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Lycée Edgar-Quinet (Bourg-en-Bresse)
Le lycée Edgar-Quinet est un lycée de Bourg-en-Bresse. Il porte le nom d'Edgar Quinet, écrivain et historien français, né à Bourg-en-Bresse. Histoire En 1883, Jules Ferry signe avec le maire de Bourg-en-Bresse un accord jetant les bases de la création d'un lycée de jeunes filles à Bourg-en-Bresse. Les travaux commencent au printemps 1887, sous la direction de l'architecte départemental Tony Ferret ; ils sont achevés pour la rentrée 1888 : le lycée national de jeunes filles de Bourg accueille ainsi 79 élèves à sa première rentrée, le . En 1896, est construit un internat. Durant les deux conflits mondiaux, le lycée est réquisitionné : durant la Première Guerre, il est utilisé comme hôpital tout comme pendant le second conflit mondial durant lequel il est utilisé comme hôpital militaire par les Allemands. Après guerre, les locaux ne sont pas suffisamment spacieux ( en 1967) ce qui implique la construction de nouveaux bâtiments. En 1970, le lycée de jeunes filles est inauguré et devient mixte. L'ancien établissement, converti en lycée professionnel, prend le nom de Marcelle Pardé, l'une de ses anciennes directrices, morte en déportation. Il existe une Association des Anciennes et Anciens Élèves du Lycée Edgar-Quinet de Bourg-en-Bresse, fondée en 1894. Elle propose diverses activités en collaboration avec le lycée. Enseignements Enseignement secondaire Dans le secondaire, le lycée propose la filière générale avec de nombreuses spécialités ainsi que les filières technologiques STL option Sciences Physiques et Chimiques de Laboratoire, ST2S et STMG. En outre, le lycée dispose des sections européennes anglais, et espagnol, ainsi que d'une section binationale (Bachibac) . Le lycée possède un internat dont quelques places sont dédiées à un internat d'excellence. Enseignement supérieur Le lycée compte de nombreuses filières de la seconde générale jusqu'aux études supérieures avec sa Prépa ECE (anciennement prépa HEC) et trois sections de BTS : assistant de manager ; assistant de gestion de PME-PMI ; notariat. Prépa HEC Le lycée Edgar Quinet comporte une classe préparatoire aux grandes écoles, en voie économique et commerciale. Ouverte depuis le début des années 1990, la classe prépare les étudiants aux concours des écoles supérieures de commerce de toute la France (HEC, ESSEC, Kedge Business School, EM Strasbourg, etc.). Ses étudiants proviennent majoritairement de la région Rhône Alpes (Ain, Lyon, Isère, etc.) mais parfois de l'international (Maroc, Sénégal, Maurice). Le classement national des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) se fait en fonction du taux d'admission des élèves dans les grandes écoles. Depuis quelques années, les résultats aux concours de la prépa Quinet s'améliorent avec une étudiante admise à l'EDHEC en 2014 et une autre en 2017, un étudiant admis à l'ESSEC en 2015, un étudiant admis à l'EM Lyon en 2019. En 2018, L'Étudiant donnait le classement suivant pour les concours de 2017 : À partir de la rentrée 2021, cette CPGE ECG proposera les options Mathématiques Appliquées et informatique, Économie Sociologie et Histoire du monde contemporain, et Histoire Géographie et Géopolitique. Classements Classement du lycée En 2018, le lycée se classe sur 16 au niveau départemental en termes de qualité d'enseignement, et 1609 sur 2277 au niveau national. Le classement s'établit sur quatre critères : le taux de réussite au bac, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, le taux de mentions, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet). En 2019, le lycée se classe sur 16 au niveau départemental, sur 114 au niveau académique et 1494 au niveau national d'après le classement Figaro Etudiant 2020. En 2021, le lycée apparaît 12ème au niveau national dans le classement des lycées qui obtiennent le plus de prix au concours général des lycées. Professeure célèbre Marcelle Pardé (1891 - 1945), résistante française, morte en déportation à Ravensbrück, fut directrice du lycée de 1932 à 1935. Événements Blocus de novembre et décembre 2018 En fin d'année 2018, une série de blocus s'inscrivant dans le mouvement lycéen en France de 2018 aura lieu, dans un premier temps en réponse à l'appel de l'Union nationale lycéenne puis les manifestants participeront au Mardi Noir de Union nationale lycéenne syndicale et démocratique. Les lycéens étaient en partie avec le mouvement des Gilets jaunes mais ils soutenaient également leurs propres revendications. Notes et références Notes Références Voir aussi Article connexe Liste des classes préparatoires aux grandes écoles Lien externe Site officiel du Lycée Édgar-Quinet Edgar Quinet Lycee Edgar Quinet Edgar Quinet, Bourg-en-Bresse Monument à Bourg-en-Bresse Lycee Edgar-Quinet Edgar Quinet Bâtiment de Tony Ferret
Citra
Le nom « Citra » peut désigner : Citra, un émulateur de ; plusieurs sodas : le , un soda indien des années 1980 et 1990, relancé dans ce pays par la société Coca-Cola en 2012 ; le , dans sa version d’après 1990, anciennement nommé Citra ; c’était une version sucrée du soda Fresca, que la société Coca-Cola a remplacé par le aux États-Unis ; le , un soda de la société Coca-Cola ; Citra, une variété de houblon ; le prix cinématographique Citra, remis lors du Festival du film indonésien ; , une ville des États-Unis située dans l’État de Floride ; , une chaîne de télévision Malaisienne du bouquet payant Astro ; la Kia Carens, vendue sous la dénomination Naza Citra en Malaisie ; Citra, nom de l’avion impliqué dans l’accident du dit « du vol Sriwijaya Air 182 » ; l’, un papillon de nuit du genre Arachnis ; une ancienne unité de mesure liquides, employée à Figueras en Catalogne, égale à la mitadella de Barcelonne, vallant un seizième du mallal, soit . Le sigle CITRA peut désigner : la Conférence internationale de la table ronde des archives, conférences organisées par le Conseil international des archives ; la Compagnie industrielle de travaux, une société de construction française active de 1949 à 1972, absorbée par Spie Batignolles. « Citra » est également utilisé : dans le nom de la société médiavisuelle indonésienne Media Nusantara Citra, et dans celui de plusieurs de ses chaînes, bouquets de chaînes ou sociétés filles : RCTI (Rajawali Citra Televisi Indonesia), MNCTV, MNC Vision, MNC International dans le nom de plusieurs communautés urbaines en Indonésie : et ; dans le nom d’Oliveto Citra, une commune italienne ; dans le nom italien de l’ancienne province sicilienne , l’Abruzze citérieure (aussi appelée ).
Gouvernement Figl II
Le gouvernement Figl () est le gouvernement fédéral de la République d'Autriche entre le et le , durant la deuxième législature du Conseil national. Historique du mandat Dirigé par le chancelier fédéral conservateur sortant Leopold Figl, ce gouvernement est constitué et soutenu par une entre le Parti populaire autrichien (ÖVP) et le Parti socialiste d'Autriche (SPÖ). Ensemble, ils disposent de sur 165, soit 87,3 % des sièges du Conseil national. Il est formé à la suite des élections législatives du . Il succède donc au gouvernement Figl , constitué et soutenu par une coalition identique. Au cours du scrutin parlementaire, l'ÖVP reste la première force politique autrichienne mais il enregistre un recul qui lui fait perdre sa majorité absolue en sièges. Il décide alors de reconduire son alliance, formée auparavant, avec le SPÖ, qui réalise également des pertes à l'occasion de ces élections. Le , le président fédéral Karl Renner nomme Leopold Figl chancelier fédéral, qui forme aussitôt son deuxième gouvernement de fédéraux, soit quatre de moins que le précédent. En effet le poste de ministre fédéral sans portefeuille, le ministère fédéral de l'Approvisionnement, le ministère fédéral de la Protection du patrimoine et le ministère fédéral de l'Électrification sont supprimés tandis que le ministère fédéral des Transports prend la compétence sur les entreprises nationalisées. Le président Renner, en fonction depuis , meurt à l'âge de le . Conformément à la Constitution fédérale de , Figl assume l'intérim des fonctions présidentielles. Au second tour de l'élection présidentielle anticipée des et , le maire socialiste de Vienne Theodor Körner est élu avec 52 % des voix face au gouverneur conservateur de Haute-Autriche Heinrich Gleißner. À la suite d'un désaccord budgétaire en , le gouvernement démissionne mais le président Körner renomme Figl dans ses fonctions, qui forme alors son troisième gouvernement. Composition Initiale () Par rapport au gouvernement Figl , les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique. Remaniement du Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique. Notes et références Voir aussi Articles connexes Élection présidentielle autrichienne de 1951 Figl 2 1949 en Autriche
(26209) 1997 RD1
est un astéroïde aréocroiseur découvert en 1997. Description a été découvert le à l'observatoire du Haleakalā, un centre de recherche astronomique américain faisant partie de l'Institut d'astronomie de l'Université de Hawaï situé au sommet du volcan Haleakalā sur l'île de Maui, par le programme Near Earth Asteroid Tracking (NEAT). Caractéristiques orbitales L'orbite de cet astéroïde est caractérisée par un demi-grand axe de , un périhélie de , une excentricité de 0,40 et une inclinaison de 13,50° par rapport à l'écliptique. Du fait de ces caractéristiques, à savoir un demi-grand axe inférieur à et un périhélie compris entre 1,3 et , il croise l'orbite de Mars et est classé, selon la , comme astéroïde aréocroiseur (aréo venant de Arès). Caractéristiques physiques a une magnitude absolue (H) de 15,6 et un albédo estimé à 0,318. Voir aussi Articles connexes Liste des planètes mineures (26001-27000) Astéroïde aréocroiseur Références Objet céleste découvert en 1997 Objet céleste nommé par sa désignation provisoire Astéroïde aréocroiseur Objet céleste découvert par le programme NEAT Objet céleste découvert à l'observatoire du Haleakalā
Farah Boufadene
Farah Boufadene, née le 11 mars 1999 à Saint-Étienne, est une gymnaste artistique franco-algérienne. Biographie Elle concourt d'abord pour la France avant de concourir sous les couleurs de l'Algérie à partir de mai 2015. Elle dispute les épreuves de gymnastique aux Jeux africains de 2015 à Brazzaville, remportant deux médailles d'or (au saut de cheval et aux barres asymétriques) et trois médailles de bronze (au concours général, par équipes et à la poutre). 35e du concours général des Championnats du monde de gymnastique artistique 2015, elle devient la première gymnaste algérienne à se qualifier pour les Jeux olympiques. Médaillée de bronze par équipes des Championnats d'Afrique de gymnastique artistique 2016, elle se classe des Jeux olympiques d'été de 2016 à Rio de Janeiro. Notes et références Liens externes Gymnaste artistique féminine algérienne Gymnaste artistique féminine française Gymnaste artistique féminine aux Jeux olympiques d'été de 2016 Médaillée d'or aux Jeux africains Naissance en mars 1999 Naissance à Saint-Étienne
Gare de Surgères
La gare de Surgères est une gare ferroviaire française de la ligne de Saint-Benoît à La Rochelle-Ville, située sur le territoire de la commune de Surgères, dans le département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle est mise en service en 1857 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans. C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des TGV et des trains TER Nouvelle-Aquitaine. Situation ferroviaire Établie à d'altitude, la gare de Surgères est située au point kilométrique (PK) 107,489 de la ligne de Saint-Benoît à La Rochelle-Ville, entre les gares ouvertes de Mauzé et d'Aigrefeuille - Le Thou. Elle est séparée de Mauzé par les gares aujourd'hui fermées de Saint-Pierre-d'Amilly et de Saint-Georges-du-Bois ; et d'Aigrefeuille - Le Thou par celles également fermées de Chambon et de Forges-d'Aunis. Historique La station de Surgères est mise en service la , par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) lorsqu'elle ouvre à l'exploitation le deuxième tronçon, de Niort à La Rochelle de sa ligne de Poitiers à La Rochelle et Rochefort. La ligne a été électrifiée en septembre 1993 pour permettre l'arrivée du TGV jusqu'à la gare de La Rochelle. La ville avait une fonction de carrefour ferroviaire avant la Seconde Guerre mondiale où une voie ferrée à voie métrique qui allait de Saint-Jean-d'Angély à Marans passait par Surgères et était inscrite au Plan Freycinet. Elle était exploitée par la Compagnie de chemins de fer départementaux. Ouverte en 1896, elle a été fermée en 1950. Dans le cadre du projet de création de la LGV Sud Europe Atlantique, il a été envisagé de réduire le nombre d'arrêts en gare de Surgères. La population et les élus ont manifesté contre cet avis à l'été 2015 et ont obtenu en septembre 2015 que les 6 arrêts habituels soient conservés. En 2019, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de . Service des voyageurs Accueil Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours et est équipée de distributeurs automatiques de titres de transport. Elle est équipée de 2 quais desservant 2 voies. Les deux quais font de long ou plus, permettant de recevoir deux rames de TGV Atlantique. Desserte Paris-Montparnasse - Poitiers - Niort - La Rochelle-Ville Poitiers - Niort - La Rochelle-Ville Intermodalité La gare est en correspondance avec le réseau de cars départementaux Les Mouettes. Un parking pour véhicules légers et vélos y est aménagé. Projet de réaménagement de la gare En relation avec le projet d'aménagement du territoire national du rapport de Jean-Cyril Spinetta intitulé L'avenir du transport ferroviaire remis au Premier ministre le , un projet de gare multimodale est envisagé, mais « patine » en 2020, selon le Président de la Communauté de communes Aunis Sud, et, après une suspension en 2018, peine à se concrétiser. Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste de gares en France Liste des gares des Deux-Sèvres Liste des gares desservies par TGV Ligne de Saint-Benoît à La Rochelle-Ville Schéma de la ligne de Saint-Benoît à La Rochelle-Ville Liens externes Gare en Charente-Maritime Ligne de Saint-Benoît à La Rochelle-Ville Gare mise en service en 1857
Inscription araméenne de Kandahar
L'inscription araméenne de Kandahar est une inscription sur un fragment de bloc de calcaire (24 x 18 cm) découverte dans la vieille ville de Kandahar (Afghanistan) en 1963 et publiée en 1966 par André Dupont-Sommer. Elle a été découverte pratiquement au même lieu et au même moment que les Édits grecs d'Ashoka, ce qui permet de supposer que les deux inscriptions étaient plus ou moins conjointes. L'inscription fut écrite en langue araméenne, probablement par l'empereur indien Ashoka aux environs de 260 av. J-C. L'araméen ayant été la langue officielle de l'empire achéménide, disparu en 320 av. J-C avec les conquêtes d'Alexandre le Grand, il semble que cette inscription s'adressait directement aux populations de cet ancien empire encore présentes dans le nord-ouest de l'Inde, ou bien aux populations frontalières dont l'araméen restait la langue d'usage. Contexte La découverte de cette inscription est à mettre en relation avec celle de plusieurs autres inscriptions en araméen ou en grec (ou les deux ensembles), écrites par Asoka. Les plus célèbres sont l'inscription bilingue de Kandahar, écrite en grec et en araméen, ou les Édits grecs d'Ashoka, aussi découverts à Kandahar. Auparavant, en 1915, Sir John Marshall découvrit une inscription en araméen à Taxila, en 1932 une autre inscription en araméen fut découverte dans la vallée de Laghman à Pul-i-Darunteh. Enfin, une autre inscription, l'inscription araméenne de Laghman a aussi été découverte en 1970. L'inscription araméenne de Kandahar est une inscription "indo-araméenne" alternant langue indienne et en langue araméenne, mais utilisant uniquement les caractères araméens, les parties araméennes traduisant les parties indiennes transcrites dans l'alphabet araméen. Elle ne fait pas explicitement référence à Ashoka dans le fragment qui a été retrouvé, mais le lieu de découverte, le style de l'écriture, le vocabulaire employé, permet de relier l'inscription aux autres inscriptions d'Ashoka connues dans la région. Contenu de l'inscription Cette inscription est généralement interprètée comme une version d'un passage de l'édit majeur sur pilier . Le mot SHYTY qui apparaît à plusieurs reprises correspondrait au mot moyen-indien sahite (Sanskrit Sahitam), voulant dire "en accord avec", "selon...", et qui permet d'introduite une citation, en l'occurrence ici de mots indiens que l'on retrouve dans les Édits d'Ashoka. Plusieurs de ces mots indiens, transcrits ici phonétiquement en araméen, sont en effet identifiables, et n'existent par ailleurs que dans l'édit majeur sur pilier d'Ashoka, dans le même ordre d'utilisation: 'NWPTYPTY' correspondrait au mot indien anuppatipatiya (sans ordre, en désordre), et 'NWPTYP...' à anuppatipamme. Y'NYHYK'NY.... correspondrait à yani hi kanici et est le premier mot de cet édit. On trouve par ailleurs plusieurs mots araméens, qui expliciteraient les mots indiens mentionnés: le mot WK'N "et maintenant", WYHWTRYWN "ils se sont accrus, et ils s'accroîtront", PTYSTY "obéissance" Cette inscription, malgré son caractère partiel et souvent obscur, semble donc bien être une traduction ou un commentaire ligne à ligne d'éléments de l'édit majeur sur pilier ... Une analyse plus étendue avec photographies a été publiée dans le Journal asiatique («Une inscription indo-araméenne d'Asoka provenant de Kandahar», par Emile Benveniste et André Dupont-Sommer, Journal asiatique, t. ccliv [1966], ). Voir aussi Liste des édits d'Ashoka Inscription bilingue de Kandahar Inscription de Kinéas Asoka - the Buddhist Emperor of India by Vincent Arthur Smith Chapter 4: The Rock Edicts (this version) Références Site archéologique en Afghanistan Inscription en araméen
Centre Deux
