pour rappel, il existe trois situations clairement identifiées nécessitant la réalisation d'une imagerie avant la ponction lombaire: - Signes de focalisation neurologique ou d’hypertension intracrânienne - Troubles de la conscience avec un score de Glasgow ≤ 11 - Crises épileptiques focales ou généralisées. De manière générale et devant un syndrome méningé fébrile sans signe de localisation, quel(s) est/sont le(s) item(s) justifiant de débuter le traitement anti-infectieux avant la réalisation d’une ponction lombaire : a. Une suspicion d’immunodépression, en particulier au VIH b. La présence d’un purpura fulminans c. Une prise en charge hospitalière ne pouvant être réalisée dans les 90 minutes d. Un trouble de la vigilance e. Des facteurs de risque d’infection à Listeria monocytogenes
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Les situations suffisament graves qui justifient de réaliser un traitement anti-infectieux avant le prélèvement du LCR sont rares. Le purpura fulminans suggère en l'occurence un sepsis sévère à Neisseria meningitidis (meningocoque) avec un risque vital et d'amputation majeur justifiant une injection immédiate de ceftriaxone. Pour rappel, l'antibiothérapie probabiliste doit être débutée avant réalisation de la PL dans les cas suivants : - Purpura fulminans (le traitement doit être instauré au domicile du patient) - Prise en charge hospitalière ne pouvant pas être réalisée dans les 90 minutes - Contre-indication à la ponction lombaire (anomalie de l'hémostase, signes d'engagement cérébral, instabilité hémodynamique).
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous prenez en charge Monsieur S., âgé de 62 ans, qui consulte aux urgences pour un malaise. Quelques minutes après son admission, il présente trois épisodes de vomissement de sang rouge. Il vous apprend alors qu’il est suivi pour une cirrhose. Il vous dit également qu’il fume un paquet de cigarettes par jour, qu’il ne consomme plus d’alcool depuis un mois et ne prend aucun traitement. Les constantes vitales sont les suivantes : Pression artérielle systolique/diastolique : 75/60 mmHg Fréquence cardiaque : 155 battements par minute Saturation en oxygène en air ambiant : 92% Fréquence respiratoire : 32 cycles par minutes Température : 35,9°C Score de Glasgow à 14 avec composante verbale à 4 Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s) sémiologique(s) prévisible(s) du pouls pris au niveau de l’artère fémorale chez ce patient ? a. rapide b. bondissant c. filant d. imprenable e. paradoxal
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. La traduction clinique d’une pression différentielle pincée (différence entre la pression artérielle systolique et diastolique ; valeur normale 40-50 mmHg) est un pouls peu frappé (ou filant). La pression différentielle diminue lorsque le volume d’éjection ventriculaire gauche diminue (défaillance cardiaque, hypovolémie), toute chose étant égale par ailleurs.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous prenez en charge Monsieur S., âgé de 62 ans, qui consulte aux urgences pour un malaise. Quelques minutes après son admission, il présente trois épisodes de vomissement de sang rouge. Il vous apprend alors qu’il est suivi pour une cirrhose. Il vous dit également qu’il fume un paquet de cigarettes par jour, qu’il ne consomme plus d’alcool depuis un mois et ne prend aucun traitement. Les constantes vitales sont les suivantes : Pression artérielle systolique/diastolique : 75/60 mmHg Fréquence cardiaque : 155 battements par minute Saturation en oxygène en air ambiant : 92% Fréquence respiratoire : 32 cycles par minutes Température : 35,9°C Score de Glasgow à 14 avec composante verbale à 4 Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s) sémiologique(s) prévisible(s) du pouls pris au niveau de l’artère fémorale chez ce patient ? a. rapide b. bondissant c. filant d. imprenable e. paradoxal A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. La traduction clinique d’une pression différentielle pincée (différence entre la pression artérielle systolique et diastolique ; valeur normale 40-50 mmHg) est un pouls peu frappé (ou filant). La pression différentielle diminue lorsque le volume d’éjection ventriculaire gauche diminue (défaillance cardiaque, hypovolémie), toute chose étant égale par ailleurs. Parmi les examens suivants réalisables au lit du patient, le(s)quel(s) est (sont) indiqué(s) à ce stade de la prise en charge ? a. leucocyturie sur bandelette b. protéinurie sur bandelette c. cétonémie sur sang capillaire d. hémoglobinémie par Hémocue® e. glycémie sur sang capillaire
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Les examens paracliniques disponibles en routine au lit du patient aux urgences sont relativement limités en nombre : il s’agit essentiellement de la glycémie capillaire, de la cétonémie, l’hémoglobinémie et la bandelette urinaire. La mesure de la glycémie capillaire doit être systématique chez ce patient présentant un syndrome confusionnel (réponse verbale à 4 au score de Glasgow), surtout lorsqu’ils sont à risque d’hypoglycémie (éthylisme aigu ou chronique, patient diabétique, etc). La cétonémie peut être dosée pour authentifier une acido-cétose diabétique mais la cétonurie sur bandelette est souvent suffisante. La bandelette urinaire est essentiellement utilisée pour orienter rapidement vers une infection urinaire (leucocytes, nitrites). La recherche d’une protéinurie sur bandelette peut aussi être utile aux urgences, notamment pour rechercher un syndrome néphrotique.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Vous prenez en charge Monsieur S., âgé de 62 ans, qui consulte aux urgences pour un malaise. Quelques minutes après son admission, il présente trois épisodes de vomissement de sang rouge. Il vous apprend alors qu’il est suivi pour une cirrhose. Il vous dit également qu’il fume un paquet de cigarettes par jour, qu’il ne consomme plus d’alcool depuis un mois et ne prend aucun traitement. Les constantes vitales sont les suivantes : Pression artérielle systolique/diastolique : 75/60 mmHg Fréquence cardiaque : 155 battements par minute Saturation en oxygène en air ambiant : 92% Fréquence respiratoire : 32 cycles par minutes Température : 35,9°C Score de Glasgow à 14 avec composante verbale à 4 Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s) sémiologique(s) prévisible(s) du pouls pris au niveau de l’artère fémorale chez ce patient ? a. rapide b. bondissant c. filant d. imprenable e. paradoxal A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. La traduction clinique d’une pression différentielle pincée (différence entre la pression artérielle systolique et diastolique ; valeur normale 40-50 mmHg) est un pouls peu frappé (ou filant). La pression différentielle diminue lorsque le volume d’éjection ventriculaire gauche diminue (défaillance cardiaque, hypovolémie), toute chose étant égale par ailleurs. Parmi les examens suivants réalisables au lit du patient, le(s)quel(s) est (sont) indiqué(s) à ce stade de la prise en charge ? a. leucocyturie sur bandelette b. protéinurie sur bandelette c. cétonémie sur sang capillaire d. hémoglobinémie par Hémocue® e. glycémie sur sang capillaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Les examens paracliniques disponibles en routine au lit du patient aux urgences sont relativement limités en nombre : il s’agit essentiellement de la glycémie capillaire, de la cétonémie, l’hémoglobinémie et la bandelette urinaire. La mesure de la glycémie capillaire doit être systématique chez ce patient présentant un syndrome confusionnel (réponse verbale à 4 au score de Glasgow), surtout lorsqu’ils sont à risque d’hypoglycémie (éthylisme aigu ou chronique, patient diabétique, etc). La cétonémie peut être dosée pour authentifier une acido-cétose diabétique mais la cétonurie sur bandelette est souvent suffisante. La bandelette urinaire est essentiellement utilisée pour orienter rapidement vers une infection urinaire (leucocytes, nitrites). La recherche d’une protéinurie sur bandelette peut aussi être utile aux urgences, notamment pour rechercher un syndrome néphrotique. L’hémoglobinémie sur sang capillaire est à 57 g/l et la glycémie capillaire à 5 mmol/l. Parmi les éléments cliniques suivants, le(s)quel(s) doi(ven)t être recherché(s) pour diagnostiquer une hypoperfusion tissulaire chez ce patient ? a. pâleur conjonctivale b. marbrures c. veines jugulaires plates d. souffle cardiaque fonctionnel e. cyanose des extrémités
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Les signes d’hypoperfusion périphérique (à ne pas confondre avec des signes d’anémie) reflètent une inadéquation entre les besoins et les apports tissulaires en oxygène. Les principaux signes d’hypoperfusion sont les suivants : marbrures, extrémités froides, cyanose, temps de recoloration cutanée prolongée, oligurie.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences Mr X 67 ans, ancien ouvrier dans une usine de fabrique de peinture. Antécédents : arythmie complète par fibrillation auriculaire, hypertension artérielle, hypercholestérolémie, diabète de type 2, sigmoïdectomie et colostomie gauche par laparotomie en urgence pour péritonite sur diverticulite sigmoïdienne puis remise en continuité digestive, tabagisme actif à 40 paquets-années. Traitements : warfarine, pravastatine, ramipril, metformine. Mr X a les urines rouges depuis 3 jours (ce n’est pas la première fois mais d’habitude ça passe) mais aujourd'hui, en plus, il présente une douleur abdominale depuis 4h et il n’urine plus. Quel est votre diagnostic ? (une ou plusieurs propositions exactes) a. Hématurie microscopique b. Rétention aigüe d'urines c. anurie d. hématurie macroscopique e. Caillotage intravésical
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences Mr X 67 ans, ancien ouvrier dans une usine de fabrique de peinture. Antécédents : arythmie complète par fibrillation auriculaire, hypertension artérielle, hypercholestérolémie, diabète de type 2, sigmoïdectomie et colostomie gauche par laparotomie en urgence pour péritonite sur diverticulite sigmoïdienne puis remise en continuité digestive, tabagisme actif à 40 paquets-années. Traitements : warfarine, pravastatine, ramipril, metformine. Mr X a les urines rouges depuis 3 jours (ce n’est pas la première fois mais d’habitude ça passe) mais aujourd'hui, en plus, il présente une douleur abdominale depuis 4h et il n’urine plus. Quel est votre diagnostic ? (une ou plusieurs propositions exactes) a. Hématurie microscopique b. Rétention aigüe d'urines c. anurie d. hématurie macroscopique e. Caillotage intravésical A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle est votre attitude thérapeutique immédiate au box des urgences? a. décaillotage vésical à la seringue b. pose de sonde à demeure de Foley c. pose d’une sonde à demeure 3 voies d. pose d’un cathéter sus-pubien e. lavages intravésicaux
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct et indispensable.
Vous recevez aux urgences Mr X 67 ans, ancien ouvrier dans une usine de fabrique de peinture. Antécédents : arythmie complète par fibrillation auriculaire, hypertension artérielle, hypercholestérolémie, diabète de type 2, sigmoïdectomie et colostomie gauche par laparotomie en urgence pour péritonite sur diverticulite sigmoïdienne puis remise en continuité digestive, tabagisme actif à 40 paquets-années. Traitements : warfarine, pravastatine, ramipril, metformine. Mr X a les urines rouges depuis 3 jours (ce n’est pas la première fois mais d’habitude ça passe) mais aujourd'hui, en plus, il présente une douleur abdominale depuis 4h et il n’urine plus. Quel est votre diagnostic ? (une ou plusieurs propositions exactes) a. Hématurie microscopique b. Rétention aigüe d'urines c. anurie d. hématurie macroscopique e. Caillotage intravésical A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle est votre attitude thérapeutique immédiate au box des urgences? a. décaillotage vésical à la seringue b. pose de sonde à demeure de Foley c. pose d’une sonde à demeure 3 voies d. pose d’un cathéter sus-pubien e. lavages intravésicaux A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Quelles sont les contre-indications à la pose d'un cathéter sus-pubien? a. prise d’anticoagulants b. hématurie c. non disponibilité d’un échographe pour guider la pose d. l’antécédent de laparotomie sous-ombilicale e. vessie vide
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct et indispensable. Les contre-indications absolues à la pose d’un cathéter sus-pubien sont : Les troubles de l’hémostase, une tumeur de vessie, l’absence de globe urinaire, pontage vasculaire croisé. Les contre-indications relatives sont : l’hématurie (car peut être une tumeur de vessie), la cicatrice médiane sous ombilicale (risque de perforation intestinale due à des adhérences, dans ce cas on peut mettre le cathéter sous échographie).
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous recevez aux urgences Mr X 67 ans, ancien ouvrier dans une usine de fabrique de peinture. Antécédents : arythmie complète par fibrillation auriculaire, hypertension artérielle, hypercholestérolémie, diabète de type 2, sigmoïdectomie et colostomie gauche par laparotomie en urgence pour péritonite sur diverticulite sigmoïdienne puis remise en continuité digestive, tabagisme actif à 40 paquets-années. Traitements : warfarine, pravastatine, ramipril, metformine. Mr X a les urines rouges depuis 3 jours (ce n’est pas la première fois mais d’habitude ça passe) mais aujourd'hui, en plus, il présente une douleur abdominale depuis 4h et il n’urine plus. Quel est votre diagnostic ? (une ou plusieurs propositions exactes) a. Hématurie microscopique b. Rétention aigüe d'urines c. anurie d. hématurie macroscopique e. Caillotage intravésical A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle est votre attitude thérapeutique immédiate au box des urgences? a. décaillotage vésical à la seringue b. pose de sonde à demeure de Foley c. pose d’une sonde à demeure 3 voies d. pose d’un cathéter sus-pubien e. lavages intravésicaux A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Quelles sont les contre-indications à la pose d'un cathéter sus-pubien? a. prise d’anticoagulants b. hématurie c. non disponibilité d’un échographe pour guider la pose d. l’antécédent de laparotomie sous-ombilicale e. vessie vide A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct et indispensable. Les contre-indications absolues à la pose d’un cathéter sus-pubien sont : Les troubles de l’hémostase, une tumeur de vessie, l’absence de globe urinaire, pontage vasculaire croisé. Les contre-indications relatives sont : l’hématurie (car peut être une tumeur de vessie), la cicatrice médiane sous ombilicale (risque de perforation intestinale due à des adhérences, dans ce cas on peut mettre le cathéter sous échographie). A propos de l’examen clinique a. La présence de fièvre ne contre indique pas la pose de sonde à demeure b. L’absence de fièvre exclut le diagnostic de prostatite aigüe c. Le toucher rectal indolore permet d’exclure le diagnostic de prostatite aigüe d. Le toucher rectal non suspect permet d’exclure le diagnostic de cancer de prostate e. La bandelette urinaire sans leucocytes ni nitrites positifs exclut le diagnostic étiologique de prostatite
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le présence de fièvre ne contre indique plus la pose de sonde à demeure La bandelette urinaire chez l’homme a une sensibilité de 90% (recommandations DIAGNOSTIC ET ANTIBIOTHERAPIE DES INFECTIONS URINAIRES BACTERIENNES COMMUNAUTAIRES DE L’ADULTE, SPILF 2014).
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Vous recevez aux urgences Mr X 67 ans, ancien ouvrier dans une usine de fabrique de peinture. Antécédents : arythmie complète par fibrillation auriculaire, hypertension artérielle, hypercholestérolémie, diabète de type 2, sigmoïdectomie et colostomie gauche par laparotomie en urgence pour péritonite sur diverticulite sigmoïdienne puis remise en continuité digestive, tabagisme actif à 40 paquets-années. Traitements : warfarine, pravastatine, ramipril, metformine. Mr X a les urines rouges depuis 3 jours (ce n’est pas la première fois mais d’habitude ça passe) mais aujourd'hui, en plus, il présente une douleur abdominale depuis 4h et il n’urine plus. Quel est votre diagnostic ? (une ou plusieurs propositions exactes) a. Hématurie microscopique b. Rétention aigüe d'urines c. anurie d. hématurie macroscopique e. Caillotage intravésical A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle est votre attitude thérapeutique immédiate au box des urgences? a. décaillotage vésical à la seringue b. pose de sonde à demeure de Foley c. pose d’une sonde à demeure 3 voies d. pose d’un cathéter sus-pubien e. lavages intravésicaux A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Quelles sont les contre-indications à la pose d'un cathéter sus-pubien? a. prise d’anticoagulants b. hématurie c. non disponibilité d’un échographe pour guider la pose d. l’antécédent de laparotomie sous-ombilicale e. vessie vide A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct et indispensable. Les contre-indications absolues à la pose d’un cathéter sus-pubien sont : Les troubles de l’hémostase, une tumeur de vessie, l’absence de globe urinaire, pontage vasculaire croisé. Les contre-indications relatives sont : l’hématurie (car peut être une tumeur de vessie), la cicatrice médiane sous ombilicale (risque de perforation intestinale due à des adhérences, dans ce cas on peut mettre le cathéter sous échographie). A propos de l’examen clinique a. La présence de fièvre ne contre indique pas la pose de sonde à demeure b. L’absence de fièvre exclut le diagnostic de prostatite aigüe c. Le toucher rectal indolore permet d’exclure le diagnostic de prostatite aigüe d. Le toucher rectal non suspect permet d’exclure le diagnostic de cancer de prostate e. La bandelette urinaire sans leucocytes ni nitrites positifs exclut le diagnostic étiologique de prostatite A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le présence de fièvre ne contre indique plus la pose de sonde à demeure La bandelette urinaire chez l’homme a une sensibilité de 90% (recommandations DIAGNOSTIC ET ANTIBIOTHERAPIE DES INFECTIONS URINAIRES BACTERIENNES COMMUNAUTAIRES DE L’ADULTE, SPILF 2014). A propos des examens complémentaires aux urgences. a. Si la bandelette urinaire est négative il n’est pas nécessaire de faire un ECBU b. Si le bilan d’hémostase montre un surdosage en AVK, le bilan étiologique n’est pas nécessaire c. Il faut rechercher une insuffisance rénale aigüe d. L’échographie est un bon examen pour rechercher un caillotage intravésical e. Si l’échographie retrouve une dilatation pyélocalicielle bilatérale il y a une indication à mettre des sondes doubles j
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Vous recevez aux urgences Mr X 67 ans, ancien ouvrier dans une usine de fabrique de peinture. Antécédents : arythmie complète par fibrillation auriculaire, hypertension artérielle, hypercholestérolémie, diabète de type 2, sigmoïdectomie et colostomie gauche par laparotomie en urgence pour péritonite sur diverticulite sigmoïdienne puis remise en continuité digestive, tabagisme actif à 40 paquets-années. Traitements : warfarine, pravastatine, ramipril, metformine. Mr X a les urines rouges depuis 3 jours (ce n’est pas la première fois mais d’habitude ça passe) mais aujourd'hui, en plus, il présente une douleur abdominale depuis 4h et il n’urine plus. Quel est votre diagnostic ? (une ou plusieurs propositions exactes) a. Hématurie microscopique b. Rétention aigüe d'urines c. anurie d. hématurie macroscopique e. Caillotage intravésical A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle est votre attitude thérapeutique immédiate au box des urgences? a. décaillotage vésical à la seringue b. pose de sonde à demeure de Foley c. pose d’une sonde à demeure 3 voies d. pose d’un cathéter sus-pubien e. lavages intravésicaux A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Quelles sont les contre-indications à la pose d'un cathéter sus-pubien? a. prise d’anticoagulants b. hématurie c. non disponibilité d’un échographe pour guider la pose d. l’antécédent de laparotomie sous-ombilicale e. vessie vide A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct et indispensable. Les contre-indications absolues à la pose d’un cathéter sus-pubien sont : Les troubles de l’hémostase, une tumeur de vessie, l’absence de globe urinaire, pontage vasculaire croisé. Les contre-indications relatives sont : l’hématurie (car peut être une tumeur de vessie), la cicatrice médiane sous ombilicale (risque de perforation intestinale due à des adhérences, dans ce cas on peut mettre le cathéter sous échographie). A propos de l’examen clinique a. La présence de fièvre ne contre indique pas la pose de sonde à demeure b. L’absence de fièvre exclut le diagnostic de prostatite aigüe c. Le toucher rectal indolore permet d’exclure le diagnostic de prostatite aigüe d. Le toucher rectal non suspect permet d’exclure le diagnostic de cancer de prostate e. La bandelette urinaire sans leucocytes ni nitrites positifs exclut le diagnostic étiologique de prostatite A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Le présence de fièvre ne contre indique plus la pose de sonde à demeure La bandelette urinaire chez l’homme a une sensibilité de 90% (recommandations DIAGNOSTIC ET ANTIBIOTHERAPIE DES INFECTIONS URINAIRES BACTERIENNES COMMUNAUTAIRES DE L’ADULTE, SPILF 2014). A propos des examens complémentaires aux urgences. a. Si la bandelette urinaire est négative il n’est pas nécessaire de faire un ECBU b. Si le bilan d’hémostase montre un surdosage en AVK, le bilan étiologique n’est pas nécessaire c. Il faut rechercher une insuffisance rénale aigüe d. L’échographie est un bon examen pour rechercher un caillotage intravésical e. Si l’échographie retrouve une dilatation pyélocalicielle bilatérale il y a une indication à mettre des sondes doubles j A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Mr X a été décailloté. Votre bilan retrouve : INR 3 Hb 11g/dl créatinine 80µg/l. 72heures plus tard votre patient est dans votre service avec un bilan biologique normal et des urines claires. L’ECBU est revenu stérile. Quels examens complémentaires à visée étiologique prévoyez-vous? a. PET-scanner b. Cytologie urinaire c. cystoscopie d. compte d’Addis e. Scanner abdomino-pelvien injecté avec temps tardifs
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. La cystoscopie est le meilleur examen pour le diagnostic des tumeurs de vessie, l’échographie peut passer à côté des petites tumeurs de vessie.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Vous êtes médecin dans un service de médecine polyvalente dans un hôpital en Alsace. Mme F., 35 ans est hospitalisée pour une arthrite du genou droit isolée. Dans les antécédents de la patiente, vous notez un tabagisme actif à 5 cigarettes par jour, une consommation très occasionnelle d’alcool, et une allergie au pollen. Elle ne prend actuellement aucun traitement. A l’interrogatoire, elle se plaint d’une asthénie depuis 2 semaines avec un syndrome pseudo-grippal, avec myalgie et arthralgies, ayant cédé spontanément en 2 jours. Ce jour vous la voyez pour impotence totale du genou droit. La nuit précédente, elle avait ressenti une vive douleur au genou droit qui n’avait pas cédé à la prise de paracétamol. Au matin, elle présentait de la fièvre. Vous pensez à une arthrite du genou. Parmi les éléments sémiologiques suivants, le(s)quel(s) peu(ven)t se rencontrer dans cette situation ? a. tiroir antérieur du genou b. choc rotulien c. douleur de l'interligne du genou d. manoeuvre de Mac Murray douloureuse e. signe du rabot positif
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le choc rotulien marque la présence d'une liquide dans l'articulation du genou. Il peut être secondaire à la présence d'un liquide inflammatoire dans les arthrites. Le tiroir antérieur et la manœuvre douloureuse de Mac Murray sont présents dans les pathologies ligamentaires du genou. La douleur de l'interligne du genou doit faire rechercher une méniscopathie Le signe du rabot est positif en cas d'arthrose fémoro patellaire.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Un petit patient âgé de 8 mois est admis aux urgences pédiatriques de l’hôpital de Béziers pour hyperthermie à 38°C avec difficultés respiratoires et diminution de la prise alimentaire et hydrique. A l’entrée : température 38°C, fréquence cardiaque 160 bpm, tension artérielle 107/63 mmHg, polypnée 60/min avec désaturations persistantes (Sp02 70% en air ambiant), signes de détresse respiratoire, pas de signe de sepsis sévère. Le patient est mis sous Lunettes O2 pur avec FiO2 95% sous 3 litres. Au bilan initial : Numération-formule sanguine : Hb 13.1g/dL (VN : 10-14 g/dL), plaquettes 716G/L (VN : 150-400 G/L) ; GB 40.7G/L (VN : 5-20 G/L), Polynucléaires Neutrophiles 17.79G/L (VN : 1-10 G/L) ; Lymphocytes 19G/L (VN : 2-13 G/L) (VN : valeurs normales) CRP<3mg/L; PCT<0.05ng/mL; bilan hépatique normal Tests de diagnostic rapide VRS et grippe : négatifs Le patient est transféré en Réanimation Pédiatrique au CHU de Montpellier. A l'arrivée, on note une oxygénodépendance importante avec une FiO2 à 40% (ventilation non invasive). Quels examens complémentaires prescrivez-vous en urgence ? a. Radiographie thoracique b. Electrocardiogramme c. Gaz du sang d. Hémocultures e. Ionogramme sanguin
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Un petit patient âgé de 8 mois est admis aux urgences pédiatriques de l’hôpital de Béziers pour hyperthermie à 38°C avec difficultés respiratoires et diminution de la prise alimentaire et hydrique. A l’entrée : température 38°C, fréquence cardiaque 160 bpm, tension artérielle 107/63 mmHg, polypnée 60/min avec désaturations persistantes (Sp02 70% en air ambiant), signes de détresse respiratoire, pas de signe de sepsis sévère. Le patient est mis sous Lunettes O2 pur avec FiO2 95% sous 3 litres. Au bilan initial : Numération-formule sanguine : Hb 13.1g/dL (VN : 10-14 g/dL), plaquettes 716G/L (VN : 150-400 G/L) ; GB 40.7G/L (VN : 5-20 G/L), Polynucléaires Neutrophiles 17.79G/L (VN : 1-10 G/L) ; Lymphocytes 19G/L (VN : 2-13 G/L) (VN : valeurs normales) CRP<3mg/L; PCT<0.05ng/mL; bilan hépatique normal Tests de diagnostic rapide VRS et grippe : négatifs Le patient est transféré en Réanimation Pédiatrique au CHU de Montpellier. A l'arrivée, on note une oxygénodépendance importante avec une FiO2 à 40% (ventilation non invasive). Quels examens complémentaires prescrivez-vous en urgence ? a. Radiographie thoracique b. Electrocardiogramme c. Gaz du sang d. Hémocultures e. Ionogramme sanguin A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Radiographie thoracique : syndrome interstitiel bilatéral ECG : tracé RSR 160 bpm normoaxé, sans trouble de la conduction et de la repolarisation Gaz du sang artériel : pH 7.37 ; PaCO2 39mmHg ; PaO2 54mmHg ; HCO3- 26.6 mmol/L Ionogramme sanguin sans particularité Concernant les troubles respiratoires de ce patient, quelles sont les propositions exactes ? a. On observe un syndrome de détresse respiratoire aiguë b. L’hypoxémie est aggravée par l’anémie c. L’anomalie primaire est une insuffisance ventilatoire d. On observe une insuffisance respiratoire aiguë e. On observe une hypoventilation alvéolaire
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. SDRA : détresse respiratoire aiguë avec rapport PaO2/FiO2 < 200 et radio thoracique anormale (syndrome interstitiel bilatéral) IRA : Pa02 < 60 mmHg Pas d'anémie Polypnée, pas d'hypercapnie : pas d'insuffisance ventilatoire Pas d'hypercapnie sur ce bilan : pas d'hypoventilation alvéolaire observée.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Un petit patient âgé de 8 mois est admis aux urgences pédiatriques de l’hôpital de Béziers pour hyperthermie à 38°C avec difficultés respiratoires et diminution de la prise alimentaire et hydrique. A l’entrée : température 38°C, fréquence cardiaque 160 bpm, tension artérielle 107/63 mmHg, polypnée 60/min avec désaturations persistantes (Sp02 70% en air ambiant), signes de détresse respiratoire, pas de signe de sepsis sévère. Le patient est mis sous Lunettes O2 pur avec FiO2 95% sous 3 litres. Au bilan initial : Numération-formule sanguine : Hb 13.1g/dL (VN : 10-14 g/dL), plaquettes 716G/L (VN : 150-400 G/L) ; GB 40.7G/L (VN : 5-20 G/L), Polynucléaires Neutrophiles 17.79G/L (VN : 1-10 G/L) ; Lymphocytes 19G/L (VN : 2-13 G/L) (VN : valeurs normales) CRP<3mg/L; PCT<0.05ng/mL; bilan hépatique normal Tests de diagnostic rapide VRS et grippe : négatifs Le patient est transféré en Réanimation Pédiatrique au CHU de Montpellier. A l'arrivée, on note une oxygénodépendance importante avec une FiO2 à 40% (ventilation non invasive). Quels examens complémentaires prescrivez-vous en urgence ? a. Radiographie thoracique b. Electrocardiogramme c. Gaz du sang d. Hémocultures e. Ionogramme sanguin A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Radiographie thoracique : syndrome interstitiel bilatéral ECG : tracé RSR 160 bpm normoaxé, sans trouble de la conduction et de la repolarisation Gaz du sang artériel : pH 7.37 ; PaCO2 39mmHg ; PaO2 54mmHg ; HCO3- 26.6 mmol/L Ionogramme sanguin sans particularité Concernant les troubles respiratoires de ce patient, quelles sont les propositions exactes ? a. On observe un syndrome de détresse respiratoire aiguë b. L’hypoxémie est aggravée par l’anémie c. L’anomalie primaire est une insuffisance ventilatoire d. On observe une insuffisance respiratoire aiguë e. On observe une hypoventilation alvéolaire A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. SDRA : détresse respiratoire aiguë avec rapport PaO2/FiO2 < 200 et radio thoracique anormale (syndrome interstitiel bilatéral) IRA : Pa02 < 60 mmHg Pas d'anémie Polypnée, pas d'hypercapnie : pas d'insuffisance ventilatoire Pas d'hypercapnie sur ce bilan : pas d'hypoventilation alvéolaire observée. Quels examens microbiologiques prescrivez-vous dans ce contexte de pneumopathie atypique ? a. PCR Coqueluche sur sécrétions naso-pharyngées b. PCR Mycoplasma pneumoniae sur sécrétions naso-pharyngées c. Recherche de Pneumocystis jirovecii sur liquide de lavage broncho-alvéolaire d. Recherche de bacilles tuberculeux sur liquide de lavage broncho-alvéolaire e. Examen cyto-bactériologique des selles
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Un petit patient âgé de 8 mois est admis aux urgences pédiatriques de l’hôpital de Béziers pour hyperthermie à 38°C avec difficultés respiratoires et diminution de la prise alimentaire et hydrique. A l’entrée : température 38°C, fréquence cardiaque 160 bpm, tension artérielle 107/63 mmHg, polypnée 60/min avec désaturations persistantes (Sp02 70% en air ambiant), signes de détresse respiratoire, pas de signe de sepsis sévère. Le patient est mis sous Lunettes O2 pur avec FiO2 95% sous 3 litres. Au bilan initial : Numération-formule sanguine : Hb 13.1g/dL (VN : 10-14 g/dL), plaquettes 716G/L (VN : 150-400 G/L) ; GB 40.7G/L (VN : 5-20 G/L), Polynucléaires Neutrophiles 17.79G/L (VN : 1-10 G/L) ; Lymphocytes 19G/L (VN : 2-13 G/L) (VN : valeurs normales) CRP<3mg/L; PCT<0.05ng/mL; bilan hépatique normal Tests de diagnostic rapide VRS et grippe : négatifs Le patient est transféré en Réanimation Pédiatrique au CHU de Montpellier. A l'arrivée, on note une oxygénodépendance importante avec une FiO2 à 40% (ventilation non invasive). Quels examens complémentaires prescrivez-vous en urgence ? a. Radiographie thoracique b. Electrocardiogramme c. Gaz du sang d. Hémocultures e. Ionogramme sanguin A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Radiographie thoracique : syndrome interstitiel bilatéral ECG : tracé RSR 160 bpm normoaxé, sans trouble de la conduction et de la repolarisation Gaz du sang artériel : pH 7.37 ; PaCO2 39mmHg ; PaO2 54mmHg ; HCO3- 26.6 mmol/L Ionogramme sanguin sans particularité Concernant les troubles respiratoires de ce patient, quelles sont les propositions exactes ? a. On observe un syndrome de détresse respiratoire aiguë b. L’hypoxémie est aggravée par l’anémie c. L’anomalie primaire est une insuffisance ventilatoire d. On observe une insuffisance respiratoire aiguë e. On observe une hypoventilation alvéolaire A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. SDRA : détresse respiratoire aiguë avec rapport PaO2/FiO2 < 200 et radio thoracique anormale (syndrome interstitiel bilatéral) IRA : Pa02 < 60 mmHg Pas d'anémie Polypnée, pas d'hypercapnie : pas d'insuffisance ventilatoire Pas d'hypercapnie sur ce bilan : pas d'hypoventilation alvéolaire observée. Quels examens microbiologiques prescrivez-vous dans ce contexte de pneumopathie atypique ? a. PCR Coqueluche sur sécrétions naso-pharyngées b. PCR Mycoplasma pneumoniae sur sécrétions naso-pharyngées c. Recherche de Pneumocystis jirovecii sur liquide de lavage broncho-alvéolaire d. Recherche de bacilles tuberculeux sur liquide de lavage broncho-alvéolaire e. Examen cyto-bactériologique des selles A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Les hémocultures et les recherches Coqueluche et Mycoplama pneumoniae par PCR sont négatives. L’analyse du liquide de lavage broncho-alvéolaire met en évidence de nombreux pneumocystes, avec de nombreux polynucléaires neutrophiles. La recherche de Pneumocystis jirovecii par PCR est positive. Quelle est ou quelles sont la ou les réponses exactes concernant Pneumocystis jirovecii : a. C'est une bactérie b. C'est un germe opportuniste c. Il est à développement intrakystique d. Il est incultivable e. Il est sensible au Cotrimoxazole BACTRIM ®
