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JCE Movies Limited
JCE Movies Limited (成龍英皇影業有限公司), de son nom complet Jackie Chan Emperor Movies Limited, parfois appelée JCE Entertainment, est une société de production et de distribution de cinéma hongkongaise fondée en 2004 en tant que division d'Emperor Motion Picture Group, faisant partie d' (EMG). Fondée par l'acteur Jackie Chan et le directeur d'EMG, , elle a pour but initial de produire tous les films hongkongais de Jackie Chan, mais a également produit d'autres films d'Asie orientale, principalement des films hongkongais. Histoire Jackie Chan commence sa carrière cinématographique en 1976 en jouant dans des films du réalisateur et producteur Lo Wei. Tous ces films sont distribués par la Lo Wei Motion Picture Company, une filiale de la Golden Harvest. Après un succès limité, Chan est prêté à Seasonal Film en 1978 pour 2 films. Travaillant avec le réalisateur Yuen Woo-ping et le producteur Ng See-yuen, Chan connaît ses premiers vrais succès dans l'industrie avec Le Chinois se déchaîne et Le Maître chinois. Chan fait quelques autres films avec Lo Wei, mais ensemble, ils sont incapables de reproduire le succès des films de Seasonal Film. Quand le producteur et ami de Jackie, Willie Chan quitte la compagnie en 1979, Jackie le suit et casse son contrat avec Lo Wei pour rejoindre la Golden Harvest. Jackie Chan reste ainsi avec la Golden Harvest pendant près de 20 ans, distribuant tous ses films hongkongais via le studio, en commençant par La Danse du lion en 1980 et se terminant avec Qui suis-je ? en 1998. Ses deux films hongkongais suivants, Jackie Chan à Hong Kong et Espion amateur, sont produits ailleurs, mais toujours distribués à Hong Kong par la Golden Harvest. En 2003, Chan fait une apparition dans The Twins Effect, film produit et distribué par Emperor Multimedia Group (EMG). Son film suivant, Le Médaillon, est également produit en association avec l'entreprise. En 2004, il s'associe avec d'EMG pour fonder sa propre société cinématographique, JCE Movies Limited, dont il est président. À ce jour, JCE Movies Limited a produit 10 films, dont 5 de Chan. Shinjuku Incident de 2009 est également produit par la société, tout comme plusieurs films ultérieurs de Chan. Films produits Enter the Phoenix (2004) New Police Story (2004) House of Fury (2005) The Myth (2005) Rice Rhapsody (2005) Everlasting Regret (aussi appelé Song of Everlasting Regrets) (2005) L'Expert de Hong Kong (2006) (2008) Shinjuku Incident (2009) Little Big Soldier (2010) 1911 (2011) Chinese Zodiac (2012) La compagnie a aussi distribué le jeu vidéo de Sega Shenmue Online à Hong Kong. Notes et références Liens externes jce.com Société de production de cinéma ayant son siège à Hong Kong Entreprise ayant son siège à Hong Kong Entreprise fondée en 2004
Kasidoli (Priboj)
Kasidoli (en serbe cyrillique : ) est un village de Serbie situé dans la municipalité de Priboj, district de Zlatibor. Au recensement de 2011, il comptait 330 habitants. Un autre village du nom de Kasidoli est situé à proximité. Démographie Évolution historique de la population Répartition de la population par nationalités (2002) Notes et références Voir aussi Articles connexes Localités de Serbie Villes de Serbie Liens externes Localité dans la municipalité de Priboj
Tall Asur
Tall Asur est une montagne de Palestine. Elle se situe à une altitude de , en Cisjordanie, dans le gouvernorat de Ramallah et Al-Bireh. Sommet en Asie Montagne en Palestine
Le Rayon vert
Le Rayon vert est un roman sentimental de Jules Verne, publié en 1882. Le récit est inspiré du phénomène optique éponyme : le « rayon vert ». Historique Le roman paraît d'abord en feuilleton dans Le Temps du au , avant d'être repris en volume le de la même année chez Hetzel, où il est suivi de la nouvelle Dix heures en chasse. Résumé Afin d'échapper à un mariage avec l'ennuyeux scientifique Aristobulus Ursiclos, Helena Campbell déclare à ses oncles Sib et Sam qu'elle ne se mariera qu'après avoir vu le Rayon vert qui, selon les légendes écossaises dont la jeune fille est friande, permettrait à ceux qui l'ont observé de voir clair en leur cœur ainsi qu'en celui des autres. S'ensuit alors un voyage où les héros cherchent à voir ce rayon avec beaucoup de patience dans les parages de l'Écosse, pourtant peu favorables à son observation, à cause des brumes. Après de nombreuses tentatives, vaines à cause de divers incidents provoqués par des nuages, des nuées d'oiseaux ou la voile d'un bateau qui, au loin, vient leur cacher le soleil, le phénomène se présente, mais les deux personnages principaux sont alors trop occupés à découvrir l'amour dans les yeux l'un de l'autre pour faire attention à l'horizon. Les personnages Liste des personnages Miss Helena Campbell. Élisabeth, aussi appelée Dame Bess. Maître Mac-Fyne. Samuel Melvill, aussi appelé Sam Melvill. Sébastian Melvill, aussi appelé Sib Melvill. Patrick Oldimer. Capitaine John Olduck. Partridge. Olivier Sinclair. Aristobulus Ursiclos. Présentation des personnages Sam et Sib Melvill Pour esquisser en quelques traits ces prototypes de l’honneur, de la bonté, du dévouement, il suffit de rappeler que leur existence tout entière avait été consacrée à leur nièce. Ils étaient frères de sa mère qui, demeurée veuve après un an de mariage, fut bientôt emportée par une maladie foudroyante. Sam et Sib Melvill restèrent donc seuls, en ce monde, gardiens de la petite orpheline. Unis dans la même tendresse, ils ne vécurent, ne pensèrent, ne rêvèrent plus que pour elle. Pour elle ils étaient restés célibataires, d'ailleurs sans regret, étant de ces bons êtres, qui n'ont d'autre rôle à jouer ici-bas que celui de tuteur. (…) Sam et Sib Melvill, alliés par le mariage de leur sœur à une branche collatérale de l’ancienne famille des Campbell, ne s'étaient jamais quittés. La même éducation les avait faits semblables au moral. Ils avaient reçu ensemble la même instruction dans le même collège et dans la même classe. Comme ils émettaient généralement les mêmes idées sur toutes choses, en termes identiques, l'un pouvait toujours achever la phrase de l'autre, avec les mêmes expressions soulignées des mêmes gestes. En somme, ces deux êtres n'en faisaient qu'un, bien qu'il y eût quelque différence dans leur constitution physique. En effet, Sam était un peu plus grand que Sib, Sib, un peu plus gros que Sam : mais ils auraient pu échanger leurs cheveux gris, sans altérer le caractère de leur honnête figure, où se retrouvait empreinte toute la noblesse des descendants du clan de Melvill. (…) Helena Campbell Britannique. 18 ans. Sans profession. Charmante demoiselle, de taille moyenne, mais élégante, dont toute la personne est empreinte de charme et de distinction. Joli visage : yeux bleus, cheveux blonds, physionomie parfois légèrement ironique. Cette Écossaise, dont la « fibre patriotique vibrait comme la corde d’une harpe », est dotée d’un tempérament poétique et rêveur à l’extrême. Son caractère présente une dualité marquée : elle peut se montrer tantôt sérieuse et réfléchie, tantôt superstitieuse et fantasque. Bonne et charitable « elle s’appliquait à justifier le vieux proverbe gaélique : “Puisse la main qui s’ouvre être toujours pleine !” » Orpheline très jeune, Helena a été élevée par ses oncles Samuel et Sebastian Melvill. Elle les adore, mais les oblige à se plier à ses « quatre volontés » à tout propos. Après la lecture d’un article sur le Rayon vert, elle les entraîne en divers points du littoral écossais afin de tenter d’observer ce phénomène. Ledit phénomène semblant d’ailleurs se dérober constamment aux yeux de la capricieuse enfant. Fiancée — théoriquement — à Aristobulus Ursiclos, miss Campbell fuit ce jeune pédant qui l’irrite prodigieusement. Par contre, la rencontre avec Olivier Sinclair est pour elle une révélation. D’autant que cette rencontre se produit dans des conditions dramatiques, alors que le jeune homme, qui s’est aventuré trop près du gouffre de Corryvrekan, se voit sur le point d’y être englouti. Helena, seule à remarquer la barque en perdition, s’émeut et supplie le capitaine du navire qui la transporte de se détourner de sa route pour recueillir l’imprudent. Désormais, tout la rapproche de cet artiste qui sait si bien partager ses sentiments et, lorsqu’il viendra à son tour la secourir dans la grotte de Fingal, Helena comprendra qu’elle a trouvé l’âme sœur. Quelques jours plus tard, absorbée dans la contemplation de l’être aimé, la jeune fille ne verra pas le Rayon vert, enfin apparu, mais ne le regrettera nullement puisqu’elle deviendra l’épouse d’Olivier. Olivier Sinclair Olivier Sinclair était un « joli homme », pour employer l'expression jadis usitée en Écosse à l'égard des garçons braves, prompts et alertes : mais, si cette expression lui convenait au moral, il faut avouer qu'elle ne lui convenait pas moins au physique. Dernier rejeton d'une honorable famille d'Édimbourg, ce jeune Athénien de l'Athènes du Nord était le fils d'un ancien conseiller de cette capitale du MidLothian. Sans père ni mère, élevé par son oncle, l'un des quatre baillis de l’administration municipale, il avait fait de bonnes études à l'université ; puis, à l'âge de 20 ans, un peu de fortune lui assurant au moins l'indépendance, curieux de voir le monde, il visita les principaux États de l'Europe, l'Inde, l'Amérique, et la célèbre Revue d'Edimbourg ne refusa pas, en quelques occasions, de publier ses notes de voyages. Peintre distingué, qui aurait pu vendre ses œuvres à haut prix s'il l'eût voulu, poète à ses heures — et qui ne le serait à un âge où toute l'existence vous sourit ? —, cœur chaud, nature artiste, il était pour plaire et plaisait sans pose ni fatuité. (…) Aristobulus Ursiclos Jules Verne fait de ce savant un personnage ridicule. Non content de l'affubler d'un patronyme bizarre, il lui donne un physique quelconque, peu avantageux, le cheveu clairsemé malgré ses 28 ans, myope avec des lunettes à monture en aluminium, le visage encadré d'une barbe qui lui donne un faciès simiesque (), capable de ravir Darwin. Bardé de diplômes en physique, en chimie, en mathématiques et en astronomie auprès des universités d'Oxford et d'Edimbourg, il étale son savoir en toute occasion : Pour les frères Sam et Sib, vieux garçons ignorant tout des goûts féminins, ce riche célibataire, érudit et écossais, représente le fiancé idéal à présenter à leur nièce Helena. Analyse Base scientifique L'existence de ce phénomène de rayon vert (lueur de couleur émeraude lorsque le soleil disparaît juste sur la mer) est attestée par plusieurs témoignages, mais ne se produit que dans des conditions de température et d'hygrométrie déterminées, ce qui en rend fort rare l'observation en pratique. On ignore où Jules Verne a puisé son inspiration, car il y avait très peu de documentation sur le phénomène en 1882. La parution du roman a révélé l'existence du rayon vert au grand public et contribué à accélérer les recherches scientifiques sur le sujet. La description qu'en fait Jules Verne dans ce roman est cependant inexacte. Il avance deux explications possibles par le biais de son personnage Ursiclos. La première, que le soleil prendrait la couleur de l'eau qu'il traverse en passant sur l'horizon. La seconde, que le phénomène serait en fait une illusion due à une persistance rétinienne : le soleil étant rouge et le vert étant sa couleur complémentaire, nous verrions du vert où il n'y en a pas. Le phénomène est aujourd'hui mieux connu qu'à l'époque du roman, et l'on sait désormais que ces explications sont fausses. En réalité, le rayon vert est dû à la réfraction de la lumière dans l'atmosphère. Rapports avec les autres romans de l'auteur Le rayon vert est mentionné dans au moins deux autres romans de Jules Verne : Les Indes noires et Le Phare du bout du monde. Entorse aux habitudes de l'auteur français, l'héroïne ne prône pas la science, mais s'y oppose : elle déteste le scientifique Aristobulus Ursiclos et tout ce qu'il représente, et ne jure que par les légendes de son pays : , dit-elle au chapitre 15. Cette opposition à la science est également présente dans le personnage d'Olivier Sinclair, artiste rêveur, qui contraste totalement avec Aristobulus Ursiclos. Notes et références Voir aussi Bibliographie Robert Pourvoyeur, Une autre lecture du Rayon vert, Bulletin de la Société Jules-Verne , 1990. Olivier Dumas, À la poursuite du Rayon vert, Bulletin de la Société Jules Verne , 1990. Christian Porcq, Helena Campbell et ses filles, ou les rayons du Rayon vert, Bulletin de la Société Jules Verne , 1990. Philippe Amaudru, Notes de lecture à propos du Rayon vert, Bulletin de la Société Jules Verne , 2004. Ronaldo de Freitas Mourao, Le Rayon Vert : le roman comme agent stimulateur de l'observation scientifique, Revue Jules Verne /20, 2005, . Eric Frappa, Jules Verne et le mystère du Rayon vert, Bulletin de la Société Jules Verne , mai 2019, . Liens externes Le Rayon vert, version audio Roman de Jules Verne Roman français paru en 1882 Roman d'amour Œuvre littéraire se déroulant au Royaume-Uni Roman-feuilleton Roman se déroulant au XIXe siècle
Jean-Louis-Désiré Schrœder
Jean-Louis-Désiré Schrœder, né à Paris le et mort à Paris 5 le , est un sculpteur et graveur français. Biographie Élève de François Rude et d'Antoine Laurent Dantan, Louis Schrœder expose au Salon à partir de 1848 où il remporte une médaille de deuxième classe en 1852. Il réalise de nombreuses commandes publiques à Paris et en province. Il reçoit une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1889. Œuvre Salons 1849 : Tristesse de l'Amour en vue d'une rose brisée, statue en plâtre ; Luther enseignant au peuple l'Evangile, statuette en plâtre ; Buste de S..., marbre. 1852 : 1859 : La Chute des Feuilles, statue, marbre. 1873 : l'Art étrusque ; Jay architecte. 1874 : Portrait de M. V. S…. 1875 : Le Docteur L. L… ; Victor Baltard. 1876 : S… ; La Danse. 1877 : Le Docteur Andral. 1878 : La Musique. 1879 : L'Agriculture ; Fusilier-marin ; Soldat de ligne ; Pierre Viole. 1881 : Portrait du statuaire Rude ; Le Remords ; Adolphe Nourrit. Œuvres dans les collections publiques Lille : Palais des Beaux-Arts de Lille : ''''L'Art étrusque, 1872. Paris : cimetière du Père-Lachaise : Monument aux morts de 1870, figures du Fusilier-marin et du Soldat de ligne. église Saint-Étienne-du-Mont : deux anges soutenant un candélabre ; bas-relief du portail, 1861. église Saint-Eustache : L'Ange de la compassion, 1860. église Saint-Leu: L'Ange de la Meditation ; L'Ange de l'intercession. faculté de médecine de Paris : Docteur Andral. hôtel de ville : Pierre Viole (1532-1533), prévôt des marchands, 1879. palais du Louvre, cour carrée : L'Agriculture. Jardin des plantes : Science et Mystère (1890), commande de l'État pour le Muséum national d'histoire naturelle et plus concrètement pour sa toute nouvelle galerie de Zoologie (inaugurée en 1889 mais depuis 1994 rebaptisée grande galerie de l'Évolution) ; cette statue représente un sage de l'Antiquité qui, assis sur une chaise, s'interroge sur un œuf qu'il porte à la main gauche. Elle se trouve actuellement en extérieur, à proximité de la galerie de Botanique. Récompenses 1852 : médaille de seconde classe au Salon. 1889 : médaille de bronze à l'Exposition universelle. Élèves Georgette Agutte (1867-1922), dès 1885. Notes et références Annexes Liens externes Sculpteur français du XIXe siècle Sculpteur d'art sacré Sculpteur d'Île-de-France Naissance en décembre 1828 Naissance à Paris Décès dans le 5e arrondissement de Paris Décès en décembre 1897
Sketches à gogo !
Sketches à gogo ! () est une série télévisée américaine en 26 épisodes de 23 minutes créée par Steve Marmel et Michael Feldman et diffusée du au sur Disney Channel. C'est une série dérivée de la série Sonny () à la suite du départ de l'actrice principale Demi Lovato. En France , la série est diffusée entre le et le sur Disney Channel France et rediffusée le sur NRJ12 . Synopsis Historique Sonny avec Demi Lovato Dans Sonny, Demi Lovato joue le rôle principal de Sonny Munroe qui déménage du Wisconsin pour Hollywood avec sa mère afin de participer à une série comique fictive intitulée Sketches à gogo !, une émission pour préados qui diffuse des sketches, des parodies et des parties musicales avec parfois des invités surprises. Sonny reviendra à la fin de la saison. Départ de Demi Lovato, Sketches à gogo ! Après le départ de Demi Lovato, la série est renommée Sketches à gogo !. Elle met en avant des sketches ainsi qu'une performance musicale d'une star invitée. Le tournage a débuté le . Distribution Tiffany Thornton (VF : Alice Ley) : Tawni Hart Sterling Knight (VF : Christophe Hespel) : Chad Dylan Cooper Brandon Mychal Smith (VF : Antoni Lo Presti) : Nico Harris Doug Brochu (VF : Alessandro Bevilacqua) : Grady Mitchell Allisyn Ashley Arm (VF : Aaricia Dubois) : Zora Lancaster Personnages principaux Tawni Hart Tawni fait partie de Sketches à gogo. Elle est très belle mais aussi superficielle, égocentrique, voire snob et se prend pour une diva. C'est la vedette de Sketches à gogo ! et avait peur que Sonny veuille lui voler sa place. Tawni aime tout ce qui parle d'elle, elle aime aussi avoir sa photo dans les magazines, les miroirs, son rouge à lèvres coco moka cacao, sa chevelure blonde et les vêtements à la mode. Chad Dylan Cooper C'est un acteur qui joue dans la série dramatique fictive Mackenzie la belle vie qui est tournée dans les mêmes studios que Sketches à gogo. Il affirme être le « meilleur acteur de sa génération ». Il est égocentrique, superficiel, et est le rival des acteurs de Sketches à gogo ! et prétend que sa série est meilleure. Il aime les jolies filles, sa voiture, et s'aime beaucoup lui-même. Dans la saison 2 de sonny il sort avec sonny et en est très amoureux Nico Harris Il est lui aussi un acteur de l'émission Sketches à gogo !. Nico est un garçon comique et séducteur, mais il a un peu de mal avec les filles, il adore flirter avec elles, même si ça ne marche pas toujours. Nico est peureux et saute dans les bras de son ami Grady quand il a peur, il s'habille plutôt bien par rapport à lui et a peut-être un faible pour Tawni, notamment dans l'épisode La marche des livres". Son plus grand rival est Chad, il est jaloux de lui et de sa voiture de sport, car il a toutes les filles qu'il veut. Grady Mitchell Il est comédien dans la série Sketches à gogo, celui qui tient le rôle du garçon dauphin . Il est le meilleur ami de Nico et ils se mettent tout le temps dans des situations loufoques. Grady aime beaucoup manger, et jouer aux jeux vidéo dans la « pièce des accessoires » avec Nico. Grady est un grand fan de Narnia et autres fictions. Il est très maladroit avec les filles et on apprend qu'il n'en a jamais embrassé dans l'épisode Les frères ennemis. Zora Lancaster C'est une fille de onze ans, qui joue dans Sketches à gogo !. Elle est extrêmement bizarre et folle mais très gentille. Elle adore se cacher, notamment dans les conduits d'aération, et espionner les gens, c'est donc pour ça qu'elle connait tous les secrets du studio. À cause de son jeune âge, c'est le personnage principal qu'on ne voit pas dans tous les épisodes. C'est la plus jeune et plus intelligente du casting. Elle déteste énormément Chad, mais aussi elle déteste toutes les pestes comme Dakota Condor qui est la fille du propriétaire du studio. Stars invitées Cody Simpson Greyson Chance Selena Gomez Mitchel Musso Tony Hawk Mindless Behavior Far East Movement Colbie Caillat Coco Jones Jacob Latimore The Ready Set Kicking Daisies Dave Days China Anne McClain le casting de Cole et Dylan Sprouse Justin Bieber Épisodes Cody est dans la place (Cody Simpson) Que la Chance soit avec nous (Greyson Chance) Selena Gomez et la scène (Selena Gomez) Mitchel et le décor (Mitchel Musso) Extrême Tony ! (Tony Hawk) Ca va mes "cocos" (Coco Jones) Jacob Latimore (Jacob Latimore) Le mystérieux disparu, vous n'allez pas le croire ! () Colbie Caillat (Colbie Caillat) Les Mystères de l'Est () Garder des secrets (Marguerites Kicking) Les Jours de Dave (Dave Days) Chelsea Kane (Hot Chelle Rae) Comme les trois petits cochons () Iyaz (Iyaz) Lemonade Mouth nous rend visite (Brigit Mendler, Adam Hicks and Hayley Kiyoko) Bonne chance, charlie ! (Leigh-Allyn Baker and Mia Talerico) Baby, Bieber (Justin Bieber) Mauvais Conseils (Christina Grimmie) Andy Grammer (Andy Grammer) La vie télévisuelle de Zack et Cody (Cole and Dylan Sprouse) () Section Chyna (Chyna Ann McClain) Comment j'ai rencontré ma mère () Une immonde crapule (Shane Harper) Destinée et Paris (Destinee and Paris) Voir aussi Sonny ('') Liens externes Fiche de la série sur Annuséries Série télévisée créée en 2011 Série télévisée disparue en 2012 Série télévisée américaine des années 2010 Série télévisée de Disney Channel Série télévisée Disney Spin-off de série télévisée
Championnat d'Espagne de basket-ball 2016-2017
La saison 2016-2017 de la Liga Endesa est la trente-quatrième édition du championnat d'Espagne de basket-ball sous l'appellation « Liga Endesa ». Elle oppose les dix-sept meilleurs clubs d'Espagne et d'Andorre en une série de trente-quatre journées. Le Real Madrid défend son titre face à seize des dix-sept mêmes équipes que lors de la saison 2015-2016, aucun promu n’accédant à la Liga Endesa et San Sebastián étant la seule équipe reléguée en LEB Oro. Formule de la compétition Dix sept équipes s'affrontent lors de la saison régulière sous forme de matches aller-retour. Chaque formation dispute trente-deux rencontres réparties en trente-quatre journées, soit seize à domicile et seize à l'extérieur. À l'issue des matches aller, les équipes classées de la première à la huitième place disputent la Coupe du Roi. À la fin de la saison, les huit meilleures équipes sont qualifiées pour les playoffs. Les équipes classées et sont reléguées en LEB Oro. Le vainqueur des playoffs est couronné champion d'Espagne. L'édition 2017 de la Coupe du Roi () se déroule à la Fernando Buesa Arena de Vitoria-Gasteiz au pays basque. Les huit équipes s'affrontent sur un week-end, du 16 au 19 février, sous forme de matches à élimination directe. Les playoffs se tiennent à partir du 20 mai 2017 et se déroulent en trois tours. Les quarts de finale opposent entre le 20 et le 28 mai le premier de la saison régulière au huitième, le second au septième, le troisième au sixième et le quatrième au cinquième. Pour accéder aux demi-finales les équipes doivent remporter deux des trois matches. Si une équipe remporte les deux premiers matches de la série, la troisième rencontre n'est pas disputée. Les demi-finales et la finale se déroulent quant à elles au meilleur des cinq manches. Les deux premières rencontrent se jouent chez l'équipe la mieux classée lors de la saison régulière, les matches 3 et 4 se tiennent chez l'équipe la moins bien classée et le match 5 décisif se joue de nouveau chez le meilleur bilan. Si une équipe atteint les trois victoires avant le match 4 ou le match 5, ces derniers ne sont pas disputés. Clubs engagés Légende des couleurs Saison régulière Classement | |} Matches Évolution du classement Légende : en italique : journée exempt, premier, playoffs, relégable.Source: acb.com Équipe leader journée par journée Leaders statistiques Playoffs Récompenses individuelles Distinctions de fin de saison Meilleur joueur par mois Clubs engagés en Coupe d'Europe Euroligue Eurocoupe Ligue des Champions Notes et références Voir aussi Coupe du Roi Liga ACB Liga Femenina Lien externe Site officiel de la liga ACB 2016-2017 Espagne M1 Basket-ball M1
Campbell's Soup Cans
, souvent appelée 32 boîtes de soupe Campbell, est une œuvre d'art créée en 1962 par Andy Warhol. Elle est composée de trente-deux toiles peintes, mesurant chacune 50,8x40,6 cm (20x16 inches), et représentant chacune une boite de conserve de soupe Campbell – une de chaque variété de soupe en conserve proposée par la marque à cette époque. Les peintures individuelles ont été fabriquées avec un procédé sérigraphique semi-mécanique, dans un style non pictural. Cette œuvre, basée sur des thèmes du pop art, a propulsé le pop art comme mouvement artistique majeur aux États-Unis. Andy Warhol, un dessinateur publicitaire qui deviendra un acteur, chanteur, musicien et réalisateur de films à succès, présente ce travail le lors de sa première exposition en tant qu’artiste, à la galerie Ferus de Los Angeles en Californie. Cette exposition marquera le début du pop art sur la côte est des États-Unis. La combinaison du processus semi-mécanique, du style non-pictural et l’aspect commercial du sujet commence par choquer, car le mercantilisme flagrant de l’œuvre représente un affront direct à la technique et à la philosophie de l'expressionnisme abstrait. Cette controverse conduit à de nombreux débats sur les mérites et l’éthique de ce type de travail. On se questionnait, et on se questionne aujourd’hui encore, sur les motivations de Warhol en tant qu’artiste. L’importante agitation publique aide à transformer Warhol, dessinateur publicitaire accompli des années 1950, en un artiste connu, et à le distinguer des autres artistes montants du pop art. Bien que la demande commerciale pour ses peintures ne soit pas immédiate, l’association de Warhol avec ce sujet fait de son nom un synonyme des peintures de boîtes de soupe Campbell. Par la suite, Warhol produit une large variété de travaux artistiques représentant des boîtes de soupe Campbell tout au long des trois phases distinctes de sa carrière et il crée d’autres œuvres en utilisant diverses images du monde du commerce ou des médias. Aujourd’hui, le thème des boîtes de soupe Campbell fait généralement référence autant à la série originale de peintures qu’à d’autres dessins et peintures de Warhol dépeignant la célèbre marque. À la suite de la popularité qui a suivi toutes les séries de travaux basés sur le même thème, la réputation de Warhol augmente au point qu’il devient non seulement l’artiste de pop’art le plus renommé mais également l’artiste américain le plus coté de son vivant. Scène artistique new-yorkaise Warhol arrive à New York en 1949, débarquant directement de l’école des beaux-arts du Carnegie Institute of Technology. Il rencontre rapidement le succès comme dessinateur publicitaire et ses premiers dessins sont publiés dans le numéro de l’été 1949 du magazine Glamour. En 1952, il expose pour la première fois dans une galerie d’art, la Bodley Gallery, avec des œuvres inspirées de Truman Capote. En 1955, il décalque des photos empruntées à la collection de la New York Public Library (bibliothèque publique de New York) avec l’aide rémunérée de Nathan Gluck, et les reproduit grâce à un processus qu’il a développé lui-même au collège, à Carnegie Tech. Son processus, qui préfigurera son futur travail, consiste à presser des illustrations encore humides d’encre sur du papier. Durant les années 1950, il expose régulièrement ses dessins. Il expose même au MOMA, le musée d'art moderne de New York (Recent Drawings, 1956). Pop'art En 1960, Warhol produit ses premières toiles basées sur des sujets de bandes dessinées. Fin 1961, Floriano Vecchi, qui dirige Tiber Press depuis 1953, lui apprend la sérigraphie. Le processus commence en général par un dessin sur un stencil, mais souvent on démarre avec une photographie décomposée avec de la colle sur de la soie. Dans les deux cas, il faut produire une version encollée d’une image positive en deux dimensions (positive signifie que des espaces libres sont présents là où la peinture devra apparaître). Habituellement, l’encre est raclée sur le médium de manière qu’elle passe à travers la soie mais pas à travers la colle. Campbell’s soup cans fait partie des premières productions sérigraphiques de Warhol - les premières étaient des billets de dollar américains. Les pièces sont fabriquées à partir de stencils, un pour chaque couleur. Warhol ne commencera à convertir des photos en sérigraphies qu’après avoir produits la série originale Campbell’s soup cans. Bien que Warhol ait produit des sérigraphies de bandes dessinées et d’autres sujets de pop art, il se serait lui-même cantonné aux boîtes de soupe pour éviter de se mettre en compétition avec le style plus achevé de Roy Lichtenstein. Il dit même : « Je dois faire quelque chose qui aura beaucoup d’impact, qui sera suffisamment différent de Lichtenstein et de James Rosenquist, qui sera très personnel, qui n’aura pas l’air d’être exactement ce qu’ils font. » En , l’exposition à guichet fermé d’images de bande dessinée de Roy Lichtenstein à la galerie Leo Castelli met fin à la possibilité de Warhol d’exposer ses propres bandes dessinées. En effet, Castelli avait visité la galerie de Warhol en 1961 et trouvé que le travail qu’il y avait vu était trop similaire à celui de Lichtenstein, même si les sujets et techniques des travaux de Warhol et Lichtenstein diffèrent sensiblement. (Par exemple, les personnages de bande dessinée d’Andy Warhol sont des caricatures humoristiques de la culture pop, comme Popeye, alors que ceux de Lichtenstein sont généralement des héros et héroïnes stéréotypés, inspirés par des bandes dessinées romantiques ou d’aventure.) Castelli choisit de ne pas représenter les deux artistes en même temps, mais il exposera Andy Warhol en 1964, avec des œuvres comme les reproductions Campbell's Tomato Juice Box et Brillo Soap Boxes, et à nouveau en 1966. L’exposition de Roy Lichtenstein de 1962 est rapidement suivie par celle de Wayne Thiebaud, le de la même année, à la galerie Allan Stone, mettant en vedette des aliments typiquement américains. Andy Warhol en est irrité car il pense que ceci met en péril son travail sur les boîtes de soupe, travail lui-même lié à l’alimentation. Warhol envisage de retourner à la galerie Bodley, mais le directeur n’aime pas son travail pop art. En 1961, Allan Stone propose à Andy Warhol, James Rosenquist et Robert Indiana une exposition commune à la 18 East 82nd Street Gallery, mais tous trois se sentent insultés par cette proposition. Irving Blum est le premier marchand d’art à exposer les boîtes de soupe d’Andy Warhol. Il rend visite à Warhol en mai 1962 alors que ce dernier était en vedette, avec Lichtenstein, Rosenquist et Wayne Thiebaud, dans un article du Time Magazine « The slice-of-Cake School » - incluant une partie de la sérigraphie de Warhol 200 One Dollar Bills –. Warhol est le seul dont la photographie apparaisse dans l’article, ce qui en dit long sur son talent de manipulation des mass-médias. Ce jour-là, Blum voit des douzaines de variation de boîtes de soupe Campbell, y compris une grille de One-Hundred Soup Cans. Choqué que Warhol n’ait pas d’arrangement avec une galerie, il lui offre une exposition en juillet à la galerie Ferus à Los Angeles. Il promet même que le magazine Artforum, dont les locaux sont au-dessus de la galerie, couvriront l’évènement. Ce sera la première exposition exclusive de pop art de Warhol mais également de la côte est des États-Unis. La première exposition solo d’Andy Warhol à New York est accueillie par la galerie Stable d’Eleanor Ward entre le 6 et le . Elle inclut les œuvres Marilyn Diptych, 100 Soup Cans, 100 Coke Bottles et 100 Dollar Bills. Première exposition Warhol envoie à Blum 32 toiles de boîtes de soupe Campbell de , représentant chacune une variété particulière de soupe disponible à l’époque. Les 32 toiles sont très similaires : chacune est une représentation réaliste de l’emblématique, majoritairement rouge et blanche, boîte de soupe Campbell, sérigraphiée sur un fond blanc. Elles comportent des variations mineures dans le lettrage du nom de la variété. La plupart des lettrages sont constitués de lettres peintes en rouge. Quatre variétés ont des lettrages noirs et présentent, sous le nom de la variété de soupe, des commentaires entre parenthèses : Clam Chowder présente les mots « (Manhattan Style) » (ce qui signifie que la soupe est à base de tomate et de bouillon et non à base de crème comme la soupe de style « New England ») ; Beef les mots « (With Vegetables and Barley) » ; Scotch Broth les mots « (A Hearty Soup) » ; Minestrone les mots « (Italian-Style Vegetable Soup) ». Deux variétés ont des lettrages rouges entre parenthèses : Beef Broth (Bouillon) et Consommé (Beef). La taille de la police de caractère diffère légèrement entre les noms de variétés. Il y a également quelques distinctions notables dans le style de la police. Old-fashioned Tomato Rice est la seule variété dont le nom est écrit en minuscules. Ces lettres semblent appartenir à une police quelque peu différente de celles des autres noms de variété. On remarque également que le mot Soup est peint plus bas sur la boîte, à la place qu’occupe, sur les 31 autres variétés, un symbole ornemental ressemblant à une étoile. Cheddar Cheese présente des ajouts de deux banderoles. Au milieu, à gauche, une petite banderole dorée avec « New ! » et au milieu au centre une banderole dorée avec « Great as a sauce too !». L’exposition ouvre le , en l’absence d’Andy Warhol. Les trente-deux toiles, représentant chacune une seule boîte de soupe, sont placées sur une ligne, un peu comme des produits sur une étagère, chacune exposée sur une planchette individuelle. L’impact à l’époque est quasi nul, mais cette exposition est considérée aujourd’hui comme un tournant historique. Le public de la galerie est dubitatif, ne sachant que faire de cette exposition. Un article de John Coplans dans encourage à prendre position pour Andy Warhol. Il sera raillé par une galerie proche qui montrera des douzaines de boîtes de soupe accompagnées d’une publicité en proposant trois pour 60 cents. Peu de gens virent les peintures lors de l’exposition à Los Angeles ou au studio de Warhol, mais la nouvelle se répand sous la forme d’une controverse, d’un scandale, en raison de l’apparente tentative des œuvres de recopier des objets manufacturés. Des débats fleuves, sur les mérites et l’éthique de focaliser ses efforts sur un modèle commercial inanimé aussi quelconque, permirent à Warhol de demeurer dans les conversations du monde de l’art. Les pontifes ne peuvent croire qu’un artiste veuille réduire l’art à l’équivalent d’une visite à l’épicerie du coin. Cependant les paroles ne se traduisent pas par un succès pécuniaire pour Andy Warhol. Dennis Hopper est le premier parmi une douzaine de personnes à acquérir une toile pour . Blum, essayant de conserver les trente-deux toiles comme un tout, rachète les quelques ventes. Ceci plait à Warhol qui accepte de vendre l’ensemble pour 10 mensualités de . Warhol passa ainsi le cap de sa première véritable exposition artistique. Alors que cette exposition a lieu à Los Angeles, Martha Jackson annule celle planifiée en à New York. L’exposition Ferus se termine le , le jour précédent la mort de Marilyn Monroe. Warhol acquiert une affiche de Marilyn Monroe pour le film Niagara, affiche qu’il découpera plus tard et utilisera pour créer une de ses œuvres les plus connues : ses peintures de Marilyn. Même si Warhol continue de peindre du pop art, comme les boîtes de café Martinson, les bouteilles de Coca-Cola, les S&H Green Stamps (des bons de l’entreprise américaine Sperry and Hutchinson) et des boîtes de soupe Campbell, il devient très vite connu comme un artiste peignant des célébrités. Il retourne à la galerie de Blum pour exposer Elvis et Liz en . Ses admirateurs, Dennis Hopper et Brooke Hayward (la femme de Hopper à l’époque), organisent une fête de bienvenue pour l’occasion. Comme Warhol n’a donné aucune indication sur l’ordre définitif de la collection, la séquence choisie par le MoMA dans l’exposition de sa collection permanente, reflète l’ordre chronologique dans lequel les variétés furent introduites sur le marché par la Campbell Soup Company, en commençant par Tomato en haut à gauche (vendue dès 1897) Pourquoi des boîtes de soupe Campbell ? Plusieurs anecdotes sont censées expliquer le choix des boîtes des soupes Campbell comme centre de l’œuvre pop art d’Andy Warhol. Tout d’abord, il a besoin d’un nouveau sujet puisqu’il a abandonné la bande dessinée, à cause du travail abouti de Roy Lichtenstein, pour lequel il a le plus grand respect. D’après Ted Carey, un des assistants artistiques commerciaux de Warhol à la fin des années cinquante, c’est Muriel Latow qui suggère l’idée des boîtes de soupe Campbell et des billets de dollars US. Muriel Latow est à l’époque une aspirante décoratrice d’intérieur et la propriétaire de la galerie Latow Art dans le Upper East Side à Manhattan. Elle aurait expliqué à Warhol qu’il faut peindre : « Quelque chose que l’on voit tous les jours et quelque chose que tout le monde peut reconnaître. Quelque chose comme une boîte de soupe Campbell. » Ted Carey, présent à ce moment-là, témoigne que Warhol répondit : « Oh, cela semble fabuleux ». D’après Carey, Warhol se rendit au supermarché le jour suivant et acheta un carton de « toutes les soupes ». Carey verra ces boîtes en se rendant le lendemain dans l’appartement de Warhol. Pourtant, quand le critique d’art G.R. Swenson demande à Warhol en 1963 pourquoi il peint des boîtes de soupe, l’artiste lui répond : « J’avais l’habitude d’en manger, j’ai mangé le même repas tous les jours pendant vingt ans ». L’influence de Muriel Latow sur Warhol est contée dans une anecdote différente. Alors qu’elle lui demande ce qu’il aime le plus, et parce qu’il répond « l’argent », elle lui suggère de peindre des billets de dollar US. Dans une interview pour le magazine The Face en 1985, David Yarritu interroge Warhol sur les fleurs que sa mère fabriquait à partir de boîtes de conserve. Dans sa réponse, Warhol les évoque comme étant la raison de ses premières peintures de boîtes de conserve : David Yarritu : J’ai entendu que votre mère fabriquait ces petites fleurs en fer blanc et les vendait pour vous aider les premiers temps. Andy Warhol : Oh mon Dieu, oui, c’est vrai, les fleurs en fer blanc étaient fabriquées à partir de conserves de fruit, c’est la raison pour laquelle j’ai peint mes premières boîtes de conserve… On prend une boîte de conserve, plus elle est grande et mieux c’est, comme les tailles familiales qui contiennent des moitiés de pêche, et je crois qu’on les coupe avec des ciseaux. C’est très facile et on fabrique la fleur à partir de cela. Ma mère avait toujours plein de conserves autour d’elle, dont ces boîtes de soupe. Plusieurs histoires mentionnent que le choix de Warhol pour les boîtes de soupe reflète son propre engouement passionné de consommateur de soupe Campbell. Robert Indiana dit de lui : « J’ai très bien connu Andy Warhol. La raison pour laquelle il a peint des boîtes de soupe est qu’il aimait la soupe. » On a également pensé qu’il s’est centré dessus car elles composent une base de l’alimentation quotidienne. D’autres font observer que Warhol peint simplement des choses qui lui tiennent à cœur. Il aime manger de la soupe Campbell, apprécie le Coca-Cola, adore l’argent et admire les stars du cinéma. Par conséquent, ils devinrent les sujets de ses peintures. Une autre histoire dit que les repas quotidiens de Warhol dans son studio étaient constitués de soupe Campbell et de Coca-Cola et que son inspiration est venue de la vision des bouteilles et des conserves vides qui s’accumulaient sur son bureau. Le choix de Warhol ne s’est pas porté sur les boîtes de soupe à cause d’une relation commerciale avec la société Campbell. Même si, à l’époque, la société vendait quatre conserves de soupe sur cinq aux États-Unis, Warhol préfère que la société ne soit pas impliquée « car toute la question n’aurait plus de sens avec un quelconque lien commercial ». Cependant, en 1965, la société le connait assez bien pour qu’il lui soutire de véritables étiquettes de conserve pour les utiliser en tant qu’invitations d’une exposition. Elle lui commandera même une toile. Message Andy Warhol a une vision positive de la culture ordinaire et trouve que les expressionnistes abstraits se sont donné beaucoup de mal pour ignorer la splendeur de la modernité. La série Campbell’s Soup Cans, ainsi que ces autres séries, lui donnent l’occasion d’exprimer ces vues positives. Cependant, sous son air impassible, il s’efforce d’être dépourvu de commentaires affectifs ou sociaux. La vision de Warhol tient en entier dans cette citation : « … un groupe de peintre est arrivé à la conclusion commune que les atours les plus communs et les plus vulgaires de la civilisation moderne peuvent devenir de l’Art, une fois transposés sur une toile. » Son travail pop art diffère d’un peintre de séries comme Claude Monet, qui utilisait des séries pour représenter les discriminations de la perception et montrer qu’un peintre peut reproduire l’évolution du temps, de la lumière et des saisons avec ses yeux et ses mains. Warhol représente plutôt l’ère moderne de la commercialisation et la non-discrimination de l’ « uniformité ». Quand il montre finalement des variations, elles ne sont pas « réalistes ». Ces dernières variations de couleur par exemple sont presque une raillerie de discrimination de la perception. Lorsqu’il adopte le processus pseudo-industriel de sérigraphie, il prend position contre l’utilisation des séries pour démontrer la subtilité. Il rejette l’invention et la nuance en créant l’illusion que sa toile est imprimée, il recrée même des imperfections. Son travail de séries l’aide à échapper à l’ombre de Lichtenstein. Même si ses boîtes de soupe ne sont pas aussi vulgaires et choquantes que ses précédents tableaux pop art, ils offensent tout de même les sensibilités du monde de l’art qui veut partager les émotions intimes de l’expression artistique. À l’encontre des paniers de fruits sensuels du Caravage, des douces pèches de Jean Siméon Chardin ou les vibrants arrangements de pommes de Cézanne, le mondain Campbell’s Soup Cans provoque un froid dans le monde de l’art. En outre, l’idée d’isoler des objets de la culture pop éminemment reconnaissables était si ridicule pour les critiques que les mérites et l’éthique de l’œuvre était débattue même par ceux qui ne l’avait jamais vue. Le pop art de Warhol peut être perçu comme un art minimal puisqu’il tente de faire le portrait d’objets dans leur forme la plus simple et la plus reconnaissable. Le pop art élimine les nuances qui l’aurait associé à de la représentation. » La représentation en ordre disciplinée de multiples boîtes devient presque une abstraction dont les détails sont moins intéressants que le panorama. Dans un sens, la représentation est plus importante que ce qui est représenté. L’intérêt de Warhol pour la création automatique durant ses débuts pop art fut incompris par ceux, dans le monde de l’art, dont le système de valeur était menacé par la mécanisation. En Europe, le public a des visions très différentes de son travail. Beaucoup le perçurent comme une satire subversive et marxiste du capitalisme américain, d’autres, sinon subversive, au moins comme une critique marxiste du pop art. En fait, le seul message de son pop art est d’attirer l’attention sur son travail. Là où les artistes précédents utilisaient la répétition pour démontrer leur talent à décrire les variations, Warhol couple « répétition » et « monotonie » en professant son amour des thèmes artistiques. Variations Andy Warhol poursuit le succès de sa série originale avec plusieurs autres travaux incorporant le même thème des boîtes de soupe Campbell. Ces travaux ultérieurs ainsi que l’original sont collectivement appelés « les séries des boîtes de soupe Campbell », voire simplement « les boîtes de soupe Campbell ». Les travaux suivants sur les boîtes de soupe Campbell sont très divers. Leur hauteur varie de à . En général, les boîtes de soupe sont peintes comme si elles sortaient de l’usine, sans défaut. Parfois, il choisit de peindre des boîtes aux étiquettes déchirées, décollées, aux corps écrasés ou aux couvercles ouvert. Parfois, il ajoute un objet apparenté comme un bol de soupe ou un ouvre-boîte. Parfois même, Warhol produit des images avec seulement l’objet apparenté, sans aucune boîte de soupe, comme par exemple Campbell’s Tomato Juice Box, qui ne font pas partie de la série stricto-sensu mais qui appartiennent au même thème. Beaucoup de ces travaux furent produit dans le fameux atelier The Factory. Irving Blum rendit l’original accessible au public, à la suite d'un arrangement avec la National Gallery of Art à Washington, DC en prêtant de façon permanente les trente-deux toiles deux jours avant la mort de Warhol. Campbell’s Soup Cans fait partie aujourd’hui de la collection permanente du MOMA. Dans la même série : Un Campbell’s Soup Cans II fait partie de la collection permanente du Musée d'art contemporain de Chicago. 200 Campbell’s Soup Cans (1962 – Acrylique sur toile - ), qui appartient à la collection privée de John et Kimiko Powers, est une toile unique, la plus grande de la série. Elle est composée de 10 rangs et 20 colonnes de plusieurs types de soupe. Les experts s’accordent à faire de cette toile la plus significative en tant que représentation du pop art mais aussi en tant que lien entre les prédécesseurs comme Jasper John et les successeurs de mouvements comme l’Art Minimal ou l’Art Conceptuel. Un tableau très similaire, 100 Cans, est présent dans la collection de la galerie d’art Albright-Knox. La première peinture de boîte de soupe semble être Campbell’s Soup Can (Tomato Rice), une toile datant de 1962 : encre, tempera, crayon et peinture à l’huile. Dans une grande partie de ses œuvres, et même dans les premières séries, Warhol simplifie drastiquement le médaillon doré qui apparait sur les boîtes de soupe Campbell en remplaçant le couple de personnages allégoriques par un disque jaune plat. Dans la plupart des variantes, le seul indice de tridimensionnalité provient de l'ombre sur le couvercle de la boîte. Cela mis à part, l’image est plane. Les œuvres avec des étiquettes déchirées sont perçues comme des métaphores de la vie : même les aliments emballés ont une fin. Elles sont souvent distinguées comme des œuvres expressionnistes. En 1970, Andy Warhol établit un record de prix pour une peinture d'un artiste américain vivant. Big Campbell's Soup Can with Torn Label (Vegetable Beef) - (1962) est adjugée lors d'une vente à Parke-Bernet, la maison d'enchère par excellence de l'époque (rachetée plus tard par Sotheby's). Ce record est battu quelques mois plus tard par son rival dans l'attention et l'acceptation du monde de l'art, Lichtenstein, qui vend la représentation d'un coup de pinceau géant, Big Painting No. 6 (1965), pour . En , Small Torn Campbell Soup Can (Pepper Pot) (1962) d’Andy Warhol est vendue , enregistrant un record mondial d'enchère pour une peinture de la série des Campbell Soup. La peinture fut achetée pour la collection d’Eli Broad, qui avait déjà battu le record de la plus importante transaction avec une carte de crédit en acquérant « I...I’m, Sorry » de Lichtenstein pour 2.5 millions de dollars avec une carte American Express. Cette vente de 18 millions de dollars fait partie d’une vente Christie's d'art impressionniste, d'après-guerre et contemporain pour la saison du Printemps 2006 qui totalisa . La large variété de l'œuvre produite par des processus semi-mécaniques et avec de nombreux collaborateurs, la célébrité d'Andy Warhol, la valeur de son travail et la diversité de média et genres utilisés a nécessité la création du « Andy Warhol Art Authentication Board » (Comité d’authentification artistique Andy Warhol) afin de certifier l’authenticité des œuvres de l’artiste. Conclusion Le travail d'Andy Warhol sur les boîtes de soupe Campbell suit trois grandes étapes. La première a lieu en 1962, il crée des images réalistes et produit de nombreux dessins du sujet au crayon. La deuxième a lieu en 1965, quand il revisite le thème en remplaçant arbitrairement les couleurs blanches et rouges originales par une plus grande variété de teintes. La troisième, enfin, à la fin des années 1970 quand il revient une nouvelle fois aux boîtes de soupe, mais cette fois-ci en retournant et en inversant les images. Certaines personnes du monde de l'art considèrent que les œuvres de Warhol après la tentative d'assassinat perpétrée en 1968 à son encontre (tentative qui a eu lieu la veille de l'assassinat de Bobby Kennedy) sont moins significatives que son travail avant l'événement. La répétition de ses boîtes de soupe Campbell n'est par ailleurs pas négligeable, faisant aussi partie de la critique de Warhol sur la reproductibilité qui porte atteinte à l'image, au mythe. Plus les images sont déclinées, plus leur pouvoir baisse, et le mythe se perd, tout comme avec l'industrialisation qui standardise, phénomène qu'il reproduit avec "La Factory". Aujourd’hui, les œuvres de Warhol les plus connues sur les soupes Campbell sont celles de la première étape. Il est également connu pour ses emblématiques séries de sérigraphies de célébrités comme Elvis Presley, Marilyn Monroe, Liz Taylor et Mao Zedong, produites durant sa phase « sérigraphies » entre 1962 et 1964. Si l’on ajoute Jacqueline Kennedy-Onassis, ce sont les sujets qu’il a peints le plus souvent. En plus d’être un artiste remarquable, Andy Warhol est également un directeur de la photographie reconnu, un auteur et un illustrateur publicitaire. À titre posthume, il est le sujet du plus grand musée américain dédié à un seul artiste. Beaucoup de ses expositions incluent des images issues de ses réalisations cinématographiques (par exemple, The Museum of Contemporary Art's ANDY WARHOL / SUPERNOVA: Stars, Deaths, Disasters, 1962–1965 qui fut joué du au ) Certains prétendent que ses contributions en tant qu'artiste pâlissent en comparaison avec ses contributions en tant que cinéaste. D'autres, qu'il n'était pas l'artiste le plus classiquement qualifié de son époque. Néanmoins, ses techniques ont été imitées par d'autres artistes respectés et ses œuvres continuent d'être vendues à des prix élevés. Dans la culture populaire Dans un épisode des Simpson, Homer détruit accidentellement la toile en passant son poing au travers lors d'un cauchemar. Dans le film Les Minions, on peut apercevoir l'œuvre dans la salle au trésor de Scarlet Overkill. Notes et références Bibliographie Mark Rozzo, « Par ici la bonne soupe », Vanity Fair n°65, , p. 120-125. Liens internes Multiple Liens externes Tableau d'Andy Warhol Tableau réalisé en 1962 Nature morte Pop art Œuvre conservée au Museum of Modern Art 1962 aux États-Unis Série de peintures
Lomné
Lomné est un toponyme qui peut désigner : Lomné (Hautes-Pyrénées), commune française du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie ; Lomné (district de Stropkov), village slovaque du district de Stropkov dans la région de Prešov.
