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Zéro (journal)
Zéro était une revue humoristique française, théoriquement mensuelle mais à périodicité variable, diffusée par colportage et publiée de 1953 à 1958, date à laquelle elle a été rebaptisée Cordées. Cette publication est principalement connue pour avoir compté dans son équipe François Cavanna et le professeur Choron, qui l'ont ensuite quittée pour lancer Hara-Kiri. Le titre a été à nouveau utilisé, de 1986 à 1988, par un magazine d'humour auquel collaboraient Cavanna et Choron. Histoire du journal Zéro a été créé en 1953 par Jean Novi. Cette publication était vendue uniquement par colportage. En janvier 1954, Cavanna intègre l'équipe du journal à l'occasion du numéro 2. Il y côtoie des dessinateurs alors inconnus tels que Fred et Lob et signe lui-même des dessins sous le pseudonyme de « Sépia ». Cavanna va rapidement devenir secrétaire de rédaction, puis rédacteur en chef du mensuel. Parmi les colporteurs apparaît bientôt un ex-engagé en Indochine française, Georges Bernier (connu plus tard sous le nom de professeur Choron), que son efficacité comme vendeur mène au rang de directeur des ventes. Par ailleurs, Jean Novi recourait à des textes recyclés de personnalités en vue, comme André Maurois, textes fournis par l'Agence parisienne de presse, mais il impose bientôt des limites au contenu du magazine. En 1958, Novi décide de rebaptiser Zéro pour l'intituler désormais Cordées. La ligne éditoriale évolue et ne correspond plus aux idéaux de la majorité des contributeurs. Jean Novi meurt d’un infarctus quelques semaines plus tard, à l’âge de trente-huit ans. C’est sa femme, Denise Novi, qui devient directrice de Cordées. Cavanna rêve d'un grand journal à l'humour plus corrosif. Cavanna et Fred vont convaincre Bernier de les rejoindre pour fonder un nouveau magazine satirique sur le modèle américain de Mad Magazine. Les Cordées ne survivront pas au départ de ses colporteurs et collaborateurs. En mai 1960, Bernier annonce officiellement sa rupture avec la directrice de Cordées. Il rejoint l'équipe de Cavanna au 4, rue Choron, dans le arrondissement de Paris. Quelque temps après, naît le magazine Hara-Kiri (mensuel), qui connaîtra dès 1969 un pendant hebdomadaire, Hara-Kiri Hebdo, lequel deviendra l'année suivante Charlie Hebdo. En 1986, alors qu'Hara-Kiri, racheté par un éditeur italien, paraît toujours avec Choron comme rédacteur en chef, Zéro renaît sous l'impulsion de Henri-Claude Prigent, ancien directeur des Éditions du Square. Cette nouvelle version est un magazine d'humour réalisé avec l'équipe de Hara-Kiri, mais indépendamment du propriétaire de ce journal. L'équipe de rédacteurs est regroupée au sein d'une société dans laquelle ils détiennent 50 % des parts, le reste appartenant à Paris Match. Le directeur de publication en était Henri-Claude Prigent, le rédacteur en chef Gébé puis Jean-Marie Gourio et y ont participé entre autres, Choron, Cavanna, Cabu, Wolinski, Teulé, Berroyer, Vuillemin, Willem, Delfeil de Ton, Anne Vergne, etc. Paris Match s'étant retiré après six numéros hebdomadaires, le magazine devient mensuel. Un conflit entre Choron et le propriétaire de Hara-Kiri entraîne ensuite la fin de ce nouveau Zéro, qui cesse définitivement de paraître en . Liens externes Hara-Kiri de 1960 à 1970, un journal d'avant-garde par Stéphane Mazurier, Histoires littéraires, n° 26, avril-mai- [reproduction de couvertures de Zéro et Cordées] Références Liens externes Presse écrite disparue en France Presse satirique en France Titre de presse créé en 1953 Titre de presse disparu en 1960 Titre de presse créé en 1986 Titre de presse disparu en 1988
Drowned World/Substitute for Love
est une chanson de l'artiste américaine Madonna, qu'elle a coécrit avec William Orbit, Rod McKuen, Anita Kerr et David Collins pour son album . La chanson fut publiée comme troisième à l'été 1998 en Europe et au Japon. Le titre a été changé pour Drowned World (Substitute for Love) pour sa mise en marché seule. Versions officielles 2-CD Singles CD1 : Drowned World (Substitute For Love) (Album Version) 5:08 Drowned World (Substitute For Love) (BT & Sasha's Bucklodge Ashram Remix) 9:26 Sky Fits Heaven (Sasha Remix Edit) 4:09 CD2 : Drowned World (Substitute for Love) (Album Version) 5:08 Sky Fits Heaven (Sasha Remix) 7:21 Sky Fits Heaven (Victor Calderone Remix Edit) 5:49 Cassette single Drowned World (Substitute For Love) (Album Version) Sky Fits Heaven (Sasha's The Drug Fits Face Mix - Edit) 12" single Édition limitée Drowned World (Substitute For Love) (BT & Sasha's Bucklodge Ashram Remix) Drowned World (Substitute For Love) (Album Version) Sky Fits Heaven (Sasha Remix Edit)4:09 Mixes Album Version (5:09) Radio Edit (4:46) Video Version (4:59) Video Version Instrumental (4:59) Instrumental from William Orbit Promo CD (4:09) Promo seulement Brian Transeau & Sasha's Bucklodge Ashram Remix (9:28) Chanson Puisque Ray of Light, le second extrait de l'album du même nom, fut publié avec un mois de retard aux États-Unis, la maison de disques décida de publier Drowned World/Substitute for Love seulement en Europe et en Asie pour satisfaire ces marchés en attendant l'extrait suivant, The Power of Good-Bye. La chanson débute avec une voix masculine susurrant « You see », qui se révèle à être un échantillon de la chanson Why I Follow the Tigers de The San Sebastian Strings. L'auteur de la chanson, Rod McKuen, explique ; Le titre original était No Substitute For Love mais comportait quelques différences au niveau des paroles. Cette version fit irruption sur Internet de façon non officielle. En 2001, le Drowned World Tour fut affublé du même nominatif. Drowned World fit aussi partie de la tournée Confessions Tour de 2006. Vidéoclip La sortie de l'extrait de Drowned World/Substitute for Love fut soutenue par un vidéoclip réalisé par Walter Stern. Le tournage prit place les 26 et 27 juin 1998 autour de l'hôtel Savoy et le cirque Piccadilly de Londres. Le clip représente une Madonna traquée par les paparazzis. Fuyant même les autres célébrités, seule la protagoniste n'a pas un visage déformé. Se réfugiant en sa demeure, le vidéo se termine avec la chanteuse serrant sa fille (non pas jouée par sa vraie fille, Lourdes) dans ses bras, soufflant . Le vidéoclip créa une controverse en 1998 à cause de la scène où Madonna est pourchassée par des paparazzis à motocyclette, un scénario trop similaire à celui qui conduisit à la mort de Princesse Diana en 1997. Le vidéo fut visionné par les Européens pour la première fois le 25 juillet 1998. Ultérieurement, il fut publié à même la compilation Madonna: The Video Collection 93:99 disponible sur DVD. Directeur : Walter Stern Producteur : Simon Cooper Producteur exécutif : Laura Kanerick Directeur de la photographie : John Mathieson Montage : John McManus Compagnie productrice : Academy Films Classements Liens externes Notes et références Chanson interprétée par Madonna Single musical sorti en 1998 Single publié par Maverick Records Single numéro un en Espagne Chanson écrite par Madonna
Élections régionales de 1978 à Hambourg
Les élections régionales de à Hambourg () se tiennent le afin d'élire les de la du Bürgerschaft pour un mandat de quatre ans. Le scrutin est marqué par une nouvelle victoire du , qui retrouve sa majorité absolue perdue quatre ans plus tôt. Hans-Ulrich Klose est ensuite reconduit comme premier bourgmestre. Contexte Aux élections régionales du , le du premier bourgmestre Peter Schulz voit sa domination sur Hambourg écornée. Avec 45 % des suffrages exprimés et sur 120, il reste le premier parti de la ville mais perd la majorité absolue dont il bénéficiait depuis quatre législatures. La de Jürgen Echternach, dans l'opposition depuis la défaite de Kurt Sieveking en , réduit sensiblement l'écart avec le SPD, rassemblant 40,6 % des voix et . Cependant, Schulz parvient à se maintenir au pouvoir en constituant une avec le , qui refuse donc de s'associer avec la CDU au sein d'une afin de provoquer l'alternance. Contesté au sein du Parti social-démocrate, le premier bourgmestre remet sa démission dès le mois de . Le sénateur à l'Intérieur Hans-Ulrich Klose prend alors sa suite. Mode de scrutin Le Bürgerschaft est constitué de (, MdB), élus pour une législature de quatre ans au suffrage universel direct et suivant le scrutin proportionnel de Hare. Chaque électeur dispose d'une voix, qui lui permet de voter en faveur d'une liste de candidats présentée par un parti au niveau de la ville. Lors du dépouillement, l'intégralité des est répartie en fonction des voix récoltées au niveau de la ville, à condition qu'un parti ait remporté 5 % des voix au niveau du Land. Campagne Principales forces Résultats Voix et sièges Analyse Les deux listes écologistes, qui se présentent pour la première fois lors d'élections régionales à Hambourg, ne parviennent toutes deux pas à atteindre le seuil fixé à 5%, mais prennent des voix aux trois autres partis et plus particulièrement au Parti libéral-démocrate. La Liste colorée, qui est plus à gauche que la Liste verte Protection de l'environnement et qui a le soutien de plusieurs groupements marxistes, prend également des voix au Parti communiste allemand (DKP) qui perd plus de la moitié de ses électeurs par rapport à 1974. La Liste colorée a le soutien de 196 initiatives citoyennes qui font campagne de manière autonome et qui comptent ensemble environ 3000 membres actifs. Au niveau des classes d'âge, près de 40% des électeurs de 18 à 34 ans votent pour l'une des deux listes écologistes. L'électorat de ce listes vient presque exclusivement des classes moyennes et pas de la classe ouvrière. Conséquences Notes et références Voir aussi Articles connexes Bürgerschaft de Hambourg 1978 Hambourg
Lignage
Le terme lignage peut désigner : en généalogie, le lignage désigne un groupe de parents, formé d'ascendants et de collatéraux, dont les membres se considèrent comme descendants unilinéaires d'un ancêtre commun. Son synonyme est la parentèle ou parenté. On parle aussi de lignage d'une pompe pour désigner l'action d'assemblage de la partie moteur avec la partie pompe. Désigne également la réalisation d'un marquage routier (lignes blanches ou jaunes). en:Lineage
Bessières (métro de Lausanne)
Bessières est une station de métro de la ligne M2 du métro de Lausanne, située au niveau des ponts Bessières et Saint-Martin dans le quartier Centre, à Lausanne, capitale du canton de Vaud. Elle dessert notamment la vieille-ville et à proximité, de l'autre côté du pont, on retrouve la cathédrale et le musée historique de Lausanne. Mise en service en 2008, elle a été conçue par le cabinet d'architecture Architram avec le Groupement d'ingénieurs Gemel. C'est une station, équipée d'ascenseurs, qui est accessible aux personnes à mobilité réduite. Situation sur le réseau Établie à d'altitude, la station Bessières est établie, dans les fondations du pont éponyme, au point kilométrique (PK) 2,348 de la ligne M2 du métro de Lausanne, entre les stations Riponne - Maurice Béjart (direction Ouchy-Olympique) et Ours (direction Croisettes). Histoire Comme toute la partie nord de la ligne, les travaux de construction de la station débutent en 2004 et elle est mise en service le , lors de l'ouverture à l'exploitation de la ligne M2. Son nom a pour origine le pont Bessières, dont sa culée Est a vu la station y être implantée. Elle est réalisée par le cabinet d'architecture Architram avec le Groupement d'ingénieurs Gemel, qui ont dessiné une station sur deux niveaux, un niveau inférieur permettant son accès depuis la rue Centrale, et semi-enterrée car la partie est de la station est placée en dehors de la culée du pont, cette partie Est étant partiellement à ciel ouvert. En 2012, elle était la huitième station la plus fréquentée de la ligne, avec 1,297 million de voyageurs ayant transité par la station. Service des voyageurs Accès et accueil La station est construite dans la culée Est du pont Bessières et est accessible depuis ce pont par cinq ascenseurs, deux batteries de deux de chaque côté de la chaussée plus un cinquième à part communiquant avec les escaliers donnant aux deux autres accès, ceux depuis la rue Centrale et la rue Saint-Martin (Route H1) de part et d'autre du pont. Un couloir sous les voies permet de passer d'un quai à l'autre et de communiquer avec les accès inférieurs. Cette configuration ne nécessite pas d'escaliers mécaniques et lui permet d'être accessible aux personnes à mobilité réduite. Elle dispose de deux quais, équipés de portes palières, encadrant les deux voies. Desserte La station Bessières est desservie tous les jours de la semaine, la ligne fonctionnant de à du matin ( du matin les vendredis et samedis soir) environ, par l'ensemble des circulations qui parcourent la ligne, en intégralité ou de Lausanne-Gare à Sallaz uniquement. Les fréquences varient entre 2,5 et selon le jour de la semaine. La station est fermée en dehors des heures de service de la ligne. Intermodalité Des correspondances sont possibles avec les lignes de trolleybus et de bus des TL 6, 7, 16, 22 et 60. Notes et références Voir aussi Articles connexes Métro de Lausanne Transports publics de la région lausannoise (TL) Liste des stations du métro de Lausanne Ligne M2 du métro de Lausanne Liens externes . Station du métro de Lausanne Station de métro mise en service en 2008
Memphis lorna
Memphis lorna est une espèce d'insectes lépidoptères (papillons) de la famille des Nymphalidae, de la sous-famille des Charaxinae et du genre Memphis. Dénomination Memphis lorna a été décrit par Herbert Druce en 1877 sous le nom initial de Paphia boliviana. Synonyme : Anaea lorna. Description Memphis lorna est un papillon aux ailes antérieures à bord costal bossu, apex pointu et bord externe concave. Chaque aile postérieure porte une queue. Le dessus est bleu marine presque noir orné aux ailes antérieures d'une ligne de taches bleu proche de l'apex et aux ailes postérieures d'une ligne marginale bleu gris (les queues sont elles aussi bleu gris). Le revers est gris foncé presque noir et simule une feuille morte. Biologie Plantes hôtes Écologie et distribution Memphis lorna est présent en Bolivie. Biotope Protection Pas de statut de protection particulier. Notes et références Articles connexes Lépidoptère Charaxinae Lien externe Lépidoptère (nom scientifique) Charaxinae Lépidoptère d'Amérique Faune endémique de Bolivie
Dorothy Garrod
Dorothy Annie Elizabeth Garrod, née le à Oxford et morte le à Cambridge, est une préhistorienne et paléoanthropologue britannique. Elle fut la première femme à occuper une chaire professorale à l'université de Cambridge, notamment grâce à ses travaux sur la période paléolithique au Proche-Orient. Son père était le médecin Sir Archibald Garrod. Carrière académique Dorothy Garrod a fait ses études au Newnham College de l'université de Cambridge. En 1927, elle participe à la Commission internationale dont les travaux concluent que des objets ont été introduits frauduleusement dans le site controversé de Glozel. Après avoir été chargée d'un certain nombre d'autre postes académiques, elle est nommée en 1939 à la chaire de professorat d'archéologie à Cambridge, poste qu'elle occupe jusqu'en 1952, avec une interruption vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, où elle sert dans les Women's Auxiliary Air Force. Elle est alors affectée comme officier de section de l'unité d'interprétation photographique de la base Medmenham de la RAF. Dorothy Garrod fut la première femme professeur à Cambridge. Les premières femmes à y avoir enseigné furent engagées en 1921, et en 1926 ; l'université leur octroya les premiers titres (diplômes) mais sans les privilèges correspondants (aucune participation à la direction de l'université). Ce ne fut qu'à partir de 1947 que la participation entière fut accordée aux femmes professeurs. Travaux Dorothy Garrod a notamment participé entre 1925 et 1926 à des fouilles à Gibraltar, en Palestine et, en 1928, mena une expédition au sud du Kurdistan, où elle fouilla en particulier le site de Zarzi et posa les bases de l'identification de la culture épipaléolithique locale appelée Zarzien. À la suite, elle dirigea des fouilles au mont Carmel, en Palestine, où, en étroite collaboration avec Dorothea Bate, elle mit en évidence une présence humaine de longue durée, du Paléolithique inférieur au Mésolithique, dans les grottes de Tabun, El-Wad, Es Skhul, Shuqba, et Kébara, en Palestine. Ses travaux constituent une contribution majeure pour la compréhension de la chronologie d'occupation préhistorique de la région. Elle a également déterminé les caractéristiques culturelles du Natoufien (de Wadi an-Natuf, où est localisée la grotte de Shuqba), d'après les fouilles qu'elle a conduites à Es Skhul et à El Wad. Le cadre chronologique résultant de ses travaux au Levant demeure crucial pour la compréhension de l'évolution préhistorique dans cette région. Ses fouilles dans les grottes du Levant n'ont presque été menées qu'avec des ouvrières recrutées dans les villages locaux, bien qu'elle travaillât avec son ami l'archéologue Francis Turville-Petre à la grotte de Kébara, le site-type de la culture kébarienne. Elle rejoignit en 1946 l'archéologue française Suzanne Cassou de Saint-Mathurin (qu'elle avait rencontrée auparavant sur des fouilles en Palestine) pour faire des recherches sur le site du Roc-aux-Sorciers (Vienne). Elles découvrirent ensemble des statues pariétales. Honneurs Dorothy Garrod a été élue fellow de la British Academy en 1952. Elle est nommée commandeur de l'ordre de l'Empire britannique en 1965. Elle a également reçu la médaille d'or de la Society of Antiquaries of London en 1968. Notes et références Voir aussi Bibliographie William Davies and Ruth Charles (eds), Dorothy Garrod and the Progress of the Palaeolithic: Studies in the Prehistoric Archaeology of the Near East and Europe, Oxford: Oxbow Books, 1999. Pamela Jane Smith,"Dorothy Garrod as the First Woman Professor at Cambridge University" in Antiquity 74(283), 131-6, 2000. Pamela Jane Smith, "From 'small, dark and alive' to 'cripplingly shy': Dorothy Garrod as the first woman Professor at Cambridge", 2005 (lire en ligne) Pamela Jane Smith et al., "Dorothy Garrod in Words and Pictures" in Antiquity 71(272), 265-70, 1997. Liens externes The Dorothy Garrod photographic archive at the Pitt Rivers Museum in Oxford Préhistorien britannique Femme archéologue Professeur à l'université de Cambridge Étudiante de Newnham College Membre de la British Academy Commandeur de l'ordre de l'Empire britannique Personnalité féminine britannique Naissance en mai 1892 Naissance à Oxford Décès en décembre 1968 Décès à 76 ans Décès à Cambridge
Curtis Counce
Curtis Counce, né le à Kansas City, dans le Missouri, est un contrebassiste de jazz américain. C'est un représentant du Jazz West Coast. Biographie Curtis débute dans le big band de Nat Towles, à Omaha à l'âge de 16 ans. En 1945, il s'installe en Californie où il travaille dans le groupe de rhythm and blues de Johnny Otis. Au début des années 1950, il devient un des principaux bassistes des enregistrements studio du Jazz West Coast, avant, en 1956, de fonder son propre groupe, le Curtis Counce Quintet dont font partie Carl Perkins, Jack Sheldon, Harold Land et Frank Butler. Le groupe enregistre une série de disques pour Contemporary Records. Curtis Counce meurt en d'une crise cardiaque. Discographie partielle Comme leader 1957, The Curtis Counce Group, Vol. 2: Counceltation, Contemporary Records The Curtis Counce Group (Contemporary, 1956) You Get More Bounce with Curtis Counce! (Contemporary, 1957) Carl's Blues (Contemporary, 1957 [1960]) Sonority (Contemporary, 1956-58 [1989]) Exploring the Future (Dooto, 1958) Comme sideman Avec Chet Baker & Art Pepper Playboys (Pacific Jazz, 1956) Avec Clifford Brown The Boss Man (Time, 1954) Best Coast Jazz (Emarcy, 1954) Clifford Brown All Stars (Emarcy, 1954 [1956]) Avec Teddy Charles Collaboration West (Prestige, 1953 [1956]) Evolution (Prestige, 1955 [1957]) Avec Maynard Ferguson Maynard Ferguson's Hollywood Party (EmArcy, 1954) Dimensions (EmArcy, 1955) Avec Jimmy Giuffre Jimmy Giuffre (Capitol, 1955) Avec Illinois Jacquet Illinois Jacquet and His Orchestra (Verve, 1956) Avec Stan Kenton Cuban Fire! (Capitol, 1956) Avec Shelly Manne The West Coast Sound (Contemporary, 1953 [1955]) Avec Shorty Rogers Shorty Rogers and His Giants (RCA Victor, 1953) Cool and Crazy (RCA Victor, 1953) Shorty Rogers Courts the Count (RCA Victor, 1954) Collaboration (RCA Victor, 1954) avec André Previn The Swinging Mr. Rogers (Atlantic, 1955) Way Up There (Atlantic, 1955 [1957]) Avec d'autres New Directions avec Teddy Charles Quartet (Esquire, 1954) Tanganyika: Modern AfroAmerican Jazz avec Buddy Collette and Chico Hamilton (DIG, 1954) Group Activity avec Bob Cooper (Fresh Sounds, 1954) The Complete 1954-1955 Kenton Presents Sessions avec Claude Williamson Trio (Fresh Sounds, 1955) Lyle Murphy and his Orchestra avec Lyle Murphy (Contemporary, 1955) The Aladdin Sessions avec Lester Young (Blue Note, 1975) Jazz Beginnings 1956-58 avec (Fresh Sounds, 2006) 1954 : Herb Geller, Milt Bernhart, John Graas, Don Fagerquist, Marty Paich, Howard Roberts, Curtis Counce, Larry Bunker : Jazz Studio 2 - From Hollywood, Decca, DL 8079 Sources Courte biographie sur le site Allmusic.com Références Bassiste américain de jazz Musicien de hard bop Jazz West Coast Naissance en janvier 1926 Naissance à Kansas City (Missouri) Décès en juillet 1963 Décès à Los Angeles Décès à 37 ans
Santa Casa de Misericórdia
La Santa Casa de Misericórdia (en français : Sainte Maison de la Miséricorde) est un établissement de santé catholique qui s'est développé depuis 1498 dans toutes les grandes villes de Portugal. Les Santas Casas ont joué un rôle très important aussi en Europe, au Japon et dans ses anciens colonies en Asie et en Afrique. Histoire Car les Miséricordes viennent tout droit du Moyen Âge. Elles sont nées à Florence, en Italie, en 1244. Mais c’est sous l’influence de la Reine Éleonore qu’elles se sont développées au Portugal à partir de 1498. Aujourd’hui, les confréries, exclusivement laïques, sont de puissants instruments de l’intervention sociale, véritables relais de l’État en la matière. Elles possèdent des biens considérables : immeubles, hôpitaux, hôtels particuliers, orphelinats, hospices, crèches, écoles, laboratoires et instituts spécialisés. Quant à la Santa Casa da Misericórdia de Lisboa, elle est l’équivalent de la Française des jeux, principale source de financement avec Euro Millions. Le jeu est commercialisé par "Jogos Santa Casa". Références Liens externes SCML : 5 siècles d'histoire - siècles XV et XVI (portugais/anglais) Colonisation portugaise Confrérie catholique Fondation au XVe siècle Santé au Portugal
Mergus
Le genre Mergus comprend des canards piscivores portant le nom vernaculaire de harles. Description et alimentation Les canards piscivores sont appelés ainsi du fait de leur nourriture, essentiellement constituée de poissons. Ce sont en fait des plongeurs très habiles, qui s'immergent avec rapidité et vont jusqu'à 3 ou 4 mètres de fond avec une grande vélocité. Ils ont pour cela un corps allongé, des palmes bien larges, un bec mince terminé par un crochet et pourvu de « dents » pointues en lieu et place des lamelles des autres canards. Ils peuvent rester en apnée pendant une minute voire davantage. Systématique Taxonomie Le terme Mergus dériverait du latin mergere, c'est-à-dire submerger. Liste des espèces D'après la classification de référence (version 3.1, 2012) du Congrès ornithologique international (ordre phylogénique) : Mergus australis Hombron & Jacquinot, 1841 – Harle austral Mergus octosetaceus Vieillot, 1817 – Harle huppard Mergus merganser Linnaeus, 1758 – Harle bièvre Mergus serrator Linnaeus, 1758 – Harle huppé Mergus squamatus Gould, 1864 – Harle de Chine espèce éteinte Mergus australis — Harle austral. L'espèce anciennement dénommée : Mergus cucullatus – Harle couronné appartient désormais au genre Lophodytes (Lophodytes cucullatus) Fossiles Un fossile du Calvert Cliffs State Park, nommé Mergus miscellus a été décrit. Il est daté de 14 Ma et est relativement proche du Mergus connectens, espèce européenne daté lui de 800 000 à 125 000 ans. Un autre fossile daté de 12-13 Ma, non décrit, a été découvert en Hongrie (Gál et al. 1998-99). Notes et références Voir aussi Articles connexes Canard de surface Canard plongeur Références externes Anatidae
(19594) 1999 NL31
est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes de de diamètre découvert en 1999. Description a été découvert le à l'observatoire Magdalena Ridge, situé dans le comté de Socorro, au Nouveau-Mexique (États-Unis), par le projet Lincoln Near-Earth Asteroid Research (LINEAR). Caractéristiques orbitales L'orbite de cet astéroïde est caractérisée par un demi-grand axe de , un périhélie de , une excentricité de 0,21 et une inclinaison de 6,14° par rapport à l'écliptique. Du fait de ces caractéristiques, à savoir un demi-grand axe compris entre 2 et et un périhélie supérieur à , il est classé, selon la , comme objet de la ceinture principale d'astéroïdes. Caractéristiques physiques a une magnitude absolue (H) de 14,3 et un albédo estimé à 0,050, ce qui permet de calculer un diamètre de . Ces résultats ont été obtenus grâce aux observations du Wide-Field Infrared Survey Explorer (WISE), un télescope spatial américain mis en orbite en 2009 et observant l'ensemble du ciel dans l'infrarouge, et publiés en 2011 dans un article présentant les premiers résultats concernant les astéroïdes de la ceinture principale. Voir aussi Articles connexes Liste des planètes mineures (19001-20000) Ceinture d'astéroïdes Références Objet céleste découvert en 1999 Objet céleste nommé par sa désignation provisoire Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par LINEAR Objet céleste découvert à l'observatoire Magdalena Ridge
Mixophyes hihihorlo
Mixophyes hihihorlo est une espèce d'amphibiens de la famille des Myobatrachidae. Répartition Cette espèce est endémique de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Elle a été découverte à environ d'altitude aux alentours de Namosado dans la province des Hautes-Terres méridionales. Étymologie Le nom de cette espèce, hihihorlo, est le nom donné à cette espèce par les Etoro. Publication originale Donnellan, Mahony & Davies, 1990 : A new species of Mixophyes (Anura: Leptodactylidae) and first record of the genus in New Guinea. Herpetologica, , , . Liens externes Notes et références Anoure (nom scientifique) Myobatrachidae Faune endémique de Nouvelle-Guinée orientale
Seconde bataille de Chuanbi
La seconde bataille de Chuanbi (第二次穿鼻之戰, Second Battle of Chuenpi) est un affrontement entre les forces britanniques et chinoises dans le delta de la Rivière des Perles au Guangdong le durant la première guerre de l'opium. Les Britanniques lancèrent une attaque amphibie dans le détroit de (Bogue), capturant les forts des îles de Chuanbi et Taikoktow. Les négociations ultérieures entre le plénipotentiaire britannique Charles Elliot et le commissaire impérial chinois Qishan aboutissent à la signature de la convention de Chuanbi le 20 janvier. Selon l'un des termes de l'accord, Elliot annonce la cession de l'île de Hong Kong à l'Empire britannique, après quoi les Britanniques prennent officiellement possession de l'île le 26 janvier. Contexte En septembre 1840, l'empereur Daoguang de la dynastie Qing limoge le commissaire impérial Lin Zexu et le remplace par Qishan. Le ministre britannique des Affaires étrangères Lord Palmerston demande au plénipotentiaire Charles Elliot d'ouvrir les ports de Canton, Amoy, Fuzhou, Ningpo, et Shanghai au commerce, d'acquérir la cession d'au moins une île (ou si les Chinois refusent, d'établir une enclave britannique sécurisée sur le continent), et d'obtenir une indemnisation pour l'opium confisqué ainsi que pour les dépenses militaires engagées en Chine. Le 1er décembre, Elliot écrit à Palmerston que ces demandes seront fixées dans les dix jours. Trois jours après la date limite, Elliot écrit au gouverneur général des Indes Lord Auckland qu'il n'avait pas obtenu de résultats, mais qu'une concession était toujours en perspective. Il concède ensuite que tout règlement serait « bien en deçà des exigences du gouvernement ». Dans les négociations avec Qishan, Elliot demande une indemnisation de 7 millions de dollars sur une période de six ans et la cession d'Amoy et de Chusan comme possessions britanniques permanentes. Qishan propose 5 millions de dollars sur douze ans. Les hommes se mettent ainsi d'accord sur une somme de 6 millions de dollars. Cependant, Qishan refuse les demandes territoriales d'Elliot. Le 17 décembre, celui-ci réplique avec l'offre d'abandonner Chusan, que les Britanniques ont capturé en juillet 1840, et pour qu'un autre port soit choisi plus tard à sa place. Après que Qishan ait rejeté l'offre, Elliot lui dit : « Il y a de très grandes forces rassemblées ici et les retards doivent engendrer parmi elles une très grande impatience ». L'année s'écoule sans règlement définitif. Une clipper d'opium arrivant à Canton lance une rumeur selon laquelle l'empereur aurait décidé de faire la guerre. Le , Elliot se prépare à attaquer Canton, informant Qishan qu'une attaque commencera dans deux jours si un accord ne peut être trouvé. Il autorise le commodore , commandant en chef des forces britanniques, à faire des opérations offensives. Bataille Les opérations britanniques commencent à 8h00 le 7 janvier sur l'île de Sampanchow, à 4,8 kilomètres au sud du détroit de (Bogue). À 9 h, les vapeurs Enterprise, Madagascar et Nemesis de la Compagnie britannique des Indes orientales embarquent les forces suivantes qui débarquent sans opposition à 3,2 kilomètres au sud des batteries d'artillerie de l'île de Chuanbi : 504 Royal Marines commandés par le capitaine . 33 Royal Artillery commandés par le capitaine J. Knowles, opérant un canon de 24 livres et deux . 137 marins des , , et commandés par le lieutenant Wilson. 104 soldats des et commandés par le major Johnstone. 607 soldats du 37ème commandés par le capitaine Duff. 76 commandés par le capitaine Bolton. 