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Un petit patient âgé de 8 mois est admis aux urgences pédiatriques de l’hôpital de Béziers pour hyperthermie à 38°C avec difficultés respiratoires et diminution de la prise alimentaire et hydrique. A l’entrée : température 38°C, fréquence cardiaque 160 bpm, tension artérielle 107/63 mmHg, polypnée 60/min avec désaturations persistantes (Sp02 70% en air ambiant), signes de détresse respiratoire, pas de signe de sepsis sévère. Le patient est mis sous Lunettes O2 pur avec FiO2 95% sous 3 litres. Au bilan initial : Numération-formule sanguine : Hb 13.1g/dL (VN : 10-14 g/dL), plaquettes 716G/L (VN : 150-400 G/L) ; GB 40.7G/L (VN : 5-20 G/L), Polynucléaires Neutrophiles 17.79G/L (VN : 1-10 G/L) ; Lymphocytes 19G/L (VN : 2-13 G/L) (VN : valeurs normales) CRP<3mg/L; PCT<0.05ng/mL; bilan hépatique normal Tests de diagnostic rapide VRS et grippe : négatifs Le patient est transféré en Réanimation Pédiatrique au CHU de Montpellier. A l'arrivée, on note une oxygénodépendance importante avec une FiO2 à 40% (ventilation non invasive). Quels examens complémentaires prescrivez-vous en urgence ? a. Radiographie thoracique b. Electrocardiogramme c. Gaz du sang d. Hémocultures e. Ionogramme sanguin A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Radiographie thoracique : syndrome interstitiel bilatéral ECG : tracé RSR 160 bpm normoaxé, sans trouble de la conduction et de la repolarisation Gaz du sang artériel : pH 7.37 ; PaCO2 39mmHg ; PaO2 54mmHg ; HCO3- 26.6 mmol/L Ionogramme sanguin sans particularité Concernant les troubles respiratoires de ce patient, quelles sont les propositions exactes ? a. On observe un syndrome de détresse respiratoire aiguë b. L’hypoxémie est aggravée par l’anémie c. L’anomalie primaire est une insuffisance ventilatoire d. On observe une insuffisance respiratoire aiguë e. On observe une hypoventilation alvéolaire A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. SDRA : détresse respiratoire aiguë avec rapport PaO2/FiO2 < 200 et radio thoracique anormale (syndrome interstitiel bilatéral) IRA : Pa02 < 60 mmHg Pas d'anémie Polypnée, pas d'hypercapnie : pas d'insuffisance ventilatoire Pas d'hypercapnie sur ce bilan : pas d'hypoventilation alvéolaire observée. Quels examens microbiologiques prescrivez-vous dans ce contexte de pneumopathie atypique ? a. PCR Coqueluche sur sécrétions naso-pharyngées b. PCR Mycoplasma pneumoniae sur sécrétions naso-pharyngées c. Recherche de Pneumocystis jirovecii sur liquide de lavage broncho-alvéolaire d. Recherche de bacilles tuberculeux sur liquide de lavage broncho-alvéolaire e. Examen cyto-bactériologique des selles A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Les hémocultures et les recherches Coqueluche et Mycoplama pneumoniae par PCR sont négatives. L’analyse du liquide de lavage broncho-alvéolaire met en évidence de nombreux pneumocystes, avec de nombreux polynucléaires neutrophiles. La recherche de Pneumocystis jirovecii par PCR est positive. Quelle est ou quelles sont la ou les réponses exactes concernant Pneumocystis jirovecii : a. C'est une bactérie b. C'est un germe opportuniste c. Il est à développement intrakystique d. Il est incultivable e. Il est sensible au Cotrimoxazole BACTRIM ® A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La prise en charge en Réanimation pédiatrique du syndrome de détresse respiratoire aiguë en rapport avec une pneumocystose associe une ventilation mécanique de 5 jours puis non invasive de 10 jours, un traitement par Bactrim® sur 21 jours et une corticothérapie adjuvante. L’examen clinique de sortie est sans particularité, l’enfant est joueur et souriant. Quelle prise en charge proposez-vous ? a. Aucune prise en charge particulière b. Vaccinations Rougeole, Oreillons, Rubéole à la sortie c. Bilan biologique à la recherche d’une immunodépression d. Contrôle du liquide de lavage broncho-alvéolaire pour confirmer l’absence de pneumocystes à la fin du traitement e. Contrôle de la PCR Pneumocystis jirovecii à la fin du traitement
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Infection opportuniste très évocatrice de déficit immunitaire sévère : on ne fait pas de vaccination à base de vaccin vivant atténué (ROR, BCG...) On ne fait pas de contrôle microbiologique en fin de traitement curatif de la pneumocystose.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Un petit patient âgé de 8 mois est admis aux urgences pédiatriques de l’hôpital de Béziers pour hyperthermie à 38°C avec difficultés respiratoires et diminution de la prise alimentaire et hydrique. A l’entrée : température 38°C, fréquence cardiaque 160 bpm, tension artérielle 107/63 mmHg, polypnée 60/min avec désaturations persistantes (Sp02 70% en air ambiant), signes de détresse respiratoire, pas de signe de sepsis sévère. Le patient est mis sous Lunettes O2 pur avec FiO2 95% sous 3 litres. Au bilan initial : Numération-formule sanguine : Hb 13.1g/dL (VN : 10-14 g/dL), plaquettes 716G/L (VN : 150-400 G/L) ; GB 40.7G/L (VN : 5-20 G/L), Polynucléaires Neutrophiles 17.79G/L (VN : 1-10 G/L) ; Lymphocytes 19G/L (VN : 2-13 G/L) (VN : valeurs normales) CRP<3mg/L; PCT<0.05ng/mL; bilan hépatique normal Tests de diagnostic rapide VRS et grippe : négatifs Le patient est transféré en Réanimation Pédiatrique au CHU de Montpellier. A l'arrivée, on note une oxygénodépendance importante avec une FiO2 à 40% (ventilation non invasive). Quels examens complémentaires prescrivez-vous en urgence ? a. Radiographie thoracique b. Electrocardiogramme c. Gaz du sang d. Hémocultures e. Ionogramme sanguin A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Radiographie thoracique : syndrome interstitiel bilatéral ECG : tracé RSR 160 bpm normoaxé, sans trouble de la conduction et de la repolarisation Gaz du sang artériel : pH 7.37 ; PaCO2 39mmHg ; PaO2 54mmHg ; HCO3- 26.6 mmol/L Ionogramme sanguin sans particularité Concernant les troubles respiratoires de ce patient, quelles sont les propositions exactes ? a. On observe un syndrome de détresse respiratoire aiguë b. L’hypoxémie est aggravée par l’anémie c. L’anomalie primaire est une insuffisance ventilatoire d. On observe une insuffisance respiratoire aiguë e. On observe une hypoventilation alvéolaire A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. SDRA : détresse respiratoire aiguë avec rapport PaO2/FiO2 < 200 et radio thoracique anormale (syndrome interstitiel bilatéral) IRA : Pa02 < 60 mmHg Pas d'anémie Polypnée, pas d'hypercapnie : pas d'insuffisance ventilatoire Pas d'hypercapnie sur ce bilan : pas d'hypoventilation alvéolaire observée. Quels examens microbiologiques prescrivez-vous dans ce contexte de pneumopathie atypique ? a. PCR Coqueluche sur sécrétions naso-pharyngées b. PCR Mycoplasma pneumoniae sur sécrétions naso-pharyngées c. Recherche de Pneumocystis jirovecii sur liquide de lavage broncho-alvéolaire d. Recherche de bacilles tuberculeux sur liquide de lavage broncho-alvéolaire e. Examen cyto-bactériologique des selles A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Les hémocultures et les recherches Coqueluche et Mycoplama pneumoniae par PCR sont négatives. L’analyse du liquide de lavage broncho-alvéolaire met en évidence de nombreux pneumocystes, avec de nombreux polynucléaires neutrophiles. La recherche de Pneumocystis jirovecii par PCR est positive. Quelle est ou quelles sont la ou les réponses exactes concernant Pneumocystis jirovecii : a. C'est une bactérie b. C'est un germe opportuniste c. Il est à développement intrakystique d. Il est incultivable e. Il est sensible au Cotrimoxazole BACTRIM ® A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La prise en charge en Réanimation pédiatrique du syndrome de détresse respiratoire aiguë en rapport avec une pneumocystose associe une ventilation mécanique de 5 jours puis non invasive de 10 jours, un traitement par Bactrim® sur 21 jours et une corticothérapie adjuvante. L’examen clinique de sortie est sans particularité, l’enfant est joueur et souriant. Quelle prise en charge proposez-vous ? a. Aucune prise en charge particulière b. Vaccinations Rougeole, Oreillons, Rubéole à la sortie c. Bilan biologique à la recherche d’une immunodépression d. Contrôle du liquide de lavage broncho-alvéolaire pour confirmer l’absence de pneumocystes à la fin du traitement e. Contrôle de la PCR Pneumocystis jirovecii à la fin du traitement A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Infection opportuniste très évocatrice de déficit immunitaire sévère : on ne fait pas de vaccination à base de vaccin vivant atténué (ROR, BCG...) On ne fait pas de contrôle microbiologique en fin de traitement curatif de la pneumocystose. Quelles sont les situations à risque de pneumocystose ? a. Voyage en zone endémique b. Déficit immunitaire cellulaire c. Diabète auto-immun d. Amylose AL e. Leucémie aiguë lymphoblastique
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Un petit patient âgé de 8 mois est admis aux urgences pédiatriques de l’hôpital de Béziers pour hyperthermie à 38°C avec difficultés respiratoires et diminution de la prise alimentaire et hydrique. A l’entrée : température 38°C, fréquence cardiaque 160 bpm, tension artérielle 107/63 mmHg, polypnée 60/min avec désaturations persistantes (Sp02 70% en air ambiant), signes de détresse respiratoire, pas de signe de sepsis sévère. Le patient est mis sous Lunettes O2 pur avec FiO2 95% sous 3 litres. Au bilan initial : Numération-formule sanguine : Hb 13.1g/dL (VN : 10-14 g/dL), plaquettes 716G/L (VN : 150-400 G/L) ; GB 40.7G/L (VN : 5-20 G/L), Polynucléaires Neutrophiles 17.79G/L (VN : 1-10 G/L) ; Lymphocytes 19G/L (VN : 2-13 G/L) (VN : valeurs normales) CRP<3mg/L; PCT<0.05ng/mL; bilan hépatique normal Tests de diagnostic rapide VRS et grippe : négatifs Le patient est transféré en Réanimation Pédiatrique au CHU de Montpellier. A l'arrivée, on note une oxygénodépendance importante avec une FiO2 à 40% (ventilation non invasive). Quels examens complémentaires prescrivez-vous en urgence ? a. Radiographie thoracique b. Electrocardiogramme c. Gaz du sang d. Hémocultures e. Ionogramme sanguin A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Radiographie thoracique : syndrome interstitiel bilatéral ECG : tracé RSR 160 bpm normoaxé, sans trouble de la conduction et de la repolarisation Gaz du sang artériel : pH 7.37 ; PaCO2 39mmHg ; PaO2 54mmHg ; HCO3- 26.6 mmol/L Ionogramme sanguin sans particularité Concernant les troubles respiratoires de ce patient, quelles sont les propositions exactes ? a. On observe un syndrome de détresse respiratoire aiguë b. L’hypoxémie est aggravée par l’anémie c. L’anomalie primaire est une insuffisance ventilatoire d. On observe une insuffisance respiratoire aiguë e. On observe une hypoventilation alvéolaire A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. SDRA : détresse respiratoire aiguë avec rapport PaO2/FiO2 < 200 et radio thoracique anormale (syndrome interstitiel bilatéral) IRA : Pa02 < 60 mmHg Pas d'anémie Polypnée, pas d'hypercapnie : pas d'insuffisance ventilatoire Pas d'hypercapnie sur ce bilan : pas d'hypoventilation alvéolaire observée. Quels examens microbiologiques prescrivez-vous dans ce contexte de pneumopathie atypique ? a. PCR Coqueluche sur sécrétions naso-pharyngées b. PCR Mycoplasma pneumoniae sur sécrétions naso-pharyngées c. Recherche de Pneumocystis jirovecii sur liquide de lavage broncho-alvéolaire d. Recherche de bacilles tuberculeux sur liquide de lavage broncho-alvéolaire e. Examen cyto-bactériologique des selles A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Les hémocultures et les recherches Coqueluche et Mycoplama pneumoniae par PCR sont négatives. L’analyse du liquide de lavage broncho-alvéolaire met en évidence de nombreux pneumocystes, avec de nombreux polynucléaires neutrophiles. La recherche de Pneumocystis jirovecii par PCR est positive. Quelle est ou quelles sont la ou les réponses exactes concernant Pneumocystis jirovecii : a. C'est une bactérie b. C'est un germe opportuniste c. Il est à développement intrakystique d. Il est incultivable e. Il est sensible au Cotrimoxazole BACTRIM ® A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La prise en charge en Réanimation pédiatrique du syndrome de détresse respiratoire aiguë en rapport avec une pneumocystose associe une ventilation mécanique de 5 jours puis non invasive de 10 jours, un traitement par Bactrim® sur 21 jours et une corticothérapie adjuvante. L’examen clinique de sortie est sans particularité, l’enfant est joueur et souriant. Quelle prise en charge proposez-vous ? a. Aucune prise en charge particulière b. Vaccinations Rougeole, Oreillons, Rubéole à la sortie c. Bilan biologique à la recherche d’une immunodépression d. Contrôle du liquide de lavage broncho-alvéolaire pour confirmer l’absence de pneumocystes à la fin du traitement e. Contrôle de la PCR Pneumocystis jirovecii à la fin du traitement A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Infection opportuniste très évocatrice de déficit immunitaire sévère : on ne fait pas de vaccination à base de vaccin vivant atténué (ROR, BCG...) On ne fait pas de contrôle microbiologique en fin de traitement curatif de la pneumocystose. Quelles sont les situations à risque de pneumocystose ? a. Voyage en zone endémique b. Déficit immunitaire cellulaire c. Diabète auto-immun d. Amylose AL e. Leucémie aiguë lymphoblastique A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L’enfant est transféré en service de Pédiatrie générale pour poursuite des explorations car vous suspectez un déficit immunitaire révélé par une pneumocystose. Le patient est né à terme d’une grossesse normale. Quels éléments recherchez-vous à l’interrogatoire des parents ? a. Diabète gestationnel b. Consanguinité c. Antécédents familiaux de décès précoces ou inexpliqués d. Antécédents familiaux de syndrome néphrotique e. Infection par le VIH
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Un petit patient âgé de 8 mois est admis aux urgences pédiatriques de l’hôpital de Béziers pour hyperthermie à 38°C avec difficultés respiratoires et diminution de la prise alimentaire et hydrique. A l’entrée : température 38°C, fréquence cardiaque 160 bpm, tension artérielle 107/63 mmHg, polypnée 60/min avec désaturations persistantes (Sp02 70% en air ambiant), signes de détresse respiratoire, pas de signe de sepsis sévère. Le patient est mis sous Lunettes O2 pur avec FiO2 95% sous 3 litres. Au bilan initial : Numération-formule sanguine : Hb 13.1g/dL (VN : 10-14 g/dL), plaquettes 716G/L (VN : 150-400 G/L) ; GB 40.7G/L (VN : 5-20 G/L), Polynucléaires Neutrophiles 17.79G/L (VN : 1-10 G/L) ; Lymphocytes 19G/L (VN : 2-13 G/L) (VN : valeurs normales) CRP<3mg/L; PCT<0.05ng/mL; bilan hépatique normal Tests de diagnostic rapide VRS et grippe : négatifs Le patient est transféré en Réanimation Pédiatrique au CHU de Montpellier. A l'arrivée, on note une oxygénodépendance importante avec une FiO2 à 40% (ventilation non invasive). Quels examens complémentaires prescrivez-vous en urgence ? a. Radiographie thoracique b. Electrocardiogramme c. Gaz du sang d. Hémocultures e. Ionogramme sanguin A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Radiographie thoracique : syndrome interstitiel bilatéral ECG : tracé RSR 160 bpm normoaxé, sans trouble de la conduction et de la repolarisation Gaz du sang artériel : pH 7.37 ; PaCO2 39mmHg ; PaO2 54mmHg ; HCO3- 26.6 mmol/L Ionogramme sanguin sans particularité Concernant les troubles respiratoires de ce patient, quelles sont les propositions exactes ? a. On observe un syndrome de détresse respiratoire aiguë b. L’hypoxémie est aggravée par l’anémie c. L’anomalie primaire est une insuffisance ventilatoire d. On observe une insuffisance respiratoire aiguë e. On observe une hypoventilation alvéolaire A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. SDRA : détresse respiratoire aiguë avec rapport PaO2/FiO2 < 200 et radio thoracique anormale (syndrome interstitiel bilatéral) IRA : Pa02 < 60 mmHg Pas d'anémie Polypnée, pas d'hypercapnie : pas d'insuffisance ventilatoire Pas d'hypercapnie sur ce bilan : pas d'hypoventilation alvéolaire observée. Quels examens microbiologiques prescrivez-vous dans ce contexte de pneumopathie atypique ? a. PCR Coqueluche sur sécrétions naso-pharyngées b. PCR Mycoplasma pneumoniae sur sécrétions naso-pharyngées c. Recherche de Pneumocystis jirovecii sur liquide de lavage broncho-alvéolaire d. Recherche de bacilles tuberculeux sur liquide de lavage broncho-alvéolaire e. Examen cyto-bactériologique des selles A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Les hémocultures et les recherches Coqueluche et Mycoplama pneumoniae par PCR sont négatives. L’analyse du liquide de lavage broncho-alvéolaire met en évidence de nombreux pneumocystes, avec de nombreux polynucléaires neutrophiles. La recherche de Pneumocystis jirovecii par PCR est positive. Quelle est ou quelles sont la ou les réponses exactes concernant Pneumocystis jirovecii : a. C'est une bactérie b. C'est un germe opportuniste c. Il est à développement intrakystique d. Il est incultivable e. Il est sensible au Cotrimoxazole BACTRIM ® A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La prise en charge en Réanimation pédiatrique du syndrome de détresse respiratoire aiguë en rapport avec une pneumocystose associe une ventilation mécanique de 5 jours puis non invasive de 10 jours, un traitement par Bactrim® sur 21 jours et une corticothérapie adjuvante. L’examen clinique de sortie est sans particularité, l’enfant est joueur et souriant. Quelle prise en charge proposez-vous ? a. Aucune prise en charge particulière b. Vaccinations Rougeole, Oreillons, Rubéole à la sortie c. Bilan biologique à la recherche d’une immunodépression d. Contrôle du liquide de lavage broncho-alvéolaire pour confirmer l’absence de pneumocystes à la fin du traitement e. Contrôle de la PCR Pneumocystis jirovecii à la fin du traitement A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Infection opportuniste très évocatrice de déficit immunitaire sévère : on ne fait pas de vaccination à base de vaccin vivant atténué (ROR, BCG...) On ne fait pas de contrôle microbiologique en fin de traitement curatif de la pneumocystose. Quelles sont les situations à risque de pneumocystose ? a. Voyage en zone endémique b. Déficit immunitaire cellulaire c. Diabète auto-immun d. Amylose AL e. Leucémie aiguë lymphoblastique A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L’enfant est transféré en service de Pédiatrie générale pour poursuite des explorations car vous suspectez un déficit immunitaire révélé par une pneumocystose. Le patient est né à terme d’une grossesse normale. Quels éléments recherchez-vous à l’interrogatoire des parents ? a. Diabète gestationnel b. Consanguinité c. Antécédents familiaux de décès précoces ou inexpliqués d. Antécédents familiaux de syndrome néphrotique e. Infection par le VIH A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L’étude du carnet de santé vous indique une cassure de la courbe pondérale à 5 mois, non explorée. Les vaccinations sont à jour (Coqueluche, Haemophilus influenzae b, Pneumocoque, Hépatite B, Diphtérie, Tétanos, Polio). Quels examens prescrivez-vous ? a. Dosage pondéral des immunoglobulines IgG, IgA, IgM b. Dosage des sous-classes IgG c. Dosage des chaînes légères kappa et lambda d. Sérologies vaccinales e. Radiographie thoracique
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Dépistage de déficit immunitaire (recommandations françaises du CEREDIH) : NFS, frottis sanguin, dosage IgG/IgA/IgM, sérologies vaccinales Contrôle radiographique de la pneumocystose.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Un petit patient âgé de 8 mois est admis aux urgences pédiatriques de l’hôpital de Béziers pour hyperthermie à 38°C avec difficultés respiratoires et diminution de la prise alimentaire et hydrique. A l’entrée : température 38°C, fréquence cardiaque 160 bpm, tension artérielle 107/63 mmHg, polypnée 60/min avec désaturations persistantes (Sp02 70% en air ambiant), signes de détresse respiratoire, pas de signe de sepsis sévère. Le patient est mis sous Lunettes O2 pur avec FiO2 95% sous 3 litres. Au bilan initial : Numération-formule sanguine : Hb 13.1g/dL (VN : 10-14 g/dL), plaquettes 716G/L (VN : 150-400 G/L) ; GB 40.7G/L (VN : 5-20 G/L), Polynucléaires Neutrophiles 17.79G/L (VN : 1-10 G/L) ; Lymphocytes 19G/L (VN : 2-13 G/L) (VN : valeurs normales) CRP<3mg/L; PCT<0.05ng/mL; bilan hépatique normal Tests de diagnostic rapide VRS et grippe : négatifs Le patient est transféré en Réanimation Pédiatrique au CHU de Montpellier. A l'arrivée, on note une oxygénodépendance importante avec une FiO2 à 40% (ventilation non invasive). Quels examens complémentaires prescrivez-vous en urgence ? a. Radiographie thoracique b. Electrocardiogramme c. Gaz du sang d. Hémocultures e. Ionogramme sanguin A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Radiographie thoracique : syndrome interstitiel bilatéral ECG : tracé RSR 160 bpm normoaxé, sans trouble de la conduction et de la repolarisation Gaz du sang artériel : pH 7.37 ; PaCO2 39mmHg ; PaO2 54mmHg ; HCO3- 26.6 mmol/L Ionogramme sanguin sans particularité Concernant les troubles respiratoires de ce patient, quelles sont les propositions exactes ? a. On observe un syndrome de détresse respiratoire aiguë b. L’hypoxémie est aggravée par l’anémie c. L’anomalie primaire est une insuffisance ventilatoire d. On observe une insuffisance respiratoire aiguë e. On observe une hypoventilation alvéolaire A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. SDRA : détresse respiratoire aiguë avec rapport PaO2/FiO2 < 200 et radio thoracique anormale (syndrome interstitiel bilatéral) IRA : Pa02 < 60 mmHg Pas d'anémie Polypnée, pas d'hypercapnie : pas d'insuffisance ventilatoire Pas d'hypercapnie sur ce bilan : pas d'hypoventilation alvéolaire observée. Quels examens microbiologiques prescrivez-vous dans ce contexte de pneumopathie atypique ? a. PCR Coqueluche sur sécrétions naso-pharyngées b. PCR Mycoplasma pneumoniae sur sécrétions naso-pharyngées c. Recherche de Pneumocystis jirovecii sur liquide de lavage broncho-alvéolaire d. Recherche de bacilles tuberculeux sur liquide de lavage broncho-alvéolaire e. Examen cyto-bactériologique des selles A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Les hémocultures et les recherches Coqueluche et Mycoplama pneumoniae par PCR sont négatives. L’analyse du liquide de lavage broncho-alvéolaire met en évidence de nombreux pneumocystes, avec de nombreux polynucléaires neutrophiles. La recherche de Pneumocystis jirovecii par PCR est positive. Quelle est ou quelles sont la ou les réponses exactes concernant Pneumocystis jirovecii : a. C'est une bactérie b. C'est un germe opportuniste c. Il est à développement intrakystique d. Il est incultivable e. Il est sensible au Cotrimoxazole BACTRIM ® A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La prise en charge en Réanimation pédiatrique du syndrome de détresse respiratoire aiguë en rapport avec une pneumocystose associe une ventilation mécanique de 5 jours puis non invasive de 10 jours, un traitement par Bactrim® sur 21 jours et une corticothérapie adjuvante. L’examen clinique de sortie est sans particularité, l’enfant est joueur et souriant. Quelle prise en charge proposez-vous ? a. Aucune prise en charge particulière b. Vaccinations Rougeole, Oreillons, Rubéole à la sortie c. Bilan biologique à la recherche d’une immunodépression d. Contrôle du liquide de lavage broncho-alvéolaire pour confirmer l’absence de pneumocystes à la fin du traitement e. Contrôle de la PCR Pneumocystis jirovecii à la fin du traitement A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Infection opportuniste très évocatrice de déficit immunitaire sévère : on ne fait pas de vaccination à base de vaccin vivant atténué (ROR, BCG...) On ne fait pas de contrôle microbiologique en fin de traitement curatif de la pneumocystose. Quelles sont les situations à risque de pneumocystose ? a. Voyage en zone endémique b. Déficit immunitaire cellulaire c. Diabète auto-immun d. Amylose AL e. Leucémie aiguë lymphoblastique A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L’enfant est transféré en service de Pédiatrie générale pour poursuite des explorations car vous suspectez un déficit immunitaire révélé par une pneumocystose. Le patient est né à terme d’une grossesse normale. Quels éléments recherchez-vous à l’interrogatoire des parents ? a. Diabète gestationnel b. Consanguinité c. Antécédents familiaux de décès précoces ou inexpliqués d. Antécédents familiaux de syndrome néphrotique e. Infection par le VIH A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L’étude du carnet de santé vous indique une cassure de la courbe pondérale à 5 mois, non explorée. Les vaccinations sont à jour (Coqueluche, Haemophilus influenzae b, Pneumocoque, Hépatite B, Diphtérie, Tétanos, Polio). Quels examens prescrivez-vous ? a. Dosage pondéral des immunoglobulines IgG, IgA, IgM b. Dosage des sous-classes IgG c. Dosage des chaînes légères kappa et lambda d. Sérologies vaccinales e. Radiographie thoracique A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Dépistage de déficit immunitaire (recommandations françaises du CEREDIH) : NFS, frottis sanguin, dosage IgG/IgA/IgM, sérologies vaccinales Contrôle radiographique de la pneumocystose. La radiographie thoracique de contrôle montre une diminution des opacités en verre dépoli bilatérales. Pas de lésion en foyer surajoutée. Le thymus est bien visualisé. La numération-formule sanguine est normale. Le reste du bilan biologique donne les résultats suivants : Dosage pondéral des immunoglobulines : IgG 0.07 g/L (VN : 2.35-6.23 g/L) IgA < 0.07 g/L (VN : 0.2-0.86 g/L) IgM 1.52 g/L (VN : 0.34-1.36 g/L) Phénotypage lymphocytaire T, B et NK normal. Sérologies vaccinales négatives. Sérologie VIH négative. Quelle(s) interprétation(s) faites-vous de ces résultats ? a. Hypogammaglobulinémie physiologique du nourrisson b. Déficit isolé en IgA c. Déficit quantitatif en lymphocytes B d. Une charge virale VIH doit être réalisée e. La présence du thymus élimine un déficit immunitaire primitif
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable. IgG effondrées, IgA indosables : déficit immunitaire Phénotypage normal : pas de lymphopénie B L'absence de thymus se voit dans les déficits immunitaires combinés sévères (lymphopénie T profonde). Le thymus est présent dans les autres types de déficit immunitaire Les sérologies négatives sont ici ininterprétables : le patient ne produit pas d'IgG. Il faut réaliser une charge virale VIH pour éliminer une primo-infection VIH.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Un petit patient âgé de 8 mois est admis aux urgences pédiatriques de l’hôpital de Béziers pour hyperthermie à 38°C avec difficultés respiratoires et diminution de la prise alimentaire et hydrique. A l’entrée : température 38°C, fréquence cardiaque 160 bpm, tension artérielle 107/63 mmHg, polypnée 60/min avec désaturations persistantes (Sp02 70% en air ambiant), signes de détresse respiratoire, pas de signe de sepsis sévère. Le patient est mis sous Lunettes O2 pur avec FiO2 95% sous 3 litres. Au bilan initial : Numération-formule sanguine : Hb 13.1g/dL (VN : 10-14 g/dL), plaquettes 716G/L (VN : 150-400 G/L) ; GB 40.7G/L (VN : 5-20 G/L), Polynucléaires Neutrophiles 17.79G/L (VN : 1-10 G/L) ; Lymphocytes 19G/L (VN : 2-13 G/L) (VN : valeurs normales) CRP<3mg/L; PCT<0.05ng/mL; bilan hépatique normal Tests de diagnostic rapide VRS et grippe : négatifs Le patient est transféré en Réanimation Pédiatrique au CHU de Montpellier. A l'arrivée, on note une oxygénodépendance importante avec une FiO2 à 40% (ventilation non invasive). Quels examens complémentaires prescrivez-vous en urgence ? a. Radiographie thoracique b. Electrocardiogramme c. Gaz du sang d. Hémocultures e. Ionogramme sanguin A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Radiographie thoracique : syndrome interstitiel bilatéral ECG : tracé RSR 160 bpm normoaxé, sans trouble de la conduction et de la repolarisation Gaz du sang artériel : pH 7.37 ; PaCO2 39mmHg ; PaO2 54mmHg ; HCO3- 26.6 mmol/L Ionogramme sanguin sans particularité Concernant les troubles respiratoires de ce patient, quelles sont les propositions exactes ? a. On observe un syndrome de détresse respiratoire aiguë b. L’hypoxémie est aggravée par l’anémie c. L’anomalie primaire est une insuffisance ventilatoire d. On observe une insuffisance respiratoire aiguë e. On observe une hypoventilation alvéolaire A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. SDRA : détresse respiratoire aiguë avec rapport PaO2/FiO2 < 200 et radio thoracique anormale (syndrome interstitiel bilatéral) IRA : Pa02 < 60 mmHg Pas d'anémie Polypnée, pas d'hypercapnie : pas d'insuffisance ventilatoire Pas d'hypercapnie sur ce bilan : pas d'hypoventilation alvéolaire observée. Quels examens microbiologiques prescrivez-vous dans ce contexte de pneumopathie atypique ? a. PCR Coqueluche sur sécrétions naso-pharyngées b. PCR Mycoplasma pneumoniae sur sécrétions naso-pharyngées c. Recherche de Pneumocystis jirovecii sur liquide de lavage broncho-alvéolaire d. Recherche de bacilles tuberculeux sur liquide de lavage broncho-alvéolaire e. Examen cyto-bactériologique des selles A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Les hémocultures et les recherches Coqueluche et Mycoplama pneumoniae par PCR sont négatives. L’analyse du liquide de lavage broncho-alvéolaire met en évidence de nombreux pneumocystes, avec de nombreux polynucléaires neutrophiles. La recherche de Pneumocystis jirovecii par PCR est positive. Quelle est ou quelles sont la ou les réponses exactes concernant Pneumocystis jirovecii : a. C'est une bactérie b. C'est un germe opportuniste c. Il est à développement intrakystique d. Il est incultivable e. Il est sensible au Cotrimoxazole BACTRIM ® A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La prise en charge en Réanimation pédiatrique du syndrome de détresse respiratoire aiguë en rapport avec une pneumocystose associe une ventilation mécanique de 5 jours puis non invasive de 10 jours, un traitement par Bactrim® sur 21 jours et une corticothérapie adjuvante. L’examen clinique de sortie est sans particularité, l’enfant est joueur et souriant. Quelle prise en charge proposez-vous ? a. Aucune prise en charge particulière b. Vaccinations Rougeole, Oreillons, Rubéole à la sortie c. Bilan biologique à la recherche d’une immunodépression d. Contrôle du liquide de lavage broncho-alvéolaire pour confirmer l’absence de pneumocystes à la fin du traitement e. Contrôle de la PCR Pneumocystis jirovecii à la fin du traitement A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Infection opportuniste très évocatrice de déficit immunitaire sévère : on ne fait pas de vaccination à base de vaccin vivant atténué (ROR, BCG...) On ne fait pas de contrôle microbiologique en fin de traitement curatif de la pneumocystose. Quelles sont les situations à risque de pneumocystose ? a. Voyage en zone endémique b. Déficit immunitaire cellulaire c. Diabète auto-immun d. Amylose AL e. Leucémie aiguë lymphoblastique A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L’enfant est transféré en service de Pédiatrie générale pour poursuite des explorations car vous suspectez un déficit immunitaire révélé par une pneumocystose. Le patient est né à terme d’une grossesse normale. Quels éléments recherchez-vous à l’interrogatoire des parents ? a. Diabète gestationnel b. Consanguinité c. Antécédents familiaux de décès précoces ou inexpliqués d. Antécédents familiaux de syndrome néphrotique e. Infection par le VIH A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L’étude du carnet de santé vous indique une cassure de la courbe pondérale à 5 mois, non explorée. Les vaccinations sont à jour (Coqueluche, Haemophilus influenzae b, Pneumocoque, Hépatite B, Diphtérie, Tétanos, Polio). Quels examens prescrivez-vous ? a. Dosage pondéral des immunoglobulines IgG, IgA, IgM b. Dosage des sous-classes IgG c. Dosage des chaînes légères kappa et lambda d. Sérologies vaccinales e. Radiographie thoracique A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Dépistage de déficit immunitaire (recommandations françaises du CEREDIH) : NFS, frottis sanguin, dosage IgG/IgA/IgM, sérologies vaccinales Contrôle radiographique de la pneumocystose. La radiographie thoracique de contrôle montre une diminution des opacités en verre dépoli bilatérales. Pas de lésion en foyer surajoutée. Le thymus est bien visualisé. La numération-formule sanguine est normale. Le reste du bilan biologique donne les résultats suivants : Dosage pondéral des immunoglobulines : IgG 0.07 g/L (VN : 2.35-6.23 g/L) IgA < 0.07 g/L (VN : 0.2-0.86 g/L) IgM 1.52 g/L (VN : 0.34-1.36 g/L) Phénotypage lymphocytaire T, B et NK normal. Sérologies vaccinales négatives. Sérologie VIH négative. Quelle(s) interprétation(s) faites-vous de ces résultats ? a. Hypogammaglobulinémie physiologique du nourrisson b. Déficit isolé en IgA c. Déficit quantitatif en lymphocytes B d. Une charge virale VIH doit être réalisée e. La présence du thymus élimine un déficit immunitaire primitif A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable. IgG effondrées, IgA indosables : déficit immunitaire Phénotypage normal : pas de lymphopénie B L'absence de thymus se voit dans les déficits immunitaires combinés sévères (lymphopénie T profonde). Le thymus est présent dans les autres types de déficit immunitaire Les sérologies négatives sont ici ininterprétables : le patient ne produit pas d'IgG. Il faut réaliser une charge virale VIH pour éliminer une primo-infection VIH. La charge virale VIH est négative. Quel(s) type(s) de déficit immunitaire suspectez-vous à ce stade ? a. Déficit immunitaire commun variable b. Déficit en complément c. Syndrome d’hyper-IgM d. Granulomatose septique chronique e. Agammaglobulinémie liée à l’X
