title
stringlengths
1
177
text
stringlengths
5
588k
Rogów (Brzeziny)
Rogów (prononciation ) est un village de la gmina de Rogów, du powiat de Brzeziny, dans la voïvodie de Łódź, situé dans le centre de la Pologne. Le village est le siège administratif (chef-lieu) de la gmina appelée gmina de Rogów. Il se situe à environ à l'est de Brzeziny (siège du powiat) et à l'est de Łódź (capitale de la voïvodie). Sa population s'élève approximativement à 1 500 habitants. Histoire Administration De 1975 à 1998, le village était attaché administrativement à l'ancienne voïvodie de Skierniewice. Depuis 1999, il fait partie de la nouvelle voïvodie de Łódź. Références Village dans la voïvodie de Łódź Powiat de Brzeziny
François Rachline
François Rachline né le à Paris 16, est un écrivain français, économiste de formation. Essayiste et romancier, il a publié "Eprouver Auschwitz" en 2019 et "Moïse et l'humanisme" en 2021. Son essai, paru en 2018, Un monothéisme sans dieu, clôt une trilogie consacrée à une lecture non religieuse de la Bible, entamée en 2010 avec La Loi intérieure et poursuivie en 2015 avec Au commencement était le futur. Son dernier roman, Coupures (Albin Michel), a paru début . Il a reçu le prix Cabourg 2014 pour Le mendiant de Velázquez (Albin Michel). L.R. - Les silences d'un résistant, un récit en forme d'enquête sur son père, publié en 2015 (Albin Michel) a reçu le prix LICRA en 2016. Il a été professeur d'économie à l'Institut d'études politiques de Paris. II est vice président de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) après avoir présidé la commission Mémoire, histoire et droits de l'homme, administrateur Paris Mozart Orchestra qu'il a présidé de 2015 à 2022, membre du conseil d'administration de Slate.fr, membre du conseil d'administration de l'École alsacienne et membre du comité de rédaction du Droit de vivre, le plus ancien journal antiraciste. Il a été le conseiller spécial du président du Conseil économique, social et environnemental, Jean-Paul Delevoye, de 2011 à 2015. Biographie Fils du résistant Lazare Rachline, il fréquente le Cours Hattemer, l'École alsacienne, les lycées Montcel à Jouy-en-Josas et Janson-de-Sailly à Paris. Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et du British Institute (université de Cambridge), il obtient un doctorat d'État de sciences économiques de l'université Paris-Nanterre. D'abord assistant d'économie à l'École centrale des arts et manufactures entre 1974 et 1977 et à l'université Paris-Nanterre entre 1976 et 1982, après y avoir été chargé de cours entre 1972 et 1976, il poursuit sa carrière au sein de cette université. Il est maître assistant en sciences économiques en 1982, puis maître de conférences en sciences économiques en 1987. À partir de 1984, il intègre également le corps enseignant de l'IEP de Paris, comme maître de conférences puis professeur. Il a fondé la société de conseil Sciences Po Développement en 2005 et l'a dirigée jusqu'à la fin de 2009. Vice président de la Ligue internationale contre la racisme et l'antisémitisme (LICRA) depuis 2020, il a été vice-président du Conseil de direction de Sciences Po de 2000 à 2010.. Il intervient également au centre HEC-Isa à Jouy-en-Josas entre 1986 et 1991, au Centre supérieur de la gendarmerie nationale en 1985, et à l'École militaire de 1994 à 1996. Il siège au conseil d'administration de l'Institut de la gestion déléguée (1996-2001) et de Marignan gestion (2005-2006). En parallèle, il fonde en 1988 la société de conseil Keen dont il reste associé jusqu'en 2006. Cofondateur avec François Dalle du groupe de recherche Droit de suite en 1993 (dont il reste membre jusque 2005), fondateur du club Archipel qu'il préside de 1990 à 2000, il est également élu président de l'Association des professeurs et des maîtres de conférences de l'IEP entre 1991 et 1998. Il est directeur général de l'Institut Montaigne de 2009 à 2010. De 2013 à 2019, il préside le conseil scientifique du Centre d’études du fait religieux contemporain. De 2010 à 2015, il est conseiller spécial du Président du Conseil économique, social et environnemental, Jean-Paul Delevoye. Chroniqueur aux Échos (2010 et 2011), il a aussi été chroniqueur sur RMC de 1999 à 2001. Il est chevalier de la Légion d'honneur. Ouvrages Une économie mondiale, essai, Hachette Pluriel, 1985, De zéro à epsilon - économie de la capture, essai, First, 1991, et Hachette Pluriel, 1994, Que l'argent soit - capitalisme et alchimie de l'avenir, essai, Calmann-Lévy, 1993, et Hachette Pluriel, 1995, Services publics, économie de marché, essai, Presses de Sciences Po, 1996, Le Pari de Don Juan, essai, PUF, 2000, Hermann, 2011, Sisyphe, roman, Albin Michel, 2002*** Le Cavalier de l'Olympe, roman, Albin Michel, 2004*** Persée le favori des dieux, roman, Albin Michel, 2005***,, Gérard Garouste : peindre à présent , essai, Fragments, 2004, D'où vient l'argent ?, essai, Panama, 2006, Hermann, 2011. La loi intérieure, essai, Éditions Hermann, 2010 ; illustration de couverture et conception graphique par Gérard Garouste, Le Mendiant de Velázquez, roman, Albin Michel, 2014. Prix Cabourg 2014 du roman, Au commencement était le futur, essai, Hermann, 2015, L.R. - Les silences d'un résistant, récit, Albin Michel, 2015. Prix 2016 de la LICRA, Coupures, essai, Albin Michel, 2017, Un monothéisme sans dieu, essai, Hermann, 2018. Éprouver Auschwitz, essai, Hermann, 2020 Moïse et l'humanisme, essai, Hermann, 2021 *** Ces trois romans forment une trilogie mythologique reprise en 2005 dans la collection Grands romans au Seuil/Points, sous le titre Le Châtiment des dieux. Ses ouvrages sont traduits en plusieurs langues. Références Source Notice du Who's Who in France, 2008 Liens externes Économiste français Élève d'Hattemer Élève de l'École alsacienne Élève du lycée Janson-de-Sailly Élève de l'Institut d'études politiques de Paris Étudiant de l'université de Cambridge Docteur en économie de l'université Paris-X Enseignant à l'Institut d'études politiques de Paris Chevalier de la Légion d'honneur Naissance en juin 1948 Naissance dans le 16e arrondissement de Paris
Phrurotimpus abditus
Phrurotimpus abditus est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Phrurolithidae. Distribution Cette espèce se rencontre aux États-Unis en Floride et au Canada en Ontario, au Québec et en Nouvelle-Écosse. Description La femelle holotype mesure . Publication originale Gertsch, 1941 : New American spiders of the family Clubionidae. I. American Museum novitates, , (texte intégral). Liens externes Notes et références Phrurolithidae Espèce d'araignées (nom scientifique)
Département de San Fernando
Le département de San Fernando est une des 25 subdivisions de la province du Chaco, en Argentine. Son chef-lieu est la ville de Resistencia. Le département a une superficie de . Sa population s'élevait à habitants au recensement de 2001. San Fernando San Fernando
Tombe des Augures
La tombe des Augures (en italien tomba degli Auguri) est une des tombes étrusques peintes de la nécropole de Monterozzi, proche de la ville de Tarquinia. Description Réalisée entre -540 et -530 probablement par un peintre grec d'Orient, et découverte en 1878, la tombe des Augures de Tarquinia est une tombe étrusque a camera. Le nom de la tombe provient de la confusion d'un personnage pris pour un augure avec son bâton lituus, avec un arbitre de jeux, et le vol des oiseaux cher aux haruspices, et devant eux des personnages le bras tendu, la main ouverte (signe de prière comme l'Arringatore), leur deuxième main sur la tête en signe de lamentation. Typologie de la tombe Les tombes étrusques a camera simulent l'intérieur d'une maison. Le plan, sous un toit à double pente, est assez simple, creusé dans la roche, avec un dromos et une chambre funéraire rectangulaire. Les parois et le plafond sont recouverts de peintures réalisées sur un enduit à fresque. Sur le sol se trouvent les empreintes marquées des pieds de deux lits funéraires. Description et analyse du décor Une poutre centrale peinte en rouge, appuyée sur deux petits frontons, marquait le plafond, avec des motifs floraux imitant un motif textile, de part et d'autre, comme une tente. Le centre du décor des parois est une grande porte en trompe-l’œil, soigneusement rendue avec ses appliques de bronze, représentation métaphorique de la tombe elle-même. Elle descend dans la zone noire inférieure, comme si elle descendait dans le sol, amorçant un mouvement de descente vers la tombe. Le décor représente en effet des cérémonies funéraires, qui ont lieu autour ou à proximité de la tombe elle-même. On note la tripartition de la paroi, déjà visible sur les plaques peintes Boccanera ou Campana, avec une base sombre et une partie supérieure de lignes de couleur encadrant une partie médiane. C'est quelque chose qu'on trouvera encore tel quel dans la peinture pompéienne. Il y a une volonté de représenter un espace extérieur, comme l'indiquent les oiseaux. Deux personnages, main sur le front et tournés vers la porte, sont très visiblement en train d'accomplir des gestes de prières pour le défunt. Des inscriptions nous donnent leur identité. Le profil est très ionien, les bras et les jambes sont assez épais et musculeux, les doigts effilés, les chaussures à bout pointu, les yeux en amandes, le nez rond. Dans la partie supérieure de cette paroi, on a un petit fronton assez générique d'animaux affrontés dévorant un capriné. Sur la paroi de droite, deux autres personnages, à la tenue comparable, sont désignés par des noms qui pourraient être de fonction. Ils sont accompagnés par des serviteurs, dont l'un dort et l'autre porte un siège, un peu plié. C'est le siège pliant typique des magistrats. Au centre de l'image, on a une lutte entre deux guerriers nus, de canon stylistique archaïque très ionien. L'un est plus jeune que l'autre, dans une représentation d'autant plus réaliste que les noms qui les désignent sont vraiment des noms. Ils s'affrontent pour les bassins en bronze représentés entre eux. Un personnage à bâton recourbé (ou lituus, un instrument de pouvoir) pourrait être un arbitre sportif plus qu'un augure. On est dans un fonctionnement funéraire de compétitions sportives très bien attestées dans les textes homériques. À droite, on a un type de jeu tout à fait différent. Un personnage, la tête placée dans un sac maintenu par une ficelle et tenant une massue, affronte un chien féroce lâché sur lui. Derrière lui se trouve une personne, désignée sous le nom de Phersu. C'est une figure caractéristique, distinguée par un vêtement particulier noir à taches blanches et un masque rouge. Il contrôle le jeu en tenant la ficelle du sac. On retrouve la figure du Phersu et ce même jeu de personnage dans d'autres tombes, et même en dehors de l’Étrurie, en Italie antique. C'est un jeu sanglant, qui doit s'inscrire dans une tradition religieuse, comme une sorte de revitalisation du défunt. On a voulu voir dans ces images-là les origines de la gladiature romaine. Bibliographie Giovanni Becatti, Filippo Magi, Tarquinii. Le pitture delle tombe degli Auguri e del Pulcinella, éditeur : Istituto Poligrafico e Zecca dello Stato, Collection: Monumenti pitt. ant. scoperti in Italia, 1956 Massimo Pallottino, La peinture étrusque, Genève 1985. Références Liens externes Tombe des Augures sul le site comune.santamarinella.rm.it Tombe des Augures sur le site Canino.info Augures VIe siècle av. J.-C. Augures
Listenga
Listenga est une commune rurale située dans le département de Toéghin de la province du Kourwéogo dans la région Plateau-Central au Burkina Faso. Géographie Histoire Économie Santé et éducation Le centre de soins le plus proche de Listenga est le centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Toéghin tandis que le centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) se trouve à Boussé. Annexes Notes et références Liens externes Articles connexes Ville dans le département de Toéghin
Duluth, Missabe and Iron Range Railway
Le Duluth, Missabe and Iron Range Railway (DM&IR) (sigle AAR: DMIR) est un chemin de fer américain de classe I en exploitation dans le nord du Minnesota et le Wisconsin. Il transporte du minerai de fer et de la taconite vers les ports de Duluth et Two Harbors sur les Grands Lacs. Lorsque le Canadien National racheta le capital de Great Lakes Transportation le , il hérita également du contrôle du DMIR. Les origines Le DM&IR fut créé à la suite de la fusion des quatre compagnies suivantes. Le Duluth and Iron Range Rail Roard D&IR: La Duluth and Iron Range Railway Company fut constituée en société le par Charlemagne Tower pour transporter le minerai de fer extrait par la compagnie Minnesota Iron Co, de Tower à Two Harbors, un nouveau port du Minnesota sur le Lac Supérieur. La construction de la première ligne principale de entre Two Harbors et Soudan au Minnesota fut achevée en . Dès le , les premiers envois de minerai de fer partirent de la mine « Soudan Mine » et arrivèrent à Two Harbors, où ils furent manutentionnés à partir d'un quai en bois qui était partiellement achevé à ce moment-là. On érigea quatre autres quais en bois par la suite. L'année 1886 fut marquée par la construction d'un embranchement depuis Tower Junction jusqu'à Tower, Minnesota et d'une ligne entre Two Harbors et Duluth. Le D&IR fut acquis par les aciéries Illinois Steel en 1887. En 1888, on construisit une nouvelle ligne entre Tower et Ely, et en 1893, un embranchement jusqu'à Biwabik, Eveleth et Virginia. En 1901, Illinois Steel et le D&IR furent intégrés à la nouvelle holding United States Steel Corporation (USS). A Two Harbor, le quai n° 6, construit en 1907 et 1908, fut le premier quai en acier aux États-Unis. Plus tard, deux quais en acier et en béton remplacèrent les quais en bois. En 1910, on achèva la construction de l'embranchement Eastern Mesaba, qui fut prolongé jusqu'à Burntside Lake en 1913. L'embranchement entre Wales et Whyte fut achevé en 1917, puis prolongé jusqu'à Forest Center en 1948. Le Duluth Missabe and Northern Railway DM&N: La création de ce chemin de fer devint nécessaire après la découverte par les frères Merritt, de minerai particulièrement riche en fer dans le Mesabi Range près de Mountain Iron, Minnesota. Au départ, le D&IR fut approché pour construire un nouvel embranchement, mais il ne fut pas réceptif. Ainsi le DM&N fut créé le . La construction d'une voie de 77 km depuis Mountain Iron jusqu'à Stony Brook Junction sur l'ancien Duluth and Winnipeg Railway fut achevée en . À la fin du mois d'octobre, le premier chargement de minerai de fer quitta Mountain Iron, et fut acheminé sur les voies du Duluth and Winnipeg Railroad jusqu'à Superior sur le Lac Supérieur. Au même moment, on terminait la construction de l'embranchement Biwabik d'une longueur d'environ entre Iron Junction et Biwabik. Au printemps de l'année suivante, une ligne de cinq milles entre Wolf et Virginia fut ouverte à la circulation. En 1893, le DM&N des Frères Merritt prolongea la ligne de Columbia Junction (près de Stony Brook Junction) jusqu'à Duluth, Minnesota, où il bâtit un quai de déchargement de minerai de fer. La même année, la construction de l'embranchement de Superior, d'une longueur d'environ entre Wolf et Hibbing, fut achevée. Mais l'extension vers Duluth fragilisa la compagnie des frères Merritt, ce qui permit à John D Rockefeller de prendre le contrôle du DM&N en 1894. Un autre embranchement jusqu'à Eveleth fut construit en 1895. En 1901, Rockefeller vendit la compagnie à USS. Le Spirit Lake Transfer Railway L'Intestate Transfer Railway De 1901 à 1938, U.S. Steel contrôla et géra le D&IR et le DM&N de façon indépendante. À partir de 1930, le DM&N loua les 3 autres compagnies. Les fusions En 1937 le DM&N fusionna avec le Spirit Lake Transfer Railway. Puis en , s'y ajoutèrent le D&IR et l'Interstate Transfer Railway, pour donner naissance au Duluth, Missabe and Iron Range Railway DM&IR, appelé aussi « Missabe ». Il exploitait un réseau constitué de deux divisions, qui furent appelées Missabe (ex DM&N) et Iron Range (ex D&IR). Comme les États-Unis se préparaient à la seconde guerre mondiale, le tonnage de minerai de fer transitant sur le Missabe Road doubla en un an, passant de 8 millions de tonnes en 1938 à 18 millions en 1939, puis atteignit 28 millions en 1940 et dépassa 37 millions en 1941. Avec des niveaux de tonnage aussi élevés, il était évident que le DM&IR nécessitait des locomotives supplémentaires pour faire face à l'effort de guerre. Les huit premières locomotives Yellowstone 2-8-8-4 furent livrées par Baldwin Locomotive Works au printemps 1941. Avec un total de presque 45 millions de tonnes de minerai en 1942, le DM&IR avait encore besoin de locomotives supplémentaires. Le War Production Board autorisa le Missabe à commander 10 yellowstones de plus. Elles furent livrées en 1943. La Dieselisation Après la seconde guerre mondiale, le DM&IR continua à transporter un tonnage toujours plus important de minerai vers les docks sur le Lac Supérieur, atteignant le chiffre record de 49 millions de tonnes en 1953. Cette même année, la première locomotive diesel EMD SW9s arriva sur le réseau. Le Missabe continua à dieseliser avec la livraison en 1953 d'EMD SD9s. La dernière vapeur circula en 1960. Le service voyageur sur la division Missabe cessa en 1957, et fut totalement terminé sur le reste du réseau en 1961. En plus de la dieselisation et de la fin du service voyageur, d'autres changements affectèrent le DM&IR. La disponibilité du minerai de fer de haute qualité commença à diminuer. Mines et puits des régions ferrugineuses du Minnesota furent fermés. Les quais minéraliers du DM&IR situés à Two Harbors fermèrent en 1963 et ne rouvrirent qu'en 1966. Le Missabe Road fut sauvé par le vote du "Taconite Amendment" le . Cet amendement qui réduisait les taxes sur l'industrie minière de la taconite durant 25 ans, permit le développement de cette activité dans le nord du Minnesota. La Taconite était une roche sédimentaire dure composée de silice, d'oxyde de fer rouge (hématite) et d'oxyde de fer noir (magnétite), présente en grande quantité dans la région du Taconite. La Eveleth Taconite Company fut fondée en 1964, et le le navire SS Edmund Fitzgerald embarqua son premier chargement d'environ 23000 tonnes de boulettes de taconite produits par Eveleth. L'aire de la taconite commença pour le Missabe. Du Great Lakes Transportation au Canadian National U.S. Steel, transféra le DM&IR et ses autres chemins de fer minéraliers ainsi que ses compagnies navales, à Transtar (filiale de US Steel et Blackstone), dont le contrôle fut vendu à Blackstone Group en . En 2001, Transtar transféra le DM&IR, ainsi que d'autres sociétés, à la Great Lakes Transportation (GLT), qui était totalement contrôlée par Blackstone Group. Pour la première fois depuis plus de 100 ans, le DM&IR n'était plus apparenté à U.S. Steel. Les sociétés regroupées dans la Great Lakes Transportation avaient une longue histoire commerciale, plus que centenaire dans bien des cas. Elles furent créées au fil des années afin de répondre aux besoins des différentes entreprises sidérurgiques, ancêtres de l'United States Steel Corporation. Fin 2003, Blackstone Group accepta de vendre GLT au Canadien National et la vente se finalisa le . Bibliographie Frank A. King, The Missabe Road, . Traduction Voir aussi Liens externes « Missabe Railroad Historical Society » « CN acquires DM&IR » « DM&IR » Références Ancienne compagnie de chemin de fer aux États-Unis Entreprise fondée en 1937 Entreprise disparue en 2011
Haussement d'épaules
Le haussement d'épaules est un exercice de musculation ciblant le haut des trapèzes. Il sollicite également le muscle rhomboïde et le muscle élévateur de la scapula. Ce mouvement plutôt simple convient aux débutants. Debout, le pratiquant tient la charge (une barre, une paire d'haltères ou même une câble), les bras le long du corps, et soulève la charge en contractant uniquement les muscles des épaules. Les bras restent tendus pendant l'exécution de l'exercice. Références Exercice de musculation
(25498) 1999 XJ88
est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes de de diamètre découvert en 1999. Description a été découvert le à l'observatoire Magdalena Ridge, situé dans le comté de Socorro, au Nouveau-Mexique (États-Unis), par le projet Lincoln Near-Earth Asteroid Research (LINEAR). Caractéristiques orbitales L'orbite de cet astéroïde est caractérisée par un demi-grand axe de , un périhélie de , une excentricité de 0,11 et une inclinaison de 2,56° par rapport à l'écliptique. Du fait de ces caractéristiques, à savoir un demi-grand axe compris entre 2 et et un périhélie supérieur à , il est classé, selon la , comme objet de la ceinture principale d'astéroïdes. Caractéristiques physiques a une magnitude absolue (H) de 14,1 et un albédo estimé à 0,070, ce qui permet de calculer un diamètre de . Ces résultats ont été obtenus grâce aux observations du Wide-Field Infrared Survey Explorer (WISE), un télescope spatial américain mis en orbite en 2009 et observant l'ensemble du ciel dans l'infrarouge, et publiés en 2011 dans un article présentant les premiers résultats concernant les astéroïdes de la ceinture principale. Voir aussi Articles connexes Liste des planètes mineures (25001-26000) Ceinture d'astéroïdes Références Objet céleste découvert en 1999 Objet céleste nommé par sa désignation provisoire Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par LINEAR Objet céleste découvert à l'observatoire Magdalena Ridge
Marcello Del Duca
Marcello Del Duca (né le à Civitavecchia) est un joueur de water-polo italien qui participe aux Jeux olympiques de 1976. Il est médaillé d'argent en 1976 à Montréal. . Lien externe Naissance en août 1950 Naissance à Civitavecchia Joueur italien de water-polo Médaillé d'argent olympique italien Joueur de water-polo aux Jeux olympiques d'été de 1976
Far West 89
Far West 89 () est un film américain réalisé par Ray Enright, sorti en 1948. Synopsis Oklahoma 1889 - L'État ayant racheté certains territoires au ranchers et aux fermiers, ainsi que la ville de Braxton, ceux-ci doivent quitter leurs terres dans les 30 jours. Tous ont de l'argent plein les poches et partent pour de nouveaux horizons. Un tout nouveau territoire est sur le point de surgir sur lequel a été construit une ville toute neuve et inoccupée Guthrie. Tous, à nouveau pionniers, avides de terres, ont été réunis pour la course qui offre de nouvelles parcelles gratuitement à celui qui l'occupera le premier. Très vite, tous ont trouvé leur bonheur, et très vite la ville de Guthrie a prospéré. Évidemment, cette bonne fortune a aussi attiré les gangsters. À la tête d'une bande de hors-la-loi se trouve Wild Bill Doolin avec sa nièce Cheyenne, accompagnés de Sundance Kid, Billy le Kid, les frères Dalton et Younger, et d'autres. Le travail de l'armée étant terminé, elle quitte les lieux et réussit à convaincre Vance Cordell, Rancher et ancien Texas Ranger, de prendre la fonction de Marshall afin de faire respecter la loi. Le film est sorti en France en deux épisodes distincts de 1 heure 15 en noir et blanc. Fiche technique Titre original : Return of the Bad Men Titre français : Far West 89 Réalisation : Ray Enright Scénario : Charles O'Neal, Jack Natteford et Luci Ward Histoire : Jack Natteford et Luci Ward Direction artistique : Albert S. D'Agostino et Ralph Berger Assistant de direction : Grayson Rogers Décors : Darrell Silvera et James Altwies Costumes : Renié (robes) Maquillage : Gordon Bau Photographie : J. Roy Hunt Montage : Samuel E. Beetley Musique : Paul Sawtell Directeur de la musique : Constantin Bakaleinikoff Effets spéciaux : Russel A.Cully Production : Nat Holt Directeur de production : Jack J.Gross Société de production et de distribution : RKO Radio Pictures, INC. Pays d'origine : Langue originale : anglais Format : couleur (Technicolor) – – 1,37:1 – mono (RCA Sound System) sorti en N/B en France Genre : western, drame Durée : 90 minutes Date de sortie : : : Distribution Randolph Scott (VF : Roger Tréville) : Vance Cordell Robert Ryan (VF : Roger Till) : Sundance Kid René Marc dans la partie VF Rene Marc Anne Jeffreys (VF : Marianne Georges) : Cheyenne George Gabby Hayes (VF : Paul Villé) : John Pettit Jacqueline White (VF : Jacqueline Moulin) : Madge Allen Steve Brodie (VF : Jean Clarieux) : Cole Younger Richard Powers : Jim Younger Robert Bray (VF : Roger Rudel) : John Younger Lex Barker (VF : Marcel Painvin) : Emmett Dalton Walter Reed (VF : Jean Francey) : Bob Dalton Michael Harvey (VF : Henri Botta) : Grat Dalton Dean White (VF : Jacques Beauchey) : Billy the Kid Robert Armstrong (VF : Pierre Morin) : Wild Bill Doolin Tom Tyler (VF : Georges Spanelly) : Wild Bill Yeager Lew Harvey (VF : Paul Lalloz) : Arkansas Kid Gary Gray (VF : Daniel Gilles) : Johnny Walter Baldwin (VF : Raymond Loyer) : Muley Wilson Minna Gombell (VF : Béatrice Ducret) : Emily Warren Jackson (VF : Claude Bertrand) : George Mason Robert Clarke (VF : Raoul Curet) : Dave Jason Robards Sr. (VF : Jean Lemarguy) : Le Juge Harper Acteurs non crédités Lane Chandler : Ed John Hamilton : Doc Greene Liens externes Film américain sorti en 1948 Western américain Film réalisé par Ray Enright Film se déroulant au XIXe siècle Film se déroulant en Oklahoma Film tourné en Technicolor Film de RKO Pictures
La Chair vivante, deuxième partie
La Chair vivante, deuxième partie () est le sixième épisode de la sixième saison de la deuxième série de la série télévisée britannique de science-fiction , diffusé sur le . Il s'agit de la seconde partie d'un épisode en deux parties commencé par l'épisode La Chair vivante, première partie. Synopsis Le ganger du Docteur éprouve des difficultés à assimiler ses anciennes régénérations, reprenant leurs paroles, avant de se stabiliser. Les deux Docteurs sont identiques mais peuvent être distingués car ils portent des chaussures différentes. Les deux Docteurs décident qu'il leur faut rétablir le courant dans l'usine afin de pouvoir envoyer un signal de détresse vers le continent. Amy perd confiance dans le ganger du Docteur et lui demande de ne pas l'appeler « Pond », le surnom qu'il lui donne. Tandis que le groupe s'échappe de la chapelle, le ganger de Jennifer explique que chaque fois qu'un ganger meurt, la dernière question dans leurs yeux est . Elle convainc les autres gangers de se soulever contre l'humanité. Rory, toujours à la recherche de Jennifer, trouve finalement deux versions de celle-ci, chacune prétendant être est la « vraie » Jennifer. Elles se battent l'une contre l'autre. Finalement l'une d'entre elles pousse l'autre dans une flaque d'acide, où elle se dissout, se révélant être un ganger. Les humains et les Docteurs arrivent à la station de contrôle du courant. Sentant la Chair dans sa tête, le ganger du Docteur sort en hâte, et Amy le suit. Elle se confronte à lui et lui parle de sa mort dont elle a été témoin, mais le ganger du Docteur ne répond pas. Il se fait l'écho de la question du ganger de Jennifer : Il colle Amy contre un mur, et elle s'enfuit dans la salle de contrôle, effrayée. Cleaves écarte les deux Docteurs l'un de l'autre, disant qu'ils ne peuvent plus faire confiance au ganger. Le Docteur et Buzzer partent à la recherche de Rory et de Jennifer, expliquant que le tournevis sonique peut distinguer les humains de la Chair. Jennifer mène Rory à une salle et lui demande de lancer un système électrique, mais en fait cela arrête le système de refroidissement de l'usine et l'acide commence à bouillir. Le ganger du Docteur et les humains sont forcés de fuir la salle des communications alors que les canalisations d'acide se mettent à exploser. Jennifer et Rory trouvent une pile de gangers rejetés, laissés là à pourrir mais pleinement conscients. Rory dit qu'ils leur faut montrer au monde ce qu'ils ont trouvé : pour ce faire, Jennifer parvient à convaincre Rory de commettre l'erreur d'enfermer les humains et le ganger du Docteur dans la crypte, et Jennifer se révèle être en fait un autre ganger de Jennifer. Pendant ce temps, Jennifer a tué Buzzer et le Docteur est recruté par les autres gangers. Avec l'aide d'un appel téléphonique holographique du fils de Jimmy, le Docteur les convainc qu'ils partagent la même compassion que les humains. Le ganger de Cleaves ordonne la libération des humains. Cela rend Jennifer folle de rage, et elle se transforme en un monstre déterminé à les tuer tous. Le groupe traverse l'usine en courant et trouve le TARDIS, qui tombe à travers la voûte. Le ganger de Cleaves et le Docteur disent qu'ils resteront pour contenir le ganger de Jennifer. Amy essaie de convaincre le Docteur de regagner le TARDIS, mais il révèle qu'ils ont échangé leurs chaussures ; le ganger du Docteur et son original ont prétendu être l'autre depuis le départ. Amy présente ses excuses pour ne pas leur avoir fait confiance, et le ganger du Docteur dit à Amy, . Le ganger du Docteur et celui de Cleaves restent en arrière tandis que les autres partent, se sacrifiant pour détruire Jennifer. Le Docteur dépose le ganger de Jimmy auprès de son fils; puis Cleaves et le ganger de Dicken au siège de leur entreprise. Amy commence soudainement à ressentir de la douleur dans son abdomen, et le Docteur lui dit qu'elle a des contractions. Dans le TARDIS, le Docteur dit à Amy qu'elle est un ganger, et qu'elle n'est plus avec eux depuis longtemps. Il explique qu'ils ont visité l'usine afin d'analyser la Chair au début de son utilisation. Il promet qu'ils trouveront la vraie Amy, et il coupe la connexion avec le ganger. Le Docteur utilise ensuite le tournevis sonique pour désintégrer le ganger d'Amy. Amy s'éveille dans une salle blanche. La femme à l'œil masqué fait glisser une trappe et la contemple, lui disant de pousser. Amy regarde et voit qu'elle est enceinte, et hurle alors que l'accouchement commence. Distribution Matt Smith : Onzième Docteur et son ganger. Karen Gillan : Amy Pond Arthur Darvill : Rory Williams Sarah Smart : Jennifer Mark Bonnar : Jimmy Marshall Lancaster : Buzzer Raquel Cassidy : Cleaves Leon Vickers : Dicken Frances Barber : Femme à l'œil masqué Edmond Moulton : Adam Continuité En et en lorsque le ganger du Docteur prend vie, et qu'il a du mal à se stabiliser, il prononce des phrases caractéristiques de ses précédentes incarnations. Ainsi, on l'entend dire la phrase (), qui est une phrase prononcée par le premier Docteur dans l'épisode . Il prononce aussi la phrase (), qui est une phrase récurrente du troisième Docteur. On l'entend aussi parler avec la voix de Tom Baker (le Docteur) lorsqu'il dit vouloir des (les bonbons préférés du Docteur) puis avec la voix de David Tennant (le Docteur). Le Docteur appelle son TARDIS « Sexy » comme dans l'épisode L'Âme du TARDIS et l'appelle « elle » () plus d'une fois. Le pseudonyme que prend le Docteur afin de le différencier de son ganger est une nouvelle fois « John Smith » ( L'École des retrouvailles, La Loi des Judoons, La Famille de sang, Smith, la Montre et le Docteur, Agatha Christie mène l'enquête ou encore Un passager de trop). Le Docteur appelle Rory « Roranicus Pondicus » de son nom de romain dans La Pandorica s'ouvre. Pensant qu'elle parle à son ganger, Amy prévient le Docteur de sa future mort dans l'épisode L'Impossible Astronaute, première partie. On voit la femme à l'œil masqué des épisodes précédents (à la et la ) deux fois dans cet épisode ainsi que l'explication de ses apparitions en fin d'épisode. Par le même artifice, la mystérieuse grossesse/non-grossesse d'Amy, dont l'histoire était entamée dans L'Impossible Astronaute, deuxième partie trouve un début d'explication. Liens externes - Le Docteur critique de l'épisode sur Le Village Notes et références Épisode de Doctor Who
Château Bel-Air (La Réunion)
Lieu de tournage en 1968 du film de François Truffaut, La sirène du Mississipi https://www.zinfos974.com/Hommage-Quand-Belmondo-tournait-a-La-Reunion_a173060.html#last_comment Le château Bel-Air est un édifice remarquable de l'île de La Réunion, département d'outre-mer français dans le sud-ouest de l'océan Indien. Situé au 23, rue Kervéguen, au Tampon, il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le , une inscription qui recouvre les façades et les toitures, mais aussi le jardin. Il accueille actuellement le consulat honoraire des Seychelles à La Réunion. Références Annexes Articles connexes Liste des monuments historiques de La Réunion. Le Tampon. Liens externes Bel-Air Bel-Air Famille Le Coat de Kerveguen Monument historique à La Réunion Monument historique inscrit en 1984 Architecture au Tampon Consulat à La Réunion Relations entre la France et les Seychelles
Hofmann
Patronyme Hofmann est un nom de famille courant de langue allemande. Le patronyme se forme vers le à partir de l'allemand Hof, et désigne le fermier. Il est porté par (ordre alphabétique) : Adolf Hofmann (1882-1956), artiste autrichien ; Albert Hofmann (1906-2008), chimiste suisse ; Armin Hofmann (1920-2020), graphiste suisse ; Arthur Hofmann (1863-1944), homme politique allemand ; August Wilhelm von Hofmann (1818-1892), chimiste allemand ; Blaise Hofmann (1978-), écrivain suisse ; Caspar Hofmann (1572-1648), médecin allemand ; Corinne Hofmann (1960-), écrivaine suisse ; Detlef Hofmann (1963-), kayakiste allemand ; Ernst Reinhold von Hofmann (1801-1871), explorateur et minéralogiste russe ; Frantz Hofmann, alias Ztnarf (né en 1985), auteur de bande dessinée belge. Fritz Hofmann (1871-1927), athlète allemand ; Fritz Hofmann (1866, 1956), chimiste allemand ; Gert Hofmann (1931-1993), écrivain allemand ; Grégory Hofmann (1992-), hockeyeur suisse ; Gus Hofmann, pilote de rallye kenyan ; Gustav Hofmann (1798-1866), homme politique hessois ; Hans Hofmann (1880-1966), peintre allemand ; Hasso Hofmann (1934-2021), philosophe allemand ; Heinrich Hofmann (1824-1911), peintre allemand ; Heinrich Hofmann (1842-1902), compositeur allemand ; Jean-Jacques Hofmann (1635-1706), Littérateur, théologien, historien suisse ; Johann Moritz Hofmann (1653-1727), médecin et professeur d'université allemand du Saint Empire ; Jonas Hofmann (1992-), footballeur allemand ; Josef Hofmann (1876-1957), pianiste américain d'origine polonaise ; Judith Hofmann (1967- ), actrice suisse ; Julius Hofmann (1840-1896), architecte autrichien ; Karl Hofmann (1896-1933), architecte allemand ; (1932-), mathématicien allemand ; Klaus Hofmann (1939-), musicologue allemand ; Leopold Hofmann (1738-1793), compositeur autrichien ; Leopold Hofmann (1905-1976), footballeur autrichien ; Louis Hofmann (1997-), acteur allemand ; Michel-Rostislav Hofmann (1915-1975), écrivain, traducteur et musicologue franco-russe ; Murad Hofmann (1931-2020), écrivain et avocat allemand ; Otto Hofmann (1896-1982), dirigeant nazi autrichien ; Paul Hofmann (1912-2008), journaliste américain d'origine viennoise ; Peter Hofmann (1944-2010), ténor allemand ; Richard Beer-Hofmann (1866-1945), poète et dramaturge autrichien ; Urs Hofmann (1956-), personnalité politique suisse ; Werner Hofmann (1928-2013), historien de l'art autrichien ; Willi Hofmann (1940-), bobeur suisse.
Čitluk
Čitluk est un toponyme qui peut désigner : en Bosnie-Herzégovine Čitluk, une ville et une municipalité du canton d'Herzégovine-Neretva, Fédération de Bosnie-et-Herzégovine ; Čitluk, un village situé dans la municipalité de Goražde, dans le canton du Podrinje bosnien et dans la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine ; Čitluk, un village situé dans la municipalité de Kozarska Dubica et dans la République serbe de Bosnie ; Čitluk, un village situé dans la municipalité de Posušje, dans le canton de l'Herzégovine de l'Ouest et dans la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine ; en Croatie Čitluk, une localité située dans la municipalité de Promina, comitat de Šibenik-Knin ; Čitluk, une localité située dans la municipalité de Sinj, comitat de Split-Dalmatie ; en Serbie (le nom étant également écrit ) Čitluk, une localité située sur le territoire de la Ville de Kruševac, district de Rasina ; Čitluk, un village situé dans la municipalité de Ljubovija, district de Mačva ; Čitluk, un village situé dans la municipalité de Mali Zvornik, district de Mačva ; Čitluk, un village situé dans la municipalité de Priboj, district de Zlatibor ; Čitluk, un village situé dans la municipalité de Sjenica, district de Zlatibor ; Čitluk, un village situé dans la municipalité de Sokobanja, district de Zaječar ; Čitluk/Çitlluk, un village du Kosovo situé dans la commune (municipalité) de Zubin Potok/Zubin Potok, district de Mitrovicë/Kosovska Mitrovica ; le monastère de Čitluk, près de Ljubovija.