30 autres marins aident à tirer le canon de 24 livres et les deux autres de 6 livres en position, et 15 marins du Blenheim sont employés dans le service de fusées et de munitions. Le major du 26ème régiment commande la force terrestre d'environ hommes. Après avoir avancé de 2,4 kilomètres, les Britanniques repèrent le fort supérieur et un retranchement comprenant un fossé profond avec un parapet dans les environs. Les Chinois applaudissent à la vue des Britanniques, agitent leurs drapeaux en signe de défi et ouvrent le feu depuis les batteries. En réponse, les canons britanniques positionnés sur la crête de la colline commencent à tirer. Les Chinois ripostent ensuite pendant environ 20 minutes. Les vapeurs Queen et Nemesis, commandés par le capitaine Edward Belcher depuis le , tire des obus sur le fort supérieur tandis que les navires , , et (sous le commandement du capitaine ) attaquent le fort inférieur. En moins d'une heure, le bombardement combiné réduit au silence les batteries chinoises. À 10h00, le fort supérieur est capturé et le fort inférieur encerclé et pris d'assaut par les Royal Marines. Après la capture, le Nemesis attaque une flotte d'environ 15 jonques de guerre commandée par l'amiral dans la baie d'Anson. Les jonques disposent chacune de 7 à 11 canons de divers calibres de 4 à 12 livres. Le navire tire une fusée Congreve qui frappe une jonque près de l'amiral, ce qu'un officier britannique décrit comme suit : Vers 11h30, les Chinois à bord des jonques hissent leurs drapeaux. À midi, deux cotres du Nemesis avancent vers la jonque de l'amiral Guan, décrite par un officier comme « immensément grande » et équipée de 14 ou 15 canons, dont certains en laiton et « magnifiquement chassés ». Les marins ne trouvent qu'un seul homme à bord qui, après avoir vu l'équipage monter à bord du navire, saute par-dessus la proue. Pendant ce temps, le capitaine du commande l'attaque sur l'île de Taikoktow (à l'ouest de Chuanbi). Lorsque les forts commencent à tirer sur les navires britanniques à 10h20, le Samaranga riposte dix minutes plus tard après avoir jeté l'ancre à 180 mètres de distance. Le , le , et le Columbine jettent également successivement l'ancre plus tard. Scott rapporte qu'« en quelques minutes, le feu de nos navires fut si destructeur et si bien dirigé que celui de l'ennemi fut réduit au silence, à l'exception d'un ou deux canons occasionnels ». À 11 h 20, les navires embarquent leurs équipages pour prendre d'assaut les forts que les Chinois occupent jusqu'à en être chassés. Les Chinois ne peuvent résister à l'assaut des mousquets britanniques lors des combats au corps à corps. Après avoir capturé les forts, les canons chinois sont scellés et jetés dans la rivière. Au total, 38 Britanniques sont blessés, dont beaucoup lors de l'explosion d'un grande réserve de munitions après la capture du fort de Chuanbi. Le commodore Bremer reconnait aux Chinois le fait d'avoir combattu « avec le plus grand crédit et la plus grande dévotion » dans les batteries et estiment leurs pertes de 500 à 600 hommes sur une force de . Les rapports chinois font état de 744 victimes (277 tués et 467 blessés). Les pertes chinoises élevées sont dues à l'impression qu'ils avaient que les troupes britanniques ne feraient pas de quartier. 100 prisonniers chinois ayant déposé les armes sont libérés le lendemain. 11 jonques sont détruites et 191 pièces d'artillerie capturées. Selon l'érudit Qing Wei Yuan, Guan aurait envoyé le contre-amiral Li T'ing-yü à Canton pour demander plus de troupes, ce que « tout le corps officiel » aurait soutenu à l'exception de Qishan, qui aurait passé la nuit à rédiger des propositions de paix. Conséquences Elliot envoie un prisonnier chinois à Guan, avec une lettre expliquant « les usages de la guerre civilisée » et disant que si les forts ne hissaient pas leurs couleurs le lendemain, ils ne seraient pas attaqués. À 11h30 le 8 janvier, les navires britanniques menés par le Blenheim avancent jusqu'au détroit de Humen. Alors qu'ils approchent de l'île d'Anunghoy (au nord de Chuanbi), il rencontrent un bateau propulsé à la rame par une vieille femme et arborant un drapeau blanc. L'un des hommes de l'embarcation est hissé à bord d'un navire britannique pour remettre une lettre de Guan demandant la suspension des hostilités pendant trois jours afin de contacter Qishan. L'annulation de l'ordre d'attaque incite le lieutenant John Ouchterlony à noter que cela « a certainement créé un sentiment de grande déception dans toute la flotte ». Elliot adresse l'annulation dans une circulaire à bord du Wellesley : « Une communication a été reçue du commandant en chef chinois, qui a conduit à un armistice, dans le but de donner au haut-commissaire le temps d'examiner certaines conditions maintenant offertes pour son acceptation ». Le 20 janvier, après la signature de la convention de Chuanbi, Elliot annonce « la conclusion d'arrangements préliminaires » entre Qishan et lui-même qui comprennent la cession de l'île de Hong Kong au Royaume-Uni, une indemnité de 6 millions de livres sterling au gouvernement britannique, des liens directs et égaux entre les pays, et l'ouverture de Canton au commerce dans les dix jours suivant le nouvel an chinois. Ils acceptent également la remise de Chuanbi et Taikoktow aux Chinois et l'évacuation de Chusan. Le 26 janvier, l'Union Jack est hissé à Hong Kong et le commodore Bremer prend officiellement possession de l'île, sous une salve des marines et un des marins ancrés. Le 29 janvier, Elliot proclame que les indigènes chinois « seront régis selon les lois et coutumes de la Chine, à l'exception de toute description de torture » et que « tous les sujets britanniques et étrangers résidant ou ayant recours à l'île de Hong Kong, jouiront d'une sécurité et d'une protection totales, conformément aux principes et à la pratique du droit britannique ». Lorsque la nouvelle parvient à l'empereur de Chine, il ordonne que Qishan soit « dégradé de ses fonctions » et jugé devant le Conseil des châtiments. Qishan fait face à plusieurs charges dont celle d'avoir donner « Hong Kong aux barbares comme lieu d'habitation ». Pour sa défense, il affirme : « J'ai fait semblant de le faire par la simple force des circonstances et de les remettre à plus tard, mais je n'avais aucune intention aussi sérieuse ». Le tribunal dénonce sa traîtrise et le condamne à mort. Il est emprisonné pendant plusieurs mois, mais fin 1841, est finalement autorisé, sans autorité ni grade, à traiter avec les Britanniques. Le , Lord Palmerston écrit une lettre de réprimande à Elliot et lui rappelle qu'il n'a pas satisfait aux demandes précédemment ordonnées. Palmerston estime que Hong Kong n'est rien d'autre qu'« une île stérile avec à peine une maison dessus ». En mai 1841, Henry Pottinger remplace Elliot comme plénipotentiaire. La reine Victoria décrit les événements dans une lettre à son oncle, le roi Léopold Ier de Belgique, le 3 avril : Notes et références Bibliographie Belcher, Edward (1843). Narrative of a Voyage Round the World. Volume 2. London: Henry Colburn. Benson, Arthur Christopher; Esher, Viscount (1907). The Letters of Queen Victoria. Volume 1. New York: Longmans, Green, and Co. Bingham, John Elliot (1843). Narrative of the Expedition to China, from the Commencement of the War to Its Termination in 1842 (2nd ed.). Volume 2. London: Henry Colburn. Bulletins of State Intelligence. Westminster: F. Watts. 1841. The Chinese Repository. Volume 10. Canton. 1841. The Chinese Repository. Volume 11. Canton. 1842. Davis, John Francis (1852). China, During the War and Since the Peace. Volume 1. London: Longman, Brown, Green, and Longmans. Fay, Peter Ward (1997) [1975]. The Opium War, 1840-1842: Barbarians in the Celestial Empire. University of North Carolina Press. . Hall, William Hutcheon; Bernard, William Dallas (1844). Narrative of the Voyages and Services of the Nemesis from 1840 to 1843 (2nd ed.). London: Henry Colburn. Hanes, William Travis; Sanello, Frank (2002). The Opium Wars: The Addiction of One Empire and the Corruption of Another. Naperville, Illinois: Sourcebooks. . Hoe, Susanna; Roebuck, Derek (1999). The Taking of Hong Kong: Charles and Clara Elliot in China Waters. Richmond, Surrey: Curzon Press. . Le Pichon, Alain (2006). China Trade and Empire. Oxford: Oxford University Press. . Mackenzie, Keith Stewart (1842). Narrative of the Second Campaign in China. London: Richard Bentley. MacPherson, Duncan (1843). Two Years in China (2nd ed.). London: Saunders and Otley. Mao, Haijian (2016). The Qing Empire and the Opium War. Cambridge University Press. . Morse, Hosea Ballou (1910). The International Relations of the Chinese Empire. Volume 1. New York: Paragon Book Gallery. Martin, Robert Montgomery (1847). China: Political, Commercial, and Social; In an Official Report to Her Majesty's Government. Volume 2. London: J James Madden. The Nautical Magazine and Naval Chronicle, for 1841. London: Simpkin, Marshall, and Co. 1841. Ouchterlony, John (1844). The Chinese War. London: Saunders and Otley. Parker, Edward Harper (1888). Chinese Account of the Opium War. Shanghai: Kelly & Walsh. The United Service Journal and Naval Military Magazine. Part 2. London: Henry Colburn. 1841. 1841 en Chine Chuanbi Bataille de 1841 Histoire de Hong Kong Histoire du Guangdong Janvier 1841
Moustapha Ould Mohamed Saleck
Moustapha Ould Mohamed Saleck (né à Kiffa en 1936 et mort le à Paris) est un homme politique mauritanien, chef de l'État (président du Comité militaire de salut national) de la République islamique de Mauritanie du au . Biographie Mustafa Ould Salek a été nommé commandant de l'armée par le président de longue date, Mokhtar Ould Daddah, en , alors que le pays était confronté à une grave crise économique et ne parvenait pas à contenir la guérilla sahraouie du Front Polisario après son invasion par le Maroc en 1975. Le , Ould Salek a dirigé un coup d'État militaire contre le président Daddah et a été nommé à la tête de la junte qui a pris le pouvoir compose de vingt membres (Comité militaire pour le redressement national, CMRN), qui devait diriger le pays. Considéré comme pro-français et soucieux de ne pas rompre l'alliance de son pays avec le Maroc, il n'a pas réussi à faire la paix avec le Polisario (qui avait réagi à la chute de Daddah en concluant un cessez-le-feu unilatéral en partant du principe que la Mauritanie voudrait se retirer du conflit). Il a également omis de s’attaquer aux tensions raciales entre les Noirs au Sud et les Maures au Nord, exacerbant les clivages raciaux en faveur du dernier groupe, dont il fait partie. En conséquence, il est devenu de plus en plus isolé au sein du régime. Le , un second coup d'État mené par les colonels Ahmad Ould Bouceif et Muhammad Khouna Ould Haidallah éjectent Ould Salek de la présidence et fondent le Comité militaire pour le salut national (CMSN). En mai, il fut remplacé à la présidence par le colonel Muhammad Louly. Emprisonné dans les années 1981 et 1983, Ould Salek s'est présenté comme candidat indépendant à l'élection présidentielle de 1992, remportant 2,9 % des suffrages. Il meurt en 2012 dans un hôpital parisien à l'âge de 76 ans. Bibliographie Anthony G. Pazzanita, « Mustapha Ould Mohammed Salek », in Historical dictionary of Mauritania, Scarecrow Press, Lanham (Maryland) ; Toronto, Plymouth (Royaume-Uni), 2008 ( éd.), Notes et références Naissance en 1936 Naissance à Kiffa Décès en décembre 2012 Décès à Paris Décès à 76 ans Chef d'État de la Mauritanie
Jeffersonville (Illinois)
Jeffersonville, également appelé Gef, est un village situé au centre du comté de Wayne dans l'Illinois, aux États-Unis. Il est incorporé le . Démographie Lors du recensement de 2010, le village comptait une population de . Elle est estimée, en 2016, à . Personnalités notables Le , composé de Carl, Earl et Bernie "Red" Shelton, tous les trois nés à Jeffersonville. Références Voir aussi Article connexe Illinois Liens externes . Source de la traduction Village en Illinois Comté de Wayne (Illinois)
Kawi (homonymie)
En Indonésie, le kawi est : la langue littéraire ancienne de Java (langue aussi appelée communément le « vieux javanais ») ainsi que son système d’écriture le plus ancien ; le volcan Kawi dans l'est de Java ; Gunung Kawi, un temple à Bali.
Irmgard Bartenieff
Irmgard Bartenieff (née Irmgard Dombois le à Berlin et morte le à New York) est une théoricienne de la danse, danseuse, chorégraphe, physiothérapeute et pionnière de la danse-thérapie. Élève de Rudolf Laban, elle a mené également une analyse interculturelle de la danse et a généré une nouvelle vision des possibilités du mouvement humain et de la pratique du mouvement. À partir de son expérience de l'application des concepts de Rudolf Laban à la réadaptation des personnes touchées par la polio dans les années 1940, elle a élaboré ses propres méthodes et exercices de mouvement. Elle a intégré les concepts spatiaux de Laban dans l'activité de physiothérapie. En physiothérapie, cela signifie penser en termes de mouvement dans l'espace, plutôt que de renforcer uniquement les groupes musculaires. L'introduction de concepts spatiaux exige une conscience de l'intention de la part du patient, ce qui stimule la volonté du patient et l’associe davantage à son propre rétablissement. Biographie Irmgard Bartenieff, née Irmgard Dombois le à Berlin, en Allemagne, est issue d’une famille d’origine huguenote. Durant ses études universitaires, elle s’intéresse à l’art, la biologie et la danse. Elle suit en particulier vers 1925, l’enseignement de Rudolf Laban à Berlin,puis enseigne dans ses écoles. En 1929, elle crée avec son mari une compagnie de danse, la Romantisches TanztheaterBartenieff. Son mari est Mikhail Bartenieff, danseur d’origine russe et juive, issu du Ballet impérial russe ayant émigré en Allemagne après la Première Guerre mondiale. Leur troupe tourne en Allemagne jusqu’en 1933. Elle utilise dans son activité la notation Laban. Entre 1933 et 1936, alors que leurs danseurs, menacés par les nazis d'expulsion du syndicat, démissionnent, elle et son mari sont amenés à préparer leur départ d’Allemagne. Ils émigrent vers New York en 1936. Leurs enfants les rejoignent en 1938. Elle se forme à la kinésithérapie (ou physiothérapie). Elle obtient ensuite, en 1943, un poste de physiothérapeute en chef du Service de la polio de la ville de New York, à l'hôpital Willard Parker. Elle associe dans sa démarche sa compréhension du mouvement basée sur l’enseignement de Rudolf Laban et sa formation en physiothérapie en milieu clinique. Elle conçoit un mode d’entraînement permettant de mobiliser le corps dans sa totalité. L’accent est mis sur l’initialisation du mouvement, son intention spatiale, sa mise à contribution du corps et le type d’énergie utilisé. Elle devient ainsi l'une des fondatrices de la danse-thérapie. De 1965 à 1970, elle applique les mêmes bases théoriques à l’analyse, avec Alan Lomax, au sein du département d’anthropologie de l’université Columbia, des différents styles de danse dans diverses cultures. À partir de 1978, elle fonde le Laban Institute of Movement Studies (LIMS), qui propose des formations aux artistes, aux sportifs, aux thérapeutes et à d’autres publics. Ce n'est qu'en , quelques mois avant sa mort, que son nom apparaît dans l’intitulé de cet institut qui devient le Laban/Bartenieff Institute of Movement Studies, un changement initié par le conseil d'administration en son honneur. Références Liens externes Naissance en février 1900 Naissance à Berlin Décès en août 1981 Décès à New York Danseuse allemande du XXe siècle Chorégraphe allemand Physiothérapeute Notation du mouvement Pages avec des traductions non relues Décès à 81 ans Allemand descendant de huguenots
Wolverton (Buckinghamshire)
Wolverton est une ville d'Angleterre dans le Buckinghamshire. Transport Silverlink est une concession ferroviaire régionale qui desservie la ville. Jumelages Personnalités liées George Carr Glyn, 1er baron Wolverton (1797-1873), banquier ayant des intérêts dans les chemins de fer, est élevé à la pairie en tant que baron Wolverton, le . Annexes Notes et références Articles connexes Neff (entreprise), l'entreprise appartient à BSH Home Appliances Ltd, basé dans la ville. Liens externes Ville dans le Buckinghamshire
Terminal (Xfce)
Terminal est un logiciel libre émulant un terminal informatique ; il est l'émulateur de terminal par défaut de l'environnement de bureau Xfce. Caractéristiques Les principales caractéristiques de Terminal sont : léger ; multi-onglets ; barre d'outils éditable à l'aide d'une interface graphique et d'un système de glisser-déposer ; gestionnaire de sessions intégré ; compatible Xinerama et MultiScreen ; interface graphique utilisant la bibliothèque GTK+ ; respect des standards freedesktop.org ; raccourcis clavier, police, couleurs et taille de la police éditables ; liens web et adresses mail cliquables avec possibilité de choisir les applications par défaut ; barre de défilement ; anticrénelage ; intégré à Xfce, mais peut-être utilisé avec d'autres environnements de bureau ; utilise l'interface D-Bus. Références Émulateur de terminal Logiciel pour Unix Logiciel libre sous licence GPL XFCE
Blindés (film)
Blindés (Armored) est un film américain réalisé par Nimród Antal, sorti en 2009. Synopsis Tyler Hackett est nouveau dans une compagnie de transport de fonds. Afin de réussir à payer les factures de ses parents décédés et de continuer à vivre avec son frère, surveillé par les services sociaux, il décide de voler les 42 millions de dollars que contiennent deux camions blindés avec ses collègues. Mais les choses ne se passent pas comme prévu… Fiche technique Titre : Blindés Titre original : Armored Réalisation : Nimród Antal Scénario : James V. Simpson Photographie : Andrzej Sekuła Direction artistique : Chris Cornwell Distribution des rôles : Lindsey Hayes Kroeger et David Rapaport Décors : Dena Roth Costumes : Maya Lieberman Montage : Armen Minasian Musique : John Murphy Production : Joshua Donen et Dan Farah Société de production : Screen Gems, Stars Road Entertainment, Farah Films, Buckaroo Entertainment et Ireland Entertainment Productions Sociétés de distribution : Screen Gems Budget : Durée : 88 minutes Pays : Dates de sortie : , : , : : Distribution Matt Dillon (V.F. : Éric Herson-Macarel) : Mike Cochrone Jean Reno (V.F. : Lui-même) : Quinn Laurence Fishburne (V.F. : Paul Borne) : Baines Amaury Nolasco (V.F. : Éric Aubrahn) : Palmer Fred Ward (V.F. : Jean Barney) : Duncan Ashcroft Milo Ventimiglia (V.F. : Rémi Bichet) : Eckehart Skeet Ulrich : Dobbs Columbus Short (V.F. : Yoann Sover) : Ty Hackett Andre Jamal Kinney (V.F. : Tristan Petitgirard) : Jimmy Hackett Andrew Fiscella : Répartisseur #1 Nick Jameson : Homme sans-abri Glenn Taranto : Joe le cuisinier Lorna Raver : Agent de la protection de l'enfance Garry Guerrier : Garde fédéral Robert Harvey : Garde de la banque Shawn Devorse : Garde fédéral #2 Elizabeth Rivera : Fumeuse Sources et légende : Version Française (V.F.) sur VoxoFilm et RS Doublage Notes et références Liens externes Film américain sorti en 2009 Film d'action américain Thriller (film) américain Film de casse Camion au cinéma Film tourné à Long Beach (Californie) Film de Screen Gems
Inéni
Inéni est un notable égyptien qui a servi pendant soixante ans sous les ordres de plusieurs pharaons de la , d'Amenhotep à Thoutmôsis , cumulant, comme le veut la tradition quand il s'agit d'un personnage de rang élevé, les plus hautes charges temporelles et spirituelles. Généalogie Il accompagne Amenhotep lors de sa campagne militaire au pays de Koush, au-delà de la quatrième cataracte, dans la région dite du « Haut-Puits ». Au cours de l'expédition, Inéni s'intéresse à la végétation de cette région de la haute vallée du Nil d'où il rapporte des essences rares qu'il fait replanter avec succès dans le jardin de la somptueuse demeure qu'il occupe près du palais royal de Thèbes. Inéni fit inscrire sur le mur de sa chapelle funéraire les noms de tous les arbres et plantes qui composaient le jardin botanique de sa résidence. La décoration de sa tombe rupestre, la TT81 située à Cheikh Abd el-Gournah, est riche d'enseignements sur sa vie ; on y apprend qu'il a été noble prince, directeur de tous les travaux à Karnak, que la double maison de l'argent et la double maison de l'or sont sous son autorité, autrement dit qu'il est le grand trésorier du roi. C'est lui qui scelle tous les contrats dans le temple d'Amon. Il est aussi intendant du double grenier d'Amon, directeur des travaux dans la nécropole royale et enfin intendant de tous les offices dans le temple d'Amon. Sur une des parois de sa tombe, il est figuré assis sous une tonnelle du jardin de sa villa, accompagné d'Ahhotep, son épouse. D'autres peintures évoquent, l'une la pêche dans les marais, où on le voit, penché en avant, tirant un filet empli de poissons, une autre une scène de chasse dans le désert, une autre encore les travaux des champs. Réalisations architecturales La longue carrière d'Inéni commence sous le règne d'Amenhotep dont il est l'architecte en chef. À Karnak, il bâtit la chapelle-reposoir en albâtre et une grande porte en calcaire de Tourah au sud du temple d'Amon. Mais c'est avec Thoutmôsis qu'il donne sa pleine mesure ; le roi est son ami intime et lui témoigne son estime en lui confiant de nombreuses fonctions importantes. Inéni embellit et développe considérablement le temple de Karnak ; il bâtit autour de l'enceinte sacrée d'Amon un nouveau mur en grès paré de calcaire ; il construit aussi un péristyle intérieur formé de piliers polygonaux en grès alternant avec des colosses osiriaques à l'effigie de Thoutmôsis ; il élève deux nouveaux pylônes, le quatrième et le cinquième, constituant alors l'entrée principale du temple d'Amon. Sous Thoutmôsis , il aménage aussi la première sépulture secrète de la vallée des rois, inspectant seul l'excavation prévue pour l'hypogée du roi. Inéni, déjà âgé, poursuit sa carrière sous le règne de Thoumôsis qui lui accorde aussi sa confiance. Si son intimité avec Thoutmôsis ne fait aucun doute, ses relations avec Hatchepsout sont plus distantes. Thoutmôsis , qu'Inéni sert avec ferveur comme fils de son ami Thoutmôsis , étant trop jeune pour gouverner, la reine règne en maître, et on peut supposer que le vieux serviteur fut écarté au profit de Sénènmout. Ineni est alors maire de Thèbes et rapporte dans une inscription autobiographique de sa tombe que Thoutmôsis [le second] partit pour le ciel et se mélangea aux dieux. Son fils [Thoutmôsis , le fils de Thoutmôsis et d', une des concubines de son père] monta à sa place sur le trône du Double Pays et régna sur le trône de celui qui l'avait engendré. Or, à son avènement, le nouveau roi était encore un tout jeune enfant. C'est pourquoi sa sœur Hatchepsout (…) conduisait les affaires du pays. Les Deux Terres étaient soumises à sa volonté et la servaient. Notes Index égyptologique Maire de Thèbes XVIIIe dynastie égyptienne
Championnat du Maroc de football 2001-2002
Le Championnat du Maroc de football 2001-2002 est la édition du championnat du Maroc de football. Elle voit la victoire du Hassania d'Agadir qui remporte le premier titre de champion de son histoire. Compétition Classement Statistiques Meilleurs buteurs 14 buts : Omar Zaouit (TSC) 13 buts : Mohamed Ghafir (OCK) 12 buts : Abdellatif Agja (HUSA) Meilleures attaques 42 buts : Raja Club Athletic 41 buts : Hassania d'Agadir 38 buts : Wydad de Casablanca Meilleures défenses 9 buts : Hassania d'Agadir 12 buts : Wydad de Casablanca 16 buts : Maghreb de Fès Bilan de la saison Notes et références Voir aussi Liens internes Coupe du Maroc de football 2001-2002 Championnat du Maroc de football D2 2001-2002 Liens externes Championnat du Maroc de football Maroc 2001 au Maroc 2002 au Maroc
NGC 5668
NGC 5668 est une galaxie spirale située dans la constellation de la Vierge à environ d'années-lumière de la Voie lactée. NGC 5668 a été découvert par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1786. La classe de luminosité de NGC 5668 est IV et elle présente une large raie HI. À ce jour, cinq mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de , ce qui est à l'intérieur des distances calculées en employant la valeur du décalage. Supernova Trois supernovas ont été découvertes dans NGC 5668 : SN 1952G, SN 1954B et SN 2004G. SN 1952G Cette supernova a été découverte le 18 avril par l'astrophysicien américano-suisse Fritz Zwicky. Le type de cette supernova n'a pas été déterminé. SN 1954B Cette supernova a été découverte le 27 avril par l'astronome suisse Paul Wild de l'université de Berne. Cette supernova était de type Ia. SN 2004G Cette supernova a été découverte le 11 janvier par l'astronome japonaise Reiki Kushida. Cette supernova était de type II. Groupe de NGC 5746 Selon A. M. Garcia, NGC 5668 fait partie du groupe de NGC 5746. Ce groupe de galaxies compte au moins 31 membres dont NGC 5636, NGC 5638, NGC 5658 (=PGC 51957), NGC 5690, NGC 5691, NGC 5692, NGC 5701, NGC 5705, NGC 5713, NGC 5719, NGC 5725, NGC 5740, NGC 5746, NGC 5750, IC 1022, IC 1024 et IC 1048. Sur le site «Un Atlas de l'Univers», Richard Powel mentionne aussi le groupe de NGC 5746, mais il n'y figure que 14 galaxies. Six autres galaxies du groupe de NGC 5746 de Garcia, dont NGC 5668, se trouvent dans un autre groupe mentionné par Powel, soit le groupe de NGC 5638. Selon Powel, la galaxie NGC 5701 ne fait pas partie d'un groupe de galaxies et les autres galaxies de Garcia ne figurent pas dans celles retenues par celui-ci Le groupe de NGC 5746 fait partie de l'Amas de la Vierge III, un des amas du superamas de la Vierge. Notes et références Notes Références Voir aussi Articles connexes Liste des objets du New General Catalogue Liens externes NGC 5668 sur le site du professeur C. Seligman 5668 Constellation de la Vierge Galaxie spirale Objet céleste découvert en 1786 Objet céleste découvert par William Herschel
Nowosielec (Mazovie)
Nowosielec (prononciation : ) est un village polonais de la gmina de Łosice dans le powiat de Łosice de la voïvodie de Mazovie dans le centre-est de la Pologne. Il se situe à environ 4 kilomètres au nord de Łosice (siège de la gmina et du powiat) et à 119 kilomètres à l'est de Varsovie (capitale de la Pologne). Le village possède une population de 136 habitants en 2012. Histoire De 1975 à 1998, le village appartenait administrativement à la voïvodie de Biała Podlaska. Références Village dans la voïvodie de Mazovie Powiat de Łosice
Joseph-Marie-Louis Humbrecht
Joseph-Marie Humbrecht est un ecclésiastique français qui est né en 1853 et mort en 1927. Il fut évêque de Poitiers de 1911 à 1918 et archevêque de Besançon de 1918 à 1927. Biographie Prêtre Bien que né en Alsace dans le village de Gueberschwihr dans une famille de viticulteurs le , il est ordonné prêtre pour l'archidiocèse de Besançon en 1877. Après avoir exercé quelques années comme curé de Belfort, il est appelé à Besançon le par Fulbert Petit pour devenir vicaire général. À la suite du décès de ce dernier le , il est élu vicaire capitulaire pour administrer le diocèse pendant la vacance du siège. Le successeur de Petit, Gauthey, le fait nommer protonotaire apostolique surnuméraire le . Évêque Le il est nommé par le pape Pie X évêque de Poitiers. Il est sacré évêque le mois suivant par Gauthey à Besançon. Son ministère à Poitiers dure moins de 7 ans puisque le il est nommé au siège archépiscopal de Besançon en remplacement de Gauthey, décédé deux mois plus tôt. Armoiries Il porte les armoiries de la famille Humbrecht : « d'or au chevron de sable chargé de trois fleurs de lis d'argent ». Bibliographie René Surugue, Les archevêques de Besançon. Biographies et portraits, Besançon, 1931 ; Maurice Rey (sous la direction de), Histoire des diocèses de Besançon et de Saint-Claude, Paris, Beauchesne, 1977. Voir aussi Archidiocèse de Besançon Diocèse de Poitiers Liens externes Portrait de Humbrecht , évêque de Poitiers. Notes et références Naissance en août 1853 Naissance dans le Haut-Rhin Décès en juin 1927 Décès à 73 ans Archevêque de Besançon Évêque de Poitiers Évêque catholique français du XXe siècle
Harold Entwistle
Harold Entwistle est un acteur et réalisateur américain d'origine anglaise, né Charles H. Entwhistle le à Londres (Royaume-Uni), mort le à Hollywood (Californie, États-Unis). Biographie Filmographie partielle Comme acteur 1914 : Salomy Jane de Lucius Henderson et William Nigh 1916 : The Beggar of Cawnpore de Charles Swickard 1916 : Miss Printemps de Edwin August 1917 : One of Many de Christy Cabanne 1917 : Miss Robinson Crusoe de Christy Cabanne 1918 : Too Fat to Fight de Hobart Henley 1918 : À la merci des hommes () de Christy Cabanne 1919 : The Divorcee de Herbert Blaché 1919 : The Woman Under Oath de John M. Stahl 1932 : Two Against the World de Archie Mayo 1933 : Lady Lou () de Lowell Sherman 1933 : Les Quatre Filles du docteur March () de George Cukor 1935 : Les Révoltés du Bounty () de Frank Lloyd 1935 : Sylvia Scarlett de George Cukor 1935 : The Perfect Gentleman de Tim Whelan 1935 : Le Marquis de Saint-Évremont (A Tale of two Cities) de Jack Conway 1938 : Les Aventures de Robin des Bois (The Adventures of Robin Hood) de Michael Curtiz et William Keighley 1939 : Les Hauts de Hurlevent (Wuthering Heights) de William Wyler 1941 : The Wild Man of Borneo de Robert B. Sinclair (scénes coupées au montage) Comme réalisateur 1914 : Mrs. Wiggs of the Cabbage Patch 1915 : The Surrender Liens externes Naissance à Londres Acteur américain Réalisateur américain Naissance en septembre 1865 Décès en avril 1944 Décès à Hollywood Décès à 78 ans
Élections régionales de 2015 à Drâa-Tafilalet
Les élections régionales à Drâa-Tafilalet se déroulent le . Mode de scrutin Contexte régional Candidats Galerie Têtes de liste départementales Listes présentées et validées Sondages Résultats Global Par préfecture et province Errachidia Midelt Ouarzazate Tinghir Zagora Répartition des sièges Notes et références Élection régionale au Maroc
Forces terrestres de la république de Croatie
Les Forces terrestres de la république de Croatie ou « Armée de terre croate » (croate : Hrvatska kopnena vojska), communément appelée « Armée croate » (Hrvatska vojska) est un des grands corps des Forces armées de la république de Croatie. Elle est l'héritière de la Garde nationale croate, dissoute le . Son rôle fondamental et son but est de protéger et promouvoir les intérêts nationaux de la République de la Croatie, défendre la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'État. L'Armée croate participe donc aux opérations de guerre, en combattant essentiellement sur terre, mais aussi sur les frontières littorales et sur les îles. Les missions fondamentales de l'Armée croate sont : le maintien au niveau optimal du niveau de préparation des forces de combat et de secours ; s'assurer du développement des Forces armées en temps de guerre ; combattre les forces principales de l'agresseur en dirigeant les opérations stratégiques, les combats aériens et les attaques amphibies ; prévenir, en coopération avec les autres grands corps d'armée, l'entrée de l'agresseur à l'intérieur du territoire afin de préserver son intégrité ; l'élaboration et le développement des moyens d'interventions pour répondre aux demandes d'actions non conventionnelles et qui sont du ressort de l'Armée croate. Structure Commandement armé Unités de sous-personnel d'armée d'armée Préparation et entrainement commando Unités militaires Brigades de garde Brigades Bataillons Bataillons militaires de police Armements et équipements Ils proviennent d'achats faits à l'étranger durant la Guerre de Croatie, d'armes issues des stocks de l'Armée de la République démocratique allemande acquises à la même époque, ou d'armements purement croates adoptés pour remplacer ceux ayant appartenu à la Armée populaire yougoslave. Armes d'infanterie HS 2000 : pistolet Parabellum () HS Produkt VHS - FA NATO - l'arme principale de l'infanterie croate HK G36 : FA NATO (550+ commande pour les soldats appartenant au dispositif de l'ISAF en Afghanistan) Ero/Mini-Ero : pistolet-mitrailleur Parabellum, copie conformes de l'Uzi - (2500) Browning M2 (550+) Zastava M84 (1400) HK21 - une mitrailleuse polyvalente FN MAG : mitrailleuse (400) RBG-6 : lance-grenades 40x (MGL)(160) HK417 Sako TRG : fusil de précision gros calibre (240) : Fusil de précision gros calibre (80) FN F2000 : FA NATO pour les forces spéciales seulemeent (100) Armes antichar M79 Osa Spike RPG-7 Vehicules blindes BOV Patria Cro Oshkosh M-ATV International MaxxPro Chars de combat M-84 Artillerie D-30 122 mm 2S1 Gvozdika PzH 2000 Lance-roquettes multiples APR-40 M-92 Vulkan Forces armées de la Croatie Croatie