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Un petit patient âgé de 8 mois est admis aux urgences pédiatriques de l’hôpital de Béziers pour hyperthermie à 38°C avec difficultés respiratoires et diminution de la prise alimentaire et hydrique. A l’entrée : température 38°C, fréquence cardiaque 160 bpm, tension artérielle 107/63 mmHg, polypnée 60/min avec désaturations persistantes (Sp02 70% en air ambiant), signes de détresse respiratoire, pas de signe de sepsis sévère. Le patient est mis sous Lunettes O2 pur avec FiO2 95% sous 3 litres. Au bilan initial : Numération-formule sanguine : Hb 13.1g/dL (VN : 10-14 g/dL), plaquettes 716G/L (VN : 150-400 G/L) ; GB 40.7G/L (VN : 5-20 G/L), Polynucléaires Neutrophiles 17.79G/L (VN : 1-10 G/L) ; Lymphocytes 19G/L (VN : 2-13 G/L) (VN : valeurs normales) CRP<3mg/L; PCT<0.05ng/mL; bilan hépatique normal Tests de diagnostic rapide VRS et grippe : négatifs Le patient est transféré en Réanimation Pédiatrique au CHU de Montpellier. A l'arrivée, on note une oxygénodépendance importante avec une FiO2 à 40% (ventilation non invasive). Quels examens complémentaires prescrivez-vous en urgence ? a. Radiographie thoracique b. Electrocardiogramme c. Gaz du sang d. Hémocultures e. Ionogramme sanguin A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Radiographie thoracique : syndrome interstitiel bilatéral ECG : tracé RSR 160 bpm normoaxé, sans trouble de la conduction et de la repolarisation Gaz du sang artériel : pH 7.37 ; PaCO2 39mmHg ; PaO2 54mmHg ; HCO3- 26.6 mmol/L Ionogramme sanguin sans particularité Concernant les troubles respiratoires de ce patient, quelles sont les propositions exactes ? a. On observe un syndrome de détresse respiratoire aiguë b. L’hypoxémie est aggravée par l’anémie c. L’anomalie primaire est une insuffisance ventilatoire d. On observe une insuffisance respiratoire aiguë e. On observe une hypoventilation alvéolaire A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. SDRA : détresse respiratoire aiguë avec rapport PaO2/FiO2 < 200 et radio thoracique anormale (syndrome interstitiel bilatéral) IRA : Pa02 < 60 mmHg Pas d'anémie Polypnée, pas d'hypercapnie : pas d'insuffisance ventilatoire Pas d'hypercapnie sur ce bilan : pas d'hypoventilation alvéolaire observée. Quels examens microbiologiques prescrivez-vous dans ce contexte de pneumopathie atypique ? a. PCR Coqueluche sur sécrétions naso-pharyngées b. PCR Mycoplasma pneumoniae sur sécrétions naso-pharyngées c. Recherche de Pneumocystis jirovecii sur liquide de lavage broncho-alvéolaire d. Recherche de bacilles tuberculeux sur liquide de lavage broncho-alvéolaire e. Examen cyto-bactériologique des selles A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Les hémocultures et les recherches Coqueluche et Mycoplama pneumoniae par PCR sont négatives. L’analyse du liquide de lavage broncho-alvéolaire met en évidence de nombreux pneumocystes, avec de nombreux polynucléaires neutrophiles. La recherche de Pneumocystis jirovecii par PCR est positive. Quelle est ou quelles sont la ou les réponses exactes concernant Pneumocystis jirovecii : a. C'est une bactérie b. C'est un germe opportuniste c. Il est à développement intrakystique d. Il est incultivable e. Il est sensible au Cotrimoxazole BACTRIM ® A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La prise en charge en Réanimation pédiatrique du syndrome de détresse respiratoire aiguë en rapport avec une pneumocystose associe une ventilation mécanique de 5 jours puis non invasive de 10 jours, un traitement par Bactrim® sur 21 jours et une corticothérapie adjuvante. L’examen clinique de sortie est sans particularité, l’enfant est joueur et souriant. Quelle prise en charge proposez-vous ? a. Aucune prise en charge particulière b. Vaccinations Rougeole, Oreillons, Rubéole à la sortie c. Bilan biologique à la recherche d’une immunodépression d. Contrôle du liquide de lavage broncho-alvéolaire pour confirmer l’absence de pneumocystes à la fin du traitement e. Contrôle de la PCR Pneumocystis jirovecii à la fin du traitement A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Infection opportuniste très évocatrice de déficit immunitaire sévère : on ne fait pas de vaccination à base de vaccin vivant atténué (ROR, BCG...) On ne fait pas de contrôle microbiologique en fin de traitement curatif de la pneumocystose. Quelles sont les situations à risque de pneumocystose ? a. Voyage en zone endémique b. Déficit immunitaire cellulaire c. Diabète auto-immun d. Amylose AL e. Leucémie aiguë lymphoblastique A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L’enfant est transféré en service de Pédiatrie générale pour poursuite des explorations car vous suspectez un déficit immunitaire révélé par une pneumocystose. Le patient est né à terme d’une grossesse normale. Quels éléments recherchez-vous à l’interrogatoire des parents ? a. Diabète gestationnel b. Consanguinité c. Antécédents familiaux de décès précoces ou inexpliqués d. Antécédents familiaux de syndrome néphrotique e. Infection par le VIH A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L’étude du carnet de santé vous indique une cassure de la courbe pondérale à 5 mois, non explorée. Les vaccinations sont à jour (Coqueluche, Haemophilus influenzae b, Pneumocoque, Hépatite B, Diphtérie, Tétanos, Polio). Quels examens prescrivez-vous ? a. Dosage pondéral des immunoglobulines IgG, IgA, IgM b. Dosage des sous-classes IgG c. Dosage des chaînes légères kappa et lambda d. Sérologies vaccinales e. Radiographie thoracique A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Dépistage de déficit immunitaire (recommandations françaises du CEREDIH) : NFS, frottis sanguin, dosage IgG/IgA/IgM, sérologies vaccinales Contrôle radiographique de la pneumocystose. La radiographie thoracique de contrôle montre une diminution des opacités en verre dépoli bilatérales. Pas de lésion en foyer surajoutée. Le thymus est bien visualisé. La numération-formule sanguine est normale. Le reste du bilan biologique donne les résultats suivants : Dosage pondéral des immunoglobulines : IgG 0.07 g/L (VN : 2.35-6.23 g/L) IgA < 0.07 g/L (VN : 0.2-0.86 g/L) IgM 1.52 g/L (VN : 0.34-1.36 g/L) Phénotypage lymphocytaire T, B et NK normal. Sérologies vaccinales négatives. Sérologie VIH négative. Quelle(s) interprétation(s) faites-vous de ces résultats ? a. Hypogammaglobulinémie physiologique du nourrisson b. Déficit isolé en IgA c. Déficit quantitatif en lymphocytes B d. Une charge virale VIH doit être réalisée e. La présence du thymus élimine un déficit immunitaire primitif A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable. IgG effondrées, IgA indosables : déficit immunitaire Phénotypage normal : pas de lymphopénie B L'absence de thymus se voit dans les déficits immunitaires combinés sévères (lymphopénie T profonde). Le thymus est présent dans les autres types de déficit immunitaire Les sérologies négatives sont ici ininterprétables : le patient ne produit pas d'IgG. Il faut réaliser une charge virale VIH pour éliminer une primo-infection VIH. La charge virale VIH est négative. Quel(s) type(s) de déficit immunitaire suspectez-vous à ce stade ? a. Déficit immunitaire commun variable b. Déficit en complément c. Syndrome d’hyper-IgM d. Granulomatose septique chronique e. Agammaglobulinémie liée à l’X A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le syndrome d’hyper-IgM est confirmé par défaut génétique en CD40-ligand chez ce patient. Quelles sont les propositions exactes ? a. Il s’agit d’un déficit immunitaire primitif b. Il s’agit d’un déficit immunitaire fréquent c. Il se caractérise par un défaut de commutation isotypique d. Il est associé à un défaut de coopération entre lymphocytes T et B e. Il est associé à un défaut fonctionnel des lymphocytes
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Un petit patient âgé de 8 mois est admis aux urgences pédiatriques de l’hôpital de Béziers pour hyperthermie à 38°C avec difficultés respiratoires et diminution de la prise alimentaire et hydrique. A l’entrée : température 38°C, fréquence cardiaque 160 bpm, tension artérielle 107/63 mmHg, polypnée 60/min avec désaturations persistantes (Sp02 70% en air ambiant), signes de détresse respiratoire, pas de signe de sepsis sévère. Le patient est mis sous Lunettes O2 pur avec FiO2 95% sous 3 litres. Au bilan initial : Numération-formule sanguine : Hb 13.1g/dL (VN : 10-14 g/dL), plaquettes 716G/L (VN : 150-400 G/L) ; GB 40.7G/L (VN : 5-20 G/L), Polynucléaires Neutrophiles 17.79G/L (VN : 1-10 G/L) ; Lymphocytes 19G/L (VN : 2-13 G/L) (VN : valeurs normales) CRP<3mg/L; PCT<0.05ng/mL; bilan hépatique normal Tests de diagnostic rapide VRS et grippe : négatifs Le patient est transféré en Réanimation Pédiatrique au CHU de Montpellier. A l'arrivée, on note une oxygénodépendance importante avec une FiO2 à 40% (ventilation non invasive). Quels examens complémentaires prescrivez-vous en urgence ? a. Radiographie thoracique b. Electrocardiogramme c. Gaz du sang d. Hémocultures e. Ionogramme sanguin A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Radiographie thoracique : syndrome interstitiel bilatéral ECG : tracé RSR 160 bpm normoaxé, sans trouble de la conduction et de la repolarisation Gaz du sang artériel : pH 7.37 ; PaCO2 39mmHg ; PaO2 54mmHg ; HCO3- 26.6 mmol/L Ionogramme sanguin sans particularité Concernant les troubles respiratoires de ce patient, quelles sont les propositions exactes ? a. On observe un syndrome de détresse respiratoire aiguë b. L’hypoxémie est aggravée par l’anémie c. L’anomalie primaire est une insuffisance ventilatoire d. On observe une insuffisance respiratoire aiguë e. On observe une hypoventilation alvéolaire A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. SDRA : détresse respiratoire aiguë avec rapport PaO2/FiO2 < 200 et radio thoracique anormale (syndrome interstitiel bilatéral) IRA : Pa02 < 60 mmHg Pas d'anémie Polypnée, pas d'hypercapnie : pas d'insuffisance ventilatoire Pas d'hypercapnie sur ce bilan : pas d'hypoventilation alvéolaire observée. Quels examens microbiologiques prescrivez-vous dans ce contexte de pneumopathie atypique ? a. PCR Coqueluche sur sécrétions naso-pharyngées b. PCR Mycoplasma pneumoniae sur sécrétions naso-pharyngées c. Recherche de Pneumocystis jirovecii sur liquide de lavage broncho-alvéolaire d. Recherche de bacilles tuberculeux sur liquide de lavage broncho-alvéolaire e. Examen cyto-bactériologique des selles A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Les hémocultures et les recherches Coqueluche et Mycoplama pneumoniae par PCR sont négatives. L’analyse du liquide de lavage broncho-alvéolaire met en évidence de nombreux pneumocystes, avec de nombreux polynucléaires neutrophiles. La recherche de Pneumocystis jirovecii par PCR est positive. Quelle est ou quelles sont la ou les réponses exactes concernant Pneumocystis jirovecii : a. C'est une bactérie b. C'est un germe opportuniste c. Il est à développement intrakystique d. Il est incultivable e. Il est sensible au Cotrimoxazole BACTRIM ® A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La prise en charge en Réanimation pédiatrique du syndrome de détresse respiratoire aiguë en rapport avec une pneumocystose associe une ventilation mécanique de 5 jours puis non invasive de 10 jours, un traitement par Bactrim® sur 21 jours et une corticothérapie adjuvante. L’examen clinique de sortie est sans particularité, l’enfant est joueur et souriant. Quelle prise en charge proposez-vous ? a. Aucune prise en charge particulière b. Vaccinations Rougeole, Oreillons, Rubéole à la sortie c. Bilan biologique à la recherche d’une immunodépression d. Contrôle du liquide de lavage broncho-alvéolaire pour confirmer l’absence de pneumocystes à la fin du traitement e. Contrôle de la PCR Pneumocystis jirovecii à la fin du traitement A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Infection opportuniste très évocatrice de déficit immunitaire sévère : on ne fait pas de vaccination à base de vaccin vivant atténué (ROR, BCG...) On ne fait pas de contrôle microbiologique en fin de traitement curatif de la pneumocystose. Quelles sont les situations à risque de pneumocystose ? a. Voyage en zone endémique b. Déficit immunitaire cellulaire c. Diabète auto-immun d. Amylose AL e. Leucémie aiguë lymphoblastique A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L’enfant est transféré en service de Pédiatrie générale pour poursuite des explorations car vous suspectez un déficit immunitaire révélé par une pneumocystose. Le patient est né à terme d’une grossesse normale. Quels éléments recherchez-vous à l’interrogatoire des parents ? a. Diabète gestationnel b. Consanguinité c. Antécédents familiaux de décès précoces ou inexpliqués d. Antécédents familiaux de syndrome néphrotique e. Infection par le VIH A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L’étude du carnet de santé vous indique une cassure de la courbe pondérale à 5 mois, non explorée. Les vaccinations sont à jour (Coqueluche, Haemophilus influenzae b, Pneumocoque, Hépatite B, Diphtérie, Tétanos, Polio). Quels examens prescrivez-vous ? a. Dosage pondéral des immunoglobulines IgG, IgA, IgM b. Dosage des sous-classes IgG c. Dosage des chaînes légères kappa et lambda d. Sérologies vaccinales e. Radiographie thoracique A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. Dépistage de déficit immunitaire (recommandations françaises du CEREDIH) : NFS, frottis sanguin, dosage IgG/IgA/IgM, sérologies vaccinales Contrôle radiographique de la pneumocystose. La radiographie thoracique de contrôle montre une diminution des opacités en verre dépoli bilatérales. Pas de lésion en foyer surajoutée. Le thymus est bien visualisé. La numération-formule sanguine est normale. Le reste du bilan biologique donne les résultats suivants : Dosage pondéral des immunoglobulines : IgG 0.07 g/L (VN : 2.35-6.23 g/L) IgA < 0.07 g/L (VN : 0.2-0.86 g/L) IgM 1.52 g/L (VN : 0.34-1.36 g/L) Phénotypage lymphocytaire T, B et NK normal. Sérologies vaccinales négatives. Sérologie VIH négative. Quelle(s) interprétation(s) faites-vous de ces résultats ? a. Hypogammaglobulinémie physiologique du nourrisson b. Déficit isolé en IgA c. Déficit quantitatif en lymphocytes B d. Une charge virale VIH doit être réalisée e. La présence du thymus élimine un déficit immunitaire primitif A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable. IgG effondrées, IgA indosables : déficit immunitaire Phénotypage normal : pas de lymphopénie B L'absence de thymus se voit dans les déficits immunitaires combinés sévères (lymphopénie T profonde). Le thymus est présent dans les autres types de déficit immunitaire Les sérologies négatives sont ici ininterprétables : le patient ne produit pas d'IgG. Il faut réaliser une charge virale VIH pour éliminer une primo-infection VIH. La charge virale VIH est négative. Quel(s) type(s) de déficit immunitaire suspectez-vous à ce stade ? a. Déficit immunitaire commun variable b. Déficit en complément c. Syndrome d’hyper-IgM d. Granulomatose septique chronique e. Agammaglobulinémie liée à l’X A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le syndrome d’hyper-IgM est confirmé par défaut génétique en CD40-ligand chez ce patient. Quelles sont les propositions exactes ? a. Il s’agit d’un déficit immunitaire primitif b. Il s’agit d’un déficit immunitaire fréquent c. Il se caractérise par un défaut de commutation isotypique d. Il est associé à un défaut de coopération entre lymphocytes T et B e. Il est associé à un défaut fonctionnel des lymphocytes A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Quelle prise en charge doit être instaurée ? a. Substitution par immunoglobulines polyvalentes b. Greffe de cellules souches hématopoïétiques en urgence c. Antibio-prophylaxie par BACTRIM® d. Antibioprophylaxie par ORACILLINE® e. Traitement par antirétroviraux 0 0
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
De garde aux urgences, vous recevez une femme de 40 ans pour une douleur latéralisée au flanc droit. Ses antécédents sont les suivants : Appendicectomie dans l’enfance 2 grossesses menées à terme Une HTA à priori essentielle diagnostiquée il y a 5 ans Son traitement comporte : Ramipril 2,5 mg / jour Contraception oestro-progestative Elle vous explique que cette douleur a débuté très brutalement il y a environ 2 heures. Elle se plaint également de nausées et d’un épisode de vomissements. C’est la première fois qu’elle ressent une douleur aussi violente. Les paramètres sont les suivants : pression artérielle 160/90 mmHg, fréquence cardiaque 100/min, température 36°9 C, SpO2 99 % en air ambiant. A l’examen physique, vous trouvez effectivement une douleur à la percussion de la fosse lombaire droite, cotée à 7/10 (échelle visuelle analogique). Il n’y a pas de défense à l’examen abdominal. La bandelette urinaire objective : sang 2+, nitrites -, leucocytes -, protéines -. Quel(s) diagnostic(s) vous semble(nt) envisageable(s) à ce stade ? a. grossesse extra-utérine b. pancréatite aiguë c. colique hépatique d. colique néphrétique e. salpingite aiguë
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. 268 (pancréatite aiguë) : topographie de la douleur non en faveur d'une pancréatite aiguë (douleur épigastrique ou périombilicale non latéralisée à la phase initiale).
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
De garde aux urgences, vous recevez une femme de 40 ans pour une douleur latéralisée au flanc droit. Ses antécédents sont les suivants : Appendicectomie dans l’enfance 2 grossesses menées à terme Une HTA à priori essentielle diagnostiquée il y a 5 ans Son traitement comporte : Ramipril 2,5 mg / jour Contraception oestro-progestative Elle vous explique que cette douleur a débuté très brutalement il y a environ 2 heures. Elle se plaint également de nausées et d’un épisode de vomissements. C’est la première fois qu’elle ressent une douleur aussi violente. Les paramètres sont les suivants : pression artérielle 160/90 mmHg, fréquence cardiaque 100/min, température 36°9 C, SpO2 99 % en air ambiant. A l’examen physique, vous trouvez effectivement une douleur à la percussion de la fosse lombaire droite, cotée à 7/10 (échelle visuelle analogique). Il n’y a pas de défense à l’examen abdominal. La bandelette urinaire objective : sang 2+, nitrites -, leucocytes -, protéines -. Quel(s) diagnostic(s) vous semble(nt) envisageable(s) à ce stade ? a. grossesse extra-utérine b. pancréatite aiguë c. colique hépatique d. colique néphrétique e. salpingite aiguë A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. 268 (pancréatite aiguë) : topographie de la douleur non en faveur d'une pancréatite aiguë (douleur épigastrique ou périombilicale non latéralisée à la phase initiale). L'interrogatoire et l'examen clinique vous orientent vers le diagnostic de colique néphrétique droite. Vous décidez de prescrire un traitement antalgique. Quelles doivent être les modalités de ce traitement chez cette patiente ? a. administration initiale par voie intraveineuse b. association à un inhibiteur de la pompe à protons c. arrêt du ramipril pendant la durée du traitement sous surveillance de la pression artérielle d. prescription pour une durée maximale de 10 jours e. ketoprofene 200 mg/j par voie intraveineuse
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Item 174: prescription des AINS. Pas d'IPP si absence de facteur de risque. Kétoprofène 100mgx2/j recommandé par le référentiel sur la prise en charge de la lithiase urinaire relais Po rapide.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
De garde aux urgences, vous recevez une femme de 40 ans pour une douleur latéralisée au flanc droit. Ses antécédents sont les suivants : Appendicectomie dans l’enfance 2 grossesses menées à terme Une HTA à priori essentielle diagnostiquée il y a 5 ans Son traitement comporte : Ramipril 2,5 mg / jour Contraception oestro-progestative Elle vous explique que cette douleur a débuté très brutalement il y a environ 2 heures. Elle se plaint également de nausées et d’un épisode de vomissements. C’est la première fois qu’elle ressent une douleur aussi violente. Les paramètres sont les suivants : pression artérielle 160/90 mmHg, fréquence cardiaque 100/min, température 36°9 C, SpO2 99 % en air ambiant. A l’examen physique, vous trouvez effectivement une douleur à la percussion de la fosse lombaire droite, cotée à 7/10 (échelle visuelle analogique). Il n’y a pas de défense à l’examen abdominal. La bandelette urinaire objective : sang 2+, nitrites -, leucocytes -, protéines -. Quel(s) diagnostic(s) vous semble(nt) envisageable(s) à ce stade ? a. grossesse extra-utérine b. pancréatite aiguë c. colique hépatique d. colique néphrétique e. salpingite aiguë A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. 268 (pancréatite aiguë) : topographie de la douleur non en faveur d'une pancréatite aiguë (douleur épigastrique ou périombilicale non latéralisée à la phase initiale). L'interrogatoire et l'examen clinique vous orientent vers le diagnostic de colique néphrétique droite. Vous décidez de prescrire un traitement antalgique. Quelles doivent être les modalités de ce traitement chez cette patiente ? a. administration initiale par voie intraveineuse b. association à un inhibiteur de la pompe à protons c. arrêt du ramipril pendant la durée du traitement sous surveillance de la pression artérielle d. prescription pour une durée maximale de 10 jours e. ketoprofene 200 mg/j par voie intraveineuse A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Item 174: prescription des AINS. Pas d'IPP si absence de facteur de risque. Kétoprofène 100mgx2/j recommandé par le référentiel sur la prise en charge de la lithiase urinaire relais Po rapide. Quel est le bilan biologique complémentaire indispensable aux urgences ? a. dosage de la créatininémie b. examen cytobactériologique des urines c. numération-formule sanguine d. dosage de la béta-HCG plasmatique e. protéine C-réactive
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Item 259 (lithiase urinaire): bandelette négative => pas de compléments d'examen à la recherche d'une infection. Le seul examen recommandé est la créatininémie. NFS et ionogramme sont souvent réalisés mais ne sont pas recommandés.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
De garde aux urgences, vous recevez une femme de 40 ans pour une douleur latéralisée au flanc droit. Ses antécédents sont les suivants : Appendicectomie dans l’enfance 2 grossesses menées à terme Une HTA à priori essentielle diagnostiquée il y a 5 ans Son traitement comporte : Ramipril 2,5 mg / jour Contraception oestro-progestative Elle vous explique que cette douleur a débuté très brutalement il y a environ 2 heures. Elle se plaint également de nausées et d’un épisode de vomissements. C’est la première fois qu’elle ressent une douleur aussi violente. Les paramètres sont les suivants : pression artérielle 160/90 mmHg, fréquence cardiaque 100/min, température 36°9 C, SpO2 99 % en air ambiant. A l’examen physique, vous trouvez effectivement une douleur à la percussion de la fosse lombaire droite, cotée à 7/10 (échelle visuelle analogique). Il n’y a pas de défense à l’examen abdominal. La bandelette urinaire objective : sang 2+, nitrites -, leucocytes -, protéines -. Quel(s) diagnostic(s) vous semble(nt) envisageable(s) à ce stade ? a. grossesse extra-utérine b. pancréatite aiguë c. colique hépatique d. colique néphrétique e. salpingite aiguë A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. 268 (pancréatite aiguë) : topographie de la douleur non en faveur d'une pancréatite aiguë (douleur épigastrique ou périombilicale non latéralisée à la phase initiale). L'interrogatoire et l'examen clinique vous orientent vers le diagnostic de colique néphrétique droite. Vous décidez de prescrire un traitement antalgique. Quelles doivent être les modalités de ce traitement chez cette patiente ? a. administration initiale par voie intraveineuse b. association à un inhibiteur de la pompe à protons c. arrêt du ramipril pendant la durée du traitement sous surveillance de la pression artérielle d. prescription pour une durée maximale de 10 jours e. ketoprofene 200 mg/j par voie intraveineuse A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Item 174: prescription des AINS. Pas d'IPP si absence de facteur de risque. Kétoprofène 100mgx2/j recommandé par le référentiel sur la prise en charge de la lithiase urinaire relais Po rapide. Quel est le bilan biologique complémentaire indispensable aux urgences ? a. dosage de la créatininémie b. examen cytobactériologique des urines c. numération-formule sanguine d. dosage de la béta-HCG plasmatique e. protéine C-réactive A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Item 259 (lithiase urinaire): bandelette négative => pas de compléments d'examen à la recherche d'une infection. Le seul examen recommandé est la créatininémie. NFS et ionogramme sont souvent réalisés mais ne sont pas recommandés. Les examens biologiques que vous avez prescrits s'avèrent normaux. Dans le cadre de votre suspicion de colique néphrétique, vous souhaitez réaliser une imagerie. Quel(s) examen(s) est(sont) recommandé(s) à ce stade de la démarche diagnostique ? a. radiographie de l'abdomen sans préparation b. radiographie de l'abdomen sans préparation, et échographie des reins et des voies urinaires c. uroscanner d. scanner abdomino-pelvien sans injection de produit de contraste e. urographie intra-veineuse
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Item 262 (lithiase urinaire): dans le cadre de l'urgence, la colique néphrétique simple requiert le couple ASP/échographie réno-vésicale ou le scanner abdomino-pelvien sans injection de produit de contraste, en fonction du plateau technique de chaque hôpital.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Un homme de 65 ans se présente aux urgences pendant votre garde du 11 janvier pour des difficultés respiratoires évoluant depuis 24h. Il signale une perte de l’appétit depuis 4 jours. Il vous dit qu’il a eu un cancer de la corde vocale droite traité il y a 3 ans et qu’il est guéri d’après son médecin ORL. Il a aussi un diabète traité par metformine (biguanide) depuis 2 ans et une hypertension artérielle traitée par inibiteur de l'enzyme de conversion. Il a arrêté de fumer il y a 3 ans, et boit une bouteille de vin par jour. Le patient paraît fatigué. La pression artérielle est à 100/45 mmHg, le pouls à 110/min, la fréquence respiratoire à 35/minute, l’oxymétrie de pouls à 85% en air ambiant, la température à 38,5°C. Il est agité mais vous semble cohérent. Quelles propositions s'appliquent au syndrome clinique motivant le passage du patient aux urgences ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. polypnée FR augmentée b. Hyperpnée à cette fréquence, l'amplitude du volume courant est typiquement diminuée en cas de défaillance respiratoire aiguë c. Syndrome de détresse respiratoire aiguë critères de Berlin... Il faut un GDS artériel, un minimum de pression expiratoire positive et l'élimination d'une cause cardiaque pure pour parler de SDRA. d. Détresse respiratoire aiguë e. syndrome d'ivresse aiguë
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Un homme de 65 ans se présente aux urgences pendant votre garde du 11 janvier pour des difficultés respiratoires évoluant depuis 24h. Il signale une perte de l’appétit depuis 4 jours. Il vous dit qu’il a eu un cancer de la corde vocale droite traité il y a 3 ans et qu’il est guéri d’après son médecin ORL. Il a aussi un diabète traité par metformine (biguanide) depuis 2 ans et une hypertension artérielle traitée par inibiteur de l'enzyme de conversion. Il a arrêté de fumer il y a 3 ans, et boit une bouteille de vin par jour. Le patient paraît fatigué. La pression artérielle est à 100/45 mmHg, le pouls à 110/min, la fréquence respiratoire à 35/minute, l’oxymétrie de pouls à 85% en air ambiant, la température à 38,5°C. Il est agité mais vous semble cohérent. Quelles propositions s'appliquent au syndrome clinique motivant le passage du patient aux urgences ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. polypnée FR augmentée b. Hyperpnée à cette fréquence, l'amplitude du volume courant est typiquement diminuée en cas de défaillance respiratoire aiguë c. Syndrome de détresse respiratoire aiguë critères de Berlin... Il faut un GDS artériel, un minimum de pression expiratoire positive et l'élimination d'une cause cardiaque pure pour parler de SDRA. d. Détresse respiratoire aiguë e. syndrome d'ivresse aiguë A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Vous faites le diagnostic de détresse respiratoire aiguë. Dans l'hypothèse où un oedème pulmonaire participe à la symptomatologie du patient, quel élément de l'examen clinique vous semble le plus pertinent pour différencier un OAP cardiogénique en opposition à un oedème pulmonaire lésionnel bilatéral ? (une seule réponse attendue) a. pouls périphérique b. couleur des doigts et de la face interne des lèvres c. aspect des jugulaires d. auscultation cardiaque e. Douleur thoracique
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Un homme de 65 ans se présente aux urgences pendant votre garde du 11 janvier pour des difficultés respiratoires évoluant depuis 24h. Il signale une perte de l’appétit depuis 4 jours. Il vous dit qu’il a eu un cancer de la corde vocale droite traité il y a 3 ans et qu’il est guéri d’après son médecin ORL. Il a aussi un diabète traité par metformine (biguanide) depuis 2 ans et une hypertension artérielle traitée par inibiteur de l'enzyme de conversion. Il a arrêté de fumer il y a 3 ans, et boit une bouteille de vin par jour. Le patient paraît fatigué. La pression artérielle est à 100/45 mmHg, le pouls à 110/min, la fréquence respiratoire à 35/minute, l’oxymétrie de pouls à 85% en air ambiant, la température à 38,5°C. Il est agité mais vous semble cohérent. Quelles propositions s'appliquent au syndrome clinique motivant le passage du patient aux urgences ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. polypnée FR augmentée b. Hyperpnée à cette fréquence, l'amplitude du volume courant est typiquement diminuée en cas de défaillance respiratoire aiguë c. Syndrome de détresse respiratoire aiguë critères de Berlin... Il faut un GDS artériel, un minimum de pression expiratoire positive et l'élimination d'une cause cardiaque pure pour parler de SDRA. d. Détresse respiratoire aiguë e. syndrome d'ivresse aiguë A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Vous faites le diagnostic de détresse respiratoire aiguë. Dans l'hypothèse où un oedème pulmonaire participe à la symptomatologie du patient, quel élément de l'examen clinique vous semble le plus pertinent pour différencier un OAP cardiogénique en opposition à un oedème pulmonaire lésionnel bilatéral ? (une seule réponse attendue) a. pouls périphérique b. couleur des doigts et de la face interne des lèvres c. aspect des jugulaires d. auscultation cardiaque e. Douleur thoracique A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. L’interrogatoire du patient vous apprend que les symptômes se sont installés rapidement, alors que tout allait bien jusque là. Il est à la retraite, ancien chauffeur de taxi, et sort normalement tous les jours de chez lui. Il n’a pas été hospitalisé depuis la prise en charge de son cancer ORL. Il présente quelques difficultés à parler du fait de sa dyspnée. A l'inspection, il présente des signes de lutte respiratoire avec mise en jeu des muscles respiratoires accessoires. Ses veines jugulaires sont plates. Il n'a pas de reflux hépato-jugulaire. Parmi les propositions suivantes, quels diagnostics évoquez-vous avec ces éléments ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Embolie pulmonaire grave en cas d'EP grave, TJ et RHJ présents b. Pneumothorax compressif en cas de PNO compressif, TJ et RHJ en général présents c. Pleurésie purulente d. oedème aigu pulmonaire cardiogénique TJ habituelle e. Pneumonie aiguë communautaire