Wijk aan Zee en Duin
Wijk aan Zee en Duin est une ancienne commune néerlandaise de la province de la Hollande-Septentrionale. La commune était composée des villages de Wijk aan Zee et Wijk aan Duin (aujourd'hui un quartier de Beverwijk. En 1840, la commune comptait 119 maisons et habitants. Le , la commune est supprimée et rattachée à Beverwijk. Références Beverwijk Ancienne commune dans la province de Hollande-Septentrionale
Talyp Sporty Achgabat
Le Talyp Sporty Achgabat est un club turkmène de football basé à Achgabat. Histoire Le club se classe quatrième du championnat de Turkménistan de première division en 2007, ce qui constitue sa meilleure performance. Bilan saison par saison Lien externe Fiche du club sur weltfussballarchiv.com Club de football à Achgabat Club de football fondé en 2007
Équipe d'Australie de beach soccer
L'équipe d'Australie de beach soccer est une sélection qui réunit les meilleurs joueurs australiens dans cette discipline. Histoire L'Australie jouent le premier match de son histoire contre l'équipe de France lors de la Coupe du monde 2005. Les Socceroos s'inclinent 5-1, Steve Karavatakis profite d'un moment d'égarement de la défense française pour devenir le premier buteur de l'histoire du beach soccer aussie. Palmarès Coupe du monde en 2005 Championnat d'Asie en 2013 Équipe Références Australie beach soccer Beach soccer en Australie
Jaraguari
Jaraguari est une municipalité brésilienne de l'État de Mato Grosso do Sul et la Microrégion de Campo Grande. Notes et références Municipalité au Mato Grosso do Sul
Adam Afriyie
Adam Afriyie (né le ) est un homme politique britannique et homme d'affaires qui est membre du parlement pour Windsor depuis 2005. Il est membre du Parti conservateur . Jeunesse Fils d'une mère anglaise et d'un père ghanéen, Afriyie est né à Wimbledon, à Londres, et grandit à Peckham, fréquentant l'école primaire Oliver Goldsmith . Il fait ses études à Addey et Stanhope School et est titulaire d'un BSc, diplôme en économie agricole du Wye College . Afriyie a sept demi-frères et sœurs et un frère. Il dit de son éducation: «Je n'ai jamais connu mon père avant d'être beaucoup plus âgé et ma mère, Gwen, nous a élevés seuls. Elle était mon rocher, le gel au centre de ma vie, bien que ses relations tumultueuses avec différents hommes aient créé un état constant de flux aux frontières de notre famille. " Carrière dans les affaires Afriyie est président de Connect Support Services, une société de support informatique qu'il crée en 1993. Il possède les deux tiers de DeHavilland, une société de sondage politique, qui est vendue aux éditeurs Emap en 2005 pour 18 millions de livres sterling . Il est également finaliste régional aux Ernst and Young Entrepreneur of the Year Awards 2003. Il est gouverneur du Musée de Londres, administrateur du Museum in Docklands et directeur de Policy Exchange, un organisme politique de centre droit. Afriyie est partie prenante d'Axonn Media, une entreprise de marketing de contenu. La société s'occupe des marques telles que Content Plus, NewsReach, DirectNews et ReelContent. Axonn réalise un chiffre d'affaires de 9,4 M £ en 2011 et un bénéfice avant impôts de 1,3 M £. Afriyie est le principal actionnaire de la société. Carrière politique Membre du Parti conservateur depuis 1990, il soutient en 1999 Jeffrey Archer sur sa campagne infructueuse pour être le premier Maire de Londres directement élu . Il est choisi comme candidat parlementaire pour la circonscription de Windsor en octobre 2003. Il est élu pour la première fois aux élections générales de 2005, avec une part accrue des voix (49,5%) et un basculement vers les conservateurs de 1,2%. Il est le premier parlementaire métis du Parti conservateur, bien qu'il ait déclaré dans une interview accordée au Evening Standard qu'il ne se considère pas comme noir mais « post-racial ». Aux élections de 2010, il est réélu, avec une majorité accrue (60,8%) et un basculement vers les conservateurs de 11,4%. Il prononce son premier discours le 23 mai 2005 . Au Parlement, il est membre du comité spécial de la science et de la technologie de 2005 jusqu'à son abolition en juillet 2007, et est ensuite membre du comité restreint de l'enfance, des écoles et des familles. Depuis 2010, il est président du Conservative Technology Forum. Il est président du Bureau parlementaire de la science et de la technologie depuis 2010 . Afriyie vote contre le projet de loi sur le mariage des couples de même sexe, invoquant sa crainte pour la liberté religieuse, et aussi qu'il pense que les partenariats civils simples devraient être autorisés, mais pas le projet de loi . En novembre 2013, Afriyie propose un amendement au projet de loi 2013-2014 sur l'Union européenne (référendum), pour forcer un vote anticipé pour un référendum sur l'adhésion à l'Union européenne, contre la volonté expresse de son parti. Il continue à préconiser un référendum rapide après que son amendement rebelle ait été facilement rejeté à la Chambre des communes avec seulement 6% des voix, invoquant le soutien du public à une telle initiative . En décembre 2014, Afriyie et six autres parlementaires du Parti conservateur votent contre le projet de loi sur l'égalité de rémunération (transparence), qui obligerait toutes les entreprises de plus de 250 employés à déclarer l'écart de rémunération entre les salaires moyens des hommes et des femmes . Il est proposé comme candidat possible contre David Cameron pour la direction du Parti conservateur, mais il a peu de soutien. Vie privée En août 2005, il épouse sa deuxième et actuelle épouse Tracy-Jane (née Newell), une avocate et l'ancienne épouse de Kit Malthouse, alors chef adjoint du Westminster City Council . En février 2013, la richesse d'Afriyie est estimée entre 13 et 100 millions de livres . Il possède une grande maison à Westminster, ainsi qu'un ancien monastère du XVIIe siècle à Old Windsor appelé "The Priory" . Notes et références Liens externes Naissance en août 1965 Naissance à Wimbledon Député du 58e Parlement du Royaume-Uni Député du 57e Parlement du Royaume-Uni Député du 56e Parlement du Royaume-Uni Député du 55e Parlement du Royaume-Uni Député du 54e Parlement du Royaume-Uni Député du Parti conservateur (Royaume-Uni)
Club photographique Tampei
Le était une organisation basée à Osaka et existant de 1930 à 1941 pour promouvoir l'art d'avant-garde et, vers la fin de son existence, la photographie sociale. Histoire L'organisation est fondée par Bizan Ueda et d'autres photographes qui achetaient leur matériel à la dans le quartier de Shinsaibashi. Parmi les membres fondateurs se trouvent Terushichi Hirai, Kōrō Honjō et Tōru Kōno, d'autres rejoindront le club plus tard comme Kaneyoshi Tabuchi et Nakaji Yasui. La première exposition du club se tint en 1931, suivie d'une seconde en 1932 qui montra des travaux d'avant-garde et eut un grand impact sur les visiteurs. En 1935 eut lieu la première exposition à Tokyo. Le club commence ensuite à expérimenter de nouveaux processus comme le photogramme ou la solarisation. La eut lieu en avec pour sujet les juifs déportés à Kobé par le régime nazi intitulée composée de 22 clichés. Six d'entre eux furent pris par Yasui en deux séances. Le club fut obligé de fermer plus tard dans l'année. Il redémarra après la guerre mais ne regagna jamais son importance. Notes et références Bibliographie Nihon shashinka jiten ({日本写真家事典), 328 Outstanding Japanese Photographers). Kyoto : Tankōsha, 2000 . (ja) P346. Tanjō hyakunen: Yasui Nakaji: Shashin no subete (誕生百年:安井仲治写真:写真のすべて) / Nakaji Yasui 1903-1942: The Photography. 2004. Aucun éditeur mentionné, mais sûrement le musée d'art Shoto (Tokyo), le (Nagoya), et Kyodo News (Tokyo) ; les deux premiers ont organisé une exposition centenaire des travaux de Yasui. Paperback. Also: Yasui Nakaji shashinshū (安井仲治写真集) / Nakaji Yasui: Photographer 1903-1942. Tokyo: Kyodo News, 2004. . Hardback. Le catalogue sur les expositions Shoto/Nagoya de 2004/2005 ; texte en japonais et en anglais. Malgré leurs titres différents, les deux livres sont identiques. Tucker, Anne Wilkes, et al. The History of Japanese Photography. New Haven: Yale University Press, 2003 . p.75. Source de la traduction Association ou organisme lié à la photographie au Japon Association fondée en 1930 Photographie au Japon Osaka
Constitution vénézuélienne de 1830
La constitution du Venezuela de 1830 est le texte fondateur du Venezuela après sa sécession de la Grande Colombie, le . Elle est adoptée par le , le . Histoire Le Congrès constituant commence ses sessions dans la ville de Valencia le , avec l'assistance de 33 des 48 députés ayant été élus représentants des provinces de Cumaná, Barcelona, Margarita, Caracas, Carabobo, Mérida, Barinas et Guyana. Caractéristiques Il est établi que le territoire national comprend tout ce qui avant 1810 faisait partie de la Capitainerie générale du Venezuela, selon le principe de l'Uti possidetis juris. Le pouvoir législatif est constitué des chambres des sénateurs et des députés. Elles doivent se réunir annuellement à partir du , dans la capitale de la République, pour une durée de 30 jours pouvant être prolongée de 30 jours supplémentaires si nécessaire. Le pouvoir judiciaire est constitué de la Cour Suprême de Justice, et des Cours Supérieures de Justice. Références Liens externes Constitución de 1830, sur www.antiescualidos.com Grande Colombie Constitution du Venezuela Venezuela 1830
Le Rendez-vous de Travers
Le Rendez-vous de Travers (Treffen in Travers) est un film romantique historique est-allemand réalisé par Michael Gwisdek, sorti en 1989. Il s'agit d'une adaptation d'un roman de , Himmelfahrt nach Hohenstein, publié en 1977. Le film se veut un hommage au bicentenaire de la Révolution française. Il a été sélectionné pour Un certain regard au Festival de Cannes 1989. Synopsis À l'automne 1793, le révolutionnaire parisien Georg Forster rencontre son épouse Thérèse dans le village suisse de Travers pour officialiser leur divorce. Cette rencontre est préparée par le conseiller d'État suisse Rougemont, qui a choisi ce lieu car les Prussiens n'y ont pas encore de pouvoir. En Prusse, Forster est recherché par la police en raison de ses activités révolutionnaires et sa femme, qui vit en exil en Suisse auprès du conseiller d'État Rougemont, ne peut pas non plus s'y rendre tant qu'elle est mariée à Forster. Therese vient avec leurs deux filles et son nouveau compagnon, le poète saxon Ferdinand Huber, car elle espère que son divorce lui permettra de retourner dans son pays. Physiquement et psychiquement affaibli par les combats révolutionnaires en France, Forster a si mauvaise mine que sa fille Klärchen ne le reconnaît pas et que même Therese est très consternée par son apparence. Forster souffre d'une forte toux. Tous profitent de la première soirée dans l'hôtel isolé pour se parler. Therese souhaite retourner en Allemagne. Après le départ des enfants et de la nounou pour la nuit, la relation entre Therese et Ferdinand, que Georg avait lui-même fait venir chez lui, est évoquée. Bien que Georg accepte officiellement cette relation, il ne cesse de faire part de son amour pour Therese. Le lendemain matin, Georg est assis à la table du petit-déjeuner, fraîchement rasé et peigné, lorsque sa femme le rejoint. Elle lui demande de ne pas faire la guerre à Ferdinand. Elle n'est là que pour le divorce, car elle a besoin de clarifier sa situation. Son mari lui fait cependant la proposition de rester ensemble, avec Huber comme troisième membre : ce serait après tout la possibilité d'une nouvelle forme de vie commune. La soirée se termine de nouveau par une beuverie. Contrairement à son habitude, Ferdinand se lève tôt le lendemain et s'amuse à l'extérieur avec Georg et les deux enfants. Les deux hommes partent ensuite se promener dans les montagnes suisses. Là, Huber reproche à Forster d'avoir cherché à prouver que Therese soit infidèle pour justifier l'échec du mariage, ce que Forster conteste. Il insiste sur le fait qu'il ne veut pas renoncer à Therese, mais Huber lui fait comprendre que ce n'est pas à lui de décider. L'après-midi, Therese et Georg se rendent chez le maire pour y annuler leur mariage. Mais le maire fait des difficultés et exige une justification écrite de l'annulation du mariage, ce qui Therese et Georg ne sont pas en état de donner. Tous deux doivent donc repartir sans avoir obtenu satisfaction, ce qui fait que Therese s'effondre presque et que Georg ne peut cacher une légère joie. Après leur retour à l'hôtel, Forster rassure Huber qui lui demande si tout va bien. Lors d'une promenade dans les montagnes, les deux hommes se disputent à nouveau au sujet de leur relation avec Therese, ce qui met à nouveau en évidence leurs différents points de vue. Le brouillard s'épaissit et ils se perdent de vue jusqu'à ce que Forster retrouve son rival sur une pente rocheuse à laquelle il ne peut plus s'accrocher que du bout des doigts. Malgré leur rivalité, Forster sauve la vie de Huber. Georg repart à Paris et, bien que Therese l'aime toujours, elle ne le suit pas, car elle sait qu'il sacrifiera toujours sa vie privée à son militantisme révolutionnaire. Et elle sait aussi que Huber a besoin d'elle. Deux mois plus tard, Georg Forster meurt à Paris à l'âge de 39 ans. Therese vit 10 ans en Allemagne avec Ferdinand Huber, qu'elle a épousé, jusqu'à sa mort. Vingt-cinq ans plus tard, Therese Huber meurt en tant qu'écrivaine reconnue. Fiche technique Titre original : Treffen in Travers Titre français : Le Rendez-vous de Travers Réalisateur : Michael Gwisdek Scénario : Michael Gwisdek, , (dramaturgie) Photographie : Montage : Son : Hans-Joachim Kreinbrink Musique : Costumes : Katrine Cremer Sociétés de production : Deutsche Film AG Pays de production : Langue de tournage : allemand Format : Couleur Orwo - 1,66:1 - Son mono - 35 mm Durée : 101 minutes (1h41) Genre : film romantique historique Dates de sortie : Allemagne de l'Est : Allemagne de l'Ouest : Distribution : Georg Forster Corinna Harfouch : Thérèse Forster Uwe Kockisch : Ferdinand Huber Susanne Bormann : Röschen Forster Lucie Gebhardt : Klärchen Forster : Liese, la bonne d'enfants : Lionidas, le tavernier : Marthe, la tavernière Wolf-Dietrich Köllner : Rougemont, le conseiller d'état Andreas Schneider : Jean Claude, le gendarme Hark Bohm : le maire : un agent prussien : un agent prussien : le douanier Jochen Ziller : l'officier Johannes Gwisdek : un garçon de village Robert Gwisdek : un garçon de village : le lansquenet Notes et références Liens externes • DEFA-Stiftung • Filmportal • Filmdienst Film allemand sorti en 1989 Film est-allemand Film historique allemand Film romantique allemand Film biographique allemand Film sur la Révolution française Film se déroulant dans les années 1790 Film sur le divorce Adaptation d'un roman allemand au cinéma Film se déroulant en Suisse
Michel Gaudry
Michel Gaudry est un contrebassiste de jazz français, né le à Eu (Seine-Inférieure), mort le à Saint-Lô (Manche). Biographie Dessinateur technique de formation, Michel Gaudry apprend le piano et la clarinette. C'est sur le deuxième instrument qu'il fait ses débuts comme jazzman amateur. Il se produit dans les clubs parisiens, par exemple au Lorientais, où il a l'occasion de jouer avec Claude Luter. En 1955, il fait ses débuts professionnels à Lausanne (Suisse), aux côtés de Michel Hausser et Gérard Le Coat. C'est là qu'il commence à pratiquer sérieusement la contrebasse. En 1957, de retour à Paris, il devient un contrebassiste très demandé. Au cours d'une émission de radio, il rencontre le pianiste Art Simmons. Ce dernier lui demande de se joindre à son trio au Mars-Club, avec successivement Pierre Cullaz, Pierre Cavalli, puis Elek Bacsik à la guitare électrique. Depuis, on a pu l'entendre aux côtés de jazzmen français comme Georges Arvanitas, Guy Lafitte, Henri Renaud, René Urtreger, Jack Diéval, Stéphane Grappelli, ou des Double Six. Il a accompagné aussi, en clubs ou pour des enregistrements, des musiciens américains de passage en France : Wes Montgomery, Dexter Gordon, Lee Morgan, Sonny Stitt, Billie Holiday, Duke Ellington, Bud Powell, Clark Terry, Barney Kessel, Lou Bennett, Kenny Clarke... Dans les années 1970, il a participé à la première « Swing Machine » de Gérard Badini, aux côtés de Raymond Fol et Sam Woodyard. Il a été aussi très actif comme musicien de studio. Il a par ailleurs accompagné de nombreuses vedettes de la variété en France et à l'étranger : Barbara, Serge Gainsbourg, Claude Nougaro, Serge Lama, Jeanne Moreau, Charles Dumont, Nancy Holloway, Joséphine Baker, etc. Michel Gaudry passe ses dernières années à Sainte-Marie-du-Mont (Manche). Il meurt le , âgé de 90 ans. Liens externes Contrebassiste français de jazz Musicien normand Naissance en septembre 1928 Naissance dans la Seine-Inférieure Décès à Saint-Lô Décès en mai 2019 Décès à 90 ans
Massimo Cavaliere
Massimo Cavaliere (né le à Naples) est un sabreur italien. Biographie Massimo Cavaliere est médaillé de bronze par équipe en 1988 à Séoul (avec Marco Marin, Gianfranco Dalla Barba, Giovanni Scalzo et Ferdinando Meglio). Notes et références Liens externes Profil sur le site du Comité national olympique italien Naissance à Naples Personnalité italienne du XXe siècle Sabreur italien Escrimeur aux Jeux olympiques d'été de 1988 Médaillé de bronze olympique italien Naissance en novembre 1962
Johann Adam Breysig
Johann Adam Breysig (né le à Leutesdorf, mort le à Dantzig) est un architecte et peintre prussien. Biographie Breysig est formé par Peter Beckenkamp, un décorateur de théâtre à Coblence et voyage ensuite avec une compagnie de théâtre. En 1791, il devient maître d'œuvre et décorateur pour le théâtre de Bernbourg puis en 1796 commissaire pour les constructions pour le prince Alexis-Frédéric-Christian d'Anhalt-Bernbourg à Ballenstedt. Frédéric-Guillaume III de Prusse le nomme comme l'un des premiers professeurs de la en 1799. En 1804, il ouvre l'école des beaux-arts de Dantzig dont il sera professeur de 1809 à 1831 ; Johann Karl Schultz sera son successeur. La création du panorama est attribuée selon les brevets à l'Irlandais Robert Barker en 1787. Cependant Breysig affirme en avoir eu l'idée un an auparavant. Néanmoins Breysig trouve un mécène. Les peintres et son fils , élève de Breysig de 1808 à 1811, font connaître le panorama dans les foires ; le père travaille la technique tandis que le fils applique le style de l'école de Berlin où il étudie en 1815. Notes et références Annexes Bibliographie . . Liens externes Peintre allemand du XVIIIe siècle Peintre allemand du XIXe siècle Peintre prussien Architecte prussien Naissance en Rhénanie-Palatinat Naissance dans l'électorat de Trèves Naissance en avril 1766 Décès à Dantzig Décès en province de Prusse Décès en août 1831 Décès à 65 ans
1 500 mètres féminin aux championnats du monde d'athlétisme 1999
L'épreuve du 1 500 mètres féminin des championnats du monde d'athlétisme 1999 s'est déroulée les 27 et au Stade olympique de Séville, en Espagne. Elle est remportée par la Russe Svetlana Masterkova. Résultats Finale Légende Notes et références Liens externes Résultats par épreuve des Championnats du monde de 1999 sur le site de l'IAAF Championnats du monde d'athlétisme 1999 Femmes 1999
Spinnerette
Spinnerette est un groupe de rock alternatif américain, originaire de Los Angeles, en Californie. Il est créé par l'ex-chanteuse et guitariste du groupe The Distillers, Brody Dalle en compagnie du multi-instrumentiste américain Alain Johannes. Après un premier EP Ghetto Love sorti en décembre 2008, leur premier album sobrement intitulé Spinnerette est sorti le . Biographie Spinnerette est formé en 2007. Après la séparation des membres du groupe The Distillers, Brody Dalle se met à écrire de nouveaux morceaux avec Alain Johannes (Queens of the Stone Age, Eleven). Rapidement Dalle signe un premier contrat chez Sire Records, elle s'entoure alors de Johannes, Tony Bevilacqua à la guitare (ex-The Distillers) et Jack Irons à la batterie. Une première chanson intitulée Valium Knights est mise en ligne sur le site internet officiel de Spinnerette, puis fin sort un premier EP disponible en téléchargement légal intitulé Ghetto Love. À la suite des différentes obligations des membres du groupe, Spinnerette fait peu de concerts. Dalle décide donc en accord avec les autres membres d'intégrer de nouveaux musiciens pour les concerts. Seul Bevilacqua reste avec le groupe, alors que Bryan Tulao et Matt Caughthran du groupe Bronx et Dave Hidalgo ex batteur de Suicidal Tendencies remplacent en tournée les membres officiels de Spinnerette. Début 2009, le groupe quitte Sire Records, et signe avec le label indépendant Anthem Records créé par les membres du groupe Rush. Le groupe sort alors leur premier album intitulé Spinnerette le . Le groupe est inactif depuis 2010 ; en 2012, Dalle poste sur Twitter qu'elle est en studio d'enregistrement avec Shirley Manson de Garbage pour au moins un morceau. Dalle publie son premier album solo, Diploid Love, en 2014. Membres Membres actuels Brody Dalle - guitare, chant Alain Johannes - basse Tony Bevilacqua - guitare Jack Irons - batterie Membres live Brody Dalle - guitare, chant Tony Bevilacqua - guitare Bryan Tulao - guitare Vincent Hidalgo - basse Dave Hidalgo Jr. - batterie Discographie 2008 : Ghetto Love EP 2009 : Spinnerette Singles Ghetto Love Sex Bomb Baptized by Fire All Babes Are Wolves Notes et références Liens externes Groupe de rock alternatif de Los Angeles Groupe musical américain des années 2000 Groupe musical formé en 2007
Ginès Gonzales
Ginès Gonzales, né le à Saint-Étienne, est un footballeur français évoluant au poste de défenseur. Biographie Formé à l'AS Saint-Étienne, il intègre le groupe professionnel du club en 1957 mais n'arrive pas à s'imposer, ne jouant que quatorze matchs en quatre ans toutes compétitions confondues. Il dispute les Jeux olympiques de 1960 avec l'équipe de France olympique, éliminée au premier tour ; il joue un seul match, contre le Pérou. Il rejoint donc en 1961 le RC Strasbourg, où il bénéficie de plus de temps de jeu. Il y reste quatre ans avant de revenir à l'AS Saint-Étienne en 1965. Il y joue de nouveau jusqu'en 1967. Statistiques Il dispute un total de 140 matchs en Division 1 et douze matchs en Coupe de l'UEFA. Palmarès Champion de France en 1967 avec l'AS Saint-Étienne Vainqueur de la Coupe Charles Drago en 1958 avec l'AS Saint-Étienne. Liens externes Naissance à Saint-Étienne Naissance en mai 1938 Footballeur français Joueur de l'AS Saint-Étienne Joueur du Racing Club de Strasbourg Footballeur aux Jeux olympiques d'été de 1960
Liste des héritiers du trône d'Écosse
Cet article donne la liste des héritiers du trône d'Écosse depuis l'avènement de David en 1124 jusqu'à l'Acte d'Union de 1707. Contrairement à d'autres monarchies, les règles de succession n'ont pas inclus la loi salique, mais les droits des femmes n'ont cependant pas toujours été respectés. Les héritiers mâles ont porté le titre de duc de Rothesay, créé en 1398 sur décision du roi Robert III en faveur du premier descendant mâle du monarque, qui est aujourd'hui porté par les héritiers du trône britannique. Liste des héritiers par dynastie Le nom de la dynastie indiqué se réfère au souverain alors en place. Les héritiers peuvent appartenir à d'autres dynasties. Les héritiers qui sont montés par la suite sur le trône sont indiqués en gras. Maison de Dunkeld (1124-1290) Maison de Balliol (1292-1296) Maison de Bruce (1306-1371) Maison Stewart, puis Stuart (1371-1651, 1660-1707) Avec l'avènement de Jacques VI sur les trônes d'Angleterre et d'Irlande, et l'Union des Couronnes le 24 mars 1603, la liste des héritiers des trônes d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande se confond jusqu'à l'Acte d'Union du mai 1707. Succession jacobite (1689-1807) En dépit de la Glorieuse Révolution, les partisans de Jacques VII continuent à le reconnaître comme roi d'Écosse et ne reconnaissent pas l'Acte d'Union du mai 1707 instaurant le royaume de Grande-Bretagne. La liste des héritiers des prétendants jacobites aux trônes d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande se confond jusqu'à la mort du dernier prétendant, Henri Benoît Stuart, le 13 juillet 1807. Notes et références Notes Références Annexes Articles connexes Liste des héritiers du trône britannique Liste des héritiers du trône d'Angleterre Liste des héritiers du trône d'Irlande Duc de Rothesay Écosse Britannique
Jackson Heights (Queens)
Jackson Heights est un quartier de l'arrondissement de Queens à New York. Habitants notables Alfred Mosher Butts a inventé le jeu de scrabble alors qu'il habitait à Jackson Heights. Chester Carlson y a inventé l'électrophotographie en 1938 (devenue par la suite la photocopie) Charlie Chaplin y a résidé Les Paul y avait un studio. Howard Stern y a habité. Harvey W. Berger y est né. L'acteur Boyd Marshall y est mort en 1950, ainsi que le sinologue Elliot Sperling en 2017. Films tournés Usual Suspects (1995) In Jackson Heights, film documentaire sur le quartier réalisé par Frederick Wiseman (2015). Démographie Selon l', pour la période 2012-2016, 53,6 % de la population âgée de plus de 5 ans déclare parler l'espagnol à la maison, alors que 17,6 % déclare parler l'anglais, 5,0 % une langue chinoise, 1,8 % l'hindi, 1,5 % l'ourdou, 1,3 % le tagalog, 1,0 % l'arabe, 1,0 % le russe, 0,9 % le grec, 0,8 % le coréen, 0,7 % le portugais, 0,5 % le français, 0,5 % le polonais, 9,3 % une autre langue indienne et 4,5 % une autre langue. Notes et références Voir aussi Marche des fiertés de Queens Liens externes Quartier du Queens Registre national des lieux historiques dans le Queens Registre national des lieux historiques en 1999
Library of America
(LOA) est une maison d'édition sans but lucratif spécialisée dans la littérature américaine. Créée en 1979 sous l'impulsion du critique Edmund Wilson, la maison d'édition est fortement inspirée de la Bibliothèque de la Pléiade. Elle publie son premier volume en 1982 : celui-ci regroupe Taïpi, Omoo et Mardi, trois romans de Herman Melville. Depuis, plus de 300 volumes ont été publiés dans la collection. Histoire La collection française de la Bibliothèque de la Pléiade est l'inspiration majeure de la maison d'édition , telle que le souhaitait le critique littéraire Edmund Wilson. Les membres fondateurs de la maison comptent notamment l'universitaire américain Daniel Aaron, ainsi que les éditeurs Helen Honig Meyer et Roger W. Straus, Jr.. Le conseil consultatif original comprend les auteurs et critiques littéraires suivants : Robert Penn Warren, C. Vann Woodward, R. W. B. Lewis, Robert Coles, Irving Howe et Eudora Welty. La maison d'édition est présidée par Cheryl Hurley. Le premier volume est publié en 1982, soit dix ans après la mort d'Edmund Wilson. En plus de la publication de nombreux volumes se concentrant sur des auteurs uniques, la maison fait aussi paraître des anthologies sur des thèmes spécifiques : dès 1998, dans une édition préparée par Phillip Lopate. cherche à effectuer un travail de diffusion et de conservation de la culture littéraire américaine que ses membres jugent importante artistiquement et historiquement. Ainsi, les écrits sélectionnés de plusieurs présidents des États-Unis sont également publiés. Malgré la vente de plus de volumes annuellement, le modèle de repose sur la contribution financière de particuliers ou d'organisations pour subvenir aux coûts de préparation, de publicité et d'impression des ouvrages. Comme dans le cas de la Pléiade, certains volumes peuvent être épuisés sans qu'une réimpression ne soit prévue. Charte de fabrication Les ouvrages de répondent à une charte de fabrication exigeante. Les volumes sont imprimés sur un papier non acide mais à la durée de vie conséquente qui est approuvé par l'American National Standards Institute. Le tissu de la reliure est en viscose tissée. La méthode de reliure est contemporaine : la couture est située dans les plis de la page pour augmenter la durée de vie de l'ouvrage ainsi que pour permettre un plus grand confort de lecture. Les volumes comptent entre 700 et pages. La police d'écriture utilisée est Galliard. Un ruban marque-pages est inclus dans le volume. Annexes Notes et références Articles connexes Bibliothèque de la Pléiade Biblioteca della Pléiade I Meridiani Lien externe Site de Library of America Entreprise ayant son siège à New York Entreprise fondée en 1979 Maison d'édition d'ouvrages littéraires
Al Akhbar (Maroc)
Al Akhbar est un quotidien marocain arabophone, fondé en 2012 par Rachid Niny et publié par l'entreprise Awal Media depuis. Ligne éditoriale Diffusion En 2014, la diffusion payée dAl Akhbar est de . En 2016, le journal est le principal quotidien arabophone au Maroc, avec en moyenne vendus par jour. Voir aussi Articles connexes Presse au Maroc Liens externes http://www.alakhbar.press.ma عن موقع لكم: نيني يصدر 'الأخبار' بشعار 'الهدهد' يوم 17 نوفمبر Notes et références Presse quotidienne en arabe Presse quotidienne au Maroc
Torarp
Torarp est une localité de la commune de Karlshamn, dans le comté de Blekinge en Suède. Sa population en 2010 s'élève à . Notes et références Localité dans le comté de Blekinge
Ken Lovsin
Ken Lovsin (né le à Rivière-la-Paix) est un joueur canadien de hockey sur glace. Lors des Jeux olympiques d'hiver de 1994, il remporte la médaille d'argent. Palmarès Médaille d'argent aux Jeux olympiques de Lillehammer en 1994 Références Naissance en décembre 1966 Joueur international canadien de hockey sur glace Joueur de hockey sur glace aux Jeux olympiques d'hiver de 1994 Médaillé d'argent olympique canadien
Lucjan Lis
Lucjan Roman Lis, né le à Bytom et mort le en Allemagne, est un coureur cycliste polonais. Il a notamment été champion du monde du contre-la-montre par équipes en 1973. Il a également été médaillé d'argent de cette discipline aux Jeux olympiques de 1972 et a remporté le Tour de Pologne en 1973. Il est le père de Lucas Liss, cycliste sur piste allemand. Le , il reçoit des mains du consul général de France à Cracovie le titre de Roi du vélo 2014-2015 décerné par l'Académie royale du vélo de Cracovie. Palmarès 1970 du championnat de Pologne sur route 1971 Médaillé de bronze au championnat du monde du contre-la-montre par équipes 1972 de Vienne-Rabenstein-Gresten-Vienne Médaillé d'argent du contre-la-montre par équipes aux Jeux olympiques du Tour de Bulgarie 1973 Champion du monde du contre-la-montre par équipes (avec Tadeusz Mytnik, Stanisław Szozda et Ryszard Szurkowski) Tour de Pologne Classement général de la Course de la Paix Notes et références Lien externe Coureur cycliste polonais Coureur cycliste aux Jeux olympiques d'été de 1972 Naissance en août 1950 Naissance à Bytom Décès en janvier 2015 Décès à 64 ans Roi du vélo (Cracovie) Décès en Rhénanie-du-Nord-Westphalie Mort d'une rupture d'anévrisme
Démographie d'Estouy
La démographie d'Estouy, commune rurale du département du Loiret, en région Centre-Val de Loire, est caractérisée par une densité faible et une population en croissance modérée depuis les années 1960. En , Estouy comptait habitants, soit une évolution de % par rapport à 2006. La population est plus jeune que celle de la France métropolitaine. L'évolution démographique, les indicateurs démographiques, la pyramide des âges, l'état matrimonial, les caractéristiques de l'emploi et le niveau de formation sont détaillés ci-après. Évolution démographique L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués périodiquement dans la commune depuis 1793. Après une phase de relative stabilité au , la population de la commune a décru pour atteindre un minimum en 1962 avec . Elle croît ensuite modérément. En 2009, la commune a regagné son niveau du début du . Une réforme du mode de recensement permet à l'Insee de publier les populations légales des communes annuellement à partir de 2006. Pour les communes de moins de , les recensements ont lieu tous les cinq ans, les populations légales intermédiaires sont quant à elles estimées par calcul. Le premier recensement exhaustif de la commune entrant dans le cadre de ce nouveau dispositif a eu lieu en . En , Estouy comptait habitants, soit une évolution de % par rapport à 2006. Indicateurs démographiques Densité La densité de population d'Estouy, mesurant le nombre de personnes par unité de surface, est passée de 17,3 habitants/km2 en 1968 à 28,4 en 2009. Elle est, en 2009, 3,4 fois plus faible que la densité moyenne du département du Loiret (96,5), 2,3 fois plus faible que celle de la région Centre (64,8) et 4 fois que celle de la France métropolitaine (114,8). Cet indicateur situe la commune au au niveau départemental (sur 334 communes) et au au niveau national (France métropolitaine), sur . Soldes naturels et migratoires La variation moyenne annuelle de la population s'est relativement tassée depuis les années 1970. De 1,6 % sur la période 1968-1975, elle est passée à 0,4 % sur la période 1999-2009, quand celle du département du Loiret a baissé de 1,9 % à 0,6 %. Le solde naturel annuel, qui est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une même année, connaît une forte augmentation, puisque la variation annuelle due au solde naturel passe de -0,7 à 0,6. L'augmentation du taux de natalité, qui passe de 5,2 % à 10,5 %, est en fait relativement compensée par la baisse du taux de mortalité, qui parallèlement passe de 10,9 à 8,6. Le flux migratoire connaît un recul, le taux annuel passant de 2,2 à -0,2 %, traduisant une baisse des implantations nouvelles dans la commune. Le taux de natalité est passé de 5,2 ‰ sur la période 1968-1975 à 10,5 ‰ sur la période 1999-2009. Celui du département était sur la période 1999-2009 de 13,1 ‰ et celui de la France métropolitaine de 12,8 ‰. Le taux de mortalité est quant à lui passé de 11,8 ‰ sur la période 1968-1975 à 4,8 ‰ sur la période 1999-2009. Celui du département était sur cette dernière période de 8,5 ‰ et celui de la France de 8,8 ‰. Évolution sur la période 1968-2009 <div style="float:left"> <center> Mouvements naturels sur la période 1999-2009 Naissances Décès Âge de la population Indice de jeunesse La population d'Estouy présente en 2009 une structure par grands groupes d'âge légèrement plus jeune que celle de la France métropolitaine . Il existe en effet de moins de pour de plus de , alors que pour la France l'indice de jeunesse, qui est égal à la division de la part des moins de par la part des plus de , est de 1,06. L'indice de jeunesse de la commune est également supérieur à celui du département (1,1) et à celui de la région (0,95). La population a vieilli entre 1999 et 2009, le taux des personnes de 60 ans et plus passant de 17 % à 21 %, à l'instar des populations du département et de la France qui sont aussi passées respectivement de 20 à 23 % pour le Département et de 20 à 23 % pour la France métropolitaine. <center> <center> 1999 2009 Pyramide des âges La pyramide des âges, à savoir la répartition par sexe et âge de la population, de la commune de Estouy en 2009 ainsi que, comparativement, celle du département du Loiret la même année, sont représentées avec les graphiques ci-dessous. La population de la commune comporte 51,8 % d'hommes et 48,2 % de femmes. La tranche pour laquelle le déséquilibre est le plus prononcé en faveur des femmes est la tranche 30-44 ans (+7,7 % de femmes). Familles État matrimonial L'état matrimonial légal désigne, selon l'Insee, la situation conjugale d'une personne au regard de la loi : célibataire, mariée, veuve, divorcée.En 2009, la commune comptait 27,1 % de célibataires, 62,2 % de personnes mariées, 3,6 % de veufs ou veuves et 7 % de divorcé(e)s. Le taux de personnes mariées apparaît ainsi très supérieur à celui du département (49,8 %) mais aussi de la France (47,5 %). Taille des ménages Le nombre de ménages tend à croître plus vite que la population : + 1,72 % par an en moyenne en France métropolitaine pour le nombre de ménages entre 1968 et 2009, + 0,74 % pour la population (tableau ci-après). Le nombre moyen de personnes par ménage tend en effet à baisser : égal à 3,06 en 1968, il n’est plus que de 2,4 en 1999 et de 2,27 en 2009. La tendance est similaire pour la commune. Le nombre moyen de personnes par ménage tend également à baisser : égal à 2,98 en 1968, il n’est plus que de 2,56 en 1999 et de 2,58 en 2009. Le premier recensement exhaustif de la commune dans le cadre du nouveau dispositif de recensement de la population a eu lieu en 2004. Pour les communes de moins de , le recensement étant réalisé tous les , 2009 est une année de recensement exhaustif. La répartition de la population de ou plus par sexe, âge et état matrimonial légal en 2009 est présentée dans le tableau suivant. Emploi En 2009, les professions intermédiaires représentaient, avec 80 emplois, la catégorie socioprofessionnelle la plus importante de la population active de la commune (20,4 % contre 12,8 au niveau départemental). En 1999, ils étaient 48 et représentaient 12,5 % de la population active. La commune comptait par ailleurs, en 2009, 104 retraités, soit 26,5 % de la population de la commune et 0,8 % de moins que le taux départemental. Cet écart s'est toutefois réduit par rapport à celui de 1999 puisqu'il était alors de 1,6 %. <center> 1999 2009 En 2009, année de recensement exhaustif, la répartition de la population de 15 ans ou plus de la commune par sexe, âge et catégorie socioprofessionnelle est, comparativement à celle du département, la suivante : Niveau de formation Le taux de personnes non scolarisées sans diplôme a diminué entre 1999 (17,8 %) et 2009 (13,3 %). Il est inférieur à celui du Loiret (18,3 %) et à celui de la France métropolitaine (18,3 %). Parallèlement, le taux de personnes titulaires d'un diplôme de l'enseignement supérieur long est passé de 6,3 % en 1999 à 8,1 % en 2009, un taux inférieur à celui du Loiret (10,5 %) et au taux national relatif à la France métropolitaine (12,7 %). <center> 1999 2009 Notes et références Notes Références Articles connexes Démographie de la France Démographie de la région Centre Démographie du Loiret Estouy
Annabel Lee (groupe)
Annabel Lee est un groupe de garage rock et indie originaire de Bruxelles, en Belgique. Biographie Le groupe, dès ses débuts en janvier 2017, sort un premier single nommé Best Good Friend. La même année, le trio commence à collaborer avec le label indépendant Luik Music (Liège, Belgique) qui fait office de label, de manager et d'agence de booking. Diffusé avec succès à la radio, le groupe sort un premier EP nommé Wallflowers, condensé de mélodies rock aussi pop que garage. Il se fait également connaitre en concert : au Botanique, au festival Eurosonic, et en première partie de Parquet Courts. En 2017 et 2018, le groupe enchaîne les dates en parcourant la Belgique, avec des représentations aux Nuits Botaniques, au festival ProPulse, au Reflektor (Liège) mais aussi de plus petites salles. En 2020, sort son premier album Let The Kid Go, au sein du label Luik Music. A l'occasion de cette sortie, le groupe établit une tournée en Belgique et en France. Deux release party sont prévues, l'une au Botanique (Bruxelles) et l'autre à Liège. A ce sujet, le magazine Femmes d'Aujourd'hui publie un article intitulé Les 9 concerts à ne pas manquer lors des Nuits 2020 au sein duquel le groupe belge est le premier cité. En mars 2020, le festival de Dour annonce que le trio rejoint l'affiche pour son édition 2020. Pour préparer la sortie de cet album le 20 mars 2020, Annabel Lee tourne deux clip : pour la chanson Let The Kid Go et pour See You Naked. Ils sont réalisés avec Alexandre De Bueger. Les retours dans les médias sont parues dans le Moustique , le Focus Vif ou encore sur le site des Inrocks. Discographie Solo albums 2018 : Little Sad And Not So Sad Songs (Disponible en version physique et digitale) EP's 2017 : Wallflowers (Disponible en version physique et digitale) 2018 : Black Pudding EP (Disponible en version digitale) Albums 2020 : Let The Kid Go (Disponible en version physique et digitale) Les différentes sorties d'Annabel Lee apparaissent sur leur page Bandcamp, mais également sur les différentes plateformes de streaming en collaboration avec Luik Music. Membres du groupe Autour de la chanteuse Audrey Marot se succèdent des musiciens du groupe Mountain Bike (Charles-Antoine et Aurélien), Vankou à la basse (Animal Youth, Black Sheep), et Hugo à la batterie (lui aussi d’Animal Youth). Notes et références Groupe belge de rock Groupe musical de Bruxelles
Molly O'Day
Molly O'Day (née Suzanne Dobson Noonan le et morte le ) fut, comme sa sœur Sally O'Neil, une actrice américaine. Biographie Molly O'Day était la benjamine d'une fratrie de onze enfants. Sa mère, Hannah Kelly, était chanteuse au Metropolitan Opera et son père, Thomas Francis Patrick Noonan, était juge. Il mourut pématurément, obligeant sa femme à abandonner sa carrière pour se consacrer à l'éducation de leurs enfants. Sa première apparition à l'écran date de 1926, où elle tourna dans Scandale à Hollywood, le deuxième film que tournèrent ensemble Stan Laurel et Oliver Hardy. Elle joua ensuite dans Les Petites Canailles, une série américaine de courts films de comédie créée par Hal Roach et devint une WAMPAS Baby Star en 1928 (sa sœur, Sally O'Neil, l'avait été en 1926). Son dernier film fut Skull and Crown, en 1935. Elle fait partie du Hollywood Walk of fame au 1708 Vine Street. Filmographie partielle 1926 : Scandale à Hollywood (45 Minutes from Hollywood) de Fred Guiol : la sœur d'Orville 1927 : Son plus beau combat (The Patent Leather Kid) d'Alfred Santell : Curley Boyle 1928 : The Little Shepherd of Kingdom Come d'Alfred Santell : Melissa Turner 1929 : The Show of Shows de John G. Adolfi : Artiste dans le show Meet My Sister 1933 : Gigolettes of Paris d'Alphonse Martell : Paulette 1933 : Skull and Crown d'Elmer Clifton : Ann Norton Notes et références Liens externes Sources Naissance en octobre 1911 Naissance à Bayonne (New Jersey) Actrice américaine du muet Actrice américaine WAMPAS Baby Stars Hollywood Walk of Fame Décès en octobre 1998 Décès dans le comté de San Luis Obispo
Charles Léger
Charles Léger, né le à Versailles(Yvelines, France) et mort le à Meudon (Hauts-de-Seine, France), est un publiciste, historien et critique d'art français. Biographie Fils de Victor Léger et de Louise Stéphanie Gruard, Charles Léger est connu pour avoir rédigé la première véritable monographie consacrée au chef de fil du courant réaliste, le peintre Gustave Courbet, entre 1925 et 1948. Amateur et critique d'art, Charles Léger cherche à faire connaître certaines célébrités comtoises. Le 15 juillet 1905, il épouse à Besançon Berthe Marie Poinsot, née le 10 décembre 1883 à Charenton (fille d'Henri P. et de Nelly Clara Faivre). Ensemble, ils auront deux enfants : Christiane, née en 1907, et Philippe Claude, mort au front pendant la Première Guerre mondiale. Au moment de son mariage en 1905 il est comptable et domicilié à Paris. Il était également membre de la Société des Amis de Meudon et Bellevue. Il est aussi membre correspondant de la Société d'émulation du Jura et de la Société d'émulation du Doubs, au moins entre 1912 et 1917. Le Musée d'Art et d'Histoire de Meudon conserve un fonds documentaire, essentiellement constitué d'estampes, lui ayant appartenu. On y trouve aussi des caricatures et extraits de presse relatifs à Gustave Courbet pour la majorité. Il y a aussi items relatifs à la photographie, la peinture de femmes, des nus féminins. Donné au Musée d’Art et d’Histoire de Meudon en 1984, ce fonds conserve 121 objets. Publications Auguste Lançon, peintre-graveur : 1836-1885, Gazette des Beaux-arts, 1920 (déc.), p. 385-400, ill.lire la suite...) Figures franc-comtoises : Ch. Thuriet, L. Sahler, A. Callet, E. Chapuis, E. Fourquet, F. Clerget, G. Max Claudet, L. Pergaud, L. Cathlin, Paris : Boutet, 1913, portr. ; 8º Au pays de Gustave Courbet, Chez l'auteur, 1910, 24 p. Figures franc-comtoises, quelques contemporains : Ernest Chapuis, Les Gaudes, 1er avril 1913, p. 1417-1418, portr. Courbet, Paris, Éditions G. Crès et , 1929 — réédition de 1934 chez Braun. Références Liens externes Comité des travaux historiques et scientifiques - Institut rattaché à l’École nationale des chartes BnF - Site institutionnel - Data.BnF.fr Historien français du XIXe siècle Historien français du XXe siècle Naissance en juillet 1980 Naissance à Nancy
Choilodon
Choilodon est un genre éteint de chevrotains (animaux de la famille des tragulidés). L'espèce type et seule espèce C. elegans, a été découverte dans des phosphorites du Quercy en France, dans le département du Lot. Ce remplissage karstique est généralement daté de l’Éocène supérieur au début de l'Oligocène supérieur Description L'espèce a été décrite à partir d'une portion du maxillaire inférieur. Le nom de genre provient de la présence d'une cavité en forme de cornet dans la quatrième prémolaire du spécimen. Références Bouvier, E.S., 1888: Nouveaux Mammifères Fossiles de Sansan et du Quercy. Le Nat: 149 & 150, 168 & 169 Liens externes Index Generum Mammalium: a List of the Genera and Families of Mammals sur le site de l'University of North Texas † Mammifère de l'Oligocène Mammifère de l'Éocène Taxon fossile décrit en 1888
Caryotophora
Caryotophora Leistn. est un genre de plante de la famille des Aizoaceae. Caryotophora Leistn. in L.Bolus, Notes Mesembr. 3: 289 (1958) Type : Caryotophora skiatophytoides Leistn. Liste des espèces Caryotophora Leistn. est, à ce jour, un genre monotype. Caryotophora skiatophytoides Leistn. Notes et références Liens externes Genre d'Angiospermes (nom scientifique) Aizoaceae
Tom et Jerry font la sieste
Tom et Jerry font la sieste (Cat Napping) est le métrage d'animation de la série américaine Tom et Jerry réalisé par William Hanna et Joseph Barbera et sorti le . Liens externes Court métrage de Tom et Jerry Film américain sorti en 2001
Festival du livre et de la bande dessinée