Centre Deux est un centre commercial régional situé à Saint-Étienne dans le quartier de Bellevue-Bizillon. Le centre commercial a été construit à la fin des années 1970 à la suite du projet de restructuration du quartier lancé par Michel Durafour, maire de Saint-Étienne. Le projet vise à redynamiser le quartier, en difficulté à cause de la désindustrialisation. Il est exploité durant de nombreuses années dans son état d'origine, n'étant rénové que partiellement au début du . Une campagne de rénovation de grande envergure est lancée au printemps 2021, afin de moderniser le centre commercial vieillissant et d'attirer de nouvelles enseignes. Historique Prémices (1975-1978) En 1975 a lieu le lancement des études sur la restructuration du quartier Bizillon-Bellevue, quartier industriel en reconversion qui abrite alors la prison Fourchette. Les conclusions de ces études préconisent le lancement de la construction d'un centre commercial intra-urbain, un concept alors extrêmement rare en France. Ce projet vise à redynamiser l'économie de la ville, en grande difficulté à cette époque. En avril 1978, la prison de la ville de Saint-Étienne est transférée en périphérie, dans la petite ville de la Talaudière. Les anciens bâtiments sont alors détruits et le centre commercial peut être construit. En plus de l'ancienne prison, quelques bâtiments insalubres des alentours sont également rasés. En plus du centre commercial en lui-même, c'est tout un quartier qui est remodelé : des logements et des locaux destinés à des activités tertiaires et commerciales voient également le jour. Le projet vise à faire émerger une sorte de deuxième centre-ville, d'où son nom : Centre Deux. Débuts (1979-2000) Le centre commercial ouvre ses portes le 2 octobre 1979, il accueille notamment l'enseigne de vêtements C&A, qui doit tenir le rôle de « locomotive » de Centre Deux aux côtés de l'hypermarché Continent. Le 14 mai 1985, Centre Deux accueille BHV (Bazar de l'Hôtel de Ville), une grande enseigne parisienne portée notamment sur le bricolage, qui inaugure le même jour son magasin d'Angoulême. BHV occupe à Centre Deux un espace de 4000 m² sur 1 niveau. En 1989, l'hypermarché Auchan remplace l'enseigne Continent, puis connait un important agrandissement en 1995, à la suite du départ de BHV pour mauvais résultats. Le magasin Auchan est désormais réparti sur deux niveaux. Rénovations et essoufflement (2000-2020) En 2000, le centre commercial connaît une campagne de rénovation, notamment au niveau de ses parkings. Une deuxième vague de rénovations a lieu en 2005. En septembre 2020, la direction de l'enseigne C&A, présente depuis l'inauguration mais en proie à des difficultés financières, annonce la fermeture du magasin de Centre Deux pour la fin de l'année civile. Les 13 salariés de la boutique font alors l'objet d'un plan social. Recherche d'un renouveau (2020-...) En novembre 2020, le maire de Saint-Étienne Gaël Perdriau annonce que le centre commercial vieillissant va connaitre une grande campagne de rénovation, et accueillir l'enseigne irlandaise de mode Primark sur 3500 m² pour pallier le départ de C&A. Le chantier doit débuter en avril 2021 pour un coût qui s'élève à 20 millions d'Euros, une somme supportée par le groupe Klépierre, leader européen de la gestion de centres commerciaux. Caractéristiques et situation Le centre commercial compte 80 boutiques, sur une surface commerciale de . Il est proche du centre-ville de Saint-Étienne, à proximité du boulevard périphérique Sud (N88) et desservi par les lignes de tramway T1 (Hôpital Nord - Solaure) et T3 (Châteaucreux - Bellevue). Il est desservi par les transports en commun (bus et tramway), et dispose d'une station de taxis, d'une station de vélo, et d'un parking couvert gratuit pendant . Notes et références Voir aussi Bibliographie . Liens externes Site officiel du centre commercial Saint-Étienne Centre Deux. Centre commercial en Auvergne-Rhône-Alpes Saint-Étienne centre
Kosta Koufos
Konstantine Demetrios « Kosta » Koufos (en grec Κώστας Κουφός, né le à Canton, Ohio) est un basketteur professionnel ayant la double nationalité grecque et américaine. Il évolue au poste de pivot. Biographie Carrière universitaire Kosta Koufos, né dans l'Ohio, effectue son lycée à . Lors de sa première année dans l'école, il termine dans la deuxième équipe du pays, . L'année suivante, il figure dans la . À l'Université de l'État de l'Ohio, il succède au poste de pivot à Greg Oden en 2007-2008, qui vient d'être sélectionné en première position de la draft 2007. Pour sa première saison en NCAA, il présente des statistiques de 14,4 points, 6,7 rebonds et 0,5 passe en 27 minutes 1. Les , non qualifiés pour le tournoi final de la NCAA, disputent le National Invitation Tournament. Ils remportent ce tournoi en battant en finale Massachusetts par 92 à 89. Kosta Koufos est désigné (MOP), meilleur joueur du tournoi. Il décide de s'inscrire à la draft, tout en prenant la précaution de ne pas prendre d'agent afin de conserver son éligibilité pour la saison suivante de NCAA. Peu après, il prend finalement un agent, décidant de rejoindre le championnat grec si la draft ne répond pas à ses attentes. Carrière professionnelle Il est finalement retenu en par le Jazz de l'Utah. Lors de sa première saison en NBA, il dispute 47 rencontres, dont 7 en tant que titulaire, et présente des statistiques de 4,7 points, 2,9 rebonds, 0,4 passe et 0,6 contre. Il est toutefois envoyé en NBA Development League chez le Flame de la Floride mais est rappelé peu après en raison de la blessure de Mehmet Okur. Sa saison suivante débute par l'annonce par la franchise du Jazz d'utiliser son option pour signer une troisième année de contrat. Il dispute 36 rencontres, avec 1,5 point, 1,3 rebond, 0,2 passe et 0,1 contre. Lors de cette saison, il fait de nouveau un passage avec Florida Flame. En , il rejoint la franchise des Timberwolves du Minnesota : Al Jefferson rejoint le Jazz contre le pivot grec et deux premiers tours de draft. Avec sa nouvelle équipe, il inscrit 2,7 points, capte 2,5, délivre 0,2 passe et réussit 0,5 contre. Le , il est envoyé aux Nuggets de Denver dans le cadre du transfert de Carmelo Anthony. Il y termine la saison avec des statistiques de 4,5 points, 3,0 rebonds et 0,5 contre. Le , il signe un contrat de quatre ans et 33 millions de dollars avec les Kings de Sacramento. Le , il signe un contrat de deux saisons et 3 millions de dollars par an avec le club russe du CSKA Moscou mais en , il est licencié par le CSKA. En , Koufos s'engage avec l'Olympiakós jusqu'à la fin de la saison en cours. Il pallie l'absence sur blessure d'Hassan Martin. Sélection nationale Avec les équipes nationales de Grèce, il dispute le Championnat d'Europe des 18 ans et moins de 2007. Il termine meilleur marqueur, 26,5 points, rebondeur - 13 - et contreur - 3,5 - de la compétition, ajoutant également 0,4 passe. Il termine de la compétition mais doit se contenter de la médaille d'argent après une défaite 92 à 89 face à la Serbie dont le meilleur joueur est Milan Mačvan. Ces deux joueurs dominent la partie, Mačvan inscrivant 32 points et captant 14 rebonds tandis que Kosta Koufos réalise 33 points et 13 rebonds. En 2009, il rejoint la sélection grecque avec laquelle il dispute sa première compétition internationale chez les séniors. Ses statistiques sont de 5,6 points, 3,0 rebonds lors du Championnat d'Europe 2009 en Pologne. Il est principalement utilisé en début de compétition, réalisant ses meilleures performances lors du deuxième match - 10 points, 2 rebonds en 13 minutes contre la Croatie puis 4 points, 8 rebonds et 2 contres en 20 minutes lors du troisième match contre Israël. La Grèce remporte la médaille de bronze face à la Slovénie grâce à une victoire 57 à 56, rencontre où Koufos reste sur le banc. Records personnels sur une rencontre NBA Les records personnels de Kosta Koufos, officiellement recensés par la NBA sont les suivants : Double-double : 13 (au 29/12/2014) Triple-double : aucun. Références Liens externes Naissance en février 1989 Naissance à Canton (Ohio) Joueur américain de basket-ball Joueur international grec de basket-ball Joueur de basket-ball des Buckeyes d'Ohio State Joueur drafté par le Jazz de l'Utah Joueur du Jazz de l'Utah Joueur du Flash de l'Utah Joueur des Timberwolves du Minnesota Joueur des Nuggets de Denver Joueur des Grizzlies de Memphis Joueur des Kings de Sacramento Personnalité américaine née d'un parent grec Joueur du CSKA Moscou (basket-ball) Joueur de l'Olympiakos (basket-ball)
Liste de fromages roumains
Cașcaval : fromage affiné à croute lavée, qui peut être fumé pour améliorer sa conservation Coșuleț Penteleu : fromage AOP de Dobroudja Telemea : fromage frais sans affinage tenu dans une saumure avant d'être présenté (sorte de feta) Năsal : fromage afiné, a pâte molle et ayant un goût prononcé Brânză de burduf : fromage salé à pâte pressée, fabriqué à partir de lait cru de brebis. Șvaițer : fromage au lait cru de vache, à pâte pressée cuite. Le Șvaițer est l'adaptation roumaine de l'emmental suisse. Urdă : fromage à base de petit-lait de brebis, de chèvre, ou de vache. Notes et références roumains
Timbiriche
Timbiriche est un groupe musical de pop mexicaine. Le groupe fut produit par Luis de Llano pour l'entreprise Televisa. Ils chantaient des chansons écrites par des compositeurs travaillant pour Televisa. Membres du groupe Alix Bauer 1982-1988 Benny Ibarra 1982-1985 Diego Schoening 1982-1994 Paulina Rubio 1982-1991 Sasha Sokol 1982-1986 Mariana Garza 1982-1987 Erick Rubín 1983-1991 Eduardo Capetillo1985-1989 Thalía Sodi Miranda 1986-1989 Edith Márquez 1987-1991 Bibi Gaytán1989-1991 Claudio Bermúdez1989-1991 Patricia Tanuz 1989-1990 Silvia Campos 1990-1994 Lorena Shelley 1991-1994 Mano (Daniel) Gaytán 1991-1994 Tanya Velasco 1991-1994 Kenya Hijuelos 1991-1992 Alexa Lozano 1991-1994 Jean Duverger 1992-1994 Discographie 1982 - Timbiriche 1982 - La Banda Timbiriche. 1983 - La Banda Timbiriche en Concierto 1983 - Timbiriche Disco Ruido. 1984 - Timbiriche Vaselina. 1985 - Timbiriche Rock Show. 1987 - Timbiriche 7. 1988 - Timbiriche 8 y 9. 1989 - Timbiriche Los clásicos de Timbiriche 1990 - Timbiriche 10. 1992 - Timbiriche 11. 1993 - Timbiriche 12. 1998 - Timbiriche El concierto Lien externe Music samples Groupe mexicain de pop
1814
Événements , Chine : l’armée de Pékin reprend Huaxian, au nord du Henan, dernier bastion de la secte de la Raison céleste. L’ordre est ramené au prix d’un véritable massacre. , Philippines : une violente éruption du Mayon fait environ . Février : les Birmans envahissent le royaume de Manipur et placent Marjit Singh sur le trône. Il est couronné le 6 avril. 2 mars : seconde expédition de Burckhardt en Nubie. Parti de la vallée du Nil, il atteint Chendi le 4 avril, puis Suakin le 26 juin d'où il embarque pour Djeddah qu'il atteint le 28 juillet. 30 mai : traité de Paris. Le Royaume-Uni obtient l’île Maurice, Rodrigues et les Seychelles. Sir Robert Townsend Farquhar est nommé gouverneur de l’île Maurice. L'île Bonaparte, qui a repris son nom d'île Bourbon, doit être rendue à la France (1815). 13 août : convention de Londres Un accord avec le Royaume-Uni prévoit la restitution aux Pays-Bas de toutes leurs colonies sauf Ceylan, le Cap et une partie de la Guyane. L'Afrique du Sud passe sous administration britannique. Les Boers craignent de perdre totalement leur liberté. Au cours des années suivantes, le Royaume-Uni encourage l’implantation de plusieurs milliers de colons britanniques, en particulier autour de Port Elizabeth, et de Port-Natal (Durban). 15 septembre, Tunis : à la mort d’Hammouda Pacha, son frère Osman Bey ne règne que trois mois. Son cousin germain Mahmoud Bey prend alors le pouvoir et le titre de bey de Tunis le 20 décembre (fin en 1824). : début de la guerre britannico-gurkha au Népal à la suite du massacre d’une petite garnison britannique par les Gurkhas le 29 mai (fin en 1816). Les Britanniques sont défaits sur un terrain montagneux peu propice aux mouvements de troupes. 25 novembre : traité britannico-persan définitif conclu à Téhéran sur la base des négociations de sir , alliance défensive et d’assistance mutuelle qui garantit une aide substantielle aux Perses pour leurs dépenses de guerre. L’État peul du Fouta-Djalon, menacé par la division de l’aristocratie au pouvoir, instaure le principe de l’alternance bisannuelle : les deux principales familles régnantes, les Alfaya et les Soriya, se partagent le pouvoir. Cette mesure n’empêche pas l’assassinat de l’almami Abdoulaye Bademba, un Alfaya alors au pouvoir, par son rival soriya, Abdoul Gadiri. El-Kanemi prend le titre de cheikh du Bornou et installe sa capitale à Kouka, au sud-ouest du lac Tchad. Il est le véritable maître du Bornou, bien qu’il maintienne la dynastie Sefouwa sur le trône (mort en 1835). Kouka s’enrichit grâce aux expéditions militaires du cheikh El-Kanemi. Elle devient le plus important marché d’esclave du Soudan central. Amérique 5 janvier, guerre d'indépendance du Mexique : victoire royaliste à la bataille de Puruarán. 15 janvier, guerre d'indépendance de la Colombie : victoire des patriotes des Provinces-Unies de Nouvelle-Grenade à la bataille de Calibío. 20 janvier, Provinces-Unies du Río de la Plata : le dirigeant du parti fédéraliste José Artigas et son armée de hommes, en rupture avec Buenos Aires après l'expulsion de l'Assemblée de l'an XIII des six député de la Bande orientale, se retirent du siège de Montevideo, et donnent le coup d’envoi des guerres civiles argentines. 27 mars : victoire sanglante d’Andrew Jackson sur les Creeks à la bataille de Horseshoe Bend, près de La Nouvelle-Orléans. Les Creeks sont pris à revers par des auxiliaires Cherokees. Près de 800 Indiens sont tués. 12-28 avril : victoire des patriotes des Provinces-Unies de Nouvelle-Grenade à la bataille de Juanambú. 9 mai : victoire des patriotes des Provinces-Unies de Nouvelle-Grenade à la bataille de Tacines. 10 mai : victoire royaliste sur les patriotes colombiens à la bataille des ejidos de Pasto. Fin de la campagne de Nariño dans le sud. Antonio Nariño se rend au maréchal royaliste Aymerich. 14-17 mai : bataille navale du port del Buceo entre Argentins et Espagnol pendant la guerre d'indépendance de l'Uruguay. 15 juin : victoire royaliste décisive sur les républicains vénézuéliens à la bataille de La Puerta. 23 juin : prise de Montevideo par les indépendantistes uruguayens. 7 juillet, Venezuela : les loyalistes reprennent Caracas. Les llaneros de l’intérieur, ralliés par Boves et Morales à l’Espagne, chassent Simón Bolívar, qui doit fuir en Nouvelle-Grenade où il rédige une charte pour une Amérique latine indépendante (1815). José Tomas Boves fait régner la terreur mais est tué à Urica le 5 décembre. 17 – 20 juillet : victoire britannique à la bataille de Prairie du Chien. 9 août : traité de Fort Jackson. Les Creeks signent un traité au terme duquel ils perdent d’immenses territoires. Le traité accorde aux Indiens des droits individuels de propriété foncière, disloquant la propriété commune de la terre. 24 août : prise de Washington par les Britanniques. Incendie de Washington : Le Capitole et la Maison-Blanche sont brûlées. 6 - 11 septembre : victoire des Américains sur les Britanniques sur le lac Champlain (bataille de Plattsburgh). 12-15 septembre : bataille de Baltimore. Création de l’Hymne national américain, la Bannière étoilée, rédigé par l’attorney Francis Scott Key le 14 septembre. et 2 octobre : désastre de Rancagua au Chili. 9 octobre : Mariano Osorio devient gouverneur de la capitainerie générale du Chili (fin le ). Répression exercée par l’armée du vice-roi du Pérou au Chili. 24 décembre : paix de Gand, qui met fin à la guerre entre les États-Unis et le Royaume-Uni (statu quo territorial). Europe 6 et 11 janvier, Italie : Murat, pour conserver le trône de Naples, signe une convention d’armistice avec le Royaume-Uni et s’allie à l’Autriche. Il évitera pendant la campagne de 1814 à se heurter de front au camp français et à Eugène de Beauharnais. 14 janvier : traité de paix de Kiel par lequel le Danemark reconnaît que la Norvège revient à la Suède et reçoit en échange la Poméranie suédoise. Il conserve l’Islande, les Féroé et le Groenland. Le Royaume-Uni obtient Heligoland. Conquête de la Norvège par la Suède. 25 janvier : début de la campagne de France. La France est envahie par les Alliés. Napoléon prend le commandement de l'armée française. 2 février : Carnot, nommé gouverneur par Napoléon, arrive à Anvers alors en état de siège. La garnison française résiste jusqu'au 4 mai. 8 février, royaume d’Italie : victoire du prince Eugène à la bataille du Mincio. 9-14 février : campagne des Six-Jours. Napoléon réussit par des manœuvres de rocades à battre séparément les Alliés à Champaubert, Montmirail, Vauchamps (10-) et à Montereau (17-). Mais il ne peut pas empêcher les Alliés de prendre Paris le 31 mars. Il abdique à Fontainebleau le 6 avril. : quadruple alliance offensive et défensive signée entre l'Autriche, la Russie, la Prusse et le Royaume-Uni au traité de Chaumont. 8 mars : défense de Berg-op-Zoom. 22 mars : début du règne de Ferdinand VII d'Espagne, de retour d'exil (fin en 1833). Il rétablit l’absolutisme le 4 mai et casse les décisions des Cortes de Cadix concernant l’abolition des droits féodaux et la mise en application de la Constitution. L’Inquisition est rétablie (21 juillet). 29 mars : constitution aux Pays-Bas adoptée par une assemblée de notables. 31 mars : bataille de Courtrai remportée par le général Maison sur l’armée saxonne. capitulation de Paris. 6 avril : abdication sans condition de Napoléon . Il conserve le titre impérial, reçoit une rente et la souveraineté sur l’île d’Elbe (signée le 11 avril par le traité de Fontainebleau). Première Restauration. Le Sénat conservateur adopte un projet de constitution visant à rétablir la monarchie en France. Louis XVIII frère de Louis XVI monte sur le trône (fin de règne en 1824). 13 - 15 avril : victoire alliée à la bataille du Taro, en Émilie-Romagne. 20 avril : lynchage de Giuseppe Prina, ministre des Finances du royaume d’Italie à Milan. 29 avril : capitulation de la garnison française de Hambourg (Davout). 2 mai : déclaration de Saint-Ouen. Louis XVIII refuse le projet de constitution dit Constitution des rentes, rédigé par le gouvernement provisoire et le Sénat. Il octroie une Charte le 4 juin. 3 mai : Napoléon arrive à l'île d'Elbe sur l'Undaunted, frégate britannique. Il débarque le lendemain. 17 mai : constitution d'Eidsvoll en Norvège, inspirée de la Constitution française de 1791. Le Parlement (Storting), subdivisé en deux Chambres (Odelsting et Lagting), légifère et contrôle l’action du gouvernement. Le roi est chef de l’exécutif et dispose d’un droit de veto suspensif face aux décisions du Storting. 21 mai : Victor-Emmanuel de Savoie arrive à Turin et décrète « l’observation des constitutions royales de 1770 ». Il devient roi de Piémont (fin en 1821). 24 mai : le pape Pie VII, libéré par Napoléon, quitte Fontainebleau le 23 janvier et rentre à Rome. Il envoie son représentant Consalvi au Congrès de Vienne et retrouvera ses États. 30 mai : premier traité de Paris. Le territoire de la France est ramené aux frontières de 1792. Le traité rend le comté de Nice et une partie de la Savoie au duc Victor-Emmanuel. La maison de Savoie est rétablie dans ses droits et les frontières de 1760 sont rétablies. , Genève : débarquement des Suisses au Port-Noir. 5 juillet : traité de Madrid entre l'Espagne et le Royaume-Uni qui obtient la clause de la nation la plus favorisée dans le commerce avec les colonies espagnoles. 