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Un homme de 65 ans se présente aux urgences pendant votre garde du 11 janvier pour des difficultés respiratoires évoluant depuis 24h. Il signale une perte de l’appétit depuis 4 jours. Il vous dit qu’il a eu un cancer de la corde vocale droite traité il y a 3 ans et qu’il est guéri d’après son médecin ORL. Il a aussi un diabète traité par metformine (biguanide) depuis 2 ans et une hypertension artérielle traitée par inibiteur de l'enzyme de conversion. Il a arrêté de fumer il y a 3 ans, et boit une bouteille de vin par jour. Le patient paraît fatigué. La pression artérielle est à 100/45 mmHg, le pouls à 110/min, la fréquence respiratoire à 35/minute, l’oxymétrie de pouls à 85% en air ambiant, la température à 38,5°C. Il est agité mais vous semble cohérent. Quelles propositions s'appliquent au syndrome clinique motivant le passage du patient aux urgences ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. polypnée FR augmentée b. Hyperpnée à cette fréquence, l'amplitude du volume courant est typiquement diminuée en cas de défaillance respiratoire aiguë c. Syndrome de détresse respiratoire aiguë critères de Berlin... Il faut un GDS artériel, un minimum de pression expiratoire positive et l'élimination d'une cause cardiaque pure pour parler de SDRA. d. Détresse respiratoire aiguë e. syndrome d'ivresse aiguë A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Vous faites le diagnostic de détresse respiratoire aiguë. Dans l'hypothèse où un oedème pulmonaire participe à la symptomatologie du patient, quel élément de l'examen clinique vous semble le plus pertinent pour différencier un OAP cardiogénique en opposition à un oedème pulmonaire lésionnel bilatéral ? (une seule réponse attendue) a. pouls périphérique b. couleur des doigts et de la face interne des lèvres c. aspect des jugulaires d. auscultation cardiaque e. Douleur thoracique A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. L’interrogatoire du patient vous apprend que les symptômes se sont installés rapidement, alors que tout allait bien jusque là. Il est à la retraite, ancien chauffeur de taxi, et sort normalement tous les jours de chez lui. Il n’a pas été hospitalisé depuis la prise en charge de son cancer ORL. Il présente quelques difficultés à parler du fait de sa dyspnée. A l'inspection, il présente des signes de lutte respiratoire avec mise en jeu des muscles respiratoires accessoires. Ses veines jugulaires sont plates. Il n'a pas de reflux hépato-jugulaire. Parmi les propositions suivantes, quels diagnostics évoquez-vous avec ces éléments ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Embolie pulmonaire grave en cas d'EP grave, TJ et RHJ présents b. Pneumothorax compressif en cas de PNO compressif, TJ et RHJ en général présents c. Pleurésie purulente d. oedème aigu pulmonaire cardiogénique TJ habituelle e. Pneumonie aiguë communautaire A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Avant d'avoir avancé sur l'examen clinique, l'infirmier des urgences souhaite savoir les examens complémentaires que vous allez prescrire en première intention. Que lui répondez-vous ? (une ou plusieurs réponses exactes) a. Lactate artériel vrai d'une manière générale dans un contexte de sepsis, et non discutable ici chez un patient sous biguanide b. Gaz du sang artériel c. Radiographie du thorax d. électrocardiogramme e. échographie cardiaque pas d'indication en premier intention
A: Choix correct, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct, E: Choix incorrect. détresse respiratoire aiguë => ECG, Radio de thorax, GDS artériel.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous recevez en consultation Melle B. âgée de 18 ans, elle est amenée par sa mère pour un épisode de malaise alors qu’elle revenait de ses cours au lycée. A l’interrogatoire elle décrit une asthénie et un amaigrissement évoluant depuis environ six mois. Melle B pèse 42 kilos pour 1.70m, elle a une tension artérielle à 100/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 49 bpm, sa température est à 36.2°c. Dans ses antécédents on retrouve une appendicectomie à l’âge de 15 ans, une acné juvénile traitée par rétinoïde topique et un pyrosis traité par protecteurs gastriques. Que devez-vous rechercher à l’interrogatoire dans ce contexte afin d’orienter votre diagnostic concernant l’épisode de malaise ? a. l’existence d’une perte de connaissance b. l’existence de prodromes c. l’existence de mouvements anormaux d. l’existence d’antécédents familiaux de cardiopathie arythmogènes e. l’existence d’antécédents familiaux de troubles de l’humeur
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Devant un épisode de malaise, il faut préciser l’existence d’une perte de connaissance ainsi que les circonstances de survenue, le mode de début (brutal ou progressif), ainsi que les signes associés (mouvements anormaux, sueurs, tremblements, nausées, palpitations), tout comme les antécédents personnels et familiaux afin de distinguer une lipothymie d’une syncope (cardiaque, réflexe, orthostatique) et d’une crise d’épilepsie.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Vous recevez en consultation Melle B. âgée de 18 ans, elle est amenée par sa mère pour un épisode de malaise alors qu’elle revenait de ses cours au lycée. A l’interrogatoire elle décrit une asthénie et un amaigrissement évoluant depuis environ six mois. Melle B pèse 42 kilos pour 1.70m, elle a une tension artérielle à 100/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 49 bpm, sa température est à 36.2°c. Dans ses antécédents on retrouve une appendicectomie à l’âge de 15 ans, une acné juvénile traitée par rétinoïde topique et un pyrosis traité par protecteurs gastriques. Que devez-vous rechercher à l’interrogatoire dans ce contexte afin d’orienter votre diagnostic concernant l’épisode de malaise ? a. l’existence d’une perte de connaissance b. l’existence de prodromes c. l’existence de mouvements anormaux d. l’existence d’antécédents familiaux de cardiopathie arythmogènes e. l’existence d’antécédents familiaux de troubles de l’humeur A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Devant un épisode de malaise, il faut préciser l’existence d’une perte de connaissance ainsi que les circonstances de survenue, le mode de début (brutal ou progressif), ainsi que les signes associés (mouvements anormaux, sueurs, tremblements, nausées, palpitations), tout comme les antécédents personnels et familiaux afin de distinguer une lipothymie d’une syncope (cardiaque, réflexe, orthostatique) et d’une crise d’épilepsie. A l’interrogatoire il n’existe pas d’antécédents personnels ni familiaux particulier, l’anamnèse est en faveur d’un malaise sans perte de connaissance. Votre examen clinique est sans particularité à l’exception d’une maigreur importante, parmi les examens suivants, le(les) quel(s) demandez-vous en urgence dans ce contexte ? a. tilt test b. ECG c. holter ECG d. ECG d’effort e. holter tensionnel
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Dans un contexte de lipothymie le seul examen complémentaire à demander en urgence parmi ceux cités est un ECG. Les autres examens paracliniques ne seront demandés qu’en fonction du contexte clinique.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Vous recevez en consultation Melle B. âgée de 18 ans, elle est amenée par sa mère pour un épisode de malaise alors qu’elle revenait de ses cours au lycée. A l’interrogatoire elle décrit une asthénie et un amaigrissement évoluant depuis environ six mois. Melle B pèse 42 kilos pour 1.70m, elle a une tension artérielle à 100/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 49 bpm, sa température est à 36.2°c. Dans ses antécédents on retrouve une appendicectomie à l’âge de 15 ans, une acné juvénile traitée par rétinoïde topique et un pyrosis traité par protecteurs gastriques. Que devez-vous rechercher à l’interrogatoire dans ce contexte afin d’orienter votre diagnostic concernant l’épisode de malaise ? a. l’existence d’une perte de connaissance b. l’existence de prodromes c. l’existence de mouvements anormaux d. l’existence d’antécédents familiaux de cardiopathie arythmogènes e. l’existence d’antécédents familiaux de troubles de l’humeur A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Devant un épisode de malaise, il faut préciser l’existence d’une perte de connaissance ainsi que les circonstances de survenue, le mode de début (brutal ou progressif), ainsi que les signes associés (mouvements anormaux, sueurs, tremblements, nausées, palpitations), tout comme les antécédents personnels et familiaux afin de distinguer une lipothymie d’une syncope (cardiaque, réflexe, orthostatique) et d’une crise d’épilepsie. A l’interrogatoire il n’existe pas d’antécédents personnels ni familiaux particulier, l’anamnèse est en faveur d’un malaise sans perte de connaissance. Votre examen clinique est sans particularité à l’exception d’une maigreur importante, parmi les examens suivants, le(les) quel(s) demandez-vous en urgence dans ce contexte ? a. tilt test b. ECG c. holter ECG d. ECG d’effort e. holter tensionnel A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Dans un contexte de lipothymie le seul examen complémentaire à demander en urgence parmi ceux cités est un ECG. Les autres examens paracliniques ne seront demandés qu’en fonction du contexte clinique. Le bilan biologique prélevé retrouve une hypokaliémie à 2.4 mmol/L, et une anémie microcytaire arégénérative. L’ECG retrouve une bradycardie sinusale, mais pas d'aplatissement des ondes T ni d'apparition d'ondes U. L'espace QT n'est pas allongé. Par ailleurs votre externe qui a réexaminé la patiente vous fait remarquer qu’elle présente une hypertrophie parotidienne bilatérale non douloureuse. Elle rapporte par ailleurs une accélération occasionnelle du transit. Quelle(s) hypothèse(s) diagnostique(s) évoquez-vous dans ce contexte ? a. hyperphagie boulimique b. anorexie mentale purgative c. adénome pléiomorphe parotidien d. hypothyroïdie e. maladie cœliaque
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Devant un amaigrissement associé à des troubles du transit il faut évoquer une malabsorption digestive (maladie de crohn, maladie cœliaque) et une pathologie endocrinienne, (cependant l’hypothyroïdie va plutôt entrainer une prise de poids et une constipation). L’IMC à 14.5, l’amaigrissement l’hypotension, la bradycardie, l’asthénie et l’altération de l'état général doivent faire évoquer chez cette jeune fille de 18 ans l’existence d’une anorexie mentale. La présence de l’hypokaliémie, l’hypertrophie parotidienne bilatérale évoquent l’existence de vomissements provoqués en faveur d’un sous type « purgatif », de plus devant l’accélération du transit on peut suspecter une prise cachée de laxatifs. Dans un contexte d’hyperphagie boulimique ou binge eating disorder le poids est généralement conservé et il n’existe pas de conduites purgatives. Enfin le caractère bilatéral de la parotidomégalie est peu en faveur d’une pathologie tumorale.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Vous recevez en consultation Melle B. âgée de 18 ans, elle est amenée par sa mère pour un épisode de malaise alors qu’elle revenait de ses cours au lycée. A l’interrogatoire elle décrit une asthénie et un amaigrissement évoluant depuis environ six mois. Melle B pèse 42 kilos pour 1.70m, elle a une tension artérielle à 100/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 49 bpm, sa température est à 36.2°c. Dans ses antécédents on retrouve une appendicectomie à l’âge de 15 ans, une acné juvénile traitée par rétinoïde topique et un pyrosis traité par protecteurs gastriques. Que devez-vous rechercher à l’interrogatoire dans ce contexte afin d’orienter votre diagnostic concernant l’épisode de malaise ? a. l’existence d’une perte de connaissance b. l’existence de prodromes c. l’existence de mouvements anormaux d. l’existence d’antécédents familiaux de cardiopathie arythmogènes e. l’existence d’antécédents familiaux de troubles de l’humeur A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Devant un épisode de malaise, il faut préciser l’existence d’une perte de connaissance ainsi que les circonstances de survenue, le mode de début (brutal ou progressif), ainsi que les signes associés (mouvements anormaux, sueurs, tremblements, nausées, palpitations), tout comme les antécédents personnels et familiaux afin de distinguer une lipothymie d’une syncope (cardiaque, réflexe, orthostatique) et d’une crise d’épilepsie. A l’interrogatoire il n’existe pas d’antécédents personnels ni familiaux particulier, l’anamnèse est en faveur d’un malaise sans perte de connaissance. Votre examen clinique est sans particularité à l’exception d’une maigreur importante, parmi les examens suivants, le(les) quel(s) demandez-vous en urgence dans ce contexte ? a. tilt test b. ECG c. holter ECG d. ECG d’effort e. holter tensionnel A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Dans un contexte de lipothymie le seul examen complémentaire à demander en urgence parmi ceux cités est un ECG. Les autres examens paracliniques ne seront demandés qu’en fonction du contexte clinique. Le bilan biologique prélevé retrouve une hypokaliémie à 2.4 mmol/L, et une anémie microcytaire arégénérative. L’ECG retrouve une bradycardie sinusale, mais pas d'aplatissement des ondes T ni d'apparition d'ondes U. L'espace QT n'est pas allongé. Par ailleurs votre externe qui a réexaminé la patiente vous fait remarquer qu’elle présente une hypertrophie parotidienne bilatérale non douloureuse. Elle rapporte par ailleurs une accélération occasionnelle du transit. Quelle(s) hypothèse(s) diagnostique(s) évoquez-vous dans ce contexte ? a. hyperphagie boulimique b. anorexie mentale purgative c. adénome pléiomorphe parotidien d. hypothyroïdie e. maladie cœliaque A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Devant un amaigrissement associé à des troubles du transit il faut évoquer une malabsorption digestive (maladie de crohn, maladie cœliaque) et une pathologie endocrinienne, (cependant l’hypothyroïdie va plutôt entrainer une prise de poids et une constipation). L’IMC à 14.5, l’amaigrissement l’hypotension, la bradycardie, l’asthénie et l’altération de l'état général doivent faire évoquer chez cette jeune fille de 18 ans l’existence d’une anorexie mentale. La présence de l’hypokaliémie, l’hypertrophie parotidienne bilatérale évoquent l’existence de vomissements provoqués en faveur d’un sous type « purgatif », de plus devant l’accélération du transit on peut suspecter une prise cachée de laxatifs. Dans un contexte d’hyperphagie boulimique ou binge eating disorder le poids est généralement conservé et il n’existe pas de conduites purgatives. Enfin le caractère bilatéral de la parotidomégalie est peu en faveur d’une pathologie tumorale. Quels éléments en faveur de l’existence d’un trouble du comportement alimentaire à type d’anorexie mentale devez-vous rechercher ? a. une dysmorphophobie b. une tachypsychie c. une hyperactivité physique d. des restrictions alimentaires sélectives e. une aboulie
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'aboulie est une incapacité à exécuter les actes planifiés, et une grande difficulté à prendre des décisions c’est un signe clinique que l’on retrouve en cas d’épisode dépressif caractérisé. La tachypsychie est une accélération anormale du cours de la pensée créant un état de surexcitation que l’on retrouve lors des épisodes maniaques.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous recevez en consultation Melle B. âgée de 18 ans, elle est amenée par sa mère pour un épisode de malaise alors qu’elle revenait de ses cours au lycée. A l’interrogatoire elle décrit une asthénie et un amaigrissement évoluant depuis environ six mois. Melle B pèse 42 kilos pour 1.70m, elle a une tension artérielle à 100/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 49 bpm, sa température est à 36.2°c. Dans ses antécédents on retrouve une appendicectomie à l’âge de 15 ans, une acné juvénile traitée par rétinoïde topique et un pyrosis traité par protecteurs gastriques. Que devez-vous rechercher à l’interrogatoire dans ce contexte afin d’orienter votre diagnostic concernant l’épisode de malaise ? a. l’existence d’une perte de connaissance b. l’existence de prodromes c. l’existence de mouvements anormaux d. l’existence d’antécédents familiaux de cardiopathie arythmogènes e. l’existence d’antécédents familiaux de troubles de l’humeur A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Devant un épisode de malaise, il faut préciser l’existence d’une perte de connaissance ainsi que les circonstances de survenue, le mode de début (brutal ou progressif), ainsi que les signes associés (mouvements anormaux, sueurs, tremblements, nausées, palpitations), tout comme les antécédents personnels et familiaux afin de distinguer une lipothymie d’une syncope (cardiaque, réflexe, orthostatique) et d’une crise d’épilepsie. A l’interrogatoire il n’existe pas d’antécédents personnels ni familiaux particulier, l’anamnèse est en faveur d’un malaise sans perte de connaissance. Votre examen clinique est sans particularité à l’exception d’une maigreur importante, parmi les examens suivants, le(les) quel(s) demandez-vous en urgence dans ce contexte ? a. tilt test b. ECG c. holter ECG d. ECG d’effort e. holter tensionnel A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Dans un contexte de lipothymie le seul examen complémentaire à demander en urgence parmi ceux cités est un ECG. Les autres examens paracliniques ne seront demandés qu’en fonction du contexte clinique. Le bilan biologique prélevé retrouve une hypokaliémie à 2.4 mmol/L, et une anémie microcytaire arégénérative. L’ECG retrouve une bradycardie sinusale, mais pas d'aplatissement des ondes T ni d'apparition d'ondes U. L'espace QT n'est pas allongé. Par ailleurs votre externe qui a réexaminé la patiente vous fait remarquer qu’elle présente une hypertrophie parotidienne bilatérale non douloureuse. Elle rapporte par ailleurs une accélération occasionnelle du transit. Quelle(s) hypothèse(s) diagnostique(s) évoquez-vous dans ce contexte ? a. hyperphagie boulimique b. anorexie mentale purgative c. adénome pléiomorphe parotidien d. hypothyroïdie e. maladie cœliaque A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Devant un amaigrissement associé à des troubles du transit il faut évoquer une malabsorption digestive (maladie de crohn, maladie cœliaque) et une pathologie endocrinienne, (cependant l’hypothyroïdie va plutôt entrainer une prise de poids et une constipation). L’IMC à 14.5, l’amaigrissement l’hypotension, la bradycardie, l’asthénie et l’altération de l'état général doivent faire évoquer chez cette jeune fille de 18 ans l’existence d’une anorexie mentale. La présence de l’hypokaliémie, l’hypertrophie parotidienne bilatérale évoquent l’existence de vomissements provoqués en faveur d’un sous type « purgatif », de plus devant l’accélération du transit on peut suspecter une prise cachée de laxatifs. Dans un contexte d’hyperphagie boulimique ou binge eating disorder le poids est généralement conservé et il n’existe pas de conduites purgatives. Enfin le caractère bilatéral de la parotidomégalie est peu en faveur d’une pathologie tumorale. Quels éléments en faveur de l’existence d’un trouble du comportement alimentaire à type d’anorexie mentale devez-vous rechercher ? a. une dysmorphophobie b. une tachypsychie c. une hyperactivité physique d. des restrictions alimentaires sélectives e. une aboulie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'aboulie est une incapacité à exécuter les actes planifiés, et une grande difficulté à prendre des décisions c’est un signe clinique que l’on retrouve en cas d’épisode dépressif caractérisé. La tachypsychie est une accélération anormale du cours de la pensée créant un état de surexcitation que l’on retrouve lors des épisodes maniaques. Parmi les éléments suivants lesquels constituent des critères de gravité justifiant d’une hospitalisation en cas d’anorexie mentale ? a. une ostéoporose b. l'hypokaliémie inférieure à 3 mmol/L c. une aménorrhée d. une perte de poids supérieure à 20% de la masse corporelle initiale en trois mois e. des vomissements incoercibles
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. L’aménorrhée est un signe clinique en faveur de l’existence d’une anorexie mentale mais ne constitue pas un critère d’hospitalisation, elle est très fréquente et souvent masquée par la prise de contraceptifs oestro-progestatifs. L’ostéoporose fait partie des éléments à documenter dans le bilan paraclinque initial et doit être recherchée par une ostéodensitométrie après 6 mois d’aménorrhée puis tous les deux ans en cas d’anorexie mentale. Les vomissements incoercibles entrainent des troubles ioniques (comme l’hypokaliémie) et peuvent provoquer des ruptures œsophagiennes et un syndrome de Mallory Weiss, c’est un signe de gravité nécessitant une hospitalisation rapide.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous recevez en consultation Melle B. âgée de 18 ans, elle est amenée par sa mère pour un épisode de malaise alors qu’elle revenait de ses cours au lycée. A l’interrogatoire elle décrit une asthénie et un amaigrissement évoluant depuis environ six mois. Melle B pèse 42 kilos pour 1.70m, elle a une tension artérielle à 100/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 49 bpm, sa température est à 36.2°c. Dans ses antécédents on retrouve une appendicectomie à l’âge de 15 ans, une acné juvénile traitée par rétinoïde topique et un pyrosis traité par protecteurs gastriques. Que devez-vous rechercher à l’interrogatoire dans ce contexte afin d’orienter votre diagnostic concernant l’épisode de malaise ? a. l’existence d’une perte de connaissance b. l’existence de prodromes c. l’existence de mouvements anormaux d. l’existence d’antécédents familiaux de cardiopathie arythmogènes e. l’existence d’antécédents familiaux de troubles de l’humeur A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Devant un épisode de malaise, il faut préciser l’existence d’une perte de connaissance ainsi que les circonstances de survenue, le mode de début (brutal ou progressif), ainsi que les signes associés (mouvements anormaux, sueurs, tremblements, nausées, palpitations), tout comme les antécédents personnels et familiaux afin de distinguer une lipothymie d’une syncope (cardiaque, réflexe, orthostatique) et d’une crise d’épilepsie. A l’interrogatoire il n’existe pas d’antécédents personnels ni familiaux particulier, l’anamnèse est en faveur d’un malaise sans perte de connaissance. Votre examen clinique est sans particularité à l’exception d’une maigreur importante, parmi les examens suivants, le(les) quel(s) demandez-vous en urgence dans ce contexte ? a. tilt test b. ECG c. holter ECG d. ECG d’effort e. holter tensionnel A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Dans un contexte de lipothymie le seul examen complémentaire à demander en urgence parmi ceux cités est un ECG. Les autres examens paracliniques ne seront demandés qu’en fonction du contexte clinique. Le bilan biologique prélevé retrouve une hypokaliémie à 2.4 mmol/L, et une anémie microcytaire arégénérative. L’ECG retrouve une bradycardie sinusale, mais pas d'aplatissement des ondes T ni d'apparition d'ondes U. L'espace QT n'est pas allongé. Par ailleurs votre externe qui a réexaminé la patiente vous fait remarquer qu’elle présente une hypertrophie parotidienne bilatérale non douloureuse. Elle rapporte par ailleurs une accélération occasionnelle du transit. Quelle(s) hypothèse(s) diagnostique(s) évoquez-vous dans ce contexte ? a. hyperphagie boulimique b. anorexie mentale purgative c. adénome pléiomorphe parotidien d. hypothyroïdie e. maladie cœliaque A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Devant un amaigrissement associé à des troubles du transit il faut évoquer une malabsorption digestive (maladie de crohn, maladie cœliaque) et une pathologie endocrinienne, (cependant l’hypothyroïdie va plutôt entrainer une prise de poids et une constipation). L’IMC à 14.5, l’amaigrissement l’hypotension, la bradycardie, l’asthénie et l’altération de l'état général doivent faire évoquer chez cette jeune fille de 18 ans l’existence d’une anorexie mentale. La présence de l’hypokaliémie, l’hypertrophie parotidienne bilatérale évoquent l’existence de vomissements provoqués en faveur d’un sous type « purgatif », de plus devant l’accélération du transit on peut suspecter une prise cachée de laxatifs. Dans un contexte d’hyperphagie boulimique ou binge eating disorder le poids est généralement conservé et il n’existe pas de conduites purgatives. Enfin le caractère bilatéral de la parotidomégalie est peu en faveur d’une pathologie tumorale. Quels éléments en faveur de l’existence d’un trouble du comportement alimentaire à type d’anorexie mentale devez-vous rechercher ? a. une dysmorphophobie b. une tachypsychie c. une hyperactivité physique d. des restrictions alimentaires sélectives e. une aboulie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'aboulie est une incapacité à exécuter les actes planifiés, et une grande difficulté à prendre des décisions c’est un signe clinique que l’on retrouve en cas d’épisode dépressif caractérisé. La tachypsychie est une accélération anormale du cours de la pensée créant un état de surexcitation que l’on retrouve lors des épisodes maniaques. Parmi les éléments suivants lesquels constituent des critères de gravité justifiant d’une hospitalisation en cas d’anorexie mentale ? a. une ostéoporose b. l'hypokaliémie inférieure à 3 mmol/L c. une aménorrhée d. une perte de poids supérieure à 20% de la masse corporelle initiale en trois mois e. des vomissements incoercibles A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. L’aménorrhée est un signe clinique en faveur de l’existence d’une anorexie mentale mais ne constitue pas un critère d’hospitalisation, elle est très fréquente et souvent masquée par la prise de contraceptifs oestro-progestatifs. L’ostéoporose fait partie des éléments à documenter dans le bilan paraclinque initial et doit être recherchée par une ostéodensitométrie après 6 mois d’aménorrhée puis tous les deux ans en cas d’anorexie mentale. Les vomissements incoercibles entrainent des troubles ioniques (comme l’hypokaliémie) et peuvent provoquer des ruptures œsophagiennes et un syndrome de Mallory Weiss, c’est un signe de gravité nécessitant une hospitalisation rapide. Vous avez réussi à obtenir une place en hospitalisation pour Melle B. dans un service spécialisé dans la prise en charge de l’anorexie mentale. Que lui expliquez-vous concernant les grandes lignes de la prise en charge qui vont lui être proposées dans cette structure ? a. certains médicaments psychotropes peuvent être utilisés pour traiter d’éventuelles comorbidités psychiatriques de l’anorexie mentale b. la prise en charge nutritionnelle aura pour objectif la récupération et le maintien d’un poids corporel normal, elle doit être rapide et totale pour limiter les conséquences de la dénutrition chronique. c. la thérapie cognitivo comportementale permet de travailler sur les cognitions erronées concernant l’alimentation et la perception corporelle d. l’objectif pondéral doit être fixé de façon stricte et standardisée au début de la prise en charge e. les thérapies familiales et systémiques sont contre indiquées dans le cadre de l’anorexie mentale