Le Festival du livre et de la bande dessinée est un festival de l'île de La Réunion, département d'outre-mer français dans le sud-ouest de l'océan Indien. Il est issu de la fusion de deux manifestations, l'une consacrée à la bande dessinée, Cyclone BD, et l'autre à la littérature d'enfance et de jeunesse. Il s'ouvre, à partir de 2009, à l'édition plus traditionnelle. Annexes Article connexe Parc des expositions et des congrès de Saint-Denis. Lien externe Site Internet de La Réunion des Livres, association organisant le Festival du livre et de la bande dessinée. Livre et bande dessinee Livre et bande dessinee Commerce à Saint-Denis (La Réunion) Culture à Saint-Denis (La Réunion) Le Chaudron
Pat Brady (auteur)
Pat Brady (né le à Louisville) est un auteur de bande dessinée américain, créateur en 1984 du comic strip Rose Is Rose. Biographie Prix et récompenses 2005 : Prix Reuben pour Rose Is Rose Références Annexes Bibliographie Liens externes Naissance en octobre 1947 Naissance à Louisville (Kentucky) Auteur américain de comic strip Lauréat du prix Reuben
Francesco Buonamici
Francesco Buonamici peut désigner plusieurs personnalités italiennes : Francesco Buonamici, (1533-1603), médecin, écrivain, philosophe et universitaire florentin, professeur à l'université de Pise ; Francesco Buonamici, (1596-1677), architecte italien qui a introduit le baroque à Malte ; Francesco Buonamici, (1832-1921), juriste italien, professeur de droit romain et recteur de l'université de Pise, sénateur du Royaume d'Italie ;
Février 1992
Événements 7 février : signature du traité de Maastricht. 8 février : ouverture des Jeux olympiques d'hiver à Albertville. 9 février : l'état d'urgence est décrété pour en Algérie. 11 février : collision entre deux sous-marins, l'un américain, l'autre russe près de Mourmansk en Russie. 17 février : début de l'Opération Mains propres en Italie. 22 février : visite du pape Jean-Paul II au Sénégal. 26 février : massacre de Khodjaly pendant le conflit du Haut-Karabagh. 29 février : référendum sur l'indépendance de la Bosnie-Herzégovine. Naissances 5 février : Neymar, footballeur brésilien Nabilla Benattia, mannequin et personnalité de téléréalité franco-suisse Mario Lambrughi, athlète italien 7 février : Sergi Roberto, footballeur espagnol (FC Barcelone) Jain, chanteuse française. 9 février : Avan Jogia, acteur canadien. Sidiki Diabaté, musicien et chanteur malien. 10 février : Alice Arutkin, sportive française. Haruka Nakagawa, chanteuse japonaise. 11 février : Taylor Lautner, acteur américain. 14 février : Freddie Highmore, acteur britannique 21 février : Jamie Sinclair, joueuse de curling canado-américaine 25 février : Zahia Dehar, créatrice de lingerie 26 février : Alexandria Mills, Miss Monde 2010 29 février : Saphir Taïder, footballeur algérien. Décès 20 janvier : Dick York, acteur américain (°). 23 février : Maurice Raes, coureur cycliste belge (° ). Articles connexes 28 février 1992 Voir aussi
Damballa
Damballa ou Damballah Wedo, est l'esprit vaudou de la fécondité, de la bonté, et de la connaissance symbolisé par la couleuvre ou le boa. Il est l'époux d'Ayida Wedo, la maîtresse du ciel. Il apporte et communique les connaissances occultes et le savoir ; il est un grand esprit de fertilité et de sagesse qui aidera également à éviter les mauvais pas et à prendre les bonnes directions. Il représente le principe du bien, et vit près des rivières et des sources. Sa couleur est le blanc, et il demande des offrandes de cette couleur (œufs, farine). Les fidèles possédés par Damballa se mettent à siffler et à ramper comme des serpents. Il est associé au saint Patrick chrétien qui chassa les serpents d'Irlande. Dans la culture Il est invoqué pour faire revivre Chucky dans la série de films du personnage éponyme. Damballa est aussi présent dans le livre Pays sans chapeau de Dany Laferrière, il vient vanter les mérites des loas du vaudou auprès de Dany. Il est également présent dans la série de Loïs et Clark : Les Nouvelles Aventures de Superman dans l'épisode La Mère de la mariée (Episode 12, Saison 3). Il est aussi mentionné dans le jeu vidéo de 1993 Gabriel Knight: Sins of the Fathers de Jane Jensen (conceptrice) Dans , c'est présent dans l'épisode "Extralarge: Black Magic (1992)". C'est présent dans Le Train des épouvantes de 1965. C'est présent dans Conan l'Aventurier (série télévisée d'animation) à l'épisode "Bones of Damballa". Du même sujet Oxalá Références Lien externe Damballa sur Mythologica.fr Animisme Mythologie vaudou Divinité de la sagesse Divinité liée au serpent
Championnat NCAA de basket-ball 2000
Le championnat NCAA de basket-ball 2000 a réuni 64 équipes NCAA dans un tournoi du au . Le Final Four s'est déroulé du au 3 avril 2000 dans le RCA Dome d'Indianapolis et a été remporté par les Spartans de l'Université d'État du Michigan. Mateen Cleaves, le meneur des Spartans, a été élu Most Outstanding Player du tournoi. Compétition Région Est - Syracuse Région Sud-Est - Austin Région Midwest - Auburn Hills Région Ouest - Albuquerque Final Four Récompenses Récompenses individuelles Trophée Wooden : Kenyon Martin (Bearcats de Cincinnati) Naismith College Player of the Year : Kenyon Martin (Bearcats de Cincinnati) AP Player of the Year : Kenyon Martin (Bearcats de Cincinnati) Trophée Oscar Robertson : Kenyon Martin (Bearcats de Cincinnati) USBWA Freshman of the Year : Jason Gardner (Wildcats de l'Arizona) NABC Player of the Year : Kenyon Martin (Bearcats de Cincinnati) NABC Defensive Player of the Year : Shane Battier (Blue Devils de Duke) et Kenyon Martin (Bearcats de Cincinnati) Sporting News Player of the Year : Kenyon Martin (Bearcats de Cincinnati) Trophée Adolph Rupp : Kenyon Martin (Bearcats de Cincinnati) Meilleurs joueurs du tournoi NCAA de basket-ball : Mateen Cleaves (Spartans de Michigan State) NIT Most Valuable Player : Robert O'Kelley (Demon Deacons de Wake Forest) Notes et références Lien externe 2000 Basket-ball en 2000 Sport aux États-Unis en 2000
Taylor Graham
Taylor Graham, né le à Fair Oaks (Californie, États-Unis), est un footballeur américain d'origine portoricaine. Il évoluait au poste d'attaquant avec la sélection portoricaine et différents clubs de Major League Soccer. Biographie Clubs successifs Références Liens externes Naissance en juin 1980 Footballeur international portoricain Joueur de soccer du Cardinal de Stanford Joueur du Sporting de Kansas City Joueur des Sounders de Seattle Joueur des Red Bulls de New York
Mindscape (entreprise)
est une entreprise américaine fondée en 1983. C'est un éditeur de logiciel anciennement propriété de The Learning Company. Depuis sa création jusqu'en 2011, Mindscape a édité des jeux sur Commodore 64, Commodore 128, Amiga, Atari ST, Apple II, 3DO, Dreamcast, Game Boy, Mega Drive, Nintendo DS, Wii, PlayStation, Pocket PC, PC, et Mac. Histoire Mindscape était un acteur international dans la production, l’édition et la distribution de jeux vidéo. Le groupe rachète la société française Coktel à Vivendi Universal Games en 2005. Le groupe affirme sa volonté en 2010 d’ouvrir de nouveaux axes de développement et se concentre sur la création de jeux en ligne et dématérialisés avec la création du studio de développement Punchers Impact. Le studio crée des jeux dématérialisés multijoueur pour différentes plateformes (PC, MAC, Xbox 360, PlayStation 3). Il a été lancé autour de la promesse de réaliser des jeux ambitieux, accessibles et divertissants pour la communauté des gamers. Avec l’acquisition, le , des actifs de la société Violet pour un montant de dont le lapin Nabaztag, Mindscape était devenu le spécialiste des plateformes et des services sur Internet associant une nouvelle interface homme/machine, il ouvre ainsi la voie du jeu en ligne communautaire. Le groupe était également leader en France dans la réédition de jeux PC et propose une gamme de jeux Casual intitulée "Casual Fever". Liquidation judiciaire en 2011 En 2011, Mindscape regroupe près de 140 personnes et est présent, grâce à ses filiales, dans les pays suivants : France, Angleterre, Hollande et Australie. La société était cotée en continu sur Alternext d’Euronext. Le , elle est placée en redressement judiciaire. En , en pleine restructuration, l'entreprise annonce son retrait du marché du jeu vidéo. Le de la même année, la société est mise en liquidation judiciaire. Jeux Minscape est connu pour avoir mis plusieurs programmes de télévision en jeu vidéo comme pour Intervilles ou Pékin Express, par exemple. Critiques À la suite de son rachat par The Learning Company, en 1998, Mindscape a été très critiqué pour la qualité de ses jeux vidéo et sa politique éditoriale. En 2010, Mindscape déclare être en pleine restructuration et cherche à limiter l'exploitation de licences télévisuelles de basse qualité pour des jeux destinés aux joueurs. Notes et références Voir aussi Liens externes Éditeur de jeux vidéo Distributeur de jeux vidéo Entreprise fondée en 1980 Entreprise disparue en 2011 Entreprise de jeux vidéo disparue Entreprise de jeux vidéo ayant son siège à Novato
Provost (fonction)
Le terme provost (avec quelques variantes orthographiques) désigne diverses fonctions professionnelles, militaires et religieuses dans les pays anglophones, en Europe du Nord et en Indonésie. Fonction académique Le provost est l'administrateur principal de nombreux établissements d'enseignement supérieur aux États-Unis et au Canada, l'équivalent d'un pro-vice-chancellor dans certaines institutions au Royaume-Uni et en Irlande, et l'équivalent d'un dans la plupart des universités australiennes. Le provost est souvent secondé par un ou plusieurs subordonnés, dénommés assistant provost, associate provost, vice-provost ou deputy provost. En outre, le chef d'établissement de certains colleges au Royaume-Uni et en Irlande est appelé provost, l'équivalent du master des autres colleges. Fonction militaire Dans les pays anglophones et en Indonésie (où ils sont aussi appelés provos voire prov), les provosts sont des policiers militaires, qui assurent les fonctions de police au sein des forces armées (comme les prévôts de la gendarmerie française, mais avec des attributions souvent plus larges). Provost marshall Un Provost marshall dirige un groupe de provosts. Il peut aussi superviser les services de sécurité, d'emprisonnement, d'incendie et d'urgence ainsi que les ambulances. Le est le conseiller de branche de la , ainsi que le commandant du Canadian Forces Military Police Group. Il siège à Ottawa et supervise cinq sections, chacune sous le commandement d'un deputy provost marshal (DPM). Dans l'armée américaine l'officier de police militaire le plus gradé est le Provost Marshal General (PMG), dans le corps des Marines c'est le Provost marshal. Le poste de PMG a été rétabli en 2003, après avoir été aboli pendant 29 ans. L'officier supérieur de la police militaire au niveau du théâtre d'opérations, du corps, de la division et de la brigade ainsi que de chaque garnison, est également appelé Provost marshal. Dans les forces armées britanniques, le Provost marshall est le chef d'un des services de la police militaire. Les officiers de rang inférieur sont appelés deputy (ou assistant) provost marshals. Dans de nombreux cas, le Provost marshall est responsable de la discipline. À la fin du , chaque régiment avait son propre Provost marshall, sous les ordres du Provost Marshal General. Provost sergeant Un Provost sergeant est un sous-officier associé à la police militaire. Dans le Military Police Corps et le Marine Corps de l'armée américaine, le Provost sergeant dirige généralement le personnel du bureau du Provost marshal ou un poste de la police militaire. Ce titre et cette fonction sont couramment attribués à un sergent-major ou un Master gunnery sergeant, mais ils peuvent aussi l'être à un sergent de première classe ou un sergent-chef. Dans l'armée britannique et les forces terrestres du Commonwealth, un Provost sergeant (abrégé parfois en Provo Sgt) est le sous-officier qui dirige les regimental provosts (la regimental police) ; il est responsable devant le sergent-major régimentaire du maintien de l'ordre et de la discipline militaire au sein d'un régiment ou d'un bataillon. Le Provo Sgt est un membre du régiment ou du corps dans lequel il sert, et non de la Police militaire royale. Fonction municipale : dans les quatre villes principales (Édimbourg, Glasgow, Dundee et Aberdeen), le Lord Provost est le chef de l'autorité municipale (comme le lord-maire des autres grandes villes du royaume) ; il est également Lord Lieutenant ; dans les autres municipalités, le provost (que l'on traduit généralement par « prévôt » ou « maire ») est un conseiller élu ayant un rôle cérémoniel (le véritable chef de l'administration municipale est le ). Fonction religieuse Le nom latin praepositus a été appliqué à l'origine à tout dirigeant ou dignitaire ecclésiastique. Il fut ensuite appliqué plus spécifiquement au subordonné immédiat de l'abbé d'un monastère, ou au supérieur d'une seule cellule, et il fut défini comme tel dans la règle de saint Benoît. Le était un officiel de rang similaire. Chrodegang de Metz adopta cet usage des Bénédictins quand il instaura l'organisation monastique des collèges de droit canon et notamment celle des chapitres de chanoines. Le titre de praepositus était normalement détenu par l'archidiacre, alors que celui de decanus l'était par l'archiprêtre. Dans beaucoup de collèges, les devoirs temporels des archidiacres ne leur permettaient pas d'accomplir ceux de la praepositura, qui furent transférés au decanus. Le titre est devenu « prevost » en ancien français, puis provost dans d'autres langues dont l'anglais et « prévôt » en français moderne. Église anglicane En Angleterre, le provost était initialement le prêtre principal d'une cathédrale, mais ce titre a rapidement été remplacé par celui de doyen (). Néanmoins, quand un évêque se nommait lui-même doyen de sa cathédrale, un provost était désigné pour lui servir d'adjoint. Dans les 14 cathédrales qui étaient également des églises paroissiales, surtout les cathédrales créées aux , le prêtre principal (qui était aussi le prêtre de paroisse) a continué à être connu comme le provost. Ils ont cependant été tous renommés doyens en 2000. Dans l'Église épiscopalienne écossaise, cette tradition se poursuit : le prêtre principal d'une cathédrale est appelé provost, à l'exception de la cathédrale des îles à Cumbrae. L'usage est conservé pour le titre des directeurs de quelques collèges anglais autrefois administrés par l'Église. Églises protestantes Après la réforme protestante certains pasteurs ont conservé le titre de provost, mais plus comme un usage honorifique que comme une position précise dans la hiérarchie. Ce titre est devenu provst en danois, provst puis prost en norvégien, probst puis propst en allemand. Arts martiaux Au , Provost était le grade de la (ou London Company of Masters) de Londres, devant Scholar et Free Scholar mais derrière Master. Les provosts avaient le droit de prendre des élèves et de fonder leurs propres écoles de combat. Aux États-Unis le grade de Provost est toujours utilisé par l'Association for Renaissance Martial Arts, qui fonde son système de classement sur celui de la London Company of Masters. Notes et références Notes Références Voir aussi Fonction militaire Titre religieux
Jean de Grouchy
Jehan de Grouchy, du nom sieur de Montérolier, né en 1354 et mort le à Harfleur, est un chevalier normand. Réputé brave parmi les braves, surnommé « le père des Cauchois », Jean de Grouchy versa plusieurs fois son sang en combattant les Anglais en Normandie au cours de la guerre de Cent Ans. Ayant appris qu’un certain nombre de Harfleurais, tolérés depuis 1415 par les Anglais dans Harfleur, étaient prêts à appuyer toute tentative contre les ennemis, il se joignit avec Floquet et Lahire aux Cauchois pour aider la conspiration de ces cent quatre habitants de Harfleur avec lesquels il put convenir d'un coup de main. Dans la nuit du 3 au , tandis que Rieux détournerait l’attention de l’ennemi en tenant la campagne à la tête de quatre mille chevaux, il s’approcherait de la place avec les Cauchois enrôlés sous sa bannière pour saisir le moment favorable et enlever la ville de manière audacieuse. Un incendie, allumé au faubourg de la Porte de l’Eure par les cent quatre Harfleurais fidèles au roi de France, devait être le signal de l’attaque extérieure. Au point du jour, les sentinelles anglaises, ayant vu du haut des remparts le faubourg en flammes, donnèrent l’alerte et les troupes de la garnison sortirent avec le dessein d'éteindre l’incendie. Ce fut le moment que choisirent Grouchy et Le Carnier, un paysan à la tête des Cauchois révoltés, pour se précipiter du haut de la côte des Buquets qui domine Harfleur, s’engouffrer par l’ancienne brèche par où les Anglais avaient déjà pénétré en 1415 et s’emparer victorieusement de la ville, massacrant sans pitié tous les ennemis voulant s’opposer à leur triomphe. Malheureusement, en montant, à l’âge de 81 ans, à l’assaut de Harfleur, Grouchy fut au nombre des quarante assaillants qui furent tués sur la brèche. Les Anglais à nouveau maîtres des lieux confisquèrent les biens des Grouchy. Personnalité française de la guerre de Cent Ans Naissance en 1354 Décès en novembre 1435 Décès en Normandie
Interbrigades
Le Mouvement des volontaires «Interbrigade» (en ) ou plus simplement Interbrigades est un mouvement organisé par le parti politique russe national-bolchévique non enregistré, L'Autre Russie, pour participer à la guerre du Donbass dans l'est de l'Ukraine aux côtés de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk. Le mouvement Interbrigades, selon les déclarations de ses participants, a été formé en . Selon Zakhar Prilepin, membre de L'Autre Russie, en , le mouvement aurait envoyé plus de combattants au Donbass. Selon les sources publiées par les rebelles, ils ont pris part aux combats pour Slaviansk et Kramatorsk et ont également gardé le chef de file de L'Autre Russie, Édouard Limonov, lors de sa visite dans la région de Louhansk. En outre, selon les déclarations de militants d’Interbrigades et d’autres Russes, le mouvement s’engage dans la fourniture d’aide humanitaire. Références Guerre du Donbass National-bolchévisme Unité ou formation militaire créée en 2014 Nationalisme russe
Famille Burczykowski
La famille Burczykowski est une famille de résistants polonais en France durant la Seconde Guerre mondiale qui fit partie de l'immigration polonaise dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais et perdit six de ses membres au cours des combats, dont le père et trois fils passés dans la clandestinité juste après la grève, qui ont tous trois occupé des fonctions de commandement. Grégoire et Félix, respectivement 21 et 23 ans furent arrêtés et mis à mort, leur frère Ewin tué les armes à la main, tandis que leur père est mort très vite en déportation et leur mère et ses deux filles dans les bombardements. Histoire En juin 1941, Joseph Burczykowski, le père, né en Pologne en 1892, est déporté, pour fait de grève, à Sachsenhausen, en Allemagne, où il décèdera six mois après Dès le 22 juin, son fils Grégoire, 21 ans, qui avait été recruté dans l'Organisation spéciale par un de leur collègues, Witold Superniak, 18 ans, met le feu à 900 mètres cubes de bois des entrepôts de la fosse 4 la Compagnie des mines de Courrières, freinant l'extraction charbonnière car le bois est utilisé pour consolider le plafond des galeries. Grégoire Burczykowski était chef de toutes les sections de jeunes FTP-MOI pour les villes de Noeux-les-Mines, Harnes et Sallaumines, cette dernière étant l'une des villes de France qui comptera la plus forte proportion de Francs-tireurs et partisans. Son frère Edwin, chef d'une des sections de jeunes FTP-MOI de Sallaumines, fait partie du groupe d'une dizaine de résistants, dont la moitié réalise l'incendie grâce à des bonbonnes et l'autre tente de saboter la voie de chemin de fer mais n'y parvient pas, les mèches de mise à feu à distance étant trop courtes pour le lieu et les clés anglaises, apportées pour parer à cette éventualité, insuffisantes pour déboulonner les éclisses de rail. Un peu plus tard, Grégoire Burczykowski réussit cette fois le sabotage de la voie ferrée Lens-Lille le 6 juillet 1941. Son frère Félix Burczykowski participe à l’incendie d’un hangar agricole le 18 septembre 1942. Lors d’une réunion en septembre 1942, il s'était vu confier la mission de mettre le feu à des exploitations agricoles qui ravitaillaient les Allemands, par Félix Zaluczkowski, 36 ans, domicilié à Sallaumines et monteur-électricien à la fosse 5 des mines de Courrières. Ce dernier prit part le 27 janvier 1943 au sabotage de la ligne Arras-Saint-Pol entre Mont-Saint-Éloi et Marœuil et fut fusillé le 13 août suivant. Memnre du groupe Popof de la MOI, il était d'autres jeunes de la section étrangère, Bronislaw Kania, Joseph Zakwewski, dit Vitek, Wos Ludwig, Jean Blacha, et Simon Rudzik, dit Zygmund. À partir de 1942, Félix Burczykowski dirigea les petites équipes de 4 à 6 résistants de Méricourt et Harnes sous la supervision de Simon Kurlik, domicilié à Lens, qui fut avec Julien Hapiot l'organisateur de l'attaque des véhicules allemands de Vimy en septembre 1940 et entra dans la clandestinité le 23 novembre 1941, puis fut arrêté avec son groupe le 10 septembre 1942 par la gendarmerie et la police d'Hénin-Liétard dans la Forêt de Phalempin, remis aux Allemands et fusillé le 4 novembre 1942 à la citadelle d'Arras. Les deux frères seront fusillés avec leur collègues Witold Superniak, gardien du parc à bois le soir de l'incendie, tandis qu'un troisième frère, Edwin, sera abattu par la Gestapo le 16 janvier 1943, lors du sabotage d’une voie ferrée à Méricourt. La mère, Hélène Burczykowski, et les deux derniers enfants, Lucie et Bernard, ont perdu la vie lors des bombardements du 10 mai 1944. Mémoire Une place de la ville de Sallaumines a pris leur nom en 1974. Autre famille martyre Les trois fils et le père de la famille Burczykowski combattaient dans les mêmes réseaux de résistance, sur les mêmes lieux et au même moment que les trois fils de la famille Camphin, dont deux sont morts au combat et sous la torture, Maurice Camphin et Paul Camphin, leur frère aîné René Camphin, tête de liste du PCF dans le département aux trois élections législatives qui ont suivi la guerre, se suicidant en 1954, alors qu'il est victime d'un cancer des poumons et a tenté de soutenir un autre résistant célèbre, Georges Guingouin chef des maquis communistes du Limousin, alors en butte à la direction du PCF. Bataille mémorielle Une rue de la ville de Walbrzych en Pologne a pris son nom de cette famille dès la fin de la seconde guerre mondiale, lorsque quelque polonais du nord France étaient rentrés au pays pour participer à sa reconstruction, dans le cadre de la Reemigracja vers le cœur industriel du bassin minier de Silésie. Mais en octobre 2016, une "loi de décommunisation" promulguée par le gouvernement en Pologne de Andrzej Duda a imposé aux communes de débaptiser les rues et monuments portant le nom de communistes parmi lesquels également Bronislaw Kania, Aleksy Czeredziak, Thomas Rabienga et Roman Piotrowski. Son application est confiée à un "Institut de la mémoire nationale (IPN)" organisme étatique composé d’historiens choisis pour leur anticommunisme et on apprend que six Polonais ayant milité dans l’hexagone contre Franco et Hitler ont été inscrits sur une « liste noire » à Walbrzych. En février 2017, le président de la Maison de Bretagne à Walbrzych révèle en particulier que sa ville menace de débaptiser la rue Burczykowski. Le maire de Sallaumines, Christian Pedowski, adresse alors à la ville de Walbrzych un courrier de protestation signé par 133 membres du PCF et de la CGT du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, avec le soutien de Dominique Ben, de l’Institut CGT d’histoire sociale du Douaisis. Ils font remonter l'affaire jusqu'au député Jean-Jacques Candelier, la sénatrice Michelle Demessine, et l'ex-premier ministre Jean-Marc Ayrault, devenu ministre des Affaires étrangères. Finalement, il a été annoncé le 13 juillet 2017 que Walbrzych renonce à débaptiser quatre rues portant les noms de figures de la Résistance en France, parmi lesquelles également les rues Bronislaw Kania, Aleksy Czeredziak et Roman Piotrowski. Cette mobilisation en France contre les débaptisations en Pologne a fait l'objet d'un livre et s'est étendue en 2018 au cas d'Edouard Gierek, mineur de la région, qui part en Belgique en 1937, puis retourne en Pologne en 1948, où il devint "l'homme fort" de la Silésie puis numéro un du Parti ouvrier unifié polonais(POUP), après les événements de la Baltique de décembre 1970, initiant des liens avec les USA et l'Allemagne de l'Ouest, avant d'être évincé par le coup d'Etat de 1981 du général Jaruzelski instaurant l'état de siège pour mettre fin au rôle grandissant du syndicat Solidarność. Son fils, député européen, et Wilhem Zych, maire de Sosnowiec participent en 2018 à l'inauguration d'une rue Edouard Gierek dans le Nord, où est rappelé sa visite en France du 2 au 6 octobre 1972, saluée par la presse , alors qu'il y était toujours interdit de séjour, avec un interprète en tenue de mineur et les honneurs du président Georges Pompidou. Notes et références Voir aussi Articles connexes résistants polonais en France durant la seconde guerre mondiale immigration polonaise dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais Compagnie des mines de Courrières Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais (1941) Burczykowski Personnalité des mines du Nord-Pas-de-Calais Personnalité de la grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941 Résistant polonais en France durant la Seconde Guerre mondiale Histoire du Nord-Pas-de-Calais pendant la Seconde Guerre mondiale
Athom d'Alanie
Athom d'Alanie est un roi alain du . Fils putatif de David d'Alanie et de Rousoudan de Géorgie, il succède à son père à la mort de ce dernier. Il fait probablement partie de la branche osse des Bagrations. Athom est un des ancêtres de tous les actuels Bagrations car son petit-fils, David Soslan, épouse plus tard la reine Tamar de Géorgie. Athom est le père d'un fils selon le prince Vakhouchti Bagration () : Djadaron, roi d'Alanie. Athom est également identifié avec Khodoun, roi d'Ossétie et père de : Bourdoukhan, mariée au roi Georges III de Géorgie. Bagration
Vatica guangxiensis
Vatica guangxiensis est une espèce de plantes de la famille des Dipterocarpaceae. Liste des sous-espèces Selon : sous-espèce Vatica guangxiensis subsp. xishuangbannaensis (G.D. Tao & J.H. Zhang) Y.K. Yang & J.K. Wu Publication originale Acta Phytotaxonomica Sinica 18(2): 232–233, pl. 1. 1980. Notes et références Liens externes Dipterocarpaceae Espèce d'Angiospermes (nom scientifique)
Leah Cairns
Leah Cairns, née le , est une actrice canadienne. Biographie Leah Cairns a joué son premier rôle principal dans Thralls. Elle est apparue aussi dans quelques séries télévisées, comme The Chris Isaak Show, Tru Calling, Supernatural, Saved et Kyle XY. Elle a également joué le rôle du pilote Racetrack dans la série Battlestar Galactica (34 épisodes), et aux côtés d'Amanda Tapping dans Sanctuary. Elle a joué dans les films Helen et Interstellar (Lois). Voir aussi Liens externes Naissance en juin 1974 Actrice canadienne Naissance à North Vancouver
L'Intrus magnifique
L'Intrus magnifique (titre original : What's So Bad About Feeling Good?) est un film américain réalisé par George Seaton et sorti en 1968. Synopsis Un cargo grec arrive à Manhattan amenant un mystérieux toucan porteur du virus (rare) du bonheur. L'oiseau contamine rapidement les New-Yorkais jusqu'alors irascibles. Parmi les premiers infectés, il y a Pete, publicitaire déchu de Madison Avenue, devenu artiste bohème à l'East Village et Liz, sa petite amie hippie. Ils sont de fervents vecteurs de transmission. Ils adoptent le toucan qu'ils baptisent Amigo et le protègent du zèle des employés municipaux à l'affût de tout trafic suspect. Redoutant une atteinte à la stabilité financière de la ville, le maire fait appel à Gardner Monroe, adjoint à la présidence. Ils distribuent des masques de protection à la population. Pete et ses joyeux contaminés déjouent leur plan en infectant les masques. Mais Amigo est finalement capturé, un antidote est mis au point et le gouvernement éradique vite l'euphorie des masses. Tandis que les New-Yorkais recommencent à s'engueuler comme avant, que Pete retrouve sa barbe des mauvais jours, Liz ne se départ pas de sa bonne humeur, car telle est sa nature. En fait, elle n'a jamais été contaminée et se coulait aisément dans l'allégresse générale. Alors qu'Amigo prend son vol, réussissant à s'échapper de sa cage, Pete réalise que bien avant ces événements Liz lui procurait déjà tout le bonheur qu'il attendait. Fiche technique Titre : L'Intrus magnifique Titre original : What's So Bad About Feeling Good? Réalisation : George Seaton Scénario : George Seaton et Robert Pirosh d'après le roman de Vincent McHugh, I Am Thinking of My Darling (1943) Musique : Frank De Vol Chansons : paroles et musique de Jerry Keller et Dave Blume : Blue Black and Gray I'm Bubbling Over What's So Bad About Feeling Good? Chorégraphie : Michael Bennett Photographie : Ernersto Caparrós Son : Jim Shields, Waldon O. Watson Montage : Alma Macrorie Direction artistique : Henry Bumstead, Alexander Golitzen Décors : Henry Bumstead, Alexander Golitzen, John McCarthy Jr. Costumes : Edith Head Assistante-costumes : Sheryl Deauville Dresseur du toucan : Ray Berwick Pays d'origine : Tournage : Langues : allemand, anglais, espagnol, grec, russe Extérieurs : New York Producteur : George Seaton Société de production : Universal Pictures Sociétés de distribution : Universal Pictures, Paramount Pictures France Format : couleur par Technicolor — 35 mm — 2.35:1 Techniscope — son monophonique (Westrex Recording System) Genre : comédie utopique Durée : 95 minutes Dates de sortie : , Mention CNC : tous publics (visa d'exploitation délivré le ) Distribution George Peppard : Pete Mary Tyler Moore : Liz Dom DeLuise : J. Gardner Monroe John McMartin : le maire Nathaniel Frey : Conrad Charles Lane : le docteur Shapiro Jeanne Arnold : Gertrude George Furth : Murgatroyd Thelma Ritter : Madame Schwartz Frank Campanella : le capitaine Wallace Lincoln Kilpatrick (non crédité) : Wilson Liens externes Film américain sorti en 1968 Comédie américaine Film réalisé par George Seaton Film avec une musique composée par Frank De Vol Adaptation d'un roman américain au cinéma Film se déroulant à New York Film tourné à New York Film mettant en scène un oiseau Film tourné en Technicolor Film d'Universal Pictures
Hennecourt
Hennecourt est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les Hennécurtiens. Géographie Localisation Urbanisme Typologie Hennecourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,7 %), prairies (16,7 %), forêts (13,8 %), zones urbanisées (6,8 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Histoire Le nom du village, Hennoniscuris, est attesté depuis 1109. Le ban de Hennecourt appartenait pour moitié au petit chancelier du chapitre de Remiremont et moitié aux seigneurs voués. Au spirituel, la commune dépendait de la paroisse de Gorhey, doyenné de Jorxey. De 1790 à l’an IX, Hennecourt faisait déjà partie du canton de Dompaire. Politique et administration Population et société Démographie Économie Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Église Saint-Martin, la base de la tour date du . Personnalités liées à la commune Jean-Joseph Thorelle (1806-1889), peintre et graveur est né à Hennecourt. Héraldique, logotype et devise Pour approfondir Bibliographie Articles connexes Communes des Vosges Liens externes Hennecourt sur le site de l'Institut géographique national (IGN). Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du Ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine. Notes et références Notes Références Commune dans le département des Vosges Aire urbaine d'Épinal
Château de Fukui (Fukui)
Le est un château de plaine situé à Fukui, préfecture de Fukui au Japon. Histoire Yūki Hideyasu construisit le château de Fukui en 1606 après avoir reçu le territoire de Kitanosho des mains de Tokugawa Ieyasu qu'il avait aidé à la bataille de Sekigahara. Hideyasu construisit le château au nord de l'ancien château de Kitanosho. Matsudaira Tadamasa, son successeur, le nomma château de Fukui lorsqu'il devint daimyo de Kitanosho en 1624. Le nom vient de celui d'un puits appelé Fukunoi, ou « puits de la bonne chance » dont on peut encore voir les restes aujourd'hui. Le tenshu, ou donjon, du château fut détruit par un incendie en 1669. Ce qui restait du château continua à être utilisé jusqu'à la restauration de Meiji, quand tous les bâtiments furent démolis, ne laissant que les murs de pierres et le palais. Celui-ci fut rasé par les bombardements américains en 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le château est à présent en ruines et les bâtiments de la préfecture occupent son emplacement, bien que le palace a été reconstruit en 1993. Galerie Notes et références Fukui (Fukui) Préfecture de Fukui
Palais Menchikov
Le palais Menchikov (en ) est un palais de style baroque pétrovien à Saint-Pétersbourg. Situé le long de la Grande Neva, sur l'île Vassilievski, en face du quai des Anglais sur l'autre rive, il fut le premier bâtiment en pierre et l'un des premiers palais de la ville. Depuis 1981, il est utilisé comme une annexe du musée de l'Ermitage. Historique Le palais a été fondé en 1710 pour être la résidence du gouverneur général Alexandre Danilovitch Menchikov et construit par l'architecte italien Giovanni Maria Fontana, et, plus tard, par l'architecte allemand Gottfried Schädel. Il a été ouvert en 1711, mais la construction a continué jusqu'en 1727 (assisté par Domenico Trezzini, Bartolomeo Rastrelli, Georg Johann Mattarnovy et Jean-Baptiste Le Blond), lorsque Menchikov avec sa famille a été exilé en Sibérie et ses biens confisqués. En 1731, les corps des Cadets ont occupé les bâtiments du palais et les résidences voisines. À la fin du , le palais Menchikov a été restauré et est devenu le musée du Corps. En 1924, ses collections ont été déplacées à l'Ermitage et d'autres musées. De 1956 à 1981, le palais Menchikov a été restauré et a été ouvert au public comme une branche du musée de l'Ermitage avec une collection d'art russe de la fin du -début du . Notes et références Bibliographie Annexes Article connexe Palais d'Oranienbaum Lien externe Le palais Menchikov sur le site du musée de l'Ermitage Palais à Saint-Pétersbourg Musée de l'Ermitage
Katie Uhlaender
Katie Uhlaender, née le à Vail (Colorado), est une skeletoneuse et coureuse cycliste sur piste américaine. Fille de l'ancien joueur de baseball Ted Uhlaender, elle a participé à quatre Jeux olympiques d'hiver entre 2006 et 2018. Biographie Skeleton Elle fait ses débuts en coupe du monde en 2002. En 2007, elle remporte les quatre premières courses, écrasant toute concurrence. Son meilleur résultat aux Jeux olympiques d'hiver est une sixième place en 2006 à Turin. Aux Jeux de 2010, à Vancouver elle ne prend que la . Championne du monde en 2012, elle loupe de peu le podium olympique en 2014 à Sotchi avec la quatrième place. Uhlaender est sélectionnée, avec Kendall Wesenberg, pour représenter les États-Unis en skeleton féminin aux Jeux olympiques d'hiver de 2018 à Pyeongchang. En , elle témoigné devant la Commission Helsinki des États-Unis à Washington, sur le thème du dopage dans le sport. Elle participe à un panel aux côtés de Travis Tygart, PDG de l’Administration antidopage américaine, Jim Walden, avocat du Dr Grigory Rodchenkov, dénonciateur russe et Yuliya Stepanova, une ancienne star de l'athlétisme russe. Uhlaender déclare à la commission qu'elle estime avoir été injustement privée d'une médaille olympique à deux reprises. Elle raconte que la perte de ces médailles . Cyclisme En 2015, elle participe aux championnats des États-Unis de cyclisme sur piste avec l'objectif de devenir une démarreuse en vitesse par équipes. En , elle devient championne des États-Unis de vitesse par équipes. Palmarès en skeleton Championnats du monde 2007, Saint-Moritz : Médaille de bronze. 2008, Altenberg : Médaille de bronze par équipes mixtes. Médaille d'argent. 2009, Lake Placid : Médaille de bronze par équipes mixtes. 2012, Lake Placid : Médaille d'or par équipes mixtes. Médaille d'or. Coupe du monde 2 gros globe de cristal en individuel : vainqueur en 2007 et 2008. 21 podiums : 11 victoires en course, 6 deuxièmes places et 4 troisièmes places. Détails des victoires en Coupe du monde Palmarès en cyclisme 2018 Championne des États-Unis de vitesse par équipes (avec Mandy Marquardt) Notes et références Liens externes Naissance en juillet 1984 Naissance à Vail (Colorado) Skeletoneuse américaine Coureuse cycliste américaine Coureuse cycliste sur piste Championne du monde de skeleton Skeletoneuse aux Jeux olympiques d'hiver de 2006 Skeletoneuse aux Jeux olympiques d'hiver de 2010 Skeletoneuse aux Jeux olympiques d'hiver de 2014 Skeletoneuse aux Jeux olympiques d'hiver de 2018 Personnalité américaine du XXIe siècle
Paul Ritchie (producteur)
Paul Ritchie est un producteur de cinéma indépendant britannique. Biographie Filmographie 2000 : de William Marsh 2001 : de Justin Edgar 2001 : Me Without You de Sandra Goldbacher 2002 : Joue-la comme Beckham de Gurinder Chadha 2004 : de Ric Cantor 2005 : Piccadilly Jim de 2005 : The Descent de Neil Marshall 2006 : Penelope de Mark Palansky 2007 : Les Faucheurs de Dario Piana 2008 : Slumdog Millionaire de Danny Boyle 2008 : Eden Lake de James Watkins 2009 : Nowhere Boy de Sam Taylor-Johnson 2009 : The Descent 2 de Jon Harris 2011 : de Sheree Folkson 2011 : Brighton Rock de Rowan Joffé 2012 : de Andy De Emmony 2012 : La Dame en noir de James Watkins 2013 : Diana de Oliver Hirschbiegel 2015 : Mr. Holmes de Bill Condon 2021 : Hitman and Bodyguard 2 de Patrick Hughes Liens externes Producteur britannique de cinéma
Setsen khan
Setsen khan ( ; ), autrefois translittéré en Tsetsen-khan en français, est le titre du dirigeant de la ligue Setsen Khan ou Setsen Khan aïmag ( ; ), un aimag (ligue), de Mongolie-Extérieure (actuelle Mongolie), sous le régime des ligues et bannières de la dynastie Qing, à partir de 1691, remplaçant ainsi le pouvoir du Altan Khan des Khotogoid. Gouverneurs Demchigdorj est le de ces khans, il meurt sans fils. Tserendondovyn Navaanneren (1877–1937) est le , et le dernier de ces khans, il règne de 1910 à 1911 avant de devenir ministre de Bogdo Khan. Annexes Notes et références Bibliographie Province historique en Mongolie Province historique en Chine Khalkhas Khan
André-Michel Ventre
André-Michel Ventre est un haut fonctionnaire et syndicaliste français né vers 1949. Carrière En 1975, il entre dans la police comme commissaire. De 1984 à 1989, il est Chef de la sûreté urbaine de Versailles. De 1989 à 1990, il est Chef de la sûreté urbaine de Grenoble. De 1994 à 1997, il est élu secrétaire général adjoint du syndicat des commissaires et haut fonctionnaires de la police nationale (SCHFPN). De 1997 à 2003 il devient secrétaire général du SCHFPN. De 2003 à 2006, il est contrôleur général des services actifs de la police nationale, directeur central adjoint de la police aux frontières de 2006 à 2009, il est inspecteur général des services actifs de la police nationale, par un décret du , il est nommé directeur de l'Institut national des hautes études de sécurité. Par décret du Président de la République en date du , il est nommé directeur de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) à compter du . Publications Alain Bauer et André-Michel Ventre, Les polices en France P.U.F, Que sais-je ?, 2001. Alain Bauer, Christophe Soullez et André-Michel Ventre, Mieux contrôler les fichiers de police pour protéger les libertés, (broché- ) Distinctions Articles connexes SCPN Notes et références Haut fonctionnaire français Syndicaliste policier français Officier de la Légion d'honneur
Ligne Hokushin
La est une ligne du métro de Kobe au Japon. Longue de , elle relie les stations de Tanigami et de Shin-Kōbe et permet de prolonger la ligne Seishin-Yamate vers le nord de la ville. Sur les cartes, la ligne est identifiée avec la lettre S et sa couleur est marron. Histoire La ligne Hokushin est ouverte le par la compagnie Hokushin Kyuko Railway. Le , la compagnie Kobe Rapid Transit Railway devient propriétaire de la ligne tandis que Hokushin Kyuko Railway continue à être exploitant. Le , le Bureau des transports municipaux de Kobe devient le propriétaire et l'exploitant de la ligne Hokushin qui devient une ligne à part entière du métro de Kobe. Caractéristiques Ligne Écartement : Alimentation : par caténaire Vitesse maximale : Interconnexion La ligne est interconnectée avec la ligne Seishin-Yamate à Shin-Kōbe. Stations La ligne Hokushin comporte . Matériel roulant Les modèles suivants circulent sur la ligne Hokushin. Notes et références Voir aussi Articles connexes Métro de Kobe Ligne Seishin-Yamate Kobe Rapid Transit Railway Lien externe Plan du métro de Kobe Ligne de chemin de fer dans la préfecture de Hyōgo Métro de Kobe Kobe
Her Fickle Fortune
est un film américain réalisé par Henry Kernan, sorti en 1917. Synopsis Fiche technique Titre original : Réalisation : Henry Kernan Production : Mack Sennett Société de production : Keystone Société de distribution : Keystone Pays d’origine : Langue originale : anglais Format : noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 — Film muet Genre : Comédie Durée : une bobine - 300 m Dates de sortie : : Distribution Lillian Biron Tom Naum Howard Knoth Clarence Birdsall Alfred Gronell James Donnelly Liens externes Film américain sorti en 1917 Court métrage américain Comédie américaine Film muet américain Film américain en noir et blanc Film de Keystone
Smoky Falls
Smoky Falls est une localité canadienne située dans le territoire non organisé de Cochrane, Unorganized, North Part dans le district de Cochrane en Ontario. Notes et références Annexe Articles connexes Cochrane, Unorganized, North Part District de Cochrane Communauté en Ontario District de Cochrane
Christian Griepenkerl
Christian Griepenkerl, né le 17 mars 1839 à Oldenbourg et mort le 22 mars 1912 à Vienne, est un peintre germano-autrichien qui enseigna à l'Académie des beaux-arts de Vienne. Biographie Griepenkerl est né dans l'une des familles principales d'Oldenbourg. Jeune homme, il suivit le conseil de son compatriote, le paysagiste Ernst Willers, et se rendit à Vienne à la fin de 1855 afin de s'inscrire à l'école des beaux-arts privée fondée quatre ans plus tôt par Carl Rahl. Ce dernier permit à plusieurs de ses élèves de participer aux esquisses et à l'exécution de ses peintures et orienta ainsi leur développement artistique. La première peinture de Griepenkerl, Œdipe, conduit par Antigone, obtint l'approbation de Rahl, et Griepenkerl participa après avec son professeur et d'autres élèves à la peinture de fresques dans les grands escaliers du Musée des Armées (l'actuel Musée d'histoire militaire de Vienne), au palais Todesco et au palais de Simon Sinas. À la mort de Rahl en 1865, il continua individuellement et exécuta les commandes inachevées du maître. En 1874, Griepenkerl fut nommé professeur à l'Académie des beaux-arts de Vienne , où il dirigea une école spéciale de peinture historique à partir de 1877. Sa spécialité était l'allégorie avec des thèmes tirés de la mythologie classique et le portrait. Griepenkerl enseigna ainsi à toute une génération de peintres viennois. Parmi ses élèves les plus connus, il y eut Carl Moll (1880–1881), Alfred Roller, Konstantin Stoitzner (1863-1933), Franz Windhager (1879-1959), Max Kurzweil, Carl Otto Czeschka (1894-1899), Richard Gerstl (1898–1899), Egon Schiele (1906–1908), Anton Faistauer (1906–1909), Karl Borschke (1908-1910). Le conservatisme extrême de Griepenkerl, ce dernier ne jurant que « par les artistes de l'âge d'or Austro-Hongroise [sic] de la fin du » , aboutit à des protestations répétées de ses élèves, voire à des abandons de cours, et, entre autres, à la fondation du (groupe de l'Art nouveau). Griepenkerl s'est aussi fait connaître après sa mort pour avoir refusé la demande d'inscription d'Adolf Hitler à l'Académie des beaux-arts de Vienne. Après que Hitler fut autorisé en 1907 à produire un dessin échantillon, Griepenkerl jugea ce dernier insatisfaisant, avec « trop peu de têtes », et son verdict fut encore plus clair en 1908 : « Non admis sur échantillon ». Œuvres Parmi les œuvres de Griepenkerl, il y a les compositions de Rahl qu'il réalisa avec l'aide d' dans la maison d'opéra municipale. Ils travaillèrent quatre ans au plafond de l'auditorium et au rideau à la guillotine de cet opéra. Ce n'est qu'après la mort de Rahl en 1865 que Griepenkerl accepta ses propres tâches monumentales. L'architecte Theophil Hansen l'employa pour la décoration du palais Ephrussi et du palais Epstein, et l'engagea pour le château de Hornstein et le palais de Sina à Venise. Griepenkerl y réalisa la fresque de plafond Procession nuptiale de Poséidon, Les Démons de la tempête et Les Fantômes protecteurs de la mer, qui sont nobles et très gracieux, mais qui présentent quelques lacunes au niveau des vêtements et de l'éclairage. Les peintures murales du manoir de la grande duchesse de Toscane à Gmunden et sa peinture Le Mariage d'Aphrodite et d'Adonis dans la salle à manger du manoir Simon, près de Hietzing, sont tout aussi importantes. Griepenkerl réalisa aussi les peintures à l'huile décoratives (achevées en 1878) dans la cage d'escalier de l'augusteum d'Oldenbourg ; il peignit Vénus Urania comme idéal de beauté, entourée de quatre thèmes tirés du mythe de Prométhée, au plafond et, sur trois murs, une rencontre idéale des héros de l'art de tous les temps, dans l'ordre chronologique, semblable à la fresque de l'hémicycle de l'École nationale supérieure des beaux-arts peinte par Paul Delaroche. Ces œuvres furent suivies par un cycle de peintures illustrant des thèmes provenant du mythe de Prométhée dans la salle des séances de l'Académie d'Athènes. Hommages et distinctions Différents hommanges et distinctions lui sont attribués : 1878 : il est admis à l'Ordre de la Maison d'Oldenbourg et du mérite de Pierre-Frédéric-Louis ; 1887 : il est décoré de l'ordre autrichien de la Couronne de Fer ; 1912: il bénéficie d'une tombe d'honneur au cimetière central de Vienne ; 1924: la ruelle Griepenkerlgasse de l'arrondissement Hietzing de Vienne est nommée en son honneur. Notes et références Annexes Bibliographie Thieme-Becker, vol. 15, 1922, . Liens externes Peintre du XIXe siècle Peintre du XXe siècle Ordre du Mérite du duc Pierre-Frédéric-Louis Naissance en mars 1839 Naissance à Oldenbourg Naissance dans le grand-duché d'Oldenbourg Décès en mars 1912 Décès à Vienne (Autriche) Décès à 77 ans