21 juillet : le Prince d’Orange accepte le protocole de Londres du par lequel les Alliés demandent la réunion des Pays-Bas et de la Belgique, à l’origine de la création du Royaume uni des Pays-Bas. Août : Charles Robert de Nesselrode devient ministre des Affaires étrangères en Russie (1814-1856). 7 août : le pape Pie VII rétablit solennellement la Compagnie de Jésus dans le monde entier (par la bulle Sollicitudo omnium ecclesiarum), après en avoir discrètement approuvé sa survivance en Russie (en 1801) et dans le royaume de Naples (1804). Tadeusz Brzozowski, Supérieur des jésuites en Russie, est nommé supérieur général. Le père Pierre-Joseph de Clorivière est chargé de son rétablissement en France. 14 août : convention de Moss. Union personnelle entre la Suède et la Norvège. Le prince Christian-Frédéric renonce à la couronne norvégienne. Le 4 novembre, la Diète proclame Charles XIII de Suède roi de Norvège. 3 septembre : vote d'une loi sur la conscription générale et obligatoire en Prusse. 26 septembre ( du calendrier julien) : création de la Philiki Etairia à Odessa. Cette société secrète grecque se donne pour mission de fomenter une insurrection des peuples chrétiens de la péninsule balkanique contre les Ottomans qui conduirait à l’indépendance de la Grèce. Son chef Alexandre Ypsilántis est le fils du hospodar de Valachie Constantin et elle compte de nombreux membres parmi les boyards phanariotes des principautés danubiennes. 16 octobre : inondation de bière de Londres. 24 octobre : amnistie des prisonniers politique au Portugal. Libération des chefs libéraux arrêtés en 1810. : ouverture du Congrès de Vienne (fin en juin 1815). Il doit avaliser le traité de Paris et redessiner la carte politique de l’Europe. Naissances en 1814 9 janvier : Émile Perrin, peintre, critique d'art et décorateur de théâtre français († ). 13 janvier : William Blundell Spence, artiste, musicien et peintre britannique († ). 15 janvier : Pierre-Jules Hetzel, éditeur français († ). 17 janvier : Hippolyte Lucas, entomologiste français († ). Mehmed Fuad Pacha, homme d’État et littérateur ottoman († ). 21 janvier : Thomas Attwood Walmisley, compositeur et organiste anglais († ). 24 janvier : Pierre-Frédéric Dorian, industriel et homme politique français († ). 27 janvier : Eugène Viollet-le-Duc, architecte, ingénieur et écrivain français († ). 31 janvier : Jean-Baptiste Frénet, peintre, sculpteur, photographe et homme politique français († ). Andrew Ramsay, géologue britannique († ). : Jean-Baptiste Capronnier, peintre verrier belge d'origine française († ). 8 février : Julien-Léopold Lobin, maître verrier français († ). 12 février : Pedro Tintorer, pianiste, compositeur et professeur espagnol († ). 14 février : Charles-Philippe Place, cardinal français, archevêque de Rennes († ). 21 février : Nicolò Gabrielli, compositeur italien († ). 27 février : Charles Baugniet, peintre, lithographe et aquarelliste belge († ). 28 février : William Henry Giles Kingston, écrivain et traducteur britannique († ). 3 mars : Louis Buvelot, peintre, lithographe, dessinateur, photographe et enseignant suisse († ). 6 mars : Jean-Baptiste-Ange Tissier, peintre français († ). 28 mars : Arsène Houssaye, poète, journaliste et auteur dramatique français († ). 12 avril : William D. Kelley, homme politique américain († ). 14 avril : Félix Le Couppey, pianiste, compositeur et pédagogue français († ). Henri Lehmann, peintre français d'origine allemande († ). 19 avril : Édouard Vasselon, peintre de fleurs et portraitiste français († ). 20 avril : Georgiana Houghton, peintre et spirite britannique († ). 25 avril : El Cano (Manuel Jiménez y Meléndez), matador espagnol († ). Charles Le Roux, peintre paysagiste et homme politique français († ). : Charles Porion, peintre français († 1908). 4 mai : François-Auguste Ravier, peintre paysagiste français († ). 9 mai : Adolph von Henselt, pianiste et compositeur allemand († ). 10 mai : Luigi Bisi, peintre, dessinateur et architecte italien († ). 15 mai : Antoine Chintreuil, peintre français († ). 21 mai : Louis Janmot, peintre et poète français († ). 22 mai : Armand Limnander de Nieuwenhove, compositeur belge († ). 26 mai : Wilhelm Engerth, architecte et ingénieur autrichien († ). 27 mai : William Guybon Atherstone, médecin, botaniste et géologue britannique († ). 30 mai : Mikhaïl Bakounine, théoricien de l'anarchisme et philosophe russe († ). 8 juin : Louis Coblitz, peintre allemand († ). 14 juin : Jules Salles-Wagner, peintre français († ). 17 juin : Carl Wilhelm Hübner, peintre allemand († ). Jules Jean François Pérot, peintre français († ). 21 juin : Charles-Théodore Frère, peintre français († ). 25 juin : Auguste Daubrée, géologue français († ). 2 juillet : Thérèse Wartel, compositrice, pianiste et critique musicale française († ). 9 juillet : Henry Vianden, lithographe et graveur américain d'origine allemande († ). 19 juillet : Ludwig von Gablenz, général et homme politique autrichien († ). 26 juillet : Auguste Steinheil, peintre français († ). 6 août : Henri Guillaume Schlesinger, peintre de portrait et de genre allemand († ). 9 août : Alexander Willem Michiel Van Hasselt, médecin et naturaliste néerlandais († ). 10 août : Henri Nestlé, pharmacien et industriel suisse († ). 12 août : Charles Octave Blanchard, peintre français († ). 13 août : Anders Jonas Ångström, astronome et physicien suédois († ). 21 août : Augustin Savard, compositeur et pédagogue français († ). 26 août : Janez Puhar, prêtre, photographe, poète et peintre slovène alors dans l'Empire d'Autriche († ). 8 septembre : Charles Étienne Brasseur de Bourbourg, missionnaire et archéologue français († ). 15 septembre : Ferdinand von Arnim, architecte et un peintre d'aquarelles prussien († ). 29 septembre : Polyclès Langlois, graveur, dessinateur et peintre français († ). 4 octobre : Jean-François Millet, peintre français († ). 14 octobre : Édouard Baille, peintre français († ). Théodore Fourmois, paysagiste, peintre de scènes de genre, aquarelliste, dessinateur et graveur belge († ). 19 octobre : Theodoros P. Vryzakis, peintre grec († ). 22 octobre : Auguste Clésinger, peintre et sculpteur français († ). 24 octobre : Rafael Carrera : président du Guatemala († ). 6 novembre : Adolphe Sax, facteur d'instrument de musique belge († ). 17 novembre : Louis Français, peintre, graveur et illustrateur français († ). 30 novembre : Eugène Rouher, avocat et homme politique français († ). 13 décembre : Samuel D. Lecompte, homme politique américain († ). 17 décembre : Antoine Vialon, dessinateur, graveur, éditeur de musique et compositeur français († ). 27 décembre : Jules Simon (François-Jules Suisse), philosophe et homme d'État français († ). 28 décembre : Eugène Appert, peintre français († ). 31 décembre : Silvestro Valeri, peintre italien († 1902). Date inconnue : Jules Denefve, violoncelliste, compositeur et chef d'orchestre belge († 1877). Charles F. Escher, musicien, facteur de pianos et éditeur américain († ). Eugène Laville, peintre français († ). Décès en 1814 21 janvier : Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, écrivain et botaniste français (° ). 28 janvier : Pierre Lacour, peintre français (° ). 29 janvier : Johann Gottlieb Fichte, philosophe allemand et précepteur, défenseur d’une théorie idéaliste du réel et de l’action morale (° ). 27 février : Julien Louis Geoffroy, critique littéraire français (° ). 14 mars : Jean-Marie-Joseph Ingres, sculpteur, peintre et décorateur d'intérieur français (° 1754). 31 mars : Pierre Sonnerat, naturaliste et explorateur français (° ). 10 avril : Éloi Charlemagne Taupin général français (° ). 25 avril : Louis Sébastien Mercier, écrivain (° ). 8 mai : Louis Huguet-Chateau, général français du Premier Empire et héros des guerres napoléoniennes (° ). 21 mai : Ignacio Jordán Claudio de Asso y del Rio, naturaliste, juriste et historien espagnol (° ). 29 mai : Joséphine de Beauharnais, femme de Napoléon Bonaparte (° ). 22 juin : Francesco Celebrano, peintre et sculpteur italien (° ). 21 août : Antonio Carnicero Mancio, peintre espagnol (° ). : Erik Tulindberg, compositeur de musique classique finlandais (° ). : Guillaume-Antoine Olivier, naturaliste et entomologiste français (° ). 24 novembre : Mary Black, femme peintre anglaise (° 1737). 2 décembre : Marquis de Sade, écrivain français (° ). 10 décembre : José Ángel Lamas, compositeur vénézuélien (° ). 13 décembre : Charles-Joseph de Ligne, prince de Ligne, prince d’Amblise et prince du Saint-Empire, grand d'Espagne (° ). Jean-Baptiste Broussier, général français (° ). Date inconnue : Joseph Harris, organiste et compositeur anglais (° vers 1745). Notes et références Liens externes
Comté d'Osage (Kansas)
Le comté d’Osage est l’un des 105 comtés de l’État du Kansas, aux États-Unis. Siège : Lyndon. Plus grande ville : Osage City. Géolocalisation
Élina Labourdette
Élina Labourdette est une actrice française, née le dans le de Paris et morte le au Mesnil-le-Roi. Naturellement raffinée, elle a souvent incarné avec brio au théâtre et à l’écran les grandes coquettes mais reste dans la mémoire des cinéphiles comme Agnès, l’héroïne des Dames du Bois de Boulogne de Robert Bresson. Biographie Fille de l'industriel carrossier Jean Henri-Labourdette, Élina Janine Alice Henri-Labourdette, de son nom complet, veut d’abord être danseuse, avant de devoir renoncer, pour des raisons de santé, à son rêve de devenir danseuse étoile. Au cours de ses années d’école, elle prend ses premiers cours de théâtre avec l'actrice Ève Francis. À l’âge de dix-neuf ans en 1938, elle tourne son premier film Le Drame de Shanghaï de Georg Wilhelm Pabst. Elle va ensuite passer six mois en Angleterre où, outre l’anglais, elle suit des cours de théâtre et de chant. René Clair en fait l’héroïne institutrice de son film Air pur mais la guerre arrête le projet. En 1944, vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle tourne Les Dames du bois de Boulogne avec Robert Bresson, film pour lequel elle est devenue célèbre et reste connue en France. Elle y incarne avec subtilité et une grande modernité de jeu une danseuse de cabaret tombée dans la prostitution, manipulée par une femme désireuse de se venger d'un amant qui l’a éconduite, en le jetant dans les bras de la danseuse. En 1950, Élina Labourdette rejoint la compagnie de Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault, avec qui elle joue parallèlement à sa carrière cinématographique. Elle fait également du doublage, prêtant notamment sa voix à Grace Kelly dans la version française de Mogambo (1953), et La Main au collet d'Alfred Hitchcock en 1955. Elle joue en 1956 sous la direction de Jean Renoir dans Elena et les Hommes aux côtés d’Ingrid Bergman et de Jean Marais. En 1961, elle tient un second rôle remarqué dans Lola, le premier long métrage de Jacques Demy. Son activité cinématographique s'achève avec Clair de terre, un film du cinéaste Guy Gilles. Depuis la fin des années 1950, elle est apparue à plusieurs reprises dans des feuilletons et téléfilms français dont le populaire Les cousins de la Constance. Au cours de sa carrière (1938-1970), Élina Labourdette a travaillé pour plusieurs réalisateurs reconnus, notamment G. W. Pabst, René Clair, Robert Bresson, René Clément, Jacques Becker, Gilles Grangier, Jean-Paul Le Chanois, Jean Renoir, André Cayatte. Elle a été la seconde épouse du journaliste et écrivain Louis Pauwels de 1956 à la mort de celui-ci en 1997. En 1961, ils ont adopté une fille : Zoé. Filmographie Cinéma Télévision Théâtre 1950 : La Répétition ou l'Amour puni de Jean Anouilh, mise en scène Jean-Louis Barrault, théâtre Marigny 1950 : Malatesta d'Henry de Montherlant, mise en scène Jean-Louis Barrault, théâtre Marigny 1951 : Les Fourberies de Scapin de Molière, mise en scène Louis Jouvet, théâtre des Célestins 1952 : La Répétition ou l'Amour puni de Jean Anouilh, mise en scène Jean-Louis Barrault, théâtre des Célestins 1953 : Occupe-toi d'Amélie de Georges Feydeau, mise en scène Jean-Louis Barrault, théâtre des Célestins 1954 : La main passe de Georges Feydeau, mise en scène Jean Meyer, théâtre Antoine 1959 : La Folie de Louis Ducreux, mise en scène de l'auteur, théâtre de la Madeleine Notes et références Liens externes Entretien sur Objectif-cinema.com Elina Labourdette ou La dame du Bois de Boulogne : entretien réalisé par Laurent Desbois à Trouville en , inclus dans L’art d’être comédienne, essai prévu chez Edilig (Paris 1985-1987). Biographie sur Les Gens du Cinéma 28 films liés à Elina Labourdette sur CinéRessources.net Actrice française de cinéma Naissance en mai 1919 Naissance dans le 16e arrondissement de Paris Naissance dans le département de la Seine Décès en septembre 2014 Décès dans les Yvelines Décès à 95 ans Actrice française de théâtre
Conclave de 1830-1831
Le conclave papal de 1830-1831 est convoqué à la mort du pape Pie VIII, le , afin de lui désigner un successeur. Le conclave débute le , et se conclut le avec l’élection du cardinal Mauro Alberto Cappellari, sous le nom de règne pontifical de Grégoire XVI. Déroulement du conclave Dès l'ouverture du conclave, trois cardinaux semblent se démarquer, Emmanuele de Gregorio et Bartolomeo Pacca, qui avaient déjà le statut de papabile lors du conclave de 1829 deux ans plus tôt, mais également Giacomo Giustiniani, qui avait une longue expérience de la diplomatie vaticane au sein de la Curie. Bien que figurant parmi les favoris, Giustiniani voit ses chances disparaître avec le veto mis contre lui par le roi d'Espagne, Ferdinand VII. Cependant, au fil des tours de scrutin, il apparaît clairement que ni de Gregorio ni Pacca ne pourront obtenir le soutien de la majorité requise des deux tiers des voix, d'autant plus que le Prince Klemens Wenzel von Metternich a clairement exprimé son désir de voir l'élection d'un pape fort afin d'endiguer le flot des révolutions qui balaie l'Europe à l'époque du conclave. Alors que les jours passent sans qu'aucun candidat ne se détache, le cardinal Albani secrétaire d’État de Pie VIII, intervient afin de proposer la candidature de Vincenzo Macchi, mais peu de cardinaux se rallient à cette proposition. Cappellari n'apparaît comme une alternative aux candidatures de de Gregorio et de Macchi que très tard dans le conclave mais, malgré l'opposition du cardinal Albani, et après quatre-vingt-trois tours de scrutin et six semaines de conclave, il finit par être élu pape le . Jusqu'alors des conclaves longs n'étaient pas rares et aucun conclave n'avait duré moins de trois semaines depuis 1667. Depuis aucun conclave n'a nécessité plus de quatorze tours et n'a duré plus d'une semaine. Quarante-cinq des 54 cardinaux en vie à l'époque prirent part au conclave, et Bartolomeo Pacca présida les débats en tant que doyen du Collège des cardinaux. Cappellari, alors prêtre camaldule et préfet de la Congrégation pour la Propagation de la foi, fut le dernier pape élu à ne pas être encore évêque au moment de son élection. Notes et références Bibliographie L. Alpago Novello, Il conclave di Gregorio XVI, Archivio veneto-tridentino, VI, 1924 J.M March, La exclusiva dada por España contra el card. Gustiniani en el conclave de 1830-31, Razón y Fe, XCVIII, 1932, et 337-348 G.M Cacciamani, Storia del conclave di papa Gregorio XVI (15 dicembre 1830 - 2 febbraio 1831), Fano, 1960 1830 1830 en Europe 1831 en Europe Grégoire XVI
Rich Kids on LSD
Rich Kids on LSD est un groupe de punk hardcore californien fondé à Montecito (près de Santa Barbara) en 1982 et inactif depuis 2006. Membres Jason Sears — chant (1982-1989, 1993-1996, 2002–2006) Richard "Bomer" Manzullo – batterie (1982-1989), basse (1986-1987, 2002), chant (1992-1993) Chris Rest – guitare (1982-1989, 1992-1996, 2002–2006) Vince Peppars – basse (1982-1985) Alan Duncan — guitare (1982-1983) Barry Ward – guitare (1985-1989, 1992-1996) Joe Raposo – basse (1987-1989, 1992-1996, 2003–2006) Dave Raun – batterie (1992-1996) Chris Flippin – guitare (2002-2006) Derrick Plourde – batterie (2002) Boz Rivera – batterie (2003-2006) Discographie partielle It's a Beautiful Feeling, EP (Mystic Records, 1984) Keep Laughing, album (Mystic Records, 1985) Rock 'n Roll Nightmare album (Alchemy Records, 1987) Double Live in Berlin album live (Destiny Records, 1989 ; enregistré lors d'une tournée en Allemagne en 1988) Revenge is a Beautiful Feeling, album (Destiny Records, 1989) Reactivate album (Epitaph Records, 1993) Riches to Rags album (Epitaph Records, 1994) Revenge is a Beautiful Feeling, album (1999) Vidéographie Still Flailing After All These Beers, Epitaph, VHS (1997) Still Flailing After All These Beers: The DVD Director's Cut, Malt Soda Recordings, DVD (2002) Liens externes Site officiel Montecito (Californie) Groupe de skate punk Groupe américain de punk rock Groupe de rock de la Californie Groupe musical formé en 1982
Transat Bretagne-Martinique
La Transat Bretagne-Martinique (ex Transat Bénodet-Martinique) est une course transatlantique en solitaire pour les monocoques de classe Figaro Bénéteau reliant la Bretagne à Fort-de-France en Martinique. Elle se déroule tous les deux ans. Historique Cette course a pris la suite du Trophée BPE depuis 2011. Édition 2011 - Bénodet-Martinique Lors de cette première édition dix-sept monocoques sont au départ de Bénodet le . Édition 2013 Lors de cette édition, 15 monocoques sont au départ de Brest le . À la suite d'une panne de pilote automatique, le skipper martiniquais Eric Baray reste bloqué 10 jours à Grande Canarie. Il tient néanmoins à terminer la course même s'il arrive hors-délais. Notes et références Voir aussi Liens externes Sport à Fort-de-France Compétition nautique en France Course transatlantique Course en solitaire Événement sportif en Martinique Nautisme Course au large Compétition de voile
Caen Rugby Club
Le Caen Rugby Club était un club de rugby à XV créé en 1977, par le regroupement du CEC Caen Etudiants Club et de la section rugby du Stade Malherbe. Il disparaît en 2007, fusionné au sein du Stade caennais rugby club. Historique Installé en 1981 au Chemin Vert, rue d'Alsace à Caen, le club se partage entre son historique terrain de compétition le stade Hélitas proche de l'Hôtel de Ville et la Maison du rugby et ses terrains d'entraînement au Chemin au nord/ouest de Caen. En 1998, le Caen Rugby Club, intègre une section de rugby à XV féminin français participant au Championnat de France féminin de rugby à XV. Cette équipe sera multiple championne de France Division en 1999, et du TOP 10 en 2000 et 2002, ainsi que de nombreuses fois Vice Championnes. Cela avant de connaître une grave crise et de renaître sous le nom de l'Ovalie caennaise en 2003. Au-delà de cette section brillante section féminine, le Caen Rugby Club connaitra de nombreux titre de champion de Normandie ainsi que plusieurs accessions au championnat de Nationale 3 ou Fédérale 3... En 1991, des membres du Caen Rugby Club, quitte celui-ci pour créer la Caen District Sud, sur le territoire sud de l'agglomération à la Grace de Dieu. Le club pensionnaire de Fédérale 2 saison 2006 2007 et qui entre-temps a changé de nom pour devenir le Caen Sud Rugby, fusionnera en avec le Caen Rugby Club pensionnaire de Fédérale 3, pour créer le Stade caennais rugby club. Palmarès Championnes de France en 1999, 2000 et 2002 Vice-championnes de France en 2001 et 2003 Champion de France Juniors, Catégorie Danet, en 2004 Liste des entraîneurs Notes et références Caen Caen Rugby Club Club sportif à Caen Club de rugby à XV disparu en 2007