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. La prise en charge nutritionnelle doit être lente et progressive afin de limiter les complications liées à la renutrition « inappropriée » (cytolyse hépatique, hypophosphorémie ect..), l’objectif pondéral est fixé au cas par cas, il peut s’agir initialement d’un simple arrêt de la perte de poids. Les thérapies familiales et systémiques ont toute leur place dans les prise en charge de l’anorexie mentale d’autant plus chez ‘l’enfant et l’adolescent.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Vous recevez en consultation Melle B. âgée de 18 ans, elle est amenée par sa mère pour un épisode de malaise alors qu’elle revenait de ses cours au lycée. A l’interrogatoire elle décrit une asthénie et un amaigrissement évoluant depuis environ six mois. Melle B pèse 42 kilos pour 1.70m, elle a une tension artérielle à 100/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 49 bpm, sa température est à 36.2°c. Dans ses antécédents on retrouve une appendicectomie à l’âge de 15 ans, une acné juvénile traitée par rétinoïde topique et un pyrosis traité par protecteurs gastriques. Que devez-vous rechercher à l’interrogatoire dans ce contexte afin d’orienter votre diagnostic concernant l’épisode de malaise ? a. l’existence d’une perte de connaissance b. l’existence de prodromes c. l’existence de mouvements anormaux d. l’existence d’antécédents familiaux de cardiopathie arythmogènes e. l’existence d’antécédents familiaux de troubles de l’humeur A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Devant un épisode de malaise, il faut préciser l’existence d’une perte de connaissance ainsi que les circonstances de survenue, le mode de début (brutal ou progressif), ainsi que les signes associés (mouvements anormaux, sueurs, tremblements, nausées, palpitations), tout comme les antécédents personnels et familiaux afin de distinguer une lipothymie d’une syncope (cardiaque, réflexe, orthostatique) et d’une crise d’épilepsie. A l’interrogatoire il n’existe pas d’antécédents personnels ni familiaux particulier, l’anamnèse est en faveur d’un malaise sans perte de connaissance. Votre examen clinique est sans particularité à l’exception d’une maigreur importante, parmi les examens suivants, le(les) quel(s) demandez-vous en urgence dans ce contexte ? a. tilt test b. ECG c. holter ECG d. ECG d’effort e. holter tensionnel A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Dans un contexte de lipothymie le seul examen complémentaire à demander en urgence parmi ceux cités est un ECG. Les autres examens paracliniques ne seront demandés qu’en fonction du contexte clinique. Le bilan biologique prélevé retrouve une hypokaliémie à 2.4 mmol/L, et une anémie microcytaire arégénérative. L’ECG retrouve une bradycardie sinusale, mais pas d'aplatissement des ondes T ni d'apparition d'ondes U. L'espace QT n'est pas allongé. Par ailleurs votre externe qui a réexaminé la patiente vous fait remarquer qu’elle présente une hypertrophie parotidienne bilatérale non douloureuse. Elle rapporte par ailleurs une accélération occasionnelle du transit. Quelle(s) hypothèse(s) diagnostique(s) évoquez-vous dans ce contexte ? a. hyperphagie boulimique b. anorexie mentale purgative c. adénome pléiomorphe parotidien d. hypothyroïdie e. maladie cœliaque A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Devant un amaigrissement associé à des troubles du transit il faut évoquer une malabsorption digestive (maladie de crohn, maladie cœliaque) et une pathologie endocrinienne, (cependant l’hypothyroïdie va plutôt entrainer une prise de poids et une constipation). L’IMC à 14.5, l’amaigrissement l’hypotension, la bradycardie, l’asthénie et l’altération de l'état général doivent faire évoquer chez cette jeune fille de 18 ans l’existence d’une anorexie mentale. La présence de l’hypokaliémie, l’hypertrophie parotidienne bilatérale évoquent l’existence de vomissements provoqués en faveur d’un sous type « purgatif », de plus devant l’accélération du transit on peut suspecter une prise cachée de laxatifs. Dans un contexte d’hyperphagie boulimique ou binge eating disorder le poids est généralement conservé et il n’existe pas de conduites purgatives. Enfin le caractère bilatéral de la parotidomégalie est peu en faveur d’une pathologie tumorale. Quels éléments en faveur de l’existence d’un trouble du comportement alimentaire à type d’anorexie mentale devez-vous rechercher ? a. une dysmorphophobie b. une tachypsychie c. une hyperactivité physique d. des restrictions alimentaires sélectives e. une aboulie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'aboulie est une incapacité à exécuter les actes planifiés, et une grande difficulté à prendre des décisions c’est un signe clinique que l’on retrouve en cas d’épisode dépressif caractérisé. La tachypsychie est une accélération anormale du cours de la pensée créant un état de surexcitation que l’on retrouve lors des épisodes maniaques. Parmi les éléments suivants lesquels constituent des critères de gravité justifiant d’une hospitalisation en cas d’anorexie mentale ? a. une ostéoporose b. l'hypokaliémie inférieure à 3 mmol/L c. une aménorrhée d. une perte de poids supérieure à 20% de la masse corporelle initiale en trois mois e. des vomissements incoercibles A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. L’aménorrhée est un signe clinique en faveur de l’existence d’une anorexie mentale mais ne constitue pas un critère d’hospitalisation, elle est très fréquente et souvent masquée par la prise de contraceptifs oestro-progestatifs. L’ostéoporose fait partie des éléments à documenter dans le bilan paraclinque initial et doit être recherchée par une ostéodensitométrie après 6 mois d’aménorrhée puis tous les deux ans en cas d’anorexie mentale. Les vomissements incoercibles entrainent des troubles ioniques (comme l’hypokaliémie) et peuvent provoquer des ruptures œsophagiennes et un syndrome de Mallory Weiss, c’est un signe de gravité nécessitant une hospitalisation rapide. Vous avez réussi à obtenir une place en hospitalisation pour Melle B. dans un service spécialisé dans la prise en charge de l’anorexie mentale. Que lui expliquez-vous concernant les grandes lignes de la prise en charge qui vont lui être proposées dans cette structure ? a. certains médicaments psychotropes peuvent être utilisés pour traiter d’éventuelles comorbidités psychiatriques de l’anorexie mentale b. la prise en charge nutritionnelle aura pour objectif la récupération et le maintien d’un poids corporel normal, elle doit être rapide et totale pour limiter les conséquences de la dénutrition chronique. c. la thérapie cognitivo comportementale permet de travailler sur les cognitions erronées concernant l’alimentation et la perception corporelle d. l’objectif pondéral doit être fixé de façon stricte et standardisée au début de la prise en charge e. les thérapies familiales et systémiques sont contre indiquées dans le cadre de l’anorexie mentale A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. La prise en charge nutritionnelle doit être lente et progressive afin de limiter les complications liées à la renutrition « inappropriée » (cytolyse hépatique, hypophosphorémie ect..), l’objectif pondéral est fixé au cas par cas, il peut s’agir initialement d’un simple arrêt de la perte de poids. Les thérapies familiales et systémiques ont toute leur place dans les prise en charge de l’anorexie mentale d’autant plus chez ‘l’enfant et l’adolescent. Deux ans plus tard vous recroisez Melle B au service d’accueil des urgences, elle présente des scarifications multiples des avants bras qu’elle dit s’être faites avec un rasoir, elle a une haleine œnolique et est manifestement alcoolisée: elle crie, son humeur est labile, elle a des troubles de l'équilibre. Quelle doit être votre attitude ? (une ou plusieurs réponses) a. avis psychiatrique immédiat en urgence b. alcoolémie sanguine, recherche de toxiques urinaires en urgence c. exploration, suture, parage, désinfection des plaies des avants bras en urgence d. avis addictologique immédiat en urgence e. vérification du statut vaccinal anti tétanique en urgence
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L’évaluation psychiatrique et addictologique ne peuvent être réalisée en urgence en cas d’intoxication alcoolique aigue ou de prise de toxiques, elles doivent être réalisées après dégrisement et élimination d’une éventuelle prise de toxiques.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Vous recevez en consultation Melle B. âgée de 18 ans, elle est amenée par sa mère pour un épisode de malaise alors qu’elle revenait de ses cours au lycée. A l’interrogatoire elle décrit une asthénie et un amaigrissement évoluant depuis environ six mois. Melle B pèse 42 kilos pour 1.70m, elle a une tension artérielle à 100/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 49 bpm, sa température est à 36.2°c. Dans ses antécédents on retrouve une appendicectomie à l’âge de 15 ans, une acné juvénile traitée par rétinoïde topique et un pyrosis traité par protecteurs gastriques. Que devez-vous rechercher à l’interrogatoire dans ce contexte afin d’orienter votre diagnostic concernant l’épisode de malaise ? a. l’existence d’une perte de connaissance b. l’existence de prodromes c. l’existence de mouvements anormaux d. l’existence d’antécédents familiaux de cardiopathie arythmogènes e. l’existence d’antécédents familiaux de troubles de l’humeur A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Devant un épisode de malaise, il faut préciser l’existence d’une perte de connaissance ainsi que les circonstances de survenue, le mode de début (brutal ou progressif), ainsi que les signes associés (mouvements anormaux, sueurs, tremblements, nausées, palpitations), tout comme les antécédents personnels et familiaux afin de distinguer une lipothymie d’une syncope (cardiaque, réflexe, orthostatique) et d’une crise d’épilepsie. A l’interrogatoire il n’existe pas d’antécédents personnels ni familiaux particulier, l’anamnèse est en faveur d’un malaise sans perte de connaissance. Votre examen clinique est sans particularité à l’exception d’une maigreur importante, parmi les examens suivants, le(les) quel(s) demandez-vous en urgence dans ce contexte ? a. tilt test b. ECG c. holter ECG d. ECG d’effort e. holter tensionnel A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Dans un contexte de lipothymie le seul examen complémentaire à demander en urgence parmi ceux cités est un ECG. Les autres examens paracliniques ne seront demandés qu’en fonction du contexte clinique. Le bilan biologique prélevé retrouve une hypokaliémie à 2.4 mmol/L, et une anémie microcytaire arégénérative. L’ECG retrouve une bradycardie sinusale, mais pas d'aplatissement des ondes T ni d'apparition d'ondes U. L'espace QT n'est pas allongé. Par ailleurs votre externe qui a réexaminé la patiente vous fait remarquer qu’elle présente une hypertrophie parotidienne bilatérale non douloureuse. Elle rapporte par ailleurs une accélération occasionnelle du transit. Quelle(s) hypothèse(s) diagnostique(s) évoquez-vous dans ce contexte ? a. hyperphagie boulimique b. anorexie mentale purgative c. adénome pléiomorphe parotidien d. hypothyroïdie e. maladie cœliaque A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Devant un amaigrissement associé à des troubles du transit il faut évoquer une malabsorption digestive (maladie de crohn, maladie cœliaque) et une pathologie endocrinienne, (cependant l’hypothyroïdie va plutôt entrainer une prise de poids et une constipation). L’IMC à 14.5, l’amaigrissement l’hypotension, la bradycardie, l’asthénie et l’altération de l'état général doivent faire évoquer chez cette jeune fille de 18 ans l’existence d’une anorexie mentale. La présence de l’hypokaliémie, l’hypertrophie parotidienne bilatérale évoquent l’existence de vomissements provoqués en faveur d’un sous type « purgatif », de plus devant l’accélération du transit on peut suspecter une prise cachée de laxatifs. Dans un contexte d’hyperphagie boulimique ou binge eating disorder le poids est généralement conservé et il n’existe pas de conduites purgatives. Enfin le caractère bilatéral de la parotidomégalie est peu en faveur d’une pathologie tumorale. Quels éléments en faveur de l’existence d’un trouble du comportement alimentaire à type d’anorexie mentale devez-vous rechercher ? a. une dysmorphophobie b. une tachypsychie c. une hyperactivité physique d. des restrictions alimentaires sélectives e. une aboulie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'aboulie est une incapacité à exécuter les actes planifiés, et une grande difficulté à prendre des décisions c’est un signe clinique que l’on retrouve en cas d’épisode dépressif caractérisé. La tachypsychie est une accélération anormale du cours de la pensée créant un état de surexcitation que l’on retrouve lors des épisodes maniaques. Parmi les éléments suivants lesquels constituent des critères de gravité justifiant d’une hospitalisation en cas d’anorexie mentale ? a. une ostéoporose b. l'hypokaliémie inférieure à 3 mmol/L c. une aménorrhée d. une perte de poids supérieure à 20% de la masse corporelle initiale en trois mois e. des vomissements incoercibles A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. L’aménorrhée est un signe clinique en faveur de l’existence d’une anorexie mentale mais ne constitue pas un critère d’hospitalisation, elle est très fréquente et souvent masquée par la prise de contraceptifs oestro-progestatifs. L’ostéoporose fait partie des éléments à documenter dans le bilan paraclinque initial et doit être recherchée par une ostéodensitométrie après 6 mois d’aménorrhée puis tous les deux ans en cas d’anorexie mentale. Les vomissements incoercibles entrainent des troubles ioniques (comme l’hypokaliémie) et peuvent provoquer des ruptures œsophagiennes et un syndrome de Mallory Weiss, c’est un signe de gravité nécessitant une hospitalisation rapide. Vous avez réussi à obtenir une place en hospitalisation pour Melle B. dans un service spécialisé dans la prise en charge de l’anorexie mentale. Que lui expliquez-vous concernant les grandes lignes de la prise en charge qui vont lui être proposées dans cette structure ? a. certains médicaments psychotropes peuvent être utilisés pour traiter d’éventuelles comorbidités psychiatriques de l’anorexie mentale b. la prise en charge nutritionnelle aura pour objectif la récupération et le maintien d’un poids corporel normal, elle doit être rapide et totale pour limiter les conséquences de la dénutrition chronique. c. la thérapie cognitivo comportementale permet de travailler sur les cognitions erronées concernant l’alimentation et la perception corporelle d. l’objectif pondéral doit être fixé de façon stricte et standardisée au début de la prise en charge e. les thérapies familiales et systémiques sont contre indiquées dans le cadre de l’anorexie mentale A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. La prise en charge nutritionnelle doit être lente et progressive afin de limiter les complications liées à la renutrition « inappropriée » (cytolyse hépatique, hypophosphorémie ect..), l’objectif pondéral est fixé au cas par cas, il peut s’agir initialement d’un simple arrêt de la perte de poids. Les thérapies familiales et systémiques ont toute leur place dans les prise en charge de l’anorexie mentale d’autant plus chez ‘l’enfant et l’adolescent. Deux ans plus tard vous recroisez Melle B au service d’accueil des urgences, elle présente des scarifications multiples des avants bras qu’elle dit s’être faites avec un rasoir, elle a une haleine œnolique et est manifestement alcoolisée: elle crie, son humeur est labile, elle a des troubles de l'équilibre. Quelle doit être votre attitude ? (une ou plusieurs réponses) a. avis psychiatrique immédiat en urgence b. alcoolémie sanguine, recherche de toxiques urinaires en urgence c. exploration, suture, parage, désinfection des plaies des avants bras en urgence d. avis addictologique immédiat en urgence e. vérification du statut vaccinal anti tétanique en urgence A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L’évaluation psychiatrique et addictologique ne peuvent être réalisée en urgence en cas d’intoxication alcoolique aigue ou de prise de toxiques, elles doivent être réalisées après dégrisement et élimination d’une éventuelle prise de toxiques. Le lendemain matin, elle vous explique avoir réalisé ce geste de façon très impulsive dans le contexte d’une dispute avec son ex compagnon hier soir. Elle vous décrit un sentiment de vide persistant depuis cette séparation qui l’a beaucoup faite souffrir. Elle rapporte un vécu très difficile des situations d’abandon et explique que ses relations avec les autres sont constituées en tout ou rien. Ces éléments sont en faveur de traits pouvant s'intégrer dans quel(s) type(s) de trouble(s) de la personnalité? a. obsessionnelle b. borderline c. antisociale d. schizotypique e. paranoïaque
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le diagnostic de trouble de personnalité Borderline est évoqué au vu des antécédents de trouble des conduites alimentaires, du mode de fonctionnement psychique et de la présence d’automutilation par scarifications.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Vous recevez en consultation Melle B. âgée de 18 ans, elle est amenée par sa mère pour un épisode de malaise alors qu’elle revenait de ses cours au lycée. A l’interrogatoire elle décrit une asthénie et un amaigrissement évoluant depuis environ six mois. Melle B pèse 42 kilos pour 1.70m, elle a une tension artérielle à 100/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 49 bpm, sa température est à 36.2°c. Dans ses antécédents on retrouve une appendicectomie à l’âge de 15 ans, une acné juvénile traitée par rétinoïde topique et un pyrosis traité par protecteurs gastriques. Que devez-vous rechercher à l’interrogatoire dans ce contexte afin d’orienter votre diagnostic concernant l’épisode de malaise ? a. l’existence d’une perte de connaissance b. l’existence de prodromes c. l’existence de mouvements anormaux d. l’existence d’antécédents familiaux de cardiopathie arythmogènes e. l’existence d’antécédents familiaux de troubles de l’humeur A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Devant un épisode de malaise, il faut préciser l’existence d’une perte de connaissance ainsi que les circonstances de survenue, le mode de début (brutal ou progressif), ainsi que les signes associés (mouvements anormaux, sueurs, tremblements, nausées, palpitations), tout comme les antécédents personnels et familiaux afin de distinguer une lipothymie d’une syncope (cardiaque, réflexe, orthostatique) et d’une crise d’épilepsie. A l’interrogatoire il n’existe pas d’antécédents personnels ni familiaux particulier, l’anamnèse est en faveur d’un malaise sans perte de connaissance. Votre examen clinique est sans particularité à l’exception d’une maigreur importante, parmi les examens suivants, le(les) quel(s) demandez-vous en urgence dans ce contexte ? a. tilt test b. ECG c. holter ECG d. ECG d’effort e. holter tensionnel A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Dans un contexte de lipothymie le seul examen complémentaire à demander en urgence parmi ceux cités est un ECG. Les autres examens paracliniques ne seront demandés qu’en fonction du contexte clinique. Le bilan biologique prélevé retrouve une hypokaliémie à 2.4 mmol/L, et une anémie microcytaire arégénérative. L’ECG retrouve une bradycardie sinusale, mais pas d'aplatissement des ondes T ni d'apparition d'ondes U. L'espace QT n'est pas allongé. Par ailleurs votre externe qui a réexaminé la patiente vous fait remarquer qu’elle présente une hypertrophie parotidienne bilatérale non douloureuse. Elle rapporte par ailleurs une accélération occasionnelle du transit. Quelle(s) hypothèse(s) diagnostique(s) évoquez-vous dans ce contexte ? a. hyperphagie boulimique b. anorexie mentale purgative c. adénome pléiomorphe parotidien d. hypothyroïdie e. maladie cœliaque A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Devant un amaigrissement associé à des troubles du transit il faut évoquer une malabsorption digestive (maladie de crohn, maladie cœliaque) et une pathologie endocrinienne, (cependant l’hypothyroïdie va plutôt entrainer une prise de poids et une constipation). L’IMC à 14.5, l’amaigrissement l’hypotension, la bradycardie, l’asthénie et l’altération de l'état général doivent faire évoquer chez cette jeune fille de 18 ans l’existence d’une anorexie mentale. La présence de l’hypokaliémie, l’hypertrophie parotidienne bilatérale évoquent l’existence de vomissements provoqués en faveur d’un sous type « purgatif », de plus devant l’accélération du transit on peut suspecter une prise cachée de laxatifs. Dans un contexte d’hyperphagie boulimique ou binge eating disorder le poids est généralement conservé et il n’existe pas de conduites purgatives. Enfin le caractère bilatéral de la parotidomégalie est peu en faveur d’une pathologie tumorale. Quels éléments en faveur de l’existence d’un trouble du comportement alimentaire à type d’anorexie mentale devez-vous rechercher ? a. une dysmorphophobie b. une tachypsychie c. une hyperactivité physique d. des restrictions alimentaires sélectives e. une aboulie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'aboulie est une incapacité à exécuter les actes planifiés, et une grande difficulté à prendre des décisions c’est un signe clinique que l’on retrouve en cas d’épisode dépressif caractérisé. La tachypsychie est une accélération anormale du cours de la pensée créant un état de surexcitation que l’on retrouve lors des épisodes maniaques. Parmi les éléments suivants lesquels constituent des critères de gravité justifiant d’une hospitalisation en cas d’anorexie mentale ? a. une ostéoporose b. l'hypokaliémie inférieure à 3 mmol/L c. une aménorrhée d. une perte de poids supérieure à 20% de la masse corporelle initiale en trois mois e. des vomissements incoercibles A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. L’aménorrhée est un signe clinique en faveur de l’existence d’une anorexie mentale mais ne constitue pas un critère d’hospitalisation, elle est très fréquente et souvent masquée par la prise de contraceptifs oestro-progestatifs. L’ostéoporose fait partie des éléments à documenter dans le bilan paraclinque initial et doit être recherchée par une ostéodensitométrie après 6 mois d’aménorrhée puis tous les deux ans en cas d’anorexie mentale. Les vomissements incoercibles entrainent des troubles ioniques (comme l’hypokaliémie) et peuvent provoquer des ruptures œsophagiennes et un syndrome de Mallory Weiss, c’est un signe de gravité nécessitant une hospitalisation rapide. Vous avez réussi à obtenir une place en hospitalisation pour Melle B. dans un service spécialisé dans la prise en charge de l’anorexie mentale. Que lui expliquez-vous concernant les grandes lignes de la prise en charge qui vont lui être proposées dans cette structure ? a. certains médicaments psychotropes peuvent être utilisés pour traiter d’éventuelles comorbidités psychiatriques de l’anorexie mentale b. la prise en charge nutritionnelle aura pour objectif la récupération et le maintien d’un poids corporel normal, elle doit être rapide et totale pour limiter les conséquences de la dénutrition chronique. c. la thérapie cognitivo comportementale permet de travailler sur les cognitions erronées concernant l’alimentation et la perception corporelle d. l’objectif pondéral doit être fixé de façon stricte et standardisée au début de la prise en charge e. les thérapies familiales et systémiques sont contre indiquées dans le cadre de l’anorexie mentale A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. La prise en charge nutritionnelle doit être lente et progressive afin de limiter les complications liées à la renutrition « inappropriée » (cytolyse hépatique, hypophosphorémie ect..), l’objectif pondéral est fixé au cas par cas, il peut s’agir initialement d’un simple arrêt de la perte de poids. Les thérapies familiales et systémiques ont toute leur place dans les prise en charge de l’anorexie mentale d’autant plus chez ‘l’enfant et l’adolescent. Deux ans plus tard vous recroisez Melle B au service d’accueil des urgences, elle présente des scarifications multiples des avants bras qu’elle dit s’être faites avec un rasoir, elle a une haleine œnolique et est manifestement alcoolisée: elle crie, son humeur est labile, elle a des troubles de l'équilibre. Quelle doit être votre attitude ? (une ou plusieurs réponses) a. avis psychiatrique immédiat en urgence b. alcoolémie sanguine, recherche de toxiques urinaires en urgence c. exploration, suture, parage, désinfection des plaies des avants bras en urgence d. avis addictologique immédiat en urgence e. vérification du statut vaccinal anti tétanique en urgence A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L’évaluation psychiatrique et addictologique ne peuvent être réalisée en urgence en cas d’intoxication alcoolique aigue ou de prise de toxiques, elles doivent être réalisées après dégrisement et élimination d’une éventuelle prise de toxiques. Le lendemain matin, elle vous explique avoir réalisé ce geste de façon très impulsive dans le contexte d’une dispute avec son ex compagnon hier soir. Elle vous décrit un sentiment de vide persistant depuis cette séparation qui l’a beaucoup faite souffrir. Elle rapporte un vécu très difficile des situations d’abandon et explique que ses relations avec les autres sont constituées en tout ou rien. Ces éléments sont en faveur de traits pouvant s'intégrer dans quel(s) type(s) de trouble(s) de la personnalité? a. obsessionnelle b. borderline c. antisociale d. schizotypique e. paranoïaque A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le diagnostic de trouble de personnalité Borderline est évoqué au vu des antécédents de trouble des conduites alimentaires, du mode de fonctionnement psychique et de la présence d’automutilation par scarifications. Six mois plus tard, vous recevez à nouveau Mlle B au service d’accueil des urgences accompagnée de sa mère. Elle a ingéré 28 comprimés de Deroxat 20 mg la veille au soir dans le but « d’en finir une bonne fois pour toutes ». Ce traitement lui avait été prescrit 2 mois plus tôt par un psychiatre de son centre médico psychologique. Après une nuit passée en observation aux urgences, son état non psychiatrique est jugé stable. Votre évaluation psychiatrique met en évidence un épisode dépressif caractérisé d’intensité sévère. De plus, la patiente ne critique pas son geste suicidaire et dit regretter « s’être ratée ». Parmi les propositions suivantes laquelle (lesquelles) constitue(nt) un(des) facteur(s) de risque suicidaire élevé en général même s'ils ne sont pas présents dans l'histoire de Melle B.? a. isolement extrême b. accès direct et immédiat à un moyen de se suicider c. sentiment d’avoir tout fait et tout essayé d. présence de l’entourage familial e. présence d'un épisode dépressif caractérisé
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous recevez en consultation Melle B. âgée de 18 ans, elle est amenée par sa mère pour un épisode de malaise alors qu’elle revenait de ses cours au lycée. A l’interrogatoire elle décrit une asthénie et un amaigrissement évoluant depuis environ six mois. Melle B pèse 42 kilos pour 1.70m, elle a une tension artérielle à 100/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 49 bpm, sa température est à 36.2°c. Dans ses antécédents on retrouve une appendicectomie à l’âge de 15 ans, une acné juvénile traitée par rétinoïde topique et un pyrosis traité par protecteurs gastriques. Que devez-vous rechercher à l’interrogatoire dans ce contexte afin d’orienter votre diagnostic concernant l’épisode de malaise ? a. l’existence d’une perte de connaissance b. l’existence de prodromes c. l’existence de mouvements anormaux d. l’existence d’antécédents familiaux de cardiopathie arythmogènes e. l’existence d’antécédents familiaux de troubles de l’humeur A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Devant un épisode de malaise, il faut préciser l’existence d’une perte de connaissance ainsi que les circonstances de survenue, le mode de début (brutal ou progressif), ainsi que les signes associés (mouvements anormaux, sueurs, tremblements, nausées, palpitations), tout comme les antécédents personnels et familiaux afin de distinguer une lipothymie d’une syncope (cardiaque, réflexe, orthostatique) et d’une crise d’épilepsie. A l’interrogatoire il n’existe pas d’antécédents personnels ni familiaux particulier, l’anamnèse est en faveur d’un malaise sans perte de connaissance. Votre examen clinique est sans particularité à l’exception d’une maigreur importante, parmi les examens suivants, le(les) quel(s) demandez-vous en urgence dans ce contexte ? a. tilt test b. ECG c. holter ECG d. ECG d’effort e. holter tensionnel A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Dans un contexte de lipothymie le seul examen complémentaire à demander en urgence parmi ceux cités est un ECG. Les autres examens paracliniques ne seront demandés qu’en fonction du contexte clinique. Le bilan biologique prélevé retrouve une hypokaliémie à 2.4 mmol/L, et une anémie microcytaire arégénérative. L’ECG retrouve une bradycardie sinusale, mais pas d'aplatissement des ondes T ni d'apparition d'ondes U. L'espace QT n'est pas allongé. Par ailleurs votre externe qui a réexaminé la patiente vous fait remarquer qu’elle présente une hypertrophie parotidienne bilatérale non douloureuse. Elle rapporte par ailleurs une accélération occasionnelle du transit. Quelle(s) hypothèse(s) diagnostique(s) évoquez-vous dans ce contexte ? a. hyperphagie boulimique b. anorexie mentale purgative c. adénome pléiomorphe parotidien d. hypothyroïdie e. maladie cœliaque A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Devant un amaigrissement associé à des troubles du transit il faut évoquer une malabsorption digestive (maladie de crohn, maladie cœliaque) et une pathologie endocrinienne, (cependant l’hypothyroïdie va plutôt entrainer une prise de poids et une constipation). L’IMC à 14.5, l’amaigrissement l’hypotension, la bradycardie, l’asthénie et l’altération de l'état général doivent faire évoquer chez cette jeune fille de 18 ans l’existence d’une anorexie mentale. La présence de l’hypokaliémie, l’hypertrophie parotidienne bilatérale évoquent l’existence de vomissements provoqués en faveur d’un sous type « purgatif », de plus devant l’accélération du transit on peut suspecter une prise cachée de laxatifs. Dans un contexte d’hyperphagie boulimique ou binge eating disorder le poids est généralement conservé et il n’existe pas de conduites purgatives. Enfin le caractère bilatéral de la parotidomégalie est peu en faveur d’une pathologie tumorale. Quels éléments en faveur de l’existence d’un trouble du comportement alimentaire à type d’anorexie mentale devez-vous rechercher ? a. une dysmorphophobie b. une tachypsychie c. une hyperactivité physique d. des restrictions alimentaires sélectives e. une aboulie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'aboulie est une incapacité à exécuter les actes planifiés, et une grande difficulté à prendre des décisions c’est un signe clinique que l’on retrouve en cas d’épisode dépressif caractérisé. La tachypsychie est une accélération anormale du cours de la pensée créant un état de surexcitation que l’on retrouve lors des épisodes maniaques. Parmi les éléments suivants lesquels constituent des critères de gravité justifiant d’une hospitalisation en cas d’anorexie mentale ? a. une ostéoporose b. l'hypokaliémie inférieure à 3 mmol/L c. une aménorrhée d. une perte de poids supérieure à 20% de la masse corporelle initiale en trois mois e. des vomissements incoercibles A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. L’aménorrhée est un signe clinique en faveur de l’existence d’une anorexie mentale mais ne constitue pas un critère d’hospitalisation, elle est très fréquente et souvent masquée par la prise de contraceptifs oestro-progestatifs. L’ostéoporose fait partie des éléments à documenter dans le bilan paraclinque initial et doit être recherchée par une ostéodensitométrie après 6 mois d’aménorrhée puis tous les deux ans en cas d’anorexie mentale. Les vomissements incoercibles entrainent des troubles ioniques (comme l’hypokaliémie) et peuvent provoquer des ruptures œsophagiennes et un syndrome de Mallory Weiss, c’est un signe de gravité nécessitant une hospitalisation rapide. Vous avez réussi à obtenir une place en hospitalisation pour Melle B. dans un service spécialisé dans la prise en charge de l’anorexie mentale. Que lui expliquez-vous concernant les grandes lignes de la prise en charge qui vont lui être proposées dans cette structure ? a. certains médicaments psychotropes peuvent être utilisés pour traiter d’éventuelles comorbidités psychiatriques de l’anorexie mentale b. la prise en charge nutritionnelle aura pour objectif la récupération et le maintien d’un poids corporel normal, elle doit être rapide et totale pour limiter les conséquences de la dénutrition chronique. c. la thérapie cognitivo comportementale permet de travailler sur les cognitions erronées concernant l’alimentation et la perception corporelle d. l’objectif pondéral doit être fixé de façon stricte et standardisée au début de la prise en charge e. les thérapies familiales et systémiques sont contre indiquées dans le cadre de l’anorexie mentale A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. La prise en charge nutritionnelle doit être lente et progressive afin de limiter les complications liées à la renutrition « inappropriée » (cytolyse hépatique, hypophosphorémie ect..), l’objectif pondéral est fixé au cas par cas, il peut s’agir initialement d’un simple arrêt de la perte de poids. Les thérapies familiales et systémiques ont toute leur place dans les prise en charge de l’anorexie mentale d’autant plus chez ‘l’enfant et l’adolescent. Deux ans plus tard vous recroisez Melle B au service d’accueil des urgences, elle présente des scarifications multiples des avants bras qu’elle dit s’être faites avec un rasoir, elle a une haleine œnolique et est manifestement alcoolisée: elle crie, son humeur est labile, elle a des troubles de l'équilibre. Quelle doit être votre attitude ? (une ou plusieurs réponses) a. avis psychiatrique immédiat en urgence b. alcoolémie sanguine, recherche de toxiques urinaires en urgence c. exploration, suture, parage, désinfection des plaies des avants bras en urgence d. avis addictologique immédiat en urgence e. vérification du statut vaccinal anti tétanique en urgence A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L’évaluation psychiatrique et addictologique ne peuvent être réalisée en urgence en cas d’intoxication alcoolique aigue ou de prise de toxiques, elles doivent être réalisées après dégrisement et élimination d’une éventuelle prise de toxiques. Le lendemain matin, elle vous explique avoir réalisé ce geste de façon très impulsive dans le contexte d’une dispute avec son ex compagnon hier soir. Elle vous décrit un sentiment de vide persistant depuis cette séparation qui l’a beaucoup faite souffrir. Elle rapporte un vécu très difficile des situations d’abandon et explique que ses relations avec les autres sont constituées en tout ou rien. Ces éléments sont en faveur de traits pouvant s'intégrer dans quel(s) type(s) de trouble(s) de la personnalité? a. obsessionnelle b. borderline c. antisociale d. schizotypique e. paranoïaque A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le diagnostic de trouble de personnalité Borderline est évoqué au vu des antécédents de trouble des conduites alimentaires, du mode de fonctionnement psychique et de la présence d’automutilation par scarifications. Six mois plus tard, vous recevez à nouveau Mlle B au service d’accueil des urgences accompagnée de sa mère. Elle a ingéré 28 comprimés de Deroxat 20 mg la veille au soir dans le but « d’en finir une bonne fois pour toutes ». Ce traitement lui avait été prescrit 2 mois plus tôt par un psychiatre de son centre médico psychologique. Après une nuit passée en observation aux urgences, son état non psychiatrique est jugé stable. Votre évaluation psychiatrique met en évidence un épisode dépressif caractérisé d’intensité sévère. De plus, la patiente ne critique pas son geste suicidaire et dit regretter « s’être ratée ». Parmi les propositions suivantes laquelle (lesquelles) constitue(nt) un(des) facteur(s) de risque suicidaire élevé en général même s'ils ne sont pas présents dans l'histoire de Melle B.? a. isolement extrême b. accès direct et immédiat à un moyen de se suicider c. sentiment d’avoir tout fait et tout essayé d. présence de l’entourage familial e. présence d'un épisode dépressif caractérisé A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Etant donné le tableau clinique actuel associé à un risque suicidaire important, vous proposez une hospitalisation en psychiatrie à Mlle B. Celle-ci refuse catégoriquement une hospitalisation. En effet Mlle B. est farouchement opposée à l’idée d’être hospitalisée « chez les fous ». Quelle(s) condition(s) est (sont) nécessaire(s) pour poser l’indication d’une hospitalisation sous contrainte sur son secteur psychiatrique ? a. son état mental nécessite des soins immédiats b. son état mental nécessite une surveillance médicale rapprochée c. son état mental rend impossible son consentement d. la famille est en désaccord avec le projet d’hospitalisation e. la famille approuve le projet d’hospitalisation