Affaire du Rainbow Warrior
Laffaire du Rainbow Warrior désigne le sabotage du navire amiral de l'organisation écologiste Greenpeace, le Rainbow Warrior, par les services secrets français le , ainsi que ses suites médiatiques, politiques et judiciaires. Le navire, à quai en Nouvelle-Zélande, était paré à appareiller pour l'atoll de Moruroa afin de gêner et protester contre les essais nucléaires français. L'opération de sabotage fut commanditée par le ministre de la Défense français Charles Hernu, avec l'autorisation explicite du président de la République française François Mitterrand (selon le témoignage de Pierre Lacoste, patron de la DGSE). L'opération fit un mort : Fernando Pereira, photographe, membre de l'équipage de Greenpeace. Cet acte, qui constituait une violation de la souveraineté de l'État néo-zélandais, fut à l'origine de tensions entre les deux pays et eut des conséquences sur leurs relations politiques et économiques. Contexte Protection du nucléaire français Le , le directeur de cabinet du ministre de la Défense Charles Hernu, Patrick Careil, est convoqué par son ministre qui lui demande de préparer une opération contre le Rainbow Warrior, bateau de l'organisation écologiste Greenpeace amarré à Auckland en Nouvelle-Zélande. Le but du Rainbow Warrior est d'emmener d'autres bateaux vers l'atoll de Moruroa pour protester contre les essais nucléaires français et les gêner dans la mesure du possible. Or, en novembre 1984, plusieurs rapports parviennent sur les bureaux du ministère de la Défense : selon les informations des autorités militaires à Papeete et d'un agent infiltré au sein de Greenpeace, l'organisation écologiste se préparerait à une campagne beaucoup plus virulente et agressive qui remettrait en cause le nucléaire français. De plus, les services secrets français soupçonnent Greenpeace d'être financée par des organisations « proches de l'appareil de propagande soviétique » et d'espionner leurs essais nucléaires. Selon le rapport confidentiel de l'amiral Lacoste, daté du et resté secret jusqu'en juillet 2005, la mission de l'opération est d'"interdire à Greenpeace de réaliser ses projets d'intervention contre la campagne des essais nucléaires français à Mururoa, à l'été 1985". Mise en place de l'opération L'amiral Lacoste explique que l'action contre Greenpeace a été donnée, selon lui, avec l'accord du président François Mitterrand : Cette opération est préparée par les officiers du service Action de la DGSE qui, après son échec lors des attentats de Beyrouth du 23 octobre 1983, a un nouveau chef, le colonel Jean-Claude Lesquer, prêt à relever le défi. Les délais pour monter l'opération sont très brefs. Cinq hypothèses d'action sont proposées pour l'opération « Satanique » : l'envoi d'une équipe médicale diagnostiquant la jaunisse chez l'équipage mis en quarantaine ; le versement dans le réservoir à combustible du bateau de bactéries mangeuses de carburant ; placement d'une charge explosive légère sous la coque pour endommager l'arbre d'hélice ou le gouvernail du Rainbow Warrior, l'obligeant à de lourdes réparations ; provoquer une dysenterie accidentelle pour laisser l'équipage à terre ; et enfin une charge explosive lourde sous la coque pour couler le navire. Cette dernière hypothèse, la plus radicale, est celle qui est retenue par le pouvoir politique pour que cesse l'activisme du Rainbow Warrior. L'Élysée donne l'aval à cette opération le 28 mai, et le ministère de la Défense le . L'amiral Lacoste, directeur de la DGSE, obtempère malgré ses réserves : il aurait préféré l'alternative consistant à polluer le gasoil du Rainbow Warrior pour l'empêcher de prendre le large. Selon les journalistes Pierre Favier et Michel Martin-Roland, si Lacoste « avait mis sa démission en jeu, il est possible que le projet eût été abandonné, ou, à tout le moins, modifié ». Le , le général Saulnier signe les autorisations de crédits de la DGSE, dont 1,5 million de francs pour l'opération Greenpeace. Selon le conseiller spécial du Président, Jacques Attali, dans Verbatim, Saulnier ne signe alors qu'une autorisation de surveillance de l'association. Opération Lancement de l'opération Les préparatifs avaient commencé déjà depuis plusieurs semaines. L'agent de la DGSE Christine Cabon, alias Frédérique Bonlieu, lieutenant dans l'armée française qui a peut-être pris contact avec "Greenpeace" dans le cadre du projet de centrale nucléaire de Plogoff, a infiltré le groupe de militants d'Auckland en avril- pour apprendre la date de l'arrivée du Rainbow Warrior dans le port néo-zélandais. Trois équipes du service Action sont aussi dépêchées sur le terrain. L'opération se déroule le . Le matériel est transféré d'une camionnette de location, utilisé par deux agents appelés les « faux époux Turenge » (le commandant Alain Mafart et la capitaine Dominique Prieur), dans un canot pneumatique par trois nageurs de combat. Le pilote est Gérard Royal (frère de Ségolène Royal), les deux autres militaires sont "Jean Camas" et "Jean-Luc Kister". Ces derniers plongent et collent sous la coque du Rainbow Warrior deux mines limpet reliées entre elles et devant exploser à cinq minutes d'intervalle : la première de 5 kilos contre le safran est de faible puissance pour provoquer le sauve-qui-peut ou l'évacuation du navire (douze personnes au total dont le capitaine) ; la seconde de 15 kilos, près de la salle des machines, pour l'envoyer par le fond. À , la première explosion retentit. L'équipage quitte le navire qui prend l'eau, mais le photographe néerlandais d'origine portugaise Fernando Pereira qui devait prendre des photos, descend dans sa cabine pour récupérer ses équipements photographiques. À la seconde explosion à , il meurt piégé à l'intérieur. Arrestation des faux époux Turenge Les « faux époux Turenge » sont facilement arrêtés par la police néo-zélandaise d'Auckland à cause de la camionnette qu'ils ont loué pour récupérer les plongeurs chargés de placer les explosifs. Un concours de circonstances fait qu’un certain nombre de cambriolages ayant précédemment eu lieu sur le port, un vigile, placé là en surveillance, repère leur véhicule qui attend les plongeurs dans un coin discret. Le vigile note le numéro d'immatriculation, ce qui permet à la police de les retrouver rapidement lors de son enquête. Ainsi, le 12 juillet à du matin, la police néo-zélandaise les interpelle à l'aéroport d'Auckland lorsqu'ils rendent leur Toyota HiAce à l'agence de location. Ils se font passer pour deux touristes suisses : les « faux époux Turenge ». Restant à la disposition de la police, ils sont logés dans un hôtel, mais commettent l'erreur de passer un appel téléphonique international à un numéro secret de secours de la DGSE qui mène à une ligne téléphonique du ministère de la Défense. Méfiant, le surintendant Alan Galbraith, chef de la Criminal Investigation Branch envoie deux télex, l'un à Londres, l'autre à Berne. La réponse arrive le 14 juillet : ces passeports sont des faux. Le lendemain, ils sont arrêtés. La presse néo-zélandaise commence à mettre en cause les services spéciaux français. Les protagonistes sont définitivement identifiés comme étant les poseurs de bombe grâce à leurs empreintes digitales retrouvées sous le canot pneumatique qui avait servi à poser la bombe. À cette époque, la technique pour relever des empreintes sur un objet ayant séjourné dans l'eau (comme ce fut le cas pour le dessous du canot) était très peu répandue. Cependant, une équipe d'experts internationaux, qui se trouvait sur place à cette époque, mit à disposition son savoir-faire, tout nouveau, et releva les empreintes qui, quelques mois auparavant, seraient restées inexploitables. Les deux agents sont inculpés le pour « meurtre, incendie volontaire et association de malfaiteurs ». Le Premier ministre néo-zélandais, David Lange, accuse des « éléments étrangers » d'avoir pris part à l'attentat, visant implicitement la France. Le , la justice néo-zélandaise lance un mandat d'arrêt international contre l'agent de la DGSE Christine Cabon et contre les passagers du voilier Ouvéa (les adjudants-chef Roland Verge, Gérald Andriès, Jean-Michel Barcelo et le médecin Xavier Maniguet ), qui ont levé l'ancre à Auckland la veille du sabotage puis ont été récupérés en mer par le sous-marin nucléaire Rubis après avoir coulé leur voilier. Conséquences Conséquences médiatiques Dans un premier temps, les autorités françaises tentent de manipuler les médias en multipliant les écrans de fumée. Les ondes et la presse diffusent une litanie de fausses pistes : agents provocateurs, services secrets britanniques ou russes, militants d'extrême droite, barbouzes calédoniennes Afin de calmer les médias, Pierre Joxe, alors ministre de l'Intérieur, décide de lancer une enquête de police et organise la fuite des informations vers la presse. Ces fuites permettent à l'enquête néo-zélandaise de progresser très rapidement et déclenchent un important scandale médiatique. Selon les participants de l'opération, le but de Pierre Joxe aurait été de se débarrasser de Charles Hernu, ministre de la Défense, alors proche de Mitterrand, et rival politique au sein du gouvernement. Alors que Charles Hernu nie toujours toute implication de la DGSE, l'imminence de la publication de documents compromettants décide François Mitterrand à commander le un rapport au conseiller d'État Bernard Tricot qui puisse être diffusé dans la presse pour calmer la situation. Remis le , il blanchit la DGSE, suscitant même les doutes du Premier ministre Laurent Fabius qui a déclaré ne pas avoir été mis au courant de l'opération, laquelle relève du « domaine réservé » présidentiel. Laurent Fabius fait une déclaration de presse où il nie toute implication du gouvernement. Après la révélation, le par les journalistes Edwy Plenel et Bertrand Le Gendre, dans le quotidien Le Monde, de l'existence d'une troisième équipe alors que la défense de la France s'appuyait sur l'impossibilité pour les faux époux Turenge et les hommes de l'Ouvéa d'avoir commis l'attentat, le scandale rebondit. Le , Laurent Fabius finit par admettre à la télévision que les services secrets français avaient mené l'attaque du Rainbow Warrior. Vingt-et-un ans plus tard, le , un des frères de Ségolène Royal, Antoine Royal, déclare à la presse que son frère Gérard Royal se serait vanté d'avoir lui-même posé la bombe, ce que l'intéressé a refusé de confirmer. Le Premier ministre néo-zélandais exclut alors toute nouvelle action concernant le Rainbow Warrior compte tenu des engagements internationaux pris depuis, notamment en 1991, entre la France et la Nouvelle-Zélande. Conséquences politiques Le surlendemain des révélations parues dans Le Monde, le président de la République réclame à son Premier ministre des sanctions. Le , le ministre de la Défense Charles Hernu démissionne — Paul Quilès lui succède — et l'amiral Pierre Lacoste, patron de la DGSE, est limogé. Ce dernier est remplacé lors du Conseil des ministres du par le général René Imbot. Est alors créée la « cellule Alpha », une entité chargée d'éliminer des personnes et qui fonctionne de manière clandestine au sein même du service Action de la DGSE. Le directeur du renseignement au sein de la DGSE, Pierre Siramy, analyse l'affaire Greenpeace comme un choc traumatique au sein du service de renseignement français, qui le dissuade les années suivantes de mener des opérations mal préparées. L'affaire entraîne également une crise dans les relations entre la France et la Nouvelle-Zélande. La France ayant abrogé en 1974 sa déclaration de juridiction obligatoire de la Cour internationale de justice, l'affaire n'est pas traitée par celle-ci. Les deux parties font appel au secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (alors le Péruvien Javier Pérez de Cuéllar) en lui demandant de rendre une décision contraignante pour les deux parties, ce qu'il fait un an après l’attentat, en . La décision accorde une double réparation à la Nouvelle-Zélande : d'abord, une satisfaction sous la forme d'excuses officielles de la France, ensuite, une réparation de sept millions de dollars de dommages et intérêts. Le , trois accords sous forme d'échanges de lettres sont signés pour régler le problème. Conformément à ces accords, les deux agents français — les faux époux Turenge, le commandant Mafart et le capitaine Prieur — sont transférés sur l'île d'Hao en Polynésie française avec interdiction de revenir en métropole avant trois ans. Mais l’année suivante, le , le Premier ministre Jacques Chirac fait rapatrier le chef de bataillon Mafart, pour raisons médicales, lequel est suivi quelques mois plus tard, le , du capitaine Dominique Maire (épouse Prieur), enceinte après que son mari, lui aussi officier, avait été muté sur l'île. La Nouvelle-Zélande porte alors l'affaire devant un tribunal arbitral. Les relations entre les deux pays vont en rester tendues quelques années. En 1987, la France verse de dollars d'indemnités à Greenpeace. La France avait notamment tenté de faire pression sur la Nouvelle-Zélande en mettant en jeu le commerce de celle-ci avec l'Union européenne. Les autorités françaises l'ont nié, mais Geoffrey Palmer, qui a participé à l'époque aux négociations en tant que vice-Premier ministre néo-zélandais, le confirme dans un article de 2012 : « La France menaçait de remettre en question les exportations de la Nouvelle-Zélande en Europe. » Celui-ci dévoile aussi dans cet article que « la plupart des éléments de la décision contraignante [du secrétaire général des Nations unies] avaient été secrètement négociés en Suisse entre la Nouvelle-Zélande et la France. » Ainsi, la décision contraignante du prononcée par le secrétaire général des Nations unies comprenait une section « Enjeux commerciaux » (Trade issues), où il était notamment précisé que la France ne devait pas « prendre de mesures qui pourraient porter atteinte à l'exécution de l'accord entre la Nouvelle-Zélande et la Communauté économique européenne sur le commerce des viandes de mouton, d'agneau et de chèvre, entré en vigueur le (tel que complété par l'échange de lettres du ) ». Procès Le , quatre mois après l’attentat, le commandant Alain Mafart et la capitaine Dominique Prieur comparaissent devant la cour de justice d'Auckland pour les premières auditions. Défendus par l'avocat français Daniel Soulez Larivière qui a évité in extremis un « coup tordu » en préparation pour les faire évader, ils plaident coupables d'homicide involontaire. Le , ils sont condamnés à dix ans de prison. Après négociation entre les États français et néo-zélandais, ils sont transférés en sur l'atoll de Hao en Polynésie française et affectés au étranger pour un emploi dans l'administration. Le procès a été filmé malgré l'opposition des Français, puis a été diffusé sur une chaîne nationale à partir du . Les agents français ont été déboutés par les juridictions néo-zélandaises de leur opposition à la diffusion de la vidéo du procès. Retraité de l'armée française le avec le grade de colonel, Alain Mafart est devenu photographe animalier. Colonel de réserve en 2008, Dominique Prieur a été directrice des ressources humaines par intérim — pendant huit mois — de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris sous le nom de Maire, son nom de jeune fille. Le , le colonel Jean-Luc Kister, le militaire ayant dirigé les nageurs de combat qui ont posé les charges explosives sous la coque du bateau, accorde un entretien à Mediapart et à Television New Zealand au cours duquel, notamment, il exprime ses . L’épave du Rainbow Warrior après renflouement a été remorquée et coulée au large de où elle est devenue un site apprécié par les plongeurs sous-marins. Annexes Articles connexes Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE) Greenpeace Terrorisme d'État Affaire des paillotes Vanille Fraise Bibliographie . - ouvrage fictionalisé. . . . . . . . Liens externes Notes et références Affaire politico-financière en France Rainbow Warrior Direction générale de la Sécurité extérieure 1985 en France 1985 en Nouvelle-Zélande Greenpeace Relations entre la France et la Nouvelle-Zélande Histoire diplomatique de la France Plongée militaire Auckland Présidence de François Mitterrand Rainbow Warrior
Áed Findliath
Áed mac Neíll (mort en 879), appelé Áed Findliath (Áed le guerrier loyal) pour le distinguer de son grand-père paternel Áed Oirdnide, fut le roi d'Ailech et un haut-roi d'Irlande. Étant le fils de Niall Caille mac Áeda, il faisait partie des Uí Néill du nord, branche des Cenél nEógain. Contexte Depuis la mort d'Áed Allán en 743 jusqu'au renversement de Mael Seachlainn II Mór par Brian Boru en 1002, la succession à la souveraineté suprême d'Irlande alternait entre les lignées nord et sud des Uí Néill, le nord étant représenté par les membres des Cenél nÉogain, la famille paternelle d'Áed, et le sud par le Clan Cholmáin, la famille de sa mère. Francis John Byrne décrit cette alternance comme « une convention fragile, objet d'une attention jalouse, plutôt qu'un accord amical. » Durant le règne de Mael Seachnaill mac Mael Ruanaid, qui avait succédé au père d'Áed comme haut-roi, l'équilibre des pouvoirs entre le nord et le sud, qui avait assuré l'alternance des successions, sembla pencher en faveur du méridional Clan Cholmáin. La faiblesse des rois de Munster, qui avait suivi la mort du puissant roi Feidlimid mac Crimthain en 847, incita Máel Sechnaill à attaquer régulièrement cette province dans les années 850, lui permettant d'obtenir la soumission de ses rois en 858. En 859, le royaume d'Osraige devint le sujet des Uí Néill, et cela conduisit à une guerre ouverte entre Máel Sechnaill et Áed. Ses origines Áed était le fils de Niall Caille et de Gormlaith. Sa mère était appelée « Gormlaith au teint éblouissant » par le Banshenchas. Son grand-père maternel était Donnchad Midi, son grand-père paternel Áed Oirdnide. Son père, son oncle, Conchobar mac Donnchada, et ses deux grands-pères avaient été hauts-rois d'Irlande. On connaît le nom de ses trois femmes, bien que l'ordre des mariages reste incertain. La première d'entre elles a peut-être été Gormlaith Rapach, « la Sévère », fille de Muiredach mac Echdach, roi de Munster. Le Banshenchas dit que Domnall mac Áeda était leur fils, et Eithne, qui se maria avec Flann Sinna, pouvait bien être leur fille. La seconde femme d'Áed, Land, sœur de Cerball mac Dúnlainge, roi d'Osraige, était la veuve de Máel Sechnaill mac Máele Ruanaid, son prédécesseur à la royauté suprême, et petit-fils de Donnchad Midi. Sa troisième femme fut Máel Muire, probablement la fille de Cináed mac Ailpín, le roi des Pictes de Grande-Bretagne. Elle était la mère de Niall Glúndub. À la mort d'Áed, elle se maria avec son successeur, Flann Sinna. Parmi les autres enfants d'Áed, on connaît un fils nommé Máel Dub, considéré comme un saint, et un autre, Máel Dúin, qui gouverna Ailech en tant qu'adjoint d'Áed, avant sa mort précoce en 867. Jeunesse À la suite de la mort de Neill Caille en 845, l'oncle d'Áed, Máel Dúin mac Áeda, assuma la royauté d'Ailech. On ne sait pas exactement quand Áed lui succéda, mais c'était sans doute en 855. Cette année-là, il est fait mention d'Áed pour la première fois dans les annales, puisque les Annales d'Ulster rapporte qu'il « fit une incursion chez les Ulaid, et qu'il laissa derrière lui les corps de Coinnecán, fils de Colmán, et de Flaithbertach, fils de Niall, ainsi qu'un très grand nombre d'autres. » On présume que Flaithbertach était son propre frère, et que cette incursion était destinée à assurer sa position comme roi d'Ailech. Áed vint au pouvoir à un moment critique de l'histoire de l'Irlande. Les raids des Vikings norvégiens duraient depuis un demi-siècle, et leurs colonies semblaient alors être devenues des établissements permanents, et non plus de simples bases pour les raids. Ils possédaient également des dirigeants efficaces en les personnes d'Amlaíb Conung et d'Ímar. Les annalistes de cette époque, aussi bien que les historiens modernes, les désignent à ce moment-là non plus comme des Vikings, des étrangers ou des païens, mais comme des Norvégiens-Irlandais ou des Norvégiens-Gaëls. Áed Findliath a été considéré comme l'un des hauts-rois s'étant opposés le plus efficacement à l'expansion norvégienne en Irlande. Il gagna effectivement quelques batailles décisives contre les Norvégiens-Gaëls; la première victoire attestée fut obtenue en 856 à la bataille de Glenn Foichle, six ans avant qu'il ne devienne lui-même haut-roi. Le haut-roi régnant de cette période, Mael Sechnaill, semblait plus concerné par les luttes de pouvoir proprement irlandaises, particulièrement dans le Munster, que de combats contre les Norvégiens. Il est cependant mentionné une fois en 856 dans un combat contre les « païens », aidé par les Norvégiens-Gaëls. On peut interpréter cela comme une alliance des colons norvégiens et de la société irlandaise de souche contre des maraudeurs. En 858, Máel Sechnaill réussit finalement à prendre le contrôle du Munster, et, en 859, il conclut un accord de paix avec Cerball mac Dúnlainge, roi d'Osraige, accord imposé par ce dernier, qui s'était allié avec Amlaíb et Ímar et avait ravagé Míde. Máel Sechnaill tourna alors son attention vers le nord, où le pouvoir grandissant d'Áed Findliath, à la tête des Uí Néill, était devenu une menace pour lui. En 860, il amena à Armagh une armée, composée d'éléments venant de toute l'Irlande du sud. Elle campait là, lorsque Áed Findliath l'attaqua. L'issue de cette bataille fut incertaine. Ce fut alors à Áed Findliath de rechercher une alliance avec les Norvégiens de Dublin. En 861, ainsi qu'en 862, il pilla Mide avec la coopération des forces norvégiennes. En 862, il eut aussi l'aide de Flann mac Conaing, roi de Brega. Roi de Tara Mael Seachnaill mac Mael Ruanaid mourut le , et, à cette occasion, il fut qualifié par les Annales d'Ulster de ri h-Erenn uile, de roi de toute l'Irlande. Ce titre ne fut jamais attribué à Áed Findliath, ni lorsqu'il devint roi de Tara à la mort de Máel Sechnaill, ni même lorsqu'il figura parmi les hauts-rois d'Irlande. Sa royauté lui fut disputée tout au long de ses 17 années de règne, et il n'eut pas même le soutien des clans Uí Néill du sud. Les annales indiquent que la Fête de Taillten ne fut pas célébrée à six occasions pendant ces dix-sept années, ce qui est un clair indicateur de querelles et de troubles. Lorsque Áed commença à régner, les Norvégiens de Dublin étaient devenus des alliés importants, bien que peu sûrs, dans la lutte pour le pouvoir au royaume de Mide. Lorcán mac Cathail, successeur de Máel Sechnaill à la tête du Clan Cholmáin et roi de Míde, s'était allié avec Amlaib, Ímar et Auisle contre Flann de Brega. Flann était un ancien allié de Dublin, et était toujours le plus important allié d'Áed du centre de l'Irlande. Lorcán et ses alliés norvégiens pillèrent Brega en 863, et, en 864, Conchobar mac Donnchada, roi de Lagore (sud Brega) et vraisemblablement un allié de Flann contre Lorcán, fut capturé et noyé près de Clonard sur les ordres d'Amlaib. Áed conduisit une armée contre Míde, captura Lorcán et le rendit aveugle. Áed eut alors quelques victoires notables contre les Norvégiens, mais la principale raison de ses succès n'était probablement pas son génie militaire ni ses dons politiques. Il battit les Vikings à Lough Foyle en 866 et détruisit leurs installations. En 866, Amlaíb et Auslie quittèrent l'Irlande avec la plus grande partie des forces norvégiennes, et, en coopération avec les Norvégiens-Gaëls de l'actuelle Écosse, ils attaquèrent les Pictes. Áed profita de cette occasion pour piller et brûler toutes les bases norvégiennes, leurs longphorts du nord de l'Irlande. En 868, Áed dut de nouveau faire face à une coalition formée par ses rivaux irlandais et des Norvégiens-Gaëls. Selon les Annales d'Ulster, il battit « les Uí Neíll de Brega, les Laigin, et une grande armée d'étrangers » lors d'une bataille dans un lieu appelé « Cell Ua nDaigri ». Flann de Brega y fut tué. Plus tard, cette bataille fut présentée comme une victoire décisive sur les Norvégiens. Amlaibh et Ímar continuèrent pourtant à être très actifs en Irlande pendant les années suivantes, leur puissance et leur ambition ne paraissant pas le moins du monde affaiblies. Il est sans doute plus juste de considérer cette bataille comme une victoire sur les Uí Neíll du sud et sur le Leinster. En 870, Áed exploita sa victoire de 868 pour envahir le Leinster avec l'aide de son nouvel allié Cerball d'Osraige. Il envahit de nouveau le Leinster en 874. Áed Findliath mourut le , à Druim Inasclainn, sur le territore de Conaille. À cette occasion, il fut qualifié de « roi de Tara » (rex Temorie), même si, dans un poème évoqué par l'annaliste, il est appelé « sur-roi des Irlandais » (« airdri Gaidhel »). Il fut enterré à Armagh. Notes et références Liens externes Sources , édition du . Décès en 879 Ard ri historique d'Irlande (roi suprême d'Irlande) Roi d'Ailech Personnalité du haut Moyen Âge par nom Noblesse irlandaise du haut Moyen Âge
Oda Schottmüller
Oda Schottmüller (née le à Posen et morte le à Charlottenburg-Nord, Berlin) est une danseuse expressionniste, sculptrice et designeuse de masques allemande. Oda Schottmüller participe à la résistance allemande contre le nazisme au sein du groupe Orchestre rouge (Rote Kapelle). Elle est condamnée pour trahison et guillotinée le à la prison de Plötzensee avec Hilde Coppi, Adam Kuckhoff et Maria Terwiel. Biographie Oda Schottmüller est la fille de , archiviste, et Dorothea Stenzler, la petite-fille de l'historien et la nièce de l'historienne de l'art . En 1906, la famille Schottmüller déménage à Danzig où Kurt Schottmüller est muté aux archives de l'État. Un an plus tard, la mère, Dorothea Schottmüller souffre d'une grave maladie nerveuse et séjourne en sanatorium jusqu'en 1912. Après quoi, elle retourne chez ses parents à Berlin. Avec une mère absente, Oda est élevée par son père, qui dispose de revenus limités en raison des frais occasionnés par les traitements de sa femme et la guerre. En , quand Oda Schottmüller a quatorze ans, son père meurt. La tante d'Oda Schottmüller, Frida Schottmüller devient sa tutrice légale. Les deux vivent à Berlin jusqu'en 1922. Oda Schottmüller rencontre des difficultés dans l'enseignement officiel, sa tante Frida Schottmüller finance alors ses études dans l'école Odenwald à Heppenheim. De 1922 à 1924, elle y prépare son Abitur, l'examen de fin d'études secondaires. Elle y rencontre le futur écrivain Klaus Mann et lie une longue amitié avec lui. Dans son autobiographie, Je suis de mon temps, (Kind dieser Zeit), il la décrit comme . Elle passe finalement son Abitur en 1924. Après cela, sous la pression de la famille, elle suit une formation artistique et artisanale. De à mi-1925, elle apprend le dessin et le modelage à l'école des arts appliqués de Pforzheim ainsi que diverses techniques de fabrication de bijoux et d'objets usuels, dont l'émaillage, puis la poterie et l'émaillage à la Kunstgewerbeschule de Francfort jusqu'en 1926 Son travail de cette époque, Mädchenakt mit Tuch, est maintenant à la Nationale Gallerie de Berlin. Elle doit attendre 1928 et sa majorité pour réaliser son rêve. Elle étudie la danse à l'École de danse artistique moderne de Berlin avec la professeure de danse et chorégraphe allemande et la professeure de danse suisse Berthe Trümpy. Au studio de danse, elle rencontre Fritz Cremer, le sculpteur qui est aussi directeur occasionnel de l'école et devient plus tard membre du groupe de discussion dirigé par Harro Schulze-Boysen. Parallèlement, elle étudie également la sculpture avec à l'Association des artistes de Berlin et, plus tard, à l'école de Johannes Itten. Carrière En 1931, après avoir réussi l'examen de gymnastique et d'éducation physique, elle rejoint le théâtre Volksbühne de Berlin en tant que danseuse. Au début des années 1930, elle conçoit des costumes et des masques en bois qu'elle porte dans ses chorégraphies. Le , Adolf Hitler devient chancelier en Allemagne et les nazis accèdent au pouvoir. À partir de , les danseurs doivent s'inscrire auprès de la Chambre de la culture du Reich. Le type de danse expressive et expérimentale qu'Oda Schottmüller pratique sous la République de Weimar étant désormais interdit, elle choisit de ne pas s'inscrire. Son premier spectacle de danse solo est organisé en au théâtre du Kurfürstendamm. Son style s'inspire de la danse expressionniste ou Ausdruckstanz des années 1920 et combine masques et costumes. Tout au long des années 1930, son travail artistique, danse comme sculpture, est accueilli favorablement par la critique. Une photographie de sa sculpture, Dancer, probablement en plâtre, est reproduite dans la Deutsche Allgemeine Zeitung. La statue, un nu féminin, probablement en plâtre, présente une influence expressionniste, mais suffisamment peu marquée, pour passer la censure du régime national-socialiste. À partir de 1934, elle se produit régulièrement en public en tant que soliste avec des chorégraphies souvent tragiques. À l'aide de masques et de costumes impressionnants, elle se transforme en figures mythologiques et aborde les questions sociales dans ses chorégraphies. En , elle participe à sa première performance de groupe en tant que danseuse aux Jeux olympiques d'été de 1936. Le spectacle est dirigé par l' Orchestre philharmonique de Berlin dans le théâtre en plein air Dietrich Eckart de , aujourd'hui appelé Waldbühne. En , la Chambre de la culture du Reich oblige Oda Schottmüller à remplir une candidature et à suivre un cours de "danse allemande". Elle refuse et envoie des critiques écrites au sujet de son travail au ministère, ce qui semble le satisfaire. En , on lui propose de danser au théâtre Volksbühne dans l'Heure de la danse, un spectacle destiné à présenter de jeunes et nouveaux danseurs exécutant la danse allemande. Pour satisfaire les nazis, elle renomme ses masques la Suite allemande et les danses de performance avec des noms comme L'Ange de la consolation et L’Étranger. À l'automne 1938, Oda Schottmüller rencontre le compositeur allemand . Ils travaillent ensemble au développement de nouvelles danses pour lesquelles il compose la musique. Quelques semaines avant son arrestation en 1940, une page entière sur le travail d'Oda Schottmüller paraît dans le magazine Die junge Dame (La jeune dame) qui loue son travail. Le , elle donne sa dernière représentation publique dans la prestigieuse salle Beethoven sur Köthener Straße, utilisée par l'orchestre philharmonique de Berlin. Le , elle part en tournée pour trois mois aux Pays-Bas et en France pour la Wehrmacht. Bien que sa pratique artistique d'Oda Schottmüller ne soit pas conforme aux lignes officielles du , elle ne lui cause pas de problèmes politiques et échappe aux sanctions. Elle ne participe à aucune des grandes expositions de "l'art allemand" et ses chorégraphies excentriques n'entrent dans aucune catégories. On ne saura jamais si le public la considère comme subversive ou si elle-même exprime des idées politiques dans son art. Son arrestation n'est en tout cas pas liée à sa pratique artistique. Orchestre Rouge En 1935, sa relation avec le sculpteur , rencontré dans l'atelier de Fritz Cremer, la met en contact avec le cercle d'amis et de résistants berlinois qui se réunit autour de Harro