Anderson Neisen
Anderson Neisen, né le à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), est un joueur français de rugby à XV. Il évolue au poste de demi d'ouverture au Stade aurillacois. Biographie Né à Clermont-Ferrand, Anderson Neisen commence le rugby à XV au Bugue AC à l'âge de . Christian Badin le fait venir au centre de formation du CA Brive pour intégrer l'équipe cadets. En parallèle, il rejoint le pôle espoirs de Talence, devient champion de france crabos et entre au pôle France. En 2013, il est champion de France espoir Élite 2 avec le CA Brive. Anderson Neisen est le frère aîné de Carla Neisen et le cousin d'Enzo Hervé. Il est sélectionné en équipe de France de rugby à XV des moins de 18 ans et moins de 19 ans. En 2014, il paraphe un nouveau bail avec le CA Brive. En 2016, il s'engage avec Limoges rugby. En 2017, il prolonge son contrat de deux ans avec le club. En 2018, il s'engage avec le Valence Romans DR. En 2019, il signe un contrat de deux ans avec le Stade aurillacois. Notes et références Liens externes Sa fiche sur le site de la Ligue nationale de rugby Joueur français de rugby à XV Demi d'ouverture (rugby à XV) Arrière (rugby à XV) Joueur du CA Brive Joueur du Limoges rugby Joueur du Valence Romans DR Joueur du Stade aurillacois Naissance en avril 1993 Naissance à Clermont-Ferrand
Reika Yamada
, née le dans la préfecture de Gifu, au Japon, est une chanteuse, idole japonaise du groupe de J-pop SKE48. Biographie Liens externes Fiche officielle sur le site des SKE48 Blog officiel Naissance en juillet 1995 Naissance dans la préfecture de Gifu Chanteuse de groupe japonais
Superpacific
Superpacific est un court-métrage français et écrit et réalisé en 1949 par Pierre Maudru et sorti en 1951 Synopsis Fasciné par la Pacific 232 qui s'arrête tous les jours dans la gare dont son père est le chef, un petit garçon parvient un jour à interroger Monsieur Martin, son mécanicien. Devant l'intérêt du petit, Martiin lui dit tout, de son enfance malheureuse de fils de chiffonnier alcoolique à son goût des voyages qui l'a amené à devenir apprenti au centre d'Ermont puis à être titularisé et devenir l'opérateur successivement d'une machine de manœuvre, d'un omnibus, d'un express jusqu'à l'apothéose de la Super Pacific... Fiche technique Scénario et réalisation : Pierre Maudru Directeurs de la photographie : Marcel Villet, Michel Rocca Musique : Claude Normand Montage : Henri Colpi Production : Réalisation Cinématographique Mondiale Procédé : Noir & blanc, 35mm, son mono, format : 1x1.37 Genre : docufiction Durée : 25 minutes Sortie : 1951 Interprétation Emile Drain : (M. Martin) Gérard Choulette : le petit garçon Clary Monthal M. Kerland Liens externes Film français sorti en 1951 Court métrage français Film français en noir et blanc
Stonerstown (Pennsylvanie)
Stonerstown est une census-designated place du comté de Bedford, en Pennsylvanie, aux États-Unis. Géographie Stonerstown se trouve au nord-est des États-Unis, dans le sud de l'État de Pennsylvanie, au sein du comté de Bedford, dont le siège de comté est Bedford. Ses coordonnées géographiques sont . Démographie Au recensement de 2010, sa population était de . Notes et références Liens externes Census-designated place en Pennsylvanie Comté de Bedford (Pennsylvanie)
Jacobus de Boragine
Jacobus de Boragine était un glossateur et un des quatre docteurs de Bologne. Également connu sous le nom de Jacobus, il est né au début du siècle. Il était un étudiant italien, et un des quatre élèves d'Irnerius aussi appelés les Quattuor Doctores, bien que Savigny critique la tradition générale de son inclusion dans cette liste. Les autres docteurs étaient Bulgarus, Martinus et Hugo. La philosophie juridique de Bulgarus s'attachait à la lettre de la loi pendant que son camarade Martinus prit une approche plus en rapport avec la loi naturelle et l'équité. Le séjour de Jacobus à Bologne est par conséquent une période formatrice dans la théorie juridique (Jurisprudence). Il était un étudiant de la nation germanique à l'université de Bolgone. Il était également l'auteur de plusieurs parties de la Glose du corpus juris civilis. Le commentaire juridique De Regulis Juris que Savigny appelait . Il participa, à l'appel de Frédéric I Barberousse à la Diète de Roncaglia en 1158 pendant laquelle lui et ses confrères docteurs de Bologne ont nommé Frédéric Dominus Mundi. Jacobus est mort en 1178. Droit en Italie Étudiant de l'université de Bologne Professeur à l'université de Bologne Personnalité italienne du XIIe siècle
Salim Lotfi Sahraoui
Salim Lotfi Sahraoui est un footballeur algérien né le à Saida. Il évoluait au poste d'attaquant.Après avoir évolué dans toutes les catégories de son école le Moulouduia de Saida jusqu'en séniors, Lotfi SAHRAOUI signa en 1998 pour deux saisons au Mouloudia de Constantine avant d'opter pour la JSKabylie saison 2000-2001 et retourner au bercail en 2001 pour jouer dans son équipe qui l'a formé le MCSaida. Puis de nouveau au MOConstantine 2002-2003 et le Mouloudia d'El-Bayadh saison 2003-2004, le MCSaida de nouveau 2004-2006 et une saison à l'Idéal de Tighennif en 2006-2007. Lotfi Sahraoui préfère après, signer en professionnel à l'équipe de la Mekerra l'union Belabbessienne 2007-2008 puis un dernier virement à son équipe d'enfance le MCSaida et une dernière saison au sein de l'Espérance de Mostaganem, avant d'opter pour des équipes de la région de Saida..A son actif une coupe de la CAF avec la JSKabylie en 2002 Biographie Palmarès Vainqueur de la Coupe de la CAF en 2000 avec la JS Kabylie. Notes et références Liens externes sur transfermarkt.fr sur footballdatabase.eu Footballeur algérien Joueur du MO Constantine Joueur du MC Saïda Joueur de la JS Kabylie Naissance en octobre 1976 Naissance à Constantine
Musée archéologique national de Chiusi
Le Musée archéologique national de Chiusi (Il Museo Archeologico Nazionale di Chiusi en italien) est un musée consacré largement aux vestiges étrusques, situé au 93, via Porsenna 93 de la ville de Chiusi en province de Sienne (Italie). Histoire Institué en 1871 comme musée communal, il a été transformé en 1901 et transféré dans un édifice néoclassique. Il fut agrandi en 1932, grâce aux fonds augmentés par des objets d'une collection privée, endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale, et passa sous le contrôle de l'État en 1963. Sa muséographie a été reprise largement en 2003. Ses collections comprennent principalement (au premier niveau) des vestiges étrusques récoltés sur des sites locaux de nécropoles du Ces vestiges sont remarquables de l'activité locale particulière des productions étrusques avec des cippes, buccheri, des urnes cinéraires, des vases canopes anthropomorphes, des sarcophages personnifiés à scène du banquet (symposium), des vases d'inspiration grecque dite « attique à figures noires » (a figure nere), à scènes mythologiques, d'autres a figure rosse, des objets d'orfèvrerie, des sarcophages en pietra fetida... Certaines tombes du site proche de la nécropole de Poggio Renzo sont aménagées pour la visite du public : La Tomba del Leone (plafonds à caissons). la Tomba della Pellegrina (sarcophages en situation), Certaines des pièces issues de ces tombes sont maintenant exposées dans les collections d'autres musées archéologiques (comme celui de Florence, de Palerme, le musée du Louvre...). Le niveau inférieur du musée comprend également des objets des époques hellénistique et romaine avec des céramiques sigillées. Laboratoire de restauration des œuvres Visitable il est dédié aux découvertes locales. Notes et références Bibliographie A. Rastrelli, Museo archeologico di Chiusi, Rome 1991. L. Martini (a cura di), Chiusi cristiana, Chiusi 1997. A. Rastrelli (a cura di), Chiusi etrusca, Chiusi 2000. M. Iozzo e F. Galli, Museo Archeologico Nazionale. Chiusi, Chiusi 2003. Liens externes page du site officiel archeotoscana.beniculturali.it Page sur les tombes in situ Chiusi Chiusi Chiusi Archeologique national Chiusi Archeologique national Chiusi Chiusi
Charles Heubès
Charles-Joseph Heubès, né à Paris le et mort à Versailles le , est un architecte français de la fin du et du début du . Biographie Charles Heubès est le fils d'un ébéniste du Marais, François-Joseph-Hubert Heubès (né vers 1826-mort après 1894), vraisemblablement d'origine allemande. Il entre en 1879 à l’École des Beaux-arts, où il est admis en première classe en 1884. Élève de Jean-Louis Pascal, il termine troisième au Grand prix de Rome (deuxième second Grand prix) en 1887. Lauréat, la même année, du prix Deschaumes de l'Académie, il est diplômé par le gouvernement en 1888. L'année suivante, il obtient le prix de la fondation Bouwens van der Boijen. Après une dernière candidature au prix de Rome en 1892, Heubès entre au service de l'administration préfectorale de la Seine, où il mène une carrière d'architecte-fonctionnaire : sous-inspecteur (1893) puis inspecteur (1901) du service municipal d'architecture, il devient ensuite architecte de la du service d'architecture du département (1911), puis architecte de l'administration centrale (1912) et, enfin, architecte en chef adjoint de la ville de Paris (1921). C'est à ce titre qu'il est notamment chargé du contrôle supérieur des travaux de la Grande Mosquée de Paris après le décès de son collègue Henri-Thomas-Édouard Eustache. Le , Charles-Joseph Heubès épouse Léontine-Jacqueline Leroux (1872-19..), fille de l'éditeur Ernest Leroux, nièce du peintre Bruno Chérier et de l'architecte saint-quentinois Charles Chérier, et cousine de l'architecte Gustave Nimbeau. Avec leur fille Marie-Louise Charlotte (1897-1990, future Dillinger) et leur fils Marc-Joseph-Ernest (1900-1992), ils résident tout d'abord au 18 avenue du Maine puis au 52 boulevard de Vaugirard. Heubès prend sa retraite après avoir été décoré de la Légion d'honneur en 1927. Remplacé par Gaston Lefol en 1929, il s'installe en Seine-et-Oise, à Fontenay-Saint-Père. Œuvre Réalisations Sauf mention contraire : à Paris. Tentes pour le banquet d'adieu de l'Association générale des étudiants de Paris, Meudon (1889). Monument commémorant la Défense héroïque de Saint-Quentin en 1557, en collaboration avec le sculpteur Corneille Theunissen, Saint-Quentin (1893-1897). Église Saint-Martin, Saint-Dié-des-Vosges, en collaboration avec Louis Mougenot (1896-1902). Écuries et remises, 64 quai de la Rapée (1897). Maisons de villégiature, 34 et 39 rue du Maréchal-Foch, 46 et 48 rue de Rohellou, Trestraou, Perros-Guirec (1899-1908). Pavillons de la République sud-africaine du Transvaal à l'Exposition universelle de 1900. Reconstruction de l'École de physique et de chimie, rue Vauquelin, en collaboration avec Allain (1900-après 1907). Immeuble de deux niveaux, 41 villa d'Alésia (1901). Immeuble de six niveaux, 44 boulevard Garibaldi (1913). Caserne de gendarmerie, rue de la Grille, Rosny-sous-Bois (1914-après 1921). Institut musulman (Grande Mosquée de Paris), avec Robert Fournez et Maurice Mantout d'après les plans de Maurice Tranchant de Lunel (1922-1926). Groupe d'HBM, 20 avenue Mathurin-Moreau, 97-99 avenue Simon-Bolivar (1924-1930). Dessins exposés au Salon Un marché couvert : façade principale, coupe longitudinale, plan général, détail de la ferme et coupe (1888). Thermes de Cluny, aquarelle (1896). La ville de Mortain (Manche), vue de la place de la Sous-Préfecture, aquarelle (1908). Vue du donjon de Semur, Fragment du reste du chœur de la chapelle bénédictine à Flavigny, Tourelle du à Flavigny, aquarelles (1909). Publications « Rapport sur les restes d'une basilique gallo-romaine découverts à Rosny-sur-Seine », in Henri Thomas, Une nouvelle page ajoutée à l'histoire de Rosny-sur-Seine, Paris, Plon, Nourrit & Cie, 1893. Notes et références Bibliographie Isabelle Chave (dir.), Chantiers privés, chantiers publics - L'expérience architecturale dans les Vosges 1800-1920, Épinal, 2007, p. 24 et 50 (et Répertoire des architectes nés ou actifs dans les Vosges 1800-1940, Épinal, 2007, p. 30). Louis Thérèse David de Pénanrun, Edmond Augustin Delaire et Louis François Roux, Les Architectes élèves de l'école des beaux-arts : 1793-1907, éd., Paris, Librairie de la construction moderne, 1907, p. 293. Liens externes Plan, coupe et élévation d'un gymnase (dessins pour le prix de Rome 1887) dans la base Cat'zArts de l'ENSBA. Naissance en juillet 1862 Naissance à Paris Décès en septembre 1948 Décès à Versailles Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle Architecte français du XIXe siècle Architecte français du XXe siècle Chevalier de la Légion d'honneur Officier des Palmes académiques Décès à 86 ans Décès en Seine-et-Oise
Liste des rois de Sparte
À partir de la réforme de Lycurgue au , Sparte possède deux rois ( / , de / , « le commandement ») représentant l'un la famille des Agiades, l’autre celle des Eurypontides. Ils exercent conjointement des pouvoirs essentiellement militaires et religieux. Une double monarchie, une oligarchie L’un fait partie de la famille des Agiades ( / ), l’autre celle des Eurypontides ( / ), deux familles issues, selon la légende, de jumeaux descendants d'Héraclès, Eurysthénès, père d’Agis et Proclès, père d’Eurypon. C’est d’après eux que les Spartiates se nomment, dans leur ensemble, Héraclides. Les familles doivent rester distinctes, ce qui implique qu'elles ne puissent porter les mêmes noms – Agis, fondateur des Agiades, est l'exception, puisque le nom ne se retrouve ensuite que chez les Eurypontides ; Agésilas est porté d'abord par les Agiades, puis par les Eurypontides. Les intermariages sont interdits. Leurs tombeaux se trouvent en des endroits différents : Pitana, l'un des quatre villages qui forment la ville, est le berceau des Agiades, alors que les Eurypontides sont basés à Limnai. Les deux rois sont supposés égaux, même si Eurysthénès est supposé l’aîné des jumeaux, et donc donner une préséance théorique aux Agiades. On s’est interrogé sur l'existence de ces deux dynasties. Certains pensent qu’il y avait au début trois rois, chacun commandant l'une des trois tribus attestées au début de la première guerre de Messénie. L’un des trois rois aurait ensuite disparu. D’autres font des Agiades les rois des anciens Achéens (Cléomène se déclare achéen et non dorien à Athènes), et des Eurypontides ceux des envahisseurs doriens. Enfin, en se fondant sur la localisation de leurs tombeaux, on peut faire des Agiades les représentants d’une partie de la Laconie, Pitana et Mésoa, et les Eurypontides, ceux d'une autre, Limai et Konooura. Il n'existe guère d'autres exemple de double royauté. Cependant, dès l'Antiquité, on rapproche les deux rois spartiates des deux consuls romains. Avoir deux rois permet d’en garder un à la cité pendant que l’autre guerroie, ou minimiser les problèmes de vacance du pouvoir en cas de décès ou de régence d'un roi. Enfin, Sparte voue un culte aux Dioscures, jumeaux modèles de l’amitié fraternelle. La double royauté spartiate a des parallèles dans le monde celtique et germanique. Ceux-ci sont prêtres autant que chefs de guerre. C’est dans cette deuxième fonction que des désaccords peuvent apparaître et c’est la raison pour laquelle un seul roi part en expédition. Cette dualité des rois présente un véritable avantage pour les éphores qui peuvent jouer l'un contre l'autre. Dévolution du pouvoir L'accès au trône est héréditaire, et non fondé sur le mérite. Le pouvoir royal se transmet au « plus proche descendant du plus proche détenteur du pouvoir le plus royal », c’est-à-dire que le fils passe avant le frère, qu’il y a droit d'aînesse mais que le fils né quand le père est déjà roi prime sur ceux pour lesquels ce n’est pas le cas. Il ne s'agit donc pas d'une primogéniture stricte, mais de ce que les Byzantins appelleront la porphyrogénèse. Néanmoins, il semble que les Spartiates interprètent de manière libérale cette règle de succession. La succession d'un roi se fait donc obligatoirement dans la même famille que celui-ci. À son entrée en fonction, le roi prête serment de défendre la politeia de la cité. Plutarque note que « ceux qui sont élevés en vue de la royauté » sont exemptés de l'éducation spartiate, particularité dont on ignore la raison exacte. Le cursus commençant à sept ans, la précision implique que le prince héritier est identifié comme tel dès son enfance. Rôle des rois Les pouvoirs des rois sont essentiellement militaires et religieux. Xénophon écrit ainsi : « le roi n'a pas d'autre tâche en campagne que d'être un prêtre pour les dieux et un stratège pour les hommes. » Au début, les rois peuvent mener la guerre contre le pays de leur choix et leur pouvoir est collégial. Au fur et à mesure, leurs prérogatives se restreignent. En 506, c’est le « divorce d’Éleusis » : le roi Démarate abandonne l'expédition menée par Cléomène et lui contre Athènes ; par la suite, indique Hérodote, « [il] fut établi comme loi à Sparte qu'il ne soit pas permis aux rois d'accompagner tous les deux une armée en campagne. » Au , c’est l’Assemblée qui vote la guerre, et, au moins depuis le , les éphores et les gérontes qui décident de la mobilisation. Agis II peut encore décider d'envoyer une expédition où bon lui semble pendant la guerre du Péloponnèse mais par la suite, le roi est soumis sur ce point au pouvoir des éphores. Il arrive aussi que les rois soient en discorde avec les autres institutions. Les prérogatives royales sont beaucoup plus étendues en campagne, au point qu'Aristote qualifie la royauté spartiate de « généralat héréditaire ». Le roi en campagne est commandant en chef ( / ). Il prime sur les autres généraux, peut conclure les trêves, et combat au premier rang à l’aile droite, protégé par sa garde d'honneur — pour Hérodote, celle-ci est formée de cent hommes ; Thucydide de son côté montre le roi entouré des trois cents Hippeis à Mantinée. Il a droit de vie et de mort sur ses soldats, y compris les citoyens. Il reste néanmoins soumis à la surveillance des éphores et peut être jugé à son retour de campagne. Les rois ont aussi le sacerdoce de Zeus Lakedaimonios et Zeus Ouranios, et président aux sacrifices publics. Ils nomment les Pythioi, magistrats chargés de questionner la Pythie, et recueillent leur rapport. Ils sont membres de la gérousie et peuvent juger les affaires de droit familial. Les rois sont constamment surveillés par l'État. Privilèges des rois Les rois de Sparte sont associés à des privilèges, appelés timai en grec. Ces privilèges se résument à la primauté dans la société. Ainsi, lors des banquets quotidiens, les rois sont surélevés par une estrade afin d'être visibles par tous. Ils bénéficient également d'une double ration afin d'inviter une personne de leur choix, généralement un ambassadeur étranger. L'État octroie aussi aux rois une terre, le théménos, qui correspond au double en rendement des autres citoyens. Enfin, lors des campagnes militaires, ils reçoivent une double part du butin confisqué aux ennemis. Liste des rois Les premiers Spartiates historiques connus sont les rois Polydore et Théopompe, qui règnent au premier quart du . Les rois précédents sont connus par Hérodote, qui mentionne dans son enquête deux listes de personnages royaux, présentés respectivement comme les ascendants de Léonidas et de Léotychidas II. Ces généalogies remontent à Héraclès et sont largement mythiques. Dynastie des Agiades Voici la liste des rois de Sparte de la dynastie des Agiades : .../930 av. J.-C. : Eurysthénès. Roi légendaire. 930-900 av. J.-C. : Agis . Roi légendaire, fils du précédent. 900-870 av. J.-C. : Échestrate. Roi légendaire, fils du précédent. 870-840 av. J.-C. : Léobotès. Roi légendaire, fils du précédent. 840-820 av. J.-C. : Doryssos. Roi légendaire, fils du précédent. 820-790 av. J.-C. : Agésilas . Roi légendaire, fils du précédent. 790-760 av. J.-C. : Archélas. Roi légendaire. Fils du précédent. 760-740 av. J.-C. : Télècle. Roi légendaire. Fils du précédent. 740-700 av. J.-C. : Alcamène. Roi légendaire. Fils du précédent. 700-665 av. J.-C. : Polydore. Fils du précédent. 665-640 av. J.-C. : Eurycratès. Fils du précédent. 640-615 av. J.-C. : Anaxandre. Fils du précédent. 615-590 av. J.-C. : Eurycratidès. Fils du précédent. 590-560 av. J.-C. : Léon. Fils du précédent. 560-520 av. J.-C. : Anaxandridas II. Fils du précédent. 520 av. J.-C.-490 av. J.-C. : Cléomène († 488 av. J.-C.). Fils aîné du précédent. Depuis sa querelle avec Démarate en 506 avant notre ère, les rois ne partent plus ensemble en campagne. 490-480 av. J.-C. : Léonidas (540-480 av. J.-C.). Frère du précédent, troisième fils d'Anaxandridas II. Tué à la bataille des Thermopyles en combattant les Perses. 480-479 av. J.-C. : Cléombrote . Frère du précédent. Officiellement régent de Sparte pour le compte de son neveu Pleistarchos, fils de Léonidas. 479-459 av. J.-C. : Pleistarchos. Neveu du précédent, fils de Léonidas. 479-... : Pausanias († 469 av. J.-C.). Fils de Cléombrote, régent de Sparte durant la minorité de son cousin Pleistarchos. Il s'illustre lors de la bataille de Platées, pendant la seconde guerre médique. 459-409 av. J.-C. : Pleistoanax († 409 av. J.-C.). Petit-cousin de Pleistarchos, fils de Pausanias. En exil de 445 à 426 av. J.-C. 409-395 av. J.-C. : Pausanias († 380 av. J.-C.). Fils du précédent. Est contraint d'abdiquer puis de s'exiler en 395 av. J.-C. 395-380 av. J.-C. : Agésipolis . Fils du précédent. 380-371 av. J.-C. : Cléombrote II († 371 av. J.-C.). Frère du précédent, fils de Pausanias . Tué à la bataille de Leuctres contre les troupes thébaines d'Épaminondas (418-362 av. J.-C.). 371-370 av. J.-C. : Agésipolis II. Fils du précédent. 370-309 av. J.-C. : Cléomène II. Frère du précédent, fils de Cléombrote II. 309-265 av. J.-C. : Areus († 265 av. J.-C.). Petit-fils du précédent, fils d'Acrotatos, le fils aîné de Cléomène. Meurt lors du siège de Corinthe lors de la guerre chrémonidéenne. 309-295 av. J.-C. : Cléonyme. Fils cadet de Cléomène, régent de Sparte pour le compte de son neveu Areus. 265-262 av. J.-C. : Acrotatos. Fils d'Areus. 262-254 av. J.-C. : Areus II. Fils posthume du précédent. 262-254 av. J.-C. : Léonidas (né en 315 av. J.-C.). Fils de Cléonyme, régent de Sparte pendant la minorité de son cousin Areus II. 254-242 av. J.-C. : Léonidas II ( règne). Devient roi de Sparte à la mort prématurée d'Areus II. Est déposé par l'éphore Lysandre en 242 av. J.-C. au profit de son gendre Cléombrote III. 242-240 av. J.-C. : Cléombrote III (usurpateur). Gendre du précédent, époux de Chélonis, fille de Léonidas II. 240-236 av. J.-C. : Léonidas II (restauration, ). Remonte sur le trône en 240 av. J.-C. après avoir fait exiler Cléombrote. 235-219 av. J.-C. : Cléomène III († 219 av. J.-C.). Fils du précédent. 227-221 av. J.-C. : Eucleidas. Frère du précédent. Placé comme roi pour les Eurypontides par Cléomène III. 219-215 av. J.-C. : Agésipolis III. Petit-neveu de Cléomène III, fils d'Agésipolis, lui-même fils de Cléombrote III et de Chélonis. Encore mineur lorsqu'il accède au trône, il est rapidement déposé par son collègue eurypontide Lycurgue. Après la déposition d'Agésipolis III, la dynastie des Agiades cessa officiellement de régner sur Sparte. La dyarchie fut transformée en monarchie, avec un seul souverain issu de la dynastie des Eurypontides. Ci-dessous figure l'arbre généalogique des rois de Sparte issus de la dynastie des Agiades : (les rois ayant effectivement régné sont indiqués en gras) Dynastie des Eurypontides Voici la liste des rois de Sparte de la dynastie des Eurypontides : .../... : Proclès. Roi légendaire. .../890 av. J.-C. : Soos († 890 av. J.-C.). Roi légendaire. Fils du précédent. 890-860 av. J.-C. : Eurypon. Roi légendaire. Fils de Proclès ou de Soos. 860-830 av. J.-C. : Prytanis. Roi légendaire. Fils du précédent. 830-800 av. J.-C. : Eunomos. Roi légendaire. Fils du précédent. 800-780 av. J.-C. : Polydecte. Roi légendaire. 780-750 av. J.-C. : Charilaos. Roi légendaire. Fils du précédent, neveu de Lycurgue. 750-720 av. J.-C. : Nicandre. Roi peut-être légendaire. 720-675 av. J.-C. : Théopompe. Fils du précédent. 675-645 av. J.-C. : Anaxandridas Ier 645-625 av. J.-C. : Zeuxidame. 625-600 av. J.-C. : Léotychidas . 625-600 av. J.-C. : Anaxidame 600-575 av. J.-C. : Archidamos Ier 600-575 av. J.-C. : Hippocratide. 575-550 av. J.-C. : 550-515 av. J.-C. : Ariston. 515-491 av. J.-C. : Démarate († 480 av. J.-C.). Fils du précédent. Depuis sa querelle avec Cléomène en 506 avant notre ère, les rois ne partent plus ensemble en campagne. Déposé en 491 av. J.-C., se réfugie en Perse, exécuté par Xerxès pour trahison en 480 av. J.-C. 491-469 av. J.-C. : Léotychidas II († 469 av. J.-C.). Exilé de Sparte en 476 av. J.-C. pour trahison, meurt à Tégée quelques années plus tard. 469-426 av. J.-C. : Archidamos II († 422 av. J.-C.). Il mène les dix premières années de la guerre du Péloponnèse. Abdique en 426 av. J.-C., meurt quelques années plus tard. 426-398 av. J.-C. : Agis II († 398 av. J.-C.). Fils du précédent. 398-360 av. J.-C. : Agésilas II (444-360 av. J.-C.). Frère du précédent, fils d'Archidamos II. À la mort d'Agis II, il revendique le trône aux dépens de son neveu Léotychidès, soupçonné d'être le fils de l'Athénien Alcibiade (450-404 av. J.-C.), celui-ci ayant séduit l'épouse d'Agis II lors de son séjour à Sparte. Vaincu par le général thébain Épaminondas (418-362 av. J.-C.) à la bataille de Mantinée (362 av. J.-C.), il meurt au retour de son expédition en Égypte. 360-338 av. J.-C. : Archidamos III († 338 av. J.-C.). Fils du précédent. Il meurt lors de son expédition en Grande-Grèce au secours de Tarente. 338-331 av. J.-C. : Agis III († 331 av. J.-C.). Fils du précédent. Il fut tué durant la première bataille de Mégalopolis en combattant les troupes d'Antipater (397-319 av. J.-C.), régent de Macédoine et « stratège d'Europe » en l'absence d'Alexandre le Grand (356-323 av. J.-C.). 331-305 av. J.-C. : Eudamidas . Frère du précédent, fils d'Archidamos III. 305-275 av. J.-C. : Archidamos IV. Fils du précédent. 275-244 av. J.-C. : Eudamidas II. Fils du précédent. 244-241 av. J.-C. : Agis IV († 241 av. J.-C.). Fils du précédent. Il est assassiné en 241 av. J.-C. pour avoir voulu instaurer des réformes à Sparte. 241-228 av. J.-C. : Eudamidas III 228-227 av. J.-C. : Archidamos V. 227-221 av. J.-C. : Eucleidas. Appartient à la dynastie des Agiades. Il est placé comme roi pour les Eurypontides par son frère Cléomène III. 221-219 av. J.-C. : Cléomène III († 219 av. J.-C.). Appartient à la dynastie des Agiades. Règne seul sur Sparte après avoir déposé son frère Eucleidas. La dyarchie est restaurée après sa mort. 219-212 av. J.-C. : Lykourgos. En 215 av. J.-C., Lykourgos dépose son collègue Agiade Agésipolis III et instaure définitivement la monarchie. Règne seul sur Sparte jusqu'en 212 av. J.-C. 212-200 av. J.-C. : Pélops. Règne seul sur Sparte. Avec lui s'éteint la dynastie des Eurypontides. Fin de la monarchie 200-192 av. J.-C. : Nabis (usurpateur) († 192 av. J.-C.). Officiellement tyran de Sparte. Monte sur le trône après le règne de Pélops, mais véritable maître de la cité depuis 205 av. J.-C. Assassiné par les Étoliens. Il semble probable que la monarchie fut abolie à la mort de Nabis. Toutefois, Flavius Josèphe cite une lettre qu'aurait écrite au juif Onias un nommé Arias qui se présente comme roi de Lacédémone et place l'événement sous le règne de Séleucos IV Philopator (187-175 av. J.-C.), donc après celui de Nabis. Mais un peu plus loin, il donne copie d'une autre lettre datant du premier règne de Démétrios II Nicator (145-139 av. J.-C.) transmise par les ambassadeurs juifs envoyés à Rome « aux éphores, au sénat et au peuple de Lacédémone », cette fois donc sans mention des rois. Toujours est-il que, quelques années plus tard, en 146 av. J.-C., Sparte entra dans la sphère d'influence romaine comme l'ensemble de la Grèce. Elle devînt une cité libre au sein de la province romaine d'Achaïe. Notes et références Voir aussi Bibliographie Pierre Carlier : Carlier (1984) : La royauté en Grèce avant Alexandre, Association pour l’étude de la civilisation romaine (AECR), Strasbourg, 1984, Carlier (2005à : « Le prince héritier à Sparte », Gerión, vol. 23, n9 (2005), . Paul Cartledge : Cartledge (1987) : Agesilaos and the Crisis of Sparta, Duckworth, Londres, 1987, Cartledge (2001a) : Sparta and Lakonia: A Regional History 1300-362 BC, Routledge, New York et Londres, 2001 , Cartledge (2001b) : « Spartan Kingship: Doubly Odd? » dans Spartan Reflections, University of California, Berkeley, 2001 , . . Bernard Sergent, « La représentation spartiate de la royauté » dans Revue de l'histoire des religions n189 (1976), . Sparte
Rond-point du Pont-Mirabeau
Le rond-point du Pont-Mirabeau est une voie publique du de Paris, en France. Situation et accès Cette voie est situé au carrefour du quai André-Citroën, de l'avenue Émile-Zola et des rues Convention et Balard. La voie est accessible par les lignes 62 et 88 du réseau de bus RATP, ainsi que par la ligne 10 du métro de Paris à la station Javel - André Citroën et par la gare de Javel de la ligne C du RER d'Île-de-France. Origine du nom Elle porte ce nom en raison du voisinage du pont Mirabeau qui honore l'écrivain, tribun de la Révolution française Honoré-Gabriel Riquetti de Mirabeau (1749-1791). Historique Cette voie est aménagée à partir de 1895 et dénommée vers 1910. Bâtiments remarquables et lieux de mémoire La voie est à proximité du pont Mirabeau. Au , l'ensemble d'immeubles Coquille d'œuf, construit par les architectes Joseph Bassompierre-Sewrin, Paul de Rutté et Paul Sirvin, avec un jardin Art déco. Notes et références Annexes Articles connexes Liste des voies du 15e arrondissement de Paris Réseau viaire de Paris Liens externes Rond-point du Pont-Mirabeau (mairie de Paris) Mirabeau Mirabeau
Shonen Jump's One Piece: Grand Adventure
Shonen Jump's One Piece: Grand Adventure est un jeu vidéo d'action développé par Ganbarion et édité par Namco Bandai en 2006 sur PlayStation 2 et GameCube. Synopsis Système de jeu Notes et références Jeu d'action Jeu vidéo sorti en 2006 Jeu PlayStation 2 Jeu GameCube Jeu vidéo développé au Japon Jeu vidéo One Piece Jeu Namco Bandai Games
The Fighting Cheat
est un film américain réalisé par Richard Thorpe, sorti en 1926. Synopsis Lafe Wells, un hors-la-loi, est blessé et a été laissé pour mort par la bande à laquelle il appartient. Wally Kenyon le trouve et Lafe, se croyant près de mourir, lui demande d'apporter de l'argent à sa mère. Wally accepte et rencontre alors Ruth, la sœur de Lafe. Plus tard, Wally et Ruth se retrouvent pris en embuscade par des bandits, Lafe, qui s'est rétabli entretemps, amène les hommes du shérif à leur secours. Wally et Ruth se marient. Fiche technique Titre original : Réalisation : Richard Thorpe Scénario : Betty Burbridge Société de production : Action Pictures Société de distribution : Weiss Brothers Artclass Pictures Pays d'origine : Langue originale : anglais Format : noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 — Film muet Genre : Western Durée : 5 bobines - 1 410 m Dates de sortie : : Distribution Wally Wales : Wally Kenyon Jean Arthur : Ruth Wells Ted Rackerby : Lafe Wells Fanny Midgley : Wells, la mère de Lafe et Ruth Slim Whitaker : Jud Nolan V. L. Barnes : le docteur Al Taylor : le cuisinier Liens externes Film américain sorti en 1926 Film américain en noir et blanc Western américain Film muet américain Film réalisé par Richard Thorpe
Jean-Pierre Dubois (joueur de dames)
Jean-Pierre Dubois, né en 1954 à Villeurbanne, est un joueur de dames français, licencié au "Damier Lyonnais" dès 1971, il devient champion de France en 1982. Auteur de plusieurs ouvrages, il exerce la profession d'ingénieur. Palmarès Championnats du monde : finaliste en 1984 (à Dakar) ; Championnats d'Europe : en 1983 (à Deventer) ; Champion de France National en 1982 (à Toulouse) ; Champion de France Excellence en 1975 ; Champion de France Honneur en 1974 ; Champion de Lyon ; Champion de Villeurbanne ; Vice-champion de France National en 1980 ; Vice-champion de France Promotion en 1973 ; du championnat de France National en 1981. Bibliographie . . . . . Liens internes Championnat de France de dames Liens externes Jean-Pierre Dubois sur le site du Damier Lyonnais. Joueur de dames français Naissance en 1954 Naissance à Villeurbanne
Serge Ernst
Serge Ernst (né à Thimister le ) est un dessinateur belge de bande dessinée. Biographie Après ses humanités, Serge Ernst entre, comme beaucoup de ses collègues, à l’Institut Saint Luc de Liège, où il étudie simultanément le dessin, la gravure, l’illustration et la publicité. Diplômé en 1975, il y reste encore un an pour enseigner à son tour l’illustration et la bande dessinée, qu’il venait de découvrir avec Didier Comès et François Walthéry qui vont d’ailleurs l’inciter à se lancer dans la carrière de dessinateur. En 1975, les éditions du Lombard lui prennent pour le Journal de Tintin ses premiers Clin d'œil. Puis, en 1980, tout en fournissant hebdomadairement son gag à l’humour décapant, à la limite du surréalisme, Serge Ernst se lance dans la création de récits de quelques pages avec son premier personnage : William Lapoire, l’ange déchu malchanceux et pas très futé au service du diable. De la première série, qui tiendra les pages de l’hebdomadaire entre 1975 et 1989, neuf albums seront édités par Le Lombard, et lui feront obtenir le Prix Saint-Michel de l’Espoir en 1978 tandis que la seconde sera publiée dans quatre albums entre 1985 et 1988 : William Lapoire (1985), En son âme et conscience (1986), Dégelées par –40 (1987) et Le Big Bagne (1988, en collaboration avec Didgé alias Didier Chardez). Dans cette même période, il créera aussi les séries Les Egarés (1977, dans Junior) et Les Cases de l’Oncle Ernst (1983) qui se prolongeront de 1989 à 1991, dans Hello Bédé avec Ciel, mon Paris (préfacé par Christophe Dechavanne) et L’Europe en douce. En 1991, peu avant que disparaisse Hello-Bédé, qui avait succédé au Journal de Tintin, Serge Ernst se lance, chez Dupuis, dans une nouvelle série de gags humoristiques intitulée Les Zappeurs. Ces gags sont prépubliés dans l’hebdomadaire Spirou et sont édités en albums par Dupuis, à partir de 1994. 13 albums sont actuellement au catalogue, dont 4 scénarisés par Jean-Louis Janssens qui arrivera sur la série en 2000. En 2006, la série a fortement évolué et le sujet passe doucement vers les nouvelles technologies, c’est pourquoi elle s’offre un petit coup de jeune en se donnant une nouvelle maquette, et une numérotation qui repart au ainsi qu'un nouveau nom : Zapping Génération dont 5 titres sont au catalogue. Depuis le la série est scénarisée par Laurent Noblet et Jean-Luc Garréra. 1991 est également l'année où Serge Ernst commence à co-organiser la Fête de la BD d'Éauze qui a lieu tous les premiers dimanches du mois d'août. Il acquiert la nationalité française le et bénéficie de la double nationalité (belge et française) depuis le . En 2011, il crée avec Zidrou au scénario la série Boule à zéro aux Éditions Bamboo pour laquelle ils recevront plusieurs récompenses. En 2012, il crée l'association 2000 BD afin de pouvoir offrir des BD à tous les enfants malades du cancer ou de leucémie hospitalisés en France, Belgique, Suisse, Espagne, Luxembourg, USA, Honduras et Pérou. Les bulletins de l'association 2000 BD sont archivés sur cette page. Publications Clin d'œil, 9 tomes, Le Lombard William Lapoire, 4 tomes, Le Lombard Les Zappeurs, 12 tomes + 1 hors-série, Dupuis Zapping Génération, 5 tomes, Dupuis Boule à zéro, scénario de Zidrou, 9 tomes, éditions Bamboo Auprès de mon arbre, Arbre et Paysage 32 Récompenses 1977 : Prix Saint-Michel de l'espoir pour Clin d'œil 1983 : Prix Saint-Michel du meilleur auteur humoristique pour l'ensemble de son œuvre Serge Ernst et Zidrou ont reçu plusieurs récompenses pour la série Boule à zéro : Album classé parmi les 20 BD indispensables de l'été 2012, sélectionnés à partir de 2476 titres () Prix du Conseil Général au Festival BD de Blois () Prix Échappée Lecture Jeunesse du Conseil Général de la Nièvre () Prix Livrentête Catégorie Juniors de l'Union Nationale Culture et Bibliothèques Pour Tous () Prix du livre Jeunesse du Festival BD de Cherbourg () Lauréat de la du Prix des Lecteurs de Sablé-sur-Sarthe () Prix « Jeunesse » du Festival BD de Chambéry () Prix du Musée de l’Alta Rocca au Festival BD d’Ajaccio () Prix littéraire jeunesse égalité fille garçon du Conseil Municipal des Enfants de la ville de Toulouse 2013 Prix Jeunesse du Festival BD de Puteaux - Nomination avec Boule à Zéro'' pour le prix jeunesse d'Angoulême Annexes Bibliographie . Liens externes Dessinateur belge de bande dessinée Collaborateur de Spirou Collaborateur belge de Spirou Naissance en février 1954 Naissance dans la province de Liège
Niederwallmenach
Niederwallmenach est une municipalité du Verbandsgemeinde Nastätten, dans l'arrondissement de Rhin-Lahn, en Rhénanie-Palatinat, dans l'ouest de l'Allemagne. Références Site de la municipalité de Niederwallmenach Commune en Rhénanie-Palatinat
8tv
8tv est le nom usuel de plusieurs chaînes de télévision : en , 8TV (Chine), chaîne chinoise 宽带卫星网络电视.电影] ; en (en ), 8TV (Catalogne), chaîne catalane aux , Wood TV (dans le Michigan), WISH-TV (à Indianapolis), News Channel 8 ; en , 8TV.
Julio Rodas
Julio Alberto Rodas Hurtarte (né le au Guatemala) est un footballeur international guatémaltèque, qui jouait au poste d'attaquant. Son frère, Jorge, est également footballeur. Biographie Carrière en club Carrière en sélection Avec l'équipe du Guatemala, il joue 51 matchs (pour 10 buts inscrits) entre 1988 et 2000. Il figure notamment dans le groupe des sélectionnés lors des Gold Cup de 1991, de 1996 et de 2000. Il participe également aux JO de 1988. Lors du tournoi olympique, il joue trois matchs : contre l'Italie, l'Irak et la Zambie. Il joue enfin 13 matchs comptant pour les éliminatoires des coupes du monde 1990, 1998 et 2002. Palmarès Champion du Guatemala en 1989, 1992 et 1994 avec le Deportivo Municipal Champion du Guatemala en 1997, 1998, 1999, 1999 (A) et 2001 (C) avec le Deportivo Comunicaciones Champion du Salvador en 1996 avec le Deportivo FAS Notes et références Liens externes Naissance au Guatemala Naissance en décembre 1966 Footballeur international guatémaltèque Footballeur aux Jeux olympiques d'été de 1988 Joueur du CSD Municipal Joueur du CD FAS Joueur du Comunicaciones FC Joueur de l'Antigua GFC
Faith Domergue
Faith Domergue née à La Nouvelle-Orléans (États-Unis) le , et morte le à Santa Barbara, est une actrice américaine de cinéma et de séries télévisées. Biographie Elle a été une actrice populaire du cinéma de science-fiction dans les années 1950-1960, apparaissant notamment dans Les Survivants de l'infini, Le Monstre vient de la mer (1955) ou encore Voyage sur la planète préhistorique (1965). Faith Domergue a été la compagne de Howard Hughes, mais leur relation prit fin après l'échec du film Vendetta tiré de la nouvelle de Prosper Mérimée Colomba en 1950. Dans le film qui retrace la vie d'Howard Hughes, Aviator, le rôle de Faith Domergue est joué par Kelli Garner. Filmographie Cinéma 1946 : L'Esclave du souvenir (Young Widow) d'Edwin L. Marin : Gerry Taylor 1950 : Where Danger Lives de John Farrow : Margo 1950 : Voyage sans retour de John Farrow : Margo 1950 : Vendetta de Mel Ferrer : Colomba della Rabia 1952 : Duel sans merci (The Duel at Silver Creek) de Don Siegel : Opal Lacy 1953 : L'aventure est à l'ouest (The Great Sioux Uprising) de Lloyd Bacon : Joan Britton 1954 : This Is My Love de Stuart Heisler : Evelyn Myer 1955 : Le Passage de Santa Fé (Santa Fe Passage) de William Witney : Aurelie St Clair 1955 : Timeslip de Ken Hughes : Jill Rabowski 1955 : Les Survivants de l'infini (This Island Earth) de Joseph M. Newman : Ruth Adams 1955 : Le Culte du cobra (Cult of the Cobra) de Francis D. Lyon : Lisa Moya 1955 : Le Monstre vient de la mer (It Came from Beneath the Sea) de Robert Gordon : Professeur Lesleyl Joyce 1956 : Soho quartier dangereux (Soho Incident) de Vernon Sewell : Belle Francesi 1958 : Le ciel brûle (Il cielo brucia), de Giuseppe Masini : Anna 1958 : Escorte pour l'Oregon (Escort West) de Francis D. Lyon : Martha Drury 1965 : Voyage sur la planète préhistorique (Voyage to the Prehistoric Planet) de Curtis Harrington : Marsha Evans Vega 1969 : Perversion Story (Una sull'altra) de Lucio Fulci : Martha 1970 : The Gamblers de Ron Winston : Signora Delle Isola 1971 : Blood Legacy de Carl Monson : Veronica Dean 1974 : Le Manoir aux sept cadavres (The House of Seven Corpses) de Paul Harrison : Gayle Dorian 1974 : So Evil, My Sister de Reginald Le Borg : Millie Hartman Télévision 1956 : (série TV) : Renee Morrell 1957 : Overseas Press Club - Exclusive! (série TV) : Helen Zotos 1959 : Sugarfoot (série TV) : Isabel Starkey 1959 : State Trooper (série TV) : Elaine Kendall / Janice Moore 1959 : Cheyenne (série TV) : Maria Rivera 1959 : Bourbon Street Beat (série TV) : Susan Wood 1959 et 1961 : Intrigues à Hawaï (Hawaiian Eye) (série TV)) : Omori / Rosa Martell 1960 : Colt. 45 (série TV) : Suzanne Tremaine 1960 : Bronco (série TV) : Catalina 1960 : Michael Shayne (série TV) : Kara Voltane 1960 : Rogue for Hire (série TV) : Pilarin 1961 : Lock Up (série TV) : Marianne Kelly 1961 : Tales of Wells Fargo (série TV) : Kitty Thorpe 1961 : The Tall Man (série TV) : Kate Elder 1961 : 77 Sunset Trip (série TV) : Gretchen Jervis 1961 et 1963 : Perry Mason (série TV) : Conception O'Higgins / Cleo Grammas 1961 et 1964 : Bonanza (série TV) : Lee Bolden / Carla Ybarra 1962-1963 : Have Gun - Will Travel (série TV) : Ria / Elena Ybarra 1966 : Combat! (série TV) : Madame Fouchet 1968 : Commando Garrison'' (série TV) : Carla Liens externes Actrice américaine Naissance en juin 1924 Naissance à La Nouvelle-Orléans Décès en avril 1999 Décès à Santa Barbara (Californie) Décès à 74 ans
Club Deportivo San Fernando
Le Club Deportivo San Fernando était un club de football espagnol basé à San Fernando, Cadix. Il disparaît à la fin de la saison 2008-2009, à la suite d'un non-remboursement de dettes. Histoire Le club évolue pendant 10 saisons en Segunda División, de 1954 à 1964. Il obtient son meilleur classement en deuxième division lors de la saison 1957-1958, où il se classe du Groupe I, avec 14 victoires, 8 matchs nuls et 12 défaites. Le nombre de buts inscrit par le club dans cette division s'élève à 426. Le club évolue en Segunda División B pendant 8 saisons : de 1979 à 1983, puis lors de la saison 1994-1995, ensuite de 2000 à 2002, et enfin une dernière fois lors de la saison 2008-2009. Toutes les autres saisons du club sont disputées en Tercera División. Anciens joueurs Andrés Ramírez Lien externe Site officiel du club Club de football disparu en Espagne Club de football en Andalousie Club de football fondé en 1943 Club de football disparu en 2009
A Scena Muda
A Scena Muda est un magazine brésilien sur le cinéma, publié entre et . Historique Apparue en , à l’époque du cinéma muet, c’est la première revue brésilienne spécialisée sur le cinéma, dans ce pays. Cette revue met en avant, notamment, le cinéma américain et les productions d’Hollywood, à la différence d’une revue concurrente, Cinearte , davantage tourné vers les productions brésiliennes. La revue s’arrête en . En 2010, les numéros de cette revue ont été numérisés. Références Voir aussi Sources bibliographiques . . . Sources sur le web . Titre de presse créé en 1921 1921 au Brésil Presse mensuelle en portugais Revue de cinéma Entreprise disparue en 1930 Presse mensuelle au Brésil
1er régiment de cavalerie (États-Unis)
Le de cavalerie des États-Unis est un régiment de l'armée américaine créé en 1833 sous le nom de United States Regiment of Dragoons. À la veille de la guerre civile, la cavalerie de l'Armée régulière comprenait cinq régiments, le de dragons ici présenté (1st Dragoons, en 1836), le Second (1836), tous deux à parements de couleur orange ; un régiment des Mounted Riflemen à distinctive verte, et deux régiments de cavalerie à distinctive jaune, dont le 1st Cavalry Regiment formé en 1855, à ne pas confondre avec l'unité présente. En 1861, les cinq régiments sont regroupés dans la cavalerie des États-Unis et le 1st Dragoons, par ordre d'ancienneté, est renommé 1st Cavalry Regiment (l'ancien 1st Cavalry Regiment devenant quatrième). Membres notables John Buford William J. Hardee Jonathan Mayhew Wainwright IV Jefferson Davis Notes et références Bibliographie . Voir aussi Articles connexes Liens externes 1-1 CAV Association 1st Squadron, 1st U.S. Cavalry "Blackhawks" 2/1 CAV Association Unité ou formation militaire créée en 1833 Régiment de cavalerie de l'United States Army Unité ou formation militaire de la guerre américano-philippine Unité militaire américaine de la Seconde Guerre mondiale Unité ou formation militaire de la guerre de Sécession
Naissance en 950
Cette page dresse une liste de personnalités nées au cours de l'année 950 : 12 juin : Reizei, soixante-troisième empereur du Japon. Abû Bakr Ibn At Tayyib Al Bâqillânî, théologien ash'arite, un juriste malikite, un spécialiste des Usūl al-Dīn et des hadiths. , fille du roi . Bernard de Saxe, duc de Saxe. Maslama al-Mayriti, mathématicien, chimiste et astronome d'Al-Andalus. Masako, princesse et impératrice consort du Japon. , chevalier. Hanokh ben Moshe, rabbin andalou. , comte de Stade. Urabe no Suetake, samouraï de l'époque de Heian au service de Minamoto no Yorimitsu. Wolbodon, prince-évêque de Liège. date incertaine (vers 950) Guidon d'Anderlecht, ou Guy d'Anderlecht, parfois surnommé le pauvre d'Anderlecht, sacristain à la chapelle Notre-Dame de Laeken, marchand, pèlerin et saint. Lambert de Louvain, comte de Louvain et de Bruxelles. Notker l'Allemand, ou Notker Labeo, moine bénédictin de l'abbaye de Saint-Gall, en Suisse. Romuald de Ravenne, dit saint Romuald, moine-ermite, fondateur de l'ordre monastique des camaldules (branche autonome de l'ordre de Saint-Benoît). Ibn Yunus, ou Abû'l-Hasan 'Alî ibn Abi Sa'id Abd ar-Rahman ibn Ahmad ibn Yunus al-Sadafi, mathématicien et astronome arabe, spécialiste des calculs astronomiques grâce à la trigonométrie. Notes et références Liens externes . Crédit d'auteurs
8 avril 1906
Le dimanche est le 98 jour de l'année 1906. Naissances Adolf Schön (mort le ), coureur cycliste allemand Cesare Brandi (mort le ), historien de l'art italien Karl Stern (mort le ), psychothérapeute et neurologue germano-canadien Médard Ferrero (mort le ), accordéoniste et pédagogue français Maurice Raskin (mort le ), résistant belge Raoul Jobin (mort le ), artiste lyrique Raymond Derancy (mort le ), homme politique français Décès Giovanni Beltrame (né le ), missionnaire, explorateur et géographe italien Événements (Hongrie) : les opposants acceptent les dispositions de François-Joseph d'Autriche sur l’armée et forment un gouvernement de coalition dirigé par Sándor Wekerle, qui mène une politique vigoureusement nationaliste et antisocialiste, provoquant l’opposition de toute la gauche. Voir aussi 8 avril et avril 1906
Philippe Rossillon
Philippe Rossillon est un haut fonctionnaire français, né le à Boulogne-Billancourt et décédé le à Cormeilles-en-Parisis, qui s'est fait connaître pour son combat en faveur de la francophonie et des cultures latines. Il a également été maire de la commune de Beynac-et-Cazenac, en Périgord, de 1965 à 1984. Il a épousé Véronique Seydoux Fornier de Clausonne, fille du géophysicien René Seydoux Fornier de Clausonne et de son épouse Geneviève Schlumberger, héritière de la dynastie industrielle et banquière protestante Schlumberger. Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'École nationale d'administration (promotion Albert-Thomas, 1953-1955), Philippe Rossillon a milité au sein du cercle Patrie et Progrès, qu'il avait cofondé et qui regroupait des gaullistes de gauche favorables à l'Algérie française. Biographie Haut fonctionnaire Après l'indépendance de l'Algérie, Rossillon s'est intéressé à la condition des communautés francophones minoritaires du Canada. Durant les années 1964 à 1968, Rossillon visite le Québec, le Nouveau-Brunswick et le Manitoba à plusieurs reprises pour marquer l'appui de la France à plusieurs institutions culturelles. Il distribue régulièrement des dons en argent et en nature à des institutions culturelles francophones. De 1966 à 1978, il est rapporteur général du Haut Comité de la langue française (aujourd'hui connu sous le nom de Délégation générale de la langue française). Durant les années 1960 et 1970, il occupera différentes fonctions au sein des ministères de la Coopération et du Développement ainsi qu'au ministère des Affaires étrangères. En compagnie du parlementaire gaulliste Xavier Deniau et des diplomates Bernard Dorin et Jean-Daniel Jurgensen, Rossillon influence l'élaboration d'une politique française sympathique aux ambitions nationales du Québec, symbolisée de manière spectaculaire dans un discours du général de Gaulle, sur le parvis de l'Hôtel de ville de Montréal, le . L'Affaire Rossillon Rossillon devint un sujet de polémique au Canada, en septembre 1968. Le premier ministre canadien Pierre-Elliott Trudeau le déclare persona non grata dans un discours à la Chambre des communes d'Ottawa. Disant s'appuyer sur un rapport d'enquête de la Gendarmerie royale du Canada, le premier ministre canadien accuse le fonctionnaire français d'être « un agent plus ou moins secret » de la France, agissant d'une manière « clandestine et subreptice ». Accusation qui sera démentie par Rossillon et plusieurs de ses amis québécois qui affirment plutôt que Rossillon avait pour mission d'apporter son aide aux institutions culturelles francophones canadiennes. L'Acadie Philippe Rossillon fut également l'organisateur, à son initiative, de la visite de quatre représentants acadiens à Paris en , Gilbert Finn, Adélard Savoie, Richard Savoie et Euclide Daigle, couronnée par une rencontre avec le général de Gaulle. Militant de la francophonie Au cours des années suivantes, Rossillon fonde des associations comme Les Amitiés Acadiennes et devient secrétaire général de l'Union latine en 1983, une organisation intergouvernementale regroupant 33 pays de culture latine. Libéré de sa réserve de fonctionnaire, Rossillon ne cachera pas ses sympathies pour la cause de la souveraineté du Québec et accueillait régulièrement des personnalités associées à ce mouvement politique, dont Bernard Landry, Louise Beaudoin, Yves Michaud et Guy Bouthillier. De juin 1993 à 1997 il préside l'association Avenir de la langue française. Un prix littéraire, le Prix Philippe-Rossillon a été décerné par l'organisme France-Québec entre 1998 et 2005. Bibliographie Survivre à de Gaulle, Paris, Plon, 1959, 174 pages (avec Jacques Gagliardi). De Gaulle et les patries, Paris, Sedimo, 1965, 168 pages (sous le pseudonyme Aldebaran). Ouvrages réalisés sous sa direction Philippe Rossillon (dir.), Atlas de la langue française : histoire, géographie, statistiques., Paris, Bordas, 1995. 127 p. Philippe Rossillon (dir.), Un milliard de Latins en l'an 2000 : étude de démographie linguistique sur la situation présente et l'avenir des langues latines, Paris, L'Harmattan, Union latine, 1983, 359 p. Honneurs 1994 - Ordre des francophones d'Amérique Notes et références Voir aussi Articles connexes Prix Philippe-Rossillon Charles de Gaulle Liens externes http://www.avenir-langue-francaise.fr/news.php?pg=900&lng=fr http://www.francophonie.org/Colloque-Phillippe-Rossillon.html Diplomate français Naissance en août 1931 Décès en septembre 1997 Élève de l'École nationale d'administration (France) Haut fonctionnaire français Naissance à Boulogne-Billancourt Décès à 66 ans Décès dans le Val-d'Oise
Lauréat Vallière
Lauréat Vallière (1888-1973) est un sculpteur ornemental québécois . Biographie Né à Saint-Romuald (aujourd'hui Lévis), il fut l'élève du sculpteur Ferdinand Villeneuve. Lauréat Vallière vit son œuvre exportée au Québec, en Ontario et aux États-Unis. Préférant le bois, il n’hésita pas à sculpter la pierre pour réaliser des mobiliers et des statues pour plusieurs églises québécoises. Une bibliothèque porte son nom à Lévis. Musées et collections publiques Église Saint-Dominique Église de la Sainte-Famille de l'île d'Orléans Sculptures des niches de la façade Musée de la civilisation Musée des religions du monde Musée national des beaux-arts du Québec Les Sœurs du Bon-Pasteur de Québec The Winnipeg Art Gallery Références Liens externes Sculpteur québécois Naissance en 1888 Décès en 1973 Naissance au Québec
Émile Le Bot
Émile Le Bot, né le à Nantes et mort le à Varades, est un architecte français. Il est l’auteur des plans de plusieurs villas balnéaires de La Baule et de maisons à Nantes. Biographie Émile Gustave Le Bot naît en 1879, fils d'Henri Benjamin Le Bot, négociant, et de Louise Anne Eudoxie Lelièvre, son épouse, rentière. Architecte, il s’associe à Ferdinand Ménard de 1905 à 1914, partageant un bureau à Nantes (6, place Royale) et à La Baule (villa Aziyadé). Ensemble, ils réalisent les plans de nombreuses villas balnéaires bauloises, dont la villa Massabielle sur le front de mer et Grégoria (1905). De nombreuses autres projets de La Baule et de Nantes portent la signature de leur association, telles : Il est également l'auteur de la villa Jeannette à Nantes et il participe avec Ménard à la décoration intérieure des salons Mauduit dans cette même ville. Avec Ferdinand Ménard encore, il construit le commerce Coiffure Laurent vers 1905 au Pouliguen. Il rénove l’ancienne usine de caoutchouc Léfébure, Legrand et Cie à Saint-Quentin, avec Henry Brassard-Mariage, et l’ancien tissage de guipure Sébastien dans la même ville. Il dessine en outre avec Ferdinand Ménard les plans de la cité ouvrière du Bois à Noyant-la-Gravoyère, des cités ouvrières de Brèges et de Charmont à Nyoiseau, de la cité ouvrière dite cité de Baugé ou cité des Mines à Segré. Ensemble, ils conçoivent la salle des fêtes du Croisic en 1910. Il meurt en 1952 à Varades. Voir aussi Bibliographie Articles connexes Liste de bâtiments et édifices remarquables de La Baule-Escoublac Urbanisme à Nantes Liens externes Notes et références Notes Références Architecte français du XXe siècle Naissance en février 1879 Naissance à Nantes Décès en novembre 1952 Décès dans la Loire-Atlantique Décès à 73 ans Architecte lié à La Baule-Escoublac Architecte lié au Croisic Architecte lié au Pouliguen Architecte lié à Nantes
William Rhoads
William « Will » Rhoads est un sauteur à ski américain, né le à Concord. Biographie Il est pensionnaire du club de Park City. Participant à des compétitions FIS depuis l'été 2010, il prend part à quatre éditions des Championnats du monde junior entre 2012 et 2015. Il effectue ses premiers sauts dans la Coupe du monde en fin d'année 2014 à Klingenthal. Quelques semaines plus tard, il est notamment deuxième de l'épreuve de Coupe continentale à Sapporo, pour son premier podium dans la compétition. Il participe à ses premiers championnats du monde en 2015, où il est disqualifié sur le petit tremplin et termine septième par équipes. Il revient aux Championnats du monde deux ans plus tard à Lahti, pour se classer au grand tremplin notamment. En 2015 et 2016, il remporte un total de trois titres de champion des États-Unis. En fin d'année 2017, il enregistre ses premiers points pour la Coupe du monde, grâce à une place à Nijni Taguil. En 2018, il est sélectionné pour ses premiers jeux olympiques à Pyeongchang, se classant au petit tremplin, puis au grand tremplin et par équipes. Il prend sa retraite sportive à l'issue de cette saison. Palmarès Jeux olympiques Championnats du monde Coupe du monde Meilleur classement général : en 2018. Meilleur résultat individuel : . Classements en Coupe du monde Coupe continentale 1 podium. Références Liens externes Naissance en juin 1995 Naissance au New Hampshire Sauteur à ski américain Sauteur à ski aux Jeux olympiques d'hiver de 2018
Louis-Jacques-Marie Bizeul
Louis-Jacques-Marie Bizeul, dit Bizeul (de Blain) (parfois orthographié Biseul ou Biseuil), né et mort à Blain ( - ) est un historien, archéologue et érudit français. Il consacre l'essentiel de ses recherches à l'histoire ancienne (en particulier celto-romaine) de la Bretagne qu'il a renouvelée par sa démarche critique des sources documentaires et par ses méthodes d'investigation "sur le terrain". Biographie Son père, Jacques Bizeul, cumule les fonctions de notaire royal et d'archiviste de la maison de Rohan. En 1792, il est témoin, à l'âge de huit ans, de la destruction du chartrier de cette maison lors de l'incendie et du pillage du château de Blain et il en est durablement marqué. Après des études à l'École centrale de Nantes où il est « premier lauréat du cours des Belles-Lettres » en 1802 puis une licence en droit, il est reçu avocat en 1809. Il reprend alors la charge notariale de son père, de 1810 à 1835. Adjoint au maire, puis maire de Blain de 1813 à 1830, il est durant dix ans (1851-1861) conseiller général de la Loire-Inférieure. Il est membre actif de multiples sociétés savantes, bretonnes ou nationales. Cofondateur de l'Association bretonne (dissoute par décret impérial en 1859), président de la Société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Atlantique (dite alors Société archéologique de Nantes), correspondant du Ministère pour les travaux historiques, il collabore activement aux travaux de la Société des antiquaires de France. Il est médaillé de la Société française pour la conservation des monuments historiques et de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Il meurt d'une attaque d'apoplexie, à l'âge de 75 ans. Famille Louis Bizeul est le fils de Jacques Bizeul né et décédé à Blain 27 décembre 1749- 20 janvier 1813 et de Marie Gautier née et décédée à Blain 2 juin 1749 - 30 novembre 1843. Sa sœur Marie, née à Fay le 17 avril 1778 et décédée à Blain le 16 février 1864,épousa à Nantes 15 janvier 1797 Pierre Gergaud, marchand épicier. Pierre Gergaud est décédé à Blain le 9 mars 1842, à l'âge de 70 ans. Il épousa Léonice Hérault à Nantes le 30 aout 1808. Léonice Hérault est née à Nantes paroisse Saint-Denis le 19 février 1781. Louis Bizeul indique dans son journal : "1809 : "Ma femme a reçu son amie d'enfance Clémentine Coustard de Massy, camarade de pension de ma soeur. Son père député de Nantes fut guillotiné comme fédéraliste en 1793. "Léonice Hérault est la fille de Pierre Hérault, notaire à Nantes et de Louise Ricard. Elles est née à Nantes au Bourg Fumé et a perdu sa mère Louise Ricard, à l'âge de 2 ans le 7 août 1783. Les Ricard sont une famille de capitaines de navires installés à Nantes et à Paimboeuf. De son union avec Léonice Hérault sont nés : Louis, né le 22 mai 1809 à Blain, notaire. Il est décédé le 18 avril 1844 à Grandchamps-des-Fontaines à Curette sur la route de Rennes devant la métairie du Chemin Nantais, écrasé sous la berline de Nantes à Blain qui a versé dans la descente. Le journal L’Hermine du 12 avril 1844 restitue l'accident : "La voiture de Blain a versé dans la descente de  Curette sur la route de Rennes. Tous  les voyageurs ont été plus ou moins blessés mais le plus grand malheur à déplorer est la mort de Mr Louis Bizeul fils, qui , placé sur l'impériale et, voyant le danger imminent,  voulut sauter à terre, mais il le fit si malheureusement que la voiture, dans sa chute , tomba sur lui et l'écrasa de son poids. Il rentrait à Blain et venait d' Orvault où il avait conclut le matin l'acquisition d'une étude de notaire." Louis Bizeul, père, écrit dans son journal "1844, j'ai perdu dans un accident terrible, mon fils aîné Louis Bizeul qui dirigeait notre étude notariale depuis bientôt dix ans" Sévère, né le 7 juin 1811 à Blain, docteur en médecine, 10 rue de Briord à Nantes et décédé le 10 mars 1878. Il a épousé en 1844, Honorine Dureau fille d'un capitaine de navire. Son petit-fils Jacques Bizeul 1882-1925 fut un directeur de la photographie du cinéma français Perrine Léonice, née à Blain le 28 janvier 1817. Elle y décédera à 16 ans le 22 avril 1833. Raymond, né le 11 mars 1819 à Blain, notaire et juge paix à la Chapelle-sur-Erdre. Il épousa Emilie Jeffredo à Blain le 18 janvier 1847. Méthode historique S'inspirant de la méthode de son contemporain Arcisse de Caumont (qui s'est attaché à l'histoire et à l'architecture normande tout en développant un champ de recherche très vaste), il étudie la littérature depuis les auteurs latins, afin de reconstituer la géographie et l'histoire ancienne de la Bretagne en la débarrassant des fables, légendes et traditions. En parallèle à ces travaux d'archiviste, il mène, en solitaire, des investigations archéologiques directement sur le terrain en sillonnant à pied la Bretagne, souvent loin des sites qui monopolisent alors l'attention de ses jeunes collègues antiquaires. Il est l'un des premiers à identifier la ville de Carhaix (Finistère) comme étant la capitale des Osismes (la Vorgium de la Table de Peutinger) et Corseul (Côtes d'Armor) en tant que capitale des Curiosolites (ou Coriosolites). Son étude la plus fouillée porte sur les Nannètes (ou Namnètes). Une part importante de son œuvre concerne la découverte de la structure en réseau des voies romaines armoricaines, autour de Vannes, Corseul, Rennes, Blain, Nantes et surtout Carhaix à une époque où la notion même de présence romaine en Bretagne était une question très controversée, voire polémique : C'était vers 1840, M. de Fréminville faisait en ce temps-là des livres où il niait intrépidement l'occupation de notre péninsule par les Romains. Cet étrange paradoxe excita sans doute encore l'ardeur de M. Bizeul, qui se vit bientôt en mesure d'en démontrer la fausseté dans son mémoire sur les Voies romaines du Morbihan'' (...) Il conservera l'honneur de nous avoir le premier révélé toute l'importance de l'occupation romaine dans notre péninsule. Jovial, bon vivant et d'une énergie débordante jusqu'à sa mort brutale, il est un auteur prolifique, d'un style direct et parfois mordant, publiant notes et mémoires dans de multiples périodiques édités par les sociétés savantes. Son approche des questions historiques a directement inspiré des chercheurs tels Joachim Gaulthier du Mottay (1810-1883), pour les Côtes d'Armor, ou le chartiste Léon Maître (1840-1926), pour la Loire-Atlantique. Œuvre Sur les voies romaines . . . . . . . . . . . . Sur les Celtes armoricains . . . . . . . Autres études historiques . . Autres contributions . Notes et références Annexes Sources et bibliographie . . . Liens externes Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest : Ce site publie un grand nombre d'articles universitaires consacrés aux recherches historiques sur cette région. Antiquaire (sens ancien) Historien français du XIXe siècle Archéologue français Historien de la Bretagne Personnalité bretonne du XIXe siècle Naissance en septembre 1785 Décès en mars 1861 Décès à 75 ans Château de Brest Conseiller général de la Loire-Atlantique Naissance à Blain Décès à Blain Maire de la Loire-Atlantique
Iatan (Missouri)
Iatan est un village du comté de Platte, dans le Missouri, aux États-Unis. Situé au nord-ouest du comté, il est incorporé en 1973. Démographie Lors du recensement de 2010, le village comptait une population de . Elle est estimée, en 2016, à . Références Voir aussi Article connexe Missouri Liens externes . Source de la traduction Localité dans le comté de Platte (Missouri) Village au Missouri
Rescue Me
Cinéma et télévision est un téléfilm américano-canadien réalisé par Jubal Harshaw en 1988. est un film américain réalisé par Arthur Allan Seidelman en 1992. est une série télévisée britannique créée en 2002. est le titre original de la série télévisée américaine Rescue Me : Les Héros du 11 septembre, créée par Denis Leary et Peter Tolan en 2004. Musique est une chanson de Fontella Bass présente sur l'album The New Look sorti en 1965. est une chanson de Diana Ross présente sur l'album Swept Away sorti en 1984. est une chanson de The Alarm présente sur l'album Eye of the Hurricane sorti en 1987. est une chanson de Madonna présente sur l'album The Immaculate Collection sorti en 1991. est une chanson de Freak of Nature présente sur l'album Freak of Nature sorti en 1993. est une chanson de Dannii Minogue présente sur l'album EuroGroove – The Best Of sorti en 1995. est une chanson de Zebrahead présente sur l'album MFZB sorti en 2003. est une chanson de Tokio Hotel présente sur l'album Scream sorti en 2007.