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. item 11 soins psychiatriques sans consentement, p498 du référentiel deux conditions doivent être obligatoirement réunies: un état mental qui nécessite des soins immédiats assortis d'une surveillance médicale constante ou régulière; le fait que les troubles mentaux rendent impossible le consentement. en revanche, l'admission en SPPI (soins psychiatriques en péril imminent) permet de réaliser des hospitalisations dans des situations qui relèvent des SPDT (Soins Psychiatriques Demandés par un Tiers) lorsque qu'il s'avère impossible de d'obtenir la demande d'un tiers et qu'il existe à la date d'admission un péril imminent pour la santé de la personne.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous recevez en consultation Melle B. âgée de 18 ans, elle est amenée par sa mère pour un épisode de malaise alors qu’elle revenait de ses cours au lycée. A l’interrogatoire elle décrit une asthénie et un amaigrissement évoluant depuis environ six mois. Melle B pèse 42 kilos pour 1.70m, elle a une tension artérielle à 100/80 mmHg, une fréquence cardiaque à 49 bpm, sa température est à 36.2°c. Dans ses antécédents on retrouve une appendicectomie à l’âge de 15 ans, une acné juvénile traitée par rétinoïde topique et un pyrosis traité par protecteurs gastriques. Que devez-vous rechercher à l’interrogatoire dans ce contexte afin d’orienter votre diagnostic concernant l’épisode de malaise ? a. l’existence d’une perte de connaissance b. l’existence de prodromes c. l’existence de mouvements anormaux d. l’existence d’antécédents familiaux de cardiopathie arythmogènes e. l’existence d’antécédents familiaux de troubles de l’humeur A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Devant un épisode de malaise, il faut préciser l’existence d’une perte de connaissance ainsi que les circonstances de survenue, le mode de début (brutal ou progressif), ainsi que les signes associés (mouvements anormaux, sueurs, tremblements, nausées, palpitations), tout comme les antécédents personnels et familiaux afin de distinguer une lipothymie d’une syncope (cardiaque, réflexe, orthostatique) et d’une crise d’épilepsie. A l’interrogatoire il n’existe pas d’antécédents personnels ni familiaux particulier, l’anamnèse est en faveur d’un malaise sans perte de connaissance. Votre examen clinique est sans particularité à l’exception d’une maigreur importante, parmi les examens suivants, le(les) quel(s) demandez-vous en urgence dans ce contexte ? a. tilt test b. ECG c. holter ECG d. ECG d’effort e. holter tensionnel A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Dans un contexte de lipothymie le seul examen complémentaire à demander en urgence parmi ceux cités est un ECG. Les autres examens paracliniques ne seront demandés qu’en fonction du contexte clinique. Le bilan biologique prélevé retrouve une hypokaliémie à 2.4 mmol/L, et une anémie microcytaire arégénérative. L’ECG retrouve une bradycardie sinusale, mais pas d'aplatissement des ondes T ni d'apparition d'ondes U. L'espace QT n'est pas allongé. Par ailleurs votre externe qui a réexaminé la patiente vous fait remarquer qu’elle présente une hypertrophie parotidienne bilatérale non douloureuse. Elle rapporte par ailleurs une accélération occasionnelle du transit. Quelle(s) hypothèse(s) diagnostique(s) évoquez-vous dans ce contexte ? a. hyperphagie boulimique b. anorexie mentale purgative c. adénome pléiomorphe parotidien d. hypothyroïdie e. maladie cœliaque A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Devant un amaigrissement associé à des troubles du transit il faut évoquer une malabsorption digestive (maladie de crohn, maladie cœliaque) et une pathologie endocrinienne, (cependant l’hypothyroïdie va plutôt entrainer une prise de poids et une constipation). L’IMC à 14.5, l’amaigrissement l’hypotension, la bradycardie, l’asthénie et l’altération de l'état général doivent faire évoquer chez cette jeune fille de 18 ans l’existence d’une anorexie mentale. La présence de l’hypokaliémie, l’hypertrophie parotidienne bilatérale évoquent l’existence de vomissements provoqués en faveur d’un sous type « purgatif », de plus devant l’accélération du transit on peut suspecter une prise cachée de laxatifs. Dans un contexte d’hyperphagie boulimique ou binge eating disorder le poids est généralement conservé et il n’existe pas de conduites purgatives. Enfin le caractère bilatéral de la parotidomégalie est peu en faveur d’une pathologie tumorale. Quels éléments en faveur de l’existence d’un trouble du comportement alimentaire à type d’anorexie mentale devez-vous rechercher ? a. une dysmorphophobie b. une tachypsychie c. une hyperactivité physique d. des restrictions alimentaires sélectives e. une aboulie A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'aboulie est une incapacité à exécuter les actes planifiés, et une grande difficulté à prendre des décisions c’est un signe clinique que l’on retrouve en cas d’épisode dépressif caractérisé. La tachypsychie est une accélération anormale du cours de la pensée créant un état de surexcitation que l’on retrouve lors des épisodes maniaques. Parmi les éléments suivants lesquels constituent des critères de gravité justifiant d’une hospitalisation en cas d’anorexie mentale ? a. une ostéoporose b. l'hypokaliémie inférieure à 3 mmol/L c. une aménorrhée d. une perte de poids supérieure à 20% de la masse corporelle initiale en trois mois e. des vomissements incoercibles A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. L’aménorrhée est un signe clinique en faveur de l’existence d’une anorexie mentale mais ne constitue pas un critère d’hospitalisation, elle est très fréquente et souvent masquée par la prise de contraceptifs oestro-progestatifs. L’ostéoporose fait partie des éléments à documenter dans le bilan paraclinque initial et doit être recherchée par une ostéodensitométrie après 6 mois d’aménorrhée puis tous les deux ans en cas d’anorexie mentale. Les vomissements incoercibles entrainent des troubles ioniques (comme l’hypokaliémie) et peuvent provoquer des ruptures œsophagiennes et un syndrome de Mallory Weiss, c’est un signe de gravité nécessitant une hospitalisation rapide. Vous avez réussi à obtenir une place en hospitalisation pour Melle B. dans un service spécialisé dans la prise en charge de l’anorexie mentale. Que lui expliquez-vous concernant les grandes lignes de la prise en charge qui vont lui être proposées dans cette structure ? a. certains médicaments psychotropes peuvent être utilisés pour traiter d’éventuelles comorbidités psychiatriques de l’anorexie mentale b. la prise en charge nutritionnelle aura pour objectif la récupération et le maintien d’un poids corporel normal, elle doit être rapide et totale pour limiter les conséquences de la dénutrition chronique. c. la thérapie cognitivo comportementale permet de travailler sur les cognitions erronées concernant l’alimentation et la perception corporelle d. l’objectif pondéral doit être fixé de façon stricte et standardisée au début de la prise en charge e. les thérapies familiales et systémiques sont contre indiquées dans le cadre de l’anorexie mentale A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. La prise en charge nutritionnelle doit être lente et progressive afin de limiter les complications liées à la renutrition « inappropriée » (cytolyse hépatique, hypophosphorémie ect..), l’objectif pondéral est fixé au cas par cas, il peut s’agir initialement d’un simple arrêt de la perte de poids. Les thérapies familiales et systémiques ont toute leur place dans les prise en charge de l’anorexie mentale d’autant plus chez ‘l’enfant et l’adolescent. Deux ans plus tard vous recroisez Melle B au service d’accueil des urgences, elle présente des scarifications multiples des avants bras qu’elle dit s’être faites avec un rasoir, elle a une haleine œnolique et est manifestement alcoolisée: elle crie, son humeur est labile, elle a des troubles de l'équilibre. Quelle doit être votre attitude ? (une ou plusieurs réponses) a. avis psychiatrique immédiat en urgence b. alcoolémie sanguine, recherche de toxiques urinaires en urgence c. exploration, suture, parage, désinfection des plaies des avants bras en urgence d. avis addictologique immédiat en urgence e. vérification du statut vaccinal anti tétanique en urgence A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. L’évaluation psychiatrique et addictologique ne peuvent être réalisée en urgence en cas d’intoxication alcoolique aigue ou de prise de toxiques, elles doivent être réalisées après dégrisement et élimination d’une éventuelle prise de toxiques. Le lendemain matin, elle vous explique avoir réalisé ce geste de façon très impulsive dans le contexte d’une dispute avec son ex compagnon hier soir. Elle vous décrit un sentiment de vide persistant depuis cette séparation qui l’a beaucoup faite souffrir. Elle rapporte un vécu très difficile des situations d’abandon et explique que ses relations avec les autres sont constituées en tout ou rien. Ces éléments sont en faveur de traits pouvant s'intégrer dans quel(s) type(s) de trouble(s) de la personnalité? a. obsessionnelle b. borderline c. antisociale d. schizotypique e. paranoïaque A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Le diagnostic de trouble de personnalité Borderline est évoqué au vu des antécédents de trouble des conduites alimentaires, du mode de fonctionnement psychique et de la présence d’automutilation par scarifications. Six mois plus tard, vous recevez à nouveau Mlle B au service d’accueil des urgences accompagnée de sa mère. Elle a ingéré 28 comprimés de Deroxat 20 mg la veille au soir dans le but « d’en finir une bonne fois pour toutes ». Ce traitement lui avait été prescrit 2 mois plus tôt par un psychiatre de son centre médico psychologique. Après une nuit passée en observation aux urgences, son état non psychiatrique est jugé stable. Votre évaluation psychiatrique met en évidence un épisode dépressif caractérisé d’intensité sévère. De plus, la patiente ne critique pas son geste suicidaire et dit regretter « s’être ratée ». Parmi les propositions suivantes laquelle (lesquelles) constitue(nt) un(des) facteur(s) de risque suicidaire élevé en général même s'ils ne sont pas présents dans l'histoire de Melle B.? a. isolement extrême b. accès direct et immédiat à un moyen de se suicider c. sentiment d’avoir tout fait et tout essayé d. présence de l’entourage familial e. présence d'un épisode dépressif caractérisé A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Etant donné le tableau clinique actuel associé à un risque suicidaire important, vous proposez une hospitalisation en psychiatrie à Mlle B. Celle-ci refuse catégoriquement une hospitalisation. En effet Mlle B. est farouchement opposée à l’idée d’être hospitalisée « chez les fous ». Quelle(s) condition(s) est (sont) nécessaire(s) pour poser l’indication d’une hospitalisation sous contrainte sur son secteur psychiatrique ? a. son état mental nécessite des soins immédiats b. son état mental nécessite une surveillance médicale rapprochée c. son état mental rend impossible son consentement d. la famille est en désaccord avec le projet d’hospitalisation e. la famille approuve le projet d’hospitalisation A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. item 11 soins psychiatriques sans consentement, p498 du référentiel deux conditions doivent être obligatoirement réunies: un état mental qui nécessite des soins immédiats assortis d'une surveillance médicale constante ou régulière; le fait que les troubles mentaux rendent impossible le consentement. en revanche, l'admission en SPPI (soins psychiatriques en péril imminent) permet de réaliser des hospitalisations dans des situations qui relèvent des SPDT (Soins Psychiatriques Demandés par un Tiers) lorsque qu'il s'avère impossible de d'obtenir la demande d'un tiers et qu'il existe à la date d'admission un péril imminent pour la santé de la personne. Quel(s) mode(s) de placement sous contrainte pouvez-vous utiliser dans ce contexte ? a. admission en soins psychiatriques en cas de péril imminent b. admission en soins psychiatriques à la demande d’un tiers c. admission en soins psychiatriques à la demande d’un tiers en urgence d. admission en soins psychiatriques à la demande du représentant de l’État e. ordonnance de placement provisoire
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. les mesures de SPDRE (soins psychiatriques demandés par un représentant de l'Etat) sont prononcés par arrêté du représentant de l'Etat dans le département lorsque les troubles mentaux nécessitent des soins et compromettent des personnes ou portent atteinte de façon grave à l'ordre public. l'ordonnance de placement provisoire (OPP) est une mesure définie par les articles 375 et suivants du code civil relatifs à l'assistance éducative. Elle permet le placement d'un mineur auprès d'une personne ou dans un structure. cette décision est prise par le juge des enfants lorsque la santé, la sécurité ou la moralité du mineur sont en danger (référentiel p505).
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
De garde en réanimation, vous êtes appelé par le SAMU pour prendre en charge Monsieur M., 45 ans, retrouvé au sol sur la voie publique. A votre arrivée sur les lieux avec l'équipe du SMUR, vous trouvez un patient encore au sol, à l'haleine oenolique, présentant une plaie du cuir chevelu très hémorragique. Les propos de Monsieur M. sont incompréhensibles et votre évaluation clinique rapide retrouve une ouverture des yeux à la douleur, avec des pupilles réactives et symétriques, ainsi qu'une réponse motrice orientée à la douleur. Les constantes sont PA = 86/60 mmHg, FC = 115/min, SpO2 = 93%. Quel est le score de Glasgow du patient ? a. 5 b. 7 c. 9 d. 11 e. 13
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Ouverture des yeux à la douleur : 2/4 Réponse verbale incompréhensible: 2/5 Réponse motrice orientée à la douleur : 5/6.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable.
De garde en réanimation, vous êtes appelé par le SAMU pour prendre en charge Monsieur M., 45 ans, retrouvé au sol sur la voie publique. A votre arrivée sur les lieux avec l'équipe du SMUR, vous trouvez un patient encore au sol, à l'haleine oenolique, présentant une plaie du cuir chevelu très hémorragique. Les propos de Monsieur M. sont incompréhensibles et votre évaluation clinique rapide retrouve une ouverture des yeux à la douleur, avec des pupilles réactives et symétriques, ainsi qu'une réponse motrice orientée à la douleur. Les constantes sont PA = 86/60 mmHg, FC = 115/min, SpO2 = 93%. Quel est le score de Glasgow du patient ? a. 5 b. 7 c. 9 d. 11 e. 13 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Ouverture des yeux à la douleur : 2/4 Réponse verbale incompréhensible: 2/5 Réponse motrice orientée à la douleur : 5/6. Quel est le premier examen paraclinique que vous devez réaliser impérativement lors de votre prise en charge immédiate pré-hospitalière? a. électrocardiogramme b. gaz du sang c. ponction lombaire d. glycémie capillaire e. hémocultures
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable. Glycémie capillaire, afin d'éliminer un syndrome neuroglucopénique.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable.
De garde en réanimation, vous êtes appelé par le SAMU pour prendre en charge Monsieur M., 45 ans, retrouvé au sol sur la voie publique. A votre arrivée sur les lieux avec l'équipe du SMUR, vous trouvez un patient encore au sol, à l'haleine oenolique, présentant une plaie du cuir chevelu très hémorragique. Les propos de Monsieur M. sont incompréhensibles et votre évaluation clinique rapide retrouve une ouverture des yeux à la douleur, avec des pupilles réactives et symétriques, ainsi qu'une réponse motrice orientée à la douleur. Les constantes sont PA = 86/60 mmHg, FC = 115/min, SpO2 = 93%. Quel est le score de Glasgow du patient ? a. 5 b. 7 c. 9 d. 11 e. 13 A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Ouverture des yeux à la douleur : 2/4 Réponse verbale incompréhensible: 2/5 Réponse motrice orientée à la douleur : 5/6. Quel est le premier examen paraclinique que vous devez réaliser impérativement lors de votre prise en charge immédiate pré-hospitalière? a. électrocardiogramme b. gaz du sang c. ponction lombaire d. glycémie capillaire e. hémocultures A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable. Glycémie capillaire, afin d'éliminer un syndrome neuroglucopénique. A l’arrivée du patient en réanimation, le score de Glasgow est toujours à 9. Parmi les examens paracliniques suivants, quel est celui que vous réalisez en premier ? a. une IRM cérébrale b. un électroencéphalogramme c. une échographie abdominale d. un scanner cérébral e. une radiographie de thorax
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Médecin aux urgences, vous recevez une patiente de 73 ans, transportée dans votre service par le SMUR. Le médecin du SMUR vous donne les principaux antécédents qu’il a pu identifier grâce à l’interrogatoire succinct de la patiente et au vu des courriers qu’il a retrouvés chez cette patiente qui vit seule. Elle présente d’un point de vue médical une BPCO post-tabagique et une intoxication alcoolo-tabagique non sevrée, et d’un point de vue chirurgical une appendicectomie dans l’enfance. Cette patiente présente des douleurs abdominales, des vomissements et des diarrhées sanglantes depuis 24h . Elle présente des marbrures des genoux. Dans ce contexte, quel signe clinique que vous recherchez vous permettrait d'établir un diagnostic étiologique précis pouvant expliquer les symptômes digestifs ? (une seule réponse attendue) a. signe d'irritation péritonéale b. examen des orifices herniaires à réaliser systématiquement car permet un diagnostic rapide et précis. Le reste des propositions ne permettent un diagnostic étiologique des symptômes c. astérixis d. palpation des pouls e. mesure de la flèche hépatique
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
Médecin aux urgences, vous recevez une patiente de 73 ans, transportée dans votre service par le SMUR. Le médecin du SMUR vous donne les principaux antécédents qu’il a pu identifier grâce à l’interrogatoire succinct de la patiente et au vu des courriers qu’il a retrouvés chez cette patiente qui vit seule. Elle présente d’un point de vue médical une BPCO post-tabagique et une intoxication alcoolo-tabagique non sevrée, et d’un point de vue chirurgical une appendicectomie dans l’enfance. Cette patiente présente des douleurs abdominales, des vomissements et des diarrhées sanglantes depuis 24h . Elle présente des marbrures des genoux. Dans ce contexte, quel signe clinique que vous recherchez vous permettrait d'établir un diagnostic étiologique précis pouvant expliquer les symptômes digestifs ? (une seule réponse attendue) a. signe d'irritation péritonéale b. examen des orifices herniaires à réaliser systématiquement car permet un diagnostic rapide et précis. Le reste des propositions ne permettent un diagnostic étiologique des symptômes c. astérixis d. palpation des pouls e. mesure de la flèche hépatique A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Les orifices herniaires sont libres. A ce stade, quelle(s) étiologie(s) est (sont) à évoquer chez cette patiente ? a. une hépatite aiguë b. un volvulus du côlon c. une appendicite ATCD appendicectomie d. une ischémie mésentérique e. une péritonite diverticulaire
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Mme G. 54 ans, consulte aux urgences pour douleurs abdominales brutales ayant commencé il y a environ 4 h. Elle décrit une douleur en hypochondre droit, irradiant en flanc droit et à l'épaule droite, reproductible lors de la palpation abdominale. Il n'y a pas de défense. L'examen cardio-pulmonaire est normal. L'électrocardiogramme est sans particularité. Il n'y a pas d'instabilité hémodynamique et elle est apyrétique. Mme G. n'a pas d'antécédents chirurgicaux, elle est en surpoids, a une hypercholestérolémie non traitée. Elle consomme de l'alcool de façon régulière. Vous demandez un bilan biologique et d'imagerie, mais dans l'intervalle la douleur cède brusquement. Quel diagnostic vous semble le plus probable? a. Appendicite aigue rétro-caecale b. Cholécystite aigue c. Colique hépatique d. Angiocholite aigue lithiasique e. Gastrite aigue ulcérée
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Terrain compatible avec pathologie lithiasique (femme, > 50 ans, surpoids, hypercholestérolémie) Douleur brutale cédant spontanément en moins de 6 h, sans fièvre. Pas de signe d'irritation péritonéale, ce qui n'est pas en faveur, a priori d'une apendicite de localisation atypique. Donc, très probable pathologie lithiasique avec douleur sans fièvre cédant spontanément en moins de 6h = colique hépatique.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable.
Mme G. 54 ans, consulte aux urgences pour douleurs abdominales brutales ayant commencé il y a environ 4 h. Elle décrit une douleur en hypochondre droit, irradiant en flanc droit et à l'épaule droite, reproductible lors de la palpation abdominale. Il n'y a pas de défense. L'examen cardio-pulmonaire est normal. L'électrocardiogramme est sans particularité. Il n'y a pas d'instabilité hémodynamique et elle est apyrétique. Mme G. n'a pas d'antécédents chirurgicaux, elle est en surpoids, a une hypercholestérolémie non traitée. Elle consomme de l'alcool de façon régulière. Vous demandez un bilan biologique et d'imagerie, mais dans l'intervalle la douleur cède brusquement. Quel diagnostic vous semble le plus probable? a. Appendicite aigue rétro-caecale b. Cholécystite aigue c. Colique hépatique d. Angiocholite aigue lithiasique e. Gastrite aigue ulcérée A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Terrain compatible avec pathologie lithiasique (femme, > 50 ans, surpoids, hypercholestérolémie) Douleur brutale cédant spontanément en moins de 6 h, sans fièvre. Pas de signe d'irritation péritonéale, ce qui n'est pas en faveur, a priori d'une apendicite de localisation atypique. Donc, très probable pathologie lithiasique avec douleur sans fièvre cédant spontanément en moins de 6h = colique hépatique. Le bilan biologique est sans particularité. L'échographie abdominale met en évidence deux macro-calculs ainsi que du sludge dans la vésicule biliaire sans signe de cholecystite aigue. Vous lui prévoyez une consultation quelques jours plus tard avec un chirurgien digestif afin d'envisager une cholecystectomie. 4 mois plus tard, Mme G. se présente de nouveau aux urgences pour une récidive brutale des douleurs abdominales en hypocondre droite et épigastre, irradiant à l'épaule droite et au dos. L'abdomen est très sensible sans qu'il n'y ait de défense ou de contracture. Elle présente une intolérance alimentaire avec nausée et un épisode de vomissement à domicile. Les douleurs ont commencé la veille au décours d'un repas copieux et bien arrosé pour l'anniversaire de sa fille. Elle vous avoue ne pas avoir honoré son rendez vous avec le chirugien par peur de la chirugie. Le bilan biologique prélevé en urgence montre: Hb 12.5 g/dl, Globules blancs 14500 /mm3, plaquettes 240 000 /mm3, CRP 135 mg/l, ASAT 95 UI/l (N< 40), ALAT 80 UI/L (N < 40), GGT 2N, PAL N, Bilirubine totale N, lipase 800 UI/l (N< 60), bilan ionique et rénal normal. T°C 37.5, TAS 150/80 mmHg, FC 85 bpm, SaO2 97 % en air ambiant. Quel diagnostic évoquez vous? a. Récidive de colique hépatique b. Cholecystite aigue avec syndrome de Mirizzi c. Syndrome coronarien aigu apical d. Angiocholite aigue e. Pancréatite aigue
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. Douleur épigastrique transfixiante avec lipase > 3N = pancréatite aigue. Pas d'argument pour angiocholite actuellement car apyrétique, bilirubine normale. Les perturbations du bilan hépatique ne signent pas une angiocholite associée mais orientent vers une pathologie lithiasique.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Mme G. 54 ans, consulte aux urgences pour douleurs abdominales brutales ayant commencé il y a environ 4 h. Elle décrit une douleur en hypochondre droit, irradiant en flanc droit et à l'épaule droite, reproductible lors de la palpation abdominale. Il n'y a pas de défense. L'examen cardio-pulmonaire est normal. L'électrocardiogramme est sans particularité. Il n'y a pas d'instabilité hémodynamique et elle est apyrétique. Mme G. n'a pas d'antécédents chirurgicaux, elle est en surpoids, a une hypercholestérolémie non traitée. Elle consomme de l'alcool de façon régulière. Vous demandez un bilan biologique et d'imagerie, mais dans l'intervalle la douleur cède brusquement. Quel diagnostic vous semble le plus probable? a. Appendicite aigue rétro-caecale b. Cholécystite aigue c. Colique hépatique d. Angiocholite aigue lithiasique e. Gastrite aigue ulcérée A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Terrain compatible avec pathologie lithiasique (femme, > 50 ans, surpoids, hypercholestérolémie) Douleur brutale cédant spontanément en moins de 6 h, sans fièvre. Pas de signe d'irritation péritonéale, ce qui n'est pas en faveur, a priori d'une apendicite de localisation atypique. Donc, très probable pathologie lithiasique avec douleur sans fièvre cédant spontanément en moins de 6h = colique hépatique. Le bilan biologique est sans particularité. L'échographie abdominale met en évidence deux macro-calculs ainsi que du sludge dans la vésicule biliaire sans signe de cholecystite aigue. Vous lui prévoyez une consultation quelques jours plus tard avec un chirurgien digestif afin d'envisager une cholecystectomie. 4 mois plus tard, Mme G. se présente de nouveau aux urgences pour une récidive brutale des douleurs abdominales en hypocondre droite et épigastre, irradiant à l'épaule droite et au dos. L'abdomen est très sensible sans qu'il n'y ait de défense ou de contracture. Elle présente une intolérance alimentaire avec nausée et un épisode de vomissement à domicile. Les douleurs ont commencé la veille au décours d'un repas copieux et bien arrosé pour l'anniversaire de sa fille. Elle vous avoue ne pas avoir honoré son rendez vous avec le chirugien par peur de la chirugie. Le bilan biologique prélevé en urgence montre: Hb 12.5 g/dl, Globules blancs 14500 /mm3, plaquettes 240 000 /mm3, CRP 135 mg/l, ASAT 95 UI/l (N< 40), ALAT 80 UI/L (N < 40), GGT 2N, PAL N, Bilirubine totale N, lipase 800 UI/l (N< 60), bilan ionique et rénal normal. T°C 37.5, TAS 150/80 mmHg, FC 85 bpm, SaO2 97 % en air ambiant. Quel diagnostic évoquez vous? a. Récidive de colique hépatique b. Cholecystite aigue avec syndrome de Mirizzi c. Syndrome coronarien aigu apical d. Angiocholite aigue e. Pancréatite aigue A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. Douleur épigastrique transfixiante avec lipase > 3N = pancréatite aigue. Pas d'argument pour angiocholite actuellement car apyrétique, bilirubine normale. Les perturbations du bilan hépatique ne signent pas une angiocholite associée mais orientent vers une pathologie lithiasique. Quels sont les signes de gravité biologiques et cliniques à rechercher en cas de pancréatite aigue? a. Lipase b. CRP c. Température d. Fréquence cardiaque e. Hyperleucocytose
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La taux de lipase n'a aucun impact sur la gravité de la pancréatite aigue. Il n'y a aucun interêt à surveiller l'évolution de la lipasémie après le diagnostic de pancréatite aigue. Les signes de gravité à rechercher en cas de PA sont: 1/ les critères de SRIS: température > 38° C ou < 36° C, fréquence cardiaque > 90 bpm, fréquence respiratoire > 20/min ou hyperventilation se traduisant par une PaCO2 < 32 mmHg (< 4,3 kPa) en air ambiant, hyperleucocytose > 12.000/mm3 ou < 4.000/mm3 ou > 10% de cellules immatures. 2/ CRP > 150 mg/l dans les 48h.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Mme G. 54 ans, consulte aux urgences pour douleurs abdominales brutales ayant commencé il y a environ 4 h. Elle décrit une douleur en hypochondre droit, irradiant en flanc droit et à l'épaule droite, reproductible lors de la palpation abdominale. Il n'y a pas de défense. L'examen cardio-pulmonaire est normal. L'électrocardiogramme est sans particularité. Il n'y a pas d'instabilité hémodynamique et elle est apyrétique. Mme G. n'a pas d'antécédents chirurgicaux, elle est en surpoids, a une hypercholestérolémie non traitée. Elle consomme de l'alcool de façon régulière. Vous demandez un bilan biologique et d'imagerie, mais dans l'intervalle la douleur cède brusquement. Quel diagnostic vous semble le plus probable? a. Appendicite aigue rétro-caecale b. Cholécystite aigue c. Colique hépatique d. Angiocholite aigue lithiasique e. Gastrite aigue ulcérée A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Terrain compatible avec pathologie lithiasique (femme, > 50 ans, surpoids, hypercholestérolémie) Douleur brutale cédant spontanément en moins de 6 h, sans fièvre. Pas de signe d'irritation péritonéale, ce qui n'est pas en faveur, a priori d'une apendicite de localisation atypique. Donc, très probable pathologie lithiasique avec douleur sans fièvre cédant spontanément en moins de 6h = colique hépatique. Le bilan biologique est sans particularité. L'échographie abdominale met en évidence deux macro-calculs ainsi que du sludge dans la vésicule biliaire sans signe de cholecystite aigue. Vous lui prévoyez une consultation quelques jours plus tard avec un chirurgien digestif afin d'envisager une cholecystectomie. 4 mois plus tard, Mme G. se présente de nouveau aux urgences pour une récidive brutale des douleurs abdominales en hypocondre droite et épigastre, irradiant à l'épaule droite et au dos. L'abdomen est très sensible sans qu'il n'y ait de défense ou de contracture. Elle présente une intolérance alimentaire avec nausée et un épisode de vomissement à domicile. Les douleurs ont commencé la veille au décours d'un repas copieux et bien arrosé pour l'anniversaire de sa fille. Elle vous avoue ne pas avoir honoré son rendez vous avec le chirugien par peur de la chirugie. Le bilan biologique prélevé en urgence montre: Hb 12.5 g/dl, Globules blancs 14500 /mm3, plaquettes 240 000 /mm3, CRP 135 mg/l, ASAT 95 UI/l (N< 40), ALAT 80 UI/L (N < 40), GGT 2N, PAL N, Bilirubine totale N, lipase 800 UI/l (N< 60), bilan ionique et rénal normal. T°C 37.5, TAS 150/80 mmHg, FC 85 bpm, SaO2 97 % en air ambiant. Quel diagnostic évoquez vous? a. Récidive de colique hépatique b. Cholecystite aigue avec syndrome de Mirizzi c. Syndrome coronarien aigu apical d. Angiocholite aigue e. Pancréatite aigue A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. Douleur épigastrique transfixiante avec lipase > 3N = pancréatite aigue. Pas d'argument pour angiocholite actuellement car apyrétique, bilirubine normale. Les perturbations du bilan hépatique ne signent pas une angiocholite associée mais orientent vers une pathologie lithiasique. Quels sont les signes de gravité biologiques et cliniques à rechercher en cas de pancréatite aigue? a. Lipase b. CRP c. Température d. Fréquence cardiaque e. Hyperleucocytose A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La taux de lipase n'a aucun impact sur la gravité de la pancréatite aigue. Il n'y a aucun interêt à surveiller l'évolution de la lipasémie après le diagnostic de pancréatite aigue. Les signes de gravité à rechercher en cas de PA sont: 1/ les critères de SRIS: température > 38° C ou < 36° C, fréquence cardiaque > 90 bpm, fréquence respiratoire > 20/min ou hyperventilation se traduisant par une PaCO2 < 32 mmHg (< 4,3 kPa) en air ambiant, hyperleucocytose > 12.000/mm3 ou < 4.000/mm3 ou > 10% de cellules immatures. 2/ CRP > 150 mg/l dans les 48h. Mme G. vous demande ce que vous allez faire d'elle.. Que lui répondez vous? a. Retour à domicile dès l'amélioration des douleurs par des antalgiques intraveineux. b. Hospitalisation en service de médecine ou de chirurgie. c. Prise en charge en urgence au bloc opératoire pour cholécystectomie. d. Hospitalisation en réanimation. e. Retour à domicile après une suveillance de 12 heures aux urgences.