Schulze-Boysen. Il semble qu'Oda Schottmüller ait profité de ses voyages pour transmettre des messages entre les groupes de l'Orchestre Rouge et que son appartement ait servi à la reproduction des tracts. Peu d'information sont cependant disponibles sur l'étendue des activités de résistance du groupe, les documents relatifs à leurs interrogatoires ayant été perdus et la plupart des membres du réseau assassinés. Arrestation À la fin de l'été 1942, la Gestapo arrête plus de 120 personnes et les relie au réseau de résistance qu'elle appelle Orchestre rouge. Le , Oda Schottmüller est arrêtée dans son atelier et envoyée dans une cellule de détention de la prison d' Alexanderplatz . Elle est accusée d'avoir mis son studio à disposition de Moscou pour des émissions radio, ce qu'elle nie et ne sera jamais prouvé. Elle déclare ne pas connaître la moitié des personnes avec lesquelles elle est accusée d'avoir conspiré et ne pas avoir connaissance des activités politiques des autres. Il n'y a pas de certitude sur sa participation ou non à des activités contre le régime mais elle a, avec certitude, fréquenté des personnes actives dans la résistance allemande. En , elle est condamnée à mort par le Reichskriegsgericht "pour avoir aidé et encouragé une entreprise de trahison". En raison du nombre d'exécutions en cours, Oda Schottmüller doit passer deux mois à l'isolement. En , elle est envoyée à la prison de Plötzensee, pendant six semaines puis à la prison pour femmes de la Barnimstrasse. Pendant son séjour dans la prison pour femmes, elle demande à Hitler une grâce qui est rejetée le . Elle écrit : . Le , Oda Schottmüller est exécutée par guillotine dans la prison de Plötzensee avec 15 autres membres de l'Orchestre rouge. Les corps sont remis au service d'anatomie de l'hôpital la Charité. Il n'y a pas de tombes. . Après la guerre, le procureur principal de son procès, Manfred Roeder invoque son "devoir de servir". Il est acquitté par ses collègues juges, travaille ensuite comme avocat et touche sa pension à partir de 1963. Les dossiers de police de l'arrestation d'Oda Schottmüller n'ont pas survécu. Les seuls documents disponibles sont les lettres qu'elle a envoyées de prison mais elles ne décrivent sans doute pas toute la vérité. Dans une lettre à son père, elle déclare : "J'étais tellement contente de ma stupidité + de mon ignorance des choses politiques. . . Je ne suis absolument pas au courant de ces choses." La famille d'Oda Schottmüller fait don aux Archives de la danse, à Berlin, des documents ou objets qui n'ont pas été perdus, détruits ou volés. Hommage et reconnaissance En 1946 a lieu la première exposition d'art après la guerre, organisée par des militants anti fascistes et les alliés et consacrée à des artistes empêchés d'exercer par les nazis. Deux petites expositions sont parallèlement consacrées à Oda Schottmüller et Kurt Schumacher. Des articles sont publiés dans plusieurs revues sur Oda Schottmüller dans les années 1947-1948, mais il faudra attendre 1969 pour quelle obtienne, à titre posthume l'Ordre de l’Étoile rouge, avec la motivation suivante : . Dans les années 1970, la République démocratique allemande donne le nom d'Oda Schottmüller à une crèche à Berlin. Une plaque commémorative est apposée dans le foyer de la Volksbühne à Berlin en 1979. Geertje Andresen, ancien chercheur associé au Mémorial de la Résistance allemande, collabore avec les pour mener une analyse des archives d'Oda Schottmüller. Une exposition est présentée en collaboration avec le au Centre Mémorial de la Résistance allemande. Depuis , la rue Schottmüller à Eppendorf ne désigne plus le docteur Hugo Schottmüller mais la résistante Oda Schottmüller. Le , un Stolperstein pour Oda Schottmüller est posé devant le 106 Reichsstraße à Charlottenburg. Le , une pierre commémorative est inaugurée au cimetière Saint-Matthieu de Schöneberg à Berlin. Une plaque commémorative est placée sur la maison de la Puschkinallee 51 à Berlin, où se trouve une garderie municipale portant le nom d'Oda Schottmüller. Parmi les œuvres préservées d'Oda Schottmüller, Mädchenakt mit Tuch, plâtre de 1931, se trouve à la Galerie nationale à Berlin et Die Kauernde, plâtre, 1940, au Musée historique allemand. Dans le film de 1971, de Horst E. Brandt, le personnage d'Oda Schottmüller est interprété par Katharina Lind et dans la série télévisée, Die erste Reihe de Peter Vogel, c'est Jutta Deuschland qui l'incarne. En 1995, Sven Stag réalise le film documentaire Engel der Empörung, en souvenir d'Oda Schottmüller. En 2021, le musée Georg Kolbe présente l'exposition Der absolute Tanz sur le mouvement de la danse expressive et le lien entre danse et sculpture. L'exposition se concentre sur douze danseuses berlinoises de la République de Weimar : Charlotte Bara, Tatjana Barbakoff, Claire Bauroff, Anita Berber, Olga Desmond, Hertha Feist, Valeska Gert, Jo Mihaly, Celly de Rheidt, Oda Schottmuller, Vera Skoronel et Berthe Trumpy. Bibliographie   Geertje Andresen, Wer war Oda Schottmüller : zwei Versionen ihrer Biographie und deren Rezeption in der alten Bundesrepubik und in der DDR (thèse de doctorat), Studien und Dokumenten zu Alltag, Verfolgung und Widerstand im Nationalsozialismus, vil. 3, Lukas Verlag, 2011 Références Liens externes Le tableau a été installé en 1979 dans le foyer de la Volksbühne Une ardoise de granit sur le côté gauche de la maison à Puschkinallee Ecke Bouchéstraße. Son texte est maintenant presque illisible depuis le niveau de la rue Femme dans la Résistance Résistant allemand au nazisme Danseuse allemande du XXe siècle Sculptrice allemande Personnalité féminine du Troisième Reich Orchestre rouge Récipiendaire de l'ordre de l'Étoile rouge Naissance en février 1905 Naissance à Posen Naissance en province de Posnanie Décès en août 1943 Décès à Berlin Condamné à mort guillotiné
Renaissance (roman, Keyes)
Renaissance (titre original : Rebirth) est un roman de science-fiction écrit par Gregory Keyes. Publié aux États-Unis par Del Rey Books en 2001, il a été traduit en français et publié par les éditions Fleuve noir en 2002. Ce roman, se déroulant dans l'univers étendu de Star Wars, est le huitième tome de la série Le Nouvel Ordre Jedi, formée de dix-neuf livres, mettant en scène la guerre contre les Yuuzhan Vong. Avec le roman Conquête qui le précède, il compose le sous-cycle appelé L'Aurore de la victoire. Il se déroule vingt-six ans après la bataille de Yavin. Résumé Personnages Le Nouvel Ordre Jedi Vecteur Prime (Vector Prime) – 25 ap. BY La Marée des ténèbres I : Assaut (Dark Tide I: Onslaught) – 25 ap. BY La Marée des ténèbres II : Naufrage (Dark Tide II: Ruin) – 25 ap. BY Les Agents du chaos I : La Colère d'un héros (Agents of Chaos I: Hero's Trial) – 25 ap. BY Les Agents du chaos II : L'Éclipse des Jedi (Agents of Chaos II: Jedi Eclipse) – 25 ap. BY Point d'équilibre (Balance Point) – 26 ap. BY L'Aurore de la victoire I : Conquête (Edge of Victory I: Conquest) – 26 ap. BY L'Aurore de la victoire II : Renaissance (Edge of Victory II: Rebirth) – 26 ap. BY Étoile après étoile (Star by Star) – 27 ap. BY Sombre Voyage (Dark Journey) – 27 ap. BY Derrière les lignes ennemies I : Le Rêve rebelle (Enemy Lines I: Rebel Dream) – 27 ap. BY Derrière les lignes ennemies II : La Résistance rebelle (Enemy Lines II: Rebel Stand) – 27 ap. BY Le Traître (Traitor) – 27 ap. BY La Voie du destin (Destiny's Way) – 28 ap. BY L'Hérétique de la Force I : Les Vestiges de l'Empire (Force Heretic I: Remnant) – 28 ap. BY L'Hérétique de la Force II : Les Réfugiés (Force Heretic II: Refugee) – 28 ap. BY L'Hérétique de la Force III : Réunion (Force Heretic III: Reunion) – 28 ap. BY L'Ultime Prophétie (The Final Prophecy) – 28 ap. BY La Force unifiée (The Unifying Force) – 29 ap. BY Le Nouvel Ordre Jedi en comics La période du Nouvel Ordre Jedi a inspiré deux séries de comics. Une mini-série de quatre numéros racontant les réactions des différents héros à la mort de Chewbacca est parue en 2000 chez Dark Horse. Elle est écrite par Darko Macan et dessinée par un collectif d'artiste. Dans les pays francophone, la série est parue dans le tome trois de la collection La Nouvelle République des éditions Delcourt en 2007. Une autre série de comics prenant place dans la période du Nouvel Ordre Jedi est parue chez Dark Horse entre 2009 et 2011. Les dix-sept chapitres répartis sur trois arcs distincts ont été écrits par Tom Taylor et dessinés par Colin Wilson. Les éditions Delcourt ont traduit l'intégralité de la série dans trois tomes reprenant chacun un arc de la série. Ils ont pour nom : Réfugiés, Rescapés et Vérités. Références Annexes Articles connexes Star Wars Liste des romans Star Wars Liens externes Le Nouvel Ordre Jedi Roman de science-fiction américain Roman américain paru en 2001
Tino Edelmann
Tino Edelmann, né le à Annaberg-Buchholz, est un coureur de combiné nordique allemand. En coupe du monde, il a pris le départ de 199 courses et il a remporté trois courses et signés 17 podiums. Il a également terminé troisième de l'épreuve par équipes des Jeux olympiques de 2010, remporté cinq médailles en relais et deux médailles individuelles aux championnats du monde. Histoire Tino Edelmann est né à Annaberg-Buchholz. À l'âge de sept ans, il a participé à une compétition estivale au combiné nordique. Son premier saut était de six mètres. À 10 ans, il a intégré la section sportive d'une lycée à Oberhof où il obtenu en 2004 son Abitur en mathématiques et en sports. En 2000, il a fait ses débuts en Coupe d'Europe. Il a fait ses débuts en Coupe du monde en 2003 à Oberhof. Lors des Championnats du monde en 2007, il remporte sa première médaille : l'argent dans la compétition par équipes. Deux ans plus tard, aux Championnats du monde de Liberec, il est médaillé d'argent en individuel dans l'épreuve de la mass-start. En , il a remporté sa première Coupe du monde et a terminé la saison à la cinquième place au classement général de la Coupe du monde. Il prend la tête du classement de la coupe du monde 2011-2012 après la première étape où il est tout d'abord troisième avant de remporter la deuxième épreuve du week-end. Il conserve la tête du classement lors des trois courses qui suivent où il se classe à deux reprises sur le podium. À Ramsau am Dachstein, il finit les deux courses aux troisième puis quatrième places, ce qui ne lui permet pas de conserver la tête de la Coupe du monde. Il se retrouve en effet à quatre points deuxième derrière Jason Lamy-Chappuis, deuxième le premier jour et vainqueur le lendemain. Il ne peut pas prendre part aux premières étapes de la coupe du monde 2012-2013 à Lillehammer fin car il est touché aux ligaments de la cheville droite. Le , il annonce qu'il met un terme à sa carrière, à l'âge de 31 ans. Vie privée Il est marié avec Christin et il a un fils nommé Frederik. Palmarès Entre 2002 et 2005, il a remporté huit médailles aux championnats du monde juniors de combiné nordique : 3 médailles d'or, 4 médailles d'argent et une médaille de bronze. Jeux olympiques d'hiver Légende :GT : grand tremplin / PT : petit tremplin / — : ne participe pas à l'épreuve. Championnats du monde Légende : : pas d'épreuve - : n'a pas participé à l'épreuve GT : grand tremplin / PT : petit tremplin. Coupe du monde Meilleur classement général : en 2010. 17 podiums en épreuves individuelles, dont 3 victoires. 11 podiums en épreuves par équipes, dont 5 victoires. Dernière mise à jour le Différents classements en Coupe du monde Détail des victoires individuelles Détail des victoires par équipes Notes et références Liens externes  Site officiel de Tino Edelmann. Naissance en avril 1985 Naissance à Annaberg-Buchholz Coureur allemand du combiné nordique Vainqueur allemand d'une épreuve de la Coupe continentale de combiné nordique Champion du monde junior de combiné nordique Vainqueur du Grand Prix d'été de combiné nordique Vainqueur allemand d'une épreuve par équipes de la Coupe du monde de combiné nordique Vainqueur allemand d'une épreuve de la Coupe du monde de combiné nordique Coureur du combiné nordique aux Jeux olympiques d'hiver de 2010 Coureur du combiné nordique aux Jeux olympiques d'hiver de 2014 Médaillé de bronze olympique allemand
Michael Wandmacher
Michael Wandmacher (né le ) est un compositeur américain de musique pour le cinéma, la télévision et les jeux vidéo. Il a travaillé sur de nombreux projets bien connus, dont Piranha 3D, Punisher: War Zone, Bloodborne, Twisted Metal et The Goldbergs. Plus récemment, il a travaillé sur le dernier Underworld: Blood Wars (2016), succédant aux compositeurs Paul Haslinger et Marco Beltrami. Biographie Mickael Wandmacher est né le à Minneapolis dans le Minnesota aux États-Unis. Il a commencé sa carrière en composant de la musique pour des médias locaux et des publicités télévisuelles puis pour des courts et longs métrages de cinéastes locaux. À la suite d'échanges de courriels dans le cadre d'un groupe de discussion sur la musique de film, Wandmacher a fait la connaissance d'Alan Silvestri et a été invité à Los Angeles afin de participer à plusieurs sessions d'écriture musicale concernant la musique pour les versions anglaises de plusieurs films de Jackie Chan, dont Armor of God et Drunken Master II. Wandmacher s'est installé définitivement à Los Angeles où il travaille maintenant. La majeure partie du travail de Wandmacher consiste en des films de genre, en particulier des films d'horreur et de suspense. En 2015, Wandmacher a composé la partition du célèbre jeu vidéo Bloodborne. Filmographie 2018 : Patient Zero de Stefan Ruzowitzky Liens externes Compositeur américain de musique de film Compositeur de musique de jeu vidéo Naissance en octobre 1967
Grand Prix de Chiasso
Le Grand Prix de Chiasso (en italien : Gran Premio di Chiasso) est une course cycliste suisse disputée à Chiasso, dans le canton du Tessin. De 1995 à 2007, la course a lieu fin février ou début mars. il est organisé par le Velo club Chiasso. En 2005, il a intégré l'UCI Europe Tour, en catégorie 1.1. La première édition pour les professionnels a lieu 1995. Le coureur le plus victorieux est Giuliano Figueras, avec deux victoires à son actif. L'édition 2008 a été annulée en raison de problèmes d'organisation. En 2009, il est remplacé par le Gran Premio dell'Insubria, qui se déroule sur un parcours différent jusqu'à sa disparition en 2011. Palmarès depuis 1983 Notes et références Liens externes Palmarès sur museociclismo.it Palmarès sur cyclebase.nl Palmarès sur memoire-du-cyclisme.eu Compétition cycliste en Suisse Sport dans le canton du Tessin Ancienne course cycliste
John (chanson de Desireless)
John est un single de la chanteuse Desireless. Deuxième succès de la chanteuse après le tube Voyage, voyage, John marchera surtout en France et dans une moindre mesure en Europe. Il est certifié disque d'argent en France en 1988 pour plus de 250 000 exemplaires vendus. Formats 45 Tours France Face A : John 3:58 Face B : John (Tempo 120) 4:12 CD single France John 4:19 John (Remix) 6:27 Voyage, voyage (Extended Remix) 6:45 Maxi 45 Tours France Face A : John (Remix) 6:28 Face B : John 4:21 Maxi 45 Tours UK Face A : John (London Remix) 6:17 Face B : John (London Remix) 4:11 Voyage, voyage (Britmix) 7:06 Crédits Enregistré au Studio Colour Ingénieurs : A. Cambourakis & S. Prestage Production et arrangements : J.M. Rivat Editions Rivat Music Chœurs : Desireless, Michel Laurent Mixé à Digital Services par Dominique Blanc-Francquard, S. Prestage Classements Notes et références Single musical sorti en 1988 Chanson française
Franck de Lapersonne
Franck Lapersonne, dit aussi Franck de Lapersonne ou Franck de La Personne, est un acteur, metteur en scène et homme politique français, né le . Il apporte son soutien à la candidature de Marine Le Pen à l'élection présidentielle de 2017. Candidat aux élections législatives qui suivent dans la Somme avec le soutien du Front national, il est éliminé au premier tour. Fidèle soutien de Florian Philippot, il rejoint peu après le parti Les Patriotes, qu'il quitte en 2019 pour fonder son propre parti, La Gauche patriote. Biographie Son père est Jacques Lapersonne, alias Jacques de Lapersonne ou de La Personne (1926-2012) ; sa mère, Jacqueline Charlotte Poinson. Après des études, en 1980, au cours Raymond-Girard, où il remporte le premier prix Jean-Paul-Belmondo, il intègre le Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris dans la classe de Michel Bouquet, où il reste jusqu'à son diplôme de sortie, en 1986. En parallèle de ses cours au conservatoire, il tourne pour la télévision et le cinéma. En 1981, il collabore à l'élaboration de son personnage de Hubert pour , devenu plus tard La Leçon du Taylor, avec la firme Transatlantic Video. Ce programme d'enseignement du français, mis au point par l'université Yale (États-Unis) et diffusé sur le continent américain, lui vaut d'être fait chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres au titre de la francophonie. Animateur En 1983 et 1984, il participe sur TF1 à l'animation de l'émission pour la jeunesse Vitamine, sous le pseudonyme de Victor . En 1992 et 1993, il co-anime une autre émission pour jeune public, Sparadra, sur France 2, dans laquelle il interprète le personnage fantastique « Ono ». Il participe ensuite, sur M6, à Fantasmagic, puis au Cours, une parodie de l'émission La Classe dans le programme érotico-comique Sexy Zap (deux séries de plus de 52 épisodes). Entre 1995 à 2000, entre autres, sur France 3 régions, repris en réseau national il interprète un saint François surréaliste dans Les Brèves de saint François, sous la direction de Jean-Louis Fournier (auteur de La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède, La Noiraude...). Jean-Louis Fournier fait de nouveau appel à lui pour Roulez Jeunesse sur France 3, pour interpréter un père de famille étourdi au volant, sous l’œil impitoyable d'un fils pour lequel le Code de la route n'a aucun secret. Ce programme est parrainé par la Sécurité routière. Acteur Il a participé à plus d'une quarantaine de films de cinéma et autant de films de télévision, une vingtaine de séries (dont Palace de Jean-Michel Ribes et Roland Topor, Terre de Lumière de Stéphane Kurc, Les Vivants et les Morts de Gérard Mordillat et, tout récemment, No Limit créé par Luc Besson) et à plus d'une vingtaine de pièces de théâtre. Il a également été metteur en scène. On le voit aussi bien dans des films d'auteurs, comme Rembrandt de Charles Matton (face à Klaus Maria Brandauer), et d'auteurs engagés, comme Le Grand Retournement de Gérard Mordillat, ou de comédies populaires françaises à succès, telles Le Derrière et Palais-Royal, de Valérie Lemercier, ou Case Départ et Le Crocodile du Botswanga de Lionel Steketee, Fabrice Éboué et Thomas N'Gijol. Il fait également des apparitions dans des films étrangers comme Bienvenue à Monte-Carlo de Thomas Bezucha. Engagement politique Il dit avoir voté pour Nicolas Sarkozy au second tour de l’élection présidentielle de 2007 et pour François Hollande à celui de 2012. Il déclare par la suite avoir été longtemps un soutien de Jean-Luc Mélenchon. Le , lors du lancement de sa campagne pour l'élection présidentielle, il apporte son soutien à Marine Le Pen. Deux semaines plus tard, il est investi par le Front national pour être candidat aux élections législatives dans la circonscription de la Somme. Il est par ailleurs nommé délégué général aux questions culturelles du Rassemblement bleu Marine. Avec 15,9 % des voix, il est éliminé dès le premier tour des législatives, dans une circonscription pourtant réputée être une des plus favorables au FN. Cette défaite inattendue s'inscrit dans une situation d'échec électoral pour les . Après les élections de 2017, ses relations avec la direction du Front national se dégradent. Lors de la mise à l'écart de Sophie Montel par Marine Le Pen, l'acteur affirme sur Twitter que « la reine est devenue folle », ce qui lui vaut de devenir persona non grata au FN, selon les informations du Point. Il demande ensuite à Marine Le Pen de lui fournir un CDD afin de lui permettre de , mais il essuie un refus. Après son engagement auprès du FN, la carrière artistique de Franck de Lapersonne apparaît également : le réalisateur Fabrice Éboué fait ainsi savoir qu'il a retiré l'acteur du montage de son film Coexister, en tournant avec un autre comédien une nouvelle version de la scène où il devait apparaître. Franck de Lapersonne suit Florian Philippot lors de son départ du FN. L’association de celui-ci, Les Patriotes (LP), dont de Lapersonne est l'un des trois vice-présidents, devient alors un parti politique. Dans un entretien au Figaro, le comédien déclare que soutenir Marine Le Pen a été . À l’issue du congrès fondateur de LP, en , il est nommé « référent à la société civile et à la culture » du parti. Lors des élections européennes de 2019, il figure en position sur la liste des Patriotes, qui obtient 0,65 % des suffrages et aucun siège. Il annonce en son départ des Patriotes afin de fonder son propre parti, La Gauche patriote. Son secrétaire général Alexandre Bardon, lui aussi dissident des Patriotes, le définit comme , écologiste et patriote. Filmographie Cinéma Télévision Doublage 1993 : L'Homme qui parlait avec les Plantes de Ivo Perez-Barreto : voix documentaires enquêtes 1993 : Les Aventures d'Émilie Jolie de Philippe Chatel : le lapin bleu 1994 : Robinson Sucroé : voix de Robinson Sucroé (série dessins animés) Théâtre Distinctions le , au titre de la Francophonie Sociétaire de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques Notes et références Notes Références Liens externes Site de la Gauche patriote Acteur français de cinéma Acteur français de télévision Acteur ayant incarné Jean-Baptiste Colbert Acteur ayant incarné Danton Metteur en scène français Naissance en octobre 1963 Chevalier des Arts et des Lettres Animateur sur TF1 Élève du Conservatoire national supérieur d'art dramatique Personnalité du Front national Personnalité des Patriotes Acteur de doublage français
Équipe du Portugal des moins de 18 ans de football
Léquipe du Portugal des moins de 18 ans de football est une sélection des meilleurs joueurs portugais de moins de 18 ans représentant le pays lors des compétitions internationales de football masculin, sous l'égide de la Fédération portugaise de football. Histoire Résultats sportifs Titres et trophées Championnat d'Europe juniors/-18 ans (3) Vainqueur : 1961, 1994 et 1999 Finaliste : 1971, 1988, 1990, 1992 et 1997 Troisième : 1960, 1964, 1968 Parcours en Championnat d'Europe junior Le Portugal a disputé 14 phases finales sur 33 possible, remportant l'édition 1961, durant lequel il est le pays hôte. Parcours en Championnat d'Europe -18 ans Le Portugal a disputé 11 phases finales sur 17, remportant les éditions 1994 et 1999. Personnalités Sélectionneurs depuis 2019 : Emílio Peixe 2018-2019 : Rui Bento 2017-2018 : Filipe Ramos 2015-2016 : José Guilherme 2015 : Emílio Peixe 2011 : Edgar Borges 2009-2010 : Hélio Sousa 1998-1999 : Agostinho Oliveira 1993-1994 : Agostinho Oliveira Joueurs notables Notes et références Liens externes Equipe - 18 ans Portugal
Liste des zones franches urbaines
Cette liste répertorie les zones franches urbaines créées en France par la loi du 14 novembre 1996 relative à la mise en œuvre du pacte de relance pour la ville, par la loi du août 2003 d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine puis par la loi pour l'égalité des chances du 31 mars 2006. Loi de 1996 Loi de 2003 Loi de 2006 Notes et références Politique de la ville
Global Rallycross Championship
Global Rallycross (anciennement Red Bull Global Rallycross) est une série de compétitions de rallycross créée par Chip Pankow et Red Bull en 2011. Initialement, GRC était une compétition américaine de rallycross: maintenant (depuis 2019), GRC représente l'Europe et Les Caraïbes. Format Le championnat se déroule sur 10 courses d'un jours sur des circuits fermés avec surfaces mixtes. Chaque courses comprend: 3 Qualifications. Entre 3 et 5 voitures s'élancent de front sur 5 tours, le pilote le plus rapide sur le total des 5 tours prend la tête d'un classement. Des points intermédiaires sont attribués suivant l'ordre de ce classement. À la fin des 3 qualifications, les points sont additionnés et les 12 premiers pilotes se qualifient pour les phases finales. 2 Demi-Finales. Six voitures courent dans chaque demi-finale sur 6 tours. Les trois premiers arrivés sont qualifiés pour la finale. Finale. La finale se déroule sur sept tours, le vainqueur de la finale remporte l'épreuve. Attribution des points Il y a deux genres de Points des éliminatoires, Points de temps et Points de position: Points du championnat: Voitures Depuis 2019, le championnat est composé de deux catégories: Supercar : voiture de série largement modifiée proches des WRC/R5, avec quatre roues motrices, propulsée par un moteur de turbocompressé développant et 850 N m de couple. Titan : catégorie unique, elle se dispute avec des véhicules identiques mis au point par Max Pucher. Moteur Ford EcoBoost atmosphérique de développant et châssis tubulaire. Palmarès Amérique du Nord (Catégorie de Titan) Amérique du Nord (Catégorie de Supercar) Europe (Catégorie de Titan) Europe (Catégorie de Supercar) Coupe du monde (Catégorie de Titan) Coupe du monde (Catégorie de Supercar) Articles connexes Rallycross Championnat du monde de rallycross FIA X Games Rally Pantera RX6 Références Lien externe Championnat de rallycross Championnat automobile Global rallycross
Goulard
Eugène de Goulard (1808-1874), homme politique français ; François Goulard (né en 1953), homme politique français ; Jean-François-Thomas Goulard (1755-1830), homme politique français ; Renée Mussot-Goulard, historienne, archéologue et universitaire française ; Marc-Antoine Goulard (1964-), artiste franco-américain ; Sylvie Goulard, chercheuse, responsable associative, femme politique française, Ministre des Armées, et député européenne ; Thomas Goulard, (1710-1790), anatomiste et chirurgien français, inventeur de l'eau de Goulard ;
Bogusławice (Radom)
Bogusławice (prononciation : ) est un village polonais de la gmina de Skaryszew dans le powiat de Radom de la voïvodie de Mazovie dans le centre-est de la Pologne. Histoire De 1975 à 1998, le village appartenait administrativement à la voïvodie de Radom. Références Village dans la voïvodie de Mazovie Powiat de Radom
Luch
Luch (Луч, “rayon” en russe) désigne : l'ex-marque de montre soviétique, désormais biélorusse Luch une série de satellites de télécommunications russes nommés Loutch
Kruševice
Kruševice (en serbe cyrillique : ) est un village du sud-ouest du Monténégro, dans la municipalité de Herceg Novi. Démographie Évolution historique de la population Pyramide des âges (2003) Répartition de la population par nationalités dans la ville Notes et références Village au Monténégro Localité de Herceg Novi
Cheryl Dickey
Cheryl Dickey (née le à Houston) est une athlète américaine, spécialiste du 100 mètres haies. Biographie Elle remporte la médaille de bronze du 60 m haies lors des Championnats du monde en salle 1997, à Paris. Devancée par les Jamaïcaines Michelle Freeman et Gillian Russell, elle termine ex-æquo avec la Française Patricia Girard dans le temps de 7 s 84, signant à cette occasion la meilleure performance de sa carrière sur la distance. En 1998, Cheryl Dickey devient championne des États-Unis du 100 m haies. Palmarès Records Notes et références Liens externes Hurdleuse américaine Coureuse de 100 mètres haies Athlète (femme) aux Jeux olympiques d'été de 1996 Naissance en décembre 1966 Naissance à Houston
Gukoš
Gukoš (en serbe cyrillique : ) est un village de Serbie situé dans la municipalité de Ljig, district de Kolubara. Au recensement de 2011, il comptait 208 habitants. Démographie Évolution historique de la population Répartition de la population par nationalités (2002) Notes et références Voir aussi Articles connexes Localités de Serbie Villes de Serbie Liens externes Localité dans la municipalité de Ljig
Pinus wangii
Pinus wangii est une espèce de plantes de la famille des Pinaceae. Publication originale Bulletin of the Fan Memorial Institute of Biology, new series 1(2): 191. 1948. Notes et références Liens externes Espèce de Gymnospermes (nom scientifique) Pinaceae
Nętne
Nętne (prononciation : ) est un village polonais de la gmina de Stromiec dans le powiat de Białobrzegi de la voïvodie de Mazovie dans le centre-est de la Pologne. Le village possède une population de 96 habitants en 2006. Histoire De 1975 à 1998, le village appartenait administrativement à la voïvodie de Radom. Références Village dans la voïvodie de Mazovie Powiat de Białobrzegi
Mines d'antimoine de La Bessade
Les Mines d'antimoine de La Bessade ont été exploitées jusqu'en 1930. Elles étaient situées à Mercoeur, dans la Haute-Loire. Histoire Des premières extractions ou grattages ont été faits au par les paysans qui revendaient l'antimoine sur les marchés. L'industriel Emmanuel Chatillon créa une fonderie au Babory-de-Blesle dans les années 1880. Pour l’alimenter il inventa le procédé de traitement de l’antimoine par grillage volatilisant et prit la propriété des Mines d'antimoine de La Bessade (Haute-Loire), situées à Mercoeur. Elle resta en activité jusqu'en 1930. Des ruines des bâtisses sont restées en témoignage de l'activité minière d'antimoine de Mercœur. Références Histoire de la métallurgie Mine d'antimoine
Flore Bonaventura
Flore Bonaventura est une actrice française, née le . Biographie Flore Bonaventura se découvre une passion pour le théâtre à l'âge de . De 2002 à 2005, elle suit les cours d'art dramatique au Conservatoire Marcel Dupré à Meudon, puis de 2005 à 2010, l'enseignement de l'école d'art dramatique Eva Saint-Paul à Paris. Dès 2009, elle décroche un rôle dans un épisode de la série télévisée Les Petits Meurtres d'Agatha Christie face à Antoine Duléry. La même année, elle intègre le casting de Commissaire Magellan où elle joue Juliette Magellan pendant quatre ans, jusqu'en 2013. En 2012, elle apparait dans deux téléfilms, Mes deux amours de Régis Musset et Malgré-elles de Denis Malleval, ainsi que dans la série Alice Nevers : Le juge est une femme. En 2012, elle apparait pour la première fois au cinéma dans Comme des frères d'Hugo Gélin. L'année suivante, elle joue dans le film Casse-tête chinois de Cédric Klapisch et tient le premier rôle de la série d'espionnage La Source. En 2014, elle joue dans Les Souvenirs de Jean-Paul Rouve. Filmographie Cinéma Longs métrages 2012 : Comme des frères d'Hugo Gélin : Cassandre 2013 : Sorgoï Prakov, my european dream de Rafael Cherkaski 2013 : Casse-tête chinois de Cédric Klapisch : Isabelle, la baby-sitter 2014 : Les souvenirs de Jean-Paul Rouve : Louise 2019 : Paradise Beach de Xavier Durringer : Tatiana 2019 : Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part d'Arnaud Viard : Sarah Briot Courts métrages 2012 : White City Spleen d'Alfred Rambaud : la sœur 2017 : Tout le monde a raison d'Emmanuel Mouret : Catherine Télévision Téléfilms 2011 : Petits arrangements avec ma mère de Denis Malleval : Pamyna 2012 : Mes deux amours de Régis Musset : Juliette Cantarella 2012 : Malgré-elles de Denis Malleval : Alice Fabre 2014 : La Loi, le combat d'une femme pour toutes les femmes de Christian Faure : Diane 2015 : Les Blessures de l'île d'Edwin Baily : Manon Le Gall 2017 : La Mort dans l'âme de Xavier Durringer : Pauline Lagnier 2018 : Roches Noires de Laurent Dussaux : Lisa Campion 2019 : Les Ombres de Lisieux de Nicolas Guicheteau : Laurène Letterier 2019 : Le Premier oublié de Christophe Lamotte : Maureen Séries télévisées 2008 : Mon père dort au grenier : Kiss Dacourt 2009 : Les petits meurtres d'Agatha Christie : Juliette Boisseau-Larosière (épisode 1.05 : Le chat et les souris) 2009 - 2013 : Commissaire Magellan : Juliette Magellan (épisodes 1 à 9) 2012 : Alice Nevers : Le juge est une femme : Émilie Bartholie (épisode 10.02 : Animal) 2012 : Chambre 327 de Benoît d'Aubert (mini-série) : Lisa Marsac 2013 : La Source (mini-série) de Xavier Durringer : Marie Voisin 2014 : Jusqu'au dernier (mini-série) : Sybille Latour 2015 : La Promesse du feu (mini-série) de Christian Faure : Tiffany Roche 2018 : Ben (mini-série) de Akim Isker : Nathalie 2018 : Commissaire Magellan, épisode La Belle équipe 2020 : Grand Hôtel de Yann Samuell et Jérémy Minui : Hélène 2021 : Sauver Lisa de Yann Samuell : Garance Keller 2021 : Une si longue nuit, mini-série de Jérémy Minui : capitaine Parakian Distinctions Festival du film de Cabourg 2014 : Prix Premiers Rendez-vous pour Casse-tête chinois Notes et références Liens externes Actrice française de cinéma Naissance en octobre 1988 Actrice française de théâtre