Kanisfluh
Le Kanisfluh est un sommet des Alpes, à d'altitude, dans le massif du Bregenzerwald, en Autriche (Vorarlberg). Notes et références Sommet des Alpes autrichiennes Montagne au Vorarlberg
Édouard Kempf
Édouard Kempf, né le à Mulhouse, est un joueur de handball français né le . Il joue actuellement au Fenix Toulouse handball depuis la saison 2020-2021. Carrière En club Édouard Kempf débute le handball à l'âge de 4 ans dans le club de l'ASCA Wittelsheim. Il rejoint par la suite le Cernay Wattwiller Handball et le pôle espoir de Strasbourg. La perspective de devenir professionnel le pousse à rejoindre une équipe de haut niveau, le Sélestat Alsace handball. Ce passage de deux années lui permet d'emmagasiner de l'expérience de haut niveau. Il joue ainsi avec l'équipe réserve en Nationale 2 (quatrième division française) mais aura aussi l'opportunité de rejoindre l'équipe professionnelle lors de match de ProD2. En 2016, l'opportunité de rejoindre le centre de formation du Paris Saint-Germain Handball se présente pour Édouard. Il peut ainsi rejoindre un club évoluant en Championnat de France masculin de handball, mais qui évolue aussi en Ligue des champions très régulièrement. Là aussi, il va alterner les rencontres entre l'équipe réserve, évoluant cette fois-ci en Nationale 1, et l'équipe première. Son temps de jeu augmentera d'année en année avec l'équipe première passant de 12 matchs joués en 2016-2017 à 32 en 2019-2020, et ce alors que la saison a été écourtée). Ces prestations lui permettent ainsi de signer son premier contrat professionnel en devant se terminer en . Cette étape de sa carrière lui permet d'engranger énormément d'expérience grâce au contact avec de grands joueurs mais aussi d'agrandir énormément son palmarès. Édouard Kempf rejoint le Fenix Toulouse Handball à l'été 2020 après avoir trouvé un accord avec son ancien club afin d'être libéré. Il signe un contrat de trois dans son nouveau club. En sélection nationale En sélection nationale, Édouard est sélectionné avec les équipes de France jeune de la catégorie des moins de 17 ans à celle des moins de 21 ans. Cela lui permet de participer à cinq tournois internationaux majeurs, le Tournoi olympique de la jeunesse 2015, le Championnat d'Europe jeune 2016, le Championnat du monde jeune 2017, le Championnat d'Europe junior 2018 et le Championnat du monde junior 2019. Avec sa génération 9899, ils réussissent à remporter quatre de ces cinq trophées et terminent à la deuxième place lors de leur seul échec. Édouard se distingue lors de ces compétitions au point d'être élu meilleur ailier droit du championnat du monde jeune 2017. Palmarès En club Compétitions nationales Vainqueur du Championnat de France (4) : 2017, 2018, 2019, 2020 Vainqueur de la Coupe de France (1) : 2018 Vainqueur de la Coupe de la Ligue (3) : 2017, 2018, 2019 Vainqueur du Trophée des champions (1) : 2016 Compétitions internationales Finaliste de la Ligue des champions en 2017. En équipe nationale Compétitions jeunes et junior Vainqueur du championnat du monde junior en 2019 Finaliste du championnat d'Europe junior en 2018 Vainqueur du championnat du monde jeunes en 2017 Vainqueur du championnat d'Europe jeunes en 2016 Distinctions individuelles Élu meilleur ailier droit du championnat du monde jeunes 2017 Statistiques Notes et références Liens externes Naissance en mars 1998 Naissance à Mulhouse Handballeur français Joueur du Paris Saint-Germain Handball Joueur du Fenix Toulouse Handball
Chromodoris annae
Chromodoris annae est une espèce de nudibranche du genre Chromodoris. Distribution Cette espèce se rencontre dans la zone centrale de la région Indo-Pacifique. Habitat Son habitat est la zone récifale externe sur les sommets ou sur les pentes jusqu'à la zone des de profondeur. Description Cette espèce peut mesurer plus de . Le corps est plutôt allongé avec un pied distinct du dessus du corps marqué par une "jupe" qui cache partiellement le pied. Les rhinophores lamellés et le bouquet branchial sont orange à jaunes et sont rétractiles. La teinte de fond est dans les tons bleus, l'intensité de ce dernier variant du bleu-gris au bleu intense, légèrement moucheté de points noirs. La face dorsale bleu est bordée d'un trait noir qui peut être discontinu selon les individus. Un tiret noir sépare les rhinophores, ce cernier constitue un des éléments distinctifs des autres espèces quadricolores semblables (Chromodoris elisabethina et Chromodoris westraliensis). La marge de la jupe et du pied sont bordés d'un trait blanc avec un liseré jaune ou orange dont la largeur et l'intensité, voire la présence de ce liseré, varient d'un individu à l'autre. Le pied est aussi marqué par un trait noir. Éthologie Ce Chromodoris est benthique et diurne, se déplace à vue sans crainte d'être pris pour une proie de par la présence de glandes défensives réparties dans les tissus du corps. Alimentation Chromodoris annae se nourrit principalement d'éponges avec une préférence pour celles de la famille des Darwinellidae. Systématique L'espèce Chromodoris annae a été décrite par le zoologiste danois Rudolph Bergh en 1877. Publication originale Bergh L. S. R. 1877. Malacologische Untersuchungen. In: Reisen im Archipel der Philippinen von Dr. Carl Gottfried Semper. Zweiter Theil. Wissenschaftliche Resultate. Band 2, Theil 2, Heft 11, , pls. 54-57. (Chrom. Annae ). Liens externes Bibliographie Notes et références Espèce de gastéropodes (nom scientifique) Chromodorididae
Feuillées
Le mot feuillées désigne les toilettes provisoires d'un camp militaire ou d'un camp scout. Description Les feuillées sont constituées en général d'un trou creusé dans le sol, surmonté d'une construction rustique et provisoire en bois supportant un siège de toilettes. Aujourd’hui, elles sont habituellement cachées par une toile ou une bâche qui permet également de se protéger des intempéries. Autrefois, elles étaient protégées du regard par une haie de branchages feuillus plantés dans le sol, d'où leur nom. Les feuillées sont généralement isolées du reste du camp par respect de l'intimité et par hygiène. Dans certains groupes militaires et de scouts, les feuillées sont délaissées pour des WC-cabines. Voir aussi Articles connexes Latrine, Toilette sèche Toilettes volantes Entraînement à la propreté, Hygiène Compost, Humus Notes et références Hygiène Technique scoute
Nkôno ôndè
Le nkôno ôndè est une pâte d'arachide assaisonnée aux écrevisses fumées et cuite au feu de bois. Appelé nkôno ôndè par les Bassa, ce plat cuisiné de la gastronomie camerounaise est nommé nnam owondo par les peuples Béti. Chez les Bamoun, on l'appelle Mbouo pirien. Préparation La préparation de cette pâte d'arachide assaisonnée des écrevisses fumées est complexe. L'arachide est grillée et écrasée pour obtenir une pâte qui sera incorporée d'écrevisses ou de poisson fumé. La pâte obtenue est ensuite conditionnée dans des feuilles de bananier puis cuite en papillote. Au lieu d'une cuisson en papillote, la pâte d'arachide peut aussi être cuisinée dans une marmite pour obtenir un autre plat camerounais à base d'arachide. Notes et références Bibliographie Anne Lebel (et Emmanuelle Pontié), « La cuisine », in Le Cameroun aujourd'hui, Éditions du Jaguar, Paris, 2011, George Echu et Samuel Gyasi Obeng, Africa meets Europe : language contact in West Africa, New York, Nova Science Publ., 2004. Pascale Moity-Maïzi, Systèmes agroalimentaires localisés: terroirs, savoir-faire, innovations, France, Éditions Quae, 2001, 216 p. Adeline Flore Ngo Samnick (en collaboration avec Mireille Esther Ngo Mbanga et Émilienne Lionelle Ngo Samnick), Aux saveurs de Tayap, CreateSpace Independent Publishing Platform, 2016, 104 p. Articles connexes Cuisine camerounaise Cuisine camerounaise Flore (nom vernaculaire)
Quique Costas
Enrique Álvarez Costas, plus connu sous le nom de Quique Costas, né le à Vigo, Galice, est un ancien joueur espagnol de football reconverti en entraîneur. Il a joué au Celta de Vigo et au FC Barcelone. Ses deux fils, Óscar et Quique Álvarez, sont également footballeurs professionnels. Biographie En club Quique Costas est vice-champion d'Espagne junior avec le Celta en 1965. Lors de la saison 1965-1966, il fait ses débuts avec l'équipe première en deuxième division. Il dispute 26 matchs cette saison-là, dont deux contre le CE Sabadell lors du play-off de promotion. Costas joue en tout 170 matchs avec le Celta jusqu'à la saison 1970-1971 (58 en D1, 112 en D2). En 1971, il rejoint le FC Barcelone qu'il ne quittera plus jusqu'en 2014. En 1974, il remporte le Championnat d'Espagne avec le Barça où joue Johan Cruijff. En 1978, il remporte la Coupe d'Espagne, et en 1979 la Coupe des Coupes. Quique Costas met un terme à sa carrière de joueur en 1980. Son bilan dans les championnats professionnels espagnols s'élève à 339 matchs joués, pour 14 buts marqués. Dans les compétitions européennes, son bilan est de 5 matchs en Coupe d'Europe des clubs champions, 13 matchs en Coupe de l'UEFA, 10 matchs en Coupe des coupes, et un match en Supercoupe de l'UEFA, pour aucun but. Il entraîne ensuite le FC Barcelone C et le FC Barcelone B, puis effectue des tâches de suivi des joueurs (scouting) jusqu'en 2014, date à laquelle il prend sa retraite après 43 années au sein du FC Barcelone. En équipe nationale Quique Costas reçoit 13 sélections en équipe d'Espagne entre 1970 et 1975. Il joue son premier match en équipe nationale le , en amical contre l'Allemagne (victoire 2-0). Il dispute ensuite deux matchs comptant pour les éliminatoires de l'Euro 1972, deux matchs comptant pour les éliminatoires de l'Euro 1976, et joue un match face à la Yougoslavie rentrant dans le cadre des éliminatoires du mondial 1974. Palmarès Avec le FC Barcelone : 1 Championnat d'Espagne : 1974 1 Coupe d'Espagne : 1978 1 Coupe des Coupes : 1979 Notes et références Liens externes Footballeur international espagnol Sportif galicien Joueur du Celta de Vigo Joueur du FC Barcelone Entraîneur espagnol de football Entraîneur du FC Barcelone B Naissance en janvier 1947 Naissance à Vigo (Espagne)
Moment d'inertie
Le moment d'inertie d'un système physique est une grandeur qui caractérise son inertie vis-à-vis des mouvements de rotation, comme sa masse caractérise son inertie vis-à-vis des mouvements de translation. Il dépend de la valeur et de la répartition des masses au sein du système et a pour dimension (produit d'une masse par le carré d'une longueur) ; il s'exprime donc en dans le Système international d'unités. Dans le cas simple de la rotation d'une masse autour d'un axe fixe, le moment d'inertie par rapport à cet axe est une grandeur scalaire qui apparaît dans les expressions du moment cinétique et de l'énergie cinétique de rotation de ce corps. Toutefois dans le cas général d'une rotation autour d'un axe dont la direction varie au cours du temps, il est nécessaire d'introduire un tenseur symétrique du second ordre, le tenseur d'inertie. Il est toujours possible de choisir un système d'axes, dits axes principaux d'inertie, tels que la matrice représentative de ce tenseur prenne une forme diagonale. Les trois moments correspondants sont moments principaux d'inertie. Dans le cas particulier d'un solide homogène, ils ne dépendent que de la forme géométrique de celui-ci. En mécanique des matériaux l'appellation de « moment d'inertie » est parfois utilisée pour déterminer la contrainte dans une poutre soumise à flexion. Il s'agit alors d'une notion physique différente, encore appelée moment quadratique, qui a pour grandeur physique L4 (la quatrième puissance d'une longueur, exprimée en m4 dans le S.I.). Approche empirique Résistance au mouvement Le moment d'inertie est au mouvement de rotation l'analogue de la masse pour le mouvement de translation : il reflète la « résistance » qu'oppose un corps à sa mise en mouvement. Cette difficulté est d'autant plus grande, dans le cas de la rotation d'un solide, que les masses en son sein se trouvent loin de l'axe de rotation. Ainsi par exemple dans le cas d'un balai pris en main au milieu du manche ( figure ci-contre), il est plus aisé de le faire tourner autour de l'axe du manche (), qu'autour de l'axe transversal indiqué (). En effet, dans ce dernier cas la brosse, dont la masse relative par rapport au manche est importante, est située plus loin de l'axe de rotation que dans le premier cas (il y a également dissymétrie dans la répartition des masses autour de l'axe de rotation). Comme pour un solide en rotation, la vitesse linéaire d'un point croît en proportion avec cet éloignement, il est nécessaire, à vitesse angulaire égale, de communiquer une plus grande énergie cinétique aux points éloignés. D'où la plus grande résistance du balai à tourner autour d'un axe transversal qu'autour de l'axe du manche. Énergie nécessaire au mouvement Dans cette analogie, l'énergie nécessaire à la mise en mouvement se transforme (d'une manière ou d'une autre) en énergie cinétique. Dans le cas d'un mouvement de translation, l'énergie cinétique d'un point de masse m est donnée par la formule . Dans le cas d'une rotation d'un solide autour d'un axe fixe, il est possible de montrer que l'énergie cinétique totale se met sous la forme , où le terme est précisément le moment d'inertie par rapport à l'axe de rotation, c'est-à-dire une forme analogue à celle de l'énergie cinétique du mouvement de translation. Le moment d'inertie apparaît ainsi comme l'analogue de la masse (inerte) du solide dans le cas du mouvement de translation, et est donc en relation avec la "résistance" de celui-ci à sa mise "en rotation". En fait l'explication du phénomène empirique de plus grande "résistance à tourner" du balai selon que le choix de l'axe de rotation axial ou transversal est liée au fait que le moment d'inertie par rapport à l'axe dans ce dernier cas est plus grand que dans le premier. Mise en évidence et définition du moment d'inertie Soit un solide, considéré comme composé de plusieurs points matériels de masse , dont les distances mutuelles sont fixes. Ce système est en mouvement de rotation autour d'un axe , fixe dans le référentiel d'étude, à la vitesse angulaire , qui est la même (à un instant donné) pour tous les points du système. Le moment d'inertie autour de l'axe apparaît alors naturellement dans les expressions de l'énergie cinétique et du moment cinétique du solide considéré. Énergie cinétique de rotation L'énergie cinétique étant une grandeur extensive, c'est-à-dire que sa valeur sur un système complexe est la somme des valeurs sur les parties élémentaires, l'énergie cinétique totale du solide considéré s'exprime donc sous la forme : , avec : , distance du point à l'axe de rotation ( désignant la projection de sur ) ; . Cette expression possède une analogie évidente avec celle de l'énergie cinétique pour un point matériel (ou un solide en translation), où celle-ci s'écrit . Dans le cas de la rotation la vitesse angulaire ω est l'homologue de la vitesse linéaire v, et le moment d'inertie comme l'homologue de la masse m. Toutefois le moment d'inertie dépend également de la répartition des masses autour de l'axe et sa valeur dépend donc du choix de celui-ci. En tant qu'homologue de la masse (inerte) pour la rotation, ce terme reflète la "résistance" du solide à sa mise en rotation, comme il avait été indiqué dans l'approche empirique précédente. Moment cinétique de rotation du solide De la même façon que pour l'énergie cinétique, et du fait du caractère extensif de cette grandeur, le moment cinétique du solide par rapport à un point quelconque de l'axe s'exprime alors sous la forme, en utilisant les mêmes notations que précédemment : Comme la vitesse d'un point est donnée par , la composante du moment cinétique colinéaire à l'axe de rotation correspond au second terme de la somme, et se met sous la forme : , puisque par hypothèse. Dans les deux cas apparaît la grandeur caractéristique, qui ne dépend que de la géométrie des masses du solide, appelé moment d'inertie par rapport à l'axe : . Remarque : il convient de souligner que , moment cinétique du solide au point de l'axe de rotation n'est pas en général colinéaire à cet axe. Ce n'est que si l'axe de rotation coïncide avec un axe principal d'inertie du solide, ce qui est notamment le cas s'il est un axe de symétrie matérielle du solide, c'est-à-dire à la fois axe de symétrie géométrique et que pour tout couple de points symétriques l'un par rapport à l'autre on ait , que sera colinéaire à l'axe de rotation. En fait on aura alors par rapport à tout point situé sur l'axe de rotation. Unités du moment d'inertie Du fait de sa définition , le moment d'inertie a les dimensions d'une masse par le carré d'une longueur soit . Son unité dans le système international d'unités pourra donc naturellement être exprimée en , unité qui n'a pas de nom propre. On peut cependant remarquer que dans la relation , la vitesse de rotation ω n'est pas exprimée en , mais en . Toutefois, étant défini comme le rapport de deux longueurs, le radian, considéré comme unité dérivée du système international depuis la générale du BIPM, est sans dimension, par suite ceci n'affecte pas l'homogénéité de l'équation aux dimensions de l'expression de l'énergie cinétique. Il ne serait cependant pas faux que le moment d'inertie soit exprimé en , mais ce choix est rarement retenu en pratique. Son seul intérêt serait de rappeler qu'il s'agit d'une unité spécifiquement rattachée au mouvement de rotation, comme pour toutes les unités où le radian apparaît. Généralisation à un solide quelconque Par extension dans un solide considéré comme un ensemble continu de points matériels affectés d'une masse volumique , le moment d'inertie s'écrit : où est la distance entre le point et l'axe Δ ; est un volume élémentaire autour de ; est la masse de ce volume élémentaire ; est la masse volumique autour de . Cette définition peut également prendre une forme vectorielle : où est un point sur l'axe ; est un point du solide considéré ; est un vecteur unitaire de l'axe ; désigne le produit vectoriel et la norme euclidienne. Généralisation à un système quelconque En toute rigueur, la notion de moment d'inertie n'est définie que si la quantité peut être isolée des expressions de l'énergie cinétique ou du moment cinétique de rotation, c'est-à-dire que dans la mesure où la vitesse angulaire est la même pour les points du système à un instant donné. Ceci n'est valable strictement que dans le cas du modèle du solide indéformable. Toutefois, la définition précédente peut s'étendre à un système déformable, dès lors qu'il ne présente pas de rotation différentielle, ou que l'on peut négliger l'effet de celle-ci, de façon qu'il soit possible de considérer que tous les points du système ont à un instant donné la même vitesse angulaire. Par exemple un système articulé, constitué de plusieurs solides reliés entre eux par des liaisons, en rotation autour d'un axe fixe, si les vitesses angulaires de rotation entre les diverses parties sont petites devant la vitesse angulaire de rotation « globale ». Toutefois, pour un système déformable le moment d'inertie n'est plus constant dans le temps. Moment d'inertie et moment cinétique Dans la comparaison entre le mouvement de rotation et le mouvement de translation, le moment cinétique est l'homologue de la quantité de mouvement, et pour un système isolé est une grandeur conservative. Comme indiqué précédemment, il découle de la définition du moment d'inertie que plus les masses constituant un solide sont réparties loin de l'axe de rotation, plus son moment d'inertie par rapport à cet axe est important. Comme la composante axiale du moment cinétique est égale au moment d'inertie multiplié par sa vitesse angulaire de rotation, et du fait de son caractère conservatif, si le moment d'inertie d'un système diminue du fait d'une variation de sa géométrie interne, sa vitesse angulaire de rotation doit augmenter (et inversement). Ainsi, le patineur sur glace rapproche les bras de son corps lors d'une pirouette. Cela a pour effet de diminuer son moment d'inertie, ce qui, par conservation du moment cinétique, implique une plus grande vitesse de rotation. De même, les enfants jouant à mettre en rotation un tourniquet en courant à ses côtés atteignent une vitesse de rotation limitée par leur course. Ils peuvent cependant ensuite sauter sur le tourniquet en mouvement, puis se positionner en son centre, augmentant ainsi significativement la vitesse de rotation initialement obtenue. Cas général : tenseur d'inertie La notion de moment d'inertie a été mise en évidence à partir du mouvement de rotation autour d'un axe fixe d'un solide. Or le mouvement général d'un solide par rapport à un référentiel (R) quelconque peut se décomposer en celui de son centre d'inertie C (affecté de la masse totale du système) et un mouvement de rotation propre autour de C dans le référentiel lié à ce point, en translation par rapport à (R), appelé référentiel barycentrique (noté (R*)) Il est alors possible d'exprimer comme précédemment le moment cinétique et l'énergie cinétique propres du système, c'est-à-dire évalué dans (R*), notés respectivement et , ce qui permet de mettre également en évidence une grandeur ne dépendant que de la géométrie des masses du solide, et généralisant la notion précédente, qui ne se réduit cependant plus à une grandeur scalaire mais sera représenté par un tenseur, le tenseur d'inertie (appelé aussi opérateur ou matrice d'inertie). Mise en évidence et définition du tenseur d'inertie Le moment cinétique propre d'un solide de vecteur rotation instantané s'écrit : , Il est possible d'exprimer par exemple la composante suivant x en coordonnées cartésiennes, ce qui donne : . Dans cette expression, les facteurs entre parenthèses représentent respectivement le moment d'inertie du solide par rapport à l'axe Ox, noté , et deux termes homogènes à un moment d'inertie, appelés produits d'inertie, notés et . Il est possible d'écrire sous la forme : , et en procédant de même pour les autres composantes il vient finalement l'expression du moment cinétique propre sous la forme : , avec tenseur (ou opérateur) d'inertie, qui est défini par : , expression dans laquelle les éléments diagonaux sont les moments d'inertie du solide par rapport aux divers axes, et les éléments non diagonaux sont les produits d'inertie. De même, l'énergie cinétique propre s'écrit : . Il est clair que ne dépend que de la géométrie des masses du solide. Il découle des relations précédentes que dans le cas général le moment cinétique propre du système n'est pas colinéaire à l'axe instantané de rotation, les relations précédentes généralisant celles obtenues dans le cas de la rotation autour d'un axe fixe. Le moment d'inertie par rapport à un axe quelconque, de direction donnée par le vecteur unitaire est alors donné par . Caractère tensoriel de - Axes principaux d'inertie Expression générale du tenseur Il est facile de montrer que est effectivement un tenseur. En effet, en adoptant la notation il est possible de remarquer que la composante de se met sous la forme suivante : . Le premier terme est le produit d'un scalaire (le moment d'inertie par rapport au point O, ) par un tenseur (le tenseur de Kronecker ). Le second terme correspond à une somme dans lequel chaque terme correspond au produit d'un scalaire (la masse mi) par . Or il s'agit là des composantes du tenseur résultant du produit tensoriel du vecteur par lui-même, donc celles d'un tenseur. Par suite est donc bien un tenseur d'ordre deux : ceci était nécessaire de façon à assurer le caractère invariant par changement du système de coordonnées des expressions précédentes de et . Ce tenseur est évidemment symétrique. Axes principaux d'inertie et éléments de symétrie matérielle du solide Du fait de son caractère symétrique il est toujours possible de choisir un système d'axe tel que la matrice représentant soit diagonale. De tels axes sont dits axes principaux d'inertie. Les moments d'inertie correspondants sont appelés moments principaux d'inertie, et sont notés . Leurs valeurs dépendent de la forme géométrique du solide et de la distribution de la masse en son sein, donc de l'expression que prend sa masse volumique en chaque point du solide. Pour un solide homogène ρ est constante, et les moments principaux d'inertie ne dépendent alors que de la forme géométrique du solide. En général un solide quelconque possède trois moments principaux d'inertie différents, il est appelé toupie asymétrique. Si deux moments principaux d'inertie sont égaux, par exemple , le corps est qualifié de toupie symétrique, et si tous les moments principaux sont égaux, de toupie sphérique. Par exemple un parallélépipède homogène quelconque sera une toupie asymétrique, un cône ou un cylindre homogène une toupie symétrique et une sphère homogène une toupie sphérique. La Terre, du fait de son aplatissement aux pôles, est également en général considérée comme une toupie symétrique. La présence d'éléments de symétrie matérielle simplifie grandement la recherche des axes principaux d'inertie. En effet en présence de tels éléments certains produits d'inertie, par nature impairs par réflexions, s'annulent, ce qui permet de diagonaliser facilement la matrice représentant . Un élément de symétrie (point, axe, plan) matérielle est non seulement un élément par rapport auquel le solide est géométriquement symétrique, mais aussi pour lequel sa masse volumique présente la même symétrie. Ainsi un cylindre homogène comporte-t-il un axe de symétrie matérielle (son axe), par lequel passe une infinité de plans de symétrie matérielle, ainsi qu'un autre plan de symétrie matérielle qui est celui perpendiculaire à son axe passant par le milieu du cylindre. En revanche, si le cylindre est constitué de deux demi-cylindres tous deux homogènes, mais de masses volumiques différentes, accolés dans un plan contenant leurs axes, le cylindre possède toujours le plan de symétrie matérielle précédent, mais son axe n'est plus axe de symétrie matérielle. En revanche le plan de symétrie commun des deux demi-cylindres est toujours plan de symétrie matérielle du système. Il est possible de montrer compte tenu des expressions précédentes des produits d'inertie les propriétés suivantes : Tout axe de symétrie matérielle est axe principal d'inertie; Tout axe perpendiculaire à un plan de symétrie matérielle est axe principal d'inertie; Ainsi un cylindre homogène a pour axes principaux d'inertie son axe ainsi que tout axe qui y est perpendiculaire, passant par son centre. Par suite, deux des moments principaux d'inertie sont égaux et le tenseur d'inertie prend dans cette base la forme suivante : . Il s'agit donc d'une toupie symétrique. Relation avec le moment quadrupolaire d'une distribution de masses Le potentiel de gravitation créé par une distribution quelconque de points matériels de masses ne se ramène pas en général à la forme obtenue dans le cas d'une distribution de masse à symétrie sphérique. Toutefois la plupart des corps célestes (étoile, planètes…) possède approximativement cette symétrie et les écarts à la sphéricité demeurent faibles. Ces écarts sont évidemment liés à la répartition de la matière au sein de la distribution de masse, et donc doivent être (au moins pour les premières corrections) en relation avec le tenseur d'inertie de la distribution (assimilée à un solide parfait dans la suite) : de fait il est possible de montrer facilement que la première correction non nulle au potentiel sphérique fait intervenir une grandeur tensorielle, le tenseur de moment quadrupolaire de la distribution de masse, dont les composantes s'expriment de façon simple en fonction de celles du tenseur d'inertie. De façon générale à grande distance d'une distribution de masse le potentiel créé peut se mettre sous la forme d'un développement multipolaire : chaque point matériel constituant la distribution (de masse totale ), repéré par le vecteur par rapport à une origine O génère en le potentiel , dans lequel est l'angle entre et et est le polynôme de Legendre d'ordre k. Comme r>>ri il est possible de se limiter aux 3 premier termes, ce qui donne : , ce qui compte tenu de devient : . Le potentiel créé par la distribution en M est égale à la somme des potentiels , et chacun des trois termes se met alors sous la forme : terme d'ordre 0 ou polaire : . C'est le potentiel à symétrie sphérique créé par une masse ponctuelle M à l'origine O ; terme d'ordre 1 ou dipolaire : , or en prenant pour origine le centre de masse du système, , et le terme dipolaire est nul ; terme d'ordre 2 ou quadrupolaire : . Ce dernier terme est donc la première correction, non nulle, traduisant la non-sphéricité à grande distance du potentiel de gravitation créé par une distribution de masse. La somme sur i qui apparaît dans celui-ci peut être réécrite sous la forme : , où est le moment quadrupolaire de la distribution de masse : , Chaque composante de ce tenseur se met donc sous la forme : , et compte tenu de l'expression générale des composantes du tenseur d'inertie d'un solide il vient finalement l'expression générale : , où désigne la trace de la matrice représentant le tenseur d'inertie, c'est-à-dire la somme de ses termes diagonaux. Les axes principaux d'inertie, pour lesquels la matrice représentant est diagonale, constituent également une base dans lequel est également diagonale, il vient pour les composantes de ce dernier l'expression . Dans le cas où la distribution de masse est à symétrie sphérique tous les moments principaux d'inertie sont égaux, et alors . Ce résultat est physiquement évident, et en fait dans ce cas tous les termes d'ordre supérieur du développement multipolaire précédent sont également nuls. Une planète comme la Terre se comporte comme une toupie symétrique pour laquelle , l'axe principal d'inertie selon Oz correspondant pratiquement à son axe de rotation. Dans ce cas d'après les formules précédentes le potentiel gravitationnel à grande distance se met sous la forme : , où est l'angle entre la direction de et celle de l'axe principal d'inertie Oz. Ellipsoïde d'inertie Le moment d'inertie d'un solide quelconque de tenseur d'inertie par rapport à un axe quelconque dont la direction est donnée par le vecteur unitaire est donné par : , en posant cette relation peut se mettre sous la forme : , en explicitant avec les composantes de ce vecteur, il vient l'équation d'un ellipsoïde : , laquelle prend dans les axes principaux d'inertie une forme particulièrement simple : . Cet ellipsoïde est appelé ellipsoïde d'inertie. Dans le cas d'une toupie symétrique, il s'agit d'un ellipsoïde de révolution, et dans le cas d'une toupie sphérique, d'une sphère. Cette notion n'a plus en général aujourd'hui qu'un intérêt historique, toutefois il est intéressant de remarquer que les axes principaux d'inertie sont les axes principaux de l'ellipsoïde d'inertie. Moments d'inertie particuliers Pour les exemples suivants, nous considérerons des solides homogènes ( constant) et de masse . Boule Pour une boule homogène de rayon et de centre , les moments d'inertie au centre de la boule par rapport aux trois axes sont égaux. On peut donc écrire : En désignant par la masse volumique, donc : Comme la masse de la boule est , on obtient : . Sphère (creuse) Pour une sphère (par parenthèses une sphère est une surface, donc creuse), comme pour une boule, les moments d'inertie passant par son centre sont égaux. En l'occurrence, si son rayon est , on a : Barre Dans le cas d'une barre de section négligeable et de longueur , le moment d'inertie selon un axe perpendiculaire à la barre est, en son centre : , (avec ) Ici, exprime une masse linéique (masse par unité de longueur). Cela est vrai si l'axe de rotation passe par le milieu de la barre. La formule est différente si l'axe de rotation passe par son extrémité. Carré Dans le cas d'un carré de côté , le moment d'inertie selon un axe perpendiculaire au plan du carré est, en son centre : , (avec ) Ici, exprime une masse surfacique (masse par unité de surface). Rectangle Dans le cas d'un rectangle de grand côté et de petit côté , le moment d'inertie selon un axe perpendiculaire au plan du rectangle (ici l'axe Oz) est, en son centre : , (avec ) Ici, exprime une masse surfacique (masse par unité de surface) pour une surface homogène, elle ne dépend donc pas de x et y. Remarquons que si , on se ramène au cas du carré. Parallélépipède Dans le cas d'un parallélépipède de hauteur , de grand côté et de petit côté , le moment d'inertie selon l'axe le long de sa hauteur et en son centre est le même que celui pour un rectangle. En d'autres termes, la hauteur du parallélépipède ne joue aucun rôle : Cylindre plein On utilisera les coordonnées cylindriques pour simplifier les calculs. Dans le cas d'un cylindre de rayon et de hauteur , le moment d'inertie selon l'axe de révolution Oz du cylindre est : , (avec ) Ici, exprime une masse volumique (masse par unité de volume). On peut également déterminer le moment d'inertie selon tout axe Ox perpendiculaire à l'axe de révolution Oz du cylindre. Il vaut : Cylindre creux Dans le cas d'un cylindre creux de rayons intérieur et extérieur , et de hauteur , le moment d'inertie selon l'axe du cylindre est : , (où la masse du cylindre ) Ici, exprime une masse volumique (masse par unité de volume). Cône Pour un cône (plein) dont la base a un rayon , son moment d'inertie le long de sa hauteur est : , avec . A noter que l'expression du moment d'inertie en fonction de sa masse et du rayon de sa base ne dépend pas de la hauteur du cône. Tore Pour un tore de paramètres et , son moment d'inertie selon son axe de révolution est: Anneau fin Pour un anneau fin (d'épaisseur négligeable) de rayon et de densité linéique (masse par unité de longueur) , tous les éléments sont à la même distance de l'axe donc : Théorème de transport (ou théorème de Huygens-Steiner) Soit l'axe passant par le centre de masse d'un objet de masse , et un axe parallèle à et distant de . En calculant comme précédemment le moment d'inertie, on retrouve la relation établie par Christian Huygens connue sous le nom de théorème de transport ou théorème de Huygens ou théorème de Steiner ou théorème des axes parallèles qui donne le moment d'inertie en fonction de : À l'énergie cinétique de rotation propre d'un corps, s'ajoute celle de « translation » circulaire du centre de masse auquel on a affecté la masse totale du solide. Une conséquence immédiate du théorème de Huygens est qu'il est moins coûteux (en énergie) de faire tourner un corps autour d'un axe passant par le centre de masse. Notes et références Voir aussi Bibliographie Perez, Cours de physique : mécanique - , Masson, Paris, 2001, ; , ; ; , . Articles connexes Moment cinétique Moment d'inertie normalisé Moment quadratique Mécanique du solide
Now And Them
Now And Them est le troisième album du groupe Them, sorti en janvier(?) 1968. Titres I'm Your Witch Doctor - John Mayall et Them 2:39 What's the Matter Baby - Joy Byers et Them 2:45 Truth Machine - J. Armstrong / D. Harvey 2:09 Square Room - J. Armstrong / D. Harvey 9:59 You're Just What I Was Looking for Today - Gerry Goffin / Carole King 2:57 Dirty Old Man (At the Age of Sixteen) - Them 1:47 Nobody Loves You When You're Down and Out - Them 3:35 Walking in the Queen's Garden - J. Armstrong / D. Harvey 3:06 I Happen to Love You - Gerry Goffin / Carole King 2:57 Come to Me - J. Armstrong / D. Harvey 2:24 Walking in the Queen's Garden - J. Armstrong / D. Harvey 3:04 I Happen to Love You - Gerry Goffin / Carole King Notes et références Album musical sorti en 1968 Album de Them Album publié par Decca Records
Archidiocèse de Gatineau
L'archidiocèse de Gatineau est un archidiocèse métropolitain de l'Église catholique au Canada situé dans la province du Québec. Son siège est la cathédrale Saint-Joseph de Gatineau. Son territoire couvre la région administrative de l'Outaouais. Depuis 2011, son archevêque est Paul-André Durocher. Le diocèse a été érigé canoniquement le sous le nom de diocèse de Hull. En 1982, il a été renommé en diocèse de Gatineau-Hull. Il a été élevé au rang d'archidiocèse en 1990. En 2005, il a adopté son nom actuel. Description L'archidiocèse de Gatineau est l'une des du Québec au Canada. Son siège épiscopal est la cathédrale Saint-Joseph de Gatineau située dans le secteur de Hull. Auparavant, sa cathédrale était l'église Saint-Jean-Marie-Vianney située dans le secteur de Gatineau. Depuis 2011, son archevêque est Paul-André Durocher. Le territoire de l'archidiocèse de Gatineau couvre une superficie de et est divisé en en 2019. En fait, il couvre l'ensemble de la région administrative de l'Outaouais. Il est contigu au diocèse de Pembroke à l'ouest, au diocèse de Mont-Laurier au nord, au diocèse de Saint-Jérôme à l'est et à l'archidiocèse d'Ottawa-Cornwall au sud. Il est divisé en trois régions épiscopales : l'Ouest, le Centre et l'Est. L'archidiocèse de Gatineau est le métropolitain de la province ecclésiastique de Gatineau et trois diocèses y sont suffragants : le diocèse d'Amos, le diocèse de Mont-Laurier et le diocèse de Rouyn-Noranda. En 2019, l'archidiocèse de Gatineau dessert une population de avec un total de et quatre diacres permanents. Il comprend de culte dont la majorité utilise le français, quelques-uns utilisant l'anglais et deux utilisant le portugais en plus des messes en espagnol célébrées à la cathédrale Saint-Joseph. Plusieurs communautés et associations religieuses sont présentes au sein de l'archidiocèse de Gatineau. Notamment, il comprend plusieurs instituts de vie consacrées dont les Sœurs de la Charité d'Ottawa, les Filles de la Sagesse, les Franciscaines Missionaires de Marie, les Frères du Sacré-Cœur, les Pères Maristes, les Oblats de Marie-Immaculée, les Spiritains (Congrégation du Saint-Esprit), les Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus, les Sœurs de la Sainte-Famille de Bordeaux, les Sœurs de Sainte-Marie de Namur, les Sœurs des Saints-Cœurs de Jésus et de Marie ainsi que les Servantes de Jésus-Marie. Il comprend également une société de vie apostolique, la Congrégation de Jésus et de Marie (les Eudistes), et deux instituts séculiers, l'Institut Séculier Voluntas Dei et les Oblates Missionnaires de Marie-Immaculée. De plus, il comprend deux associations publiques de fidèles, la Communauté Jésus-est-Seigneur et la Famille Solitude Miriam. Histoire Le diocèse de Gatineau a été érigé canoniquement le sous le nom de diocèse de Hull ( en latin). Auparavant, son territoire faisait partie de l'archidiocèse d'Ottawa. Son premier évêque fut Paul-Émile Charbonneau qui était évêque auxiliaire de l'archidiocèse d'Ottawa. Le , le diocèse a été renommé en diocèse de Gatineau-Hull ( en latin). Le , il a été élevé au rang d'archidiocèse. Le , il adopta son nom actuel, soit archidiocèse de Gatineau ( en latin). Le , Paul-André Durocher a été nommé pour devenir le quatrième évêque de Gatineau et ainsi succéder à Roger Ébacher qui était évêque de Gatineau depuis le . Il a inauguré son épiscopat le suivant. Ordinaires Galerie Notes et références Annexes Articles connexes Église catholique au Québec Église catholique au Canada Liens externes Fiche de l'archidiocèse de Gatineau sur Catholic-Hierarchy Page de l'archidiocèse de Gatineau sur GCatholic.org Diocèse catholique au Québec Archidiocèse catholique au Canada Gatineau
Heteronebo elegans
Heteronebo elegans est une espèce de scorpions de la famille des Diplocentridae. Distribution Cette espèce est endémique de Jamaïque. Elle se rencontre dans la paroisse de Saint-Thomas. Description La femelle holotype mesure . Publication originale Francke, 1978 : Systematic revision of diplocentrid scorpions (Diplocentridae) from circum-Caribbean lands. Texas Tech University Museum Special Publications, , (texte intégral). Liens externes The Scorpion Files : Jan Ove Rein, Trondheim, Norwegian University of Science and Technology Notes et références Diplocentridae Espèce de scorpions (nom scientifique) Faune endémique de Jamaïque
Café Gijón
Le Café Gijón (également connu sous le nom de Gran Café de Gijón) est un café de Madrid, célèbre pour ses tertulias tout au long du . Situé au numéro 21 du , il a été fondé le par Gumersindo Gómez (ou García), un Asturien qui s'est installé dans la capitale espagnole. Il dispose d'une terrasse dans le couloir central du Paseo, et est l'un des rares cafés de tertulias qui subsistent à Madrid au début du . Histoire Bibliographie José Esteban, Julián Marcos, Mariano Tudela. El libro del Café Gijón, 2002. Jesús Pardo, Autorretrato sin retoques. Barcelona: Anagrama, 1996. Tudela, Mariano, Café Gijón: 100 años de historia: nombres, vidas, amores y muertes, 1988; Kaydeda Ediciones . Francisco Umbral, La noche que llegué al café Gijón, Madrid, Unilibro. Vicent, Manuel, Del café Gijón a Ítaca, 1994; Aguilar . Voir aussi Café en Espagne Centro (Madrid)
Histoire d'Israël
Cet article relate l'histoire de l'État d'Israël. Pour les périodes antérieures à la création de l'État actuel : Préhistoire du Levant Israël antique, Histoire de l'Israël antique, Royaume de Juda et Royaume d'Israël ; La chronologie des différentes dominations sur le territoire de la Palestine (pour les Juifs « Erets Israel ») est traitée dans Histoire de la Palestine et dans Palestine mandataire. Quant à l'histoire plus particulière des Juifs, elle est abordée dans Histoire des Juifs en terre d'Israël ; La période précédant la création de l'État d'Israël est traitée dans Histoire du sionisme. Avant 1947 Dès la fin du , alors que les États européens connaissent la montée du nationalisme et parallèlement, de l'antisémitisme, le mouvement sioniste apparaît dans les communautés juives d'Europe : il s'agit de créer un État des Juifs. C'est lors du international sioniste, tenu en 1905, que la Palestine est définitivement choisie après que d'autres territoires comme l'Ouganda ont été envisagés. Le mouvement sioniste - au départ minoritaire parmi les communautés juives - va peu à peu acheter des terres sur place, négocier avec le Royaume-Uni (qui administre la Palestine à partir de 1917) et, prenant de l'ampleur, amener après la seconde Guerre mondiale à la création de l'État d'Israël. 1947-1948 Vote du plan de partage de la Palestine En , le gouvernement britannique remet le mandat qu'il détenait depuis 1920 sur la Palestine aux Nations unies. Le , l'Assemblée générale des Nations unies adopte la résolution 181 qui prévoit le partage de la Palestine en un État juif et un État arabe. Le nouveau Yichouv et les communautés juives sionistes accueillent favorablement ce vote mais les Arabes palestiniens et l'ensemble des pays arabes qui militaient pour la constitution d'un État arabe sur toute la Palestine rejettent la résolution. Le lendemain du vote, la guerre civile éclate entre les communautés palestiniennes juive et arabe. Création de l'État d'Israël, guerre de 1948 et problèmes de réfugiés Le , la guerre voit s'affronter les communautés juive et arabe. En , des volontaires arabes entrent en Palestine pour seconder les Arabes palestiniens. En avril, les forces juives passent à l'offensive. Les forces et la société palestiniennes s'effondrent. Le , dernier jour du mandat britannique, l'indépendance de l'État d'Israël est proclamée en tant « qu'État juif dans le pays d'Israël ». Le lendemain , les États arabes voisins, opposés au partage, interviennent. En théorie alliés, ceux-ci ambitionnent des objectifs différents et combattront leur adversaire de manière désorganisée et désunie. À la suite d'une série d'opérations entrecoupées de trêves, les forces israéliennes vainquent militairement sur tous les fronts. À Jérusalem, un cessez-le-feu est signé le entre les gouverneurs israélien et jordanien de la ville. La ligne d'armistice partage Jérusalem, laissant la vieille ville du côté arabe et Jérusalem est proclamée capitale de l'État d'Israël dès bien que l'Assemblée générale des Nations unies ait décrété le l'internationalisation de Jérusalem et son partage en deux zones, l'une juive, l'autre arabe sous l'administration d'un haut commissaire nommé par l'ONU. En gagnant la guerre de 1948, Israël conquiert 26 % de territoires supplémentaires par rapport au plan de partage et prend le contrôle de 81 % de la Palestine de 1947. La guerre s'accompagne de bouleversements démographiques. Entre et , environ Arabes de Palestine fuient ou sont expulsés des territoires qui formeront Israël et dans les vingt années qui suivront, en parallèle avec les tensions du conflit israélo-arabe, l'essentiel des membres de la communauté juive du monde arabo-islamique, soit plus de fuient de ces pays, devant souvent abandonner tous leurs biens. Le , un ultime cessez-le-feu est imposé avec succès sous la pression conjointe des Britanniques et des Américains. Le , Israéliens et Égyptiens signent à Rhodes, sous l'égide de l'ONU, un accord d'armistice et des armistices seront signés avec les autres protagonistes les mois suivants. La guerre a fait militaires et civils parmi les Israéliens, dans les armées arabes et un nombre inconnu de morts parmi les civils arabes. Cette guerre marque le début d'une très importante immigration de Juifs en provenance des pays arabes et d'Europe, avec la mise en œuvre d'une série d'opérations programmées comme au Yémen (opération Tapis volant) ou en Irak (opération Ezra et Néhémie). De 1948 à 1967 : les années de formation La guerre gagnée, la priorité pour le nouvel état est de se doter d'institutions. Pour Ben Gourion, Israël doit être une république démocratique et parlementaire, sur le modèle occidental. Israël est même un État laïque dans le sens où il n'y a pas de religion d'État et que la souveraineté appartient au suffrage universel et non à la Torah. L'influence religieuse y est cependant très importante, aussi bien dans l'état-civil que dans les nombreux partis politiques confessionnels, qui donnent naissance à une vie politique passionnelle, animée par de multiples partis à cause d'un système électoral fondé sur une proportionnelle intégrale qui imposera au fil des élections et des majorités changeantes la formation systématique de gouvernements de coalition. Les premières élections législatives ont lieu en et donnent la majorité relative au Mapaï (gauche) qui peut former un gouvernement dirigé par David Ben Gourion. Souvent avec l'aide des partis religieux, la gauche gouvernera pendant près de 30 ans jusqu'en 1977. Chaim Weizmann est élu premier président de l'État, pour un rôle purement représentatif La deuxième priorité est d'absorber les centaines de milliers d'immigrants venus d'Europe puis des pays arabes : la population croît de moins d'un million de personnes en 1948 à près de deux millions et demi en 1967, triple même entre 1948 et 1951. Le modèle de développement choisi est un modèle social-démocrate assumé par l'État et par le syndicat Histadrout. L'aide de la diaspora, particulièrement américaine, les réparations allemandes et l'essor démographique permettent un taux de croissance de 10 % par an : un nouveau port, Ashdod, une compagnie maritime, la Zim, et une compagnie aérienne, El Al, 350 kibboutzim et moshavim sont créés. Toutefois, le jeune État ne réussit pas à s'insérer dans la région. Les accrochages et les actes de sabotage à l'intérieur d'Israël se comptent par milliers et plus de 400 Israéliens sont tués de 1951 à 1956. Ce harcèlement permanent, la montée en puissance de Gamal Abdel Nasser, ses préparatifs militaires et le blocus du détroit de Tiran qu'il instaure, débouchent sur la campagne du Sinaï et la crise de Suez, qui n'apportent rien politiquement à Israël, si ce n'est une certaine tranquillité jusqu'à la crise de la guerre des Six Jours. État juif Ben Gourion met en relief dans la déclaration d'indépendance le caractère juif de l'État d'Israël tout en y proclamant le respect de la liberté de conscience et de culte. Il lutte pour que Jérusalem reste à l'intérieur de l'État juif et la proclame capitale d'Israël. Les autorités religieuses juives, musulmanes ou chrétiennes restent chargées de la célébration des mariages, ce qui confère une large autorité au grand-rabbinat d'Israël dont le fonctionnement est régi par la loi du . Kibboutzim Un des traits caractéristiques de la jeune société israélienne est l'existence de communautés de vie et de travail, le plus souvent à objet agricole, appelées Kibboutzim. Le premier kibboutz a été fondé en 1908 à Degania et il en existe 214 en 1950, regroupant plus de . Il y en a, en 2000, 268 pour . Les fondateurs étaient souvent de jeunes idéalistes venus d'Europe désireux de trouver un nouveau mode de vie et de participer à la création du nouvel État. Les kibboutzim fonctionnent comme des démocraties directes où tous les membres participent aux assemblées générales et où chacun effectue à tour de rôle les tâches les plus ingrates. Les kibboutzim ont connu un succès remarquable et contribuent à 33 % de la production agricole et à 6,3 % de la production industrielle israéliennes. Dans les années 1970, près de 15 % des officiers de l'armée viennent des kibboutzim quand leur population ne dépasse pas 4 % de la population totale. Après un déclin sensible dans les années 1990, les kibboutzim connaissent un certain renouveau qui se caractérise par une économie profitable, mais un abandon au moins partiel des idéaux originels : de 1990 à 2000, le pourcentage de salariés dans les kibboutzim est passé de 30 à 67 % et deux tiers des kibboutzim ont maintenant à leur tête des professionnels et non des membres du kibboutz. Réparations allemandes et établissement des relations diplomatiques israélo-allemandes Le , après quelques mois de négociations, le chancelier allemand, Konrad Adenauer, qui avait reconnu quelques mois plus tôt devant le Bundestag la responsabilité de l'Allemagne dans les crimes effroyables perpétrés à l'encontre du peuple juif et le devoir de son pays à les réparer « moralement et matériellement », et le ministre israélien des Affaires étrangères Moshé Sharett concluent un accord sur les réparations allemandes. En effet, Israël était en proie à de très grandes difficultés économiques que ni l'aide américaine ni la philanthopie des Juifs de la Diaspora ne pouvaient résoudre. Malgré l'hostilité de l'opinion publique, du Hérout de Menahem Begin et même de certains membres du Mapaï comme Golda Meir au dialogue avec l'Allemagne, l'accord était conclu et prévoyait le paiement en douze ans par la République fédérale allemande de 3 milliards de marks en marchandises et d'une pension à vie aux victimes du nazisme. Le , David Ben Gourion rencontrait à New York Konrad Adenauer qui promettait de poursuivre son aide à Israël après l'expiration de l'accord sur les réparations et en 1965, des relations diplomatiques étaient établies entre les deux pays. Immigrations de masse Bien que la loi du retour n'ait été votée que le , Israël connaît dès sa création en une immigration massive car le Conseil national du peuple avait voté l'abolition des mesures britanniques concernant l'immigration juive dès la veille de l'indépendance. Alors qu'à l'indépendance Israël ne comptait que , plus de s'y établissent entre 1948 et 1951, dont en provenance d'Europe (ou d'Amérique) et en provenance d'Asie ou d'Afrique (très majoritairement des pays arabes). De 1948 à 1962, Israël favorise cette immigration massive avec les opérations « Tapis volant » (au Yémen) en 1948 et « Ezra et Néhémie » (en Irak) de 1950 à 1952, puis en provenance d'autres pays arabes (Maroc, Égypte, Tunisie) alors que l'immigration européenne de rescapés de la Shoah continue. Villes de développement L'antisémitisme en Irak, l'activisme sioniste, la crise de Suez et la décolonisation française en Afrique du Nord provoque une immigration massive de Juifs en provenance d'Irak, du Yémen, d'Égypte et du Maroc et d'autres pays arabes. Dans les années 1950 et 1960, Israël fonde plusieurs dizaines de villes dites de développement pour loger les Juifs venus principalement de pays arabes. Dès leur arrivée ou parfois après être passés dans un camp ou ma'abarot, ces réfugiés ont souvent été obligés de s'installer dans ces nouvelles villes n'offrant guère d'opportunités et installées à la périphérie d'Israël plutôt que de pouvoir choisir une grande ville qui aurait été plus accueillante. Cela répondait à un besoin stratégique d'Israël de développer ses régions désertiques et de protéger ses frontières mais cela a aussi contribué à créer une société défavorisée de Juifs dits orientaux (bien que le Maroc soit plutôt à l'occident). Difficultés sociales Un fossé profond se creuse à partir des années 1950 entre un premier Israël riche et cultivé majoritairement ashkénaze et un second Israël pauvre et déculturé d'origine séfarade. Cela débouche sur les émeutes de Wadi Salib, en , un ancien quartier arabe de Haïfa, quand la police tire et blesse grièvement un ivrogne séfarade qui perturbait un café. À l'appel de l'Union des immigrants d'Afrique du nord, les manifestations s'étendirent aux autres villes à population « orientale ». Une commission d'enquête mit en lumière le clivage économique et socio-culturel entre les populations séfarade et ashkénaze, sans convaincre les institutions universitaires d'adresser le sujet. Faire d'un peuple une nation Il était important de transformer ces citoyens d'origines multiples en citoyens israéliens partageant la même histoire. Ainsi furent instituées la journée du Souvenir (Yom haZikaron) à la mémoire de tous ceux tombés au champ d'honneur et la fête de l'Indépendance (Yom Haʿatzmaout) et il fallait aussi réconcilier l'État d'Israël avec son passé juif : ce fut l'institution de la journée de la Shoah (Yom haShoah) mais aussi la fondation de l'Institut Yad Vashem et les grands procès, tels celui impliquant Rudolf Kastner accusé d'avoir négocié avec les Nazis la libération de notables juifs contre une importante somme d'argent et surtout celui d'Adolf Eichmann, chef de l'Office central de sécurité du Reich, capturé en Argentine par le Mossad en 1960, jugé puis exécuté le . Son procès, dont l'écho dans l'opinion est sans précédent grâce au développement de la radio et de la télévision et à la résonance que lui donne Hannah Arendt, révèle à tous les Israéliens et au monde une partie de l'horreur de la Shoah. La guerre des frontières À partir de 1950, un nombre croissant d'irréguliers n'appartenant pas aux armées des pays voisins d'Israël parviennent à terroriser les villages frontaliers en y tuant de nombreux civils, 19 en 1950, 48 en 1951, 42 en 1952 et 44 en 1953. Dans la nuit du 12 au 1953, une Israélienne et ses deux enfants sont tués dans un attentat à la grenade près de Lod. L'opération de représailles menée par Ariel Sharon aboutit au massacre de Qibya, dans la nuit du 14 au qui fait 70 morts et qui entraine la condamnation d'Israël par le Conseil de sécurité de l'ONU. Avant de partir pour une retraite provisoire le , Ben Gourion nomme Moshe Dayan chef d'état-major et Shimon Peres, directeur général du ministère de la Défense. Moshé Sharett remplace alors Ben Gourion en tant que premier ministre. Ce nouveau gouvernement bénéficie de près de deux mois sans grave incident jusqu'au , jour du Massacre de Ma'aleh Aqrabbim dans le Néguev où 11 passagers israéliens d'un bus sont tués par des terroristes venus de Jordanie. En 1955, c'est avec l'Égypte que les incidents deviennent le plus fréquent : le , une patrouille égyptienne est interceptée en territoire israélien après avoir pénétré deux bases israéliennes à Rishon LeZion et Ness-Ziona et avoir tué un motocycliste à Rehovot. Cinq jours plus tard, une opération de représailles menée par Ariel Sharon dans la bande de Gaza entraine la mort de 38 soldats égyptiens et de 8 soldats israéliens. Gamal Abdel Nasser annonce alors la création d'unités spéciales de commandos palestiniens, les fedayin qui harcèlent immédiatement les villages frontaliers israéliens. Durant l'été 1955, une incursion des fedayin jusqu'à Ra'anana suscite une violente riposte israélienne sur Khan Younès pendant laquelle 70 militaires égyptien sont tués. Nasser annonce alors la conclusion d'un accord militaire avec la Tchécoslovaquie comprenant des centaines d'avions (MiG-15 et bombardiers Iliouchine) et de pièces d'artillerie ainsi que des sous-marins. La livraison imminente de ces armes amena Israël à se tourner vers la France. Le , c'est à Kfar-Habad près de Tel Aviv, que des fedayin venus d'Égypte massacrent trois enfants et un adulte dans une synagogue. De son côté, le roi Hussein de Jordanie ne peut résister aux pressions de Nasser et des Palestiniens installés dans le royaume ; il laisse les fedayin harceler l'État hébreu, harcèlement auquel ce dernier répond vigoureusement. Le , une riposte israélienne sur un fortin jordanien de Qalqilya fait 70 à 90 morts côté jordanien et 18 morts et 68 blessés côté israélien. Le , premier jour de la campagne du Sinaï, à Kafr Qassem, la police des frontières israélienne massacre une cinquantaine de paysans arabes israéliens qui n'avaient pu être avertis du couvre-feu imposé en vue d'une éventuelle attaque jordanienne. Rapprochement franco-israélien Sous l'impulsion de Shimon Peres, Israël avait négocié dès la fin 1954 malgré l'opposition du Quai d'Orsay, les premiers gros contrats d'armement avec la France qui cherchait à faire payer à Nasser son soutien indéfectible à l'insurrection algérienne. En , le département d'État américain lève l'embargo sur l'armement à destination d'Israël et la France peut livrer à Israël ses trois premiers Mystère IV en . Durant les semaines suivantes, ce sont douze autres Mystère IV, des chars et des camions qui sont livrés à Israël alors que les services secrets israéliens fournissent aux Français des messages codés échangés entre l'Égypte et les chefs du FLN. La France, devenue le principal fournisseur d'armes d'Israël signe dans les jours précédant la campagne du Sinaï un accord avec l'État hébreu pour la construction d'un réacteur nucléaire à Dimona et la fourniture de l'uranium qui lui est nécessaire. Cette idylle « franco-israélienne » fut confirmée en 1960 quand le général de Gaulle s'adressa à Ben-Gourion, en visite officielle à Paris, en évoquant Israël, mais déjà le ministre des Affaires étrangères, Maurice Couve de Murville avait demandé aux Israéliens d'interrompre la construction de la centrale de Dimona et avait rappelé à Paris le pro-israélien ambassadeur de France en Israël Pierre Gilbert. Crise du canal de Suez et campagne du Sinaï Le , le colonel Nasser annonce la nationalisation de la Compagnie internationale du canal de Suez qui entraîne un rapprochement franco-britannique pour mener une riposte militaire. La France, le Royaume-Uni et Israël concluent le un accord secret à Sèvres pour prendre le contrôle du canal. Entre le et le , l'armée israélienne, sous les ordres de Moshe Dayan, avec comme objectifs la destruction de bases de fedayin de la bande de Gaza et la liberté de navigation dans le détroit de Tiran, conquiert El-Arich et Rafah puis Khan Younès et Gaza puis Charm el-Cheikh pour prendre le contrôle du détroit de Tiran et stationne à moins d'une vingtaine de kilomètres du canal de Suez. Quatre mille militaires égyptiens sont capturés. Le , le parachutistes français et britanniques s'emparent de l'aérodrome de Port-Saïd et de Port-Fouad mais Américains et Soviétiques imposent cessez-le-feu qui prend effet le . L'Assemblée générale de l'ONU imposent un cessez-le-feu qui entre en vigueur le . Britanniques et Français retirent leurs troupes en et les Israéliens retirent les leurs le . Les Casques bleus s'installent à la frontière égypto-israélienne et à Charm el-Cheikh. La campagne du Sinaï renforce l'aversion des Arabes envers Israël qui voient dans la victoire des soldats juifs une ignominie. On assiste alors à une réédition ininterrompue en arabe des Protocoles des sages de Sion et de Mein Kampf et l'extermination de 6 millions de Juifs devint une affabulation pour les Arabes, pour qui l'organisation satanique mondiale des Sages de Sion expliquait la défaite arabe. Retraite de David Ben Gourion En 1963, David Ben Gourion, âgé de soixante-dix-sept ans, est auréolé de ses derniers succès, la guerre de 1956, sa réélection en 1959, le procès Eichmann et ses voyages internationaux réussis aux États-Unis et en France. Il gouverne en s'appuyant sur sa « jeune garde » et se heurte par là à l'hostilité des dirigeants du Mapaï plus âgés tels Levi Eshkol ou Golda Meir. Son entêtement à vouloir mener en justice l'ancien ministre Lavon exacerba ses opposants et la presse de gauche comme de droite. Le , David Ben Gourion se retire de la vie politique et va s'installer définitivement au kibboutz Sde Boker dans le Néguev. Levi Eshkol qui appartient au Mapaï devient premier ministre. Ben Gourion crée en 1965 un parti dissident du Mapaï, le Rafi avec des personnalités qui lui sont fidèles telles Moshe Dayan, Shimon Peres, Chaim Herzog et Teddy Kollek mais ce parti rejoint le Mapaï dès 1968. David Ben Gourion meurt le . Naissance de l'OLP et première opération du Fatah En , Nasser fait accepter au sommet arabe réuni au Caire la participation d'une délégation palestinienne permanente conduite par Ahmed Choukairy. L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) sous la présidence de Choukairy est fondée à Jérusalem le et se dote d'une armée de libération de la Palestine intégrée aux armées arabes mais jamais présente sur le champ de bataille et d'une charte nationale préconisant la liquidation d'Israël et niant l'existence du peuple juif. Le , le Fatah de Yasser Arafat, indépendant de l'OLP, lance à partir de la frontière jordanienne son premier raid contre Israël. L'existence de ces deux organisations séparées reflète l'opposition entre la Syrie et l'Égypte de Nasser opposée aux régimes baasistes syriens et irakiens. Guerre des Six jours Le , à l'instigation de Moscou, l'Égypte et la Syrie signent un accord de défense mutuelle. Le , l'URSS informe la Syrie de la concentration de onze divisions israéliennes sur sa frontières, information que ne purent corroborer les Syriens au chef d'état-major égyptien. Malgré le démenti des Nations unies quant à la présence de troupes israéliennes le long de la frontière syrienne, Nasser ordonne à l'armée égyptienne de faire mouvement vers le Sinaï. L'Égypte obtient en du Secrétaire général de l'ONU U Thant le retrait des troupes de l'ONU du Sinaï et de Charm el-Cheikh où elles garantissaient l'accès au golfe d'Aqaba puis le ; les forces égyptiennes pénètrent dans le Sinaï. Le 23 mai, l'Égypte bloque l'accès au détroit de Tiran aux navires israéliens (route du sud essentielle à l'approvisionnement des Israéliens en pétrole et blocus du port d'Eilat), ce qui rendait caducs les accords internationaux sur les droits de passage dans le détroit, signés en 1957 par 17 puissances maritimes. Israël considéra cela comme un casus belli. et, le , ferment le détroit de Tiran, passage-clef du transport maritime israélien. L'alliance de l'Égypte avec la Syrie est complétée par des traités avec la Jordanie () et l'Irak (). Au nord d'Israël, l'artillerie syrienne bombarde inlassablement les localités de Haute-Galilée. La propagande arabe, promettant de « jeter les Juifs à la mer » contribue à l'angoisse des Israéliens et des Juifs de la diaspora, mais aussi au complet soutien de la diaspora à Israël. En Israël, le premier ministre Levi Eshkol donne l'impression de ne plus avoir le contrôle de la situation. Finalement, Eshkol, sous la pression de l'opposition et notamment de Menahem Begin, accepte de former un gouvernement d'union nationale où Moshe Dayan est ministre de la Défense et auquel participe Menahem Begin. Quant à la population, elle s'enfonce dans la peur et le désespoir, accentués par la décision du général de Gaulle de placer sous embargo toutes les livraisons d'armes françaises destinées au Moyen-Orient. Pour Abba Eban, le ministre des Affaires étrangères, . En Égypte, la guerre est aussi jugée inévitable et du Koweït au Maroc en passant par l'Irak, la Libye, le Soudan et l'Algérie, on s'apprête à envoyer des corps expéditionnaires arabes dans le Sinaï et la bande de Gaza. Le , arguant de l'imminence d'une attaque arabe, Israël lance une offensive préventive éclair contre l'Égypte, menée par les généraux Moshe Dayan, ministre de la Défense et Yitzhak Rabin, chef d'état-major, et appelle la Transjordanie à rester neutre. La Jordanie refuse et attaque Israël avec l'artillerie lourde sur Jérusalem-ouest et la région de Tel Aviv. Le , Israël vainc l'armée jordanienne et prend le contrôle de tout Jérusalem (donc du mur des Lamentations) et de la Cisjordanie. Le cessez-le-feu israélo-jordanien décidé par le Conseil de sécurité de l'ONU entre en vigueur le à 22 heures. Le même jour, l'armée israélienne atteint Charm el-Cheikh et le lendemain, le canal de Suez. Le , tout le Sinaï est sous contrôle israélien. Les Syriens continuant leurs bombardements, Tsahal monte à l'assaut du plateau du Golan le Les troupes israéliennes stoppent leur offensive le dans la ville de Kuneitra. Les aviations égyptiennes, jordaniennes et syriennes sont détruites en une journée. Au terme d'une guerre-éclair de six jours et au prix de et , Israël conquiert la Cisjordanie dont Jérusalem-Est, la bande de Gaza, le Golan (y compris la zone des fermes de Chebaa) et la péninsule du Sinaï. La Palestine arabe avec ses passe sous contrôle israélien. La guerre fait aussi du côté égyptien, du côté jordanien et du côté syrien. à ainsi que du Golan grossissent les camps de réfugiés en Jordanie ou en Syrie. Cette guerre et particulièrement l'angoisse qui l'a précédée soudent la diaspora autour d'Israël. La victoire assure son implantation dans la région. Mais elle transforme aussi notablement la perception d'Israël par les autres nations. Ce peuple de réfugiés toujours menacés dans leur existence devient pour beaucoup une puissance occupant des territoires fortement peuplés. L'URSS et la plupart des pays de l'Est rompent leurs relations diplomatiques avec Israël. Le , la Knesset vote l'annexion de fait de la partie est de Jérusalem en adoptant une loi assurant la continuité des services publics des deux côtés de l'ancienne ligne de démarcation et en dissolvant la municipalité arabe le lendemain. Conclusions diplomatiques Du au se tient le sommet arabe de Khartoum où Nasser et Ahmed Choukairy font adopter les trois « non » de Khartoum : « non » à la reconnaissance d'Israël, « non » à des négociations directes et « non » à la paix assortis d'un seul oui : la création d'un État palestinien, enterrant ainsi toute possibilité de paix. Le , le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 242 qui préconise l'application des deux principes : du retrait des forces armées israéliennes « des territoires occupés » (dans sa version en français) ou « from occupied territories » (c'est-à-dire « de territoires occupés », dans sa version en anglais) au cours du récent conflit ; de la fin de toute revendication ou de tout état de belligérance, respect et reconnaissance de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance politique de chaque État de la région et de leur droit de vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues, dégagées de toute menace ou tout acte de violence ; et affirme la nécessité : d'apporter une juste solution au problème des réfugiés ; de garantir l'inviolabilité territoriale et l'indépendance politique de chaque État de la région, à travers diverses mesures telles que l'établissement de zones démilitarisées. De 1967 à 1973 : du triomphe à la remise en question Après la guerre des Six jours, les Israéliens et leur gouvernement sont persuadés de leur supériorité face aux armées arabes. Cette certitude est renforcée par l'échec de la guerre d'usure lancée par les Égyptiens. C'est ainsi que le gouvernement israélien devient aveugle à la fois aux efforts de paix du président Sadate ainsi qu'à ses préparatifs militaires. La guerre du Kippour, lancée le par les Égyptiens surprend donc totalement Israël. Reprise de l'immigration La victoire entraîna immédiatement une reprise de l'immigration et pour la première fois se trouvaient parmi les immigrants un nombre conséquent de ressortissants juifs des pays riches : entre 1968 et 1973, , , s'établissent en Israël. En 1968, débutent l'Alya de Juifs en provenance d'URSS et une série de procès antijuifs spectaculaires intentés en Russie, contre les « refuzniks » ou « prisonniers de Sion ». Les « Juifs du silence » d'URSS obtiennent le soutien de politiciens juifs et non-juifs en Europe occidentale et une conférence internationale se tient Bruxelles en où il est appelé « au respect du droit inaliénable [des Juifs soviétiques] au retour dans leur patrie historique Israël ». Le Kremlin finit par céder et laisse partir en 1971, en 1972 et en 1973, tout en leur demandant au préalable de rembourser le coût de leur formation scolaire. En 1974, le Sénat américain adopte l'amendement Jackson-Vanik liant le développement du commerce américain avec l'URSS à l'assouplissement par l'URSS des règles d'attribution des visas de sortie à ses ressortissants. Premières colonies israéliennes en Cisjordanie Dès , le gouvernement israélien lance le plan Allon qui préconise l'implantation de colonies dans les territoires occupés, particulièrement dans le Golan et la vallée du Jourdain, afin d'assurer la sécurité d'Israël. Avec la montée en puissance du Goush Emounim créé en 1974 par les disciples du rabbin Zvi Yehouda Kook puis l'arrivée au pouvoir de la droite avec le Likoud, en 1977, les colonies ou implantations se multiplient en Cisjordanie et dans la bande de Gaza avec le but pour les Juifs de se réapproprier Eretz Israël. En 2016, la population juive de la Judée et de la Samarie se rapproche des . Montée en puissance de la résistance et du terrorisme palestiniens En , un attentat où périt un Israélien et où sont blessés une dizaine d'enfants est revendiqué par le Front populaire de libération de la Palestine. Le gouvernement israélien décide deécide des représailles sur le camp de Karameh. Dans la bataille qui s'ensuit, des dizaines de soldats israéliens sont tués et plus d'une centaine de combattants palestiniens. Néanmoins, la résistance du Fatah est considéré comme un succès qui permet à Yasser Arafat de faire adopter en 1968 une charte palestinienne niant toute revendication juive sur tout ou partie de la Palestine et pronant la lutte armée comme seule voie pour la libération de la Palestine, et de devenir le chef de l'OLP le . À partir de 1970 les passagers juifs et israéliens des lignes aériennes deviennent la cible du terrorisme de l'air palestinien : le , une bombe fait exploser un avion de la Swissair à destination de Tel Aviv et fait 47 morts. En , le FPLP détourne quatre vols avant de détruire les avions. Le 8 mai 1972, un vol Vienne - Tel Aviv est détourné. L'intervention de Tsahal empêche les terroristes de mettre à exécution la destruction de l'appareil avec ses passagers. Le , trois pirates japonais tuent 25 personnes (dont dix-sept pèlerins portoricains) et en blessent 72 en tirant à l‘arme automatique sur les trois cents passagers qui viennent de débarquer à Lod en Israël d‘un appareil d‘Air France assurant la liaison Paris - Rome -Tel Aviv. Le , onze athlètes israéliens sont abattus aux Jeux olympiques de Munich par des membres de l'organisation palestinienne Septembre noir. Gouvernement Golda Meir et guerre d'usure Le , Lévi Eshkol meurt du cancer et après l'intérim de Yigal Allon, Golda Meir devient premier ministre. Elle gouverne en s'appuyant sur un nombre restreint de ministres et conseillers et reste très pessimiste quant aux chances de paix avec les pays arabes. Guerre d'usure Les hostilités avec l'Égypte avait repris dès le lorsqu'une vedette égyptienne avait coulé le croiseur israélien Eilat, causant la disparition d'une cinquantaine de marins israéliens, ce à quoi Israël répliqua en incendiant raffineries et réservoirs de carburant près de Suez. En juin puis en , l'artillerie égyptienne bombarda les positions israéliennes faisant une quinzaine de morts et Israël fit sauter des ponts sur le Nil et une centrale électrique puis décida d'élever une ligne de fortifications le long du canal de Suez, la ligne Bar-Lev, surnommée parfois la ligne Maginot israélienne. Le , peu de temps après la mort de Levi Eshkol et avant même que Golda meir lui ait officiellement succédé, Nasser lance la guerre d'usure rn annonçant publiquement que l'Égypte n'était plus liée par l'armistice de . L'armée égyptienne harcèle l'armée israélienne le long du canal de Suez y faisant deux-cents morts et blessés. Les Israéliens répliquent et en , la plupart des batteries anti-aériennes égyptiennes sont détruites. Les Égyptiens recherchent alors et obtiennent le soutien militaire de l'URSS. Celle-ci dépêche alors deux-cents pilotes et des milliers de techniciens et de conseillers militaires que les Israéliens affrontèrent directement. Inquiets de ces derniers développements, les Américains présentent le le , du nom de William Rogers, le secrétaire d'État américain. Ce plan est rapidement accepté par les Égyptiens et les Jordaniens puis par les Israéliens le , au prix de la démission du gouvernement de Menahem Begin et de quatre de ses collègues. Les hostilités cessent le . Septembre noir À la suite de trois détournements aériens vers un aéroport désaffecté jordanien et alors que le Fatah ne cachait pas son intention de renverser le régime jordanien, le roi Hussein lance ses unités de Bédouins contre le Fatah et le FPLP faisant des centaines de morts dans les camps de réfugiés. Les Palestiniens proclament alors Irbid capitale de la république de Palestine. L'armée syrienne commence à intervenir au secours des Palestiniens au nord de la Jordanie mais Israël met ses troupes en alerte et l'armée syrienne se retire. Nasser convoque un sommet arabe extraordinaire le 27 septembre 1970 au Caire et un cessez-le-feu est signé entre Arafat et Hussein de Jordanie stipulant le désarment des commandos palestiniens et leur retrait de Jordanie. Nasser, épuisé par la longueur des débats et la maladie meurt le lendemain. Anouar el-Sadate lui succède. Quant à Yasser Arafat, il se retire au Liban où il établit le Fatah. Panthères noires Au printemps 1971, inspirés par les événements de en France et par le mouvement des Black Panthers aux États-Unis, les Panthères noires, groupe de jeunes gens issus des familles pauvres marocaines et d'étudiants gauchistes, provoquent de violentes manifestations à Jérusalem et dénoncent la « ségrégation » dont souffre le « second Israël » en matière de logement, d'éducation. et d'emploi. Si le mouvement des Panthères noires disparaît rapidement, ses revendications inspirent le parti de Menahem Begin qui séduit l'électorat séfarade à partir de 1973. Création du Likoud Sous l'impulsion d'Ariel Sharon qui a alors quitté l'armée, est créé un nouveau parti le Likoud qui fédère différents partis de droite dont le Gahal de Menahem Begin qui en devient le chef. De la guerre du Kippour à la chute des travaillistes Guerre du Kippour et remplacement de Golda Meir par Yitzhak Rabin En 1971, Sadate propose à Israël un désengagement partiel du Sinaï où Israël se retirerait à du canal de Suez ce qui permettrait la réouverture du canal. Malgré le soutien de Dayan, cette proposition est rejetée par le gouvernement israélien à la suite des tiraillements en son sein, ce qui amena le président égyptien à mener une campagne de désinformation pour faire croire qu'il n'avait ni la volonté ni la possibilité de lancer une nouvelle guerre contre Israël. Le , le jour de la fête du Kippour, la plus importante du calendrier juif et date choisie par Sadate et Assad des la mi-, l'Égypte et la Syrie lancent par surprise une attaque coordonnée contre Israël: l'Égypte attaque par le Sinaï, la Syrie par le plateau du Golan (le plateau du Golan contrôle le lac de Tibériade et toutes les ressources en eau du Nord d'Israël). L'armée israélienne, surprise, est d'abord mise en difficulté. Mais, à partir du , elle contre-attaque victorieusement sur le front syrien jusqu'à menacer Damas. Sur le front égyptien, elle repousse à partir du les assaillants grâce à un ravitaillement en munitions fourni par un pont aérien américain. L'armée égyptienne en progressant rapidement dans le Sinaï se retrouve coupée de son ravitaillement et Israël profite de ce répit pour reprendre l'initiative grâce au général Sharon qui fait couper les arrières de l'armée égyptienne en envoyant ses hommes le de l'autre côté du canal. L'armée égyptienne est alors contrainte à la reddition. La Syrie poursuit la guerre avec l'espoir de récupérer le reste de Golan, mais sans résultat. L'ONU adopte le la Résolution 338 (1973), qui réaffirme la validité de la résolution 242 (1967), adoptée pendant la guerre des Six Jours et appelle toutes les parties en conflit (l'Égypte, la Syrie, Israël, la Jordanie) à un cessez-le-feu immédiat et à des négociations en vue « d'instaurer une paix juste et durable au Moyen-Orient ». Les combats cessent le et le cessez-le-feu israélo-égyptien est signé le au « kilomètre 101 » (c'est-à-dire à du Caire) par les généraux israélien Aharon Yariv et égyptien Abdel Ghani el-Gamasy, à l'instigation du secrétaire d'État américain Henry Kissinger. Sur le front syrien, les combats s'interrompent quand les Israéliens sont à une quarantaine de kilomètres de Damas. Les pertes des deux côtés soient lourdes - plus de , des milliers de blessés israéliens, {unité|12000|tués égyptiens et syriens, des dizaines de milliers de blessées égyptiens ou syriens. C'est un échec politique israélien qui met en exergue l'immobilisme du Premier ministre Golda Meir et l'arrogance du ministre de la Défense Moshe Dayan. La crise qui s'ensuit amène le la démission de Golda Meir et son remplacement par Yitzhak Rabin le , malgré la candidature de Shimon Peres. À plus long terme, cette crise de confiance amène la chute en 1977 du parti travailliste. Toutefois, cette guerre montre aussi aux Arabes que les Israéliens sont vulnérables et efface en quelque sorte l'humiliation de la guerre des Six jours, ce qui permet l'ouverture de négociations de paix. Immigration d'Union soviétique et des anciennes républiques soviétiques À partir de 1968 et particulièrement durant les années 1970 et à nouveau durant les années 1990 après la chute de l'Union soviétique, Israël subit une transformation démographique capitale, avec l'arrivée des immigrants russes. En Union soviétique, les Juifs sont alors confrontés à un antisionisme qui assimile volontiers sionistes et Juifs. Cela incite des centaines de milliers de Juifs à quitter l'URSS. Un premier pic est atteint en 1973 où arrivent en Israël. Cette immigration diminue dans les années 1980 quand l'URSS ferme ses portes pour reprendre avec encore plus de vigueur lors de la perestroïka et de la chute de l'Union soviétique. Si les Juifs ashkénazes d'Europe centrale étaient imprégnés de culture juive, si les Juifs sépharades du monde arabe étaient souvent très religieux, les Juifs soviétiques, qui auraient souvent préféré émigrer aux États-Unis sans les restrictions à l'immigration imposées par ces derniers, n'ont souvent aucune culture juive ou sont même non-Juifs puisqu'Israël admet conjoints et enfants non-Juifs de Juifs. En tout, jusqu'à 2010, plus de venues de l'ancienne Union soviétique immigrent en Israël soit plus d'un tiers de toute l'immigration vers Israël. Mais l'apport de l'immigration russe est capital pour Israël. Dans les années 1990, les autorités israéliennes prennent conscience de la très haute valeur de cette immigration de main-d'œuvre qualifiée et favorisent avec un succès impressionnant la création de start-ups technologiques, Israël devenant l'un des pays au monde à la plus forte concentration de telles sociétés, l'un des moyens-clés de cette réussite étant le lancement d'un programme d'incubateurs technologiques, structure où les nouveaux entrepreneurs recevaient un soutien financier, technique et managérial pendant deux ans. En 2018, l'immigration en provenance de l'ancienne URSS reste significative : ainsi, Israël a accueilli alors plus de russes et d’Ukraine. Recrudescence du terrorisme palestinien et défaites à l'Organisation des nations unies Le , un attentat terroriste à Kiryat Shmona commis par un commando du Front populaire de libération de la Palestine d'Ahmed Jibril fait dix-huit morts dont neuf enfants. Puis un mois plus tard, le , 90 élèves environ sont pris en otage à Ma'alot et vingt-et-un enfants sont tués par les terroristes lors de l'intervention de l'armée pour les libérer. En , le sommet arabe de Rabat reconnaît l'OLP comme unique représentant légitime du peuple palestinien. Grâce à cette reconnaissance arabe, Arafat monte le à la tribune de l'ONU revolver à la hanche pour y déclarer : . Bien que les attentats en Israël continuent, causant des dizaines de morts, Israël voit le sionisme assimilé au racisme et à la discrimination raciale par la Résolution 3379 de l'Assemblée générale des Nations unies adoptée le qui ne sera annulée que le par la résolution 46/86. Du au , la centaine d'otages juifs et israéliens et l'équipage français, capturés par un commando terroriste germano-palestinien à bord d'un avion d'Air France et retenus à l'aéroport d'Entebbe en Ouganda, sont délivrés par un raid de l'armée de l'air israélienne. Le commandant de l'opération, Yonatan Netanyahou, est tué durant le raid ainsi que trois otages. Politique des « petits pas » de Henry Kissinger Malgré les rivalités entre Rabin et Peres et l'opposition des militants du Goush Emounim, le secrétaire d'Ètat américain Henry Kissinger parvient à faire adopter un accord intérimaire entre l'Égypte et Israël signé le par lequel les Israéliens se retirent dans le Sinaï l'est des cols de Giddi et de Mitla et restituent aux Égyptiens les puits de pétrole du Sinaï. Chute de Rabin et du parti travailliste Après quinze ans de croissante continue du PIB de 10 % par an, celle-ci baisse à 3 % par an entre 1973 et 1977, se limitant même à 1 % par an en 1976, quand les dépenses militaires qui se montaient à 8,7 % du PIB en 1966 atteignent 32,8 % entre 1973 et 1976<, de façon à prendre en compte l'un des enseignements de la guerre du Kippour, à savoir augmenter les effectifs de l'armée et améliorer son armement. Ceci entraine une inflation galopante, jusqu'à 36 % en 1976 et donc une chute nette du niveau de vie alors que le pays connaît de multiples scandales financiers. De plus, Rabin et Peres, ministre de la Défense, s'opposent fortement quant à la politique à suivre en Cisjordanie. Rabin est encore attaché à l'option jordanienne quand Peres y organise des élections municipales qui balayent les élus proches du pouvoir hachémite. Le Premier ministre est aussi affaibli par des scandales financiers qui touchent jusqu'au candiat aux fonctions de gouverneur de la Banque d’Israël puis la rupture avec le Parti national religieux amène le gouvernement à démissionner et de nouvelles élections sont appelés pour le . De plus, Rabin doit reconnaître que son épouse avait conservé un compte en dollars aux États-Unis après qu'il a eu quitté son poste d'ambassadeur à Washington, ce qui était illégal de par la loi israélienne. Les élections législatives amènent la chute du parti travailliste après près de 50 ans à la tête du mouvement sioniste et de l'État d'Israël et l'arrivée au pouvoir du Likoud de Menahem Begin. C'est une « révolution » selon le mot du présentateur de la télévision israélienne. Gouvernement Menahem Begin : accords de Camp David et guerre au Liban Les élections de 1977 révèlent que le bloc de droite et du centre est devenu largement majoritaire dans tout le pays, particulièrement parmi les Séfarades des quartiers populaires et des villes de développement. Begin fait entrer dans son gouvernement comme ministre des Affaires étrangères Moshe Dayan et des députés ultraorthodoxes. Accord de Camp David et paix avec l'Égypte Le , reçoit Moshe Dayan puis organise douze jours plus tard une rencontre à Rabat entre ce dernier et le ministre égyptien des Affaires étrangères Hassan Touhami. Les Américains voulant faire participer au processus de paix les Soviétiques, ce que ne souhaite pas, après les avoir chassés d'Égypte Anouar el-Sadate, le président égyptien surprend le monde entier en annonçant, le , devant le Parlement égyptien, certains de ses ministres et Yasser Arafat et à la surprise du monde entier, qu'il est prêt à se rendre en visite officielle à Jérusalem pour convaincre les Israéliens de sa volonté de paix. Dès le , Begin fait savoir au peuple égyptien qu'il accueille favorablement cette initiative et le , le premier ministre Menahem Begin fait parvenir une invitation au président égyptien. Sadate effectue un séjour du 19 au en Israël durant lequel il se rend à la mosquée al-Aqsa et à Yad Vashem, rencontre Golda Meir et prononce un discours à la Knesset. Le discours de Sadate et celui de Begin qui lui répond sont d'une « intransigeance » totale mais brisent « l'impasse » qui existait jusqu'alors. Il faut toutefois l'implication du président américain Jimmy Carter pour relancer les négociations. En , le président américain Jimmy Carter invite le président Sadate et le Premier ministre israélien Menahem Begin à Camp David pour négocier les accords de paix. Le , Sadate et Begin signent deux accords-cadres à Camp David, définissant les bases de négociations entre l'Égypte et Israël. Le , un commando de l'OLP, venant du Liban débarquant sur une plage israélienne, s'empare d'un car sur la route de Tel-Aviv. L'attentat connu comme le Massacre de la route côtière destiné à faire capoter les pourparlers égypto-israéliens, fait 38 victimes israéliennes et 71 blessés. L'armée israélienne lance l'opération Litani en envahissant alors le sud du Liban jusqu'au fleuve Litani pour y détruire l'infrastructure de l'OLP. Sous la pression de l'ONU, elle arrête son offensive au bout d'une semaine. L'ONU installe alors la FINUL pour veiller au cessez-le-feu alors que les Israéliens cèdent le contrôle de la région à l'Armée du Liban sud du major Saad Haddad. Le gouvernement israélien est divisé entre les partisans de la construction de nouvelles implantations en Cisjordanie comme Ariel Sharon et les opposants à cette politique comme Ezer Weizman, le ministre de la Défense. Menahem Begin, fatigué physiquement, tergiverse alors qu'une partie de la population espère la paix après la visite de Sadate à Jérusalem. Ainsi naît, en , le mouvement « La Paix maintenant » (en hébreu, שלום עכשיו - « Chalom Akhchav ») à la suite d'une pétition lancée par des soldats et officiers inquiets de la lenteur des négociations israélo-égyptiennes. Finalement, Jimmy Carter et son secrétaire d'État Cyrus Vance convoquent Begin et Sadate à Camp David le . Après douze jours de négociations, le est signé l'accord-cadre de Camp David qui prévoit l'évacuation totale du Sinaï par Israël et mentionne « les droits légitimes du peuple palestinien et ses justes revendications ». Le , Anouar el-Sadate et Menahem Begin signent le traité de paix israélo-égyptien qui prévoit le retrait israélien du Sinaï et la reconnaissance de l'État d'Israël par l'Égypte. Conformément au traité, Israël se retire du Sinaï en . L'évacuation de l'implantation de Yamit ne va pas sans quelque résistance de ses habitants. Seule, la station balnéaire de Taba reste sous le contrôle israélien jusqu'en 1989. Pour leur implication dans ces négociations, Anouar el-Sadate et Menahem Begin reçoivent le prix Nobel de la paix en 1978. Du 26 au , le président israélien Yitzhak Navon fait une visite officielle en Égypte. Mais le , Anouar el-Sandate est assassiné au Caire par des membres d'un groupe islamiste et le meurt d'un cancer Moshe Dayan, l'un des principaux négociateurs israéliens des accords de paix. Crise financière et bilan social positif À la suite de la libéralisation de l'économie par le gouvernement Likoud qui mettait ainsi fin à 30 ans de socialisme, le pays connaît une inflation galopante qui atteint les 132,9 % en 1980 et un déficit record de la balance des paiements. Le gouvernement met alors en place une politique d'austérité qui ne connaît guère de succès. Le , le shekel remplace la livre israélienne comme unité monétaire. Un shekel vaut israéliennes. Un nouveau ministre des finances, Yoram Eridor met en place une politique favorisant la consommation avec la baisse de la TVA et des tarifs douaniers. L'inflation atteint alors les 200 % en 1982. La scolarité devient obligatoire jusqu'à 16 ans et gratuite jusqu'à 18 ans ce qui augmente de 50 % le nombre de bacheliers. Une vaste opération de rénovation des quartiers est lancée et une pension vieillesse universelle est mise en place. Second gouvernement Begin Alors que les sondages d'opinion laissaient entrevoir la victoire de Shimon Peres et du parti travailliste, la destruction réussie le du réacteur nucléaire irakien Osirak acheté par Saddam Hussein à la France est un succès complet et permet à Menahem Begin de remporter les élections législatives du . Au Liban, chrétiens des Phalanges dirigées par Bachir Gemayel et soutenues par Menahem Begin et forces syriennes de Hafez el-Assad s'opposent de plus en plus violemment tandis que les Palestiniens du Sud-Liban multiplient les attaques contre le nord d'Israël et un cessez-le-feu israélo-palestinien entre en vigueur le . Le , Israël proclame l'annexion du Golan au travers de la loi du plateau du Golan, ce qui entraine la suspension de l'accord de coopération israélo-américain. En , sous l'impulsion du ministre de la défense Ariel Sharon et conformément aux accords de Camp David, les colonies israéliennes du Sinaï sont démantelées et Yamit est même rasée. Guerre au Liban Le , à l'instigation du ministre de la Défense, Ariel Sharon, Israël déclenche « l'opération Paix en Galilée », dont l'objectif annoncé est de placer la Galilée hors de portée des canons palestiniens en repoussant les forces de l'OLP à plus de de la frontière israélienne. Les Israéliens rencontrent l'opposition de l'OLP et de l'armée syrienne qui signe un cessez-le-feu le . À l'initiative d'Ariel Sharon qui n'informe pas systématiquement le Premier ministre et dont la popularité diminue dans l'armée et dans l'opinion, l'armée israélienne met le siège devant Beyrouth-ouest de façon à obtenir la reddition des palestiniens qui s'y trouvent. Finalement, les troupes de l'OLP sont évacuées du Liban sous protection américano-franco-italienne à partir du et leur commandement s'établit en Tunisie. Après l'élection à la présidence de la république libanaise, le , de Bachir Gemayel, partisan de la paix avec Israël puis son assassinat le par un membre du Parti social nationaliste syrien, les phalangistes chrétiens massacrent du 16 au des centaines de civils palestiniens dans les camps de Sabra et Chatila dans une zone du Liban contrôlée par l'armée israélienne. Selon les Israéliens, il y aurait eu 700 à 800 victimes et à selon le Croissant-Rouge palestinien. Le massacre suscite une très forte émotion dans le monde et particulièrement en Israël où manifestent pour obtenir une commission d'enquête qui blâme en , Begin, Sharon et d'autres membres du gouvernement et de l'armée. Sharon est contraint de démissionner. Le bilan final des opérations est très lourd avec, au , près de syro-libano-palestiniens et 657 morts israéliens selon An Nahar. Le , Begin démissionne et l'armée se retire de Beyrouth pour s'installer à de Beyrouth au sud de la rivière Awali. À sa place, s'installent l'armée syrienne, des milices islamiques et le Hezbollah qui mène le un attentat suicide qui fait soixante morts au QG de l'armée israélienne à Tyr . Si l'invasion du Liban permit le retrait des Palestiniens du Sud-Liban et l'affaiblissement temporaire de l'armée syrienne, cette dernière put après le retrait israélien de 1983 prendre le contrôle de la plus grande partie du Liban et ce jusqu'à l'évacuation du Liban par l'armée syrienne en 2005, à la suite de l'attentat contre Rafiq Hariri. Gouvernements Shamir et Peres : tournant économique, arrivée des Juifs d'Éthiopie, intifada et recherche de la paix Le , Yitzhak Shamir nouveau chef du Likoud est investi comme premier ministre mais devant l'aggravation de la situation au Liban, la fermeture de la bourse, l'arrêt des ventes de devises étrangères et l'inflation galopante, de nouvelles élections législatives sont organisées le . Les travaillistes menés par Shimon Peres obtiennent le plus grand nombre de sièges mais aucune majorité ne se dégage et un gouvernement d'union nationale est formé pour permettre la résolution de la crise économique et la sortie du Liban. Shimon Peres et Yitzhak Shamir instituent le système de la rotazia par lequel le second succède au premier au bout de deux ans. Shimon Peres devient donc Premier ministre, Yitzhak Rabin est ministre de la Défense et Yitzhak Shamir est vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères. Le , conformément à cet accord et bien que Peres soit alors au sommet de sa popularité, Pérès et Shamir échangent leurs rôles et Shamir redevient Premier ministre. La première tâche que s'était fixée Shimon Peres est l'évacuation du Liban qui est achevée, sous la direction de Rabin, en à l'exception d'une bande de , le long de la frontière avec Israël laissée sous le contrôle de l'armée du Liban sud du général libanais Antoine Lahd. Tournant économique en 1985 Jusqu'en 1977, année de l'arrivée du Likoud au pouvoir, l'économie israélienne a été marquée selon l'OCDE par la très forte influence des syndicats (fédérés dans la Histadrout) et un engagement capitalistique important de l'État : les secteurs de l'énergie et des télécommunications étaient entièrement nationalisés, d'autres partiellement. Or, après la guerre du Kippour, l'économie sombre : en 1975, le fardeau militaire représente pas moins de 35 % du produit intérieur brut du pays. Malgré la première réforme monétaire de 1978 qui voit l'introduction du shekel, Israël entre également dans une période d'hyperinflation, celle-ci atteignant jusqu'à 600 % en 1984, tandis que les déficits annuels équivalent à 10 à 15 % du PIB par année. Les banques commerciales doivent être nationalisées. Entre le et le , le gouvernement de Shimon Peres présente à la Knesset et à la Histadrout un programme audacieux de stabilisation économique dans le but de donner à Israël une économie de marché. Salaires et prix sont gelés. Le nouveau shekel, dont le taux de change est tout d'abord fixe par rapport au dollar et qui vaut , est introduit le . Les dépenses publiques font l'objet de coupes claires. Les États-Unis ont aussi apporté une aide de 1,5 milliard de dollars. Ce programme de stabilisation économique, accompagné de réformes structurelles efficaces, a permis de réaliser des progrès considérables sur le front de la stabilisation macroéconomique. Les résultats de ce programme combiné à la très forte immigration en provenance de l'ancienne Union soviétique sont spectaculaires : l'inflation retombe à 20 % annuel dans les années 1980, la dette publique passe de 260 % à 147 % du PIB en 3 ans puis à 85 % en 2008 et ce PIB est la même année de par habitant. À partir de 1996, les banques peuvent être reprivatisées. L'inflation a presque disparu. En 2008, elle ne dépasse pas 2 % par année depuis huit ans, le taux de chômage est de 7,6 % et la croissance de l'économie oscille autour de 5 %. Cette croissance se fait notamment au prix d'un développement des inégalités qui frappent particulièrement la population arabe. L'immigration des Juifs d'Éthiopie En 1984 et en 1991, Israël lance deux opérations importantes, les opérations Moïse et Salomon pour sauver les Juifs d'Éthiopie (souvent appelés Beta Israel quand il s'agit de personnes de religion juive ou de Falashmura quand il s'agit de Juifs convertis de force au christianisme) menacés par la famine et les transférer en Israël. En 1984, au prix de plusieurs milliers de morts, les Falashas fuient à pied l'Éthiopie pour le Soudan dont la complicité permet l'établissement d'un pont aérien avec Israël. Du au a lieu première opération de sauvetage en masse des Juifs d'Éthiopie, l'opération Moïse qui permet l'arrivée en Israël de , femmes et enfants. Puis, entre le 24 et le , Israël lance la deuxième opération aérienne pour sauver les Juifs d'Éthiopie, l'opération Salomon qui permet le transfert vers Israël, en deux jours, de plus de d'Éthiopie. L'émigration des Juifs d'Éthiopie continue avec le transfert des Falash Muras, les Éthiopiens d'origine juive. En tout, plus de immigrants sont venus d'Éthiopie jusqu'à 2010. Une nouvelle opération d'immigration concernant est lancée le avec un premier vol vers Israël pour 200 personnes alors qu'un nouveau conflit interne déchire l'Éthiopie. Première intifada et naissance du Hamas De 1985 à 1987, de graves incidents émaillent les relations israélo-palestiniennes : le , un raid de l'aviation israélienne sur le quartier général de l'OLP à Tunis fait 72 morts dont douze Tunisiens. Six jours plus tard, un commando du Front de libération de la Palestine (qui appartient à l'OLP) prend le contrôle du paquebot italien Achille Lauro et tue dans sa chaise roulante un invalide américain Leon Klinghoffer avant que les otages ne soient libérés. Les Territoires palestiniens connaissent aussi une violente crise économique consécutive au plan de stabilisation lancé par Shimon Peres. De plus, les mauvaises relations entre l'OLP et la Jordanie et la crise du pétrole consécutive à la guerre irano-irakienne amène une diminution des envois de devises aux Palestiniens par la Jordanie et les pétromonarchies du Golfe. Le chômage palestinien explose alors que 20 % seulement des diplômés des universités palestiniennes trouvent du travail. Le éclate la première intifada ou « guerre des pierres », conflit dont la cause immédiate est un accident de la route où quatre Palestiniens sont morts tués par un camion israélien. C'est surtout la réponse à l'occupation israélienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Ni le gouvernement israélien ni les chefs de l'OLP Yasser Arafat et Abou Jihad ne comprennent alors la gravité des émeutes qui éclatent alors. À la suite du déclenchement de l'Intifada, cheikh Yassine, chef de l'organisation des Frères musulmans à Gaza, crée le Hamas (acronyme arabe pour Mouvement de résistance islamique et le il lance son premier appel anti-juif, avant même de publier la charte du Hamas qui dénonce les juifs qui en s'appuyant comme preuve irréfutable sur le Protocole des sages de Sion. Pour le Hamas, la libération de la Palestine ne passe ni par la négociation avec Israël ni par l'intervention des Nations-Unies mais par le Jihad. La police, l'armée et le gouvernement israéliens sont surpris par la violence des émeutes tandis que l'organisation La Paix maintenant, l'association pour la défense des droits de l'homme B'Tselem et des intellectuels juifs de la Diaspora critiquent ou protestent contre les interventions des forces de l'ordre. Le , un commando de l'armée israélienne tue à Tunis Abou Jihad, l'adjoint de Yasser Arafat, inspirateur en 1978 du massacre de la route côtière et le , cheikh Yassine est arrêté à Gaza. Les émeutes palestiniennes entraînent un fort glissement à droite de l'opinion israélienne et la popularité de petits partis extrémistes tels Tehiya, Moledet, Tsomet ou le Kach du rabbin Meir Kahane. Le , un terroriste du Jihad islamique palestinien prend le volant d'un autobus assurant la liaison Tel Aviv - Jérusalem et le précipite dans un ravin entrainant la mort d'au moins 14 civils israéliens. Ce conflit ne prend fin qu'avec les accords d'Oslo en . (dont ) et 160 Israéliens (dont 5 enfants) sont morts durant l'intifada qui a renforcé la position de l'OLP parmi les Palestiniens mais aussi contribué à la naissance du Hamas. L'image d'Israël a été durablement affectée par les reportages sur ce conflit opposant des militaires bien équipés à des manifestants lanceurs de pierres. Recherche de la paix L'Intifada persuade beaucoup au Likoud que des discussions avec les Palestiniens sont indispensables, d'autant que le , le roi Hussein de Jordanie avait pris la décision de rompre les liens administratifs et légaux qui unissaient la Cisjordanie à son royaume, ce qui constitua une « divine surprise » pour Yasser Arafat qui proclame le la naissance de l'État indépendant de Palestine sur les bases de la Résolution 292 du Conseil de sécurité des Nations unies. Puis, Yasser Arafat, en visite officielle à Paris, annonce que la charte de l'OLP est « caduque », sans toutefois qu'il reconnaisse explicitement Israël. Shamir, qui a de nouveau pu former le gouvernement après les élections israéliennes de 1988 refuse toute négociation avec l'OLP malgré les pressions américaines. L'invasion du Koweït par l'armée irakienne de Saddam Hussein obtient le soutien de Yasser Arafat. Le , deuxième jour de l'Opération Tempête du désert, Saddam Hussein lance ses fusées Scud sur Israël, suscitant des manifestations de joie parmi les Palestiniens et espérant une riposte israélienne qui entraînerait le soutien à l'Irak des pays arabes. Malgré les victimes israéliennes, Shamir décide de ne pas répliquer et les Américains installent des batteries anti-missiles Patriot. Les États-Unis, inquiets de la haine anti-américaine naissant dans de monde arabe à cause particulièrement de soldats chrétiens stationnant sur le sol sacré de l'Arabie saoudite, force la tenue d'une conférence internationale à Madrid en en présence des Israéliens et où les Palestiniens était représentés par trois éminentes personnalités au sein de la délégation jordanienne. Si la conférence n'eut aucun résultat immédiat, il y fut établi différentes commissions se réunissant à Washington et Moscou qui préparèrent le terrain aux négociations des accords d'Oslo. Dans les Territoires palestiniens, les adversaires des négociations de paix, le Hamas et le Jihad islamique, encouragés pa l'Iran n'hésitent plus à faire usage de leurs armes contre les militants de l'OLP, tandis que le soutien de Yasser Arafat à Saddam Hussein entraîne aussi l'arrêt de l'assistance financière de l'Arabie et des Émirats arabes unis à l'OLP. Nouveau gouvernement Rabin et accords d'Oslo En , Yitzhak Rabin reprend, aux dépens de Shimon Peres, la tête du parti travailliste qui remporte les élections législatives de . Rabin devient Premier ministre et nomme, malgré l'hostilité entre les deux hommes, Peres ministre des Affaires étrangères. Accords d'Oslo et du Caire Après l'échec des négociations de Washington et Moscou, de nouvelles négociations se tiennent discrètement à Oslo, à partir de , à l'insu de Rabin et d'Arafat entre des représentants de Shimon Peres et de Mahmoud Abbas. Les principaux négociateurs sont le vice-ministre israélien des affaires étrangères Yossi Beilin et le représentant de l'OLP Ahmed Qoreï. Le , après une rencontre entre Arafat et Peres puis un échange de lettres entre Arafat et Rabin, une « déclaration de principes » est annoncée le . L'accord prévoit que pour la première fois de leur histoire, les Palestiniens allaient pouvoir prendre en main leur destin d'abord à Jéricho et à Gaza puis cinq ans plus tard dans le reste des Territoires. Il suscite une violente opposition dans les pays arabes ou musulmans comme la Syrie ou l'Iran, dans les organisations palestiniennes telles que le FPLP et le FDLP ainsi que dans les organisations islamistes comme le Hamas;, le Hezbollah et le Jihad islamique. En Israël, les accords sont approuvés par le Knesset après un débat très houleux par 61 voix contre 50 et par l'opinion publique malgré les critiques acerbes du nouveau chef du Likoud Benyamin Netanyahou. Les accords d'Oslo, sont signés à Washington, à la Maison-Blanche, le par Yitzhak Rabin et Yasser Arafat. Les accords d'Oslo valent en le prix Nobel de la paix à Yitzhak Rabin, Shimon Peres et Yasser Arafat. Recrudescence de la violence palestino-israélienne Dans les deux mois qui suivent les accords d'Oslo, le Hamas multiplie les attentats en faisant 15 morts du côté israélien. Le , Baruch Goldstein, un médecin résident de Kiryat Arba près d'Hébron et admirateur du rabbin Meir Kahane tire à la mitraillette sur les fidèles musulmans du Tombeau des Patriarches, en tuent trente et en blesse une centaine. Au cours des émeutes qui s'ensuivent, trente musulmans tombent sous les balles des soldats israéliens. Goldstein, qui a été tué lors de l'attentat, trouve des soutiens parmi les milieux hassidiques et de peur de perdre sa majorité à la Knesset, Rabin se borne à interdire le mouvement Kach du rabbin Kahane et à incarcérer quelques militants. Le Hamas réplique en par les attentats d'Afoula et de Hadera qui font treize morts et plus de soixante-dix blessés. Le , Yasser Arafat entre en héros à Gaza et rend rapidement visite à la famille du cheik Yassine. Les attentats du Hamas et du Jihad islamique se multiplient : Tel Aviv (), Beit-Lid près de Netanya (), Ramat Gan () et Jérusalem (). Ces attentats font une cinquantaine de morts et de multiples blessés. Israël réplique à ces attentats par de nombreux bouclages de la bande de Gaza et par l'interdiction de l'entrée en Israël de nombreux travailleurs de Gaza où le taux de chômage atteint 38 % en 1996. Accords du Caire, traité de paix israélo-jordanien et accords d'Oslo II Malgré les attentats palestiniens et juif, sont signés le par Rabin et Arafat l'accord du Caire qui prévoit l'émergence d'une nouvelle institution, l'Autorité palestinienne, un organisme de 24 membres qui a pour mission de gérer les affaires civiles de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Malgré les propos d'Arafat qui évoque le Jihad pour la récupération de Jérusalem le puis qui compare les accords du Caire à un stratagème pour obtenir une trêve avant de reprendre plus tard le combat, Rabin ordonne à l'armée de se retirer de Jéricho le 14 mai puis quelques jours plus tard, d'une partie de la bande de Gaza. Puis il rencontre secrètement le roi Hussein de Jordanie auquel il promet de veiller aux intérêts hachémites sur les lieux saints musulmans de Jérusalem. Le est signé dans le Néguev un traité de paix israélo-jordanien en présence du président des États-Unis Bill Clinton et du ministre russe des Affaires étrangères Andreï Kozyrev. Pour essayer de contrer les attentats du Hamas, un nouveau texte, Oslo II, est approuvé par les deux camps le à Washington : il prévoit le découpage de la Cisjordanie en trois zones A, B et C : la zone A comprend les villes palestiniennes où les Palestiniens sont complètement autonomes comme à Gaza et Jéricho, la zone B où les pouvoirs sont partagés et la zone C, contrôlée par les Israéliens, qui comprend la plus grande partie du territoire, désertique ou occupé par les implantations juives. Le sort de Jérusalem n'est toujours pas abordé. Assassinat d'Yitzhak Rabin et nouveau gouvernement Peres La publication de ces accords entraîne de violentes injures à l'égard du Premier ministre Yitzhak Rabin de la part des médias l'extrême droite et de ceux des habitants des implantations juives de Cisjordanie. Ds rabbins lancent des appels à la sédition des soldats. La Knesset approuve les accords par une seule voix de majorité le et le soir même, Rabin est traité de « nazi » lors d'une manifestation à Jérusalem en présence de Netanyahou, Sharon et Katsav. Une contre-manifestation rassemblant plus de est organisée le pour soutenir l'action de Rabin et Peres. C'est au sortir de cette manifestation qu'un étudiant religieux radicalisé Yigal Amir tire et abat le Premier ministre plongeant le pays dans un « deuil immense ». Shimon Peres redevient Premier ministre mais perd rapidement sa popularité initiale au profit de Benyamin Netanyahou car, après les meurtres en du chef du Jihad islamique Fathi Shaqaqi puis en de Yahia Ayache, l'« artificier en chef » du Hamas à l'origine d'attentats-suicides ayant fait une cinquantaine de morts et des centaines de blessés, le Hamas lance une nouvelle campagne d'attentats-suicides à Jérusalem, Ashkelon et Tel Aviv faisant une soixantaine de morts et des centaines de blessés. Puis c'est l'échec de l'opération Raisins de la colère conçue pour faire taire les canons du Hezbollah qui bombardaient la Galilée et Kiryat Shmona mais qui par une erreur de tir fit 102 morts parmi les réfugiés du camp de Cana au sud-Liban. Les élections législatives du amènent l'élection de Benyamin Netanyahou et la victoire du Likoud. Essor démographique, technologique et économique et sécularisation De 1989 à 1996, un million d'immigrants de l'ex-Union soviétique sont accueillis en Israël, alors que le chômage baisse dans une économie qui connaît une forte expansion, où le high-tech représentent 70 % des exportations. Le président de la Cour suprême Aharon Barak fait prendre à celle-ci des décisions amant des réductions de la place de la religion dans la société israélienne : elle demande à l'administration, dans le cas des conversions au judaïsme pratiquées à l'étranger, d'admettre une définition libérale de l'identité juive, elle permet l'enregistrement des mariages entre Cohanim et femmes divorcés, la diffusion de la télévision et diverses autres activités le samedi et l'importation de viande non kasher. Toutes ces évolutions suscitent l'inquiétude des mouvements religieux. Israël, société à facettes multiples Dès les années 1970, des auteurs de littérature, de théâtre ou de cinéma tels Hanoch Levin, Meir Shalev ou Amos Gitaï, malmenaient ce que leurs adversaires de droite appelaient les « valeurs sacrées d'Israël ». Dans la presse, Gideon Levy journaliste au journal de gauche Haaretz, critique systématiquement la politique israélienne à Gaza et en Cisjordanie au point de faire perdre des centaines d'abonnés à son journal. Puis ce sont les « nouveaux historiens » comme Benny Morris ou Ilan Pappé qui remettent en cause dans leur discours postsioniste le rôle de Tsahal, des kibboutzim ou même de la centrale syndicale Histadrout, au point d'être accusés de mener une opération d'autodestruction et de suicide collectif de la nation par l'écrivain . Allant encore plus loin dans leur désir de saper les fondements du fait israélien, les intellectuels de la gauche radicale reprennent l'argument de Hannah Arendt au lendemain du procès Eichmann, sur la banalité du mal et dénoncent le cynisme des élites sionistes qui auraient justifié la création de l'État juif par l'exceptionnalité du massacre des Juifs par les Nazis. Même un écrivain de gauche comme Amos Oz est atterré par ces critiques et remarque que même lorsque les intellectuels français dénonçaient la politique de leur pays en Algérie ou les intellectuels américains celles des États-Unis au Viêt Nam, ils ne remettaient pas en cause le droit de leur pays à exister. Inversement, l'arrivée au pouvoir de Menahem Begin permit le basculement à droite des formations religieuses (qui avaient jusqu'alors soutenu les gouvernements travaillistes) qui soutiennent alors la colonisation des territoires avec les partis ultra-orthodoxes ashkenaze Agoudat Israel et séfarade Shas. Cela se traduit dans la vie israélienne par la multiplication des cercles d'études juives, de l'essor des mouvements hassidiques comme les Loubavitch et plus généralement d'une rejudaïsation après le sionisme séculier des pères fondateurs. Cette vision binaire est pourtant fallacieuse : en 2012, 9,4 % des Israéliens se disent ultra-orthodoxes, 13,6 % traditionalistes religieux, 22,6 % traditionalistes non religieux et 43,9 % non religieux. Cette ambivalence se retrouve dans les institutions mêmes de l'État d'Israël où le judaïsme n'est « ni séparé de l'État ni reconnu comme religion d'État ». Cette ambivalence favorisa l'intégration des Juifs séfarades guère intéressés par le sionisme laïque et plus poussés par des motivations religieuses. Elle est aussi reflétée par la statistique suivante : 92 % des Israéliens juifs posent une mezouzah à l'entrée de leur domicile, 92 % font circoncire leurs garçons et seulement 27 % ne voyagent pas pendant le shabbat et seuls 15 % se rendent quotidiennement à la synagogue. Ashkénazes et Séfarades, inégalités sociales et discriminations Bien que des écarts socio-économiques importants subsistent toujours entre Séfarades originaires d'Afrique et d'Asie et Ashkénazes originaires d'Europe et d'Amérique, des progrès sensibles ont été réalisés par les premiers dans tous les domaines. Si l'égalité n'est pas encore réalisée dans les études, des progrès sensibles ont été constatés dans l'armée dès 1998, notamment parmi les généraux et en politique où les Séfarades participent largement au pouvoir depuis l'époque de Menahem Begin, par le parti Shas sioniste religieux opposé à la vision sioniste laïque de Ben Gourion et de Shimon Peres. Le , Ezer Weizmann doit démissionner à la suite d'un scandale financier et le , Moshe Katsav est élu président. C'est le premier président mizrahi de l'État d'Israël ainsi que le premier président né dans un pays musulman. Cela illustre la diversité démographique et les inégalités qui marquent encore la société israélienne. La population juive palestinienne est jusqu'à l'indépendance de l'État d'Israël, principalement d'origine ashkénaze, c'est-à-dire d'Europe centrale et orientale. Cette population d'origine européenne a été complétée par l'immigration des Juifs originaires de l'ancienne Union soviétique avant et surtout après sa disparition. L'autre grande partie de la population juive israélienne est constituée des Juifs de rite séfarade, originaires du bassin méditerranéen et du Moyen-Orient. Ces populations sont très diverses par la culture et par la langue d'origine (il y a par exemple en Israël, originaires le plus souvent des pays d'Afrique du nord). Même si les différences sociales tendent à s'atténuer, les Séfarades disposent toujours de revenus inférieurs à ceux des Ashkénazes. Les Juifs marocains et plus généralement les Juifs orientaux (Mizrahi) ont subi une discrimination dans les années 1950 qui est mieux comprise après l'ouverture, le , des archives sionistes concernant l’intégration en Israël des Juifs originaires du Maroc : les documents de l'Organisation sioniste mondiale sont numérisés comme l'ont été ceux qui concernent les enfants yéménites. Il faut attendre 2021 pour que le gouvernement annonce l'indemnisation des familles touchées par le drame des enfants yéménites. La société israélienne et les Juifs ultra-orthodoxes Les Juifs ultra-orthodoxes ou Haredim respectent à la lettre la Torah et ont développé une position qui oppose les plus stricts d'entre eux au reste des Israéliens aussi bien sur leur façon de vivre que sur le plan politique. Les Haredim sont pour une stricte séparation des hommes et des femmes dans la vie publique et pour un respect absolu du shabbat. Leurs exigences vis-à-vis des femmes, particulièrement l'obligation de se placer à l'arrière des autobus desservant leurs quartiers et le strict respect de la pudeur ou tsniout, ont été à la fin 2011 et au début 2012 à l'origine de plusieurs incidents relatés par la presse. De plus, souvent, ils consacrent leur vie à l'étude de la Torah, laissant à leurs épouses le soin de subvenir aux besoins de la famille. En 2011, seulement 20,9 % des hommes Haredim travaillent. Cela, et avec des taux de natalité élevés, explique pourquoi les Haredim (avec les Arabes) sont les deux communautés les plus pauvres en Israël Sur le plan politique, certains n'acceptent pas l'État d'Israël, qui ne pourrait être recréé que par l'arrivée du Messie. Cependant, ils bénéficient, depuis les premières années de l'existence de l'État, d'exemptions de service militaire et de subventions aux écoles talmudiques, par décision de David Ben-Gourion qui pensait que les Harédim disparaîtraient petit à petit. Or, en 2017, le budget alloué aux yechivot atteint 50 milliards de shekels (un peu moins de 13 milliards d'euros). Leur influence dans la vie politique est significative car leurs partis politiques, comme le Shas ou l'ancien Parti national religieux, obtiennent des députés indispensables aux majorités gouvernementales. Un des principaux points de friction est l'exemption de service militaire pour les Juifs religieux. La loi, dont la discussion suscite de très fortes manifestations rendant la conscription obligatoire pour les juifs orthodoxes est passée le par la Knesset. Elle comporte toutefois un système de quota permettant à de nombreux juifs ultra-orthodoxes de ne pas faire leur service militaire et ne devait être applicable qu'en 2017. Toutefois, le , la Knesset vote un amendement qui repousse la fin de l'exemption automatique de 6 ans donc à 2023, Un autre sujet de discorde est le travail le jour du chabbat. La pandémie de Covid-19 en Israël est une nouvelle source d'incompréhension entre les communautés ultra-orthodoxes et le reste de la société israélienne. En effet, les rabbins dirigeants influents sont très réticents à accepter les mesures préconisées par le gouvernement comme la distanciation physique, la fermeture des écoles et des synagogues. Des rassemblements très importants ont lieu à l'occasion d'obsèques de rabbins célèbres et amènent des heurts avec la police. La mortalité est particulièrement importante dans cette tranche de la population, particulièrement dans les villes ultra-orthodoxes comme Bnei Brak. Le , une bousculade dramatique lors de la fête de Lag Ba'omer au mont Méron fait 45 morts, 150 blessés et illustre les difficiles relations entre les responsables de l'État et ceux de la communauté ultra-orthodoxe. En est votée par la majorité issue des élections de (qui ne comporte plus de partis religieux) une loi cassant partiellement le monopole de la cacherout tenu par le Grand-rabbinat d'Israël. La première étape prévue par cette loi entre en vigueur le . Derniers arrivés : Russes et Éthiopiens En Israël, on appelle Russes tous les ex-citoyens de l'Union soviétique. Un million d'entre eux sont arrivés entre 1989 et 1996 et ces immigrants sont d'un niveau d'instruction et d'une compétence professionnelle sans pareil parmi tous les immigrants : arrivés en Israël : , , , etc. Cette immigration fut crainte par les Séfarades et les Arabes qui enviaient les facilités faites à ces nouveaux immigrants et par les orthodoxes qui s'inquiétaient du nombre de laïcs (67 %) et de non-juifs (20 %) parmi eux car si la religion juive veut que tout juif (hors possible conversion) doit avoir une mère juive, l'Ètat d'Israël n'exige qu'un ascendant ou descendant direct juif. Dès 2001, les Russes d'Israël furent spécifiquement visés par l'attentat-suicide du Delfinarium, un dancing de Tel-Aviv fréquenté par les jeunes Russes. 21 garçons et filles furent tués, tous immigrés russes furent tués. Les Russes sont représentés à la Knesset d'abord par le parti de Natan Sharansky, le héros des refuzniks Yisrael Ba'aliyah puis par celui d'Avigdor Liberman, nationaliste militant du laïcisme. Quant aux Éthiopiens, au nombre de en 2015, ils posent de sérieux défis à la société israélienne par leur couleur de peau, leur différence culturelle et leur pratique religieuse. Leur intégration n'est pas sans difficultés sociales et culturelles, au point qu'en éclatent de violentes manifestations menées par des Israéliens d'origine éthiopienne dénonçant la discrimination puis que le Premier ministre en appelle à éradiquer le racisme et que le chef de l'État, Reuven Rivlin, dénonce une « plaie ouverte » chez les Israéliens d’origine éthiopienne. Lors d'une cérémonie, le , en mémoire des Juifs éthiopiens morts en essayant de gagner Israël, le président Reuven Rivlin déclare : Nous n’avons pas vu, nous n’avons pas agi correctement et nous n’avons pas assez écouté [...] et, en plus de notre besoin d’autocritique et de reconnaissance [de nos torts], il faut que nous fassions preuve de confiance en notre capacité à corriger ». Et Benyamin Netanyahou d'indiquer qu’il allait former un comité ministériel spécial cette semaine-là pour aborder toutes les questions de discrimination et de racisme. Arabes israéliens Comme spécifié dans la déclaration d'indépendance, les habitants arabes d'Israël disposent de la même citoyenneté que les Juifs dans l'État d'Israël. Ils ont les mêmes droits politiques et sociaux et la seule distinction est en matière de devoirs puisque les Arabes sont dispensés du service militaire obligatoire en raison de leur proximité familiale et culturelle avec les Palestiniens et le reste du monde arabe. Depuis 1948, ils constituent environ 20 % de la population israélienne. 85 % d'entre eux sont musulmans sunnites, 8 % druzes et 7 % chrétiens (chiffres de 2016). Si l'arabe a été une des langues officielles de l'État, il est depuis la loi Israël, État-nation adoptée en 2018, une langue à statut spécial. Les Arabes disposent de leur réseau scolaire. Si la condition des Arabes israéliens est généralement meilleure que celle des Arabes des pays voisins, il est clair que leur niveau de vie est inférieur à celui de leurs compatriotes juifs. Pour Maurice Rajsfus, . Cela est dû en partie à la faible intégration des Arabes dans la population majoritaire juive due à la langue, au réseau scolaire séparé, à la dispense de service militaire et plus récemment à leur hostilité vis-à-vis de la politique gouvernementale vis-à-vis des Palestiniens. En 2011, seulement 22,6 % des femmes arabes travaillent. Cela, et avec des taux de natalité élevés malgré la transition démographique, explique pourquoi les Arabes avec les Haredim sont les deux communautés les plus pauvres en Israël. Jusqu'aux années 1980, les partis politiques traditionnels juifs recevaient la plupart des votes arabes. À partir des années 1980, sont apparus des partis spécifiquement arabes qui participent à la majorité travailliste des années 1990 qui est à l'origine des accords d'Oslo. Après les émeutes de Nazareth et la seconde Intifada, le taux d'abstention des Arabes israéliens pour les élections à la Knesset augmente ainsi que l'audience des mouvements islamiques radicaux. Pour Paul Giniewski, ils sont désormais « palestinisés ». En 2015, après l'augmentation du seuil électoral, ils se regroupent sur une liste unique avec le Parti communiste israélien et obtiennent 13 sièges soit plus qu'ils n'en avaient jamais eu. En 2021, la Liste arabe unie obtient 4 sièges à la Knesset et son chef Mansour Abbas entre au gouvernement israélien, devenant ministre délégué aux Affaires arabes. Il déclare en : . Essor économique, scientifique et technologique : Israël, start-up nation L'essor économique, technique et scientifique d'Israël est lié au décret du général de Gaulle de 1968 sur l'embargo des ventes d'armes à destination d'Israël. L'État d'Israël décide alors de développer sa propre industrie militaire qui va lui permettre de devenir rapidement un des plus gros exportateurs d'armes au monde. Dès 1988, Israël lance son premier satellite Ofek 1 (Horizon 1). L'industrie aérospatiale se développe régulièrement avec les satellites Ofek, une sonde lunaire et les drones. Si la libéralisation de l'économie effectuée par Begin amena une grave crise économique et une inflation galopante, le plan de stabilisation mené par Shimon Peres à partir de 1985 réussit très rapidement. De plus, l'essor économique fut favorisé par l'immigration massive des « Juifs d'URSS aux compétences technologiques et scientifiques exceptionnelles » puis aux perspectives de paix liées aux accords d'Oslo et au traité de paix israélo-jordanien et aussi, Israël bénéficie d'un multilinguisme exceptionnel. Le taux de croissance augmente fortement à partir de 1990 atteignant 6,6 % en 2006. Entre 1999 et 2019, le PIB par habitant augmente de 35 % alors que la population augmente elle-même de plus de 40 %. Israël est admis à l'OCDE en 2010. Un autre aspect du dynamisme technologique israélien est illustré par les classements internationaux qui donnent à Israël la seconde place en nombre de start-ups derrière les États-Unis et la première proportionnellement au nombre d'habitants ( start-ups soit une pour habitants en 2018). En 2021, année de reprise après la pandémie, le taux de croissance du PIB atteint 8,1 %, le plus fort depuis l'an 2000, le PIB par habitant augmente de 6,3 % et l’indice des prix à la consommation de 3,1 % en 2021. En , Dan Shechtman reçoit le prix Nobel de chimie pour sa découverte des quasi-cristaux. Cette récompense, le prix Nobel de chimie déjà reçu en 2004 par Ciechanover et Hershko puis en 2009 par Ada Yonath et la médaille Fields attribuée pour ses recherches en mathématiques à Elon Lindenstrauss en 2010, illustrent la réussite des universités et de la recherche israéliennes qui se traduit par le succès des entreprises dont celles de biotechnologie. Dans l'industrie pharmaceutique, le groupe Teva est en 2013 le premier producteur mondial de médicaments génériques. Beaucoup des plus importantes compagnie mondiales ont établi des centres de recherche en Israël : Intel, IBM, Motorola, Applied Materials, BMC, Creo, Marvell, Cisco, HP, Nestlé, Apple, Google, Samsung, General Electric et Orange. Outre les biotechnologies, les domaines privilégiés de la recherche israélienne sont les sciences de la vie, les télécommunications, l'Internet et les logiciels. Israël jouit aussi d’une forte position dans le domaine des écotechnologies ou « technologies propres ». Les technologies des énergies renouvelables et les technologies de lutte contre la pollution de l’eau dominent les demandes de brevets portant sur des technologies de gestion environnementale. Ce dynamisme de la recherche est fondé sur des centres de recherche reconnus au niveau international - et sur une politique d'investissement de 5 % environ du PIB par an dans la recherche hors recherche militaire qui fournirait 1 % supplémentaire. En 2013, Israël est, avec 4,21 %, le premier pays au monde devant la Corée quant au taux de dépenses en R&D par rapport au PIB. Un des facteurs expliquant les multiples innovations israéliennes tient au fait que les ingénieurs faisant leur service militaire peuvent intégrer des unités scientifisues d'élite (comme l'unité 8200) et s'ils inventent de nouvelles technologies, ils peuvent conserver leur brevet et l'exploiter après avoir quitté l'armée. Plus que des diplômés d'école de commerce, ce sont les ingénieurs qui ont développé une solution concrète qui montent les start-up. Le rachat en 2013 pour près d'un milliard de dollars de l'application pour mobile Waze (système de guidage GPS) par Google illustre le succès des start-up israéliennes. Cette opération est encore surpassée quand, le , le géant américain des semi-conducteurs Intel annonce avoir racheté Mobileye, une société israélienne spécialisée dans des systèmes anti-collisions et d’assistance à la conduite, pour plus de 15 milliards de dollars. D'autres méga-rachats suivront. Ainsi, selon PwC Israël, durant les années 2010, 587 sociétés israéliennes ont été achetées par des sociétés non-israéliennes pour un montant total de 70 milliards de dollars. Les domaines d'expertise de ces sociétés sont particulièrement les technologies automobiles, les semi-conducteurs et les processeurs, mais aussi dans la santé, les dispositifs médicaux et les applications de navigation. Dans le domaine des énergies renouvelables, la plus haute tour solaire du monde fournit, à partir de 2018, 1,6 % de l’électricité du pays (300 mégawatts). Même si le développement de l'énergie solaire a quelque peu ralenti avec les découvertes gazières, la production d'électricité par l'énergie solaire se développe et ainsi le samedi vers midi, l’énergie solaire a produit ponctuellement 13,4 % de l’électricité totale consommée dans le pays. En , 70 % de la consommation d'électricité de la vallée de l’Arava est d'origine solaire dans la journée. En , l'UNESCO publie une étude selon laquelle Israël est le premier pays au monde en termes de chercheurs par million d'habitants et le deuxième derrière la Corée en termes de budget de recherche rapporté au produit intérieur brut. Le revers de la médaille Si l'économie israélienne a fait un immense bond en avant, la mondialisation s'y accompagne des mêmes difficultés qu'ailleurs : délocalisation à l'étranger de la fabrication des produits à faible plus-value comme le textile, réduction des subventions publiques et désengagement social de l'État, privatisations multiples y compris des sociétés appartenant au syndicat Histadrout, augmentation de la pauvreté et des inégalités salariales. Le prix exorbitant des loyers amène d'énormes manifestations durant l'été 2011. Le , quelques milliers de manifestants protestent à nouveau contre le budget d'austérité que s'apprêterait à adopter le gouvernement Netanyahou à la demande du ministre des Finances, Yaïr Lapid. Les inégalités sociales restent prégnantes en Israël à la fin des années 2010 puisqu'un rapport de l'ONG constate que près d’un cinquième des Israéliens (18,5 %, soit plus de 1,6 million de personnes) souffrent de précarité alimentaire, soit 2 points de plus qu'en 2018. Du premier gouvernement Netanyahou aux élections de 2009 Premier gouvernement Netanyahou Lors des élections législatives du et à la suite d'une modification de la loi électorale datant de 1992 et censée apporter plus de stabilité au gouvernement israélien, les électeurs choisissent non seulement leurs députés mais aussi le premier ministre. Benyamin Netanyahou est élu Premier ministre et dispose d'une majorité relative de droite à la Knesset. Lors de son élection, il est le plus jeune premier ministre israélien. Connu pour être opposé aux accords d'Oslo, il annonce cependant qu'il respectera « la situation créée par les accords d'Oslo » tout en s'opposant à la création d'un État palestinien et en confirmant Jérusalem comme capitale éternelle d'Israël. Toutefois, dès l'automne 1996, la construction d'un tunnel archéologique le long du mur des Lamentations et passant sous l'Esplanade des Mosquées provoque la colère des Palestiniens et des émeutes au lourd bilan : 70 morts palestiniens et 15 morts israéliens. À la demande du président Bill Clinton, les négociations israélo-palestiniennes reprennent pour aboutir le à l'accord sur le retrait partiel des Israéliens à Hébron qui passe sous Autorité palestinienne à 80 %, les Israéliens conservant 20 % de la ville et la responsabilité de la sécurité dans le Caveau des Patriarches. Cet accord suscite l'hostilité d'une partie du gouvernement israélien avec la démission de et du Hamas et du Jihad islamique. Les relations israélo-palestiniennes se dégradent à nouveau durant l'été 1997 après l'attentat du marché de Mahané Yehuda puis celui de la rue Ben Yehuda auxquels Netanyahou tente de répondre en ordonnant l'élimination par le Mossad du chef du Hamas Khaled Mechaal. Empoisonné, Mechaal survit après que le roi Hussein de Jordanie a menacé d'occuper militairement l'ambassade d'Israël à Amman et exigé l'administration d'antidote ce qui fut fait. Les Américains convoquent à nouveau Israéliens et Palestiniens à la table de négociation et c'est le les accords de Wye River Plantation qui prévoient un redéploiement des troupes israéliennes, la mise en service de l'aéroport de Gaza et l'ouverture d'une route sécurisée entre la Cisjordanie et la bande de Gaza. À la suite des pressions de l'extrême droite du Likoud opposée aux accords de Wye River Plantation, Netanyahou en suspend l'application et appelle des élections pour le . Gouvernements Barak puis Sharon - Seconde Intifada Gouvernement Barak Ehud Barak, ancien chef d'état-major et chef du parti travailliste depuis 1996 remporte les élections de 1999 comme Premier ministre face à Netanyahou mais ne dispose que d'une faible majorité relative à la Knesset. Il doit faire entrer dans son gouvernement les ultra-religieux du parti Shas et les ultra-laïcs des partis russophone Yisrael Ba'aliyah et des partis de gauche Meretz et Shinouï. Il avait marqué la campagne électorale en étant le premier travailliste à présenter ses excuses aux Juifs mizrahi (orientaux) pour les humiliations subies lors de leur installation en Israël. Dès sa prise de fonctions, il informe Yasser Arafat de sa volonté d'appliquer les accords de Wye River Plantation, ce qui débouche le sur le mémorandum de Charm el-Cheikh par lequel sont décidés trois nouveaux retraits israéliens en septembre, et , la libération de 350 prisonniers et l'ouverture de nouvelles négociations en vue d'un accord final avant le . Toutefois, la continuation des attentats anti-israéliens et de la colonisation amène à renoncer à cet objectif. Barak se tourne alors vers le président syrien Hafez el-Assad pour un accord concernant le Golan, mais après avoir obtenu la promesse du retrait israélien du Golan et malgré l'intervention du président Clinton, le président syrien demande aussi la rive septentrionale du lac de Tibériade ce qui entraîne l'échec de ces négociations. Ehud Barak décide alors unilatéralement le retrait du Sud-Liban au . Cela entraîne l'effondrement de l'Armée du Liban sud dont les membres se réfugient en Israël ou sont « poursuivis, arrêtés ou tués sans autre forme de jugement ». Le Hezbollah s'installe alors le long de la frontière nord d'Israël. À partir de , Barak œuvre à la réunion d'un sommet américano-israélo-palestinien qui se tient à Camp David en , dans le but d'un règlement définitif de la question palestinienne, après que Barak a ordonné le deuxième redéploiement prévu par le mémorandum de Charm el-Cheik et le transfert à l'Autorité palestinienne de plusieurs zones autour de Jéricho, Ramallah, Jénine et Abu Dis. Les désaccords sont nombreux comme la question des frontières ou le droit au retour pour les Palestiniens, mais le sommet échoue principalement sur la question de Jérusalem malgré la proposition israélienne d'internationaliser l'esplanade des Mosquées. Arafat rejette les suggestions de dernière minute de Clinton, « copie retouchée des propositions israéliennes », ce qui exaspère Clinton qui rend Arafat responsable de l'échec du sommet. Le , abandonné par la plupart de ses ministres, Barak démissionne de son poste de Premier ministre. Une nouvelle élection est fixée au où Barak s'oppose à Ariel Sharon, devenu le chef du Likoud aorès Benyamin Netanyahou. Malgré tout, les négociations continuent et de nouvelles propositions de paix américaines sont présentées le qui donnent lieu en au sommet israélo- palestino-américain qui n'aboutit pas malgré les concessions loin d'être négligeables d'Ehud Barak : un État palestinien sur 96 % de la Cisjordanie et Gaza, Jérusalem sous souveraineté partagée et retour de à en Israël. Seconde Intifada, gouvernements Sharon et désengagement de Gaza À l'élection du , Ariel Sharon est élu Premier ministre avec 25 % d'avance sur Barak. Peres est nommé aux Affaires étrangères, Netanyahou aux Finances. Le nouveau gouvernement doit stopper la seconde Intifada qui a débuté plus de 4 mois plus tôt. Le débute la seconde intifada ou Intifada al-Aqsa. Ce matin-là, Ariel Sharon alors ministre de la Défense visite l'esplanade des Mosquées sans pénétrer dans aucune d'entre elles et sans incidents notoires. Cela est considéré comme une provocation par les Palestiniens et le lendemain, les manifestants palestiniens sur l'Esplanade lancent des projectiles sur les fidèles juifs au pied du Mur des Lamentations et blesse le chef de la police. Les affrontements font alors quatre morts parmi les fidèles musulmans et les affrontements s'étendent à toute la Cisjordanie et la bande Gaza et l'Autorité palestinienne appelle à marcher sur Jérusalem et au Djihad. Les troubles se prolongent jusqu'en 2005. Les moments de plus grande violence auxquels participent le Hamas, le Jihad islamique, les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa et les Tanzim de Marouane Barghouti sont atteints de fin à fin 2003 lors de l'affaire Mohammed al-Dura puis lors du lynchage du à Ramallah, et encore quand Yasser Arafat et le Hamas entament une campagne d'attentats-suicides touchant principalement des civils israéliens avec une quarantaine d'attaques perpétrées jusqu'à la fin 2001. Le , l'attentat du Park Hotel de Netanya fait 29 morts parmi les convives qui célébraient le Séder de Pâque et est suivi de l'opération Rempart à Jénine (54 morts palestiniens et 23 morts soldats israéliens tués, Naplouse, Ramallah, Jénine et Bethléem. Israël réplique aussi par des liquidations ciblées de responsables d'organisations terroristes et l'assignation à résidence dans la Mouqata'a de Yasser Arafat. Si la tension ne disparaît pas, la violence s'atténue notablement après ces opérations et la construction du mur de séparation entre Israéliens et Palestiniens, jugé illégal par la Cour internationale de justice et l'Assemblée générale de l'ONU et considéré comme une trahison par les colons israéliens. Le , le président George W. Bush publie la feuille de route pour la paix qui demande la fin du terrorisme palestinien, la nomination d'un Premier ministre palestinien et la création d'un État palestinien en 2005. Elle est acceptée par les Palestiniens puis par les Israéliens après les élections de qui permettent à Sharon de former un nouveau gouvernement sans les Travaillistes ni le Shas. Sharon déclara alors : Le , Sharon évoque sa volonté de démanteler des colonies du nord de la Cisjordanie et celles de Gaza. En mars et , il fait éliminer les chefs du Hamas cheik Yassine puis Abdel Aziz al-Rantissi, puis après avoir obtenu l'approbation du président américain, il soumet son plan de désengagement de Gaza à la Knesset qui l'accepte difficilement le . Le meurt Yasser Arafat auquel succède Mahmoud Abbas qui nomme Ismael Haniyeh, dirigeant du Hamas Premier ministre. La rencontre en entre Sharon et Abbas met en quelque sorte fin à la seconde Intifada. Du jusqu'au , Israéliens et Palestiniens ont été tués. En quatre semaines, du au , les colonies sont démantelées et le désengagement de Gaza est achevé sans incident grave malgré l'opposition acharnée de leurs habitants. Le , des désaccords majeurs sur la politique à suivre vis-à-vis des Palestiniens aboutissent au départ de deux des principaux hommes politiques de leur parti respectif : Ariel Sharon créé un nouveau parti, Kadima et convainc Shimon Peres de le rejoindre ainsi qu'Ehud Olmert et Tzipi Livni. La Knesset où n'existe plus de majorité est dissoute par le président israélien, et des élections planifiées pour le . Le puis le , Sharon subit deux attaques cérébrales successives qui le laissent inconscient. Il meurt cinq ans plus tard, le . Son intérim puis sa succession sont assurés par Ehud Olmert. Gouvernement Olmert et guerre contre le Hezbollah Ehud Olmert remporte remporte les élections législatives de et forme un gouvernement avec les Travaillistes et le parti Shas. Le , après de graves incidents israélo-palestiniens à Gaza, le caporal Gilad Shalit est enlevé par trois groupes terroristes palestiniens (les Comités de résistance populaire, l’Armée de l’Islam et la branche armée de l'organisation terroriste Hamas) lors d'une attaque conjointe contre un poste militaire de Tsahal en territoire israélien. En riposte, le cabinet israélien déclenche lopération Pluies d'été qui dure jusqu'au sans aboutir au but affiché, la libération de Gilad Shalit qui ne fut obtenue qu'en 2011 contre un millier de prisonniers palestiniens libérés les et . Le mercredi , voulant alléger la pression de l'armée israélienne sur Gaza, le Hezbollah tue sept soldats de Tsahal et en capture deux autres peu après assassinés près de la frontière israélo-libanaise. L'aviation israélienne riposte en bombardant routes, ponts et l'aéroport de Beyrouth et en représailles le Hezbollah lance des roquettes Grad sur les villes du nord d'Israël. Le lendemain, un missile Fajr touche un quartier de Haïfa et en riposte, après avoir demandé aux habitants de Beyrouth de s'en éloigner, Israël bombarde la quartier général du Hezbollah qui réplique par des tirs de missiles iraniens C-802 sur des navires israéliens. Israël bombarde alors les installations et le radar du port de Beyrouth qui avait probablement permis de guider les missiles iraniens. À partir du , les roquettes du Hezbollah tirées au rythme de 150 à 180 par jour atteignent les villes du nord d'Israël, jusqu'à Hadera. L'aviation israélienne réplique en bombardant systématiquement les installations du Hezbollah au prix de l'exode d'un demi-million de personnes hors du Liban du Sud. Le G8 condamne le Hezbollah. L'Égypte, l'Arabie saoudite et la Jordanie font de même, au rebours des opinions arabes. Constatant l'impossibilité pour l'aviation de vaincre à elle seule le Hezbollah, trois divisions blindées israéliennes avec des milliers de réservistes pénètrent au Liban le . Dans la nuit du 30 au , un bombardement israélien entraîne la mort de 28 personnes dont seize enfants handicapés mentaux. Le conseil de sécurité vote le la résolution 1701 mettant fin au conflit par un cessez-le-feu observé à partir du Le bilan de ce conflit est lourd en pertes humaines (plus de 1100 Libanais, plus de 250 membres du Hezbollah, 119 soldats et 44 civils israéliens sont tués). Même si, comme souhaité par Israël, l'armée libanaise a pu après le conflit reprendre pied dans le sud du Liban, au sud du Litani, le conflit a révélé la puissance du Hezbollah qui menace désormais les populations israéliennes. Le rapport de la commission d'enquête israélienne amène les démissions du chef d'État-major israélien Dan Haloutz puis du ministre de la Défense Amir Peretz. Le , Ehould Olmert annonce sa démission à la suite d'une affaire de corruption et mais continue à exercer ses fonctions jusqu'aux élections législatives de . Guerre de Gaza : opération Plomb durci Excédé par les tirs incessants de mortiers et de roquettes Qassam de Gaza vers le sud d'Israël et particulièrement sur la ville de Sdérot, Olmert lance le l'opération Plomb durci. L'aviation israélienne bombarde les infrastructures du Hamas à Gaza. Le , les Israéliens envoient des troupes dans la bande de Gaza. Le , Israël proclame un cessez-le-feu unilatéral suivi douze heures plus tard par le Hamas. Le même jour, le Hamas annonce une trêve et donne 7 jours à l'armée israélienne pour quitter Gaza, ce qui est fait dès le . L'opération fait plus de palestiniens à Gaza et 13 du côté israélien. L'opération Plomb durci fait l'objet du rapport Goldstone où Israël est accusé de « crime de guerre », voire de « crime contre l'humanité », ce qui ternit irrémédiablement l'image d'Israël dans le monde. La rétractation de Goldstone dans le Washington Post du où il affirme que Tsahal n'avait pas mené une politique de ciblage des civils à l'exemple du Hamas qui, de plus utilise propres civils comme boucliers humains, eut bien moins de retentissement. 