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Pancréatite aigue sans signes de gravité: pas de signes de choc, SIRS < 2, CRP < 150 mg/l. Pas de nécessité de surveillance continue ou réanimation. Hospitalisation en service spécialisé. Pas d'indication à réaliser une chirurgie en urgence.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Mme G. 54 ans, consulte aux urgences pour douleurs abdominales brutales ayant commencé il y a environ 4 h. Elle décrit une douleur en hypochondre droit, irradiant en flanc droit et à l'épaule droite, reproductible lors de la palpation abdominale. Il n'y a pas de défense. L'examen cardio-pulmonaire est normal. L'électrocardiogramme est sans particularité. Il n'y a pas d'instabilité hémodynamique et elle est apyrétique. Mme G. n'a pas d'antécédents chirurgicaux, elle est en surpoids, a une hypercholestérolémie non traitée. Elle consomme de l'alcool de façon régulière. Vous demandez un bilan biologique et d'imagerie, mais dans l'intervalle la douleur cède brusquement. Quel diagnostic vous semble le plus probable? a. Appendicite aigue rétro-caecale b. Cholécystite aigue c. Colique hépatique d. Angiocholite aigue lithiasique e. Gastrite aigue ulcérée A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Terrain compatible avec pathologie lithiasique (femme, > 50 ans, surpoids, hypercholestérolémie) Douleur brutale cédant spontanément en moins de 6 h, sans fièvre. Pas de signe d'irritation péritonéale, ce qui n'est pas en faveur, a priori d'une apendicite de localisation atypique. Donc, très probable pathologie lithiasique avec douleur sans fièvre cédant spontanément en moins de 6h = colique hépatique. Le bilan biologique est sans particularité. L'échographie abdominale met en évidence deux macro-calculs ainsi que du sludge dans la vésicule biliaire sans signe de cholecystite aigue. Vous lui prévoyez une consultation quelques jours plus tard avec un chirurgien digestif afin d'envisager une cholecystectomie. 4 mois plus tard, Mme G. se présente de nouveau aux urgences pour une récidive brutale des douleurs abdominales en hypocondre droite et épigastre, irradiant à l'épaule droite et au dos. L'abdomen est très sensible sans qu'il n'y ait de défense ou de contracture. Elle présente une intolérance alimentaire avec nausée et un épisode de vomissement à domicile. Les douleurs ont commencé la veille au décours d'un repas copieux et bien arrosé pour l'anniversaire de sa fille. Elle vous avoue ne pas avoir honoré son rendez vous avec le chirugien par peur de la chirugie. Le bilan biologique prélevé en urgence montre: Hb 12.5 g/dl, Globules blancs 14500 /mm3, plaquettes 240 000 /mm3, CRP 135 mg/l, ASAT 95 UI/l (N< 40), ALAT 80 UI/L (N < 40), GGT 2N, PAL N, Bilirubine totale N, lipase 800 UI/l (N< 60), bilan ionique et rénal normal. T°C 37.5, TAS 150/80 mmHg, FC 85 bpm, SaO2 97 % en air ambiant. Quel diagnostic évoquez vous? a. Récidive de colique hépatique b. Cholecystite aigue avec syndrome de Mirizzi c. Syndrome coronarien aigu apical d. Angiocholite aigue e. Pancréatite aigue A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. Douleur épigastrique transfixiante avec lipase > 3N = pancréatite aigue. Pas d'argument pour angiocholite actuellement car apyrétique, bilirubine normale. Les perturbations du bilan hépatique ne signent pas une angiocholite associée mais orientent vers une pathologie lithiasique. Quels sont les signes de gravité biologiques et cliniques à rechercher en cas de pancréatite aigue? a. Lipase b. CRP c. Température d. Fréquence cardiaque e. Hyperleucocytose A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La taux de lipase n'a aucun impact sur la gravité de la pancréatite aigue. Il n'y a aucun interêt à surveiller l'évolution de la lipasémie après le diagnostic de pancréatite aigue. Les signes de gravité à rechercher en cas de PA sont: 1/ les critères de SRIS: température > 38° C ou < 36° C, fréquence cardiaque > 90 bpm, fréquence respiratoire > 20/min ou hyperventilation se traduisant par une PaCO2 < 32 mmHg (< 4,3 kPa) en air ambiant, hyperleucocytose > 12.000/mm3 ou < 4.000/mm3 ou > 10% de cellules immatures. 2/ CRP > 150 mg/l dans les 48h. Mme G. vous demande ce que vous allez faire d'elle.. Que lui répondez vous? a. Retour à domicile dès l'amélioration des douleurs par des antalgiques intraveineux. b. Hospitalisation en service de médecine ou de chirurgie. c. Prise en charge en urgence au bloc opératoire pour cholécystectomie. d. Hospitalisation en réanimation. e. Retour à domicile après une suveillance de 12 heures aux urgences. A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Pancréatite aigue sans signes de gravité: pas de signes de choc, SIRS < 2, CRP < 150 mg/l. Pas de nécessité de surveillance continue ou réanimation. Hospitalisation en service spécialisé. Pas d'indication à réaliser une chirurgie en urgence. Mme G. est transférée en service spécialisé. Quelle est votre prise en charge? a. Prise en charge antalgique par palier 3 si nécessaire b. Mise au repos du tube digestif par mise à jeun jusqu'à disparition des douleurs c. Hydratation intraveineuse par Nacl sans indication de vitaminothérapie d. Anticoagulation préventive e. Antibiothérapie probabiliste
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Mise au repos totale du tube digestif, donc à jeun tant qu'il existe des douleurs abdominales. Une reprise alimentaire est possible de façon prudente dès la sédation des douleurs sauf en cas de suspicion de pancréatite aigue lithiasique car risque de récidive précoce . Antalgie adatée à la douleur avec souvent recours aux antalgiques de palier 3. Anticoagulation préventive + car contexte inflammatoire intra-abdominal avec risque de thrombophlébite importante (splénique ) APas d'indication à mettre en place une antibiothérapie probabiliste en absence de sepsis. L'élévation de la CRP est dans ce cas un témoin d'une inflammation majeure due à la pancréatite aigue elle même.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Mme G. 54 ans, consulte aux urgences pour douleurs abdominales brutales ayant commencé il y a environ 4 h. Elle décrit une douleur en hypochondre droit, irradiant en flanc droit et à l'épaule droite, reproductible lors de la palpation abdominale. Il n'y a pas de défense. L'examen cardio-pulmonaire est normal. L'électrocardiogramme est sans particularité. Il n'y a pas d'instabilité hémodynamique et elle est apyrétique. Mme G. n'a pas d'antécédents chirurgicaux, elle est en surpoids, a une hypercholestérolémie non traitée. Elle consomme de l'alcool de façon régulière. Vous demandez un bilan biologique et d'imagerie, mais dans l'intervalle la douleur cède brusquement. Quel diagnostic vous semble le plus probable? a. Appendicite aigue rétro-caecale b. Cholécystite aigue c. Colique hépatique d. Angiocholite aigue lithiasique e. Gastrite aigue ulcérée A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Terrain compatible avec pathologie lithiasique (femme, > 50 ans, surpoids, hypercholestérolémie) Douleur brutale cédant spontanément en moins de 6 h, sans fièvre. Pas de signe d'irritation péritonéale, ce qui n'est pas en faveur, a priori d'une apendicite de localisation atypique. Donc, très probable pathologie lithiasique avec douleur sans fièvre cédant spontanément en moins de 6h = colique hépatique. Le bilan biologique est sans particularité. L'échographie abdominale met en évidence deux macro-calculs ainsi que du sludge dans la vésicule biliaire sans signe de cholecystite aigue. Vous lui prévoyez une consultation quelques jours plus tard avec un chirurgien digestif afin d'envisager une cholecystectomie. 4 mois plus tard, Mme G. se présente de nouveau aux urgences pour une récidive brutale des douleurs abdominales en hypocondre droite et épigastre, irradiant à l'épaule droite et au dos. L'abdomen est très sensible sans qu'il n'y ait de défense ou de contracture. Elle présente une intolérance alimentaire avec nausée et un épisode de vomissement à domicile. Les douleurs ont commencé la veille au décours d'un repas copieux et bien arrosé pour l'anniversaire de sa fille. Elle vous avoue ne pas avoir honoré son rendez vous avec le chirugien par peur de la chirugie. Le bilan biologique prélevé en urgence montre: Hb 12.5 g/dl, Globules blancs 14500 /mm3, plaquettes 240 000 /mm3, CRP 135 mg/l, ASAT 95 UI/l (N< 40), ALAT 80 UI/L (N < 40), GGT 2N, PAL N, Bilirubine totale N, lipase 800 UI/l (N< 60), bilan ionique et rénal normal. T°C 37.5, TAS 150/80 mmHg, FC 85 bpm, SaO2 97 % en air ambiant. Quel diagnostic évoquez vous? a. Récidive de colique hépatique b. Cholecystite aigue avec syndrome de Mirizzi c. Syndrome coronarien aigu apical d. Angiocholite aigue e. Pancréatite aigue A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. Douleur épigastrique transfixiante avec lipase > 3N = pancréatite aigue. Pas d'argument pour angiocholite actuellement car apyrétique, bilirubine normale. Les perturbations du bilan hépatique ne signent pas une angiocholite associée mais orientent vers une pathologie lithiasique. Quels sont les signes de gravité biologiques et cliniques à rechercher en cas de pancréatite aigue? a. Lipase b. CRP c. Température d. Fréquence cardiaque e. Hyperleucocytose A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La taux de lipase n'a aucun impact sur la gravité de la pancréatite aigue. Il n'y a aucun interêt à surveiller l'évolution de la lipasémie après le diagnostic de pancréatite aigue. Les signes de gravité à rechercher en cas de PA sont: 1/ les critères de SRIS: température > 38° C ou < 36° C, fréquence cardiaque > 90 bpm, fréquence respiratoire > 20/min ou hyperventilation se traduisant par une PaCO2 < 32 mmHg (< 4,3 kPa) en air ambiant, hyperleucocytose > 12.000/mm3 ou < 4.000/mm3 ou > 10% de cellules immatures. 2/ CRP > 150 mg/l dans les 48h. Mme G. vous demande ce que vous allez faire d'elle.. Que lui répondez vous? a. Retour à domicile dès l'amélioration des douleurs par des antalgiques intraveineux. b. Hospitalisation en service de médecine ou de chirurgie. c. Prise en charge en urgence au bloc opératoire pour cholécystectomie. d. Hospitalisation en réanimation. e. Retour à domicile après une suveillance de 12 heures aux urgences. A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Pancréatite aigue sans signes de gravité: pas de signes de choc, SIRS < 2, CRP < 150 mg/l. Pas de nécessité de surveillance continue ou réanimation. Hospitalisation en service spécialisé. Pas d'indication à réaliser une chirurgie en urgence. Mme G. est transférée en service spécialisé. Quelle est votre prise en charge? a. Prise en charge antalgique par palier 3 si nécessaire b. Mise au repos du tube digestif par mise à jeun jusqu'à disparition des douleurs c. Hydratation intraveineuse par Nacl sans indication de vitaminothérapie d. Anticoagulation préventive e. Antibiothérapie probabiliste A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Mise au repos totale du tube digestif, donc à jeun tant qu'il existe des douleurs abdominales. Une reprise alimentaire est possible de façon prudente dès la sédation des douleurs sauf en cas de suspicion de pancréatite aigue lithiasique car risque de récidive précoce . Antalgie adatée à la douleur avec souvent recours aux antalgiques de palier 3. Anticoagulation préventive + car contexte inflammatoire intra-abdominal avec risque de thrombophlébite importante (splénique ) APas d'indication à mettre en place une antibiothérapie probabiliste en absence de sepsis. L'élévation de la CRP est dans ce cas un témoin d'une inflammation majeure due à la pancréatite aigue elle même. Quels examens paracliniques demandez vous dans le cadre du bilan étiologique de cette pancréatite aigue? a. Scanner abdomino-pelvien injecté b. Echographie abdominale c. Bilan lipidique d. Bilan phosphocalcique e. Dosage des IgG4 (Immunoglobulines de type G4)
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'écho abdo est l'examen de référence pour rechercher rapidement une cause lithiasique avec une meilleure sensibilité pour détécter des lithiases enclavées dans le cholédoque, meilleur que le scanner. Une cause métabolique doit être recherchée avec recherche d'une hypertriglycéridémie ou d'une hypercalcémie. Le diagnostic de PA OH se fait en fonction du contexte et après avoir éliminer une autre cause notamment lithiasique. Le dosage des IgG4 à la recherche d'une PA auto-immune n'est pas recommandée en première intention.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Mme G. 54 ans, consulte aux urgences pour douleurs abdominales brutales ayant commencé il y a environ 4 h. Elle décrit une douleur en hypochondre droit, irradiant en flanc droit et à l'épaule droite, reproductible lors de la palpation abdominale. Il n'y a pas de défense. L'examen cardio-pulmonaire est normal. L'électrocardiogramme est sans particularité. Il n'y a pas d'instabilité hémodynamique et elle est apyrétique. Mme G. n'a pas d'antécédents chirurgicaux, elle est en surpoids, a une hypercholestérolémie non traitée. Elle consomme de l'alcool de façon régulière. Vous demandez un bilan biologique et d'imagerie, mais dans l'intervalle la douleur cède brusquement. Quel diagnostic vous semble le plus probable? a. Appendicite aigue rétro-caecale b. Cholécystite aigue c. Colique hépatique d. Angiocholite aigue lithiasique e. Gastrite aigue ulcérée A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Terrain compatible avec pathologie lithiasique (femme, > 50 ans, surpoids, hypercholestérolémie) Douleur brutale cédant spontanément en moins de 6 h, sans fièvre. Pas de signe d'irritation péritonéale, ce qui n'est pas en faveur, a priori d'une apendicite de localisation atypique. Donc, très probable pathologie lithiasique avec douleur sans fièvre cédant spontanément en moins de 6h = colique hépatique. Le bilan biologique est sans particularité. L'échographie abdominale met en évidence deux macro-calculs ainsi que du sludge dans la vésicule biliaire sans signe de cholecystite aigue. Vous lui prévoyez une consultation quelques jours plus tard avec un chirurgien digestif afin d'envisager une cholecystectomie. 4 mois plus tard, Mme G. se présente de nouveau aux urgences pour une récidive brutale des douleurs abdominales en hypocondre droite et épigastre, irradiant à l'épaule droite et au dos. L'abdomen est très sensible sans qu'il n'y ait de défense ou de contracture. Elle présente une intolérance alimentaire avec nausée et un épisode de vomissement à domicile. Les douleurs ont commencé la veille au décours d'un repas copieux et bien arrosé pour l'anniversaire de sa fille. Elle vous avoue ne pas avoir honoré son rendez vous avec le chirugien par peur de la chirugie. Le bilan biologique prélevé en urgence montre: Hb 12.5 g/dl, Globules blancs 14500 /mm3, plaquettes 240 000 /mm3, CRP 135 mg/l, ASAT 95 UI/l (N< 40), ALAT 80 UI/L (N < 40), GGT 2N, PAL N, Bilirubine totale N, lipase 800 UI/l (N< 60), bilan ionique et rénal normal. T°C 37.5, TAS 150/80 mmHg, FC 85 bpm, SaO2 97 % en air ambiant. Quel diagnostic évoquez vous? a. Récidive de colique hépatique b. Cholecystite aigue avec syndrome de Mirizzi c. Syndrome coronarien aigu apical d. Angiocholite aigue e. Pancréatite aigue A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. Douleur épigastrique transfixiante avec lipase > 3N = pancréatite aigue. Pas d'argument pour angiocholite actuellement car apyrétique, bilirubine normale. Les perturbations du bilan hépatique ne signent pas une angiocholite associée mais orientent vers une pathologie lithiasique. Quels sont les signes de gravité biologiques et cliniques à rechercher en cas de pancréatite aigue? a. Lipase b. CRP c. Température d. Fréquence cardiaque e. Hyperleucocytose A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La taux de lipase n'a aucun impact sur la gravité de la pancréatite aigue. Il n'y a aucun interêt à surveiller l'évolution de la lipasémie après le diagnostic de pancréatite aigue. Les signes de gravité à rechercher en cas de PA sont: 1/ les critères de SRIS: température > 38° C ou < 36° C, fréquence cardiaque > 90 bpm, fréquence respiratoire > 20/min ou hyperventilation se traduisant par une PaCO2 < 32 mmHg (< 4,3 kPa) en air ambiant, hyperleucocytose > 12.000/mm3 ou < 4.000/mm3 ou > 10% de cellules immatures. 2/ CRP > 150 mg/l dans les 48h. Mme G. vous demande ce que vous allez faire d'elle.. Que lui répondez vous? a. Retour à domicile dès l'amélioration des douleurs par des antalgiques intraveineux. b. Hospitalisation en service de médecine ou de chirurgie. c. Prise en charge en urgence au bloc opératoire pour cholécystectomie. d. Hospitalisation en réanimation. e. Retour à domicile après une suveillance de 12 heures aux urgences. A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Pancréatite aigue sans signes de gravité: pas de signes de choc, SIRS < 2, CRP < 150 mg/l. Pas de nécessité de surveillance continue ou réanimation. Hospitalisation en service spécialisé. Pas d'indication à réaliser une chirurgie en urgence. Mme G. est transférée en service spécialisé. Quelle est votre prise en charge? a. Prise en charge antalgique par palier 3 si nécessaire b. Mise au repos du tube digestif par mise à jeun jusqu'à disparition des douleurs c. Hydratation intraveineuse par Nacl sans indication de vitaminothérapie d. Anticoagulation préventive e. Antibiothérapie probabiliste A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Mise au repos totale du tube digestif, donc à jeun tant qu'il existe des douleurs abdominales. Une reprise alimentaire est possible de façon prudente dès la sédation des douleurs sauf en cas de suspicion de pancréatite aigue lithiasique car risque de récidive précoce . Antalgie adatée à la douleur avec souvent recours aux antalgiques de palier 3. Anticoagulation préventive + car contexte inflammatoire intra-abdominal avec risque de thrombophlébite importante (splénique ) APas d'indication à mettre en place une antibiothérapie probabiliste en absence de sepsis. L'élévation de la CRP est dans ce cas un témoin d'une inflammation majeure due à la pancréatite aigue elle même. Quels examens paracliniques demandez vous dans le cadre du bilan étiologique de cette pancréatite aigue? a. Scanner abdomino-pelvien injecté b. Echographie abdominale c. Bilan lipidique d. Bilan phosphocalcique e. Dosage des IgG4 (Immunoglobulines de type G4) A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'écho abdo est l'examen de référence pour rechercher rapidement une cause lithiasique avec une meilleure sensibilité pour détécter des lithiases enclavées dans le cholédoque, meilleur que le scanner. Une cause métabolique doit être recherchée avec recherche d'une hypertriglycéridémie ou d'une hypercalcémie. Le diagnostic de PA OH se fait en fonction du contexte et après avoir éliminer une autre cause notamment lithiasique. Le dosage des IgG4 à la recherche d'une PA auto-immune n'est pas recommandée en première intention. Le bilan biologique montre une hypertriglycéridémie à 6 mmol/l, avec une hypercholestérolémie totale à 2 N, le phosphore est discrètement diminué, le calcium est normal, le bilan hépatique s'est franchement amélioré. L'échographie abdominale montre une dilatation modérée de la voie biliaire principale sans obstacle individualisé dans les voies biliaires. La vésicule est multi-lithiasique avec persistance d'un sludge avec micro-lithiases, sans signe de cholecystite aigue. Quel est le diagnostic le plus probable? a. Pancréatite aigue métabolique sur hypertriglycéridémie b. Pancréatite aigue lithiasique c. Pancréatite aigue alcoolique d. Pancréatite aigue sur ampullome Vatérien e. Pancréatite aigue auto-immune par diagnostic d'élimination
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lithiasique car: vésicule lithiasique + sludge / amélioration rapide du bilan hépatique en rapport avec une probable migration lithiasique / élimination des autres causes. Une HyperTG < 10 mmol/l n'est pas responsable d'une PA. Les TG sont en général bien supérieures à 10 mmol/l.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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8
1,115
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect.
Mme G. 54 ans, consulte aux urgences pour douleurs abdominales brutales ayant commencé il y a environ 4 h. Elle décrit une douleur en hypochondre droit, irradiant en flanc droit et à l'épaule droite, reproductible lors de la palpation abdominale. Il n'y a pas de défense. L'examen cardio-pulmonaire est normal. L'électrocardiogramme est sans particularité. Il n'y a pas d'instabilité hémodynamique et elle est apyrétique. Mme G. n'a pas d'antécédents chirurgicaux, elle est en surpoids, a une hypercholestérolémie non traitée. Elle consomme de l'alcool de façon régulière. Vous demandez un bilan biologique et d'imagerie, mais dans l'intervalle la douleur cède brusquement. Quel diagnostic vous semble le plus probable? a. Appendicite aigue rétro-caecale b. Cholécystite aigue c. Colique hépatique d. Angiocholite aigue lithiasique e. Gastrite aigue ulcérée A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Terrain compatible avec pathologie lithiasique (femme, > 50 ans, surpoids, hypercholestérolémie) Douleur brutale cédant spontanément en moins de 6 h, sans fièvre. Pas de signe d'irritation péritonéale, ce qui n'est pas en faveur, a priori d'une apendicite de localisation atypique. Donc, très probable pathologie lithiasique avec douleur sans fièvre cédant spontanément en moins de 6h = colique hépatique. Le bilan biologique est sans particularité. L'échographie abdominale met en évidence deux macro-calculs ainsi que du sludge dans la vésicule biliaire sans signe de cholecystite aigue. Vous lui prévoyez une consultation quelques jours plus tard avec un chirurgien digestif afin d'envisager une cholecystectomie. 4 mois plus tard, Mme G. se présente de nouveau aux urgences pour une récidive brutale des douleurs abdominales en hypocondre droite et épigastre, irradiant à l'épaule droite et au dos. L'abdomen est très sensible sans qu'il n'y ait de défense ou de contracture. Elle présente une intolérance alimentaire avec nausée et un épisode de vomissement à domicile. Les douleurs ont commencé la veille au décours d'un repas copieux et bien arrosé pour l'anniversaire de sa fille. Elle vous avoue ne pas avoir honoré son rendez vous avec le chirugien par peur de la chirugie. Le bilan biologique prélevé en urgence montre: Hb 12.5 g/dl, Globules blancs 14500 /mm3, plaquettes 240 000 /mm3, CRP 135 mg/l, ASAT 95 UI/l (N< 40), ALAT 80 UI/L (N < 40), GGT 2N, PAL N, Bilirubine totale N, lipase 800 UI/l (N< 60), bilan ionique et rénal normal. T°C 37.5, TAS 150/80 mmHg, FC 85 bpm, SaO2 97 % en air ambiant. Quel diagnostic évoquez vous? a. Récidive de colique hépatique b. Cholecystite aigue avec syndrome de Mirizzi c. Syndrome coronarien aigu apical d. Angiocholite aigue e. Pancréatite aigue A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. Douleur épigastrique transfixiante avec lipase > 3N = pancréatite aigue. Pas d'argument pour angiocholite actuellement car apyrétique, bilirubine normale. Les perturbations du bilan hépatique ne signent pas une angiocholite associée mais orientent vers une pathologie lithiasique. Quels sont les signes de gravité biologiques et cliniques à rechercher en cas de pancréatite aigue? a. Lipase b. CRP c. Température d. Fréquence cardiaque e. Hyperleucocytose A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La taux de lipase n'a aucun impact sur la gravité de la pancréatite aigue. Il n'y a aucun interêt à surveiller l'évolution de la lipasémie après le diagnostic de pancréatite aigue. Les signes de gravité à rechercher en cas de PA sont: 1/ les critères de SRIS: température > 38° C ou < 36° C, fréquence cardiaque > 90 bpm, fréquence respiratoire > 20/min ou hyperventilation se traduisant par une PaCO2 < 32 mmHg (< 4,3 kPa) en air ambiant, hyperleucocytose > 12.000/mm3 ou < 4.000/mm3 ou > 10% de cellules immatures. 2/ CRP > 150 mg/l dans les 48h. Mme G. vous demande ce que vous allez faire d'elle.. Que lui répondez vous? a. Retour à domicile dès l'amélioration des douleurs par des antalgiques intraveineux. b. Hospitalisation en service de médecine ou de chirurgie. c. Prise en charge en urgence au bloc opératoire pour cholécystectomie. d. Hospitalisation en réanimation. e. Retour à domicile après une suveillance de 12 heures aux urgences. A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Pancréatite aigue sans signes de gravité: pas de signes de choc, SIRS < 2, CRP < 150 mg/l. Pas de nécessité de surveillance continue ou réanimation. Hospitalisation en service spécialisé. Pas d'indication à réaliser une chirurgie en urgence. Mme G. est transférée en service spécialisé. Quelle est votre prise en charge? a. Prise en charge antalgique par palier 3 si nécessaire b. Mise au repos du tube digestif par mise à jeun jusqu'à disparition des douleurs c. Hydratation intraveineuse par Nacl sans indication de vitaminothérapie d. Anticoagulation préventive e. Antibiothérapie probabiliste A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Mise au repos totale du tube digestif, donc à jeun tant qu'il existe des douleurs abdominales. Une reprise alimentaire est possible de façon prudente dès la sédation des douleurs sauf en cas de suspicion de pancréatite aigue lithiasique car risque de récidive précoce . Antalgie adatée à la douleur avec souvent recours aux antalgiques de palier 3. Anticoagulation préventive + car contexte inflammatoire intra-abdominal avec risque de thrombophlébite importante (splénique ) APas d'indication à mettre en place une antibiothérapie probabiliste en absence de sepsis. L'élévation de la CRP est dans ce cas un témoin d'une inflammation majeure due à la pancréatite aigue elle même. Quels examens paracliniques demandez vous dans le cadre du bilan étiologique de cette pancréatite aigue? a. Scanner abdomino-pelvien injecté b. Echographie abdominale c. Bilan lipidique d. Bilan phosphocalcique e. Dosage des IgG4 (Immunoglobulines de type G4) A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'écho abdo est l'examen de référence pour rechercher rapidement une cause lithiasique avec une meilleure sensibilité pour détécter des lithiases enclavées dans le cholédoque, meilleur que le scanner. Une cause métabolique doit être recherchée avec recherche d'une hypertriglycéridémie ou d'une hypercalcémie. Le diagnostic de PA OH se fait en fonction du contexte et après avoir éliminer une autre cause notamment lithiasique. Le dosage des IgG4 à la recherche d'une PA auto-immune n'est pas recommandée en première intention. Le bilan biologique montre une hypertriglycéridémie à 6 mmol/l, avec une hypercholestérolémie totale à 2 N, le phosphore est discrètement diminué, le calcium est normal, le bilan hépatique s'est franchement amélioré. L'échographie abdominale montre une dilatation modérée de la voie biliaire principale sans obstacle individualisé dans les voies biliaires. La vésicule est multi-lithiasique avec persistance d'un sludge avec micro-lithiases, sans signe de cholecystite aigue. Quel est le diagnostic le plus probable? a. Pancréatite aigue métabolique sur hypertriglycéridémie b. Pancréatite aigue lithiasique c. Pancréatite aigue alcoolique d. Pancréatite aigue sur ampullome Vatérien e. Pancréatite aigue auto-immune par diagnostic d'élimination A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lithiasique car: vésicule lithiasique + sludge / amélioration rapide du bilan hépatique en rapport avec une probable migration lithiasique / élimination des autres causes. Une HyperTG < 10 mmol/l n'est pas responsable d'une PA. Les TG sont en général bien supérieures à 10 mmol/l. A 72h, les douleurs persistent avec nécessité de palliers 2. Elle reste apyrétique. L'hémodynamique est stable. Il n'y a pas d'insuffisance rénale au bilan biologique mais il existe un syndrome inflammatoire majeur avec une CRP à 250 mg/ml. Comment évaluer la gravité de la pancréatite aigue? a. Aucun examen n'est nécessaire, la pancréatite est cliniquement et biologiquement grave. b. Echoendoscopie bilio-pancréatique. c. Cholangio-IRM. d. Scanner Abdominopelvien avec injection de produit de contraste. e. Coelioscopie exploratrice à la recherche de coulée de nécrose.