Toshio Yodoi
est un sculpteur japonais, pionnier de l'art moderne et contemporain au Japon. En 1994, il est officiellement reconnu par le gouvernement japonais comme « personne de mérite culturel » et en 2001, l'Ordre de la Culture lui est conféré. Jeunesse Toshio naît en 1911 à Asago dans la préfecture de Hyōgo. Il est diplômé en 1933 de l'école des beaux-arts de Tokyo. Honneurs L'empereur Akihito confère personnellement l'Ordre de la Culture au sculpteur Toshio Yodoi tandis que le premier ministre Junichiro Koizumi looked on. Seules les prix et récompenses des rangs les plus élevés, comme ce prix prestigieux, sont accordés personnellement par l'empereur. 2001 – Ordre de la Culture. 1994 – Personne de mérite culturel. Source Yodoi, Toshio. (1997) 彫刻家淀井敏夫の世界展 : 溶け合う形, 自然と人と (Chōkokuka Yodoi Toshio no sekai ten: tokeau katachi, shizen to hito to or Nature and human beings, a fusion of forms: the sculpture of Toshio Yodoi). Tokyo: Setagaya Bijutsukan. OCLC 46715855 Notes et références Sculpteur japonais Récipiendaire de l'ordre de la Culture Naissance dans la préfecture de Hyōgo Naissance en février 1911 Décès en février 2005 Décès à 93 ans Personne de mérite culturel
Bedesbach
Bedesbach est une municipalité de la Verbandsgemeinde d'Altenglan, dans l'arrondissement de Kusel, en Rhénanie-Palatinat, dans l'ouest de l'Allemagne. Références Site web officiel de la commune de Bedesbach Commune en Rhénanie-Palatinat
Lago Junior
Lago Junior, né le à Yamoussoukro, est un footballeur international ivoirien, qui évolue au poste d'ailier gauche au RCD Majorque. Biographie En club Jeunesse et formation Lago Junior Wakalibille naît le à Yamoussoukro, la capitale de la Côte d'Ivoire. Il le deuxième des onze enfants de la famille. Son père, professeur d’informatique et passionné de football, devient son premier entraîneur. À l'âge de 14 ans, il rejoint le centre de formation de Joël Tiéhi, un ancien attaquant international ivoirien notamment passé par Le Havre et Lens. Par la suite, il rejoint Issia Wazy, qui évolue en première division ivoirienne. Il est alors repéré par un recruteur espagnol qui lui propose de participer à un tournoi au Burkina Faso afin de s'y illustrer, ce qu'il réussit puisqu'en 2009, il rejoint l'Europe et le CD Numancia, qui dispute alors la Liga. CD Numancia (2010-2013) À son arrivée, il doit faire face au frais climat de Soria, et découvre des entraînements plus axés sur la technique et la tactique. Il dispute son premier match en Liga le lors d'une défaite 3 buts à 0 sur la pelouse de l'Atlético Madrid, remplaçant à la . Il ne dispute que cinq matchs en première division avant de voir les Numantinos être relégués après une en championnat. Il dispute beaucoup plus de matchs en deuxième division, et est ensuite prêté pour une saison à la SD Eibar, en troisième division, où malgré une première place durant la saison régulière, les Basques sont éliminés par Sabadell en play-offs. Il revient à Numancia, et dispute deux autres saisons en Liga 2 avant de partir pour le Gimnàstic Tarragone, en troisième division. Gimnàstic Tarragone (2013-2015) Avec le Nàstic, il rencontre l'entraîneur Vicente Moreno, qui accélère son apprentissage tactique. Pour sa deuxième saison au club, Junior permet au club de retrouver la deuxième division, en étant notamment décisif lors du match retour des play-offs d'accession contre Huesca, et lors de l'anecdotique finale aller d'accession face au Real Oviedo. Il aura disputé la quasi-totalité des rencontres avec Tarragone, mais ne reste pas au club pour leur retour en Liga 2, et part pour le CD Mirandés. CD Mirandés (2015-2016) En deuxième division avec Mirandés, Junior dispute 27 matchs et marque 9 buts en neuf mois, ce qui attire les convoitises du RCD Majorque dirigé par Vicente Moreno. RCD Majorque (depuis 2016) En , il rejoint ainsi les îles Baléares pour 300 000 euros, où malgré de nombreuses titularisations, il ne peut empêcher la descente du club en Segunda B à l'issue de la saison 2016-2017. Les Majorquins enchaînent ensuite deux promotions consécutives pour retrouver la Liga, avec notamment une finale d'accession renversante face au Deportivo La Corogne (défaite 2-0 à l'aller, victoire 3-0 au retour). En Liga, la saison de Lago Junior est notamment marquée par sa réalisation face au Real Madrid, qui permet à Majorque de l'emporter 1 but à 0. Pourtant, les Bermellones ne parviennent pas à se maintenir dans l'élite malgré les 4 buts de Junior dans l'élite. En équipe nationale Avec l'équipe de Côte d'Ivoire olympique, il participe au championnat d'Afrique des nations des moins de 23 ans en 2011. Lors de cette compétition organisée au Maroc, il joue trois matchs. Avec un bilan d'une victoire, un nul et une défaite, la sélection ivoirienne ne parvient pas à dépasser le premier tour du tournoi. Le , après avoir été sélectionné par Patrice Beaumelle, il figure pour la première fois sur le banc des remplaçants de l'équipe nationale A, mais sans entrer en jeu, lors d'une rencontre amicale face à la Belgique (score : 1-1). Cinq jours plus tard, il reçoit sa première sélection en équipe de Côte d'Ivoire, lors d'un match amical face au Japon (défaite 1-0). Le , il dispute son premier match officiel avec les Éléphants lors d'une victoire 2-1 face à Madagascar dans le cadre des qualifications à la CAN 2021. Cinq jours plus tard, il est titularisé par la première fois, toujours face aux Malgaches (match nul 1-1). Statistiques En club En sélection {| class="wikitable" style="font-size:95%; text-align:center;" |+Statistiques en sélection naionale de Lago Junior au |- ! rowspan=2 |Saison ! rowspan=2 |Sélection ! rowspan=2 |Campagne ! colspan=3 |Phases finales ! colspan=3 |Éliminatoires ! colspan=3 |Matchs amicaux ! colspan=3 |Total |- !!style="border-right-style:hidden;width:2em"| !!style="border-right-style:hidden; border-left-style:hidden;width:2em"| !!style="width:2em"|!!style="border-right-style:hidden;width:2em"| M !!style="border-right-style:hidden; border-left-style:hidden;width:2em"| B !!style="width:2em" | Pd !!style="border-right-style:hidden;width:2em" | M !!style="border-right-style:hidden; border-left-style:hidden;width:2em"| B !!style="width:2em" | Pd !!style="border-right-style:hidden;width:2em" | M !!style="border-right-style:hidden; border-left-style:hidden;width:2em"| B !!style="width:2em" | Pd |- | 2020-2021 || || CAN 2022 || colspan=3 | - ||2||0||0||1||0||0|| bgcolor=#e5e5e5 | 3 || bgcolor=#e5e5e5 | 0|| bgcolor=#e5e5e5 | 0 |- Matchs internationaux Palmarès Vierge Notes et références Liens externes Naissance en décembre 1990 Naissance à Yamoussoukro Footballeur international ivoirien Joueur de l'Issia Wazy FC Joueur du CD Numancia Joueur de la SD Eibar Joueur du Gimnàstic de Tarragona Joueur du CD Mirandés Joueur du RCD Majorque
Ère Genna
Lère Genna (en japonais : ) est une des ères du Japon (, nengō, littéralement « le nom de l'année ») suivant l'ère Keichō et précédant l'ère Kan'ei, s'étendant du mois de au mois de . L'empereur régnant est . Changement de l'ère 1615 : le nom de l'ère est changé pour marquer le couronnement de l'empereur Go-Mizunoo et, en raison de désastres tels que le , ou, plus communément, . L'ère précédente se termine et la nouvelle commence le vingt de Keichō. Le siège d'Osaka est une série de batailles entreprises par le shogunat Tokugawa contre le clan Toyotomi et qui se termine par la destruction de ce clan. Divisé en deux étapes (la « campagne d'hiver » et la « campagne d'été »), de 1614 à 1615, le siège met fin à la dernière grande opposition armée à la création d'un shogunat Tokugawa durable. La fin de cette période de combats est aussi parfois appelée l' car le nom de l'ère est changé de « Keichō » par « Genna » immédiatement après sa résolution finale. Sur ordre de Tokugawa Ieyasu, le nom de l'ère de l'empereur de Chine Tang Xianzong est adopté. Événements de l'ère Genna 1615 (Genna 1) : Tokugawa Ieyasu et son fils, le shogun Hidetada, marchent contre le château d'Osaka qui est pris et incendié. Hideyori s'arrange cependant pour fuir vers Satsuma où il a préparé un refuge à l'avance. (Genna 1, du ) : Ieyasu ferme le Hōkoku-jinja. (Genna 1, du ) : Ieyasu promulgue le Genna-rei en 17 clauses. (Genna 2, du ) : Ieyasu décède à Suruga. (Genna 3, du ) : décès de l'ancien empereur Go-Yōzei. Il est inhumé à Nikkō. 1618 (Genna 4, ) : une comète apparaît dans le ciel. (Genna 6, du ) : l'empereur est marié à Tokugawa Kazuko, fille du shogun Hidetada. 1620 (Genna 6) : graves incendies à Mikayo le du et le du . (Genna 9, du ) : Le bakufu relève l'allocation impériale d'entretien de koku. 1623 (Genna 9) : Tokugawa Iemitsu, fils de Hidetada, arrive à la cour de l'empereur où il est intronisé shogun. Notes et références Voir aussi Bibliographie Timon Screech, Secret Memoirs of the Shoguns: Isaac Titsingh and Japan, 1779-1822, Londres, Routledge Curzon, 2006 . Isaac Titsingh, Mémoires et Anecdotes sur la Dynastie régnante des Djogouns, Souverains du Japon, avec la description des fêtes et cérémonies observées aux différentes époques de l'année à la Cour de ces Princes, et un appendice contenant des détails sur la poésie des Japonais, leur manière de diviser l'année, etc., Ouvrage orné de Planches gravées et coloriées, tiré des Originaux Japonais par M. Titsingh ; publié avec des Notes et Eclaircissemens Par M. Abel Rémusat, Paris, Nepveu, 1820, (on ne peut pas lire ce livre rare en ligne, mais la bibliothèque de l'université de Stanford l'a déjà numérisé le 22 mai 2006). Isaac Titsingh, [Siyun-sai Rin-siyo/Hayashi Gahō (), 1652], Nipon o daï itsi ran ; ou Annales des empereurs du Japon'', tr. par M. Isaac Titsingh avec l'aide de plusieurs interprètes attachés au comptoir hollandais de Nangasaki ; ouvrage relu, complété et corrigé sur l'original japonais-chinois, accompagné de notes et précédé d'un « Aperçu d'histoire mythologique du Japon » par M. J. Klaproth, Paris, 1834 [Royal Asiatic Society] Oriental Translation Fund of Great Britain and Ireland, (deux exemplaires numérisés de ce livre rare ont été maintenant rendus accessibles en ligne : (1) de la bibliothèque de l'université du Michigan, numérisé le 30 janvier 2007 ; et (2) de la bibliothèque de l'université de Stanford, numérisé le 23 juin 2006. Vous pouvez le consulter en cliquant ici). Liens externes Le calendrier japonais sur le site de Bibliothèque nationale de la Diète Genna
Sword Group
Sword Group est une entreprise internationale de services du numérique dont le siège social est au Luxembourg. Elle est cotée à la bourse de Paris. Histoire Sword Group est créée par Jacques Mottarden grâce à la reprise de certaines filiales du groupe Decan, une SSII qu'il a fondée en 1990 et revendu à une société américaine, Metamor (filiale par la suite de PsiNet), en avril 2000. Le 13 mars 2002, Sword Group s'introduit en bourse sur le nouveau marché et lève 10,9 millions d'euros. Début 2004, l'entreprise a procédé à sept acquisitions d'entreprises depuis sa création. En 2006, Sword réalise environ 70 % de son chiffre d'affaires « dans le développement et l'intégration de projets de gestion de contenus (gestion électronique de documents, systèmes d'information géographique...) » et 25 % dans les logiciels. Le , Sword lance une augmentation de capital d'un montant de 57,5 millions d'euros. À partir de 2008, Sword diminue son activité dans les services informatiques afin de se concentrer sur les logiciels (50 % du chiffre d'affaires en 2008 ; 70% en 2010). En 2012, Sword Group transfère son siège social de France vers le Luxembourg. En octobre 2018, Sword Group vend à Sopra Steria une de ses filiales, la société Apak spécialisée dans les logiciels (crédits automobile, ...) qu'elle a achetée en 2007. En septembre 2020, Sword Group cède une partie de ses filiales françaises spécialisée dans les logiciels au fond Argos Wityu pour environ 73 millions d'euros. Activité Le groupe vend ses services dans 50 pays à partir de filiales disponibles dans 20 pays. 90% de son chiffre d'affaires 2020 (périmètre 2021) est réalisé dans les services informatiques et 10 % dans les logiciels. Informations financières Au 31 décembre 2020, les deux principaux actionnaires détiennent respectivement : 17,9 % des droits de vote pour Jacques Mottard et 17,8 % pour Eximium. Notes et références Liens externes Entreprise du CAC Small Entreprise ayant son siège au Luxembourg Entreprise du Next 150
Route nationale 34 (Argentine)
La Ruta Nacional 34 est une route argentine, qui réunit les provinces de Santa Fe, de Santiago del Estero, de Salta et de Jujuy. Elle s'étend sur quelque de route totalement asphaltée. La route va des boulevards de ceinture de Rosario jusqu'au pont international sur la Quebrada de Yacuiba, à la frontière bolivienne, dans la ville de Profesor Salvador Mazza, après avoir traversé la ville d'Aguaray. Nationale 034 Province de Santa Fe Province de Santiago del Estero Province de Salta Province de Jujuy
Championnat du monde masculin de curling 1985
Le Championnat du monde masculin de curling 1985, vingt-septième édition du championnat du monde de curling, a eu lieu du 25 au à Glasgow, au Royaume-Uni. Il est remporté par le Canada. 1985 Curling masculin Curling masculin 1985 Masculin Monde 1985 Sport en Écosse en 1985 Sport en mars 1985
Le Choix de Sophie
Le Choix de Sophie () est un roman de William Styron, publié en 1979, ayant pour héros un jeune Américain, écrivain débutant, venant du Sud, qui se lie d'amitié avec Nathan Landau et sa magnifique petite amie Sophie, survivante d'un camp de concentration nazi. À la fois best-seller (meilleure vente) immédiat et adapté au cinéma avec un succès populaire (Le Choix de Sophie), ce roman qui a remporté le National Book Award en 1980 est généralement considéré comme la plus belle œuvre de W. Styron. La décision difficile qui détermine le personnage de Sophie est parfois utilisée comme une expression. En anglais, l'expression « Sophie's choice », qui fait référence à un passage du roman, signifie un choix tragique et insoutenable entre deux possibilités. Présentation Le Choix de Sophie a pour narrateur Stingo, un jeune écrivain aspirant à finir son premier roman. Alors que Stingo travaille sur son roman, il est attiré lentement dans la vie des amoureux Nathan Landau et Sophie Zawistowska, les habitants de l'appartement au-dessus du sien. Sophie est une belle Polonaise, rescapée des camps de concentration de la Deuxième Guerre mondiale et Nathan semble être un génie. Bien que Nathan affirme être diplômé d'Harvard et biologiste cellulaire, il apparaîtra plus tard que tout cela est invention. Il est en réalité schizophrène paranoïde, même si personne n'en a conscience, y compris Sophie et Stingo. Cela implique que, s'il est la plupart du temps subtil et charmeur, il lui arrive parfois d'être jaloux, violent et désespéré. Alors que l'histoire progresse, Sophie raconte à Stingo son passé, ce qu'elle n'avait jamais fait avec personne. Elle parle de son père antisémite, de son refus de l'aider à diffuser ses idées, de son arrestation pour avoir fait du marché noir dans le but de se procurer un jambon pour sa mère malade de la tuberculose, et surtout de sa brève période de dactylo dans la propre maison de Rudolf Höß, le commandant d'Auschwitz. Elle relate ses tentatives pour séduire Höß afin de permettre que son fils, blond aux yeux bleus et qui parle allemand, puisse quitter le camp et entrer dans le programme des Lebensborn, dans lequel il serait élevé comme un enfant allemand. Elle échoue et ne connaîtra jamais le destin de son fils. Alors que les crises de Nathan deviennent de plus en plus violentes et exaspérantes, Stingo reçoit une mise en garde du frère de ce dernier. Il apprend que Nathan est schizophrène et qu'il n'est pas biologiste cellulaire bien qu'« il aurait pu être fantastiquement brillant dans tout ce qu'il aurait pu entreprendre. Mais il n'a jamais l'esprit en ordre. » Les illusions de Nathan lui ont laissé croire que Stingo avait une aventure avec Sophie, et il menace de les tuer tous les deux. Sophie et Stingo s'enfuient. Stingo a l'intention de rejoindre la ferme de son père en Virginie, mais le voyage n'ira pas au-delà de Washington. Là, Sophie révèle son secret le plus sombre, qu'elle avait enfoui au plus profond d'elle-même : le jour où elle est arrivée à Auschwitz, un médecin sadique lui a fait choisir entre ses deux enfants celui qui serait tué immédiatement par gazage et celui qui pourrait continuer à vivre, bien que ce soit dans le camp. Devant la menace qu'on lui prenne ses deux enfants si elle refusait de faire un choix, Sophie paniquée face à une telle situation, décida de sacrifier « en catastrophe » sa fille de sept ans, Eva, dans une décision déchirante qui la laisse dans le deuil et l'accable d'une culpabilité qu'elle n'a pu, ou plutôt ne peut pas, surmonter. Stingo propose à Sophie de se marier. Elle refuse mais il la persuade de continuer à y réfléchir. Après avoir partagé une simple nuit ensemble, avant qu'ils arrivent à la ferme, Sophie disparaît, laissant seulement un mot disant qu'elle devait retrouver Nathan. En rentrant à Brooklyn, New York, Stingo découvre que Sophie et Nathan se sont suicidés, ensemble, dans leur chambre en avalant du cyanure de sodium. Si Stingo est anéanti, la dernière phrase du roman laisse peut-être supposer une once d'optimisme : Style Le Choix de Sophie est un roman réaliste dont la narration est faite principalement à la première personne par un Stingo plus âgé, maintenant écrivain à succès, mais qui comprend aussi des souvenirs de Sophie (fréquemment révisés) à propos de son enfance, de la période de guerre à Varsovie et de son emprisonnement à Auschwitz – narrés à la fois à la première et à la deuxième personne. La narration est par conséquent complexe, faisant des aller-retour entre la description par Stingo de l’été 1947 et de sa relation avec Sophie et Nathan, de sa vie passée en Virginie et le passé de Sophie. De plus, Stingo adulte, digresse en longueur sur ses aventures de jeune garçon (avec par moments des passages de son journal, en particulier après des expériences sexuelles) et sur des réflexions à propos du Sud des États-Unis et de l’Holocauste. Thèmes majeurs Une des analogies les plus développées dans Le Choix de Sophie, détaillée par Stingo, est celle faite entre les pires abus des États du Sud – à la fois le passé esclavagiste et les lynchages – et l’antisémitisme nazi. De la même manière que Sophie est torturée par le comportement de son père avec les juifs polonais, Stingo examine sa propre culpabilité issue du passé esclavagiste de sa famille en décidant d’écrire un livre à propos de Nat Turner – un parallèle évident avec le propre roman controversé de Styron, Les Confessions de Nat Turner. De manière similaire, en plaçant un personnage non-juif au centre des évènements d’Auschwitz, Styron montre l’universalité de la souffrance sous le Troisième Reich. Même si plusieurs personnages, y compris Stingo, discutent en détail du fait que le peuple juif a souffert plus que les autres groupes, Stingo parle aussi des tentatives d’Hitler pour éliminer les Slaves ou pour les placer en esclavage et défend la thèse que l’Holocauste ne peut pas être compris exclusivement comme une tragédie juive. À l’inverse, Nathan, dont la paranoïa le rend particulièrement sensible aux questions d’appartenance ethnique et religieuse, se fait lui le porte-parole de son exclusivité. Son inaptitude à accepter le fait que Sophie, une polonaise catholique, a partagé les souffrances des Juifs d’Europe, alors qu’il a évité, du fait de son état mental, tout enrôlement dans l’armée, l’amène à accuser Sophie de complicité avec l’Holocauste et conduit à leur destruction mutuelle. Un autre thème majeur du roman est la culpabilité. Sophie explique : « Je me sens tellement coupable de toutes les choses que j’ai faites là-bas. Et même d’être encore en vie. Cette culpabilité est quelque chose dont je ne peux pas, et je pense que je ne le pourrai jamais, me délivrer… Je sais que je ne m’en délivrerai jamais. Jamais. Et parce que je ne pourrai jamais m’en délivrer, c’est peut-être la pire chose que les Allemands m’aient laissée. » Controverses Le livre a été interdit dans de nombreuses bibliothèques à travers le monde en raison de certains propos blasphématoires et des passages sexuellement explicites tout au long du roman. Le roman a été l'objet d'une autre controverse concernant le choix fait par Sophie entre son fils et sa fille. Dans beaucoup de cercles littéraires, l’accent est mis sur le fait qu’elle a sacrifié sa fille plutôt que son fils, en le plaçant dans un contexte d’opposition entre le féminisme et le machisme. Il n’est néanmoins pas certain que la polémique aurait été moindre si elle avait fait le choix inverse ou même si les deux enfants avaient été du même sexe. D'ailleurs, rien ne prouve que le choix de la mère ait reposé sur des raisons affectives liées à l'âge ou au sexe de l'enfant à sacrifier. Cette polémique n'a sans doute pas lieu d'être si on considère que Sophie a été placée au pied du mur : devoir prendre une décision immédiate sans avoir eu le temps de réfléchir aux conséquences de celle-ci. Adaptations au cinéma Le roman a été adapté au cinéma sous le même nom en 1982 (Le Choix de Sophie). Écrit et mis en scène par Alan J. Pakula, le film a été nommé aux Oscars pour le scénario, la bande originale, la photographie et les costumes. Meryl Streep remporta l'Oscar de la meilleure actrice pour sa prestation dans le rôle-titre. Adaptation à l'opéra Le Choix de Sophie a été mis en musique par Nicholas Maw sur un livret qu'il a écrit mais qui conserve au maximum les répliques du roman. L'opéra a été créé le au Royal Opera House, à Londres, sous la direction de Sir Simon Rattle et dans une mise en scène de Sir Trevor Nunn. Prix et distinctions Le Choix de Sophie occupe le rang au classement des cent livres du siècle établi en 1999 par la Fnac et le journal Le Monde. Notes et références Annexes Articles connexes Le Choix de Sophie (film) Les cent livres du siècle par Le Monde Dilemme cornélien Liens externes Roman américain paru en 1979 Roman américain adapté au cinéma Littérature de la Shoah Suicide dans la littérature Roman américain adapté à l'opéra National Book Award
Mika
Mika est un nom finnois qui a la même origine que Michel. Mika est un prénom épicène, convenant autant aux garçons qu'aux filles. Personnalités Pseudonyme Mika, de son vrai nom Michael Holbrook Penniman Jr. (né en 1983), chanteur de pop rock britannico-libanais ; Mika, nom de scène de Mika Todd, chanteuse américaine des groupes japonais Coconuts Musume et Mini Moni. Mika, nom donné à Michael Simões Domingues, footballeur portugais. Prénom Mika Häkkinen, Mika Salo, pilotes de formule 1 finlandais. Mika Kaurismäki, réalisateur finlandais. Mika Mendes (Michael Mendes), chanteur de zouk / kizomba Mika Nakashima, chanteuse et actrice japonaise. Nom de famille Mika est un nom de famille attesté en France. Brad Mika (1981- ), un joueur néo-zélandais de rugby à XV Dylan Mika (1972-2018), joueur néo-zélandais de rugby à XV. Toponymie Mika est un village de la gmina de Trojanów dans la powiat de Garwolin de la voïvodie de Mazovie Autres MIKA est une capsule technologique lancée avec la mission spatiale scientifique allemande DIA Sources, Notes et références Homonymie de prénom Abréviation
Eliott Parillaud
Eliott Parillaud, né Eliott Nicolas Franck Parillaud est un acteur français né à Fontainebleau le . Filmographie Cinéma 2006 : Camping de Fabien Onteniente : Sébastien Gatineau 2016 : L'invitation de Michaël Cohen : Léo jeune Télévision 2004 : Le Juge : Joseph 2005 : Père et Maire (épisode Votez pour moi) : Quentin 2006 : Le Monsieur d'en face, téléfilm de Alain Robillard : Léo 2007 : Les Cerfs-volants, téléfilm de Jérôme Cornuau : Ludo jeune 2007 : À droite toute de Marcel Bluwal (mini série): un enfant à l'école 2011 : Trop Potes : Vincent 2012 : Bref : "Je" adolescent Notes et références Liens externes Acteur français de cinéma Naissance en novembre 1995 Naissance à Fontainebleau
Rue des Moineaux
La rue des Moineaux est une ancienne rue de Paris, aujourd'hui disparue à la suite du percement de l'avenue de l'Opéra. Origine du nom Selon les frères Lazare, elle porte ce nom en raison d'une propriété appelée la Maison des Moineaux qui y était située. Historique Son nom est attesté dès 1561. Elle commençait au carrefour de la rue des Orties-Saint-Honoré et finissait rue Neuve-Saint-Roch. Elle était parfois appelée rue Monceau car elle conduisait au montceau des Moulins. Elle est citée sous le nom de « rue de Monceaux », dans un manuscrit de 1636. On y trouvait l'Imprimerie Xhrouet, et plus tard l'imprimerie de Meymat. Le , un décret relatif à l’achèvement de l’avenue de l'Opéra déclare d’utilité publique « la suppression des rues de l’Évêque, des Orties, des Moineaux, du Clos Georgeau et d’une partie de la rue des Moulins ». Bibliographie Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris (1817). Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments. Notes, sources et références Liens externes Paris en images Voie de Paris disparue Voie citée dans rues de Paris en 1636
Paul Daumont
Paul Daumont, né le à Bangui, est un coureur cycliste burkinabé, membre de l'AS Bessel. Biographie Paul Daumont naît le à Bangui, capitale de la République centrafricaine. Son père est Français. Il a passé une année scolaire en France pour faire une première scientifique au lycée Jeanne-d'Arc d'Argentat en 2015. Il commence sérieusement le cyclisme en 2017, à l'âge de 17 ou 18 ans. Rapidement, il se révèle au niveau national en remportant le Grand Prix cycliste CNOSB, une course nationale burkinabè, devant quelques uns des meilleurs cyclistes du pays. En février 2018, il se fait remarquer en prenant la septième place du Tour de l'Espoir, manche inaugurale de la Coupe des Nations espoirs. Après cette bonne prestation, il passe par le Centre mondial africain en Afrique du Sud, pendant trois mois. Le , il part en Europe pour effectuer un stage au Centre mondial du cyclisme, à Aigle. Avec cette structure, il termine notamment de Martigny-Mauvoisin ou encore de l'étape en ligne du Tour du Pays de Gex-Valserine. En septembre, il participe aux championnats du monde d'Innsbruck, en Autriche. Il est à cette occasion le seul cycliste d'Afrique de l'Ouest engagé à ces mondiaux, hommes et femmes confondues. Dans la catégorie espoirs, il se classe du contre-la-montre, à près de cinq minutes du vainqueur Mikkel Bjerg. Quatre jours plus tard, il est contraint à l’abandon lors de la course en ligne. De retour en Afrique, il prend le départ de son premier Tour du Faso, avec une équipe régionale. Lors de la première étape, il se révèle aux yeux du public burkinabé en réalisant une longue échappée en solitaire, avant d'être repris. Finalement septième, il prend toutefois la tête des classements du meilleur jeune, de la plus longue échappée, des points chauds et de la combativité. Régulier les jours suivants, il se classe septième du classement général et deuxième du classement des jeunes. En 2019, il obtient la médaille de bronze au championnat d'Afrique sur route espoirs, au mois de mars. En avril, il gagne une étape du Tour du Togo, qu'il termine à la deuxième place. En juin, après une victoire au Grand Prix du Président de la FBC, il prend la deuxième place des championnats du Burkina Faso, et remporte le titre chez les moins de 23 ans. En septembre, il remporte deux étapes puis la victoire finale au Tour de Côte d'Ivoire. Quelques jours plus tard, il s'impose sur le Grand Prix du FNDS, disputé dans la capitale Ouagadougou. Dans la foulée, il se rend au Yorkshire pour disputer le championnat du monde espoirs. Gêné par une chute, il est contraint à l'abandon. En juillet 2021, il participe à la course en ligne des Jeux olympiques de Tokyo, où il est membre de l'échappée du jour mais ne finit pas la course. Palmarès 2017 Grand Prix CNOSB 2018 du championnat du Burkina Faso sur route espoirs 2019 Champion du Burkina Faso sur route espoirs du Tour du Togo Grand Prix du Président de la FBC Tour de Côte d'Ivoire : Classement général et (contre-la-montre) étapes Grand Prix du FNDS du Tour du Togo du championnat du Burkina Faso sur route Médaillé de bronze du championnat d'Afrique sur route espoirs 2020 Grand Prix 14 et ̼ du Grand Prix Chantal Biya 2021 Champion du Burkina Faso sur route Champion du Burkina Faso sur route espoirs et du Tour du Mali Tour du Bénin : Classement général , , et et étapes du Tour du Cameroun GP Cham-Hagendorn Médaillé d'argent du championnat d'Afrique du contre-la-montre espoirs Classements mondiaux Notes et références Liens externes Coureur cycliste burkinabé Coureur cycliste aux Jeux olympiques d'été de 2020 Naissance en septembre 1999 Naissance à Bangui
Paul Gauffre
Paul Gauffre, né le à Neffiès et mort pour la France le à Vittel, est un militaire français, Compagnon de la Libération. Vétéran des troupes coloniales, il décide de se rallier à la France libre en 1940 et combat en Afrique avant de participer à la libération de la France au cours de laquelle il est tué au combat. Biographie Jeunesse et engagement Paul Gauffre naît le 11 février 1910 à Neffiès, dans l'Hérault, d'un père cheminot. D'abord scolarisé dans son village natal, il effectue ensuite ses études secondaires à Perpignan où son père a été muté. Le 8 mars 1928, il s'engage dans les troupes coloniales et est affecté au régiment de tirailleurs sénégalais. Promu caporal, il est ensuite muté au régiment de tirailleurs sénégalais avec lequel il part pour la Tunisie en juin 1929. Sergent en janvier 1931, il rejoint les rang du bataillon de mitrailleurs malgaches en Haute-Volta puis ceux du bataillon de tirailleurs sénégalais en Côte d'Ivoire en octobre 1932. En juillet 1934, il part pour l'Algérie où il est affecté au régiment de tirailleurs sénégalais. Il est ensuite affecté en Cochinchine où il est affecté au régiment des tirailleurs annamites en avril 1935. Tombé malade après avoir perdu son épouse et sa fille, il est rapatrié sanitairement en France en septembre 1936. De nouveau sur pied, il est affecté en octobre suivant au régiment d'infanterie coloniale au Moyen-Congo. Promu sergent-chef en octobre 1937, il est muté au Régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST). Seconde Guerre mondiale Toujours en poste au Tchad, dans la région de Borkou, quand il apprend l'armistice du 22 juin 1940, il décide de suivre son régiment et la colonie lorsque ceux-ci se rallient à la France libre en août suivant. Promu adjudant en octobre, Paul Gauffre fait partie des premiers éléments de la colonne formée par le colonel Leclerc. Au début de l'année 1941, il participe à la bataille de Koufra puis, de février 1942 à février 1943, à la guerre du désert lors de laquelle il combat au Fezzan et en Tripolitaine. Promu sous-lieutenant en mars 1943, il est muté au groupe nomade de l'Ennedi qui, au sein de la Force L de Leclerc, participe à la campagne de Tunisie. Le juin 1943, le groupe nomade de Paul Gauffre est intégré au régiment de marche du Tchad (RMT) dont il devient la compagnie. La Force L étant devenue la division blindée ( DB), Paul Gauffre embarque avec elle vers l'Angleterre au printemps 1944. Débarqué sur Utah Beach le août 1944 après avoir été promu lieutenant, il participe à la bataille de Normandie puis à la libération de Paris. Suivant l'avancée de la DB, il se trouve en Lorraine en automne 1944 à la veille de la bataille des Vosges. Le 12 septembre 1944, alors qu'il mène ses hommes au combat lors de la libération de Vittel, Paul Gauffre est tué par une rafale de mitrailleuse. Il est inhumé dans son village natal. Décorations Hommages Une place a été baptisée en son honneur dans son village natal de Neffiès où son nom figure aussi sur le monument aux Morts de la commune À Vittel, la rue dans laquelle il a été tué porte son nom qui est également inscrit sur une plaque commémorative à l'entrée de la voie. À Paris, son nom est inscrit sur le monument commémoratif de la DB, place du 25-Août-1944. Références Voir aussi Bibliographie . . . . Articles connexes Ordre de la Libération Libération de la France Liens externes Résistant français Officier des Forces françaises libres (terrestres) Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Titulaire de la médaille militaire Titulaire de la croix de guerre 1939-1945 Titulaire de la médaille de la Résistance Titulaire de la médaille coloniale Naissance en février 1910 Naissance dans l'Hérault Décès en septembre 1944 Décès à Vittel Décès à 34 ans Mort pour la France
Théodore Noël
Théodore Noël dit « Tiédor », né le à Saint-Maixant et décédé le à Saint-Yrieix-la-Montagne dans la Creuse. Il est un joueur de chabrette, appellation limousine de la musette, et un compositeur de musique folklorique limousine. Biographie Connu dans le milieu de la musique traditionnelle, Tiédor est un autodidacte de génie. Bébé abandonné près de Saint-Maixant, le jour de Noël (), il fut trouvé par le cantonnier du village qui lui donna le prénom de Théodore qui était celui d'un de ses fils. Il est très vite envoyé à Saint-Yrieix-la-Montagne, où il devient berger et maçon. Sans argent ni partition, il fabriquait lui-même sa chabrette et inventait ses premiers airs. D'abord destinée à faire rassembler les brebis, cette pratique périodique lui a vite permis de devenir un joueur de chabrette accompli. Ses capacités d'assimilation lui ont permis d'apprendre à lire et à écrire lors de son service militaire où l'on fit appel à lui pour rédiger des documents pour les mairies ou les écoles. Ces facultés lui ont aussi servi à interpréter, s'approprier, compléter, améliorer les airs d'autrefois, des chansons de France et d'ailleurs. Notes et références Liens externes Naissance dans la Creuse Musicien traditionnel Naissance en décembre 1853 Décès à 83 ans Décès en mai 1937 Décès dans la Creuse
Musée Charles-de-Bruyères
Le musée Charles-de-Bruyères est l'un des deux musées de Remiremont (Vosges). Histoire Le musée est hébergé sur deux étages dans un hôtel particulier du que l'avocat Charles de Bruyères (1823-1905) légua à sa ville natale, en même temps que sa collection de peintures et de souvenirs historiques liés à l'abbaye de Remiremont. Lui-même issu d'une famille d'ancienne noblesse, il avait réuni de nombreux portraits de chanoinesses, d'abbesses, de ducs de Lorraine et d'aristocrates. Collections permanentes Histoire de Remiremont Peinture École du Nord Le musée possède une importante collection de peintures hollandaises du , c'est-à-dire de l'Âge d'or de la peinture néerlandaise. On peut ainsi contempler une Adoration des bergers de Willem de Poorter, un Cortège de la reine de Saba et idolâtrie du roi Salomon de Rombout van Troyen, une Nature morte aux fruits et à la verrerie de Barend Vermeer, un Paysage avec ruines de château de Gillis Neyts, un Paysage boisé et animé, avec ruines de Gysbert Gillis d'Hondecoeter, un Portrait d'homme costumé à l'antique de Nicolaes Maes, un Saül et la pythonisse d'Endor évoquant l'ombre de Samuel de Benjamin Gerritsz Cuyp. Peinture française Les peintures françaises datent du et surtout du . Parmi elles figurent des œuvres variées, exécutées par Félix Ziem (plusieurs vues de Venise), Alexandre Antigna (La Mort du pauvre), Jules Adler (Au faubourg Saint Denis le matin, L'Armistice 1918, Le Chemineau, Un enfant de l'Assistance publique, Intérieur d'atelier, Sur les hautes chaumes) ou Gustave Courbet. On y trouve aussi deux œuvres de Roger-François Picquefeu : Les vieux : hospice de Remiremont Un intérieur Peinture vosgienne Plusieurs salles du musée sont consacrées aux artistes vosgiens des et . Originaire de Haute-Loire, Claude Nozerine (1804-1878) est un Vosgien d'adoption. Le musée expose quelques-unes de ses toiles : Le sabbat à Mabichon (montagne aux environs de Remiremont), Forêt du Girmont, La Diligence. L'œuvre de Louis Français (1814-1897), l'enfant de Plombières-les-Bains, est particulièrement bien représentée par de nombreux paysages, des études de végétaux ou d'arbres, Peupliers près de Senlis Bord de rivière, Ruisseau dans un sous-bois, Route bordée d'arbres, Sentier bordé de fougères, Sous-bois Scène antique, ainsi que quelques personnages, dont Le Peintre de paysages, mais aussi Jeune femme italienne et Jeune femme italienne vue de dos. Le Romarimontain Pierre Waidmann (1860-1937) est également très présent avec Bords de l'Yonne, Une cathédrale, Une chapelle, Colette Waidmann, fille de l'artiste, au bord de l'eau, Rue sous la neige, La Cueillette du houblon à Rambervillers, Sur les pentes de Parmont, Palais rose, Venise, Vue du port de Chioggia, Sainte Geneviève protégeant Paris, Crue de la Seine, . Arts du feu Verrerie d'art Céramique Les arts du feu lorrains sont bien présents également avec les faïences d'Émile Gallé, celles d'Auguste Majorelle, et les grès flammés réalisés par Alphonse Cytère à Rambervillers. Mais aux côtés des productions régionales de la faïencerie de Lunéville-Saint-Clément figurent également celles d'autres centres français tels que Rouen, Moulins, Nevers ou Rioz. Fixés et cires habillées Ethnographie La vie quotidienne locale est évoquée à travers deux salles qui reconstituent une chambre à coucher et une cuisine vosgiennes du . Plusieurs objets caractéristiques du terroir sont ainsi présentés, par exemple une épinette dite de Remiremont – l'une des variantes de l'épinette des Vosges –, un instrument populaire de la famille des cithares, ou une « blaude », la blouse de fête du paysan vosgien, à manches longues, souvent bleue. Expositions temporaires En 2011, en collaboration avec le musée Charles-Friry, le musée Charles-de-Bruyères a présenté une exposition rétrospective consacrée au peintre romarimontain Pierre Waidmann, petit-fils de Charles Friry. Du au , le musée expose la collection de Léon Werth (Remiremont 1878-Paris 1955), critique d'art et ami des artistes Albert Marquet, Félix Vallotton, Pierre Bonnard (arts graphiques), Paul Signac (aquarelles), sans oublier Saint-Exupéry (courriers et dessins). Ainsi que des œuvres de Maurice de Vlaminck (peinture), Chana Orloff (sculpture), Francis Jourdain, Ker-Xavier Roussel, Toulouse-Lautrec (lithographies), Jacqueline Marval (peintures), Hokusai (estampe), Hiroshige (estampe)... Cinquante-deux œuvres. La deuxième partie se déroule aux Archives municipales de Remiremont les mardi, mercredi et jeudi après-midis : courriers, livres dédicacées, écrits. Une vitrine est notamment consacrée à ses liens avec Saint-Exupéry. Notes Voir aussi Articles connexes Musée Charles-Friry Liens externes « Inauguration du musée de Bruyère à Remiremont » (Le Pays lorrain, 1913, p. 505) Les musées municipaux (site de la ville de Remiremont) (New York Art Resources Consortium/Arcade) Remiremont Charles de Bruyeres
Antoine Duc-Quercy
Antoine-Joseph Duc, dit Duc-Quercy, né à Arles le et mort à Écouen au début du mois d'avril 1934, est un journaliste et militant socialiste guesdiste français. Biographie Fils d'un menuisier arlésien, Antoine-Joseph Duc est encore très jeune lorsqu'il se rend à Paris, où il gagne sa vie comme professeur libre. Dans la seconde moitié des années 1870, il s'engage politiquement dans le camp républicain en s'opposant au régime de l'Ordre moral (1873-1877) et en rejoignant les partisans de l'amnistie en faveur des communards. Il appartient alors au mouvement blanquiste. Il embrasse ensuite une carrière de journaliste, empruntant le pseudonyme de Quercy pour collaborer au Cri du Peuple, fondé par Jules Vallès et dirigé par Adrien Guebhard et Séverine. Il y côtoie des rédacteurs de gauche de diverses tendances tels que le blanquiste Georges de Labruyère, le radical Lucien Victor-Meunier, et le marxiste Jules Guesde, fondateur, avec Paul Lafargue, gendre de Karl Marx, du Parti ouvrier français (POF). En 1884, Duc-Quercy fournit de la documentation à Émile Zola pour Germinal. Proche de Guesde et cofondateur du POF, Duc-Quercy devient l'une des personnalités les plus marquantes de ce parti, qui restera longtemps la formation majoritaire de la nébuleuse socialiste française. En , les guesdistes du Cri du Peuple, entrés en désaccord avec des articles complaisants à l'égard du cambrioleur anarchiste Clément Duval et de la théorie - combattue par eux - de la reprise individuelle, se séparent de Labruyère et Séverine, qui reprennent le titre tandis que Guesde, Duc-Quercy, Massard et Goullé rédigeront La Voie du Peuple. Cette scission aura des conséquences durables, qui transparaîtront quelques années plus tard dans les dissensions entre les couples Duc-Quercy et Labruyère-Séverine lors de l'affaire Padlewski. C'est une affaire dramatique qui révèle Duc-Quercy à l'attention du public en 1885. En janvier de cette année, un collaborateur du Cri du Peuple, Ferdinand Chastan, rédige un article ironisant sur un récent fait divers, l'assassinat de Ballerich par Tiburce Gamahut, crime qu'il présente comme une diversion politique finalement profitable à l'avancement des fils de la victime, Charles et Norbert, tous deux policiers. Scandalisés par cet article, les frères Ballerich se rendent, ivres et armés, aux bureaux du journal, au 106 de la rue de Richelieu, avec l'intention de se venger aux dépens de Vallès, ignorant que celui-ci est mourant. Lors de l'attaque, Duc-Quercy s'arme d'un révolver. En état de légitime défense après avoir été atteint à l'épaule et au bras gauche par plusieurs coups d'épée, il blesse mortellement Norbert Ballerich. En 1886, Duc-Quercy écrit plusieurs articles sur le mouvement social en Aveyron, où, avec son confrère Ernest Roche, de L'Intransigeant, il vient soutenir la grève des mineurs de Decazeville et organiser leur ravitaillement ainsi que leur résistance pacifique. Il parvient même à convaincre les forgerons de faire cause commune avec les mineurs. Les députés socialistes Émile Basly et Zéphyrin Camélinat viennent également encourager l'endurance des grévistes. Protégés par leur immunité parlementaire, Basly et Camélinat ne sont pas concernés par la réaction du gouvernement Freycinet, qui, le , fait arrêter et emprisonner leurs camarades journalistes, inculpés d'atteinte à la liberté du travail. À la suite de cette arrestation, cause de vifs débats à la Chambre, Roche et Duc-Quercy, défendus par Alexandre Millerand et Georges Laguerre, sont condamnés par le tribunal de Villefranche à quinze mois de prison. Ils bénéficient cependant, le , d'un décret gouvernemental leur faisant remise du restant de leur peine. Considérés comme des héros par leurs camarades socialistes, Roche et Duc-Quercy avaient été envisagés, pendant leur captivité, pour se présenter à une législative partielle organisée à Paris le (pour remplacer Henri Rochefort, qui venait de démissionner). Soutenu par Duc-Quercy, qui avait fait valoir le passé ouvrier de son compagnon d'infortune, Roche avait finalement été investi par tirage au sort, mais c'est le radical Alfred Gaulier qui avait été élu. Le nom Duc-Quercy est quant à lui présenté sans plus de succès le à une municipale partielle dans le X arrondissement (quartier de l'Hôpital-Saint-Louis), arrivant en quatrième position, loin derrière un autre candidat socialiste, le possibiliste (FTSF) Eugène Faillet. En 1887, Duc-Quercy retrouve Camélinat et Basly lors des manifestations de l'extrême-gauche parisienne contre la candidature de Jules Ferry à la présidence de la République à la suite de la démission de Jules Grévy (). Entre 1888 et 1889, Duc-Quercy est présent en Algérie, où il dirige la rédaction du Radical Algérien de Victor Basset avec l'aide de Fernand Grégoire. En 1889, de retour en Europe, il se présente à Toulon, dans la circonscription du radical-socialiste Camille Raspail, qui est réélu. Par la suite, Duc-Quercy se représentera - sans succès - à plusieurs reprises aux législatives : en 1893 et 1906 dans l'Aveyron, contre le radical Émile Maruéjouls, en 1910 et 1912 dans le Vaucluse, contre le radical-socialiste Louis Tissier. En 1892, accompagné de Baudin, Duc-Quercy apporte son soutien à une nouvelle grève, celle des mineurs de Carmaux, provoquée par le licenciement du maire syndicaliste socialiste Jean-Baptiste Calvignac, jusqu'alors employé comme ajusteur par la compagnie minière. Ce mouvement ayant poussé le dirigeant de la compagnie, le marquis de Solages, à démissionner de son siège de député, Duc-Quercy se voit offrir l'investiture socialiste en vue de l'élection législative partielle qui doit se tenir en . Loin de faire l'unanimité (Calvignac lui est plutôt hostile), il refuse finalement cette offre, ce qui oblige les socialistes carmausins à se tourner vers un ancien député opportuniste connu pour ses idées avancées, Jean Jaurès, qui sera élu et deviendra ainsi le chef du socialisme parlementaire. Internationaliste convaincu, Duc-Quercy communique avec les sociaux-démocrates allemands, dont les principaux chefs, August Bebel et Wilhelm Liebknecht (père de Karl, que le socialiste français fit sauter sur ses genoux), comptent parmi ses amis. Il manifeste également sa solidarité avec d'autres socialistes européens. Ainsi, en 1894, Antoine Duc-Quercy et son épouse Angèle (elle-aussi journaliste et socialiste, condamnée en 1891 à deux mois de prison pour avoir organisé la fuite du nihiliste polonais Stanislas Padlewski) se rendent en Sicile pour y soutenir la révolte des fasci, ces ligues socialistes de travailleurs sévèrement réprimées par le gouvernement Crispi. Le couple de journalistes est cependant rapidement expulsé. En 1895, Duc-Quercy collabore au journal socialiste La Petite République (142, rue Montmartre) dont le rédacteur en chef est alors Alexandre Millerand. À l'instar de ses camarades guesdistes du POF puis du Parti socialiste de France, Duc-Quercy œuvre à l'unification des socialistes français au sein de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO). Il deviendra ainsi secrétaire général de L'Humanité, l'organe de la SFIO dirigé par Jaurès. Duc-Quercy fera d'ailleurs partie des proches collaborateurs de Jaurès présents autour de la table du café du Croissant au moment de l'assassinat du dirigeant socialiste. Successeur de Jaurès à la direction du journal, Pierre Renaudel écarte Duc-Quercy de L'Humanité. Toujours à l'écoute des luttes sociales, Duc-Quercy vient soutenir la révolte des vignerons du Languedoc en 1907. En août de cette même année, il est donc logiquement nommé représentant de la fédération socialiste de l'Aude au national de la SFIO à Nancy et plaide avec succès pour que le congrès suivant soit organisé dans le Midi. En 1914, il est le secrétaire de Guesde quand celui-ci entre au gouvernement. Antoine Duc-Quercy meurt à Écouen au début du mois d'. Iconographie Le peintre Jean Béraud a fait de Duc-Quercy le modèle du Christ de La Madeleine chez le Pharisien. Ce tableau a fait scandale au Salon de 1891 car il replace la scène biblique dans le monde politique et littéraire parisien de la fin du . Références Bibliographie Adéodat Compère-Morel (dir.), Encyclopédie socialiste, syndicale et coopérative de l'Internationale ouvrière, vol. 3, Paris, Quillet, 1912, . Naissance en mai 1856 Décès en avril 1934 Naissance à Arles Journaliste français du XIXe siècle Journaliste français du XXe siècle Personnalité du Parti ouvrier français Personnalité de la Section française de l'Internationale ouvrière Collaborateur de L'Humanité Décès à Écouen Décès à 77 ans Décès en Seine-et-Oise
Frades
Frades, commune de la province de La Corogne Frades, freguesia dans le district de Braga
Krichim
Krichim (en ), est une ville du sud de la Bulgarie. Géographie La ville est le centre administratif de l'obchtina (municipalité) de Krichim et est située au sud-ouest de l'oblast de Plovdiv, près de la ville de Perouchtitsa. La ville est la seule localité de la municipalité de Krichim. La ville est située au pied des pentes nord des Rhodopes dans la , à 20 km au sud-ouest de Plovdiv. La rivière Văča, un affluent important de la Maritsa, traverse la ville. En 2015, la ville comptait une population de . Notes et références Ville en Bulgarie
Muitos Capões
Muitos Capões est une municipalité brésilienne située dans l'État du Rio Grande do Sul. Notes et références Municipalité au Rio Grande do Sul
Attentat de Göteborg
L'attentat de Göteborg est une attaque à la bombe survenue le 28 septembre 2021 dans un immeuble situé Övre Husargatan 20, à , à Göteborg, en Suède. 16 personnes ont été blessées dont 4 gravement. Auteur Le 6 octobre 2021, le principal suspect, Mark Lorentzon, âgé de 55 ans, a été retrouvé mort dans les eaux de Göteborg, après s'être probablement suicidé. Le suspect habitait dans l'immeuble et risquait d'en être expulsé. Notes et références Septembre 2021 2021 en Suède Attentat en Suède
Grèce aux Jeux paralympiques d'hiver de 2014
La Grèce participe aux Jeux paralympiques d'hiver de 2014, à Sotchi, en Russie, du 7 au . Il s'agit de la troisième participation de ce pays aux Jeux d'hiver. La Grèce n'a toujours envoyé que de très petites délégations aux Jeux d'hiver, et n'y a jamais remporté de médaille. Elle est représentée par un seul athlète lors de ses premiers Jeux en 2002 (à Salt Lake City), puis est absente des Jeux de 2006, et envoie deux athlètes aux Jeux de Vancouver en 2010. Aux Jeux de Sotchi, la Grèce n'a qu'un représentant : Efthymios Kalaras. Médaillé d'argent en lancer de disque aux Jeux paralympiques d'été de 2004 à Athènes, Kalaras participe ici aux épreuves de ski alpin. Par discipline Ski alpin Efthymios Kalaras, unique représentant grec, concourt aux épreuves en catégorie assise, en monoski. Références Voir aussi Grèce aux Jeux olympiques d'hiver de 2014 Délégation aux Jeux paralympiques d'hiver de 2014 Paralympique 2014
Weikert
Weikert est un nom propre germanique qui peut faire référence à : Patronyme Grete Weikert (1914-), skieuse alpine autrichienne ; Thomas Weikert (1961-), dirigeant sportif allemand de tennis de table. Patronyme germanique
Giuseppe Signori
Giuseppe Signori, surnommé Beppe Signori (né le à Alzano Lombardo en Lombardie) est un ancien footballeur international italien qui jouait au poste d'avant-centre. Il fut l'un des meilleurs buteurs du championnat d'Italie. Il est encore à ce jour () avec 188 buts en 344 matchs de Série A le buteur de la Serie A. Biographie Débuts Giuseppe Signori commence sa carrière dans de modestes clubs professionnels italiens : Leffe, Piacenza et Trento. Il y joue essentiellement au poste d'ailier gauche. Sa carrière prend un tournant en 1989 quand il est repéré par l'entraîneur de Foggia, le tchèque Zdenek Zeman. Ce dernier est un adepte d'une formation en 4-3-3 et d'un football ultra offensif, il transforme Signori en un véritable attaquant. Il se révèle dans cette équipe, décrochant le titre de champion de Série B en 1991 et une très honorable en Série A en 1992. Les années à la Lazio À l'été 1992, il signe donc dans un club italien, la Lazio Rome. Il s'y impose immédiatement devenant dès sa première saison meilleur buteur du championnat avec 26 buts. Il récidive en 1994 avec 23 buts en 24 matchs, soit une moyenne de près d'un but par match. À l'été 1994 Zdenek Zeman le rejoint à la Lazio et Giuseppe Signori continue d'empiler les buts. À l'été 1995, le président Sergio Cragnotti envisage de le vendre à Parme pour une importante somme d'argent, il sera contraint de renoncer à ce projet devant la fureur des supporters de la Lazio. Il est à nouveau meilleur buteur du championnat en 1996. En Zdenek Zeman est licencié. 6 mois plus tard Sven-Göran Eriksson l'entraîneur de la Sampdoria prend les rênes de la Lazio, il perd alors sa place de titulaire au profit de Roberto Mancini que Erikson a emmené avec lui de Gênes. Il doit alors quitter le club et signe pour ce même club de la Sampdoria. Son passage à Rome aura été riche en succès individuel et d'estime auprès des supporters de la Lazio même s'il n'a pas pu ramener un titre au club. Il a en effet accumulé les place d'honneur : en 1993, en 1994, en 1995, en 1996 et en 1997. L'été indien à Bologne Après ce passage mitigé à Gênes, il prend la direction de Bologne pour se relancer. Désormais dans la trentaine il va se découvrir dans ce club une seconde jeunesse, participant grandement tous les ans au maintien, voire parfois mieux, de ce club sans grand moyen financier. La première année étant la plus belle, il forme une paire d'attaquant redoutable avec le suédois Kennet Andersson. Ce duo emmène le club depuis la coupe Intertoto jusqu'en demi-finale de la Coupe de l'UEFA en 1999. Il ne s'inclinera que face à l'Olympique de Marseille après avoir éliminé des clubs comme le Sporting CP, le Betis Séville ou encore l'Olympique lyonnais. Il quittera le club en 2004 et la saison suivant son départ Bologne sera relégué en Série B. Une fin de carrière exotique. À 36 ans, il signe en Grèce à l'Iraklis Salonique ou il ne connaîtra pas un grand succès avant de finir sa carrière l'année suivante en Hongrie au FC Sopron. Équipe d'Italie : une relation tumultueuse Il découvre la Nazionale en 1992. Son passage en sélection sera très mouvementé. En effet, il est assez logiquement convoqué pour disputer la coupe du monde 1994 puisqu'il est le meilleur buteur des deux derniers championnats d'Italie. Mais il n'y jouera pas à son véritable poste, le sélectionneur Arrigo Sacchi le titularisant au poste de milieu gauche. Pour la finale contre le Brésil, le sélectionneur lui demande même de jouer arrière latéral gauche pour profiter de ses qualités de contre-attaquant. Il refuse et ce sera le début de nombreux jours de polémique dans les journaux italiens après la finale. Même s'il connaîtra quelques autres sélections en équipe d'Italie après la coupe du monde cette brouille avec Arrigo Sacchi stoppera sa carrière internationale. Ainsi, malgré son titre de meilleur buteur du championnat d'Italie en 1996, il n'est pas retenu pour l'Euro 1996 par Sacchi. En tout, il aura obtenu 28 sélections pour 7 buts. Particularités Giuseppe Signori tirait les pénaltys avec seulement un pas d'élan car il considérait que les gardiens de but avaient moins de temps pour anticiper ses tirs. Il utilisait pour jouer des chaussures de pointure inférieure à sa taille car il considérait que la pression exercée sur ses pieds accentuait ses sensations au niveau des pieds et donc améliorait son toucher de balle. Statistiques en Championnat Palmarès Palmarès en club Palmarès en sélection Coupe du monde : FInaliste : 1994. Distinctions personnelles Élu meilleur joueur du championnat d'Italie en 1993 Notes et références Liens externes Naissance à Alzano Lombardo Naissance en février 1968 Footballeur international italien Joueur de l'UC Albinoleffe Joueur du Piacenza FC Joueur de l'US Foggia Joueur de la Lazio Rome Joueur de l'UC Sampdoria Joueur du Bologne FC 1909 Joueur de l'Iraklis Thessalonique Joueur du FC Sopron
Colares (Brésil)
Colares est une municipalité brésilienne située dans l'État du Pará. Elle fut célèbre à la fin des années 1970 en raison d'attaques d'OVNIS sur la population civile qui ont donné lieu à l'opération Prato, une opération militaire destinée à enquêter sur ces attaques parfois mortelles dues à un rayon lumineux qui causait des brûlures et une nécrose très rapide de la peau touchée par le rayon. L'opération Prato dura quatre mois environ, à l'automne 1977 mais fut stoppée prématurément, trois mois environ avant la fin des attaques qui s'arrêtèrent définitivement au mois de mars 1978. Notes et références Municipalité au Pará
Épopée à Rome
L’épopée à Rome acquiert un statut tout différent de celui qu'elle possédait en Grèce. Si à l’époque grecque classique, l’origine des épopées homériques se perd dans des temps légendaires, à Rome en revanche, son origine est bien connue, ses auteurs bien définis et l’influence grecque, donc étrangère, est déterminante. Les écrivains s'adonnant à l’écriture de poèmes épiques sont en effet avant tout des érudits, fins connaisseurs d’une poésie grecque dont ils n'hésitent pas à s'inspirer largement, aussi bien d’un point de vue technique qu’en ce qui touche le fond des textes. Résumé La première épopée en latin est en réalité une traduction de l’Odyssée réalisée par un esclave d’origine grecque, Livius Andronicus. Ennius entreprend de composer une épopée de sujet latin, mais il utilise un vers d’origine grecque, l’hexamètre dactylique. L’épopée latine se constitue donc en partie par rapport au modèle grec, qui pèse considérablement sur la littérature latine. L’Énéide de Virgile, l’épopée latine la plus célèbre, est le récit du périple d’Énée, ancêtre mythique des romains fuyant Troie assiégée par les grecs. L’Énéide remplit ainsi une fonction qu'elle partage avec beaucoup d’épopées, celle de donner à un peuple des récits fondateurs. Cependant, l’épopée latine se distingue radicalement de l’épopée de type homérique : il ne s'agit pas de récits constitués par une tradition mais de textes élaborés par des auteurs connus. À l’image des Géorgiques, l’Énéide reflète également une volonté de dépasser la poésie pour conférer à l’œuvre une visée didactique, une dimension utile. Ainsi, si Virgile y déploie tout son talent poétique, par exemple dans ses variations de style et son excellente maîtrise de l’hexamètre dactylique, il cherche à inculquer aux latins l’amour de leur patrie, du sol natal, des anciennes vertus, par l’exaltation du sacrifice personnel, exprimé au travers des pérégrinations d’un homme qui s’identifie, quel qu’en soit le prix à payer, à sa nation, et lui sacrifie tout. C’est que l’Énéide comme poème national est avant tout le résultat d’un projet politique, une œuvre de propagande, commandée par Mécène, s’efforçant de légitimer le pouvoir personnel d’Auguste, mais dans laquelle transparaît la foi de son auteur dans la nation romaine, dans l’ère de paix et de stabilité promise par l’empereur. Le succès de l’Énéide, qui bien qu'inachevée fut étudiée par tous les écoliers romains, manifestant bien l’unicité de l’œuvre, ne sera jamais démenti. La Pharsale de Lucain se distingue très originalement de l’Énéide. Rejetant toute idée de merveilleux, Lucain s'attache à dépeindre des évènements historiques liés à un passé proche, ceux qui se déroulèrent durant la guerre civile qui opposa Jules César à Pompée, à des fins plus esthétiques que réellement historiques. Dans la littérature latine de l'époque tardive paraissent des œuvres atypiques comme la Psychomachie de Prudence qui inaugurent le genre de l'épopée allégorique. Le poète chrétien s'inspire d'ailleurs du modèle de Virgile, dont il va jusqu'à reprendre des vers entiers. Catégorisation L'histoire a retenu 3 types d'épopées : L'épopée légendaire Elle décrit des faits éloignés dans le temps, échappant alors à l'investigation historique et recourant au merveilleux le plus organisé. On trouve : Livius Andronicus, Odissia (l’Odyssée) Virgile, l’Énéide Valerius Flaccus, les Argonautiques Stace, l’Achilléide et la Thébaïde Claudien, De raptu Proserpinae (Le Rapt de Proserpine) et la Gigantomachie L'épopée semi-historique ou historico-légendaire Elle relate des événements récents proprement historiques et en propose une lecture religieuse. On trouve : Naevius, Bellum Punicum (La Guerre punique). Silius Italicus, Punica (La Guerre punique). Pétrone : une allusion au Bellum ciuile dans son roman, le Satyricon. L'épopée historique Elle refuse le merveilleux divin et donne des faits qu'elle relate selon une interprétation rationnelle. On trouve : Ennius, les Annales Lucain, la Pharsale (La Guerre civile). Claudien, De bello Getico (Sur la guerre des Gètes). Prudence, la Psychomachie Époque archaïque Livius Andronicus Naevius Ennius Époque classique Virgile Ovide Lucain Époque tardive Bibliographie Notes et références Liens externes Épopée Littérature latine
Petroleumhaven
Petroleumhaven est une darse du port d'Amsterdam sur le canal de la Mer du Nord aux Pays-Bas. Histoire Le stockage d'hydrocarbure dans la ville a été interdit par le conseil de la ville en 1862 pour des raisons de sécurité. Le bassin a été construit en forme de fer à cheval, pour qu'en cas d'accident, l'entrée puisse être fermée rapidement sans que les hydrocarbures ne se répandent dans l'IJ. Le , lors de la bataille des Pays-Bas la zone a été bombardée par le Royaume-Uni pour éviter que le stockage ne tombe aux mains des allemands. La moitié de la capacité de stockage a été détruite ou gravement endommagée. De nos jours les hydrocarbures sont stockés dans le Amsterdam-Westpoort, construit à l'extérieur de la ville. La darse est située sur la rive sud du Canal de la Mer du Nord, dans le crée en 1872 à l’ouest de la ville dans le cadre de l’. Les activités actuelles Aujourd'hui Vopak utilise les 21 réservoirs du dock qui ont une capacité de Port d'Amsterdam Transport de l'énergie
Groupe 3 du tableau périodique
Le groupe 3 du tableau périodique, autrefois appelé groupe A dans l'ancien système IUPAC utilisé en Europe et groupe B dans le système CAS nord-américain, contient les éléments chimiques de la , ou groupe, du tableau périodique des éléments : {| class="wikitable" style="text-align:left" |- ! Période ! colspan="2" | Élément chimique ! Z ! Famille d'éléments ! Configuration électronique |- | style="text-align:center" | 4 ! Sc | Scandium | style="text-align:right" | 21 | Métal de transition | |- | style="text-align:center" | 5 ! Y | Yttrium | style="text-align:right" | 39 | Métal de transition | |- | style="text-align:center" | 6 ! Lu | Lutécium | style="text-align:right" | 71 | Lanthanide | |- | style="text-align:center" | 7 ! Lr | Lawrencium | style="text-align:right" | 103 | Actinide | |} ( * ) Exception à la règle de Klechkowski : lawrencium Lr. Le tableau périodique se présente dans ce cas de la façon suivante (les éléments du groupe 3 sont soulignés par des bords épais) : Les éléments du groupe 3 appartiennent au bloc d du tableau périodique. Définition historique Si les deux métaux de transition de ce groupe sont toujours le scandium et l'yttrium, la nature du lanthanide et de l'actinide suivants ne fait pas consensus chez les chimistes. Ainsi, outre l'option qui place le lutécium et le lawrencium dans le à la suite de la recommandation de l'IUPAC de 1988, la représentation traditionnelle, encore aussi répandue que celle-ci, place le lanthane et l'actinium dans le groupe 3, avec dans ce cas l' sur la : {| class="wikitable" style="text-align:left" |- ! Période ! colspan="2" | Élément chimique ! Z ! Famille d'éléments ! Configuration électronique |- | style="text-align:center" | 4 ! Sc | Scandium | style="text-align:right" | 21 | Métal de transition | |- | style="text-align:center" | 5 ! Y | Yttrium | style="text-align:right" | 39 | Métal de transition | |- | style="text-align:center" | 6 ! La | Lanthane | style="text-align:right" | 57 | Lanthanide | |- | style="text-align:center" | 7 ! Ac | Actinium | style="text-align:right" | 89 | Actinide | |- | style="text-align:center" | 8 ! Ubu | Unbiunium | style="text-align:right" | 121 | Élément hypothétique | |} ( * ) Exceptions à la règle de Klechkowski : lanthane La, actinium Ac, élément 121. Le tableau périodique se présente dans ce cas de la façon suivante (les éléments du groupe 3 sont soulignés par des bords épais) : Cette représentation traditionnelle impacte également la composition du bloc d du tableau périodique, car le lanthanide et l'actinide qui s'y trouvent sont alors le lanthane et l'actinium, et non plus le lutécium et le lawrencium. Elle diffère également, par exemple, de celle retenue par Pekka Pyykkö dans son tableau périodique étendu proposé en 2011 : Position de l'IUPAC L'IUPAC a constitué en 2015 un groupe de travail spécifique ayant pour objectif de trancher la question. Ce groupe de travail a rendu des conclusions préliminaires en janvier 2021 sans recommandation explicite mais en formulant trois principes généraux : (1) tous les éléments doivent être rangés dans l'ordre croissant de leur numéro atomique ; (2) le ne doit pas être scindé en « deux parties très inégales » ; (3) les blocs doivent avoir pour largeur 2, 6, 10 et 14 éléments en accord avec les principes de la mécanique quantique à la base du tableau périodique. La délimitation des blocs est considérée comme approchée, de même que l'allocation des configurations électroniques, en relevant notamment le cas du thorium. Ces trois principes généraux ne sont satisfaits qu'en plaçant le lutécium et le lawrencium dans le groupe 3 : la disposition historique plaçant le lanthane et l'actinium dans le groupe 3 contrevient au point (2), tandis que la disposition plaçant les et actinides ensemble sous le tableau contrevient au point (3) ; en conséquence, la disposition plaçant le lutécium et le lawrencium dans le groupe 3 est proposée comme compromis. Notes et références Groupe 3
Wandering River
Wandering River est un hameau (hamlet) du Comté d'Athabasca, situé dans la province canadienne d'Alberta. Références Annexes Articles connexes Liste des communautés d'Alberta Liste des hameaux d'Alberta Hameau en Alberta
Yair Klein
Yair Klein (), né en 1942, est un ancien lieutenant-colonel de l'armée israélienne qui a fondé sa propre compagnie privée de mercenaires, Hod Hahanit (« la pointe du javelot » en hébreu). Hod Hahanit était active dans plusieurs zones de conflits qui ont connu de graves violations des droits de l'homme en Afrique et en Amérique du Sud, notamment en Sierra Leone et en Colombie. Condamné par la justice colombienne à 10 ans et 8 mois de prison pour entraînement de groupes terroristes et incitation au délit, il a été arrêté en août 2007 en Russie en vertu d'un mandat d'arrêt d'Interpol. Libéré le , il s'est réfugié depuis en Israël. Biographie Yair Klein est né en 1943 dans le kibboutz Nitzanim. En 1962, il s’est engagé dans la brigade de parachutistes de l'armée israélienne, devenu instructeur de l’école de parachutistes il a rejoint un corps d’élite entraîné pour accomplir des « missions spéciales ». Il était chargé de tuer des Arabes palestiniens qui collaboraient avec les forces israéliennes de sécurité et étaient suspectés d’être devenu des agents doubles. Dans les années 1970, il revient au corps des parachutistes, au sein duquel il a été nommé sous-chef de la zone de la vallée de Beït Shéan. En 1977, il se retire de l'armée pour monter son entreprise Hod Hahanit spécialisée dans l’exportation d’armes et d’équipement militaire. Étapes principales de ses activités Sierra Leonne En 1999, Yair Klein fut arrêté à Freetown, capitale de Sierra Leone, il est accusé d'avoir équipé et entrainé avec deux autres israéliens, Shimonis Jaude et Oris Zoller, le groupe armé, le RUF (Revolutionary United Front), principal responsable de la Guerre civile de Sierra Leone. Il fut acquitté en 2000 et autorisé à retourner en Israël après 16 mois passés en prison. Guatemala Hod Hahanit a entrainé, dans le cadre d'un contrat arrangé par la société israélienne IMI, des officiers de la police guatémaltèque responsable des escadrons de la mort. Colombie La Colombie constitue l'étape la plus importante de la carrière de Yair Klein, il a participé à la formation des groupes d’autodéfenses interdits par l’État colombien pour leur relations avec les narcotrafiquants et une bonne partie des futurs chefs des groupes paramilitaires réputés comme les pires monstres de l’histoire colombienne. Pendant 3 ans, il a supervisé les attaques paramilitaires qui ont effectué au minimum 40 massacres. Plusieurs chefs des cartels de la drogue, dont Pablo Escobar et José Gonzalo Rodríguez Gacha (connu comme le « Mexicain »), lui ont confié la formation d'éléments de leurs troupes à raison de par élève et par cour, certains élèves sont morts dans des exercices de combat. Il a également enseigné des cours de torture, , a témoigné, le paramilitaire Alonso Baquero . Poursuite judiciaire Condamnation Le , Yair Klein est identifié sur un film vidéo diffusé par la chaîne américaine NBC dans lequel il apparaît entraînant des membres d'unités du cartel de la drogue. La police israélienne ouvre une enquête sur l'affaire. En , il est condamné par la Cour spécialisée de Manizales pour avoir « instruit et entretenu des camps pour participer à la formation de groupes terroristes ». La condamnation vise également ses concitoyens Melnik Ferry et Tzedaka Abraham. En , la condamnation fut ratifiée par le Tribunal Supérieur de la même ville. Mandat d'arrêt international Le , Interpol émet des circulaires rouges contre les trois mercenaires. Le mandat d'arrêt est en vigueur dans 186 pays du monde. Arrestation Il a été arrêté en à l'aéroport de Domodedovo à Moscou alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour Tel-Aviv avec un faux passeport. La Colombie demande alors son extradition. En , la Cour suprême de la fédération de Russie confirme la décision du parquet russe prise en d'extrader l'Israélien, mais la Cour européenne des droits de l'homme que Klein avait déjà interpelée pour empêcher son expulsion eu égard au risque sérieux de mauvais traitements à son égard en Colombie, somme la Russie à s'abstenir de l'extrader jusqu'à nouvel ordre. La Colombie a jugé inacceptable cette décision, et a protesté contre la déclaration de la Cour selon laquelle Bogota serait incapable de garantir qu'Yair Klein ne subira pas de mauvais traitements. Le ministre colombien des Affaires étrangères Jaime Bermúdez a déclaré que la suprématie de la loi est assurée en Colombie qui respecte les droits de l'homme et que la Colombie garantit que les droits de Yair Klein ne seront pas lésés. Voir aussi Conflit armé colombien Autodéfenses unies de Colombie Références Colonel israélien Mercenaire Personnalité condamnée pour activités terroristes Escadron de la mort Histoire de la Colombie Histoire de la Sierra Leone Naissance en août 1942
Pleasant City
Le village américain de est situé dans le comté de Guernsey, dans l’Ohio. Lors du recensement de 2010, il comptait . Démographie Références Liens externes Village dans l'Ohio Comté de Guernsey
Indigastrum
Indigastrum est un genre de plantes dicotylédones de la famille des Fabaceae, sous-famille des Faboideae, originaire d'Afrique, du sous-continent indien et d'Australie, qui comprend une dizaine d'espèces acceptées. Liste d'espèces Selon : Indigastrum argyraeum (Eckl. & Zeyh.) Schrire Indigastrum argyroides (E.Mey.) Schrire Indigastrum burkeanum (Harv.) Schrire Indigastrum candidissimum (Dinter) Schrire Indigastrum costatum (Guill. & Perr.) Schrire Indigastrum fastigiatum (E.Mey.) Schrire Indigastrum guerranum (Torre) Schrire Indigastrum niveum (Willd. ex Spreng.) Schrire & Callm. Indigastrum parviflorum (Wight & Arn.) Schrire Notes et références Liens externes Faboideae Genre de Fabaceae (nom scientifique)
Rue Leroi-Gourhan
La rue Leroi-Gourhan est une voie du de Paris, en France. Situation et accès La rue Leroi-Gourhan est une voie publique située dans le de Paris. Elle débute allée du Général-Denain et se termine au 13, rue George-Bernard-Shaw. Origine du nom Elle porte le nom de l'ethnologue et préhistorien français André Leroi-Gourhan (1911-1986). Historique La voie est créée dans le cadre de l'aménagement de la ZAC Dupleix sous le nom provisoire de « voie BT/15 » et prend sa dénomination actuelle le . Références Annexes Articles connexes Liste des voies du 15e arrondissement de Paris Liens externes Rue Leroi-Gourhan (mairie de Paris) Leroi-Gourhan Leroi-Gourhan
Dentex dentex
Le denti ou denté commun (Dentex dentex) est une espèce de poissons de la famille des Sparidae. Description Le denti est un grand prédateur côtier, chassant au fond : sur des hauts fonds ou tombants entre de profondeur. Il est reconnaissable aux deux canines pointues et blanches situées à l'avant de sa mâchoire inférieure. Distribution Il est très répandu entre , bien qu'il puisse descendre jusqu'à plus de . On le trouve en Méditerranée, en mer Noire, et sur la côte ouest Atlantique, de la Bretagne jusqu'au Sénégal y compris au Cap-Vert mais pour une sous-espèce endémique. Biologie Alimentation Les jeunes se nourrissent de zooplancton, les adultes de poissons, crustacés et céphalopodes. Reproduction Il se reproduit d'avril à juin, principalement en mai. Les jeunes sont grégaires, les adultes sont solitaires. Notes et références Voir aussi Articles connexes Les autres espèces de Sparidés Les autres espèces de Dentés Liste des poissons de l'océan Atlantique Liste des poissons de Méditerranée Liens externes Perciformes (nom scientifique) Sparidae
Rhagoduna puccionii
Rhagoduna puccionii est une espèce de solifuges de la famille des Rhagodidae. Distribution Cette espèce est endémique de Somalie. Étymologie Cette espèce est nommée en l'honneur de Nello Puccioni (1881–1937). Publication originale Caporiacco, 1927 : Scorpioni e Solifugi raccolti in Somalia dai prof. Stefanini e Puccioni nel 1924. Monitore Zoologico Italiano, , . Liens externes Notes et références Rhagodidae Espèce de solifuges (nom scientifique) Faune endémique de Somalie
Matagalpa
Matagalpa est une grande ville et une des plus importantes municipalités du Nicaragua, capitale du département éponyme, située à au nord-est de Managua, la capitale du pays, à à l'est de León, la deuxième ville du pays, et à au sud-est de Granada, la plus grande ville touristique du Nicaragua. La population de la ville est de habitants (recensement de 2015). La municipalité qui a une superficie de 620 km² rassemble une population estimée à habitants en 2019, ce qui la placerait au 3ème rang des municipalités du Nicaragua après celles de Managua et de León; soit une densité de population de . La cité est surnommée "Perle du Nord" (en espagnol: Perla del Septentrión), en raison de sa situation géographique au nord du Nicaragua et sur les hauteurs lui permettant d'échapper au climat tropical chaud. Cette ville dynamique est également réputée comme un grand économique du pays portant le titre flatteur de "Capitale de la production", grâce à l'importance et la variété de ses activités agricoles et commerciales. À partir de 1542, elle abritait le siège du Corregimiento de Matagalpa, au sein de la division territoriale et administrative de la Capitainerie générale du Guatemala de l'Empire espagnol. La ville a été fondée en tant que village (en espagnol: pueblo) le 5 avril 1851 et reçut le titre de cité (en espagnol: ciudad) le 14 février 1862. L'agriculture de cette région montagneuse est essentiellement centrée sur la culture du café, qui correspond à la seconde zone de production nicaraguayenne après celle du Département de Jinotega, et à celle des fruits exotiques destinés à l'exportation (oranges, pamplemousses, bananes et bananes plantins). Toponymie Le nom de Matagalpa vient du peuple indigène qui vivait sur ces terres. Étymologiquement, diverses interprétations ont été proposées. L'anthropologue de Matagalpa, le Mario Rizo Zeledon et l'historien Eddy Kuhl Arauz pensent, comme l'historien Jerónimo Pérez, que le terme Matagalpa vient précisément dans la « langue Matagalpa » (Daniel Garrison Brinton) - ou « hybride matagalpa-nahuatl » - de l'expression maika-calpa, de maika - "grosse tête" et calpul - "peuple". Cela coïncide avec la réalité historique, puisque Matagalpa est la plus grande ville du centre-nord du Nicaragua depuis l'époque précolombienne et apparaît ensuite dans les archives ecclésiastiques de l'époque coloniale comme « la ville indienne de Matagalpa » ou "'Pueblo Grande (grand peuple) avec ses deux parties, Molagüina et Solingalpa. Cependant, l'architecte Octavio Malpica, locuteur Nahuatl, estime lui, que le mot "Matagalpa" vient de la langue Pipil et est composé des mots matat (qui signifie "filet", "piège") galli ou kalli (qui signifie "Maison, structure, toit") et pan (qui signifie "Lieu" d'abondance "). Par conséquent, Matagalpa (ou Matlalkalpan) signifierait « Lieu où les pièges abondent ». Il s'accorde en cela avec l'ingénieur Alfonso Valle qui interprète le nom de la ville comme Matlatl-calli-pan ou « Maison des filets ». Par contre, le professeur Luis Cuadra Ceas traduit Matagalpa par matlactli-calli-pan ou « Dans les dix maisons (ou familles) », tandis que le Alejandro Dávila Bolaños évoque matlati-galpa ou « Territoire des frondeurs » (guerriers armés de frondes) et que le prêtre catholique et linguiste Guillermo Kiene (1898-1959), estime que Matagalpa semble provenir du sumo et signifierai « Allons où sont les rochers ». D'autres interprétations, comme « Ici à côté de l'eau » ou « Entre les montagnes », seraient clairement liées à la situation géographique de la ville, sur les rives du Río Grande de Matagalpa et entourée de montagnes Histoire Les habitants de la région centrale du Nicaragua, à l'arrivée des Espagnols, étaient appelés: Chontales selon Gonzalo Fernández de Oviedo (1527), Uluas ou Taulepaulua par Diego García de Palacios (1576), Popolucas par le Frère Blas Hurtado y Plaza en 1748, et parfois appelés Xicaques ou Lencas. Les Matagalpas La langue de ces habitants est appelée "matagalpa" depuis 1891 lorsque le linguiste Daniel Garrison Brinton l'a étudiée et classée. Un document de 1855 mentionne 97 mots et expressions de la langue matagalpa (section Daniel G. Brinton de l'American Philosophical Library à Philadelphie). Cette langue a disparu depuis 1875. Elle avait précédemment porté différentes dénominations telles que chontal, populuca, cacaopera et pantasma. Le terme "Matagalpa" est également utilisé pour le nom du groupe ethnique lui-même. De nombreuses villes étaient habitées par les Matagalpas telles que; Susucayán, Apalí, Mozonte, Alcayán, Tapacusí, Caulatú, Quilalí, Apasupo, Yalagüina, Palacagüina, Condega, Jinotega, Sébaco, Metapa, Olominapa, Tecomapa, Matagalpa, Molagüina, Solingalpa, Moteote Yay Teustepe, Juigalpa et Acoyapa. Il convient de noter que cette région n'était pas occupée par les groupes ethniques de Chorotegas, ou Niquiranos, ou Maribibians, qui vivaient dans la zone chaude de la bordure du Pacifique et étaient d'origine mésoaméricaine et parlaient des langues liées au nahuatl; tandis que le matagalpa est apparenté aux langues d'origine chibchas, de la famille misumalpane. Le développement de ces cultures a été relativement élevé entre les et , comme en témoignent les restes des meules, de la poterie, des peintures rupestres et des sculptures en pierre qu'ils ont laissées. En particulier, les Matagalpa produisaient des céramiques d'un style connu aujourd'hui sous le nom de "Ceramica Negra" (poterie noire) et "Naranja Segovia" (Segovia orange), ils ont également sculpté des statues en pierre représentant leurs chefs et leurs guerriers. Les interprètes d’origine Nahuatl et Chorotega qui accompagnaient les Espagnols, les ont appelés "chontales" et "popolucas", ce qui signifie "étrangers" et "balbutiements" ou "balbutiants", comme le dit Jaime Incer Barquero. Contrairement à cette conception péjorative, il suffit de comparer les dessins stylisés des statues d'Amerrisque et de Garrobo Grande, conservées au musée archéologique "Gregorio Aguilar Barea" de la ville de Juigalpa, avec les nudités grotesques des idoles trouvées à Zapatera et Ometepe. Époque coloniale La pénétration des Espagnols au Nicaragua s'est effectuée de la "mer du sud", l'océan Pacifique, vers la "mer du nord", les Caraïbes. Les Matagalpas se sont distingués pour avoir été les premiers à affronter les conquistadors lorsque Francisco Hernández de Córdoba, Hernando de Soto et leurs troupes ont voulu pénétrer leur territoire en 1525 à Joana Mostega, à au nord-est de Telica. Ils étaient redoutés par les Espagnols car ils étaient très courageux et efficaces avec leurs arcs et leurs autres armes. Il a fallu 300 ans aux Espagnols pour les soumettre. Au moment de l'indépendance du Nicaragua en 1821, il y avait encore de nombreux Cacaopera dans les montagnes centrales du Nicaragua. De 1530 à 1536, le frère Lázaro de Guido de l'Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci (merced en espagnol) a commencé l'évangélisation des Matagalpas dans la région de Sébaco et les montagnes environnantes, une mission poursuivie par le frère Juan de Alburquerque en 1600 un peu plus à l'intérieur des terres. En 1542, les peuples autochtones ont été organisés selon des lois spéciales et les premiers conseils locaux ont été formés. Par un accord convenu entre les Matagalpas et les Espagnols, et exigé par ces peuples autochtones, ils devaient être assurés qu’en recevant le baptême, ils ne seraient pas obligés d’émigrer de leurs terres, qu’ils conserveraient l’autorité parentale sur leurs enfants et que les soldats espagnols n’entreraient pas dans leurs habitations. Lors du recensement espagnol de l'année 1581, il est mentionné "la ville indienne de Matagalpa avec ses parties de Molagüina et Solingalpa avec un total de 75 Indiens tributaires" (payant un tribu). En 1603, Juan de Alburquerque et les premiers missionnaires espagnols s'installent à côté des indigènes. En 1628, les réductions de San Ramón Nonnato et San Pedro de Metapa ont été créées, qui sont les premières établies par les missionnaires. C'étaient des réductions d'Indiens Matagalpa que les missionnaires mercédaires avaient amené des montagnes de Tababaca (entre Matagalpa et Muy Muy Viejo), à l'est de Sébaco, où Juan de Alburquerque les avait christianisés entre les années 1606 et 1610. Sédentaires, les Matagalpas vivaient dans de petits villages de maisons au toit de chaume. Ils étaient agriculteurs et leurs principaux produits étaient, comme aujourd'hui, le maïs, les haricots et le cacao. Ils avaient appris l'utilisation des tubercules (manioc, taro) de leurs voisins, les Uluas qui vivaient à l'est de Yasica et Matiguás, sur les rives de la rivière Kiwaska (aujourd'hui Río Grande de Matagalpa). Pendant la conquête espagnole du Nicaragua, les terres des Indiens Matagalpa ont été envahies. Cependant, les Matagalpas se sont toujours distingués pour être très féroces suscitant de nombreux soulèvements, notamment en 1643, 1688, 1773 et 1881, à cause des mauvais traitements que les corrégidores espagnols infligeaient à la population. Initialement, la ville de Matagalpa était structurée en trois villes ou districts autochtones: Pueblo Grande ou Maika Calpul (en Matagalpa), Solingalpa et Molagüina, avec des modifications ultérieures apportées avec la formation de nouveaux quartiers comme celui de Laborío en 1750 (réservé aux Indiens étrangers travaillant comme domestiques) et celui de Guanuca en 1790 (réduction des Indiens sumos). En 1703, lors de la visite du missionnaire, frère Antonio Margil de Jesús, il y avait peu d'Espagnols à Sébaco, Matagalpa, Muy Muy ou Jinotega. En 1752, lors de la visite de Monseigneur Pedro Agustín Morel de Santa Cruz, évêque du Nicaragua et du Costa Rica, il est mentionné qu'il y avait plusieurs familles espagnoles dans le village, dont les noms de famille (Aráuz, Baldizón, Cantarero et Tinoco) sont mentionnées depuis 1730. De l'or a été découvert autour de Matagalpa en 1840. Avec de nombreux Espagnols et métis, il a attiré des immigrants allemands, américains et britanniques. Ludwig Elster (de Hanovre) et son épouse Katharina Braun (de Schwarzwald), deux des immigrants les plus connus de cette période, ont planté les premiers caféiers de la région, dont les grains ont rapidement été commercialisés en Allemagne. La culture du café a attiré plus de 120 immigrants européens, dont beaucoup ont épousé des femmes matagalpanes et un grand nombre de leurs descendants vivent toujours dans la région. Le 5 avril 1851, la cité est reconnue comme telle, recevant le titre de ville le 14 février 1862 (en espagnol : ciudad), selon le décret législatif du Congrès national du Nicaragua, pendant l'administration (1857-1867) du président Tomás Martínez Guerrero. Matagalpa fut également un refuge pour de nombreux Nicaraguayens échappant à l'invasion du flibustier tennesséen William Walker qui a dominé une grande partie du pays et du pouvoir en 1856. À Matagalpa, les patriotes ont organisé l'Ejército del Septentrión ("Armée du Nord") contribuant à mettre fin au règne de Walker. Les Matagalpas ont été décisifs pour vaincre les mercenaires de Walker à la bataille de la , où une colonne de 60 Cacaopera avec arcs et flèches, commandés par le colonel José Dolores Estrada Valdo, a combattu aux côtés des patriotes nicaraguayens, remportant cette bataille qui a marqué la fin de l'aventure Walker au Nicaragua. En 1923, certains immigrants originaires du Danemark sont également venus à Matagalpa et se sont installés dans les hautes terres. La plupart sont désormais retournés dans leur pays d'origine, mais trois familles sont restées : les Gröns, les Möllers et les Petersens. Géographie Matagalpa est limitrophe au nord de la municipalité de Jinotega, au sud des municipalités d'Esquipulas et de San Dionisio, à l'est des municipalités d'El Tuma - La Dalia, de San Ramón et de Muy Muy et à l'ouest de la municipalité de Sébaco. Située sur les rives du Rio Grande de Matagalpa, la ville est également traversée par les ruisseaux de Molás, Agualcás et divers canaux sur lesquels des ponts ont été construits. Matagalpa est entourée presque entièrement de montagnes. Parmi les plus importantes se trouve la colline Apante qui forme l'une des branches de la chaîne de montagnes Dariense, elle est située au sud-est de la ville. À l'ouest, en face du centre historique de la ville se trouve la colline El Calvario (Le Calvaire), aujourd'hui transformée en parc de loisirs. Au nord de la ville se trouvent plusieurs collines couvertes de forêts, parmi lesquelles la colline San Salvador (Saint Sauveur) se distingue. Dans la même zone urbaine, se trouve la colline Pancasán et le quartier du même nom, visible de tous les points de la ville. Hydrographie Dans le quartier de Guanuca, au nord de la ville, s'écoulent les eaux du Río Grande de Matagalpa qui est formé par l'union de deux petites rivières, la Molino del Norte et la San Francisco. Avec ses 550 km de long, depuis son lieu de source dans les montagnes du nord de Selva Negra, c'est le deuxième fleuve du Nicaragua, après la Ségovia le plus long fleuve d'Amérique centrale avec ses 725 km de long. Il traverse la ville du nord-est au sud-ouest pour déboucher dans l'Atlantique au nord de Puerto Cabezas. Il cause des dommages aux quartiers situés sur ses rives, en raison de ses inondations hivernales. L'approvisionnement en eau de la ville est assuré en partie par la rivière Molino Norte, l'une des deux qui composent le Río Grande de Matagalpa. Celle-ci est acheminée vers la station d'épuration de Rubén Darío pour fournir de l'eau potable à environ 30% de la population de la ville, alors que près de 60% est alimenté par l'eau des puits de la municipalité de Sébaco, ce qui entraîne des conséquences chimiques différentes dans l'eau consommée par la population de la ville; il y a un petit pourcentage de la ville approvisionné par d'autres sources près de Cerro Apante. Climat Matagalpa est située dans une zone torride à côté de forêts tropicales. Cependant, sa hauteur lui confère un climat doux et agréable toute l'année. Selon la classification climatique de Köppen, elle a un climat tropical humide et sec qui borde un climat subtropical des hautes terres (Classification Aw). A Matagalpa, il existe deux zones prédominantes: une zone tropicale sèche, au sud du département et une zone tropicale humide, au nord-est, avec des températures comprises entre 16 et 25 ℃. Les sommets et la moitié nord du département bénéficient d'un temps frais. Matagalpa, ainsi que Jinotega à proximité, profitent du "printemps éternel". Toute l'année il y règne un temps printanier. Matagalpa se situe à plus de au-dessus du niveau de la mer avec une température moyenne allant de , et une humidité relative comprise entre . Les précipitations moyennes sont de . Population La population de la municipalité de Matagalpa est éminemment urbaine (dans les quartiers ruraux, moins de personnes vivent sur un total de plus de ) et a augmenté de 3,87% par an sur la période 1995-2014. C'est la quatrième zone la plus peuplée du Nicaragua. L'aire urbaine est composée de 48 quartiers (barrios), 16 ciudadelas, 15 repartos, 4 asentamientos, 4 colonias et 2 urbanizaciones. La ville est située dans une vallée étroite entourée de collines comme celles d'Apante et El Calvario. Le cadre urbain est assez irrégulier s'adaptant au relief accidenté, la zone urbaine est assez petite mais densément peuplée de nombreux bâtiments de 3 étages. Les quartiers périphériques se sont installés sur les pentes des collines environnantes, créant un problème de logement et de logistique pour les autorités. En conséquence, la croissance urbaine a été orientée au sud avec l'urbanisation de certaines communautés qui avaient auparavant des caractéristiques rurales. La population originelle est indigène, du peuple "Matagalpa" à laquelle se sont ajoutés les immigrants espagnols et européens. Ces dernières années, elle s'est accrue des contributions de l'immigration nationale d'autres départements et de villes telles que Masaya et León. En 1870, Matagalpa comptait habitants et était divisée en deux quartiers appelés Arriba (au-dessus) et Abajo (en bas), ce dernier abritant une population purement indienne. En 1940, la population de la ville n'atteignait que habitants et en 1968, elle était estimée à . Actuellement, la ville de Matagalpa compte presque habitants. Matagalpa est la ville (après Managua) qui compte le plus grand nombre de bâtiments à plusieurs étages dans le pays. De nombreux historiens, archéologues, botanistes et ethnologues sont arrivés ces dernières années pour effectuer des recherches dans cette région. Les descendants américains et européens des premiers colons reviennent également visiter les maisons historiques de leurs ancêtres. Économie thumb|Vue générale sur la ville de Matagalpa Agriculture : L'économie de Matagalpa est basée sur la production agricole, avec le café comme produit principal et l'industrie laitière. Le cacao, les haricots, le maïs, les légumes et la floriculture sont également des produits locaux. Le café, introduit au milieu du , est la plus grande industrie de la municipalité de Matagalpa - et du Nicaragua - et le plus grand employeur de la population. Une grande partie des producteurs de café au niveau national sont implantés au sud de la ville, dans la vallée de la Waswali. Ces dernières années, le développement de complexes industriels de transformation du café a donné un coup de fouet considérable à l'économie matagalpane. Le département de Matagalpa, est le second plus grand producteur de café du pays après celui de Jinotega, mais pratiquement tout le café produit dans ces deux départements est transformé dans les complexes industriels de Matagalpa. Matagalpa produit et exporte en outre du bœuf et du fromage. Pour la consommation locale, il produit en outre des fleurs, du bois, des oranges, des pamplemousses, des bananes et bananes plantains, ainsi que toutes sortes de légumes tels que le brocoli et le chou-fleur. Artisanat : La production artisanale la plus caractéristique est celle de la céramique noire et au cours des dernières années, la fabrication de sacs à dos et de sacs à base de cuir et de tissus fabriqués localement par des femmes, a été développée. Services et commerces : Les services se sont développés grâce à l'attraction de la ville comme chef-lieu du département. Elle dispose de 3 marchés; au nord celui de Guanuca, très important pour sa forte activité économique, au sud les foires agricoles, l'une aux bestiaux, l'autre aux fruits et légumes. Il y a également plusieurs centres commerciaux comme "Avenida del Comercio" et "Calle de los Bancos". Sa situation administrative lui vaut de concentrer des succursales bancaires des principales banques du pays, situées entièrement sur l'avenue Bartolomé Martínez, en plus des maisons commerciales, des restaurants, des grands magasins, des cliniques privées et des pharmacies qui font de la ville le principal centre de services de la région. Construction : Ces dernières années et grâce à la croissance économique soutenue du pays, le commerce dans la zone urbaine de Matagalpa a montré de grands progrès dans la construction de bâtiments résidentiels et commerciaux, faisant de la ville un pionnier dans la zone nord en termes de constructions verticales, en partie en raison de la topographie de la ville qui manque d'espace. Éducation et santé publique : Les services se complètent dans les domaines éducatif et sanitaire. Il y a sept universités parmi lesquelles se démarque l'Université nationale autonome du Nicaragua (UNAN) Farem-Matagalpa fondée en 1980, qui dispose de 2 sites dans la ville, avec le campus principal sur les rives du Río Grande de Matagalpa et le centre d'enseignement technique. Parallèlement, 53 centres éducatifs dispensent l'enseignement préscolaire, primaire et secondaire. L'hôpital régional César Amador Molina se distingue dans le domaine de la santé. Il est