Sous-districts de la Palestine mandataire
Il y a 18 sous-districts de la Palestine mandataire. Population de la Palestine par sous-district en 1945 Propriétaires des terres par sous-district Le tableau ci-dessous montre l’appartenance des terres de Palestine par sous-district. Référence Palestine mandataire
Margaret Harrison
Margaret Harrison (née en à Wakefield) est une artiste britannique. Figure influente du mouvement de l'art féministe en Grande-Bretagne, elle mêle art et activisme dans une réflexion croisée sur les questions de genre et de classe et s'attache à rendre visible les différentes formes de domination. Son travail artistique s'appuie sur une recherche documentaire qui est souvent visible dans ses installations, sous forme de photographies, d'interviews, etc. Biographie Après la Seconde Guerre mondiale, la famille de Margaret Harrison vit d'abord à Bridlington, puis à Cumbria. Elle étudie au Carlisle College of Art de 1957 à 1961, à la Royal Academy of Arts à Londres, de 1961 à 1964 et est diplômée de l'Académie des Beaux-Arts de Pérouse en 1965. Elle est une des fondatrices du London Women's Liberation Art Group en 1970, un groupe d'activistes qui mène des actions spectaculaires, comme lancer des tomates et de la farine sur Bob Hope, le présentateur du concours de Miss Monde au Royal Albert Hall. Œuvre Plusieurs de ses installations, basées sur des photographies, des interviews et des images produites par les médias de masse, proposent une réflexion sociologique sur les conditions de travail des femmes à la suite de la crise industrielle des années 1970 en Grande-Bretagne, les violences domestiques ou encore l’armement nucléaire. Margaret Harrison effectue des recherches rigoureuses et une analyse approfondie avant de réaliser ses œuvres. Elle place l’expérience des femmes dans un contexte global, de plus en plus caractérisé par les migrations et les déplacements. Les questions qu'elle explore sont plutôt universelles et intemporelles : les travailleuses à domicile, le viol et la violence domestique, l'impact de la guerre sur les femmes, la célébrité et la beauté telle que représentée par l'industrie des cosmétiques. Margaret Harrison travaille aux États-Unis et en Angleterre et expose à travers le monde. Ses œuvres font partie des collections permanentes de la Tate modern, du Arts Council of Great Britain (), de l'Université de Californie, de la Carlisle City Art Gallery et du Victoria and Albert Museum. L'image des femmes Margaret Harrison questionne la marchandisation de la femme. Elle représente des hommes dans des positions et des tenues qu’on considère comme sexy pour des femmes mais dégradantes quand elles sont attribuées à des hommes. Lors de sa première exposition personnelle en 1971 à la Motif Edition Gallery de Londres, Margaret Harrison s'attaque aux assignations de genre et aux stéréotypes en affublant l'icône pop Captain America d'attributs érotiques féminins. Dans la même exposition figure un dessin satirique, «He’s Only a Bunny Boy but He’s Quite Nice Really» qui représente Hugh Hefner, le propriétaire du magazine américain Playboy en Bunny girl. Alors que Playboy publie, avec succès des photos de femmes dénudées portant des oreilles de lapin, l’image de Hugh Hefner dans la même tenue est considérée comme choquante. L'exposition est fermée après une journée pour indécence. Le dessin est finalement volé et Margaret Harrison en réalise une nouvelle version en 2011, qui reprend une mise en scène de Playboy, avec une femme couchée sur une peau de bête, qui est en fait la peau de Hugh Hefner. Avec la frise chronologique From Rosa Luxembourg to Janis Joplin de 1992, Margaret Harrison livre la généalogie de femmes célèbres exposées brutalement à la notoriété et montre les conséquences néfastes qui en découlent. Les violences faites aux femmes Son travail "Beautiful Ugly Violence", suite de peintures à l'huile et de collages, démontre les liens entre les différentes formes de violence à l'égard des femmes qui se produisent dans le monde entier, que ce soit les violences domestiques, les viols ou les mutilations génitales, les assassinats liées à la dot ou les crimes d'honneur. Margaret Harrison explore aussi les relations complexes entre la violence domestique et dans le domaine économique et politique mondial plus large. Les couleurs vives de ses peintures contrastent avec l'horreur du thème. Des objets quotidiens, banals, posés sur un écrin de soie esthétisent les instruments d'une violence largement invisible. L’œuvre artistique comprend aussi des témoignages de détenus amenés à s'interroger sur leur violence dans le cadre d' un programme de réinsertion. La condition sociale des femmes La crise industrielle des années 1970  touche de plein fouet le Royaume-Uni. Margaret Harrison s'engage alors dans une réflexion sur les conditions sociales des femmes dans les classes populaires. Entre 1973 et 1975, elle collabore avec les artistes Kay Hunt et Mary Kelly pour une étude sur le travail des femmes dans une usine de boîtes métalliques à Bermondsey, Londres. Elles présentent leurs résultats en 1975 dans l'installation Women and Work : A Document on the Division of Labour in Industry 1973-1975 qui est exposée pour la première fois à la South London Art Gallery en 1975. L'exposition raconte les histoires de 150 travailleuses ayant participé au projet et leur rapport au lieu de travail et élabore des réflexions sur les changements dans le travail et l'industrie induits par l' (loi sur l'égalité de rémunération) adoptée en 1970. L’œuvre utilise la méthode sociologique comme stratégie conceptuelle. Elle présente un aspect minimaliste avec des photographies et des films en noir et blanc, de simples textes dactylographiés et des graphiques et documents photocopiés. Les cartes perforées enregistrent l'écart de salaire entre les hommes et les femmes, et les films de la vie en usine montrent des femmes confinées à des tâches répétitives, statiques et peu qualifiées tandis que les hommes exercent des rôles plus physiques et de supervision. Entre 1978 et 1980, elle consacre un travail aux Homeworkers, travailleuses à domicile, soumises à un travail répétitif, abrutissant, mal payées et dans l'impossibilité d'émettre des revendications. L’installation Craftwork (The Prostitution Piece), en 1980, montre les conséquences de la crise industrielle sur les travailleuses dont certaines sont obligées de recourir à la prostitution pour survivre. Elle leur donne la parole et montre une série d’œuvres textiles illustrant la perte d'un savoir faire qui aurait permis à ces femmes de s’en sortir dignement. Greenham common, les missiles nucléaires Margaret Harrison réalise un travail important sur Greenham Common, un vaste mouvement de femmes qui, en 1981, protestent contre la présence de missiles américains sur un terrain de Greenham. Margaret Harrison témoigne de ces actions avec des textes et de grandes installations utilisant des images d’archives, des objets, vêtements et des jeux de miroir. De 1981 à 1989, elles mènent une campagne anti-missiles autour de ce camp et, réussissent à faire plier les autorités. Distinction En 2013, elle remporte le Northern Art Prize. Expositions 1980 : Issue: Social Strategies by Women Artists, Institute for Contemporary Arts, Londres 2004 : Beautiful Ugly Violence, Intersection of the Arts, San Francisco 2011 : I am a Fantasy, Galerie PayneShurvell, Londres, 2014 : Beautiful Ugly Violence, Silberkuppe, Berlin 2015 : On reflexion, Ronald Feldman Gallery , New York 2017-2018 : Margaret Harrison: Dialogues between sex, class and violence, Azkuna Zentroa, Bilbao 2019 : Danser sur les missiles, Fonds régional d'art contemporain de Lorraine, Metz 2020 : Galerie Nicolas Krupp, Bâle 2020 : Danser sur les Missiles, BPS22, Charleroi Liens externes Margaret Harrison interviewée par Francis Kavanagh pour Artists Insight, avril 2011 Références Naissance en 1940 Artiste britannique
6e division d'infanterie (Empire allemand)
La d'infanterie est une unité de l'armée allemande qui participe aux guerres des Duchés et austro-prussienne. Elle participe ensuite à la guerre franco-allemande de 1870 et puis à la Première Guerre mondiale. Au début de ce conflit, la d'infanterie fait partie de la armée allemande, elle participe aux batailles de Mons et de la Marne puis à la course à la mer. Au cours de l'année 1915, elle est transférée sur le front serbe. Elle revient ensuite sur le front de l'ouest et prend part à la bataille de Verdun où elle capture le le fort de Douaumont, par la suite elle est engagée dans la bataille de la Somme. Durant l'été 1917, la division est transférée sur le front de l'est pour faire face à l'offensive Kerensky. Elle revient définitivement sur le front de l'ouest au cours de l'automne 1917. La d'infanterie participe aux offensives allemandes du printemps 1918, puis aux différents combats défensifs de l'été et l'automne 1918. Elle est ensuite rapatriée en Allemagne puis dissoute au cours de l'année 1919. Guerre austro-prussienne de 1866 Composition d'infanterie, Hermann von Gersdorff de fusiliers, colonel , colonel d'infanterie, , colonel d'infanterie, colonel Johann von Götz et Schwanenflies , major Eric von Witzleben Division de cavalerie , lieutenant-colonel Carl Heinichen Guerre franco-allemande de 1870 Composition d'infanterie d'infanterie d'infanterie de fusiliers Historique La d'infanterie est engagée dans la guerre franco-allemande de 1870. Au cours de ce conflit, elle combat à Mars-la-Tour et à Saint-Privat et fait partie des troupes qui assiègent Metz. Après la chute de la ville, la division combat lors des batailles d'Orléans et du Mans. Première Guerre mondiale Composition Temps de paix, début 1914 d'infanterie (Brandebourg) d'infanterie (Wittemberg) de fusiliers (Brandebourg-sur-la-Havel) d'infanterie (Brandebourg) (Neuruppin) d'infanterie (Prenzlau) et (Angermünde) de cavalerie (Brandebourg) de cuirassiers (Brandebourg-sur-la-Havel) régiment de hussards (Rathenow) d'artillerie de campagne (Brandebourg) régiment d'artillerie de campagne (Brandebourg-sur-la-Havel) régiment d'artillerie de campagne (Perleberg) Composition à la mobilisation d'infanterie d'infanterie de fusiliers d'infanterie d'infanterie d'infanterie d'artillerie de campagne d'artillerie de campagne d'artillerie de campagne état-major et 3 escadrons du de hussards et du de pionniers 1915 Au cours du mois de , la division passe d'une organisation à deux brigades et quatre régiments d'infanterie à une organisation triangulaire d'une brigade de trois régiments d'infanterie. d'infanterie d'infanterie d'infanterie d'infanterie d'artillerie de campagne d'artillerie de campagne d'artillerie de campagne 3 escadrons du de hussards du de pionniers 1916-1917 d'infanterie d'infanterie d'infanterie d'infanterie divisionnaire d'artillerie d'artillerie de campagne 5 escadrons du de hussards 2 compagnies du de pionniers 1918 d'infanterie d'infanterie d'infanterie d'infanterie divisionnaire d'artillerie d'artillerie de campagne du d'artillerie à pied (état-major et et ) du de hussards 2 compagnies du de pionniers Historique Au déclenchement du conflit, la d'infanterie forme avec la d'infanterie le d'armée rattachée à la allemande. 1914 4 - : la est engagée dans la bataille de Liège, la franchit la frontière le , reformant la . 17 - : progression en Belgique par Tongres, Louvain et Hal. : engagée dans la bataille de Mons. 24 - : poursuite du BEF, combat à Solesmes, engagée dans la bataille du Cateau le . - : combat le long de la Somme à la fin du mois d'août. Le septembre, la division atteint Villers-Cotterêts, le elle est sur la ligne Viels-Maisons - Montmirail. 5 - : stationne dans la région de Courgivaux et de Montceaux-lès-Provins. Engagée dans la bataille de la Marne, combat dans la bataille des Deux Morins. - : repli derrière l'Aisne. Engagée dans la bataille de l'Aisne dans la région de Soissons puis tient un secteur jusqu'en . - : durant cette période, la division attaque les lignes françaises dans la région de Chavonne et Soupir. 8 - : combats dans la région de Soissons. fin mars : le de fusiliers est détaché de la d'infanterie pour former la d'infanterie. 1915 juin - : retrait du front et déplacement en Artois, engagée dans les dernières opérations de la bataille d'Artois. - août : relève des troupes bavaroises devant Arras. Puis à partir du août retrait du front. août - : mouvement dans la région de Valencienne et de Cambrai ; repos. Mise en réserve de l'OHL. - : mouvement par V.F. vers le front serbe. La division forme avec la de réserve le d'armée au sein du groupe d'armée Gallwitz, le long de la frontière entre la Serbie et la Hongrie. - : franchissement du Danube, combat et capture de Kragujevac, la division souffre de nombreuses pertes. 15 - : retrait du front, repos. Mise en réserve de l'OHL. Transfert sur le front de l'ouest. - fin : repos dans la région d'Hirson et d'Avesnes. 1916 fin janvier - : mouvement vers la région de Verdun, repos vers Romagne et Mangiennes. - : engagée dans la bataille de Verdun entre l'Herbebois et les cotes de Meuse. : une compagnie du d'infanterie capture le fort de Douaumont. 26 - : attaques allemandes repoussées sur le village de Douaumont par les troupes françaises. 2 - : repli en seconde ligne. : attaque sans succès du village de Douaumont et du massif d'Hardaumont. - : retrait du front et mouvement par V.F. en Alsace, repos et reformation de la division dans la région de Mulhouse. - : mouvement vers la région de Verdun. À nouveau engagée dans la bataille de Verdun au sud du village de Douaumont dans le bois de la Caillette avec 60 % de pertes. fin mai - : retrait du front et repos dans la région de Ville-au-Montois. - : mouvement et occupation d'un secteur calme en Champagne dans la région de Prunay et d'Aubérive. 21 - : tient le secteur Noyon - Roye. - : mise en réserve pour le groupe d'armée « Konprinz Ruprecht ». 5 - : engagée à partir du dans la bataille de la Somme dans la région de Gueudecourt. La division souffre de lourdes pertes. - : retrait du front et mouvement en Argonne. La division tient un secteur dans la zone de La Fille Morte et Boureuilles. 1917 - : mouvement en Alsace dans la région de Mulhouse, mise en réserve de l'OHL. - : déplacement en Champagne ; à partir du , la division occupe un secteur dans la région de Moronvilliers. Subit le , l'attaque française ; elle subit de lourdes pertes lors de l'attaque française du Mont Haut. - : retrait du front, mouvement dans la région de Mulhouse ; repos, mise en réserve de l'OHL. juillet - : retrait du front, transfert par V.F. vers le front est en Galicie dans la région de Zolotchiv. À partir du , engagée pour contrer l'offensive Kerenski - : la division tient un secteur du front dans la région de la Siret. 8 - : retrait du front vers Ternopil, puis mouvement par V.F. en direction du front ouest, en passant par Lemberg, Cracovie, Dresde, Cassel, Coblence, Trèves, Thionville, Montmédy, Charleville et Vouziers. 13 - : repos dans la région de Vouziers et de Marle. - : mouvement dans la région de Laon, à partir du . Engagée en renfort dans la bataille de la Malmaison. Elle occupe ensuite un secteur au nord de l'Ailette dans la région de Lizy. Au cours du mois de janvier, alternance d'occupation du front avec la par période de 15 jours. 1918 - : retrait du front, relève par la de réserve bavaroise ; mouvement dans la région de Maubeuge, repos et instruction. En réserve de l'OHL, dans la zone d'action de la allemande. À partir du , mouvement par étapes par Catillon, Bohain-en-Vermandois, Fresnoy-le-Grand, Le Verguier, Vermand, Marteville, Trefcon et Monchy-Lagache. - : engagée dans l'opération Michael, la division entre en ligne au sud-est de Méharicourt après avoir relevé la d'infanterie. - : combat pour franchir l'Avre, puis dans la région de Noyon et de Montdidier. Retrait du front et mouvement dans la région de Soissons. - : engagée dans la bataille de l'Aisne dans la région de Juvigny. - : organisation et occupation d'un secteur dans la région de Soissons. À partir du , la division est engagée dans les combats défensifs de la seconde bataille de la Marne. - : retrait du front, mouvement par étapes par Anizy-le-Château, Guise, Grougis, Bohain-en-Vermandois, Bertry, Neuvilly, Solesmes, Valenciennes, Gand, Roulers ; mise en réserve de la puis de la allemande. - octobre : mouvement vers Iwuy, en passant par Lille et Denain et stationnement dans la région de Sancourt et de Proville jusqu'au puis mouvement dans la région Ribécourt-la-Tour. 17 - : la division entre en ligne et contre-attaque sur Havrincourt. octobre : retrait du front après avoir subi de fortes pertes. 2 - : engagée à nouveau dans la région d'Escaudœuvres au nord-est de Cambrai à partir du . La division est relevée le . - : le , la division monte en ligne dans la région d'Escautpont au nord de Valenciennes. Elle est relevée puis replacée en ligne le . Dans la nuit du 8 au , la division est relevée par la d'infanterie. À partir du la division est rapatriée en Allemagne, puis au cours de l'année 1919 est dissoute. Chefs de corps Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie Article connexe Unité militaire de l'Empire allemand Unité militaire allemande de la guerre franco-allemande de 1870 Division allemande de la Première Guerre mondiale Unité ou formation militaire dissoute en 1919
Jamais seul
Jamais seul peut faire référence à : Jamais seul, album de Johnny Hallyday sorti le ; Jamais seul, chanson de cet album ; Jamais seul (), de la de Doctor Who.
Vratislav Ier de Bohême
, né vers 888 et mort le , fut le troisième duc de Bohême issu de la dynastie des Přemyslides régnant de 915 jusqu'à sa mort. Biographie Vratislav est le second fils du duc , le premier souverain chrétien de Bohême, et de son épouse sainte Ludmila. À la mort de son père vers 889, Vratislav et son frère aîné Spytihněv, encore mineurs, ont été confrontés à la prise de pouvoir du prince , seigneur de la Grande-Moravie. Il aura fallu attendre la mort de Svatopluk en 894 pour que Spytihněv a pu prendre la succession de son père. Les deux fils de Bořivoj participent à la diète de Ratisbonne en et prêtent le serment de fidélité au roi franc Arnulf. À la mort de son frère en 915, Vratislav devient duc de Bohême à Prague. L'ancienne historiographie rend compte d'une domination sur les régions voisines de Silésie et de Moravie, ainsi que de la fondation du château fort de Wrocław (Wratislawa). En ce qui concerne la politique extérieure du duché, Vratislav en regardant les souhaits d'expansion du duc Henri de Saxe s'est attaché à la conclusion de plusieurs alliances stratégiques. Il poursuivi le rapprochement avec le duc Arnulf de Bavière qui lui-même a dû fuir de son pays devant l'armée saxonne. Peu tard, les troupes de la grande-principauté de Hongrie ont pu traverser librement les domaines de Vratislav pour envahir la Germanie à l'ouest. Vratislav meurt en 921 à l'âge de 33 ans en défendant son royaume contre les Hongrois qui ont anéanti l'État de Grande-Moravie en 907. Il est enterré dans l'église Saint-Georges qu'il a fait construire dans l'enceinte du château de Prague. Pendant le règne de Spytihněv et Vratislav, deux hommes pieux, les Přemyslides se sont imposés comme la famille dominante en Bohême centrale. La veuve de Vratislav, Drahomíra, reprit la régence en lieu et place de son fils mineur Venceslas, tandis que l'éducation du successeur au trône doit demeurer la tâche de sa grand-mère Ludmila. Le résultat était un conflit entre les deux, au cours duquel Drahomíra fit assassiner sa belle-mère le . Union et postérité Vers l'an 906, Vratislas épouse Drahomíra de Stodor, princesse slave païenne de la région sur la Havel. Avec son épouse, il a deux fils : Venceslas († 929 ou 935), duc de Bohême, saint patron de la République tchèque ; Boleslav dit « le Cruel » († 972), duc de Bohême. Une fille, Přibislava, fut une religieuse à Prague. Notes Sources . . Pavel Bělina, Petr Čornej et Jiří Pokorný, Histoire des Pays tchèques, coll. « Points Histoire U » n°191, Éditions du Seuil, Paris (1995). Přemyslides Duc de Bohême Décès en 921
Premier ministre d'Australie
Le Premier ministre d'Australie (en , couramment appelé PM ou Prime) est le chef de gouvernement australien et est en pratique le plus important de par ses fonctions de tous les postes politiques du Commonwealth d'Australie. Sauf circonstances exceptionnelles, le Premier ministre est le chef du parti ou de la coalition qui a la majorité à la Chambre des représentants. Scott Morrison est actuellement Premier ministre, depuis le . Nomination Le Premier ministre est nommé par le gouverneur général d'Australie selon l'article 64 de la Constitution australienne. Cet article permet au gouverneur général de nommer les ministres qui doivent être membres d'une des deux chambres du Parlement d'Australie ou, s'ils ne le sont pas, en devenir membre dans les trois mois qui suivent leur nomination. Ces ministres sont également membres du Conseil exécutif fédéral (en anglais « Federal Executive Council ») et, pour les principaux d'entre eux, du Cabinet. Le Premier ministre doit, comme les autres ministres, prêter serment devant le gouverneur général avant de recevoir officiellement sa lettre de nomination (« Letters patent »). S'il est battu à une élection ou s'il démissionne, il doit la remettre au gouverneur général. En cas de décès ou d'incapacité, le gouverneur général met fin à ses fonctions. Il peut aussi démettre un Premier ministre en lui notifiant par écrit la fin de sa charge. En dépit de l'importance de la charge, la Constitution ne mentionne même pas la fonction de Premier ministre. Les auteurs de la constitution ont considéré que les conventions de Westminster étaient suffisamment acceptées des politiques australiens pour ne pas avoir eu besoin de détailler la fonction. Après la démission ou la mort du Premier ministre, le gouverneur général doit désigner comme nouveau Premier ministre, le nouveau chef du parti majoritaire. Cependant, une fois, un scénario différent eut lieu. En , Harold Holt chef du Parti libéral dirigeait un gouvernement de coalition avec le petit Parti national. Le vice-président du parti et son successeur prévu comme Premier ministre était William McMahon. Le chef du Parti national, John McEwen, occupait alors la fonction officieuse de « numéro deux » du gouvernement. Après la disparition soudaine en mer, le , de Harold Holt et la déclaration de sa mort probable le , McEwen annonça que, pour des raisons qui lui étaient propres et qu'il n'avait pas à expliquer, son parti ne participerait pas à un gouvernement de coalition dirigé par McMahon. Les circonstances de la disparition de Holt et le fait que le corps n'avait pas été (et ne sera pas) retrouvé ; le fait que la nomination de McMahon entrainerait la disparition de la coalition et déstabiliserait l'Assemblée, firent qu'il fut convenu que le Parti libéral prendrait son temps pour se donner un nouveau chef de file. Bien que le Parti national soit le plus petit parti du Parlement, la coalition à laquelle il appartenait avait la majorité absolue des voix à la Chambre des représentants. Le gouverneur général, Lord Casey, chargea donc John McEwen de former un gouvernement mais ce choix fut fait sous la réserve que lorsque le nouveau chef du Parti libéral serait élu, McEwen démissionnerait et serait remplacé par le nouveau chef du parti. Lors de cette élection, plus tard, les libéraux ne choisirent pas comme chef du parti un membre de la Chambre des députés comme c'était la tradition, mais un sénateur, John Gorton. Il fut nommé Premier ministre le mais dut démissionner de son poste de sénateur le février pour conquérir le siège de député laissé vacant par la mort d'Harold Holt aux élections partielles du . Il fut donc Premier ministre dans un intervalle de temps ( février - ) où il n'avait aucun mandat électoral. Dans des circonstances exceptionnelles, le gouverneur général peut nommer comme Premier ministre quelqu'un d'autre que le chef du parti majoritaire à l'assemblée. Ce fut le cas lors de la création de la fédération australienne, le alors que les élections pour choisir les premiers parlementaires n'eurent lieu que fin mars. Dans l'intervalle, il fallait former un gouvernement provisoire qui est connu à l'heure actuelle sous le nom de « Hopetoun Blunder ». Le gouverneur général de l'époque, Lord Hopetoun proposa le poste à Sir William Lyne, le Premier ministre de l'État le plus peuplé : la Nouvelle-Galles du Sud mais celui-ci fut incapable de former un gouvernement et remit le poste proposé à Edmund Barton, qui devint le premier Premier ministre d'Australie et ce jusqu'aux premières élections qu'il remporta. Le cas « Holt - McEwen - McMahon - Gorton » cité ci-dessus. Le cas beaucoup plus controversé durant la crise constitutionnelle de 1975 où le chef de l'opposition, Malcolm Fraser, fut nommé Premier ministre pour remplacer Gough Whitlam alors que son parti n'avait pas de majorité à la Chambre des députés. Il y a eu un autre cas, plus ancien où un Premier ministre ne fut pas membre du Parlement. C'est celui de Stanley Bruce, Premier ministre d'un gouvernement de coalition Parti nationaliste-Parti national, qui conduisit les élections du . Non seulement sa coalition fut battue (les élections furent remportées par le Parti travailliste conduit par Jim Scullin), mais Bruce lui-même fut battu à Flinders (ce fut la première fois en Australie qu'un Premier ministre soit battu personnellement aux élections, la deuxième étant la défaite personnelle de John Howard aux élections fédérales du ). Bien que le mandat de Bruce eût dû se terminer le , il assura l'intérim du poste les 11 jours suivants, le temps de vérifier tous les résultats. Son rôle s'arrêta le et Scullin le remplaça. Théoriquement, le gouverneur général peut démettre le Premier ministre ou n'importe quel ministre quand il veut mais ce pouvoir est tout de même fortement limité par l'histoire et les habitudes. Pouvoirs La plupart des pouvoirs du Premier ministre résultent de sa position de président du Cabinet et, par suite de sa position de chef de la majorité des députés, de l'assentiment de la Chambre des représentants. En pratique, l'ensemble du gouvernement doit approuver toutes les décisions prises par le Cabinet et ces décisions doivent être toujours approuvées par le Premier ministre. Les pouvoirs du Gouverneur général pour approuver un projet de loi, pour dissoudre ou proroger le Parlement, organiser les élections, nommer à des postes officiels sont sous la dépendance de l'avis du Premier ministre. Mais les pouvoirs du Premier ministre sont sujets à un certain nombre de limitations. Si le Premier ministre perd son poste de chef de son parti ou de la coalition, si son gouvernement perd une motion de confiance à l'Assemblée, il doit démissionner ou il sera démis par le Gouverneur général. Le parti du Premier ministre ayant la majorité à l'Assemblée et la discipline de vote étant particulièrement forte dans la politique australienne, le passage des textes de loi à l'Assemblée n'est le plus souvent qu'une simple formalité. Il est par contre souvent plus difficile d'obtenir l'accord du Sénat, celui-ci étant fréquemment majoritairement dans l'opposition. Salaire et avantages Salaire Le Premier ministre est le membre du Parlement le mieux payé. Son salaire est majoré d'un pourcentage additionnel de 160 % par rapport au salaire de base d'un membre du Parlement. Il perçoit donc en 2013 un salaire annuel de AUD (260 % du salaire de base d'un parlementaire). Avantages Le Premier ministre bénéficie d'un avion, soit un Boeing 737-600, soit un Bombardier Challenger 600, du de la Royal Australian Air Force pour ses déplacements nationaux ou internationaux. Ces avions sont équipés de communications sécurisées, d'un bureau, d'une salle de conférence et de chambres. Le nom de code de l'avion lorsque le Premier ministre est à bord est Commonwealth One. Il a aussi la possibilité d'assister à de nombreuses manifestations culturelles ou sportives à des places réservées. La résidence officielle du Premier ministre est The Lodge à Canberra, mais tous les Premiers ministres n'utilisent pas ce logement. James Scullin préféra habiter à l'Hôtel Canberra (maintenant le Hyatt Hotel); Ben Chifley habita au Kurrajong Hotel et John Howard avait fait de Kirribilli House à Sydney sa résidence principale. Une grande proportion des frais officiels de représentation de la charge sont dus à l'entretien et au fonctionnement de ces résidences. En , l'homme d'affaires et ancien président du parti libéral du Victoria, Michael Kroger, annonça qu'avec d'autres hommes d'affaires australiens, surnommés depuis le groupe des « Melbourne Lodgers », il étudiait le choix d'acheter une propriété à Melbourne qui serait la résidence officielle du Premier ministre fédéral lorsqu'il serait dans la ville. Il était entendu que ce logement serait mis à la disposition du Premier ministre quel que soit son parti politique. La propriété la plus en vue à l'heure actuelle pour ce choix est « Stonnington Mansion » dans le quartier de Toorak. Anciens Premiers ministres Les anciens Premiers ministres continuent de disposer d'avantages après la fin de leurs fonctions : ils disposent d'un bureau gratuit, d'une assistance financière en personnel et moyen matériel, du droit de voyager gratuitement dans toute l'Australie lorsqu'ils ne se déplacent pas pour affaires. Les anciens Premiers ministres continuent de jouer un rôle important dans la vie politique australienne. Les plus connus d'entre eux sont Edmund Barton (1849-1920) qui fut nommé juge à la Haute Cour d'Australie, George Reid (1845-1918) fut nommé haut commissaire de l'Australie à Londres (un peu l'équivalent d'ambassadeur) et Arthur Fadden (1894-1973) qui fut ministre des Finances sous un autre Premier ministre. Après le décès le de Bob Hawke (Premier ministre de 1983 à 1991), il reste six anciens Premiers ministres encore en vie : Paul Keating (1991 à 1996), John Howard (1996 à 2007), Kevin Rudd (2007 à 2010 et 2013), Julia Gillard (2010 à 2013), Tony Abbott (2013 à 2015) et Malcolm Turnbull (2015-2018). John Howard, né en 1939, est le plus âgé d'entre eux. Notes et références Références Articles connexes Australie Politique en Australie Parti travailliste australien Commonwealth Liberal Party Parti libéral d'Australie Parti national d'Australie Limousine du Premier ministre (Australie) Politique en Australie Premier ministre d'Australie Australie
Tour d'Italie 1953
La du Tour d'Italie s'est élancée de Milan le et est arrivée à Milan le 2 juin. L'Italien Fausto Coppi y a remporté son cinquième succès sur le Giro, égalant Alfredo Binda. Résumé de la course Au départ du Giro, Fausto Coppi et Hugo Koblet semblaient les mieux préparés. Dans l’étape contre-la-montre entre Follonica et Pise, Koblet repoussa ensuite Coppi à 1’21”. Il exerça ensuite un contrôle obsessionnel sur la course, au grand dam du public. Coppi avait un retard de trois minutes au pied des Dolomites et son sprint victorieux à Bolzano était vain après avoir échoué à lancer une grande offensive sur le Falzarego, Pordoi et le Sella. Mais, dans les lacets du col du Stelvio, qui faisait son apparition sur le parcours, Coppi a renversé la situation pour se présenter en vainqueur au Vigorelli, devant Koblet et Pasquale Fornara. Coppi et la légende du Stelvio Lors de la 20e étape sur les routes du col du Stelvio (27,7 km d'ascension à 7,7% de moyenne et 2757 mètres d'altitude), emprunté pour la première fois dans l'histoire de la course, on assiste à un renversement total de la course. En effet, alors que le Suisse Hugo Koblet semble indéboulonnable de la tête du classement général, un homme va personnifier le dépassement de soi : c'est Fausto Coppi. Le fabuleux coureur italien, déjà vainqueur du Giro à quatre reprises, signe un incroyable retour sur la première marche du podium. Un démarrage cinglant du Campionissimo dans les lacets du Stelvio, laisse sur place ses concurrents dont Hugo Koblet. C’est en solitaire que le champion italien rallie Bormio et s’empare de son cinquième Tour d’Italie. Fausto Coppi devance à Milan le Suisse de 1 min 29 s. au classement général. Équipes participantes Classement général Étapes Classements annexes Liste des coureurs Notes et références Liens externes Tour d'Italie 1953 sur museociclismo.it Tour d'Italie 1953 sur bikeraceinfo.com 1953 Sport en Italie en 1953 Cyclisme sur route en 1953 Mai 1953 Sport en juin 1953
Bernard Fatien
Bernard Fatien, né le à Feuillères et mort le à Chalon-sur-Saône, est un ancien joueur et entraîneur de basket-ball français. Il mesurait et jouait au poste d'ailier. Biographie Fils d'un fonctionnaire des PTT en poste en Martinique, il a sa première licence à 15 ans dans un club martiniquais. Quelques années plus tard, de retour à la métropole, il signe à Beauvais où il est remarqué par André Buffière. Ancien professeur d'EPS avec un brevet d'État du , il est international français avec 15 sélections. Il décède dans un accident de voiture le . Clubs successifs Joueur 1964-1969 : SA Lyon (Nationale 1) 1969-1972 : Caen BC (Nationale 1) 1972-1974 : Chorale de Roanne (Nationale 1) 1974-1976 : US Lentigny (Nationale 3) Entraîneur 1974-1976 : US Lentigny (Nationale 3) 1977-1978 : ES Avignon (Nationale 1) 1979-1982 : CASE Saint-Étienne (Nationale 3 puis Nationale 2) 1984-1991 : Chorale de Roanne (Centre de formation) 1991-1992 : Élan chalonnais (Nationale 2) Palmarès 1966-1970 : 22 sélections en Équipe de France Sources Plaquette de l'Élan Chalon : saison 1991-1992. Plaquette de la Chorale de Roanne saisons : 1972-1973 et autres années. Plaquette du Case : saison 1979-1980 Le progrès et autres journaux. Notes et références Liens externes Profil sur internationaux-basket.fr Joueur international français de basket-ball Naissance en août 1944 Naissance dans la Somme Sportif né en Picardie Joueur du SA Lyon Joueur du Caen Basket Calvados Joueur de la Chorale Roanne Basket Entraîneur français de basket-ball Entraîneur de Saint-Étienne Basket Entraîneur de l'Élan sportif chalonnais Entraîneur de la Chorale Roanne Basket Entraîneur de l'ES Avignon Décès en octobre 1992 Décès à 48 ans Décès à Chalon-sur-Saône Mort dans un accident de la route en France
Opération Iskoutir
L'Opération Iskoutir est une opération militaire française réalisée à Djibouti de 1992 à 1999. Elle visait à faire respecter le cesser-le-feu entre les troupes du gouvernement et du FRUD. Notes et références Iskoutir Iskoutir Nom de code
Pierre de Goa
Les pierres de Goa, ou lapis de Goa, sont des bézoards artificiels fabriqués par les Jésuites de Goa (Inde portugaise) et considérés comme ayant des propriétés médicinales et talismaniques. Elles sont été exportées vers les apothicaires d'Europe du milieu du au . Histoire Comme dans d'autres centres d'Amérique ou d'Asie, les missionnaires jésuites en Inde s'intéressaient aux pratiques médicales traditionnelles des peuples qu'ils rencontraient. À la fin du , à Goa, le frère jésuite florentin Gaspar Antonio (sans doute un infirmier du collège Saint-Paul), se mit à fabriquer des bézoards car les bézoards naturels, fort demandés, étaient rares. Un monopole jésuite se développa et fut confirmé par les Portugais le . Ces bézoards artificiels connus comme « pierres de Goa » étaient créés en combinant des matériaux organiques et inorganiques, notamment des cheveux, des dents de requin fossiles, des coquilles, des défenses, de la résine et des pierres précieuses écrasées : l'ensemble était façonné en une boule et recouvert de dorure. Comme les pierres de bézoard, on pensait que les pierres de Goa prévenaient les maladies et guérissaient les intoxications. Le remède pouvait être administré en rasant de petits morceaux dans une boisson potable comme de l'eau, du thé ou du vin. Les pierres ont du succès et ont exportées vers l'Europe. Une première mention est faite en 1686 en Angleterre par Gideon Harvey, cependant fort sceptique quant à leur valeur curative, notant qu'elles avaient été confectionnées à partir d'un « fatras d'ingrédients indiens » par des « artisans et trafiquants barbares ». Après la mort de Gaspar Antonio, la recette de fabrication passa entre les mains du père Jorge Ungarate. Lorsque les Jésuites furent expulsés de Portugal et de ses colonies (1759) ces pierres furent produites par les frères capucins au Convent de la Mère de Dieu (à Goa) jusqu'en 1835. La recette secrète fut transmise à Manuel do Carmo Pacheco qui produisit des pierres de Goa jusqu'à sa mort en 1868. Les pierres de Goa étaient conservées dans des boîtiers ornés, en or massif ou dorés. On croyait que le matériau précieux améliorait les propriétés médicinales des pierres. Les boitiers étaient un ouvrage de filigranes, parfois ornés d'ornements d'animaux, y compris de singes, licornes, chiens et perroquets. Le raffinement de ces boitiers fit qu'ils servirent également d'objet décoratif chez les collectionneurs de curiosités des . Notes et références Liens externes Remède de jadis Appareil digestif Cabinet de curiosités Compagnie de Jésus Goa
Boston Harbor
Le Boston Harbor est un port naturel et l'estuaire de la baie du Massachusetts. Il est adjacent à la ville de Boston, dans le Massachusetts. Il abrite le port de Boston. Baie au Massachusetts Estuaire aux États-Unis
Boucles d'oreille hellénistiques au musée des Beaux-Arts de Lyon
Les boucles d’oreille, datant de l'époque hellénistique, (-) sont en tôle d’or, à protomes de lion. Elles ont une forme circulaire, et font de hauteur, de largeur et d’épaisseur. Description de la pièce d’art Les boucles d'oreille sont divisées en trois parties. Il y a d'abord la tête de lion, qui tient dans sa gueule l’anneau du fermoir. Le travail, comme sur le reste des boucles, est très fin : il y a des stries qui renvoient à la fourrure de l’animal, et les yeux sont creux, laissant supposer qu’il y avait des gemmes de couleurs à la place. Puis une partie intermédiaire, qui relie la tête de lion à l’anneau, et qui est composée de motifs floraux ou végétaux. À la base de cette partie, on peut voir des godrons dessinés par un fil d’or. Enfin, l’anneau en lui-même, qui est constitué d’un fil d’or torsadé et enroulé et de la partie du fermoir qui vient se glisser dans l’anneau. Ces boucles d’oreille présentent deux techniques de joaillerie : le filigrane et le repoussé. Histoire de la pièce d’art Ces boucles d’oreille ont été acquises par le musée des Beaux-Arts de Lyon en 1859, chez un antiquaire Lyonnais. Elles ont aussi été volées, comme d’autres œuvres que possédait le musée des Beaux-Arts de Lyon, mais elles ont heureusement été retrouvées. Le type même de la boucle d’oreille torsadée se terminant par une tête est un modèle très courant : en effet il se répand dans le monde grec après le Durant la période hellénistique, les grands centres de production bijoutière sont Antioche et Alexandrie, ainsi que les côtes méridionales de la péninsule italienne, alors appelées Grande-Grèce. Le modèle des boucles d’oreilles est très commun, ce n’est pas une rareté. En effet, on trouve de ce genre de boucle d’oreille un peu partout dans le monde, au British Museum, par exemple : ce ne sont pas des têtes de lion, mais d’autres animaux, ou encore l’anneau n’est pas travaillé de la même manière... Le musée des Beaux-Arts de Lyon possède lui-même une autre paire de boucles d’oreilles du même genre, paire qui serait celle de la Vénus de Milo. Restauration Les boucles d'oreille à protomes de lion de la période hellénistique ont été restaurées en 1996, à l’occasion de la réouverture de certaines salles du musée des Beaux-Arts de Lyon. Cette restauration a permis de voir qu’elles avaient été copiées : en effet, les restaurateurs ont trouvé des restes de silicone. On peut donc supposer qu’il existe des copies de ces boucles d’oreille quelque part dans le monde. Lors de la restauration, on a aussi découvert de la terre de l’endroit où elles avaient été découvertes. Les techniques de fabrication Ce bijou apporte la connaissance du savoir-faire des artisans orfèvres antiques. Ces artisans exerçaient un grand travail de sculpture sur leurs œuvres, notamment avec la technique de travail de l’or déjà nommée, le filigrane. Le travail de ces bijoutiers est très minutieux, et les détails des bijoux qu’ils façonnent sont si fins qu'il n'est pas possible de les voir sans une loupe, même si ces pièces ont été façonnées à l’œil nu et avec les outils les plus simples. Le filigrane La technique du filigrane consiste en la soudure de minces fils de métal, d’or ou d’argent, torsadés ou non, sur une plaque de métal. On retrouve une certaine ressemblance avec la technique de la granulation. Le filigrane produit ce que l’on pourrait appeler un effet « broderie ». Cet ornement est donc composé de fils de métal, fils semblant être constitués de grains accolés plus ou moins gros, grains que l’on obtient par étirage à la filière. Les filigranes sont faits à base de fils étirés à une certaine épaisseur ou d’un ruban enroulé sur lui-même en spirales et passé par la filière. Le fil est par la suite travaillé avec une lime à une gorge creuse, ce qui permet de tracer deux sillons parallèles ou spiroïdaux, selon l’inclinaison de cette lime par rapport au fil. La plupart du temps, on assemble les filigranes en les soudant ou en les appliquant par des clous, des rivets ou des agrafes sur le métal de support. Le métal ressort en formant un relief granulé, à la suite de son écrasement. Il y a plusieurs types de filigranes : Les filigranes « barillés », qui sont des grains allongés, Les filigranes « perlés », qui sont des grains sphériques réguliers, Les filigranes « spiralés », qui ont l’aspect d’un filetage spiroïdal de vis. Le repoussé La technique du métal repoussé consiste à travailler la feuille de métal sur l’envers, pour repousser les reliefs, puis sur l’endroit, afin de faire ressortir les formes définitives. L’envers du métal présente donc le négatif en creux du motif de l’endroit, ainsi que la marque des outils utilisés. Il y a deux sortes de repoussé : le bas-relief ou le ronde-bosse. Notes et références Articles connexes Orfèvrerie étrusque Filigrane Bibliographie Générale « FILIGRANE, orfèvrerie », Encyclopædia Universalis Les Annales Archéologiques Arabes Syriennes XLIX-L (2010), Romain Prévalet Sheilandi : «L’art étrusque : la perfection du filigrane» Quelques informations sur la technique du métal repoussé Œuvre conservée au musée des Beaux-Arts de Lyon Boucle d'oreille célèbre Art hellénistique Objet en or
Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Ghafiqi
Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Ghafiqi (en ), est un général omeyyade et wali d'al-Andalus du . Abd al-Rahman a mené les troupes musulmanes d'al-Andalus, contre les armées aquitaines d'Eudes et franques de Charles Martel, lors de la bataille de Poitiers, en . Filiation patrilinéaire Sa filiation patrilinéaire (nasab) est la suivante : Abd al-Rahman ibn Abd Allah ibn Makhsh ibn Zayd ibn Jabalah ibn Dhahir ibn Al-A'adh ibn Ghafiq ibn Al-Chahid ibn Alqamah ibn ibn Adnan (en ). Biographie Abd al-Rahman est originaire de la tribu arabe tihamite de Ghafiq. Il a emménagé en Ifriqiya (Tunisie actuelle), puis au Maghreb central, et occidental où il a fait connaissance avec Moussa Ibn Noçaïr, et son fils Abd al-Aziz, les walis d'al-Andalus. En 721, il participe à la bataille de Toulouse, dans laquelle Al-Samh ibn Malik al-Khawlani est tué par les armées du duc Eudes d'Aquitaine. Après la défaite, il a fui vers le sud avec d'autres commandants et troupes, et a pris le commandement de l'Est d'al-Andalus le . Il a été brièvement relevé de son commandement, quand Anbasa ibn Suhaym al-Kalbi a été nommé à sa place par le calife Yazīd II en . Après la mort d'Anbasa au combat contre les Francs en 726, dans le Sud de la France actuelle, plusieurs commandants ont été successivement mis en place, mais aucun n'est resté au pouvoir très longtemps. En 730, il est nommé wali (gouverneur) d'al-Andalus par le calife Hicham. David Levering Lewis le décrit comme . En apprenant que Othman ibn Naïssa, dit Munuza, le vice-gouverneur de Catalogne, avait conclu une alliance avec le duc Eudes d'Aquitaine, afin d'établir son indépendance, Abd al-Rahman se hâte de réprimer la rébellion. Il a engagé les armées du seigneur berbère et l'a tué, en 731 (selon certains récits, Munuza s'est suicidé). Abd al-Rahman rassemble des troupes à Pampelune, appelle des recrues du Yémen et du Levant, et se prépare à traverser les Pyrénées, en Gaule. Il traverse avec eux la chaîne des Pyrénées. Il passe sur la Gascogne et l'Aquitaine, selon un chroniqueur Arabe non identifié : , et saccagé et pris la ville de Bordeaux, après avoir vaincu le duc Eudes d'Aquitaine, au combat à l'extérieur de la ville, puis de nouveau battu une deuxième armée du duc Eudes à la bataille de Bordeaux - où les chroniqueurs occidentaux ont déclaré, . Contrairement à Toulouse, où Eudes a gagné en surprenant les armées musulmanes lorsqu'il a secouru la ville en 721, cette fois ses forces ont dû affronter la cavalerie musulmane en bataille ouverte, et ont été complètement détruites. De même, les forces musulmanes auxquelles il avait fait face lors de la bataille de Toulouse étaient essentiellement de l'infanterie légère et, tout en étant de bons combattants, n'étaient pas proches du calibre de la cavalerie arabe amenée par l'émir dans cette invasion. Eudes, à la recherche d'aide, a fui, avec la noblesse restante, vers Charles Martel. Charles faisait campagne sur le Danube lorsque la nouvelle lui parvint. Le chef Franc avait un corps d'infanterie professionnelle chevronné qui avait fait campagne avec lui pendant de nombreuses années, et a ordonné la marche forcée de son armée vers l'Aquitaine. Il forme une armée estimée à par les historiens modernes. Charles Martel a choisi le champ de bataille. Déplaçant son armée au-dessus des montagnes et évitant les routes ouvertes, il a échappé au repérage des omeyyades, jusqu'à placer ses hommes sur une haute plaine boisée. Martel avait soigneusement choisi le champ de bataille, en grande partie en sachant que les collines et les arbres entourant sa position gêneraient grandement la cavalerie musulmane. Pendant sept jours, les deux armées se sont affrontées, avec les armées omeyyades ralliant toutes leurs troupes, de sorte que le septième jour, leur armée était complète. Martel a également reçu quelques renforts, bien que la plupart des historiens s'accordent à dire qu'il a été largement dépassé en nombre pendant la bataille. Martel avait entraîné ses hommes pour combattre sur une grande place, semblable à la formation de la phalange grecque antique, pour résister à la cavalerie lourde musulmane. Les Francs ont tenu leur formation défensive toute la journée, et ont repoussé des charges répétées de la cavalerie musulmane. Selon Bernard Lewis, les soldats musulmans étaient accompagnés de leurs familles. Les épouses et les concubines figuraient parmi les victimes. Réalisant que leur camp était en train d'être pillé, un important contingent des forces d'Abd al-Rahman a quitté le champ de bataille pour aller sauver leur butin. Abd al-Rahman a donc été laissé exposé face à l'infanterie franque et a été tué au combat en tentant de rallier ses hommes. Références Bibliographie Personnalité politique d'Al-Andalus Chef de guerre musulman Général arabe Date de naissance incertaine (VIIe siècle) Décès en 732 Mort à la guerre Personnalité du haut Moyen Âge par nom Militaire arabe du haut Moyen Âge Wali du haut Moyen Âge
Faux virus jdbgmgr.exe
Le faux virus jdbgmgr.exe est un canular informatique ayant circulé par email en 2002 qui demandait aux internautes disposant de Windows de supprimer immédiatement le fichier jdbgmgr.exe censé être un dangereux virus. L'icône du fichier ressemble à un ourson (The Microsoft Bear, une mascotte de Windows 3.1). Il s'agit en réalité d'un fichier tout à fait valide de Windows appelé Debugger Registrar for Java (aussi connu sous le nom Java Debug Manager, ou jdbgmgr) Cette alerte fut démentie par Microsoft qui expliqua même comment restaurer le fichier. Il est à noter que ce fichier n'était en réalité utilisé que par les développeurs Microsoft Visual J++ 1.1. Microsoft précise d'ailleurs qu'il est pas nécessaire de restaurer le fichier à moins de développer des programmes Java sur Windows XP, Windows NT 4.0, Windows 98 Deuxième Édition, Windows 98 ou Windows 95. Notes et références Liens externes Alerte sur Symantec Alerte sur McAfee Explication sur les viroax Description du faux virus Virus informatique Canular informatique
Savola
Savola est un patronyme finnois pouvant désigner: Patronyme (1867-1934), prêtre et missionnaire finlandais Elmo Savola (né en 1995), athlète finlandais en décathlon (né en 1981), homme politique finlandais (née en 1941), femme politique finlandaise Voir aussi , groupe industriel saoudien Homonymie de patronyme Patronyme finnois
Désamiantage
Le désamiantage est l'ensemble des actions à réaliser pour retirer l'amiante dans un bâtiment (immeuble, maison individuelle, bateau, ...). Il est soumis à une règlementation stricte et doit faire l'objet de précautions particulières en raison du risque sanitaire associé. Réglementation En France, la réglementation sur l’amiante indique que le désamiantage doit être réalisé par une entreprise spécialisée, détentrice de la certification nationale et titulaire d'une assurance professionnelle. L’amiante, composé de fibres très fines, est un produit comportant un risque sanitaire important. Toutes les fibres, toxiques par inhalation, sont classées cancérigènes de catégorie 1 au niveau européen. Son utilisation est interdite depuis 1997 en France, toutefois beaucoup ont eu recours à l’amiante dans le bâtiment et l’industrie, d'où l’importance du désamiantage. Généralités L’amiante existe sous plusieurs formes ainsi le désamiantage concerne plusieurs matériaux : mortier, enduit, flocage, dalle, toiture, bitume, cloison, ... Le désamiantage est une opération complexe qui requiert une formation à la prévention des risques liés à l’amiante. Les étapes du processus du désamiantage sont les suivantes : Dépoussiérage Confinement Enlèvement de l'amiante Contrôles multiples Élimination des déchets Certifications Les entreprises intervenant sur les chantiers de désamiantage doivent obligatoirement être certifiées. Et depuis , les entreprises intervenant sur des terrains amiantifères doivent également justifier de la certification. Toutes les entreprises en désamiantage doivent respecter les exigences de la norme française NFX 46 0 10, ainsi que l'AFNOR et Qualibat pour démontrer leur capacité à réaliser les travaux de traitement de l'amiante. Cette norme constitue le référentiel en France donc elle est incontournable et obligatoire. En effet, sont incluses dans le texte de cette norme les exigences générales d'ordre administratif, juridique, économique, organisationnelles, technique et opérationnelles. Les certifications sont délivrées aux entreprises accréditées par le Comité français d'accréditation. L'agrément est assuré par le ministre chargé de l'industrie comme Bureaux de Normalisation Sectoriels. Environnement Protection des intervenants Les entreprises sont dans l'obligation de tenir compte de la protection individuelle et collective des salariés en fonction de l'évaluation des risques liés au niveau de l'empoussièrement. Les personnes intervenant directement sur les chantiers doivent porter tous les équipements obligatoires individuels : avant d'intervenir sur un site. Les sont : Combinaison, Lunette, Masque, Gants, .... Les travaux de désamiantage se font souvent en espaces confinés. Traitement des déchets Les déchets amiantés doivent être emballés dans une zone signalée, close, surveillé et isolée. Il est important de faire appel à des entreprises spécialisées dans le traitement des déchets. Pour qu’un chantier puisse démarrer, il faut avoir obtenu l'« exutoire de déchets », c'est-à-dire l'acceptation préalable d’un centre de tri pour la future livraison des déchets. Ces déchets sont mis dans des sacs hermétiques et clos, puis dans un container spécifique qui sera enfoui. Une autre technique, dite d'inertage consiste à détruire l’amiante par exposition des déchets amiantés à des températures oscillant entre 1000 et 1 600 degrés Celsius. Voir aussi Articles connexes Curage (BTP) Amiante#Désamiantages Scandale de l'amiante#Désamiantage des bâtiments Notes et références Lien externe developpement-durable.gouv.fr Amiante Santé publique Pollution
Mike (auteur)
Michaël-John Stockdale dit Mike est un auteur français de bande dessinée. Biographie Publications Chevalier Beloiseau, avec Blareau : Série parue dans le Journal de Tintin de 1972 à 1975 ; Publiée en 2009 par les éditions du Taupinambour, en quatre albums. Références Annexes Bibliographie Notice biographique dans Introduction à la bande dessinée belge publié en 1968 par la Bibliothèque royale de Belgique Liens externes Auteur français de bande dessinée Collaborateur de Spirou Collaborateur français de Spirou
Lasiodora rubitarsa
Lasiodora rubitarsa est une espèce d'araignées mygalomorphes de la famille des Theraphosidae. Distribution Cette espèce est endémique du Costa Rica. Publication originale Valerio, 1980 : Arañas terafósidas de Costa Rica (Araneae: Theraphosidae). III. Sphaerobothria, Aphonopelma, Pterinopelma, Citharacanthus, Crypsidromus y Stichoplastus. Revista de Biología Tropical, , . Liens externes Notes et références Theraphosidae Espèce d'araignées (nom scientifique) Faune endémique du Costa Rica
Écriture logosyllabique
Un système d'écriture logosyllabique (également orthographié logo-syllabique) se caractérise par l'usage conjoint d'un système logographique (un symbole — graphème — correspond à un mot — lemme) et d'un syllabaire phonographique (un graphème correspond au son d'une syllabe), comme c'est le cas pour le chinois écrit ou l'écriture maya. Système d'écriture
Isophlebioidea
Les Isophlebioidea constituent une super-famille éteinte d'insectes ailés de l'ordre des odonates, du sous-ordre éteint des Isophlebioptera et du clade des Isophlebiida. Leurs fossiles sont connus en Asie et en Europe au Jurassique et au Crétacé inférieur. Sous-taxons Références Liens externes † Insecte préhistorique (nom scientifique) † Arthropode du Jurassique Insecte du Crétacé Arthropode du Crétacé inférieur Taxon fossile décrit en 1993
Olivier Echaudemaison
Olivier Echaudemaison, né en 1942 à Périgueux, est un créateur de mode français spécialiste du maquillage. Il est responsable du maquillage et directeur créatif de Guerlain depuis le . Biographie Jeunesse et début de carrière Olivier Echaudemaison est le fils d’une famille de pépiniéristes exerçant depuis plusieurs générations. À la fin des années 1950, il est engagé à 17 ans dans le salon de coiffure Alexandre, l’un des plus prestigieux de Paris. Au cours des années 1960, il devient le coiffeur de nombreuses célébrités, de Grace Kelly à Romy Schneider, en passant par Jackie Kennedy, Sophia Loren ou la princesse Grace de Monaco. Il devient ensuite directeur artistique du salon Alexandre à Londres. Maquilleur Olivier Echaudemaison se détourne progressivement de la coiffure pour le maquillage. Il commence dans les années 1970 par élaborer la ligne de maquillage Harriet Hubbard Ayer devenue aujourd'hui Ayer. Il rejoint ensuite en 1988 la maison Givenchy qui lui propose de créer une ligne de maquillage; il y reste une dizaine d'années. Il rejoint Guerlain en 2000 comme directeur créatif avec pour mission d’en moderniser la ligne de maquillage sans briser les codes de la maison. Il est notamment le créateur des rouges à lèvres Kiss Kiss en 2005 et Rouge G et a modernisé les classiques du maquillage Guerlain, tels que Terracotta, Rouge Automatique ou Météorites. Au cours de sa carrière, Olivier Echaudemaison a collaboré avec Cerruti, Claude Montana, Jean-Louis Scherrer ou Carolina Herrera à l'occasion de défilés de haute couture. Il a également travaillé avec de grands noms de la photographie, dont David Bailey, Victor Skrebneski, Helmut Newton ou Guy Bourdin. Personnalité et philosophie Chevalier des Arts et des Lettres, Olivier Echaudemaison est une personnalité marquante et exubérante du monde de la mode, reconnaissable aux lunettes à verres fumés qu’il porte en permanence. Son travail se caractérise par un maquillage fait de couleurs maîtrisée qui reposent sur l'utilisation du rouge à lèvres comme premier outil de maquillage. Il explique ainsi sa philosophie du maquillage, basée sur la transparence et le naturel : . Selon lui, . Au fil de sa carrière, Olivier Echaudemaison a notamment noué des liens privilégiés avec de nombreux membres des familles royales dont il est l'un des maquilleurs favoris. Décorations Il est promu officier le . Notes et références Voir aussi Articles connexes Natalia Vodianova Estée Lauder Liens externes « Stars et objets d'excellence : Olivier Echaudemaison », RTL, 3 min 25 s Le maquillage de Natalia Vodianova expliqué par Olivier Echaudemaison Dailymotion, 3 min 50 s Maquilleur français Naissance en avril 1942 Naissance à Périgueux Officier des Arts et des Lettres
Réal Barnabé
Réal Barnabé, né dans la ville de Québec, est un journaliste canadien. , divers programmes de coopération internationale dans le domaine du développement des médias. Avant de s'installer en Tunisie en , il avait effectué plus de 130 de missions en Europe de l'Est (Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Serbie), en Asie du Sud-Est (Vietnam, Laos), dans les Caraïbes (Haïti) et en Afrique (une vingtaine de pays). Il a longtemps travaillé à la radio et la télévision de la Société Radio-Canada à titre de journaliste, correspondant, animateur et gestionnaire. Ces dernières années, il a réalisé cinq documentaires diffusés sur diverses chaînes dont Ici Radio-Canada Télévision et TV5. Biographie Détenteur de deux diplômes (Bac Ès Arts et Bac en Science politique) de l'Université Laval, Réal Barnabé a fait des études de deuxième cycle en gestion des affaires. De 1968 à 1981, il a été journaliste et animateur à la radio et la télévision de Radio-Canada. Dans les années 1980, il a été successivement directeur de cabinet du ministre des Communications du gouvernement du Québec, directeur de l'information puis vice-président à l'information à Télévision Quatre Saisons (TQS) et président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). En 1994, après avoir été directeur de l'information régionale et directeur des affaires générales à Radio-Canada, Réal Barnabé a été détaché auprès du Conseil international des radios-télévisions d’expression française (CIRTEF) dont le siège est à Bruxelles. Pendant presque deux ans, il a été responsable des programmes de formation du CIRTEF auprès des radiodiffuseurs francophones du Sud. Il a été membre du bureau de direction de l'Académie canadienne du cinéma et de la télévision et du Conseil de presse du Québec. Il est, depuis 2004, vice-président de la Fondation Fabienne Colas pour la promotion de l’art, de la culture, de l’art et du cinéma. En 1996, Réal Barnabé a créé Réseau Liberté, un organisme de coopération qui a œuvré dans une trentaine de pays et dont la vocation était la promotion de la liberté de la presse dans les démocraties émergentes. Entre et , il a séjourné en Haïti où il a été journaliste résident chez Internews et consultant auprès de BBC Media Action. De à , il a été directeur de projet puis directeur pays en Guinée pour l'ONG américaine Internews. Il a d'abord dirigé le projet Médias guinéens : acteurs de la paix et de la stabilité financé par l'Union européenne. Puis, le projet L'information sauve des vies : Éruption d'Ebola en Guinée dont la principale activité a été la production d'une émission quotidienne d'information sur Ebola diffusée par 40 stations de radio. (Financement : USAID et Coopération allemande-KfW). Filmographie, production radio et télé Radio à (directeur) : Ebola Chrono (317 éditions diffusées par 40 radios guinéennes) : Les Chemins de travers, Ici Radio-Canada Première à (directeur) : Enfòmasyon Nou Dwe Konnen (ENDK) (plus de 200 éditions en créole diffusées par 35 radios haïtiennes) (animateur, réalisateur) : Le temps s’est arrêté à Port-au-Prince, Radio-Canada Première 1980 (animateur) : À suivre (une vingtaine d'émissions d'une heure sur la constitution canadienne - Radio-Canada Première) à (animateur) : Présent Québécois (Radio-Canada Première) à (correspondant parlementaire à Québec) : Présent Québécois (Radio-Canada Première) Télévision (réalisateur, documentaire) : Une question de confiance (Ici Radio-Canada Télé) à (rédacteur en chef) : Jounal 8PM] (124 éditions en créole, Planet Haïti) 2011 (réalisateur et producteur au contenu) : Pourquoi pas Haïti ? ( sur Ici Radio-Canada RDI et sur Ici Radio-Canada Télé) 2011 (réalisateur) : Pour ne pas les oublier ( sur Ici Radio-Canada Télé, sur Ici Radio-Canada RDI) 2011 (co-réalisateur) : We Will Remember Them ( sur CBC) 2006 (producteur) : Ayisyen nan dyaspora se poto mitan developman dirad (Le rôle de la diaspora dans le développement d’Haïti) (émission spéciale, Télévision nationale d’Haïti) 1999 (producteur) : Québec-Guinée, le courant passe (document corporatif, Hydro Québec International) 1999 (producteur) : Hydro Québec au Nicaragua (document corporatif, Hydro Québec International) 1998 (producteur, réalisateur) : Deux reportages sur l'Internet au Vietnam (Branché, Télévision de Radio-Canada) 1998 (producteur, réalisateur) : Famadihana : le retournement des morts à Madagascar (Second Regard, Télévision de Radio-Canada) 1997 (producteur) : Les femmes paysannes au Nicaragua (La semaine verte, Télévision de Radio-Canada) 1997 (producteur, réalisateur) : Quatre capsules sur le français au Vietnam (Funambule, TV5) 1995-1999 (producteur, réalisateur) : Soixante courts métrages sur des projets canadiens de développement tournés dans une quinzaine de pays (Horizons francophones, RDI) 1994 (réalisateur) : Horizons francophones (une quarantaine d'éditions sur RDI) 1985-1986 : Énap présente... (série d'une trentaine d'entretiens sur l'administration publique, Canal Savoir et Télé Québec) 1975-1976 : Reportages quasi-quotidiens (Téléjournal et Ce soir, Télévision de Radio-Canada) 1969-1971 : Des dizaines de reportages au Canada et à l'étranger (Format 60 et Format 30, Télévision de Radio-Canada) 1968-1969 : Dix chroniques (Femmes d'aujourd'hui, Télévision de Radio-Canada) Notes et références Liens externes Journaliste canadien Date de naissance non renseignée (XXe siècle)
Marasme nutritionnel
Le marasme nutritionnel est une maladie qui touche les personnes ayant des carences alimentaires. Ces carences peuvent être de deux types, soit énergétique (carence plutôt liée au marasme), soit protéinique (carence plutôt liée au kwashiorkor). L'idée que le marasme est lié à un déficit calorique tandis que le kwashiorkor résulte d'un déficit protéique est cependant simpliste comme le précise l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture qui explique que ces deux maladies peuvent non seulement avoir des causes bien plus complexes mais aussi interagir entre elles. Références Voir aussi Kwashiorkor Dénutrition Malnutrition Carence nutritionnelle
(15894) 1997 JA13
est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes découvert en 1997. Description a été découvert le à l'observatoire de La Silla, au Chili, par Eric Walter Elst. Caractéristiques orbitales L'orbite de cet astéroïde est caractérisée par un demi-grand axe de , un périhélie de , une excentricité de 0,15 et une inclinaison de 3,03° par rapport à l'écliptique. Du fait de ces caractéristiques, à savoir un demi-grand axe compris entre 2 et et un périhélie supérieur à , il est classé, selon la , comme objet de la ceinture principale d'astéroïdes. Caractéristiques physiques a une magnitude absolue (H) de 15,3 et un albédo estimé à 0,168. Voir aussi Articles connexes Liste des planètes mineures (14001-15000) Ceinture d'astéroïdes Références Objet céleste découvert en 1997 Objet céleste nommé par sa désignation provisoire Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par Eric Walter Elst Objet céleste découvert à l'observatoire de La Silla
Mel Lewis
Mel Lewis, de son vrai nom Melvin Sokoloff, né le à Buffalo dans l'État de New York et mort le à New York est un batteur et chef d'orchestre de jazz américain. C'est un représentant du jazz West Coast. Biographie Grands orchestres et West Coast Mel Lewis commence sa carrière professionnelle à l'âge de 15 ans. Il joue dans les big bands de Boyd Raeburn, Alvino Rey, Ray Anthony, Tex Beneke et, surtout, de 1954 à 1957 dans celui de Stan Kenton. En 1957, il exerce comme musicien de studio à Los Angeles et participe à de nombreux enregistrements de formations de Jazz West Coast. New York À partir de 1960, Lewis s'installe à New York où là aussi, il mène surtout une carrière de musicien de studio. Il joue dans le « Gerry Mulligan's Concert Jazz Band », fait une tournée en Europe avec l'orchestre de Dizzy Gillespie en 1961, et une tournée en URSS avec celui de Benny Goodman. Thad Jones/Mel Lewis Orchestra En parallèle à son intense activité en studio, Mel Lewis, à partir de 1965, codirige un orchestre avec le trompettiste Thad Jones, le Thad Jones/Mel Lewis Orchestra qui est un des meilleurs big bands de l'époque. En 1979, Thad Jones quitte l'orchestre pour aller s'installer en Europe. Mel Lewis continue à diriger ce big band, qui se produit tous les lundis au Village Vanguard, jusqu'au décès du batteur en 1990. Discographie partielle Comme leader 1957 : Mel Lewis Sextet, Mode Records MOD LP #103 Comme co-leader 1958 : Bill Holman-Mel Lewis Quintet : Jive for Five, Andex Records A-3005 Comme sideman 1955 : Pete Jolly : Duo, Trio, Quartet, RCA Records NL-45991 1955 : Pete Jolly : The Five, RCA Records LPM-1121 1956 : Bill Perkins : On Stage, Pacific Jazz Records PJ-1221 1956 : Stu Williamson : Stu Williamson, Bethlehem Records BCP-55 1957 : Max Bennett : Max Bennett, Bethlehem Records BCP-48 1957 : Quincy Jones : Go West, Man!, ABC-Paramount Records ABC-186 1957 : Dave Pell's Jazz Octet : A Pell Of A Time, RCA Records LPM-1524 1957 : Pepper Adams Quintet : Pepper Adams Quintet, Mode Records MOD-LP #112 1957 : Herbie Mann & Buddy Collette : Flute Fraternity, Mode Records MOD-LP #114 1958 : Shorty Rogers and His Giants : Gigi in Jazz, RCA Records LPM-1696 1958 : Bill Holman : In A Jazz Orbit, Andex Records A-3004 1958 : Bob Cooper : Coop! The Music of Bob Cooper, Contemporary Records C-3544 1959 : Jack Sheldon : Jack's Groove, GNP Records GNP 60 1959 : Art Pepper : Art Pepper+Eleven : Modern Jazz Classics, Contemporary Records S-7568 1959 : Jimmy Rowles Septet : Weather In A Jazz Vane, Andex Records A-3007 1959 : Gerry Mulligan et Ben Webster : Gerry Mulligan Meets Ben Webster, Verve Records MGV 8343 1962 : Two of a Mind de Paul Desmond et Gerry Mulligan Liens externes Batteur américain de jazz Jazz West Coast Nom de scène Naissance en mai 1929 Naissance à Buffalo (New York) Décès en février 1990 Décès à New York Décès à 60 ans Artiste d'Atlantic Records
Mausolée Sidi Kacem El Jellizi
Le mausolée Sidi Kacem El Jellizi () est une zaouïa située aux limites de la médina de Tunis. Histoire Bâtie au cours de la deuxième moitié du sur une colline dominant la kasbah de Tunis, elle est la demeure de Sidi Kacem El Jellizi, un saint tunisien né dans une famille de migrants andalous ayant séjourné à Fès avant de s'installer dans l'Ifriqiya hafside. Surnommé jellizi en référence à son métier de fabricant de zelliges qu'il exerce avec une habileté rare, il est connu pour sa grande piété, sa bienfaisance et sa générosité : le lieu sert de refuge pour les voyageurs et commerçants, ainsi que les réfugiés andalous après la prise de Grenade en 1492, ce qui augmente sa considération auprès des dirigeants hafsides et la vénération de la population. Mort en 1496, il est enterré dans la bâtisse décorée par lui-même ou ses disciples spirituels et artistiques. Par la suite, la zaouïa est agrandie à deux reprises : d'abord au avec l'adjonction d'une cour entourée de pièces puis au avec l'ajout de la salle de prière sous le règne du souverain husseinite Hussein Bey. Architecture Le monument possède une coupole pyramidale revêtue de tuiles vertes et couverte à l'intérieur par un plafond en bois sculpté. L'accès à l'édifice se fait par une porte à double vantaux surmontée d'un linteau à claveaux finement travaillés. L'intérieur se divise en deux parties dont l'une abrite la sépulture du saint et l'autre celles de sultans hafsides. La façade principale est couverte partiellement par des faïences, dont une partie est typique de l'Andalousie et du Maroc. Le patio se distingue par un dallage en marbre blanc incrusté de marbre noir ; il est encadré de portiques qui comportent, chacun, cinq arcs brisés outrepassés réalisés en pierre appareillée de grès coquillé ocre. Les arcs reposent sur des colonnes de marbre blanc dont les chapiteaux sont de type hafside ou hispano-mauresque. La salle de prière de type hypostyle est divisée en trois nefs parallèles au mur de la qibla. L'ensemble de l'édifice, incluant la zaouia et ses dépendances, s'étend sur une superficie totale de près de . Musée La zaouïa abrite le Centre national de la céramique (inauguré en 1992), un musée présentant une belle collection de céramiques et de faïences, tant locales qu'importées (par exemple de beaux exemples de faïences bleues de l'Empire ottoman) mais également d'anciennes stèles funéraires islamiques. Parmi les pièces remarquables figurent une céramique hafside issue de la kasbah ou de Raqqada et de l'artisanat de Qallaline. Références Liens externes Kacem El Jellizi Monument classé en Tunisie Religion à Tunis
Bimota SB2
La SB2 est un modèle de motocyclette, produit par le constructeur italien Bimota. La SB2 est présentée à l'occasion du salon de la moto de Bologne en 1976. Elle est l'œuvre de l'ingénieur designer Massimo Tamburini. Le moteur de la SB2 est celui qui équipe la Suzuki 750 GS. Il développe 75 ch à   tr/min pour un couple de 5,8 mkg à  tr/min. La SB2 pouvait également embarqué, sur 10 machines et à la demande de l'importateur anglais, un moteur de 850 cm³ préparé par Yoshimura. L'alésage était augmenté à 69 mm, les arbres à cames et les soupapes sont remplacés par des éléments plus travaillés, le diamètre des carburateurs gagnent trois millimètres. Ce moteur est monté dans un cadre en acier au chrome molybdène dont le poids est de 8,5 kg. La partie inférieure est démontable pour pouvoir déposer le moteur. La fourche télescopique de 35 mm de diamètre est estampillée Ceriani. Le monoamortisseur est un De Carbon. L'axe du bras oscillant est aligné avec celui du pignon de sortie de boîte de vitesses. Les efforts sur la chaîne sont amoindris. Le freinage est assuré par deux disques de 280 mm à l'avant et un disque de 260 mm à l'arrière, pincés respectivement par des étriers Brembo. Les jantes en magnésium sont signées Campagnolo. Le réservoir est en aluminium, le carénage en fibre de verre. À l'origine, les ingénieurs avaient prévu de faire passer les échappements par-dessus le moteur, et de les faire ressortir sous la selle. Mais la chaleur faisait se dérégler les carburateurs. Il a donc été décidé de déplacer les échappements en position basse. Ce sont les clignotants qui ont pris la place des sorties d'échappement. La SB2/80 apparaît en 1979. C'est un modèle de transition entre la SB2 et la SB3. Elle reprend le moteur et la partie cycle de la première, avec l'habillage de la seconde. Il a été mis en circulation 140 SB2. Sur 200 cadres construits, 30 ont été montés sur les SB2 80 et 30 ont été détruits La SB2 était vendue  €, revêtue d'une robe blanche, rouge et noire. La SB2 80 était vendue  € montée ou  € livrée en kit. Elle arborait une robe blanche, parcourue d'un damier rouge. Notes et références SB2 Motocyclette des années 1970 Motocyclette des années 1980
Buste de Mary Cathcart
Le buste de Mary Cathcart a été réalisé entre 1768 et 1772 par Marie-Anne Collot. Plusieurs exemplaires de ce buste ont été réalisés. Le plâtre original de 1768 est conservé au musée du Louvre ; deux bustes en marbre blanc sont conservés, l'un daté de 1792 au Musée de Leningrad et un autre, non terminé, au Musée des Beaux-Arts de Nancy. la baronne de J... est la fille du sculpteur MA Collot et non de Mary C... Description de l'œuvre Il s'agit d'un portait de jeune fille, au visage ovale. Elle sourit, le visage légèrement incliné en avant. Son regard est à demi-baissé. Elle possède un ruban, duquel s'échappent de larges mèches de cheveux entourés d'un cordon de perle, dont l'une retombe sur l'épaule gauche. Le modèle Mary Cathcart est la seconde d'une famille d'aristocrates, fille de Charles Cathcart, ambassadeur de Grande-Bretagne en Russie. Ils visitent ensemble l'atelier de Marie-Anne Collot en mars 1767 avant de partir pour Saint-Pétersbourg (Russie) en 1768. Ils continuent d'avoir des contacts récurrents avec l'artiste jusque l'été 1772. Elle se marie le 26 décembre 1774 avec Thomas Graham, futur baron de Lynedoch. La fille de Mary Cathcart, la baronne Lucie de Jankowitz, hérite finalement d'un buste, qu'elle lègue au musée des Beaux-Arts de Nancy en 1866. Réception de l'œuvre Le buste de Mary Cathcart a été considéré comme la première pièce majeure de Marie-Anne Collot. Il a suscité l'admiration de l'Académie de Paris. Un éloge lui est justement consacré : « Enfin, le dernier ouvrage que j'ai vu dans l'atelier de Mlle Collot est le buste de Miss Cathcart fille de M. l'ambassadeur d'Angleterre. La tête de cette jeune personne est une des plus jolies qu'on puisse imaginer, et il faut convenir que l'artiste a rendu avec toute l'exactitude et tout le talent possibles la finesse des traits de son modèle, et ce sourire gracieux, et la douce passion de la modestie qui est prononcée avec tant de vérité sur cette physionomie, et qui la rend si intéressante. Ce qui la relève encore davantage à mes yeux, c'est que Miss C..., suivant le très raisonnable et très louable coutume de son pays, n'ajoute pas aux roses que la nature lui a données, une masse de vermillon qui ne pourrait que la rendre méconnaissable… Je reviens au buste de Miss Cathcart qui ressemble si parfaitement à son modèle, l'un et l'autre réunissent cet heureux et rare assemblage de tout ce qui exerce un empire puissant sur le cœur de l'homme. Vous y voyez cette qualité enchanteresse sans laquelle toute beauté est morte, ce je ne sais quoi si pathétique et si inexplicable, qui quelquefois frappe et disparait comme un éclair, cette grâce, don précieux de la nature qui se trouve dans si peu de personnes, qui plaît à tout le monde, et duquel les poëtes ont cru devoir former le cortège riant de l'amour. Mais ce qui est plus que tout cela vous appelle et vous attache dans cette figure, c'est la vertu ingénue qui ravit au souverain degré et par elle-même, mille fois plus attrayante encore que cette fameuse ceinture de Vénus tissue par Homère et faite de ce qu'il y a de plus capable de séduire, image touchante et sublime de la divinité que ceux-là seulement peuvent peindre et rendre sensible à l'œil, qui sont vivement affectés de ses charmes indicibles. L'inscription la plus convenable et la plus vraie qu'on peut mettre en bas du buste dont je viens de parler seroient ces deux beaux vers de M. de Voltaire : Elle approche et son front, siège de la candeur Annonce en rougissant les vertus de son cœur ». Bibliographie Louis Réau, « Une femme sculptrice française au dix-huitième siècle, Marie-Anne Collot (Madame Falconet) », dans L'Art et les Artistes, février 1923, p. 165-171. Louis Réau, « Une femme sculptrice française au , Marie-Anne Collot (1748-1821) », dans Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français, 1924, p. 219-229. Louis Réau, « Les bustes de Marie-Anne Collot », dans La Renaissance, vol. XIV, 1931, p. 306-312. M.L. Becker, « Le buste de Diderot, de Collot à Houdon », L'Objet d'art, , avril 2006. Notes et références Œuvre conservée au musée des Beaux-Arts de Nancy Buste de femme
Pacific Rim Tour
Le Pacific Rim Tour était une tournée de concerts dans des arènes et de stades, donnés par la chanteuse américaine de Pop/ R&B Whitney Houston . La tournée comprenait 10 dates de concerts au Japon, à Taïwan, en Thaïlande, en Australie et aux États-Unis en 1997. La tournée s'appuyait sur son album, disque de platine en 1996, The Preacher's Wife . 20 mai, Bangkok : selon les spectateurs, « lorsqu'elle parlait et chantait les notes aiguës, elle avait l'air d'avoir un rhume. Mais elle a continué à chanter. Elle a dit 'ce soir, ma voix est grave.' Un membre de la famille royale (princesse) était dans le public et Whitney la fait preuve d'un grand respect." 21 mai à Melbourne : Dionne Warwick et Bobby Brown ont rejoint Houston sur scène pour chanter "Step by Step". 22 mai, Melbourne : ce soir-là, les fans sont arrivés au Palladium Crown Entertainment Complex pour le deuxième concert de Whitney pour entendre qu'elle avait annulé son concert. Les invités ont appris qu'elle souffrait d'une "grave infection de la gorge" et que son medecin lui avait "conseillé de ne pas se produire". 25 mai à Taipei : 45 000 personnes, et quelques surprises : Whitney a interprété "Freeway of Love" d' Aretha Franklin. Bobby Brown a interprété son tube pop " My Prerogative ", et ils ont proposé une version alternative en duo, avec un mélange du classique " Superstition " de Stevie Wonder. 29 mai, Hawaï : Bobby Brown a débuté son concert en chantant ses tubes. Whitney était déguisée et chantait au sein des chœurs pour Bobby. Selon les spectateurs, "quand elle est sortie, la foule s'est déchaînée. Elle chantait très bien malgré son rhume. Elle a terminé le concert avec "Step by Step".' Groupe musical Directeur musical – Rickey Minor Guitare basse, synthétiseur basse – Rickey Minor Claviers – Bette Sussman Trompette – Raymond Brown Claviers – Wayne Linsey Batterie : Michael Baker Percussions – Bashiri Johnson Guitares – Paul Jackson Jr. Saxophone, EWI – Gary Bias Trombone – Reginald Young Choristes - Gary Houston, Pattie Howard, Sharlotte Gibson, Valerie Pinkston-Mayo Danseurs – Carolyn Brown, Merlyn Mitchell, Shane Johnson, Saleema Mubaarak Manager – Tony Bulluck Annulations et reports de dates Houston a donné deux concerts spéciaux, présentés comme " Classic Whitney Live from Washington, DC " au DAR Constitution Hall historique de Washington DC en octobre. Houston a interprété quelques-uns de ses plus grands succès, ainsi que certaine de ses chansons et morceaux préférés issus du gospel, saluant ainsi certaines de ses influences, notamment Dionne Warwick, Aretha Franklin et Diana Ross . Le deuxième concert du 5 octobre a été diffusé en direct sur la chaîne câblée HBO. Whitney et la Whitney Houston Foundation for Children ont fait don des recettes de la vente de billets, soit plus de 300 000 $, au Children's Defence Fund, une organisation nationale à but non lucratif vouée à donner une voix à tous les enfants d'Amérique, en particulier les enfants pauvres, minoritaires et handicapés. Notes et références Liens externes pacific rim tour - whitneyhouston Tournée de 1997
Kamel Omrane
Kamel Omrane (), né le à Tunis et mort le , est un universitaire et homme politique tunisien. Il est ministre des Affaires religieuses de 2010 à 2011, au sein du premier gouvernement Ghannouchi. Biographie Formation Kamel Omrane étudie au lycée du Bardo puis à l'École normale supérieure de Tunis où il obtient, en 1973, une maîtrise universitaire en langue et littérature arabe. En 1980, il sort également major du concours de l'agrégation en langue arabe et, en 1994, obtient un doctorat d'État en civilisation arabo-musulmane grâce à une thèse intitulée L'Homme et son destin dans la pensée arabo-islamique moderne. Carrière universitaire En 1999, Kamel Omrane devient professeur d'université ; il publie des ouvrages sur la pensée arabo-islamique et participe à plusieurs congrès, conférences et colloques internationaux en Tunisie et à l'étranger. Il travaille également pour le ministère de l'Enseignement supérieur, en tant que conseiller du ministre, et le ministère de l'Éducation nationale, comme conseiller du ministre et chargé de mission. Il est aussi directeur de l'Institut supérieur de documentation de Tunis, directeur général des stations radiophoniques et directeur de Zitouna FM. Il est membre de plusieurs assemblées, comme le Conseil supérieur islamique, le Conseil supérieur de la culture, le Conseil de la Fondation Babtine pour la poésie, le Conseil économique et social et du conseil exécutif de l'Unesco. Carrière dans l'administration et carrière politique Il est nommé ministre des Affaires religieuses en , au sein du premier gouvernement de Mohamed Ghannouchi. À la suite de la révolution de 2011, il ne conserve pas son poste dans le gouvernement d'union nationale. Vie privée Il est marié et père de trois enfants. Distinctions Officier de l'Ordre de la République tunisienne (2008) ; Officier de l'Ordre tunisien du Mérite (2001). Publications La traduction et ses théories (), éd. Beït El Hikma, Carthage, 1989 De la lecture du texte religieux (), éd. Maison tunisienne de l'édition, Tunis, 1990 La conclusion et le rejet dans la culture islamique (), éd. Maison tunisienne de l'édition, Tunis, 1992 Renouveau et expérimentation dans la culture islamique (), éd. Maison tunisienne de l'édition, Tunis, 1993 L'Homme et son destin dans la pensée arabo-islamique moderne (), éd. Publications de la faculté des lettres de la Manouba, La Manouba, 2001 La Tunisie et ses saints dans le corpus des soufis (), éd. Publications de la faculté des lettres de la Manouba, La Manouba, 2008 Passion du texte : approche des textes civilisationnels (), éd. Centre de publication universitaire, Tunis, 2008 Approches culturelles (), éd. Ministère de la Culture, Tunis, 2008 Notes et références Lien interne Gouvernement Mohamed Ghannouchi (1) Liens externes Ministre tunisien des Affaires religieuses Universitaire tunisien Linguiste tunisien Écrivain tunisien Intellectuel lié à l'islam libéral Personnalité de la religion musulmane et de la non-violence Personnalité du Rassemblement constitutionnel démocratique Officier de l'ordre de la République (Tunisie) Récipiendaire de l'ordre du Mérite (Tunisie) Naissance en janvier 1951 Naissance à Tunis Lieu de décès inconnu Décès à 67 ans Décès en mai 2018 Article du projet TunSci
ViàGrandParis
Museum TV Paris, anciennement Télif, acronyme de la Télévision Île-de-France, puis ViàGrandParis, est une chaîne de télévision locale et de proximité, dédiée à l'art, axée sur la région Île-de-France. La chaîne, sous le nom de ViàGrandParis, faisait partie du réseau « Vià » qui regroupe 22 chaînes locales de métropole et d'outre-mer, dont ViàOccitanie et ViàLMtv Sarthe, ViàAngers, ViàMoselle TV et ViàATV. Histoire de la chaîne De 1996 à 2000, Télessonne, TVFil 78 et VOTV ont co produit une émission hebdomadaire « Télé ouverte » diffusée sur France 3 Paris Île-de-France. VOTV, Téléssonne et TVM Est parisien se sont partagé durant un an le canal analogique UHF 35 de l'émetteur de la tour Eiffel à la suite d'une expérience de chaîne de télévision locale hertzienne menée par le CSA en 2003 et 2004. Sur les conseils du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, les télévisions locales d'Île-de-France se regroupent pour envisager leur avenir en commun et créent l'association Télif en décembre 2004 avec : Canal Coquelicot (Chelles/Marne-la-Vallée en Seine-et-Marne), TV Fil 78 (en Yvelines), TVM Est parisien (en Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) et VOTV (dans le Val-d'Oise). Des chaînes aujourd'hui disparues ont autrefois fait partie de ce partenariat: Rueil-TV (à Rueil-Malmaison), RTV (à Rosny-sous-Bois), Téléssonne (dans l'Essonne) et TV77 (en Seine-et-Marne). En 2006, les différentes chaînes décident de créer Franciliennes TV SAS. Cette société s'associe à hauteur de 5% avec le Groupe NRJ pour un projet de chaîne de télévision régionale TNT en Île-de-France. Baptisé LTF (La Télévision Francilienne), il devient NRJ Paris lorsque la chaîne commence à émettre le .Le partenariat s'achève en 2011 lors du changement éditorial de NRJ Paris. En 2015, de nouvelles chaînes prennent part à ce partenariat : Yvelines Première (Saint-Germain-en-Laye, Yvelines), Tval (Val-de-Marne) et Télif Essonne (Essonne). Le à 19 heures, à l'occasion de son lancement sur la TNT francilienne, la chaîne change de nom pour « ViàGrandParis » et est diffusée sur le canal 34. Les chaînes Yvelines Première et Canal Coquelicot disparaissent en 2017. En 2018, TVM Est Parisien devient Vià93 et Télif Essonne devient Vià91. En , la société Franciliennes TV (qui édite la chaîne viàGrandParis) est placée en redressement judiciaire. En , la chaîne cesse provisoirement d'émettre et est rachetée par le Groupe SECOM et Le Figaro, selon la décision du tribunal de commerce de Pontoise, avec la reprise des 7 salariés sur les 11 de la chaîne et le montant du rachat est estimé à 200 000 euros. La chaîne a été remplacée par Museum TV Paris le 3 juillet 2021. Jusqu'à son lancement, une bande-annonce de la chaîne était diffusée en boucle. Identité visuelle Activités La chaîne a pour mission de valoriser et promouvoir l’Île-de-France, ses acteurs, ses actions et son patrimoine. Télévisions Chaînes disparues Rueil-TV (Rueil-Malmaison, Hauts-de-Seine). RTV (Rosny-sous-Bois, Seine-Saint-Denis). Téléssonne (Essonne, 91). TV77 / Canal Coquelicot (Seine-et-Marne, 77). Yvelines Première (Yvelines, 78). Web-TV Émissions Diffusées en semaine Mag des Sorties : Magazine de sorties présenté par Eva Ben-Saadi ; viàGrandParisInfo : journal en boucle diffusée toutes les demi-heures. viàInterview : Interview présenté par Olivier Zanetta ViàMatinale : Matinale diffusée de 6H00 à 9H00 viàSavoir : magazine des connaissances diffusée dans la nuit. ce magazine est préparé par avec les productions audiovisuelles des universités, grandes écoles et institutions du savoir. Capital Santé : le magazine santé présenté par Jean-Claude Durousseaud qui reçoit sur son plateau des professionnels de santé et des témoins pour parler de thématiques santé diverses. 2 minutes pour comprendre : des capsules santé de 2 minutes présentées par Jean-Claude Durousseaud Diffusées le week-end Le Pont des Artistes : émission mensuelle, enregistrée aux Lilas, présenté par Isabelle Dhordain. viàConcert : captations de concerts, enregistrée aux Lilas, diffusée en alternance avec Le Pont des Artistes. viàDocu : Documentaires. viàElectro : captations de concerts. viàLive : captations de concerts. Diffusion En analogique entre 2003 et 2004, UHF 35 de l'émetteur de la tour Eiffel pendant un an à la suite d'une expérience de chaîne de télévision locale hertzienne menée par le CSA. Jusqu'au , Télif était diffusée sur la chaîne 17 de Numericable et sur la chaîne 181 de Canalsat, la diffusion sur le canal 92 de TPS étant déjà interrompu depuis le . Depuis le lancement de NRJ Paris, cédé son canal de diffusion sur CanalSat à NRJ Paris et sur Numericable à IDF1 mais reste diffusé sur Free : canal 205, SFR neufbox : canal 339, Orange TV : canal 176 et sur Numericable sur le canal 98 en Région parisienne. Le , après un appel à candidatures, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) a sélectionné le projet Télif en tant que service de télévision privé à vocation locale en Île-de-France pour une diffusion sur la TNT francilienne. Dans un communiqué du CSA du jeudi , Télif est finalement retenu pour une diffusion dès le . Celle-ci n'arrivera finalement que le . Chacune des chaînes partenaires de Télif continue à diffuser ses programmes sur son canal local ainsi que sur son site Internet respectif. Notes et références Annexes Articles connexes NRJ Paris Multi 7 (Opérateur du Multiplex TNT local en Île-de-France) Réseau Vià Liens externes Site internet officiel de viàGrandParis viàGrandParis Chaîne ou station de télévision fondée en 2004 Chaîne ou station de télévision disparue en 2021
Château de Vitry-sur-Seine
Le château de Vitry-sur-Seine était un château seigneurial du anciennement situé à Vitry-sur-Seine (actuel département du Val-de-Marne) commandé par Claude-François Paparel en 1708 (trésorier ordinaire des guerres et de la Gendarmerie de Louis XIV). Au début du , son terrain fut vendu par lots par la famille héritière (Fadate de Saint-George) à différents particuliers pour de futurs projets immobilier. Le "grand château" sera détruit en 1910 et laissera place à divers projets urbains le petit château, subsistera jusqu'en 1930 et laissera place à des bains publics qui deviendront la Galerie d'art municipale de Vitry-Sur-Seine. Localisation Grâce aux travaux de Camil Kermoume, l'endroit exact où se trouvait l'ancien château de Vitry-sur-Seine a été précisé. La plus grande partie de l'édifice, se trouvait dans l'actuelle cours de récréation du collège Danielle-Casanova, tout proche de l'Église Saint-Germain. La topographie actuelle du quartier correspond, avec exactitude à celle d'avant la démolition du château en 1911. Architecture Construit par Robert de Cotte en 1710, l'ancien château de Vitry est de style classique, les jardins auraient été conçus par Jacques V Gabriel. Histoire du château (1710 – 1911) En 1708, Claude-François Paparel, trésorier ordinaire des guerres et de la Gendarmerie de Louis XIV, achète aux enchères du sieur Philippe Jacques, greffier en chef du Parlement de Paris, la seigneurie de Vitry-sur-Seine, à deux lieues de Paris. Vers 1710, Claude François Paparel fait construire le château par l'architecte Robert de Cotte. Il avait droit de fief, de haute moyenne et basse justice sur les habitants. Sur la place de l’église se tenait la maison du greffe et de la prison. La façade a été conservée lors de la restauration du quartier. L’entourage de la porte est encore visible sur la place Saint-Germain. Louis XIV décède en 1715. Le Régent, Philippe d’Orléans, trouve les caisses de l’état vides. Il demande des comptes à ses trésoriers. Paparel, ne pouvant justifier le déficit de sa comptabilité est mis en état d’arrestation. Des scellés sont apposées sur ses biens qui ont été saisis en 1716, à la requête du conseiller Général de la chambre des comptes, et mis en adjudication. Seigneurie de Vitry Le premier acte officiel que nous ayons pu trouver sur la Seigneurie qui nous intéresse, date du 14 juin 1656. Le roi Louis XIV, par lettre patente, érigeait la terre d'Oncy en Châstellerie. Le premier seigneur fut Jacques Pinon. Nous n'avons pas pu encore trouver la liaison entre ce dernier et Philippe Jacques qui décéda en 1688 et dont les héritiers vraisemblablement vendirent la Seigneurie à François Paparel. Jusqu'à la révolution de 1789 le seigneur avait droit de justice, administrait son fief et percevait des impôts. Après cette période, l'abolition des privilèges, transforma le seigneur en simple châtelain qui n'avait plus aucun pouvoir sur les habitants Château Édifice Intérieur du château Domaine et jardins Petit château Lors de sa démolition en 1911, seule une petite partie de ce château fut conservée: elle sera appelée le "petit château" et subsistera jusqu'en 1930 pour être à son tour rasée et laisser place à des bains publics qui deviendront par la suite la Galerie d'art municipale de Vitry-Sur-Seine. Avant la démolition du "grand château" Après la démolition du "grand château" Inondation de 1910 En 1910 Vitry-sur-Seine et les communes situés en bords de Seine sont touchés par la crue centennale, elle est le plus important débordement connu de la Seine après celui de 1658. Affaire du PetitVal Le journal Le Républicain (« Journal des hommes libres ») du 3 floréal an IV (vendredi 22 avril 1796) va être le premier à relater le fait divers et à lancer l’affaire en pâture à l’opinion publique : « Le citoyen Petit-Val, demeurant à Paris, quai Voltaire, au coin de la rue des Saints-Pères, acquéreur de plusieurs biens nationaux entre autres du domaine de Vitry, vient d’être assassiné la nuit du au 2 floréal, avec sa belle-mère, sa mère, deux femmes de chambre et deux domestiques femelles. Le fils de la maison, âgé de dix ans et couché auprès de sa belle-mère a été épargné. Un valet de chambre, couché non loin de l’appartement du citoyen Petit-Val, un cuisinier et un jardinier n’ont rien entendu. Le crime a été commis à une heure du matin, dans le parc où on a trouvé le cadavre et, non loin, des bûches ensanglantées et un tronçon de sabre…Il est difficile de conjecturer de quelle passion ce citoyen a pu être victime, vu que son nom n’est attaché à aucun souvenir révolutionnaire… » Erreurs sur le nombre des victimes et sur certaines identités, affirmations sans preuves et détails fantaisistes n’empêchent pas le même journal d’ajouter le 25 avril : « Qu’attendez-vous citoyens Directeurs pour vous prononcer contre ces assassins ? Ne vous opposerez-vous à leurs forfaits que quand vous verrez leurs bandes ensanglantées marcher sur vous à travers les cadavres des patriotes ? …Non, nous avons dit : « Prévenez-les, ils égorgent les patriotes. Nous vous disons aujourd’hui : prévenez-les, ils vont vous égorger vous-mêmes ! » Première vente du Château de Vitry Le 8 septembre 1719, le Marquis de la Fare, capitaine des Gardes du Corps du Régent, achète la Seigneurie de Vitry à Vincent Leblanc, Grand Audiencier de France. Acte de vente du château entre le Marquis de la Fare et Vincent Leblanc «Un château, maison seigneuriale et principal manoir du lieu, composée d’une grande porte cochère, en entrant, cour dallée et grille de fer. Le château a deux étages et comprend plusieurs chambres, cabinets d’aisance et commodités, un grenier au-dessus, le tout couvert d’ardoises. Ecuries, cuisines, office à droite et à gauche plusieurs chambres. Un parc fermé par une grille de fer avec des allées ornées d’arbres et de jets d’eau. Jardin potager avec une issue sur la campagne. Une ferme composée de bassecour, chambre, grenier, écurie, grange, étable à vaches et à porcs et d’autres bâtiments couverts de chaume et d’ardoises, avec terres, prés et autres appartenances, circonstances et dépendance de la dite terre. Droit de fief, haute, moyenne et basse justice du bourg de Vitry et des paroisses Saint-Germain et Saint Gervais Saint-Protais.» Description de la terre de Vitry dans l’acte de vente entre le Marquis de la Fare et Vincent Leblanc. Liste des différents propriétaires du château 1708 – 1716 : Claude-François Paparel 1716 – 1719 : Vincent Leblanc, Grand Audiencier de France 1719 – 1728 : Marquis de la Fare, Capitaine des Gardes du Corps du Régent 1728 – 1735 : Marquis Maréchal Yves d'Alègre 1735 – 1753 : Jacques Robin de la Pescellerie 1753 – 1791 : Jacques Marie de Vougny, ancien mousquetaire de la Garde du Roi 1791 – 1796 : Gaspard Phillipe Petit du Petit-Val 1796 – 1801 : Pierre-Alexandre Petit du Petit-Val 1801 – 1847 : le comte Louis Nicolas Dubois, Préfet de police de Napoléon 1847 – 1868 : Eugène Dubois 1868 – 1901 : Blanche Antoinette Rosalie Dubois 1870 : Pendant la guerre franco-allemande de 1870 une partie du château transformée en hôpital pour les blessés du siège de Paris et ensuite pour ceux de la commune de Paris. 1901 – 1902 : Les cinq enfants de la défunte Rosalie Dubois héritent. (Famille de Fadate de Saint-George) En novembre 1906, M. Derazay, fait une offre de vente à la municipalité de Vitry. Il cède le château et de parc pour en faire la mairie. La somme avancée est de . Projet de transformation du château en Mairie En novembre 1906, l'affaire est confiée par la famille Fadate de Saint-George à M. Derazay. Il fait l'offre suivante à la municipalité de Vitry-sur-Seine : Le château et ses de parc pour une somme de . L'architecte de la municipalité de Vitry-sur-Seine chiffre le projet pour un total de F en comprenant l'achat du lot, les travaux de modification et le mobilier de la mairie. Descente aux enfers pour l’avenir du Château Entre 1906 et 1911, c’est une véritable suite d’événements tragiques qui vont sceller à jamais l’histoire de ce château. Projet de transformation du Château en Mairie Avantages : de plus, ce nouvel Hôtel de Ville permettrait de centraliser les services communaux. Le parc serait un lieu de promenade pour les Vitriots. Désavantages : les opposants se refusent de voir la mairie de déplacer vers l’est de la commune et craignent l’augmentation des impôts. L’achat, les travaux de modification et le mobilier se chiffrent à un total de F. Un référendum est alors proposé à la population et à lieu le 10 mai 1907 : Les partisans obtiennent : 1151 voix Les opposants obtiennent : 1552 voix 17 mai 1907 : Le conseil municipal, après une séance orageuse, entérine le référendum et par 12 voix contre 10 repousse le projet d’acquisition du château. 1907 – 1910 : Durant ces trois années, le château est maintenu en bon état, il est inondé en 1910 lors de la crue de la Seine. {{Citation bloc|« Si l'on apprenait qu'un [tableau de] Watteau est sur le point d'être détruit, ce serait un cri d'indignation. On va démolir [le château de] Vitry : nul n'en aura souci. » |André Hallays, Journaliste|13 Juin 1905'}} 1911 – 1912 : 200 ans après le lancement de sa construction en 1710, c’est la démolition de ce qui fut « l’un des plus beaux domaines de l’Île-de-France ». C’est la fin de ce château du . Modélisation 3D du Château de Vitry-sur-Seine En 2018, Camil Kermoume, un jeune étudiant vitriot, passionné d'architecture, entreprend la modélisation du château disparu à ses heures perdus. Le 6 mars 2019, un article dans Le Parisien lui a été dédié mais également dans le Vitry Hebdo'' du 19 mars 2019. Une vidéo de son travail est consultable sur YouTube. Avec l’acquisition de nouvelles images, Kermoume Camil entreprend pour 2020 de mettre à jour la modélisation du château avec beaucoup plus de détails. La modélisation Les détails Héritage et restes du Château seigneurial de Vitry-sur-Seine En 2018, il ne reste que deux rues portant les noms d'anciens propriétaires du château : « rue d’Alègre » et « rue Dupetitval ». Il reste également une rue portant le nom de « rue du château » situé tout près de l'Église qui rejoignait autrefois l'entrée de l'ancien château de Vitry. L'« avenue Fadate » (actuelle « rue Guy-Moquet »), « l'avenue Dubois » (actuelle « rue Danielle-Casanova ») et la place du même nom (actuelle « place du 19-Mars-1962 », date du cessez-le-feu en Algérie) ont également porté le nom de propriétaires du château. Toutes ces rues sont situés dans le quartier du centre-ville de Vitry, tout près de l'ancien château. Avant / Après Notes et références Vitry-sur-Seine
Chapelle Saint-Mort de Haillot
La chapelle Sant-Mort est un petit édifice religieux catholique sis à Saint-Mort, un hameau de Haillot (Ohey), dans la province de Namur, en Belgique. Construite au , là ou saint Mort aurait vécu et serait mort, la chapelle fut lieu de vénération et pèlerinage jusqu’à la Première Guerre mondiale. Histoire Le culte de saint Mort a son origine dans le récit (1466) de Gérard de Gingelom, moine de l’abbaye Saint-Laurent (Liège) qui, réfugié à Huy au , se renseigna sur la légende locale de saint Mort, faisant état d’un bébé mort-né qui revint à la vie lorsque présenté à la Vierge-Marie dans une église hutoire (qui porte aujourd’hui son nom). Au baptême on l’appela ‘Mort-né’. Devenu moine-ermite au service des chanoinesses d’Andenne, le moine ‘Mort’ (plus tard appelé ‘Maur’) aurait vécu dans la grande forêt du Condroz et serait mort, assassiné par des brigands, en 613, là où se trouve la chapelle. Ce récit popularisa dans la région de Huy-Andenne le culte au saint ermite qui fut reconnu comme ‘saint’ en 1621. C’est à cette époque que fut construite la chapelle qui attira les pèlerins et ceux qui invoquaient le saint pour le soulagement de maux de dents et la croissance tardive des enfants. Au croisement de deux routes de campagne entre Coutisse et Haillot, la chapelle a donné naissance au hameau qui porte le même nom de ‘Saint-Mort’. A l’intérieur de la chapelle, on peut voir, par une ouverture sous l’autel, un rocher qui est touché et vénéré par les pèlerins. Autour de l’ouverture, en un demi-cercle, est écrit : «L'AN 613 DE CE LIEU ST-MORT MONTA AUX CIEUX» . Jusqu’à la Première Guerre mondiale le culte et la vénération de saint Mort étaient encore très vivaces dans la région. Des églises lui sont dédiées à Huy, Andenne et Cointe. Le premier dimanche du mois d’août était le jour de procession solennelle qu’accompagnaient de nombreux pèlerins. Notes Haillot Ohey
Oscar Rabin
Oscar Iakovlevitch Rabin (en ) ( à Moscou en URSS - à Florence) est un peintre soviétique puis français et enfin russe. Il est l'un des fondateurs d'un groupe de l'art informel Lianozovo. Biographie De 1946 à 1948, Oscar Rabin étudie à l'Académie des Arts de Riga. En 1948-1949, il étudie à l'Institut d'art Vassili Sourikov de Moscou d'où il fut expulsé pour formalisme. À la fin des années 1950, avec sa femme peintre Valentina Kropiwnicki, il devint le fondateur du groupe d'art informel Lianozovo. Au printemps de 1974, Rabin est l'initiateur et l'un des principaux organisateurs de l'exposition d'œuvres d'artistes non-conformistes à Belyayevo, l'Exposition Bulldozer. En 1978, durant un voyage en France il se voit refuser la citoyenneté soviétique par un décret spécial du Præsidium du Soviet suprême de l'URSS. En 1985, il acquiert la nationalité française. En 1990, la Pérestroïka rétablit son droit à la citoyenneté russe. En 2006, l'ambassadeur russe de France lui restitue son passeport russe. En 2007, il expose ses œuvres au musée Pouchkine. Famille Oscar Rabin a épousé l'artiste peintre Valentina Kropiwnicki (1924-2008) avec qui il a eu deux enfants : Alexandre Rabin (1952-1994) - peintre, fils ; Kropiwnicki, Catherine (1949) - fille. Collections Ses œuvres sont dans les collections : Expositions personnelles Notes Annexes Sources Oscar Rabin sur le site du musée ART4.RU Oscar Rabin dans l'Encyclopédie électronique juive Alekseev, N., Le visage - une icône. Têtu comme une mule Pinchevsky L. mot sur Oscar Rabin Liens externes Peintre russe Naissance en janvier 1928 Naissance à Moscou Décès à Florence Décès à 90 ans Décès en novembre 2018 Naissance en RSFS de Russie
La Soif de la jeunesse
La Soif de la jeunesse () est un film américain réalisé par Delmer Daves, sorti en 1961. Synopsis Après son veuvage, Ellen McLean, pour subvenir à l'éducation de son fils Parrish, accepte de prendre en charge l'éducation de l'excentrique Allison, fille de Sala Post, un planteur de la région du Connecticut, mais la présence du garçon étant indésirable pour des raisons de convenance, on l'éloigne de la plantation, il fait l'apprentissage de la culture du tabac auprès des ouvriers de Sala Post et celui de l'amour auprès de Lucy. Allison entreprend alors de conquérir Parrish, mais cette rapide et nouvelle passion ne le détourne pas du soin qu'il apporte aux intérêts de la plantation de Sala, menacée et convoitée par le puissant Raike, le plus gros exploitant de la région, auquel sa mère vient de s'allier par un mariage assez inattendu. Un certain nombre d'abus sociaux sont dénoncès par le héros du film, travailleur et courageux, mais dont la vie sentimentale tumultueuse est loin d'être exemplaire... Fiche technique Titre : La Soif de la jeunesse Titre original : Réalisation : Delmer Daves Scénario : Delmer Daves d'après un roman de Mildred Savage Production : Delmer Daves Société de production : Warner Bros. Pictures Musique : Max Steiner Photographie : Harry Stradling Sr. Montage : Owen Marks Direction artistique : Leo K. Kuter Décorateur de plateau : William L. Kuehl Costumes : Howard Shoup Pays d'origine : États-Unis Langue : anglais Format : Couleur (Technicolor) - Son : Mono (RCA Sound Recording) Genre : Drame Durée : 138 minutes Date de sortie : Distribution Troy Donahue : Parrish McLean Claudette Colbert : Ellen McLean Karl Malden : Judd Raike Dean Jagger : Sala Post Connie Stevens : Lucy Diane McBain : Alison Post Sharon Hugueny : Paige Raike Dub Taylor : Teet Howie Hampton Fancher : Edgar Raike David Knapp : Wiley Raike Saundra Edwards : Evaline Raike Sylvia Miles : Eileen Bibi Osterwald : Rosie Madeleine Sherwood : Addie Hayden Rorke : Tom Weldon Edgar Stehli : Tully Frank Campanella (non crédité) : un contremaître Vincent Gardenia : Bit part Notes et références Liens externes Film américain sorti en 1961 Film dramatique américain Film de Warner Bros Film tourné en Technicolor Film réalisé par Delmer Daves Film tourné au Connecticut
Giorgio Petrocchi
Giorgio Petrocchi, né le à Tivoli et mort le à Rome, est un historien de la littérature italienne italien. Biographie Après des études en droit à l'université « La Sapienza » de Rome en 1942 avec une thèse sur l'histoire du droit italien, il est muté à l'université de Messine, où il devient professeur de littérature italienne en 1955. Ensuite en 1961, il s'installe à Rome, en continuant d'enseigner la même discipline à l'université. Il devient membre de l'Académie des Lyncéens, en remportant en 1970 le prix Antonio Feltrinelli de linguistique et de philologie, ainsi que de l'Accademia della Crusca de 1975. Membre du comité de pilotage du Enciclopedia Dantesca, il élabore une importante édition critique de la Divine Comédie, publiée en quatre volumes entre 1966 et 1967. Durant sa période d'enseignement à l'Université de Rome, il crée un détachement de cette dernière, et fonde l'université de Rome III, où lui est dédiée la Bibliothèque des lettres, dans la Faculté des lettres et de philosophie. Sources Liens externes Naissance à Tivoli Personnalité italienne du XXe siècle Linguiste italien Philologue italien Historien de la littérature Théoricien de la littérature Universitaire italien Étudiant de l'université de Rome « La Sapienza » Professeur à l'université de Messine Professeur à l'université de Rome « La Sapienza » Membre de l'Académie des Lyncéens Membre de l'Accademia della Crusca Lauréat du prix Antonio-Feltrinelli Naissance en août 1921 Décès en février 1989 Décès à Rome Décès à 67 ans
Ralliement créditiste du Québec
Le Ralliement créditiste du Québec (1970-1973, 1975-1978) ou Parti créditiste (1973-1975) était un parti politique québécois évoluant sur la scène provinciale. Il prônait les théories de réforme monétaire du crédit social et servait de véhicule pour l'expression des revendications de la population rurale. Précédents Lors des élections fédérales de 1962, le Parti Crédit social du Canada parvient à faire une percée, en remportant 30 sièges. Toutefois, un schisme au sein du parti en 1963 mènent les créditistes élus au Québec à former leur propre parti : le Ralliement créditiste. L'année suivante, les militants du Ralliement créditiste décident au cours de leur Conseil provincial le de développer une aile provinciale au Québec et voient dans les militants du Regroupement national, un parti indépendantiste et traditionaliste, des interlocuteurs légitimes pour y parvenir. À l'automne 1965 débutent des discussions entre les représentants du Regroupement national et des dirigeants du Ralliement créditiste en vue de créer un parti politique commun. Selon Jean Garon, qui est alors militant du Regroupement national, , prenant pour exemple leur lutte pour le maintien des crucifix dans les écoles. Les négociations se poursuivent pendant l'hiver et, le , le Regroupement national de René Jutras et le Ralliement des créditistes du Québec de Laurent Legault fusionnent sous le nom de Ralliement national. Le nouveau parti indépendantiste allie des éléments tirés de deux précédents partis, en combinant le traditionalisme canadien-français aux thèses économiques inspirées du crédit social. Le , le député créditiste de la circonscription fédérale de Lapointe, Gilles Grégoire, est élu à l'unanimité chef du Ralliement national. Le lendemain, il démissionne de son poste de leader parlementaire du Ralliement créditiste et quitte le caucus du parti pour terminer son mandat à titre de député indépendant. Le , le Ralliement national accepte de fusionner avec le Mouvement Souveraineté-Association de René Lévesque. Le nouveau parti prend le nom de Parti québécois parrainé par Gilles Grégoire ; ce dernier devient le premier vice-président du nouveau parti. Selon Fabien Roy, en , . En outre, le fait que Gilles Grégoire en soit le vice-président ne peut qu'inquiéter le chef du Ralliement créditiste fédéral Réal Caouette, qui ne veut pas voir des électeurs créditistes se rallier à René Lévesque. Historique Le , le Ralliement créditiste fédéral établit le Ralliement créditiste du Québec en tant qu'aile provinciale afin de participer aux prochaines élections provinciales. Camil Samson est président et devient chef du nouveau parti le . Le Ralliement créditiste présente près d'une centaine de candidats à l'élection générale d'avril 1970. Les créditistes tirent profit du déclin de l'Union nationale et réussissent une percée modeste, remportant 12 sièges à l'Assemblée nationale ainsi que 11,2 % des voix. En , le congrès provincial a lieu au Centre Mgr-Marcoux de Québec. En 1972, le parti est aux prises avec de graves conflits internes. Le , faisant face à une rébellion au sein de son parti, Camil Samson démissionne du poste de chef et une course à l'investiture est planifiée. Armand Bois, député de Saint-Sauveur, est désigné chef par intérim le 21 février. Le 16 mars, Camil Samson, déjà déchu de son poste de chef, est éjecté du parti par neuf des députés créditistes (organisés par Armand Bois) pour avoir critiqué certains membres du caucus et pour son absentéisme lors des réunions du parti. Trois jours plus tard, Samson se déclare donc chef d'un nouveau groupe créditiste et exige d'être reconnu à l'Assemblée en tant que membre du « Ralliement créditiste du Québec enregistré » avec deux autres députés créditistes, Aurèle Audet (Abitibi-Ouest) et Bernard Dumont (Mégantic). Toutefois, le Président de l'Assemblée nationale reconnaît Armand Bois comme chef parlementaire du parti. Le 11 août, Samson, Dumont et Audet réintègrent finalement le Ralliement créditiste du Québec. Le , Yvon Dupuis est élu chef du Ralliement créditiste face à Samson au Colisée de Québec. Le parti est rebaptisé Parti créditiste et Samson est nommé chef parlementaire à l'Assemblée nationale. Le 21 février, Armand Bois, l'ancien chef par intérim, est éjecté du parti pour avoir déclaré au congrès d'investiture du 4 février que la garde rapprochée d'Yvon Dupuis comptait certains membres du monde criminel de Montréal. Bois siège en tant que député créditiste indépendant jusqu'au 3 octobre ; il s'excuse ensuite pour ses commentaires et demande à être réadmis au parti. Le parti perd du galon lors de l'élection de 1973 où seuls deux députés, Fabien Roy et Camil Samson, sont élus à l'Assemblée nationale, bien que le parti remporte 9,9 % des voix à l'échelle de la province. Le chef du Parti, Yvon Dupuis n'est pas élu dans sa circonscription. À la suite de pressions internes, Dupuis démissionnera finalement le et fonde son propre parti, le Parti présidentiel. La même année, le décembre, c'est au tour de l'ancien chef par intérim, Armand Bois de fonder son propre parti créditiste, le Parti réformateur. Le Parti créditiste n'est pas au bout de ses peines. Avant l'élection de 1976, il y a une division additionnelle : les deux seuls députés du parti à l'Assemblée nationale se séparent. Camil Samson devient chef du parti, et lui redonne, le , son nom d'origine : le Ralliement créditiste du Québec. L'autre député, Fabien Roy, est expulsé du parti en . Le 14 décembre, Roy s'alliera à un ancien libéral, Jérôme Choquette, pour former le Parti national populaire sous la direction de Choquette. À l'élection de novembre 1976, le parti périclite davantage et Camil Samson est le seul député créditiste élu. Le parti remporte 4,6 % du vote populaire dans la province. Le parti disparaît définitivement de la scène politique, lorsque Camil Samson fonde le , un nouveau parti Les Démocrates, mettant fin aux jours du Ralliement créditiste Idéologie Résultats électoraux Chefs Députés Notes et références Voir aussi Source Articles connexes Mouvement créditiste au Québec Mouvement créditiste canadien Politique du Québec Parti politique du Québec Lien externe Fonds Parti du ralliement créditiste du Québec (P700) — Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) Bibliothèque de l'Assemblée nationale du Québec. Programmes et slogans politiques au Québec : Ralliement créditiste du Québec, 1970-1978 Ancien parti politique au Québec Crédit social Parti politique fondé en 1970 Parti politique disparu en 1978
Religion en Chine
Le fait religieux dans le monde chinois se caractérise par le pluralisme, favorisé par l’attitude de l'État : celui-ci exerce depuis le début de l’empire () un contrôle attentif sur les groupes susceptibles de constituer une menace pour le pouvoir et la société et met au pas les sectes trop actives, n’accordant qu’exceptionnellement l’exclusivité à un culte. Le syncrétisme et le mélange sont courants, rendant les contours des ensembles religieux flous ; on a l’impression de se trouver face à une constellation de philosophies et de pratiques plutôt qu'à des confessions. Certains facteurs rendent les statistiques sur l’appartenance religieuse difficilement interprétables : Contrairement aux religions abrahamiques, l’adhésion exclusive à un culte donné n’est pas exigée dans les religions prédominantes chez les Chinois : bouddhisme, taoïsme et religion traditionnelle chinoise. Un pratiquant fréquente sans problème différents lieux de culte et emprunte typiquement des pratiques aux divers courants. Il est ainsi susceptible de se présenter comme appartenant indifféremment à l’une ou l’autre des religions, à moins qu’il ne se déclare confucianiste. Les catégories envisagées par les enquêteurs ne reflètent pas toujours la réalité du terrain. Ainsi, le choix « religion populaire » est rarement proposé. C’est pourtant celui de 30 à 65 % des Taïwanais lorsqu’on leur en offre l’occasion. En République populaire de Chine, seules cinq religions ont un statut officiel : taoïsme, bouddhisme, islam, ainsi que le christianisme sous les formes du protestantisme et du catholicisme. La religion populaire et les nouveaux mouvements religieux dont Falun gong n’apparaissent pas clairement, de même que les différences de courants au sein du bouddhisme, de l’islam ou du protestantisme. Les recensements officiels ne posent plus depuis près de trente ans de question sur la religion. D’autre part, en Chine populaire certains courants font l’objet de répressions ou persécutions qui poussent les pratiquants à taire leur appartenance religieuse. Statistiques du pour l'an 2010: Religion traditionnelle chinoise : sous ce terme sont regroupés dans certaines statistiques les taoïstes et pratiquants de la religion populaire : 932 millions ou 69,5 % Culte des dieux et des ancêtres : 754 millions ou 56,2 % Religion populaire taoïste : 173 millions ou 12,9 % Taoïsme : 12 millions ou 0,8 % Bouddhistes : 185 millions ou 13,8 % Chrétiens : 33 millions ou 2,4 % Musulmans : 21 millions ou 1,7 % Sans religion : environ 168 millions ou 12,6 % Démographie des religions des provinces à majorité chinoise Han selon les pour l'an 2012: Religion traditionnelle chinoise, adoration des dieux et des ancêtres : 83,26 % Taoïsme : 0,56 % Bouddhisme : 6,75 % Protestantisme : 2 % Islam : 0,46 % Catholicisme: 0,40 % Autre: 5 % Athées et pas adorateurs : 4 % Hindouisme : religion très minoritaire en Chine, environ 100 000 Hindouistes dans toute la Chine populaire, dont 20 000 à 30 000 Hindouistes à Hong-Kong (surtout des Indiens présents depuis la domination Britannique). Le reste est surtout présent dans la région de l' Aksai Chin (territoire revendiqué par l'Inde), et dans les régions frontalières avec l'Inde et la Birmanie (dont régions Himalayennes et Tibet). De la religion antique à la religion traditionnelle Les divinités et les mythes les plus anciens étaient déjà très éloignés des auteurs des textes Han où ils apparaissent pour la première fois. Ils les réinterprètent selon les concepts de leur époque. On y trouve des traces de totémisme et l'évocation d'une dualité terre/eaux. Certaines divinités, comme Nuwa, son frère et époux Fuxi pourraient même être d'origine tokharienne. Réinterprétés en ancêtres civilisateurs, ils ne font plus que rarement l'objet d'un culte, mais ont été intégrés dans la mythologie taoïste, particulièrement Huangdi, l'empereur Jaune, Xiwangmu, la « Reine-mère d'Occident ». Il existe aussi des temples dédiés à Shennong, le « paysan divin » ancêtre de la phytothérapie chinoise ; le nom de Shangdi, « souverain suprême », dont on ne savait déjà plus rien de précis depuis le début de l'ère chrétienne, a été repris par les chrétiens pour traduire « Dieu », et plus récemment par certaines nouvelles religions, comme Ikuan Tao, comme l'une des appellations de leur divinité suprême syncrétiste. Le Ciel, la Terre et les ancêtres, le premier parfois personnifié, apparaissent assez tôt comme des objets de culte qui subsisteront jusqu'à nos jours. Dans les textes pré-impériaux, c'est du mandat conféré par le Ciel que le roi tire son pouvoir. La forme du sinogramme wang (roi), représenterait le lien avec le Ciel qu'incarne le souverain, « fils du Ciel » ( ). Le Ciel est de nos jours personnifié sous le nom de Tiangong « Seigneur du Ciel ». L'Empereur de jade, divinité suprême de certaines écoles taoïstes, lui est souvent identifié. Profondément transformé, le culte de la Terre s'est reporté sur le Dieu du sol, parfois mentionné sur des stèles sous le nom de l'ancienne divinité Houtu (). La Chine a vu se développer une religion polythéiste dont les dieux, d'origine locale ou importés, sont considérés comme des humains déifiés après leur mort, même quand manifestement leur biographie terrestre est une invention ultérieure au culte. L'ensemble comprend d'ailleurs effectivement des personnages dont la réalité historique est attestée, dont Guan Yu est l'exemple le plus célèbre. La diffusion du système mandarinal à partir des Han et sa pérennité ont donné progressivement au monde des dieux l'aspect d'une bureaucratie céleste, avec l'apparition de dieux fonctionnaires, et l'attribution par l'empereur de titres aux divinités des principaux temples. Il n'existe pas de canon ni de clergé à proprement parler. Les concepts et rites sont empruntés à différentes sources, la plus importante étant les multiples écoles dites taoïstes, groupes de disciples recevant d'un maître un enseignement technique ou spéculatif. Les maîtres taoïstes ( ) prennent en charge tous les rituels spécialisés de la religion chinoise, assistés ou remplacés par les moines bouddhistes pour les rites funéraires. Ce système syncrétiste a absorbé sans peine des déités et idées étrangères, comme les bouddhas et bodhisattvas, ou des dieux d'origine non chinoise adoptés au fur et à mesure de l'expansion des Hans. , ou Classique des Mutations. Issu de la scapulomancie ou de l'interprétation de signes d'origine naturelle, cet ouvrage a engendré des générations de traditions interprétatives. Les mutations des éléments complémentaires, yin et yang, sont déclinées à travers ses chapitres, de nature hermétique. Intrinsèquement lié aux rituels divinatoires, , où les vertus métaphysiques des caractères chinois trouvent leur source. En Chine populaire, la religion se redéveloppe depuis 1978 sous contrôle de l'État et seulement cinq religions « officielles » sont reconnues : taoïsme, bouddhisme, islam, catholicisme et protestantisme. Il n'existe aucun terme pour désigner l'ensemble des croyances et pratiques traditionnelles, ce qui contribue à entretenir la confusion quant à ce que l'on entend par « religion chinoise ». Seules les écoles spécialisées et leurs enseignements sont désignés globalement sous le nom de « taoïsme ». Cependant, la Chine est aujourd'hui responsable d'un grand nombre de violations des droits de l'homme et de la liberté religieuse. Religion populaire chinoise La pratique religieuse de la majorité de la population (avant 1949 pour la Chine continentale) consiste en fait en un mélange de taoïsme, confucianisme, bouddhisme et traditions locales, souvent appelé religion populaire. Taoïsme Le taoïsme, ou plutôt les courants taoïstes, sont apparus à partir du , inspirés par les courants du Yin et yang et des Cinq éléments, ainsi que par les écrits du philosophe Lao Tseu (ou Lao-tseu) (老子) datant du milieu du premier millénaire av. J.-C, dont le fameux Livre de la Voie et de la Vertu (Tao Tö King), est, avec le Livre des Mutations (Yi Jing), aux sources de l'ésotérisme chinois. Ces courants se sont constamment enrichis de nouvelles influences et ont fourni à l'ensemble de la religion chinoise beaucoup de ses concepts et pratiques ainsi qu'un certain nombre de divinités. En Chine, le terme sert à désigner des écoles transmettant de maître à disciple des techniques d'ascèse, des rituels, des enseignements religieux. Chacune propose sa « voie », Tao, mot auquel il est donc hasardeux de chercher une définition unique, malgré des références communes, à Lao Tseu par exemple. Seules nous sont connues, à partir de la dynastie Han, les sectes qui ont pris une certaine importance. Nées dans le fonds religieux chinois, elles s'en nourrissent et y réinjectent des pratiques, des concepts et des divinités. Leurs membres sont des professionnels rendant toutes sortes de services spécialisés : talismans, exorcismes, cérémonies… Mais le taoïsme ne donnera jamais naissance à une confession unique et séparée de l'ensemble de la religion chinoise, dans laquelle sa position est, mutatis mutandis, similaire à celle des écoles kabbalistes dans le judaïsme ou soufies dans l'islam, voire des congrégations religieuses dans le christianisme. Avec l'éclatement politique de l'empire à la fin des Han, le monopole confucéen sur l'idéologie officielle fut entamé. Certaines écoles bénéficièrent de la faveur croissante des élites, en même temps que le bouddhisme avec lequel s'instaura une concurrence et des échanges mutuels. À son imitation, des monastères apparurent. La métaphysique et le panthéon connurent un nouveau développement. Plus tard, l'activité des écoles à tendance philosophique s'intensifia pour contrer le confucianisme, de retour en force au pouvoir à partir de la dynastie Song, non sans avoir beaucoup emprunté au taoïsme et au bouddhisme. Après une dernière flambée de faveur officielle sous la dynastie Yuan, et le regroupement de nombreuses écoles sous la bannière des deux favorites, Quanzhen Dao au Nord et Zhengyi Dao au Sud, les taoïstes seront regardés avec dédain par les gouvernements de la seconde moitié de la dynastie Ming et de la dynastie Qing. Ils continueront cependant à exercer une grande influence sur la religion. Tao, la « voie », est un terme qui ne préjuge pas de l'orientation idéologique ; les écoles dites taoïstes, particulièrement de petites tailles, se sont toujours montrées des matrices idéales d'évolution religieuse : bien des courants contemporains, que l'on serait tenté de rattacher au néoconfucianisme ou au bouddhisme au vu de leurs doctrines et pratiques, tirent en fait leur origine d'écoles taoïstes. Quanzhen Dao en son temps était déjà syncrétiste. Il y aurait aujourd'hui plus de temples taoïstes en Chine. Le nom chinois du taoïsme est « Enseignement de la Voie » (). Bouddhisme Comme toutes les religions étrangères, le bouddhisme a pénétré en Chine par la route de la soie. Ses débuts officiels datent de l'arrivée en 67 de deux moines à la capitale, Luoyang. Le roi Ming de la dynastie Han fut à l'origine du temple du Cheval blanc, premier centre chinois d'études bouddhiques établi en 68. Un siècle plus tard, An shi gao, moine parthe, y vint pour entamer un travail de traduction systématique des sûtras, en commençant par le Sūtra en quarante-deux articles que la légende prétend rapporté d'Afghanistan sous les Han par des envoyés de l'empereur. Le bouddhisme gagna peu à peu du terrain, mais resta longtemps considéré comme une religion étrangère. Le célibat monastique, inconnu jusque-là, fut souvent critiqué par les confucéens comme gaspillage de ressources humaines. Le bouddhisme s'adaptera en présentant la pratique religieuse comme bénéficiant non seulement à l'individu, mais aussi à ses parents et ancêtres, ainsi qu'à la société en général. À la chute des Han, il profita, tout comme les écoles taoïstes, de la division de l'empire qui se prolongea jusqu'à la fin du . Le monopole confucéen sur l'idéologie officielle fut affaibli, surtout dans les royaumes du Nord où la classe dirigeante était souvent ethniquement et culturellement mixte. Moins bien implanté que le taoïsme autochtone, le bouddhisme avait sur lui l'avantage d'être plus structuré (monastères, diffusion organisée de l'idéologie), alors que le taoïsme était constitué d'un grand nombre d'écoles indépendantes. Cela lui permit de devenir une vraie puissance institutionnelle et financière (grands monastères). Il fut choisi comme religion officielle par certains empereurs, dont le premier fut Wu des Liang du Sud. Néanmoins, son succès finit par lui porter préjudice quand les empereurs s’offusquèrent de la richesse de certains établissements religieux (persécutions aux et , et en 845). Il y eut beaucoup de contacts et d'échanges entre le taoïsme et le bouddhisme, mais la rivalité entre les écoles grandit avec les efforts que fit la première pour se structurer à la bouddhiste (grands centres d'études, monastères). Le bouddhisme eut une grande influence sur la vision de l'au-delà de tous les courants religieux. Il définit, en intégrant des éléments taoïstes, une image claire du destin après la mort et indiqua des voies de salut. Des rites bouddhistes sont souvent associés aux cérémonies funéraires, même par des gens qui ne se définissent pas comme appartenant à cette religion. De nombreux moines vinrent des régions de l'Ouest jusqu'en Chine au . Le plus célèbre, le kouchanais Kumarajiva, obtint le patronage des Qin postérieurs. Ses traductions font encore autorité de nos jours. Les premiers textes traduits par An Shi Gao appartenaient au courant theravada, mais c'est le mahâyâna qui s'épanouit en Chine, avec la naissance d'écoles très influentes qui portèrent le bouddhisme jusqu'au Japon et en Corée. Les plus importantes sont : Tiantai, qui n'existe plus formellement mais dont l'influence subsiste ; Terre Pure et Chan (Zen), qui comptent de très nombreux adeptes. Dans l'univers syncrétiste de la religion chinoise, il n'existe pas de solution de continuité entre les authentiques écoles bouddhistes et la religion populaire. Les nombreuses combinaisons mixtes entre les deux sont regroupées sous l'appellation de « bouddhisme populaire ». Certaines figures bouddhiques ont donné naissance à un double, divinité chinoise. Un bon exemple en est Avalokiteshvara-Guan Yin. Des concepts bouddhistes ont contribué à l'élaboration du néo-confucianisme à partir de la dynastie Song. Les écoles bouddhistes « authentiques » jouissent de nos jours d'un prestige grandissant, dû à l'image internationale favorable de cette religion et à l'élévation du niveau d'éducation, qui met l'étude des sûtras à la portée d'un plus grand nombre de fidèles. Le bouddhisme vajrayāna tibétain, déjà en faveur à la cour des Qing, est également très en vogue. Les nouvelles religions syncrétistes font une part importante à l'élément bouddhiste. Le bouddhisme influença de manière importante l'art. À Leshan dans le Sichuan se trouve la plus grande effigie de bouddha du monde, datant des Tang. Le plus vieil exemple d'imprimerie en Chine (sans caractères mobiles) est un Sûtra du diamant datant de 868. Le bouddhisme chinois appartient en majorité au courant mahâyâna. L'une de ses formes, le bouddhisme tibétain (ou lamaïsme), répandu surtout au Tibet et en Mongolie-Intérieure, recrute de plus en plus d'adeptes parmi les Hans depuis quelques décennies. Le bouddhisme du Petit Véhicule est également présent, mais nettement minoritaire. On estime qu'il y a environ temples bouddhistes en Chine. Confucianisme Fondé sur l'enseignement de la vie de Confucius, notamment à travers ses Entretiens et les ouvrages de ses disciples tels que Mencius, le confucianisme ( ) a été érigé en doctrine d'État, trouvant son paroxysme sous la dynastie Song. Naturellement voué aux interprétations des dynasties régnantes, la doctrine originelle de Confucius n'est toutefois pas nécessairement synonyme de soumission aux institutions, comme certains contemporains l'observent. Historiquement, le confucianisme a cependant contribué à imposer l'idéologie des « cinq relations » entre sujets, destinée à affermir l'ordre social et le lien cosmique entre position hiérarchique et vertu céleste. Il s'agit ainsi avant tout d’une doctrine morale, sociale et politique, et non d'une religion. Il est avec le taoïsme et le bouddhisme l'une des trois grandes écoles de pensée que reconnait la tradition chinoise ( ). Cette mise en parallèle contribue à la confusion qui le fait souvent présenter comme une confession. Certains rites sont qualifiés de « confucéens » du fait qu'ils reflètent les structures sociales et politiques très influencées par le confucianisme : le culte des ancêtres, qui pourtant précède largement Confucius et est pratiqué par tous les Chinois, quelle que soit leur affiliation religieuse ou idéologique ; les cérémonies religieuses, souvent en l'honneur du Ciel et de la Terre, que l'empereur et les fonctionnaires se devaient d'accomplir pour assurer la bonne marche des choses, rites « professionnels » qui font partie de l'ensemble des pratiques religieuses sans constituer une confession à part, tout comme les temples de Confucius. À partir de la dynastie Song, une métaphysique dite néoconfucéenne ( ) s'est développée en intégrant des éléments taoïstes et bouddhistes. Empruntée également par certaines écoles taoïstes comme , elle a exercé une influence importante sur les nouveaux mouvements religieux nés à partir de la fin du . Christianisme Les premières traces de la culture chrétienne en Chine remontent à des stèles nestoriennes du . Puis vinrent au des franciscains, dont l'activité missionnaire fut interrompue un siècle plus tard sur ordre de l'empereur. C'est à partir des missionnaires jésuites, tout d'abord portugais, que des contacts réguliers ont été entretenus entre les mondes chinois et occidental, la Chine restant relativement imperméable aux velléités expansionnistes chrétiennes. En 1601 Matteo Ricci et ses compagnons furent admis à Pékin, mais la mission catholique fut presque aussitôt troublée intérieurement par la Querelle des Rites qui amena l'empereur à interdire les conversions en 1724. La suppression de la Compagnie de Jésus en 1773 par le pape mit fin à la mission. Le protestantisme a été introduit à partir des guerres de l'opium à travers des missionnaires britanniques puis américains. Il y a à présent plus de églises et sites de réunion catholiques et temples et plus de lieux de culte protestants. Il existe une église catholique officielle, non reconnue par le Vatican mais reconnue par la dictature communiste, et une église catholique romaine essentiellement clandestine. L'Église orthodoxe est présente pour répondre aux besoins des Chinois d'origine russe, installés dans les confins Nord et Ouest du pays, mais reste très marginale. Le nombre de chrétiens passe de environ 4 millions en 1949 à plus de 33 millions en 2010, avec une nette prédominance des protestants. Islam C'est en suivant la route de la soie que l'islam a pénétré en Chine au , avec des marchands en majorité persans. La plus grande part de ses pratiquants habite les régions de l'Ouest. Ils sont majoritaires dans les régions autonomes du Ningxia et du Xinjiang, où ils appartiennent essentiellement à deux minorités nationales de langue turque : Ouïghours et Kazakhs. Mais la principale ethnie musulmane est celle des Hui, de langue chinoise et physiquement indiscernable des Han. On les trouve dans le Gansu, le Shaanxi, le Yunnan, et les ports du Sud-Est. Ils font remonter les débuts de l’islam en Chine à l’ambassade envoyée en 650 par le troisième calife Uthman. L'empereur Tang Gaozong avait alors autorisé les musulmans à répandre leur religion et à construire une mosquée à Chang'an. Néanmoins, la première mosquée rapportée par la tradition aurait été construite par Saad Lebid Alhabshi dès les premiers temps de l'islam à Quanzhou dans le Fujian sous le nom de Qilinsi, « Temple du qilin ». Abu Waqqas aurait construit à Canton en 627 un simple minaret servant aussi de phare appelé Guangta (tour lumineuse). Considérés comme une ethnie sur la seule base de leur confession, les Hui seraient un groupe composite issu de l’intermariage de Han et de musulmans : marchands installés dans les ports du Sud-Est pour une minorité ; populations d’Asie centrale, parfois nestoriens ou juifs convertis, fixées dans l’Ouest pour la majorité. Il existe des différences de pratique entre les Huis du Sud et du Nord. Avant la récente tendance au fondamentalisme, les seconds pratiquaient une ascèse soufie mélangée de gymnastique taoïste. Les Hui du Sud, familiers du confucianisme, furent souvent choisis comme fonctionnaires par le gouvernement Yuan qui cherchait à promouvoir les non Han. L'islam a ainsi connu sa plus forte expansion sous la dynastie des Yuan (元) (1271-1368). Les compagnons de Zheng He seraient les premiers musulmans chinois à participer au hajj. Néanmoins, on ne trouve ensuite aucune mention officielle de participation de Huis au pèlerinage avant 1861. Jusqu’en 1978, tout en réprimant toute tentative d’indépendance des régions frontalières, le PCC a fait preuve de plus de tolérance vis-à-vis de l’islam que des autres religions, ne cherchant pas à l’éradiquer totalement, afin de ne pas encourager le séparatisme et de favoriser ses relations diplomatiques avec les pays musulmans. Les pratiques des Huis ont néanmoins été encadrées, d’où l’existence de femmes imams officiant auprès des musulmanes dans certaines régions. Il s’agit d’une pratique imposée au nom de l’égalité des sexes par le gouvernement communiste. En 1986, on estimait le nombre de musulmans en Chine à approximativement 30 millions, plus particulièrement établis dans les régions du nord et de l'ouest alors qu'aujourd'hui, ils sont estimés entre 50 et 80 millions . Pendant la Révolution culturelle, comme d'autres minorités, ils ont été persécutés pour leurs convictions. Maintenant, ils peuvent de nouveau accomplir leurs pratiques religieuses. L’un des musulmans chinois les plus célèbres est le navigateur Zheng He. Certains noms de famille chinois témoignent d'un possible ancêtre musulman : Ma (), de « Mahomet » ou « Fatima », Hu (), de « Hussein ». Bien qu’il existe une transcription phonétique de “islam”, il est généralement nommé “religion des Hui” ( ) ; les mosquées se nomment “temple de pureté et de vérité” ( ). On compte aujourd'hui près de mosquées dans le pays. Nouveaux courants religieux À partir du , de nombreux mouvements syncrétistes sont nés. La plupart se rattachent à la tendance syncrétiste taoïsme-bouddhisme-confucianisme de Quanzhen Dao par l'intermédiaire de mouvement millénariste Xiantiandao « Voie du Ciel des origines ». Le plus important est Ikuan Tao. Le mouvement Falun gong, révélé publiquement en 1992 en République populaire de Chine, est également un courant syncrétiste. Autres La Chine a depuis l'Antiquité attiré toutes sortes de voyageurs arrivés par la route de la soie ou les grands ports. Toutes les grands courants religieux d'Asie centrale et du Moyen-Orient (zoroastrisme, manichéisme, nestorianisme chrétien, tengrisme) y ont été pratiqués, mais seulement par de faibles populations, et ont aujourd'hui disparu. Ils ont pu néanmoins laisser des traces dans les religions de la Chine contemporaine. Une recherche de l'Académie des sciences sociales sur le taoïsme dans le Fujian a mis en évidence des restes d'influence manichéiste. Une grande partie des minorités nationales ont leur propre système religieux, généralement qualifié de chamanisme ou d'animisme, terme qui en toute rigueur ne s'applique qu'à certaines de leurs pratiques ou croyances. Leurs religions sont souvent influencées par les grands ensembles avec lesquelles elles voisinent (religion chinoise, bouddhisme, islam…). Parmi ces croyance, on peut citer la religion Dongba des Naxi (ou Muoxie), le tengrisme des Turco-mongols ou encore le bön des Tibétains. Des communautés juives arrivées essentiellement d'Asie centrale ont existé, attestées par des documents chinois ou les récits de voyageurs arabes. Leur implantation remonterait au . Leur nombre aurait augmenté sous les Song avec le développement de l'industrie. La communauté la plus connue est celle des Juifs de Kaifeng, qui se signala à l'attention de Matteo Ricci. Le nombre de juifs augmenta au milieu du après la Guerre de l'Opium, avec l'arrivée de marchands indiens ou iraniens suivant la colonisation britannique. Il crut encore au par l'arrivée de juifs européens qui fuyaient la révolution russe, puis la menace nazie. Concentrés essentiellement à Hong Kong, Shanghai, Tianjin et en Mandchourie, ils partirent presque tous pour Israël en 1949. L'actuelle communauté de Kaifeng, environ 100 familles et 500 personnes, ne garde du judaïsme que l'interdit du porc encore observé par certains membres. Ils doivent se convertir pour être acceptés en Israël. Trop peu nombreux, le statut de minorité ethnique leur a été refusé. Il leur a été proposé de s'agréger aux Hui musulmans. Notes et références Voir aussi Bibliographie Liao Yiwu, Dieu est rouge L'histoire secrète de la survie et du rayonnement du christianisme dans la Chine communiste (2014) DUTEIL Jean-Pierre, Le mandat du Ciel - Le rôle des Jésuites en Chine, de la mort de François-Xavier à la dissolution de la Compagnie de Jésus (1552-1774), Éditions Quae, 1994 GERNET Jacques, Chine et christianisme - La première confrontation, Gallimard, 1982 et 1991 Marcel Granet La Religion des Chinois Albin Michel coll. Spiritualités vivantes poche 1998 PIMPANEAU Jacques, Chine - Mythes et dieux de la religion populaire, Philippe Picquier, 2005 GOOSSAERT Vincent et PALMER David A., The Religious Question in Modern China, Chicago/Londres, University of Chicago Press, 2011, 464 p Articles connexes Politique religieuse de la République populaire de Chine Athéisme d'État Politologie des religions Liens externes Croyances et religions chinoises Aujourd'hui la chine site indépendant d’informations sur la Chine Textes sur les religions chinoises - confucianisme, le taoïsme, le yin-yang et les 5 éléments Cliotexte. Articles sur les religions dans la Chine contemporaine (archives - accès visiteur - pays : Chine)