2009 - 2021 : quatre gouvernements Netanyahou Majorités diverses C'est le Likoud de Benyamin Netanyahu qui domine ces douze ans mais il doit après chaque nouvelle élection s'appuyer sur diverses coalitions. Bien que le parti Kadima de Tzipi Livni obtienne une majorité relative aux élections législatives du , c'est [[Benyamin Netanyahou]] qui forme le gouvernement avec la participation des Travaillistes et du parti d'Avigdor Liberman, Israel Beytenou. Netanyahou remportera aussi les élections de 2013 et de 2015 (malgré d'importantes manifestations dénonçant la politique économique du gouvernement et peut-être grâce à la déclaration de Netanyahou peu avant le scrutin, rejetant la création d'un État palestinien) et pourra à chaque fois constituer des gouvernements orientés à droite en s'appuyant parfois sur les laics d'Avigdor Liberman ou les religieux du Shas et même en 2013 avec la participation du parti Yesh Atid de Yaïr Lapid du parti Kadima de Tzipi Livni. De 2019 à 2021 se tiennent quatre élections législatives. Les deux premières en 2019 ne dégagent pas de majorité, la troisième en donne lieu à un gouvernement de coalition entre le Likoud et Kakhol Lavan de Benny Gantz qui ne dure que quelques mois. La quatrième élection en permet l'émergence d'une alliance entre partis excluant le Likoud et les religieux. Affaire de la flottille pour Gaza Le , l'abordage par l'armée israélienne de la flottille de militants décidés à briser le blocus de Gaza fait neuf morts parmi les militants et suscite la réprobation d'une importante partie de l'opinion internationale. À la suite de cet incident, l'ambassadeur d'Israël en Turquie est expulsé en . Il faut attendre 2016 et le paiement d'une amende de 20 millions de dollars par Israël à la Turquie. pour que les deux pays rétablissent leurs relations diplomatiques. De plus, Israël accepterait que les Turcs acheminent, via le port israélien d’Ashdod, « plus de d’assistance humanitaire » pour la construction avec des fonds turcs d’une centrale électrique, d’une usine de dessalement et d’un hôpital à Gaza. La Turquie s’est aussi engagée à empêcher le Hamas, au pouvoir à Gaza, de mener des activités contre Israël depuis son territoire. « Cohabitation » Obama-Netanyahou (2009 - 2016) Netanyahou et Barack Obama ne s'apprécient pas et leur relation est difficile tout le long du mandat de ce dernier. Leurs appréciations différentes se font particulièrement sentir dans leur approche de la question palestinienne et dans le domaine des relations avec l'Iran. Beaucoup dans la presse évoquent une « cohabitation » difficile (The Forward, L'Express, La Tribune de Genève,BFM TV). Confrontation permanente entre Israéliens et Palestiniens Lors de son voyage au Moyen-Orient, en , Obama évite d'aller en Israël et déclare au Caire : . Puis lors du voyage en Israël du vice-président américain Joe Biden en , le gouvernement israélien annonce la construction de dans la partie orientale de Jérusalem, ce qui est considéré comme un camouflet par les Américains. Le , la tuerie d'Itamar suscite une émotion considérable en Israël et par contre-coup une relance de la construction dans les implantations juives des territoires palestiniens. Puis, le , plusieurs attaques terroristes ont lieu simultanément dans le désert du Negev, près d'Eilat faisant huit morts israéliens. Représailles et contre-représailles s'ensuivent, terminées par un cessez-le-feu le , entre le Hamas et Israël. Netanyahou est particulièrement confronté au Hamas qui règne sur la bande de Gaza depuis 2007 et dont le « Premier ministre » à Gaza Ismaël Haniyeh, affirme à Téhéran en que le Hamas, « ne reconnaîtra jamais Israël », et que « la lutte continuera jusqu'à la libération de la totalité de la terre de Palestine et de Jérusalem ». L'opération Pilier de défense L'opération Pilier de défense débute le , quand Ahmed Jaabari, chef de la branche militaire du Hamas, est tué avec son garde du corps dans sa voiture dans une rue de Gaza par un missile de l'armée de l'air israélienne, après de multiples tirs de roquettes de la bande de Gaza vers Israël, durant toute l'année 2012 qui s'intensifient en octobre et en novembre, . Elle dure du 14 au et fait plus de 160 morts parmi les Palestiniens et 6 parmi les Israéliens. Les Israéliens ont particulièrement visé les chefs des organisations militaires du Hamas et de celles qui opéraient de la bande de Gaza. Les conditions du cessez-le-feu signé avec l'entremise de l'Égypte imposent un arrêt des tirs de roquettes et un allègement des conditions du blocus de Gaza, conditions qui semblent respectées dans les jours qui suivent le conflit. La presse retient comme faits marquants de cette opération le déploiement couronné de succès du dôme de fer qui a intercepté la grande majorité des roquettes tirées vers des zones habitées d'Israël et le tir par le Hamas de missiles Fajr 5 vers Tel-Aviv et Jérusalem. La reconnaissance de la Palestine comme État non-membre de l'ONU Le , malgré l'opposition des États-Unis, de la République tchèque et d'Israël et l'abstention de nombreux pays européens, la Palestine obtient le statut d'État observateur non membre par un vote de l'Assemblée générale des Nations unies. Élections législatives de 2013 Les élections de sont marquées par le recul inattendu de la coalition du Likoud et d'Israel Beytenou menée par Benyamin Netanyahou au profit du centre où apparaît un nouveau parti Yesh Atid mené par Yaïr Lapid qui emporte 19 sièges et de l'extrême-droite, représentée notamment par Naftali Bennett et son parti qui emportent douze sièges. Finalement, le , le nouveau gouvernement Netanyahou obtient l'investiture. Il est marqué d'une part par l'absence des partis religieux et d'autre part par l'entrée de Yaïr Lapid, créateur du parti Yesh Atid aux Finances et de Naftali Bennett chef du parti Foyer juif, à l'Économie et aussi aux Affaires religieuses. L'opération Bordure protectrice Le , L'enlèvement de trois jeunes Israéliens, suscite une nouvelle tension israélo-palestinienne. Les trois jeunes Israéliens sont retrouvés morts le près d'Hébron, meurtres auxquels répond celui d'un jeune Palestinien. L'arrestation, le , de trois suspects israéliens de ce dernier meurtre est suivie d'émeutes parmi la population palestinienne. L'arrestation de du Hamas amène ce mouvement à intensifier dès la fin juin les tirs de roquettes sur le sud d'Israël. Les 8 et , des tirs de roquettes, à Gaza, visent Tel-Aviv et Jérusalem mais sont interceptés par les missiles du Dôme de fer, tandis qu'Israël lance l'Opération Bordure protectrice : l'aviation israélienne mène 160 raids sur la bande de Gaza. À partir du , les troupes israéliennes pénètrent dans la bande de Gaza, notamment afin de détruire les tunnels qui passent sous la frontière israélo-gazaouie. Le , l'Égypte, l'Autorité palestinienne et Israël conviennent d'un cessez-le-feu qui devait être suivi à la fin de de négociations plus approfondies. L'Opération Bordure Protectrice a causé plus de du côté palestinien et 72 du côté israélien, dont 6 civils. Le faible nombre de civils israéliens tués s'explique par l'efficacité du Dôme de fer, le réseau antimissile israélien. Au moins, 34 tunnels ont été détruits et deux tiers des du Hamas ont été utilisées ou détruites. Position de Netanyahou vis-à-vis de l'Autorité palestinienne et des colonies Si Netanyahou reste formellement attaché au principe des deux états, l'un juif, l'autre arabe, il exige l'ouverture de négociation directe avec l'Autorité palestinienne et la reconnaissance d'Israël comme État juif. De plus, il intensifie le peuplement juif de la Cisjordanie. vivent en Cisjordanie en 2015 et résident dans la partie orientale de Jérusalem. Les habitants des colonies sont des immigrés russes, des ultra-orthodoxes et des jeunes couples, la plupart sans motivation idéologique mais plutôt attirés là par le coût attractif des logements. Grève de la faim des prisonniers palestiniens Le , à l'initiative de Marouane Barghouti qui dénonce un judiciaire dans un appel publié par le New York Times , une grève de la faim est suivie par plus d'un millier de détenus palestiniens en Israël. Le gouvernement israélien annonce qu'il n'y aura pas de négociations. Cependant, la grève de la faim cesse après 41 jours, le , après la conclusion d'un accord avec les autorités israéliennes prévoyant que les prisonniers auront droit à deux visites par mois, contre une auparavant. Opposition entre Obama et Netanyahou quant aux accords avec l'Iran Dès , le président iranien Mahmoud Ahmadinejad appelle à la destruction d'Israël. Puis, il nie la Shoah en , déclaration qu'il renouvelle le . Des propos quant à l'éradication d'Israël, sont tenus plusieurs fois par le Guide suprême iranien Ali Khamenei qui déclare qu'Israël est une « tumeur cancéreuse qui devrait être retirée, qui sera retirée ». Alors que les Américains comptaient sur les négociations pour amener les Iraniens à ralentir leur programme nucléaire, Netanyahou avertit qu'Israël attaquerait l'Iran si les puissances restaient les bras croisés. Cependant, le chef d'État-major israélien, Gabi Ashkenazi, le chef du Mossad Meir Dagan et des femmes ou hommes politiques comme Tzipi Livni et surtout le président israélien Shimon Peres empêchèrent en 2012 toute action contre l'Iran. Toutefois, Israël vise à plusieurs reprises le Hezbollah, allié de l'Iran. Ainsi, l'aviation israélienne mène plusieurs séries de raids aériens dans la nuit du 27 au puis dans celle du 2 au puis le sur des installations de commandement et des arsenaux syriens qui pourraient abriter des armes destinées au Hezbollah. 42 soldats syriens au moins auraient été tués. De même, le , douze militaires ou combattants, dont six Iraniens avec parmi eux un général et six membres du Hezbollah libanais sont tués lors d'un raid israélien sur le Golan. Dans ce qui peut paraître comme une vengeance, le Hezbollah tue deux soldats israéliens et un soldat espagnol de l'ONU le suivant sur la frontière israélo-libanaise. Le , à l'annonce de l'accord intérimaire entre l'Iran et les grandes puissances du P5+1, le cabinet du Premier ministre israélien dénonce un « mauvais texte qui offre exactement ce que l'Iran voulait ». Le , alors que les négociations pour un accord définitif continuent, le Premier ministre Benyamin Netanyahou, à l'invitation du speaker républicain John Boehner, prononce devant le Congrès des États-Unis, sans même prévenir la Maison-Blanche, un discours où il met en garde les grandes puissances contre un accord avec l'Iran qui allierait « l’islamisme militant à l’arme nucléaire » et qu’on ne doit pas « tolérer ». Le département d'État commente le discours en disant qu'il n'apporte « rien de nouveau ». Le , la conclusion d'un accord-cadre des grandes puissances avec l'Iran sur le nucléaire suscite la totale opposition de Benyamin Netanyahou et de son gouvernement car, selon eux, cet accord légitime le programme nucléaire iranien et va conforter l'économie iranienne ainsi que le côté agressif et terroriste de la politique iranienne au Moyen-Orient. Le porte-parole du Premier ministre demande . Netanyahou dénonce à nouveau l'accord le à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU mais le suivant, à l'occasion d'une rencontre avec le président Obama, il en prend acte en déclarant : . D'autres violents incidents se produisant en Syrie et impliquant les forces iraniennes ou le Hezbollah et Israël sont détaillés dans l'article Confrontations israélo-syriennes pendant la guerre civile syrienne. La confrontation irano-israélienne se poursuit aussi par espionnage : le , dans une brève conférence, Benyamin Netanyahou affirme que d'importantes archives de documents obtenus près de Téhéran par le Mossad révèlent que Téhéran a œuvré à développer un arsenal d’armes nucléaires, menti à la communauté internationale à ce sujet et pris les mesures nécessaires pour que le pays puisse continuer à développer sa bombe dans le cadre des accords de 2015. Le , Donald Trump annonce que les États-Unis se retirent de l'accord nucléaire iranien en s'appuyant notamment sur les récentes déclarations de Benyamin Netanyahou. Le , le chef du programme nucléaire iranien Mohsen Fakhrizadeh est victime d'un assassinat souvent attribué à Israël. Le champ gazier en Méditerranée Si deux petits gisements de gaz ont été trouvés au large de la côte d’Ashkelon en 1999 et exploités en 2004, c'est en 2009 que sont découverts les gisements de gaz majeurs, Léviathan et Tamar. Tamar est exploité dès 2009 et le , Israël commence à pomper le gaz du champ de Tamar en Méditerranée. Ce champ recèle des réserves de l'ordre de 238 milliards de mètres cubes, soit plusieurs dizaines d'années de consommation, alors que l'autre champ, Léviathan est exploité à partir de 2016. Israël peut alors devenir exportateur de gaz naturel. Israël et Chypre ont conclu un accord sur la délimitation de leurs champs respectifs et négocient afin de mettre des ressources d'exploitation et de commercialisation en commun. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou signe le un accord qui permet l'exploitation du champ de Léviathan, en accordant aux groupes Delek d’Israël et Noble Energy des États-Unis les droits exclusifs de développer les exploitations de gaz substantielles, ce malgré l'opposition de la Knesset. Dans le cadre, d'un accord conclu en 2014, Israël commence discrètement en à exporter vers la Jordanie du gaz extrait du champ gazier de Tamar. Le , la Jordanie et Israël concluent un accord de 10 milliards de dollars portant sur la fourniture de 8,4 millions de mètres cubes de gaz par jour pendant quinze ans, par Israël à la Jordanie à partir de 2019. Cet accord suscite des manifestations hostiles an Jordanie. C'est le 31 décembre 2019 que le gaz de Léviathan commence à être exporté vers la Jordanie en beaucoup plus grande quantité que le gaz de Tamar. En , Israël, Chypre, la Grèce et l’Italie s’engagent, en présence du commissaire européen pour l’Énergie, Miguel Arias Cañete, à avancer un projet de gazoduc sous-marin reliant la Méditerranée orientale au sud de l’Europe, gazoduc qui serait opérationnel en 2025. Puis en , le ministère de l'énergie israélien annonce la mise en exploitation en 2020 de deux autres champs gaziers, Karish puis Tanin. Si un autre accord est signé avec l'Égypte en 2018, de graves défauts de sécurité puis la mise en œuvre de l'accord de Paris sur le climat remettent en question le développement de l'usage du gaz naturel par Israël. Ressource vitale : l'eau Partage de l'eau L'eau du Jourdain est une ressource vitale pouvant être une source de conflits pour les pays qui le bordent, la Syrie, la Jordanie, la Palestine et Israël Le , Israël et l’Autorité palestinienne signent un accord de renouvellement de coopération dans le domaine de l’eau après une interruption de six ans. La commission est chargée de développer les infrastructures du réseau d’eau courante en Cisjordanie, permettant ainsi un meilleur accès aux villes et villages palestiniens, de les maintenir et de les moderniser. L'augmentation de la fourniture d’eau à la Cisjordanie et à la bande de Gaza, l’approbation du forage de nouveaux puits et la mise à jour du prix de l’eau seront parmi les principales compétences de cette commission. En , l'Autorité de l’eau d'Israël alerte sur le fait que le niveau du lac de Tibériade s'abaisse et que sa salinité augmente dangereusement, obligeant à des opérations de dessalement, si bien qu'en , le gouvernement approuve une initiative visant à alimenter le lac de Tibériade en eau de mer dessalée. Toutefois, à la suite de pluies abondantes en 2019 et 2020, le niveau remonte et atteint les sous le niveau de la mer le , un niveau qui n'avait jamais été atteint depuis . Israël et la Jordanie signent le un accord pour doubler la quantité d’eau fournie par l’État hébreu au royaume hachémite, accord prévoyant la vente par Israël de 50 millions de m3 d'eau par an au royaume hachémite en plus des 55 millions de m3 déjà fournis chaque année gratuitement à la Jordanie. Puis, le est signé un accord israélo-jordanien qui prévoit une centrale solaire d’une capacité de 600 mégawatts, qui devrait être construite par les Émirats arabes unis, pour exporter de l’énergie verte en Israël. L’État hébreu livrera en retour 200 millions de mètres cubes d’eau dessalée au royaume. Des accords ont aussi été conclus entre Israël, la Jordanie et l'Autorité palestinienne mais n'ont pas été suivis de concrétisation. La surface de la Mer morte continue donc à diminuer rapidement. Dessalement de l'eau de mer, micro-irrigation et recyclage des eaux usées L'eau de mer dessalée est devenu la principale source d'eau potable d'Israël. Depuis 2013, l'usine Sorek à Tel Aviv fournit d'eau par jour soit 20 % de la consommation d'eau potable en Israël. En 2015, une nouvelle usine est devenue opérationnelle à Ashdod et en 2016 ce sont les trois quarts de l'eau potable israélienne qui seront produits à partir de l'eau de mer (effectivement 55 % en et 75 % en 2017). Cela permet d'alléger la dépendance envers les eaux du lac de Tibériade et les nappes phréatiques. C'est l'entreprise qui pilote ces travaux, la technologie venant de l'entreprise IDE-technologies. La consommation d'énergie par ces usines est considérable et le gouvernement fait construire une ferme de panneaux solaires produisant quatre gigawatts pour leur alimentation. Israël est un pays à 60 % désertique dont la population est passée de 2,5 à 8,7 millions d'habitants de 1975 à 2017. Pour faire face, un plan directeur sur quarante ans pour économiser l’eau et trouver de nouvelles ressources a été mis en place par le gouvernement. Les fuites dans les canalisations ont été ramenées à 10 % contre 20 % en France, le prix de l'eau a été multiplié de 1,5 à 2 incitant les consommateurs à faire des économies et 75 % de l'agriculture a recours à la micro-irrigation. Économiser l'eau ne suffisant pas, les eaux usées, c'est-à-dire les eaux des égouts sont recyclées avec un taux de 85 %, ce qui semble être la meilleure performance mondiale devant Singapour (35 %) et l'Espagne (27 %). Même si l'eau recyclée est buvable, le réseau d'eaux usées alimente le Néguev par des tuyaux de couleurs violettes, différents des tuyaux bleus du réseau d'eau potable. Réfugiés et travailleurs immigrés Les réfugiés africains En 2015, , la plupart d’origine soudanaise et érythréenne qui n'avaient pas pu s'établir en Égypte, ont trouvé clandestinement refuge en Israël depuis 2004 et la guerre au Darfour. La plupart sont demandeurs d'asile. La Haute Cour de justice israélienne a ramené l'enfermement de ces clandestins à douze mois au plus - jusqu'en , 20 mois - alors qu'ils demandent l'asile et qu'ils n'obtiennent souvent pas de permis de travail et d'entre eux sont effectivement assignés à résidence à Holot dans des conditions déplorables. Même s'ils peuvent en sortir chaque jour, il leur est très difficile de chercher et de trouver du travail. La présence de nombreux réfugiés dans le sud de Tel-Aviv y suscite des manifestations d'hostilité. En , un accord entre Israël et l'Ouganda et le Rwanda sur le retour de ces réfugiés en Afrique est dénoncé par l'Initiative internationale sur les droits des réfugiés (IRRI selon les initiales anglaises). En , le Times of Israel publie un bilan sur l'immigration des Africains : depuis 2014 et avant la construction d'une cloture sur la frontière avec le Sinaï, sont entrés en Israël, en sont repartis dont munis de et expulsés vers les pays occidentaux, principalement le Canada. Certains ont choisi l’Ouganda et le Rwanda avec lesquels Israël a signé des accords. En , la Knesset adopte un projet du gouvernement qui vise à fermer le camp de migrants de Holot en prévision de l’expulsion de migrants illégaux vers des pays africains. Il sera fermé pour 3 mois, à partir du , selon la décision. Avec la fermeture du centre, les migrants seront confrontés à un ultimatum : quitter le pays ou risquer la prison. Le dimanche , la loi sur les « infiltrés »est adoptée par la Knesset permettant l'expulsion des demandeurs d’asile par la force dans des pays autres que ceux qu’ils avaient quittés et la fermeture du centre de détention de Holot. Le , Israël lance son programme d'expulsions, imposant à près de migrants en situation irrégulière de choisir avant le entre leur expulsion avec et un billet d'avion ou leur incarcération. Ce programme suscite des manifestations de migrants soutenus par des Israéliens, notamment des (enfants de) rescapés de la Shoah. Le , le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés appelle une nouvelle fois Israël à stopper sa politique de réinstallation d’Erythréens et de Soudanais en Afrique subsaharienne mais le , les autorités israéliennes commencent à distribuer des lettres à des milliers de migrants africains en situation irrégulière, leur ordonnant de partir d’ici la fin du mois de mars sous peine d’être emprisonnés, les mineurs, les femmes et les parents de mineurs n'étant concernés. Le , le gouvernement israélien annonce un accord avec l'ONU pour la réinstallation de migrants africains vers des pays occidentaux comme le Canada, l'Allemagne ou l'Italie tandis que l'État d'Israël règlera le statut de ceux estimés à qui resteront sur place. Toutefois, dans les heures qui suivent, le premier ministre Benyamin Netanyahou, cédant aux pressions de le la droite annule cet accord qui donnait un statut temporaire à des milliers de migrants en Israël. Le , les migrants incarcérés dans la prison de Saharonim sont libérés à la suite d'une décision de la Cour suprême. Finalement, le , le gouvernement israélien informe la Cour suprême qu'il renonçait à son projet, qu'il est l'impossible de déporter des immigrés contre leur gré, qu'il renouvellera les visas temporaires et rouvrira les centres de rétention pour les demandeurs d'asile. Les immigrés philippins Il est estimé que travailleurs philippins, dont 85 % de femmes, vivent en Israël où ils sont souvent installés depuis plus de quinze ans et sont souvent aides-soignants. Si la plupart sont venus avec un visa de travail légal, beaucoup sont restés après l'expiration de leur visa en travaillant au noir. Au printemps 2019, les autorités israéliennes ont signifié à une cinquantaine d’enfants souvent nés en Israël et à leurs mères qu’ils devaient quitter le pays pendant l’été suivant. Une manifestation réunissant plusieurs milliers de personnes a lieu le place Habima à Tel-Aviv pour s'opposer à ces expulsions. Intifada des couteaux De l'automne 2015 à la fin 2017 se produit une nouvelle vague de violence entre Israéliens et Palestiniens parfois appelée « Intifada des couteaux ». Attaques palestiniennes au couteau, répliques israéliennes, manifestations palestiniennes et répressions israéliennes font de nombreuses victimes. Les assaillants, hommes et femmes, sont la plupart du temps des jeunes Palestiniens désespérés. Leurs actes seraient rarement prémédités, presque jamais organisés. Le Hamas se félicite de chaque coup de couteau, quand l’Autorité Palestinienne multiplie les arrestations (pour le compte d’Israël) afin de dissuader sa propre jeunesse d’agir. Le , l'assassinat de deux policiers israéliens d'origine druze près de la porte des Lions suivis de l'installation de détecteurs de métaux à l'entrée de l'Esplanade des Mosquées (d'où étaient partis les assassins¨et où ils cherchaient à se réfugier avant d'être abattus) provoquent une crise grave marquée par des émeutes où cinq Palestiniens sont tués et par l'assassinat de trois Israéliens, avant que les détecteurs de métaux ne soient retirés. Mort de Shimon Peres et place d'Israël sur l'échiquier international Le meurt Shimon Peres. Ses obsèques ont lieu en présence de nombreux chefs d'État occidentaux, de Mahmoud Abbas, des ministres égyptien et jordanien des Affaires étrangères et en l'absence des députés arabes à la Knesset. Cette affluence reflète, outre le prestige de Shimon Peres, la place sur l'échiquier international d'Israël qui entretient d'excellentes relations avec un nombre de plus en plus grand de pays d'Europe de l'est, d'Amérique latine, d'Afrique subsaharienne, d'Asie dont la Chine et l'Inde pour qui Israël est un modèle d'innovation dans des domaines tels que l'agriculture, le traitement de l'eau, le high-tech et la cybernétique. Autre symbole du changement de perception d'Israël, du 3 au , Israël accueille les trois premières étapes du Tour d'Italie, le Giro. Le , le de la libération du camp d'Auschwitz donne lieu au cinquième Forum mondial de l'Holocauste auquel participent au moins 47 dirigeants internationaux, dont 26 présidents, quatre rois (d’Espagne, des Pays-Bas, de Belgique et du Luxembourg) et quatre Premiers ministres qui sont réunis à Jérusalem pour l’événement. Y ont pris la parole le président israélien Reuven Rivlin, le président russe Vladimir Poutine, le président français Emmanuel Macron, le président allemand Frank-Walter Steinmeier et d'autres éminentes personnalités. La résolution 2334 Conseil de sécurité : dernier incident entre Obama et Netanyahou Le , le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 2334 qui . Cette résolution a été adoptée grâce à l'abstention des États-Unis, et ce, malgré le souhait du président élu Donald Trump qui demandait un veto. Quant au Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, il qualifie la résolution de et convoque pour une « réprimande » tous les ambassadeurs des pays qui ont voté la résolution ainsi que l'ambassadeur des États-Unis. Si le monde politique israélien critique unanimement la résolution, les membres de l'opposition en blâment autant le gouvernement Netanyahou et sa politique déséquilibrée en faveur des « avant-postes » que le gouvernement américain. Le , John Kerry prononce un discours rappelant les principes de la politique américaine au Proche-Orient durant son mandat de secrétaire d'État : « Obama s'est engagé pour Israël et sa sécurité. [...] La solution à deux États est la seule voie possible pour la paix entre Israël et les Palestiniens. [...] Cet avenir est en danger. » Il rappelle qu'il y a autant de Juifs que de Palestiniens entre le Jourdain et la Méditerranée. « Ils peuvent choisir de vivre ensemble dans un État ou ils peuvent se séparer en deux États. »« Mais il y a une réalité fondamentale : si le choix est celui d'un seul état, Israël peut être soit juif soit démocratique - il ne peut pas être les deux et il ne sera jamais vraiment en paix. ». Puis, évoquant l’incitation au terrorisme de la part des Palestiniens, Kerry a affirmé qu’il n’y a « absolument aucune justification » au terrorisme et aux attaques de la vague de violence de l'année écoulée Complicité entre Trump et Netanyahou (2017 - 2021) L'élection de Donald Trump à la présidence américaine constitue une « divine surprise » pour Netanyahou et les sionistes religieux qui le soutiennent. Une raison en est simple : Trump a besoin du soutien des chrétiens évangélistes pour qui un retour de Jésus sur terre passe par la reconnaissance d’Israël comme État juif. Trump et Netanyahou affichent leur complicité tout au long de la période où ils sont tous les deux au pouvoir. Les deux leaders entretiennent tout d'abord des positions floues quant la solution envisagée pour le conflit israélo-palestinien. Le , Benyamin Netanyahou visite Donald Trump à la Maison blanche. Lors de leur conférence de presse, Donald Trump déclare ne pas avoir de préférence entre une solution à deux États ou un seul État : . Puis, après la rencontre, Netanyahou refuse catégoriquement de soutenir une solution à deux États au conflit israélo-palestinien mais déclare qu’il n’avait pas l’intention d’annexer la Cisjordanie, ni d’accorder la citoyenneté israélienne aux millions de Palestiniens qui y vivent. Toutefois, le Donald Trump exprime une préférence pour la solution à deux États. Le , Trump annonce la reconnaissance par les États-Unis de Jérusalem comme capitale d'Israël puis le , le président américain Donald Trump signe le décret reconnaissant la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan. En , c'est le plan de paix de Donald Trump et en mars l'accord entre Israël et les Émirats arabes unis. Le , le secrétaire d'État américain Mike Pompeo fait savoir que les États-Unis ne considèrent plus contraires au droit international les colonies israéliennes en Cisjordanie. Et le , le Maroc, à son tour, s'engage à établir des relations diplomatiques avec Israël en échange de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. La question des colonies Le , l'adoption par la Commission européenne d'une résolution imposant l'étiquetage des produits fabriqués dans les colonies israéliennes suscite des propos très durs du Premier ministre israélien : « L’étiquetage des produits de l’État juif par l’Union européenne réveille de sombres souvenirs. L’Europe devrait avoir honte ». Le suivant, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, ordonne la suspension des contacts diplomatiques avec les institutions de l’Union européenne et ses représentants sur le conflit palestino-israélien en attendant une « réévaluation » du rôle de l’UE dans le processus de paix. Le , est publié par le Quartet un rapport dénonçant d'une part la politique israélienne de colonisation en Cisjordanie et d'autre part, du côté des Palestiniens, les actes de violence, les incitations à en commettre et leurs divisions internes. Le gouvernement israélien accueille avec satisfaction la reconnaissance par le Quartet de la place centrale de l’incitation et de la violence palestinienne dans le prolongement du conflit et affirme que « les constructions dans les implantations israéliennes en Cisjordanie ne constituent pas un obstacle à la paix », puisque, quand Israël a gelé les constructions, il n’a pas obtenu la paix. Fin 2016, résident dans 130 implantations de Cisjordanie, approuvées par les autorités et plus de vivent aussi à Jérusalem-Est. Du point de vue israélien, Jérusalem-Est n'est pas une colonie puisque cette partie de Jérusalem, comprenant la vieille ville a été formellement annexée par Israël en 1980. Le les résidents de la colonie illégale d'Amona sont violemment expulsés le jour où le Premier ministre Benyamin Netanyahou annonce une nouvelle implantation pour remplacer cette colonie. Cette expulsion devrait être suivie de la destruction des maisons. Simultanément, le gouvernement israélien annonce la construction de en Cisjordanie, quatrième annonce du genre en moins de deux semaines depuis l’investiture du président américain Donald Trump. Ces logements seront construits dans des agglomérations déjà existantes. Le , la Knesset vote la loi dite de régulation par 60 voix contre 52 pour éviter la répétition de tels incidents : la loi permet de déclarer terres israéliennes des terrains privés palestiniens sur lesquels des Israéliens ont construit sans autorisation, soit parce qu’ils ignoraient qu’ils s’agissait de propriétés privées, soit parce que l’État les aurait laissé faire. Les propriétaires palestiniens seront compensés financièrement ou par d’autres terrains. Cette loi suscite une très forte réprobation internationale et pourrait même être annulée par la Cour suprême israélienne. Après que plusieurs municipalités de Cisjordanie ont déposé une requête à la Cour suprême contre ce projet de loi, le procureur général Avichai Mandelblit notifie officiellement la Cour suprême qu’il ne représentera pas l’État dans la défense de la loi car . Le , le président des États-Unis, Donald Trump déclare au journal israélien Israel Hayom ne pas croire que le développement des implantations soit « bon pour la paix ». Le , le gouvernement israélien approuve pour la première fois depuis 1991 la création d'une nouvelle colonie, Geulat Zion (la rédemption de Sion), entre Ramallah et Naplouse. Cette nouvelle colonie est destinée à accueillir les familles évacuées d'Amona, plus tôt dans l'année. L'administration américaine ne condamne pas cette décision bien qu'elle ait appelé à la retenue en matière de colonisation. Le , le secrétaire d'État américain Mike Pompeo annonce un changement majeur dans la politique étrangère des États-Unis en faisant savoir que ceux-ci ne considèrent plus contraires au droit international les colonies israéliennes en Cisjordanie. La reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël par les États-Unis Le , le président Donald Trump reconnaît Jérusalem comme capitale d'Israël et annonce des plans pour y transférer l'ambassade des États-Unis. Sa décision est saluée par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, qui déclare que l'annonce de Trump marque un « jour historique ». Le Hamas appelle les pays arabes et musulmans à expulser les ambassadeurs américains de leurs territoires. Entre le 6 et , une douzaine de roquettes sont tirées de la bande de Gaza vers Israël sans faire de victimes tandis que quatre Palestiniens sont tués par balles dans la bande de Gaza et en Cisjordanie lors de manifestations. Le Shin Bet rapporte une augmentation des actes terroristes en . Le , l'Assemblée générale des Nations unies adopte un texte affirmant qu’une décision sur le statut de Jérusalem « n’avait pas de force légale » et que la question de Jérusalem devait faire partie intégrante d’un accord de paix final entre Israéliens et Palestiniens. Cette résolution adoptée avec 128 votes favorables, 35 abstentions et 9 votes défavorables est généralement considérée comme une condamnation de la décision américaine. Le , la Knesset adopte une loi adopte une loi imposant la majorité des deux tiers à la Knesset pour renoncer à toute partie de Jérusalem en faveur des Palestiniens. Le , la nouvelle ambassade des États-Unis à Jérusalem est inaugurée solennellement en présence du président des États-Unis, alors que de violents incidents se déroulent à la frontière avec Gaza. Dans les jours qui suivent, est aussi ouverte à Jérusalem l'ambassade du Guatemala Le tourisme en Israël Le tourisme est une importante source de devises pour Israël. En 2011, cela représente 13,3 milliards de dollars soit 7,5 % du PIB. Il s'est considérablement développé depuis l'indépendance du pays : visiteurs en 1950, en 1970, 1,34 million en 1990 et 3,3 millions en 2014. 