situé au nord de la ville sur une colline d'où l'on voit le Mercado del Norte, le Rio Grande et le quartier peuplé de Guanuca. Tourisme : La région de Matagalpa est appréciée des écotouristes pour ses montagnes et ses stations touristiques de montagne réputées, comme Aranjuez et Santa Maria de Ostuma. Une grande partie de l'économie de Matagalpa dépend de cet écotourisme. Les parcours de randonnées, de promenades et d'excursions dans la nature sont très nombreux dans le département et dans la région nord du Nicaragua. L'un des sites d'écotourisme les plus reconnus est le Selva Negra Wildlife Refuge, avec plus de de terres dédiées à la conservation de la flore et de la faune très diversifiées de la région. Au cours des dernières années, Matagalpa a connu un afflux important de migrants (principalement des paysans) en provenance d'autres départements, ce qui a mis à rude épreuve les infrastructures et l'environnement. C'est désormais, le deuxième département le plus peuplé du Nicaragua, après le département de Managua. Transports : Matagalpa dispose de deux terminaux de bus; le terminal nord, ou Guanuca, relie la ville aux communes de l'intérieur et est le point de confluence pour les habitants des zones rurales du département, il gère également un grand volume de marchandises et de céréales de base. Le terminal sud est situé en face du marché sud, c'est la connexion de la ville avec les principales villes de la région comme Estelí et Jinotega, ainsi que la capitale. Malgré sa géographie accidentée la ville est desservie par quatre routes importantes : La route circulaire "Héros et Martyrs de Pancasán" qui la relie à Managua et Bilwi (région autonome de la Côte caraïbe nord), L'avenue Guanuca Central, voie de communication vers la rocade et avec le terminal nord et le marché principal de la ville, L'avenue José Dolores Estrada - Mieux connu comme "Avenida del Comercio" (avenue du commerce) qui relie les principaux lieux de la ville du nord au sud. L'avenue Don Bartolomé Martínez ou "Avenida de los Bancos" (avenue des banques) qui converge avec la précédente au Parc Morazán. Matagalpa possède une belle route qui rejoint Jinotega à , avec des vues panoramiques qui s'étendent jusqu'à la chaîne volcanique de la cordillère des Maribios près de la côte du Pacifique, à de là. Culture Patrimoine architectural et culturel Matagalpa possède plusieurs monuments intéressants et qui valent le détour. La cathédrale : San Pedro Apóstol de Matagalpa, également appelée Parroquia de San Pedro, la troisième plus grande cathédrale du Nicaragua se distingue par son style éclectique entre baroque et néoclassique. Elle a été construit par les jésuites. Le jour de la Saint Pierre, le 29 juin 1874, la première pierre a été posée lors d'une cérémonie solennelle. L'importance architecturale de l'édifice réside dans le fait qu'il s'agit du premier bâtiment d'une telle ampleur dans le pays, en dehors des villes coloniales de León (1774) et Granada (1870). Il a également fallu plus d'efforts pour construire cette œuvre monumentale à Matagalpa, car il n'y avait pas de bonnes routes permanentes à travers ses montagnes et aussi qu'elle était loin du centre politique du pays et surtout des ports. C'est pourquoi presque tout a été construit avec des matériaux locaux. Mais il fallut importer les plaques de fer pour les tendeurs horizontaux, les clous, les boulons, les rivets, les charnières de porte, les fenêtres et le verre du Guatemala, les cloches, les chaînes de fer, les horloges et les images en plâtre ont été importées de l'étranger ou de la région du Pacifique. Le travail était entièrement local, en partie donné et en partie payé. La direction était, pendant la première étape, sous le père jésuite espagnol Alejandro Cáceres, puis sous l'italien Carlos Garbagnati et la dernière étape de 1884 à 1895, sous contrat avec le constructeur italien Emilio Montesi et la Camilo Caldera des Mayas. Au début, dans la première étape de 1874 à 1881, comme il n'y avait pas de ciment, le père jésuite Alejandro Cáceres, a commandé un mortier fait d'un mélange de chaux, de sable et de blanc d'œuf. Ensuite du ciment, appelé "ciment romain", a été importé dans des tonneaux en bois transportés par des charrettes à bœufs. Les murs ont été construits avec de lourdes pierres, les voûtes avec une double rangée de briques cuites sur les rives du Rio Grande par les ouvriers du maître constructeur José Arauz, sur un dessin du Père Cáceres. Les horloges du clocher ont été assemblées par l'immigrant allemand Otto Kühl en 1917, qui a déplacé les cloches qui se trouvaient dans la tour sud vers la tour nord et a soulevé la grande horloge, déjà armée, utilisant pour ses deux opérations les treuils de la mine d'or La Leonesa. L'atrium, en pierre creuse, en face et sur les côtés de la cathédrale a été construit sous la direction du père Gonzalo Mendoza et donné par la famille de Don Ramón Arnesto. L'achèvement de sa cathédrale a fait de Matagalpa la troisième ville la plus importante du Nicaragua, désignée comme "évêché auxiliaire de Managua" en 1913 puis comme "évêché indépendant" en 1924 lorsque, Monseigneur Isidoro Carrillo y Salazar a été consacré Évêque de Matagalpa et Jinotega. Autres monuments catholiques : Les anciennes églises de Dolores, San José de Nazareth et San Felipe Apóstol de Molagüina, la chapelle œcuménique Saint-Nicolas construite dans le style germanique, les ruines de l'ancien couvent des jésuites, aujourd'hui terrain de sport "El Brigadista". La Montaña de la Paz, le plus grand monument religieux du pays, est une croix de 33 mètres de haut, éclairée de l'intérieur de la structure par l'énergie produite par des panneaux solaires. Monuments civils : Ce sont des bâtiments uniques parce que des personnages importants y sont nés, comme la maison de , président du Nicaragua (1923-1925) et le lieu de naissance de Carlos Fonseca Amador (1936-1976). Il y a deux musées du café, un dans la ville de Matagalpa et l'autre dans la Selva Negra. L'ancien maire de la ville a été à l'initiative de la fondation du musée archéologique qui porte son nom à Juigalpa. Le musée présente nombre d'artéfacts précolombiens (120 statues) et une grande collection de pièces de monnaie et de billets de banque en devises locales et étrangères totalisant 1163 pièces. Il y a dix-sept reliques qui ne sont pas exposées et qui sont gardées sous clé en raison de leur valeur. Ce sont des pièces d'or, des amulettes portées par les figures d'autorité de l'époque lors des cérémonies. Fêtes : Le jour de la Saint Valentin Matagalpa célèbre sa nomination à la catégorie de ville, décernée le 14 février 1862. Le salon du café a lieu en novembre, la foire au maïs en septembre comme la fête du Huipil. Gastronomie L'ensemble de la gastronomie de la région est dérivée du maïs; les tamales sucrés ou salés, les güirilas semi-sucrées (tortillas au fromage blanc), les beignets, la pâte feuilletée, atol de maiz nuevo (bouillie de maïs), les marquotes (ressemble au gâteau de Savoie), (gâteau au rhum) et gofios (farines), mais aussi de légumes et de produits laitiers (soupe de caillé). De même, les innombrables boissons dérivées du maïs; pinol, tiste, posol, chicha, cususa (connu sous le nom de vin de maïs), chicha bruja (chicha fermenté). Le dessert le plus populaire est le cuznaca à base de rapadura (sucre de canne brut) et de jocotes (ou prunes d'Amérique). Matagalpa est également célèbre pour ses nacatamales'' (repas complet à base de porc ou de poulet, de légumes, de pâte de maïs et de riz, cuits à l'étouffée dans une feuille de bananier), un autre des aliments typiques du pays. Personnalités liées à Matagalpa Benito Morales (1805-1889), chef d'État du Nicaragua en 1833, sénateur et préfet. Bartolomé Martínez (1873-1936), président du Nicaragua entre 1923 et 1924. Carlos Fonseca Amador (1936-1976), fondateur du Front sandiniste de libération nationale. Byron Rojas, boxeur. Jumelages Matagalpa est jumelée avec : Références Liens externes Web de la alcaldía de la Ciudad de Matagalpa Musée archéologique Gregorio Aguilar Barea Voir aussi Département de Matagalpa Subdivision au Nicaragua Fondation en 1554 Ville au Nicaragua
1948 en bande dessinée
Chronologie de la bande dessinée : 1947 en bande dessinée - 1948 en bande dessinée - 1949 en bande dessinée Événements janvier : Première apparition de Gontran Bonheur dans Les Deux Vantards de Carl Barks, histoire publiée dans Walt Disney Colours 848. juin : dernier numéro de A l'assaut du ciel. 15 septembre : Kim Yong-hwan fonde le Manhwa Haengjin (만화행진/漫畵行進) (le manhwa en marche), qui est la première revue coréenne entièrement consacrée à la BD. 16 septembre : l’hebdomadaire belge Tintin publie Tintin au pays de l'or noir d’Hergé. 28 octobre : premier numéro de l’édition française du Journal de Tintin. Alix, créé par Jacques Martin, apparaît dans le Journal de Tintin. Création du fumetti Tex par Gian Luigi Bonelli pour le scénario et Aurelio Galleppini pour le dessin. Création de La Familia Burrón par Gabriel Vargas. Nouveaux albums Voir aussi : Albums de bande dessinée sortis en 1948 École franco-belge Les Sept Boules de cristal de Hergé Comics Mangas Naissances 2 janvier : Malik 11 février : Régis Franc 15 février : Art Spiegelman 19 février : Joe Staton, dessinateur de comics 23 février : Doug Moench, scénariste de comics 25 mars : Theo van den Boogaard 7 mars : Michel Blanc-Dumont, dessinateur 26 mars : José Luis García-López, dessinateur de comics 11 avril : Bédu 6 mai : David Michelinie, scénariste de comics 13 mai : Hugot 18 mai : Rodolphe 9 juin : André Juillard 11 juin : Franz, auteur belge mort le 12 juin : Len Wein, scénariste de comics 21 juillet : Garry Trudeau, auteur de comics : Aline Kominsky-Crumb 2 août : Jean Solé 21 août : Francis Masse 26 août : Golo 27 octobre : Bernie Wrightson, dessinateur de comics 26 septembre : Michel Schetter Autre naissance : Frank Odoi Décès 4 novembre : Carl Thomas Anderson, auteur de comics (Henry) Annexes Bibliographie . Notes et références BD Chronologie de la bande dessinée
2014 US277
est un transneptunien de magnitude absolue 4,66 qui peut être considéré comme une planète naine potentielle. L'objet compte parmi les objets connus ayant l'un des aphélies les plus élevés. Références Planète mineure non numérotée Planète mineure découverte en 2014 Planète naine potentielle Objet épars
L'Apprenti sorcier (poème)
L'Apprenti sorcier (en ) est un poème populaire de Goethe de 1797. Le texte a connu de nombreuses adaptations sur divers supports. Le poème doit une part de sa popularité à son adaptation sous la forme d'un court métrage utilisant le poème symphonique homonyme de Paul Dukas, lui-même fondé sur ce texte, dans le dessin animé musical Fantasia de Walt Disney. Résumé Un jeune apprenti sorcier fainéant tente d'animer un balai pour faire son travail pour lui : remplir une bassine d'eau en prenant des seaux et en les vidant, tout un trajet à parcourir, que le maître, parti faire une course, lui a assignée. Le balai accomplit la tâche, mais ne s'arrête pas une fois la bassine remplie. L'eau déborde et inonde la demeure du maître, qui devient une piscine géante. Le jeune apprenti, qui a oublié la formule magique pour arrêter le balai, décide de fendre ce dernier en deux à l'aide d'une hache. Rapidement, les deux morceaux s'animent et se remettent à la tâche. Le maître arrive enfin ; réparant les dégâts provoqués par l'apprenti, il est hors de lui, tout en restant calme. Sources d'inspiration Ce scénario est en bonne partie inspiré d'un passage de Les Amis du mensonge ou l'incrédule de Lucien de Samosate, écrivain grec de l'Antiquité (paragraphes 33 à 36). (texte original disponible sur HODOI ELEKTRONIKAI. Postérité Le poème traite du progrès : dans quelles mesures les humains peuvent-ils être "débordés" par leurs propres créations ? Karl Marx et Friedrich Engels y font une allusion implicite mais évidente dans les premières pages du Manifeste du parti communiste (1848), écrivant : « Les rapports bourgeois de production et d'échange, les rapports bourgeois de propriété, la société bourgeoise moderne qui a fait naître comme par enchantement des moyens de production et d'échange aussi puissants ressemble au sorcier qui ne peut plus maîtriser les puissances infernales qu'il a évoquées. » De nombreuses adaptations ont été réalisées. Le poème ayant été traduit dans de nombreuses langues, il a connu un franc succès populaire. L'illustrateur pour la jeunesse Tomi Ungerer en a illustré une adaptation en 1971. En musique, le compositeur Paul Dukas a adapté le poème sous la forme d'une œuvre musicale homonyme pour orchestre en 1897. Au cinéma, le poème fournit le thème d'une des séquences du dessin animé Fantasia de Walt Disney en 1940. La séquence utilise la musique homonyme de Dukas et le rôle de l'apprenti sorcier est dévolu à Mickey Mouse, l'un des personnages emblématiques du studio. En français, le poème est à l'origine de l'expression "jouer à l'apprenti sorcier" (entreprendre quelque chose à haut risque dans un domaine qu'on ne maîtrise pas). Références Source Œuvre poétique de Johann Wolfgang von Goethe Poésie du XVIIIe siècle
Jacob Hoefnagel
Jacob (ou Jacobus) Hoefnagel est un artiste flamand né en 1573 à Anvers et mort vers 1630 à Hambourg. Jacob Hoefnagel est le fils de Georg Hoefnagel (1545-1600), un artiste d'Anvers employé par les ducs de Bavière qui réalise les illustrations des plantes et d'animaux présents dans le cabinet de curiosités de l'empereur Rudolph II, à Prague. Jacob réalise la gravure des peintures de son père. Ses Diversae Insectarum Volatium icones ad vivum accuratissimè depictae per celeberrimum pictorem paraissent chez Nicolao Ioannis Visscher d'Amsterdam en 1630. C'est l'une des toutes premières œuvres uniquement consacrée aux insectes. Les illustrations d'Hoefnagel sont souvent les premières que l'on connaissent pour de nombreuses espèces. Les 16 belles gravures montrent 302 insectes dont 37 Coleoptères, 22 Orthoptères, 14 Odonates, 16 Neuroptères, 72 Lépidoptères, 35 Hyménoptères, 78 Diptères, 21 Hémiptères et 7 larves. Ces espèces viennent du centre et du nord de l'Allemagne. Liens externes Peintre flamand (avant 1830) Illustrateur naturaliste Naissance en 1575 Naissance à Anvers Date de décès incertaine (XVIIe siècle)
Sterling City
La ville de Sterling City est le siège du comté de Sterling, dans l’État du Texas, aux États-Unis. Sa population s’élevait à lors du recensement , estimée à . Démographie Source Liens externes City au Texas Comté de Sterling Siège de comté au Texas
L'Aube de la rébellion
L'Aube de la rébellion (titre original : Rebel Dawn) est un roman de science-fiction d'Ann C. Crispin s'inscrivant dans l'univers étendu de Star Wars. Publié aux États-Unis par Bantam Spectra en 1998 puis traduit en français et publié par les éditions Fleuve noir en 2000, il est le troisième roman de La Trilogie Yan Solo se déroulant dans l'univers Star Wars et centrée sur le personnage Yan Solo avant les évènements décrits dans le film Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir. Il se déroule sept ans avant la bataille de Yavin. Résumé Découvrez enfin comment Yan Solo a gagné le faucon millénium des mains de Lando Calrissian et est devenu le contrebandier le plus célèbre de la galaxie ! Mais alors que l'Empire se fait de plus en plus oppressant, son ancienne amour, qui fait désormais partie de la rébellion, refait surface et lui propose de s'allier pour s'occuper définitivement du cas d'Ylesia... Personnages La Trilogie Yan Solo Le Coup du paradis (The Paradise Snare) - 10 av. BY. Le Gambit du Hutt (The Hutt Gambit) - 8 à 7 av. BY. L'Aube de la rébellion (Rebel Dawn) - 7 à 1 av. BY. Commentaires Les romans de la trilogie Les Aventures de Yan Solo se déroulent pendant ce roman-ci quand Yan Solo et Chewbacca se rendent dans le secteur corporatif. Références Annexes Articles connexes Star Wars Liste des romans Star Wars Liens externes La Trilogie Yan Solo Roman de science-fiction américain Roman américain paru en 1998 1998 en science-fiction en:The Han Solo Trilogy#Rebel Dawn
Jowulu
Jowulu, aussi appelé jo, est une langue mandée parlée au Burkina Faso et au Mali. Notes et références Bibliographie Voir aussi Langue au Burkina Faso Langue au Mali Langue mandée Inventaire de langues
Pieter Gysel
Pieter Gysel, né le à Louvain, est un patineur de vitesse sur piste courte belge. Carrière Il dispute les Jeux olympiques d'hiver de 2002, de 2006 et de 2010. Il remporte aux Championnats d'Europe la médaille d'argent en 2007 et la médaille de bronze en 2006. Liens externes Patineur de vitesse sur piste courte belge Patineur de vitesse aux Jeux olympiques d'hiver de 2002 Patineur de vitesse aux Jeux olympiques d'hiver de 2006 Patineur de vitesse aux Jeux olympiques d'hiver de 2010 Naissance en décembre 1980 Naissance à Louvain
Arrondissement de Gniby
L'arrondissement de Gniby est l'un des arrondissements du Sénégal. Il est situé dans le département de Kaffrine et la région de Kaffrine. Il a été créé par un décret du . Il compte trois communautés rurales : Communauté rurale de Gniby Communauté rurale de Boulel Communauté rurale de Kahi Son chef-lieu est Gniby. Notes et références Gniby
HMS Mermaid (U30)
Le HMS Mermaid est un sloop britannique, de la classe Black Swan modifiée, qui participa aux opérations navales contre la Kriegsmarine (marine allemande) pendant la Seconde Guerre mondiale. Construction et conception Le Mermaid est commandé le dans le cadre de programmation de 1941 pour le chantier naval de William Denny and Brothers à Dumbarton, Écosse. Sa pose de la quille est effectuée le , le Mermaid est lancé le et mis en service le . Il a été adopté par les communautés civiles de Stoke Newington (qui fait maintenant partie du quartier métropolitain de Hackney dans le Grand Londres), dans le cadre de la Warship Week (semaine des navires de guerre) en 1942. Les sloops de la classe Black Swan ont fait l'objet de nombreuses modifications au cours du processus de construction, à tel point que la conception a été révisée, les navires ultérieurs (du programme de 1941 et suivants) étant décrits comme la classe Black Swan modifiée. Bien que Wren ait été fixé selon la conception originale, elle a été achevée plus tard que certains des navires de classe modifiés, et avec les modifications apportées lors de sa construction, il était impossible de les distinguer des navires modifiés de Black Swan. La classe Black Swan modifiée était une version élargie et mieux armé pour la lutte anti-sous-marine de la classe Black Swan, elle-même dérivée des sloops antérieurs de la classe Egret. L'armement principal se composait de six canons antiaériens QF 4 pouces Mk XVI dans trois tourelles jumelles, de 6 Canons jumelés de 20 mm Oerlikon Anti-aérien, de 4 canons de 40 mm pom-pom. L'armement anti-sous-marin se composait de lanceurs de charges de profondeur avec 110 charges de profondeur transportées. Il était aussi équipé d'un mortier Hedgehog anti-sous-marin pour lancer en avant ainsi qu'un équipement radar pour le radar d'alerte de surface type 272, et le radar de contrôle de tir type 285. Historique Service dans la Royal Navy Les premières opérations de Mermaid ont eu lieu dans le cadre de l'escorte du convoi arctique JW59 à Mourmansk en , avec le crédit d'une partie du naufrage du sous-marin U-354 le dans la mer de Barents au nord-est du Cap Nord à la position géographique de par des charges de profondeur lancées des sloops britanniques HMS Mermaid et , de la frégate britannique et du destroyer britannique . Les 51 membres d'équipage de l'U-Boot décèdent dans cette attaque. Au retour de Mourmansk, escortant le convoi RA59A, le Mermaid a de nouveau participé au naufrage d'un sous-marin allemand, cette fois le U-394 le dans la mer de Norvège au sud-est de l'Île Jan Mayen à la position géographique de par des tirs de roquettes et des charges de profondeurs lancés d'un avion Fairey Swordfish opérant à partir du porte-avions , les destroyers Keppel et et le sloop Peacock.. Les 50 hommes d'équipage de l'U-Boot meurent dans cette attaque. En 1945, le Mermaid est affecté à la British Pacific Fleet (flotte du Pacifique britannique). Cependant, en arrivant à Aden en route, il apprit la capitulation japonaise et son rappel pour le service avec la Mediterranean Fleet (flotte méditerranéenne) dans le cadre de la 33e flottille d'escorte. Il reçoit le nouveau numéro de fanion F30 et est basé à Malte, dans le cadre de la 3e flottille de frégates. Cette flottille prend part à des patrouilles empêchant immigration juive illégale en Palestine mandataire. Il revient à Portsmouth en 1954 où il est place en réserve. Il est resté en Méditerranée jusqu'en 1954 lorsqu'il est retourné en Grande-Bretagne pour être placée en statut de réserve à Portsmouth. En 1953, il participe à la Fleet Review pour célébrer le couronnement d'Élisabeth II. Service dans la marine ouest-allemande En 1957, l'Allemagne de l'Ouest achète sept escortes, dont le Mermaid pour sa nouvelle Bundesmarine. Après le radoub, le Mermaid est remise à la Bundesmarine le et est renommé Scharnhorst. Le Scharnhorst est utilisé comme vaisseau d'entraînement au tir par les Allemands et est réaménagé avec un armement de canon plus moderne et des capteurs de à , avec deux canons de marine français automatiques de 100 mm remplaçant les six canons de 4 pouces chargés manuellement, et les quatre canons de courte portée Bofors L/70 de 40 mm remplaçant les deux canons de 40 mm. Le Scharnhorst est retiré de la liste active en 1980 et est utilisé pour l'entraînement au contrôle des dommages jusqu'à sa dissolution en 1990. Notes et références Bibliographie Blackman, Raymond V. B. (1971). Jane's Fighting Ships 1971–72. London: Sampson Low, Marston & Company. . . . . . Hague, Arnold (1993). Sloops: A History of the 71 Sloops Built in Britain and Australia for the British, Australian and Indian Navies 1926–1946. Kendal, England: World Ship Society. . Liens externes Mermaid sur naval-history.net Mermaid sur uboat.net Sloop de la Royal Navy Classe Black Swan Bateau de la Royal Navy de la Seconde Guerre mondiale Bateau lancé en 1943
Je suis photogénique
Je suis photogénique () est un film italien de Dino Risi sorti en 1980. Synopsis Fiche technique Titre original : Réalisateur : Dino Risi Scénario : Dino Risi, Marco Risi et Massimo Franciosa Directeur de la photographie : Tonino Delli Colli Montage : Alberto Gallitti Décors et costumes : Ezio Altieri Musique : Manuel de Sica Genre : Comédie Durée : 117 minutes Distribution Renato Pozzetto : Antonio Barozzi Edwige Fenech : Cinzia Pancaldi Aldo Maccione : Pedretti, avocat Massimo Boldi : Sandro Rubizzi Michel Galabru : Del Giudice, producteur Julien Guiomar : Carlo Simoni Livia Ermolli : Laura Barozzi Gino Santercole : Sergio Paolo Baroni : Paolino Eolo Capritti : Nuage blanc Salvatore Campochiaro : Augusto Ugo Tognazzi : lui-même Vittorio Gassman : lui-même Mario Monicelli : lui-même Barbara Bouchet : elle-même Lory Del Santo Liens externes Film italien sorti en 1980 Comédie italienne Film réalisé par Dino Risi Film scénarisé par Massimo Franciosa Film se déroulant à Rome Film se déroulant en Lombardie Film tourné dans la province de Varèse Film de clôture du Festival de Cannes Film avec une musique composée par Manuel De Sica
Tetsushi Suwa
Tetsushi Suwa (諏訪哲史, Suwa Tetsuhi) est un écrivain japonais né en 1969 à Nagoya dans la préfecture d'Aichi. Il remporte le prix Akutagawa en 2007 pour Asatte no Hito (アサッテの人, L'Homme d'après-demain). Liens externes Écrivain japonais du XXIe siècle Naissance en octobre 1969 Naissance à Nagoya Lauréat du prix Akutagawa
Maximilien de Chaudoir
Maximilien, baron de Chaudoir est un entomologiste russe de lointaine origine française, né le à Ivnitza près de Jitomir et mort le à Amélie-les-Bains. Il se consacre à l’étude des coléoptères et en particulier des Carabidae. Ses Cicindelidae sont conservés par le Muséum national d'histoire naturelle. Ses Carabidae sont acquises par Charles Oberthür (1845-1924) avant de l’être également par le Muséum. Biographie Maximilien de Chaudoir est le fils de l'entomologiste russe d'origine française, Stanislas de Chaudoir (1790-1858), dont le père a reçu son titre de baron par le roi Maximilien Ier de Bavière en 1814. Il étudie à l'université allemande de Dorpat à partir de 1834 et participe à une expédition dans le Caucase en 1845. En 1845 et en 1859, il voyage en France et en Angleterre. Il habitait dans sa propriété près de Jitomir. Après sa mort, ses collections passent en France au Muséum. Il est réputé pour sa connaissance des coléoptères, avant tout les Carabidae et les Cicindelinae. Ses manuscrits et sa bibliothèque considérable font partie de la bibliothèque nationale d'Ukraine, pour leur grande majorité. Son fils, le baron Ivan de Chaudoir, était un mécène fameux (1858-1912). Bibliographie Chaudoir est l'auteur de plusieurs publications et bulletins en français, parmi lesquelles : Genres nouveaux et espèces nouvelles de coléoptères de la famille des carabiques. (Moscou 1837) Mémoires sur quelques genres de carabiques (Moscou 1843) Mémoire sur la famille des carabiques (Moscou 1848-1856) Supplément à la faune des carabiques de la Russie (Moscou 1850) Énumération des cicindélètes et des carabiques recueillies en Russie méridionale, en Finlande méridionale, en Sibérie orientale, etc. (Moscou 1863) Genres nouveaux et espèces inédites de la famille des carabiques (Moscou 1872) Catalogue de la collection des cicindélètes de M. le baron de Chaudoir (Bruxelles 1865) Nombreuses monographies dans le Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou, Revue et magazine de zoologie, Annales de la Société entomologiste de France, Annales de la Société entomologiste de Belgique, Berliner Entomolog. Zeitschrift, etc. Liens externes Mémoire sur le groupe des cymindides (lecture en ligne in Biodiversity Library) Monographie des lébiides in Bull. Soc. Imp. Nat. Mosc. (1871, tome 44, N°1-2) Source Anthony Musgrave (1932). Bibliography of Australian Entomology, 1775-1930, with biographical notes on authors and collectors, Royal Zoological Society of New South Wales (Sydney) : viii + 380. Entomologiste russe Naissance dans le gouvernement de Volhynie Naissance en septembre 1816 Décès en mai 1881 Décès à Amélie-les-Bains-Palalda Décès à 64 ans
La Vie sexuelle de Catherine M.
La Vie sexuelle de Catherine M. est un récit autobiographique écrit par Catherine Millet. Traduit en 44 langues, vendu à 800 000 exemplaires en France et exemplaires dans le monde, ce livre a été lʼun des scandales et des succès littéraires de lʼannée 2001. Présentation Lʼauteur entreprend de raconter en détail lʼensemble des expériences sexuelles quʼelle a menées au cours de sa vie. Elles sont distribuées en quatre chapitres : Le nombre, Lʼespace, Lʼespace replié et Détails, de façon à éviter la narration chronologique. La particularité de ce récit se fonde sur la vie sexuelle dite « libertine » de Catherine M. Le personnage principal admet avoir eu un nombre incalculable de partenaires dit « anonymes » (qu'elle oppose aux « relations connues ») depuis sa jeunesse en raison de l'absence de considérations morales négatives concernant la sexualité. Ce faisant, elle s'inscrit dans le courant philosophique des libertins, et dans la littérature du roman libertin très présent en France aux et siècle et qui inclut entre autres Sade et Laclos. Le texte joue sur un contraste fort entre le sujet (souvent cru, la sexualité y est dépeinte dans le souci le plus absolu du détail) et la forme (un registre de langage volontiers soutenu, précis et chirurgical). Dans certains développements, le livre peut sʼapparenter à un essai, où lʼauteur déploie de multiples micro-analyses, nʼhésitant pas à théoriser ses expériences. Accueil critique Pour Delphine Peras de L'Express, le livre « s'avère assez ennuyeux et sans grand intérêt littéraire », mais possède « une sincérité indiscutable ». Jérôme Garcin dans un article du Nouvel Observateur le décrit comme « impassible, répétitif et technique ». Philippe Sollers, dans Le Monde, juge au contraire le livre « excellent, très bien écrit et absolument sidérant ». Références Autobiographie française Littérature érotique Livre paru en 2001
Albin Ekdal
Albin Ekdal, né le à Bromma en Suède, est un footballeur international suédois. Il joue actuellement au poste de milieu de terrain au sein du club italien de la Sampdoria. Biographie Carrière en club Débuts Albin Ekdal commence sa carrière professionnelle avec le club de l'IF Brommapojkarna au début de la saison 2007. Les médias suédois déclarent alors qu'Ekdal est le plus grand espoir du football scandinave qu'ils aient vu depuis Kim Källström et Zlatan Ibrahimović. En 2005, Albin Ekdal effectue un test avec le club anglais de Chelsea alors qu'il a 15 ans. Il impressionne lors de son test et se voit logiquement offrir un contrat, mais le joueur refuse étonnamment l'offre en décidant de rester en Suède pour gagner en maturité. Il a été largement rapporté dans les médias suédois que le grand club italien, l'Inter de Milan, a gardé un œil sur Ekdal et a envoyé des éclaireurs pour le regarder jouer dans l'Allsvenskan. Juventus Mardi , l'adolescent de Brommapojkarna, Albin Ekdal, rejoint la Juventus en Serie A, comme le confirme le directeur du club, Ola Danhard. « Quelques détails restent, mais je ne suis pas inquiet. Ekdal va rester avec nous jusqu'au printemps prochain pour obtenir un diplôme. Nous sommes fiers de lui et heureux qu'il ait la possibilité de jouer dans un des plus grands clubs d'Europe. » Aujourd'hui, Albin Ekdal étonne toujours par sa maturité. Claudio Ranieri, ex-entraineur de la Juventus, ne cesse de lui faire des éloges au vu de ses prestations en match de préparation notamment contre le Borussia Dortmund ou lors du Troféo Tim contre le Milan AC. Carrière en Italie Le , il est prêté par la Juventus au club de l'AC Sienne. Il est considéré comme « un petit phénomène de la Juventus » par son nouveau président, Giovanni Lombardi Stronati. Albin déclare qu'il est venu pour jouer et pour progresser. Après 26 matchs pour 1 but lors de la saison 2009-2010, la Juventus vend le joueur à Bologna pour 4,8 millions, tout en signant à la suite une copropriété à 2,4 millions. Le , trois ans après son départ, Albin Ekdal revient en Serie A : il est acheté 2,2 millions d'euros plus bonus à Hambourg par la Sampdoria pour un contrat allant jusqu'en 2021. Carrière en sélection Le , Ekdal accapare l'attention en se blessant au dos lors d'une sortie en boîte de nuit à quatre jours de l'annonce de la sélection de la Suède pour l'Euro 2016. Albin Ekdal est retenu dans la liste des 23 Suédois pour participer à la Coupe du monde 2018 en Russie. Le , il est convoqué par Janne Andersson, le sélectionneur de l'équipe nationale de Suède dans la liste des 26 joueurs suédois retenus participer à l'Euro 2020. Vie personnelle Albin Ekdal est le frère aîné de Hjalmar Ekdal, lui aussi footballeur professionnel, et le fils du journaliste . Notes et références Liens externes « Albin Ekdal dit non à Chelsea : trop tôt pour partir », sur aftonbladet.se Footballeur international suédois Joueur de l'IF Brommapojkarna Joueur de la Juventus FC Joueur de l'AC Sienne Joueur du Bologne FC 1909 Joueur du Cagliari Calcio Joueur du Hambourg SV Joueur de l'UC Sampdoria Naissance en juillet 1989 Naissance à Bromma