16 avril 1953
Le jeudi est le 106 jour de l'année 1953. Naissances Alex Usifo, acteur nigérien Dagoberto Lara, joueur cubain de football Diogo Dória, acteur et metteur en scène portugais Geoffrey Oryema (mort le ), chanteur ougandais, naturalisé français, de musique traditionnelle ougandaise et de rock J. Neil Schulman (mort le ), écrivain américain Jay O. Sanders, acteur américain Joseph Happart (mort le ), joueur belge de football Luc Vinet, physicien et mathématicien canadien Mark Warkentien, dirigeant de basketball américain Marshall R. Teague, acteur américain Mathieu Billen, joueur belge de football Nizhalgal Ravi, acteur indien Peter Garrett, musicien, chanteur et homme politique australien Rachid Yazami, physicien franco-marocain Décès Heinrich Class (né en 1868), politicien allemand Hratchia Adjarian (né le ), linguiste arménien Jean Virey (né le ), historien d'art français, spécialiste de l'art roman Événements Discours de Dwight Eisenhower intitulé The Chance for Peace. Prise de l’emblématique de la photo V comme dans Victoire par le photographe Roger St-Jean, mettant en scène Maurice Richard et Elmer Lach. Voir aussi 16 avril et avril 1953 Références
Dictionnaire des idées reçues
Le Dictionnaire des idées reçues ou Catalogue des opinions chics est un ouvrage littéraire inachevé de Gustave Flaubert qui regroupe sous forme de dictionnaire des définitions et aphorismes de son imagination. Historique Flaubert a travaillé une grande partie de sa vie à cet ouvrage qui demeure inachevé. En effet, il commence à mettre en forme ses aphorismes et les clichés de la société française de son époque à partir de 1850 à la suite d'une discussion tenue avec Louis Bouilhet. Il n'est cependant pas clairement établi si Flaubert souhaitait publier ce recueil ou simplement l'adjoindre en appendice de son roman, également inachevé, Bouvard et Pécuchet. Le Dictionnaire des idées reçues est publié de manière posthume par Louis Conard en 1913 après le travail d'édition scientifique réalisée par Étienne-Louis Ferrère. Il comporte environ mille définitions se rapportant à des noms communs ou des noms propres qu'il traite souvent avec humour noir. Thèmes Les thèmes sont des plus variés, mais certains sont récurrents comme ceux de l'hygiène et de la santé, la pudibonderie, les lieux communs et les poncifs esthétiques, ainsi que des sujets d'indignation futiles. Gustave Flaubert utilise souvent l'infinitif à valeur d'impératif impersonnel, ce qui donne à son Dictionnaire des allures de parodie de manuel de bonne conduite en société. Notes et références Liens externes Œuvre de Gustave Flaubert Idees recues Satire Livre paru en 1911 Œuvre littéraire inachevée Œuvre littéraire posthume
Liste des députés de la VIIe législature du Parlement de Catalogne
Les députés de la VIIe législature du Parlement de Catalogne sont les 135 députés de la VIIe législature du Parlement de Catalogne élus lors des élections au Parlement de Catalogne de 2003. Leur mandat commence le et se termine le . Liste des députés Références Annexes Articles connexes VIIe législature du Parlement de Catalogne Élections au Parlement de Catalogne de 2003 Gouvernement de Catalogne 2003-2006 07
Les Phéniciennes (Sénèque)
Les Phéniciennes (en latin Phoenissae ; parfois nommée aussi Thebais, « Thébaïde ») est l'une des dix tragédies romaines conservées de l'auteur romain Sénèque. Appartenant au genre de la fabula cothurnata, elle a été écrite probablement avant Œdipe. Inachevée et très courte, elle ne comporte pas de chœur mais en avait à l'origine pour Léon Herrmann. Structure de la pièce Résumé Œdipe, roi de Thèbes, après s'être arraché les yeux, s'était condamné à un exil volontaire. (Acte I) Vaincu par l'excès de ses infortunes, il veut se donner la mort sur le mont Cithéron et libérer sa fille de toutes ses attentions. Mais, touché des tendres prières d'Antigone, il lui promet de supporter la vie, à défaut de regagner sa cité. (Acte II) Un Messager envoyé par Thèbes réclame la présence d’Œdipe pour éviter une guerre fratricide qui menace la cité même. Étéocle qui s'accroche au pouvoir, refuse de remettre le trône à son frère, selon leurs conventions. Antigone encourage son père à jouer ce rôle de pacificateur. Mais lui se réfugie dans les bois sauvagement. (Acte III) Pendant ce temps, à Thèbes, Jocaste plaint son sort depuis ces trois ans qu'erre Œdipe. Un Messager l'interrompt dans son monologue : les prémices du combat sont là, il faut essayer de réconcilier ses deux fils, Étéocle et Polynice, poussés à une guerre impie. (Acte IV) Jocaste s'interpose entre ses deux fils. Mais Polynice continue de vouloir le pouvoir, et Étéocle ne propose que l'exil à son frère. Là s'arrête brusquement ce qui nous reste de cette tragédie de Sénèque. Le lecteur et le spectateur ne voient point la mort des deux frères, percés l'un par l'autre. Peuvent en quelque sorte suppléer à ce manque le récit d'Euripide et celui de Stace dans sa Thébaïde. Structure Dans la « Collection des Auteurs latins », la pièce est analysée comme suit : Acte « I » : vv. 1-319 (Œdipe, Antigone), ici manque un passage. Acte « II » : vv. 320-362 (un Messager, Œdipe, Antigone), ici manque un passage. Acte « III » : vv. 363-442 (Jocaste, Antigone, un Messager), peut-être sans coupure. Acte « IV » : vv. 443-664 (Jocaste, Polynice, Étéocle) Manque la fin de la tragédie. Mais les tragédies avaient une autre structure pour le spectateur dans l'Antiquité. Les 664 vers des Phéniciennes s'analyseraient mieux en prologue, chants du chœur et épisodes successifs… si notre texte de l'œuvre était complet. En l'état de nos connaissances, toute reconstitution des parties originelles serait hasardeuse. Personnages Le chœur rassemble des Phéniciennes, mais ne paraît pas dans nos extraits. Les personnages parlants de la tragédie sont : Œdipe Jocaste, sa mère Antigone, sa fille Étéocle, un de ses fils Polynice, un autre de ses fils Un Messager Il n'y a pas de personnages muets dans la partie de la pièce conservée. Le fait que les actes I et II prennent place en un lieu différent des actes III et IV a conduit certains à penser que ces deux parties appartenaient même à deux œuvres distinctes. Ce lieu ne ressemble-t-il pas à Colone ? La première serait inspirée d'Œdipe à Colone de Sophocle. L'action ne se déplace-t-elle pas ensuite à Thèbes ? La seconde tragédie serait inspirée des Sept contre Thèbes d'Eschyle et des Phéniciennes d'Euripide. L'unité de lieu ne vaut peut-être pas tant d'imagination : le Messager des combats semble aussi facilement rejoindre Œdipe qui n'est sans doute que dans l'arrière-pays thébain et Jocaste dans son palais intra muros. Thématiques Cette tragédie est bâtie sur les mythes du cycle thébain. Mais dans Les Phéniciennes de Sénèque, Œdipe n'a pas été chassé de Thèbes : il cherche à se suicider, ce dont Antigone essaie de le dissuader. Les Phéniciennes reprend le titre et, en partie, le sujet de la pièce d'Euripide créée à Athènes vers 410 av. J.-C. et qui décrit la dispute entre les fils d’Œdipe. Certains critiques ont également suggéré une influence, plus discrète, d'Œdipe à Colone de Sophocle. L'attribution de la tragédie latine à Sénèque ne fait pas de doute, tant la pièce s'accorde avec tel passage du traité sénéquien De clementia : « En attendant, comme je le disais, la clémence fait que la différence est grande entre un roi et un tyran, bien que l'un et l'autre soient également protégés par une barrière d'armes ; mais l'un fait usage des armes qu'il possède pour fortifier la paix, l'autre pour contenir par une grande terreur de grandes haines et il ne regarde pas sans appréhension les mains mêmes auxquelles il s'est confié. En lui se bousculent des sentiments contraires ; car, bien qu'il soit odieux parce qu'il est craint, il veut être craint parce qu'il est odieux et il prend pour lui ce vers exécrable qui a perdu bien des gens : Qu'ils haïssent, pourvu qu'ils craignent ! [« Oderint, dum metuant »], ignorant la rage puissante qui monte, lorsque les haines ont grandi au-delà de la mesure ». La figure du tyran sénéquien s'incarne en l'Étéocle de Stace comme en celui de ces Phéniciennes. L'œuvre incomplète Plusieurs indices montrent que la pièce n'est pas terminée, plusieurs parties manquent. Le premier signe d'incomplétude est que les épisodes, celui d'Œdipe et Antigone sur le mont Cithéron ainsi que l'ensemble à Thèbes, ne sont pas clairement reliés entre eux ; qu'ils commencent abruptement et qu'ils finissent de même. Pire : nous avons affaire à trois extraits (acte I, acte II, actes III-IV) et manque la fin de la pièce, si ce n'est son début. Le moyen que Polynice choisisse de s'exiler en renonçant à la royauté, à rebours d'une tradition mythique si constante ? Le second signe d'incomplétude est l'absence du chœur. Le titre le plus courant serait inexplicable si, conformément à la version originale d'Euripide, Sénèque n'avait pensé à introduire un chœur de femmes phéniciennes pour commenter la geste thébaine. L'absence du chœur peut expliquer aussi pourquoi certains manuscrits ont choisi le titre de « Thébaïde ». Même si on s'accorde sur l'incomplétude, la critique n'a pas de preuves décisives sur les causes de ces lacunes, si la pièce était une ébauche non-concrétisée, ou qu'elle subit de nombreuses mutilations, elle ne serait que fragmentaire. Postérité Fernand Delarue a montré que Stace prend « comme source principale moins, semble-t-il, les épopées grecques existantes sur le sujet, telles que la Thébaïde cyclique ou celle d'Antimaque, que les tragédies d'Euripide, en l'occurrence Les Phéniciennes et Les Suppliantes, tout en intégrant, sur le plan du color et de la thématique, l'apport des tragédies de Sénèque, principalement Œdipe et Les Phéniciennes ». Juste-Lipse, au (dans ses Animadversiones in Tragoedias quae L. Annaeo Senecae tribuuntur, 1588), exalte Les Phéniciennes comme une œuvre incomparable : « […] l'économie en est différente [du reste des tragédies latines], sans chœurs, et sans interruption. Elle est écrite uniformément, simplement, sans bigarrure de vers différents, d'une manière sublime, savante, grande et véritablement digne du cothurne. Rien de jeune, rien de tiré, rien d'affecté : le tour et les mots choisis ; les saillies des sentences, merveilleuses set non attendues, mais fortes, nerveuses, et si frappantes pour moi que non seulement elles me réveillent, mais qu'elles me mettent en quelque sorte hors de moi-même. Est-il rien de pareil dans les autres ? j'ose le dire, c'est une pierre précieuse que je rapporterais volontiers au siècle même d'Auguste. » Mais Daniel Heinsius et beaucoup d'autres avec lui, notamment Racine, la flétriront de tout leur mépris. Dans une préface tardive de sa Thébaïde, Racine laisse tendre qu'il doit beaucoup à Euripide mais rien à Sénèque, tout en laissant paraître qu'il l'a lu, et en se montrant indirectement flatteur envers Sénèque, qui n'est pas « déclamateur » : « Je dressai à peu près mon plan sur Les Phéniciennes d'Euripide. Car pour la Thébaïde qui est dans Sénèque, je suis un peu de l'opinion d'Heinsius, et je tiens, comme lui, que non seulement ce n'est point une tragédie de Sénèque, mais que c'est plutôt l'ouvrage d'un déclamateur qui ne savait ce que c'était que tragédie. » Mais l'importante influence de Sénèque sur Racine est bien décrite par John Lapp. Notes Sources Sénèque, Tragédies, éd. Eugène Greslou, t. I, Panckoucke, 1834. Sénèque, Hercule furieux ; les Troyennes ; Les Phéniciennes ; Médée ; Phèdre, éd. Léon Herrmann & Jean-Philippe Royer, Belles lettres, 1985. Senecas Phoenissen: Einleitung und Kommentar, éd. Theo Hirschberg, Berlin, W. de Gruyter, 1989. Sénèque, Théâtre complet, éd. Florence Dupont , t. II, Imprimerie nationale, 1992 Sénèque, Tragédies, t. I, éd. François-Régis Chaumartin, Belles lettres, 2002 Tragédie Pièce de théâtre de Sénèque Pièce de théâtre inachevée
District de Haguenau
Le district de Haguenau est une ancienne division territoriale française du département du Bas-Rhin de 1790 à 1795. Il était composé des cantons de Haguenau, Bischwiller, Bouxviller, Brumath, Fort Louis, Hochfelden, Marmoutiers, Saverne et Truchtersheim. Références Haguenau Division administrative disparue au XVIIIe siècle Haguenau Histoire de Haguenau
Liste des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies adoptées en 1996
Les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies sont les décisions qui sont votées par le Conseil de sécurité des Nations unies. Une telle résolution est acceptée si au moins neuf des quinze membres (depuis le , 11 membres avant cette date) votent en sa faveur et si aucun des membres permanents qui sont la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie (l'Union soviétique avant 1991) n'émet de vote contre (qui est désigné couramment comme un veto). Résolutions 1036 à 1092 Résolution 1036 : la situation en Abkhazie (Géorgie) Résolution 1037 : la situation en Croatie Résolution 1038 : la situation en Croatie Résolution 1039 : la situation au Moyen-Orient. Résolutions 1040 à 1049 Résolution 1040 : concernant le Burundi. C'est la première résolution à évoquer la rule of law (mais la version française ne parle que de « rétablissement de l'ordre » et non d'État de droit), nonobstant le préambule de la résolution 161 de 1961 concernant le Congo. De telles activités impliquent l'usage des missions UNCIVPOL (entraînement des forces de police, etc.), le renforcement des institutions judiciaires locales, etc. Résolution 1041 : la situation au Liberia Résolution 1042 : la situation concernant le Sahara occidental Résolution 1043 : la situation en Croatie Résolution 1044 : lettre datée du , adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de l’Éthiopie auprès de l’Organisation des Nations unies concernant l’extradition des suspects recherchés pour la tentative d’assassinat du Président de la République arabe d’Égypte à Addis-Abeba (Éthiopie), le (S/1996/10) Résolution 1045 : la situation en Angola Résolution 1046 : la situation dans l’ancienne République Yougoslave de Macédoine Résolution 1047 : la nomination du Procureur des Tribunaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et pour le Rwanda Résolution 1048 : la situation en Haïti Résolution 1049 : la situation au Burundi. Résolutions 1050 à 1059 Résolution 1050 : la situation concernant le Rwanda Résolution 1051 : la situation entre l’Irak et le Koweït Résolution 1052 : la situation au Moyen-Orient Résolution 1053 : la situation concernant le Rwanda Résolution 1054 : lettre datée du , adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de l’Éthiopie auprès de l’Organisation des Nations unies concernant l’extradition des suspects recherchés pour avoir participé à la tentative d’assassinat du Président de la République arabe d’Égypte à Addis-Abeba (Éthiopie), le (S/1996/10) Résolution 1055 : la prorogation du mandat d'UNAVEM III et la progression du processus de paix en Angola Résolution 1056 : la situation concernant le Sahara occidental Résolution 1057 : la situation au Moyen-Orient Résolution 1058 : la situation dans l’ancienne République Yougoslave de Macédoine Résolution 1059 : la situation au Liberia. Résolutions 1060 à 1069 Résolution 1060 : la situation entre l’Irak et le Koweït Résolution 1061 : la situation au Tadjikistan et le long de la frontière entre le Tadjikistan et l’Afghanistan Résolution 1062 : la situation à Chypre Résolution 1063 : la situation concernant Haïti Résolution 1064 : la situation en Angola Résolution 1065 : la situation en Géorgie Résolution 1066 : la situation en Croatie Résolution 1067 : la destruction en vol, le , de deux appareils civils Résolution 1068 : la situation au Moyen-Orient Résolution 1069 : la situation en Croatie. Résolutions 1070 à 1079 Résolution 1070 : lettre datée du , adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de l’Éthiopie auprès de l’Organisation des Nations unies concernant l’extradition des suspects recherchés pour l’attentat dont le Président de la République arabe d’Égypte a été la cible le à Addis-Abeba (Éthiopie) Résolution 1071 : la situation au Liberia Résolution 1072 : la situation au Burundi Résolution 1073 : la situation dans les territoires arabes occupés Résolution 1074 : la situation dans l’ex-Yougoslavie Résolution 1075 : la situation en Angola Résolution 1076 : la situation en Afghanistan Résolution 1077 : la situation en Afghanistan Résolution 1078 : la situation dans la région des grands lacs Résolution 1079 : la situation en Croatie. Résolutions 1080 à 1089 Résolution 1080 : la situation dans la région des grands lacs Résolution 1081 : la situation au Moyen-Orient Résolution 1082 : la situation dans l’ancienne République Yougoslave de Macédoine Résolution 1083 : la situation au Liberia Résolution 1084 : la situation concernant le Sahara occidental Résolution 1085 : la question concernant Haïti Résolution 1086 : la situation concernant Haïti Résolution 1087 : la situation en Angola Résolution 1088 : la situation en Bosnie-Herzégovine Résolution 1089 : la situation au Tadjikistan et le long de la frontière Tadjiko-afghane. Résolutions 1090 à 1092 Résolution 1090 : recommandation en vue de la nomination du Secrétaire général des Nations unies Résolution 1091 : recommandation en vue de la nomination du Secrétaire général des Nations unies Résolution 1092 : la situation à Chypre Articles connexes Organisation des Nations unies Conseil de sécurité des Nations unies Résolution du Conseil de sécurité des Nations unies Résolution de l'Assemblée générale des Nations unies Liste des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies par pays Liens externes Toutes les résolutions du Conseil de sécurité par années, sur le site de l'ONU (au format PDF) Wikisource:Résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU Notes et références 1996 1996 Résolution du Conseil de sécurité des Nations unies de 1996
Ouanden
{{Infobox Commune du Cameroun | nom = Ouanden | image = | légende = | région = Est | département = Lom-et-Djérem | arrondissement = Ngoura | maire = | mandat_maire = | latitude = | longitude = | altitude = | superficie = | population = 566 | population notes = 2005<ref name="RG">Répertoire actualisé des villages du Cameroun Troisième Recensement Général de la Population et de l’Habitat du Cameroun Volume IV – Tome 07 </ref> | année_pop = 2005 | géolocalisation = }} Ouanden est un village du Cameroun situé dans le département du Lom-et-Djérem de la région de l'Est, précisément au niveau de l'arrondissement Ngoura. Population Selon le recensement 2005, le village comptait 566 habitants; dont 280 sont des hommes et 286 sont des femmes. Notes et références Annexes Bibliographie Dictionnaire des villages de Lom et Djérem, Centre ORSTOM de Yaoundé, , 39 p. Liens externes Ngoura, sur le site Communes et villes unies du Cameroun'' (CVUC) Village dans la région de l'Est (Cameroun)
Pachalik de Salonique
L'eyalet ou pachalik de Salonique (en turc : Eyālet-i Selānīk) est une province de l'Empire ottoman qui a existé de 1826 à 1867. Elle couvrait une partie de la Grèce, de la république de Macédoine et de la Bulgarie actuelles. Elle est créée par division du pachalik de Roumélie. Sa capitale était Salonique (Thessaloniki en grec, Selānīk en turc, Solun en bulgare). En 1867, elle devient le vilayet de Salonique. Subdivisions La province est subdivisée en quatre sandjaks : Sandjak de Trikala Sandjak de Salonique Sandjak de Serrès Sandjak de Dráma Sources et bibliographie dans sa version du . Jestin Mathieu, « Les identités consulaires dans la Salonique ottomane, 1781-1912 », Monde(s), 2013/2 (N° 4), p. 189-209. Salonique Macédoine (région) Grèce ottomane
Drargua (ville)
Drargua ( en arabe) est une ville du Maroc ainsi que le centre urbain de la commune rurale du même nom dans la préfecture d'Agadir Ida-Outanane, au sein de la région de Souss-Massa, au Maroc. Toponymie Géographie Historique Démographie Évolution démographique La ville de Drargua a connu, de 2004 à 2014 (années des derniers recensements), une hausse de population, passant de à habitants. Pyramide des âges Population et société Notes et références Voir aussi Commune de Drargua Tighanimine El Baz Tarwa nlkhir Ville dans la région de Souss-Massa-Drâa
Paul Maskey
Paul John Maskey (né le ) est un homme politique républicain irlandais en Irlande du Nord, membre du Sinn Féin. Il a été membre pour Sinn Féin (MLA) de l'Assemblée d'Irlande du Nord pour Belfast West de 2007 à 2012. Il est actuellement député de la circonscription de Belfast West à Westminster, mais conformément à la politique d'abstentionnisme du Sinn Féin, il n'y a pas pris place. Carrière Maskey est employé par Fáilte Feirste Thiar («Bienvenue à West Belfast»), une agence de promotion du tourisme dans cette partie de la ville. En tant que coordinateur du développement en 2004, il contribue au lancement d'une initiative dans le cadre de laquelle 120 entreprises locales ont accepté l'euro, afin d'encourager les visiteurs de l'autre côté de la frontière et d'ailleurs dans la zone euro. En , en tant que président du West Belfast Partnership, il s'est associé à Shankill Tourism pour mettre en place un sentier des arts et du patrimoine qui comprenait à la fois les zones Shankill Road et Falls Road. Il s'est félicité de la publication d'une carte touristique de Belfast en 2006, qui comprenait un quartier Gaeltacht à l'ouest de Belfast, et en 2008, le groupe a publié une carte et un guide de toutes les peintures murales à pignon à l'ouest de Belfast. Lorsqu'il est élu à l'Assemblée d'Irlande du Nord, Maskey est devenu président non rémunéré de Fáilte Feirste Thiar. Conseil municipal de Belfast Lors des élections locales du , Maskey est élu conseiller du Sinn Féin pour la zone électorale d'Upper Falls au conseil municipal de Belfast, en tête du scrutin sur les premières préférences. Il est devenu président du Belfast Waterfront Hall Board, aidant le lieu à être classé comme le meilleur centre de congrès au Royaume-Uni et le cinquième meilleur au monde à la finale de l'Apex Award 2004 - World's Best Congress Center Awards, organisé par l'Association internationale des centres de congrès. Il est également président du comité des services à la clientèle du conseil municipal de Belfast. À partir de 2005, il est chef du groupe Sinn Féin au conseil municipal. Sa critique du rival nationaliste irlandais SDLP pour avoir rencontré et «claqué» avec Charles, prince de Galles à la fin de 2005 est qualifiée de «piège tribal par un homme qui sait sûrement mieux» par Newton Emerson dans le Daily Mirror, avec Emerson notant que Maskey avait été "l'hôte parfait" lors de leur précédente rencontre. Maskey démissionne de son siège le . Assemblée d'Irlande du Nord Il est élu à l'Assemblée d'Irlande du Nord lors des élections de 2007 au sein d'une liste du Sinn Féin qui a remporté cinq des six sièges à Belfast Ouest. Après qu'un rapport du Comité des comptes publics ait critiqué le gaspillage d'argent sur un projet de construction d'un campus de l'Université d'Ulster sur l'une des lignes de paix à Springvale dans le nord de Belfast, Maskey a blâmé le ministre du SDLP, Carmel Hanna. Il est devenu président du comité en . En , il soutient une enquête du comité sur les 33 millions de livres sterling payés annuellement en frais juridiques et en indemnisation aux personnes prétendant avoir trébuché sur les trottoirs. Sous la présidence de Maskey, le comité procède à un examen détaillé de Northern Ireland Water en 2010, après avoir attribué 70 contrats sans concours. Maskey dénonce la situation comme "absolument stupéfiante" et déclare qu'il ne se souvenait pas "d'un cas plus grave de mépris total de l'éthique du secteur public". Lorsque Maskey organise une manifestation contre un défilé de soldats du Royal Irish Regiment de retour d'Irak et d'Afghanistan en , il explique qu'il voulait "une manifestation pacifique et digne" contre les guerres, mais qu'il voulait que les forces britanniques reviennent sans blessure. En , Maskey critique d'autres partis politiques en Irlande du Nord pour avoir cherché à garder confidentiels les détails des personnes qui les ont financés. Il est réélu en 2011, en tête du scrutin avec votes de première préférence. Il est de nouveau nommé président du Comité des comptes publics dans le nouveau mandat. Parlement britannique Après sa réélection à l'Assemblée d'Irlande du Nord, Maskey annonce le qu'il se présenterait comme candidat Sinn Féin pour la circonscription de Belfast West à la Chambre des communes du Royaume-Uni, qui est resté vacant lorsque Gerry Adams démissionne pour se présenter pour un siège à Dáil Éireann. Il est immédiatement soutenu par Gerry Kelly MLA et comme seule candidature au poste vacant, est sélectionnée le . Lors de l'élection partielle du , Maskey est élu avec plus de 70% des voix. Il est réélu avec un score accru aux élections générales de 2015. Références Liens externes Député du 58e Parlement du Royaume-Uni Député du 57e Parlement du Royaume-Uni Député du 56e Parlement du Royaume-Uni Député du 55e Parlement du Royaume-Uni Député du Sinn Féin (Royaume-Uni) Personnalité liée à Belfast Naissance en juin 1967 Député de l'Assemblée d'Irlande du Nord (2011-2016) Député de l'Assemblée d'Irlande du Nord (2007-2011)
Castoponera
Castoponera est un genre d'araignées aranéomorphes de la famille des Corinnidae. Distribution Les espèces de ce genre se rencontrent en Indonésie et en Malaisie. Liste des espèces Selon : Castoponera christae Yamasaki, 2016 Castoponera ciliata (Deeleman-Reinhold, 1993) Castoponera lecythus Deeleman-Reinhold, 2001 Castoponera scotopoda (Deeleman-Reinhold, 1993) Publication originale Deeleman-Reinhold, 2001 : Forest spiders of South East Asia: with a revision of the sac and ground spiders (Araneae: Clubionidae, Corinnidae, Liocranidae, Gnaphosidae, Prodidomidae and Trochanterriidae. Brill, Leiden, . Liens externes Notes et références Corinnidae Genre d'araignées (nom scientifique) Araignée d'Indonésie
Gérard Beau de Loménie
Gérard Henri Beau de Loménie, né à Paris le et mort à Bayonne le , est un architecte français. Biographie Petit-fils de Louis de Loménie, membre de la Société des architectes diplômés par le gouvernement et de la Société des artistes français, il expose au Salon des artistes français de 1925 à 1931, y obtient en 1931 une mention honorable et participe en 1925 à l'Exposition des arts décoratifs. Beau de Loménie est célèbre pour avoir restauré le château des Brouillards à Montmartre. Bibliographie Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, Voir aussi Famille de Loménie Architecte français du XXe siècle Naissance en janvier 1895 Naissance à Paris Décès en novembre 1974 Décès à Bayonne Décès à 79 ans
Asio-Américains
Les Asio-Américains, ou Américains asiatiques (), sont les Américains des États-Unis originaires d'une partie de l'Asie, à savoir l'Extrême-Orient, l'Asie du Sud-Est et le sous-continent indien). Leur nombre est estimé à ( en y incluant les personnes ayant plusieurs origines), soit 4,8 % de la population totale (ou 5,6 %). Un usage plus récent fut introduit par des universitaires au début des années 1970, notamment par l'historien Yuji Ichioka, à qui on attribue la popularisation de ce terme. De nos jours, Asian American est le terme accepté dans la plupart des contextes officiels, aux États-unis, qu'il s'agisse des différents niveaux de gouvernement des États-unis ou des recherches académiques étasuniennes. Le terme est souvent raccourci en Asian dans l'usage courant aux États-unis. Les Asio-Américains sont souvent loués par les conservateurs américains comme étant une , discrète, travailleuse et bien intégrée, ce qui pourrait aussi être une façon de nier les discriminations aux États-Unis ou encore d’opposer les minorités les unes aux autres. Néanmoins, le stéréotype de la réussite économique des Asio-américains est contesté par certaines études. Ainsi, l’analyse du Pew Research Center, publiée en 2018, souligne que ce «groupe» présente des inégalités socio-économiques considérables, citant l’exemple des femmes de ménages philippines ou encore des livreurs chinois qui vivent avec moins en moyenne que leurs équivalents hispaniques. Histoire Premiers immigrés (jusqu'en 1862) Limitation de l'immigration (1862-1965) Les immigrants chinois sont généralement amenés à effectuer les taches subalternes les plus pénibles. Manœuvres, ils participaient à la construction des chemins de fer et des ponts, travaillaient dans les mines ou emballaient des cigares. Ils étaient payés moins que les Blancs et devaient acquitter une taxe spéciale que les Blancs ne payaient pas. Ils vivaient dans des quartiers réservés appelés Chinatown dans chaque ville. Avant la guerre civile, 50 000 Chinois travaillent dans la seule Californie, dont un grand nombre pour les compagnies de chemin de fer. En 1869, le chemin de fer fut terminé et des milliers de travailleurs chinois se retrouvèrent brusquement sans-emplois et placés en concurrence avec les Blancs sur le marché du travail, alimentant dès lors un fort sentiment xénophobe. Une partie de la presse contribue également à une campagne visant les Chinois et ces derniers sont les cibles de plusieurs émeutes. Les Chinois n'ayant pas le droit de témoigner devant les tribunaux en Californie, leurs agresseurs bénéficient d'une impunité presque totale. Le , à Los Angeles, des immeubles du quartiers chinois sont pillés et 20 de leurs habitants sont abattus par balles ou pendus. Sur les quelque 600 émeutiers, 10 seulement sont inculpés mais furent acquittés par la cour suprême. En 1868, les Californiens approuvent le traité de Burlingame entre les États-Unis et la Chine, qui accepte de mettre fin au contrôle sur l'émigration de ses ressortissants. Avec la crise économique de 1873, les sentiments anti-immigrants se renforcèrent à nouveau et les partis républicain et démocrate intégrèrent à leurs programmes électoraux des mesures anti-chinoises. Lors du référendum de 1879, les électeurs de l'État californien votent contre la présence d'immigrants chinois, ce qui prépare le terrain à la loi d'exclusion des Chinois de 1882. Une telle contradiction apparente se retrouve chez Dennis Kearney, qui en tant que membre de la Pickhandle brigade aida la police et le Comité de sûreté publique de William Tell Coleman à réprimer les émeutes xénophobes anti-coolies en , mais qui, en tant que secrétaire du Workingman's Party à partir d', milita en faveur des lois restreignant l'immigration chinoise. Dans les mines du Nevada, les ouvriers chinois sont chassés de leurs emplois dès la fin de la guerre civile. Lors d'un incident de ce genre, à French Corral, toutes les cabanes des Chinois furent incendiées et nombre de leurs habitants battus. L'instigateur de l'émeute est condamné à une simple amende. En , des miliciens envahirent les mines de charbons à Rock Springs (Wyoming) pour en expulser les travailleurs chinois ; 22 furent tués et une cinquantaine de maisons incendiées. Les femmes, peu nombreuses (7,1 % de la population chinoise selon un recensement de 1870), ne sont pas autorisées à travailler dans les cuisines ou au comptoir des bars et des restaurants, ni même à faire le ménage des bureaux de le mine. Nombre d'entre elles sont alors contraintes à la prostitution. En outre, elles y sont parfois obligées par leurs maitres blancs, l'esclavage des Chinois n'étant pas rare en Californie. Large immigration (depuis 1965) Démographie Principaux groupes asio-américains Religions Selon le Pew Research Center, les Asio-Américains sont à 17 % catholiques, à 16 % hindouistes, à 11 % protestants évangélistes, à 6 % bouddhistes, à 6 % musulmans et à 5 % protestants traditionnels. 31 % d'entre eux ne déclarent pas de religion. Représentation politique Niveau fédéral Le républicain , né en Inde et arrivé aux États-Unis pour étudier, est le premier Asio-Américain à siéger au Congrès, à la suite de son élection en 1956 à la Chambre des représentants. Le républicain Hiram Fong est quant à lui le premier Asio-Américain à être élu au Sénat en 1959, à la suite de l'admission d'Hawaï en tant qu'État. Il est également le premier Asio-Américain à se porter candidat à une primaire présidentielle du Parti républicain en 1964. En 1965, Patsy Mink devient la première femme non blanche à siéger au Congrès, à la suite de son élection à la Chambre des représentants. En 1972, elle devient la première personne asio-américaine à se porte candidate à une primaire présidentielle pour le Parti démocrate. La démocrate, Mazie Hirono, devient quant à elle en 2012 la première Asio-Américaine élue au Sénat. Niveau local En 1974, George Ariyoshi devient le premier Asio-Américain à accéder à un poste de gouverneur, en l'occurrence à Hawaï. Racisme On observe une recrudescence du racisme visant les Asiatiques à partir de 2020 dans un contexte de pandémie de Covid-19, alors que le président Donald Trump lui-même ne cesse de mettre en cause un « virus chinois ». Les autorités recensent 3 750 plaintes pour actes discriminatoires et 500 violences graves sur la voie publique en 2020. Ces épisodes de violence culminent avec la fusillade du 16 mars 2021 à Atlanta, au cours de laquelle un homme tue huit personnes dans des salons de massage asiatiques. Notes et références Articles connexes Amérasien Démographie des États-Unis Race (recensement des États-Unis) Mouvement asio-américain Groupe ethnique aux États-Unis Asio-Américains
Charles Wood (1er vicomte Halifax)
Charles Wood, vicomte Halifax, GCB, PC ( - ), connu sous le nom de Sir Charles Wood, baronnet entre 1846 et 1866, est un homme politique whig anglo-indien et membre du Parlement de l'Empire britannique. Il est Chancelier de l'Échiquier de 1846 à 1852. Biographie Il est le fils de Sir Francis Lindley Wood (2e baronnet) de Barnsley, et de son épouse Anne, fille de Samuel Buck. Il fait ses études au Collège d'Eton et à l'Oriel College, Oxford, où il étudie les classiques et les mathématiques. Libéral et député de 1826 à 1866, il est Chancelier de l'Échiquier dans le gouvernement de Lord John Russell (1846 –1852), où il s'oppose à toute aide supplémentaire pour l'Irlande pendant la Grande Famine. Dans son budget de 1851, Sir Charles libéralise le commerce, réduisant les droits d'importation et encourageant les biens de consommation. Après la mort de Peel, Disraeli, un ancien protectionniste, transforme le parti conservateur et adhère au libre-échange. Dans un discours sur les états financiers intérimaires du 30 avril 1852, Disraeli fait référence à l'influence de Wood sur la politique économique, établissant une tendance pour la présentation des budgets à la Chambre des communes . La réduction des tarifs entraîne une augmentation sensible de la consommation: les conservateurs passent du protectionnisme de Derby-Bentinck à une nouvelle politique en 1852. Pour Wood, un vieux bâton sec, Disraeli est «pétulant et sarcastique», des qualités qu’il n’aime pas . Il est président du conseil de contrôle sous Lord Aberdeen (1852–1855), premier Lord de l'amirauté sous la première administration de Lord Palmerston (1855–1858) et secrétaire d'État à l'Inde sous le second gouvernement de Palmerston (1859–1866). Il succède comme Baronnet à son père en 1846. En 1866, il est élevé au rang de vicomte Halifax . Après la mort inattendue de Lord Clarendon nécessitant un remaniement du premier cabinet de Gladstone, Halifax est nommé Lord du sceau privé, servant de 1870 à 1874, son dernier poste public. Rôle dans la famine irlandaise La famine irlandaise en Irlande (de 1845 à 1851) entraîne la mort d'un million de personnes et un million d'émigrants. Le 30 juin 1846, les conservateurs de Peel sont remplacés par un gouvernement libéral dirigé par Lord John Russell. Le gouvernement cherche à intégrer le libre-échange et le laissez-faire économique. Sir Charles Trevelyan, fonctionnaire sous-secrétaire au Trésor, en coopération étroite avec le chancelier de l'Échiquier, sir Charles Wood, tente de s'opposer à une intervention en Irlande . L’extrême parcimonie du gouvernement britannique à l’égard de l’Irlande alors que Wood est responsable du Trésor augmente considérablement les souffrances des personnes touchées par la famine. Wood croyait en la politique économique du laissez-faire et préférait laisser les Irlandais affamés plutôt que de "saper le marché" en autorisant le grain importé à bon marché . Wood partageait également les vues moralistes anti-irlandaises de Trevelyan, estimant que la famine devait éliminer les «habitudes de dépendance actuelles» et obliger les biens irlandais à soutenir la pauvreté en Irlande . Wood croyait que la famine n'était pas fortuite, mais voulue, et entraînerait une révolution sociale: "Le manque de nourriture et d'emploi est une calamité envoyée par la Providence" . Il espérait que la famine éliminerait les petits agriculteurs et conduirait à un meilleur système économique . Famille Lord Halifax épouse Lady Mary Grey (3 mai 1807 - 6 juillet 1884), cinquième fille de Charles Grey (2e comte Grey), le 29 juillet 1829. Ils ont quatre fils et trois filles: L'honorable Blanche Edith Wood (décédée le 21 juillet 1921) épouse le 21 septembre 1876 le Colonel Hon Henry William Lowry-Corry (30 juin 1845 - 6 mai 1927). Alice Louisa Wood (décédée le 3 juin 1934) Charles Lindley Wood, vicomte Halifax (7 janvier 1839 - 19 janvier 1934) Emily Charlotte Wood (1840 - 21 décembre 1904) épouse Hugo Meynell-Ingram (1822 - 26 mai 1871). Capt Hon Francis Lindley Wood, RN (17 octobre 1841 - 14 octobre 1873) Lieutenant-colonel Henry John Lindley Wood (12 janvier 1843 - 5 janvier 1903) Fredrick George Lindley Wood (devenu Meynell) (4 juin 1846 - 4 novembre 1910) Lady Halifax est décédée en 1884. Lord Halifax lui survit un peu plus d'un an et meurt en août 1885, à l'âge de 84 ans. Son fils Charles, est le père d'Edward Wood, premier comte de Halifax. Références Bibliographie (abonnement ou adhésion à la bibliothèque publique britannique requis) Liens externes Député du 19e Parlement du Royaume-Uni Député du 18e Parlement du Royaume-Uni Député du 17e Parlement du Royaume-Uni Député du 16e Parlement du Royaume-Uni Député du 15e Parlement du Royaume-Uni Député du 14e Parlement du Royaume-Uni Député du 13e Parlement du Royaume-Uni Député du 12e Parlement du Royaume-Uni Député du 11e Parlement du Royaume-Uni Député du 10e Parlement du Royaume-Uni Député du 9e Parlement du Royaume-Uni Député du 8e Parlement du Royaume-Uni Député du Parti libéral (Royaume-Uni) Naissance en décembre 1800 Vicomte de la pairie du Royaume-Uni Membre du Conseil privé du Royaume-Uni Secrétaire d'État britannique Lord de l'Amirauté Lord du Sceau Privé Chancelier de l'Échiquier du Royaume-Uni Étudiant de Oriel College Élève du collège d'Eton Décès en août 1885 Décès à 84 ans
Biathlon aux Jeux olympiques de 2018 – Poursuite femmes
L'épreuve féminine du 10 km poursuite aux Jeux olympiques d'hiver de 2018 a lieu le au Centre de biathlon et de ski de fond d'Alpensia. La poursuite est remportée par l'allemande Laura Dahlmeier, devant la slovaque Anastasia Kuzmina et la française Anaïs Bescond. Résultats Légende : C - Couché ; D - Debout Notes et références Biathlon aux Jeux olympiques de 2018
Claude Gozlan
Claude Gozlan est un artiste peintre et lithographe français, né à Tunis le 27 octobre 1930 et mort le 23 mars 2006 à Paris. Biographie Claude Gozlan, né à Tunis en 1930, est d'abord, de 1953 à 1956, décorateur de théâtre. Sa première manière en peinture se rattache à l'expressionisme. Déjà renommé en son pays, il doit quitter la Tunisie en 1961. La SNCF lui demande de créer la carte de vœux pour 1971. Parallèlement, elle demande à Salvador Dalí la création des affiches des régions françaises. À cette occasion, Claude Gozlan rencontre Salvador Dalí. Dalí veut faire de Claude Gozlan son disciple, le considérant comme « son fils artistique et spirituel ». Les impératifs de Claude Gozlan l'empêchent d'accepter : . Il est le sujet d'une Radioscopie, de Jacques Chancel, le 13 avril 1971. Œuvres Expositions Expositions personnelles Galerie L'Échelle 30, Paris, 1968. Galerie André Roussard, Paris, 1972. Galerie Salammbo, Paris, 1986. Espace Cardin, Paris, 1989. Expositions collectives Salon d'automne, 1960. Salon des indépendants, 1962, 1963, 1964. Réception critique - Dictionnaire Bénézit - Donatella Micault Collections publiques Département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France, Paris. Références Annexes Bibliographie . Micheline Sandrel, Claude Gozlan, Éditions du Cygne, 1983. Claude Gozlan, ouvrage publié par l'Association des amis de Claude Gozlan, 1999. Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.6, Gründ, 1999. Élie Léon Brami, Claude Gozlan, Éditions La Caravelle, 1961. Joseph-Marie Lo Duca, Histoire de l'érotisme, Éditions Pygmalion, 1980. Liens externes Peintre français du XXe siècle Lithographe français du XXe siècle Naissance en octobre 1930 Naissance à Tunis Décès en mars 2006 Décès dans le 15e arrondissement de Paris Décès à 75 ans
Spendlove
Kanako Spendlove (née en 1982), nageuse synchronisée japonaise. Bianca Hendrickse-Spendlove (née en 1991), actrice anglaise.
Portrait de Frank Burty Haviland
Le Portrait de Frank Burty Haviland (en italien : Ritratto del pittore Frank Haviland) est une œuvre du peintre italien Amedeo Modigliani réalisée en 1914, à l'huile sur carton. Avant de commencer le tableau, Modigliani réalise, à l'huile sur carton également, une étude pour le portrait. Celle-ci est actuellement exposée au Musée d'Art du comté de Los Angeles. Frank Burty Haviland Frank Burty Haviland, né en 1886 et mort en 1971, est un peintre et collectionneur d'art français. Né à Limoges dans une riche famille de fabricants d'origine anglaise, il est le petit-fils du célèbre critique d'art Philippe Burty, inventeur du terme japonisme. Son frère est le photographe Paul Haviland. L'œuvre Avec un portrait de Paul Alexandre, son marchand d'art et ami de l'époque, le portrait de Frank Burty Haviland marque le retour de Modigliani à la peinture, après plus de quatre années consacrées exclusivement à la sculpture. Tant dans le portrait final que dans l'étude de la peinture, élaborée presque aussi minutieusement, la technique utilisée, le pointillisme, est visible sur la toile. Le coup de pinceau est fragmentaire, les rayures sont lâches et la surface est traitée avec des taches. Dans le portrait final, les couleurs sont d'une intensité saisissante. Galerie Bibliographie Maria Sol Garcia Galland: Modigilani . Rebo, Lisse, 2005, p. 41. Doris Krystof: Amedeo Modigliani 1884-1920; la poésie du moment . Taschen, Cologne, 1996. Tableau d'Amedeo Modigliani Portrait d'homme
L'Audition (film, 2019)
L'Audition (Das Vorspiel) est un film dramatique franco-allemand réalisé par Ina Weisse sorti en 2019. Synopsis Anna Bronsky est professeur de violon au conservatoire. Philippe, son mari qu'elle trompe avec un collègue, est luthier et leur fils, Jonas, 10 ans, pratique le violon même s'il préfère le hockey. Lors de l'examen d'entrée, Anna décèle chez le jeune Alexander un talent qu'elle veut faire éclore. Frustrée de ne pas être devenue concertiste, incapable de résister à la pression du trac, Anna s'investit dans son métier d'enseignante. Elle a six mois pour préparer Alexander à l'exigeant concours de fin d'année. Concentrée sur ce défi avec un acharnement qui frôle l'obsession, elle délaisse sa famille et ne voit pas venir le drame... Fiche technique Titre original : Das Vorspiel Réalisation : Ina Weisse Scénario : Ina Weisse et Daphne Charizani Décors : Susanne Hopf Costumes : Petra Kray Photographie : Judith Kaufmann Montage : Hansjörg Weißbrich Musique : Producteur : Felix von Boehm Coproducteur : Pierre-Olivier Bardet et Jörg Trentmann et Jan Krüger Sociétés de production : Lupa Film, Arte, Idéale Audience, Port-au-Prince Film et ZDF Société de distribution : Les Films du Losange Pays d'origine : et Langue originale : allemand Format : couleur Genre : Drame Durée : 89 minutes Dates de sortie : Canada : (Festival international du film de Toronto 2019) Allemagne : (Festival du film de Hambourg) (en salles) France : (Paris) (en salles) Distribution Nina Hoss : Anna Bronsky Simon Abkarian : Philippe Bronsky Serafin Gilles Mishiev : Jonas Bronsky Ilja Monti : Alexander Paraskevas Jens Albinus : Christian Wels Sophie Rois : Frau Köhler Thomas Thieme : Walter Winnie Böwe : Alexanders Mutter Notes et références Liens externes Film français sorti en 2019 Film dramatique français Film allemand sorti en 2019 Film dramatique allemand Film lié à la musique classique Violon au cinéma Premier long métrage Film d'Arte
Jeu d'instructions MMX
Le jeu d'instructions MMX (, « extensions multimédia »), est un jeu d'instructions pour les microprocesseurs de type x86. Composé de 57 instructions machine, il est apparu sur les processeurs Intel Pentium MMX (date de sortie : P166MMX le ), puis sur les compatibles AMD K6 et ultérieurs et Cyrix MII. C'est un jeu d'instructions SIMD qui permet d'accélérer des opérations de traitement d'image, du son et des communications. Technologie Ces instructions ont la particularité de manipuler plusieurs valeurs simultanément. On les qualifie de SIMD (). Par exemple, on peut additionner en une seule opération quatre paires d'entiers à seize octets. Ceci permet d'accélérer certains algorithmes tels que ceux utilisés en traitement du son et de l'image. L'efficacité du MMX fut, à ses débuts, sérieusement mise à mal par un choix technique : l'utilisation du MMX entraîne l'indisponibilité de l'unité de calcul en virgule flottante, sa réactivation se faisant par l'intermédiaire d'une instruction spécifique qui se révéla extrêmement pénalisante pour les Pentium MMX, offrant un avantage à AMD chez qui la gestion de ce phénomène avait été optimisée. Le jeu d'instruction MMX est devenu obsolète avec l'apparition du jeu d'instructions SSE. Il n'est plus supporté en mode 64 bits par les microprocesseurs x86-64. Évolution Intel a complété ces instructions par les jeux d'instructions SSE, SSE2, SSE3 et SSE4. Jeu d'instruction x86 SIMD
Mini-Jeux du Pacifique de 2017
Les Mini-Jeux du Pacifique de 2017 sont la de ces jeux. Ils se tiennent à Port-Vila, Vanuatu, du 4 au . C'est la première fois que cet État les accueille. Port-Vila est choisie comme ville hôte le 2011 durant le Conseil général des Jeux du Pacifique. les Mini-Jeux qui devaient se dérouler en septembre sont retardés en décembre pour tenir compte des dégâts du cyclone Pam. Notes et références Voir aussi Liens externes Jeux du Pacifique Pacifique Événement sportif international au Vanuatu 2017 en Océanie
Édouard Viénot
Édouard Viénot, né le à Fontainebleau et mort le à Bruxelles, est un peintre français. Biographie Élève de Louis Hersent et de Paulin Guérin, Viénot intègre les Beaux-Arts de Paris, le . De 1826 à 1827, il travaille à Londres au 20 York Street, Portman Square, où il signe son travail du nom de « chevalier Viennot ». De retour en France, il fait ses débuts au Salon de Paris en 1831, avec une Nymphe sortant du bain, après quoi il n’exécutera plus que des portraits, dont celui de Marie Duplessis, « la dame aux camélias », commissionnée par Stackelberg ou Zulma Carraud. De 1831 à 1870, la plupart de ses œuvres seront exposées au Salon de Paris, dont un portrait de l’impératrice Eugénie, en 1868. Il a eu pour élève Henri-Georges Morisset, avec lequel il s’est associé pour fonder l’atelier Viénot-Morisset, au 92 rue de la Victoire à Paris. Ils furent réputés pour leurs portraits peints à partir de photographies, dans le but de réduire le temps et le nombre de poses. Cette technique leur vaudra une clientèle prestigieuse, qui inclut des têtes couronnées. Sa nomination, le , au poste de portraitiste et pourvoyeur de la maison impériale par l’empereur Pedro II du Brésil, lui permettra d’utiliser les armes impériales pour faire connaitre son travail. Il s’établira ensuite au 62, rue de la Chaussée-d'Antin. Œuvres partielles Portrait de Miss Paton, exposé à la Royal Academy de Londres en 1826. Portrait de Sir Robert Shaw, exposé à la Royal Academy de Londres en 1826. Portrait de Madame Viennot, exposé à la Royal Society of British Artists de Londres en 1827. Portrait de la marquise de Downshire, exposé à la Royal Society of British Artists de Londres en 1827. Portrait de Zulma Carraud et de son fils Ivan âgé de six mois, 1827, , Maison de Balzac, Paris. Portrait de Madame Marie Duplessis, 1845. Portrait du lieutenant-colonel baron S..., exposé au Salon de Paris en 1846. Portrait de Mademoiselle Delille, artiste de l’Opéra Comique, dans le acte des Diamants de la Couronne, exposé au Salon de Paris de 1846. Étude de Femme, exposé au Salon de Paris de 1857. Portrait de Monsieur S..., exposé au Salon de Paris de 1857. Portrait de Madame S..., exposé au Salon de Paris de 1857. Miss P. N. J. ; étude, exposé au Salon de Paris de 1859. Portrait de Mademoiselle Jeanne Tordeus, du théâtre impérial de l’Odéon, exposé au Salon de Paris de 1861. Portrait de Madame A. Musard, exposé au Salon de Paris de 1863. Portrait de Madame..., exposé au Salon de Paris de 1864. Portrait de Mademoiselle Guerra du Théâtre-Italien, exposé au Salon de Paris de 1865. Portrait de Monsieur Saint-Germain du théâtre du Vaudeville, exposé au Salon de Paris de 1865. Portrait de Mademoiselle B. de C..., exposé au Salon de Paris de 1866. Isabel do Brasil, 1868, Imperial Museum in Brazil. Portrait de Madame L. D. R..., exposé au Salon de Paris de 1870. Portrait de Monsieur A. L..., exposé au Salon de Paris de 1870. Pedro II do Brasil, Musée impérial du Brésil. Portrait de Menina, Museo Regional de São João del-Rei. Portrait de Irineu Evangelista de Sousa. Portrait de Marcelina Vásquez de Márquez. Galerie Notes et références Liens externes Peintre français du XIXe siècle Peintre portraitiste français Naissance en septembre 1804 Naissance à Fontainebleau Décès en février 1872 Décès à Bruxelles Décès à 67 ans
Alicia Coppola
Alicia Coppola est une actrice américaine née le à Huntington, dans l'État de New York. Elle n'a aucun lien de parenté avec Francis Ford Coppola, sa fille Sofia Coppola ou son neveu Nicolas Cage. Elle est la sœur de Matthew Coppola et cousine de Denise Di Novi, tous les deux producteurs de films. Biographie Alicia obtient une licence de philosophie et d’anthropologie à l’université de New York en 1990. Elle songe alors à entrer en école de droit mais on lui suggère plutôt de tenter le mannequinat. Sa carrière prend alors son envol : elle fait ses débuts à l'écran dans le jeu télévisé Remote Control sur la chaîne MTV. Toutefois, sa carrière cinématographique ne démarrera réellement que lorsqu'elle obtiendra le rôle principal du sitcom Another World (1991-1994). En guise de remerciement aux admirateurs de Jericho qui, par leur forte mobilisation, ont obtenu une saison supplémentaire pour cette série, elle affirme : « vous nous avez tous, avec votre ingéniosité, votre classe et votre dignité, donné aux acteurs et à l’équipe de cette remarquable série un cadeau immense : l’honneur et le privilège de faire partie de l’histoire de la télévision. » Alicia a eu trois filles avec son mari Anthony Jones, Mila Roselena (2002), Esme Marlena (2008) et Greta Helena (2010). Filmographie Cinéma Court métrage 2009 : The Patient de Matthew Coppola : Becky (non confirmée) Long métrage 2001 : Zigs (Double Down) de Mars Callahan : Rachel 2003 : Becoming Marty de Rodney Anthony Beckwith : Attorney 2003 : Péché immortel (Sin) de Michael Stevens : Bella 2004 : Fresh Cut Grass de Matthew Coppola : Macy 2008 : Benjamin Gates et le Livre des secrets (National Treasure : Book of Secrets) de Jon Turteltaub : agent du FBI, Spellman 2015 : We Are Your Friends de Max Joseph 2019 : Les Baronnes (The Kitchen) d'Andrea Berloff : Maria Coretti Télévision Téléfilm 1992 : Paradis perdu (The Keys) de Richard Compton : Terry 1996 : For the Future: The Irvine Fertility Scandal de David Hugh Jones : infirmière Beth 1998 : Une évasion en or (The Perfect Getaway) d'Armand Mastroianni : Alex Vaughn 2000 : Blood Money d'Aaron Lipstadt : Gloria Restrelli 2002 : Une place au soleil (Framed) de Daniel Petrie Jr. : Lucy Santini 2008 : Derrière les apparences (Black Widow) d'Armand Mastroianni : Melanie Dempsey Série télévisée 1988 : Saturday Night Live (saison 14, épisode 04 : Matthew Modine/Edie Brickell & New Bohemians) : Dukakis' Party Guest (non crédité) 1991 : Against the Law (saison 1, épisode 17 : Evil Conduct) : Kathleen 1991 - 1993 : Another World (31 épisodes) : Lorna Devon 1994 : New York Police Blues (NYPD Blue) (saison 2, épisode 05 : Retour aux sources) : Paula Anderson 1995 : Les Anges du bonheur (Touched by an Angel) (saison 2, épisode 08 : L'Instant crucial) : Ava 1995 : The Great Defender (saison 1, épisode 05 : Camille) : Camille 1995 : New York Undercover (saison 1, épisode 15 : La Croisade anti-tabac) : inspecteur Carson 1995 : Star Trek: Voyager (saison 1, épisode 01 : Le Pourvoyeur : Partie 1) : Lieutenant Stadi 1996 : Burning Zone : Menace imminente (The Burning Zone) (saison 1, épisode 10 : L'Assassin de la pleine lune) : Dana Tierney 1996 : The Lazarus Man (saison 1, épisode 06 : The Boy General) : Libby Custer 1997 : The Sentinel : Samantha (saison 2, épisode 14 : Prométhée) (saison 2, épisode 20 : Affaire classée) 1997 : Chicago Hope : La Vie à tout prix (Chicago Hope) (saison 3, épisode 13 : Verdicts) : Alice Bishop 1998 : Profiler (saison 2, épisode 14 : Toutes les cinq minutes) : Deputy Anita Pessoa 1998 : Pensacola (Pensacola: Wings of Gold) (saison 1, épisode 12 : Alerte à Cyberville) : Donna Francis 1998 - 1999 : Trinity (9 épisodes) : inspecteur Patricia Damiana 1999 : Any Day Now (saison 2, épisode 01 : You Promise? I Promise) 1999 : Piège dans l'espace (Velocity Trap) : Beth Sheffield, FED 397 Navigator 1999 : Sports Night (saison 1, épisode 13 : Small Town) : Leesa 1999 - 2000 : Cold Feet : Amours et petits bonheurs (Cold Feet (10 épisodes) : Karen Chandler 2000 - 2001 : Bull (20 épisodes) : Marissa Rufo 2001 : Les Experts (CSI: Crime Scene Investigation) (saison 1, épisode 21 : Que justice soit faite) : Susan Hillridge 2002 : Ally McBeal : Holly Richardson (saison 5, épisode 16 : Être une femme : Partie 1) (saison 5, épisode 17 : Être une femme : Partie 2) 2003 : Miracles (saison 1, épisode 12 : Correspondance avec l'au-delà) : Georgia Wilson 2003 : Amy (Judging Amy) (saison 5, épisode 07 : Un mariage en kilt) : D.A. Danielle Casey 2003 : The Lyon's Den (saison 1, épisode 05 : Trick or Treat) : Riley 2003 : New York, section criminelle (Law and Order: Criminal Intent) (saison 3, épisode 04 : Un tueur assassiné) : Isobel Carnicki 2003 : JAG (saison 8, épisode 21 : L'Homme de l'ombre) : capitaine de corvette Faith Coleman 2003 : Welcome to the Neighborhood : Helen 2003 : Dead Zone (The Dead Zone) (saison 2, épisode 07 : Prisonnier) : Anita / Nicholas 2003 : Dawson (Dawson's Creek) (saison 6, épisode 14 : Embrassons qui nous voulons) : Toni Stark 2003 - 2004 : Mes plus belles années (American Dreams) (8 épisodes) : Nancy 2003 - 2005 : Preuve à l'appui (Crossing Jordan) : (saison 2, épisode 20 : Tombé du ciel) : inspecteur Meredith "Merry" Stackhouse (saison 5, épisode 07 : Dans la peau d'un tueur) : Ryan Kessler 2004 : Huff (saison 1, épisode 08 : Stress post traumatique) : Laura Linden 2004 : Jack et Bobby (Jack & Bobby) (saison 1, épisode 07 : Valentino) : Abigail Marks 2004 : Monk (saison 3, épisode 03 : Monk dans le noir) : Michelle Rivas 2004 : Division d'élite (The Division) (saison 4, épisode 20 : Complots de famille) : Liz 2004 - 2005 : NCIS : Enquêtes spéciales (NCIS) : capitaine de corvette Faith Coleman (saison 1, épisode 18 : Affaire non classée) (saison 2, épisode 07 : Semper Fi) (saison 2, épisode 21 : L'Étoffe des héros) 2005 : Bones (saison 1, épisode 08 : Jeux dangereux) : Joy Deaver 2005 : Les Experts : Manhattan (CSI: NY) (saison 2, épisode 07 : Le Flic de Miami) : Carmen Cavallo 2005 : Jake in Progress (saison 1, épisode 02 : Stand by Your Man) : Alison 2005 : Las Vegas (saison 2, épisode 14 : La vengeance faite femme) : Monica Wells 2005 : Médium (Medium) (saison 2, épisode 04 : Somnambule) : Ballou / Church 2005 : Blind Justice (saison 1, épisode 10 : Le Meilleur Ami de l'homme) : Debbie Diament 2005 - 2013 : Mon oncle Charlie (Two and a Half Men) : (saison 2, épisode 17 : Le Mal de dos) : Michelle Talmadge (saison 10, épisode 17 : Les Mystères du collège Throgwarten) : TC Randall 2006 - 2008 : Jericho (25 épisodes) : Mimi Clark 2009 : Lie to Me (saison 2, épisode 06 : L'Homme à abattre) : Sheila Redatti 2009 : Drop Dead Diva (saison 1, épisode 13 : Le Souffle de Cupidon) : Dumont 2010 - 2016 : NCIS : Los Angeles (NCIS: Los Angeles) : Agent du FBI Lisa Rand (saison 2, épisode 05 : Deux Frères) (saison 5, épisode 20 : La rage au ventre) (saison 7, épisode 19 : Un nouveau fils) 2011 : The Nine Lives of Chloe King : Valentina (saison 1, épisode 03 : Green Star) (saison 1, épisode 04 : Dance All Apologies) (saison 1, épisode 07 : Dogs of War) (saison 1, épisode 10 : Beautiful Day) 2011 : Revenge (saison 1, épisode 07 : Nos deux facettes) : Melissa Robbins 2011 : Detroit 1-8-7 (saison 1, épisode 17 : Détroit PD Blues) : Linda Garrety 2011 : Castle (saison 3, épisode 15 : Avis contraire) : Amber Patinelli 2012 : Wes et Travis (Common Law) : Jonelle (saison 1, épisode 01 : Thérapie de choc ()) (saison 1, épisode 03 : Le Troisième Élément) (saison 1, épisode 07 : L'Angoisse de la performance) (saison 1, épisode 08 : Alter-Ego) (saison 1, épisode 12 : Dans tes rêves) 2012 : Suits : Avocats sur mesure (Suits) (saison 1, épisode 11 : Les Règles du jeu) : Alexandra Leeds 2013 : Teen Wolf (saison 3, épisode 08 : Œil pour œil) : Talia Hale 2014 : Esprits criminels (Criminal Minds) (saison 10, épisode 04 : The Itch) : Lisa Randall 2014 : Sons of Anarchy (saison 7, épisode 10 : Faith and Despondency) : Mildred Treal 2016 : The Young and the Restless : Dr Meredith Gates 2016 : Shameless : Sue 2019 : The Rookie : (saison 1, épisode 16 : Le contrat) : Detective Murphy 2019 : Why Women Kill : Sheila Mosconi Jeu vidéo 2009 : Marvel: Ultimate Alliance 2 : She-Hulk (voix) Récompenses 1993 : Soap Opera Digest Award, catégorie Meilleure actrice principale pour son rôle dans le sitcom Another World. Notes et références Liens externes Naissance en avril 1968 Actrice américaine Naissance à Huntington (New York) Étudiant de l'université de New York
Clermontois
L'adjectif clermontois signifie « relatif à Clermont », et Clermontois est le gentilé correspondant. En pratique Clermont peut désigner : Clermont-Ferrand, la préfecture du département du Puy-de-Dôme (France) ; le Stade clermontois est un club omnisports basé à Clermont-Ferrand ; Clermont (ou Clermont-en-Beauvaisis), une sous-préfecture du département de l'Oise (France). Communauté de communes du Clermontois, l'intercommunalité dont la commune est la ville-centre. Clermont-en-Argonne et le comté du Clermontois cédé à la France à la suite du traité de Vincennes . Notes et références Gentilé
Paon spicifère
Le Paon spicifère (Pavo muticus) est une espèce d'oiseau galliforme de la famille des phasianidés. Il est originaire d'Asie du Sud-Est. Ce paon vert a divergé du paon bleu il y a . Il tire son nom normalisé de sa huppe en épis tandis que son nom scientifique signifie « paon muet ». Description Le Paon spicifère mâle mesure environ pour une masse de tandis que la femelle est nettement plus petite (environ ). Distribution Elle s’étendait autrefois du nord-est de l’Inde et du Bangladesh au Myanmar, au sud de la Chine (ouest et sud-ouest du Yunnan), à la Thaïlande, au Laos, au Cambodge, au Viêt-nam, à la péninsule Malaise et à Java. L’espèce est maintenant éteinte dans la péninsule Malaise, en Chine et probablement aussi au Bangladesh et dans le nord-est de l’Inde. Sous-espèces Cet oiseau est représenté par 3 sous-espèces : P. m. muticus Linné, 1766 (paon spicifère de Java) : Java ; P. m. imperator Delacour, 1949 (paon spicifère d’Indochine) : ensemble de l’Indochine, extrême sud du Yunnan, Thaïlande au nord de l’isthme de Kra et l’est du Myanmar, vers l’ouest probablement jusqu’à la ligne de partage des eaux entre la Salouen et l’Irrawaddy ; P. m. spicifer (Shaw & Nodder, 1804) (paon spicifère de Birmanie) : nord-est de l’Inde et nord-ouest du Myanmar (à l’ouest de la rivière Irrawaddy où il est peut-être éteint). Dénomination Le nom latin muticus, attribué par Linné en 1766, est dérivé d’un autre mot latin mutilus qui signifie « mutilé, raccourci, tronqué » et non « muet » comme on peut le lire dans de très nombreux ouvrages (Delacour compris). En effet, Linné l’avait nommé Pavo muticus d’après une ancienne description d’Aldrovandi (botaniste italien, 1522-1605) qui l’avait lui-même appelé « paon du Japon » et décrit d’après un dessin envoyé au pape par l’empereur du Japon… L’histoire ne nous dit pas si le paon du dessin était représenté avec une queue tronquée ou bien s’il s’agissait d’un mâle sub-adulte ou encore d’une femelle mais c’est l’explication la plus probable. La seconde erreur de Linné est d’avoir repris cette information non vérifiée en admettant le Japon comme lieu d’origine. Enfin ce terme est totalement inapproprié pour l’une des espèces de faisans les plus grandes : la longueur totale peut approcher trois mètres (dont de traîne) pour certains vieux mâles. Le nom français « spicifère » (littéralement « porte-épi ») a été attribué par Buffon en raison de la forme de sa huppe en épi comparativement à celle du paon bleu qui est en éventail. Historique Le paon spicifère a abondamment alimenté la mythologie bouddhiste et shintoïste en Chine et au Japon où il était représenté sur des peintures et célébré dans des poèmes. On importait alors des paons d’Indochine, de Malaisie et de Java. L’arrivée en Europe du paon spicifère est cependant beaucoup plus tardive que celle du paon bleu. On pense qu’elle remonte au car Bennett signale la présence de deux exemplaires vivants au zoo de Londres en 1831, envoyés de Birmanie par Lord Holmesdale. Polvliet déclare avoir élevé des jeunes en Hollande avant 1872 et Cornély (Bulletin de la Société d’acclimatation, 1874) rapporte en avoir obtenu en France en 1873. Habitat Le paon spicifère est inféodé à la forêt ouverte, mixte et décidue, persistante ou semi-persistante, à larges feuilles, particulièrement le long des rivières ou à proximité des zones humides, en lisière de forêts, dans les formations secondaires ou de bambous, jusqu’à . Alimentation Beebe (1931) avait remarqué à Java que lorsque les termites sont abondants, le paon spicifère dédaigne les autres types de nourriture. Ses analyses de jabots ont confirmé cette prédominance de termites à côté de baies, de graines d’herbes, de poivriers, de pétales de fleurs, de criquets, de sauterelles et de petites phalènes. Le fait qu’il se nourrisse occasionnellement dans les zones de cultures (Madge & McGowan 2002) suggère une consommation de graines et de fruits cultivés. Comportement non social Beebe (1918-22) avait observé que les groupes de paons mènent une vie très sédentaire, se nourrissant à différents endroits de leur territoire mais en gardant toujours les mêmes sites de dortoir et d’abreuvoir. Ils arrivent silencieusement chaque matin à la rivière où ils passent environ une demi-heure à boire et à se lisser les plumes. Cet auteur avait remarqué plus particulièrement un groupe composé d’un mâle, de deux femelles et d’un sub-adulte qui se dirigeait vers un ensemble de termitières pour s’y nourrir, le mâle très circonspect, fermant la marche. Comportement social Les combats entre mâles sont aussi fréquents que chez le paon bleu et la parade nuptiale similaire mais on ne sait pas vraiment si le paon spicifère adopte le même comportement social en ce qui concerne la défense du territoire visité par les femelles, c’est-à-dire le lek. Voix Elle diffère de celle du paon bleu par son timbre globalement moins criard et moins perçant. Le mâle lance un « kè-wo » sonore et claironnant, portant loin et souvent répété. La femelle, à la voix plus basse, émet un « ha-o-ha » résonnant et répété aussi plusieurs fois. Enfin les deux sexes produisent un puissant cri d’alarme « kwokkwok-kwok ». Reproduction et nidification Les mâles deviennent matures à trois ans et les femelles, un peu plus précoces, entre deux et trois ans. La période de nidification semble liée à celle de la mousson. Dans le nord-est de l’Inde, la saison de reproduction a lieu de janvier à avril mais la période de juillet à septembre a aussi été rapportée. Au Bangladesh, elle a lieu en avril et en mai tandis qu’à Java, elle dure d’août à octobre. Dans la péninsule malaise, elle s’étend de novembre à mai avec le plumage nuptial complet en janvier-février et la perte de la traîne en juin-juillet. Le nid est construit sur le sol, habituellement bien dissimulé dans la végétation mais avec une bonne visibilité face au danger. La ponte comporte généralement trois à cinq œufs. L'incubation dure . Répartition Le Paon vert vit du Nord de l'Inde et au Bangladesh jusqu'au Vietnam, au Laos, au Cambodge, au Myanmar, au Sud de la Chine (au Sud-Ouest du Yunnan), au Sud-Est du Tibet, en Malaisie et à Java. En Nouvelle-Zélande, notamment dans la vallée de Waiotahé, il a été introduit par les colons britanniques ; de nombreux individus sont retournés à l'état sauvage. Actuellement, les agriculteurs le considèrent comme une peste animale et exercent des pressions sur les autorités pour son éradication. Certains habitants, au lieu de le persécuter, aident cet oiseau à survivre pendant la saison hivernale. Des espèces totalement éteintes dans le monde sauvage ont été réintroduites, comme le paon vert (Pavo muticus) de Tenasserim en Malaisie. Cependant, dans certains cas, une sous-espèce inadéquate fut réintroduite et il existe toujours une controverse pour savoir quelle fut la forme utilisée : malaisienne, javanaise ou de Tenasserim. Il est possible que les oiseaux choisis pour les dernières réintroductions ne correspondent pas à l’espèce d’origine. Des articles dans la presse locale avaient en effet prétendu faussement que la forme malaisienne éteinte était génétiquement identique à la forme sauvage vivant à Java, alors que les deux sous-espèces sont en fait génétiquement différentes. Les images des oiseaux prises près du zoo de Malacca ne correspondent à aucune de ces deux formes, au lieu de cela les oiseaux semblent identiques à une sous-espèce plus mate, le Paon vert P. m. Spicifer. Malgré cela, les images ont été identifiées comme celle d’une sous-espèce en danger, voire éteinte connue sous le nom de paon vert de Tenasserim, qui est cousine du Spicifer. Les tests ADN, effectués en comparaison avec des peaux conservées dans les musées, ont cependant montré que les oiseaux réintroduits correspondaient à des oiseaux qui vécurent là, de telle sorte que soit le Spicifer/Tenasserim fut aussi retrouvé en Malaisie, soit les deux formes furent employées lors de la réintroduction. Population et statut de conservation L’espèce est classée comme globalement « vulnérable » (Fuller & Garson 2000), le statut, variable selon les sous-espèces, est bien décrit dans la Monographie des faisans (volume 2) de Hennache & Ottaviani (2006). La population mondiale est inférieure à , aussi l'espèce est considérée comme étant en danger par l'UICN. Elle est classée en annexe II par la CITES. Notes et références Balahy C. (2007) Les Paons. Première partie : présentation de la famille et les Paons verts. Revue Oiseaux exotiques, 322 : 78-88. Bibliographie Beebe, W. (1918-22). A monograph of the pheasants. 4 vol. Witherby, Londres. Beebe, W. (1931). Pheasants, their lives and homes. New York Zoological Society. Fuller, R. A. & Garson, P. J. (2000). Pheasants, status survey and conservation action plan 2000-2004. WPA/BirdLife/SSC Pheasant Specialist Group. Hennache, A. & Ottaviani, M. (2006). Monographie des faisans, volume 2, 492 pages. Editions WPA France, Clères, France. Madge, S. & McGowan, P. J. K. (2002). Pheasants, Partridges & Grouse. Helm, Londres. Liens externes Phasianidae Oiseau d'Asie du Sud-Est
Samarai
Samarai est une île de située au sud-est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée dans la province de Milne Bay qui fut anciennement un centre administratif régional. L'île fut historiquement une escale et un centre d'échanges important entre l'Australie et l'Asie de l'Est. Une ville fut établie sur l'île et à son apogée devint la seconde ville du Territoire de Papouasie derrière Port Moresby. Au , peu de restes rappellent la localité qu'abritait l'île, celle-ci ayant été détruite durant la Seconde Guerre mondiale. Samarai a été déclarée National Historical Heritage Island par le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée en 2006. Histoire Colonisation Samarai fut découverte par le capitaine John Moresby en 1873. Il la nomma originellement Dinner Island après y avoir mangé son repas. Cinq ans plus tard, le révérend MacFarlane de la London Missionary Society établit une mission sur l'île. Un officier britannique fut posté sur l'île après l'établissement du protectorat du Territoire de Papouasie en 1888. En 1884, un commerçant aidé de soixante papous établit une échoppe sur le front de mer pour les bateaux de passage. Les premières années, un marécage infesté par la malaria causa de graves problèmes de santé qui perdurèrent jusqu'en 1896, date à laquelle il fut comblé. Au début du , Samarai était devenue une ville portuaire active et cosmopolite, ainsi qu'un centre administratif.Ainsi en 1902 la valeur des bien exportés depuis l'île était trois fois supérieure à celle des biens exportés depuis Port Moresby En 1907 on comptait trois pubs, une église, un rectorat, le siège d'un êvéché, trois boutiques, des édifices gouvernementaux et un hôpital. Un réseau électrique fut installé en 1927 incluant un éclairage public. Déclin et Seconde Guerre mondiale À partir des années 1920, l'importance de Samarai se réduisit et dans les années 1940 70 % des biens étaient importés depuis Port Moresby. Bien que l'île soit restée une place importante pour le commerce du coprah. À la suite de l'offensive japonaise dans le Pacifique le gouvernement Australien décida de faire évacuer l'île en janvier 1942 puis au cours de cette même année fit détruire la ville afin que les infrastructures ne tombent pas aux mains des japonais. En un détachement de la US Navy, les Seabee établit une petite base pour hydravions sur l'île. En dépit du manque de matériaux la base incluant un parking pour avions et un hangar fut construite en 42 jours. Bien qu'une bourgade ait été reconstruite sur le site après la guerre, l'île ne retrouva pas son influence antérieure et en 1968 le siège de la province de Milne Bay fut déménagé à Alotau. De nos jours, l'île reste isolée et peu de traces du passé subsistent. En 2006, le premier ministre de Papouasie, Michael Somare a classé l'île comme étant un National Historical Heritage Island et a appelé de ses vœux la réinstallation des services de base, la restauration des monuments afin d'en faire une destination touristique. Références Voir aussi Articles connexes Liste des îles de Papouasie-Nouvelle-Guinée Liens externes Photographies de Samarai en 1906 - Papua New Guinea Association Île en Papouasie-Nouvelle-Guinée Ville en Papouasie-Nouvelle-Guinée
Chmielnik (Mazovie)
Chmielnik [ˈxmjɛlnik] est un village polonais de la gmina de Sabnie dans le powiat de Sokołów et dans la voïvodie de Mazovie, au centre-est de la Pologne. Village dans la voïvodie de Mazovie Powiat de Sokołów
Milieu
Le mot milieu désigne en général : un lieu, un temps, un objet ou un concept situé à égale distance des extrémités ou de la périphérie ; ou bien une substance ou des conditions qui environnent les objets ou les êtres vivants auxquels on s'intéresse. Milieu est aussi un nom propre, généralement issu de l'une des deux acceptions ci-dessus. Sciences et techniques Astronomie Le milieu interplanétaire est la matière diffuse qui constitue l'espace du système solaire et à travers laquelle se déplacent les objets et les véhicules spatiaux. le milieu interstellaire est le gaz raréfié qui, dans une galaxie, existe entre les étoiles et leur environnement proche. Biologie Le milieu intérieur est l'ensemble des composants internes essentiels à la vie des animaux, notamment des liquides. Le milieu extérieur désigne l'environnement d'un organisme considéré comme un système. En biologie cellulaire, le milieu extracellulaire correspond à l'extérieur de la cellule. En microbiologie, un milieu de culture est un support gélosé qui permet la culture de cellules, de bactéries, de levures, de moisissures afin de permettre leur étude Dans le domaine de l'écologie, le milieu peut désigner l'habitat ou plus globalement l'environnement d'un organisme vivant ou d'une communauté d'espèce (écosystème ou biocénose) Chimie Le milieu réactionnel ou milieu de réaction est le milieu dans lequel a lieu une ou plusieurs réactions chimiques. Écologie Un biotope est un ensemble d'éléments caractérisant un milieu physico-chimique déterminé et uniforme qui héberge une flore et une faune spécifique. On différencie souvent l'eau, l'air et le sol comme milieux de base. Mathématiques En géométrie euclidienne, le milieu d'un segment est le point qui appartient au segment et qui est situé à égale distance de ses extrémités. Plus généralement, le milieu de deux points est l'isobarycentre de ces deux points; il se confond avec le milieu du segment dont ils sont les extrémités. Sciences humaines et sociales Géographie Le milieu désigne ce qui entoure un être ou une chose : la nature qui nous entoure, les rapports que les hommes entretiennent entre eux, l'univers technologique, le tout en interrelations. En Chine, le milieu est un des cinq points cardinaux. Géopolitique « L'Empire du Milieu » désigne la Chine. Philosophie Dans les philosophies orientales, la voie du milieu, Madhyamika chez les bouddhistes, est une sorte de voie de la sagesse, de philosophie et d'action qui tient compte de tous les facteurs environnementaux. Sociologie Le milieu social d'une ou plusieurs personnes désigne la condition de ces personnes dans les classes sociales. Société Criminalité Le Milieu est l'appellation du crime organisé en France. Littérature La Terre du Milieu (en anglais Middle-earth) est un continent imaginaire dans les œuvres de J. R. R. Tolkien. Sports En football, le milieu de terrain est une position de jeu. Toponymie Milieu est une ancienne commune française de l'Isère. Plusieurs rivières du Québec sont appelées .
Noir enigma
Noir enigma est un téléfilm policier français réalisé par Manuel Boursinhac et Gianguido Spinelli diffusé sur France 2 le . Il est le quatrième téléfilm de la collection de polars Les Saisons meurtrières. C'est l'adaptation du polar de Gilda Piersanti paru en 2010 sous le titre Roma enigma. Il constitue la suite de trois autres volets de cette collection : Hiver rouge réalisé par Xavier Durringer en 2011, Bleu catacombes réalisé par Charlotte Brandström en 2014 et Jaune iris réalisé par Didier Bivel en 2015. Synopsis Devant une pâtisserie parisienne, une jeune étudiante s'effondre, tuée par balle. Pas d'arme du crime, aucun suspect, rien dans le passé de la victime qui permette de suivre la moindre piste. Un meurtre parfait sans mobile. Une nouvelle enquête du commissaire Rousseau et de la commandante Mariella De Luca. Fiche technique Réalisation : Manuel Boursinhac et Gianguido Spinelli Scénario : Gianguido Spinelli et Gilda Piersanti, d'après le roman Roma enigma de Gilda Piersanti Musique : Stéphane Moucha Diffusion : : sur France 2 Distribution Patrick Chesnais : le commissaire Jean Rousseau Camille Panonacle : Mariella De Luca Manon Bresch : Charlotte Castillon Andréa Ferréol : Albina Destouches Rufus : Roger Baudouin Jean-Michel Fête : Alexandre de Montalembert Jean Vocat : Jérôme Laurain Antoine Berry-Roger : Gabriel Destouches Nicolas Abraham : Franck Zegrani Hassam Ghancy : Wassim Terrab Michel Bompoil : le substitut du procureur Michèle Loubet : Jeanne Destouches Frédéric Siuen : François Nguyen Marie Courandière : la boulangère Cécile Camp : professeur Midant Accueil critique Moustique parle d'un . Références Liens externes Téléfilm français des années 2010 Téléfilm diffusé en 2016 Téléfilm thriller Adaptation d'un roman français à la télévision Téléfilm se déroulant à Paris Téléfilm de France Télévisions
Ángel Sánchez (baseball, 1989)
Ángel Luis Sánchez Suares (né le à Tenares, Salcedo, République dominicaine) est un lanceur droitier des Pirates de Pittsburgh de la Ligue majeure de baseball. Carrière Ángel Sánchez signe son premier contrat professionnel avec les Dodgers de Los Angeles en 2010. Il fait ses débuts professionnels dans les ligues mineures en 2011 et passe par cinq organisations avant d'atteindre les majeures en 2017. Avec les lanceurs Steven Ames et Josh Wall, Sánchez est le échangé des Dodgers aux Marlins de Miami en retour du lanceur Ricky Nolasco. Il évolue avec des clubs mineurs affiliés à 4 équipes des majeures dans la seule saison 2014 : après avoir débuté l'année à Miami, il est tour à tour réclamé au ballottage par les Rays de Tampa Bay le , les White Sox de Chicago le , puis les Pirates de Pittsburgh le . Sánchez rate toute la saison 2016 à la suite d'une opération Tommy John. Il fait ses débuts dans le baseball majeur comme lanceur de relève pour les Pirates de Pittsburgh le . Notes et références Liens externes Naissance en novembre 1989 Joueur dominicain de baseball Joueur des Pirates de Pittsburgh Lanceur des ligues majeures de baseball Médaillé de bronze olympique dominicain Joueur de baseball aux Jeux olympiques d'été de 2020
Robert Wolders
Robert Wolders (né le à Rotterdam (Pays-Bas) et mort le à Malibu (Californie)) est un acteur néerlandais. Biographie Robert Wolders a joué dans Tobrouk, commando pour l'enfer, un film de guerre américain réalisé par Arthur Hiller en 1966. Famille Robert Wolders fut l'époux de Merle Oberon et le compagnon d'Audrey Hepburn puis de Shirlee Mae Adams, la veuve d'Henry Fonda. Filmographie Télévision Notes et références Liens externes Robert Wolders et Audrey Hepburn, sa compagne de 1980 à 1993 Naissance en septembre 1936 Acteur néerlandais Décès en juillet 2018 Décès à 81 ans Naissance à Rotterdam
Neostorena
Neostorena est un genre d'araignées aranéomorphes de la famille des Zodariidae. Distribution Les espèces de ce genre sont endémiques d'Australie. Liste des espèces Selon : Neostorena grayi Jocqué, 1991 Neostorena minor Jocqué, 1991 Neostorena spirafera (L. Koch, 1872) Neostorena torosa (Simon, 1908) Neostorena venatoria Rainbow, 1914 Neostorena victoria Jocqué, 1991 Neostorena vituperata Jocqué, 1995 Publication originale Rainbow, 1914 : A new Victorian araneiad. Australian Zoologist, , , (texte intégral). Liens externes Notes et références Zodariidae Genre d'araignées (nom scientifique) Faune endémique d'Australie
Mein Kampf
(ou Mon combat en français) est un livre rédigé par Adolf Hitler entre 1924 et 1925. Commencé pendant les neuf mois de sa détention à la prison de Landsberg à la suite du putsch de la Brasserie, l'ouvrage contient des éléments autobiographiques, l'histoire des débuts du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) et diverses réflexions sur la propagande ou l'art oratoire. L'auteur expose, dans un style empreint de haine, la « conception du monde » du national-socialisme, avec ses composantes hégémoniques, belliqueuses mais aussi racistes et ouvertement antisémites, mêlée d'irrédentisme, d'ultra-nationalisme et de revanchisme. Si l'ouvrage peut être perçu comme un véritable « livre programme », les chambres à gaz (qui viennent tout juste d'être inventées aux États-Unis) n'y sont cependant pas évoquées, même si l'auteur effectue une allusion à l'utilisation des gaz de combat de la Première Guerre mondiale en lien avec la population juive d'Allemagne. Jusqu'en 2015, le Land de Bavière, héritier d'Adolf Hitler, a exercé pleinement et de façon responsable ses droits d'auteur. Le texte est entré dans le domaine public le , ce qui a relancé le débat sur l'opportunité de rééditer l'ouvrage, bien qu'il soit facilement disponible sur Internet. Rédaction La rédaction de Mein Kampf répond à plusieurs motivations de l'auteur : Emprisonné du au à la prison de Landsberg à la suite du putsch de la Brasserie, Hitler se sent trahi. Gouverné par l'émotion et la colère, il cherche un règlement de comptes personnel ; Du fait des avocats qu'il a dû engager pour sa défense, Hitler est criblé de dettes et la perspective de droits d'auteur n'est pas étrangère à sa démarche d'écriture ; Enfin et surtout, Hitler veut s'imposer politiquement et devenir la force idéologique principale des milieux nationalistes de son époque. La rédaction d'un texte qu'il conçoit comme un manifeste est pour lui une étape obligée de son parcours politique. Lors de son emprisonnement, Hitler tape lui-même son texte sur une machine à écrire Remington ou le dicte parfois à quelques-uns de ses camarades emprisonnés, comme Rudolf Hess et Emil Maurice. Originellement intitulé : (« Quatre ans et demi de lutte contre les mensonges, la stupidité et la couardise »), l'ouvrage prend son titre définitif : (« Mon Combat. Un règlement de comptes ») sur une idée de l'éditeur Max Amann. Les premiers lecteurs sont les fidèles de Hitler ; le succès du livre auprès des siens encourage Adolf Hitler à rédiger un second tome. Hitler a quitté l'école très tôt et n'a pas l'habitude d'écrire, d'où un style confus ; l'ensemble est un fatras de considérations diverses avec de longues digressions. Pour les commentateurs de l'ouvrage comme l'Institut d'Histoire contemporaine de Munich, le manque de professionnalisme de l'auteur explique aussi pourquoi on a longtemps sous-estimé la nocivité du livre, les passages les plus sulfureux étant noyés dans un ensemble mal rédigé. Le texte d'origine a ensuite été remanié à plusieurs reprises par l'entourage de Hitler pour lui donner une forme plus cohérente et plus lisible. C'est du moins ce qu'affirme Otto Strasser, dont le frère Gregor Strasser était en détention avec Hitler à Landsberg-am-Lech, dans son ouvrage Hitler et moi (Hitler und ich) : Plus loin, le même auteur laisse entendre que Hitler n'aurait « jamais pardonné » à Bernhard Stempfle, qui fut l'une des victimes de la nuit des Longs Couteaux en 1934, d’avoir relevé autant d’insuffisances dans la relecture du manuscrit. Un succès de librairie tardif Le premier volume est publié le ; le second le se termine avec une dédicace à son « professeur » Dietrich Eckart. À sa parution, le livre (qui coûtait le prix élevé, à l'époque, de douze reichsmarks) connaît un succès modeste : jusqu'en 1929, du premier volume et seulement du second sont vendus. Après 1930, le tirage augmente fortement. La presse nazie encourage la lecture de Mein Kampf dans des termes très clairs. Le , Hitler devient chancelier du Reich et présente son cabinet. Dès le lendemain, le 31 janvier, fait paraître dans le Völkischer Beobachter un encart intitulé « Le livre du jour : Mein Kampf d’Adolf Hitler » et dont le texte est le suivant : « Que va faire Hitler ? se demandent aujourd’hui des millions d’Allemands pleins d'espoir. Pour le savoir, il suffit de lire son livre. Ainsi vous connaitrez ses buts et sa volonté. Personne, ami ou adversaire, ne peut plus rester indifférent à ce livre. » Les ventes explosent et pas moins de sont écoulés dans la seule année 1933. Jusqu'en 1935, il s'en vend . À partir d'avril 1936, il devient le cadeau de mariage de l'État aux couples allemands. Ian Kershaw estime le tirage à environ d'exemplaires en allemand jusqu'en 1945, ce qui représente près d'un foyer allemand sur deux. On estime qu'à cette époque un Allemand sur cinq a lu le livre, mais, habitués à une rhétorique radicale, beaucoup pensaient que ces idées fantasques ne seraient jamais mises en œuvre. Durant le Troisième Reich, on estime à 12 millions le nombre d'exemplaires vendus par Hitler, ce qui lui aurait permis d'acheter sa résidence secondaire, le Berghof, avec les droits d'auteur. Ces revenus lui permirent aussi de renoncer à son traitement de chancelier en 1933, ce qui l’aida à légitimer davantage sa prise de pouvoir. Le livre est ensuite traduit en seize langues étrangères, dont une dizaine par l'éditeur officiel. Pour des raisons politiques, les versions traduites sont souvent expurgées, modifiées ou inexactes. Par conséquent, on y trouve de nombreuses divergences idéologiques et sémantiques, parfois même jusqu'à rendre certaines versions tout à fait incohérentes et illisibles. Du reste, Hitler lui-même ne tenait pas à ce que le public étranger, notamment français, devine ses véritables intentions, et préférait la diffusion d'une version expurgée de ses passages les plus virulents. À partir de 1933, le livre devient une référence politique et est édité en plusieurs formats. On en fait notamment une version de luxe destinée aux dignitaires nazis. Une version en braille a également été publiée. En 2015, les ventes totales de depuis sa parution sont estimées à d'exemplaires. Selon cette estimation, et d'après les estimations de Ian Kershaw plus haut mentionnées, d'exemplaires auraient été autorisés après la chute du Troisième Reich. En janvier 2014, le site d'investigation publie une étude, d'après Bertrand Guyard du Figaro, indiquant que la version e-book de Mein Kampf serait en tête des ventes sur la librairie en ligne Amazon (où une centaine de titres sont recensés), ainsi que sur iTunes, la plus importante plate-forme de téléchargement, et ce souvent sans que le texte soit précédé d'un avertissement au lecteur. L'auteur de l'enquête, Chris Faraone, fait remonter à 2008 la première version pour liseuse de Mein Kampf (en traduction anglaise), mais date ce qu'il appelle le à 2013, au moment de la sortie d'une version Kindle du livre (en traduction anglaise) pour . Montecristo Editora, éditeur brésilien d'une version à succès de l'ouvrage, indique que ses ventes ont connu une croissance soudaine à la fin de l'année 2013 et que les acheteurs sont principalement américains et européens. Vocativ explique ces ventes par la crise économique, le goût de l'interdit et le format numérique lui-même, qui permet au lecteur de satisfaire sa curiosité en toute discrétion. Pour Hadrien Gardeur, cofondateur de la librairie en ligne Feedbooks, cette augmentation vient de l’effet « papier kraft » encouragé par les e-books : Selon Elite Minds, autre éditeur de l'ouvrage, . Pour Robert Singer, président du Congrès juif mondial, . En France, les Nouvelles Éditions latines, qui disposent de l'exclusivité des droits jusqu'en 2016, ne proposent pas de version numérique du livre. Contenu C'est tout à la fois un document autobiographique, le récit de la naissance et du premier développement du Parti nazi, et un essai et manifeste politique qui énonce les bases idéologiques du programme politique de son auteur. exprime plusieurs ambitions difficilement dissociables : le désir d'élimination des Juifs et des Tziganes au nom d'une théorie raciale, d'une militarisation expansionniste et d'un renouveau national allemand teinté de revanchisme. Il annonce sans ambiguïté le programme du Parti nazi, fondé notamment sur la volonté de réunification des territoires à population germanique (le pangermanisme) ainsi que la nécessité de s'assurer, en Europe de l'Est, un « espace vital » allemand. Il comporte des menaces précises, qui ont fait écrire au maréchal Hubert Lyautey : . De même, le futur pape Pie XII déclare en 1929 : Selon Adolf Hitler : La cartographie de l'Europe, issue du traité de Versailles (« Diktat de Versailles »), est inacceptable, car elle a pour conséquence immédiate l'éclatement des peuples de culture allemande. L'Autriche et les minorités allemandes de Tchécoslovaquie et de Pologne doivent être rattachées à l'Allemagne en un seul espace géographique, le « Grand Empire » () : Pour assurer l'épanouissement du peuple allemand réunifié, il préconise la voie des chevaliers teutoniques : . Cela nécessite de réarmer le pays et d'atteindre l'autosuffisance économique par une série de conquêtes territoriales. Le nouvel essor de la nation allemande doit se faire notamment au détriment des territoires russes, des pays de l'Europe centrale et danubienne, mais aussi à l'ouest, au détriment de la France qu'il considère comme « inexorable et mortelle ennemie du peuple allemand ». Les points suivants sont traités dans le livre, mais pas nécessairement dans le même ordre. Hitler commence par rappeler qu'il est né à la frontière austro-allemande. Il y voit un signe du destin suggérant qu'il doit unifier les peuples de langue germanique, plus particulièrement qu'il doit « ramener l'Autriche allemande à la patrie allemande » (incarnée par le Reich allemand de Bismarck), selon le principe qu’. L'unification allemande est vue comme la condition préalable au développement d'une politique coloniale, elle-même condition de prospérité économique et démographique. « Lorsque le territoire du Reich contiendra tous les Allemands, s'il s'avère inapte à les nourrir, de la nécessité de ce peuple naîtra son droit moral d'acquérir des terres étrangères. La charrue fera alors place à l'épée, et les larmes de la guerre prépareront les moissons du monde futur. » Lors d'une brève affectation à Berlin (à l'époque en pleine disette) à la fin 1916, il « découvre » que : Selon Hitler, les « Juifs » sont non seulement des « planqués », mais encore, ils exploitent économiquement le peuple allemand à leur seul profit et camouflent cette activité en tentant de susciter la discorde (Bavière contre Prusse, grève des munitions, etc.). Il raconte la nuit où « la vérité se fit jour dans [son] esprit » et où il « comprit en pleurant jusqu'au matin que le peuple juif travaillait délibérément à la ruine de l'Europe, et de l'Allemagne en particulier ». Il développe sa théorie de la chute des civilisations antérieures : la domination se traduit par l'extension territoriale, qui aboutit au métissage, qui à terme se traduit par une « dégénérescence de la race initiale », laquelle mène inéluctablement à la décadence. Il y développe aussi sa vision du racisme : d'après lui, les peuples « inférieurs » ne peuvent espérer survivre qu'en se métissant avec les peuples « supérieurs », en ont l'obsession, et parviennent à leurs fins quand ces derniers sont totalement métissés, et ne constituent plus un danger pour eux. C'est selon lui ce qui commence à se produire en Europe, y compris en Allemagne. C'est là une idée qui a pu être trouvée par exemple chez Gobineau. Il annonce sa position sur les rapports relatifs du parti et de la propagande : plus la propagande est efficace et moins il y aura besoin d'avoir de membres dans le parti, ceux-ci étant du même coup à la fois plus sûrs et plus faciles à surveiller. Sur le plan organisationnel, il souligne les leçons à prendre de l'Église catholique : « Elle a reconnu très justement que sa force de résistance ne réside pas dans un accord plus ou moins parfait avec les résultats scientifiques du moment, résultats d'ailleurs jamais définitifs, mais dans son attachement inébranlable à des dogmes établis une fois pour toutes, et qui seuls confèrent à l'ensemble le caractère d'une foi. » Selon son livre : Les individus handicapés doivent être éliminés (eugénisme actif) : « Anéantir avec une décision brutale les rejetons non améliorables. » . Les peuples « inférieurs » doivent être asservis aux peuples « supérieurs » (dont le peuple allemand). Tout peuple « supérieur » autre que le peuple allemand, s'il en existe, doit lui aussi être éliminé sans délai, car il constitue un danger. Le métissage serait une autre façon de neutraliser leur danger à terme, mais ce serait au prix d'une perte d'identité de la « race ». Il faut interdire le métissage et il faut que le peuple menacé élimine l'autre. La France est désignée comme un ennemi à abattre pour ses manœuvres anti-allemandes, considérées d'ailleurs comme logiques : « Je ne croirai jamais à une modification des projets que la France nourrit à notre égard ; car ils ne sont, au fond, que l'expression de l'instinct de conservation de la nation française. Si j'étais français et si, par conséquent, la grandeur de la France m'était aussi chère que m'est sacrée celle de l'Allemagne, je ne pourrais et ne voudrais agir autrement que ne le fait, en fin de compte, un Clemenceau. » Autre citation : « C'est seulement lorsque ceci sera bien compris en Allemagne, quand on ne laissera plus la volonté de vivre de la nation s'égarer dans une défense purement passive, mais qu'on rassemblera toute notre énergie pour une explication définitive avec la France, et pour cette lutte décisive, qu'on jettera dans la balance les objectifs essentiels de la nation allemande, c'est alors seulement qu'on pourra mettre un terme à la lutte interminable et essentiellement stérile qui nous oppose à la France ; mais à condition que l'Allemagne ne voie dans l'anéantissement de la France qu'un moyen de donner enfin à notre peuple, sur un autre théâtre, toute l'extension dont il est capable. » Plan NB : Plan de l'édition française (Nouvelles Éditions latines) Tome : bilan Préface de l'auteur La Maison familiale Années d'études et de souffrance à Vienne Considérations politiques générales touchant mon séjour à Vienne Munich La guerre mondiale Propagande de guerre La Révolution Le commencement de mon activité politique Le parti ouvrier allemand Les causes de la débâcle Le peuple et la race La première phase du développement du parti ouvrier allemand national-socialiste Tome : le mouvement national-socialiste Opinion philosophie et parti L'État Sujets de l'État et citoyens La personnalité et la conception raciste de l'État Conception philosophique et organisation Lutte des premiers temps – L'importance de la parole La lutte contre le front rouge Le fort est plus fort quand il reste seul Considérations sur le sens et l'organisation des sections d'assaut Le fédéralisme n'est qu'un masque Propagande et organisation La question corporative La politique allemande des alliances après la guerre Orientation vers l'Est ou politique de l'Est Le droit de légitime défense L'édition française Charles Maurras de l'Action française, parmi d'autres, souhaite disposer d'une traduction non expurgée de Mein Kampf, d’une part afin de démasquer qui, sur la scène politique française, est proche du nazisme, d’autre part pour cerner l’idéologie nazie. Il est très loin d'être le seul. En effet, le paradoxe de ce livre veut que la traduction intégrale soit voulue à la fois par ses émules et par ses contradicteurs. Tel est encore le cas aujourd'hui. À l'automne 1933, le général Georges Jacques Lachèvre, Saint-Cyrien, général de brigade, grand officier de la Légion d’honneur, actif au ministère des Anciens combattants, convoque André Calmettes, polytechnicien (promotion 1922) et germaniste, et lui remet les deux tomes de Mein Kampf en allemand ; il lui demande de lui dire ce qu’il penserait d’un extrait à l’usage du public français. André Calmettes conclut à une traduction intégrale. Avec une équipe de collaborateurs, il s’attelle à la traduction du texte en cinq mois, d' à . Pour l'édition, Jacques Lachèvre contacte Fernand Sorlot, éditeur fasciste, qui accepte de s'engager dans le projet malgré le copyright de la maison d'édition allemande, . Le ministère des Anciens combattants n'est mentionné à aucun moment, de manière à ne pas compromettre directement le gouvernement. La LICA (Ligue internationale contre l'antisémitisme, qui deviendra la LICRA), organisation de gauche fondée en 1927 par, entre autres, Lazare Rachline et Bernard Lecache, noue une alliance secrète avec l'éditeur Fernand Sorlot appartenant à un bord politique complètement opposé : préalablement à l'édition, la LICA (certains de ses membres ayant le soutien d'hommes d'affaires) lui verse une importante somme d'argent, , correspondant à l’achat de de l'ouvrage ; doivent être écoulés par la LICA, les sont destinés à Un des contributeurs, Marcel Bleustein-Blanchet, indique que lorsque le livre a paru, il a été envoyé notamment à tous les députés et sénateurs. Un sondage a été fait auprès d'une vingtaine de destinataires : aucun n'avait lu Mein Kampf. En février 1934, la maison d'édition proche de l'Action française, les Nouvelles Éditions Latines — toutes nouvelles de fait, puisqu'elles ont été fondées en 1928 par Fernand Sorlot, proche de la droite maurassienne germanophobe — publie en français. L'ouvrage, ramené à un seul volume de 688 pages sous-titré Mon Combat, est tiré à . Au printemps 1934, Hitler apprend la traduction intégrale et la publication de Mein Kampf en France. Il est furieux. En effet, proposer des traductions expurgées fait partie de son système de propagande qui prévoit des publications tenant compte des conditions particulières et des manières de voir qui règnent dans les pays auxquels il les destine : « Par cette méthode, on obtiendra ce résultat qu’une thèse, conforme aux intérêts de l’Allemagne, sur la question des minorités nationales en Europe, sera présentée, pour être publiée dans les différents pays, de façon à s’adapter aux différentes manières de voir. »Dans cette optique, il autorisera une traduction en 1938 aux Éditions Fayard. Celle-ci est allégée, expurgée, voire carrément falsifiée. Une phrase comme : « […] la France nation impérialiste est l’ennemie mortelle de l’Allemagne […] » reste, mais par le biais d'une citation de l'un des discours rapportés, y devient quelques pages plus loin « La frontière entre l’Allemagne et la France est définitivement fixée. Les peuples français et allemands égaux en droit ne doivent plus se considérer comme ennemis héréditaires mais se respecter réciproquement. » Il décide alors, via la maison d'édition Verlag Franz Eher à laquelle il a donné tous les droits de reproduction et de traduction, de poursuivre les Nouvelles Éditions Latines devant le tribunal de Commerce de la Seine pour violation de droit d'auteur et contrefaçon. Il demande la mise au pilon de l'ouvrage, une amende de par exemplaire et des dommages et intérêts d'un montant de . Hitler est alors considéré en France comme un simple écrivain. Il saisit la Société des gens de lettres qui s'associe à sa plainte. Les juges estiment que , reconnaissant donc le bien-fondé de la plainte. Lors de son procès, Fernand Sorlot est défendu par les avocats Louis Gallié et Philippe Lamour. Considérant qu'il s'agit d'Hitler auteur littéraire et non d'Hitler chancelier du Reich, Philippe Lamour récuse l'intervention de l'ambassade allemande et exige qu'Hitler constitue personnellement avoué auprès du tribunal. Hitler s'y résout non sans avoir fait connaître son mécontentement au gouvernement français. Philippe Lamour profite de ce procès pour montrer le nazisme sous son vrai jour et fustiger les dangers de la politique exercée par les démocraties. Les défendeurs plaident que La justice accorde au plaignant un franc symbolique de dommages-intérêts et impose à l'accusé l'obligation de détruire son stock. En 1940, le livre est inscrit sur la liste Otto mais (selon son fils Jean) Fernand Sorlot parvient à en faire imprimer 15 à dans une imprimerie clandestine entre 1934 et 1940, et en offre à la Résistance. L'éditeur, Fernand Sorlot, souligne à plusieurs reprises l'actualité du livre et l'intérêt vital pour les Français de connaître ce . En exergue sur la couverture figure donc une phrase du maréchal Hubert Lyautey : Dans son ouvrage, Antoine Vitkine fait justice d'une légende qui s'est constituée autour de cette phrase souvent citée de Lyautey. Après le procès, la C.G.C. (Confédération de Groupements des Contribuables), puissante association politiquement très à droite, patronnée par Lyautey, publie une brochure : « Mein Kampf ou le livre interdit aux Français ». Les auteurs, Charles Kula et Émile Bocquillon, disent approuver le chancelier « sur près des deux tiers » de ses idées, en particulier sur les juifs, le marxisme, le bolchevisme, la franc-maçonnerie, la presse. Et Lyautey les en félicite, ce qui donne à sa phrase une certaine ambiguïté. Dans l'« Avertissement des éditeurs » rédigé par le Général Lachèvre mais signé abusivement par Sorlot dans l'édition imprimée, il relève les menaces très lourdes à l'endroit de la France et souligne que Hitler ayant . Indiquant que Hitler considère la France comme le principal obstacle à ses visées, il le cite : Il objecte encore : et conclut : La traduction — issue de l'édition allemande de 1933 parue chez Franz Eher, à Munich — se veut intégrale et neutre, avec quelques notes éparses, mais sans commentaire. Dans le jugement rendu par le tribunal de commerce de la Seine le , il est indiqué que la fidélité de la traduction n'est pas contestée. Plus récemment, Jacqueline Carnaud, traductrice spécialiste de la même période, dit de cette traduction intégrale de 1934 : En revanche, l'équipe éditoriale qui publie en 2021, chez Fayard, la version critique Historiciser le mal considère, quant à elle, que la traduction fait preuve de parti-pris anti-allemands et antisémites. L'opinion du traducteur Le , le traducteur André Calmettes publie un article dans le Journal de l'École polytechnique (dont il est issu) : « Pourquoi j’ai traduit ». En , à l'occasion d'un entretien, Bertrand de Jouvenel demande à Hitler pourquoi il n'a pas modifié les chapitres consacrés à la France avant chaque nouvelle édition : Rééditions après la guerre En France, après la guerre, Fernand Sorlot procède à la réédition de l’œuvre, considérant que ce ne sont pas seulement les Français des années 1930-1940 qui devaient connaître ce livre, mais également les jeunes, notamment ceux qui, à une enquête célèbre, répondaient : « Hitler ? Connais pas. » En 1978, la LICA, poursuit en justice Fernand Sorlot, défendu par Raymond de Geouffre de la Pradelle, qu'elle avait, avant guerre, incité à publier Mein Kampf. À l'issue du procès, la LICA obtient de dommages et intérêts, Statut juridique, rééditions et adaptations Adolf Hitler étant mort en 1945, son ouvrage est entré dans le domaine public le , à l'instar des œuvres de n'importe quel auteur 70 ans après sa mort. Cette situation est à l'origine de débats qui opposent la liberté d'expression à la lutte contre le racisme, ou consistant à déterminer si la diffusion de l'ouvrage présente intrinsèquement un caractère incitatif ou si celle-ci peut au contraire être envisagée comme un moyen de lutter contre le nazisme : diffuser le texte commenté permettrait de mieux faire connaître le contenu de l'idéologie nazie, et donc de mieux lutter contre elle, voire de se prémunir contre les techniques déployées pour instaurer un régime totalitaire. Si le contexte dans lequel l'ouvrage a été rédigé est aujourd'hui désuet, les idées ultra-nationalistes et ouvertement racistes qu'il contient, mais aussi les logiques qu'il met en place comme les fondements mentaux sur lesquels il s'appuie (haine des étrangers, oppression des minorités, propension à la violence, pouvoir de fascination de la dictature…), n'en demeurent pas moins dangereux car potentiellement explosifs à l'époque contemporaine, dans une Europe où s’exacerbent les crispations identitaires et la xénophobie, mais aussi dans des pays culturellement plus éloignés comme en témoigne le succès de l'ouvrage en Inde ou dans sa traduction en langue arabe. Alors que le texte est facilement disponible sur Internet (dans des éditions neutres mais aussi apologétiques), une réédition papier, accompagnée d'un solide appareil critique, semble une nécessité, même si cela fait encore débat. En Allemagne Malgré les soubresauts de l'histoire, Hitler est toujours resté domicilié à Munich, au 16 de la Prinzregentenplatz où il avait ses . Le Land de Bavière, ayant hérité de tous les biens d'Adolf Hitler, détenait de ce fait les droits d'auteur internationaux de jusqu'au . En tant qu'administrateur de la succession d'Hitler, le ministère des Finances exerçait pleinement ses droits d'auteurs, donnant avec conditions (éditions partielles, obligation d'ajouts de commentaires critiques), ou refusant aux éditeurs, le droit de publier de nouveau , pour empêcher toute exploitation idéologique ou commerciale du livre. La réédition intégrale du livre était ainsi interdite, seule était autorisée la vente des livres publiés avant 1945. Après l'arrivée du livre dans le domaine public, le Land de Bavière n'exerce plus de droits patrimoniaux sur le texte, mais conserve des droits moraux, notamment celui du « respect de l'œuvre » et la défense de son « intégrité ». En Allemagne, l’Institut d’histoire contemporaine (IFZ) de Munich, qui avait déjà réédité les discours d’Hitler dans l'indifférence générale, publie le une nouvelle édition de Mein Kampf accompagnée de visant à expliciter le texte original. Il s'agit d'un travail commencé en 2009 par l’historien Christian Hartmann et trois de ses confrères. Au Canada (Québec) Au Québec, il est possible de se procurer Mein Kampf, autant dans les librairies indépendantes que dans celles des grandes chaînes de magasins. Il n'existe aucune loi limitant la vente de ce livre. En France Jusqu'en 2016 En France, les Nouvelles Éditions latines (N.E.L.), qui sont liées à la droite nationaliste française germanophobe, ont publié en 1934 la traduction intégrale de l'ouvrage, sans l'autorisation de l'auteur, et proposent depuis cet ouvrage dans leur catalogue. Quelques centaines d'exemplaires par an sont écoulés, l'institut GFK estimant au total à le nombre de ventes annuelles dans le pays. En 1934, l’éditeur munichois de l'ouvrage engage une action en contrefaçon à l’encontre de l'édition française, non autorisée et en exergue de laquelle le maréchal Lyautey est cité : Le tribunal de commerce de la Seine estime que , et donne gain de cause à l'éditeur d’Hitler. En 1938, une nouvelle traduction, sans les passages anti-français, est proposée par Fayard sous le titre Ma doctrine. En 1979, la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) intente une action en justice afin que celle-ci tranche sur le statut de l'ouvrage : document historique, ou incitation à la haine raciale ? L'éditeur français est condamné pour ce dernier motif en 1978, puis la cour d'appel de Paris tranche, dans un arrêt du , en faveur de la première interprétation, autorisant donc la vente du livre, compte tenu de son intérêt historique et documentaire, mais assortit cette autorisation de l'obligation d'insérer en tête d'ouvrage, juste après la couverture et avant les pages de garde, un texte de huit pages. Ce texte met en garde le lecteur, notamment en rappelant par quels aspects l'ouvrage ne respecte pas la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 modifiée par la loi du , et en faisant suivre ce rappel des dispositions légales par un survol historique des méfaits du Troisième Reich. Passage dans le domaine public Depuis le , les N.E.L. ne sont plus en situation d'exclusivité, et d'autres éditeurs peuvent proposer de nouvelles traductions du texte. En France, les éditions Fayard — déjà éditrices du livre en 1938 — annoncent, le , qu'elles publieront une réédition de Mein Kampf en 2016. Cette nouvelle édition est traduite par Olivier Mannoni et se réalise sous le contrôle d'un comité d'historiens français et étrangers - avec les historiens spécialistes francais Florent Brayard et allemand Andreas Wirsching qui en assurent la codirection - qui établit depuis plusieurs années l'appareil critique. La traduction, contrairement à l'ancienne, se veut fidèle au texte, sans ajouts littéraires, Olivier Mannoni déclarant : Parmi les nombreuses réactions suscitées par cette annonce, Jean-Luc Mélenchon s'oppose à cette réédition du dans une lettre ouverte adressée aux éditions Fayard. Dans ce contexte de forte agitation médiatique, la nouvelle édition est reportée par Fayard à 2020, au plus tôt. Fayard sort finalement son édition critique en juin 2021, sous le titre Historiciser le mal, disponible chez les libraires sur commande uniquement, à un prix élevé (), avec une couverture et une mise en page peu sophistiquées et sans qu'apparaisse le nom d'Hitler sur la couverture, tout cela allant à l'encontre des pratiques commerciales usuelles. L'éditeur insiste ainsi sur la valeur strictement scientifique de l'édition, l'objectif étant d'expliquer le livre original. Cette édition est surtout à destination des professeurs, étudiants et passionnés de cette époque. Les bibliothèques publiques peuvent obtenir gratuitement un exemplaire du livre. Les droits sont intégralement reversés à la Fondation Auschwitz-Birkenau. En Inde En Inde, le livre a été traduit dans plusieurs langues officielles de l'Inde. La version anglaise a été vendue à plus de de 2003 à 2010 par la maison d'édition . Son auteur y est considéré comme un personnage historique comme les autres, au point que son nom est devenu une marque commerciale et un nom commun pour désigner un trait de caractère d'une personne autoritaire ou très stricte. Aux Pays-Bas Aux Pays-Bas, la possession de ( en néerlandais) est autorisée, mais pas sa vente, interdite depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et pénalement punissable depuis 1987. En Russie En Russie, les livres rédigés par les dirigeants de l'Allemagne nazie sont considérés comme des publications à caractère extrémiste, mais Mein Kampf n'était pas mentionné comme un ouvrage interdit jusqu'à fin mars 2010. L'interdiction a été promulguée à la suite d'une décision de justice du tribunal d'Oufa dans l'Oural, qui l'a qualifié d'extrémiste. Le parquet général russe a, depuis, fait figurer Mein Kampf sur la liste des livres interdits. En Suisse En Suisse, la vente du livre n'est pas interdite légalement, mais celui-ci n'est pas en libre-service sur les rayons. Selon Philippe Kenel, président genevois de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) : Johanne Gurfinkiel, secrétaire général de la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (CICAD), a déclaré : Diffusion en arabe Une traduction en arabe réalisée par Luis al-Haj, originellement nommé Luis Heiden, qui avait fui en Égypte après la Seconde Guerre mondiale, est publiée en 1963. En 1995, le livre, dont la couverture arbore une croix gammée et une photo d'Hitler, est réédité par les éditions du Bisan à Beyrouth : ont été vendus jusqu'en 1996. Le livre est également distribué par Al-Shourouq à Ramallah pour les Territoires palestiniens. Selon l'Agence France-Presse, le livre qui a été interdit par Israël est autorisé en 1999 par l'Autorité palestinienne. Il atteint la dans la liste palestinienne des meilleures ventes. En 2007, il est présenté à la Foire internationale du livre du Caire par une maison d’édition syro-égyptienne, al-Kitab al-Arabi, dont le représentant, Mahmoud Abdallah, déclare : Diffusion en manga Mein Kampf a été publié en japonais sous forme de manga en l'an 2000 par les éditions East Press. Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie Éditions intégrales de Mon Combat, traduction intégrale de par J. Gaudefroy-Demonbynes et A. Calmettes. Paris, Nouvelles Éditions latines, 1934, 685 Éditions d'extraits de Mein Kampf, Mon combat, Extraits, préf. de Georges Saint-Bonnet, éditions Vita, 1938. Extraits de « » [par Adolf Hitler], accompagnés de commentaires/ par E. L. Michel. Paris : Les Belles éditions, (s.d.), , 1938. Abrégé de : pages choisies et commentées/ par N. Marceau. Paris : Éditions du Comité Thaelmann, 1938, Éclaircissements sur Mein Kampf d'Adolf Hitler : le livre qui a changé la face du monde, extraits commentés par Jacques Benoist-Méchin, Albin Michel, . Extraits de (Mon combat) [par Adolf Hitler], accompagnés de commentaires. Paris : Les Éditions R.R., 1939, Français, connaissez-vous ? [Extraits de « » d'A. Hitler, d'après la traduction de Gaudefroy-Demonbynes et A. Calmettes. Préface de Léon Mabille]. Paris : Impr. I.I.C., 1939, (Collection Paix et Liberté ; 7). Mein Kampf : pages choisies et classées par Valdo Durrleman, Carrières-sous-Poissy, La Cause, 1939. Par les textes de Adolf Hitler. La Doctrine hitlérienne, Hitler et la France (« »)/ commentaires de C.-Louis Vignon. Paris : Gagey, 1962, Études et essais Presse Filmographie 1940 : Après Mein Kampf, mes crimes d'Alexandre Ryder. 2008 : , c'était écrit, documentaire d'Antoine Vitkine. 2009 : Mein Kampf, d'Urs Odermatt. Articles connexes Liens externes Article sur le site historisches-lexikon-bayerns.de Entretien d'Antoine Vitkine, auteur du documentaire , c’était écrit (2008) « Rééditer Mein Kampf, un mal nécessaire » par Albert Herszkowicz, Rue89, Propagande nazie République de Weimar Adolf Hitler Livre politique Livre censuré Publication antisémite Antislavisme Essai paru en 1925 Essai paru en 1926 1925 en politique 1926 en politique Essai sur la politique Essai sur les relations internationales
Viol collectif de Miryang
Le viol collectif de Miryang, connu en Corée du Sud en tant que « incident des viols de l'école de filles de Miryang » (coréen : 밀양지역 여중생 집단 성폭행 사건, hanja : 密陽地域女中生集團性暴行事件) est un crime commis en Corée du Sud en 2004, à Miryang, dans la province du Gyeongsang du Sud. Cinq filles âgées de 13 à 16 ans ont été violées à de nombreuses reprises par une quarantaine d'étudiants. Ce crime a donné lieu à une controverse, du fait du traitement infligé par la police aux jeunes filles, l'un des policiers ayant par exemple accusé les jeunes filles de . Viols Les filles étaient originaires d'Ulsan et Changwon, et les étudiants de Miryang et Changwon. Les auteurs des viols ont initialement été soupçonnés d'appartenir à une bande organisée au sein d'un lycée, mais cela n'a pu être prouvé. Ils avaient fait connaissance de la première victime, âgée de 14 ans, par téléphone. Lorsqu'elle les rencontra, elle fut agressée sexuellement, la scène étant filmée pour la faire chanter. Selon la police, elle fut violée collectivement à dix reprises par des lycéens agissant en groupe de 3 jusqu'à 24 selon les cas ; au moins 41 garçons furent impliqués sur une période de 11 mois. Des pressions furent exercées sur la victime pour qu'elle emmène sa sœur de 13 ans et sa cousine de 16 ans à Miryang, où la cousine fut violée. Selon le premier rapport de police, la sœur cadette fut aussi victime d'agressions sexuelles, bien qu'il soit possible que ces agressions n'aient pas été jusqu'au viol. Les auteurs furent aussi accusés d'avoir violé deux autres filles et d'avoir extorqué de l'argent à leurs victimes. Suites Après que la tante des deux sœurs eut fait part des viols à la police, trois des garçons furent arrêtés. Les témoignages des victimes et de témoins extérieurs conduisirent à l'arrestation de neuf autres lycéens, et à l'inculpation de 29 autres, sans mise en détention. Des membres des familles des violeurs menacèrent les victimes, en les avertissant qu'elles allaient regretter d'avoir dénoncé leurs fils à la police. Lors d'une interview télévisée, le parent de l'un des agresseurs revendiqua : L'une des filles aurait abandonné l'école à la suite de visites répétées et d'agressions verbales de la part de parents des violeurs. À la suite d'affirmations selon lesquelles la police avait maltraité les victimes, une controverse éclata, et culmina avec une marche blanche rassemblant 150 personnes. Les victimes avaient demandé à être interrogées par un membre féminin de la police, mais cette demande fut ignorée. L'un des policiers aurait dit aux victimes : La police laissa aussi filtrer suffisamment d'informations aux médias permettant d'identifier les victimes. De plus elle les obligea à une séance d'identification des suspects à visage découvert, au lieu de le faire au travers d'un miroir sans tain, l'un des policiers demandant à la victime L'une des victimes dut être internée en hôpital psychiatrique pour y être soignée à la suite de ces expériences. En , la Cour de justice de Séoul jugea les policiers de Miryang coupables de négligences dans leur rôle de protection des victimes, et les condamna à payer à deux des victimes et à leur famille 50 millions de wons de dommages-intérêts. La décision fut confirmée par la Cour suprême de Corée du Sud en , qui porta le dédommagement à 70 millions de wons. Les procureurs demandèrent qu'une part des accusés soit jugés par le tribunal pour enfants, et abandonnèrent les charges pour les autres. Pour dix d'entre eux formellement accusés de viol en réunion, ils demandèrent des peines allant de deux à quatre ans de prison, avec un sursis de un à trois ans. S'appuyant sur le jeune âge des accusés, et le fait que certains avaient été admis à l'université ou avaient trouvé un emploi, les juges refusèrent le renvoi devant le tribunal pour enfants, et conclurent à l'abandon des charges. L'un des facteurs de la décision fut que le père de l'une des victimes avait signé une convention avec certains des accusés, afin de plaider la clémence en échange d'une importante somme d'argent. Ce père était un alcoolique, dont la mère de l'un des victimes avait divorcé trois ans plus tôt en raison de violences conjugales, mais qui avait conservé l'autorité parentale, et convaincu sa fille d'accepter l'accord. Finalement, seuls 5 des inculpés furent envoyés en centre de détention pour mineurs, et aucune charge criminelle ne fut retenue contre eux. En 2012, l'affaire émut la sphère internet lorsqu'il fut révélé que la petite amie de l'un des accusés, qui à l'époque s'était moquée des victimes, avait été enrôlée dans la police. Références Annexes Bibliographie 부산여성사회교육원, 함께하는 여성지역문화, 2007. Syegye ilbo, 경찰이 성폭행 피해자 모욕 발언, 대법 “직무규칙위반… 국가가 배상” <와글와글 net세상>밀양 집단성폭행 옹호녀 논란 Articles connexes Viol collectif Liens externes 경관이 성폭행 피해자 폭언 - le Hangeorye 공포증…자살충동…"성폭행 악몽 시달려" - le Joseon Outrage sparked by serial rape case justice for miryang victims Serial gang rapes in Miryang Middle School Prostitution in Korea: A Survey of Students (Translation) 자매 등 여중생 1년간 집단 성폭행 41명 검거 - le Jungang Criminalité 2004 en Corée du Sud 2005 en Corée du Sud Affaire de viol en Corée du Sud Maltraitance Viol collectif Crime en Corée du Sud Violence contre les femmes en Asie
Gaztea
Gaztea (en français, jeune) est une station de radio publique espagnole appartenant au groupe EiTB, entreprise de radio-télévision dépendant du gouvernement de la communauté autonome du Pays basque. Présentation Lancée le , sous le nom « Euskadi Gaztea », cette station essentiellement musicale s'adresse en priorité, comme son nom l'indique, à un public jeune. Sa grille des programmes est composée d'émissions thématiques, proposant de découvrir notamment des genres musicaux connus (électro, dance, rock...) ou plus confidentiels. Parmi les émissions les plus populaires figurent ainsi « Top Gaztea », « Global Funk » ou « Cool Klub ». Toutes sont diffusées en basque. En 2010, la station comptait 89 000 auditeurs réguliers au Pays basque espagnol, la plaçant devant Los 40 Principales, station privée du groupe Prisa (84 000 auditeurs au Pays basque). Gaztea est diffusée en modulation de fréquence (FM) dans l'ensemble de la communauté autonome d'Euskadi, en Navarre, au Pays basque français ainsi que dans les Landes jusqu'à Mimizan (sur le 103.5 FM depuis l'émetteur situé en haut du Jaizkibel). Elle est par ailleurs disponible sur la TDT (télévision numérique terrestre espagnole) et sur internet, via le site de EiTB. Fréquences  Alava Amurrio: 104.9 FM Samaniego: 99.1 FM Santa Cruz de Campezo: 105.0 FM Vitoria-Gasteiz: 96.1 FM  Biscaye Bermeo: 96.8 FM Bilbao: 94.7 FM Karrantza: 100.2 FM Zeanuri - Ziortza-Bolibar: 91.2 FM Balmaseda: 93.6 FM Guipuscoa Beasain: 102.9 FM Eibar: 90.3 FM Irun (Jaizkibel) - Pays basque français: 103.5 FM Saint-Sébastien: 103.1 FM Tolosa: 102.7 FM Bergara: 92.4 FM Zarautz: 102.8 FM  Navarre Lesaka: 102.8 FM Isaba: 107.1 FM Monastère de Leyre: 102.6 FM Pampelune: 98.7 FM Tudela: 98.8 FM Notes et références Voir aussi Sources Euskal Irrati Telebista Station de radio dans la communauté autonome du Pays basque Station de radio fondée en 1990
Anshan (Liaoning)
Anshan () est une ville-préfecture de la province du Liaoning en Chine. Économie Anshan est une création japonaise, où furent édifiés en 1919, près d'un gisement de minerai de fer, deux hauts fourneaux, complétés par un troisième en 1930, deux aciéries en 1935, puis six autres hauts fourneaux entre 1937 et 1943. La ville produisait en 1944 près de deux millions de tonnes de fonte et plus d'un million de tonnes d'acier. Démantelées par les Soviétiques après 1945, les installations d'Anshan seront reconstruites à partir de 1950, après la victoire des communistes chinois et avec l'aide de l'Union soviétique. Ainsi, dès 1952, Anshan produisait à nouveau de fonte et d'acier. Le premier plan quinquennal chinois (1953-1957) accorda à cette ville une priorité absolue pour en faire le combinat sidérurgique devant équiper les futures bases industrielles du pays. Ainsi, à la fin de l'année 1957, neuf hauts fourneaux fonctionnaient et une seconde aciérie était reconstruite et agrandie, portant la production à de fonte et à d'acier. Dans le même temps, de nouvelles installations étaient créées en aval, fabriquant pour la première fois dans l'histoire de la Chine des trains de tubes sans soudure. Au cours du « grand bond en avant » de 1958, le dixième haut fourneau (alors le plus grand du pays avec et la troisième aciérie étaient édifiés, tandis que cinq grands fours Martin entraient en production. À la même date, Anshan disposait de treize laminoirs (dont la fabrique de tubes sans soudure et une fabrique de tubes étirés à froid) et de onze batteries de fours à coke. Son économie repose au début du encore sur la sidérurgie mais connaît aujourd'hui des problèmes de reconversion face à la concurrence d'autres aciéries plus modernes (Shanghai). En 2004, le PIB total a été de de yuans. Anshan possède un aéroport : . Éducation La ville d'Anshan possède deux universités : L'Université des Sciences et Technologies du Liaoning L'Université Normale d'Anshan destinée à la formation des enseignants et professeurs Subdivisions administratives La ville-préfecture d'Anshan exerce sa juridiction sur sept subdivisions - quatre districts, une ville-district, un xian et un xian autonome : le district de Tiedong - 铁东区 Tiědōng Qū ; le district de Tiexi - 铁西区 Tiěxī Qū ; le district de Lishan - 立山区 Lìshān Qū ; le district de Qianshan - 千山区 Qiānshān Qū ; la ville de Haicheng - 海城市 Hǎichéng Shì ; le xian de Tai'an - 台安县 Tái'ān Xiàn ; le xian autonome mandchou de Xiuyan - 岫岩满族自治县 Xiùyán Mǎnzú Zìzhìxiàn. Jumelages La ville est jumelée avec : La ville a signé des accords de participation avec : Notes et références Liens externes Site gouvernemental Plan de la ville d'Anshan Ville dans la province du Liaoning Subdivision administrative dans la province du Liaoning Ville universitaire en Chine Station thermale en Chine
Institut d'aménagement et d'urbanisme de Lille
L'Institut d'Aménagement et Urbanisme de Lille (IAUL) est une composante de l'UFR de Géographie et Aménagement de l'Université de Lille. Il se situe au sein du bâtiment SH3 sur le site de la Cité scientifique, à Villeneuve-d'Ascq. L'Institut promeut la tradition de formation scientifique et professionnelle issue de la formation Maîtrise des Sciences et Techniques ENVAR(ENVironnement et Aménagement Régional) créée en 1975 et devenue l'IUP ENVAR (Institut universitaire professionnalisé Europe eNvironnement Ville Aménagement et Réseaux) en 1998. L'institut d'Aménagement et d'Urbanisme de Lille dispense la mention de Master en Urbanisme et Aménagement. Doctorat d'Aménagement de l'espace et d'Urbanisme Équipe de recherche proposant une approche interdisciplinaire (géographie, aménagement de l'espace et urbanisme, sociologie, économie et gestion...), le laboratoire TVES(Territoires, Villes, Environnement & Société) (EA 4477) rassemblent actuellement 46 enseignants-chercheurs et 43 doctorants au sein du PRES (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur) Lille Nord de France. Constitué en 2006, le laboratoire TVES réunit les trois anciennes équipes de l'Université de Lille et intègre depuis 2010, l'Institut des Mers du Nord(IMN) de l'Université du Littoral Côte d'Opale (ULCO) de Dunkerque. Ce dernier a lui-même fusionné en 2006 avec le LEMMA(Laboratoire d'Économie, de Modélisation et de Mathématiques Appliquées). Le laboratoire TVES est aussi partenaire de la MESHS(Maison Européenne des Sciences de l'Homme et de la Société) de l'IREPSE (Institut de Recherches Pluridisciplinaires en Sciences de l'Environnement) et de l'IRENI (Institut de Recherche en Environnement Industriel). Références Liens externes Université de Lille Enseignement et recherche à Villeneuve-d'Ascq
Antti Aalto
Antti Aalto peut désigner: Antti Aalto (né en 1975), joueur finlandais de hockey sur glace ; Antti Aalto (né en 1995), sauteur à ski finlandais.
Mokrouše
Mokrouše est une commune du district de Plzeň-Ville, dans la région de Plzeň, en République tchèque. Sa population s'élevait à habitants en 2018. Géographie Mokrouše se trouve à à l'est-sud-est du centre de Plzeň et à à l'ouest-sud-ouest de Prague. La commune est limitée par Tymákov à l'ouest et au nord, par Rokycany à l'est et au sud, et par Lhůta au sud. Histoire La première mention écrite de la localité date de 1379. Notes et références Commune dans le district de Plzeň-Ville
Luc Bérille
Luc Bérille est un syndicaliste enseignant français né en 1957. Biographie Ancien élève de l'école normale d'instituteurs de Paris-Auteuil (1980-1983), il milite d'abord au sein de la section parisienne du Syndicat national des instituteurs puis du Syndicat des enseignants. Membre du bureau départemental (1989), puis secrétaire départemental, il devient membre du bureau national et du secrétariat national du syndicat en 1998. Il y prend la responsabilité du secteur «revendicatif / Fonction publique». Succédant à Hervé Baro comme secrétaire général du Syndicat des enseignants-UNSA lors du congrès Pau en 2001, il est réélu aux congrès de Saint-Étienne en 2004 puis de La Rochelle en 2007. Appelé à rejoindre l'équipe nationale de l'Union nationale des syndicats autonomes (UNSA), il remet son mandat de Secrétaire Général le . Il est alors remplacé par Christian Chevalier. Au congrès de Pau de l'UNSA (), il est élu secrétaire national dans l'équipe que conduit Alain Olive. Luc Bérille y est chargé de l'action revendicative. Le , Alain Olive annonce au bureau national de l'UNSA qu'il quittera ses fonctions en mars de la même année, comme il l'avait annoncé au congrès précédent. Luc Bérille, seul candidat déclaré à sa succession est élu secrétaire général de l'UNSA par le conseil national du . À l’occasion du congrès national de Montpellier du au , le conseil national l'a reconduit dans ses fonctions pour un nouveau mandat. À l'occasion du congrès de Rennes (-), Luc Bérille, qui a fait le choix de passer la main à cette occasion, est remplacé par Laurent Escure, dans le cadre d'une succession planifiée. Ancien secrétaire général de l'UNSA Éducation (2012-2018), Laurent Escure était membre du secrétariat national de l'UNSA depuis . Notes et références Voir aussi Articles connexes Syndicat des enseignants-UNSA Union nationale des syndicats autonomes Syndicalisme enseignant en France Liens externes Syndicaliste de l'UNSA Syndicaliste enseignant français Fédération de l'Éducation nationale Naissance en 1957 Syndicaliste français du XXe siècle Syndicaliste français du XXIe siècle
Patinoire de Malley
La patinoire de Malley, officiellement intitulée Centre intercommunal de glace de Malley SA (CIGM), était un vaste complexe destiné aux activités sur glace, ainsi qu'à des manifestations et événements divers (concerts, expositions) situé sur le territoire de la commune vaudoise de Prilly. Le site était composé d'une patinoire à ciel ouvert et de deux patinoires intérieures, transformables en salles omnisports ou en salles de spectacles pouvant accueillir entre et . En 2017, les installations sont détruites afin de faire place à la Vaudoise aréna en 2019, en vue des Jeux olympiques de la jeunesse d'hiver de 2020. Histoire Les communes de Lausanne, Prilly et Renens conscientes de l'augmentation de la pratique des sports de glace et donc de la nécessité de créer de nouvelles infrastructures pour le public, s'unissent en 1981 afin de réaliser le Centre intercommunal de glace de Malley. La nouvelle structure est pensée pour répondre aux différents besoins des utilisateurs privés, des clubs de patinage et de hockey sur glace et des écoles de la région. Les travaux de construction du nouveau centre s'achève en 1984, année de l'inauguration de l'ensemble du complexe sportif. Le site s'est depuis modifié afin de rester en adéquation avec l'évolution des tendances et est composé à ce jour d'une patinoire à ciel ouvert et deux patinoires intérieures, transformables en salles omnisports ou de spectacles et pouvant recevoir de à . Le , le conseil d'administration a donné son accord pour la réalisation d'un nouveau bâtiment. En 2007, le CIGM est ainsi agrandi de quatre salles polyvalentes modulables, ayant pour vocation d'accueillir séminaires, banquets et soirées d'entreprise. Chaque salle peut recevoir jusqu'à . L'ensemble des lieux dévoués aux activités événementielles du CIGM est rassemblé sous l'appellation Malley Event Center. Le , les municipalités de Lausanne, Prilly et Renens délivrent un mandat au CIGM pour réaliser sur le site une nouvelle patinoire et une piscine olympique qui devrait être opérationnelle respectivement en 2020 et en 2022. Pour concevoir le nouvel espace un concours d'architecture a été lancé en septembre 2014 alors que, à la même période, la majorité des communes de Lausanne Région ont accepté de participer au financement du fonctionnement de la patinoire. Infrastructures L'Espace Malley : cette patinoire couverte, d'une surface de glace de m², peut accueillir jusqu'à . Durant la saison hivernale s'y déroulent les matchs du Lausanne Hockey Club, les membres du club des patineurs de Lausanne et Malley, les jeunes hockeyeurs du Lausanne 4 Clubs, les séances de patinage. La patinoire est également ouverte au public. En parallèle à ses activités, de nombreux événements sont organisés dans la salle : la Coupe Davis, Art on Ice, concerts, soirées d'entreprise, conférences, expositions, etc. L'Espace Odyssée : cet espace couvert, orné d'une charpente de bois, peut accueillir jusqu’à . En saison hivernale, il reçoit divers clubs de hockey pour leurs entraînements et leurs matchs, ainsi que des représentations ouvertes au public comme les « soirées Light Show » ou des représentations du Ballet Béjart Lausanne. Comme pour l'Espace Malley de nombreux événements s'y déroulent : concerts, salons, repas d'entreprise et assemblées générales. La patinoire extérieure : cette surface de m² permet au public de patiner en plein air. Du matériel ludique est mis à disposition des enfants comme le phoque glisseur ou la luge-siège. Des clubs de hockey utilisent également cet espace pour leurs entraînements. Événements Championnats d'Europe de patinage artistique 1992 Championnats du monde de patinage artistique 1997 Championnats d'Europe de patinage artistique 2002 Notes et références Lien externe Site officiel de l'Espace Malley Équipement sportif achevé en 1984 Stade multifonction Malley Piste de curling en Suisse Équipement sportif détruit en Suisse Stade portant le nom d'un lieu Sport à Lausanne Bâtiment dans le canton de Vaud Prilly
Finale du simple messieurs du tournoi de Wimbledon 1980
La finale du simple messieurs du Tournoi de Wimbledon 1980 oppose Björn Borg (24 ans) à John McEnroe (21 ans) le sur le Centre Court, devant . Ce match, remporté par Björn Borg sur le score de 1-6, 7-5, 6-3, 6-7 (16-18), 8-6, est considéré par beaucoup comme un match de légende. Le tie-break du quatrième set a marqué les esprits et inscrit la rencontre au panthéon du tennis. Il dure 22 minutes et est constitué de très nombreux points gagnants. Après avoir sauvé sept balles de match, McEnroe gagne le tie-break 18 points à 16. Culture populaire Réalisé par Janus Metz Pedersen, Le film Borg McEnroe, sort en 2017 ; Shia LaBeouf joue le rôle de McEnroe et Sverrir Gudnason celui de Borg, l'action se focalise sur cette confrontation. Notes et références Voir aussi Rivalité Borg-McEnroe Match de tennis Simple messieurs du tournoi de Wimbledon Tennis en Angleterre en 1980 Tennis masculin en 1980 Tennis en juillet 1980
Rue Maurice-Terrien
La rue Maurice-Terrien est une rue du quartier Bellevue - Chantenay - Sainte-Anne à Nantes. Description Longue d'environ , cette artère bitumée, ouverte à la circulation, part du boulevard de la Liberté pour aboutir à la rue des Pavillons. Au numéro 40 se trouve une des deux entrées du Square Jean-Le-Gigant, espace vert de quartier, équipé d'une pataugeoire d'un espace de jeux et d'un boulodrome. Dénomination On ignore à quelle personne cette artère rend hommage. Cependant, Stéphane Pajot note qu'un certain nombre de personnalités portent ce nom parmi lesquelles un capitaine de vaisseau actif à Paimbœuf avant 1800. Historique La rue n'apparaît sur aucun plan de Nantes avant 1900, sa section à l'ouest de la rue Sylvain-Royé est dessinée sur un plan de 1902 (sans aucun odonyme inscrit), tandis sa section en est matérialisée sur un plan de 1914. Par délibération du conseil municipal du , l'avenue Maurice-Terrien est classée dans la voirie communale, après avoir obtenu l'accord de toutes les associations syndicales de propriétaires et après enquête publique. Sites et monuments remarquables Notes et références Voir aussi Bibliographie Articles connexes Liste des voies de Nantes Liste des monuments historiques de Nantes Histoire de Nantes Maurice-Terrien
Brazil (film, 1985)
Brazil est un film de science-fiction dystopique britannico-américain réalisé par Terry Gilliam, écrit par ce dernier avec Charles McKeown et Tom Stoppard et sorti en 1985. Le personnage central du film est incarné par Jonathan Pryce ; Robert De Niro, Kim Greist, Michael Palin, Katherine Helmond, Bob Hoskins et Ian Holm en sont les autres acteurs principaux. L'histoire relate les pérégrinations de Sam Lowry, un homme qui recherche la femme qui apparait dans ses rêves, qui a un travail abrutissant et vit dans un petit appartement dans un monde dystopique, bureaucratique et totalitaire qui rappelle celui décrit par George Orwell dans son roman 1984. Le titre de cette œuvre se réfère à la chanson Aquarela do Brasil dont le thème musical inonde le film. L'intrigue prend forme sur un effet papillon : un insecte tombe dans l'imprimante de l'ordinateur central du Service des recoupements au moment où doit être imprimé le nom d'Archibald Tuttle (le plombier dissident joué par De Niro), le T devenant un B. C'est un Archibald Buttle parfaitement innocent qui fait l'objet d'une brutale arrestation à son domicile. Sam Lowry doit alors traiter cette erreur administrative. Salué par la critique et bien qu'ayant rencontré le succès en Europe, le long métrage connaît l'échec à sa sortie aux États-Unis, mais devient par la suite un film culte. Synopsis Sam Lowry est un bureaucrate dans un monde rétro-futuriste totalitaire. Il se contente de son travail et de sa petite vie tranquille tout en s'échappant en rêve dans un monde de héros romantiques. Son existence satisfaite, mais solitaire, est compliquée par l'arrestation brutale d'un certain Archibald Buttle, en raison d'une erreur administrative. Il tente de réparer cette injustice et doit lutter contre un système extrêmement contrôlé qui le considère de plus en plus comme un dissident. Résumé détaillé Dans un avenir totalitaire, bureaucratique, dystopique, pollué, hyper-consumériste et autoritaire, Sam Lowry (Jonathan Pryce) est un employé du gouvernement de bas niveau qui se rêve souvent en guerrier ailé sauvant une demoiselle en détresse. Un jour, peu avant Noël, une mouche se coince dans un téléimprimeur, qui imprime mal une copie d'un mandat d'arrêt qu'il recevait. Cela conduit à l'arrestation et à la mort lors de l'interrogatoire du cordonnier Archibald Buttle au lieu de l'ingénieur chauffagiste renégat et terroriste présumé Archibald Tuttle. Sam découvre l'erreur lorsqu'il découvre que le mauvais compte bancaire a été débité pour les frais de l'arrestation. Il rend visite à la veuve de Buttle pour lui donner le remboursement où il aperçoit sa voisine du dessus Jill Layton (Kim Greist), un chauffeur de camion, tout en étant étonné de découvrir que Jill ressemble à la femme de ses rêves. Sam essaie frénétiquement d'approcher Jill, mais elle disparaît avant qu'il ne puisse la trouver. Jill a essayé d'aider Mme Buttle à établir ce qui est arrivé à son mari, mais ses efforts ont été entravés par la bureaucratie. À son insu, elle est maintenant considérée comme une complice terroriste de Tuttle pour avoir tenté de signaler l'arrestation injustifiée de Buttle. Pendant ce temps, Sam signale une panne dans la climatisation de son appartement. Les services centraux ne coopèrent pas. Tuttle (Robert De Niro), qui travaillait auparavant pour ces services et en est parti à cause de son aversion pour la paperasserie fastidieuse et répétitive, vient à son aide de manière inattendue. Tuttle répare la climatisation de Sam, mais lorsque deux employés des services centraux, Spoor (Bob Hoskins) et Dowser (Derrick O'Connor) arrivent, Sam doit les éloigner pour laisser Tuttle s'échapper. Les ouvriers reviennent plus tard pour démolir les conduits de Sam et s'emparent de son appartement sous prétexte de réparer le système. Sam découvre que les dossiers de Jill ont été classifiés et que le seul moyen d'y accéder est d'être promu à la recherche d'informations. Il avait auparavant refusé une promotion organisée par sa mère de haut rang, Ida (Katherine Helmond), qui est obsédée par la chirurgie plastique rajeunissante du Dr Jaffe. Sam revient sur son refus en s'adressant au sous-ministre, M. Helpmann (Peter Vaughan), lors d'une fête organisée par Ida. Après avoir obtenu les dossiers de Jill, Sam la retrouve avant qu'elle ne puisse être arrêtée. Sam avoue maladroitement son amour à Jill, et ils provoquent le chaos en échappant aux agents du gouvernement. Ils s'arrêtent dans un centre commercial et sont effrayés par un attentat terroriste (faisant partie d'une campagne qui s'est déroulée autour de la ville), puis des agents du gouvernement arrivent et emmènent Sam. Il se retrouve brièvement détenu en garde à vue. Au travail, Sam est réprimandé par son nouveau patron Mr Warrenn (Ian Richardson) pour son manque de productivité. Sam rentre chez lui et découvre que les deux employés des services centraux ont repris possession de son appartement. Tuttle apparaît alors en secret et aide Sam à se venger de Spoor et Dowser en remplissant leurs combinaisons de matières dangereuses provenant des eaux usées. Jill trouve Sam devant son appartement et les deux se réfugient dans la maison inoccupée d'Ida. Sam falsifie les dossiers du gouvernement pour indiquer sa mort, lui permettant d'échapper à la poursuite. Les deux partagent une nuit romantique ensemble, mais le matin sont appréhendés par le gouvernement. Sam apprend que Jill a été tuée alors qu'elle résistait à son arrestation. Accusé de trahison pour avoir abusé de son nouveau poste, Sam est retenu sur une chaise dans une grande pièce cylindrique vide, afin d'être torturé par son vieil ami, Jack Lint (Michael Palin). Alors que Jack est sur le point de commencer la torture, Tuttle et d'autres membres de la résistance font irruption, tirant sur Jack, sauvant Sam et faisant exploser le bâtiment du ministère. Sam et Tuttle s'enfuient ensemble, mais Tuttle disparaît au milieu d'une masse de bouts de papier du bâtiment détruit. Sam tombe sur les funérailles de l'amie d'Ida, décédée à la suite d'une opération de chirurgie esthétique bâclée. Sam découvre que sa mère ressemble maintenant à Jill et est trop occupée à être adulée par de jeunes hommes pour se soucier du sort de son fils. Des agents du gouvernement perturbent les funérailles et Sam tombe dans le cercueil ouvert. À travers un vide noir, il atterrit dans une rue de ses rêveries et tente d'échapper à la police et aux monstres en escaladant un tas de conduits flexibles. Ouvrant une porte, il est surpris de se retrouver dans un camion conduit par Jill. Les deux quittent la ville ensemble. Cependant, cet « happy end » est une illusion : il est révélé que Sam est toujours attaché à sa chaise de torture. Réalisant que Sam est tombé dans une folie irrécupérable, Jack et M. Helpmann le déclarent cause perdue et quittent la pièce. Sam demeure souriant et fredonnant Aquarela do Brasil pour lui-même. Fiche technique Titre original : Brazil Réalisation : Terry Gilliam Scénario : Charles McKeown, Tom Stoppard et Terry Gilliam Production : Embassy International Pictures et Universal Pictures Producteur : Arnon Milchan Coproducteur : Patrick Cassavetti Musique originale : Michael Kamen Musique additionnelle : Kate Bush (chanson Sam Lowry's Dream) Photographie : Roger Pratt Décors : Norman Garwood Directeurs artistiques : John Beard et Keith Pain Effets spéciaux : et Costumes : James Acheson Montage : Pays : Royaume-Uni Langue : anglais Genre : science-fiction Durée : 142 minutes (version européenne / ) Format : couleurs (Technicolor) - 1,37:1 ou 1,85:1 - - Dolby SRD Dates de sortie : France : Royaume-Uni : Canada : Classification : interdit aux moins de 12 ans en France Distribution Jonathan Pryce (VF: Pierre Vernier) : Sam Lowry Robert De Niro (VF: Michel Derain) : Harry Tuttle Kim Greist (VF: Maïk Darah) : Jill Layton Katherine Helmond (VF: Mony Dalmès) : Ida Lowry, la mère de Sam Ian Richardson (VF: Michel Beaune) : M. Warren Ian Holm (VF: Philippe Ogouz) : M. Kurtzmann Bob Hoskins (VF: Daniel Russo) : Spoor Michael Palin (VF: Bernard Alane) : Jack Lint Peter Vaughan (VF: Louis Arbessier) : M. Helpmann Jim Broadbent (VF: William Sabatier) : docteur Jaffe Terry Gilliam : un des trois espions/voyeurs sur la route de Sam Lowry (caméo non crédité) Derrick O'Connor (VF: Dominique Collignon-Maurin) : Dowser Barbara Hicks (VF: Catherine Cerda) : Mme Terrain Charles McKeown (VF: Michel Paulin) : Lime Jack Purvis (VF: Claude Rollet) : docteur Chapman Don Henderson (VF: Michel Barbey) : un policier Roger Ashton-Griffiths : le prêtre Production Genèse Avec — séquence d'ouverture de quinze minutes du film Monty Python : Le Sens de la vie () et satire brillante sur un groupe de vieux fonctionnaires qui déclenchent une mutinerie contre leurs superviseurs — l'ex- Terry Gilliam réalise un préambule à son film culte, Brazil. Baroque, post-moderne, néo-expressionniste, Brazil décrit un univers sombre, oppressant et fourmillant de détails, que l'on retrouve dans d'autres œuvres du réalisateur tels que Bandits, bandits (), Jabberwocky ou encore L'Armée des douze singes (). Brésil Contrairement à ce que son titre laisse supposer, le film ne montre pas de lien direct et explicite avec le Brésil, mais plutôt avec le texte de la chanson Aquarela do Brasil (Ary Barroso) qui inonde continuellement ce film de variations orchestrales (Michael Kamen). Il s'agirait également du pays de provenance de l'insecte brouillant les pistes entre Buttle et Tuttle au début du film. En effet, l'idée originale de la séquence d'ouverture consistait à suivre le vol d'un insecte à partir d'une forêt brésilienne rasée par d'énormes scies mécaniques, avant de finir écrasé sur le mur d'un bureau du Ministère de l'Information (M.O.I.), entraînant la réaction en chaîne kafkaïenne que nous connaissons. Cette scène compliquée est l'une de celles que Gilliam a dû abandonner afin de respecter son budget. Titre Voici l'explication de Gilliam : Idée fondatrice Effet papillon L'intrigue prend forme sur un effet papillon : un insecte tombe dans l'imprimante de l'ordinateur central du Service des recoupements au moment où doit être imprimé le nom d'Archibald Tuttle, le T devenant un B. C'est un Archibald Buttle parfaitement innocent qui fait l'objet d'une brutale arrestation à son domicile. Sam Lowry doit alors traiter cette erreur administrative. 1984 de George Orwell Durant l'année 1984, un véritable déluge d'articles, livres, entrevues et discours ont été voués aux visées prophétiques de George Orwell et de son classique littéraire, écrit en 1948. Dans ce contexte, il n'était pas surprenant de voir une seconde adaptation cinématographique, signée Michael Radford, prendre l'affiche. Ainsi Brazil se présente-t-il comme une interprétation postmoderne des visées prophétiques de George Orwell. On y retrouve l'aspect dictatorial d'un empire bureaucratique auquel Sam Lowry, personnage principal, se trouve confronté. Alors qu'il se révolte progressivement contre le système , il suit la trace de la femme qui le hante, Jill, qui se révèle être un personnage plutôt insoumis et irrévérencieux. C'est cette quête de la réalité qui éloignera Sam de l'illusoire ambition bureaucratique et lui opposera une prise de conscience et de recul dans la découverte de choses simples et fondamentales. À l'instar de 1984, Brazil aborde donc la problématique de la responsabilité individuelle dans un système totalitaire. La réplique lancée par l'ami tortionnaire de Sam Lowry, , est à ce sujet fort éloquente. L'atmosphère générale qui se dégage du film — qui prête souvent à sourire vu l'absurdité des situations montrées et le jeu des acteurs (par exemple, l'intervention des plombiers des Services centraux, ou celle de Harry Tuttle) — est toutefois très différente de celle du livre. Alors que le 1984 de Radford suit de très près la veine littéraire d'Orwell, Brazil prend des libertés, des distances, et laisse entrevoir d'autres influences. Tournage Le monde divergent de Sam Lowry proposait à l'équipe de Terry Gilliam une croisière cinématographique sans escale, qui débutait en novembre 1983. Avec un modeste budget de quinze millions de dollars et seulement douze courtes semaines de préproduction, la recherche de solutions innovatrices de même qu'une économie de ressources humaines et matérielles devenaient les ingrédients de base pour mener à terme le projet. Lieux de tournage La chambre de torture a été filmée à l'intérieur d'une tour aéroréfrigérante. Les scènes « urbaines » types Metropolis et celle de la chapelle mortuaire ont été tournées aux Espaces d’Abraxas situés à Noisy-le-Grand. Séquences de rêve Pour réaliser les nombreuses séquences de rêve, Gilliam a fait appel au vétéran des effets spéciaux , de même qu'au concepteur de modèle réduit , avec lesquels il avait précédemment travaillé sur Monty Python : Le Sens de la vie (). L'homme volant Parmi les séquences d'effets spéciaux désirées par le réalisateur, il y avait celle du rêveur Lowry volant librement dans un ciel nuageux, tentant de rejoindre la figure idyllique qui représente la femme de ses rêves. Hormis les gros plans du personnage, cette séquence a été entièrement réalisée par l'équipe des modèles réduits. C'est dans les studios que le décor, mesurant vingt-cinq mètres de long sur douze mètres de largeur, a été construit par l'équipe de . Comme avec la plupart des modèles miniatures, l'homme volant devait être filmé à une vitesse cinq fois supérieure à la normale, afin de conférer grâce et fluidité à ses mouvements lorsque projeté à la vitesse normale de vingt-quatre images à la seconde. La plupart des caméras possédaient à cette époque une vitesse normale de soixante-deux images à la seconde, mais celle utilisée par l'équipe de Conway était une version modifiée de la , qu'ils ont pu faire tourner à la vitesse requise de cent vingt images à la seconde. Les monolithes L'un des défis majeurs était de réaliser la scène dite « des monolithes », alors que d'immenses colonnes de briques surgissent du sol en soulevant la terre, bloquant la route à l'homme volant. Gibbs ajoute: Les yeux (séquence coupée au montage) La séquence des monolithes est sans doute la plus impressionnante du film au niveau visuel, mais le rêve qui avait été initialement prévu, et qui avait convaincu le producteur Arnon Milchan de produire le film, voyait plutôt Sam transporter Jill, emprisonnée dans sa cage, loin des monolithes, vers une vaste étendue campagnarde. Les deux protagonistes découvrent alors qu'ils survolent en fait un océan de globes oculaires les fixant intensément, et que le ciel s'ouvre au-dessus d'eux en aspirant la cage de Jill, abandonnant Sam dans l'obscurité. Un hommage à Dali qui a été tourné, mais coupé au montage final parce que Gilliam n'en était pas satisfait. Le robot explique : La chute de Tuttle était responsable de la séquence où le personnage de Tuttle (Robert De Niro), saute du balcon de Lowry, attaché à une corde le menant vingt étages plus bas. La partie réelle de cette séquence a été tournée du haut d'un appartement de Noisy-le-Grand, notamment aux Espaces d'Abraxas dans l'agglomération de Paris, avec un cascadeur se jetant dans le vide depuis le garde-corps du balcon. La suite a été tournée à l'aide d'une figurine de cinq pouces, construite par l'équipe de Conway. La poursuite en camion Cette fameuse séquence « mobile » de Brazil, qui n'est pas sans rappeler celles de Duel ou des Aventuriers de l'arche perdue de Steven Spielberg, est une combinaison de modèles réduits et d'un tournage à l'échelle humaine en banlieue de Paris. Le tracteur utilisé par Jill est un Scammell S24, tous terrains, destiné au transport de char d’assaut. Les amants surpris au lit par la milice Cette séquence, l'une des seules qui s'inspirent du 1984 de Michael Radford, offre dans Brazil une curieuse surprise : un plan en totale plongée présentant un voile se refermant tel un diaphragme, enveloppant le couple enlacé, étendu sur un lit. L'effet a été remarqué par l'un des cameramen alors qu'il préparait le plan en plongée de Sam et Jill. Vu du haut, le voile formait un cercle parfait, et Gilliam a découvert qu'en le tournant sur lui-même, il formait une série de cercles concentriques rappelant ceux d'un iris, en même temps qu'il offrait une allusion érotique cohérente avec la logique du réalisateur. La mort de Tuttle C'est en se réfugiant dans ses rêves que Sam Lowry fait exploser le Ministère de l'Information, après une scène rendant hommage au film Le Cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein où la célèbre scène du landau dévalant le grand escalier d'Odessa devant les soldats tirant dans la foule, remplace le dit landau par un chariot d'aspirateur. En compagnie de Tuttle, il s'éloigne de la pluie de papier qui en résulte, tentant de disparaître à travers la foule. C'est alors que Tuttle est étrangement « attaqué » par le papier émergeant de l'explosion ; factures et formulaires bureaucratiques recouvrent son corps comme pour l'avaler. Quand Sam, ralenti par la foule, tente de porter secours à Tuttle, il ne reste plus rien, si ce n'est qu'une silhouette de papiers rapidement dissipée par le vent. La chambre d'extermination Gilliam avait des idées très spécifiques sur ce dont la chambre d’extermination devait avoir l'air, mais c'est en jetant fortuitement un coup d'œil à l'intérieur d'une tour de refroidissement de la , autour de laquelle l'équipe tournait depuis quelques jours, que Gilliam a remis ses idées en question : Sortie Conflit avec Universal La fin du tournage a vu un conflit entre Terry Gilliam et ses producteurs, notamment Sidney Sheinberg (à l'époque à la tête de Universal), qui souhaitait des changements radicaux dans la structure du film. Gilliam explique : Ce conflit fait désormais partie de l'histoire du cinéma et est relaté dans le documentaire The Battle of Brazil. Pressentant qu'une démarche juridique était vouée à l'échec, Gilliam engagea une véritable bataille médiatique au cours de laquelle il organisa des projections secrètes pour les journalistes, et acheta une pleine page dans Variety portant simplement le message : « Terry Gilliam. » (« Cher Sid Sheinberg, quand allez-vous sortir mon film Brazil ? » Gilliam joue sur le double sens de en anglais : à la fois libérer et sortir (un film)). Le conflit avec Universal engendre trois versions différentes du film. La première, celle des producteurs, comporte une fin heureuse (happy ending) et dure 94 minutes. La deuxième, américaine, dure 132 minutes. À noter que le réalisateur retient alors les suggestions de Sheinberg pour modifier le début et la fin du film. La version internationale s'ouvre sans musique. La première image n'est pas le travelling dans le ciel, mais le zoom out sur le moniteur de télévision. Il se termine avec Sam sur la chaise de torture et les murs gris de la chambre comme toile de fond. Sheinberg avait dit que la fin serait plus acceptable avec des nuages à la place de ces murs. Gilliam a donc acheté des plans de ciel du producteur de L'Histoire sans fin () au cas où les siens ne fonctionneraient pas. Le mouvement était spectaculaire et Gilliam était d'accord avec ces deux changements. La troisième version dite européenne est la version jugée finale par Terry Gilliam, d'une durée de 142 minutes. Postérité Le magazine de cinéma français Brazil emprunte son nom au film, qui est considéré comme emblématique d'une certaine vision du cinéma. La publicité « Mazda : Le Punk », en 1987, parodie le film Brazil. L'émission humoristique Les Guignols de l'info ont repris l'aspect bureaucratique oppressant décrit dans Brazil pour imaginer la World Company. Dans les sketchs illustrant la multinationale fictive, les Guignols de l'info réemploient fréquemment comme leitmotiv la musique « Central Services/the office » issue de la bande originale du film Brazil et qu'on entend dans les scènes de bureaucratie du film. Cette dernière est aussi utilisée pour le générique de la série Flander's Company. Analyse Influences Même si le style de Gilliam est hautement personnel et maîtrisé, l'influence de ses pairs, parmi lesquels les incontournables Eisenstein, Kurosawa, Alfred Hitchcock et Kubrick, n'est pas absente au sein de son œuvre. Également influencé par d'autres formes artistiques, Brazil emprunte en littérature aux Franz Kafka, Frank Capra, Walter Mitty, Jonathan Swift et Jules Verne, empiétant également du côté de la peinture avec les Salvador Dalí, Pieter Brueghel l'Ancien, Bosch, Magritte, Escher, Rembrandt et même Tenniel, l'illustrateur de Alice au Pays des Merveilles (). Pieter Brueghel l'Ancien (1525-1569) : les tableaux de Pieter Brueghel l'Ancien ont grandement influencé Gilliam dans la conception esthétique de Brazil. Don Quichotte de Cervantes (1605–1615) : particulièrement par le symbolisme utilisé lors des séquences de combat oniriques de Sam Lowry, et plus généralement dans sa quête de plus en plus fervente d'un rêve perdu au milieu d'un monde gouverné par la bureaucratie. Gilliam tente une adaptation cinématographique de cette œuvre quinze ans plus tard, en 2000, et qu'il réussit à sortir en 2018 sous le titre L'Homme qui tua Don Quichotte. Ce qui se passa sur le pont de Owl Creek d'Ambrose Bierce (1890) : le cerveau de Sam Lowry se réfugiant dans ses songes pour se protéger de la torture, il s'imagine être sauvé par son bienfaiteur Tuttle. Le phénomène n'est pas sans rappeler celui décrit dans la célèbre nouvelle Ce qui se passa sur le pont de Owl Creek () d'Ambrose Bierce, où un homme condamné à la pendaison trouve dans le rêve une occasion de s'évader. Dans Brazil, cette scène devient un pivot narratif important, faisant converger le récit vers une conclusion troublante, dans laquelle rêve et réalité se confondent dans une extraordinaire maîtrise de la mise en scène. Le Procès de Kafka (1925) : au même titre que la plupart des films de Terry Gilliam, Brazil traite, par une richesse de tons parfois déstabilisante (mêlant poésie, cynisme et humour absurde), de l'intimité du rapport entre le rêve et la réalité, ici mis en exergue par celui de l'individu face au système. C'est pourquoi il est aussi possible de rapprocher Brazil du Procès de Kafka, notamment par l'absurdité progressive des situations opposant Sam Lowry à un ordre apparaissant comme à la fois insolite et terrifiant. On peut également noter de nombreuses similitudes, tant dans l'esthétique et les motifs que dans les techniques employées, entre Brazil et Le Procès, film d'Orson Welles adapté de l'œuvre littéraire. Le Cuirassé Potemkine de S. M. Eisenstein (1925) : lorsque Tuttle et Lowry tentent de s'enfuir du Ministère de l'Information, Gilliam en profite pour faire allusion à la fameuse tuerie du film sus-cité, un appel viscéral à la révolte contre l'autorité qui, sans la participation de la classe ouvrière, s'avérait futile. Dans cette scène, une femme de ménage reçoit un projectile en plein centre de ses lunettes et un aspirateur est substitué au landau du bébé associé au Cuirassé Potemkine, les forces de l'ordre descendent les marches du M.O.I. comme les soldats du Potemkine celles d'Odessa. Metropolis de Fritz Lang (1927) : les décors de Brazil — qui n'ont pas échappé à l'influence de ceux d'Otto Hunte dans Metropolis — comportent une structure tubulaire omniprésente. Le Triomphe de la volonté de Leni Riefenstahl (1935) : dès l'ouverture de son film, Terry Gilliam nous situe : « 8 h 49. Noël. Quelque part au vingtième siècle… », indication superposée sur un ciel nuageux dans lequel « flotte » littéralement la caméra, allusion au célèbre film de propagande de Leni Riefenstahl. Les Sept Samouraïs d'Akira Kurosawa (1954) : dans la version européenne du film, la séquence du samouraï se déroule en continuité en une longue séquence a contrario de la version américaine divisée en trois parties distinctes. Le samouraï est une référence, un hommage indirect à Akira Kurosawa, un des maîtres de Gilliam, et aussi un clin d'œil ironique à la haute technologie qui provient souvent du Japon. Les Sentiers de la gloire de Stanley Kubrick (1957) : l'une des scènes clés du film s'ouvre sur un impressionnant mouvement de caméra dans le lieu de travail de Sam Lowry, où virevoltent dossiers et formulaires et où s'agitent en tous sens une foule de bureaucrates. Cette scène, tournée dans une usine de farine abandonnée du de Londres serait, nous dit Gilliam, « un hommage à Stanley Kubrick, qui a utilisé ce genre de travelling pour traverser les tranchées du champ de bataille dans Les Sentiers de la gloire (). » Sueurs froides d'Alfred Hitchcock (1958) : le plan où Sam plonge dans le cercueil de Mrs Terrain ressemble en tous points à la chute de James Stewart dans Sueurs froides (). Filmé contre un écran bleu troqué par le décor en post-production, ce plan répond une fois de plus au conflit entre le rêve et la réalité exploré par Gilliam. Le Tigre du Bengale de Fritz Lang (1959) : plusieurs plans de la scène de rêve postérieure à l'arrestation de Sam Lowry sont inspirés du premier volet du diptyque Le Tigre du Bengale / Le Tombeau hindou, films réalisés par Fritz Lang, sortis en 1959. Lorsque Sam Lowry, au cours des obsèques d'Alma Terrain, tombe dans un puits partant du cercueil de la défunte, il échoue dans un monde sombre, où il est poursuivi, jusqu'à l'issue apparente, par des personnages rappelant fortement les lépreux poursuivant jusqu'à la porte de la léproserie clandestine le personnage de Harald Berger (Henri Mercier dans la version française). Psychose d'Alfred Hitchcock (1960) : la scène montrant Jill lors de l'arrestation de Buttle rappelle singulièrement la fameuse scène de la douche de Psychose, à plusieurs titres : Le décor, une salle de bain avec baignoire et carreaux blancs, est similaire, tandis que le personnage de Jill présente une certaine ressemblance physique avec celui de Marion Crane — elle pourrait en être une version dégradée. Dans le film que regarde Jill (Les Noix de coco, des Marx Brothers) on peut entendre une réplique , qui pourrait être un écho de plus au contexte et aux dialogues du film d'Hitchcock. L'apparition d'une silhouette dans un miroir, et surtout la musique faite d'une répétition similaire d'accords stridents, complètent cette référence et hommage au maître du suspense. Les attentes du spectateur sont cependant détournées de manière presque comique, puisque ça n'est pas à la jeune femme que l'on s'attaque, mais à la famille vivant au-dessous. Cette musique est également reprise à la fin, lorsque le rêve de Sam Lowry se termine et que l'on aperçoit avec effroi les deux tortionnaires. Lorsque Gilliam dit qu'ils auraient dû appeler ça 1984 ½, il mêle astucieusement le 1984 d'Orwell et le 8 ½ tourné en 1963 de Federico Fellini. Ce mariage des deux styles sera omniprésent dans les ambiances ressenties tout du long de Brazil. Autres influences L'influence de La Vie secrète de Walter Mitty, nouvelle fondatrice sur l'évasion par l'imagination d'un monde trop décevant, ne peut être écartée, non plus que nombre d'épisodes de la série La Quatrième dimension, qui reprend beaucoup de thèmes semblables. Les Belles de nuit traite d'un thème voisin, mais on ne sait si ce dernier film ni tout autre de René Clair, qui faisaient une partie belle à l'imagination et au fantastique, ont ou non inspiré Gilliam. Distinctions Récompenses Trois LAFCA Awards en 1985 : meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur scénario original. En septembre 2011, Time Out London publie un top 100 des meilleurs films comédie; le film se retrouve en Nominations Oscars 1986 : meilleur scénario original meilleure direction artistique Notes et références Voir aussi Articles connexes Cinéma britannique George Orwell Brazil (magazine) Bibliographie Louis Danvers, Brazil de Terry Gilliam, Crisnée : Yellow now, 1988, 128 p., collection Long métrage, vol. 5 Brazil, un film de Terry Gilliam, in: Cine press-book, , SIC Cinéma, [1985] Liens externes Brazil sur filmdeculte.com Vidéographie zone 2 : Brazil, 20th Century Fox Home Entertainment, 2003, EAN 8-712626-014577. Film britannique sorti en 1985 Film de science-fiction britannique Film possédant plusieurs fins Film réalisé par Terry Gilliam Film tourné dans le Grand Londres Film tourné en Cumbria Film tourné dans le Buckinghamshire Film tourné à Londres Film tourné à Noisy-le-Grand Film tourné en Seine-et-Marne Film tourné aux Lee International Studios (Wembley) Film sur le monde du travail Film traitant des rêves Totalitarisme au cinéma Film sur la lobotomie Film de science-fiction dystopique Film à retournement final Film avec un British Academy Film Award des meilleurs décors Film de la 20th Century Fox Film d'Universal Pictures 1985 en science-fiction Film satirique britannique Film se déroulant dans un pays fictif Prix British Science Fiction
Clair Obscur (groupe)
Clair Obscur est un groupe de cold wave français, originaire de Creil, dans l'Oise. Biographie Le groupe est formé en 1981 à Creil, dans l'Oise. Bien que représentatif de la scène française cold wave des années 1980 et 1990, il se veut inclassable, composant aussi bien de la musique d'avant-garde industrielle que de la musique pour orchestre de chambre ou de la chanson pop rock. L'émergence du groupe est liée au mouvement des radios libres, à l'essor de l'autoproduction cassette DIY et de labels indépendants comme V.I.S.A. Leurs spectacles associent dès le départ musique et performance visuelle. Jean-François Bizot écrit alors dans Actuel : Dada les inspire également. Ils se produisent dans des lieux aussi divers que l'usine Pali-Kao, le Cirque d'hiver, l’École des Beaux-arts de Paris ou le Théâtre Déjazet. L'album The Pilgrim's Progress (1985) est enregistré en live à Paris, produit par le label All the Madmen, et distribué par Rough Trade. Après le départ de Thierry Damerval en 1989, Clair Obscur évolue vers une forme de chansons et de concerts pop rock plus conventionnelle. En mars 2004, Clair Obscur est réactivé par Nicolas et Christophe Demarthe, et ses albums sont réédités par le label Infrastition. Cette même année, le groupe participe à une soirée hommage à Jacques Perdereau, animateur de l'émission Epsilonia sur Radio libertaire, et se relance dans une veine musicale plus froide et sombre, offrant comme une synthèse de ses deux premières périodes. Le groupe apparaît dans des compilations de cold wave, en particulier avec le morceau The Pilgrim's Progress sur la compilation Transmission 81-89 The French Cold Wave distribué en 2005 par le magazine britannique NME. En 2009, le groupe sort son dernier album en date, We Gave a Party for the Gods and the Gods All Came. Discographie 1982 : La Cassette noire 1983 : Santa Maria/Toundra 1984 : Dansez 1986 : Smurf in the Gulag 1988 : In Out (réédition CD en 1995) 1988 : Play (réédition CD en 1995) 1992 : Sans-titre 1994 : Rock 1995 : A Collection of Isolated Tracks 1996 : Antigone 1999 : Nulle aide (sous le nom de groupe "CO2") 2007 : C.O.I.T. 2009 : We Gave a Party for the Gods and the Gods All Came Compilations 1983 : Canoë 1 1983 : Reflet 1983 : Ritual Dos Sadicos 1983 : Rockerilla 1983 : 30 Tubes de l'Eté 83 1984 : From Torture To Conscience 1984 : Dreams And Desires 1985 : Audio Visual (Abstract Magazine #6) 1985 : Obscur 1986 : Out Of Nowhere 1986 : Der Bau 1986 : Fatal : The Grim Follow Up... 1987 : Unreleased Vol. 1 1987 : Machina 1987 : Infidel Psalm Vol. 3 1987 : Fight! 1989 : Doctor's Death Vol. III - Les Pêchés de l'Amant 1989 : Nos Années Folles 1989 : L'Appel de la Muse 1990 : Lift 1990 : Out Of Majors 1992 : Beaucoup 1993 : Très Hors 1993 : Les Prés Fleuris 1994 : Taste This I 1995 : Très Hors 2 1995 : Jekura - Deep The Eternal Forest 1995 : Paranoise Vol. 1 1995 : Hymne An Die Poesie 1996 : Touched By The Hand Of Goth Vol. II 1998 : 30 Ans d'Agitation Musicale en France 2000 : Heaven & Hell 2000 : Rigor Mortis (Totenstarre) 2004 : Obscur - Anthologie Des Musiques Sombres Vol. 1 2005 : D-Side 24 2005 : Elegy Sampler 34 2005 : Echo Location 2005 : Transmission Notes et références Liens externes Playlist Groupe français de cold wave Groupe français de new wave Musique gothique française Groupe musical des Hauts-de-France Groupe musical formé en 1981
Carry Slee
Carry Slee, de son vrai nom Carolina Sofia Slee, née le à Amsterdam, est une écrivaine, femme de lettres, scénariste et chanteuse néerlandaise. Filmographie Scénariste 2006 : Keep Off de Maria Peters 2008 : Desperate de Dave Schram 2013 : Spijt! de Dave Schram 2014 : Painkillers de Tessa Schram 2016 : Kappen! de Tessa Schram Bibliographie 1989 : Morgen mag ik in het diepe... 1989 : Rik en Roosje 1991 : Verdriet met mayonaise 1992 : Jan und die Hackfleischbande 1993 : Lekker weertje koekepeertje 1993 : Confetti conflict 1994 : Zandtaartjes: een boekje over de zomer 1994 : Kilometers cola en knetterende ruzie 1995 : We zijn er bijna! 1996 : De smoezenkampioen 1996 : Schrei in der Stille 1996 : Geklutste geheimen met strafwerk toe 1997 : Stumm vor Schmerz 1998 : Een kringetje van tralala 1998 : Afblijven 1999 : Schreeuwende slaapzakken en stiekeme stropers 1999 : Markies Kattenpies 1999 : Meester Paardenpoep 1999 : Bikkels 2000 : Razend 2001 : Paniek 2002 : Dochter van Eva 2002 : Hebbes 2003 : Radeloos 2004 : See you in Timboektoe 2005 : 100% Timboektoe 2006 : Lover of loser: your choice 2007 : Timboektoe rocks ! 2008 : Dat heb ik weer! 2009 : Bram & Ollie: buurvrouw Mopperkont en haar hondje Kakkie 2009 : Lover of loser: de musicaleditie 2009 : Bangkok boy: wat doe jij als de liefde van je leven je plotseling dumpt en vervolgens spoorloos verdwijnt? 2010 : Fatale liefde 2012 : Brainwash 2012 : Timboektoe rules ! 2014 : Iris en Michiel: 4 vrolijke verhalen 2014 : Het grote opa en oma boek 2015 : Kapot Discographie Album studio 2015 : Balen (sorti le juillet 2015) Notes et références Naissance en juillet 1949 Scénariste néerlandais de cinéma Chanteuse néerlandaise Écrivain néerlandais du XXIe siècle Femme de lettres néerlandaise Nom de scène Naissance à Amsterdam
Betsy Snite
Betsy Snite, née le à Grand Rapids, est une skieuse alpine américaine originaire de Stowe (Vermont). Jeux olympiques Jeux olympiques de 1960 à Squaw Valley (États-Unis) : Médaille d'argent en Slalom Championnats du monde Championnats du monde de 1960 à Squaw Valley (États-Unis) : Médaille d'argent en Slalom Arlberg-Kandahar Vainqueur du slalom 1959 à Garmisch Liens externes Skieuse alpine américaine Naissance en décembre 1938 Naissance à Grand Rapids (Michigan) Skieuse alpine aux Jeux olympiques d'hiver de 1956 Skieuse alpine aux Jeux olympiques d'hiver de 1960 Médaillée d'argent olympique américaine Décès à 45 ans Décès en juin 1984
François Morlaes
François Morlaes, né le à Pau, fut un joueur de rugby à XV évoluant au poste de demi de mêlée ( pour ). Docteur en médecine sportive, il fut aussi président du Stade montois de 1977 à 1980. Carrière en club US Morlaàs jusqu'en 1963 CA Bègles 1963-1973 PS Tartas 1973-1974 Palmarès en club Champion de France 1969 avec le CA Bègles Finaliste du championnat de France 1967 avec le CA Bègles Père de Nicolas Morlaes, champion de France 2002 avec le Biarritz Olympique Liens externes Joueur français de rugby à XV Joueur du CA Bordeaux Bègles Demi de mêlée (rugby à XV) Naissance en octobre 1943 Naissance à Pau Naissance dans les Basses-Pyrénées
Requier
Fernand Requier (1919- ?), footballeur français ; Jean-Claude Requier (1947- ), homme politique français ; Léon de Saint-Réquier (1872-1964), compositeur français de musique classique.
Antonio Abadía
Antonio Abadía peut désigner : Antonio Abadía (?-1791), un compositeur espagnol ; Antonio Abadía (1990-), un athlète espagnol.
Christopher Laird
Christopher Laird, est un chanteur, auteur, compositeur français, né le . Biographie Christopher Laird est né le 19 décembre 1952 à Genève, dʼun père américain journaliste et dʼune mère anglaise écrivaine. De langue maternelle anglaise, il parle couramment le français et un peu lʼallemand. Il joue de la guitare rock et folk, du piano, des percussions, de lʼharmonica et de la basse. En 1969 il signe chez Disques Vogue et enregistre son premier disque, Tes chaussettes sont à lʼenvers, suivi de quatre albums et de vingt-huit 45 tours dont Moi et ma petite amie, Alléluia en pyjama ( au Canada), Petit homme, Un clown ne pleure pas, Je la revois, je l’imagine et Tout là-haut. Il vend plus de trois millions de disques au total et assure plusieurs tournées en France et à lʼétranger dans les années 1970 et 1980, notamment 15 jours à l'Olympia. Il participe à la présélection de la France au Concours Eurovision de la chanson 1976 avec la chanson Vivre une page d'amour. En 1978, il rejoint l'écurie Polydor pour le titre Lola dans sa Talbot. Puis Jean Renard produit pour Philips le titre Breack of Dawn en 1979. En 1981 il sort un album entièrement en anglais intitulé Back in a Minute chez Teldec. Cet album est enregistré en Allemagne, produit par Ingo Schantz ; Christopher Laird en assure tous les arrangements et orchestrations. Durant cette première période, Christopher Laird enregistre chez Vogue, Polydor, Trema, Bellaphon, Polygram, BBC Records, Teldec et Carrere. Il écrit des chansons pour dʼautres artistes francophones, tels que Martin Circus, Blues Convention, Les Minis Stars, Amélie Morin, C. Jérôme, Sylvie Maréchal, Susie Andrews, Vivien Savage, Sabine Paturel, Bibie, mais aussi anglophones comme Black Jack, The Pinups Il écrit des musiques pour le film Kalt wie Eis (1981) et des musiques publicitaires (Bonjour de Nestlé, Le Grand prix automobile, Le port de Boulogne, Alsa, Ford, etc.) En 2018, une compilation est produite par Marianne Mélodie : ce double CD regroupe pour la première fois les principaux titres de Christopher Laird parus chez Vogue entre 1970 et 1977. 2019 marque le retour de Christopher Laird avec la réédition des principaux enregistrements aujourd'hui propriété de Sony et Universal. Toujours en 2019 paraît un single inédit Dinausore Business Man produit par Marc Dubouchet. Christopher Laird prépare ensuite pour le label LTO Music un nouvel album composé de chansons françaises et anglaises. Discographie 45 tours 1970 : Tes chaussettes sont à l'envers 1970 : Le Roi Arthur 1970 : Moi et ma petite amie 1970 : Toutes ces dames, toutes ces femmes 1970 : I'm a Hobo 1970 : Do You Have to Be Twins 1971 : Alléluia en pyjama 1971 : A bada bada bakâh 1971 : Je m'en vais à New York 1971 : Folie trop jolie 1972 : Suivez-moi lady 1972 : Il y aura des fleurs 1972 : Zig Zag Dance 1972 : Ping Pong Song 1973 : Petit homme 1973 : Hello Marie 1974 : Je la revois, je l'imagine 1974 : Le jardin de mes années 1974 : Un clown ne pleure pas 1974 : Mon village, mon amour 1975 : Des tartines de baisers 1975 : Je serre les poings 1975 : Dance the Bump 1975 : Do the Bump 1975 : Elle est venue dans ma chanson 1975 : Les plus belles voix de par ici 1976 : Vivre une page d'amour 1976 : Regarde dans tes mains 1976 : Chic chérie 1976 : Sur mon étoile 1976 : Regarde dans tes mains 1976 : Vivre une page d'amour 1977 : Tout là-haut 1977 : Bizarre 1978 : Lola dans sa Talbot 1978 : La top star du Maroc bar 1979 : Break of Dawn 1979 : Love is Free 1979 : Grand Prix 1981 : Brave New America 1981 : Liza 1983 : Two Steps Backwards 1983 : Best of All 1985 : Hey boss 1985 : She's in Love with Me 1985 : The Three Muskehounds 1985 : Venez toutes chez moi 1985 : Elle ne me voit pas 1989 : Boubou 1989 : Belle telle qu'elle 1991 : Esther, Jennifer 33 tours originaux 1971 : Expérience 1971 : Yes I Declare 1974 : Je la revois je l'imagine 1977 : Comme dans un nuage 1981 : Back in a minute CD originaux 2021 : Hello Rééditions numériques 2018 : Les Années Vogue (compilation 1970-1977) 2019 : Back in a minute... (Album 1981) 2019 : Dinausore Business Man (Single avec 1 inédit) 2019 : Love is the Answer (45t anglais de 1975) 2019 : de Lola à Jennifer (compilation 1978-1991) Liens externes http://www.encyclopedisque.fr/artiste/2603.html http://www.bide-et-musique.com/artist/2789.html Notes et références Chanteur français du XXe siècle Naissance en décembre 1952
Carybdeida
Les Carybdeida sont l'un des deux ordres de la classe Cubozoa (« cuboméduses »), qui sont une classe de cnidaires ressemblant à des méduses, de forme plus ou moins cubique (à symétrie radiale d'ordre 4). Description et caractéristiques Cet ordre se distingue de son alternative par une anatomie plus simple, avec des muscles on ramifiés aux angles et en général seulement quatre tentacules. Liste des familles Selon : famille Alatinidae Gershwin, 2005 famille Carukiidae Bentlage, Cartwright, Yanagihara, Lewis, Richards & Collins, 2010 famille Carybdeidae Gegenbaur, 1857 famille Tamoyidae Haeckel, 1880 famille Tripedaliidae Conant, 1897 Références taxinomiques Notes et références
Prix Yvan-Loiseau
Le prix Yvan-Loiseau, de la fondation du même nom, est un ancien prix annuel de l'Académie française, créé en 1982 et . Ivan Loiseau (1892-1981) est un historien et philosophe, spécialiste du , honoré par l'Académie française du prix Broquette-Gonin de littérature en 1963 et 1973, du prix Albéric Rocheron en 1966 et du prix Thérouanne en 1981. Lauréats 1984 : Robert Fossier pour Le Moyen-âge 1985 : Daniel Dessert pour Argent, pouvoir et société au Grand Siècle Jean Guilaine pour Histoire de Carcassonne 1986 : Nadine-Josette Chaline pour Des catholiques normands, sous la troisième République, crises-combats-renouveaux Bernard Chevalier (1923-2019) pour Histoire de Tours 1987 : Guillaume de Bertier de Sauvigny pour Metternich Louis Dulieu pour La Médecine à Montpellier 1988 : Pierre de La Condamine pour France-Angleterre, le grand corps à corps maritime 1989 : Dirk Van der Cruysse pour Madame Palatine : princesse européenne Notes et références Liens externes Anciens prix décernés par l'Académie française sur le site de l'Académie française Prix littéraire de l'Académie française Prix d'histoire de l'Académie française Prix littéraire disparu Fondation en 1982