2017 est une année record pour le tourisme en Israël : touristes ont visité Israël en 2017 dont venus des États-Unis, de Russie et de France. Le tourisme a rapporté en 2017 5,8 milliards de dollars à l’économie israélienne. Marche du retour Lors de la marche du retour, le long de la barrière frontalière entre la bande de Gaza et Israël le , d'importantes manifestations sont organisées par les Palestiniens. De violents heurts avec l'armée israélienne se produisent le (19 morts) et le (9 morts). Les manifestations se répètent chaque vendredi, jusqu'au , atteignent un paroxysme le 14, jour de l'inauguration de l'ambassade des États-Unis à Jérusalem et reprennent jusqu'en juin. Le bilan final en est selon al Jazeera de 214 morts palestiniens. Le 2018, environ soixante Palestiniens sont tués lors de heurts avec l'armée israélienne le long de la frontière de Gaza. Israël doit faire face à une réprobation internationale quasi-unanime, à l'exception des États-Unis. Les manifestations se poursuivent jusqu'en et leur bilan final se monte à palestiniens. Des lâchers de cerfs-volants et de ballons incendiaires par les Gazaouis leur font suite et entraînent la destruction de de champs frontaliers israéliens. Israël, État-nation du peuple juif Le , la Knesset adopte une nouvelle loi fondamentale de l'État d'Israël qui fait d'Israël le et qui donne un statut spécial (et non plus officiel) à la langue arabe. Cette loi précise que . Cette loi, appelée « Israël, État nation du peuple juif » a suscité de nombreuses critiques aussi bien en Israël qu'à l'étranger et notamment en France. Cette loi se heurte aussi à l'opposition des Israéliens arabes ou druzes. Le président de l'État Reuven Rivlin, dans une rencontre avec des leaders druzes déclare : . Le , plus de personnes participent à une manifestation organisée par les leaders de la communauté druze qui affirment que cette loi . Avion russe abattu Le , un grave incident militaire oppose indirectement Russes et Israéliens : les défenses anti-aériennes syriennes ont, par erreur, abattu un avion militaire russe avec 15 militaires à bord. Moscou en a attribué la responsabilité à l’armée israélienne qui selon les Russes a utilisé cet avion comme couverture pour mener la frappe :. Israël explique que son aviation a attaqué une base syrienne où des armes de précision étaient livrées au Hezbollah et tient l'armée syrienne pour responsable de l'incident. Même si le président Vladimir Poutine déclare qu'il s'agissait « d'une tragique suite de circonstances accidentelles », les Russes annoncent , la livraison de systèmes modernes de défense antiaérienne S-300 à l’armée syrienne. Poursuites contre Benyamin Netanyahou (2019-2021) Le , après deux ans d'enquête, le procureur général de l'État d'Israël Avichaï Mandelblit annonce la mise en cause du Premier ministre Benyamin Netanyahou dans trois affaires différentes dites les affaires des 1000, des 2000 et des 4000. Les motifs de ces mises en cause sont corruption, fraude et abus de confiance : dans l'affaire des 1000, Netanyahou est mis en cause pour « fraude » et « abus de confiance », concernant des cadeaux dont il a bénéficié avec sa famille ; dans celle des 2000, il est aussi mis en cause pour « fraude » et « abus de confiance » pour avoir demandé une couverture médiatique plus favorable au propriétaire du quotidien Yediot Aharonot alors que lui aurait organisé la baisse de la diffusion du quotidien gratuit Israel Hayom ; enfin dans celle des 4000, outre la fraude et l'abus de confiance, il est mis en cause pour « corruption » pour avoir favorisé le groupe de télécommunications Bezeq en échange d’une couverture à son avantage par le journal sur Internet . La décision d'inculpation formelle ne peut être prononcée qu'après une longue procédure comportant une ou plusieurs audiences. Le , alors que Benyamin Netanyahou est toujours premier ministre en l'absence d'un gouvernement issu des élections de , le procureur général d'Israël, Avichaï Mandelblit, annonce sa décision d'inculper Benyamin Netanyahou pour corruption, fraude et abus de confiance dans le cadre de l'affaire des 4000 et pour fraude et abus de confiance dans les deux affaires des 1000 et des 2000. Le procès est prévu pour débuter le , soit deux semaines après les élections législatives. Mais, en raison de la crise du corona virus, le tribunal reporte le procès au puis au puis encore au début de puis à nouveau au en raison de la crise sanitaire. Finalement, le procès reprend le : la procureure l'accuse d'avoir . Crise politique puis institutionnelle à l'occasion des élections législatives de 2019, 2020 et 2021 Élections d' Le , l'ancien chef d'état-major et leader de Hosen L'Yisrael Benny Gantz et le leader de Yesh Atid Yaïr Lapid sont apparus côte à côte pour dévoiler leur nouvelle alliance Kakhol Lavan (Bleu Blanc), dans le but de remplacer le Likoud au pouvoir après les élections prévues . Les deux leaders déclarent : . Deux autres anciens chefs d'état-major les rejoignent, Moshe Ya'alon et Gabi Ashkenazi. Aux élections législatives du , la liste Bleu Blanc de Benny Gantz obtient 35 sièges comme celle du Likoud de Benyamin Netanyahou. Ce dernier paraît en mesure de former un nouveau gouvernement situé à droite de l'échiquier politique. Toutefois, Netanyahou n'obtient pas le soutien d'Avigdor Liberman et du parti Israel Beytenou, qui sont en désaccord avec les partis religieux, autres partenaires de la coalition envisagée, sur la question de la conscription obligatoire des jeunes ultra-orthodoxes. La Knesset vote alors sa propre dissolution à l'initiative du Likoud, Benyamin Netanyahou ne souhaitant pas que le président de l'État d'Israël, Reuven Rivlin donne sa chance à un autre député, qui pourrait vouloir profiter des ennuis judiciaires de Netanyahou. De nouvelles élections législatives sont organisées le . Élections de La campagne est marquée par les efforts de nombreux partis en présence de constituer des coalitions de façon à améliorer leurs chances de participer au gouvernement. Quant à Benyamin Netanyahou, il essaye de rassembler le plus de voix possible en provenance des implantations de Cisjordanie en promettant d'abord d'annexer les implantations de Cisjordanie puis la vallée du Jourdain s’il est réélu. De son côté, Avigdor Liberman maintient son opposition à Benyamin Netanyahou tant qu'une loi ne sera pas votée pour contraindre les juifs religieux à effectuer leur service militaire. Quant aux partis arabes, ils se regroupent aussi sur une liste unifiée. Les élections du donnent un résultat sensiblement similaire à celles du : aucune majorité ne se dessine clairement. Le parti Bleu Blanc obtient 33 sièges contre 32 au Likoud. La liste unifiée arabe obtient 13 sièges et celle d'Avigdor Liberman 8 sièges. Toutefois, c'est le Likoud qui peut réunir la plus large coalition avec 55 sièges contre 54 à celle que présente le parti Bleu Blanc, la majorité absolue étant à 61 sièges. Après avoir essayé vainement de convaincre les deux plus grands partis de se réunir dans un gouvernement d'union, le président Reuven Rivlin demande le à Benjamin Netanyahou de former le gouvernement puis après son échec, au président de Bleu Blanc, le député Benny Gantz qui doit reconnaître, à son tour, son échec le . Le président Rivlin peut alors donner trois semaines de délai aux députés de la Knesset pour lui proposer des noms de députés pouvant réussir à former un gouvernement. Sinon, les Israéliens seront rappelés aux urnes pour le troisième fois en un an. La Knesset n'ayant pas réussi à proposer un gouvernement à l'issue de ce délai de 3 semaines car les efforts pour former une grande coalition Likoud-Bleu Blanc échouent et qu'Avigdor Lieberman refuse un gouvernement auquel participerait les ultra-orthodoxes, elle s'auto-dissout le à minuit et de nouvelles élections sont appelées le . Élections de Ce nouveau scrutin donne une faible majorité relative au Likoud qui obtient 36 sièges contre 33 au parti Bleu et Blanc mais aucune coalition ne semble pouvoir obtenir une majorité absolue. Finalement, le , le président Reuven Rivlin annonce qu’il charge le chef de Bleu et blanc Benny Gantz de former un gouvernement, ce dernier ayant réussi à obtenir le soutien de 61 membres de la Knesset à savoir, outre ceux de son parti, ceux d'Israel Beytenou dirigé par Avigdor Liberman, des 15 députés de la Liste arabe unie dont le soutien était précédemment refusé par Avigdor Liberman et de ceux de la liste du parti travailliste. Le , alors que le nombre de cas de COVID-19 en Israël se monte à 433, la crise est marquée par la fermeture de la Knesset par son président Yuli Edelstein, élu par la précédente Knesset. Il explique son geste par sa volonté de donner à son parti, le Likoud, et au parti Bleu blanc de Benny Gantz l’opportunité de conclure un accord d’union et profite d'un détail de procédure qui stipule que le président de la Knesset doit être élu qu'après l'approbation d'un nouveau gouvernement. Cela empêche la Knesset de former les commissions qui pourraient contribuer à gérer la crise du corona virus dont celle qui assurerait la supervision assurer la supervision d’un programme controversé permettant au gouvernement de collecter des données issues des téléphones des porteurs du virus et de leur entourage. Le président Reuven Rivlin implore Edelstein de rouvrir le Parlement, et vite, pour ne plus nuire à la démocratie israélienne. Avec les votes de 61 députés soutenant la coalition de Benny Gantz, ceux de la droite boycottant les scrutins, les commissions parlementaires sont formées dont d'abord la « commission des Arrangements » qui détermine quelles commissions parlementaires seront mises en place, puis six autres commissions dont celle dite Corona pour contrôler la gestion de la crise due au COVID-19. Le , le président de la Knesset Yuli Edelstein démissionne après une décision de la Cour suprême d'Israël lui imposant d'organiser l'élection de son successeur. Pour l'élection du nouveau président de la Knesset, Benny Gantz devait présenter le la candidature d’un des députés de sa coalition pour ce poste, Meir Cohen du parti Yesh Atid de Yaïr Lapid. Mais dans un « coup de théâtre », il a présenté sa propre candidature, la seule d’ailleurs pour ce poste et a été aussitôt élu par 74 voix contre 18, obtenant notamment les voix des députés du Likoud, mais perdant des appuis dans son propre camp. Juste après son élection, Benny Gantz a appelé à un « gouvernement d’union et d’urgence » pour gérer la crise du nouveau coronavirus. Selon un cadre de la coalition Kakhol Lavan, le but de la manœuvre serait « de former un gouvernement avec Netanyahou » qui pourrait même garder la tête du gouvernement. À la demande du Premier ministre, la durée du mandat de Benny Gantz pour former le gouvernement est allongée de 48 heures jusqu'au par le président Rivlin. Les négotiations finales devraient avoir lieu à la sortie de la fête de Pessa'h. Finalement, c'est le qu'un accord de rotation est trouvé entre Benyamin Netanyahou et Benny Gantz : un gouvernement d'union sera formé dont les deux hommes prendront successivement la tête, Netanyahou le premier pour 18 mois puis Benny Gantz pour la même durée. Entretemps, Gantz sera ministre de la défense et Gabi Ashkenazi, le numéro 2 de Kakhol Lavan, ministre des Affaires étrangères. Le bloc religieux de droite et le bloc de centre-gauche auront le même nombre de représentants au gouvernement et au cabinet de sécurité. Le premier cabinet sera un « cabinet d'urgence nationale » qui gèrera la crise sanitaire pour une période de six mois et qui devrait être suivi par « gouvernement d'union ». Avec 36 membres, ce cabinet comptera le plus grand nombre de ministres de l'histoire d'Israël. L’accord sur le gouvernement d’union promet un vote par le cabinet ou la Knesset sur l’application de la souveraineté en Cisjordanie en (à la suite du plan Trump). Le , Netanyahou, ayant obtenu le soutien de 72 députés, est formellement chargé de former un gouvernement par le président de l'État d'Israël. Le nouveau gouvernement est formellement investi le . Toutefois, la mésentente règne dans ce gouvernement : le Premier ministre aurait fait un voyage en Arabie saoudite sans en avertir le ministre des Affaires étrangères Gabi Ashkenazi ni le vice-premier ministre Benny Gantz qui lui-même accuse le Premier ministre de corruption dans l'affaire des sous-marins Thyssen-Krupp. De nombreux postes de la haute administration ne sont pas pourvus, le budget 2020 n'est toujours pas adopté à la fin ce qui amènera de nouvelles élections si le budget n'est pas adopté avant le comme le prévoit l'accord de coalition. Finalement, le budget 2020 n'étant pas adopté le au soir, la Knesset se dissout et de nouvelles élections sont planifiées pour le . Cette fois-ci, Benyamin Netanyahou devra, outre ses soucis judiciaires, faire face à des oppositions de droite incarnées par Gideon Sa'ar () et Naftali Bennett (Yamina ou Droite) Élections de Durant la campagne électorale, Benyamin Netanyahou met en valeur ses succès comme les accords signés avec des pays arabes et la campagne de vaccination contre la COVID-19 alors que ses adversaires rappellent qu'il est inculpé pour corruption. Une fois encore, le Likoud de Benyamin Netanyahou obtient une majorité relative avec 30 sièges sans possibilité de bâtir rapidement une coalition. Le , le président Rivlin charge Benyamin Netanyahou de former le nouveau gouvernement. Après l'échec de ce dernier, c'est Yaïr Lapid, chef du parti centriste Yesh Atid arrivé deuxième aux élections du précédent qui est investi le par le président Reuven Rivlin pour former le gouvernement. Il dispose lui aussi de quatre semaines pour mener cette tâche à bien. Le très peu de temps avant la fin du délai qui lui était imparti, Yaïr Lapid annonce qu'il peut former un gouvernement avec le soutien de huit partis représentés à la Knesset, deux du centre, trois de droite, deux de gauche, et un arabe (Yesh Atid, Bleu Blanc, Israel Beytenou, Yamina, Tikva Hadasha, le Parti travailliste israélien, Meretz et – marquant la première fois qu’un parti arabe est officiellement impliqué dans la mise en place d’un gouvernement potentiel – Raam). Le chef de Yamina, Naftali Bennett serait Premier ministre pendant deux ans, puis Yaïr Lapid lui succéderait. Ce gouvernement est finalement investi le avec une majorité de 60 voix contre 59. Plan de paix de Donald Trump Le , le président des États-Unis, Donald Trump dévoile son plan de paix, le qualifiant de « solution à deux États réaliste » au conflit israélo-palestinien. Le plan est détaillé en présence du Premier ministre israélien et rejeté à l'avance par les Palestiniens. C'est une violation des droits des Palestiniens selon la Ligue arabe. Pour le journal israélien The Times of Israel, ce plan ne sera pas mis œuvre, les Palestiniens ayant exprimé leur opposition farouche à ce plan. Les principaux points en sont les suivants : Frontières Israël n’aura pas à abandonner des implantations et en incorporera la grande majorité dans un territoire israélien contigu. Grâce à des échanges de terres, l’État de Palestine aura la même superficie que la Cisjordanie et Gaza avant 1967. Les implantations isolées en territoire palestinien seront reliées par un système efficace de transports. La vallée du Jourdain sera placée sous souveraineté israélienne. Sous réserve d’un accord des parties concernées, dix villages arabes israéliens du « Triangle », à l’ouest de la Ligne verte pourraient intégrer l’État de Palestine. Des territoires dans le Negev à la frontière égyptienne sont promis à l'État de Palestine. Un tunnel et/ou un train à grande vitesse pourra relier la Cisjordanie et la bande de Gaza. Jérusalem Jérusalem restera la capitale d'Israël et ne sera pas divisée. La capitale de la Palestine se situera dans une section de Jérusalem-Est située dans toutes les zones situées à l’Est et au Nord de la barrière de sécurité existante, avec notamment , la partie orientale de Shuafat et Abu Dis. Elle pourra être nommée ou de toute autre façon que choisirait l'État de Palestine. Lieux saints Le statu quo sera maintenu sur les Lieux saints. Toutefois, le plan précise que les fidèles de toutes confessions doivent pouvoir prier au mont du Temple (Esplanade des Mosquées), ce qui n'est pas aujourd'hui autorisé aux juifs. Sécurité L'État de Palestine sera démilitarisé. Il mettra en place des forces de sécurité pour sa sécurité intérieur et pour empêcher les attentats terroristes en Palestine, en Israël, en Jordanie et en Égypte. Réfugiés Les réfugiés pourront s'établir en Palestine. Financement Le plan envisage la création d'un « fonds international » pour le financement des travaux d'infrastructure, de sécurité et de développement des territoires transférés aux Palestiniens. Ce fonds ne sera abondé ni par l'État de Palestine ni par celui d'Israël. La mise en œuvre de ce plan fait l’objet de vives critiques internationales. Les Nations unies, l’Union européenne et les principaux pays arabes ont tous déclaré que l’annexion par Israël violerait le droit international. Même des alliés proches, comme la Grande-Bretagne, s’y sont opposés. Mais au-delà de l’opposition internationale, Netanyahou a rencontré une certaine résistance de la part de Kakhol lavan ses partenaires au pouvoir. Benny Gantz a déclaré que la date du n’était pas « sacrée » et a suggéré que l’annexion pouvait attendre pendant que le gouvernement se débat avec la crise du coronavirus en Israël. Quant aux responsables américains, ils ont déclaré qu’ils ne veulent pas aller de l’avant avec un plan à moins que les deux dirigeants ne soient d’accord Au , aucune annexion n'a été annoncée. Le , le président Trump annonce qu'Israël a renoncé à l'annexion de territoires palestiniens en échange de la normalisation des relations diplomatiques avec les Émirats arabes unis. Israël n'évoque qu'une suspension de l'annexion. Pandémie de COVID 19 en Israël La pandémie de COVID-19 en Israël se répand à partir du quand la maladie est identifié sur une Israélienne testée positive au Corona virus à l'hôpital Tel Hashomer de Tel Aviv, après être retournée d'une croisière sur le Diamond Princess où elle avait subi la quarantaine. Le gouvernement décide immédiatement des mesures de confinement ou de refus d'admission à l'égard des personnes ayant séjourné en Corée du Sud ou au Japon dans les 14 jours avant leur arrivée. La lutte contre le covid-19 est le sujet principal de l'accord pour un gouvernement d'union Netanyahou-Gantz. L'épidémie recommence à progresser à partir de de telle sorte que le nombre de décès depuis le début de l'épidémie est de 2021 au soit un doublement depuis le <. Alors qu'Israël est devenu un des pays au monde où le taux de nouveaux cas quotidiens est le plus élevé, le Premier ministre annonce le un nouveau confinement national à partir du et pour 3 semaines, c'est-à-dire pendant toute la durée des fêtes juives du début d'année religieuse. Ces mesures ajoutées aux couvre-feu nocturnes qui touchent certaines villes à majorité ultraorthodoxes causent la colère de cette communauté. Avec les mesures de confinement prises durant les fêtes juives, le nombre de nouveaux cas quotidiens recommence à baisser à partir de la mi-octobre. On compte toutefois au , veille du jour de réouverture des magasins fermés depuis la mi-septembre et le pour une population totale d'un peu plus de 9 millions d'habitants. Le nombre de cas quotidiens recommence à croître après l'arrêt du deuxième confinement ce qui amène le gouvernement à décréter un troisième confinement à partir du 27 décembre. Les vaccinations avec le vaccin Pfizer commencent le par les travailleurs de la santé, les plus de 60 ans, les enseignants et les autres groupes à risque. Israël est au le leader mondial du nombre de vaccinations par habitant. Au , ont été vaccinées. À la fin de l'année 2020, le bilan est de . Le , Benyamin Netanyahou annonce qu'après un accord avec Pfizer, l'ensemble de la population israélienne de plus de 16 ans pourrait être vacciné d'ici la fin . Au , il est constaté que le nombre de nouveaux cas quotidiens diminue significativement, grâce au vaccin en passant de plus de quotidien à la mi-janvier à moins de 4000 au . Le nombre quotidien de morts est aussi en baisse et le nombre total de morts s'établit alors à 5509. Le , alors qu'Israël devient le leader mondial de la vaccination et quand plus de la moitié des 9,3 millions d’Israéliens ont reçu une première dose du vaccin Pfizer/BioNtechet qu'environ 40 % des Israéliens ont reçu la seconde dose de vaccin, terrasses de restaurant et écoles rouvrent et les bars et les restaurants en salle sont accessibles aux détenteurs du « passeport vert ». Les événements culturels et sportifs et les conférences pourront reprendre avec un maximum de 500 personnes à l’intérieur et 750 à l’extérieur, sur présentation du « passeport vert ». Durant le mois de , face à la nouvelle augmentation de l'épidémie due au variant Delta, le Premier ministre appelle les personnes âgées de plus de 60 ans à recevoir une troisième dose de vaccin. Le Premier ministre déclare ainsi : «Israël est un pionnier en allant de l'avant avec une troisième dose de vaccin pour les personnes âgées de 60 ans et plus». Le , la détection du variant Omicron en Israël amène le gouvernement à ordonner à nouveau la fermeture des frontières et le , le Premier ministre Naftali Bennett déclare que tous les Israéliens de plus de 60 ans et le personnel médical auront droit à une quatrième dose de vaccin contre le Covid-19. Alors que l'épidémie semble régresser, le nombre de morts au depuis le début de l'épidémie dépasse les 9000 et le nombre de cas les trois millions. Accord entre Israël et les Émirats arabes unis Le , Donald Trump annonce qu'Israël et les Émirats arabes unis ont conclu sous l’égide des États-Unis un « accord de paix historique ». Israël a accepté de suspendre les plans d’annexion de la Cisjordanie en échange de la normalisation des relations avec les Émirats arabes unis. Cet accord est dénoncé par l'Autorité palestinienne car il montre que le retrait d'Israël de toute la Cisjordanie n'est plus un préalable à la reconnaissance d'Israël par les pays arabes. Le , le président américain Donald Trump annonce l'instauration de relations diplomatiques entre Israël et Bahreïn puis le , Donald Trump annonce que le Soudan et Israël ont accepté de normaliser leurs relations diplomatiques. Et le , c'est un nouveau succès de la diplomatie transactionnelle de Donald Trump quand le Maroc, à son tour, s'engage à établir des relations diplomatiques avec Israël en échange de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental (ancien Sahara espagnol). Crise israélo-palestinienne de 2021 Prémices La crise s'amorce le en début du Ramadan : la police israélienne déconnecte l'alimentation électrique des haut-parleurs des muezzins proches du Mur des Lamentations afin que l’appel à la prière à l'occasion du premier soir du mois du Ramadan ne perturbe pas les discours officiels lors des cérémonies du Jour du Souvenir qui se tiennent devant le Mur occidental. Le Waqf et l’ambassadeur de Jordanie protestent. Le porte-parole du président palestinien s'indigne. Dans le même temps, la police israélienne ferme les gradins devant la porte de Damas à la promenade et après quelques jours les jeunes Palestiniens s'y heurtent à la police et aussi à des contre-manifestants de l'extrême droite israélienne. Les autorités israéliennes rouvrent alors les gradins de la porte de Damas au public mais une autre source de discorde apparaît : le jugement attendu le quant à l'expulsion de six familles palestiniennes de Cheikh Jarrah qui vivent dans des maisons occupées par des familles juives avant 1948 et le contrôle de Cheikh Jarrah par la Jordanie. Les manifestants obtiennent le report de la décision de la Cour suprême d'Israël au . Le , les fidèles musulmans stockent des pierres sur l'Esplanade des Mosquées en prévision de l'arrivée de sionistes religieux célébrant la Journée de Jérusalem. La police intervient à nouveau pour expulser les Palestiniens de l'Esplanade, cette fois avec des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc. Plusieurs centaines de Palestiniens sont blessés et la célébration de la Journée de Jérusalem annulée. Scènes de guerre civile, tirs de roquettes et bombardements aériens Les heurts de Jérusalem se propagent alors dans tout Israël où des scènes de guerre civile opposent Arabes israéliens et Juifs, particulièrement à Lod mais aussi à Jaffa, Haïfa et Akko. Les élections palestiniennes ont été reportées fin avril siné die. L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas ne réagit pas aux événements de Jérusalem. Le Hamas tente de récupérer le soulèvement des jeunes de Jérusalem et ouvre les hostilités le au soir . L'armée israélienne riposte par des bombardements d'une rare intensité. Tirs de roquettes vers Israël et bombardements se poursuivent jusqu'au quand les bilans officiels de chaque côté sont de douze Israéliens tués et de 232 morts côté palestinien. Le à deux heures du matin, un cessez-le-feu négocié principalement sous les auspices de l'Égypte entre en vigueur. Gouvernement Bennett Avec le gouvernement Bennett, Israël a le gouvernement le plus représentatif idéologiquement parlant de son histoire, et celui investi avec la majorité la plus étroite possible, 60 voix contre 59. Dès le premier jour le parti arabe Raam s'oppose durement au parti de Bennett Yamina. Le , le cabinet Bennett enregistre un premier succès en faisant approuver le budget de l'État par le gouvernement, une première depuis 2018. Le budget pour l'année courante (2021) et celui pour 2022 sont adoptés par la Knesset les 4 et , une autre première depuis 2018. Le , le président palestinien Mahmoud Abbas se rend pour la première fois depuis 2010 en Israël pour une rencontre officielle avec un membre du gouvernement israélien, le ministre de la Défense Benny Gantz, rencontre approuvée par le Premier ministre Naftali Bennett. Notes Références Voir aussi Bibliographie , aperçu La France et Israël. 1947-1970. De la création de l’État d’Israël au départ des Vedettes de Cherbourg. Honoré Champion, 2009 . Charles Enderlin, Par le feu et par le sang, le combat clandestin pour l’indépendance d’Israël 1936-1948'', éditions Albin Michel, 2008 . Liens internes Histoire et géographie Torah, Judaïsme, Juif, Abraham, Roi David Jérusalem, Hébron, Pays de Canaan, Judée, Samarie Histoire des Juifs en terre d'Israël, Israël (Bible), Philistins, Royaume d'Israël, Royaume de Juda, Première guerre judéo-romaine Terre sainte, Royaume de Jérusalem, Croisade, Empire byzantin, Empire ottoman Histoire de la Palestine, , Palestine mandataire Histoire du Moyen-OrientSionisme et État d'Israël Theodor Herzl, pogroms, Shoah, Antisémitisme Sionisme, Histoire du sionisme, Histoire chronologique du sionisme, Antisionisme Armée de défense d'Israël, Histoire d'Israël, Opération Agatha, Déclaration d'indépendance de l'État d'Israël Likoud, Parti travailliste, Kadima, Shas, Shinouï, Yachad, La Paix maintenant, Agoudat Israel, Moledet. David Ben Gourion, Golda Meir, Yitzhak Rabin, Shimon Peres, Menahem Begin, Ariel Sharon Diaspora juive, BirobidjanPalestine (arabe) Palestine (État), Territoires palestiniens occupés, Jérusalem-Est Peuple palestinien, Culture palestinienne, Politique en Palestine, Diaspora palestinienne, Septembre noir OLP, Autorité palestinienne, Fatah, Hamas, Jihad islamique, FPLP Yasser Arafat, Mahmoud AbbasConflit israélo-arabe et « israélo-palestinien »''' Accords Sykes-Picot, Déclaration Balfour, Plan de partage de la Palestine Bande de Gaza, Cisjordanie, Transjordanie Conflit israélo-arabe, Conflit israélo-palestinien, Réfugiés palestiniens, Exode des Juifs des pays arabes et musulmans, Ligue arabe Guerre israélo-arabe de 1948, Crise du canal de Suez de 1956, Guerre des Six Jours de 1967, Résolution 242 (1967), Guerre du Kippour de 1973, Guerre du Liban de 1982, les 2 Intifada, Accords de Camp David, Accords d'Oslo, Sommet de Camp David II, Sommet de Taba, Feuille de route pour la paix, Plan de désengagement de la Bande de Gaza - 2005 Colonies israéliennes, Barrière de séparation israélienne, Plan de paix Elon Liens externes Gouvernements d'Israël sur le site de la Knesset Cliotexte. La démographie dans le conflit israélo-palestinien
Arthur Gore (2e comte d'Arran)
Arthur Saunders Gore, comte d'Arran KP, PC (Ire) ( - ) titré l'honorable Arthur Gore de 1758 à 1762 et le vicomte Sudley de 1762 à 1773, est un pair et un politicien irlandais. Biographie Il est le fils aîné d'Arthur Gore (1er comte d'Arran) et de Jane Saunders. Il est élu à la Chambre des communes irlandaise pour le district de Donegal en 1759, poste qu'il occupe jusqu'en 1761, puis de 1768 à 1774. Il représente le comté de Wexford entre 1761 et 1768. En 1773, il succède à son père comme second comte d'Arran et entre la Chambre des lords irlandaise. Il est nommé haut shérif du comté de Wexford en 1757 et haut shérif de Mayo en 1765. Il est admis au Conseil privé d'Irlande en 1771 et en 1783, il est investi en tant que l'un des seize premiers chevaliers de l'ordre de Saint-Patrick. Famille Lord Arran épouse l'Hon. Catherine Annesley (1739 - , fille de William Annesley (1er vicomte Glerawly)) le . Ils ont six enfants: Lady Elizabeth Araminta Gore Lady Jane Gore (décédée en 1831) Arthur Gore (3e comte d'Arran) ( - ) Lady Anne Jane Gore ( - ) Lady Catherine Charlotte Gore ( - ) Colonel Hon. William John Gore ( - ) Il se remarie avec Anne Knight (décédée en ) en 1771. Ils ont trois enfants: Lady Maria Louisa Gore (décédée le ) Très révérend Hon. George Gore ( - ) Lady Eleanor Gore (1779 - ) Il se remarie à nouveau avec Elizabeth Underwood en . Ils ont sept enfants: L'hon. Saunders Gore (1783 - 1813) L'hon. John Gore (entre 1784 et 1792 - 1814) Lady (vers 1785 - ), qui épouse Sir George Buggin le . Elle se remarie avec Auguste-Frédéric de Sussex le . L'hon. Isabella Gore (1786-1799 - ) Général Hon. Sir Charles Stephen Gore ( - ) dont la fille Eliza Amelia Gore épouse William Hay (19e comte d'Erroll). Capitaine Hon. Edward Gore (1797 - ) L'hon. Julia Gore (1800 - ) Lord Arran est décédé en , à l'âge de 75 ans, et son fils aîné Arthur lui succède. Lady Arran est décédée en 1829. Références . Membre du Conseil privé d'Irlande Décès en octobre 1809 Naissance en juillet 1734 Chevalier de l'ordre de Saint-Patrick Comte de la pairie d'Irlande Décès à 75 ans
Kéran Barolin
Kéran Barolin, né le , est un coureur cycliste français. Il est membre de l'Union Véciclopédique du Nord en Guadeloupe. Biographie Palmarès 2012 du Tour de Martinique 2013 a étape du Grand Prix du Nord Basse-Terre a étape du Tour de Martinique du Tour de la Guadeloupe 2014 du Tour de Marie-Galante du Tour de Martinique 2016 a et du Tour de Martinique 2018 Grand Prix de Petit-Canal a étape du Tour de Marie-Galante du Tour de Marie-Galante 2019 Classement général du Tour de Marie-Galante du Tour de la Guadeloupe Classements mondiaux Notes et références Liens externes Coureur cycliste français Coureur cycliste guadeloupéen Naissance en octobre 1990
Saeid Fazloula
Saeid Fazloula (en ), né le 9 août 1992 à Bandar-e Anzali, est un kayakiste iranien réfugié en Allemagne. Biographie Il est médaillé de bronze en K2 aux à Téhéran. Il remporte deux médailles d'argent, en K2 et en K2 , ainsi qu'une médaille de bronze en K2 aux à Samarcande. Il obtient ensuite la médaille d'argent en K2 aux Jeux asiatiques de 2014 à Incheon. Après avoir reçu des menaces, il quitte l'Iran pour l'Allemagne en 2015. Il fait partie de l'équipe olympique des réfugiés aux Jeux olympiques d'été de 2020 annoncée par le Comité international olympique le 8 juin 2021. Notes et références Liens externes Kayakiste iranien Kayakiste de course en ligne Réfugié Naissance en août 1992 Naissance à Bandar-e Anzali Kayakiste aux Jeux olympiques d'été de 2020
Li He
Li He (), ou Li Ho, né en 791 à Changgu (préfecture de Yigang, dans le Henan), mort en 817 au même endroit, est un poète chinois de l'époque Tang. Biographie Sa famille descend d'un prince de la maison impériale des Tang. Li He est remarqué en 809 par les lettrés Han Yu et Wang Fushi, qui le prennent sous leur protection. En 810, il est interdit de candidature à l'examen de Jinshi, en raison d'un tabou onomastique. Han Yu défend Li He en écrivant à cette occasion un essai contre les tabous onomastiques. Li He occupe à partir de 811 un emploi subalterne de fonctionnaire dans la capitale Chang'an. Il est dès cette époque malade de la tuberculose. Il démissionne et rejoint sa mère à Changgu en 814. En 815, il entre au service du gouverneur militaire de Luzhou, dans le Shanxi, avant de revenir à Changgu où il meurt en 817, en confiant le manuscrit de ses poèmes à un ami, Shen Ziming. Le poète Li Shangyin a écrit une courte biographie de Li He moins de trente ans après la mort de ce dernier. Œuvre Ce n'est que quinze ans après la mort de Li He que ses poèmes sont publiés, avec une préface du poète Du Mu. Au fil des éditions, sont réunis 243 poèmes, essentiellement de forme courte. L'évocation dans ces poèmes de thèmes comme la maladie ou la mort l'a longtemps fait négliger des anthologies de la poésie chinoise compilées par la suite. Le recueil de ses poèmes a été édité sans ordre défini par l'auteur, on y trouve cependant deux « suites » de treize poèmes chacune. La première est celle des treize Lunes, datant de 809, la seconde celle des Poèmes de mon jardin au midi cinq ans plus tard. Les treize Lunes correspondent au calendrier lunaire, avec un mois complémentaire, et ont été composées en vue du passage de l'examen de doctorat (jinshi). Li He s'y révèle esthète et poète de la nature. Li He a été influencé par le bouddhisme et surtout par le chamanisme — il avait comme livres de chevet le Lankāvatāra sūtra et le Li sao, extrait des Chants de Chu. Ses visions sont en effet semblables à celles des chamans conservées dans les Chants de Chu : par le côté fantastique de sa poésie, Li He en le continuateur, et J. Pimpaneau évoque à son sujet les figures de Bosch ou William Blake. D'après la Nouvelle Histoire des Tang, son œuvre est « d'une singularité saisissante, en rupture avec la tradition littéraire la mieux établie ». Postérité Un de ses poèmes a été mis en musique en 1927 par Albert Roussel (op. XXXV), les paroles ayant été traduites de l'anglais d'après Herbert Allen Gilles par Henri-Pierre Roché. Traductions — édition bilingue chinois-français, cinquante-huit poèmes traduits. — deux cent quarante-trois poèmes traduits. Biographie Bibliographie François Cheng, L'Écriture poétique chinoise. Suivi d'une anthologie des poèmes des Tang, Le Seuil, coll. « Points Essais », 1977, rééd. 1996. Kôzen Hiroshi, « Trois aspects de la lune dans la poésie Tang : Wang Wei, Li He, Li Shangyin », Études chinoises, n 19, 2000. Références Voir aussi Liens externes Recueil de chants et de vers de Li He, sur le site de la Bibliothèque numérique mondiale Naissance en 791 Décès en 817 Poète de la dynastie Tang Naissance dans la province du Henan Écrivain chinois du IXe siècle
Pierre Bolotte
Pierre Jacques Bolotte, né le à Neuilly-sur-Seine (France) et mort en à Paris, est un haut fonctionnaire français. Ayant passé une partie importante de sa carrière dans les colonies, il est en poste en Guadeloupe au moment des émeutes de mai 1967 : la répression qu'il dirige fait vraisemblablement plusieurs dizaines de morts. Préfet de Seine-Saint-Denis, il y expérimente les BAC qui seront généralisées à toute la France plusieurs décennies plus tard. Jeunesse et vie privée Pierre Bolotte naît le à Neuilly-sur-Seine (département de la Seine à l’époque, département des Hauts-de-Seine depuis 1968). Il est le fils du médecin général Marcel Bolotte et de son épouse Suzanne Fraisse. Il fréquente des établissements parisiens (collège Stanislas, lycée Louis-le-Grand). Après des études de lettres (licence d'histoire, DES de philosophie), il est diplômé de l’École libre des sciences politiques. Le , il épouse Anne-Marie Guion avec laquelle ils ont deux enfants. Carrière administrative Il devient chef adjoint du cabinet (CAC) du préfet du Morbihan Roger Constant le (donc sous le régime de Vichy) et, à la Libération, il poursuit sa carrière dans le corps préfectoral, et devient directeur du cabinet du ministre de l'Information Pierre-Henri Teitgen, puis de J. Schuller, commissaire de la République à Poitiers en . En août de la même année, il est nommé à Baden-Baden chef de cabinet d’Émile Laffon, administrateur de la zone d'occupation française en Allemagne. Il est appelé ensuite dans divers cabinets ministériels : ministère de la Reconstruction, de la Marine et celui du président du Conseil. En 1950, il est envoyé en Indochine, dans le cabinet civil du maréchal de Lattre de Tassigny. Il fait ensuite un passage à Pointe-à-Pitre au secrétariat général du département de la Guadeloupe (1951-1952), puis rentre en métropole comme directeur adjoint de plusieurs ministères. Il retourne en Indochine en 1953, cette fois au cabinet de Marc Jacquet, ministre chargé des Relations avec les États associés. En 1954, avec le grade de sous-préfet de classe, il est nommé chef de cabinet auprès du préfet chargé des relations de l’État français avec le Conseil de l'Europe, à Strasbourg. En 1955, il est nommé sous-préfet de Miliana (à Miliana), chef d'état-major mixte puis directeur de cabinet du préfet d'Alger. Il atteint le grade de sous-préfet hors-classe en 1956. Entre 1958 et 1962, il est secrétaire général à la préfecture de Saint-Denis de la Réunion après un passage au ministère de la France d'Outre-mer. Il franchit les grades : sous-préfet hors-classe spéciale (1961), puis hors-cadre (1962). De 1962 à 1965, il travaille au ministère de l'Intérieur, au cabinet du préfet J. Aubert, directeur de cabinet du ministre. En 1965, il est nommé préfet de la Guadeloupe puis passe préfet hors-cadre. En poste à la Guadeloupe, il dirige la répression des manifestations des 26 et 27 mai 1967 en ordonnant l'ouverture du feu sur les manifestants de la place de la Victoire. La répression dure trois jours où toute personne de couleur sortant dans la rue peut se faire tirer dessus par les forces de l'ordre. Les bilans vont de 7 morts (bilans officiels) jusqu'à plus de 80 morts (87 selon le secrétaire d’État aux DOM-TOM Georges Lemoine, en 1985, utilisant des sources administratives, dont les Renseignements généraux (RG). Trente gendarmes sont blessés. En 1967, il est nommé secrétaire général à la Délégation générale à la recherche scientifique et technique (DGRST), où il reste deux ans, avant de devenir en 1969, préfet du département de la Seine-Saint-Denis, nouvellement créé. Il y forme la première brigade anti-criminalité (BAC) à Saint-Denis en 1971. Il est promu au grade d'officier dans l'ordre national du Mérite. En 1974, il est nommé directeur général des collectivités locales au ministère de l'Intérieur. En 1977, il est nommé préfet de la région de Haute-Normandie et de la Seine-Maritime. En 1982, il est nommé conseiller maître à la Cour des comptes puis prend sa retraite de la fonction publique en 1986. Carrière politique En 1983, il est élu conseiller municipal, puis adjoint au maire du , jusqu'en 2001 où il décide de prendre sa retraite. Il a exercé la présidence de l'Association pour la connaissance et la mise en valeur du patrimoine. Décorations Commandeur de la Légion d’honneur, et de l’ordre national du Mérite, Croix de guerre 1939-1945, commandeur de l'ordre des Palmes académiques. Décès Il est inhumé le . Références Annexes Bibliographie . Liens externes Naissance en octobre 1921 Naissance à Neuilly-sur-Seine Décès en mai 2008 Élève du collège Stanislas de Paris Élève du lycée Louis-le-Grand Élève de l'Institut d'études politiques de Paris Sous-préfet de Miliana Préfet de la Guadeloupe Préfet de la Seine-Saint-Denis Préfet de la Seine-Maritime Préfet de la région Haute-Normandie Conseiller maître à la Cour des comptes Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de l'ordre national du Mérite Commandeur des Palmes académiques Décès à 86 ans Naissance dans le département de la Seine Décès dans le 13e arrondissement de Paris
Bilan saison par saison du Sporting Club de Toulon
Cette page présente le bilan saison par saison du Sporting Club de Toulon. Légende Pts = points; J = joués; G = gagnés; N = nuls; P = perdus; Bp = buts pour; Bc = buts contre; Diff = différence de buts; Moy. spec. = affluence moyenne; n.c. = non connu; N.Q. = non qualifié; - = n'existait pas Notes Toulon Sporting Toulon Var
Koira Kano
Koira Kano, qui signifie en zarma « ville agréable», est un quartier résidentiel de Niamey se trouvant près de la centrale d'électricité Nigélec. Aujourd'hui quartier en expansion, décrit comme « huppé », Koira Kano n'était au début des années 1990 que de vastes champs pour éleveurs. Dans le quartier se trouve le parc d'agrément Koirakano, la clinique, plusieurs ambassades notamment celle des États-Unis et des supermarchés et le grand cimetière de Niamey. C'est un quartier assez riche car il s'y trouve des ministres et les maisons sont luxueuses. Elle est connue comme étant le quartier où les terrains sont les plus chers de Niamey. Les routes sont en cours d'aménagement. Notes et références Quartier de ville au Niger Niamey
Biographisches Handbuch zur Geschichte des Landes Oldenburg
Le Biographisches Handbuch zur Geschichte des Landes Oldenburg (BHGLO) est un ouvrage de référence avec des biographies d'une partie importante de « l'élite régionale » de l'État d'Oldenbourg. Il comprend 779 courtes biographies de personnalités importantes ou mémorables de l'histoire d'Oldenbourg du début du Moyen Âge dans la région de l'ancien grand-duché d'Oldenbourg, du duché d'Oldenbourg et de la partie actuelle du pays ainsi que des principautés de Lübeck et Birkenfeld et la ville de Wilhelmshaven. Les articles individuels, auxquels un portrait est ajouté dans la mesure du possible, sont chacun suivis de références littéraires primaires et secondaires. L'ouvrage est publié en 1992 par Hans Friedl au nom de l' et est publié par l'Oldenburger Verlag Isensee . Liens externes Numérisé via la Références Dictionnaire biographique
Medojevići (Ilijaš)
Medojevići (en cyrillique : ) est un village de Bosnie-Herzégovine. Il est situé dans la municipalité d'Ilijaš, dans le canton de Sarajevo et dans la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine. Selon les premiers résultats du recensement bosnien de 2013, il compte habitants. Géographie Histoire Démographie Évolution historique de la population Répartition de la population par nationalités (1991) Notes et références Voir aussi Articles connexes Villes de Bosnie-Herzégovine Municipalités de Bosnie-Herzégovine Liens externes Localité d'Ilijaš
Jog
Patronyme V. G. Jog (1921-2004), violoniste indien de musique hindoustanie. Toponyme Chutes de Jog, chutes d'eau sur le Sharavati, en Inde. Biologie Brignolia jog, espèce d'araignée aranéomorphe de la famille des Oonopidae Nyctibatrachus jog, espèce d'amphibien de la famille des Nyctibatrachidae Code JOG est un code qui peut désigner : Aéroport international Adisutjipto, l'aéroport de la ville de Yogyakarta en Indonésie, selon le code AITA des aéroports. Sigle JOG est un sigle qui peut désigner : , un yacht club basé au Royaume-Uni qui organise des courses de yachts en mer. Autre En anglais, to jog est le verbe qui a donné . Code IATA des aéroports Homonymie de patronyme Homonymie de toponyme
Famille Hatt
La famille Hatt, célèbre pour sa place dans l'industrie brassicole strasbourgeoise (elle est à l'origine, entre autres, des Brasseries Kronenbourg), comporte plusieurs personnages connus : Matterne Hatt (?-1546), ecclésiastique alsacien, premier vicaire du chapitre de Saint-Thomas ; Jérôme Hatt (1633-1675), quatrième du nom, maître brasseur, fondateur de la Brasserie Hatt qui deviendra Kronenbourg ; Jean Hatt (1720-1753), fondateur de la Brasserie de l'Espérance ; Jacques Hatt (1883-1964), patron brasseur qui donne une envergure régionale à l'entreprise familiale ; Jérôme Hatt (1912-1998), sixième du nom, dernier dirigeant familial des Brasseries Kronenbourg ; Jean-Jacques Hatt (1913-1997), archéologue et historien français spécialiste de la religion gauloise. Philippe-Eugène Hatt (1840-1915), ingénieur hydrographe français. Une rue de l'écoquartier de la brasserie à Strasbourg, à l'emplacement de l'ancien site historique des Brasseries Kronenbourg, a été nommée rue Hatt. Arbre généalogique Jérôme Hatt (1633-1675), maître brasseur au Canon (1669), fondateur de la dynastie de brasseurs. x Marguerite Hamm. ¦ +→ Jérôme Hatt (1668-1734), brasseur au Chant des Oiseaux (1692). x Catherine Goll. ¦ +→ Jean-Daniel Hatt (1718-1767), brasseur aux Quatre-Vents (1742) ¦ maître de corps des Brasseurs et échevin des tonneliers. ¦ x Suzanne Kammerer. ¦ ¦ ¦ +→ Jean-Daniel Hatt (1741-1820), ¦ brasseur aux Deux Hallebardes (1760) puis à La Licorne (1765). ¦ +→ Jean Hatt (1720-1753), fondateur de l'Espérance en 1745 à Strasbourg puis Schiltigheim. x Marguerite Barbe Heil. ¦ +→ Jean-Louis Hatt (1752-1804), brasseur à l'Espérance. x Anne Barbe Kellervitter. ¦ +→ Jean-Louis Hatt (1784-1853), brasseur au Géant (1805). ¦ x Catherine Kreiss. ¦ ¦ ¦ +→ Louis-Guillaume Hatt (1814-1882), brasseur au Géant ¦ commandant de la Garde nationale. ¦ x Fanny Ott (1823-1913). ¦ ¦ ¦ +→ Jean-Louis Hatt (1844-1929), malteur et négociant en vins. ¦ ¦ ¦ +→ Fanny Hatt (1845-1921). ¦ x Gustave Ehrhardt (1842-1882), cofondateur de la brasserie Ehrhardt Frères ¦ à Schiltigheim qui deviendra Adelshoffen. ¦ +→ Philippe Jacques Hatt (1787-1862), brasseur à l'Espérance, fondateur du Syndicat des brasseurs de Strasbourg. x Marie Catherine Rothenbach (1791-1838). ¦ +→ Frédéric Guillaume Hatt (1820-1895), brasseur, transfère la brasserie à Kronenbourg. x Catherine Salomé Moritz (1828-1910). ¦ +→ Frédéric Guillaume Hatt (1849-1916), dirige la brasserie de Kronenbourg. ¦ x Eugénie Boersch (1854-1883). ¦ ¦ ¦ +→ Maurice Jérôme Hatt (1869-1958), ¦ administrateur délégué et président d'honneur de la brasserie, ¦ absorbe la brasserie du Tigre et crée la marque Tigre Bock ¦ x Valérie Fischer ¦ ¦ ¦ +→ Jérôme Maurice Hatt (1912-1998). ¦ +→ Louis Eugène Hatt (1855-1938), brasseur à La Hache, x Lucie Ansen (1839-1920) ¦ +Jacques Hatt (1883-1964), docteur en droit, Président du Conseil d'administration des Brasseries Kronenbourg de 1928 à 1963, x Yvonne Schmid ¦ + Jean-Jacques Hatt (1913-1977), archéologue, x Suzanne Trocmé, artiste-peintre, ancienne élève des Beaux-Arts de Paris (1914-2009). Sources Michel Hau et Nicolas Stoskopf, Dynasties alsaciennes, Perrin, 2005 Geneanet Généalogie des Hatt par Maurice Jérôme Hatt. Geneanet Ancêtres, par Jacques Hatt, Imprimerie des Dernières Nouvelles de Colmar, 1965 Famille française Dynastie industrielle Maître brasseur Famille alsacienne
Open du Texas 2010
Le tournoi Open du Texas 2010 est l'édition féminine 2010 du tournoi de squash Open du Texas qui se déroule du 6 au à Houston. Le tournoi fait partie de la catégorie WSA Silver 20 et il est doté de de prix. Le tableau est composé de 16 participantes dont huit têtes de série et quatre joueuses qualifiées. En finale, Joelle King l'emporte face à l'ancienne championne du monde et tête de série Rachael Grinham. Têtes de série Tableau final Références Voir aussi Articles connexes Open du Texas (squash) Saison 2010 de la WSA Liens externes Compétition de squash à Houston Sport aux États-Unis en avril 2010 Squash en 2010
Dananananaykroyd
Dananananaykroyd est un groupe de rock écossais, fight-pop' et hardcore, formé à Glasgow en 2006 et séparé en septembre 2011. Membres Duncan Robertson - Guitare David Roy - Guitare Calum Gunn - Voix John Baillie Junior - Voix Paul Carlin - Batterie (musique) Ryan McGinness - Guitare basse Anciens membres : Giles Bailey - Voix James Hamilton - Batterie (musique) Laura Donaghey - Guitare basse Discographie Singles : 2006 : Totally Bone 2006 : Some Dresses 2009 : Black Wax 2008 : Pink Sabbath Album : 2009 : Hey Everyone 2011 : There Is A Way Groupe écossais de rock
Tuur Dens
Tuur Dens, né le à Rotselaar, est un coureur cycliste belge, membre de l'équipe Sport Vlaanderen-Baloise. Biographie En fin d'année 2018, il devient champion de Belgique du kilomètre sur piste, chez les élites. En 2019, il remporte la Coupe Marcel Indekeu, manche de la Coupe de Belgique pour espoirs et élites sans contrat. La même année, il participe aux Jeux européens, où il dispute les épreuves de la poursuite par équipes et du kilomètre sur piste. En 2020, il décroche une médaille de bronze dans le scratch aux championnats d'Europe espoirs sur piste. Il signe ensuite avec le club Hubo-Titan Cargo pour 2021. Palmarès sur route 2015 Champion du Brabant flamand du contre-la-montre par équipes débutants 2016 Champion de Flandre débutants 2017 de la Flèche du Brabant flamand 2019 Coupe Marcel Indekeu 2021 Coupe Marcel Indekeu Palmarès sur piste Championnats du monde Coupe des nations 2021 de l'américaine à Cali (avec Kenny De Ketele) Championnats d'Europe Championnats de Belgique 2017 Champion de Belgique du kilomètre juniors Champion de Belgique de scratch juniors 2018 Champion de Belgique du kilomètre 2019 Champion de Belgique du keirin 2022 Champion de Belgique de l'américaine (avec Jules Hesters) Notes et références Liens externes Coureur cycliste belge Coureur cycliste sur piste Naissance en juin 2000 Naissance dans la province du Brabant flamand
Calliste à ailes rousses
Le Calliste à ailes rousses (Tangara lavinia), également appelé Tangara à ailes rousses, est une espèce de passereaux de la famille (biologie) des Thraupidae. Répartition Cet oiseau vit en Amérique centrale et l'ouest de la Colombie. Habitat C'est un habitant des forêts humides des plaines tropicales et subtropicales du continent américain. On peut aussi le trouver dans les zones où la forêt a été dégradée par la présence humaine. Sous-espèces D'après le Congrès ornithologique international, cette espèce est constituée des trois sous-espèces suivantes : Tangara lavinia lavinia (Cassin, 1858) : de l'est du Panama au nord-ouest de l'Équateur ; Tangara lavinia cara (Bangs, 1905) : de l'est du Guatemala au centre-nord du Panama ; Tangara lavinia dalmasi (Hellmayr, 1910) : au sud du Panama. Références taxinomiques Thraupidae Oiseau d'Amérique centrale Oiseau du Tumbes-Chocó-Magdalena
Alphonse du Congé Dubreuil
Alphonse du Congé (ou Ducongé) Dubreuil est un poète et dramaturge français né le à Paris, où il est mort le . Il est l'auteur en 1777 d'un livret d'opéra sur le sujet d'Iphigénie en Tauride, qu'il proposa à Christoph Willibald Gluck qui, l'estimant médiocre, le refusa. Il fut mis en musique par Niccolò Vito Piccinni. Œuvres La Pucelle de Paris, poème en douze chants, 1776 Iphigénie en Tauride, opéra, musique de Niccolò Vito Piccinni, représenté pour la première fois à l'Opéra de Paris le L'Amant travesti ou les Muletiers, opéra bouffon en 2 actes, d'après Jean de La Fontaine, musique de Marc-Antoine Désaugiers, représenté pour la première fois à Paris, Théâtre de Monsieur, le Paul et Virginie ou le Triomphe de la vertu, drame lyrique en 3 actes, d'après Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, musique de Jean-François Lesueur, représenté pour la première fois à l'Opéra de Paris le Notes et références Liens externes Alphonse du Congé Dubreuil sur César Naissance en juin 1734 Naissance à Paris Dramaturge français du XVIIIe siècle Décès en février 1801 Décès dans l'ancien 7e arrondissement de Paris Décès à 66 ans
The A.V. Club
est un site web de divertissement américain créé à Chicago et affilié à . Il propose un suivi de l'actualité dans les domaines du cinéma, de la télévision, de la musique, des livres, des jeux vidéo et des DVD, ainsi que des interviews et dossiers examinant les médias, qu'ils soient nouveaux ou classiques, et la pop culture contemporaine. Contrairement à son éditeur , n'est pas satirique, bien que beaucoup de son contenu inclut également un ton humoristique. Historique Le nom du site vient de « ». Liens externes The Hater Site web américain Site web sur le cinéma Site web sur la télévision Site web musical Titre de presse créé en 1993 Média à Chicago
Babicht
Chaïkhzada Babitch, poète bachkir, Ievgueni Babitch (1921–1972), joueur russe de hockey, Voir aussi Babich