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Evaluation de la gravité par TDM AP injecté à 72 pour score Balthazare et CTSI. Echoendoscopie et cholangio-IRM ont un interêt dans le bilan étiologique voire le traitement de la pancréatite aigue lithiaisique. Aucune indication à réaliser une intervention oinvasive telle qu'une coelioscopie dans un contexte inflammatoire avec risque de surinfection majeur.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
110
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1,116
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Mme G. 54 ans, consulte aux urgences pour douleurs abdominales brutales ayant commencé il y a environ 4 h. Elle décrit une douleur en hypochondre droit, irradiant en flanc droit et à l'épaule droite, reproductible lors de la palpation abdominale. Il n'y a pas de défense. L'examen cardio-pulmonaire est normal. L'électrocardiogramme est sans particularité. Il n'y a pas d'instabilité hémodynamique et elle est apyrétique. Mme G. n'a pas d'antécédents chirurgicaux, elle est en surpoids, a une hypercholestérolémie non traitée. Elle consomme de l'alcool de façon régulière. Vous demandez un bilan biologique et d'imagerie, mais dans l'intervalle la douleur cède brusquement. Quel diagnostic vous semble le plus probable? a. Appendicite aigue rétro-caecale b. Cholécystite aigue c. Colique hépatique d. Angiocholite aigue lithiasique e. Gastrite aigue ulcérée A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Terrain compatible avec pathologie lithiasique (femme, > 50 ans, surpoids, hypercholestérolémie) Douleur brutale cédant spontanément en moins de 6 h, sans fièvre. Pas de signe d'irritation péritonéale, ce qui n'est pas en faveur, a priori d'une apendicite de localisation atypique. Donc, très probable pathologie lithiasique avec douleur sans fièvre cédant spontanément en moins de 6h = colique hépatique. Le bilan biologique est sans particularité. L'échographie abdominale met en évidence deux macro-calculs ainsi que du sludge dans la vésicule biliaire sans signe de cholecystite aigue. Vous lui prévoyez une consultation quelques jours plus tard avec un chirurgien digestif afin d'envisager une cholecystectomie. 4 mois plus tard, Mme G. se présente de nouveau aux urgences pour une récidive brutale des douleurs abdominales en hypocondre droite et épigastre, irradiant à l'épaule droite et au dos. L'abdomen est très sensible sans qu'il n'y ait de défense ou de contracture. Elle présente une intolérance alimentaire avec nausée et un épisode de vomissement à domicile. Les douleurs ont commencé la veille au décours d'un repas copieux et bien arrosé pour l'anniversaire de sa fille. Elle vous avoue ne pas avoir honoré son rendez vous avec le chirugien par peur de la chirugie. Le bilan biologique prélevé en urgence montre: Hb 12.5 g/dl, Globules blancs 14500 /mm3, plaquettes 240 000 /mm3, CRP 135 mg/l, ASAT 95 UI/l (N< 40), ALAT 80 UI/L (N < 40), GGT 2N, PAL N, Bilirubine totale N, lipase 800 UI/l (N< 60), bilan ionique et rénal normal. T°C 37.5, TAS 150/80 mmHg, FC 85 bpm, SaO2 97 % en air ambiant. Quel diagnostic évoquez vous? a. Récidive de colique hépatique b. Cholecystite aigue avec syndrome de Mirizzi c. Syndrome coronarien aigu apical d. Angiocholite aigue e. Pancréatite aigue A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. Douleur épigastrique transfixiante avec lipase > 3N = pancréatite aigue. Pas d'argument pour angiocholite actuellement car apyrétique, bilirubine normale. Les perturbations du bilan hépatique ne signent pas une angiocholite associée mais orientent vers une pathologie lithiasique. Quels sont les signes de gravité biologiques et cliniques à rechercher en cas de pancréatite aigue? a. Lipase b. CRP c. Température d. Fréquence cardiaque e. Hyperleucocytose A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La taux de lipase n'a aucun impact sur la gravité de la pancréatite aigue. Il n'y a aucun interêt à surveiller l'évolution de la lipasémie après le diagnostic de pancréatite aigue. Les signes de gravité à rechercher en cas de PA sont: 1/ les critères de SRIS: température > 38° C ou < 36° C, fréquence cardiaque > 90 bpm, fréquence respiratoire > 20/min ou hyperventilation se traduisant par une PaCO2 < 32 mmHg (< 4,3 kPa) en air ambiant, hyperleucocytose > 12.000/mm3 ou < 4.000/mm3 ou > 10% de cellules immatures. 2/ CRP > 150 mg/l dans les 48h. Mme G. vous demande ce que vous allez faire d'elle.. Que lui répondez vous? a. Retour à domicile dès l'amélioration des douleurs par des antalgiques intraveineux. b. Hospitalisation en service de médecine ou de chirurgie. c. Prise en charge en urgence au bloc opératoire pour cholécystectomie. d. Hospitalisation en réanimation. e. Retour à domicile après une suveillance de 12 heures aux urgences. A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Pancréatite aigue sans signes de gravité: pas de signes de choc, SIRS < 2, CRP < 150 mg/l. Pas de nécessité de surveillance continue ou réanimation. Hospitalisation en service spécialisé. Pas d'indication à réaliser une chirurgie en urgence. Mme G. est transférée en service spécialisé. Quelle est votre prise en charge? a. Prise en charge antalgique par palier 3 si nécessaire b. Mise au repos du tube digestif par mise à jeun jusqu'à disparition des douleurs c. Hydratation intraveineuse par Nacl sans indication de vitaminothérapie d. Anticoagulation préventive e. Antibiothérapie probabiliste A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Mise au repos totale du tube digestif, donc à jeun tant qu'il existe des douleurs abdominales. Une reprise alimentaire est possible de façon prudente dès la sédation des douleurs sauf en cas de suspicion de pancréatite aigue lithiasique car risque de récidive précoce . Antalgie adatée à la douleur avec souvent recours aux antalgiques de palier 3. Anticoagulation préventive + car contexte inflammatoire intra-abdominal avec risque de thrombophlébite importante (splénique ) APas d'indication à mettre en place une antibiothérapie probabiliste en absence de sepsis. L'élévation de la CRP est dans ce cas un témoin d'une inflammation majeure due à la pancréatite aigue elle même. Quels examens paracliniques demandez vous dans le cadre du bilan étiologique de cette pancréatite aigue? a. Scanner abdomino-pelvien injecté b. Echographie abdominale c. Bilan lipidique d. Bilan phosphocalcique e. Dosage des IgG4 (Immunoglobulines de type G4) A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'écho abdo est l'examen de référence pour rechercher rapidement une cause lithiasique avec une meilleure sensibilité pour détécter des lithiases enclavées dans le cholédoque, meilleur que le scanner. Une cause métabolique doit être recherchée avec recherche d'une hypertriglycéridémie ou d'une hypercalcémie. Le diagnostic de PA OH se fait en fonction du contexte et après avoir éliminer une autre cause notamment lithiasique. Le dosage des IgG4 à la recherche d'une PA auto-immune n'est pas recommandée en première intention. Le bilan biologique montre une hypertriglycéridémie à 6 mmol/l, avec une hypercholestérolémie totale à 2 N, le phosphore est discrètement diminué, le calcium est normal, le bilan hépatique s'est franchement amélioré. L'échographie abdominale montre une dilatation modérée de la voie biliaire principale sans obstacle individualisé dans les voies biliaires. La vésicule est multi-lithiasique avec persistance d'un sludge avec micro-lithiases, sans signe de cholecystite aigue. Quel est le diagnostic le plus probable? a. Pancréatite aigue métabolique sur hypertriglycéridémie b. Pancréatite aigue lithiasique c. Pancréatite aigue alcoolique d. Pancréatite aigue sur ampullome Vatérien e. Pancréatite aigue auto-immune par diagnostic d'élimination A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lithiasique car: vésicule lithiasique + sludge / amélioration rapide du bilan hépatique en rapport avec une probable migration lithiasique / élimination des autres causes. Une HyperTG < 10 mmol/l n'est pas responsable d'une PA. Les TG sont en général bien supérieures à 10 mmol/l. A 72h, les douleurs persistent avec nécessité de palliers 2. Elle reste apyrétique. L'hémodynamique est stable. Il n'y a pas d'insuffisance rénale au bilan biologique mais il existe un syndrome inflammatoire majeur avec une CRP à 250 mg/ml. Comment évaluer la gravité de la pancréatite aigue? a. Aucun examen n'est nécessaire, la pancréatite est cliniquement et biologiquement grave. b. Echoendoscopie bilio-pancréatique. c. Cholangio-IRM. d. Scanner Abdominopelvien avec injection de produit de contraste. e. Coelioscopie exploratrice à la recherche de coulée de nécrose. A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Evaluation de la gravité par TDM AP injecté à 72 pour score Balthazare et CTSI. Echoendoscopie et cholangio-IRM ont un interêt dans le bilan étiologique voire le traitement de la pancréatite aigue lithiaisique. Aucune indication à réaliser une intervention oinvasive telle qu'une coelioscopie dans un contexte inflammatoire avec risque de surinfection majeur. Le scanner met en évidence un pancréas homogène avec une hypodensité de la queue du pancréas en temps artériel estimée à 20% de la masse pancréatique et correspondant à de la nécrose pancréatique. Par ailleurs il existe une coulée de nécrose unique, sans bulle d'air en son sein. Quelles sont les affirmations vraies concernant ce scanner? a. Balthazar stade C b. Balthazar stade D c. CTSI 5 d. CTSI 7 e. RANSON 4
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Ranson = score de gravité biologique CTSI = score de Balthazar modifié avec évaluation de la nécrose de la glande pancréatique.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Mme G. 54 ans, consulte aux urgences pour douleurs abdominales brutales ayant commencé il y a environ 4 h. Elle décrit une douleur en hypochondre droit, irradiant en flanc droit et à l'épaule droite, reproductible lors de la palpation abdominale. Il n'y a pas de défense. L'examen cardio-pulmonaire est normal. L'électrocardiogramme est sans particularité. Il n'y a pas d'instabilité hémodynamique et elle est apyrétique. Mme G. n'a pas d'antécédents chirurgicaux, elle est en surpoids, a une hypercholestérolémie non traitée. Elle consomme de l'alcool de façon régulière. Vous demandez un bilan biologique et d'imagerie, mais dans l'intervalle la douleur cède brusquement. Quel diagnostic vous semble le plus probable? a. Appendicite aigue rétro-caecale b. Cholécystite aigue c. Colique hépatique d. Angiocholite aigue lithiasique e. Gastrite aigue ulcérée A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Terrain compatible avec pathologie lithiasique (femme, > 50 ans, surpoids, hypercholestérolémie) Douleur brutale cédant spontanément en moins de 6 h, sans fièvre. Pas de signe d'irritation péritonéale, ce qui n'est pas en faveur, a priori d'une apendicite de localisation atypique. Donc, très probable pathologie lithiasique avec douleur sans fièvre cédant spontanément en moins de 6h = colique hépatique. Le bilan biologique est sans particularité. L'échographie abdominale met en évidence deux macro-calculs ainsi que du sludge dans la vésicule biliaire sans signe de cholecystite aigue. Vous lui prévoyez une consultation quelques jours plus tard avec un chirurgien digestif afin d'envisager une cholecystectomie. 4 mois plus tard, Mme G. se présente de nouveau aux urgences pour une récidive brutale des douleurs abdominales en hypocondre droite et épigastre, irradiant à l'épaule droite et au dos. L'abdomen est très sensible sans qu'il n'y ait de défense ou de contracture. Elle présente une intolérance alimentaire avec nausée et un épisode de vomissement à domicile. Les douleurs ont commencé la veille au décours d'un repas copieux et bien arrosé pour l'anniversaire de sa fille. Elle vous avoue ne pas avoir honoré son rendez vous avec le chirugien par peur de la chirugie. Le bilan biologique prélevé en urgence montre: Hb 12.5 g/dl, Globules blancs 14500 /mm3, plaquettes 240 000 /mm3, CRP 135 mg/l, ASAT 95 UI/l (N< 40), ALAT 80 UI/L (N < 40), GGT 2N, PAL N, Bilirubine totale N, lipase 800 UI/l (N< 60), bilan ionique et rénal normal. T°C 37.5, TAS 150/80 mmHg, FC 85 bpm, SaO2 97 % en air ambiant. Quel diagnostic évoquez vous? a. Récidive de colique hépatique b. Cholecystite aigue avec syndrome de Mirizzi c. Syndrome coronarien aigu apical d. Angiocholite aigue e. Pancréatite aigue A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable. Douleur épigastrique transfixiante avec lipase > 3N = pancréatite aigue. Pas d'argument pour angiocholite actuellement car apyrétique, bilirubine normale. Les perturbations du bilan hépatique ne signent pas une angiocholite associée mais orientent vers une pathologie lithiasique. Quels sont les signes de gravité biologiques et cliniques à rechercher en cas de pancréatite aigue? a. Lipase b. CRP c. Température d. Fréquence cardiaque e. Hyperleucocytose A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. La taux de lipase n'a aucun impact sur la gravité de la pancréatite aigue. Il n'y a aucun interêt à surveiller l'évolution de la lipasémie après le diagnostic de pancréatite aigue. Les signes de gravité à rechercher en cas de PA sont: 1/ les critères de SRIS: température > 38° C ou < 36° C, fréquence cardiaque > 90 bpm, fréquence respiratoire > 20/min ou hyperventilation se traduisant par une PaCO2 < 32 mmHg (< 4,3 kPa) en air ambiant, hyperleucocytose > 12.000/mm3 ou < 4.000/mm3 ou > 10% de cellules immatures. 2/ CRP > 150 mg/l dans les 48h. Mme G. vous demande ce que vous allez faire d'elle.. Que lui répondez vous? a. Retour à domicile dès l'amélioration des douleurs par des antalgiques intraveineux. b. Hospitalisation en service de médecine ou de chirurgie. c. Prise en charge en urgence au bloc opératoire pour cholécystectomie. d. Hospitalisation en réanimation. e. Retour à domicile après une suveillance de 12 heures aux urgences. A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Pancréatite aigue sans signes de gravité: pas de signes de choc, SIRS < 2, CRP < 150 mg/l. Pas de nécessité de surveillance continue ou réanimation. Hospitalisation en service spécialisé. Pas d'indication à réaliser une chirurgie en urgence. Mme G. est transférée en service spécialisé. Quelle est votre prise en charge? a. Prise en charge antalgique par palier 3 si nécessaire b. Mise au repos du tube digestif par mise à jeun jusqu'à disparition des douleurs c. Hydratation intraveineuse par Nacl sans indication de vitaminothérapie d. Anticoagulation préventive e. Antibiothérapie probabiliste A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Mise au repos totale du tube digestif, donc à jeun tant qu'il existe des douleurs abdominales. Une reprise alimentaire est possible de façon prudente dès la sédation des douleurs sauf en cas de suspicion de pancréatite aigue lithiasique car risque de récidive précoce . Antalgie adatée à la douleur avec souvent recours aux antalgiques de palier 3. Anticoagulation préventive + car contexte inflammatoire intra-abdominal avec risque de thrombophlébite importante (splénique ) APas d'indication à mettre en place une antibiothérapie probabiliste en absence de sepsis. L'élévation de la CRP est dans ce cas un témoin d'une inflammation majeure due à la pancréatite aigue elle même. Quels examens paracliniques demandez vous dans le cadre du bilan étiologique de cette pancréatite aigue? a. Scanner abdomino-pelvien injecté b. Echographie abdominale c. Bilan lipidique d. Bilan phosphocalcique e. Dosage des IgG4 (Immunoglobulines de type G4) A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect. L'écho abdo est l'examen de référence pour rechercher rapidement une cause lithiasique avec une meilleure sensibilité pour détécter des lithiases enclavées dans le cholédoque, meilleur que le scanner. Une cause métabolique doit être recherchée avec recherche d'une hypertriglycéridémie ou d'une hypercalcémie. Le diagnostic de PA OH se fait en fonction du contexte et après avoir éliminer une autre cause notamment lithiasique. Le dosage des IgG4 à la recherche d'une PA auto-immune n'est pas recommandée en première intention. Le bilan biologique montre une hypertriglycéridémie à 6 mmol/l, avec une hypercholestérolémie totale à 2 N, le phosphore est discrètement diminué, le calcium est normal, le bilan hépatique s'est franchement amélioré. L'échographie abdominale montre une dilatation modérée de la voie biliaire principale sans obstacle individualisé dans les voies biliaires. La vésicule est multi-lithiasique avec persistance d'un sludge avec micro-lithiases, sans signe de cholecystite aigue. Quel est le diagnostic le plus probable? a. Pancréatite aigue métabolique sur hypertriglycéridémie b. Pancréatite aigue lithiasique c. Pancréatite aigue alcoolique d. Pancréatite aigue sur ampullome Vatérien e. Pancréatite aigue auto-immune par diagnostic d'élimination A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Lithiasique car: vésicule lithiasique + sludge / amélioration rapide du bilan hépatique en rapport avec une probable migration lithiasique / élimination des autres causes. Une HyperTG < 10 mmol/l n'est pas responsable d'une PA. Les TG sont en général bien supérieures à 10 mmol/l. A 72h, les douleurs persistent avec nécessité de palliers 2. Elle reste apyrétique. L'hémodynamique est stable. Il n'y a pas d'insuffisance rénale au bilan biologique mais il existe un syndrome inflammatoire majeur avec une CRP à 250 mg/ml. Comment évaluer la gravité de la pancréatite aigue? a. Aucun examen n'est nécessaire, la pancréatite est cliniquement et biologiquement grave. b. Echoendoscopie bilio-pancréatique. c. Cholangio-IRM. d. Scanner Abdominopelvien avec injection de produit de contraste. e. Coelioscopie exploratrice à la recherche de coulée de nécrose. A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect. Evaluation de la gravité par TDM AP injecté à 72 pour score Balthazare et CTSI. Echoendoscopie et cholangio-IRM ont un interêt dans le bilan étiologique voire le traitement de la pancréatite aigue lithiaisique. Aucune indication à réaliser une intervention oinvasive telle qu'une coelioscopie dans un contexte inflammatoire avec risque de surinfection majeur. Le scanner met en évidence un pancréas homogène avec une hypodensité de la queue du pancréas en temps artériel estimée à 20% de la masse pancréatique et correspondant à de la nécrose pancréatique. Par ailleurs il existe une coulée de nécrose unique, sans bulle d'air en son sein. Quelles sont les affirmations vraies concernant ce scanner? a. Balthazar stade C b. Balthazar stade D c. CTSI 5 d. CTSI 7 e. RANSON 4 A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Ranson = score de gravité biologique CTSI = score de Balthazar modifié avec évaluation de la nécrose de la glande pancréatique. Devant l'inflammation importante intra-abdominale, les chirurgiens décident de reporter la prise en charge chirugicale dans 4 à 6 semaines. Que décidez vous concerant la prise en charge nutritionnelle, Mme G. n'ayant pas mangé depuis 5 jours et n'ayant actuellement plus de douleurs? a. A jeun pour l'alimentation normale per os jusqu'à la chirurgie. b. Reprise de l'alimentation sans attendre. c. Nutrition entérale sur sonde naso-gastrique ou sonde naso-jéjunale. d. Nutrition entérale sur jéjunostomie chirugicale e. Nutrition parentérale
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct. A jeun strict et NE sur SNG ou SNJ (pas de différence d'efficacité mais SNG plus facile à mettre en place) Risque de récidive lithiasique en cas de reprise d'une alimentation per os NE de courte durée, pas de'interet d'une jejunostomie chirurgicale avec risque important du fait de l'inflammation abdominale (risque perforation, adhérences..).
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Petit garçon âgé de cinq ans et 1/2. Depuis 24 heures, s'est installée une symptomatologie faite de céphalées, de vomissements à répétition, avec une agitation et des difficultés d'endormissement. La fièvre était initialement peu importante : 38 °C en axillaire. À l'examen tympanoscopique, il existe une otite moyenne aiguë congestive et le médecin de famille a prescrit de la josamycine, Josacine®. Quelle est approximativement la température centrale de cet enfant ? (une seule réponse) a. 40° C b. 39° C c. 38°5 C d. 38° C e. 37°5 C
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Vous voyez aux Urgences Monsieur D., qui a 87 ans. Il a pour antécédents une insuffisance cardiaque associée à une fibrillation atriale permanente et un rétrécissement aortique serré, et une fracture de l’extrémité supérieure du fémur droit Garden 1 en 2014, traitée fonctionnellement. Son traitement habituel comprend Spironolactone 25 mg 1 comprimé le matin, Fluindione 20 mg 1 comprimé le soir, Hémigoxine 0.125 mg1 le matin, Bisoprolol 2.5 mg 1 le matin et Ramipril 2.5 mg 1 le matin. Il est marié, vit avec son épouse à domicile, et jusqu’à présent était autonome pour les actes de la vie quotidienne. Il pèse 75 kg pour 1.70 m. Il consulte pour une chute survenue la veille au soir, alors qu’il s’était levé pour aller uriner. Il n’a pas franchement ressenti de malaise, n’a pas perdu connaissance, mais il a eu un traumatisme crânien et n’a pas réussi à se relever seul. Son épouse l’a retrouvé au sol sur le côté droit le lendemain matin et a appelé les secours, n’arrivant pas à le relever. A l’arrivée aux Urgences, la température est à 38.2°C, la fréquence cardiaque est à 152/87 mmHg, la fréquence cardiaque à 40/mn. Il vous déclare une douleur franche au niveau de la face antérieure de cuisse droite depuis la chute, et ne tient pas debout. Il vous semble que le membre inférieur droit est en rotation externe. L’auscultation cardiaque met en évidence des bruits du cœur réguliers, avec un souffle 4/6. Il n’y a pas d’œdème des membres inférieurs, ni de turgescence jugulaire. L’auscultation pulmonaire met en évidence un foyer de crépitants en base droite. Il y une voussure hypogastrique mate à la percussion. Vous réalisez un bilan biologique sanguin qui montre : sodium 125 mmol/L, potassium 6,3 mmol/L, chlore 87 mmol/L, bicarbonates 24 mmol/L, créatinine 225 µmol/L, urée 23 mmol/L, bilirubine totale 16 µmol/L, ASAT 80 UI/L (normale < 45), ALAT 33 UI/L (normale < 45), phosphatases alcalines 115 UI/L, gamma-GT 60 UI/L, troponine T ultrasensible 35 µmol/L (normale < 14), CPK 2150 UI/L (normale < 175), CRP 175 mg/L (normale < 5). La numération formule sanguin est la suivante : hémoglobine 115 g/L, VGM 87 µmol/L, plaquettes 185 G/L, leucocytes 14,5 G/L dont polynucléaires neutrophiles à 10,0 G/L. L’INR est à 5,2. Lequel ou lesquels examen(s) complémentaire(s) suivant(s) feriez-vous aux urgences pour conforter votre diagnostic ? a. une radiographie de bassin de face b. une épreuve d'hypotension orthostatique c. un électrocardiogramme d. une radiographie thoracique de face e. une radiographie de la hanche droite de face
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Réponse B fausse car le patient ne tient pas debout.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Un patient de 62 ans consulte son médecin généraliste car il pense avoir une artériopathie des membres inférieurs. Il fume un paquet par jour depuis l'âge de 18 ans, pèse 98 kilos et mesure 1,80 m. Sa pression artérielle est de 130/70 mmHg, son pouls est régulier à 70 battements par minute. Quel(s) est (sont) le(s) symptôme(s) à rechercher lors de l'interrogatoire pour étayer le diagnostic d'artériopathie de l'aorte et des membres inférieurs ? a. Douleur constrictive du thorax irradiant dans le bras gauche et la mâchoire b. Douleur constrictive de la fesse à la marche c. Douleur constrictive du mollet à la marche d. Dysfonction érectile e. Douleur du pied lors de la position allongée
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
Un patient de 62 ans consulte son médecin généraliste car il pense avoir une artériopathie des membres inférieurs. Il fume un paquet par jour depuis l'âge de 18 ans, pèse 98 kilos et mesure 1,80 m. Sa pression artérielle est de 130/70 mmHg, son pouls est régulier à 70 battements par minute. Quel(s) est (sont) le(s) symptôme(s) à rechercher lors de l'interrogatoire pour étayer le diagnostic d'artériopathie de l'aorte et des membres inférieurs ? a. Douleur constrictive du thorax irradiant dans le bras gauche et la mâchoire b. Douleur constrictive de la fesse à la marche c. Douleur constrictive du mollet à la marche d. Dysfonction érectile e. Douleur du pied lors de la position allongée A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Ce patient décrit une douleur de claudication du membre inférieur gauche. Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s) sémiologique(s) de la claudication liée à une artériopathie des membres inférieurs a. Une distance de marche variable lors de la marche en pente ascendante b. Une apparition plus rapide en terrain accidenté qu'en terrain plat c. Une douleur à type de décharge électrique dans la jambe d. Une disparition rapide de la douleur au repos e. Une cyanose d'effort en distalité
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect.
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Un patient de 62 ans consulte son médecin généraliste car il pense avoir une artériopathie des membres inférieurs. Il fume un paquet par jour depuis l'âge de 18 ans, pèse 98 kilos et mesure 1,80 m. Sa pression artérielle est de 130/70 mmHg, son pouls est régulier à 70 battements par minute. Quel(s) est (sont) le(s) symptôme(s) à rechercher lors de l'interrogatoire pour étayer le diagnostic d'artériopathie de l'aorte et des membres inférieurs ? a. Douleur constrictive du thorax irradiant dans le bras gauche et la mâchoire b. Douleur constrictive de la fesse à la marche c. Douleur constrictive du mollet à la marche d. Dysfonction érectile e. Douleur du pied lors de la position allongée A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Ce patient décrit une douleur de claudication du membre inférieur gauche. Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s) sémiologique(s) de la claudication liée à une artériopathie des membres inférieurs a. Une distance de marche variable lors de la marche en pente ascendante b. Une apparition plus rapide en terrain accidenté qu'en terrain plat c. Une douleur à type de décharge électrique dans la jambe d. Une disparition rapide de la douleur au repos e. Une cyanose d'effort en distalité A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Quels sont les facteurs de risque de l'artériopathie des membres inférieurs à rechercher ? a. Antécédents familiaux de thrombose veineuse profonde b. Antécédents familiaux d'anévrisme cérébral c. Diabète insipide d. Tabagisme e. Hypertension artérielle
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
Un patient de 62 ans consulte son médecin généraliste car il pense avoir une artériopathie des membres inférieurs. Il fume un paquet par jour depuis l'âge de 18 ans, pèse 98 kilos et mesure 1,80 m. Sa pression artérielle est de 130/70 mmHg, son pouls est régulier à 70 battements par minute. Quel(s) est (sont) le(s) symptôme(s) à rechercher lors de l'interrogatoire pour étayer le diagnostic d'artériopathie de l'aorte et des membres inférieurs ? a. Douleur constrictive du thorax irradiant dans le bras gauche et la mâchoire b. Douleur constrictive de la fesse à la marche c. Douleur constrictive du mollet à la marche d. Dysfonction érectile e. Douleur du pied lors de la position allongée A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct. Ce patient décrit une douleur de claudication du membre inférieur gauche. Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s) sémiologique(s) de la claudication liée à une artériopathie des membres inférieurs a. Une distance de marche variable lors de la marche en pente ascendante b. Une apparition plus rapide en terrain accidenté qu'en terrain plat c. Une douleur à type de décharge électrique dans la jambe d. Une disparition rapide de la douleur au repos e. Une cyanose d'effort en distalité A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect. Quels sont les facteurs de risque de l'artériopathie des membres inférieurs à rechercher ? a. Antécédents familiaux de thrombose veineuse profonde b. Antécédents familiaux d'anévrisme cérébral c. Diabète insipide d. Tabagisme e. Hypertension artérielle A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct. A l'examen clinique, il existe une abolition des pouls polité, tibial postérieur et pédieux gauche. A droite, tous les pouls sont perçus. Le pouls poplité droit est par ailleurs trop bien perçu. Il existe un souffle à l'auscultation du bas de la cuisse droite. Quelle(s) lésion(s) artérielle(s) peut on suspecter ? a. sténose iliaque externe gauche b. oblitération axe artériel ilio-fémoral gauche c. sténose artère fémorale superficielle droite d. oblitération artère fémorale superficielle gauche e. anévrisme poplité droit
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable.
Vous êtes de garde au Service d’Accueil des Urgences de votre hôpital et vous recevez Mme M, 73 ans, pour altération de l’état général depuis 10 jours et confusion . Ses principaux antécédents sont un infarctus du myocarde il y a 7 ans avec pose de deux stents sur l’IVA proximale, une fibrillation atriale anticoagulée par AVK, un diabète non insulino-dépendant sous metformine, un tabagisme actif à 35 PA, une cholécystectomie il y a 12 ans, un syndrome dépressif traité par fluoxétine ainsi qu’une arthrose des deux genoux. Elle n’a pas de trouble cognitif connu et est parfaitement autonome. Les paramètres vitaux à l'arrivée sont les suivants : PA=124/82mmHg, Fc=82bpm, Fréquence respiratoire=20/min, SpO2=97% Température=36.7°C HGT=7mmol/l. L’examen clinique est sans particularité hormis la désorientation temporo-spatiale. Quelles sont parmi les conditions suivantes la ou les cause(s) possible(s) de confusion chez une personne âgée ? a. Hyponatrémie b. Hyperkaliémie c. Hypercalcémie d. Globe vésical e. Hypernatrémie
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable.
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
Vous êtes de garde au Service d’Accueil des Urgences de votre hôpital et vous recevez Mme M, 73 ans, pour altération de l’état général depuis 10 jours et confusion . Ses principaux antécédents sont un infarctus du myocarde il y a 7 ans avec pose de deux stents sur l’IVA proximale, une fibrillation atriale anticoagulée par AVK, un diabète non insulino-dépendant sous metformine, un tabagisme actif à 35 PA, une cholécystectomie il y a 12 ans, un syndrome dépressif traité par fluoxétine ainsi qu’une arthrose des deux genoux. Elle n’a pas de trouble cognitif connu et est parfaitement autonome. Les paramètres vitaux à l'arrivée sont les suivants : PA=124/82mmHg, Fc=82bpm, Fréquence respiratoire=20/min, SpO2=97% Température=36.7°C HGT=7mmol/l. L’examen clinique est sans particularité hormis la désorientation temporo-spatiale. Quelles sont parmi les conditions suivantes la ou les cause(s) possible(s) de confusion chez une personne âgée ? a. Hyponatrémie b. Hyperkaliémie c. Hypercalcémie d. Globe vésical e. Hypernatrémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable. Parmi les examens complémentaires proposés, quel(s) est (sont) celui (ceux) que vous demandez en première intention ? a. Ionogramme sanguin b. Electro-encéphalogramme c. Ponction lombaire d. IRM cérébrale e. TDM cérébral sans injection de produit de contraste
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
Vous êtes de garde au Service d’Accueil des Urgences de votre hôpital et vous recevez Mme M, 73 ans, pour altération de l’état général depuis 10 jours et confusion . Ses principaux antécédents sont un infarctus du myocarde il y a 7 ans avec pose de deux stents sur l’IVA proximale, une fibrillation atriale anticoagulée par AVK, un diabète non insulino-dépendant sous metformine, un tabagisme actif à 35 PA, une cholécystectomie il y a 12 ans, un syndrome dépressif traité par fluoxétine ainsi qu’une arthrose des deux genoux. Elle n’a pas de trouble cognitif connu et est parfaitement autonome. Les paramètres vitaux à l'arrivée sont les suivants : PA=124/82mmHg, Fc=82bpm, Fréquence respiratoire=20/min, SpO2=97% Température=36.7°C HGT=7mmol/l. L’examen clinique est sans particularité hormis la désorientation temporo-spatiale. Quelles sont parmi les conditions suivantes la ou les cause(s) possible(s) de confusion chez une personne âgée ? a. Hyponatrémie b. Hyperkaliémie c. Hypercalcémie d. Globe vésical e. Hypernatrémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable. Parmi les examens complémentaires proposés, quel(s) est (sont) celui (ceux) que vous demandez en première intention ? a. Ionogramme sanguin b. Electro-encéphalogramme c. Ponction lombaire d. IRM cérébrale e. TDM cérébral sans injection de produit de contraste A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le ionogramme sanguin de Mme M est le suivant : Na=113 mmol/L, K=4.5 mmol/L, Cl= 72 mmol/L, HCO3=19 mmol/L, Protidémie= 70g/L, urée=12 mmol/L, créatinine=135 µmol/l, glycémie=12 mmol/L,cholesterol 2g/L et triglycérides 2mmol/L (normaux). Parmi les propositions suivantes, laquelles (lesquelles) est (sont) exacte(s)? a. La patiente présente une fausse hyponatrémie b. La patiente présente une hyponatrémie iso osmotique c. La patiente présente une hyponatrémie hypotonique d. Le trou anonique plasmatique est normal e. La patiente a vraisemblablement vomi à plusieurs reprises
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable.
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous êtes de garde au Service d’Accueil des Urgences de votre hôpital et vous recevez Mme M, 73 ans, pour altération de l’état général depuis 10 jours et confusion . Ses principaux antécédents sont un infarctus du myocarde il y a 7 ans avec pose de deux stents sur l’IVA proximale, une fibrillation atriale anticoagulée par AVK, un diabète non insulino-dépendant sous metformine, un tabagisme actif à 35 PA, une cholécystectomie il y a 12 ans, un syndrome dépressif traité par fluoxétine ainsi qu’une arthrose des deux genoux. Elle n’a pas de trouble cognitif connu et est parfaitement autonome. Les paramètres vitaux à l'arrivée sont les suivants : PA=124/82mmHg, Fc=82bpm, Fréquence respiratoire=20/min, SpO2=97% Température=36.7°C HGT=7mmol/l. L’examen clinique est sans particularité hormis la désorientation temporo-spatiale. Quelles sont parmi les conditions suivantes la ou les cause(s) possible(s) de confusion chez une personne âgée ? a. Hyponatrémie b. Hyperkaliémie c. Hypercalcémie d. Globe vésical e. Hypernatrémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable. Parmi les examens complémentaires proposés, quel(s) est (sont) celui (ceux) que vous demandez en première intention ? a. Ionogramme sanguin b. Electro-encéphalogramme c. Ponction lombaire d. IRM cérébrale e. TDM cérébral sans injection de produit de contraste A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le ionogramme sanguin de Mme M est le suivant : Na=113 mmol/L, K=4.5 mmol/L, Cl= 72 mmol/L, HCO3=19 mmol/L, Protidémie= 70g/L, urée=12 mmol/L, créatinine=135 µmol/l, glycémie=12 mmol/L,cholesterol 2g/L et triglycérides 2mmol/L (normaux). Parmi les propositions suivantes, laquelles (lesquelles) est (sont) exacte(s)? a. La patiente présente une fausse hyponatrémie b. La patiente présente une hyponatrémie iso osmotique c. La patiente présente une hyponatrémie hypotonique d. Le trou anonique plasmatique est normal e. La patiente a vraisemblablement vomi à plusieurs reprises A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Vous soupçonnez que l'hyponatrémie est à l'origine de la confusion. Parmi les investigations suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qu'il est nécessaire de réaliser? a. tonométrie plasmatique b. ionogramme urinaire c. calcul de l'osmolalité urinaire d. alcoolémie e. gazométrie artérielle
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Anesthésiologie - Réanimation - Urgences
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.
Vous êtes de garde au Service d’Accueil des Urgences de votre hôpital et vous recevez Mme M, 73 ans, pour altération de l’état général depuis 10 jours et confusion . Ses principaux antécédents sont un infarctus du myocarde il y a 7 ans avec pose de deux stents sur l’IVA proximale, une fibrillation atriale anticoagulée par AVK, un diabète non insulino-dépendant sous metformine, un tabagisme actif à 35 PA, une cholécystectomie il y a 12 ans, un syndrome dépressif traité par fluoxétine ainsi qu’une arthrose des deux genoux. Elle n’a pas de trouble cognitif connu et est parfaitement autonome. Les paramètres vitaux à l'arrivée sont les suivants : PA=124/82mmHg, Fc=82bpm, Fréquence respiratoire=20/min, SpO2=97% Température=36.7°C HGT=7mmol/l. L’examen clinique est sans particularité hormis la désorientation temporo-spatiale. Quelles sont parmi les conditions suivantes la ou les cause(s) possible(s) de confusion chez une personne âgée ? a. Hyponatrémie b. Hyperkaliémie c. Hypercalcémie d. Globe vésical e. Hypernatrémie A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable. Parmi les examens complémentaires proposés, quel(s) est (sont) celui (ceux) que vous demandez en première intention ? a. Ionogramme sanguin b. Electro-encéphalogramme c. Ponction lombaire d. IRM cérébrale e. TDM cérébral sans injection de produit de contraste A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct. Le ionogramme sanguin de Mme M est le suivant : Na=113 mmol/L, K=4.5 mmol/L, Cl= 72 mmol/L, HCO3=19 mmol/L, Protidémie= 70g/L, urée=12 mmol/L, créatinine=135 µmol/l, glycémie=12 mmol/L,cholesterol 2g/L et triglycérides 2mmol/L (normaux). Parmi les propositions suivantes, laquelles (lesquelles) est (sont) exacte(s)? a. La patiente présente une fausse hyponatrémie b. La patiente présente une hyponatrémie iso osmotique c. La patiente présente une hyponatrémie hypotonique d. Le trou anonique plasmatique est normal e. La patiente a vraisemblablement vomi à plusieurs reprises A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable. Vous soupçonnez que l'hyponatrémie est à l'origine de la confusion. Parmi les investigations suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qu'il est nécessaire de réaliser? a. tonométrie plasmatique b. ionogramme urinaire c. calcul de l'osmolalité urinaire d. alcoolémie e. gazométrie artérielle A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect. Alors que vous étiez en train de récupérer les autres éléments du bilan biologique de Mme M, l’infirmière vous appelle car la patiente convulse depuis 5minutes. Parmi les mesures suivantes quelle(s) est(sont) celle(s) que vous réalisez immédiatement ? a. vous installez la patiente en Position Latérale de Sécurité b. vous lui administrez de l'oxygène c. vous lui injectez une benzodiazépine d'action rapide d. vous lui injectez un anti-épileptique d'action prolongée e. vous effectuez un remplissage vasculaire par sérum salé isotonique
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect.