title
stringlengths
1
177
text
stringlengths
5
588k
(19057) 1166 T-2
(19057) 1166 T-2 est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes de de diamètre découvert en 1973. Description (19057) 1166 T-2 a été découvert le à l'observatoire Palomar, situé au nord de San Diego en Californie, par Cornelis Johannes van Houten, Ingrid van Houten-Groeneveld et Tom Gehrels. Caractéristiques orbitales L'orbite de cet astéroïde est caractérisée par un demi-grand axe de , un périhélie de , une excentricité de 0,19 et une inclinaison de 7,12° par rapport à l'écliptique. Du fait de ces caractéristiques, à savoir un demi-grand axe compris entre 2 et et un périhélie supérieur à , il est classé, selon la , comme objet de la ceinture principale d'astéroïdes. Caractéristiques physiques (19057) 1973 T-2 a une magnitude absolue (H) de 15,0 et un albédo estimé à 0,218, ce qui permet de calculer un diamètre de . Ces résultats ont été obtenus grâce aux observations du Wide-Field Infrared Survey Explorer (WISE), un télescope spatial américain mis en orbite en 2009 et observant l'ensemble du ciel dans l'infrarouge, et publiés en 2011 dans un article présentant les premiers résultats concernant les astéroïdes de la ceinture principale. Voir aussi Articles connexes Liste des planètes mineures (19001-20000) Ceinture d'astéroïdes Liens externes Références Objet céleste découvert en 1973 Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par Cornelis Johannes van Houten Objet céleste découvert par Ingrid van Houten-Groeneveld Objet céleste découvert à l'observatoire Palomar
Kőris utca
Kőris utca est une rue de Budapest, située dans le quartier d'Orczy (). Voie du 8e arrondissement de Budapest
Dream Theater
Dream Theater est un groupe de metal progressif américain, originaire de Long Island dans l'état de New York. Le groupe est actuellement composé de John Petrucci (guitare), John Myung (basse), Jordan Rudess (claviers), Mike Mangini (batterie) et James LaBrie (chant). Formé en 1985 par le guitariste John Petrucci, le batteur Mike Portnoy et le bassiste John Myung, le groupe est complété par le claviériste Kevin Moore et dans un premier temps par le chanteur Chris Collins avant que celui-ci ne soit remplacé par Charlie Dominici. Dream Theater sort son premier album en 1989 mais c'est en 1992 avec l'album qu'il connaît le succès. Le groupe allie à la fois la complexité des compositions propre au rock progressif, une grande maîtrise technique et un son proche du heavy metal. Après une longue tournée mondiale, ils sortent en 1994 l'album dans la continuité du précédent puis une longue suite progressive de 23 minutes intitulée (1995). Leur maison de disque souhaite alors capitaliser sur leur succès et les incite à composer un album plus commercial avec des morceaux pouvant être facilement diffusés à la radio. L'échec relatif de l'album (1998) leur permet de retrouver leur liberté artistique. En 1999, ils sortent avec leur nouveau claviériste Jordan Rudess l'album , un concept-album dans la tradition du rock progressif. Au cours des années 2000, le groupe enchaîne les albums et les tournées sans qu'il n'y ait de tournant majeur ni dans la vie du groupe ni dans la musique proposée mais en 2010, le batteur Mike Portnoy, un des piliers du groupe depuis le début, annonce son départ de Dream Theater. Il est remplacé par Mike Mangini. En plus de leurs nombreux albums, les membres de Dream Theater participent tous à de nombreux projets parallèles. James LaBrie a enregistré plusieurs albums solo. John Myung crée avec Ty Tabor (King's X) et Rod Morgenstein (Dixie Dregs) les groupes Platypus et The Jelly Jam. Jordan Rudess, Mike Portnoy et John Petrucci ont participé avec Tony Levin à Liquid Tension Experiment et Mike Portnoy fait partie avec Neal Morse (ex Spock's Beard), Roine Stolt (The Flower Kings) et Pete Trewavas (Marillion) du « supergroupe » de rock progressif Transatlantic. Biographie Débuts (1985–1990) Le guitariste John Petrucci rencontre le batteur Mike Portnoy à l'université de musique de Berklee en septembre 1985. Avec John Myung à la basse, un ami d'enfance de John Petrucci, ils commencent à jouer régulièrement ensemble, essentiellement des reprises de Rush et Iron Maiden. Pour compléter la composition du groupe, ils engagent Kevin Moore aux claviers, un ancien camarade d'école qui avait déjà fait partie de l'ancien groupe de Petrucci et Myung Centurion. Lui aussi étudie la musique, mais à Fredonia, à New York. En mars 1986, le chanteur Chris Collins les rejoint et le groupe prend alors le nom de Majesty (majestueux, c'était ainsi que Portnoy qualifiait Bastille Day, un morceau du groupe Rush). Le premier concert du groupe a lieu à Bay Shore dans l'État de New York le 28 mai 1986. Leur musique est influencée par Rush et Iron Maiden mais aussi par le groupe rock progressif Yes. En septembre 1987, le groupe recrute un nouveau chanteur, Charlie Dominici, enregistre une démo et l'envoie à différents labels pour susciter leur intérêt. Le label Mechanic Records, situé à New York, les engage en juin 1988 et le groupe commence à enregistrer l'album When Dream and Day Unite. Malgré des critiques positives dans les magazines Kerrang!, Metal Forces et Metal Hammer, les ventes ne décollent pas aux États-Unis et le groupe tourne peu. Juste avant la sortie de l'album, le groupe doit changer de nom sous la menace d'une action judiciaire d'un autre groupe ayant le même nom. Ils choisissent alors de s'appeler Dream Theater. De plus, les performances scéniques de Charles Dominici déplaisent à Mike Portnoy et John Petrucci et le chanteur quitte le groupe à la fin de l'année 1989. Dream Theater traverse ensuite sa période la plus difficile. Le groupe reste plus d'un an sans chanteur, profitant de ce laps de temps pour travailler, s'exercer, mais aussi pour chercher le chanteur qu'il lui faut. C'est pendant cette période que des morceaux comme A Change Of Seasons, Take The Time ou Learning To Live sont écrits. Après avoir auditionné plusieurs chanteurs, dont un certain et John Arch de Fates Warning, Dream Theater embauche finalement le canadien Kevin LaBrie, ex-chanteur du groupe glam rock Winter Rose. Dream Theater comportant déjà deux John et un Kevin, LaBrie change son nom en James, son . et arrivée de James LaBrie (1991–1993) Le groupe rejoint le label Atco Records, dirigé par Derek Shulman, un ancien membre du groupe de rock progressif Gentle Giant, et commence l'enregistrement de son second disque, , en octobre 1991. Le groupe est déçu par la décision du label de ne pas inclure le morceau sur l'album. Le disque sort finalement le 7 juillet 1992 et rencontre un grand succès. Il est vendu à 1,5 million d'exemplaires et obtient le disque d'or aux États-Unis et aux Pays-Bas. Le morceau « Pull Me Under » devient rapidement un tube à la radio et le groupe a l'occasion de tourner un clip diffusé fréquemment sur la chaîne musicale MTV. Le magazine de rock progressif Big Bang considère l'album comme une pièce maîtresse du « hard progressif ». Dream Theater entame alors une tournée mondiale de 194 concerts à travers 17 pays différents durant 14 mois. Pour immortaliser la tournée, il enregistre son premier album live (Live at the Marquee) au Marquee Club de Londres. De à (1994–2000) Le troisième album, (1994), est beaucoup plus sombre et heavy. . Après l'enregistrement du troisième album, le claviériste Kevin Moore décide de quitter le groupe. Il est remplacé le temps d'un concert par Jordan Rudess, mais ce dernier préfère poursuivre l'aventure avec les Dixie Dregs. C'est finalement Derek Sherinian qui rejoint le groupe pour la tournée qui suit la sortie de à partir d'octobre 1994. En 1995, le groupe enregistre avec le nouveau claviériste Derek Sherinian le morceau initialement écrit pour figurer sur l'album . Le morceau est une longue suite de plus de 23 minutes en sept mouvements. Il s'agit d'un vrai morceau de rock progressif comme de Yes, de Genesis ou encore de Rush. L'album est complété par des reprises de groupes ayant influencé Dream Theater enregistrées en concert au club Ronnie Scott's de Londres. On trouve ainsi une reprise d'Elton John, une reprise de Deep Purple (), un medley de Led Zeppelin et un long medley avec Pink Floyd (), Kansas (), Queen (), Dixie Dregs () et Genesis (). Pour l'album suivant, (1997), le label Elektra Records souhaite que Dream Theater enregistre un album plus commercial avec des tubes pouvant être diffusés à la radio. Les membres du groupe acceptent de travailler avec le producteur Kevin Shirley et le compositeur Desmond Child. Ces exigences provoquent des tensions au sein du groupe qui est proche de la séparation. Malgré les concessions du groupe, l'album ne se vend pas mieux que les précédents. Dans le magazine Big Bang, Christian Aupetit et Frédéric Bellay y voient un très bon album. Parallèlement, John Petrucci et Mike Portnoy forment avec Tony Levin et Jordan Rudess un supergroupe de metal progressif dénommé Liquid Tension Experiment dans lequel ils peuvent s'exprimer comme ils le souhaitent hors des contraintes exigées par Elektra Records. La collaboration avec Jordan Rudess est excellente et Portnoy et Petrucci décident de se séparer de Derek Sherinian en janvier 1999 pour que Rudess rejoigne Dream Theater. Après l'échec relatif de l'album « commercial » , le label Elektra Records décide de laisser à Dream Theater une plus grande liberté artistique. Enfin libéré, le groupe écrit la suite du morceau paru sur et compose un concept-album intitulé . L'album est écrit et enregistré en même temps, comme l'avaient fait Mike Portnoy, John Petrucci et Jordan Rudess lors de l'enregistrement des albums de Liquid Tension Experiment. Le jeu de Jordan Rudess est différent de celui de ses prédécesseurs et transforme légèrement le style du groupe. Par moment, il tente de faire sonner son clavier comme une guitare électrique. Dans le morceau , on reconnaît l'influence de Pink Floyd. Dans le magazine , Christian Aupetit qualifie l'album de chef-d'œuvre et y voit le nouvel album de référence de Dream Theater après (1992). De même, Bart Jan van der Vorst sur le site Dutch Progressive Rock Page, y voit le meilleur de Dream Theater. , un triple album live (également disponible en vidéo) contenant notamment une interprétation de l'intégralité du album concept, lui succède (sorti la veille des attentats du 11 septembre 2001 et représentant New York et les tours jumelles enflammées, il est un temps retiré de la vente pour que la pochette soit modifiée). à (2001–2006) L'album suivant, , marque le retour à un style plus metal. On reconnaît notamment l'influence de groupes comme Pantera (), Tool () ou Peter Gabriel (). Bart Jan van der Vorst juge qu'il s'agit d'un bon album mais qu'il est un peu moins bon que le précédent. Bien que chaque chanson de l'album parle d'un personnage atteint d'une forme de trouble mental, on ne le considère pas véritablement comme un album concept (ainsi, , partie intégrale de l, dont les paroles sont écrites par Mike Portnoy, parle de l'alcoolisme dont il est atteint durant de nombreuses années). Le groupe poursuit dans la même veine avec , qui sort le 11 novembre 2003. Mike Portnoy déclare vouloir écrire un album de metal classique. Cette année-là, Dream Theater tourne aux États-Unis avec deux autres groupes fondateurs du metal progressif, Fates Warning et Queensrÿche. C'est en quelque sorte la tournée des trois grands groupes de metal progressif. L'influence de Metallica est la plus forte, ainsi que celle d'Iron Maiden dans une moindre mesure. En 2004, à l'occasion d'une nouvelle tournée mondiale, sort l'album et DVD , enregistré à Tokyo. À l'occasion des 15 ans de leur premier album, , le groupe le reprend intégralement sur scène le 6 mars 2004 à Los Angeles. Pour l'occasion, ils sont rejoints par l'ancien chanteur Charlie Dominici et l'ancien claviériste Derek Sherinian. La tournée est immortalisée par un album live associé à un DVD enregistré le 26 avril 2004 au Budokan à Tokyo. L'album contient notamment un medley composé d'extraits de , , , , et , ainsi que de morceaux de Liquid Tension Experiment comme et . Le groupe sort son huitième album, , le 7 juin 2005. Le titre éponyme (une suite de 24 minutes) rend compte des influences de grands noms du rock progressif (Pink Floyd, Genesis, King Crimson) sur le groupe. Certains voient en cet album une réaction aux deux précédents, bien plus orientés vers du heavy metal brut (alors qu'en réalité Dream Theater a toujours possédé un certain aspect pop, mais ne l'avait jamais réellement exprimé). Dream Theater vend albums en une semaine aux États-Unis ( des ventes). Alors que l'album est moins metal que les précédents, Dream Theater part en tournée nord américaine avec des groupes de heavy metal comme Megadeth, Anthrax, Life of Agony ou encore Symphony X dans le cadre du Gigantour. Le 25 juin 2005, première partie du concert de Iron Maiden au Parc des Princes, Paris, en France. et (2006–2008) À l'occasion des 20 ans du groupe, le avril 2006, Dream Theater se produit au Radio City Music Hall de New York avec un orchestre symphonique pour accompagner leurs morceaux. Le concert est enregistré et publié en format CD et DVD nommé Score le 29 août 2006. Après une période de repos, le groupe se retrouve en septembre 2006 pour la promotion de Score, ainsi que pour l'écriture et l'enregistrement du prochain album, intitulé Systematic Chaos, lequel est sorti le 4 juin 2007. Pour ce nouvel album, le groupe investit de nouveau les Avatar Studios à New York et l'ingénieur du son est cette fois Paul Northfield (Rush, Queensrÿche, Suicidal Tendencies, Marilyn Manson). Pour cet album, le groupe a signé chez le label Roadrunner Records. Techniquement l'album se compose de huit morceaux, mais le premier morceau se divise en deux parties ; ouvrant l'album (Piste 1) et terminant l'album. L'utilisation de la guitare à 7 cordes de John Petrucci donne à cet album un aspect très heavy. En effet, le titre commence par un riff qui peut être difficile à avaler à la première écoute. John Petrucci inaugure aussi dans cet album ses nouvelles guitares signature Music Man Ernie Ball Familly Reserve sous le nom de BFR 1, dont un bel aperçu des sonorités très polyvalentes est remarquable tout le long de l'album, avec et son intro très hard et saturée (ainsi qu'un solo où John Petrucci semble s'envoler par la puissance, l'énergie et la rapidité de son jeu) et , lors d'une minute de solo particulièrement douce, fluide et belle délivrée par l'incroyable performance guitaristique et mélodique, et les capacités sonores polyvalentes de la guitare. continue la de Mike Portnoy. Constant Motion sera mis en scène pour un clip vidéo, premier depuis le milieu des années 1990. Une semaine après la sortie, le groupe a vendu de l'album aux États-Unis, ce qui le place à la des ventes. Mike Stagno, critique sur le site Sputnikmusic, se dit franchement déçu par cet album. Pour des raisons stratégiques de la part de la maison de disques, la tournée commença en Europe avec en première partie de concert le groupe de Metal néo-classique Symphony X. Le avril 2008 sort dans les bacs une compilation intitulée . Le titre de la compilation est une référence humoristique au fait que Dream Theater n'ait jamais obtenu dans sa carrière qu'un seul véritable tube; « Pull Me Under » (, 1992). Cette compilation est divisée en deux parties: et , ceci dans le but de faire découvrir les multiples facettes du groupe et ainsi élargir, pourquoi pas, la communauté de fans déjà nombreuse. (2008–2010) Après la tournée du Progressive Nation 2008, en compagnie d'autres groupes progressifs tels que Opeth et Between the Buried and Me, le groupe est retourné dans les studios en octobre pour enregistrer un dixième album, , qui est sorti le 23 juin 2009. Le critique Trey Spencer, du site Sputnikmusic, se réjouit de voir Dream Theater revenir à un vrai travail d'écriture et de composition après plusieurs albums dont il avait l'impression que les morceaux ressemblaient plus à des sessions de qu'à de vraies compositions. Une semaine après la sortie de l'album, le groupe vend aux États-Unis, ce qui place l'album à la des ventes. C'est la première fois qu'un album du groupe monte aussi haut dans le Billboard américain. Dans le , le journaliste Alexander Remington juge qu'il s'agit d'un bon album. À la fin de l'année, le groupe se retrouve quatre jours en studio pour enregistrer un morceau instrumental, , pour les besoins du jeu vidéo . Utilisant des de l'album précédent, le groupe produit rapidement un titre agressif qui divise les fans. Durant l'été 2010, Dream Theater effectue une tournée en première partie d'Iron Maiden, un groupe qui a eu une grande influence sur eux. Après cette tournée, Mike Portnoy part en tournée avec le groupe Avenged Sevenfold dont le batteur, Jimmy Sullivan, est brutalement décédé. Départ de Mike Portnoy (2010–2011) Le 8 septembre 2010, Mike Portnoy annonce sur son forum sa séparation du groupe : . Il précise qu'il a toujours de bonnes relations avec le groupe, mais qu'il prenait maintenant bien plus de plaisir avec ses autres projets. Le musicien a fait part de sa décision dans un communiqué : . Pour plusieurs personnes, cette nouvelle aura l’effet d’un choc. Elle sera également mal interprétée par certains. , écrit-il. , ajoute-t-il. Dans sa déclaration, Mike Portnoy traite également des responsabilités qu’il devait assumer au sein de son groupe même lorsque celui-ci était officiellement en congé. « La machine » commençait à l’épuiser. , dit-il. Pour le bien de Dream Theater, Mike Portnoy voulait d’abord prendre un répit et espérait que ses collègues fassent de même, affirme-t-il. Afin de ne pas retenir Dream Theater, Mike Portnoy a tout simplement décidé de quitter le navire. Dans son communiqué, il présente ses excuses aux fans qui seront déçus par son départ. Portnoy voulait faire une pause de cinq ans. Les autres membres du groupe n'ont pas voulu. (2011–2012) Environ un mois après le départ de Portnoy, le groupe se lance à la recherche d'un nouveau batteur et entame une série d'auditions avec sept batteurs sélectionnés (Derek Roddy, Marco Minnemann, Thomas Lang, Virgil Donati, Mike Mangini, Aquiles Priester et Peter Wildoer). Le 29 avril 2011, les membres de Dream Theater annoncent officiellement que Mike Mangini est le nouveau batteur du groupe. Après avoir quitté le groupe en septembre 2010, Portnoy propose de revenir en décembre de la même année mais Dream Theater avait déjà engagé Mike Mangini et la proposition de Portnoy est arrivée trop tard. Le 3 janvier 2011, le groupe rentre au Cove City Sound Studio de New York pour enregistrer leur nouvel opus, sans Mangini, John Petrucci reste seul producteur du groupe et compose la quasi-totalité des chansons seul, ou en collaboration avec Myung et Rudess et le processus de composition s'achève en mars 2011. L'arrivée de Mangini se fait pour l'enregistrement de ses parties, guidé par les pré-enregistrements que Petrucci a fait à l'aide d'un logiciel. L'album est bouclé le 28 juin 2011, puis le groupe commença une tournée pour présenter leur nouveau batteur (durant cette tournée, On The Backs of Angels sera le seul nouveau titre joué) à Rome le 4 juillet 2011. Le 8 juin 2011, Dream Theater annonce la date et le nom du prochain album : qui est prévu pour le 13 septembre 2011. Une vingtaine de jours plus tard, la chanson est publiée sur la chaine officielle de Roadrunner Records. sort le 13 septembre 2011. Avec vendus la première semaine aux États-Unis, l'album se place à la des ventes et entre dans le top 10 des ventes aux Pays-Bas, en Norvège, en Autriche, au Japon et en Allemagne. Il est bien accueilli par la critique. Dans le magazine , Russell Hall y voit l'album de Dream Theater le mieux écrit depuis (2002). Pour Dave Bairds, du site Dutch Progressive Rock Page, il s'agit tout simplement du meilleur album depuis (1999). Ses collègues, John O'Boyle et Erik Laan partagent son avis. De même, Trey Spencer, du site Sputnikmusic, y voit un retour aux sources et compare l'album à et . La tournée mondiale, commence en Amérique du Nord à l'automne 2011 avec le groupe Trivium en première partie et se poursuit en Europe au premier semestre de l'année 2012 avec le groupe Periphery. Lors de l'été 2012, le groupe partage l'affiche de la tournée nord-américaine avec d'anciens musiciens de King Crimson réunis au sein du The Crimson Projekct. Lors des deux concerts au Luna Park à Buenos Aires les 19 et 20 août 2012, Dream Theater joue quatre morceaux (, , et ) avec un quatuor à cordes. Les parties pour le quatuor à cordes ont été écrites par Eren Başbuğ. Ces deux concerts sont filmés afin de produire un nouveau DVD. (2013–2014) Le groupe annonce le 6 juin 2013 sur son site officiel, la sortie de leur douzième album studio, éponyme, pour le 24 septembre. Celui-ci se classe au Billboard 200 et s'est vendu à plus de à sa première semaine aux États-Unis. Lors de la tournée de promotion, le groupe donne un concert unique au Boston Opera House le 25 mars 2014, en présence de l'orchestre et de la chorale du Berklee College of Music. Leur performance est filmée par Pierre et François Lamoureux, conduisant à sa sortie en DVD/Blu-Ray le 30 septembre 2014, intitulée , produite par John Petrucci et mixée/matricée par Richard Chycki. (2015-2017) Le treizième album studio du groupe, The Astonishing, est publié le 29 janvier 2016. Il s'agit d'un opéra-rock en deux actes racontant une dystopie dans laquelle la musique est produite de manière électronique par des drones contre lesquels le héros Gabriel va se rebeller. La sortie de l'album est suivie d'une tournée européenne. En 2017, Dream Theater célèbre le anniversaire de l'album Images and Words et lance une tournée mondiale intitulée . Le 10 décembre 2017, le groupe annonce qu'il quitte Roadrunner Records pour rejoindre InsideOut Music, un label plus indépendant et orienté vers le progressif. Un album est attendu pour 2019. (2017-2020) Le quatorzième album Distance Over Time est enregistré en juin et juillet 2018. La musique est signée collectivement par le groupe et les paroles sont écrites par Petrucci, Labrie, Myung et pour la première fois par Mangini. En prévision de l'album, le groupe a lancé une "chasse au trésor" sous la forme d'un jeu en réalité alternée dans lequel les participants devaient rechercher divers indices sur internet. Le jeu a finalement conduit à un site annonçant que le titre de l'album était Distance Over Time. Le site a également révélé la pochette de l'album, sa date de sortie prévue en février 2019, ainsi que les dates d'une tournée en Amérique du Nord pour célébrer le anniversaire du cinquième album du groupe Metropolis Part 2: Scenes from a Memory. Pendant la tournée européenne, les concerts donnés à Londres ont été filmés et publiés sous le titre de Distant Memories Live In London. Le 6 novembre 2018, un communiqué de presse d'InsideOut Music a officiellement annoncé Distance over Time, avec une date de sortie le 22 février 2019. À sa sortie, l'album a été acclamé par la critique en général. 2020-Aujourd'hui John Petrucci a confirmé que le groupe utilisait le temps d'arrêt du à l’épidémie mondiale de coronavirus pour commencer les sessions d'écriture des chansons du prochain album qui sera le quinzième du groupe. Petrucci, Rudess, Myung et Mangini sont entrés en studio alors que Labrie a préféré rester chez lui au Canada par crainte des séquelles dues au coronavirus. James LaBrie a participé aux séances via l'application Zoom. Le , le groupe annonce son quinzième album, A View from the Top of the World. Le titre The Alien sort le en amont de l'album. Celui-ci paraîtra le et sera suivi d'une tournée nord-américaine. Style musical Dream Theater est un groupe de metal progressif, ce qui signifie qu'il y a à la fois des éléments venus du rock progressif et des éléments du heavy metal. Les influences sont à la fois des groupes de rock progressif comme Pink Floyd, Yes, Genesis et Rush et des groupes de metal comme Iron Maiden, Judas Priest et Black Sabbath. Instruments Dream Theater emprunte au rock progressif l'utilisation des claviers et notamment des synthétiseurs. Les groupes de rock prog classique ont souvent innové dans l'utilisation des claviers en faisant un usage important du mellotron ou des synthétiseurs Moog. Le claviériste de Dream Theater Jordan Rudess utilise quant à lui des synthétiseurs Korg, en particulier l'Oasys, complété bientôt par un Memotron (Mellotron virtuel analogique), ainsi que d'un clavier-guitare (keytar) pour des solos et duels épisodiques avec John Petrucci. Il rajoute parfois à son arsenal un antique Moog modulaire type 55. Á l'instar des grands claviéristes de rock prog, il utilise également de nouveaux instruments, comme le Haken Continuum fingerboard qu'il introduit à partir de l'album Octavarium, et dont il est l'un des premiers utilisateurs. Comme dans l'ère classique du rock progressif, les musiciens de Dream Theater aiment transformer les instruments standards du rock. Par exemple, Mike Mangini utilise une énorme batterie ; John Petrucci utilise souvent une guitare à sept cordes et John Myung une basse à six cordes ainsi qu'un Chapman Stick. Le Chapman Stick est un instrument typique du rock progressif qui a notamment été utilisé par les bassistes de King Crimson (Tony Levin et Trey Gunn). Compositions Comme les groupes de rock progressif, Dream Theater aime composer des morceaux longs et structurés en plusieurs mouvements ainsi que des album-concepts. Ainsi est un concept album dans la tradition des grands concept-albums du rock progressif comme des Beatles, des Pink Floyd. De même, la longue suite s'inscrit dans la tradition des longues suites de rock progressif comme de Yes. Dans le rock progressif, l'ensemble des musiciens montre sa virtuosité et tous les instruments ont un solo dans le morceau. On retrouve cette caractéristique dans les compositions de Dream Theater. Certains morceaux comme () sont de véritables démonstrations techniques. Influences Les influences de Dream Theater peuvent être analysées au travers des nombreuses reprises que le groupe a jouées en concert mais aussi enregistrées. Le groupe s'est notamment distingué en reprenant en concert certains albums en intégralité, d'Iron Maiden, de Metallica, de Pink Floyd, de Queensrÿche et de Deep Purple. Ces reprises témoignent de l'influence du heavy metal et du rock progressif sur la musique de Dream Theater. De son côté, le batteur Mike Portnoy participe à un certain nombre de disques en hommage à certains groupes. Il apparaît sur l'album (2003) en hommages aux Beatles, sur (2006) en hommage à Led Zeppelin, sur (2006) en hommage à Rush et enfin sur en hommage aux Who. Le claviériste Jordan Rudess reprit dans son album solo The Road Home Tarkus en intégralité, album du groupe Emerson, Lake and Palmer, pionnier du rock progressif. Dream Theater pratique aussi la citation ou la quasi-citation en reprenant dans ses morceaux des thèmes provenant d'autres groupes. McCandless voit dans cet art de la quasi-citation un trait postmoderne. Par exemple, le thème de basse en introduction de Home ressemble au thème du morceau de Tool dans l'album (1996). Importance et hommages Dream Theater est considéré comme un des groupes de metal progressif les plus importants. Par exemple, le producteur suédois Dan Swanö considère que (1992) et (1994) sont les deux meilleurs albums de metal progressif de tous les temps et qu'ils ne pourront jamais être égalés. En 2012, les lecteurs du magazine ont élu l'album comme le meilleur album de rock progressif de tous les temps devant le de Rush et le de Yes. Le groupe a énormément tourné. Il a souvent utilisé sa notoriété pour donner à d'autres groupes de rock progressif ou de metal progressif une plus grande visibilité. Il a ainsi tourné avec Symphony X, Porcupine Tree, Pain of Salvation, Spock's Beard ou encore Vanden Plas. Par ailleurs, le groupe organise depuis 2008 la tournée Progressive Nation. En 2007, le String Quartet Tribute rend hommage à Dream Theater avec l'album (). Membres Membres actuels John Petrucci - guitares, chœurs (depuis 1985) John Myung - basse, chapman stick (depuis 1985) James LaBrie - chant, percussions (depuis 1991) Jordan Rudess - claviers, lap steel guitar, continuum (depuis 1999) Mike Mangini - batterie (depuis 2011) Anciens membres Mike Portnoy - batterie, percussions, chœurs (1985-2010) Chris Collins - chant (1986, Majesty) Charlie Dominici - chant (1987-1990) Kevin Moore - claviers (1986-1994) Derek Sherinian - claviers, chant (1995-1999) Chronologie Discographie Albums studio 1989 : 1992 : 1994 : 1997 : 1999 : 2002 : 2003 : 2005 : 2007 : 2009 : 2011 : 2013 : 2016 : 2019 : 2021 : Albums live 1993 : 1998 : 2001 : 2004 : 2006 : 2008 : 2013 : 2014 : 2020 : Compilations 2008 : EPs 1995 : 2009 : Vidéographie 1993 : 1998 : 2000 : 2004 : 2004 : 2006 : 2008 : 2013 : 2014 : 2020 : Distant Memories Live In London Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie Ouvrages Travaux universitaires Liens externes Ytse Jam Records (site de bootlegs officiels du groupe) . Interview de John Petrucci sur guitariste.com Interview vidéo de Mike Portnoy sur U-Zine Groupe musical de Long Island Groupe américain de metal progressif Groupe américain de rock progressif Groupe musical formé en 1985 Groupe musical américain des années 1980 Groupe musical américain des années 1990 Groupe musical américain des années 2000 Artiste de Roadrunner Records Artiste d'Elektra Records Artiste d'Atco Records Artiste d'Atlantic Records Artiste de Warner Bros. Records Artiste d'Inside Out Music Groupe musical américain des années 2010 Groupe musical américain des années 2020
Siemens Gamesa
Siemens Gamesa est une entreprise espagnole cotée à l'Ibex 35 ; classée second fabricant européen d’aérogénérateurs et l’un des principaux au monde (en 2009). Elle réalise la conception, la fabrication, la vente, l’installation ainsi que l’exploitation et la maintenance de ses aérogénérateurs. En tant que promoteur de centrales de production d’énergie, Gamesa mène aussi la promotion, la construction, l’exploitation et la vente de parcs éoliens. Histoire Créée en 1976 sous le nom de « Grupo Auxiliar Metalúrgico », Gamesa est un groupe spécialisé dans la fabrication et la vente d'équipements industriels pour divers secteurs (automobile, aéronautique, robotique, microélectronique...). En 1994, Gamesa se lance dans la conception et la fabrication d'éoliennes. En 1995, Gamesa étend ses activités aux panneaux solaires. En 2006, Gamesa se sépare de sa division automobile et aéronautique qui devient . En 2008, Gamesa se retire du secteur des panneaux solaires pour se concentrer uniquement sur celui de l'éolien. Fin 2012, Gamesa a annoncé la suppression de postes, soit le quart de ses effectifs. Marché historique, la part de l'Europe tend à décliner dans le carnet de commandes de Gamesa en 2014. L'entreprise connaît par contre un développement important aux États-Unis, devenus l'un de ses principaux marchés, au même titre que l'Amérique du Sud et la Chine. Rapprochement avec Areva En , le groupe Areva a annoncé la création d'une coentreprise avec Gamesa, via sa filiale Areva Wind (devenu Adwen) pour développer leurs activités dans l'éolien offshore en mutualisant leurs investissements (un accord similaire avait été passé entre Vestas et MHI à l'automne 2013). Cette coentreprise, nommée « Areva Wind Spain » sera détenue à parts égales par les deux groupes. Ce rapprochement s'inscrit dans le cadre du projet d'Areva de développer une éolienne géante de 8 mégawatts se contentant d'un vent moyen de 12 m/s, qui pourrait intéresser de nombreux pays disposant d'un espace maritime. Avant cela, cette coopération pourrait déboucher sur un parc offshore de 126 éoliennes dès le début 2014 (630 mégawatts en fonctionnement), Areva ayant par ailleurs postulé fin 2013 au second appel d'offres français pour l'éolien offhsore avec GDF Suez pour lequel il espère produire une nouvelle turbine de 8 MW, parmi les plus puissantes au monde, équivalente au prototype que le groupe danois Vestas avait annoncé pour 2014. Fusion avec Siemens En , Siemens et Gamesa annoncent la fusion des activités de Siemens dans l'éolien avec Gamesa, créant un nouvel ensemble détenu à 59 % par Siemens, qui lancera un dividende extraordinaire de 1 milliard d'euros aux actionnaires de Gamesa. En , Gamesa, à la suite de sa fusion avec les activités éoliennes de Siemens, annonce acquérir auprès d'Areva la participation de 50 % qu'il ne détenait pas dans Adwen pour 60 millions d'euros. En , Siemens annonce augmenter sa participation de 8,1 points pour 1,1 milliard d'euros, montant sa participation à 67 %. Puissance éolienne Gamesa a installé près de MW d'éoliennes dans 44 pays. Son catalogue produit, comprenant des aérogénérateurs de moyenne puissance, les modèles Gamesa G5X-850 kW, et des aérogénérateurs MultiMW, les modèles Gamesa G8X-2.0 produisant 2MW (60 % des ventes en 2008, dont 24 % aux USA se caractérise par une adaptation optimale à tous les emplacements et à toutes les conditions de vent, ainsi que par la très forte compétitivité du coût de l’énergie produite. L'entreprise bénéficie de l'ouverture de nouveaux marchés, notamment au travers des parcs prévus en 2009 en Pologne, Roumanie, Bulgarie, Hongrie. Production en équivalents MW 2006 : 2250 2007 : 3289 2008 : 3600 (avec 25 sites de production situés en Espagne, 4 aux États-Unis et 4 en Chine) Sponsoring Depuis 2011, la société sponsorise le voilier Gamesa barré par Mike Golding. Sa première course est la Transat Jacques-Vabre 2011. La société sponsorise le club de Ligue 2 Havre Athletic Club pour 3 saisons à compter de la saison 2020/2021. Notes et références Voir aussi Articles connexes énergie éolienne aérogénérateur Lien externe Site officiel Entreprise fondée en 1976 Entreprise ayant son siège dans la Communauté autonome basque Entreprise du secteur de l'énergie éolienne ayant son siège en Espagne Entreprise de l'Ibex 35 Société cotée à la bourse de Madrid
Route départementale 936
La route départementale 936, ou RD 936, est une des routes départementales de France correspondant à : l'ancienne RN 36 dans l'Aisne l'ancienne RN 136 de Bordeaux à Bergerac l'ancienne RN 336 de Gamaches à Picquigny l'ancienne RN 436 dans l'Ain l'ancienne RN 636 de Bayonne à Juillan l'ancienne RN 836 dans les Yvelines (cf. Route départementale 936 (Yvelines)) 936
Marius Fontane
Marius Fontane, né le à Marseille et mort en août 1914 à Berck-sur-Plage, est un historien, orientaliste et romancier français, membre de la Société de géographie. Biographie Secrétaire général de la Compagnie maritime universelle du canal de Suez dirigée par Ferdinand de Lesseps en 1854, puis secrétaire de ce dernier, il est compromis dans le scandale de Panama. Arrêté le 16 décembre 1892, il est condamné en correctionnelle à cinq années de prison pour escroquerie et abus de confiance et, en Cours d’Assises de la Seine, à deux ans de prison et 3 000 francs d’amende pour corruption. Il avait pour avocat Henry du Buit. Œuvres Voyage pittoresque à travers l'isthme de Suez, éditeur Dupont et Lachaud, 1870 Les Barbares, éditions Alphonse Lemerre, Paris, 1897 Histoire universelle, éditions Alphonse Lemerre, Paris, édition en 14 volumes (inachevée, la publication s'arrête avec La Renaissance), 1881 à 1910 : Les Iraniens. Zoroastre (de 2500 à 800 av. J.-C.), 1881 ; texte sur Gallica ; Inde védique (de 1800 à 800 av. J.-C.), 1881 ; texte sur Gallica ; Les Égyptes (de 5000 à 715 av. J.-C.), 1882 ; texte sur Gallica ; Les Asiatiques. Assyriens, Hébreux, Phéniciens (de 4000 à 559 av. J.-C.), 1883 ; texte sur Gallica ; La Grèce (de 1300 à 480 av. J.-C.), 1885 ; texte sur Gallica ; Athènes (de 480 à 336 av. J.C.), 1894 ; texte sur Gallica ; Rome (de 754 à 63 av. J.-C.), 1891 ; texte sur Gallica ; Le Christianisme (de 67 av. J.-C. à 117 ap. J.-C.), 1894 ; texte sur Gallica ; Les Barbares (de 117 à 395 ap. J.-C.), 1897 ; texte sur Gallica ; Mahomet (de 395 à 632 ap. J.-C.), 1898 ; texte sur Gallica ; La Papauté. Charlemagne (de 632 à 877 ap. J.-C.), 1901 ; texte sur Gallica ; L’Europe (de 872 à 1122 ap. J.-C.), 1902 ; texte sur Gallica ; Les Croisades (de 1096 à 1327 ap. J.-C.), 1904 ; texte sur Gallica ; La Renaissance (de 1250 à 1516 ap. J.-C.), 1910 ; texte sur Gallica. Notes et références Liens externes Historien français du XIXe siècle Romancier français du XIXe siècle Membre de la Société de géographie Naissance en septembre 1838 Naissance à Marseille Décès en août 1914 Décès à Berck (Pas-de-Calais) Scandale de Panama
Olivier Digaire
Olivier Digaire est un joueur français de volley-ball né le à Saint-Brieuc, Côtes-d'Armor. Il mesure et joue Libero. Clubs Palmarès Article connexe Liens externes Article sur le Télégramme Article sur maville Naissance en mai 1975 Naissance à Saint-Brieuc Joueur français de volley-ball Entraîneur français de volley-ball Naissance dans les Côtes-du-Nord
ACF Fiorentina Femminile
L'ACF Fiorentina Femminile, anciennement Fiorentina Women's Football Club est un club italien de football féminin basé à Florence, qui est la section féminine du club de football de l'ACF Fiorentina. Histoire Le club est fondé en 2015 quand le club de la Fiorentina acquiert la licence de Serie A de l'ACF Firenze fondé en 1979 sous le nom Polisportiva Firenze Oltrano. Celui ci change de nom en 1983 et devient Associazione Calcio Femminile Firenze A.S.D., l'année suivante il accède à la Serie A. Déclassé en troisième division pour raison financière, l'ACF Firenze retrouve le premier niveau en 2006, est relégué en 2008 et de nouveau promu en 2010. En 2015, l'ACF Firenze donne sa place en première division à la section féminine de la Fiorentina, sous le nom Fiorentina Women's FC. Le club remporte le Championnat d'Italie et la Coupe d'Italie en 2017 et connaît sa première participation en Coupe d'Europe lors de la Ligue des champions 2017-2018. Le 13 juillet 2020, le club se renomme ACF Fiorentina Femminile. Palmarès Championnat d'Italie de football féminin Champion (1) : 2017 Coupe d'Italie féminine de football Vainqueur (2) : 2017, 2018 Finaliste (1) : 2019 Supercoupe d'Italie Vainqueur (1) : 2018 Finaliste (1) : 2019 Effectif actuel Effectif pour la saison 2020-2021 Notes et références Liens externes Site officiel du club Femminile Club de football fondé en 2015 Club féminin de football en Italie
Greenstone (Ontario)
Greenstone est une municipalité de l'Ontario au Canada. Elle a été créée en 2001 lors des fusions municipales dans la province par la fusion des anciens cantons de Beardmore et de Nakina ainsi que des anciens bourgs de Geraldton et Longlac en plus de portions importantes du . Lors du recensement de 2011, elle avait une population de . Elle est située le long de la route 11. Greenstone comprend le centre administratif de la bande indienne de la . Démographie Notes et références Annexe Lien externe Municipalité en Ontario Ville avec une importante population francophone en Ontario District de Thunder Bay
Illumination locale
L'illumination locale est une méthode de calcul d'illumination utilisée dans la synthèse d'image 3D. Elle permet de calculer la luminosité apparente d'un volume. Elle se distingue de l'illumination globale par le fait qu'elle ne considère que des critères locaux, c’est-à-dire ici, réduits, pour calculer l'illumination. Habituellement, on ne considère que les paramètres du point ou de la face à éclairer (normale, couleur, absorption, émission), l'emplacement des sources lumineuses. On appelle également cette action "ombrage" puisqu'elle permet de calculer les ombres. Il s'agit des ombres propres à un objet et non des ombres projetées d'un volume sur l'autre. Les trois algorithmes les plus courants pour calculer cette illumination sont : l'algorithme de Lambert, l'algorithme de Gouraud, l'algorithme de Phong. D'autres algorithmes, parfois plus réalistes mais plus coûteux, existent tels que l'algorithme de Cook-Torrance, l'algorithme de Torrance-Sparrow, basés sur des fondements physiques, ou l'ombrage par micro-facettes souvent combiné à l'algorithme de Phong pour donner l'algorithme de Blinn-Phong. Des algorithmes plus "récents" tels que l'algorithme de Kajiya ne sont pour ainsi dire jamais utilisés en pratique. D'autres finalement sont plus spécialisés, portant par exemple sur les sources lumineuses non ponctuelles. Des travaux modernes (post 2004) mettent en exergue des facteurs de normalisation au sein de ces anciens modèles, pour les rendre physiquement corrects. Ceci a trait au problème fondamental de la conservation de l'énergie tel que cité par le premier principe de la thermodynamique. L'observation généralement faite étant que l'albedo, qui se définit comme la somme de la radiance fuyante d'un patch de surface, divisé par l'irradiance. L'albedo est donc un facteur réel sans unité physique. La plupart des anciens modèles d'éclairage peuvent permettre, selon les paramètres, notamment de spéculaire, de dépasser 1 allègrement et donc de violer le principe premier. Ce que la branche de recherche "PBR" (Physically Based Rendering) résout, en proposant lesdits facteurs. D'autres dérivés des recherches à base de micro facettes, ont été ressuscités grâce à ces travaux, tels qu'Oren Nayar, Ashikhmin Shirley, Kajiya-Kay, etc. Notes et références Imagerie numérique
Herald Sun Tour 2017
La du Herald Sun Tour a lieu du 1 au . La course fait partie du calendrier UCI Oceania Tour 2017 en catégorie 2.1, et fut remportée par l'Australien Damien Howson. Présentation Parcours Équipes Classé en catégorie 2.1 de l'UCI Oceania Tour, le Herald Sun Tour est par conséquent ouvert aux WorldTeams dans la limite de 50 % des équipes participantes, aux équipes continentales professionnelles, aux équipes continentales et aux équipes nationales. Favoris Étapes Déroulement de la course Prologue Classements finals Classement général Classements annexes Classement par points Classement de la montagne Classement du meilleur jeune Classement par équipes UCI Oceania Tour Ce Herald Sun Tour attribue des points pour l'UCI Oceania Tour 2017, y compris aux coureurs faisant partie d'une équipe ayant un label WorldTeam. De plus la course donne le même nombre de points individuellement à tous les coureurs pour le Classement mondial UCI 2017. Évolution des classements Liste des participants Liste de départ complète Notes et références Liens externes 2017 Cyclisme en Australie en 2017 Cyclisme sur route en 2017 Cyclisme en février 2017
Melchior de Lisle
Melchior de Lisle, né le à Brest et mort le à Paris, est un entomologiste français, spécialisé dans les coléoptères lucanes. Biographie Élève de l'École polytechnique, il dirige, au Cameroun, des travaux d'infrastructure (ponts), puis à Paris devient directeur d'une école d'ingénieurs. Pianiste, il épouse, en 1933, l'organiste Christiane Frommer, qui tient à Paris un salon de musique réputé. Une biographie a été écrite par Jean-Pierre Lacroix. Ils ont quatre enfants, dont la psychanalyste Jacqueline Schaeffer, épouse du fondateur de la musique concrète, Pierre Schaeffer. Travaux entomologiques Durant son séjour au Cameroun, il s'intéresse aux cétoines dont il observe les mœurs et décrit des formes ou sous-espèces nouvelles. De retour en Europe, ce sont les lucanes qui le passionnent. Il en rassemble une importante collection et décrit de nombreux nouveaux taxa. Ses travaux les plus importants sont publiés dans la revue Zoologique suisse. Il a également étudié les cérambycides. Noms de genre et d'espèces dédiés Bangalaia lislei Villiers, 1941 Dorcus delislei Nagai & Tsukawaki, 1999 Figulus delislei Benesh, 1953 Goniochernes lislei Vachon, 1941 Horridocalia delislei Endrödi, 1974 Ixorida venera delislei Miksic, 1972 Prismognathus delislei Endrödi, 1971 Rosenbergia lislei Rigout, 1981 Sclerostomus delislei Weinreich, 1961 Smaragdesthes delislei Paulian, 1940 Taxa décrits Une liste des 103 noms nouveaux qu'il a créés a été publiée sur le web. Références Zoologiste du XXe siècle Entomologiste français Histoire de l'entomologie Naissance en février 1908 Naissance à Brest Décès en août 1977 Décès dans le 12e arrondissement de Paris Décès à 69 ans
Milombi
Milombi ou Milombé est un village du département du Nkam au Cameroun. Population et environnement La population actuelle de Milombè est de 5 habitants dont 3 hommes et 2 femmes, lors du troisième recensement général des populations et de l'habitat (3ème) RGPH de 2005, Bureau Central des Recensements et des Études de populations du Cameroun (BUCREP). Notes et références Bibliographie Dictionnaire des villages du Nkam, centre ORSTOM de Yaoundé, , 40 p. Village dans la région du Littoral (Cameroun)
Société anonyme du Charbonnage d'Angleur
La Société anonyme du Charbonnage d'Angleur est une ancienne société charbonnière de la région de Liège, dont la concession se situait sur les territoires des anciennes communes d'Angleur, Grivegnée et Liège, dorénavant entièrement Liège, dans la vallée de la Meuse, au niveau de son confluent avec l'Ourthe. La concession était exploitée par la Houillère des Aguesses, sur le bief du même nom. Elle voisinait notamment la concession de la Société anonyme des Charbonnages du Bois d'Avroy, qui se trouvait au nord-ouest. Fondée au , l'entreprise disparut au début du . À noter qu'une houillère fictive fut construite sur un territoire à la limite de la concession du charbonnage et de celle du charbonnage du Paradis, d'Avroy et Boverie, la "Houillère du Vieux-Liège", à l'occasion de l'Exposition universelle de 1905 de Liège : la reconstitution comprenait, outre les installations de surface et diverses installations techniques, quelque 250 mètres de galeries où des mineurs effectuaient leurs activités d'extraction du charbon. Le site comprenait notamment une buvette souterraine. De nos jours Le siège des Aguesses a été entièrement rasé, et est désormais occupé par un dépôt communal. Géolocalisation approximative des anciens sites d'exploitation Siège social : Aguesses : Sources Notes et références Voir aussi Liste des charbonnages belges Mines de charbon de Belgique Extraction du charbon en Belgique Mine en Belgique Angleur
Musée canadien de l'immigration du Quai 21
Le musée canadien de l'immigration du Quai 21, à Halifax (Nouvelle-Écosse), est le musée national canadien sur l'immigration, fondé en 1999. Le musée occupe une partie du bâtiment Quai 21, qui a servi entre 1928 et 1971 de quai de stationnement aux paquebots après leurs traversées de l'Atlantique puis en tant que centre de réception des immigrés. Des années 1970 à 1991, le Quai 21 a abrité un centre de formation pour les marins, le . Dans les années 1990, le bâtiment servait d'ateliers pour les artistes. Le Quai 21 est devenu un musée de l'immigration en 1999. L'un des derniers centre de réception des immigrés, le Quai 21 est souvent comparé à Ellis Island (1892-1954) aux États-Unis et dans la province du Québec à Grosse Île (1832-1932). Le musée est devenu officiellement un Musée national canadien en 2011. Musée Notes et références Liens externes Canada, Immigration Musée en Nouvelle-Écosse Halifax (Nouvelle-Écosse) Musée des migrations Musée fondé en 1999 Ministère du Patrimoine canadien
Akiba Manga
Akiba Manga est un magazine de prépublication de manga aux délais de parution variants tels que mensuel ou trimestriel. On y trouve des œuvres seinen, shōnen et shōjo. Il est édité par Ankama Presse et le premier volume est paru le . Akiba Manga ne contient exclusivement que des mangas où les auteurs forment un duo franco-japonais : français au scénario et japonais au dessin. L'arrêt de la publication d'Akiba Manga est annoncée en . Fonctionnement À l’instar des magazines de prépublication japonais, Akiba Manga permettait aux lecteurs de voter pour leurs séries favorites. Il était possible de voter par courrier ou via le site d'Ankama. Si jamais une série est en première place à cinq reprises, elle paraîtra en recueil. À l'inverse, si une série termine quatre mois consécutifs à la dernière place alors elle prendra fin. Au commencement du magazine, le chapitre ayant récolté le plus de votes devait faire la couverture du futur numéro. Seulement, à la suite de problèmes de retard, cette règle ne fut pas respectée à plusieurs reprises. Séries Séries prépubliées Les 10 de Sanada de Kosato Terminus de Takada Katsura, couverture du volume 2. Pandemonium de SAVAN Agents suicides de Shino Absynthe de SAVAN La Mort en grève de Harada Midori Et il créa les hommes de Icori Ando Séries finies La Valse des corps de Hashiura Kenta Notes et références Article connexe IG Magazine Périodique français de prépublication de manga disparu Titre de presse créé en 2011 Titre de presse disparu en 2011 Presse Ankama
Listes juxtaposées des dirigeants historiques des deux parties de Saint-Martin
Voir aussi Liste des sénateurs de Saint-Martin Liste des députés de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin Histoire de Saint-Martin Liste des îles divisées par une frontière internationale Île de Saint-Martin Saint-Martin (Royaume des Pays-Bas) Notes et références Dirigeants Histoire de Saint-Martin (Antilles françaises) Histoire de Saint-Martin (royaume des Pays-Bas) Histoire de l'île Saint-Martin
Sharkey Bonano
Joseph Gustaf Bonano, connu sous le nom Sharkey Bonano, né le à en Louisiane et mort le à La Nouvelle Orléans, est un trompettiste et chef de jazz band américain. Il dut sa renommée à son tempérament expansif sur scène et à ses nombreuses collaborations. On le voit d'abord jouer dans divers dont celui de Chink Martin (en 1921) avant qu'il ne forme son orchestre en 1927. Il joue avec Jimmy Durante, alors pianiste (en 1924), et intègre l'orchestre de Jean Goldkette (en 1927). Il se joint au trompettiste — frère aîné de Louis Prima — pour diriger leur orchestre, The Melody Masters à la fin des années 1930. Il se produit en Californie avec Larry Shields, à La Nouvelle Orleans au début des années 1930, et avec Ben Pollack. En 1937, il effectue des enregistrements chez Vocalion Records. Il collabore épisodiquement avec l'Original Dixieland Jazz Band. Les années 1950 le voient jouer et chanter dans ses orchestres dans sa ville natale, à Chicago et à New York et enregistrer à nouveau. Notes et références Liens externes Trompettiste américain de jazz Décès en mars 1972 Naissance en avril 1904 Décès à La Nouvelle-Orléans Décès à 67 ans
Sergio Oliva
Sergio Oliva est un bodybuilder nord-américain, né le à La Havane (Cuba) et mort le à Chicago. Il est le premier athlète noir à remporter les titres de Mister America, Mister Monde, Mister Univers et Mister Olympia en division professionnelle, ayant remporté ce concours – le plus prestigieux de la discipline – trois fois, de 1967 à 1969. Doté d'une masse musculaire exceptionnelle pour l'époque (111 kg pour 1,75 m), avec de larges épaules et une taille particulièrement fine (71,12 cm), lui conférant une morphologie presque irréelle, il a été surnommé « The Myth ». Biographie Compétition Sergio Oliva remporte le titre de Mister Olympia à trois reprises : 1967, 1968 (seul compétiteur cette année-là) et 1969 (il est cette année-là le seul athlète à avoir battu Arnold Schwarzenegger à la compétition phare de la discipline). Il participe à sa dernière compétition au Mr. Olympia 1985. Par la suite, il continue de s'entraîner sérieusement et organise des séminaires. Palmarès 1963 : Mr. Chicago : 1964 : Mr. Illinois : 1964 : Mr. America / AAU : 1965 : Junior Mr. America / AAU : + trophée « Most Muscular » 1965 : Mr. America / AAU : + trophée « Most Muscular » 1966 : Junior Mr. America / AAU : + trophée « Most Muscular » 1966 : Mr. America / AAU : + trophée « Most Muscular » 1966 : Mr. World / IFBB : en catégorie « grandes tailles » et en toutes catégories 1966 : Mr. Universe / IFBB : 1966 : Mr. Olympia / IFBB : 1967 : Mr. Olympia / IFBB : 1967 : Mr. Universe / IFBB : toutes catégories 1968 : Mr. Olympia / IFBB : (seul athlète ayant participé à cette édition donc sur 1...) 1969 : Mr. Olympia / IFBB : 1970 : Mr. World / AAU (Pro) : en catégorie « grandes tailles » 1970 : Mr. Olympia / IFBB : 1971 : Mr. Universe / NABBA (Pro) : en catégorie « grandes tailles » 1972 : Mr. Olympia / IFBB : 1973 : Mr. International / IFBB (Pro) : 1974 : Mr. International / WBBG (Pro) : 1975 : Mr. Olympus / WBBG : 1976 : Mr. Olympus / WBBG : 1977 : World Championships / WABBA (Pro) : 1978 : Mr. Olympus / WBBG : 1980 : World Championships / WABBA (Pro) : 1981 : Pro World Cup / WABBA : 1984 : Mr. Olympia / IFBB : 1984 : Pro Mid-States Championships / WABBA : 1985 : Mr. Olympia / IFBB : Filmographie 1980 : The Comeback de Kit Laughlin (également connu en France sous le titre « Pumping Iron 2 », documentaire relatant le très controversé concours Mr. Olympia 1980, remporté par Arnold Schwarzenegger après 5 ans d'absence) Notes et références Liens externes Galerie photos consacrée à Sergio Oliva Culturiste américain Naissance en juin 1941 Naissance à La Havane Décès à Chicago Décès en novembre 2012 Décès à 71 ans
Herman Wynants
Herman Wynants, né le à Tongerlo est un homme politique belge flamand, membre de N-VA. Carrière politique Conseiller communal à Westerlo (2013-) Premier échevin Député flamand depuis le Député flamand Personnalité de la Nieuw-Vlaamse Alliantie Naissance en février 1946 Naissance à Westerlo
Saint-Joseph-de-Lepage
Saint-Joseph-de-Lepage est une municipalité de paroisse à vocations agricole et forestière de la province de Québec, au Canada, située dans la municipalité régionale de comté de La Mitis, au Bas-Saint-Laurent. Toponymie Le toponyme de Saint-Joseph-de-Lepage rappelle la seigneurie Lepage-et-Thibierge qui couvrait autrefois le territoire de la municipalité et qui donna aussi son nom au canton de Lepage. Saint Joseph fut l'époux de Marie, la Sainte Vierge, qui enfanta Jésus-Christ. La partie au sud-est du territoire de Saint-Joseph-de-Lepage fut appelé autrefois Village Saint-Joseph. Les gentilés sont appelés Lepageois et Lepageoises. Géographie Saint-Joseph-de-Lepage est situé sur le versant sud du fleuve Saint-Laurent à au nord-est de Québec et à à l'ouest de Gaspé. Les villes importantes près de Saint-Joseph-de-Lepage sont Rimouski à au sud-ouest et Mont-Joli à au nord-ouest. La municipalité de paroisse de Saint-Joseph-de-Lepage est située dans la municipalité régionale de comté de La Mitis dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent. Municipalités limitrophes Hydrographie Il y a plusieurs petits lacs sur le territoire de Saint-Joseph-de-Lepage comme le lac du Gros Ruisseau. De plus, la rivière Mitis est la frontière naturelle à l'est de la municipalité de Saint-Joseph-de-Lepage. Histoire Le territoire qu'occupe la municipalité de paroisse de Saint-Joseph-de-Lepage fut d'abord concédé à Gabriel Thivierge et à Louis Lepage et pris l'appellation de seigneurie de Lepage-et-Thivierge. Plus tard, cette seigneurie deviendra la seigneurie de Rimouski qui a longtemps appartenu à la famille Lepage. La paroisse de Saint-Joseph-de-Lepage est érigée canoniquement le . La municipalité de Saint-Joseph-de-Lepage a été créée officiellement le par détachement de Sainte-Flavie. Le presbytère a été construit en 1873. L'église en bois a été bâtie en 1875. La caisse populaire est fondée le . Démographie La population de Saint-Joseph-de-Lepage était de habitants en 2011 et de habitants en 2006. Cela correspond à une décroissance de 7 % en cinq ans. 1,9 % de la population de Saint-Joseph-de-Lepage a l'anglais en tant que langue maternelle; la majorité ayant le français. De plus, 25,6 % de la population maitrise les deux langues officielles du Canada. 24,7 % de la population âgée de 15 ans et plus de Saint-Joseph-de-Lepage n'a aucun diplôme d'éducation. 51,7 % de cette population n'a que le diplôme d'études secondaires ou professionnelles. Il n'y a personne à Saint-Joseph-de-Lepage qui possède un diplôme universitaire. Tous les habitants de Saint-Joseph-de-Lepage ont effectué leurs études à l'intérieur du Canada. Administration Les élections municipales ont lieu tous les quatre ans et s'effectuent en bloc sans division territoriale. Économie L'économie de Saint-Joseph-de-Lepage tourne principalement autour de l'agriculture et de l'industrie forestière. Tourisme Saint-Joseph-de-Lepage fait partie de la région touristique de la Gaspésie dans la sous-région touristique de la vallée de la Matapédia. Les étangs du Grand Remous sont un site d'observation ornithologique remarquable où vivent une trentaine d'espèces d'oiseaux différentes. Des sentiers pédestres totalisant sont aménagés à Saint-Joseph-de-Lepage. Religion La paroisse catholique éponyme de Saint-Joseph-de-Lepage est située dans l'archidiocèse de Rimouski et, plus précisément, dans la région pastorale de La Mitis. Notes et références Annexes Articles connexes La Mitis Vallée de la Matapédia Bibliographie Liens externes Statistiques Canada Municipalité au Bas-Saint-Laurent Municipalité dans La Mitis
Festival Desert Trip
Le Festival Desert Trip est un festival de rock tenu à Indio, dans le désert de Californie, du 7 au 9 octobre 2016, puis du 14 au 16 octobre avec les mêmes artistes. La programmation comporte : 7 et 14 octobre : Bob Dylan et les Rolling Stones 8 et 15 octobre : Paul McCartney (guest Rihanna) et Neil Young 9 et 16 octobre : The Who et Roger Waters Qualifié de Concert du siècle par ses organisateurs, il se caractérise par la moyenne d'âge de 72 ans de ses interprètes. Notes et références Voir aussi Liens externes Festival de rock Festival de musique aux États-Unis
Études de Whitehall
Les études de Whitehall () sont des études longitudinales ayant eu une influence considérable sur la santé publique, en proposant la notion de « déterminants sociaux » comme facteurs explicatifs des différences en matière de santé des populations, ainsi qu'un « gradient social de santé ». Bien que de nombreuses études portent sur les données et résultats issus des , les recherches originales, débutées en 1967, ont particulièrement mis en lumière des déterminants sociaux concernant la prévalence des maladies cardiovasculaires et les différences de taux de mortalité observées dans la fonction publique britannique. Ces études font encore l'objet de recherches plus approfondies tant en médecine qu'en sciences sociales. Elles ont aussi une influence considérable en matière de politiques publiques. Le nom de ces études provient de celui de la rue Whitehall à Londres. Elles sont dirigées par Michael Marmot, et font ressortir une forte corrélation entre la position hiérarchique au travail (dans la fonction publique) et les taux de mortalité de diverses maladies : pour les personnes occupant les emplois les moins qualifiés (courriers, portiers, ) le taux de mortalité est trois fois plus élevé que pour les personnes occupant les postes les plus élevés (gestionnaires). Cette corrélation sera mainte fois confirmée. La première étude de cohorte épidémiologique, , porte sur près de hommes appartenant à la fonction publique britannique. L'étude sur la seconde cohorte, , est menée depuis 1985 et s'intéresse à la santé de plus de fonctionnaires britanniques âgés de 35 à , dont un tiers de femmes. Influence Les études de Whitehall ont eu des retombées considérables dans le champ de recherche en santé, en mettant en lumière l'importance de déterminants sociaux sur la santé des populations. Gradient social de santé Un des résultats principaux générés par les études Whitehall c'est qu'elles ont fait apparaître un gradient social de santé. Déterminants sociaux de la santé Les déterminants sociaux de la santé sont des circonstances de vie qui influencent la santé des populations et qui sont du ressort des politiques publiques, principalement. Les inégalités sociales rendent malade Une forte corrélation entre le statut social et la mortalité est démontrée par les analyses des données issues des Whitehall Studies, par de nombreux autres chercheurs, à travers le monde. Cet effet est depuis observé dans de nombreuses autres études et est nommé le . Santé des populations Le gradient social de santé n'est pas un phénomène limité à la fonction publique britannique : . Dans tous les pays développés, partout où les chercheurs ont eu des données à étudier, ils ont observé ce gradient social de santé liés aux inégalités sociales en matière de santé. Sir Marmot a présidé la Commission des déterminants sociaux de la santé (CSDH) de l'Organisation mondiale de la Santé, qui a été créée en 2005 et dont le rapport final a été publié en . Plus de trente ans d'études Le nom donné à ces études fait référence à une rue de Londres vue comme l'épicentre du gouvernement britannique ; la rue Whitehall. Ayant débuté en 1967, les cumulent à elles seules trente ans de recherche et d'accumulation de données longitudinales à analyser. Whitehall I La première étude a comparé le taux de mortalité des personnes dans l'environnement hautement stratifié de la fonction publique britannique; étude longitudinale portée sur 10 ans, qui a débuté en 1967 et réalisée sur âgés entre . Elle a montré qu'auprès des fonctionnaires britanniques la mortalité était près de trois fois plus élevée chez ceux ayant les postes les moins élevés au sein de l'organisation, comparativement à ceux qui ont les postes les plus élevés. Plus le poste est élevé dans la hierarchie en emploi, plus l'espérance de vie est élevée; elle décline en fonction d'un statut d'emploi plus bas. Par ailleurs, il a été établis que d'autres facteurs de risques tel que le tabagisme, n'affecte pas cette corrélation. L'étude a révélé des taux de mortalité plus élevés, toutes causes confondues, chez les hommes des catégories d'emploi inférieures. L'étude a également révélé un taux de mortalité plus élevé, dû spécifiquement aux maladies coronariennes chez les hommes ayant un statut d'emploi inférieur à ceux des hommes des classes supérieures. L'étude initiale a révélé que les statuts les plus bas sont clairement associés à une prévalence plus élevée de facteurs de risque significatifs. Ces facteurs de risque comprennent l’obésité, le tabagisme, le diabète une réduction du temps de loisirs, une activité physique moindre, une prévalence plus élevée de la maladie sous-jacente, une pression artérielle élevée et une taille réduite. La prise en compte de ces facteurs de risque compte pour au moins 40% des différences entre les strates de la fonction publique en matière de mortalité liée à une maladie cardiovasculaire. Après contrôle de ces facteurs de risque, le niveau de risque de mortalité par maladie cardiovasculaire du risque le plus faible était toujours de 2 pour 1 par rapport au niveau le plus élevé. En sommes, l'étude principale a permis de mettre en lumière une relation inverse entre la hiérarchie sociale en emplois et le risque de décès du à une coronaropathie; les hommes du niveau d'emploi le plus bas avaient un taux de mortalité trois fois plus élevé que ceux du niveau le plus élevé au cours de la période de suivi de dix ans. Le cancer du poumon et les maladies cardiovasculaires ont également suivi l'association inverse; ils sont associés davantage au statut social qu'au tabagisme. L'analyse de tous les facteurs de risque possible révèle qu'aucune des tendances considérées ne pouvait expliquer la différence du point de vue des maladies coronariennes, entre les classes d'emploi. La première étude a été réalisée par le département de statistique médicale et d'épidémiologie de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Les documents de l'étude peuvent être consultés aux archives de l'université. Whitehall II Environ vingt ans plus tard, compte tenu des retombées scientifiques, une seconde étude, la a été mise en place. La seconde étude a pris en compte les femmes, pour vérifier si un gradien de morbidité similaire à celui chez les hommes est observable; ce qui s'est avéré. Le gradient social de santé révélé par les se confirme pour diverses maladies: maladies cardiovasculaires, certains cancers et maladies pulmonaires chroniques, maladies gastro-intestinales, dépression, suicide, absentéisme pour cause de maladie, maux de dos et malaises généraux. Un défi majeur est de comprendre les causes de cette distribution sociale de tant de troubles de santé. Il s'agit d'une étude longitudinale et prospective portant sur femmes et hommes, tous employés dans les bureaux londoniens de la fonction publique britannique au moment de leur recrutement pour l'étude en 1985. La collecte initiale de données comprenait un questionnaire d'auto-évaluation. Depuis lors, plusieurs vagues de collecte de données ont été effectuées, comme l'indique le tableau suivant: L'association entre inégalité sociale et santé a encore été démontrée comme étant plus significative que les autres facteurs de risques établis (cholestérol sérique élevé, hypertension, obésité, exercice, tabagisme et consommation d'alcool). L’équipe de recherche des dispose d’une politique de partage des données permettant aux chercheurs d’autres institutions d’utiliser leurs données. Explications et implications En premier lieu, les catégories d'emploi les plus basses dans la hiérarchie d'emploi sont plus susceptibles de présenter davantage de facteurs de risque de coronaropathie: une propension à fumer, un rapport hauteur / poids plus bas, une réduction du temps de loisir et une pression artérielle élevée. Cependant, même après normalisation de ces facteurs de risque, les catégories d'emploi les plus basses restent plus sujet aux maladies coronariennes. Hiérarchie sociale et stress chronique Plusieurs chercheurs ont pointé le cortisol, une hormone produite par le corps, en réponse au stress en tant que cause de cette inégalité face aux risques sur la santé. La libération de cortisol a pour effet de réduire l’efficacité du système immunitaire en sollicitant les lymphocytes. Un organisme ayant un système immunitaire temporairement supprimé ou limité sera moins en mesure de prévenir les maladies coronariennes. Des études sur le niveau de cortisol au réveil (Cortisol awakening response) tendent à confirmer l'importance du cortisol; les travailleurs n'ont montré aucune différence significative entre les niveaux de cortisol au réveil, quelle que soit leur position socio-économique, cependant, les catégories d'emploi les plus basses affichent des niveaux nettement plus élevés trente minutes plus tard, surtout lorsqu'il s'agit d'une journée de travail. Les chercheurs ont conclu que cela est dû au stress chronique et à son anticipation. Les résultats apparaissent contre-intuitifs car il est courant de supposer que ceux qui ont de plus grandes responsabilités en matière de décision vivent plus de stress que ceux qui n'ont pas les plus importantes responsabilité sur les épaules. Cependant, le stress vécu par ceux situés au bas de l'échelle sociale échappent davantage à leur contrôle, que celui vécu par ceux en haut de la hiérarchie sociale; ne pas avoir à subir des ordres sur la façon d'accomplir une tâche, entraîne une fréquence cardiaque plus basse, des hormones de stress et une pression artérielle plus basse que lorsqu'on se fait dire comment et quand faire son travail. Une étude finlandaise qui s'est penchée plus en détail sur le stress des travailleurs a déterminé que l'"autonomie décisionnelle" était un facteur de risque moins important que le manque de prévisibilité du travail. Dans cette étude, la prévisibilité est définie comme une stabilité élevée au travail et l'absence de changements inattendus, qui s'est avérée étroitement corrélée au niveau d'emploi; plus le statut est élevé moins le niveau de stresse est important. D'autres arguments soutiennent que, du fait qu'il existe une forte corrélation entre un statut d'emploi faible et le stress à domicile, le stress dû à un manque de contrôle au travail ne peut expliquer la corrélation établis. Dans ce type de raisonnement, le salaire pourrait contribuer de manière significative au stress chronique. Ceux qui ont moins de ressources ont plus de difficulté à joindre les deux bouts; ce qui engendre une situation qui peut être source d’anxiété chronique. De plus ces derniers peuvent plus difficilement décrocher de leur quotidien et reçoivent moins de reconnaissance pour leur travail. Le stress lié à une performance dont les résultats ont des retombées gratifiantes pourrait différer du stress chronique causé par la précarité, particulièrement dans la durée de l'émission de cortisol. La théorie impliquant le cortisol repose sur une contribution pathogène à la maladie coronarienne et sur l’incapacité du corps stressé à la combattre. Bien que les n'aient pas permis d'établir de corrélation entre la charge en agents pathogènes et le statut socio-économique, d'autres études dans différentes parties du monde ont établi cette corrélation. Une alternative à l'explication du cortisol est que l'estime de soi est un facteur déterminant et que le lien entre les réalisations professionnelles et l'estime de soi expliquerait le gradient de santé. L'étude à l'appui de cette hypothèse a mis en corrélation une faible estime de soi chez les sujets du test, une réduction plus importante de la variabilité de la fréquence cardiaque et une fréquence cardiaque plus élevée en général, lors de tâches stressantes; ce qui représente un facteurs de risque de maladie coronarienne établis. En 2020, le phénomène mis en lumière par les études n’est pas totalement compris. Il est clair que le stress est associé à un risque plus élevé de maladie coronarienne, mais il en va de même de nombreux autres facteurs non traditionnels. Quelle que soit la cause exacte pour laquelle la maladie coronarienne est plus fréquente dans les classes d'emploi inférieures, les résultats des études de Whitehall ont considérablement modifié la façon dont certains médecins abordent l'évaluation du risque de maladie cardiaque, en reconnaissant les effets des facteurs de stress psychosociaux sur l'organisme Exceptions Certaines situations viennent contredire la règle d'inversion, comme dans le cas de la prévalence du cancer du sein chez les femmes ayant un statut social plus élevé; ce qui signifit que le gradient de santé n'est pas valide pour expliquer ce phénomène. Notes et références Notes Références Voir aussi Déterminant de santé Inégalité sociale Liens externes Santé publique Stratification sociale Sociologie de la santé Épidémiologie
Rachel Summers
Rachel Summers (aussi connue comme Rachel Grey) est une super-héroïne évoluant dans l'univers Marvel de la maison d'édition Marvel Comics. Créé par le scénariste Chris Claremont et les dessinateurs John Byrne et John Romita Jr., le personnage de fiction apparaît pour la première fois dans le comic book Uncanny X-Men #141 en janvier 1981 dans l'histoire « Day of Future past » (Futur antérieur en VF). Membre des X-Men, Rachel Summers est la fille de Jean Grey (Marvel Girl / Phénix) et de Scott Summers (Cyclope). Elle a utilisé les noms de code Phénix (Phoenix, comme celui de sa mère), Marvel Girl, avant d'adopter plus tard son propre nom de code Prestige. Rachel Summers est le troisième personnage à porter le nom de code Marvel Girl. La première était sa mère Jean Grey, à l'époque des premiers X-Men ; la seconde était Valeria Richards. Biographie du personnage Origines Le personnage de Rachel Summers provient du futur d'une réalité alternative de l'univers Marvel (la Terre-811) qui sert de cadre à l'histoire « Days of Future Past », dans laquelle Scott Summers (Cyclope) et Jean Grey, deux membres des X-Men, ont eu une fille. Cette réalité se situe dans un futur hypothétique en 2013. Dans ce futur, Rachel apparaît aux côtés d'un groupe de résistants de la Terre-811, un univers dystopique dans lequel les humains ont asservi les mutants. Elle est la compagne d'une version adulte du personnage de Franklin Richards. Afin d'éviter l'évènement-clé qui conduira à cet avenir dystopique (l'assassinat du sénateur en 1980), elle se sert de ses pouvoirs télépathiques pour renvoyer dans le passé en 1980 la conscience de Kate Pryde (« Kitty » Pryde), équivalent futur de la jeune mutante Étincelle (Sprite ou Shadowcat en VO) qui, dans cette réalité, est la chef de la résistance mutante. Rachel apparaît ensuite dans le présent de l'univers Marvel (Terre-616) dans les séries Uncanny X-Men et New Mutants, mais les circonstances précises de son arrivée ne seront développées que plus tard dans les épisodes de la série Excalibur. Dans l'avenir de Days of Future Past, Rachel Summers a été capturée peu après l'assassinat du professeur Charles Xavier (le chef des X-Men) et a subi un conditionnement mental faisant d'elle un « limier », un chasseur de mutant au service d'Ahab (Roderick Campbell) du programme . La résistance menée par Kate Pryde libère Rachel, qui rejoint le mouvement. Lors d'un assaut, se sachant encerclée, Kate Pryde déclenche une suggestion post-hypnotique implantée en Rachel par les mots « Phénix Noir ». Celle-ci est alors propulsée dans le passé, soit dans le présent de l'univers Marvel. Elle rejoint rapidement l'équipe des X-Men tout en faisant preuve d'une violence démesurée : Magnéto, alors membre tacite des X-Men, l'empêche de supprimer deux hommes qui avaient tenté d'éliminer Xavier dans cette réalité. Revendiquant l'héritage de sa mère Jean Grey (à cette époque, aussi supposée décédée sur la Terre-616) et investie du pouvoir du Phénix (la ), elle mettra tout de suite à l'épreuve ses pouvoirs en s'opposant au Beyonder, un être omnipotent. Pour ce faire, elle absorbe l'énergie vitale de ses compagnons, malgré les réticences de certains d'entre eux. Cet acte est vécu par ceux-ci comme une trahison. Pour se racheter et venger sa mère, Rachel décide de prendre d'assaut le Club des Damnés et prend pour cible la mutante Selene, la Reine Noire du club. Wolverine, affaibli par Rachel, n'a d'autre choix pour protéger la Reine Noire que d'étriper Rachel. Celle-ci, mortellement blessée, s'enfuit alors que les X-Men et le Club des Damnés s'unissent pour contrer Nemrod. lui apparaît alors en lui ouvrant les portes du Body Shop, lui promettant la guérison et une vie meilleure. Dans l'équipe Excalibur Rachel Summers réapparaît dans la première série Excalibur. Spirale a en fait mené Rachel à (du Mojoverse, une autre réalité de l'univers Marvel), un tyran obsédé par l'outil médiatique qui a fait de la jeune femme sa « star », de fait son esclave. Après avoir été témoin de la « mort » des X-Men à Dallas, Kitty Pryde rêve de ceux-ci sur le plateau-télé de Mojo, plateau sur lequel Rachel fait une apparition, enchaînée. Kitty parvient à la libérer. Rachel apparaît quelques instants après sur la Terre, pourchassée par les Lycaons, les chiens de garde de Mojo. Kitty Pryde, Diablo, Captain Britain et Meggan s'unissent pour la protéger. Les cinq héros formeront ensuite l'équipe Excalibur pour perpétuer le rêve de Charles Xavier en lieu et place des X-Men, portés disparus et supposés morts. L'apparition de , incarnation de la Mort et par là-même antithèse du Phénix, s'avère traumatisante pour Rachel qui sombre dans la catatonie. Elle est recueillie par la force Phénix qui tentera de la guérir. Rétablie, Rachel rejoint Excalibur pour une nouvelle confrontation avec le futur de Days of Future past afin d'aider la résistance à prendre le pas sur Ahab et les Sentinelles. L'équipe est cependant séparée lors du retour au temps présent et Captain Britain est piégé dans le temps. Rachel décide de se sacrifier pour lui permettre de revenir. Cette opération la propulse dans un autre futur, celui de Cable et des Askani. Rachel devient la fondatrice du mouvement des Askani en lutte contre un monde régi par Apocalypse et son fils adoptif Stryfe. Le jeune Cable, qu'elle enverra chercher dans le présent pour le sauver d'un virus qui manque de le tuer, assistera adolescent aux derniers instants d'une Rachel âgée et affaiblie par les années avant de renverser lui-même Apocalypse. Dans le présent, Cable parviendra à mettre fin à la menace d'Apocalypse lors de l'histoire « À la recherche de Cyclope ». Le futur dans lequel fut projetée Rachel est ainsi annulé, et celle-ci est retenue aux confins du temps. Libérée par Cable, elle tente de s'éloigner de la vie super-héroïque pour un temps et s’inscrit à une université. Elle est cependant capturée et asservie par Elias Bogan, ennemi des X-Treme X-Men qui l'utilise pour corrompre ses anciens compagnons. Marvel Girl Une fois libérée, Rachel Summers revient au sein des X-Men peu après la mort de sa mère. Empruntant le nom de code originel de Jean Grey (Marvel Girl), elle rejoint les XSE (X-Treme Sanctions Executive). Elle se heurte cependant à de nombreuses reprises à Emma Frost, la directrice de l'École et compagne de Scott Summers, le « père » de Rachel, pour des griefs personnels (la collaboration passée d'Emma avec le Club des Damnés, responsable de la déchéance du premier Phénix, la relation quasi adultère d'Emma et de Cyclope du vivant de Jean Grey, etc.). Récemment, Rachel a été la victime d'attaques de la part d'agents de l'empire Shi'ar qui avaient pour but d'éradiquer la menace du Phénix. Pour ce faire, ceux-ci ont éliminé l'ensemble de la famille Grey et marqué Rachel, de manière à pouvoir la localiser et la traquer à tout moment. Jurant tout d'abord de venger sa famille, elle accepte de remettre les assassins aux autorités. Elle est également capturée et utilisée par le mystérieux Vulcan afin de révéler la face cachée de Xavier. War of Kings Aidée d'Havok et Polaris, Rachel prend part à la Guerre opposant les Shi'ar et les Kree, alors dirigés par Flèche noire des Inhumains. Elle tue Blackcloack, le chef du Commando de la Mort Shi'ar responsable du massacre de sa famille. Famille Scott Summers (Cyclope) et Jean Grey (Marvel Girl / Phénix)(parents dans une réalité alternative, décédés) Franklin Richards (époux dans une réalité alternative, décédé) Christopher Summers et Katherine Ann Summers (grands-parents paternels alternatifs, décédés) John et Elaine Grey (grands-parents maternels alternatifs, décédés) Nathan Summers (Cable, demi-frère alternatif) Stryfe (demi-frère alternatif, clone de Nathan Summers) Nate Grey (X-Man, frère génétique alternatif) Ruby Summers (demi-sœur alternative) Alex et Gabriel Summers (Havok et Vulcain, oncles paternels alternatifs) Jonathan Reed Richards (Hyperstorm) David Richards et Dream Summers (enfants alternatifs de différentes réalités, eus avec Franklin Richards) Pouvoirs et capacités Rachel Summers est une mutante qui possède les mêmes pouvoirs que sa mère Jean Grey, à savoir la télékinésie et la télépathie. Pendant un temps, elle a été le réceptacle de l'entité cosmique connue sous le nom de Phénix (ou ), comme sa mère. En complément de ses pouvoirs, elle possède la force normale d’une femme de son âge et de sa constitution qui s’entraîne physiquement de manière régulière. Rachel peut passer physiquement dans des « trous de temps ». Cette capacité, qu'elle utilise rarement, est partagée par son frère alternatif, Cable. Elle peut aussi envoyer son esprit (ou celui d'autrui) dans le temps (elle l'a fait pour Kate Pryde pendant la saga Days of Future Past). Notes et références Liens externes Marvel Girl (Rachel Summers) sur Marvel.com Marvel Girl (Rachel Summers) sur Marvel-world.com Membre des X-Men Épiscopalien de fiction Personnage de fiction féminin Personnage créé par Chris Claremont Personnage créé par John Byrne
Contenu (médias)
Dans l'édition, l'art et la communication, le contenu est l'information, ou la proposition d'une expérience, qui est destinée au public, ou à un utilisateur final . Le contenu « doit être exprimé par l'intermédiaire d'un médium, comme la parole, l'écriture, ou une forme artistique ». Il est délivré via de nombreux médias : l'Internet, la presse imprimée, le cinéma, la télévision, la radio, les téléphones mobiles, les CD audio, les livres, les livres numériques, les événements en direct (discours, conférences, représentations scéniques), etc. Valeur du contenu « Contenu » renvoie aux informations fournies par le biais du médium et au support sur lequel il est délivré. Mais cependant le support n'apporte pas ou peu de valeur à l'utilisateur final sans les informations qui composent ce contenu. L'auteur, le producteur ou l'éditeur d'une source originale d'informations (ou d'une expérience) est directement crédité ou non de la valeur totale qu'atteint ce contenu dans un contexte spécifique. Par exemple, une partie d'un article original (tel que son titre) peut s'afficher comme résultat dans un moteur de recherche à la suite de la requête d'un utilisateur, ou elle est associée avec des titres d'autres publications, informations ou publicités. La valeur que le titre acquiert au sein de ce groupe peut être très différente de la valeur qu'il avait en tant que contenu dans son article d'origine. Le contenu peut influencer d'autres auteurs qui créent leur propre contenu, parfois d'une manière dont l'auteur premier ne pouvait imaginer. Cette opportunité conduit les utilisateurs à développer leur propres contenus à partir de contenus déjà existant. Une grande partie des contenus des médias sociaux est dérivée de cette manière, en recyclant efficacement ces mêmes contenus sous une forme légèrement différente, complétés par les options offertes aux utilisateurs en tant que médiums (« user innovation » : contenu généré par les utilisateurs ou user-generated content, production participative ou crowdsourcing, appropriation d’outils technologiques ou domestication etc.) Marshall McLuhan, philosophe de la communication, annonçait dans son essai Pour comprendre les médias : les prolongements technologiques de l'homme en 1964 que le médium est une « extension de l’homme ». Par sa célèbre citation « le médium est le message », il soulignait que le canal par lequel l'information est délivrée affecte la façon dont l'utilisateur final perçoit ce contenu, et que l'important est finalement moins sa signification que son impact sur le corps social. Le contenu est la base de stratégies marketing digitales, où l'idée de valeur apportée par le contenu est une notion fondamentale : moins le contenu a d'utilité pour les lecteurs, moins il en aura pour la marque. De façon très schématique, un contenu de valeur bénéficie d'une bonne optimisation dans les moteurs de recherche (SEO) et un gain de notoriété pour sa source (par exemple le site qui le publie), en plus des possibilités traditionnelles de monétisation. Ce triple avantage (pour l'utilisateur, pour les moteurs de recherche, pour la marque) est à la base du marketing de contenu (Content Marketing). Cela peut affecter les choix éditoriaux des médias et favoriser certaines pratiques, comme la culture des liens-retour (linkbaiting), le marketing « entrant » (Inbound Marketing), le ciblage géographique (geotargeting), etc. Les effets de la technologie sur le contenu Traditionnellement le contenu est édité et adapté à un public ciblé par des rédacteurs, des auteurs ou tous types de créateurs de contenus. Cependant tous les contenus d'information ne nécessitent pas d'élaboration ou de révision créatives. Grâce aux développements technologiques, le mouvement instantané des informations venues de chaque coin du globe contracte toujours un peu plus le village planétaire, cher à McLuhan . L'omniprésence des smartphones, l'émergence de tous types de capteurs automatisés (automated sensors) permettent aux nouvelles technologies nourries par énergie électrique d'enregistrer des événements n'importe où , de les convertir et de les publier via les pure players de l'Internet et les médias sociaux, afin d'atteindre un public potentiellement mondial. Ces informations enregistrées et transmises peuvent être appelées « contenus ». Le contenu n'est donc plus seulement le produit d'une source connue ; Les nouvelles technologies ont rendu les sources primaires plus facilement accessibles à tous. On comparera à titre d'exemple les différences entre un article sur un discours prononcé par un politicien écrit par un journaliste qui y a assisté, et la vidéo du même discours. Les technologies de production et de diffusion des médias peuvent potentiellement améliorer la valeur du contenu en le formatant, en filtrant et combinant des sources originales, pour le destiner à différents publics, dans de différents contextes. La plus grande valeur s'obtient généralement à travers une telle refonte dynamique du contenu, en temps réel, pour un public spécifique, en prenant compte des tendances qui alimentent son intérêt. Moins l'accent est mis sur la valeur de la forme originale du contenu en stock, plus sera soulignée la nécessité de sa réaffectation, sa réutilisation et son redéploiement rapide. De nombreux éditeurs et producteurs de médias sont ainsi amener à reconsidérer leur fonction principale, moins comme concepteurs que comme des transformateurs de contenus. Il apparait que des médias qui travaillaient historiquement dans publication d'imprimés s'attachent maintenant à utiliser des bases de données et des solutions logicielles pour combiner des contenus issues de sources diverses en vue de toucher une plus grande variété d'audiences. Critiques Si le mot « contenu » est largement entré dans le vocabulaire professionnel du monde du marketing et des médias, il peut être vu comme réducteur voire péjoratif, surtout dans les univers de la presse et des arts (on se souviendra du grand intérêt de McLuhan pour les arts comme médiums de la communication). Des auteurs soulignent l'ambiguïté entre information de presse et contenu, se méfient de son implication marketing, dénoncent une mauvaise concurrence et un nivellement par le bas. Articles connexes Auteur Contenu généré par les utilisateurs Inbound Marketing Journalisme en ligne Marketing de contenu Marshall MacLuhan Médias de masse Pour comprendre les médias Système de gestion de contenu Références Sciences de l'information et de la communication Marketing
Prince-Edward (ancienne circonscription fédérale)
Prince-Edward (initialement connue sous le nom de Prince Edouard) fut une circonscription électorale fédérale de l'Ontario, représentée de 1867 à 1904. C'est l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1876 qui créa le district électoral de Prince Edouard. Prince Edouard devint Prince-Edward en 1903. Abolie en 1924, elle fut incorporée dans Prince Edward—Lennox. Une nouvelle circonscription de Prince Edward est a été créée en 1976 avec des parties d'Hastings et de Prince Edward—Hastings. Celle-ci fut fusionnée dans Prince Edward—Hastings avant les élections de 1979. Géographie En 1867, la circonscription de Prince Edouard comprenait : Le comté de Prince Edward Députés 1867-1878 — Walter Ross, PLC 1878-1882 — James Simeon McCuaig, CON 1882-1891 — John Milton Platt, PLC 1891-1896 — Archibald Campbell Miller, CON 1896-1900 — William Varney Pettet, Patrons of Industry 1900-1908 — George Oscar Alcorn, CON 1908-1911 — Morley Currie, PLC 1911-1921 — William Bernard Rickart Hepburn, CON 1921-1925 — John Hubbs, CON CON = Parti conservateur du Canada (ancien) PLC = Parti libéral du Canada Liens externes Circonscription de Prince Edouard — 1867 à 1903 Circonscription de Prince-Edward — 1903 à 1924 Circonscription de Prince Edward — 1976 à 1978 Ancienne circonscription fédérale en Ontario
Dépôt fiduciaire
Un dépôt fiduciaire ou compte escrow (en anglais ) est un arrangement conclu en vertu de dispositions contractuelles entre les diverses parties d'une transaction et pour lequel un tiers de confiance indépendant reçoit et débourse l'argent ou les documents pour les diverses parties prenant part à la transaction. D'origine anglo-saxonne, le dépôt fiduciaire est un mode de paiement qui cherche à réduire le risque inhérent à une transaction entre deux parties qui se méfient l'une de l'autre. Il présente certainement des avantages, comme le partage des risques entre l'acheteur et le vendeur. Mais aussi des inconvénients : souvent les montants à déposer sont limités. Comme moyen de paiement, il ressemble à la lettre de crédit documentaire. La différence c’est qu'à l'escrow, la troisième partie intervenant dans l’échange entre l’acheteur et le vendeur n’est pas forcément une banque. En vertu du postulat de la liberté contractuelle, toute personne peut être désignée et exercer comme le tiers de confiance. Ce mode de paiement est de plus en plus utilisé en e-commerce, entre autres secteurs comme l'immobilier ou la propriété intellectuelle. Lexique juridique Droit immobilier Finances personnelles
Orbigny-au-Val
Orbigny-au-Val est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est. A coter de ORBINY au MONT Géographie Urbanisme Typologie Orbigny-au-Val est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Langres, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,9 %), terres arables (19,3 %), forêts (16,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,8 %), zones urbanisées (3,7 %), eaux continentales (1,8 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Histoire Politique et administration Liste des maires Population et société Démographie Économie Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Église Saint-Rémy du , inscrite au titre des monuments historiques. Personnalités liées à la commune Nelly Feld, née Toussenel (1915-1987), résistante communiste française ; Voir aussi Bibliographie Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne. Dictionnaire géographique, statistique, historique et biographique de ce département, Chaumont, 1858. Réédité. Articles connexes Liste des communes de la Haute-Marne Liens externes Orbigny-au-Val sur le site de la CC du Grand Langres Orbigny-au-Val sur le site de l'Institut géographique national Notes et références Notes Références Orbigny-au-Val Aire urbaine de Langres
Kałęczyn
Kałęczyn est le nom de : Toponymie en Pologne: dans la voïvodie de Mazovie Kałęczyn, village du powiat de Ciechanów Kałęczyn, village du powiat de Grodzisk Mazowiecki Kałęczyn, village du powiat de Maków Kałęczyn, village du powiat d'Ostrów Mazowiecka Kałęczyn, village du powiat de Pułtusk Kałęczyn, village du powiat de Węgrów dans la voïvodie de Podlachie Kałęczyn, village dans la voïvodie de Varmie-Mazurie Kałęczyn, village
Saint-Martin-de-Brômes
Saint-Martin-de-Brômes (Sant-Martin en occitan provençal) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Saint-Martinômes ou . Géographie Le village est à une altitude de . Géologie Relief Hydrographie La commune est traversée par le Colostre : son confluent avec le Verdon est un site inscrit. Environnement La commune compte de bois et forêts, soit 63 % de sa superficie. Transports Voies routières La commune est desservie par les routes départementales et . Services autocars Lignes régionales, réseau Zou ! Saint-Martin-de-Brômes est desservie par une ligne express régionale Zou ! : Lignes intercommunales Le village est relié par deux lignes intercommunales du réseau Trans'Agglo : Lignes scolaires Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier le collège de Riez ainsi que les lycées et collèges de Manosque. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, d'autres ont été rajoutées. Risques naturels et technologiques Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Valensole auquel appartient Saint-Martin-de-Brômes est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 3 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Saint-Martin-de-Brômes est également exposée à trois autres risques naturels : feu de forêt ; inondation ; mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort. La commune de Saint-Martin-de-Brômes est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de rupture de barrage. Quatre barrages menacent une partie restreinte du territoire de Saint-Martin-de-Brômes : les barrages de Castillon, Sainte-Croix, de Quinson et de Gréoux. Le premier ne menace la commune que d’une inondation forte, comparable aux très fortes crues du Verdon : de plus, l’onde de submersion mettrait plus de deux heures à parvenir à Saint-Martin-de-Brômes. Les autres barrages, plus proches, et surtout le barrage de Sainte-Croix, au réservoir beaucoup plus volumineux, causeraient des submersions plus importantes. Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1998 pour les risques d’inondation et de séisme et le Dicrim existe depuis 2011. Deux incendies, le 7 août 2005, détruisent de forêt, en touchant également les communes de Quinson, Manosque et Esparron-de-Verdon. Toponymie Le nom du village apparaît pour la première fois en 1042 (ecclesiam. de Brumeç), puis vers 1064-1079, sous le nom de Sancti Martini de Bromezes, forme occitane du nom de saint Martin de Tours, qui a été francisée par la suite. Le toponyme Brumeç est préceltique, et sa signification très probablement liée à un cours d’eau. Urbanisme Typologie Saint-Martin-de-Brômes est une commune rurale. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,7 %), terres arables (14,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,4 %), zones agricoles hétérogènes (11,9 %), zones urbanisées (2,3 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Économie Agriculture Bien que Saint-Martin-de-Brômes soit inclus dans le périmètre de l’appellation d'origine contrôlée (AOC) du vin de Pierrevert, la vigne n’y est pas cultivée. Jusqu’au milieu du , la vigne était cultivée dans la commune, mais uniquement pour l’autoconsommation. La culture de l’olivier est une des principales de la commune. Alors que la production d’huile d’olive était importante jusqu’au début du (avec pieds), elle connait un fort déclin pour finir, avec seulement 3400 pieds en 1994. Sa culture, pratiquée dans la commune depuis des siècles, est limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des : à Saint-Martin-de-Brômes, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole. Activités de services Histoire Protohistoire L'oppidum de Buffe-Arnaud, celto-ligure et fouillé en 1992, lors de travaux sur la RD 952, est la plus ancienne agglomération présente sur le territoire de la commune. Il est situé au confluent du Colostre et du Verdon : les escarpements formés par ces rivières le défendent sur trois côtés, un mur de pierres liées à la terre sur le dernier. Il est occupé du au milieu du . De 450 environ av. J.-C. jusqu’en 225, l’oppidum ne livre plus de traces d’occupation ; il est ensuite à nouveau habité au jusqu'à la conquête romaine, à la fin du Une tour-porche montre que l'oppidum était sous l'influence des colonies grecques de la côte. Il a été assiégé par les Romains en 124 av. J.-C.. Un autre oppidum se trouvait en vis-à-vis de celui-ci, au Bas-Défends, mais n'a été que rapidement fouillé en 1996. Antiquité La commune a livré des vestiges de l’occupation romaine : tombes et sarcophages de plomb exposés au musée (début du ), arènes, milliaire de Carus. Elle se trouvait sur la voie allant de Riez (Colonia Julia Augusta Apollinarium Reiorum) à Aix-en-Provence. Moyen Âge et Ancien Régime Au début du II millénaire, le territoire de la commune est appelé vallée d’Archincosco, et était sous la domination d’un ministral, jusqu’à la fin du . Le premier site d’implantation de la communauté est le castrum de Notre-Dame, situé actuellement dans la commune d’Allemagne-en-Provence. Le castrum était détenu par abbaye Saint-Victor de Marseille, qui confiait l’administration de la seigneurie à un laïc. L’abbaye Saint-Victor de Marseille possède également l’église de Saint-Martin, celle de Saint-Pierre-d’Archincosco, qu’elle reçoit du ministral avec la tasque (redevance semblable à la taille) avec des terres et d’autres droits. Elle possède aussi deux fiefs, à Saint-Martin et à Brômes, et y était représenté par plusieurs seigneurs. Les Castellane y sont seigneurs de 1227 à 1673, les leur succédant au . Période contemporaine Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Brômes. Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 7 habitants de Saint-Martin-de-Brômes sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie. Comme de nombreuses communes du département, Saint-Martin-de-Brômes se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu. La même instruction est donnée aux filles, bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve. Héraldique Politique et administration Intercommunalité Saint-Martin-de-Brômes fait partie : de 2002 à 2013, de la communauté de communes Luberon Durance Verdon ; depuis le , de la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon Agglomération. Municipalité Budget et fiscalité 2015 En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi : total des produits de fonctionnement : , soit par habitant ; total des charges de fonctionnement : , soit par habitant ; total des ressources d’investissement : , soit par habitant ; total des emplois d’investissement : , soit par habitant. endettement : , soit par habitant. Avec les taux de fiscalité suivants : taxe d’habitation : 10,53 % ; taxe foncière sur les propriétés bâties : 19,10 % ; taxe foncière sur les propriétés non bâties : 87,86 % ; taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ; cotisation foncière des entreprises : 0,00 %. Enseignement La commune est dotée d’une école primaire. Environnement et recyclage La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon. Économie Emploi Entreprises, commerces, activités artistiques Commerces, artisans et entreprises sur la commune. Sculpteur et peintre Tourisme Démographie L’histoire démographique de Saint-Martin-de-Brômes, après la saignée des et le long mouvement de croissance jusqu’au début du , est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure des années 1810 à 1856. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1926, la commune a perdu la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1831. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1960. Depuis, la commune a connu une forte croissance, triplant sa population et rejoignant le maximum d'il y a presque deux siècles. Lieux et monuments La tour de l’Horloge ou des Templiers est un donjon des Castellane. Une maison de la rue principale possède une baie géminée du , dont les chapiteaux sont sculptés de feuillages très découpés. D’autres maisons de la même rue datent du ou du s. Le pont sur l’affluent du Colostre, à 1,5 km du village en direction d’Allemagne, en contrehaut de la RD 952, est construit après 1650, voire au . Il est constitué d’une arche en plein cintre. Ses arcs de tête sont doublés par des arcs en pierres taillées de façon plus fruste. L’église paroissiale Saint-Martin, assez trapue, est un ancien prieuré de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. La nef à trois travées voûtée en berceau et l’abside, datent du début du . Au , elle est agrandie d'un collatéral sud au (sous croisée d'ogives), puis d'une chapelle au Nord et d'un clocher à sommet pyramidal au XV ou au . Le bâtiment est classé monument historique. Les tableaux, dus à un artiste local, Esprit Michel Gibelin, qui les a peint entre 1890 et 1897, sont classés monuments historiques au titre objet. Le musée archéologique (depuis 1972) recèle deux tombeaux dont un comprenait un sarcophage de plomb, mis au jour en 1972 lors des travaux sur la RD 952, et datant de la première moitié du . la borne milliaire retrouvée sur la commune, qui porte le n° 14 et le nom de l'empereur Carus) est en dépôt au musée de Riez. Place de la Libération ombragée (site inscrit). Cimetière mérovingien au ravin de Pinet. Monument aux morts. Vie locale Un réseau associatif très complet œuvre sur la commune. Cultes Culte catholique dans l'église Saint-Martin. Environnement 682 taxons terminaux (espèces et infra-espèces) ont été recensés sur le territoire de la commune. Sports Santé La commune dispose de : un Kinésithérapeute, un cabinet de soins infirmiers. Transports en commun La ville de Saint-Martin-de-Brômes est desservie par la ligne de bus entre Riez et Manosque. Une connexion est faite à Manosque avec la gare SNCF, et la gare routière. Il existe aussi un service d'autocars régionaux (autocars Sumian, à Gréoux-les-Bains) qui relie 3 fois par jour sauf le Dimanche et les jours fériés Riez à Marseille en passant par St-Martin de Brômes, Gréoux, Vinon et Aix-en-Provence. Une correspondance existe à Aix-en-Provencepour la gare d'Aix TGV et l'aéroport Marseille-Provence. Personnalités liées à la commune Voir aussi Articles connexes Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence Huile d'olive de Provence AOC Liens externes Saint-Martin-de-Brômes sur le site de l'Institut géographique national (archive) Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes Sources Bibliographie Saint-Martin-de-Brômes, par Daniel Thiery Saint-Martin-de-Brômes, Bas-Défends (Le) ; Bas-Deffends (Le), Age du Fer, sur Patrimages Drac Paca Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet . Notes Références Commune dans les Alpes-de-Haute-Provence Commune dans l'arrondissement de Forcalquier Commune membre du Parc naturel régional du Verdon
Association des traducteurs/adaptateurs de l'audiovisuel
L’Association des traducteurs/adaptateurs de l’audiovisuel (ATAA) est une association française loi de 1901 créée en 2006. Historique L'ATAA a vu le jour à l’initiative d’un petit groupe de professionnels à l’été 2006 pour « unir les traducteurs de l’audiovisuel en promouvant l’échange et le dialogue, défendre leurs intérêts économiques, œuvrer à la reconnaissance de la profession et rendre visible l’importance culturelle de la traduction audiovisuelle ». Il n’existait pas, auparavant, d’association de traducteurs spécifiquement consacrée à la traduction/adaptation audiovisuelle. En effet, l’Association des traducteurs littéraires de France représente principalement les traducteurs d’édition, la Société française des traducteurs regroupe « experts judiciaires, interprètes de conférence, traducteurs techniques et littéraires », tandis que le Syndicat national des auteurs et des compositeurs représente certes les auteurs de doublage et de sous-titrage, mais parmi d’autres catégories d’auteurs. En 2020, l’ATAA compte plus de . Métiers représentés L’ATAA regroupe des professionnels qui traduisent et adaptent des œuvres audiovisuelles (longs métrages, séries, documentaires, etc.) pour le cinéma, la télévision, l’édition DVD ou encore la VoD. La traduction/adaptation peut prendre les formes suivantes : Sous-titrage : affichage de la traduction des propos prononcés au bas de l’écran, sur une ou deux lignes. Doublage : substitution à la langue originale de l’œuvre d’une autre langue, avec une contrainte de synchronisme. Voice-over (réservé en France aux documentaires, reportages et émissions de télé-réalité) : superposition d’une voix française sur la voix des intervenants d’origine, sans contrainte de synchronisme. Ces traducteurs/adaptateurs travaillent en France sous statut d’auteur, conformément au Code de la propriété intellectuelle qui dispose que « les auteurs de traductions […] des œuvres de l'esprit jouissent de la protection instituée par le présent code sans préjudice des droits de l'auteur de l'œuvre originale ». L’ATAA accueille aussi des auteurs d'audiodescription, ainsi que des adaptateurs de sous-titrage à destination des sourds et malentendants, bien que le statut de ces derniers soit souvent différent, car nombre de traducteurs/adaptateurs de sous-titrage de traduction font également du sous-titrage sourds et malentendants, les logiciels utilisés et les clients étant souvent les mêmes. Langues représentées Les langues source représentées parmi les membres de l’association sont : l’allemand, l’anglais, l’arabe, le catalan, le chinois, le coréen, le danois, l’espagnol, le finnois, le français, le grec, le hindi, le hongrois, l’indonésien, l’italien, le japonais, le néerlandais, le népalais, l'ourdou, le persan, le polonais, le portugais, le roumain, le russe, le serbo-croate, le suédois, le suisse allemand, le tchèque, le thaï, le turc et l’ukrainien. Bien que l’association soit basée en France, les langues cibles de ses adhérents comportent, outre le français : l’allemand, l’anglais, l’arabe, le chinois, le coréen, le danois, l’espagnol, le finnois, l’indonésien, l’italien, le néerlandais, le polonais, le portugais, le roumain, le russe, le serbo-croate, le suédois, le tchèque et le turc. Fonctionnement L’ATAA dispose d’un conseil d’administration qui compte une dizaine de membres bénévoles élus chaque année lors de l’assemblée générale de l’association qui se tient en avril. Elle a connu cinq présidences successives : Estelle Renard (2006-2010), Anaïs Duchet (2010-2013), Juliette De La Cruz (2013-2017), Ian Burley (2017-2019), Isabelle Miller (depuis 2020). L’association organise deux soirées « portes ouvertes » par an. Depuis 2012, la seconde de ces soirées annuelles est consacrée aux Prix remis par l’association. Actions Outre la mise à disposition d’un site qui propose plusieurs pages d’informations pour les traducteurs/adaptateurs, l’ATAA : est régulièrement en contact avec les étudiants et les universités, notamment grâce à des interventions annuelles dans les formations préparant à la traduction/adaptation audiovisuelle ; dialogue avec les autres maillons de la chaîne audiovisuelle, ce dont témoignent la publication d’un guide « Faire adapter une œuvre audiovisuelle : ce qu’il faut savoir » en 2010 et la signature de la « Charte des bons usages entre les auteurs, les prestataires techniques et les commanditaires du doublage et du sous-titrage » sous l’égide du CNC en 2011 ; est présente dans les colloques français ou internationaux consacrés à la traduction, audiovisuelle ou non, tels que « Media for All », « », « Journée d’étude Traductologie de plein champ », « La traduction et réception de films multilingues » ; entretient des liens avec les autres associations de traducteurs et est ainsi membre fondateur, depuis 2011, de l’association AudioVisual Translators Europe (AVTE) qui fédère sept associations professionnelles européennes de traducteurs/adaptateurs de l’audiovisuel. Prix de l'adaptation en sous-titrage et en doublage Publications En 2009, l’ATAA crée un blog pour rendre compte de l’actualité de la traduction/adaptation audiovisuelle et de la vie de l’association. En 2013, elle publie le premier numéro d’une nouvelle revue semestrielle en ligne et gratuite, L’Écran traduit, « consacrée à la traduction audiovisuelle sous toutes ses formes (sous-titrage, doublage, voice-over) et quels que soient ses supports de diffusion (cinéma, télévision, etc.) ». En 2010, elle édite également une brochure de conseils aux acheteurs de traductions/adaptations : Faire adapter une œuvre audiovisuelle – Guide du sous-titrage et du doublage. Notes et références Voir aussi Autres associations représentant les traducteurs en France L'Association des traducteurs littéraires de France (ATLF) La Société française des traducteurs (SFT) Le Syndicat national des auteurs et des compositeurs (SNAC) Liens externes Site de l’ATAA, blog et revue L’Écran traduit. Site des Prix du sous-titrage et du doublage. Articles « Traducteurs et adaptateurs de l'audiovisuel se mobilisent », Le Film français, . « Jamais sans mon sous-titre… professionnel », slate.fr, . « Sous-titrage – Les sourds enfin entendus », Le Monde, supplément TV, 7-. « Les sous-titres ont voix au chapitre », 20 Minutes, . « Le cinéma en version originale, d’une langue à l’autre », La Croix, . « Passeurs de langue », Cahiers du cinéma, . « L'art du sous-titrage et du doublage », entretien avec trois membres de l’ATAA dans l’émission Tire ta langue, le (France Culture). « Traducteurs amateurs de séries : la réponse des professionnels », premiere.fr, . « Séries TV: le blues des pros du sous-titre », lesinrocks.com, . « Les Prix de l’ATAA 2012-2013 », Objectif Cinéma, . Association de traducteurs Association française fondée en 2006 Association ou organisme lié aux auteurs
A Boy and His Atom
(« Un garçon et son atome ») est un court-métrage d'animation de l'entreprise américaine IBM, présenté le sur YouTube. Les images, réalisées en positionnant des molécules de monoxyde de carbone sur une plaque de cuivre, représentent un garçon jouant avec un atome pendant . Le film est précédé de de mise en situation sur la méthode de production. Afin d'être visibles, les images ont été agrandies par un facteur de . Ces images ont été réalisées à l'aide d'un microscope à effet tunnel, appareil permettant d'enregistrer la position des atomes ainsi que de déplacer ceux-ci en formant une interaction entre une pointe métallique et l'atome à déplacer, puis en brisant cette interaction une fois l'atome en place. Ce film, créé entre autres dans le but d'intéresser les enfants à la science, a été certifié comme étant le par le livre Guinness des records. Création a été créé par une équipe de chercheurs au centre de recherche IBM Almaden qui est situé à San José en Californie à l'aide d'un microscope à effet tunnel. Des molécules de monoxyde de carbone ont été mises en place sur un substrat de cuivre à l'aide d'une pointe de cuivre éloignée du substrat d'une distance de . Ils restent en place en formant un lien avec le substrat étant donnée la température d'opération extrêmement basse de l'appareil, soit (). L'atome d'oxygène de chaque molécule est affiché par un point lorsqu'imagé par le microscope à effet tunnel, permettant ainsi la création d'images composées de plusieurs de ces points. L'équipe a créé en utilisant des techniques d'animation et de monoxyde de carbone. Les images combinées, mesurant chacune 45 par , résultent en un film d'une durée d'une minute et ont coûté à quatre chercheurs deux semaines de travail à raison de par jour. Les graphiques et effets sonores ressemblent à ceux des premiers jeux vidéo. dit le professeur Andreas Heinrich. . De plus, les chercheurs ont créé trois images afin de promouvoir Star Trek Into Darkness : le logo de la Fédération des planètes unies, le vaisseau et un salut vulcain. Bien que le film était simplement une amusante diversion pour les chercheurs, il découle de travaux qui pourraient augmenter la quantité de données que les ordinateurs peuvent emmagasiner. En 2012, les chercheurs ont démontré qu'ils pouvaient emmagasiner un bit de mémoire informatique sur plutôt que sur un million, le minimum précédent. Selon Andreas Heinrich, si ce procédé devenait commercialement viable, on pourrait transporter non pas deux films sur un smartphone, mais tous les films produits depuis le début de la cinématographie. Notes et références Voir aussi Liens externes Galerie photos de sur le compte Flickr d'IBM Présentation de sur le site d'IBM Film américain sorti en 2013 Court métrage d'animation américain Histoire de la chimie Histoire de la physique IBM Record Microscopie à sonde locale
Jean-Baptiste Treilhard
Jean-Baptiste, comte Treilhard (né le à Brive-la-Gaillarde – mort le à Paris) est un juriste et homme politique français à la fin du et au début du . Juriste avant d'être homme politique, Jean-Baptiste Treilhard a traversé sans trop d'encombres les époques troublées de la Révolution et de l'Empire, jouant un rôle décisif à des moments importants. Sans atteindre la notoriété de certains de ses collègues révolutionnaires, il a occupé un certain nombre de postes clefs dont la succession à différentes périodes atteste de la continuité de son action et de sa capacité de survie. Eugène Marbeau décrit Jean-Baptiste Treilhard comme « un homme honnête et droit qui se contente de faire son devoir dans la situation où la fortune le place, mais qui ne cherche pas à diriger sa vie et à dominer les évènements ». Il est inhumé au Panthéon. Biographie Avant la Révolution Le père de Jean-Baptiste Treilhard, Jean-François Treilhard, seigneur de Jayac et de La Chapelle, était avocat au parlement et au Présidial de Brive, juge de l'abbaye d'Obazine, fermier et administrateur des terres du duché de Ventadour, premier consul de Brive en 1740, et maire perpétuel de la ville en 1769. Élève du collège des doctrinaires à Brive, Jean-Baptiste reçut un enseignement conciliant les exigences de la science et de la foi. Après des études de droit, Jean-Baptiste Treilhard devient, en 1761, avocat au Parlement de Paris. Protégé de Turgot, futur contrôleur des Finances de Louis , il est engagé pour s'occuper des affaires judiciaires de la Maison de Condé, branche cadette de la famille royale. Les années révolutionnaires Après une brillante carrière d’avocat sous l’Ancien Régime, Jean-Baptiste Treilhard est élu député du Tiers aux États généraux de 1789. Il commence alors une carrière politique, qui fera de lui un des acteurs majeurs de la Révolution française. Il fait partie du Comité ecclésiastique qui présente, le , un rapport proposant la suppression des ordres religieux avec le retour de leurs biens à la Nation et vote pour la Constitution civile du clergé. Le , il est élu Président de l’Assemblée nationale constituante. Le , Jean-Baptiste Treilhard assiste dans l'Église de la congrégation de l'Oratoire, située à Paris, rue Saint-Honoré, à la cérémonie d'intronisation des nouveaux évêques constitutionnels Isaac-Étienne Robinet (Charente-Inférieure), Jean-Antoine Maudru (Vosges), et François Bécherel (Manche). Le , Jean-Baptiste Treilhard est élu Président de la Convention nationale, et sera à ce titre, jusqu'au terme de son mandat le , le premier magistrat durant une partie du procès de Louis , qu’il déclare coupable de conspiration contre la liberté publique et d’attentats contre la sureté générale de l’État. Le il est exclu par les Montagnards du poste qu’il occupe au Comité de salut public, où il fit voter le bannissement perpétuel des émigrés, depuis la constitution de celui-ci le . Il est emprisonné, mais survivra à la terreur jacobine. Le , après le 9 thermidor an , il réintègre le Comité de salut public jusqu'au . Il en sera à nouveau membre du au . Par décret du Treilhard et son collègue Mathieu sont envoyés en mission parlementaire en Gironde et en Lot-et-Garonne. Ils reçoivent, dès le lendemain, du Comité des inspecteurs de la salle pour frais de mission. Ils écrivent d’Uzerche le qu’ils sont en route pour Paris, où ils arriveront le . Jean-Baptiste Treilhard, aura l'occasion d'effectuer deux autres missions parlementaires en province : à Marly (Seine-et-Oise, aujourd'hui Yvelines), avec Auguis et Enlart, pour la liste civile, par décret du . Ils écrivent de Marly le 5 frimaire an () qu’ils rentrent à Paris. Dans le Bec d'Ambès (Gironde) et à nouveau le Lot-et-Garonne, par décret du 10 nivôse an (). Il reçoit du Comité des inspecteurs de la salle pour frais de mission le 19 nivôse an (). Malade, il se met en route pour Paris le 15 germinal an (). En 1796, il fait adopter le principe de l’échange de la fille de Louis , Marie-Thérèse Charlotte, future duchesse d’Angoulême, contre les commissaires aux armées trahis et livrés par le général Dumouriez passé à l’ennemi et détenus par les Autrichiens. Dans son discours du pluviôse an (, il prononce un serment de haine à la royauté, à l'occasion de l'anniversaire de l'exécution de Louis . Après l'avoir nommé ambassadeur à Naples (1796), le Directoire le nomme ministre plénipotentiaire au congrès de Rastadt (1797). Président du Conseil des Cinq-Cents, il devient membre du Directoire, le (26 floréal an ) en remplacement de François de Neufchâteau. Il sera président du Directoire du au . Le , son élection comme membre du Directoire est invalidée par une résolution du Conseil des Anciens, au motif d'inéligibilité. Sous le Consulat et l'Empire Après le coup d'État du 18 Brumaire, durant le Consulat, il est nommé le vice-président du tribunal d’appel du département de la Seine, et en devient président le . Il préside la section de législation au Conseil d'État, en 1802, et participe à la rédaction du Code civil français, du Code pénal, du Code d'instruction criminelle et du Code du commerce en collaboration étroite avec Tronchet et Jean Étienne Marie Portalis. Lors de la proclamation de l'Empire, il avait été chargé de donner communication au Tribunat du sénatus-consulte organique du 28 floréal an XII. Grand officier de la Légion d'honneur le , il est fait comte de l'Empire le . À propos de la nécessité d'organiser le travail des condamnés dans les prisons pour remédier à la criminalité, le comte Jean-Baptiste Treilhard, dans son rapport sur les motifs du code d'instruction criminelle de 1808, écrit : « L'ordre qui doit régner dans les maisons de force peut contribuer puissamment à régénérer les condamnés ; les vices de l'éducation, la contagion des mauvais exemples, l'oisiveté ont enfanté des crimes. Eh bien, essayons de fermer toutes ces sources de corruption ; que les règles d'une morale saine soient pratiquées dans les maisons de force ; qu'obligés à un travail qu'ils finiront par aimer, les condamnés y contractent l'habitude, le goût, et le besoin de l'occupation ; qu'ils se donnent respectivement l'exemple d'une vie laborieuse ; elles deviendront bientôt une vie pure (…). » Le il devient ministre d'État, fonction qu'il occupera jusqu'à sa mort. En 1810, lors d'un débat parlementaire à propos de la réforme des institutions judiciaires, Treilhard précise que les membres des cours prendront désormais le titre de « Conseillers de sa majesté » afin de rappeler le « souvenir de grands talents et de grandes vertus ». (Archives parlementaires, , Tome , ). Jean-Baptiste Treilhard s'éteint le à 19 heures, en son hôtel de la rue des Maçons à Paris. Comme dignitaire de l'Empire, il est inhumé au Panthéon le à 14 heures dans le caveau . Les obsèques religieuses sont célébrées à 12 heures en l’église Saint-Étienne du Mont. Les quatre coins du drap mortuaire sont portés par Regnaud de Saint-Jean-d’Angély, ministre d’État, le comte Andréossy, président de la section de la guerre, le comte Berlier, conseiller d’État et le comte Defermon, ministre d’État qui prononce l’éloge funèbre. Vie familiale Marié à Edmée Elisabeth Boudot, fille d'Étienne Edme Boudot, procureur au Châtelet de Paris et conseiller au Conseil de Monsieur, et d'Augustine Marie Chaulet, et petite-fille de Jean Boudot, Jean-Baptiste Treilhard est le père de Achille Libéral Treilhard, le beau-père d'André Pierre Étienne Abrial et le grand-père de l'épouse de Georges L'Hopital. Il est l'oncle du général-baron Annet-Antoine Couloumy. Sources Les papiers personnels de Jean-Baptiste Treilhard sont conservés aux Archives nationales sous la cote 117AP Hommages posthumes Une rue Treilhard, longue de , a été ouverte en 1865, par la ville de Paris, dans le de Paris, dans le quartier de l'Europe, sur les terrains provenant de l'ancien abattoir du Roule. Elle commence rue de la Bienfaisance au et rue de Miromesnil au et finit place de Narvik au . Le buste de Jean-Baptiste Treilhard par Joseph Osbach († 1898), réalisé en 1877, figure dans la célèbre galerie des bustes de la Cour de cassation, décorée à la fin du , lors de la reconstruction du Palais de Justice après l'incendie de 1871. Une sculpture (buste de Jean Baptiste Treilhard), réalisée par Auguste Maillard, exposée à Paris au Palais des Champs-Élysées, lors du Salon parisien de 1893, a été achetée par l'État. Armoiries Bibliographie Jean Treilhard, « Jean-Baptiste Treilhard, ministre plénipotentiaire de la république au Congrès de Rastadt », Éditions Gaillon, 269 pages, 1939 " Cinq Gaillards en Révolution" de André Reix, Essai historique sur 5 Brivistes qui ont marqué de leur sceau la Révolution Française aux Editions du Pajanel (2018) Références Liens externes Avocat français du XVIIIe siècle Juriste français Magistrat français du XIXe siècle Président de section au Conseil d'État français Député français du tiers état en 1789-1791 Député de Seine-et-Oise Député de la Convention nationale Membre du Comité de salut public Représentant en mission Membre du Directoire Membre du Conseil des Cinq-Cents Président de l'Assemblée nationale française Ministre du Premier Empire Ministre d'État (France) Comte de l'Empire Personnalité transférée au Panthéon de Paris Grand officier de la Légion d'honneur Premier président de la cour d'appel de Paris Personnalité liée à Brive-la-Gaillarde Naissance en janvier 1742 Naissance à Brive-la-Gaillarde Décès en décembre 1810 Décès à Paris Décès à 68 ans
Eva Fastag
Eva Fastag, née à Varsovie le et morte en Israël le , est une résistante juive qui s'est illustrée durant la Seconde Guerre mondiale au camp de rassemblement de la Caserne Dossin à Malines. Biographie Eva Fastag est née à Varsovie en Pologne, le . En 1919, sa famille émigre vers Anvers. Elle sera inscrite en primaire dans une école néerlandophone et fera ses humanités en français. Elle travaillera tout d'abord comme secrétaire pour une compagnie maritime, puis pour une compagnie d'assurance belge. Seule employée juive, son patron acceptera néanmoins qu'elle continue à travailler pour l'entreprise pour peu qu'elle n'y portât pas l'étoile juive. En 1940, elle rencontre Abraham Dobruszkes. Tentant de s'enfuir avec sa première femme vers l'Angleterre, leur bateau fut bombardé et sa femme fut tuée. Arrêté en , il doit son salut à ses compétences d'électricien. En remerciement des services rendus à la caserne Dossin, il est nommé opérateur radio et échappe ainsi à la déportation. Ayant accès à l'extérieur, il fait entrer à la caserne cisailles et tenailles qui serviront à bien des évasions des convois de déportation dont le Convoi du dont l'assaut fut mené par Youra Livchitz, Jean Franklemon et Robert Maistriau. Eva Fastag avait été raflée le , à Anvers tandis qu'elle descendait du train en provenance de Bruxelles. Elle fut transférée à Breendonk où elle fut sélectionnée, avec une dizaine d'autres, en sa qualité de secrétaire polyglotte maîtrisant parfaitement l'allemand. Les autres Juifs seront déportés avec le premier convoi de déportation à quitter la Belgique (Convoi du ). Elle travaillera deux années à la Caserne Dossin, où elle rédigera les listes de déportés. Résistante, elle réunira dans un même wagon les personnes les plus susceptibles de s'en évader. Eva Fastag fut libérée le , trois jours après le débarquement allié dans le cadre d'un échange avec des prisonniers allemands détenus en Palestine mandataire. En 2008, elle adresse une lettre à Simone Veil pour revenir sur un épisode qu'elle décrit dans son dernier ouvrage. En 2019, Pieter Serrien publie son témoignage dans un ouvrage en néerlandais sous-titré . À , elle décide de témoigner parce qu'elle veut absolument s'assurer que la jeune génération soit au courant. Notes et références Voir aussi Bibliographie . Liens externes Naissance en avril 1917 Naissance à Varsovie Personnalité féminine belge Résistant belge Passeur de mémoire Shoah en Belgique Femme dans la Résistance Survivant de la Shoah Résistant juif Centenaire belge Centenaire israélien Décès en Israël Décès à 104 ans Décès en août 2021
Amdyaz
L'Amdyaz (pl. imdyazen) ou amedyaz (pl. imedyazen) désigne chez les Berbères un poète, aède, poète itinérant, chanteur ou musicien. Considéré comme un personnage central dans la poésie amazighe, notamment le sous genre poétique dit tamdyazt, il est vu comme chroniqueur, historien de sa société. Au cours de ses déplacements de village en village, l'Amdyaz performe en compagnie d'une troupe composée généralement de quatre à six personnes. Origines Les Imdyazen sont pour la plupart originaires des versants nord et sud du Haut Atlas, mais on en trouvait aussi, avec moins de renommée, dans d’autres régions du Maroc central, notamment chez les Aït Ndhir, les Guerouan, les Zemmours, les Aït Bouguemez, les Aït Hdiddou et les Aït Yahia. Bien qu’il soit malaisé de cerner avec précision la genèse de la tradition des Imedyazen, tout porte à croire que cet art s’est développé autour de la confrérie maraboutique des Hamzawiyin, en son berceau situé dans une haute vallée perdue sur le flanc sud du Jbel Ayachi, plus précisément au qşar de Tazrouft, à la Zawiya Sidi Hamza. Si la tradition a, plus tard, essaimé vers d’autres horizons : au sud vers le pays Aït Hdiddou, comme vers les Aït Merghad, ou alors au nord vers le Moyen Atlas, la notion de Tazrouft en tant que patrie originelle des Imdyazen ne semble guère faire l’objet de doute. Parcours de l'Amdyaz Il n'existe ni de tradition d'enseignement ni de transmission organisée pour devenir Amdyaz. C'est un destin que l'individu subit plus qu'il ne le choisit. Selon les Imdyazen eux-mêmes, il s'agit d'une vocation qui se révèle au cours d'un songe, lors du pèlerinage à un tombeau de saint. Quand un homme se sent des dispositions pour la parole poétique, il se met en quête d'un saint-patron. Il entreprend le pèlerinage aux tombeaux des Saints réputés comme révélateurs de vocations. Il en existe pour la poésie comme pour tout métier comportant une part de mystère : voyant, guérisseur, maître d'animaux savants ou charmeur de serpents. La formation de l'Amdyaz commence très tôt, sans doute dès l'enfance, et elle consiste d'abord dans l'apprentissage par cœur du maximum de vers de toutes les formes. L'apprentissage commence d'abord par l'accumulation. Viennent ensuite toutes sortes de manipulations auxquelles le futur amdyaz soumet le matériau accumulé. Il se donne la liberté de sélectionner, d'arranger à sa guise et d'élaborer, à partir du stock accumulé, des versions personnelles qu'il rend publiques lors des joutes poétiques locales. Dans ces nouvelles versions, il mêle aux données connues des improvisations qui s'étoffent au fur et mesure qu'il se familiarise, par un travail purement mental, avec les lois rythmiques du langage versifié. Au cours de son apprentissage, l'Amdyaz est constamment à l'affût des irrégularités et des à-coups. Non seulement il les repère, mais encore il leur donne un nom, de sorte que le vocabulaire auquel les irrégularités donnent lieu constitue un commentaire technique de nature exclusivement négative, c'est d'ailleurs la seule part explicite de l'apprentissage. Autrement dit, tout le travail de reconstruction des règles positives est un travail purement mental. L'apprenti se donne pour tâche de reconstruire les règles positives par déduction à partir des ratés qui résultent de leur mauvaise application. C'est à ce travail de reconstitution mentale des règles de codage qu'est attelé l'apprenti poète pendant toute une partie de sa vie. Mais du fait qu'il s'agit d'une activité uniquement mentale, elle est nécessairement solitaire, lente et silencieuse, c'est-à-dire non verbalisée. À la longue, elle se transforme en une expérience intérieure incommunicable, ce qui ne signifie pas qu'elle est pour autant inconsciente. Composition d'une troupe d'Imdyazen Un groupe d'Imdyazen se compose de quatre à six personnes. Le chanteur, l'Amdyaz, joue également du bendir. Il est d'une taille plus importante que celle du reste de la population. Un instrument à vent fait toujours partie de l'ensemble : soit le traditionnel zamar berbère, qu'on appelle aussi la double clarinette, soit la ghayta. En outre, des flûtes peuvent être utilisées et des tambourins supplémentaires ou d'autres tambours, dont les joueurs font également office de chœur. Dans le dernier quart du XXe siècle, des chanteurs font également partie de ces groupes musicaux. La troupe est classiquement composée de quatre membres clés : L’Amdyaz : Il est le maître de la troupe qui, par ailleurs, en porte le nom. Il est aussi musicien et participe à la représentation que donne la troupe lors de ses tournées. Il a ainsi plusieurs rôles puisqu’il est le chef de la tournée ; et comme il prend part à la représentation, il est donc à la fois auteur, acteur et impresario. Mais son rôle fondamental est sans nul doute celui de poète qui compose des timdyazin, des poèmes souvent très longs, témoignant de son grand souffle, qu’il scande au cours des tournées annuelles pour en assurer la diffusion. Le Bu uġanim  : C'est l'homme à la flûte. Il est le joueur de la flûte, le musicien, le bouffon, le baladin, il représente dans la troupe l’élément comique. C’est l’amdyaz qui engage le bu uġanim ; celui-ci doit avoir des atouts et aptitudes qui lui permettent de performer de bonnes prestations lors des tournées. En effet, le bu uġanim passe par une période d’apprentissage durant laquelle il apprend à scander des poèmes, à jouer différents instruments de musique dont la flûte, à danser, à imiter les sons des animaux qu’il est appelé à mimer, à s’accoutrer en bu uġanim en combinant les différentes pièces qui composent le costume spécifique du personnage, à procéder à la quête avec ses différents gestes, postures et formules élogieuses à l’adresse des donateurs. Les Ireddadn : pluriel de Arddad. Outre l’Amdyaz et le Bu uġanim, deux accompagnateurs complètent la troupe. Il est requis qu’ils aient une belle voix et une bonne maîtrise de l’instrument de percussion : bendir. Ils ont pour rôle, outre l’accompagnement musical, de reprendre en chœur les vers scandés par l’Amdyaz. Ainsi, la troupe des Imdyazen se compose d’un poète, des accompagnateurs et d’un danseur comique, le Bu uġanim ; ce dernier forme avec l’Amdyaz deux entités antithétiques : la poésie chantée d’un côté, la prestation comique de l’autre. Performance d'une troupe d'Imdyazen Étant des professionnels itinérants, les Imdyazen parcourent de grandes distances avant d’arriver dans un douar (village) ou une tribu. Arrivés au lieu ciblé, ils se préparent pour entrer en scène en mettant leurs coustumes de circonstance. Le Bu uġanim endosse son accoutrement de cérémonie : il revêt un caftan, passe une ceinture de femme en écharpe, noue un foulard de soie autour de la ceinture, se coiffe d’une chéchia ornée de plumes d’autruche, enroule un turban autour de cette chéchia, et met des colliers de verroteries et de lamelles de métal. Puis il se saisit de son instrument de musique : la flûte. L’Amdyaz et les accompagnateurs font de même : ils chauffent leurs bendirs pour en rehausser la résonance, après avoir mis leurs vêtements de circonstance caractérisés par leur simplicité contrairement aux atours bariolés du Bu uġanim. La troupe entame son entrée en pompe en se faisant annoncer en musique : le Bu uġanim soufflant dans la flûte et les autres membres battant des bendirs. C’est un signal conventionnel par lequel les villageois sont avisés de l’arrivée des Imdyazen, et qu’une soirée festive est projetée. L’Amdyaz s’avance, les Ireddadn légèrement en retrait, et entame ses poésies chantées au rythme des bendirs qui reprennent après lui. Le Bu uġanim accompagne aussi l’Amdyaz en jouant de la flûte. Le public apprécie attentivement les paroles de l’Amdyaz. C’est la première phase du spectacle. L’on passe ensuite à la séquence du comique : l’Amdyaz provoque le Bu uġanim et s’enclenche ainsi une saynète où ce dernier fait l’étalage de ses dons de comédien pour faire rire le public. Ainsi se poursuit la performance des Imdyazen : alternance de poésies chantées, comique et quête. À la fin, un ahidous, célèbre danse collective , est enclenché par un air de danse du Bu uġanim, auquel participent toutes les personnes présentes, dans une euphorie générale. Tamdyazt obéit à un rituel. La posture exigée pour la performance est d’être debout face à un public. C’est un exercice rhétorique, poétique qui s’assigne une mission noble. Par bien des aspects, ce genre s’apparente au Slam qui est aussi une poésie qui pourrait être déclamée sur fond musical, ou non. Comme lui, il exige seulement le verbe, et l’art déclamatoire. C’est un genre qui invite à l’écoute et à la méditation. Comme cette poésie a toujours un message à passer, elle exige des auditeurs, une attention soutenue dans une atmosphère presque religieuse. En effet, il faut se taire et écouter pour saisir la portée du message, approuver, tirer des leçons de morales. Mais le sérieux des questions abordées n’exclut pas l’humour. L’ironie est investie quand il s’agit de fustiger ou de tourner une situation en dérision. Comme c’est le cas pour la danse d’ahidous, Tamdyazt fait partie des genres sérieux, graves, plutôt hiératiques, qui s’adressent en premier lieu aux adultes, hommes et femmes. Répertoire et thèmes Les sources d'inspiration de l'Amdyaz sont multiples. Elles vont des histoires édifiantes directement tirées du livre sacré ou de l'histoire de l'Islam aux faits divers, en passant par la tradition hagiographique ou les événements politiques proches ou lointains. Les faits auxquels le poète se réfère, quelle qu'en soit la nature ou la provenance, sont supposés connus. Il ne s'occupe pas d'en établir l'exactitude, mais seulement d'en extraire la leçon et de la donner à méditer. Les œuvres qu'il produit sont l'expression de la sensibilité à la réalité immédiate. Elles sont directement liées à des événements concrets aptes à inspirer l'indignation morale. Aussi, ces œuvres ne durent-elles souvent que le temps de l'actualité des événements qui les inspirent. Le répertoire de l'Amdyaz était et reste plutôt austère : édification religieuse, légendes hagiographiques (des grandes figures de l’Islam ou des saints et marabouts locaux), guerres (inter-tribales, lutte contre le Makhzen et les Français), événements et personnages locaux remarquables. Mais il inclut également le thé, l’amour et les femmes. Si Tamdyazt a une structure cyclique, les thèmes qu’elle traite ne sont ni statistiquement ni sémantiquement stables. Ils sont tributaires de l’auditeur, des événements et des intentions du poète. Ce dernier peut chanter pour critiquer, conseiller, se plaindre ou se résigner. Rôles de l'Amdyaz Porte-parole d’une société marginalisée à la périphérie de la nation, l'Amdyaz joue un rôle primordial. En effet, il se comporte, en quelque sorte, comme conscience de sa société, raison pour laquelle ses chants sont truffés d’apartés à caractère franchement didactique, prônant une conduite exemplaire, ainsi que la foi en Dieu. S’y ajoute, toutefois, une production primesautière, elle aussi non dépourvue de bon sens, où l’on fait la part belle à la casuistique amoureuse. Les rôles occupés par l'Amdyaz sont donc d'une importance capitale. Rôle de divertissement Lors de leurs tournées, avant d’instruire, les Imdyazen doivent savoir divertir les populations villageoises auprès desquelles elles comptent trouver gîte et couvert, d’autant plus que l’arrivée de leur troupe signifie un moment de gaieté, de bonheur, au sein de la communauté. Les poètes savent alors trouver les termes choisis pour provoquer rires et applaudissements, alternant entre louanges pour les grands du pays, et d’éventuels critiques acerbes à l’encontre des notables chez lesquels ils auraient été mal reçus. Ce qui met en exergue la possibilité qu’a l’Amdyaz d’influencer l’opinion, de défaire une réputation. Rôle pédagogique En temps de paix, l'Amdyaz prend la défense des populations marginalisées, critiquant les autorités, dénonçant la corruption et l’iniquité qui hantent le monde, la mauvaise gestion de la cité, ainsi que la perte des valeurs traditionnelles : entraide, générosité, hospitalité. Tout en étant conscient de ce qu’il risque ; cela peut aller de la réprimande à l’emprisonnement. Il transmet divers messages d'actualités ciblés dont le but est d'expliquer et d'apprendre d'un événement. Généralement, l'Amdyaz véhicule des messages de sagesse, de vérité et pas uniquement d'amusement : ce qui nécessite de l’auditeur une attention particulière dans une atmosphère presque "sacrée" : se taire et écouter pour approuver, tirer des conclusions, les leçons de morales adéquates. Rôle politique La politique est l'un des thèmes essentiels traités par l’Amdyaz dans ses poèmes. Sa réflexion porte aussi bien sur les événements d’ordre national qu'international. Il s’agit de se positionner sur les décisions prises par les responsables quant à leur manière de gérer la chose publique, leur relations avec les autres pays et nations, la position du Maroc vis-à-vis d’événements politiques internationaux : le Moyen-Orient, les pays arabes, l’Afrique du nord, l’Occident… Le regard du poète porte à la fois sur des faits événementiels, transitoires et mis en relief par les médias et les divers moyens d’informations et sur des faits ayant trait à des convictions constantes, partagées et permanents. Rôle philosophique Tamdyazt implique une dimension philosophique : l'Amdyaz explique l’origine du monde et de la vie, le passé, le présent, l’avenir et le devenir. Il situe notre existence par rapport à la création du monde et prône la sagesse. L'Amdyaz invite son audience au questionnement, à la réflexion sur son destin, sur les problèmes sociaux, etc. Situation actuelle Le phénomène des Imdyazen, en tant que troupe professionnelle itinérante qui produit des concerts poétiques et des spectacles, est en déperdition manifeste. On peut même avancer qu’il a pratiquement disparu. Si la performance classique des Imdyazen a disparu, le volet poétique a en revanche connu un essor considérable ces dernières années ; car les Imdyazen, avec l’acception exclusive de grands poètes, sont très nombreux dans la région du Maroc central. Certains sont de renommée nationale. Ils ont, de nos jours, pris conscience de l’importance de la création poétique en tant que performance, prestation et propriété intellectuelle. Ils s’organisent ainsi en associations, et corporations, enregistrent leurs productions sur différents supports (cassettes, CD...), redoutent le piratage, revendiquent le statut d’artiste, entre autres signes d’évolution. Dans la littérature Dans La Mère du Printemps de Driss Chraïbi, le personnage Oumawch est un vieil Amdyaz aveugle. Notes et Références Bibliographie Les Imdyazen, une voix de l'intellectualité rurale Les "Imdyazen" ou aêdes berbères du groupe linguistique beraber Les langues orales dans les pays méditerranéens: situation, enseignement. Isefra n at zik - Poèmes kabyles d'antan, Ramdane At Mansour Littérature berbère Poésie de langue amazighe Culture berbère Musique berbère
Extraction du cuivre
La métallurgie extractive du cuivre est l’ensemble des opérations permettant la fabrication de cuivre métallique à partir du minerai, ou plus rarement à partir de déchets métallurgiques recyclés contenant du cuivre (plus de 30 % du cuivre consommé en 2005 est recyclé). La source la plus commune de minerai de cuivre est la chalcopyrite (CuFeS2) qui représente plus de 50 % de la production mais on le trouve également sous forme de sulfures dans la tétraédrite, la bornite et l'énargite et sous forme d'oxyde dans la cuprite et dans la malachite, l'azurite, la chalcocite. Dans une large mesure, les oxydes de cuivre et les sulfures sont naturellement séparés. Aussi il n'est généralement pas nécessaire de séparer les oxydes et les sulfures dans le minerai. La teneur en cuivre dans les minerais varie de 0,5 % à 5 %. Elle est de 0,01 % dans les roches volcaniques et 0,0055 % dans les roches cristallines. Pour des raisons environnementales et économiques, de nombreux sous-produits sont récupérés. Le dioxyde de soufre gazeux par exemple est transformé en acide sulfurique qui est lui-même utilisé dans le processus d'extraction. Histoire Dans la préhistoire, les mines étaient à ciel ouvert, la prospection restait donc simple. L'âge du cuivre est la première évolution d'outils en métal, dans une période parfois différenciée sous le nom de chalcolithique. Il ne s'agit au départ que de cuivre utilisé à l'état natif, simplement martelé pour lui donner une forme : à ce stade, on l'utilise plus comme une pierre malléable que comme un métal. La teneur en cuivre des gisements était de l'ordre de 90 %. Il n'y avait aucune extraction et le cuivre était mis en forme dans son état natif. Formation du minerai primaire Les minerais de cuivre se forment quand les solutions géothermales, riches en métaux dissous, remontent à la surface, et en s'amalgamant avec d'autre métaux, précipitent en se déposant en veine à travers la roche. Le cuivre se dépose en sulfure de cuivre ou même en métal. Au cours de milliers d'années, l'air ou l'eau finit par pénétrer et oxyder le minéral. Les minéraux de cuivre les plus communs en zone hydrothermale sont : Bornite Cu5FeS4 Chalcopyrite CuFeS2 Oxydation Les sulfures de cuivre peuvent être oxydés. Par des solutions acides, le soufre et le fer sont remplacés par des carbonates et hydroxydes. Les Fe peuvent être éliminés, suivant les types de minerais, sous forme de sulfate de fer soluble ou encore sous forme de goethite, limonite… Les minéraux de cuivres les plus courants obtenus sont : Atacamite Cu2Cl(OH)3 Azurite Cu3(CO3)2(OH)2 Cuprite Cu2O Chrysocolle CuSiO3(H2O)2 Malachite Cu2CO3(OH)2 Cuivre Cu Ténorite CuO Enrichissement Certains minéraux peuvent ensuite précipiter à cause des eaux hydrothermales et donner des : Chalcocite Cu2S Covellite CuS Extraction Mines Des gisements de minerai de cuivre ont été découverts, il y a , dans le Sinaï par les Égyptiens, lors d'une expédition du pharaon Smerkhet. Comme pour beaucoup de métaux non ferreux, l'extraction du cuivre s'est faite à partir de gisements de plus en plus pauvres. En 1800, le minerai anglais titre plus de 9 % de cuivre. Il en contient encore plus de 6 % vers 1880, mais il est épuisé. À la même époque, au moment de la mise au point du procédé Manhès-David, le minerai américain, très abondant, contient en moyenne 3 % de cuivre, 2 % en 1930, 1 % en 1975 et 0,6 % au début du . Aujourd'hui les sources de cuivre sont plus discrètes et difficiles à trouver. Des gisements de chalcopyrite sont exploités intensivement au Canada, Zambie, au Katanga en République démocratique du Congo, Au Mali Kazakhstan, Mauritanie, Pologne, et aux États-Unis, dans les états d'Arizona, du Montana, du Nouveau-Mexique, et Utah. Une des plus grandes mines du monde se trouve à Chuquicamata, dans le désert d'Atacama au Chili. La malachite (une pierre verte opaque) est exploitée dans la région de Lubumbashi dans l'Est du Congo. À l'heure actuelle, la teneur en cuivre des gisements riches est de l'ordre de 4 %. La plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde est située sur l'île de Bougainville; elle est fermée depuis 1989 à la suite de sabotages effectués par l'Armée révolutionnaire de Bougainville. Extraction hydrométallurgique La voie hydrométallurgique pour l'extraction du cuivre est de plus en plus privilégiée en raison de son coût énergétique moindre ; des frais d'investissements faibles ; la possibilité de traiter les minerais in situ (cas de la lixiviation en tas) ; la mise en continu des procédés d'extraction. La plupart des minerais de cuivre extraits aujourd'hui sont des sulfures de métal telle que la chalcopyrite. Il est possible de dissoudre dans l'eau ces sulfures par plusieurs voies. Une première solution consiste simplement à libérer les ions Cu2+ en arrosant un tas de minerai par de l'acide sulfurique. Ce procédé s'applique néanmoins principalement aux minerais oxydés. Les minerais sulfurés peuvent être grillés (oxydés) et entrer dans ce processus de fabrication. La seconde solution a pour but d'oxyder les minerais sulfurés par lixiviation bactérienne (Thiobacillus ferrooxidans) dans un environnement fortement oxydant (acide sulfurique). Le mode de fonctionnement est de type catalytique. L'oxydation de cuivre en ion cuivrique est accélérée par les bactéries. Ces dernières se nourrissent de dioxyde de carbone et ont la particularité de pouvoir vivre dans un environnement très hostile. Pour la lixiviation bactérienne, des phases alternées de lavage (à l'eau) de repos et d'arrosage (à l'acide) sont nécessaires afin de maintenir l'activité des bactéries. On notera enfin que ces bactéries sont présentes naturellement dans le tas et il n'est pas nécessaire de les cultiver pour les introduire. Extraction pyrométallurgique Le chauffage dans divers fours tels que les fours de grillage, le haut fourneau ou le four à réverbère, le four à arc électrique, la fusion flash permet de réduire et fondre le cuivre, qui peut être ensuite affiné par un convertisseur (procédé Manhès-David). Au milieu du , le haut fourneau subi la concurrence du four à réverbère. En effet, bien que doté d'une excellente efficacité thermique, il ne peut fondre que des minerais rocheux, qui constituent un lit perméable aux gaz. À l'inverse, le four à réverbère est efficace avec les minerais fins, de moins bonne qualité, qui, sans agglomération, colmateraient les hauts fourneaux. Mais début du , la fusion flash s'impose face au four à réverbère, d'abord à cause de considérations écologiques, puis à cause des économies d'énergie qu'elle permet. Pendant le choc pétrolier de 1973, elle le supplante définitivement, assurant plus de 60 % de la production de cuivre. Au début du , la production de cuivre au haut fourneau se cantonne au domaine très particulier de la refusion de déchets de cuivre relativement pauvres, cela en raison de la grande souplesse de conduite du haut fourneau sur des matières extrêmement variables. Avec l'appauvrissement des minerais, l'hydrométallurgie se complexifie alors que l'extraction pyrométallurgique évolue peu. Au début du , la pyrométallurgie ne représente plus que 10 % de l'énergie nécessaire à toute l'extraction du cuivre. Affinage électrométallurgique Le cuivre issu des procédés d'affinage pyrométallurgiques, appelé blister, contient moins de 1 % en poids d'éléments indésirables ce qui est encore une proportion nettement trop élevée. Ces éléments ont une forte influence sur les propriétés électriques ou thermiques du cuivre. Un raffinage par électrolyse doit encore être réalisé afin de retirer ces éléments, dont certains sont précieux (or, argent, …) ou relativement peu abondants (indium, thallium, sélénium, tellure, …) et sont récupérés dans les résidus d'électrolyse (boues sédimentées au fond des cellules d'électrolyse). Ces impuretés (Au, Ag, In, Tl, Se, Te) sont contenues au départ dans les minerais de sulfure de cuivre tel que la chalcopyrite. Purification par fusion de zone Pour la purification avancée de cuivre au laboratoire, il est possible également de recourir à la fusion de zone sur des quantités modestes de matériaux. La méthode ou la technique de la zone fondue (également appelée fusion de zone ou raffinage par zone fondue et désignée en anglais par les termes zone melting et zone refining) est une technique permettant de purifier des composés cristallisés stables à la fusion. L'avantage de cette technique est qu'elle peut permettre d'obtenir de très hauts degrés de pureté (99,999 % en masse pour le silicium, par exemple). Elle a été inventée dans les années 1950 par W. G. Pfann. Notes et références Voir aussi Articles connexes Mine (gisement) L'acétate de cuivre est directement obtenu par action de l'acide acétique sur l'oxyde CuO ou sur le carbonate . Histoire de la production du cuivre Cuivre en Afrique Liens externes Cuivre Métallurgie extractive Industrie minière
Xyccarph myops
Xyccarph myops est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Oonopidae. Distribution Cette espèce est endémique d'Amazonas au Brésil. Elle se rencontre à Manaus dans la reserva Florestal Adolpho Ducke. Description Le mâle décrit par Höfer et Brescovit en 1996 mesure et la femelle . Le mâle possède deux yeux vestigiaux et la femelle est anophthalme. Publication originale Brignoli, 1978 : Spinnen aus Brasilien IV. Zwei neue blinde Bodenspinnen aus Amazonien (Arachnida, Araneae). Beitrage zur naturkunde Forschung Südwest-Deutschland, , (). Liens externes Notes et références Oonopidae Espèce d'araignées (nom scientifique) Faune endémique de l'Amazonas (Brésil)
Commémoration de la Première Guerre mondiale
La commémoration de la Première Guerre mondiale est un ensemble de cérémonies commémoratives organisées entre 2014 et 2018 à l'occasion du centenaire de la guerre 1914-1918. La Belgique organise trois cérémonies commémoratives internationales, la première a lieu le à Liège, la seconde le à Ypres et la dernière le à Bruxelles. Liège La cérémonie officielle liégeoise a lieu le , cette date marque le début de la guerre avec l'invasion de la Belgique par l'Allemagne provoquant la bataille de Liège. La cérémonie débute à 9 heures à l'abbaye Saint-Laurent. À 11 heures, les chefs d'État et délégations se rendent au Mémorial Interallié de Cointe, monument financé par des souscriptions publiques et privées dans les pays alliés à l'initiative de la Fédération interalliée des anciens combattants (FIDAC). La cérémonie, sobre et placée sous le signe de la réconciliation, a pour thème « La résistance à l'invasion ». En raison de l'exiguïté du Mémorial, le public n'est pas admis, cependant la cérémonie est retransmise sur des écrans géants disposés place Saint-Lambert dans centre-ville de Liège, ainsi qu'à la télévision. La cérémonie accueille 17 chefs d'État, plusieurs dizaines de délégations officielles et des dignitaires parmi lesquels : le roi et la reine des Belges, Philippe et Mathilde, le roi d'Espagne, Felipe VI, les duc et duchesse de Cambridge, William et Kate, le grand-duc héritier de Luxembourg, Guillaume de Luxembourg, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, le président de la République française, François Hollande, le président fédéral de la République fédérale d'Allemagne, Joachim Gauck la présidente de Malte Marie-Louise Coleiro Preca le président de la République d'Albanie Bujar Nishani le président du Monténégro Filip Vujanović le président d'Irlande Michael D. Higgins le président de la République d'Arménie Serge Sargsian le président de Roumanie Traian Băsescu le président fédéral de la République d'Autriche Heinz Fischer le président de la République bulgare Rossen Plevneliev le président de la République de Serbie Tomislav Nikolić le président de la République de Slovénie Borut Pahor le président de la République slovaque Andrej Kiska le Premier ministre de Macédoine, Nikola Gruevski la vice-présidente de la Confédération suisse, Simonetta Sommaruga l'ambassadeur des États-Unis en Belgique Denise Bauer le président du Sénat italien et juge anti-mafia Pietro Grasso le gouverneur général du Canada David Lloyd Johnston le ministre des affaires étrangères des Pays-Bas Frans Timmermans le ministre des affaires étrangères de Lettonie Edgars Rinkēvičs le ministre de la santé de Nouvelle-Zélande le ministre de la défense d'Estonie Sven Mikser le ministre de la défense d'Ukraine Valéri Heleteï le ministre-président de la Région de Bruxelles-Capitale Charles Picqué le président du Parlement de la Communauté germanophone de Belgique Karl-Heinz Lambertz la Ville de Liège et la Province de Liège sont représentés par le bourgmestre de Liège Willy Demeyer, le gouverneur de la Province de Liège Michel Foret et le président de la députation provincial André Gilles le gouvernement belge est représenté par le Premier ministre Elio Di Rupo, le ministre de la Défense Pieter De Crem et le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders. Ensuite, un déjeuner officiel accueillant l'ensemble des autorités est organisé au Palais des Princes-Évêques. À 15 heures, une cérémonie commémorant la remise de la Légion d'honneur française le à la ville de Liège a lieu à l'Hôtel de ville de Liège. Cette commémoration débutera avec le survol de la place Saint-Lambert par la Patrouille de France et la composante aérienne belge. Notes et références Lien externe Site officiel de la cérémonie du 4 août 2014 Mémoire de la Première Guerre mondiale Commémoration Événement à Liège
Kurt von Hammerstein
Le baron Kurt von Hammerstein est un général allemand, né le à Hinrichshagen (Mecklembourg-Strelitz) et mort le à Berlin. À l’époque de la république de Weimar, il a été commandant en chef de l'armée de terre de la Reichswehr. Il a été fait chevalier de l'ordre protestant de Saint-Jean et a été un opposant déclaré au nazisme. Biographie Sous l'Empire allemand Hammerstein appartient à une famille ancienne de la noblesse allemande, les Hammerstein-Equord, qui a donné de nombreux officiers aux diverses souverainetés allemandes. Son père, le baron Heino von Hammerstein, est intendant des forêts dans le Mecklembourg-Strelitz, et sa mère est née Ida von . Il entre à l'âge de dix ans au corps des cadets de Plön, puis à l', située à Groß-Lichterfelde, près de Berlin, à partir de 1893. Il entre ensuite au à pied de la Garde, où il est nommé lieutenant en second, le . C'est dans cette unité qu'il rencontre le futur chancelier Kurt von Schleicher avec qui il va garder des liens d'amitié sa vie durant. Il épouse en 1907 Maria , fille du général Walther von Lüttwitz (1859-1942). De cette union mixte sous l'aspect religieux (son épouse est catholique), il a sept enfants, quatre filles : Marie Luise, Marie Therese, Hildur, Helga ; et trois fils : Kunrat, Ludwig et Franz. Hammerstein est stationné à Cassel de 1905 à 1907, puis de 1907 à 1910, est envoyé à la (Académie de guerre de Prusse). Il devient alors officier d'état-major. Il est capitaine en 1913. Pendant la guerre de 1914-1918, il est d'abord aide-de-camp d'un quartier-maître général et plus tard d'un général d'état-major. Il combat dans les Flandres et est décoré de la croix de fer. En 1917, il est nommé Major. Sous la république de Weimar Après la guerre et l'effondrement de la monarchie, Hammerstein est versé dans la Reichswehr. Il sert à l'état-major du corps d'armée de Lüttwitz et il est promu Oberstleutnant en 1920. La même année, il est nommé chef à l'état-major du second Gruppenkommando basé à Cassel, puis en 1922 il est envoyé à Munich en tant que commandant d'un bataillon. En 1924, il est affecté à l'état-major de la militaire, celle de Berlin. Il est nommé Generalleutnant le et chef du Truppenamt (dénomination imposée par le traité de Versailles qui avait interdit la recréation du Grand-État-major de l'armée allemande). Il est chargé d'élaborer les concepts tactiques de la Reichswehr, qui en cas d'attaque ennemie prévoit de former une véritable défense, jusqu'à l'intervention de la Société des Nations. Il met au point un plan théorique de mobilisation en 1930 qui envisage de tripler les sept divisions d'infanterie existantes. Alors que le chef du commandement suprême de l'armée de terre, le Generaloberst Wilhelm Heye quitte ses fonctions, Kurt von Schleicher (secrétaire d'État) et Wilhelm Groener (ministre de la Défense) proposent au chancelier Brüning de nommer Hammerstein à sa place. Celui-ci prend son nouveau poste le avec le grade de General der Infanterie. Hammerstein se méfie dès le début de l'idéologie et des méthodes du national-socialisme. Il avertit même Hitler en que s'il prenait le pouvoir illégalement (ce qui ne sera pas le cas), il donnerait l'ordre de tirer. Il prévient aussi le maréchal Hindenburg qu'il est dangereux de nommer Hitler chancelier. Sous le Troisième Reich Hitler est nommé chancelier du Reich par le président Paul von Hindenburg le . Hammerstein aurait rencontré Hitler la veille de sa nomination au domicile d’Edwin Bechstein. Le but du général von Hammerstein est alors de créer une armée dont la direction serait indépendante du pouvoir politique. En effet, le national-socialisme heurte ses conceptions d'aristocrate prussien. Il a la réputation d'être un officier supérieur qui préfère la chasse et son confort familial et fait montre d'une certaine indolence, sans doute pour ne pas révéler ses opinions intimes. Le général a conscience de servir d'abord sa patrie, plutôt qu'un régime politique. Il rencontre Hitler au début de lors d'une réunion officielle chez lui avec des représentants de la Reichswehr, afin de convaincre les hauts représentants des forces armées de ses plans de conquête d'un espace vital à l'Est. Le compte rendu de cette rencontre fut donné à Léo Roth, chef du service de renseignement du parti communiste allemand (KPD) et agent soviétique, par sa maîtresse, Helga von Hammerstein, fille du général, qui était membre du parti communiste allemand (KPD) depuis 1930. Léo Roth transmis le document au NKVD, à Moscou. La position du général von Hammerstein devient difficile, d'autant plus que le général von Blomberg, nommé ministre de la Défense, est favorable à l'endoctrinement hitlérien de l'armée. Hammerstein qualifie les nazis de bande de criminels devant ses proches et n'a d'autre choix que de démissionner au début de tandis que Blomberg oblige les officiers d'état-major à rompre tout contact avec lui. Hammerstein se retire de tout cercle militaire ou politique. Le , son ami et ex-chancelier Kurt von Schleicher est assassiné au cours de l'opération d’épuration nazie surnommée « nuit des Longs Couteaux ». En 1935, il démissionne de l'association de la noblesse, lorsque ses membres juifs en sont exclus. Il transmet à sa fille Maria-Therese des noms de personnes juives menacées de déportation. Il est toutefois rappelé au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. La majorité des forces allemandes est concentrée en en Pologne, mais Hammerstein commande l'Armee-Abteilung A sur la frontière occidentale. L'offensive française ne se produit pas et Hammerstein est à nouveau mis à la retraite le . Selon des rumeurs, il aurait fomenté un attentat contre Hitler à cette époque. Ces rumeurs sont notamment relayées dans un livre publié par un agent britannique. Par ailleurs, il entre en contact à plusieurs reprises avec des opposants au régime, notamment avec Carl Friedrich Goerdeler, ou . Il est cependant de plus en plus isolé. Hammerstein meurt d'un cancer à Berlin le . Sa famille refuse des funérailles officielles, pour ne pas voir le cercueil du défunt recouvert par le drapeau à croix gammée. Il est enterré dans la sépulture familiale de Steinhorst en Basse-Saxe. Deux de ses fils, Kunrat et Ludwig, participent au projet d'attentat contre Hitler du , et doivent s'exiler ensuite. Sa veuve, née von Lüttwitz et ses deux plus jeunes enfants sont enfermés dans un camp de concentration et libérés en par les forces alliées. Phrase célèbre Un jour qu’on demandait au général Kurt von Hammerstein les critères sur lesquels il jugeait ses officiers, il répondit : Notes et références Notes Références Annexes Bibliographie . . Article connexe Famille von Hammerstein Generaloberst de la Heer de la Wehrmacht Generaloberst de la Reichswehr Major prussien Major de la Deutsches Heer Personnalité de la république de Weimar Chevalier de l'ordre de Hohenzollern Chevalier de 1re classe de l'ordre royal d'Albert le Valeureux Roi de Saxonie Chevalier d'honneur de l'ordre de Saint-Jean (Bailliage de Brandebourg) Récipiendaire de 1re classe de la croix de fer Récipiendaire de 2e classe de la croix de fer Récipiendaire de 3e classe de la croix du Mérite militaire (Autriche) Récipiendaire de 4e classe de l'ordre du Mérite militaire (Bavière) Récipiendaire de la croix hanséatique (Lübeck) Naissance en septembre 1878 Naissance en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale Naissance dans le grand-duché de Mecklembourg-Strelitz Décès en avril 1943 Décès à Berlin Décès à 64 ans
Luleå
Luleå (, ), (en same : Luleju), est une ville suédoise située dans le nord de la Suède dans la région du Norrbotten. Sa population est de habitants et la commune de Luleå dont elle est le chef-lieu en comprend près de habitants, qui constitue un pôle important de la région. Géographie La ville est située sur une péninsule à l'endroit où se rejoignent la baie de Lule et le Golfe de Botnie. La baie s'étend vers le nord-ouest pour devenir la rivière, Luleälven, permettant ainsi le transport maritime à travers le pays. Le port de Luleå a une importance particulière pour le minerai de fer provenant de la société minière LKAB, basée à Kiruna et Malmberget (dans la municipalité de Gällivare). Pendant l'hiver, le trafic maritime se fait tout à fait normalement avec le support de brise-glace (Luleå est le port d'attache d'une partie de la flotte de brise-glace suédoise). Transports Aéroport de Luleå Histoire Luleå était déjà un port important à l'époque médiévale (). Le village de Gammelstad, connu pour son église, est un site classé par l'UNESCO comme héritage mondial. En 1885, une grande partie de la nouvelle ville brûla. La ville fut alors reconstruite suivant un plan en damier. La cathédrale de Luleå (alors appelée église Oscar Fredrik) est de cette époque, et est construite dans un style architectural néogothique épuré. Le diocèse de Luleå fut créé en 1904, en éclatant celui de Härnösand. Un évêque y prit ses fonctions et l'église fut déclarée cathédrale. Le diocèse est le plus grand de Suède en recouvrant les régions de Västerbotten County et du Norrbotten, ce qui couvre grosso-modo la partie au nord d'Umeå. Économie aujourd'hui La plupart des employés de la ville travaillent soit à l'usine sidérurgique de Luleå (SSAB), soit à l'Université de technologie de Luleå. Luleå abrite également une usine d'assemblage de pièces pour poids lourds et bus du constructeur suédois Scania. Une force armée aérienne est en poste à Luleå F 21 (ou Norrbotten Air Force Wing), que l'on peut trouver près de l'aéroport de Luleå. Elle accueille depuis fin 2011 un centre de stockage de données de Facebook, motivée par plusieurs facteurs en raison des faibles températures de la région (permettant de faire des économies d'énergie sur la ventilation de ses machines), du faible coût de l'énergie électrique et de son origine "verte" (issue des nombreux barrages de la région) et du niveau de formation de la population dû à la proximité avec l'université technologique et des laboratoires de recherche ou industriel. Jumelages Personnalités Le groupe de musique Machinae Supremacy est basé dans la ville. Maud Adams, la seule James Bond girl à avoir joué trois fois dans la série, est née à Luleå. Le groupe de musique punk hardcore Raised Fist est originaire de Luleå. Le baryton Peter Mattei est originaire de Luleå et y a organisé The Mattei Festival en . Dans la fiction La majorité des plans extérieurs du film Morse (2008) ont été tournés à Luleå. Voir aussi Commune de Luleå Liens externes article Luleå de Nordisk familjebok (1912) Luleå - Site officiel de la municipalité Galerie de photos Notes et références Lulea Ville en Suède Ville portuaire en Suède Ville portuaire de la mer Baltique
Hélène de Rascie
Hélène de Rascie (en serbe , en hongrois ), née après 1109 et morte après 1146) est reine consort de Hongrie de 1131 à 1141 par son mariage avec Béla II de Hongrie dit l'Aveugle. Fille d'Uroš Ier Vukanović (1112 - 1145), son mariage avec Béla II est arrangé par son cousin Étienne II de Hongrie. Comme son père, Béla II a eu les yeux crevés sur ordre de Coloman, père d'Étienne II. Après sa mort, elle est régente du royaume avec son frère Beloš de 1141 à , jusqu'à ce que son fils aîné Géza II de Hongrie soit en âge de gouverner. Deux de ses autres fils règneront, Ladislas, et Étienne. Vie Elle est issue par son père Uroš , Prince de Serbie, de la dynastie des Vukanović, et d'une lignée byzantine par sa mère Anne Diogène. Son père a participé à la guerre byzanto-hongroise (1127 -1129) aux côtés d'Étienne II de Hongrie. L'armé hongroise a détruit Belgrade, sous domination byzantine et est entrée dans Naissos, Serdica et Philippopolis. Vers 1129, Étienne II arrange son mariage avec le futur Béla II et leur concède des domaines près de Tolna. Elle installe des colons serbes à Csepel et Ráckeve où elle fait bâtir un monastère et une église encore présents. Reine consort Après la mort d'Étienne II, sans postérité, Béla est couronné roi de Hongrie le . Hélène a une grande influence sur lui et l'aide à gouverner au long de son règne, elle persuade notamment des nobles à une assemblée à Arad d'exécuter 68 seigneurs hongrois qui ont comploté avec Coloman pour crever les yeux de son époux. Les sources de l'époque rapportent qu'elle assiste à l'exécution en compagnie de Béla afin de s'assurer de la mort effective de ses ennemis. Régence . À la mort de son époux, son fils aîné Géza II est encore un enfant, aussi Hélène et son frère Beloš Vukanović, gouvernent le royaume jusqu'en septembre 1146 quand Béla est en âge de régner. Beloš est Palatin de Hongrie de 1141 à 1161 et vice-roi (Ban) de Slavonie de 1146 à 1157. Hélène continue à avoir une grande influence et contribue à faire régner la paix aux frontières sud du royaume. Sous Béla II, les relations avec Conrad III de Hohenstaufen sont rompues et le mariage entre Sophie, fille d'Hélène, et Henri-Bérenger, fils de Conrad III, est annulé. Sophie prend les vœux monastiques et devient abbesse d'Admont en Styrie. Règnes suivant Pendant le règne de Géza, ses frères Ladislas et Étienne, insatisfaits de leurs titres et domaines, demandent de l'aide au Saint-Empire romain germanique pour fomenter un complot qui échoue. Après la mort Géza II, son fils Étienne III lui succède. L'empereur byzantin Manuel Comnène y voit l'occasion d'étendre son emprise en Hongrie. Manuel détrône Étienne III et place sur le trône Ladislas puis Étienne IV pour une courte période. Étienne III finit par affermir son pouvoir en 1163. On suppose qu'Hélène décède en 1161. Enfants Élisabeth de Hongrie, épouse de Mieszko III le Vieux et duchesse de Grande-Pologne Géza II de Hongrie Ladislas II de Hongrie Étienne IV de Hongrie Álmos Sophie de Hongrie Références Sources Reine consort de Hongrie Régent de Hongrie Date de naissance non renseignée (XIIe siècle) Date de décès non renseignée (XIIe siècle) Personnalité inhumée dans la cathédrale Saint-Michel d'Alba Iulia
11 O'Clock Tick Tock
11 O'Clock Tick Tock est le troisième single du groupe de rock U2 sorti en 1980. Il n'apparaît sur aucun album. Historique Le single est sorti le sur le label Island Records, avant le premier album du groupe, Boy. Il est produit par Martin Hannett (connu pour son travail avec Joy Division) aux studios Windmill Lane de Dublin. 11 O'Clock Tick Tock et Touch sont des morceaux à part dans la carrière de U2. Ces deux chansons se distinguent par des effets quasi gothiques (basse et batterie mise en avant) comme il en existait à cette époque avec le courant Cold wave. 11 O'Clock Tick Tock ne fera pas son entrée dans les hit-parades. Le public la découvrira dans la tournée de promotion qui a suivi le lancement du single. 11 O'Clock Tick Tock fera sa première apparition dans un disque grand public en 1983, et en live, avec l'album Under a Blood Red Sky. Pour la version originale en studio, il faudra attendre 2008 et la remasterisation de l'album Boy qu'il accompagnera en CD bonus. Liste des titres Chanson interprétée par U2 Single musical sorti en 1980
Institut pour la recherche en mathématiques
LInstitut pour la recherche en mathématiques (Forschungsinstitut für Mathematik, FIM) est un institut de recherche mathématique situé à École polytechnique fédérale de Zurich (ETH Zurich) et fondé en 1964 par Beno Eckmann. Activités Ses principaux objectifs sont de promouvoir l'échange de mathématiciens de l'ETH avec leurs collègues partout dans le monde et d'organiser des activités scientifiques telles que des conférences, des mini-cours et des cours supérieurs donnés par d'éminents mathématiciens invités. L'Institut pour la recherche en mathématiques est membre de l'Institut post-doctoral européen des sciences mathématiques (, EPDI) et des Centres européens de recherche sur les mathématiques (, ERCOM) et il est financé conjointement par les Fonds national suisse de la recherche scientifique et l'École polytechnique fédérale de Zurich. Liste des directeurs 2009–présent Tristan Rivière 1999-2009 Marc Burger 1995-1999 Alain-Sol Sznitman 1984-1995 Jürgen Moser 1964-1984 Beno Eckmann Conseil consultatif Conseil interne : , Alain-Sol Sznitman, Conseil externe : Enrico Bombieri, Yakov Eliashberg, Jacob Palis, Peter Sarnak Invités L'Institut pour la recherche en mathématiques maintient une liste en ligne des invités actuels et prévus. Liens externes site web du FIM FIM Bulletin hebdomadaire (cours semestres) Références École polytechnique fédérale de Zurich Établissement scolaire fondé en 1964 Institution ou organisation mathématique Laboratoire de recherche en Suisse Membre de la Société mathématique européenne
Global Internet Liberty Campaign
La (GILC) est une association comprenant 28 associations et partis, et qui milite pour la liberté d'internet et contre sa mise sous surveillance. Association ou organisme lié à Internet
Ottawa-Ouest
Ottawa-Ouest fut une circonscription électorale fédérale de l'Ontario, représentée de 1935 à 1997. La circonscription d'Ottawa-Ouest a été créée en 1934 d'une partie d'Ottawa et de Carleton. Abolie en 1996, elle fut redistribuée parmi Ottawa-Centre et Ottawa-Ouest—Nepean. Géographie En 1933, la circonscription d'Ottawa-Ouest comprenait: Une partie de la ville d'Ottawa, les quartiers Central, Capital, Wellington et Dalhousie Une partie des quartiers Victoria et Elmdale à l'est de Parkdale Avenue Une partie du quartier Riverdale non inclus dans la circonscription d'Ottawa-Est En 1987, la circonscription comprenait une partie de la ville d'Ottawa comprise entre Baseline Road, Fisher Avenue, Carling Avenue, Island Park Drive et la frontière interprovinciale entre l'Ontario et le Québec. Députés 1935-1940 — Thomas Franklin Ahearn, PLC 1940-1968 — George McIlraith, PLC 1968-1972 — Llyod Francis, PLC 1972-1974 — Peter Reilly, PC 1974-1979 — Llyod Francis, PLC (2) 1979-1980 — Kenneth C. Binks, PC 1980-1984 — Llyod Francis, PLC (3) 1984-1988 — David Daubney, PC 1988-1997 — Marlene Catterall, PLC PC = Parti progressiste-conservateur PLC = Parti libéral du Canada Lien externe Circonscription de Ottawa-Ouest — 1933 à 1996 Ancienne circonscription fédérale en Ontario
Démétrius (Bible)
Démétrius est un artisan du mentionné dans le Nouveau Testament. Orfèvre d'Éphèse, il accusa les prédications de Paul de Tarse d’être à l’origine de la baisse de ses ventes d'Artémision en argent dont il faisait le commerce. Il incita ses confrères marchands à déclencher une émeute et à s’en prendre aux prédicateurs chrétiens. Il apparaît dans les Actes des Apôtres aux Ac 19:24-40. Orfèvre d’Éphèse Dans l’Antiquité, la ville d’Éphèse abritait l'Artémision, l’un des plus importants sanctuaires dédiée au culte de la déesse Artémis. Démétrius était un artisan, qui devait approvisionner les pèlerins et les touristes en reliquaires et images du temple. Victime d’une baisse importante de ses ventes, probablement pendant le mois de la fête d’Artémis, il accusa les prédications de Paul d’en être la cause. Les Actes des Apôtres rapportent qu’il réunit autour de lui tous ses confrères et qu’après s’être ému de la menace que faisait passer les prédications de Paul sur le commerce et la religion, une émeute éclata dans Éphèse. Paul n’étant pas présent à Éphèse au moment de l’émeute, la foule en colère saisit deux de ses compagnons de voyage, Gaïus et Aristarque. Alors que les deux chrétiens furent traînés dans le théâtre par Démétrius et ses partisans, l’intervention d’un responsable de la ville apaisa la foule : Bibliographie . Références Personnalité du Ier siècle Personnage du Nouveau Testament Orfèvre Personnalité d'Éphèse
Gaastra
Gaastra est une marque de prêt à porter, avec des collections s'inspirant des tenues nautiques. Histoire L'histoire commence en 1897, avec la création d'une entreprise de voilerie dans le petit village de Sneek en Frise, Pays-Bas. Elle continue à être présente dans la fabrication de voiles. Au fil des années, Gaastra devient une marque possédant une identité propre à l'univers nautique, développant de nouveaux produits : des voiles pour planche à voile ou kitesurf, mais aussi des vêtements de marins (vestes d'équipages, cabans, etc), puis des vêtements de prêt-à-porter, en s'inspirant des tenues des habitués des clubs de voile. Ses collections évoquent le milieu marin à travers la palette de couleur utilisée, les détails (des insignes par exemple) et les matières (coton, mais aussi des matières plus techniques telles que le lurex et le néoprène). La société a été partenaire de la régate Voiles de Saint-Tropez de 2005 à 2010 (où lui a succédé l'entreprise Kappa), et a créé en 2010 une collection de vêtement du même nom. Présente en Allemagne, Belgique et France au travers de filiales, la maison-mère est en Hollande, à Amstelveen. Groupes et filiales Gaastra fait partie du groupe McGregor Fashion Group B.V., et en Asie de Gaastra International Group Limited (GIGL), société détenue par des Chinois, avec des parrainages communs. Voir aussi Voiles de Saint-Tropez Notes et références Marque néerlandaise Marque de mode vestimentaire
American Economic Association
LAmerican Economic Association (association américaine d'économie, AEA) est la plus ancienne et la plus connue des organisations professionnelles en économie. Elle a été fondée en 1885. Le président pour 2020 est David Card. Publications L'AEA publie traditionnellement trois journaux académiques : lAmerican Economic Review, le Journal of Economic Literature et le Journal of Economic Perspectives. Depuis , l'AEA publie quatre nouvelles revues, lAmerican Economic Journal: Macroeconomics, lAmerican Economic Journal: Economic Policy, lAmerican Economic Journal: Applied Economics et lAmerican Economic Journal: Microeconomics. L'association est aussi responsable d'une base de données bibliographique analysant et indexant, depuis 1969, la littérature internationale dans le domaine des sciences économiques et financières mais aussi sociales, EconLit. Conférences L'AEA organise une réunion annuelle durant laquelle ses membres présentent des articles de recherche. Cette réunion est aussi un important lieu de recrutement de jeunes économistes (job market). Distinctions L'AEA décerne la médaille John-Bates-Clark. Traditionnellement attribuée tous les deux ans, elle est attribuée annuellement depuis 2010. En 2007, Susan Athey a été la première femme à être primée. L'AEA décerne également le prix Elaine-Bennett pour la recherche, créé en 1998. CSWEP En 1971, l'AEA crée un Comité pour le statut des femmes dans la profession économique, le CSWEP (Committee on the Status of Women in the Economics Profession), créé pour documenter la situation des femmes dans la profession, et accroître l'égalité des chances pour les femmes. Le comité, qui poursuit son travail de nos jours, a été dirigé pour la première fois par Carolyn Shaw Bell. Notes et références Liens externes Ordre professionnel aux États-Unis Association ou organisme lié à l'économie Société savante aux États-Unis
Allochthonius jingyuanus
Allochthonius jingyuanus est une espèce de pseudoscorpions de la famille des Pseudotyrannochthoniidae. Distribution Cette espèce est endémique du Ningxia en Chine. Elle se rencontre dans le xian de Jingyuan. Description Les mâles mesurent de à et les femelles de à . Étymologie Son nom d'espèce lui a été donné en référence au lieu de sa découverte, le xian de Jingyuan. Publication originale Zhang & Zhang, 2014 : A new species of the genus Allochthonius (Pseudoscorpiones, Pseudotyrannochthoniidae) from liupan mountains, China, with the description of the male of allochthonius brevitus. Acta Zoologica Academiae Scientiarum Hungaricae, , , . Notes et références Pseudotyrannochthoniidae Espèce de pseudoscorpions (nom scientifique) Faune endémique du Ningxia
Abibatou Yaya
Abibatou Yaya, née le , est une escrimeuse togolaise. Carrière Abibatou Yaya remporte la médaille de bronze en sabre par équipes aux Championnats d'Afrique d'escrime 2010 à Tunis. Notes et références Liens externes Sabreuse togolaise Naissance en septembre 1993
À l'abordage
À l'abordage, nouvelle de Jack London publiée en 1902 ; À l'abordage, film américain de George Sherman sorti en 1952 ; À l'abordage !!, trente-troisième album de la bande dessinée Boule et Bill, dessiné par Laurent Verron et publié en 2011 ; À l'abordage, film français de Guillaume Brac sorti en 2020.
Église Saint-Jean-Baptiste de Québec
L'église Saint-Jean-Baptiste de Québec est un édifice catholique situé à Québec, dans le quartier Saint-Jean-Baptiste de l'arrondissement La Cité–Limoilou. En 1990, l’église Saint-Jean-Baptiste a été classée monument historique du Québec en vertu de la Loi sur les biens culturels. Historique À la suite d'un incendie le , le faubourg Saint-Jean et son église sont anéantis. On projette immédiatement la reconstruction de l'église qui sera plus spacieuse ainsi que l'ajout d'un portique. En 1884, le nouvel édifice conçu par l'architecte Joseph-Ferdinand Peachy s'inspire de la Trinité de Paris tout en conservant une architecture propre aux églises québécoises. Il comporte un carillon de quatre cloches. En 1921, les grandes orgues Casavant ont été installées dans l’église. À cause de la chute rapide de la pratique catholique au Québec et après plusieurs années d'instabilité financière, l'église est contrainte de fermer ses portes. La dernière messe est présidée par le curé Pierre Gingras le . C'est la première fois qu'une église aussi prestigieuse et importante est fermée au culte au Québec. De 2003 à 2014, plus de quatre cents églises ont ainsi fermé au Québec. Galerie Notes et références Voir aussi Les grandes orgues Le titulaire Dany Bélisle parle de l'orgue Articles connexes Liste des lieux de culte de Québec Quartier Saint-Jean-Baptiste Liens Externes Église de Saint-Jean-Baptiste - Répertoire du patrimoine culturel du Québec Église catholique au Québec Église à Québec (ville) Immeuble patrimonial classé du Québec Lieu patrimonial de Québec Quebec Quebec JeanBaptiste Architecture du XIXe siècle au Québec
Markneukirchen
Markneukirchen est une ville de Saxe (Allemagne), située dans l'arrondissement du Vogtland, dans le district de Chemnitz. Markneukirchen est très connue pour ses ateliers de confection d'instruments de musique. Géographie La ville est traversée par une rivière qui s’appelle Schwarzbach.La moitié de Markneukirchen se trouve dans une vallée et l’autre moitié est sur une montagne. Par ailleurs, Markneukirchen est entourée de petites montagnes. La zone climatique est tempérée, c’est-à-dire qu'il y fait froid en hiver et qu'il y a beaucoup de neige. En été, il fait très chaud. La ville administre également de nombreux villages aux alentours, tels que Wernitzgrün, Sträßel, Breitenfeld, Erlbach et Eubabrunn. Histoire Le village a été fondée au . Les fondateurs du marché étaient les prévôts de Plauen, qui est une grande ville en Vogtland. Le premier nom de Markneukirchen était « Nothaft ». Démographie Religion La majorité est protestante, mais il y a aussi des catholiques. D’autres confessions sont représentées dans l’église libre. À Markneukirchen, ou trouve deux églises, une protestante qui s’appelle « St. Nicolai Kirche », et une petite église catholique, la « St. Theresien Kirche ». Population Markneukirchen compte habitants, dont hommes et femmes. La densité est de 144 habitants par kilomètre carré. Beaucoup de monde parle depuis le le « Vogtlandish », qui est un dialecte de la région. Économie L'activité économique de la ville est dominée par les ateliers de confection d’instruments de musique Depuis plus de 350 ans, des instruments de musique sont fabriqués à Markneukirchen. La petite ville est connue comme le centre allemand de la fabrication d’instruments d’orchestre. Bien qu'au niveau mondial la part de marché ne soit plus si grande, il existe encore aujourd’hui à Markneukirchen beaucoup d’entreprises dont les instruments sont connus dans le monde entier pour leur bonne qualité. Tous les instruments nécessaires pour un orchestre y sont produits, comme des instruments à cordes, des instruments à vent en bois, des instruments à vent en métal et des instruments à percussion. Cette diversité fait de Markneukirchen une ville unique dans le monde entier. Le fondateur du fabricant de guitares américain C.F. Martin & Company, Christian Frederick Martin, est originaire de Markneukirchen. Éducation Gymnasium Markneukirchen Il y a un Gymnasium (collège-lycée) à Markneukirchen. Les élèves ont entre 11 et 18 ans. Ils peuvent se spécialiser particulièrement en musique et en sciences naturelles. Dans la section musicale les élèves peuvent apprendre l'art de faire du théâtre. En ce moment, les élèves du lycée préparent la comédie musicale la légende d'Aladin,qui sera jouée en juin au théâtre Roi Albert dans la station thermale de Bad Elster. Cette comédie musicale est exclusivement jouée par les élèves. La représentation de comédies musicales est une longue tradition. La première comédie musicale a été présentée en 1994. Curiosités Le musée d'Instruments Depuis 1942, le musée d'Instruments de musique se trouve dans une maison baroque. Là, on peut trouver l'histoire de la construction des instruments de musique. On peut y voir une miniature, un Riesentuba (tuba géant, 2010) et le plus grand accordéon du monde à côté de autres instruments. Le musée de Framus Le musée de Framus est le musée des ateliers de la compagnie de Warwick qui ouvrit en 2007. Le musée raconte l'histoire de la plus grande production de guitares d'après la Deuxième Guerre mondiale. La tour Bismarck En 1900, la tour Bismarck fut construite avec du granite de Fichtelgebirge. Ville en Saxe
István Zsolt
István Zsolt, né le à Budapest et mort le dans la même ville, était un arbitre hongrois de football. Il fut arbitre de 1937 à 1971, en étant international dès 1959. Carrière Il a officié dans des compétitions majeures : JO 1952 (1 match) Coupe du monde de football de 1954 (2 matchs) Coupe du monde de football de 1958 (2 matchs) JO 1960 (1 match) JO 1964 (2 matchs) Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football 1964-1965 (finale) Coupe des villes de foires 1965-1966 (finale aller) Coupe du monde de football de 1966 (1 match) Euro 1968 (1 match) JO 1968 (1 match) Liens externes Naissance en juin 1921 Naissance à Budapest Arbitre hongrois de football Arbitre de la Coupe du monde de football Décès en juin 1991 Décès à Budapest
Jean-Claude Lefort
Jean-Claude Lefort, né le à Paris (Seine), est un homme politique français. Il est député communiste du Val-de-Marne de 1988 à 2007. Biographie Membre du bureau national du Mouvement jeunes communistes de France et, depuis 1964, du Parti communiste français, il est de 1971 à 1979 le secrétaire particulier de Georges Marchais, secrétaire général du parti. Il devient en 1983 le secrétaire de la fédération du Val-de-marne du Parti communiste qui compte à l'époque adhérents. Il est élu député de la du Val-de-Marne de 1988 à 2007. Membre de la commission des Affaires étrangères pendant trois législatures, il proposa en 1998 la création d'une « Commission d'enquête sur la part des responsabilités françaises dans le génocide perpétré au Rwanda ». Vice-président de ce qui fut, finalement, la Mission d'information parlementaire sur le Rwanda, il se trouva en désaccord avec les conclusions finales du rapport de la Mission et refusa d'en être coauteur. Jean-Claude Lefort est, depuis 2007, le président d'honneur d'Appui Rwanda, association de soutien aux rescapés du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Il est rapporteur sur les relations économiques entre l'Union européenne et les États-Unis. Il participe aux réunions de travail de l'OMC, de 1999 à 2007. Constatant l'absence de contrôle parlementaire sur les activités internationales multiples de l'exécutif, il propose la mise en place au Parlement d'une délégation chargée de ces questions. Il est aussi l'auteur de rapports parlementaires sur le Sud. Il a écrit un rapport sur les accords UE-pays ACP qui fait référence, « L'OMC a-t-elle perdu le Sud », et aussi « UE-ACP : tendre la main ou le poing ? ». En mai 2009, Jean-Claude Lefort est élu président de l'Association France Palestine Solidarité (AFPS), à l'issue du de ce mouvement. Il succède à Bernard Ravenel. Il est le coordinateur du Comité national de soutien à Salah Hamouri. En , il appelle à la démission le ministre de l'Intérieur Manuel Valls pour sa politique à l'égard des Roms. Il rappelle au ministre socialiste sa propre émigration depuis l'Espagne, pour fuir le régime franquiste, et la compare avec celles des Roms, qui subissent une discrimination sociale dans leurs pays d'origine. Il signe « Jean-Claude Lefort, fils de Manouche ». En , il met en garde les musulmans contre des produits casher, avertissement commenté dans la presse. Distinctions Le , Jean-Claude Lefort est décoré des insignes de chevalier de la Légion d'honneur par Cécile Rol-Tanguy, commandeur de la Légion d'honneur et médaille de la Résistance, en présence de l'ambassadeur palestinien en France, Hael Al Fahoum et de Pierre Gosnat. Mandats 23/06/1988 - 01/04/1993 : député de la dixième circonscription du Val-de-Marne 02/04/1993 - 21/04/1997 : réélu 01/06/1997 - 18/06/2002 : réélu 19/06/2002 - 19/06/2007 : réélu Notes et références Voir aussi Article connexe Liste des députés du Val-de-Marne Liens externes « Rapport d'information sur les relations économiques entre l'Union européenne et les États-Unis », Fiche biographique sur le site de l'Assemblée nationale Site internet | Blog Député du Val-de-Marne Député de la IXe législature de la Ve République Député de la Xe législature de la Ve République Député de la XIe législature de la Ve République Député de la XIIe législature de la Ve République Naissance à Paris Naissance en décembre 1944 Personnalité du Parti communiste français Député membre du Parti communiste français
Talisay
Talisay est le nom de quatre lieux des Philippines : Talisay (Batangas) Talisay (Camarines Norte) Talisay City (Cebu) Talisay City (Negros Occidental)
Magbor
Magbor (ou Mabor) est un village du Cameroun situé dans le département du Djérem et la Région de l'Adamaoua. Il fait partie de la commune de Ngaoundal. Population Lors du recensement de 2005, le village était habité par , 370 de sexe masculin et 386 de sexe féminin. Notes et références Annexes Bibliographie Dictionnaire des villages de l'Adamaoua, ONAREST, Yaoundé, , 133 p. Plan communal de développement (PCD) de Ngaoundal, PNDP, , 207 p. Liens externes Ngaoundal, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC) Village dans la région de l'Adamaoua
Tinian
Tinian (Code International : MP.TI), l'une des trois principales îles des Mariannes du Nord dans l'archipel des Mariannes, est une île d'une centaine de kilomètres carrés située à environ huit kilomètres au sud-ouest de son île sœur (Saipan) et à cent trente kilomètres au nord de Guam. Il s'agit d'un atoll surélevé culminant à d'altitude. Un quart de siècle après George Anson, John Byron passe sept semaines sur l'île en 1765, le temps de soigner lui aussi son équipage atteint du scorbut. Tinian est surtout connue pour avoir été conquise par les forces américaines en juillet 1944 – après la bataille de Tinian – et pour avoir été utilisée ensuite comme base pour les bombardements du Japon, notamment pour les bombardements nucléaires des villes d'Hiroshima (par Enola Gay avec la bombe à l'uranium Little Boy le ) et de Nagasaki (par Bockscar avec la bombe au plutonium Fat Man le ). Base aérienne pendant la Seconde Guerre mondiale Après la conquête des îles Mariannes et notamment de Tinian par les États-Unis dans le cadre de la guerre du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale, Tinian devint une base importante pour le reste de la campagne du Pacifique. Tinian abritait, au moment de sa conquête, trois aéroports et un quatrième en construction. Tinian devint la plus grande base aérienne du monde. Elle était en mesure d'abriter cinquante mille hommes et un millier de B-29. Le , le croiseur livra à Tinian les éléments des deux bombes atomiques qui furent lâchées sur Hiroshima et Nagasaki les 6 et . Seconde partie du Après la Seconde guerre mondiale, Tinian devient un Territoire sous tutelle des îles du Pacifique contrôlé par les États-Unis. L'île continue d'être dominée par des militaires et jusqu'à 1962 est administrée en tant que sous-district de Saipan. Depuis 1978, l'île est une municipalité du Commonwealth of the Northern Mariana Islands. Pendant les années 1980, une des pistes de l'aéroport sur le champ Nord est resté active afin de permettre aux C-130 à l'armée de l'air des États-Unis de décoller et atterrir dans le cadre des exercices d'entraînement de la marine des États Unis à l’extrémité nord de l'île. À partir des années 1990, le tourisme vient s'ajouter à la présence militaire, ce dernier continue toutefois à jouer un rôle important dans l'économie locale. Tinian est aujourd'hui la seconde île la plus peuplée des Mariannes du Nord. Notes et références Liens externes Atoll surélevé
Cassinia
Cassinia est un genre de plantes de la famille des Astéracées (ou Composées). Ce sont des plantes pour la plupart originaires de l'hémisphère sud. Elles portent le nom du botaniste français Alexandre de Cassini Principales espèces Cassinia accipitrum Cassinia aculeata (Labill.) R.Br. Cassinia arcuata R.Br. Cassinia aureonitens N.A.Wakef. Cassinia collina C.T.White Cassinia compacta F.Muell. Cassinia complanata J.M.Black Cassinia copensis Cassinia cuneifolia A.Cunn. ex DC. Cassinia cunninghamii DC. Cassinia decipiens Cassinia denticulata R.Br. Cassinia diminuta Cassinia furtiva Cassinia heleniae Cassinia hewsoniae Cassinia laevis R.Br. Cassinia lepschii Cassinia leptocephala F.Muell. Cassinia longifolia R.Br. Cassinia macrocephala Cassinia maritima Cassinia monticola Cassinia nivalis Cassinia ochracea Cassinia ozothamnoides (F.Muell.) Cassinia quinquefaria R.Br. Cassinia rugata N.G.Walsh Cassinia retorta Cassinia scabrida Cassinia straminea (Benth.) Cassinia subtropica F.Muell. Cassinia tegulata Cassinia telfordii Cassinia tenuifolia Benth. Cassinia theodori F.Muell. Cassinia theresae Orchard Cassinia trinerva N.A.Wakef. Cassinia uncata A.Cunn. Cassinia venusta Cassinia wyberbensis Notes et références Liens externes Genre d'Angiospermes (nom scientifique) Asteraceae
Grand Prix moto de Saint-Marin
Le Grand Prix moto de Saint-Marin de vitesse moto est une des épreuves du Championnat du monde de vitesse moto. Depuis sa réapparition en 2007 son nom exact est le Grand Prix moto de Saint-Marin et de la côte de Rimini. L'édition 2010 est marquée par la mort du pilote de 19 ans Shoya Tomizawa. Il est décédé à l'hôpital des suites des blessures qu'il a subies dans un accident pendant la course des Moto2. Palmarès Par saison Multiples vainqueurs (pilotes) Multiples vainqueurs (constructeurs) Notes et références Grand Prix de Moto de Saint-Marin
Pteriidae
Pteriidae est une famille de mollusques bivalves de l'ordre des Ostreida. Communément, cette famille regroupe des huitres perlières. Liste des genres Selon : genre Crenatula Lamarck, 1803 -- 1 espèce genre Electroma Stoliczka, 1871 -- 5 espèces actuelles et 2 fossiles genre Isognomon Lightfoot, 1786 -- 16 espèces actuelles et 2 fossiles genre Neopanis Beu, 2004 † genre Pinctada Röding, 1798 -- 17 espèces genre Pteria Scopoli, 1777 -- 27 espèces actuelles et 1 fossile genre Vulsella Röding, 1798 -- 5 espèces Références taxinomiques Notes et références Famille de bivalves (nom scientifique) Pterioida
Charles Thomas Brues
Charles Thomas Brues est un entomologiste, et botaniste américain, né le à Wheeling (Virginie-Occidentale) et mort le à Crescent City (Floride). Biographie Il est le fils de Charles Thomas Brues et d’Ada née Mossie. Il obtient son Bachelor of Sciences à l’université du Texas en 1901, son Master of Sciences en 1902. Il fait ses recherches post-doctorales à l’université Columbia en 1903-1904. Brues se marie le . Il rejoint le département de zoologie de Columbia en 1903. Il travaille pour le ministère de l’agriculture en 1904 avant de devenir, en 1905, conservateur du département des invertébrés du muséum de Milvaukee. En 1909, il est chargé de cours en entomologie appliquée à Harvard, devient en 1912, professeur assistant, puis professeur associé en 1926, puis professeur d’entomologie en 1935 puis professeur émérite en 1946. Harvard lui offre un Master of Arts honoraire en 1942. Il fait des recherches dans les Caraïbes en 1910, en 1912, en 1926-1927 et en 1937, aux Philippines en 1949. Il est membre de l’United States National Research Council, de l’American Association for the Advancement of Science, de l’Entomological Society of America (qu’il dirige en 1929) et de diverses sociétés savantes. Il fait partie du Cambridge Entomological Club et dirige la publication Psyche à partir de 1909, durant 37 ans. Il se consacre à l’étude de l’embryogénèse et le comportement des insectes, spécialement des hyménoptères et des diptères. Annexes Liste partielle des publications 1915 : avec (1878-1962), A Key to the Families of North American Insects. 1920 : Insects and Human Welfare (réédité en 1947). 1931 : Classification of Insects. 1945 : Insect Dietary : An Account of the Food Habits of Insects. Note Source Allen G. Debus (dir.) (1968). World Who’s Who in Science. A Biographical Dictionary of Notable Scientists from Antiquity to the Present. Marquis-Who’s Who (Chicago) : xvi + 1855 p. Liens externes Entomologiste américain Naissance en juin 1879 Décès en juillet 1955 Décès en Floride Étudiant de l'université du Texas à Austin Étudiant de l'université Columbia Décès à 76 ans
Ghostface
Ghostface est le nom du tueur en série de la franchise Scream. Le nom de Ghostface (« Face de Fantôme » en traduction littérale) vient du fait qu'il porte un masque blanc et une cape noire qui lui donne l'allure d'un fantôme. C'est l'un des tueurs en série les plus connus de l'histoire du cinéma. Il a été créé par le scénariste Kevin Williamson et apparaît pour la première fois dans le film de 1996 réalisé par Wes Craven. Ghostface n'est en réalité pas une personne précise, mais plutôt une identité adoptée successivement par plusieurs tueurs au cours des différents films afin de commettre leurs meurtres dans l'anonymat. Les motivations exactes varient selon le porteur du costume, qu'il s'agisse de vengeance ou de tentative de se rendre célèbre, mais dans la série de films, tous ont traditionnellement en commun le but de tuer Sidney Prescott, l'héroïne récurrente de la série, à la suite d'une chaîne d'événements causée par la mère de cette dernière. Dans la série télévisée, il apparaît uniquement dans la troisième et dernière saison, intitulée Resurrection. Pour des raisons de droits, il est dans un premier temps remplacé par deux tueurs similaires : le « Tueur de Lakewood » lors des deux premières saisons, puis le « Tueur de Shallow Grove » lors de l'épisode spécial d'Halloween. Description Apparence Le physique du tueur reste le même dans tous les volets bien que la personne sous le masque change à chaque film. Il est entièrement dissimulé par une cape noire qui ne laisse apparaître que ses pieds. Sous la capuche qui recouvre le haut de sa tête, un masque blanc ressemblant à une tête de fantôme et faisant référence au Cri de Munch, couvre son visage. Dans les deux premières saisons de la série télévisée, le masque du tueur change pour la première fois. Même s'il est semblable à celui des films avec sa couleur blanche et son air de fantôme, il s'inspire cette fois des masques portés par les personnes ayant eu le visage brûlé. Le tueur ne porte plus une cape mais un ciré. Dans la troisième saison de la série, les protagonistes ne sont plus les mêmes. L'équipe en profite donc pour faire revenir le masque original ainsi que l'acteur des films pour incarner le tueur. Personnalité En raison des multiples tueurs se succédant au long de la saga, Ghostface n'a pas de mentalité fixe. Néanmoins, l'ensemble des individus portant son masque, soit ont une haine féroce voire de la jalousie envers Sidney Prescott, soit suivent leurs pulsions purement meurtrières. Il a également une grande passion et connaissance sur le cinéma d'horreur, auquel il fait fréquemment référence. Mode opératoire Ghostface surprend bien souvent ses victimes par surprise, souvent après les avoir mis dans un état de peur et de tension intense après avoir communiqué avec elle par téléphone. Il dissimule alors sa voix et donc sa véritable identité via un modulateur vocal. Il utilise majoritairement des armes blanches, plus exactement un couteau Buck 120, mais il lui arrive d'utiliser son environnement pour commettre ses meurtres. Une fois leurs identités révélées, les personnes sous le masque de Ghostface utilise alors également des armes à feu. Sa folie meurtrière suit une logique différente selon les films : Sidney Prescott et ses proches, des personnes portant le même nom que les premières victimes ou encore les acteurs d'un film dans le même ordre que leurs personnages fictifs dans le script Interprétation Porteurs du masque Au cinéma Dans Scream (1996), Billy Loomis (Skeet Ulrich) et Stuart Macher (Matthew Lillard) se cachent sous le masque. Billy désire se venger de l'abandon de sa mère. En effet, cette dernière est partie après avoir appris que son mari la trompait avec la mère de Sidney. Ils ont donc tué la mère de Sidney et fait accuser Cotton Weary à leurs places. Le but de Billy était de tuer Sidney pour s'assurer une vengeance complète. Stuart l'assistait seulement par plaisir. Stuart meurt assassiné par Sidney, qui arrive à prendre le déguisement de Ghostface. Billy se prend une balle de Gale Weathers, mais est achevé par Sidney d'une dernière balle. Dans Scream 2 (1997), Mickey Altieri (Timothy Olyphant) et Debbie Salt (Laurie Metcalf) se cachent sous le masque. Mickey révèle commettre ces meurtres pour connaitre la gloire. Debbie est quant à elle la mère de Billy du premier volet. Elle cherche à venger la mort de son fils. Debbie tue Mickey, révélant qu'elle se servait de sa soif de popularité seulement pour mettre son plan de vengeance à exécution. Debbie meurt au cours du sauvetage de Sidney par Cotton. Quelques secondes après, Mickey se relève mais est abattu par Sidney et Gale. Dans Scream 3 (2000), Roman Bridger (Scott Foley) est le seul à se cacher sous le masque de Ghostface. Il est le demi-frère caché de Sidney, né lorsque leur mère était à Hollywood pour devenir actrice. Cette dernière l'a fait adopter, et lorsqu'il essayait de la joindre, elle le rejetait. C'est lui qui a révélé à Billy la liaison de son père et qui l'a poussé à tuer Maureen. Roman est tué par Dewey avec l'aide de Sidney. Dans Scream 4 (2011), Jill Roberts (Emma Roberts) et Charlie Walker (Rory Culkin) se cachent sous le masque. Leur but est de se faire passer pour les derniers survivants et de devenir aussi célèbres que Sidney. Jill trahit Charlie en le tuant sous les yeux de Sidney. Par la suite, elle attaque Sidney et se mutile pour s'innocenter et se faire passer pour une victime de son ex, Trevor Sheldon, devenu fou, aurait t-elle dit à la police. À l’hôpital, Jill apprend que Sidney a survécu à ses blessures et tente alors de la tuer une bonne fois pour toutes. Jill est électrocutée par Gale et Sidney, mais se relève. Elle est définitivement abattue par Sidney d'une balle dans le cœur. Dans Scream (2022), Amber Freeman (Mikey Madison) et Richie Kirsch (Jack Quaid) se cachent sous le masque. Ils sont fans de la franchise Stab et ont été déçus par les suites qu'ils considèrent comme inférieurs à l'original et insultant pour les fans. Après s'être rencontrés sur Reddit, ils décident de s'associer pour mettre en scène une nouvelle tuerie dans l'espoir qu'elle soit adaptée au cinéma et relève le niveau de la franchise. Samantha Carpenter étant la fille cachée de Billy Loomis, ils voulaient la faire accuser des meurtres et faire croire que sa motivation principale était de tuer Sidney afin de venger son père, jugeant qu'il s'agissait du scénario parfait pour un nouveau Stab. Richie est tué par Samantha qui le poignarde à plusieurs reprises. Elle lui tire également dessus afin d'éviter qu'il se relève. Amber est abattue par Gale qui lui tire une balle dans le ventre. Elle chute ensuite sur une gazinière et prend feu, ayant été aspergée de gel hydroalcoolique plus tôt. Amber se relève par la suite, le corps entièrement brulé, mais est définitivement abattue par Tara Carpenter d'une balle dans la tête . À la télévision Dans Scream: Resurrection (2019), la troisième saison de la série télévisée Scream, Beth (Giorgia Whigham) et Jamal Elliot (Tyga) se cachent sous le masque. Beth, qui s'autoproclame sociopathe, est une fan de films d'horreurs qu'elle regarde pour satisfaire sa soif de violence. Sa motivation pour tuer était qu'elle pensait pouvoir faire un meilleur tueur que ceux qu'elle a pu voir dans les films. Elle rencontre Jamal dans le salon de tatouage où il travail. Il partage avec elle le secret de son petit frère, Deion, qui est en réalité Marcus. Ce dernier se fait passer pour leurs frère assassiné le soir d'Halloween. Beth et Jamal le jugent hypocrite et décident de mettre en place leurs plan en utilisant le costume de Ghosface, que Deion portait le soir de sa mort. Jamal est tué par Beth avec une pince à déchets, car il voulait révéler son identité à la police. Beth est tuée par Kym qui lui tire dessus. La voix de Ghostface Dans les films, la voix de Ghostface entendu par les protagonistes est créée à l'aide d'un modulateur vocal ou d'une application de smartphone transformant la voix de celui qui l'utilise. En réalité, il s'agit de la voix de l'acteur Roger L. Jackson. Il prête sa voix au tueur dans les cinq films de la franchise ainsi que dans la troisième saison de la série télévisée. Il double également le personnage lors de son apparition dans les jeux vidéos Call of Duty: Black Ops Cold War et Call of Duty: Warzone, en tant que DLC. La version française européenne a connue plusieurs changements de comédiens pour le doublage de Ghostface : Emmanuel Curtil double le personnage dans le premier film. Boris Rehlinger prête sa voix au tueur dans le deuxième volet, mais également au personnage de Timothy Olyphant, qui s'avère être lui-même l'un des tueurs. Loïc Houdré double Ghostface dans les trois films suivants ainsi que le personnage de Scott Foley dans le troisième volet, qui est également le tueur. En version française canadienne, utilisée au Québec, il est interprété par Éric Gaudry. Dans le jeu vidéo Dead by Daylight, Filip Ivanovic prête sa voix au tueur. Références en films d'horreur Dans Scream : Le proviseur pousse une porte de l'école et l'on aperçoit un employé qui nettoie un couloir, affublé d'un chapeau et d'un pull vert et rouge, comme Freddy Krueger, célèbre tueur du film Les Griffes de la Nuit de Wes Craven. C'est d'ailleurs lui qui joue ce caméo. De plus, lorsque le tueur demande à Casey de deviner le titre de son film d'horreur préféré, elle répond « Les Griffes de la Nuit » avant d'ajouter que seul le premier est effrayant, les autres étant « craignos ». Il est possible que Wes Craven ait ajouté cette réplique parce qu'il était contre le fait que l'on fasse des suites au premier Freddy. Il s'agirait donc d'un « règlement de comptes » entre Craven et les autres réalisateurs de la série. Quand le tueur téléphone à Casey, il lui demande comment se nomme le tueur dans Halloween. Casey répond Michael Myers, ce qui est exact (excepté pour Halloween 3, considéré comme film à part dans la saga). Le tueur demande ensuite à Casey comment se nomme le tueur dans Vendredi 13. Casey répond « Jason Voorhees », mais Ghostface lui rappelle que Jason n'apparaît que dans le deuxième film : dans le premier, c'est la mère de Jason qui tue les moniteurs du camp Crystal Lake. Lors de la soirée chez Stuart Macher, les étudiants regardent Halloween. Dans Scream 2 : Au début du film, dans la chambre de Sidney et de son amie Hallie, alors que ces dernières regardent les informations annonçant le meurtre de deux étudiants, un pull semblable à celui de Freddy Krueger est aperçu derrière Hallie. Le personnage de Ghostface a lui-même été mis en scène dans d'autres fictions, le plus célèbre cas étant le film de parodie Scary Movie. Apparitions dans d'autres médias Roger L. Jackson double le tueur dans un épisode de la série télévisée d'animation Robot Chicken. Une version alternative du personnage, intitulée The Ghost Face, est jouable dans le jeu vidéo Dead by Daylight dans lequel Filip Ivanovic lui prête sa voix. Il a été ajouté via le DLC Ghost Face en 2019. Dans le jeu, Danny Johnson se cache sous le masque. Connu sous le pseudonyme de Jed Olsen il s'agit d'un journaliste de Roseville en Floride qui écrit sur les meurtres du tueur alors qu'ils les commet lui-même. Cette version du personnage a été créée uniquement pour le jeu car les développeurs, Behaviour Interactive, ont uniquement pu acquérir les droits d'utilisation du masque et pas ceux des éléments de la franchise Scream (Le masque appartement à la société Fun World et Scream à Spyglass Media Group). La version des films du personnage est jouable, également en tant que DLC, dans les jeux vidéos Call of Duty: Black Ops Cold War et Call of Duty: Warzone. Roger L. Jackson y reprend le rôle. En 2022, Ghostface a été ajouté au jeu en ligne Among Us afin de promouvoir le film Scream (2022)<ref>{{Lien web|url=https://www.gamespot.com/articles/scream-ghostface-is-coming-to-among-us-for-free/1100-6499677/|titre=Scream'''s Ghostface Is Coming To Among Us For Free|site=gamespot.com|date=14 janvier 2022}}</ref>. Liste des apparitions Cinéma Scream de Wes Craven (1996) Scream 2 de Wes Craven (1997) Scream 3 de Wes Craven (2000) Scream 4 de Wes Craven (2011) Scream de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett (2022) Télévision Robot Chicken (saison 1, épisode 20) (2005) Scream: Ressurection (2019) Jeux vidéo Dead by Daylight (DLC) (2019) Call of Duty: Black Ops Cold War (DLC) (2021) Call of Duty: Warzone (DLC) (2021) Among Us (2022) Faits réels En , à Fontenay-aux-Roses (France), Nicolas, 16 ans, avait mis le fameux masque avant d'agresser son père et sa belle-mère à coups de couteau. Deux jours plus tard, un autre adolescent était interpellé aux abords de la Gare de Sarcelles, lui aussi affublé du même déguisement et armé d'un couteau. Durant l'été 2001, à Saint-Cyr-l'École (France), cinq jeunes portant le même masque ont agressé et violé une jeune femme de 21 ans. En , à Gerpinnes (Belgique), Thierry Jaradin, âgé alors de 24 ans, endosse le déguisement de Ghostface et assassine de 22 coups de couteau sa jeune voisine Allison Cambier, âgée seulement de 15 ans. En , à Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Atlantique), un lycéen âgé de 17 ans, revêtu du fameux déguisement du tueur, assassine Alice, l'une de ses camarades de classe, âgée de 15 ans. Le garçon, qui selon ses proches ne présentait aucun trouble mental, avait « décidé de tuer quelqu'un », comme il l'a expliqué aux enquêteurs. Pour la sortie du quatrième opus en 2011, un Japonais décide de reproduire dans un cinéma l'une des premières scènes du deuxième opus : c'est-à-dire poignarder à plusieurs reprises la victime. Notes et références Voir aussi Scary Movie'' Slasher Personnage de Scream Personnage de film d'horreur Personnage de série télévisée dramatique Film mettant en scène un tueur en série Tueur en série de fiction Meurtrier de fiction Personnage de fiction masqué
Jean Sogard
Jean Sogard fut organiste de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Organiste de Notre-Dame
Mairead McGuinness
Mairead McGuinness est une femme politique irlandaise née le à Ardee. Membre du Fine Gael, elle est députée européenne de 2004 à 2020 et vice-présidente du Parlement européen du au 11 octobre 2020. Elle est commissaire européenne aux Services financiers, à la stabilité financière et à l'Union des marchés des capitaux depuis le 12 octobre 2020. Formation et débuts professionnels Première femme titulaire d'une licence en économie agricole de la University College Dublin (UCD) puis diplômée en comptabilité et finances, McGuinness a été journaliste, traitant essentiellement des sujets liés à l'agriculture. Carrière politique Elle appartient au parti Fine Gael. Mairead McGuinness a été candidate plusieurs élections locales, nationales et européennes : aux législatives irlandaises de 2007 (battue), en 2011 à l'investiture pour la présidence de l'Irlande (battue), en 2014 à la vice-présidence du Parlement européen (élue), en 2016 à la présidence du Parlement européen (battue). Commissaire européenne En , à la suite de la démission de Phil Hogan, lequel avait enfreint les règles sanitaires liées au Covid-19 dans son pays, le nom de Mairead McGuinness est proposé avec celui de l'économiste Andrew McDowell par le gouvernement d'Irlande pour intégrer la Commission européenne dirigée par von der Leyen. Elle serait chargée des services financiers et des marchés de capitaux, un poste jusque-là occupé par le Letton Valdis Dombrovskis. Elle est confirmée par le Parlement européen le Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste des députés européens d'Irlande (pays) de la 6e législature - Liste des députés européens de la 6e législature Liste des députés européens d'Irlande (pays) de la 7e législature - Liste des députés européens de la 7e législature Liste des députés européens d'Irlande (pays) de la 8e législature - Liste des députés européens de la 8e législature Liste des députés européens d'Irlande (pays) de la 9e législature - Liste des députés européens de la 9e législature Liens externes Femme politique irlandaise Personnalité du Fine Gael Commission von der Leyen Commissaire européen irlandais Vice-président du Parlement européen de la 9e législature Député européen membre du Fine Gael Député européen du groupe du Parti populaire européen 2019-2024 Député européen élu en Irlande (pays) 2019-2024 Député européen du groupe du Parti populaire européen 2014-2019 Député européen élu en Irlande (pays) 2014-2019 Député européen du groupe du Parti populaire européen 2009-2014 Député européen élu en Irlande (pays) 2009-2014 Député européen du groupe du Parti populaire européen et des Démocrates européens 2004-2009 Député européen élu en Irlande (pays) 2004-2009 Étudiant de l'University College Dublin Naissance en juin 1959
Action Joe
Action Joe est un jouet créé en 1975 en France par CEJI Arbois, sous licence Hasbro, et produit jusqu'en 1981. La gamme Action Joe change de nom en 1976 et devient Group Action Joe. Cette figurine articulée de de haut, est un produit dérivé du GI Joe américain, destiné au marché français. Historique Origines et création Dans les années 1960, les GI Joe étaient importés en Europe. Dès 1966, en Grande-Bretagne, la société rachète la licence et crée sa propre gamme sous le nom d'Action Man. En 1975, certains pays européens (France, Italie, Allemagne ou encore Espagne) décident à leur tour de personnaliser les jouets qu'ils importaient jusque-là. Céji Arbois lance la gamme : Action Joe pour le marché français. Le deuxième trimestre de l'année 1975 est la première date de production du Group Action Joe sous le titre : , deux modèles sont disponibles : un militaire et un aventurier. Spécifications Les figurines articulées Action Joe sont basés sur GI Joe, une figurine commercialisée dès 1964 aux États-Unis par la société Hasbro. Ce sont des figurines articulées, haute de 30 cm environ, qui peuvent revêtir différentes tenues. Ces jouets s'adressent aux garçons. Le succès est assuré car ces jouets articulés ont des mains agrippantes et des cheveux floqués qui leur confèrent un grand réalisme. Sur les boîtes il y a des étoiles à découper et à collectionner pour gagner une figurine ou des accessoires. La figurine est livrée avec un manchon en plastique afin d'enfiler ses vêtements sans abîmer ses mains. Elles explorent les mêmes pistes que leurs homologues américains : l'univers militaire, en ajoutant aussi quelques aventuriers : explorateurs polaires, alpinistes, explorateurs dans la jungle (safari)... autant de thèmes que l'on retrouvera plus tard dans la gamme française Action Joe. Les deux licences développent leurs propres collections. La France importe les Gi Joe et les Action Man pour les petits français des années 1970. Évolution de la gamme En 1976, la collection s'étoffe, un cowboy, un personnage noir, un Indien et un autre aventurier viennent s'ajouter aux deux premiers membres. Dans le courant de l'année 1976 l'équipe est rejointe par le premier membre féminin à se voir attribuer un nom : Jane. C'est une fille blonde aux yeux verts, articulée comme ses compagnons. En 1977, chaque personnage se voit doté d'une identité propre et la série s'agrandit. Chaque année est un prétexte à une nouveauté ou à une innovation : Joe, un aventurier brun barbu aux yeux mobiles Œil de Lynx, un indien au corps basané aux yeux mobiles Jane, la première fille du groupe Daïna, une indienne Peggy, une noire Bill, le cow boy Bob, le soldat Tom, un blond barbu en short Sam, le noir En 1978, la collection s'adjoint la présence de Jane aux yeux mobiles, une figurine exclusive à la France, et de Rahan, sous licence Pif Gadget qui représente le héros de la célèbre bande dessinée. L'année suivante, une figurine blonde aux yeux mobiles vient remplacer Sam le noir. Ce nouveau héros possède un nouveau corps (il s'agit de la version anglaise produite en Grande-Bretagne par la société ), il s'agit de Sam pilote. Le cow boy Bill disparaît. 1978 voit également la sortie sous licence du personnage ALBATOR tiré du dessin animé éponyme diffusé sur Antenne 2 dans l'émission jeunesse ''récré A2''. Bien que ne faisant pas partie du groupe ACTION JOE, il reprend entièrement le corps des personnages classiques avec la tête spécifique du corsaire de l'espace et porte sa tenue caractéristique du baroudeur intergalactique. Un an plus tard, Bob, chasseur d'images et Mark Captain Cosmos rejoignent l'équipe. Rahan, Albator, Jane et Daïna ne sont plus produits. Sam devient motard. En 1981, la marque retire Daïna la dernière fille mais voit l'arrivée de Zorro sous licence Disney, de deux personnages vendus sous le nom des Invincibles et de Ted le béret rouge aux yeux mobiles noirs. En Allemagne, c'est l'équipe Action Team qui est lancée, ce nom est utilisé aussi en Italie. L'Espagne utilise le nom de Geyperman, du nom de la compagnie qui produisit les figurines. Au Brésil, Action Joe s'appelle Falcon, en Argentine c'est Joe Super Temerario… nombreux furent les enfants du monde à profiter de ce jouet. Les figurines Action Joe, à l'instar de Big Jim furent les premières figurines articulées pour garçons, on parle aujourd'hui d'action figure (par emprunt direct à l'anglais - le terme poupée ayant été banni du vocabulaire des employés d'Hasbro pour des raisons marketing - les garçons ne jouent pas avec des poupées). Bibliographie Références Figurine articulée Jouet Hasbro Jouet sorti en 1975 en:G.I. Joe#International G.I. Joe licensees
Championnat d'Uruguay de football 1969
La du championnat d'Uruguay de football est remportée par le Club Nacional de Football. C’est le vingt-huitième titre de champion du club. Le Nacional l’emporte avec six points d’avance sur le Club Atlético Peñarol double champion en titre. Club Atlético Bella Vista complète le podium et ce dès son accession à l’élite. La Fédération d'Uruguay de football ayant décidé d’augmenter le nombre de clubs en première division, le championnat regroupe maintenant onze équipes. Le Danubio Fútbol Club, dernier du championnat descend en deuxième division. À l’inverse, le Club Social y Deportivo Huracán Buceo accède pour la toute première fois de son histoire à la première division. Tous les clubs participant au championnat sont basés dans l’agglomération de Montevideo. L’argentin Luis Artime (Nacional) termine avec 24 buts en 20 matchs meilleur buteur du championnat. Les clubs de l'édition 1969 <div style="background-color:white;border:1px solid #000000; padding:.4em;margin:2px;">Montevideo:Bella VistaClub Atlético Cerro Danubio Fútbol ClubNacionalPeñarolClub Atlético ProgresoRampla JuniorsRacing ClubSud AméricaDefensorLiverpoolRiver Plate</div> Compétition La pré-saison Les moments forts de la saison Classement Le classement est basé sur le barème de points suivant : victoire à 2 points, match nul à 1, défaite à 0. |valign=top align=left width=50%| |} Bilan de la saison Statistiques Affluences Meilleur buteur Luis Artime (Nacional) 24 buts. Notes et références Voir aussi Liens internes Championnat d'Uruguay de football Liens externes Classement du championnat uruguayen sur rsssf.com Championnat d'Uruguay de football Uruguay 1969 en Uruguay
Pegaso Z.207 Barajas
Le Pegaso Z-207 "Barajas" est un modèle de camion fabriqué par l'entreprise espagnole ENASA de 1955 à 1959. Il était équipé d'un moteur Pegaso V6 et d'une cabine en tôle ondulée mais aux lignes aérodynamiques. Il était surnommé "Barajas", nom de la ville où était implantée la nouvelle usine Pegaso, construite à dessein pour la fabrication de ce camion. Histoire Après avoir lancé la production de son premier camion en 1946, l'Hispano-Suiza 66G renommé Pegaso I, offrant 7 tonnes de charge utile, à la suite de la nationalisation d'Hispano-Suiza et son intégration dans l'INI - Instituto Nacional de Industria pour créer le nouveau constructeur national espagnol ENASA, les dirigeants espagnols décident de moderniser l'offre avec un nouveau modèle, le Z-207. Le Pegaso Z-207 "Barajas" Le Pegaso Z-207 adoptait des solutions inédites en Espagne à l'époque, fruit de l'expérience et de l'ingéniosité de son directeur Wifredo Ricart, transfuge d'Alfa Romeo, comme le système d'injection directe et l'utilisation d'alliages légers d'aluminium pour la fabrication du moteur. Le moteur était équipé d'un arbre contrarotatif sous le vilebrequin qui rendait son fonctionnement doux et équilibré à n'importe quel régime. Il disposait de deux culasses interchangeables, une pour chaque rangée de cylindres. C'était un V6 ouvert à 120° de 7,5 litres de cylindrée développant une puissance de 110 ch DIN. Cette puissance sera portée à 120 ch en 1957. Le camion de 11,3 tonnes de PTC et 6 tonnes de charge utile pouvait atteindre la vitesse maxi de 90 km/h. Une des caractéristiques principales du Pegaso Z-207 était sa suspension avant à roues indépendantes, comprenant deux triangles superposés avec ressorts hélicoïdaux et un amortisseur, offrant un haut niveau de confort. Cette configuration est assez rare à trouver sur les véhicules qui ont survécu car les propriétaires avaient l'habitude de remplacer rapidement ce système par une suspension à lames traditionnelle, plus fiable et capable de supporter une charge plus importante. Il était équipé d'une boîte de vitesses à trois rapports avec convertisseur combinée avec un essieu arrière avec réducteur, ce qui portait en fait à un total de 12 vitesses. Coté esthétique, la gamme Barajas était dotée d'une cabine au style particulier, construite avec de la tôle ondulée, caractéristique qui restera ancrée dans le monde des routiers. Sur la calandre, la croix déjà vue sur les voitures de sport de la marque refait son apparition. Ce sera la signature des camions Pegaso pendant des décennies. Au total, 5.737 exemplaires du Z-207 "Barajas" ont été fabriqués dans toutes ses versions. Malheureusement, le Pegaso Z-207 était très coûteux à construire mais aussi à entretenir. De plus, en 1960 un nouveau concurrent est apparu sur le marché espagnol fermé, Barreiros SA, constructeur privé qui fabrique des camions lourds de conception plus simple mais plus fiable à des prix inférieurs de moitié. Cette nouvelle donne va obliger la holding d'Etat INI, dont Pegaso est une des filiales, à écarter Wifredo Ricart de la direction de Pegaso et le remplacer par Claudio Boada qui va abandonner tous les projets avant-gardistes et très coûteux de son prédécesseur et s'orienter vers des produits plus simples, moins coûteux à fabriquer et donc plus compétitifs. Il va immédiatement remplacer la gamme Z-207 "Barajas" par la nouvelle série Pegaso Comet, lancée en 1961, beaucoup plus conventionnelle et bien moins chère et qui obtiendra un bon succès commercial. La série Comet a été réalisée sous licence et intégrait de nombreux composants Leyland Motors. Les modèles dérivés Le Pegaso Z-207 était la version porteur 4x2 de base. Le Pegaso Z-702 était la version tracteur de semi-remorques de 10 tonnes. Pegaso avait aussi étudié une version 4x4 baptisée Z-213 qui ne sera jamais fabriquée. Pegaso avait également envisagé une version autobus, le Z-407, équipé du même moteur V6 placé à l'arrière, version restée au stade de prototype. Par contre, Pegaso a lancé le Pegaso Viberti Monotral, une gamme d'autocars et autobus conçus et réalisés avec l'aide du carrossier italien Viberti qui céda les licences correspondantes. Liens externes Historique de Pegaso Notes et références Camion Pegaso Poids lourd des années 1950 Pegaso
Championnat du monde masculin de squash par équipes 2015
Le 25e Championnat du monde de squash masculin par équipes 2015 devait se tenir du 12 au 18 décembre 2015 au Caire, en Égypte. Les organisateurs étaient la Fédération égyptienne de squash et la Fédération internationale de squash. Au total, 23 équipes s'étaient inscrites au championnat du monde. Le champion en titre est l'Angleterre. L'organisateur initial, la Fédération koweïtienne de squash, annonce fin octobre 2015 qu'il ne sera pas possible de tenir le tournoi à Koweït comme prévu. La raison en est la suspension du Comité National Olympique du Koweït par le CIO. La fédération égyptienne de squash se porte rapidement candidate et choisit Le Caire comme lieu de compétition. Toutes les inscriptions doivent être confirmées par les associations nationales, de nouvelles inscriptions sont également possibles. L'Espagne et le Koweït retirent leur participation. Le 1er décembre, dans une déclaration conjointe, les équipes d'Angleterre, de France, d'Allemagne, de Finlande, du Canada et des États-Unis annoncent qu'elles se retirent de l'événement en raison de la situation sécuritaire en Égypte, en particulier d'un attentat à la bombe dans la capitale égyptienne qui a fait 16 morts. Trois jours plus tard, la Fédération internationale annonce que les organisateurs annulent la date initiale de l'événement pour des raisons de sécurité et l'a reportent indéfiniment. Le , la Fédération internationale annonce finalement l'annulation définitive de l'événement. En plus des risques de sécurité déjà exprimés, il n' y avait pas d'organisateur pour la seule date disponible dans le calendrier des tournois du 30 mai au 6 juin 2016. Références Voir aussi Articles connexes Championnats du monde de squash par équipes Compétition de squash au Caire Squash en 2015 Sport en décembre 2015
United States Air Force Office of Special Investigations
Le United States Air Force Office of Special Investigations est l’agence chargée de veiller à l'application des lois et des règlements de l’United States Air Force. United States Air Force Police militaire des États-Unis Agence fédérale des États-Unis chargée de l'application de la loi
Ignoratio elenchi
L’ignoratio elenchi (« ignorance de l'argument »), ou conclusion excessive, est un sophisme qui consiste à prouver autre chose que ce qui est en cause. L’erreur n’est pas seulement un défaut de logique mais également un défaut de raisonnement. Pour mieux combattre son adversaire dans le débat, il s’agit ainsi de lui attribuer quelque chose qu’il n’a pas dite ou faite, ou lui imputer les conséquences qu'on s'imagine pouvoir tirer de ses idées. Le débatteur déplace la question, il prouve ainsi une proposition autre que celle qu’il doit prouver. Par exemple, quand A et B débattent de savoir si la loi autorise A à faire une chose et que A allègue que la loi « devrait » le lui permettre, ce dernier réalise une ignoratio elenchi. Définition L’ignoratio elenchi appartient à la catégorie plus large des sophismes qu’Aristote décrit dans Réfutations sophistiques. Il y affirme que tous les sophismes sont une forme d’« ignoratio elenchi ». En latin, l’expression ignoratio elenchi signifie une « ignorance de la réfutation ». Ici, elenchi est le génitif singulier du mot latin elenchus qui vient du grec ἔλεγχος elenchos ou réfutation. Chez Socrate, l’elenchos est ainsi un mode d’argumentation grâce auquel il montre à son interlocuteur qu’il se contredit. L’ignoratio elenchi est ainsi l'ignorance de ce qu'on doit prouver contre son adversaire. Lire aussi Attaque ad hominem Défense Chewbacca Argumentum ad personam La Dialectique éristique Sophisme Rhétorique Argumentum baculinum (l'argument du bâton) Ultima ratio (la dernière raison, le dernier moyen) Références Rhétorique Locution ou expression latine
Route de l'Avenir
La Route de l'Avenir, également appelée Souvenir Louis Caput est une course cycliste française qui se déroule au mois d'avril. Elle met aux prises uniquement des coureurs juniors (17/18 ans). Elle se déroule sur deux étapes, une étape en contre-la-montre puis une course en ligne. La course est la version junior du Tour de l'Avenir. Palmarès Lien externe Palmarès de la Route de l'Avenir sur siteducyclisme.net Compétition cycliste en France Ancienne course cycliste
Geogarypus maroccanus
Geogarypus maroccanus est une espèce de pseudoscorpions de la famille des Geogarypidae. Distribution Cette espèce est endémique du Maroc. Elle se rencontre vers Chefchaouen. Description Le mâle mesure et les femelles de à . Étymologie Son nom d'espèce lui a été donné en référence au lieu de sa découverte, le Maroc. Publication originale Beier, 1961 : Nochmals über iberische und marokkanische Pseudoscorpione. Eos, , , (texte intégral). Liens externes Notes et références Geogarypidae Espèce de pseudoscorpions (nom scientifique) Faune endémique du Maroc
Fédération internationale de racquetball
La Fédération internationale de racquetball (en anglais et officiellement ) (IRF) est une association sportive internationale qui fédère plus de 80 fédérations nationales du monde entier. Elle est responsable du classement mondial des équipes nationales, de la définition des règles officielles et de l'organisation de compétitions internationales majeures. L'IRF est affiliée à l'Association générale des fédérations internationales de sports et à l'Association des fédérations internationales de sports reconnues par le Comité international olympique dès 1985. Elle est également partie prenante de l'Agence mondiale antidopage. Le racquetball était l’un des membres fondateurs des Jeux mondiaux organisés pour la première fois en 1981. Il a été inclus dans cinq Jeux continentaux reconnus par le CIO, y compris les Jeux panaméricains, depuis 1995. Associations membres La Fédération internationale de racquetball (IRF) a été créée en 1979 avec 13 fédérations nationales de racquetball sur quatre continents avant de s’étendre rapidement à plus de 70 pays. Références Voir aussi Lien externe Site officiel de l'IRF Racquetball Federation
Théories d'une vitesse de lumière variable
Les concepts de vitesse de la lumière variable soutiennent que la vitesse de la lumière dans le vide, généralement notée c, pourrait ne pas être constante dans certains cas. L'anomalie MAGIC En 2005, le télescope d'observation des rayons gamma MAGIC observa un décalage entre différentes vagues de lumière. Certains physiciens proposèrent que cet effet serait une première observation confortant des théories de la gravitation quantique qui prédisaient une variation de la vitesse de la lumière selon le niveau d'énergie. Mais même pour les partisans de ces théories, l'effet semblait anormalement élevé. Finalement, les observations du Fermi Gamma-ray Space Telescope ne montrèrent aucun décalage, ce qui conduit à penser que le résultat de MAGIC est dû à différents phénomènes astrophysiques. Les théories prévoyant une variation de la vitesse de la lumière suivant les niveaux d'énergie ne sont pas forcément réfutées par ces nouvelles mesures, car elles peuvent être ajustées pour expliquer qu'aucun effet n'est visible pour les niveaux d'énergie impliqués. Vitesse de la lumière variable en cosmologie Des théories de la variation de la vitesse de la lumière ont été proposées indépendamment par Jean-Pierre Petit en 1988 puis John Moffat en 1992 et popularisées par le duo Andreas Albrecht et João Magueijo en 1998 pour expliquer le problème de l'horizon en cosmologie et proposer ainsi une alternative à l'inflation cosmique. Dans le modèle de Petit, la variation de c accompagne la variation conjointe de toutes les constantes physiques combinées aux changements de facteurs d'échelle dans l'espace-temps pour que toutes les mesures et équations de ces constantes demeurent inchangées au cours de l'évolution de l'Univers. Les équations de champs d'Einstein demeurent invariantes sous la variation conjointe de c et G dans la constante d'Einstein. Selon ce modèle, l'horizon cosmologique varie comme le facteur d'échelle, ce qui explique l'homogénéité observée pour l'univers primitif. Par la suite, Jean-Pierre Petit a modifié son modèle, restreignant la variation des constantes dans les hautes densités énergétiques de l'Univers à ses débuts, où l'entropie peut être utilisée comme variable chronologique avec une métrique conformément plate. à fournir , . L'idée de John Moffat et du duo Albrecht-Magueijo est que la lumière se soit déplacée , laissant le temps aux régions distantes de l'Univers en expansion d'interagir entre elles. Références Voir aussi Bibliographie , Direct test of the constancy of fundamental nuclear constants, Nature, 264, 340 (1976) T. Damour et F. Dyson, The Oklo bound on the time variation of the fine-structure constant revisited, Nucl. Phys. B480, 37 (1996). préprint disponible sur l'arXiv hep-ph/9606486 J.K. Webb, M.T. Murphy, V.V. Flambaum, V.A. Dzuba, J.D. Barrow, C.W. Churchill, J.X. Prochaska et A.M. Wolfe, , Phys.Rev.Lett. 87 (2001), 091301. préprint disponible sur l'arXiv astro-ph/0012539 P.C.W. Davies, Tamara M. Davis, Charles H. Lineweaver, Cosmology: Black holes constrain varying constants, Nature, 418 602–603 (2002) and S. Vaidya, Black holes may not constrain varying constants, Nature 421 498 (2003). préprint disponible sur l'arXiv hep-ph/0209249 H. Chand, R. Srianand, P. Petitjean et B. Aracil, Probing the cosmological variation of the fine-structure constant: results based on VLT-UVES sample, Astron. Astrophys. 417, 853 (2004). préprint disponible sur l'arXiv astro-ph/0401094 R. Srianand, H. Chand, P. Petitjean et B. Aracil, Limits on the time variation of the electromagnetic ne-structure constant in the low energy limit from absorption lines in the spectra of distant quasars, Phys. Rev. Lett. 92, 121302 (2004). préprint disponible sur l'arXiv astro-ph/0402177 P. Teyssandier, Variation of the speed of light due to non-minimal coupling between electromagnetism and gravity, Ann. de la Fondation Louis de Broglie, 29 173–186 (2004). Article disponible sur . S. A. Levshakov, M. Centurion, P. Molaro et S. D’Odorico, VLT/UVES constraints on the cosmological variability of the fine-structure constant, Astron. Astrophys. préprint disponible sur l'arXiv astro-ph/0408188 M. J. Duff, Comment on time-variation of fundamental constants, hep-th/0208093 A. Adams, N. Arkani-Hamed, S. Dubovsky, A. Nicolis et , ''Causality, Analyticity and an IR Obstruction to UV Comple YAN Kun(2004). Energy-exchange descriptions on the superluminal velocity and quantum fractal(Mechanical equation of the constancy of light velocity in the vacuum loop), DOI:10.3969/j.issn.1006-8341.2004.03.010. Articles connexes Modèle cosmologique bi-métrique Vitesse de la lumière de:Physikalische Konstante#Konstanz der Naturkonstanten
Langues muskogéennes
Les langues muskogéennes (Muškokian : « le muskogéen » ), sont une famille de langues amérindiennes parlées au sud-est des États-Unis. Elles sont généralement divisées en deux branches, orientale et occidentale, bien que ces distinctions soient controversées. Ce sont des langues agglutinantes. Classification interne La famille muskogéenne a été subdivisée selon deux arbres concurrents. La classification traditionnelle est proposée par Mary Haas et ses étudiants, la version controversée, la plus récente, est proposée par . Arbre de Haas Muskogéen occidental Chickasaw Choctaw Muskogéen oriental Muskogéen central Langues apalachee-alabama-koasati Alabama-koasati Alabama Koasati Apalachee Hitchiti-mikasuki Creek Arbre de Munro Muskogéen septentrional Creek et séminole Muskogéen méridional Muskogéen du sud-ouest Apalachee Alabama-koasati Alabama Koasati Muskogéen occidental Chickasaw Choctaw Hitchiti et mikasuki Relations avec d'autres langues Haas (1951, 1952) suggéra que les langues muskogéennes faisaient partie d'un groupe plus large qu'elle nomma « Gulf » (pour langues du Golfe du Mexique), composé du muskogéen, de l'atakapa, du chitimacha, du tunica et du natchez. Ces relations font également l'objet d'une controverse. Des sources comme Campbell (1997) rejettent le groupe Gulf. Certains suggèrent des relations avec la langue des Yamasee, mais on connait peu de choses de cette dernière. Il est possible que les Yamasee provenaient de différents groupes ethniques et ne parlaient pas tous la même langue. Chester B. DePratter décrit les Yamasee comme consistant principalement en locuteurs du hitchiti et du guale. L'historien Oatis décrit également les Yamasee comme un groupe non uniforme qui comprenait des locuteurs des régions muskogéennes comme celles des villes Hichiti du début de l'époque coloniale, Coweta et Cusseta. Notes et références Voir aussi Bibliographie Lyle Campbell, 1997, American Indian languages: The historical linguistics of Native America., New York, Oxford University Press, . Mary Haas, 1951, The Proto-Gulf word for water (with notes on Siouan-Yuchi)., International Journal of American Linguistics 17: 71-9. Mary Haas, (1952). The Proto-Gulf word for 'land' (with notes on Proto-Siouan), International Journal of American Linguistics 18:238-240. Mary Haas, 1973, The southeast. In T. A. Sebeok (Ed.), Linguistics in North America (part 2, pp. 1210-1249), The Hague, Mouton. Articles connexes Linguistique Liste de langues Langues par famille Langues amérindiennes Langue amérindienne Langue amérindienne en Amérique du Nord Langue amérindienne aux États-Unis
Čechočovice
Čechočovice est une commune du district de Třebíč, dans la région de Vysočina, en République tchèque. Sa population s'élevait à habitants en 2020. Géographie Čechočovice se trouve à à l'ouest-sud-ouest de Třebíč, à au sud-sud-est de Jihlava, à à l'ouest de Brno et à à l'est-sud-est de Prague. La commune est limitée par Hvězdoňovice au nord-ouest, par Krahulov au nord-est, par Stařeč à l'est et au sud, et par Markvartice au sud-ouest et à l'ouest. Histoire La première mention écrite de la localité date de 1358. Transports Par la route, Čechočovice se trouve à de Třebíč, à de Jihlava et à de Prague. Notes et références Commune dans le district de Třebíč
Game Boy Player
Le Game Boy Player est un accessoire pour la GameCube permettant d'insérer des cartouches Game Boy, Game Boy Color et Game Boy Advance pour y jouer directement sur une télévision à l'aide des manettes de la console de salon. Il reprend le principe du Super Game Boy de la Super Nintendo. Caractéristiques Le Game Boy Player est vendu avec un disque permettant à la console de pouvoir détecter ce dernier, sans quoi la console lancera le menu ou le disque de jeu autre que celui de cet accessoire. Plusieurs coloris s'offraient à l'accessoire, pour correspondre aux couleurs disponibles sur la GameCube. Ils diffèrent selon les continents où l'accessoire a été commercialisé : Europe : Noir. Japon : Noir, Indigo, Spice (Orange) et Platine. Amérique du Nord : Noir. Australie : Noir et Indigo. Une alternative Big Ben Interactive du Game Boy Player existe, mais ne permet que de jouer à des jeux Game Boy Advance. Nommé Advance Game Port, cette solution intègre une fonction triche. Manettes compatibles La manière la plus simple de jouer avec le Game Boy Player est la manette GameCube traditionnelle, mais il existe d'autres moyens de jouer, car les jeux de la gamme Game Boy utilisent la croix directionnelle, ce qui peut engendrer quelques problèmes de gameplay notamment pour les jeux de plates-formes comme les Super Mario, bien que la manette officielle soit déjà équipée d'une croix directionnelle. Il est possible de jouer aux différents jeux de la gamme Game Boy avec la Game Boy Advance elle-même en la reliant au GameCube via le câble officiel prévu à cet effet, la seule condition étant qu'il faut allumer la Game Boy Advance pour pouvoir jouer, le seul défaut de cette façon de jouer est qu'il faut mettre des piles dans la console portable pour que cela fonctionne. Un constructeur nommé Hori a également créé une manette spécialement conçue pour le Game Boy Player ressemblant à celle de la Super Nintendo. La différence principale avec la manette GameCube officielle est la suppression des deux sticks analogiques. Menu Game Boy Player Le menu de l'accessoire de la GameCube propose diverses options et de réglages : Réglage de l'habillage : 20 fonds d'écran sont disponibles, du simple décor de GBA à une GameCube violette, en passant par les planètes ou même le camouflage de militaire kaki. Réglage du zoom de l'écran Game Boy : choix entre Normal ou Large. Réglage des boutons L, R et Select de la GBA sur la manette GameCube : on peut attribuer soit la configuration 1 (L = L, R = R et X/Y = Select), soit la configuration 2 (L/R = Select, Y = L et X = R). Réglage de la netteté : choix entre Doux, Normal ou Net. Le minuteur : réglable de 1 à 60 minutes avant qu'une sonnerie ne retentisse, par exemple pour les parents qui surveillent le temps de jeu de leurs enfants. Changement de cartouche : il est possible de changer de cartouche sans éteindre la console. Il faut noter que certains jeux Game Boy monochromes avaient une fonctionnalité Super Game Boy sur la Super Nintendo, autrement dit certains jeux étaient "re"colorisés, une bordure en rapport avec le jeu s'affichait à l'écran en guise de décoration (on peut citer Street Fighter 2, Donkey Kong '94) et des jeux possédaient des effets sonores améliorés (voire des voix numérisées). Ces fonctionnalités ne sont pas compatibles avec le Game Boy Player, où seules les bordures incluses dans l'accessoire sont disponibles, et où la colorisation des jeux monochromes de la Game Boy Color et la Game Boy Advance reste identique. Notes et références Matériel Nintendo GameCube Produit lancé en 2003 Produit arrêté en 2007
Vladimir Poutine
Vladimir Vladimirovitch Poutine (en ), né le à Léningrad (aujourd'hui Saint-Pétersbourg), est un homme d'État russe. Depuis 1999, il est la figure centrale de l’exécutif, alternativement comme président du gouvernement (1999-2000 et 2008-2012) et président de la fédération de Russie (par intérim de 1999 à 2000, et de plein exercice de 2000 à 2008 et depuis 2012). Officier du KGB, principal service de renseignement de l'URSS post-stalinienne, il est en poste à Dresde au moment de la chute du mur. Il commence sa carrière politique à la mairie de Saint-Pétersbourg, puis devient l'un des plus proches conseillers du président Boris Eltsine, qui fait de lui le directeur du Service fédéral de sécurité (FSB) en 1998, puis le président du gouvernement de la Russie l'année suivante. À partir du , à la suite de la démission de Boris Eltsine, il assure les fonctions de président de la fédération de Russie par intérim. Il devient président de plein exercice le , après avoir remporté l'élection présidentielle anticipée dès le premier tour. Au cours de son premier mandat présidentiel, il lance une série de réformes importantes pour restaurer la puissance d'un pays en crise économique qui a perdu de son influence dans le monde. Il mène un redressement de l'économie nationale et une politique institutionnelle tournée vers une concentration des pouvoirs présidentiels. Il est largement réélu en 2004. En 2008, il se refuse à demander un changement de la Constitution, qui lui interdit de concourir pour un troisième mandat consécutif, et soutient la candidature à la présidence de son premier vice-président du gouvernement, Dmitri Medvedev. Une fois élu, ce dernier le nomme président du gouvernement et, dans la foulée, Vladimir Poutine prend la direction du parti Russie unie. Fréquemment accusé d'autoritarisme dans son exercice du pouvoir, il est pour la première fois significativement contesté à la suite des élections législatives de 2011. Candidat à l'élection présidentielle de 2012 avec le soutien du président Medvedev, il l'emporte au premier tour et retrouve la fonction de président de la fédération de Russie pour un mandat allongé de deux ans en vertu d'un amendement adopté en 2008. Au cours de cette période, il s'efforce de restaurer l'influence russe sur la scène internationale. D'une part, dans le cadre de la guerre du Donbass, à la suite d'un référendum contesté, il permet le rattachement de la péninsule de Crimée à la Russie, acte souvent perçu comme une violation du droit international. D'autre part, il implique militairement la Russie dans la guerre civile syrienne, en soutien au régime de Bachar el-Assad. Il brigue un nouveau mandat lors de l'élection présidentielle de 2018, qu'il remporte dès le premier tour avec un score jamais atteint par un candidat lors d'un scrutin présidentiel de l'après-communisme (76,7 % des suffrages exprimés). En 2020, il fait approuver par référendum un changement constitutionnel lui permettant notamment d'effectuer deux autres mandats présidentiels. En février 2022, il reconnaît unilatéralement les républiques séparatistes pro-russes de Donetsk et de Lougansk, puis lance une attaque militaire contre l'Ukraine. Situation personnelle Enfance et adolescence Le nom « Poutine » vient du russe « pout » (путь), qui signifie le « chemin ». Le suffixe « in » (ин) est la marque du génitif singulier des noms propres qui correspond aux prépositions françaises « de » et « du ». Son nom pourrait donc se traduire par « Duchemin ». Vladimir Poutine est issu d'une famille ouvrière dont il est le troisième enfant. Ses parents, Vladimir Spiridonovitch Poutine (1911-1999) et Maria Ivanovna Poutina, née Chelomova (1911-1998), avaient auparavant eu deux fils, Viktor Poutine et Oleg Poutine, nés dans les , mais décédés en bas âge. Vladimir Spiridonovitch Poutine, soldat de l'Armée rouge dès 1941, appartient aux divisions positionnées autour de Leningrad, le long de la Neva, il fut alors gravement blessé à la jambe gauche. Maria Ivanovna Poutina survécut aux 872 jours du siège de Léningrad durant la guerre, bien qu'un temps laissée pour morte et sauvée par son mari de retour de l'hôpital. Après la guerre, le couple travailla à l'usine ferroviaire de Leningrad. Ses grands-parents paternels étaient des paysans du hameau de Pominovo, appartenant au village de Tourguinovo (oblast de Tver), au nord de Moscou, installés là depuis la fondation du village au . Selon un biographe de Vladimir Poutine, le grand-père, Spiridon Poutine, fut le premier de la lignée à naître après l'abolition du servage dans l'empire tsariste. Spiridon, dont Vladimir Poutine a dit qu'il était le membre de sa famille qu'il admirait le plus, aurait été cuisinier des Romanov, puis de Lénine et de Staline. Quelques jours après sa naissance, la mère de Vladimir Poutine demande secrètement que son fils soit baptisé dans la cathédrale de la Transfiguration, alors que le baptême peut être sévèrement puni en Union soviétique, État athéiste. Il est un élève médiocre et bagarreur, ce jusqu'à sa rencontre avec une institutrice qui le guide vers la découverte de la culture et des arts, le promenant dans les musées de Leningrad. Cela modifia son ouverture vers le monde. Vladimir Poutine pratique dans sa jeunesse la lutte russe, le sambo et le judo dès l'âge de (il est plusieurs fois champion de sambo de Leningrad ; en 1973, il s'est vu conférer le titre de maître des sports de sambo, et en 1975 de judo). Il aime jouer au tennis, faire du ski alpin, de l'équitation et de la natation. Poutine suit des études de droit à l’université de Léningrad (aujourd'hui l'université d'État de Saint-Pétersbourg), où il étudie, entre autres, Thomas Hobbes, John Locke et Emmanuel Kant. Il obtient son diplôme en 1975 avec un mémoire sur « Le principe du commerce de la nation la plus favorisée en droit international ». Anatoli Sobtchak, à l’époque professeur à l’université, était son superviseur académique. Poutine parle couramment l'allemand, ayant habité et travaillé plusieurs années dans la République démocratique allemande, mais maîtrise très peu l'anglais et préfère utiliser des interprètes en conversant avec des anglophones. Carrière d'officier du KGB D'après son propre récit, Poutine essaie sans succès de se faire embaucher au KGB à l'âge de . Après une formation initiale sommaire dont on ne sait pas grand-chose, il entre au service territorial déconcentré du KGB – la Direction du KGB pour la ville de Léningrad et sa région, où il sert pendant plusieurs années d'abord comme subalterne, ensuite comme officier opérationnel dans le service du contre-espionnage local, chargé en particulier de la lutte de la police politique contre les dissidents et autres « éléments antisoviétiques » (sous le patronage de la cinquième direction du KGB). Comme tous les autres services spéciaux européens de l'époque, le KGB n'envoie en poste extérieur que des hommes mariés, condition destinée en principe à écarter les homosexuels et à éviter les liaisons avec des étrangères. Poutine se marie en 1983. Avec le grade militaire de commandant, il est envoyé en 1984 suivre un cours annuel de formation continue à l’Institut Andropov (ou institut du Drapeau rouge, Krasnoznamenny Institoute - KI) du KGB à Moscou, en principe pour devenir espion. Lors de ses études supérieures à Moscou, il porte le nom de code « Platov » et exerce les fonctions de chef bénévole de son unité d’élèves-officiers. À la sortie du KI du KGB, Poutine n’entre pas dans le personnel de l’appareil central du KGB à Moscou, mais revient à Léningrad où une partie de son service se passe dans l’unité locale sous la tutelle de la première direction générale du KGB, le service de renseignements extérieurs. Il passe dans la « réserve active » du KGB pour se préparer à une mission opérationnelle en République démocratique allemande (RDA). À partir d'août 1985, il officie, pour son premier poste à l'étranger, à Dresde en RDA, officiellement comme employé consulaire, en fait pour recruter des espions en tant que major des services secrets russes. Il cherche notamment à contraindre un professeur de médecine à lui donner accès à une étude sur des poisons mortels qui ne laissent presque aucune trace, en le faisant chanter avec des éléments pornographiques. Après la chute du mur de Berlin, il empêche des Allemands d'entrer dans les bureaux du KGB afin de les mettre à sac et de piller les dossiers, détruisant lui-même ces documents ensuite. Il est rappelé en février 1990, dans le contexte de la réunification allemande. D'après le média allemand Correctiv, il doit son retour au fait que Werner Grossmann, dernier dirigeant des services d’espionnage à l’étranger de RDA, révèle à ses collègues du KGB que Poutine recrute des agents de RDA dont la couverture a été cassée, ce qui engendre un risque important pour le KGB. Ascension politique Avec la réunification allemande et le démantèlement des installations du KGB en RDA, le lieutenant-colonel Poutine retourne à Léningrad pour y reprendre son service opérationnel dans la Direction locale du KGB sous la couverture du poste du conseiller aux affaires internationales du recteur de l’Université de Léningrad Anatoli Sobtchak (qui a été son professeur à la faculté de droit). Du KGB à la mairie de Saint-Pétersbourg (1991-1995) En 1991, Sobtchak, démocratiquement élu à la tête du Soviet de Léningrad (la mairie de la ville), invite Poutine à devenir son conseiller aux affaires internationales. qu’en , Poutine joue un rôle dans les négociations délicates entre le KGB de Léningrad et les structures militaires liées aux putschistes du Kremlin. Poutine prétend avoir donné sa démission officielle du KGB le lors de ce coup d’État contre Gorbatchev, mais elle n'aurait pas été acceptée. C’est à sa propre initiative qu’il accepte alors la proposition d'Anatoli Sobtchak de passer dans son cabinet à la mairie, tout en restant officiellement officier opérationnel supérieur du KGB local. Sa démission du KGB au grade de lieutenant-colonel n’est acceptée que plus tard, mais il n’y a aucun élément officiel qui le prouve sans ambiguïté. De 1992 à 1996, Poutine est l’une des personnalités les plus influentes de la politique municipale, l'« éminence grise » du président du Conseil de la ville. Il est responsable des relations extérieures de la mairie de Saint-Pétersbourg, et, à partir de 1994, premier adjoint du maire Anatoli Sobtchak. Selon l'ancien enquêteur Andreï Zykov, et c'est à cette époque que naît un autour de Vladimir Poutine, dont l'entourage d'alors le suit par la suite jusqu'au Kremlin. À l’automne 1995, ce dernier le nomme président de la section locale de Notre maison la Russie (), parti du président du gouvernement Tchernomyrdine. Il est chargé de diriger la campagne des élections législatives dans la région pour le compte de NDR. Il reste fidèle à Sobtchak malgré la défaite de ce dernier à l’élection municipale de 1996, refusant de travailler avec Iakovlev. Il démissionne en 1996. Au service du président Boris Eltsine (1996-1999) En , il est nommé à Moscou adjoint au directeur des affaires de la Présidence (en russe : ), Pavel Borodine. En mars 1997, il entre dans l’administration présidentielle () pour en devenir vice-président moins d’un an plus tard, chargé du Département principal de contrôle () doté de pouvoirs étendus. Il devient ensuite (à partir de ) vice-directeur de l'administration présidentielle chargé de la gestion des relations avec les régions, toujours avec une importante influence dans le milieu des pouvoirs. En juillet 1998, il est nommé directeur du FSB, le Service fédéral de sécurité ; un poste qu'il occupera un peu plus d'un an, jusqu’à sa nomination à la fonction de président du gouvernement, le . Il occupe en parallèle, de mars à , un poste de secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie (). À cette période, Boris Eltsine fait face à de nombreuses difficultés : Yuri Skuratov, le procureur général de la fédération de Russie, enquête sur des actifs en Suisse qui lui appartiennent ainsi qu'à ses proches et qui ont été utilisés pour acheter des biens de luxe. Le , la télévision diffuse une vidéo sulfureuse sur laquelle on voit un homme ressemblant à Skuratov et ayant des relations sexuelles avec deux jeunes femmes. Celui-ci nie être l'homme en question mais Vladimir Poutine annonce dans une interview télévisée que ses experts ont établi définitivement qu'il s'agit bien de Skuratov. Ce dernier est alors remplacé par Vladimir Ustinov. D'après le média allemand Correctiv, ce scandale aurait été inventé de toutes pièces par Vladimir Poutine et lui aurait permis de mettre la main sur le système judiciaire russe. Succession de Boris Eltsine (1999) En 1999, commence une fulgurante ascension, qui va porter Vladimir Poutine, peu connu, au sommet du pouvoir en Russie. En août, il est nommé président du gouvernement par Boris Eltsine, Stepachine ayant été écarté. Il devient ainsi le deuxième personnage de l'État, et sa nomination est vue en Europe comme la désignation du successeur de Eltsine. Le média allemand CORRECT!V voit dans cette nomination un geste de reconnaissance de Boris Eltsine à l'égard de Vladimir Poutine pour avoir fait échouer l'enquête menée à son sujet par le procureur général. Le , Vladimir Poutine autorise les services du procureur général de la Fédération de Russie à emprunter 30 millions de dollars à une banque étrangère pour l’acquisition d’un nouveau réseau informatique : Hewlett-Packard (HP) se voit octroyer le contrat en , bien que son offre ne soit pas la moins chère. En retour, HP destine 7,6 millions d’euros de pots-de-vin à des fonctionnaires russes, notamment des procureurs et des agents des services secrets, ce qui permet à Vladimir Poutine d'asseoir sa domination sur la justice russe. Cette transaction est couverte par une garantie d’exportation d’Euler Hermes, qui appartient au groupe allemand Allianz, et approuvée par le ministère allemand de l’Économie et du Travail. Lors d'une conférence de presse dans la nouvelle capitale du Kazakhstan en septembre 1999, Astana, Vladimir Poutine déclare qu'il faudra « buter les terroristes jusque dans les chiottes ». Au début du mois de septembre, des attentats contre des immeubles d'habitation font plusieurs centaines de victimes à Moscou et dans d'autres villes de Russie et sont attribués par les instances judiciaires russes à des terroristes tchétchènes du centre islamiste « Kavkaz ». Ayant été hostile à la première guerre de Tchétchénie, l'opinion russe souhaite de nouvelles opérations militaires pour en finir avec les indépendantistes tchétchènes. Vladimir Poutine, qui bénéficie du soutien du président Eltsine et de l'état-major, ordonne, après ultimatum, la reprise des hostilités en Tchétchénie, pour y « restaurer l'ordre constitutionnel fédéral ». La seconde guerre de Tchétchénie (officiellement appelée « opération antiterroriste ») commence le . Alors qu'il était crédité de seulement 3 % d'intentions de vote en vue de la présidentielle au début de ses fonctions, loin derrière Primakov, il voit les intentions de vote en sa faveur augmenter considérablement. Président de la fédération de Russie et du gouvernement Premier mandat présidentiel (2000-2004) Le , après la démission surprise de Boris Eltsine, Poutine, en sa qualité de président du gouvernement, devient président par intérim. Son premier acte officiel est la signature d'un décret présidentiel assurant à son prédécesseur une immunité totale pour toute poursuite judiciaire possible le concernant, ainsi que les membres de sa famille. Vladimir Poutine est officiellement élu président de la Fédération de Russie le dès le premier tour de l'élection présidentielle anticipée avec 52,52 % des suffrages contre 29,2 % à Guennadi Ziouganov (parti communiste) et 5,8 % à Grigori Iavlinski (parti Iabloko). Quant aux neuf autres candidats, ils recueillent chacun moins de 3 % des voix. En , un compte-rendu de la campagne électorale de Vladimir Poutine, basé sur le travail d'investigation de six mois et paru dans le Moscow Times, mettait au jour des preuves de fraude électorale, incluant bourrages et destructions d'urnes et un million trois cent mille sur les listes d'émargement. Pour Noam Chomsky et Edward Herman, . Deuxième mandat présidentiel (2004-2008) Il entre officiellement en fonctions pour son premier mandat le . En , il est réélu à la tête de la Russie avec 71,22 % des suffrages. Une pratique verticale du pouvoir Vladimir Poutine, déterminé à restaurer ce qu'il appelle « la verticale du pouvoir », gouverne avec un style considéré par certains analystes comme autoritaire, qui aurait mis fin à une libéralisation politique introduite par Gorbatchev avec la perestroïka et la glasnost et qui s'était poursuivie sous Boris Eltsine ; certains médias occidentaux et les opposants politiques parlant à son sujet de néo-tsarisme. La reprise en main du pays par l'administration de Poutine, après la période de troubles et de laissez-faire qui a prévalu sous Boris Eltsine, satisfait une grande partie de la population, lassée des soubresauts politiques et du capitalisme en transition (la « thérapie de choc ») apparu après la chute du communisme, ainsi que les nostalgiques de la puissance de l'ex-Union soviétique disparue en 1991. Cette reprise en main répond également au risque que fait peser sur l'unité de la Fédération de Russie la montée en puissance des nationalismes dans les républiques ethniquement non-russes et des gouverneurs locaux toujours plus autonomes : l'affaiblissement du pouvoir central et l'effondrement économique et social consécutif à la disparition de l'Union soviétique ont, en effet, contraint les grandes régions russes à chercher à s'auto-administrer au cours des années 1990. Au cours de ses deux mandats, le président Poutine n'a cessé de renforcer le poids des services de renseignements dont il est issu, ainsi que ceux de la police et de l'armée, ceux qu'on appelle en russe les Siloviki (les hommes de force) par opposition aux libéraux partisans de l'état de droit et de la démocratie à l'occidentale. En effet, selon le politologue Viatcheslav Avioutskii, les « guébistes » (cadres du FSB (ex-KGB)) perdront provisoirement de leur influence durant la période Eltsine, qui restait très méfiant à l'égard du KGB, mais reviendront en force avec Poutine. D'après lui, ils ont utilisé un réformateur assez mou, Mikhaïl Gorbatchev, pour détruire un système devenu tout bonnement inefficace. Les guébistes se percevaient comme la seule force morale capable d'endiguer la corruption qui avait gagné l'ensemble des dirigeants soviétiques. À leurs yeux, le pouvoir devait rester entre les mains des militaires, au sens large, et dans celles de la sécurité nationale » ». Les siloviki se voient avant tout comme des patriotes soucieux du redressement et du développement de leur pays, par opposition aux oligarques soutenus par l'Occident, animés avant tout par le désir de bâtir une fortune personnelle sur les décombres de l'Union soviétique et peu regardants sur les moyens pour y arriver. En réalité, les cas de prévarication ou de corruption concernent également des représentants des « organes ». Ces derniers et des personnalités influentes venues de Saint-Pétersbourg (les piterskiïé), ville natale de Poutine (et aussi la plus « européenne » des grandes villes russes), sont dorénavant bien présents dans la politique et l’administration présidentielle. Ensemble, ils forment, écrit Macha Lipman, analyste à la Fondation Carnegie pour la paix internationale, « un système vertical clos ». Le parrainage par Vladimir Poutine de Dmitri Medvedev au poste de chef de l'État (gagnant de l'élection présidentielle de ), un juriste de réputation libérale et non issu du milieu des siloviki, laisse cependant supposer que ce système politique conserve un certain degré d'ouverture. Outre l'instauration d'une plus grande stabilité, un certain nombre de dirigeants occidentaux apprécient le fait que Vladimir Poutine ait favorisé une économie ayant renoué avec la croissance, favorable aux échanges commerciaux et propice aux grands contrats. Gestion de la question des oligarques Dès le début de son mandat présidentiel, Vladimir Poutine afficha de façon déterminée son objectif d'instaurer la « dictature de la loi » et de lutter contre la mafia para-étatique et les fraudes fiscales des oligarques industriels et financiers, dont la mainmise sur l'économie russe devenait une préoccupation majeure de la population après une ère de laisser-faire et de complicité de Boris Eltsine dans la création de cette oligarchie. Plusieurs oligarques qui avaient accaparé les ressources et le patrimoine industriel en profitant des lacunes du droit des affaires en transition, ont été mis au pas ou poursuivis par la justice (par ex. le banquier Sergueï Mavrodi). L'exemple emblématique est celui de Mikhaïl Khodorkovski, ex-patron du groupe pétrolier Ioukos, condamné à huit ans de prison pour escroquerie et évasion fiscale à grande échelle, emprisonné en Sibérie. Le groupe Ioukos est issu de l'époque soviétique. Il fut acquis dans des conditions douteuses par Khodorkovski au milieu des années 1990, pour de dollars seulement, dans le cadre de privatisations qualifiées de « hold-up du siècle ». À la suite de l'acquisition de l'entreprise Sibneft, Youkos était en 2003 la première compagnie pétrolière de Russie et la quatrième au niveau international. Il semble que ce soit le projet de céder le groupe Ioukos à un groupe pétrolier nord-américain pour de dollars qui ait déclenché la campagne dirigée contre Khodorkovski. Des négociations étaient en cours avec Exxon-Mobil et Chevron-Texacos dans la perspective d'une fusion partielle avec Youkos-Sibneft et il semble que Khodorkovsky ait également noué des contacts avec Halliburton, l'entreprise énergétique dirigée par Dick Cheney jusqu'en 2000. D'après l'agence Vedomosti, des observateurs considèrent que Poutine pourrait voir en la personne de Mikhaïl Khodorkovski un adversaire politique : « Les autorités craignent une mise en liberté anticipée de M. Khodorkovski, une aggravation de la situation politique intérieure à l'approche des élections et, bien entendu, une multiplication des procès à l'étranger », ajoute le vice-président de l'Union russe des industriels et des entrepreneurs, Igor Iourguens. La très faible popularité de Khodorkovski et de ses amis politiques en Russie est néanmoins peu susceptible d'en faire un concurrent politique sérieux. Quelques oligarques accusés de crimes et délits économiques et pénaux se sont soustraits à la justice en s'enfuyant à l'étranger, tels Boris Berezovski ou Vladimir Goussinski, dont le Parquet général de Russie demande l'extradition pour des cas avérés de fraudes et d'évasions fiscales. D'autres se sont rapprochés du pouvoir et ont obtenu des postes au sein de structures étatiques, (souvent acquises dans des conditions aussi douteuses que celle de Khodorkovski). C'est le cas de Roman Abramovitch, d'Anatoli Tchoubaïs ou de Vladimir Potanine. Enfin, d'autres semblent jouir d'une certaine impunité, tel Pavel Fedoulev qui, en , s'est emparé du combinat métallurgique d'Ouralkhimmach, avec l'aide des OMON (les forces spéciales du Ministère de l'Intérieur). La longue série de privatisations contestées dans l'industrie métallurgique russe, commencée en 1991, continue sous le gouvernement du président Poutine. L'évincement de plusieurs oligarques des médias qu'ils possédaient (Berezovski, Goussinski et quelques autres) a renforcé le contrôle de l'État sur l'information de masse et a induit une censure de fait nuisible au pluralisme politique en Russie, renforcée par des pressions indirectes sur le reste de la presse indépendante. Toutefois, à côté d'un large soutien de la population à la personne de Vladimir Poutine et malgré une omniprésence de l'appareil médiatique jugé parfois para-étatique, il existe en Russie des opposants déclarés à la politique présidentielle et une fraction des médias conserve un regard critique (y compris des médias comme Kommersant qui fait pourtant, aujourd'hui, partie de la galaxie Gazprom). Mais la liberté de ton reste assez partielle, comme en témoigne le limogeage fin 2011 de deux responsables éditoriaux de Kommersant par l'oligarque Alicher Ousmanov. L'internet russe reste très vivant et contestataire. Politique économique et sociale Redressement de l'économie Une importante série de réformes Dès le début de son mandat, Vladimir Poutine engage d'importantes réformes socio-économiques et politiques qui ont sensiblement transformé la Russie. Dans le domaine économique : réforme fiscale : mise en place d'un taux unique de 13 % pour l'impôt sur les revenus, introduction d'une taxe sociale unifiée, baisse du taux de la TVA, réduction du taux des impôts sur les sociétés de 35 % à 24 %, ce qui a permis de simplifier la fiscalité et de limiter la fraude et la corruption ; réforme foncière introduisant le droit de vendre les terres agricoles ; quatre lois de dérégulation étatique, visant à réduire le contrôle bureaucratique des entreprises ; ouverture à la concurrence du fret ferroviaire représentant 80 % du trafic des marchandises dans le pays. Dans le domaine social : réforme des retraites : mise en place d'un système à trois piliers avec capitalisation obligatoire et épargne volontaire, sans augmenter l'âge de la retraite ; mise en place des Projets de priorités nationales et de la politique démographique afin de réformer le secteur social et financer de grands projets dans le domaine de la santé, de l'éducation, de l'accessibilité des logements sociaux, du soutien au secteur agricole et à la hausse de la natalité. Dans le domaine politique, les réformes ont été centrées sur la création d'une « verticale du pouvoir » afin de rendre ce dernier plus concentré et efficace (ce processus fut accéléré à la suite de la tragédie de Beslan le ) : réforme de la division territoriale avec la création de sept Districts fédéraux par le décret présidentiel 849 du ; réforme du Conseil de la Fédération de Russie (2000-2002), et l'arrêt des élections des gouverneurs par les sujets de la Fédération : les gouverneurs des districts sont dorénavant désignés par le président du pays (Kremlin) avec entérinement ultérieur par la législation locale () ; création d'organes consultatifs : d'un Conseil d'État (Gossoviet), constitué des gouverneurs et une Chambre de la société (Obchtchestvennaïa Palata), constituée de personnalités influentes et connues ; mise en place de mesures assurant une meilleure cohésion entre les ministères de l'ordre public dits siloviki (Intérieur, Armée, FSB) et le ministère des Situations d'urgence. Le succès de ces réformes, couplé à des recettes fiscales extraordinaires issues de la vente des hydrocarbures, ont permis d'assurer selon le gouvernement une hausse substantielle du revenu réel des particuliers (+ 58,5 % entre 1999 et 2002, + 13,55 % en 2004). Cela a valu à Poutine le soutien d'une grande partie de la population russe, malgré quelques échecs comme un projet de loi controversé sur la monétisation des avantages en nature hérités de l'époque soviétique qui a soulevé, début 2005, un tollé populaire ou encore le naufrage du sous-marin Koursk K-141 sombré en 2000 avec d'équipage à bord et une libération difficile des otages des commandos tchétchènes du théâtre moscovite en . Continuité de la politique de rapprochement avec l'Occident La politique étrangère lors de son premier mandat est dans la continuité de la politique de Elstine, il ira même plus loin vu qu'il proposera à l'UE la création d'un marché économique unique et aux États-Unis l'entrée de la Russie dans l'Otan, mais les États-Unis refuseront les deux offres. L'arrivée au pouvoir de Poutine est formellement décidée par Boris Eltsine. Elle a lieu à la faveur de la résolution rapide et militaire d'un conflit particulièrement meurtrier dans la république russe de Tchétchénie, elle est favorisée par un discours volontariste revendiquant la restauration de l'État, la lutte contre la corruption (cependant très loin d'être achevée fin 2007) et la renaissance, au moins partielle, du prestige aux yeux des Russes d'une superpuissance déchue. Cette politique extérieure se veut le pendant d'une politique intérieure visant à lutter contre la décomposition du pays consécutive à l'effondrement politique, économique et social de 1991 (de 1991 à 1996 le PNB russe s'effondre de 40 %). Après le chaos des années Eltsine, considéré dans l'opinion comme le destructeur de l'ordre ancien et le principal artisan du démantèlement de l'Union soviétique, les succès économiques enregistrés après 1998 et une stabilisation de la vie politique donnent à la politique étrangère russe une nouvelle assurance. À la suite de l'Opération Allied Force intervention de l'OTAN dans la République fédérale de Yougoslavie en 1999, qui est ressentie comme une agression par le pouvoir russe, une nouvelle doctrine militaire est élaborée : à l'instar de la doctrine militaire des États-Unis, l'utilisation d'armes nucléaires à des fins tactiques sur le champ de bataille est autorisée ; selon cette doctrine, le renforcement de l'appareil militaire russe doit servir les intérêts géostratégiques de l'État sans se préoccuper des « considérations occidentales ». Ce repositionnement russe présage du fait qu'une entente entre les États-Unis et la Russie ne serait pas parfaite. L'attentat terroriste du 11 septembre 2001 a transformé, pour un temps, la donne géostratégique pour la Russie et a donné une impulsion à l'établissement de relations plus rapprochées avec les États-Unis. Le soutien affiché de Poutine à son homologue américain dans sa « lutte contre le terrorisme » établit au début un climat d'une certaine cordialité et une nouvelle entente entre les deux puissances. Une perception pragmatique et réaliste des enjeux internationaux, tant du côté russe que du côté américain, a permis à la Russie de revenir en force sur la scène internationale en jouant un rôle prédominant dans la lutte contre le terrorisme ou en étant associé dans des efforts de médiation dans des dossiers complexes comme ceux du conflit israélo-palestinien, de la Corée du Nord ou de l'Iran. Aujourd'hui, la géostratégie russe, telle qu'elle a été conçue par Vladimir Poutine, ne peut être appréhendée sans concevoir l'importance grandissante des fournitures d'énergie (pétrole et gaz naturel) sur le marché mondial compte tenu d'une demande structurellement en hausse pour une offre qui plafonne. Lors de son discours au peuple russe de décembre 2005, le président russe déclare : « Gazprom est un puissant levier d'influence économique et politique sur le reste du monde ». En effet, la Russie est le premier producteur mondial ( de m par an) et le premier exportateur mondial de gaz () et le deuxième producteur ( de tonnes, 10 % de la production mondiale) et exportateur majeur de pétrole. Ses réserves gazières s'élèvent à plus de 25 % des réserves mondiales, ses réserves pétrolières sont les plus importantes exploitables hors OPEP. La Fédération de Russie est, de fait, le premier fournisseur de l'Union européenne (40 % du gaz consommé, 30 % du pétrole) dont la demande est en constante progression. Du fait de ses richesses en gaz et en pétrole (ainsi qu'en beaucoup d'autres matières premières stratégiques d'ailleurs), du contrôle d'un réseau immense et sans équivalent d'oléoducs et de gazoducs ( de gazoducs) qui irrigue tout le continent européen et dont elle a hérité en 1991, la Russie détient actuellement une position géopolitique de premier plan grâce à laquelle elle tente de renforcer sa place d'acteur majeur dans le « grand jeu » des superpuissances (géopolitique du pétrole). Début 2007, face aux projets d'installation de systèmes d'armes balistiques américains en Pologne et en République tchèque (présentés par les États-Unis comme un « bouclier », une protection anti-missiles contre d'éventuelles attaques nucléaires iraniennes, mais qui de facto affaiblissent la dissuasion nucléaire russe face à l'arsenal américain et sont ressentis comme une menace par la population russe), Poutine hausse le ton dans ses relations avec les États-Unis et l'OTAN. Son discours, prononcé le devant la Conférence de Munich sur la sécurité, a expressément fustigé le rapprochement des bases de l'OTAN des frontières de la Russie en violation des promesses faites à Gorbatchev au début des années 1990, ainsi qu'un monde unipolaire avec « Washington pour centre de direction », qui imposerait ses lois intérieures et sa propre vision du monde à l'ensemble de la communauté internationale. Le , à la veille du sommet du G8 à Rostock, Vladimir Poutine menace de pointer de nouveaux missiles Iskander vers l'Europe de l’Est (déploiement qui s'accompagnerait de l'installation d'armes nucléaires dans l'enclave russe de Kaliningrad) si les États-Unis déploient aux frontières russes leurs armes balistiques, reprenant ainsi au plus haut niveau des menaces voilées exprimées jusqu'ici par les chefs de l'armée russe. Face aux changements de la donne géostratégique en Europe apportés par les États-Unis, la Russie suspend l'application du Traité sur les forces conventionnelles en Europe, le , ce qui crée un remous au sein de l'OTAN et à Washington (les dispositions du Traité n'étaient en fait appliquées jusqu'alors que par la Biélorussie, l'Ukraine et la Fédération de Russie mais non par les membres de l'OTAN). Lors du sommet de l'OTAN à Bucarest en , alors qu'invité pour discuter de l'autorisation du transport logistique de matériel non militaire sur le sol russe, Vladimir Poutine a déclaré que l'élargissement de l'OTAN aux ex-républiques soviétiques d'Ukraine et de Géorgie constituait une menace pour la Russie. En parlant de l'Ukraine, il a notamment précisé que son éventuelle adhésion à l'OTAN ne va pas constituer une garantie pour sa démocratisation. Chef du gouvernement de Medvedev (2008-2012) Alors qu'il approche du terme de son deuxième mandat présidentiel, Vladimir Poutine déclare à plusieurs reprises ne pas avoir l'intention de demander une modification de la Constitution afin de briguer un troisième mandat consécutif en mars 2008. Il annonce alors sa volonté de prendre la tête de la campagne électorale de du parti Russie unie pour briguer la présidence du gouvernement, ce qui lui permettrait de conserver un certain pouvoir tout en respectant la Constitution. Le , Russie unie remporte les élections législatives avec 64 % des voix. Il est à noter que le scrutin de 2007 est le premier à avoir eu lieu en Russie sur un mode totalement proportionnel. Cette victoire offre à Vladimir Poutine un « droit moral », selon ses propres propos, pour continuer à gouverner. Le , Vladimir Poutine soutient officiellement Dmitri Medvedev pour le remplacer à la présidence. Le même jour, Medvedev devient le candidat à l'élection présidentielle de 2008 désigné par quatre partis : Russie unie, Russie juste, le Parti agraire et Force civile. Dmitri Medvedev, vainqueur de la présidentielle russe du , demande à Vladimir Poutine d'occuper le poste de président du gouvernement après son départ du Kremlin. Celui-ci est investi dans ses fonctions à la tête du gouvernement le , le jour de la fin de son mandat présidentiel. Le , la Douma d'État entérine la nomination de Vladimir Poutine à la tête du gouvernement. Vladimir Poutine accepte par ailleurs de prendre la tête de Russie unie, lors de son congrès du , sans toutefois y adhérer. Crise économique de 2008 Selon la Banque mondiale, la crise en Russie commence dans le secteur privé en provoquant trois chocs : la baisse du commerce intérieur, le reflux des capitaux et le gel des emprunts. Les prémices se déclarent en , lorsque la tendance de la bourse russe est à la baisse et que la cote s'écroule à la fin du mois de juillet. De plus, le conflit russo-géorgien d', les Américains soutenant mollement les Géorgiens, provoque une fuite des capitaux hors de Russie. C'est en septembre-octobre que les premières mesures gouvernementales sont prises, afin de renforcer le système financier russe, à l'instar de ce qui se fait dans les autres pays occidentaux: recapitalisation des banques, limitation du déficit de liquidités des banques en particulier, évitant ainsi la banqueroute. Vladimir Poutine déclare le que la responsabilité de la crise incombe au gouvernement et au système des États-Unis en soulignant que « tout ce qui se passe aujourd'hui dans la sphère économique et financière a commencé, comme on le sait, aux États-Unis ». Le , le chef du gouvernement annonce des réductions budgétaires des monopoles d'État et le fait que le soutien ultérieur au monde des affaires devra s'effectuer sans dépenses additionnelles au budget de l'État. Le , il soutient les mesures présidentielles à l'égard du secteur financier et des secteurs touchés par la crise. Les taxes à l'importation de certains produits agricoles sont momentanément surélevées pour soutenir l'agriculture russe, à partir du . Le , le secteur automobile est aidé par la facilitation du crédit à l'achat de véhicules et l'apport de financements à la production. Le reflux des capitaux est estimé pour l'année 2008-2009 à 191,1 milliards de dollars. Le , les tarifs douaniers sont augmentés dans le secteur automobile pour les véhicules lourds et légers de marques étrangères, ce qui provoque des protestations dans les provinces de Russie d'extrême-orient, importatrices d'automobiles asiatiques. En , Vladimir Poutine effectue une visite officielle à Paris et le partenariat entre la France et la Russie se traduit à cette occasion par la signature de nombreux accords commerciaux dans les domaines de l'énergie, de la défense et de l'automobile. La Banque mondiale fait savoir, en , que les pertes russes ont été moindres qu'il ne l'avait été prévu au début de la crise. La croissance du premier trimestre 2010 est de 2,9 % et la croissance du secteur industriel est de 5,8 %, faisant de la Russie le second pays derrière le Japon dans le groupe des huit pays industrialisés. Toutefois, pendant le premier trimestre 2010, des dizaines de milliers de personnes bravent les interdictions de manifester d'abord à Kaliningrad, puis dans une cinquantaine de villes, et réclament la démission de Poutine en raison de la hausse du coût de la vie. Candidature contestée à un troisième mandat présidentiel Le , lors du congrès de Russie unie, le président Dmitri Medvedev propose la candidature de Vladimir Poutine à l'élection présidentielle du 4 mars 2012. Le même jour, celui-ci confirme à la tribune sa candidature, Dmitri Medvedev devant prendre la tête du gouvernement après sa victoire. Vladimir Poutine est officiellement investi candidat de Russie unie le . Il n'avait pas pu se représenter en 2008 car la Constitution russe impose une limite de deux mandats consécutifs ; en outre, une réforme constitutionnelle a entre-temps fait passer la durée du mandat présidentiel de quatre à six ans, ce qui lui permettrait de rester à la présidence jusqu'en 2024. À la suite de cette annonce, le ministre des Finances Alexeï Koudrine, longtemps pressenti pour le poste de président du gouvernement dans le cas d'une candidature de Poutine, critique publiquement cette décision, ce qui l'amène à démissionner le . Lors des élections législatives de décembre 2011, Russie unie obtient 49,32 % des voix, soit de moins qu'en 2007. Ce recul est, selon les observateurs, en partie imputable à ce qui est qualifié de « tour de passe-passe » avec Medvedev. Ces élections sont rapidement contestées en raison de fraudes présumées en faveur du parti en pouvoir. Alors que d'importantes manifestations ont lieu pour réclamer l'annulation du scrutin, la cote de popularité de Poutine diminue à des niveaux entre 42 et 51 % des sondés. Si Poutine reste le grand favori dans la course au Kremlin, il fait pourtant figure de dirigeant contesté au sein d'une partie de la population. Ainsi, plusieurs manifestations anti-Poutine ont lieu à Moscou et dans les grandes villes du pays et mobilisent plusieurs milliers, voire dizaine de milliers de personnes. Troisième mandat présidentiel (2012-2018) Le , Vladimir Poutine est élu pour un mandat de six ans avec 63,6 % des voix au premier tour. Si le résultat est contesté par l'opposition, plusieurs chefs d'État, à l'image du président chinois Hu Jintao, ont félicité le président élu. Le soir même de l'élection, un concert de soutien au président du gouvernement, est organisé devant le Kremlin. L'investiture présidentielle de Poutine se tint le , lors d'une cérémonie officielle ayant pour théâtre le Kremlin. Le jour même, le nouveau président de la Fédération propose la candidature de son prédécesseur, Dmitri Medvedev, au titre de président du gouvernement ; la décision est étudiée puis approuvée par le Parlement. Le , Vladimir Poutine, dans la salle des fêtes du Kremlin, prononce son premier discours à la Nation depuis son élection à la présidence. Au cours de cette longue intervention, le chef de l'État russe fait un grand nombre d'annonces, parmi lesquelles la création, notable et prochaine, d'un impôt sur les grandes fortunes ; une réforme annoncée parmi beaucoup d'autres, que Poutine souhaiterait mettre en place pour lutter contre les opérations illégales observées de plus en plus fréquemment dans l‘économie russe. En 2013, la gestion habile de l'affaire d'écoutes révélée par Edward Snowden, puis les manœuvres diplomatiques de Poutine autour de la Syrie, permettant d'éviter une opération militaire occidentale qui s'annonçait imminente, montrent, selon les observateurs politiques, l'importance et le rôle accru de la Russie sur l’échiquier politique international. La venue des Jeux olympiques à Sotchi l'année suivante accroît également la pression médiatique sur la Russie. Dans un même temps, en s'appuyant sur les valeurs chrétiennes et familiales traditionnelles auxquelles la population russe est encore largement fidèle, Vladimir Poutine fustige la légalisation du mariage homosexuel dans plusieurs pays occidentaux. Sous son impulsion, une loi prohibant la « propagande homosexuelle auprès des mineurs » est instaurée. Toutefois, le président Poutine rappelle à plusieurs reprises que l'homosexualité est dépénalisée en Russie depuis 1991 et que la discrimination selon l'orientation sexuelle n'est pas légale. Plusieurs journalistes lui reprochent alors ses liens avec le chef de la République de Tchétchénie Ramzan Kadyrov : ce dernier est accusé d'avoir commandité plusieurs meurtres et d'inciter à la violence et la torture envers les homosexuels, emprisonnés et battus dans des camps. En décembre 2013, il dissout l'agence de presse officielle RIA Novosti afin de donner naissance à un nouvel organisme, Rossia Segodnia. Ce nouvel organisme diffuse par différents canaux dont l'agence de presse Sputnik et le câble télévisuel RT un point de vue largement pro-russe à l'étranger, non seulement sur les affaires internes à la Russie, mais également propres à d'autres pays. L'opposant Boris Nemtsov, qui s'apprêtait à publier un rapport intitulé Poutine. La Guerre, est assassiné en 2015 devant le Kremlin, ce qui fait de nouveau descendre des gens dans la rue. Ce rapport traitait de l'invasion de la Crimée par la Russie, illégale en vertu du droit international, et le rôle que joue le gouvernement russe dans la guerre du Donbass en Ukraine, en armant les rebelles de l'est du pays. Ces actions jugées bellicistes par les membres du Groupe des huit valent la suspension de la Russie du cercle économique. Dès le début de la guerre civile syrienne, la Russie apporte son soutien militaire au régime syrien. Le , à la demande de Bachar el-Assad, affaibli par plusieurs revers, la Russie intervient directement en Syrie. L'aviation russe commence alors une campagne de frappes aériennes contre les rebelles et l'État islamique. Le , un Soukhoï Su-24 russe est abattu par l'aviation turque près de Lattaquié et un pilote tué, ce qui provoque une crise diplomatique entre la Russie et la Turquie, jusqu'à leur réconciliation à l'été 2016. Cependant, l'intervention des Russes renverse la balance en faveur des loyalistes qui progressent à nouveau sur plusieurs fronts. Des négociations sont menées entre les États-Unis et la Russie pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu entre les rebelles et le régime et un règlement politique du conflit. Des trêves sont proclamées en Syrie en janvier, puis , mais elles ne durent à chaque fois que quelques jours. À la fin de l'année 2016, les interventions militaires russe et iranienne permettent la victoire du camp loyaliste lors de la bataille d'Alep. Cependant, les bombardements russes et syriens provoquent la mort de plusieurs milliers de civils dans les quartiers rebelles ; les hôpitaux et les casernes de la défense civile syrienne sont ciblés à plusieurs reprises jusqu'à leur destruction complète. Les forces aériennes russes utilisent également des bombes « Bunker buster », des bombes à sous-munitions et des bombes incendiaires. À l'automne 2016, le régime syrien et la Russie font alors l'objet d'accusations de crimes de guerre de la part des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni, de l'Union européenne et d'Amnesty International. Jean-Marc Ayrault condamne la de la Russie alors que Boris Johnson estime que les populations syriennes face à l' des frappes russes. Il affirme par ailleurs devant le Parlement britannique : . Vladimir Poutine annonce la création d'une garde nationale composée de , qui sera notamment chargée de protéger les institutions, et d'assurer le maintien de l'ordre en cas de grands troubles intérieurs en remplacement de l'armée traditionnelle. Son mandat est marqué par une vague de soutiens parmi les partis d'extrême droite européens, mais aussi dans certains partis de gauche ou d'extrême gauche. Le , le président russe fait un discours à Sotchi, réfutant les affirmations de Barack Obama et Hillary Clinton, selon lesquelles des pirates russes à son ordre seraient les responsables du piratage des bases de données du Parti démocrate américain. Cependant, le président américain se base sur des recherches préliminaires amorcées par le Federal Bureau of Investigation, allant en ce sens. Poutine se déclare neutre quant à la finalité de l'élection présidentielle américaine de 2016 opposant Donald Trump à Hillary Clinton. Il aurait cependant une légère préférence pour une victoire de Trump, qui défendrait selon lui les intérêts des gens aux États-Unis. En , la chaîne payante américaine Showtime diffuse un documentaire du réalisateur américain Oliver Stone, The Putin Interviews, dans le cadre duquel le chef du Kremlin met en garde contre une recrudescence de l’hostilité entre les États-Unis et la Russie et déclare penser que entre les deux pays. Il ajoute que malgré les tensions actuelles, il . En réaction aux remous causés par l'affaire du Russiagate il a estimé que l'ancien directeur du FBI, James Comey, lors de son témoignage au Sénat. Quatrième mandat présidentiel (depuis 2018) Vladimir Poutine prête serment pour son nouveau mandat à la présidence de la Russie le . Il propose le jour-même la reconduction de Medvedev à la tête du gouvernement. En , sa popularité atteint l'un de ses plus faibles niveaux, principalement en raison d'une très impopulaire réforme prévoyant un relèvement de cinq ans de l'âge de départ à la retraite. Le , Vladimir Poutine propose une réforme de la Constitution russe renforçant les pouvoirs du Parlement au détriment du pouvoir présidentiel. Le suivant, il annonce un amendement de la Constitution, dans le but d'y mentionner « Dieu » et d'y inscrire qu'un mariage n'est possible « qu'entre un homme et une femme ». Le , la Douma vote un amendement du projet de révision constitutionnelle qui permettrait à Vladimir Poutine ainsi qu'à l'ancien président Dmitri Medvedev de briguer deux nouveaux mandats consécutifs après 2024, ouvrant la voie à la possibilité du maintien au pouvoir du président russe jusqu’en 2036. Le suivant, Vladimir Poutine signe l'amendement de la Constitution lui permettant de briguer deux mandats supplémentaires. Après validation du texte par la Cour constitutionnelle, le président annonce qu'un vote par référendum se tiendra le si la « situation sanitaire » le permet. Ce n’est pas le cas et Vladimir Poutine annonce le que, finalement, le référendum se tiendra au début du mois suivant. Le , la révision constitutionnelle est adoptée avec 77,9 % des suffrages exprimés. Le suivant, Vladimir Poutine signe un décret qui donne désormais jusqu'en 2030 pour réduire de moitié la pauvreté dans le pays, voulant mener à leur terme « les objectifs de développement de la Russie » d’ici à cette date. Le , il fait adopter une loi donnant l'immunité judiciaire à vie aux anciens présidents, ainsi qu'à leurs proches : ce nouveau texte dispose qu’un ex-président russe « ne peut être poursuivi pénalement ou administrativement » ; il ne peut pas, par ailleurs, être arrêté par la police, subir un interrogatoire ou être perquisitionné. En novembre, Vladimir Poutine joue un rôle clé dans l'obtention d'une déclaration de cessez-le-feu, mettant fin à la guerre au Haut-Karabagh. Dans une vidéo publiée sur YouTube le et qu'il présente comme le résultat d'une enquête menée par sa Fondation anti-corruption (FBK), l'opposant Alexeï Navalny dénonce le faste et les financements du « palais de Poutine », une immense demeure dotée de nombreux équipements (héliport, patinoire, casino, piscine, spa, aquadiscothèque, etc.). L'opposant prête notamment au président Poutine un goût pour le luxe et détaille des montages financiers dont le but serait de par rapport à son véritable propriétaire. Trois jours après sa publication, la vidéo de près de deux heures avait été visionnée plus de 53 millions de fois. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, réagit en affirmant ne pas l'avoir vue mais indique en même temps que rien de ce qu'elle dit n'est vrai. Dans le pays, des manifestations éclatent alors en soutien à Navalny, emprisonné depuis son retour en Russie le 13 janvier, et contre le président Vladimir Poutine, alors accusé d'être un « voleur » par les manifestants. En réaction, Vladimir Poutine accuse l'Occident d'utiliser Navalny pour « tenter d'endiguer la Russie ». Le 20 mai 2021, lors d'une réunion sur les dernières armes de défenses russes portant notamment sur le super-missile Avangard, Vladimir Poutine estime que de nombreuses puissances occidentales « n'acceptent pas l'immensité de la Russie ». Moscou se félicite cependant de « signaux positifs » dans l'avancée des relations russo-américaines, Washington ayant annoncé l'abandon de certaines sanctions contre le gazoduc stratégique Nord Stream 2. Le 4 juin 2021, Vladimir Poutine promulgue une loi, adoptée en mai par la Douma, qui interdit aux collaborateurs d'organisations qualifiées par la justice d’« extrémistes » de participer aux élections. Une grande partie de l’opposition y voit un moyen de limiter le nombre de candidats hostiles au pouvoir en place. Le parti présidentiel, Russie unie, arrive en tête des élections législatives de 2021 avec 49,8 % des suffrages exprimés. Sans preuve à l'appui, l'opposition accuse le pouvoir de fraude électorale, parlant de « bourrages d'urnes » et de « manipulation du vote en ligne ». L'Union européenne dénonce un « climat d'intimidation », les États-Unis estiment que « les Russes ont été empêchés d'exercer leurs droits civiques » et le Royaume-Uni déplore un « grave recul des libertés démocratiques ». De son côté, Vladimir Poutine remercie les Russes pour « leur confiance » à la suite de cette victoire qui le renforce d'une nouvelle majorité à la Douma, deux ans avant l'élection présidentielle de 2024. Guerre contre l'Ukraine En février 2022, il reconnaît officiellement les républiques séparatistes de Donetsk et de Lougansk, alors que les relations avec l'Ukraine sont tendues depuis plusieurs mois. Dans les premières heures du 24 février, au cours d'une allocution, Vladimir Poutine annonce le lancement de l'invasion de l'Ukraine par la Russie dans le but de « démilitariser et dénazifier » le pays, présentant cette attaque comme une « opération militaire ». Quelques minutes après cette déclaration, les forces armées de la fédération de Russie pénètrent en territoire ukrainien. La quasi-totalité des pays membres de l'Union européenne, les États-Unis et l'ONU condamnent de façon unanime tout au long de la première journée l'invasion russe de l'Ukraine, et annoncent des sanctions économiques et du renforcement militaire en appui aux forces armées ukrainiennes. Le président des États-Unis, Joe Biden, déclare qu'il « n'enverra pas de troupes sur le sol ukrainien » mais qu'il « défendra le moindre pouce du territoire de l'OTAN ». Emmanuel Macron, président de la République française, estime lors d'une allocution que « Vladimir Poutine a renié sa parole » et affirme que « La France se tient aux côtés du peuple ukrainien ». Le premier ministre britannique Boris Johnson qualifie le président russe de « dictateur », condamnant l'offensive russe. Vie privée En 1982, Poutine rencontre Lioudmila Alexandrovna Chkrebneva, une jeune hôtesse de l'air, qu'il épouse l'année suivante. Ils ont deux filles, Maria, née en 1985 à Léningrad, et Ekaterina, née en 1986 à Dresde. Le , confirmant de nombreuses rumeurs sur leur séparation, démentie à plusieurs reprises par le couple présidentiel, Vladimir et Lioudmila Poutine annoncent leur divorce lors d'un entretien accordé à la chaîne Rossiya 24. Poutine, encore marié, aurait eu une liaison avec (qui donne naissance à leur fille Elizaveta en 2003) puis avec la gymnaste Alina Kabaeva, de trente ans sa cadette, il l'aurait aidée à se faire élire à la Douma d'État en 2007. Ils auraient eu ensemble trois enfants. Prises de position Économie En 1999, il annonce sa volonté de structurer l'économie russe par un réseau de PME-PMI : « L'État doit agir où et quand on a besoin de lui ; la liberté doit exister où et quand elle est requise ». Le journaliste Frédéric Pons affirme que Vladimir Poutine est . Durant ses deux premiers mandats présidentiels, Poutine s'entoure de ministres et de conseillers libéraux, dont Andreï Illarionov. Ce dernier estime toutefois que Vladimir Poutine ne peut pas être qualifié de libéral ni sur le plan économique , ni sur le plan politique — ; il résume le projet de Vladimir Poutine dans la volonté de . Pour Alexandre Morozov, . Plus globalement, il juge que . Durant ses deux premiers mandats, le gouvernement russe replace des secteurs économiques stratégiques accaparés par des oligarques, notamment les hydrocarbures, sous le contrôle de l'État. Il entreprend par ailleurs de réduire les dépenses sociales et d'instaurer une fiscalité favorable aux entreprises et aux hauts revenus ; un taux unique d'imposition sur le revenu (13 %) est mis en place en 2001, et un nouveau code du travail plus favorable au patronat est adopté en 2002. Les autorités ajoutent au système de retraite un système par capitalisation obligatoire ; 6 % des cotisations retraite sont ainsi dirigées non vers le financement des retraites en cours, mais vers des intermédiaires financiers ou des fonds de pension privés. En 2005, à la suite d'un mouvement de protestation sans précédent depuis le début des années 1990, le gouvernement est amené à introduire certaines réformes sociales, dont notamment le renforcement des allocations familiales. Après la crise économique de 2008, puis les sanctions imposées par les États-Unis et l'Union européenne en 2014 qui font entrer la Russie en récession, le gouvernement relance sa politique d'austérité en réduisant certaines dépenses sociales. En matière fiscale, les autorités choisissent d'augmenter les taxes et impôts sur le travail (élévation du taux de l’impôt sur le revenu et de la TVA) et de réduire ceux sur le capital. De nombreuses aides et crédits d’impôt sont octroyés aux grandes entreprises, y compris les plus rentables. D'après la Cour des comptes, ces avantages fiscaux se sont traduits par un manque à gagner de de roubles (145 milliards d'euros) pour le budget de l'État. Attitude à l'égard de l'URSS Dès son arrivée à la présidence, Vladimir Poutine rétablit l'hymne de l'Union soviétique, contre l'opinion d'une partie significative de son administration, en faisant changer les paroles. En 2005, il déclare que la , mais également : . Lors de son discours du 18 mars 2014, prononcé à l'occasion de l'annexion de la Crimée, il persiste : , soutenant ainsi la reconquête de l'ancien territoire soviétique. En janvier 2016, il accuse Lénine d'avoir fait : . Partisan d'un État fort, il lui reproche d'avoir imposé le fédéralisme ayant conduit plus de 80 ans après à la dislocation de l'ensemble. D'après Alexander Morozov, rédacteur en chef du quotidien en ligne Russki Journal, le . Le 21 février 2022, lors d'une allocution sur la reconnaissance des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk dans le cadre de la Crise ukrainienne, Poutine affirme que , que et que . Slavophilisme Également inspiré par Ivan Iline, Vladimir Poutine se veut résolument slavophile après son retour à la présidence en 2012. Lors de son discours de victoire, il déclare : . Alexandre Morozov souligne que depuis cette date sont apparues dans le langage de Vladimir Poutine les expressions de et de . Alexandre Prokhanov, journaliste et écrivain russe d'extrême droite et anti-occidental, considère quant à lui, en 2014, que ses idées parmi les conseillers de Vladimir Poutine, et que ce dernier . Conservatisme Les journalistes Vincent Jauvert et Frédéric Pons sont en désaccord sur le fait que Vladimir Poutine aurait renforcé son positionnement conservateur après son retour à la présidence en 2012. Le , Vladimir Poutine appelle, devant l'ensemble des représentants de la nation, à la , et qualifie sa position de . Par ailleurs, il mobilise régulièrement la pensée d'Ivan Iline, dont il a fait rapatrier les restes. Dans cette perspective, l'État russe a implanté à New York et à Paris des « Instituts de la démocratie et de la coopération ». Après des premiers contacts noués par l'Église orthodoxe via les groupes anti-avortement en Europe, il tisse également des liens étroits avec des mouvements populistes de droite, dont le Front national en France, notamment, selon Le Nouvel Observateur, dans la perspective de et d'. Lors du sommet du G20 de 2019, Vladimir Poutine déclare que et que les valeurs libérales entrent , développant son propos en particulier sur le thème des migrants. Eurasisme À la fin des années 1990, Vladimir Poutine fréquente un cercle d'études consacré à Lev Goumilev, l'un des derniers représentants historiques de l'eurasisme. S'il tente de se rapprocher de l'Otan dans les années 2000, proposant notamment une grande alliance aux États-Unis au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, l’intégration dans l'OTAN de pays de l'ancien bloc de l'Est le pousse à abandonner cette intention et explique notamment sa réaction face aux tentatives d'intégrer la Géorgie et l'Ukraine dans l'Otan. Lors de son discours du , il cite Lev Goumilev en évoquant son concept de « passionarité » ou « énergie intérieure » du peuple russe, et qualifie le développement de la Sibérie et de l'Extrême-Orient russe de . Le projet d'« Union économique eurasiatique », qui naîtra en 2015, s'inscrit dans cette perspective. Il s'explique également par le désintérêt de l'Europe occidentale pour sa proposition d’une « Europe de Lisbonne à Vladivostok ». Pour Frédéric Pons, . D'après Alexandre Terletzski, . Climat Vladimir Poutine a une position plutôt climato-sceptique. Il a par exemple affirmé concernant le réchauffement climatique : . Du fait de la grande dépendance de l'économie russe à l'exportation des énergies fossiles, le président Russe a déclaré concernant l'objectif de sortie des énergies fossiles de l'Union européenne : . Plus récemment il s'est montré plus inquiet concernant le climat en déclarant : ainsi que . La Russie fait partie des pays signataires de l’accord de Paris sur le climat, qui ont bien déposé un nouveau plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour la COP26, organisée à Glasgow en novembre 2021, mais pas plus ambitieux que les précédents. Il estime que la transition énergétique est trop brutale. Popularité et influence En Russie Sa cote de popularité atteint près de 60 % en 2008, au plus fort de la guerre avec la Géorgie. En , elle tombe à 39 %, mais il reste l'homme politique le plus populaire du pays, selon une enquête du Centre analytique Levada, qui souligne que « les gens ont tendance à tenir Medvedev responsable des problèmes du pays [alors que] Poutine est plutôt considéré comme le leader national qui résout les crises ». La crise de Crimée augmente nettement sa cote de confiance, qui atteint 87 % en d'après Levada. En , selon un sondage publié au Washington Post, 83 % des Russes approuvent son action. RTL explique cette popularité par le . D’après l’analyse faite par RTL, il représente le retour de la puissante Russie, imposante forte et impitoyable. Il est comme « un second père pour eux ». Il représente le changement et le progrès pour eux. C’est pour cette raison que les jeunes l’admirent autant. Ils le considèrent comme le flambeau qui représente la Russie aux yeux du monde entier et qu’ils peuvent brandir. Comme lui-même le dit dans sa campagne électorale de 2018, « strong president [means] strong Russia. ». D’une certaine manière, c’est donc l’imagerie que Poutine renvoie en Russie qui lui permet de faire croître sa popularité. Par son image d’homme fort et sportif, il forge ce personnage charismatique et imposant. Pour se faire connaître et aimer de tous, il mit entre autres, des portraits et des peintures de lui dans les établissements scolaires. De cette manière, il est arrivé à se faire aimer particulièrement des jeunes. Quant aux personnes qui ne l’admirent pas, il a utilisé le moyen de la crainte pour obtenir le respect. L’imagerie, ainsi que l’histoire de Poutine a aussi tendance à installer la crainte vis-à-vis de l'ancien responsable du KGB. C’est notamment le cas parce que certains citoyens anti-Kremlin ou anti-Poutine ont été assassinés, qu’il s’agisse de crimes organisés par les services d’intelligences russes comme le pense Sergey Markov ou par Poutine lui-même selon certains opposants. De plus, beaucoup de médias font objet de censure, en particulier les médias sociaux qui servent de moyen de diffusion pour l’opposition. En Russie, « les médias demeurent fortement surveillés par l’État par divers moyens » selon l’universitaire Tina Burrett. En 2017, sa cote de popularité en Russie se situe autour de 85 %. Mais en 2018, sa popularité chute de vingt points, principalement en raison de la réforme contestée des retraites et de la baisse du pouvoir d’achat. Au début de la carrière politique de Poutine, en particulier après son élection à la présidence de la Russie en 2000, Poutine est admiré par plusieurs. Après près de 19 années au commandement de la Russie, la popularité de Poutine commence à baisser. Après des années au pouvoir, malgré les contestations et les théories du complot présentés par l’opposition, Vladimir avait jusqu’à présent réussi à se maintenir dans une bonne position par rapport à l’avis des russes. En 2019, il entreprend des reformes pour reporter l’âge de la retraite qui ne seront pas appréciés des citoyens. Le Centre analytique Levada annonce que 40 % de citoyens russes sont insatisfaits de Poutine. Il est donc passé de 80 % d’approbation en février 2010 à 64 % en . Dans le reste du monde En , d'après une étude du Pew Research Center, les pays étrangers qui plébiscitent le plus Vladimir Poutine sont le Viêt Nam (70 %) et la Chine (54 %). En , à la suite de l'intervention russe en Syrie, la popularité de Vladimir Poutine explose en Irak. D'une manière ou d’une autre, Poutine a réussi à se faire respecter en Russie. Néanmoins, pour consolider son image, il a besoin de se présenter dans le monde entier. Poutine a toujours tenu à préserver son image d'homme fort et indépendant, en un seul mot un homme capable. Pour préserver cette image qui est sa marque de fabrique, il doit donc prendre en main certaines situations. L'image de Vladimir Poutine est mitigée dans le monde. En se positionnant fermement dans un conflit ou aidant certains pays, la Russie a réussi à former des alliances et Poutine à accroître sa popularité. Grâce à l'intervention de la Russie en Syrie en 2015, les pays du Moyen-Orient et/ou les pays communistes ont vu la Russie comme une alliée. Mohammed Karim Nihaya, un peintre irakien affirme que « les Russes obtiennent des résultats » contrairement aux « États-Unis et leurs alliés [qui] eux bombardent depuis un an sans parvenir à quoi que ce soit ». Cette situation par exemple, est un des phénomènes qui contribuent à la perception de Vladimir Poutine comme un homme d'action. La popularité de Poutine continue de s'accroître dans ces pays tandis qu'elle reste mitigée dans les pays européens et d'Amérique du Nord. Nina Bachkatov dira donc à ce sujet que Poutine est « l’homme que l’occident aime haïr » Les Allemands sont seulement 12 % à faire plus confiance à Vladimir Poutine qu'à Angela Merkel, mais ils sont 23 % dans les Länder qui composent l'ex-RDA. En France, un sondage BVA réalisé en 2014 indique que 84 % des Français ont une mauvaise opinion de Vladimir Poutine et que 14 % en ont une bonne. Selon l'Ifop, Vladimir Poutine recueille parmi les Français 20 % d'opinions positives et 80 % d'opinions négatives en 2013 et 27 % d'opinions positives et 73 % d'opinions négatives en 2018. C'est parmi les sympathisants d'extrême gauche, de la droite et d'extrême droite, qu'il recueille le plus d'opinions favorables. En 2017, l’Ifop indique que 53 % des Français sondés préfèrent Vladimir Poutine, contre 25 % qui préfèrent Donald Trump. Selon un sondage Gallup, sa cote de popularité auprès des électeurs républicains américains a triplé entre 2015 et 2017. Vladimir Poutine a su dès ses débuts cultiver cette image forte. Il a basé sa carrière politique sur son image en se servant du culte de la personnalité. Que ce soit les simples apparitions dans les magazines où s'il n’est pas présenté comme un président puissant, l'est comme un sportif invétéré. Du judo au karaté, en passant par le ski, il s’assure toujours d'avoir une image héroïque en public. En plus de son image sévère, les différentes couvertures de magazines le mettant en valeur ont permis de renforcer son image outre-mer. Il est la personnalité de l'année 2007 pour Time Magazine. Selon la liste des personnalités les plus puissantes du monde par Forbes, Vladimir Poutine est l'homme le plus puissant du monde des années 2013, 2014, 2015 et 2016. Il est aussi la seule personnalité à être continuellement dans le top 5 annuel depuis la création de ce classement en 2009. Selon un sondage Pew de 2012 relayé par Foreign Policy, 72% des Russes soutiennent Poutine et sa politique Critiques Gouvernance Outre les accusations de fraudes électorales lors des élections de 2000, de 2008, de 2011, de 2012, de 2016 et de 2018, certains analystes considèrent qu'il existe une dérive autoritaire du pouvoir de Vladimir Poutine. En , Marie Mendras, chercheuse au CERI et enseignante à l'Institut d'études politiques de Paris connue pour son opposition à Vladimir Poutine, jugeait qu'en Russie, « il n'y a plus ni Parlement ni Cour constitutionnelle dignes de ce nom, le gouvernement est court-circuité par l'administration présidentielle, les juges sont soumis au pouvoir politique dès qu'une affaire devient délicate. Cela nous ramène au problème de la violence et de l'impunité [...]. Désinstitutionalisation du régime, opacité des décisions, montée de l'arbitraire et des méthodes expéditives : tout cela traduit une agitation croissante des cercles dirigeants ». Cependant, plusieurs acteurs publics et experts ont une opinion plus favorable. L'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder, actuellement président du Conseil de surveillance du consortium gazier germano-russe North-European Gas Pipeline Co (détenu à 51 % par Gazprom), met en garde, le , contre « les erreurs typiques commises dans l'appréciation de la Russie et de son président en Occident ». Selon lui, « le président russe a réussi à élever substantiellement le niveau de vie dans le pays et à rétablir l’État », et il aurait « le mérite historique d'avoir engagé la Russie sur la voie de la stabilité et de la fiabilité en tant que partenaire ». Reconnaissant que, dans de nombreux domaines, la Russie « n'est qu'au début d'un chemin long et difficile », Gerhard Schröder a invité les adversaires de la Russie à ne pas rechercher des défauts dans ses actions et des insuffisances du point de vue de la démocratie occidentale, mais à soutenir ses efforts déployés dans sa progression vers la démocratie. « Certes, la Russie a des insuffisances, mais nul ne les connaît mieux que les dirigeants russes et nul ne pourra les surmonter mieux qu'eux », a souligné l'ex-chancelier. Interrogée par le Huffington Post, la journaliste et historienne Galia Ackerman affirme qu’ « Il a participé à la stabilisation du pays, c'est tout à fait vrai ». Concédant que « le niveau de vie a fortement augmenté », elle souligne cependant qu’il « en a profité pour améliorer davantage le niveau de vie des fonctionnaires et dans les secteurs proches de l'État comme la sécurité ou la justice. ». Vladimir Poutine est nommé personnalité de l'année selon le Time en 2007, chose controversée du fait de l'assassinat en 2006 à Londres d'Alexandre Litvinenko, que plusieurs journalistes et enquêteurs britanniques imputent au pouvoir russe. Le titre de l'édition en ligne du Time Magazine tente de synthétiser l'essence de la politique intérieure du président russe : « Choisir l'ordre avant la liberté ». L'arrestation, le procès et l'emprisonnement des membres du groupe féministe militant Pussy Riot est donné en exemple. Pour le journal Vedomosti, « le niveau croissant de la criminalité et du nombre de verdicts bizarres et étrangement cléments ne font que renforcer le sentiment d'injustice au sein de la société russe ». Cependant, le taux d'homicides volontaires a diminué sous la présidence de Vladimir Poutine. Sous Boris Eltsine, environ sur décèdent de mort violente, contre 10,2 pour en 2010. Les associations de défense des droits de l'homme, dont, en Russie, Memorial, fondée par Andreï Sakharov, de même qu'une minorité d'opposants, estiment que l'État de droit est menacé dans le pays et dénoncent l'autocensure des médias. Plusieurs titres de presse indépendants, ainsi que la chaine de télévision NTV, rachetés par Gazprom et par d'autres structures contrôlées par l'État, semblent avoir réduit leur regard critique. À partir de 2005, une partie de l'opposition se regroupe à plusieurs reprises pour organiser des manifestations, telles que La Marche du désaccord, Stratégie-31, Poutine doit partir, auxquelles cependant les partis les plus importants de l'opposition à la Douma (Parti communiste, Rodina, LDPR), ne participent pas. Ce mouvement regroupe des courants politiques hétéroclites, dont des libéraux, L'Autre Russie ou jusque 2006 le Parti national-bolchevique. Parmi ses chefs de file, on retrouve le champion d'échecs Garry Kasparov, le dissident Édouard Limonov, l'ancien premier-ministre Mikhaïl Kassianov, l'avocat Alexeï Navalny, le militant Sergueï Oudaltsov ou l'homme d'État Boris Nemtsov. Ces manifestations sont souvent interdites pour diverses raisons par les autorités, les militants sont arrêtés, emprisonnés ou subissent des pressions. La candidature de opposants ces opposants est fréquemment rejetée pour des motifs divers. Certains militants anti-Poutine notables ont été assassinés, comme Iouri Tchervotchkine ou Boris Nemtsov, d'autres ont subi des tentatives d'assassinat, comme Vladimir Vladimirovich Kara-Murza. Alors que la chute de l'URSS permet l'avènement de la liberté de la presse, les présidences de Vladimir Poutine auraient réintégré certaines formes de censure et la propagande. Les chaînes officielles diffusent ainsi un discours antiaméricain prononcé, en discréditant, selon Pierre Avril du Figaro, avec l'aide de vidéos fournies par les services secrets, les adversaires du pouvoir, alors que le Kremlin, selon le même journaliste, paie des internautes afin de poster à la chaîne des commentaires dithyrambiques pro-Poutine et des attaques contre les membres de l'opposition. De nombreux journalistes critiques du régime et de son président ont été assassinés, sans que leur assassinat soit clairement élucidé, tels que Paul Klebnikov, Anna Politkovskaïa, Stanislav Markelov ou Natalia Estemirova. Enfin, plusieurs médias indépendants créés dans les années 1990, tels que ceux de Vladimir Goussinski et Boris Berezovsky, sont sanctionnés, jusqu'à devoir être cédés au pouvoir ou fermer, tendance qui perdure. Au mois de février 2022, lors de l'invasion de l'Ukraine, il est qualifié par différents dirigeants, tels que Boris Johnson et Jean-Yves Le Drian, comme un dictateur. Fortune Plusieurs allégations ou accusations sont portées à l'encontre de Vladimir Poutine concernant une immense fortune personnelle clandestine qui aurait été amassée par le biais de proches ou d'anciens camarades ; toutefois, affirme le journaliste Peter Baker, du New York Times - ce qui ne permet pas d'évaluer précisément sa fortune. L'affaire des « Panama Papers » a tout de même permis de déterminer que l'entourage proche de Poutine a pu amasser plusieurs centaines de millions d'euros puisés dans l'argent public. Sergueï Kolesnikov est un homme d'affaires qui est chargé par Poutine, alors adjoint du maire de Saint-Pétersbourg, de codiriger une société de matériel médical Petromed. Kolesnikov soutient que Poutine, une fois arrivé au Kremlin, aurait proposé de gros contrats à Petromed, à condition de verser en retour 35 % des recettes à Lirus, une société basée au Luxembourg et dont Poutine détiendrait 90 % des parts. Cinq cents millions de dollars auraient ainsi atterri sur les comptes de Lirus et auraient permis à Poutine de faire construire un complexe immobilier, dit « palais de Poutine », de sur les bords de la mer Noire. Aujourd'hui cette résidence appartient à un proche de Poutine, l'homme d'affaires Alexandre Ponomarenko. L'opposant Alexeï Navalny sort une enquête au sujet de cette fastueuse demeure en janvier 2021, prêtant notamment au président Poutine un goût pour le luxe. Le politologue russe Stanislav Belkovski affirme en 2007 que Poutine est l'homme le plus riche d'Europe, qu'il possède quarante milliards de dollars en actions de compagnies de gaz (4,5 % de Gazprom) et de pétrole (50 % de Gunvor). Boris Nemtsov, ancien ministre de Boris Eltsine, affirme dans un rapport de 2012 que Poutine détiendrait des palais, des villas, des dizaines d'avions et d'hélicoptères d'une valeur totale d'un milliard de dollars ainsi que des yachts, des centaines d'automobiles et une collection de montres. Le porte-parole de Poutine a déclaré que tout est propriété de l’État et que Poutine en a seulement l'usage. Boris Nemtsov ajoute que deux cents milliards de dollars d'actifs de compagnies du secteur gazier auraient été détournés vers des holdings détenues par des hommes de paille au service de Poutine tels Youri Kovaltchuk, les frères Arkadi et Boris Rotenberg ou Guennadi Timchenko. En , dans le cadre de sanctions financières prises contre des personnalités russes en représailles au référendum de 2014 en Crimée qui la voit rattachée à la Russie, un communiqué du gouvernement américain affirme que « Poutine a des investissements dans Gunvor et pourrait avoir accès à des fonds de Gunvor ». Cependant, selon le Washington Post, ces allégations sont dénuées de tout fondement. Dans son édition du , le journal indique qu' Officiellement, Vladimir Poutine possède un appartement de soixante-quinze mètres carrés, un studio à Moscou, deux voitures Volga et une somme de cent trente-cinq mille euros. En 2012, Vladimir Poutine a déclaré cent mille euros de revenus. En 2016, dans le dossier Panama Papers, Sergueï Roldouguine, un proche du président Vladimir Poutine, est directement cité. En réaction à ces révélations, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, considère qu'. Le 14 avril, Vladimir Poutine admet publiquement que les informations des Panama Papers concernant ses proches sont vraies mais ajoute qu'elles ne contiennent rien d'illégal. Il accuse les États-Unis d'être à l'origine de ces provocations et défend Roldouguine en expliquant que ce dernier a « dépensé tout l'argent qu'il a gagné pour acheter des instruments de musique » et s'est « endetté auprès des fonds par lesquels il les a achetés ». Le lendemain, il rend publique sa déclaration de revenus selon laquelle il a gagné 8,9 millions de roubles, soit , en 2015. Il possèderait un appartement de carrés, un garage, trois voitures datant de l'époque soviétique et une caravane. Lors d'une déclaration faite le devant le Comité judiciaire du Sénat des États-Unis, Bill Browder, cofondateur de Hermitage Capital Management, affirme que Vladimir Poutine serait à la tête d'une fortune de deux cents milliards de dollars qu'il aurait obtenue en forçant les oligarques russes à lui céder une partie de leurs avoirs. Cette somme, qui représente 10 % du PIB de la Russie, se trouverait en Suisse, où elle constituerait 10 % du montant total des dépôts bancaires étrangers. Dans son documentaire de près de deux heures publié sur YouTube au lendemain de son arrestation, Alexei Navalny expose en détail ce que la journaliste Veronika Dorman décrit comme un véritable système mafieux qui aurait permis à Vladimir Poutine de s'enrichir et d'enrichir ses proches en prélevant de l'argent sur les grands groupes industriels du pays dont beaucoup sont aux mains de ses amis. Distinctions Vladimir Poutine est récipiendaire de nombreuses décorations et ordres étrangers. Il est notamment titulaire de l'ordre du Libérateur du Venezuela, de l'ordre de l'Aigle d'or du Kazakhstan, de l'ordre de Zayed des Émirats arabes unis, de la médaille d'or du Sénat et du Congrès du Royaume d'Espagne, de l'ordre du roi Abdul-Aziz d'Arabie saoudite, de l'ordre de Ho Chi Minh du Viêt Nam, de la médaille de l'Amitié (Chine) entre autres. Il est également grand-croix de la Légion d'honneur, obtenue de Jacques Chirac en 2006. Autres distinctions Docteur honoris causa de plusieurs universités russes et étrangères, parmi lesquelles l'université indienne Nehru, l'université d'État turkmène, l'université d'Athènes, l'université de Belgrade. Personnalité de l'année en 2007 selon le Time Magazine (ce titre, qui distingue la personnalité ayant le plus influencé l'actualité, en bien ou en mal, n'est pas considéré comme honorifique). Personnalité de l'année 2007 par le magazine russe Expert. Lauréat du prix national russe « Pierre Le Grand ». Lauréat du prix Confucius de la paix 2011. Citoyen d'honneur de plusieurs villes de Serbie, dont Sombor, Požarevac et Apatin. Également décoré en de l'ordre de la république de Serbie par son président Tomislav Nikolić. Grand-croix de l'Ordre de national du Mérite de la République de Guinée. Distinctions à caractère sportif Judo, grade : ceinture « blanche et rouge » au ; il est également président honoraire de la Fédération internationale de judo. Il a été suspendu en février 2022 suite à l'invasion de l'Ukraine. Notes et références Notes Références Annexes Publications de Vladimir Poutine La Russie à l’aube du nouveau millénaire, site Internet du président russe, De l'unité historique des Russes et des Ukrainiens, site Internet du président russe, Bibliographie à propos de Vladimir Poutine Jacques Sapir, Le Chaos russe - Désordres économiques, conflits politiques, décomposition militaire, La Découverte, 1996. . . Articles connexes Politique et géostratégie de la Russie Le Système Poutine, film documentaire de Jean-Michel Carré Poiouchtchie vmeste, groupe musical pro-Poutine Poutine. Corruption, un rapport sur la corruption dans l'entourage de Poutine Hiver, va-t-en !, film documentaire russe sorti en 2012, produit par Marina Razbejkina et réalisé par dix de ses élèves Liens externes Président de la Russie Chef de gouvernement de la Russie Personnalité politique russe Personnalité russe du XXIe siècle Personnalité du KGB KGB Colonel russe Agent d'un service de renseignement soviétique ou russe Personnalité de l'année selon Time Magazine Personnalité de Russie unie Récipiendaire de l'ordre de l'Honneur (Russie) Grand-croix de l'ordre de Saint-Charles Grand-croix de la Légion d'honneur Docteur honoris causa de l'université d'État d'Erevan Docteur honoris causa de l'université d'État de Saint-Pétersbourg Docteur honoris causa de l'université de Belgrade Étudiant de l'université d'État de Saint-Pétersbourg Naissance en octobre 1952 Naissance à Léningrad
Église Saint-Vigor de Louvigny
Léglise Saint-Vigor est une église catholique située à Louvigny, en France. Localisation L'église est située dans le département français du Calvados, au nord-est du bourg de Louvigny. Historique Le clocher est inscrit au titre des Monuments historiques depuis le . L'église est dédiée à Vigor, évêque de Bayeux de 513 à sa mort en 537. Architecture Annexes Articles connexes Liste des monuments historiques du Calvados Bibliographie Le patrimoine des communes du Calvados, Flohic Éditions, 2001 p. 493 Notes et références Vigor Louvigny Monument historique inscrit en 1927
Classe Nelson
Quatre classes de bateaux sont désignés par le nom classe Nelson dans la Royal Navy : la classe Nelson : une classe de trois vaisseaux de ligne construits à la fin des guerres napoléoniennes ; la classe Nelson : une classe de deux croiseurs cuirassés construits à la fin du ; la classe Lord Nelson : une classe de deux cuirassés pré-Dreadnought en service pendant le premier conflit mondial ; la classe Nelson : une classe de deux cuirassés construits entre les deux guerres mondiales.
L'Étrange Vie de Nobody Owens
L'Étrange Vie de Nobody Owens (titre original : The Graveyard Book) est un roman fantastique de l'écrivain anglais Neil Gaiman publié en 2008 et traduit en français en 2009. Résumé Un enfant de dix-huit mois s'échappe de chez lui la nuit où Le Jack, membre d'une confrérie secrète, assassine toute sa famille. Il se dirige par hasard vers le cimetière voisin, hanté par des fantômes. Un couple d'entre eux, Monsieur et Madame Owens, décident de l'adopter. Ils l'appellent « Nobody » (en anglais, personne ou, littéralement, pas de corps). Le jeune garçon est alors élevé par les habitants étranges et loufoques du cimetière. Récompenses Prix Hugo du meilleur roman 2009 Prix Locus du meilleur roman pour jeunes adultes 2009 Médaille Newbery (prestigieux prix américain pour une œuvre de fiction jeunesse) 2009 Médaille Carnegie (prestigieux prix anglais pour une œuvre de fiction jeunesse) 2010 Prix du livre jeunesse de Marseille (PLJM) 2010. Présenté par le collége Thiers. Prix des incorruptibles Adaptation En les studios Walt Disney Pictures ont acquis les droits d'adaptation au cinéma du roman. Le réalisateur Henry Selick qui a déjà auparavant adapté le livre Coraline du même auteur réalisera ce film. Le roman a été adapté en Bande Dessinée, scénarisée par P. Craig Russell, et dessinée par lui-même, Scott Hampton, Tony Scott, Jill Thompson, Galen Showman. L'édition française est parue en 2015, en deux tomes aux Editions Delcourt, dans la collection Contrebande (ISBN respectifs : 978-2-7560-6797-1 et 978-2-7560-6944-9) . Éditions The Graveyard Book, Neil Gaiman, HarperCollins, , 320 pages ; L'Étrange Vie de Nobody Owens, Neil Gaiman, traduit de l'anglais par Valérie Le Plouhinec, éd. Albin Michel Jeunesse, coll. Wiz, , 310 pages ; L'Étrange Vie de Nobody Owens, Neil Gaiman, traduit de l'anglais par Valérie Le Plouhinec, éd. J'ai lu, coll. Science-fiction, , 256 pages . Référence Liens externes Roman de Neil Gaiman Roman fantastique britannique Roman britannique paru en 2008 Prix Hugo du meilleur roman Prix Locus du meilleur roman pour jeunes adultes Médaille Newbery
Coucou c'est nous !
Coucou c'est nous ! est une émission diffusée du au sur TF1, puis du 30 janvier au 30 juin 1995 toujours sur TF1, sous le nom de Coucou !. Elle est présentée par Christophe Dechavanne accompagné de Patrice Carmouze et de chroniqueurs tel que Sophie Favier, Pierre Bellemare, Charly et Lulu, Philippe Collignon, Muriel Cousin, Olivier Chiabodo, Bernard Bilis, Daniela Lumbroso, Annie Pujol, Ivar Couderc ou Renaud Rahard. L'émission, produite par Pro CD aujourd'hui Coyote, la société de Christophe Dechavanne, est retransmise en direct depuis le studio 102 de la Maison de la Radio. Concept L'émission est un mélange de talk-show et de divertissement. Christophe Dechavanne reçoit chaque jour un invité faisant l'actualité, acteur, sportif, chanteur, humoriste... Si un moment est consacré à la promotion de l'invité, l'émission est ponctuée de diverses séquences et chroniques, dont les plus célèbres resteront celles de Patrice Carmouze, censé présenter chaque jour de nouvelles inventions, celles-ci se révélant régulièrement défaillantes ou étant détruites par Carmouze lui-même en tentant de les faire fonctionner. Pierre Bellemare lui, intervient régulièrement afin de conter des histoires extraordinaires, Sophie Favier, pour une chronique souvent axée sur la vie quotidienne, Bernard Bilis vient occasionnellement présenter un tour de magie en direct du plateau, avec la complicité parfois de l'invité présent. Christophe Dechavanne lui, animait la séquence Ni oui ni non, le concept étant d'appeler un commissariat ou une gendarmerie en France, au hasard, et si la personne au bout du fil gagnait le jeu (répondre à des questions fermées sans répondre ni par oui, ni par non), il remportait une télévision ou un filet garni pour son commissariat. D'autres jeux téléphoniques s'adressant au public cette fois, seront également instaurés, le jeu du Monsieur et madame, et celui de L'énigme, permettant au vainqueur de remporter divers lots. D'autres rubriques, comme Les runes, ou la rubrique voyance, permettent à des téléspectateurs d'appeler et de poser une question sur leur avenir. Pendant quelques semaines Doc et Difool, alors animateur à succès de l'émission Lovin'Fun sur Fun Radio, répondent également aux questions des plus jeunes téléspectateurs, concernant le plus souvent la sexualité. Des anonymes (agriculteurs ou éleveurs accompagnés d'animaux divers, pratiquants d'arts martiaux, professeurs de yoga, moniteurs d'escalade, etc.) sont également régulièrement invités en plateau afin de parler de leur spécialité, en faire la démonstration et également la faire faire à Dechavanne et son invité, cela étant souvent prétexte à des facéties de la part de l'animateur. Générique L'émission démarre par un pré-générique qui dure 1 minute environ qui s'ouvrait à la manière d'un cartoon Warner Bros des "Looney Tunes" de 1936 à 1964 et de 1979 à 2003. Le générique montre une personne se dépêchant de rentrer chez elle au 2 étage et d'allumer le poste de télévision avec la télécommande. Le poste de télévision diffuse alors les images du plateau, la caméra zoome sur le poste afin de rentrer sur le plateau et Christophe Dechavanne fait son entrée en courant sur une rampe. Audiences Le pari est réussi pour Coucou c'est nous! qui connaît d'excellentes audiences pendant les 2 saisons. L'émission s'arrête en plein succès, sujet sur lequel Christophe Dechavanne témoigna quelques années plus tard, avouant avoir agi peut-être un peu trop vite. Après avoir connu l'échec en prime time avec Tout le toutim, Dechavanne relance l'émission en janvier 1995, toujours en access prime time, sous le nom simplifié de Coucou ! mais, malgré de nouvelles rubriques et de nouveaux chroniqueurs, elle n'atteindra plus jamais les niveaux d'audience précédents ; l'émission s'arrête, définitivement cette fois, en juin 1995. Elle sera brièvement remplacée par l'émission Les Niouzes, présentée par Laurent Ruquier. Après l'arrêt En février 2004, Christophe Dechavanne présente Coucou c'est nous !, 10 ans déjà sur TF1. En novembre 2004, TF1 Vidéo a édité un coffret de 3 DVD des meilleurs moments de l'émission. En 2005, 40 numéros de l'émission sont rediffusés sur la chaîne Comédie !. En juillet 2012, Laurence Boccolini, accompagnée de Christophe Dechavanne et de Patrice Carmouze, présente 3 émissions anniversaires Coucou c'est nous !, Les moments cultes sur TF1 à l'occasion des 20 ans de l'émission. Depuis le septembre 2014, une chaîne Youtube (ainsi que Dailymotion) consacrée à Coucou c'est nous ! a été mise en ligne, mettant à disposition l'ensemble des émissions dans leur intégralité ainsi que les meilleurs moments classés en playlists. Notes et références Liens externes Coucou c'est nous ! sur commeaucinema.com'' Émission diffusée sur TF1 Émission de télévision produite en France Émission de télévision créée en 1992 Émission de télévision disparue en 1995
2022 au Canada
Événements Janvier 2022 5 janvier : Santé Canada légalise les drogues psychédéliques à des fins thérapeutiques soit la psilocybine et la MDMA. 15 janvier (jusqu'au 30 janvier) : Confinement au Nouveau-Brunswick 22 au 28 janvier : Des camionneurs de tout le pays convergent vers Ottawa (convoi de la liberté) pour contester la vaccination obligatoire. 29 janvier : Manifestation sur la colline du parlement contre la vaccination obligatoire dans l'industrie du camionnage (jusqu'au 20 février). Blocus du poste frontalier de Coutts (jusqu'au 14 février) Février 2022 7 février (jusqu'au 13 février) : Blocus du poste frontalier et du pont Ambassadeur, à Windsor, par des manifestants. 9 février : Fin du passeport vaccinal en Alberta 10 février (jusqu'au 16 février) : Blocus au poste frontalier d'Emerson 11 février : L'Ontario déclare l'état d'urgence lié au convoi de la liberté 14 février : Le gouvernement canadien invoque la Loi sur les mesures d'urgence pour mettre fin aux manifestations à travers le pays. Fin du passeport vaccinal en Saskatchewan 15 février : Naufrage du navire de pêche espagnol Villa de Pitanxo à 460km de Terre-Neuve. Le bilan est de 3 survivants, 9 décédés et 12 disparus. 23 février : Le gouvernement canadien révoque la Loi sur les mesures d'urgence L'Ontario met fin à l'état d'urgence lié au convoi de la liberté 28 février : Fin du passeport vaccinal au Nouveau-Brunswick Fin du passeport vaccinal en Nouvelle-Écosse Fin du passeport vaccinal à l'Île-du-Prince-Édouard Fin du port du masque et des restrictions sanitaires liées à la covid-19 en Saskatchewan Mars 2022 1er mars : Fin du passeport vaccinal en Ontario Fin du passeport vaccinal au Manitoba Fin du passeport vaccinal et autres mesures sanitaires aux Territoires du Nord-Ouest Fin du port du masque et autres mesures sanitaires en Alberta Championnats du monde juniors de ski alpin au Panorama Mountain Village (jusqu'au ) 14 mars : Suspension du passeport vaccinal au Québec Fin des restrictions sanitaires liées à la covid-19 au Nouveau-Brunswick 15 mars : Fin du port du masque au Manitoba 21 mars : Fin des restrictions sanitaires liées à la covid-19 en Nouvelle-Écosse Avril 2022 x Mai 2022 x Juin 2022 2 juin : Élections générales ontariennes Juillet 2022 x Août 2022 x Septembre 2022 x Octobre 2022 3 octobre : Élections générales québécoises Novembre 2022 x Décembre 2022 x À surveiller Coupe Hlinka-Gretzky à Edmonton et Red Deer Décès en 2022 7 janvier : Raymond Malenfant, homme d'affaires Eberhard Zeidler, architecte 10 janvier : Ian Greenberg, homme d'affaires 15 janvier : Jean-Claude Lord, réalisateur Alexa McDonough, politicienne 16 janvier : Michael Brecher, politologue et professeur Georges Pelletier, médecin et professeur 17 janvier : Karim Ouellet, auteur-compositeur-interprète 21 janvier : Clark Gillies, joueur professionnel de hockey sur glace 22 janvier : René Gagnon, peintre 25 janvier : Jean-Claude Corbeil, linguiste et professeur 31 janvier : Mike Nykoluk, joueur professionnel et entraineur de hockey sur glace 4 février : Donald Johnston, politicien 12 février : Ivan Reitman, réalisateur 14 février : Hubert de Ravinel, animateur et écrivain 17 février : Marc Hamilton, chanteur Ginette Ravel, chanteuse François Ricard, essayiste 19 février : Emile Francis, joueur professionnel et entraineur de hockey sur glace 20 février : Réal Ouellet, écrivain et professeur Voir aussi Articles connexes Articles sur l'année 2022 au Canada Pandémie de Covid-19 au Canada Convoi de la liberté Canada aux Jeux olympiques d'hiver de 2022 Jubilé de platine d'Élisabeth II L'année sportive 2022 au Canada Championnat canadien de soccer 2022 Coupe Memorial 2022 Major League Soccer 2022 Saison 2022 de l'Impact de Montréal Première ligue canadienne 2022 Saison 2022 de la Ligue canadienne de football Saison 2022 de la Première ligue de soccer du Québec Saison 2022 de la Super League Saison 2021-2022 des Raptors de Toronto Saison 2022-2023 des Raptors de Toronto Saison 2021-2022 de la LHJMQ Saison 2022-2023 de la LHJMQ Grand Prix cycliste de Montréal 2022 Grand Prix cycliste de Québec 2022 Tournoi du Canada de rugby à sept 2022 L'année 2022 au Canada par province ou territoire 2022 en Colombie-Britannique 2022 au Manitoba 2022 en Nouvelle-Écosse 2022 au Nouveau-Brunswick 2022 au Nunavut 2022 en Ontario 2022 au Québec 2022 en Saskatchewan 2022 à Terre-Neuve-et-Labrador 2022 aux Territoires du Nord-Ouest 2022 au Yukon L'année 2022 dans le reste du monde L'année 2022 dans le monde 2022 en Afrique 2022 par pays en Amérique, 2022 aux États-Unis 2022 par pays en Asie 2022 en Europe, 2022 en Belgique, 2022 en France, 2022 en Grèce, 2022 en Italie, 2022 en Suisse 2022 par pays en Océanie 2022 par pays au Proche-Orient 2022 aux Nations unies Liens externes Notes et références 00
Argyroxiphium
Argyroxiphium est un genre végétal de la famille des Asteraceae Liste d'espèces Selon : Argyroxiphium caliginis Forbes Argyroxiphium grayanum (Hillebr.) O. Deg. Argyroxiphium × kai (Forbes) D.D. Keck Argyroxiphium kauense (Rock & Neal) O. Deg. & I. Deg. Argyroxiphium sandwicense DC. Argyroxiphium virescens Hillebr. Notes et références Liens externes Asteraceae Genre d'Angiospermes (nom scientifique)
Maxwell (unité)
Le maxwell (symbole Mx) est l'unité CGS « électromagnétique » à trois dimensions de flux d'induction magnétique. Le maxwell, nommé en l'honneur du physicien écossais James Clerk Maxwell, ne peut pas être comparé strictement à l'unité correspondante du Système international (SI), le weber, car le SI est à quatre dimensions lorsqu'on se limite aux grandeurs mécaniques et électriques. Cela dit, le maxwell correspond à 10-8 Wb. Unité de mesure électromagnétique Unité CGS James Clerk Maxwell
Helmut Koester
Helmut Heinrich Karl Ernst Köester ( - ) était un universitaire américain d'origine allemande qui s'est spécialisé dans le Nouveau Testament et les origines du christianisme à la Harvard Divinity School. Ses recherches portaient principalement sur l'interprétation du Nouveau Testament, l'histoire du christianisme primitif et l'archéologie de la période du origines du christianisme. Vie Koester est né à Hambourg. Il a étudié sous la direction de Rudolf Bultmann à l'université de Marburg, en Allemagne, après avoir été libéré d'un camp de prisonniers de guerre en 1945. Il a présenté sa thèse en 1954 et est ensuite devenu assistant de Günther Bornkamm à l'université de Heidelberg de 1954 à 1956. Koester a commencé à enseigner à la Harvard Divinity School en 1958 et est devenu professeur de recherche John H. Morison sur la divinité et professeur de recherche Winn sur l'histoire ecclésiastique en 2000. Koester a été coéditeur et président du comité de rédaction du Nouveau Testament de la série de commentaires "Hermeneia": A Critical and Historical Commentary on the Bible" publié par Fortress Press (Minneapolis). Il a été président de la Society of Biblical Literature (1991), membre de la Studiorum Novi Testamenti Societas (SNTS) et a été élu membre de l'Académie américaine des arts et des sciences. Koester a été ordonné ministre de l'Église luthérienne. En 1953, il épouse Gisela Harrassowitz, avec laquelle il aura quatre enfants, nommés Reinhild, Almut, Ulrich et Heiko. Il a eu trois petits-enfants, dont Christopher, Lukas et Alexander. Il meurt le 1er janvier 2016, à l'âge de 89 ans. Travail Dans sa thèse (publiée sous le titre Synoptische Überlieferung bei den Apostolischen Vätern, (La tradition synoptique chez les Pères apostoliques)), Koester a pu démontrer qu'une grande partie du matériel des soi-disant Pères apostoliques qui est parallèle aux éléments des Évangiles synoptiques ne doit pas nécessairement refléter une dépendance à la forme écrite des Synoptiques que nous connaissons. C'est là une observation extrêmement importante, à laquelle devront se référer toutes les études ultérieures sur les premières traditions évangéliques chrétiennes. Parmi ses nombreuses publications ultérieures, son Introduction au Nouveau Testament en deux volumes est devenue un ouvrage de référence standard. Koester considère que les récits de la naissance virginale de Jésus ont des racines dans la mythologie hellénistique. Œuvres sélectionnées Livres Notes et références Liens externes Naissance en décembre 1926 Décès en janvier 2016 Étudiant de l'université de Marbourg Étudiant de l'université de Heidelberg Spécialiste du Nouveau Testament Historien des religions Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences Décès à 89 ans
Levuka
Levuka est une ville située sur la côte est de l'île d'Ovalau, aux Îles Fidji. Elle est la capitale de la province de Lomaiviti, et fut la capitale des Îles Fidji de 1874 à 1882. Historique Levuka fut fondée par des colons blancs dans les années 1820, et son économie se développa grâce à la production de coton dans les années 1860. Lorsque les Fidji furent annexées par l'Empire britannique en 1874, la ville devint la capitale de la colonie. Elle ne conserva ce statut que pendant huit ans, avant que Suva ne soit proclamée la nouvelle capitale. Levuka aujourd'hui a une population de 4290 personnes (estimation 2007). Son économie repose sur le traitement du thon apporté principalement par des navires japonais, sud-coréens et taïwanais. En , la ville est inscrite au patrimoine mondial par l'UNESCO, devenant le premier site fidjien ainsi classé. L'UNESCO cite son « paysage unique », et décrit la Levuka comme un « exemple remarquable d’installation portuaire coloniale dans le Pacifique, [qui] reflète l’intégration des traditions locales de construction » par les Britanniques. Images Economie Un aérodrome dessert l'île. Références "Levuka", Encyclopedia Britannica Voir aussi Articles connexes Ville portuaire historique de Levuka Lien externe Images de Levuka des années 1870 à nos jours sur le site du Fiji Museum Ville aux Fidji
Sopwith (jeu vidéo)
Sopwith (également connu sous le nom de Camel en France) est un shoot 'em up sorti en 1984. Il met le joueur aux commandes d'un biplan Sopwith, tentant de bombarder les bâtiments ennemis tout en évitant les avions adverses et les obstacles. Système de jeu Sopwith est un jeu à défilement horizontal, où l'intégralité de l'univers de jeu est représenté de façon stylisée vue de côté. Le joueur dirige un biplan. Celui-ci ne peut être contrôlé qu'en effectuant des loopings (ou des portions de loopings) : une touche du clavier permet de pivoter le biplan dans le sens des aiguilles d'une montre, une deuxième dans le sens inverse. Il est également possible d'accélérer ou de ralentir. Une troisième touche permet de déclencher une mitrailleuse, dont les balles se dirigent dans l'axe du biplan. Une dernière touche lance une bombe, qui se déplace ensuite selon une parabole. L'univers de jeu comporte un paysage accidenté, également vu en coupe, sur lequel sont disposés des bâtiments ennemis, qu'il faut détruire (à la mitrailleuse ou avec une bombe). Des biplans ennemis opposent une résistance. Le joueur débute la partie posé sur sa base (un hangar et une piste d'aérodrome) ; il doit tout d'abord accélérer suffisamment pour décoller. Si la vitesse n'est pas suffisante, l'avion chute et s'écrase. Des jauges dans le bas de l'écran indiquent le nombre de vies restantes, le carburant, les bombes et les munitions. Le joueur perd une vie s'il est abattu par un avion ennemi, s'il n'a plus de carburant, s'il s'écrase sur le sol ou s'il est touché par un débris d'explosion (ou sa propre bombe). Atterrir sur sa base lui permet de se ravitailler. Dans Sopwith 2, deux obstacles supplémentaires sont présents : un bovin et des oiseaux. Le bovin reste juste le sol ; si le joueur s'écrase dessus, il perd 200 points (la présence d'un tel animal est une blague destinée à l'équipe de BMB, l'un des employés étant surnommé « Ox », « bovin » en anglais). Les oiseaux volent en groupe et se déplacent sur l'écran. Si le joueur tire sur le groupe, il se disperse en oiseaux individuels. Voler dans un oiseau provoque l'écrasement du biplan. Si le joueur réussit à détruire tous les bâtiments ennemis, son avion se tourne et vole vers le soleil couchant. Dans Sopwith 1, le jeu se termine. Dans les versions ultérieures, le jeu avance au niveau suivant, où la vitesse augmente et où les bâtiments tirent également sur l'avion. Historique Sopwith est créé par David L. Clark pour la société canadienne BMB Compuscience en 1984. Il est à l'origine écrit pour IBM PC sous DOS, mais un portage est effectué pour l'Atari ST. Les versions ultérieures ont été portées sur d'autres systèmes. Sopwith est écrit pour servir de démonstration au système de réseau « Imaginet » développé par BMB Compuscience. David L. Clark, programmeur à BMB, développe Sopwith comme jeu à deux joueurs, par réseau. Un mode à un joueur est également inclus, où le joueur est seul contre des ennemis gérés par l'ordinateur. Ce mode conduit le jeu à une grande distribution, bien que le système Imaginet n'ait pas en lui-même bien marché. Sopwith 2 étend les possibilités multijoueur par interface série, mais des pilotes BMB adéquats sont alors requis. Toutes les versions de Sopwith font usage de graphiques CGA quatre couleurs. Le son est fourni par le haut-parleur du PC. Le code source en C et assembleur de Sopwith est publié en 2000, tout d'abord sous une licence non-commerciale, puis sous une licence publique générale GNU à la demande de fans. Annexes Autres Liens , remake freeware de 1996 Site personnel de l'auteur, David L. Clark SDL Sopwith Références Jeu vidéo sorti en 1984 Jeu vidéo se déroulant pendant la Première Guerre mondiale Jeu DOS Shoot 'em up Jeu vidéo développé au Canada
William Cartwright (1611-1643)
William Cartwright, né le dans le Gloucestershire et mort le , est un dramaturge et un poète anglais. Biographie Œuvres Ses pièces de théâtres, forts applaudies sont aujourd'hui totalement oubliées. Liens externes Portrait de William Cartwright sur le site de la National Portrait Gallery Index biographique du théâtre anglais avant 1660, lettre « C », sur le site Shakespeare Authorship Écrivain britannique du XVIIe siècle Dramaturge anglais du XVIIe siècle Poète anglais Naissance en septembre 1611 Décès en novembre 1643 Étudiant de Christ Church (Oxford) Décès à 32 ans
Pronom démonstratif
En grammaire française, le pronom démonstratif est une sous-catégorie de pronom exprimant une idée de monstration. En tant que représentant, il remplace un groupe nominal précédé d'un déterminant démonstratif. Quant à sa valeur déictique, elle permet d'indiquer que l'objet représenté se trouve, soit dans le texte, soit dans l'espace ou le temps, défini par la situation d'énonciation. Dans la catégorie des déterminants, le correspondant du pronom démonstratif est l'adjectif démonstratif. Le pronom démonstratif équivaut donc à un nom précédé d'un adjectif démonstratif : Ce chapeau, je l'ai apporté de Dieppe ; , je l'ai apporté de Chalkidiki. Le syntagme « Ce chapeau » est actualisé par l'adjectif démonstratif « ce », tandis que le pronom démonstratif « celui-là » équivaut à « ce chapeau-là ». Morphologie Certains pronoms démonstratifs varient selon le genre et le nombre, alors que d'autres restent neutres. Par ailleurs, à l'instar de ce qui se passe pour l'adjectif démonstratif, les formes du pronom peuvent être renforcées au moyen des particules adverbiales « -ci » ou « -là » (pour « que voici » et « que voilà »). Formes simples Les pronoms démonstratifs simples reprennent un nom, mais pour le modifier et désigner un autre référent. C'est pourquoi ils sont toujours accompagnés de : une proposition relative ; ex. : Ce fauteuil est confortable, mais celui que nous avions essayé hier l'était plus. un complément du nom ; ex : Les plats de ce restaurant sont excellents, mais ceux d'ici sont meilleurs. un participe ; ex. : Ces peintures sont celles représentant des paysages. ; ex. : Les exercices à faire sont ceux notés dans le livre. Les formes simples du pronom démonstratif variable sont les suivantes : au singulier : « celui » au masculin, et « celle » au féminin ; au pluriel : « ceux » au masculin, et « celles » au féminin. Il n'existe qu'une seule forme simple de pronom démonstratif neutre, ce ; il intervient exclusivement pour former des propositions subordonnées relatives. ex. : Ce qu'il a dit m'a beaucoup énervé. Formes composées Rappelons au préalable qu'il existe deux formes composées, la forme prochaine (en « -ci ») et la forme lointaine (en « -là » ou « -la »). Les formes composées du pronom démonstratif variable ont l'aspect d'un composé à traits d'union : « celui-ci », « celui-là », « celle-ci », « celle-là », « ceux-ci », « ceux-là », « celles-ci » et « celles-là ». Les formes composées du pronom démonstratif neutre ont l'aspect d'un composé agglutiné : « ceci », « cela », ainsi que sa contraction « ça ». Du point de vue orthographique, contre toute attente, le pronom « cela » s'écrit avec un « a » sans accent grave. Si le français ne dispose que de deux degrés d'éloignement, l'espagnol par exemple en a trois, et d'autres langues davantage encore : ainsi le malgache en distingue six. ex. : Ces livres sont intéressants. Je vous conseille celui-ci. ex. : Ces dossiers sont urgents. Traitez ceux-là en priorité. Représentation À l'instar de ce qui se passe pour l'adjectif correspondant, le pronom démonstratif peut remplacer un terme du contexte, qui précède (fonction anaphorique) ou bien qui suit (fonction cataphorique) le pronom en question, ou bien désigner un référent, le plus souvent au moyen d'un geste, c'est-à-dire, renvoyer à un élément extralinguistique pris dans la situation d'énonciation (c'est la fonction déictique). Il peut donc être, soit un représentant textuel, soit un représentant référentiel. À l'écrit, le pronom démonstratif est toujours un représentant textuel (anaphore ou cataphore) : En jouant dans le salon, la petite Sandrine a cassé un vase. Fort heureusement, n'avait aucune valeur. Le pronom anaphorique « celui-ci » renvoie au syntagme nominal « un vase », qui constitue son antécédent. Lorsqu'il est une anaphore ou une cataphore, le pronom neutre peut remplacer un adjectif, un autre pronom, une proposition, une phrase… ou même, plus simplement, toute idée exprimée dans le texte : Ne commettez pas cette action, serait honteux ! Le pronom anaphorique neutre « cela » a pour antécédent « l'idée de commettre cette action ». À l'oral, le pronom démonstratif est le plus souvent un représentant référentiel : « Qu'est-ce que c'est que ? » Mélanie, sourcils froncés, montrait à sa fille Sandrine le vase cassé au milieu du salon… Le pronom « ça » désigne un objet non nommé dans le discours (« le vase cassé »). En l'absence d'antécédent ou de conséquent, ce pronom ne peut être qu'un représentant référentiel, plus précisément, un déictique. Ce dernier Ce pronom connaît depuis peu une popularité sans précédent. Alors qu'il n'est destiné qu'à lever une ambigüité dans une énumération, lorsque l'emploi de et ne suffisent pas, on le trouve employé à tout propos, introduisant une grande confusion dans le discours. Accord Les règles d'accord diffèrent selon qu'on est en présence d'un pronom démonstratif variable (« celui ») ou d'un pronom démonstratif neutre (« ce »). Pronom démonstratif variable Quand le pronom démonstratif variable est un représentant textuel, il s'accorde avec le genre et le nombre de son antécédent ou son conséquent : J'adore les fleurs, et que tu m'as offertes sont particulièrement belles. Quand le pronom démonstratif variable est un représentant référentiel, il désigne obligatoirement des êtres humains, et s'accorde dans ce cas avec le sexe de son référent : Que qui n'ont jamais péché lui jettent la première pierre ! Pronom démonstratif neutre Le neutre est, régulièrement, toujours accordé au masculin singulier : Tout ne me plaît guère. qui est rare n'est pas forcément cher. Syntaxe et sémantique des formes renforcées Neutre ou variable, le pronom démonstratif renforcé s'emploie comme un syntagme nominal et revêt à peu près toutes les fonctions de cette catégorie : mange une pomme [sujet]. J'aperçois [C.O.D.]. Tu parles à [C.A.T. ou C.O.S.]. C'est le frère de [complément de nom]. Il s'est fâché à cause de [C.C. de cause]. Il s'agit de [sujet réel]. N'oubliez pas de parler de . [C.O.I.] Dans la représentation référentielle, les formes renforcées permettent théoriquement d'apprécier le relatif éloignement dans l'espace ou le temps, par rapport à la situation d'énonciation. Mais dans le langage courant, cette distinction a tendance à s'estomper. De plus, la forme lointaine est plus employée que la forme prochaine : Que signifie , demanda Rodolphe en tendant à Coralie un morceau de papier ? » L'objet représenté par le pronom « cela » est manifestement proche des deux interlocuteurs. Par ailleurs, la forme lointaine peut prendre une connotation péjorative : Qui c'est, ? Dans la représentation textuelle anaphorique, lorsque deux formes renforcées (la forme prochaine et la forme lointaine) sont employées successivement dans un segment de texte, le premier antécédent (le plus éloigné des deux pronoms) est celui de la forme lointaine, tandis que le second est celui de la forme prochaine : En allant à la bibliothèque, Natacha a rencontré Blandine : a demandé à de lui prêter sa voiture. Le pronom anaphorique « celle-ci » renvoie à la dernière nommée, soit « Blandine » ; le pronom anaphorique « celle-là » renvoie à la première nommée, soit « Natacha ». « Corneille nous assujettit à ses caractères et à ses idées, Racine se conforme aux nôtres ; [le plus anciennement mentionné, donc Corneille] peint les hommes comme ils devraient être, [Racine, plus récemment mentionné] les peint tels qu'ils sont. » (La Bruyère) Les formes renforcées peuvent aussi avoir un sens distributif : Il s'arrêtait, tantôt chez , tantôt chez … Syntaxe du pronom « celui » Le pronom simple « celui » (ainsi que ses flexions « celle, ceux et celles ») est presque toujours un représentant textuel. Il ne s'emploie jamais seul, mais suivi, soit d'une proposition subordonnée relative, soit d'un syntagme nominal prépositionnel. Le pronom simple « celui » équivaut au nom qu'il représente (l'antécédent) actualisé par un article défini. Le segment qui suit peut donc être analysé comme un satellite (ou une expansion du nom) de cet antécédent, permettant une actualisation complète de celui-ci. Lorsque le pronom « celui » est suivi d'un pronom relatif (« qui, que, dont ou où »), on considère généralement que ces deux pronoms forment une locution relative (au sein de laquelle d'ailleurs, peut s'insérer une préposition) : parle est mon voisin. [= l'homme qui…] j'ai demandé mon chemin… [= la femme à qui…] j'ai vus… [= les chiens que…] je t'ai parlé… [= les plages dont…] j'ai fait tant d'efforts… [= l'enfant pour qui…] j'ai passé la nuit… [= la chambre où…] Dans le syntagme pronominal « Celui qui parle » (sujet du verbe « est »), la proposition relative « qui parle » est complément de l'antécédent « Celui » ; etc. Lorsque la relative commence par « qui », suivi du verbe « être », il se produit souvent une ellipse du relatif et du verbe : Elle aimait s'occuper des animaux, surtout de abandonnés par leurs maîtres. Pour : «…surtout de ceux qui étaient abandonnés par leurs maîtres. » Lorsque le pronom « celui » est suivi d'une préposition (fréquemment, la préposition « de »), on a affaire à un syntagme pronominal dans lequel un syntagme nominal est complément du pronom noyau : J'ai emprunté ma sœur. [= le vélo de…]. Jean… [= la serviette pour…] cuir… [= les souliers en…] manches courtes… [= les chemises à…] ma maison… [= le platane à côté de…] Dans le syntagme pronominal « celui de ma sœur » (C.O.D. du verbe « ai emprunté »), le syntagme nominal prépositionnel « de ma sœur » est complément du pronom noyau « celui » ; etc. Syntaxe du pronom « ce » Le pronom neutre « ce », contrairement à « ceci », « cela » et « ça », n'est habituellement employé qu'en combinaison avec d'autres éléments, ou dans des expressions figées. Pronom « ce » suivi d'une subordonnée Le pronom démonstratif « ce » est souvent suivi d'une proposition subordonnée, pouvant être, soit relative, soit interrogative indirecte, soit conjonctive. On considère généralement que ce pronom, alors associé à un subordonnant (pronom relatif, outil interrogatif indirect ou conjonction de subordination, selon le cas) forme avec celui-ci une locution (locution relative, locution interrogative indirecte, ou locution conjonctive, selon le cas) : Je sais déjà tu veux me parler. Tu fais tu veux. Les locutions « ce dont » et « ce que » sont des locutions relatives. Chaque subordonnée relative déterminative (« ce dont tu me veux me parler » et « ce que tu veux ») peut ainsi être analysée comme C.O.D. du verbe. Nous ignorons te tracasse. Dis-moi tu vois. Les locutions « ce qui » et « ce que » sont des locutions interrogatives indirectes. Chaque subordonnée interrogative indirecte (« ce qui te tracasse » et « ce que tu vois ») peut ainsi être analysée comme C.O.D. du verbe. Elle s'attend il la quitte. La locution « à ce que » est une locution conjonctive. La subordonnée « à ce qu'il la quitte » est une conjonctive complétive C.O.I. du verbe « s'attend ». Pronom « ce » combiné avec le verbe « être » On remarquera tout d'abord que le pronom « ce », accepte l'inversion du sujet, en restant toutefois atone, à l'instar du pronom personnel conjoint « je » : Serait- lui ? Est- bientôt fini ? Le pronom « ce » connaît divers emplois figés avec le verbe « être » (très souvent, « c'est » ou « ce sont »). Locution verbale présentative Le pronom « ce » peut faire partie d'une locution verbale dite présentative, permettant de mettre en relief un élément linguistique ou un référent (donc, dans cet emploi, il peut être représentant référentiel ou représentant textuel). Cette locution, constituée de « c'est », est souvent en corrélation avec un pronom relatif : la personne je t'ai parlé. la maison j'avais passé mes vacances. Normalement cette locution présentative reste à la troisième personne du singulier (« c'est, ce sera, c'était… »). Cependant, dans le registre soutenu, lorsque l'élément qui suit est à la troisième personne du pluriel, il est préférable d'employer : « ce sont, ce seront, c'étaient… » mes affaires. tes parents. de magnifiques vacances. Dans le registre courant : « C'est mes affaires. C'était tes parents. Ç'a été de magnifiques vacances. » (Noter, à l'écrit, l'apparition de la cédille : « ce a été » → « ç'a été ».) Autres combinaisons Le pronom « ce » peut être un représentant référentiel indéterminé : est magnifique ! sera magnifique ! était magnifique ! Le pronom « ce » peut être un représentant textuel (anaphore ou cataphore) formant un pléonasme : Ce jardin, est une merveille ! Ces pâtes, est un délice ! Pronom « ce » dans d'autres emplois Dans la langue littéraire, le pronom « ce » remplace parfois le pronom neutre renforcé : me semble une excellente idée. pour : « Cela me semble une excellente idée ». disant, il se remit à son ouvrage. pour : « Disant cela, il se remit à son ouvrage. » Emplois divers : Sur , au revoir. pour : « Sur ces dernières paroles, au revoir. ». Elle accompagne les enfants de ses voisins à l'école, s'occupe d'eux, les nourrit parfois, et , tout à fait bénévolement. Le pronom « ce » représentant phrastique, renvoie à tout ce qui précède, afin que le segment « tout à fait bénévolement » puisse devenir satellite de l'antécédent. Formes populaires À l'oral, et dans la littérature imitant le parler populaire, on trouve les formes : (= celui), (= celui-ci), (=celui-là) D'où qu'y sort çui-là ? (= ceux qui, les personnes qui) Les ceusses qu'auraient pas d'billet, par ici ! Les formes (= celui-ci, ceux-ci ; variante : ) appartiennent au registre argotique. Notes et références Annexes Articles connexes Anaphore et cataphore Complément Déterminant Embrayeur Énonciation Liste des notions utilisées en linguistique Nom Pronom Pronom indéfini Pronom personnel Pronom possessif Pronom relatif Syntaxe Grammaire française Pronom Pragmatique
Edward Giacomin
Edward Giacomin, dit Ed ou Eddie Giacomin, (né le à Sudbury au Canada) est un joueur professionnel de hockey sur glace qui évoluait au poste de gardien de but. Il a évolué avec les Rangers de New York de 1965 à 1976 avant de terminer sa carrière avec les Red Wings de Détroit en 1978. Avant de jouer dans la LNH il évoluait dans la Ligue américaine de hockey aux Reds de Providence. Il est intronisé au temple de la renommée du hockey en 1987. Statistiques Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace. | 1958-1959 || Presidents de Washington || EHL || 4 || 4 || 0 || 0 || 240 || 13 || 3,25 || || 0 || 0 || - || - || - || - || - || - || - || - || - |- | 1959-1960 || Comets de Clinton || EHL || 51 || || || || || 206 || 4,04 || || 3 || 5 || - || - || - || - || - || - || - || - || - |- | 1959-1960 || Reds de Providence || LAH || 1 || 1 || 0 || 0 || 60 || 4 || 4 || || 0 || 0 || - || - || - || - || - || - || - || - || - |- | 1960-1961 || Reds de Providence || LAH || 43 || 17 || 24 || 0 || || 183 || 4,37 || || 0 || 8 || - || - || - || - || - || - || - || - || - |- | 1960-1961 || Rovers de New York || EHL || 12 || 2 || 10 || 0 || 720 || 54 || 4,5 || || 0 || 0 || - || - || - || - || - || - || - || - || - |- | 1961-1962 || Reds de Providence || LAH || 40 || 20 || 19 || 1 || || 144 || 3,6 || || 2 || 4 || - || - || - || - || - || - || - || - || - |- | 1962-1963 || Reds de Providence || LAH || 39 || 22 || 14 || 2 || || 102 || 2,62 || || 4 || 12 || 6 || 2 || 4 || 359 || 31 || 5,18 || || 0 || 0 |- | 1963-1964 || Reds de Providence || LAH || 69 || 30 || 34 || 5 || || 232 || 3,37 || || 6 || 41 || 3 || 1 || 2 || 120 || 12 || 4 || || 0 || 2 |- | 1964-1965 || Reds de Providence || LAH || 59 || 19 || 38 || 2 || || 226 || 3,84 || || 0 || 0 || - || - || - || - || - || - || - || - || - |- | 1965-1966 || Rangers de New York || LNH || 35 || 8 || 20 || 6 || || 125 || 3,68 || || 0 || 8 || - || - || - || - || - || - || - || - || - |- | 1965-1966 || Clippers de Baltimore || LAH || 7 || 3 || 4 || 0 || 420 || 21 || 3 || || 0 || 0 || - || - || - || - || - || - || - || - || - |- | 1966-1967 || Rangers de New York || LNH || 68 || 30 || 27 || 11 || || 173 || 2,61 || || 9 || 8 || 4 || 0 || 4 || 245 || 14 || 3,43 || 89,6 || 0 || |- | 1967-1968 || Rangers de New York || LNH || 66 || 36 || 20 || 10 || || 160 || 2,44 || || 8 || 4 || 6 || 2 || 4 || 358 || 18 || 3,02 || 91,1 || 0 || 0 |- | 1968-1969 || Rangers de New York || LNH || 70 || 37 || 23 || 7 || || 175 || 2,55 || || 7 || 2 || 3 || 0 || 3 || 179 || 10 || 3,35 || 85,3 || 0 || 2 |- | 1969-1970 || Rangers de New York || LNH || 70 || 35 || 21 || 14 || || 163 || 2,36 || || 6 || 2 || 5 || 2 || 3 || 275 || 19 || 4,15 || 85,8 || 0 || 0 |- | 1970-1971 || Rangers de New York || LNH || 45 || 27 || 10 || 7 || || 95 || 2,16 || || 8 || 4 || 12 || 7 || 5 || 757 || 28 || 2,22 || 91,2 || 0 || 2 |- | 1971-1972 || Rangers de New York || LNH || 44 || 24 || 10 || 9 || || 115 || 2,7 || || 1 || 4 || 10 || 6 || 4 || 596 || 27 || 2,72 || 90,2 || 0 || 2 |- | 1972-1973 || Rangers de New York || LNH || 43 || 26 || 11 || 6 || || 125 || 2,91 || || 4 || 6 || 10 || 5 || 4 || 537 || 23 || 2,57 || 90,3 || 1 || 4 |- | 1973-1974 || Rangers de New York || LNH || 56 || 30 || 15 || 10 || || 168 || 3,07 || || 5 || 4 || 13 || 7 || 6 || 785 || 37 || 2,83 || 89,5 || 0 || 6 |- | 1974-1975 || Rangers de New York || LNH || 37 || 13 || 12 || 8 || || 120 || 3,48 || || 1 || 20 || 2 || 0 || 2 || 85 || 4 || 2,82 || 86,7 || 0 || 4 |- | 1975-1976 || Rangers de New York || LNH || 4 || 0 || 3 || 1 || 240 || 19 || 4,75 || || 0 || 0 || - || - || - || - || - || - || - || - || - |- | 1975-1976 || Red Wings de Détroit || LNH || 29 || 12 || 14 || 3 || || 100 || 3,45 || || 2 || 0 || - || - || - || - || - || - || - || - || - |- | 1976-1977 || Red Wings de Détroit || LNH || 33 || 8 || 18 || 3 || || 107 || 3,58 || || 3 || 4 || - || - || - || - || - || - || - || - || - |- | 1977-1978 || Red Wings de Détroit || LNH || 9 || 3 || 5 || 1 || 516 || 27 || 3,14 || || 0 || 0 || - || - || - || - || - || - || - || - || - | 609 || 289 || 209 || 96 || || || 2,82 || || 54 || 66 || 65 || 29 || 35 || || 180 || 2,83 || || 1 || Références Liens externes Naissance en juin 1939 Joueur canadien de hockey sur glace Gardien de but de hockey sur glace Joueur des Rangers de New York Joueur des Red Wings de Détroit Joueur des Reds de Providence Joueur des Clippers de Baltimore Joueur d'un Match des étoiles de la Ligue nationale de hockey Gagnant du trophée Vézina Membre du Temple de la renommée du hockey Joueur de la Ligue nationale de hockey ayant son numéro retiré
Kongodiana
Kongodiana est une commune située dans le département de Safané de la province du Mouhoun au Burkina Faso. Géographie Histoire Notes et références Ville dans le département de Safané
Saison 2010-2011 du Beşiktaş JK
Besiktas participe pour la saison 2010-2011 au Championnat de Turquie, à la Coupe de Turquie et dans les compétitions européennes à la Ligue Europa. Le Championnat de Turquie commence le . Besiktas entrera en scène européenne à partir de la deuxième tour de qualification. Avant-saison L'équipe de football commence sa préparation pour la saison 2010-2011 à Sankt Johann dans la région de Pongau en Autriche entre le et le . Besiktas joue ces matchs amicaux le 3, 6 et le 8 juillet. Après les transferts de la saison, Besiktas joue son dernier match amical selon les disponibilités de l'équipe autrichienne Rapid Vienne. L'équipe de football se réunit le 23 juin au petit-déjeuner pour que l'entraîneur Schuster, les nouveaux et les anciens joueurs se rencontrent avant le début de la saison. Beşiktaş commence ces préparations jusqu'au 26 juin à Istanbul. Effectif (*) Joueurs formés au club Transferts Annonces le , début des négociations avec le joueur de l'Inter Milan Ricardo Quaresma. le Mustafa Denizli, devant les médias avec la participation du président Yıldırım Demirören et certains gérants, annonce que des problèmes de santé le contraignent à arrêter son métier d'entraîneur du club. début des négociations avec Roberto Hilbert, ancien joueur de VfB Stuttgart. Après plusieurs rumeurs de transferts apparus sur les journaux turcs et espagnols pour Halil Altıntop, joueur de Eintracht Francfort, et Juan Ángel Albín, de Getafe CF, Besiktas annonce à la bourse n'avoir en aucun cas pris contact ni avec ces deux joueurs ni avec leurs clubs respectifs. le , l'entraineur allemand Bernd Schuster signe un contrat de deux ans avec Besiktas le , début des négociations avec Denizlispor pour l'achat du gardien Cenk Gönen. le , début des négociations avec le joueur du Real Madrid José María Gutiérrez plus connu sous le nom de Guti. Tableau récapitulatif Les rencontres de la saison Matchs amicaux Le programme des matchs amicaux a été annoncé le 25 juin, selon le programme Beşiktaş jouera deux matchs. Beşiktaş jouera son troisième match amical contre son équipe A2. Selon un protocole signé avec l'achat de Nihat Kahveci, Beşiktaş jouera un match amical avec Villarreal le en Espagne. Championnat 2010-2011 Le Championnat de Turquie de football 2010-2011 est la cinquante-troisième édition du championnat de Turquie de football. Le premier niveau du championnat oppose dix-huit clubs turcs en une série de trente-quatre rencontres jouées durant la saison de football. Elle débute le et se terminera le . Le tirage au sort a été réaliser le à 14:00. Beşiktaş jouera son premier matche du championnat contre Bucaspor. Le derby entre Galatasaray et Beşiktaş de la treizième journée sera arbitré par Cüneyt Çakır Ligue Europa 2010-2011 Besiktas commence son parcours en Ligue Europa à partir du deuxième tour de qualification. Le seconde édition de la Ligue Europa démarre avec le tirage du premier et du second tour de qualification le à Nyon. Elle se décompose en trois tours de qualification, un tour de barrages et une phase de groupes jouée à l'automne, au cours de laquelle de quatre équipes se rencontrent. La phase finale se joue au printemps 2011. La finale se joue le à Lansdowne Road (Dublin). La représentation d'un pays dans la Ligue Europa dépend de son classement UEFA, calculé sur une période de cinq années. Après le tirage au sort Beşiktaş joue son premier match le au Stade BJK İnönü et le retour le aux Îles Féroé contre Víkingur Gøta. Víkingur se rend en Turquie le 15 juillet, avant d'accueillir Beşiktaş la semaine suivante au stade Svangaskarð de Toftir, puisque son stade Sarpugerdi de Gota () n'est pas homologué par l'UEFA. "Pour les joueurs, c'est fantastique de jouer un tel adversaire", s'extasie Gregersen. "(Les représentants de Beşiktaş) ont été surpris quand ils ont su qu'on était un tout petit club amateur, mais ils sont heureux de découvrir les îles Féroé et leur football". Le premier match contre Víkingur est arbitré par l'arbitre russe Igor Egorov. Le deuxième match est arbitré par l'arbitre finlandais Mattias Gestranius. Pour le troisième tour de qualification contre FC Viktoria Plzeň, le match aller est arbitré par l'arbitre espagnol Carlos Clos Gómez et le match retour par l'arbitre belge Jérôme Efong Nzolo. Coupe de Turquie 2010-2011 Bilan par joueur * Pour les gardiens de but le nombre de buts est le nombre de buts encaissés Dernière mise à jour le 8 mars 2013. Liens externes et Sources Ligue Europa 2010-2011 (Page consultée le 25 mai 2010). Notes et références Beşiktaş JK Saison du Beşiktaş JK
(8003) Kelvin
(8003) Kelvin est un astéroïde de la ceinture principale. Description (8003) Kelvin est un astéroïde de la ceinture principale. Il fut découvert par Eric Walter Elst le à l'ESO. Il est nominé en honneur de William Thomson (Lord Kelvin). Il présente une orbite caractérisée par un demi-grand axe de 2,22 UA, une excentricité de 0,119 et une inclinaison de 2,84° par rapport à l'écliptique. Il fut nommé en hommage au physicien William Thomson, Lord Kelvin (1824-1907). Compléments Articles connexes Liste des planètes mineures (8001-9000) Ceinture d'astéroïdes Liens externes Références Planète mineure découverte en 1987 Planète mineure prédécouverte en 1956 Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste nommé d'après un physicien Objet céleste découvert par Eric Walter Elst
Ansonia jeetsukumarani
Ansonia jeetsukumarani est une espèce d'amphibiens de la famille des Bufonidae. Répartition Cette espèce est endémique de Malaisie péninsulaire. Elle se rencontre sur les Fraser's Hill au Pahang et à Sungai Pergau au Kelantan entre et d'altitude. Description Les mâles mesurent jusqu'à et les femelles jusqu'à . Étymologie Cette espèce est nommée en l'honneur de Jeet Sukumaran. Taxinomie En 1922, Malcolm Arthur Smith avait observé deux spécimens de cette espèce en les attribuant de manière erronée à Bufo penangensis. Publication originale Wood, Grismer, Ahmad & Senawi, 2008 : Two New Species of Torrent-dwelling Toads Ansonia Stoliczka, 1870 (Anura: Bufonidae) from Peninsular Malaysia. Herpetologica, , , (texte intégral). Liens externes Notes et références Anoure (nom scientifique) Bufonidae Faune endémique de Malaisie péninsulaire
Alcibíades Arosemena
Alcibíades Arosemena, né le à Penonomé et mort le à Panama, est un homme politique panaméen. Il est président du Panama du au . Liens externes Naissance en novembre 1883 Décès en avril 1958 Président du Panama Décès à Panama (ville) Décès à 74 ans Vice-président du Panama
Mouvement pour le salut de l'Azawad
Le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) est un mouvement politique et militaire touareg formé le lors de la guerre du Mali d'une dissidence du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Le MSA se divisera lui-même un an plus tard en deux branches selon l'appartenance aux deux principales communautés qui le constitue : le MSA dit Daoussahak d'un côté (MSA-D) et le MSA dit Chamanamas (MSA-C) de l'autre. Fondation et objectifs Le mouvement est fondé officiellement le à Tin-Fadimata, au nord de Ménaka. Il est formé par d'ancien membres du MNLA, ainsi que dans une moindre mesure du HCUA et du MAA. Le MSA repose sur deux communautés, a tribu touarègue des Daoussahak et la tribus des Chamanamas, d'où sont issus ses deux fondateurs : Moussa Ag Acharatoumane, l'ancien porte-parole du MNLA auprès de la presse internationale, pour la première, et Assalat Ag Habi, chef militaire, ancien colonel de l'armée malienne pour la seconde. Selon Moussa Ag Acharatoumane, les buts du MSA sont les suivants : . Il déplore les affrontements intercommunautaires malgré les accords d'Anéfis et estime que la . Surtout, le MSA affirme vouloir représenter , une manière selon RFI de à Kidal, à laquelle appartient la plupart des chefs du MNLA. Le mouvement affirme cependant vouloir rester au sein de la CMA. Cependant, tandis que la CMA et le GATIA (représentant les intérêts des Touaregs Imghad) se livrent une nouvelle fois à des affrontements dans la région de Kidal, Moussa Ag Acharatoumane rencontre le chef de ce dernier, El Hadj Ag Gamou, et un représentant du MAA loyaliste le à Azawa, dans la région de Gao, qui aboutit à l'annonce de leur collaboration sur le plan sécuritaire avec notamment l'organisation de patrouilles communes. En , les forces du MSA et du GATIA s'associent, en accord avec les autorités intérimaires, pour sécuriser la ville de Ménaka. En , le MSA refuse de s'impliquer dans les combats entre le GATIA et la CMA, le secrétaire général Moussa Ag Acharatoumane déclare alors : . Scission et affiliation Le , une branche dissidente du MSA, la faction Chamanamas (MSA-C) fonde avec d'autres groupes la Coordination des mouvements de l’entente (CME). Le reste du Mouvement pour le salut de l’Azawad devient de facto un MSA « Daoussahak » (MSA-D) dirigé par Moussa Ag Acharatoumane. En , le MSA intègre la Plateforme des mouvements du 14 juin 2014 d'Alger. Effectifs À la fondation du mouvement, Moussa Ag Acharatoumane affirme disposer de 400 pick-up. Le mouvement est basé essentiellement dans la région de Ménaka. Il revendique combattants, mais ce nombre est probablement exagéré. Participation du MSA-D aux actions de contre-insurrection dans la région de Ménaka En 2017, dans la région de Ménaka, le MSA et le GATIA commencent à se heurter aux djihadistes de l'État islamique dans le Grand Sahara (EIGS), dirigé par Adnane Abou Walid Al-Sahraoui. Le , après une attaque contre un poste de militaire à Abala, au Niger, des combattants de l'État islamique se replient au Mali. Mais ils sont alors attaqués par l'armée malienne, l'armée française et les miliciens touaregs du GATIA et du MSA. En réponse Adnane Abou Walid Al-Sahraoui accuse dans une missive les Touaregs imghad et daoussahak d'être les complices de la France et du Niger, et menace particulièrement Moussa Ag Acharatoumane et El Hadj Ag Gamou. Le , un haut gradé du MSA est assassiné. À cette période, le MSA et le GATIA commencent à coopérer avec l'armée française et l'armée malienne contre les djihadistes. De février à , le MSA mobilise 300 combattants et lance une offensive avec le GATIA, l'armée malienne et l'armée française. L'affrontement le plus important a lieu le avril, lors du combat d'Akabar, au cours duquel une trentaine de djihadistes sont tués. Cependant, le conflit prend également un caractère communautaire, le MSA et le GATIA étant principalement composés de Touaregs, tandis que les combattants de l'État islamique dans le Grand Sahara sont en majorité des Peuls. Plusieurs responsables peuls, dont le chef de la milice Ganda Izo, accusent alors le MSA et le GATIA d'exactions contre les membres de leur communauté. En , la MINUSMA accuse les mouvements armés d'avoir exécuté sommairement 95 personnes dans la région de Ménaka et de s'être rendus coupables de pillages et de déplacements forcés. Pour sa part, Moussa Ag Acharatoumane conteste le caractère communautaire du conflit et les accusations d'exactions, même s'il reconnait de possibles « erreurs » ou « débordements ». En , après plus de deux mois d'opération, Moussa Ag Acharatoumane affirme qu'au moins 140 « malfrats » ont été tués et 40 faits prisonniers contre 20 morts et une dizaine de blessés du côté de ses forces. Il estime aussi que l'. En , le général français Bruno Guibert, commandant en chef de la force armée force Barkhane, se déclare de la entre l'armée française et le MSA : . Logos et drapeaux Liens externes Site internet Première page facebook Deuxième page facebook Compte twitter Références Faction armée de la guerre du Mali Faction armée touarègue Politique au Mali
Château de Vorbourg
Le château de Vorbourg est un château fort, aujourd'hui en ruine, situé sur le territoire de la commune jurassienne de Delémont et propriété de la bourgeoisie de Delémont. Sur une plateforme rocheuse au pied des ruines se trouve la chapelle du Vorbourg qui est également propriété de la Bourgeoisie de Delémont. Notes et références Liens externes Le château de Vorbourg Le Vorbourg Vorbourg
Annick Le Scoëzec Masson
Annick Le Scoëzec Masson est une hispaniste et comparatiste, écrivain de nationalité française, née le à Blida (Algérie). Biographie Née dans les années marquées par les débuts de la guerre d'Algérie, Annick Le Scoëzec Masson a passé son enfance à Rochefort-sur-Mer. Cette expérience lui inspirera son premier roman Mélancolie au Sud (2004). Après des études supérieures en Bretagne (Hypokhâgne au Lycée Chateaubriand de Rennes), elle obtient l'Agrégation d'espagnol (1983), puis un doctorat en Littérature générale et comparée (1997) sur l'œuvre de Ramón del Valle-Inclán, étudiée dans le contexte européen de la "fin de siècle". Longtemps chargée de cours dans les Universités de Paris III-Sorbonne Nouvelle (licence), Nanterre et Cergy-Pontoise (cours d'Agrégation interne et de CAPES interne et externe), elle se consacre à la recherche, à l'écriture et à la traduction. Son œuvre porte la trace de ses origines et de ses voyages (Afrique du Nord, Amérique), en particulier de ses séjours aux États-Unis et de ses incursions en Inde et en Chine. Dans Mélancolie au Sud (roman, 2004), elle évoque une enfance charentaise hantée par la mémoire familiale de l'Algérie. La fresque Esplanade avenue fait dialoguer les fins de siècle et alterner les lieux (le Paris contemporain et celui de la Belle Époque, l'insolite forêt de Brocéliande, la Louisiane et sa "sulfureuse" capitale). Ce deuxième roman approfondit une réflexion, amorcée avec Mélancolie au Sud, sur la question des origines et de l'appartenance. Les poèmes de Suite indienne (2001) et de Brouillard sur le Pavillon Haut (2015) se font l'écho d'une vision marquée par la peinture et la poésie orientales. Dans Les Amours de Râdhâ (2016), publié en collaboration avec le musicien Frédéric Ligier, elle s'intéresse de nouveau à l'Inde et, en particulier, à la tradition de la Gita-Govinda, la légende amoureuse du dieu Krishna et de la célèbre bergère, la gôpi Râdhâ. Variation sur l'amor de lonh du troubadour Jaufré Rudel, Bréchéliant est un récit médiéval ancré dans l'imaginaire de la mythique terre de Brocéliande, thème déjà abordé dans Esplanade Avenue. Depuis 2016, elle organise régulièrement des spectacles musicaux, avec adaptations scéniques de textes et mises en espace, dans le cadre de la programmation des lectures du Théâtre du Nord-Ouest : Sonate d'automne de Ramón del Valle-Inclán () ; Thérèse d'Ávila et Jean de la Croix, cantique à deux voix (, repris en ) ; Lorca, la mort à vif (Printemps des poètes 2018, repris en , puis au Lycée Fénelon en ) ; Souvenir, Regret, En voyage, Quelques nostalgies chez Maupassant () ; Bréchéliant ou le Chant des troubadours en Bretagne (Printemps des poètes 2019, puis ) ; Une petite plaisanterie, De l'amour, Douchetchka, trois nouvelles de Tchekhov (). Annick Le Scoëzec Masson est la compagne du poète et essayiste Jean-Claude Masson. Œuvre Romans Bréchéliant, Paris, Garamond, 2017, 88 p. Poésie Suite indienne, poèmes illustrés par l'auteur, Paris, Garamond, 2001, 85 p. Brouillard sur le Pavillon Haut, poèmes illustrés par l'auteur, Paris, Garamond, 2015, 92 p. Les Amours de Râdhâ, musique et poésie inspirées de miniatures de l'École de Kangra, partitions musicales pour piano de Frédéric Ligier, Paris, Garamond, 2016, 86 p. Essais, traductions, éditions critiques Ramón del Valle-Inclán et la sensibilité "fin de siècle", Paris, L'Harmattan, 2000, 386 p. Valle-Inclán : Sonates, mémoires du marquis de Bradomín et autres textes inédits (traduit, préfacé et annoté), Paris, Classiques Garnier, 2014, (rééd. 2016), 412 p. Qui suis-je ? Valle-Inclán, biographie, Grez-sur-Loing, Pardès, 2016, 128 p. Ramón del Valle-Inclán : Adega, histoire millénaire, traduit par A. Le Scoëzec Masson, Éditions Circé, 2018 Qui suis-je ? Lorca, biographie, Grez-sur-Loing, Pardès, 2019, 128 p. Gustavo Adolfo Bécquer : Légendes espagnoles et contes orientaux (traduit, préfacé et annoté), Paris, Classiques Garnier, 2019, 320 p. Lope de Vega : La Guerre des chats (titre original La gatomaquia, 1634), (traduit, annoté et postfacé), Editions Circé, 2021 Références Bibliographie Xaquín Núñez Sabarís : "Annick Le Scoëzec Masson : Ramón del Valle-Inclán et la sensibilité "fin de siècle"", dans Anales de la literatura española contemporánea, Vol. 27, 3(2002), pp. 314-316 Carme Figuerola : "Nuevo retrato para Valle-Inclán, La Mañana, Lérida, ; article repris dans L'Ull critic, n° 8, Lérida, 2003, pp.289-291 Morgane Leray : "Ramón del Valle-Inclán, astre noir dans la constellation décadentiste", dans Acta Fabula, printemps 2006, vol. 7, n° 1, Jacques Fressard : "Les saisons d'un séducteur" (recension des Sonates. Mémoires du marquis de Bradomín), in La Quinzaine Littéraire, n°1109 () Patrick Wagner : "Pari gagnant", (recension sur Bréchéliant), Revue Livr'arbitres, n° 25, Hiver 2018, pp.3-4. François Kasbi : "Ramón del Valle-Inclán par Annick Le Scoëzec Masson, Pardès, 128 p." (Recension du Qui suis-je ? Valle-Inclán), in Bréviaire capricieux de littérature contemporaine, Paris, Les Éditions de Paris, 2018, p. 352. Michel Marmin : "Flamboyant Lorca" (recension du Qui suis-je ? Lorca), Revue Éléments, n°178, juin-, p. 18. À propos de Bréchéliant, entretien avec Silvaine Arabo, poète, plasticienne, directrice des Éditions Alcyone . Jérôme Régnault : "Lorca, une tragédie espagnole", (recension du Qui suis-je ? Lorca), Revue Livr'arbitres, n° 28, novembre 2019. Justine Pédeflous : "Bécquer, Gustavo Adolfo. Légendes espagnoles et contes orientaux. Traduction et édition critique par Annick Le Scoëzec Masson, Classiques Garnier, 2019 " (Recension parue dans la revue Kritikon Litterarum, 10 novembre 2020, 47 (3-4) : 244-248),https://www.degruyter.com/document/doi/10.1515/kl-2020-0036/html Liens externes Curriculum Écrivain français du XXIe siècle Naissance en avril 1955 Naissance à Blida