Pierre Le Lectier
Pierre Le Lectier est un horticulteur français du . Biographie Pierre Le Lectier, décédé le , inhumé paroisse de Saint-Pierre Empont, fut procureur du roi Louis XIII à Orléans. À partir de 1598, il cultive une collection d’arbres fruitiers dans des pépinières situées entre la Loire et le Loiret, l’actuel quartier de Saint-Marceau, comprenant : 258 poiriers, 69 pommiers, 72 pruniers, 27 pêchers, 12 cerisiers, 10 figuiers, 12 orangers, 8 autres arbres à fruits, soit un total de d’arbres fruitiers. Dès 1628, il fut à l'origine du premier catalogue de pépinières : le Catalogue des arbres cultivez dans le verger. Rédigé sous forme de liste, il servait de méthode d'échange de variétés d'arbres fruitiers. Le véritable catalogue de pépinières n'est apparu qu'en 1724, soit presque après celui de Le Lectier. Une variété de poire, baptisée « Le Lectier », lui fut dédiée. Notes et références Horticulteur français Pomologue Décès en septembre 1636
Palais de la Méditerranée
Le Hyatt Regency Nice Palais de la Méditerranée, couramment appelé Palais de la Méditerranée est un luxueux complexe hôtelier ainsi qu'un casino, sis aux numéros 13 et 15 de la promenade des Anglais à Nice, dans le département français des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il est la propriété de Constellation Hotels Holding et est exploité par la chaîne internationale d'hôtels Hyatt Hotels. Le casino est quant à lui géré par le Groupe Partouche. Sa façade principale sur la promenade des Anglais et la façade en retour sur la rue du Congrès ont été classées au titre des monuments historiques par arrêté du . Les façades de l'édifice ont reçu le label « Patrimoine du ». Historique Construction et inauguration du casino Après la Première Guerre mondiale, la riche clientèle hivernante est de retour, les hôtels collinaires tombent en désuétude au profit des nouveaux palaces installés le long du bord de mer. La vogue est aux bains de mer et aux jeux de hasard. Durant ces Années folles, Nice compte déjà deux grands établissements de loisirs : la Jetée-Promenade et le casino municipal. En 1920, dans l'esprit des décideurs économiques, un troisième « Palais des Fêtes » s'impose pour fidéliser la clientèle. Le projet prend forme grâce au financier Frank Jay Gould, et à l'expérience de l'hôtelier Joseph Aletti et du casinotier Edouard Baudoin qui ont la volonté d’édifier le casino le plus beau du monde. Après concours, sa construction est confiée au cabinet d'architectes Dalmas Père et fils. Le programme est d'envergure. Trente millions de francs sont nécessaires à sa construction et à son aménagement. Le chantier, qui s'étalera de 1927 à 1928, fournit du travail à 350 ouvriers. Le plan utilisé rappelle celui de la façade de l'Opéra de Paris. Le résultat est impressionnant : l'usage du béton armé permet des élévations et des portées jamais égalées jusque-là. Les façades et sa décoration intérieure sont entièrement Art déco (le hall d'entrée, l'escalier imposant en marbre blanc, les énormes baies vitrées en vitraux, les bois précieux et les lustres en cristal). La façade sud est décorée de figures féminines et de chevaux marins sculptés par Antoine Sartorio. Le soir, les façades éclairées par des projecteurs, donnent au casino « l’effet d’un véritable palais des Mille et Une Nuits ». La pleine exploitation du palais s’effectue en deux temps. Le , une première inauguration a lieu avec l'ouverture du théâtre et du restaurant, puis une deuxième, deux semaines plus tard, avec l'inauguration des salles de boule et de baccara. Ces deux soirées inaugurales sont saluées par la presse comme l’événement majeur de la saison touristique. Difficultés financières, affaire Agnès Le Roux et démolition En 1934, le bâtiment est modernisé, et perd son caractère Art déco à partir de la Seconde Guerre mondiale. Deux familles niçoises détiennent 50% des parts du casino, et l'autre partie du « PM » appartient Henri Le Roux, et à partir de son décès en 1967, à la famille Le Roux, à savoir Renée Le Roux (née Bousquet le 22 décembre 1922, décédée le 6 juin 2016, et veuve depuis 1967 d'Henri Le Roux, riche homme d'affaires né en 1899) et ses quatre enfants, Patricia, Catherine, Jean-Charles et Agnès, propriétaires en indivision. À la suite d'une gestion hasardeuse, de difficultés financières et de l'affaire Agnès Le Roux, la société d'exploitation est mise en liquidation judiciaire en 1978. Il fut par la suite racheté par des investisseurs qui souhaitaient le raser. C'est ainsi qu'en 1981, le décor et le mobilier du palais sont vendus aux enchères ainsi que ses fameux vitraux. À l'exception de deux de ses façades, le casino est entièrement démoli en mai 1990. Sensible aux arguments des écrivains Michel Butor et Max Gallo, mobilisés avec diverses associations de défense, Jack Lang, alors ministre, avait décidé du classement de la façade Art déco in extremis. L'hôtel et casino Palais de la Méditerranée En 2001, la Société hôtelière du palais de la Méditerranée et la Société du Louvre investissent 120 millions d'euros pour sa reconstruction, sur incitation de l'homme d'affaires Jean-Frantz Taittinger. Cependant, les droits à construire tombent mi 2001, c'est pourquoi les banques contactent Françoise Mahiou afin de reprendre les études d'ingénierie et les travaux nécessaires à l'existence de ce nouveau projet : Palace plus Casino . Fin 2002, le Groupe Partouche obtient la gestion du futur casino du Palais. Pour sa réouverture, le , le Palais de la Méditerranée intègre le groupe Concorde Hotels & Resorts (qui sera racheté en 2005 par Starwood Capital Group). Désormais, c'est un complexe hôtelier de luxe avec restaurants, solarium, piscines et vue panoramique ainsi qu'un casino. Il dispose également d'une salle de spectacle. En , la presse annonce que l'hôtel va être cédé, en plus du Martinez à Cannes, de l'hôtel du Louvre et du Concorde Lafayette, à des investisseurs du Qatar. Cette vente est annoncée le . L'hôtel est désormais détenu par Constellation Hotels Holding, une société de gestion basée au Luxembourg et contrôlée par des capitaux qatariens. Dans le même temps, la chaîne hôtelière américaine Hyatt est choisie comme exploitant. L'hôtel prend peu après le nom de Hyatt Regency Nice Palais de la Méditerranée. Caractéristiques Hôtel À la suite de son inauguration en 2004, l'hôtel, géré et exploité par le groupe hôtelier multinational américain Hyatt Hotels, dispose de 187 chambres dont 9 suites décorées par Sybille de Margerie. Il comprend un espace détente restauration dénommé « Le  » et constitué d'un restaurant de cuisine méditerranéenne, un bar aux influences indiennes, ainsi qu'une piscine intérieur-extérieur chauffée toute l'année. L’établissement dispose également de d’espaces de réception, répartis en seize salles de réunion. L'hôtel a officiellement obtenu sa cinquième étoile le . Casino Ouvert 7 jours sur 7, le casino du Palais de la Méditerranée, géré par le Groupe Partouche, comprend 188 machines à sous, 2 tables de roulette anglais, 3 tables de Black Jack, 2 tables d'Ultimate Poker, 28 postes de roulette électronique et 7 postes de Black Jack électronique. Ainsi que plusieurs espaces de réception et deux restaurants dénommés « Le Prom' » et « Le Bar ». Il propose également une salle de spectacle de plus de 1 000 places assises où se produisent les chanteurs et comiques du moment. Notes et références Voir aussi Bibliographie Nadine Bovis-Aimar, Le Palais de la Méditerranée, un défi des Années folles, 4-13, Nice Historique, Nice, année 1993, 51 Texte Articles connexes Liste des hôtels classés cinq étoiles en France Liste des monuments historiques de Nice Route du bord de mer (Alpes-Maritimes) Liste des édifices labellisés « Patrimoine du XXe siècle » des Alpes-Maritimes Liens externes Ministère de la Culture - PACA - Label Patrimoine du XX siècle : Palais de la Méditerranée Hôtel à Nice Monument historique à Nice Monument historique classé en 1989 Méditerranée Salle de spectacle à Nice Bâtiment Art déco Architecture Art déco à Nice Édifice labellisé « Patrimoine du XXe siècle » à Nice Promenade des Anglais Hyatt Hotels Corporation
Joseph Fesch
Joseph Fesch, né à Ajaccio le et mort à Rome le , est un ecclésiastique français, archevêque de Lyon de 1802 à 1839. Il était l'oncle de Napoléon Bonaparte. Biographie Famille Il est le fils de François Fesch, officier bâlois du régiment suisse de Boccard, un régiment au service de la France envoyé secourir la république de Gênes. Après s'être converti au catholicisme, celui-ci épouse Angèle-Marie Pietrasanta, veuve de Jean-Jérome Ramolino. De ce précédent mariage, elle avait eu une fille, Maria Letizia Ramolino, future Lætitia Bonaparte et mère de Napoléon. Joseph Fesch avait 13 ans de moins que sa demi-sœur et 6 ans de plus que son neveu. Dans son enfance, Joseph partagera les jeux et les études des enfants de Letizia, les maisons Fesch et Bonaparte se faisaient face dans l'étroite rue Malerba à Ajaccio. Dans les ordres Après des études chez les Jésuites à Ajaccio, il obtient, grâce à l'archidiacre Lucien Bonaparte et aux États de Corse, une bourse royale pour entrer au Séminaire d'Aix-en-Provence de 1781 à 1786. Il entre ainsi dans les ordres et est ordonné prêtre à la fin de 1785 à Aix par l'évêque de Vence. Au moment où éclata la Révolution, il était archidiacre (ayant récupéré la fonction de Lucien Bonaparte) et prévôt du chapitre d'Ajaccio, une des positions du clergé les plus importantes de la ville. Il est favorable aux idées nouvelles, devient membre du club des Amis de la Constitution et prête le serment constitutionnel. En 1791, il devient grand vicaire de l'évêque constitutionnel d'Ajaccio. En 1793, Joseph Fesch, avec la famille Bonaparte, fuit les partisans de Pascal Paoli et se réfugie en Provence, près de Toulon à La Valette. Sous la Terreur, ayant abandonné l'habit, il devient d'abord garde-magasin d'une division de l'armée des Alpes avant de se voir confier par son neveu Napoléon Bonaparte la charge, en 1795, de commis aux marchés de fournitures pour l'armée d'Italie. Durant cette campagne, il commence une collection de tableaux appelée à devenir l'une des plus riches de France voire d'Europe. Il réintègre l'Église en 1800 et en 1802, son neveu Napoléon le nomme au diocèse de Lyon, réunissant les départements du Rhône, de la Loire et de l'Ain. Archevêque Il devint alors archevêque de Lyon le , et primat des Gaules à la tête de l'Église de France. Le cardinal Fesch séjournera assez peu à Lyon, moins de trois ans en douze ans d’épiscopat. À son arrivée, en , il affronte les mêmes difficultés que son prédécesseur : clergé décimé, dispersé, divisé, et biens saisis. Il choisit habilement trois vicaires généraux : deux non-jureurs, son ami Gaspard-André Jauffret comme vicaire général qui, quelques années plus tard, deviendra évêque de Metz. et Jean-Baptiste Courbon, ancien grand vicaire de ; et un ancien constitutionnel, Renaud, vicaire épiscopal des évêques Adrien Lamourette et Claude Primat. Ils rebâtiront le diocèse dans la foulée du Concordat de 1801 après les tensions et ruptures de la Révolution. L’archevêque se montre ferme pour obtenir la soumission des constitutionnels mais assez discret pour ne pas les humilier. Cherchant à remettre les choses en place, il rend au chapitre primatial une part de ses prérogatives et permet au clergé de porter la soutane ; il obtient de l’administration le retour des processions, et préside celle de la Fête-Dieu en 1803. Il rouvre l’école cléricale Leidrade et le séminaire, installe un corps professoral et près de . En juin 1803, il confirme plus de . Après cette année d’activité apostolique et pastorale, nommé ambassadeur à Rome, J. Fesch quitte Lyon le en laissant des consignes strictes. Cette même année, il devient le premier cardinal de l'Église restaurée ; Bonaparte est personnellement intervenu en sa faveur, écrivant au Pape : En 1804, le cardinal ne fait que passer. Il demeure quelques semaines au printemps 1805 pour accueillir l’empereur en route vers l’Italie, puis le pape en – visite qui lui permet d’établir de manière éclatante le retour du culte et d’asseoir son autorité pastorale. En 1807, il restaure l’office choral du chapitre primatial et entreprend la visite canonique de son diocèse durant quatre mois ; mais la plupart du temps, il est retenu à Paris par sa charge de Grand Aumônier. Il y attache l'abbé Jauffret, et l'abbé Courbon devient alors son principal vicaire général à Lyon, avec qui il reste en lien étroit. Le cardinal prend soin de son diocèse. La Révolution a entraîné une baisse considérable du nombre de prêtres. À son arrivée à Lyon, il évaluait à 240 le manque de pasteurs. Aussi rétablit-il très rapidement le grand séminaire de la place Croix-Paquet et le confie aux Sulpiciens. Il fonde six petits séminaires. Il a aussi le projet d’une école supérieure de sciences religieuses et acquiert, à cette fin, l’ancienne Chartreuse du Lus Saint-Esprit, sur la colline de la Croix-Rousse ; mais il ne pourra mener à terme ce projet qui sera repris en 1825 par l'abbé Pousset avec l'Institution des Chartreux. Partageant la réserve impériale pour la réinstallation d’ordres religieux difficilement contrôlables, il encourage cependant la réinstallation de moniales bénédictines de Saint-Pierre-les-Nonnains, et de congrégations vouées à l’éducation, religieuses de Saint-Charles et de Saint-Joseph, ou, en 1804, celle des Frères des écoles chrétiennes, alors réfugiés en Italie. Il encourage une société de prêtres diocésains, la société des Prêtres de Saint-Irénée, qui connaîtra beaucoup d’ampleur après son départ. De à la chute de l’Empire, Joseph Fesch se consacre à la pastorale et réside de nouveau à Lyon ; il parcourt le Beaujolais et le Roannais en visite canonique tandis que la politique religieuse de l'administration se durcit. Les sulpiciens, jugés trop ultramontains, quittent le séminaire ; l’archevêque doit reconstituer un corps professoral. Puis l’enseignement est interdit dans les petits séminaires et les garçons doivent aller au lycée ; Joseph Fesch répartit alors les enfants dans des familles de confiance. Pendant la campagne de France, il se réfugie à Pradines auprès de moniales bénédictines. Il quitte le diocèse le à l’annonce de l’avancée des troupes autrichiennes et laisse des pouvoirs étendus à son vicaire général Courbon. Puis il gagne Rome où il s’établit, lui refusant l'administration de son diocèse. Fesch refusera jusqu’à sa mort le de se démettre de son siège lyonnais. En 1822, le pape redimensionna le diocèse de Lyon au niveau des départements du Rhône et de la Loire, en détachant le département de l'Ain pour rétablir l'évêché de Belley. En dépit de ses déplacements et de ses missions romaines, soucieux de son diocèse auquel il resta fort attaché jusqu’à la fin de sa vie, Joseph Fesch le dirigea réellement, contrairement à nombre d’évêques d’Ancien Régime consacrant plus de temps à la Cour qu’à leur diocèse. Diplomate Pour obtenir la reconnaissance de l'Empire par le pape, Napoléon, alors Premier Consul, envoie son oncle comme ambassadeur à la cour de Rome, où il le charge de négocier la venue de à Paris pour le sacre. Le secrétaire particulier du cardinal à l'ambassade est Chateaubriand. La veille de la cérémonie du sacre, quand Joséphine avoue au pape qu'elle et Bonaparte ne sont pas unis religieusement, c'est encore Fesch qui est chargé de donner aux époux une discrète bénédiction nuptiale. Il cumule les décorations : chevalier de l'ordre de l'Éperon d'or par le pape le , grand officier ( puis grand-aigle de la Légion d'honneur le () par le premier Consul, et chevalier de la Toison d'or en par le roi . En 1805, élevé aux dignités de grand aumônier de l'Empire, de comte et de sénateur, ses relations avec son neveu paraissent bonnes. Elles vont se détériorer lors de la crise entre la France et le Saint-Siège. Le cardinal restant fidèle au pape, se trouve en effet dans une situation difficile face à Napoléon, qu'il s'efforce de modérer. En 1806, celui-ci le rappelle de son ambassade à Rome, le soupçonnant de tarder volontairement à obtenir l'adhésion du pape à la guerre contre l'Autriche. La même année Fesch est nommé coadjuteur de l'archi-chancelier de l'Empire d'Allemagne (ancien Électeur de Mayence). En 1807, en remerciement de ses services et en tant que membre de la maison impériale, lui attribue par décret impérial et par lettres patentes le titre de prince de l'Empire () avec le prédicat d'altesse sérénissime. L'enlèvement et la déportation du pape le choquent profondément ; il n'ose protester ouvertement auprès de Napoléon qui le contraint par ailleurs à accepter l'annulation de son premier mariage ; mais il refuse l'archevêché de Paris. Le au palais des Tuileries, Fesch consacre le mariage de Napoléon et de la nouvelle impératrice Marie-Louise. Le , dans la chapelle du château de Fontainebleau, il baptise le troisième fils de Louis Bonaparte et de la Reine Hortense, le futur à la naissance duquel il avait assisté en avril 1808. Les rapports se tendent entre Napoléon et son oncle ; la lettre que fait parvenir Fesch en 1810 au pape lors de son transfert de Savone à Fontainebleau signe leur rupture. Après la naissance du roi de Rome le , Fesch est chargé de baptiser l'héritier de Napoléon lors d'une cérémonie solennelle à la cathédrale Notre-Dame-de-Paris le . Cette même année, en tant que chef de l'Église de France, il préside le concile national avec une certaine indépendance. L'empereur lui retire alors la charge de grand aumônier, le privant d'une partie de ses revenus ; il l'assigne en outre à résidence dans son diocèse de Lyon où il restera jusqu'en 1814. Pourtant le cardinal Fesch n'a cessé d'être loyal envers . Lors des Cent-Jours, l'empereur le nomme pair de France, mais le cardinal ne siégea pas. Après l'abdication et Waterloo, il alla vivre à Rome où il fut accueilli par , sa maison servant de point de rencontre aux Bonaparte en exil. Il passa ses derniers jours dans l'étude des lettres et des arts, sans jamais consentir à se démettre de son archevêché. Amateur d'art Le cardinal Fesch avait recueilli , avec des œuvres remarquables au milieu de quantité de médiocrités, car il achetait souvent des ensembles complets. Fixé à Rome au Palais Falconieri, il y faisait volontiers les honneurs de sa collection, où les reliques des primitifs italiens ne manquaient pas. Il laissa à sa mort d'art et , dont avaient été légués à la Ville d'Ajaccio ; ce legs est à l'origine de la création du musée Fesch. La vente en plusieurs sessions de cette galerie, en 1841 et 1845 entraîna la dispersion de peintures de Nicolas Poussin, Rembrandt, Giorgione, . Cette précédente affirmation est toutefois nettement à nuancer : Dans sa biographie du peintre Jean Gigoux (1895), A. Estignard indique qu'à la vente de 1845 le marquis d'Hertford acquit pour La Danse des Saisons et pour Le Repos de Poussin et mentionne également : un grand paysage de Meindert Hobbema () ; Le Miroir cassé de Jean-Baptiste Greuze () ; deux portraits par Rembrandt () ; Le Charlatan de Karel Dujardin () ; un Lever du soleil dans un port de mer de Claude Lorrain () ; un Retour de chasse de Philips Wouwerman (). Le collectionneur vu par un peintre : La cour du musée est ornée du monument en bronze élevé à la mémoire du prélat en 1856 par Gabriel-Vital Dubray. Notes et références Voir aussi Bibliographie Hervé de la Verrie, Le service iconographique antique du Cardinal Fesch, 2007. De Bonaparte à l'Empereur, Éditions Atlas, D.L., 2004. B. Thévenon, Ed., « Fesch collection, Fesch Joseph », dans Dictionnaire Historique de Lyon, Lyon, Éditions Stéphane Bachès, 2009, pp. 476-477. . Ouvrages anciens Article connexe Musée Fesch Liens externes Spencer Napoleonica Collection sur Newberry Library Les archives des grands officiers (dont le grand aumônier) de la Maison de l’Empereur sous sont conservées aux Archives nationales. Archevêque de Lyon Cardinal français créé au XIXe siècle Cardinal-prêtre de Santa Maria della Vittoria Cardinal-prêtre de San Lorenzo in Lucina Ambassadeur de France près le Saint-Siège Grand aumônier de France Chevalier de l'ordre espagnol de la Toison d'Or (XIXe siècle) Cardinal créé par Pie VII Comte de l'Empire Membre du Sénat conservateur Ambassadeur du Premier Empire Prince de l'Empire Pair de France (Cent-Jours) Collectionneur français d'œuvres d'art Concile de Paris (1811) Grand-croix de la Légion d'honneur Joseph Fesch Personnalité liée à la Corse Personnalité française du XVIIIe siècle Personnalité française du XIXe siècle Personnalité religieuse du Premier Empire Lyon au XIXe siècle Naissance à Ajaccio Naissance en janvier 1763 Décès à Rome Décès en mai 1839 Décès à 76 ans Famille Fesch ou Faesch
(19653) 1999 RD119
est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes de de diamètre découvert en 1999. Description a été découvert le à l'observatoire Magdalena Ridge, situé dans le comté de Socorro, au Nouveau-Mexique (États-Unis), par le projet Lincoln Near-Earth Asteroid Research (LINEAR). Caractéristiques orbitales L'orbite de cet astéroïde est caractérisée par un demi-grand axe de , un périhélie de , une excentricité de 0,11 et une inclinaison de 14,21° par rapport à l'écliptique. Du fait de ces caractéristiques, à savoir un demi-grand axe compris entre 2 et et un périhélie supérieur à , il est classé, selon la , comme objet de la ceinture principale d'astéroïdes. Caractéristiques physiques a une magnitude absolue (H) de 13,5 et un albédo estimé à 0,160, ce qui permet de calculer un diamètre de . Ces résultats ont été obtenus grâce aux observations du Wide-Field Infrared Survey Explorer (WISE), un télescope spatial américain mis en orbite en 2009 et observant l'ensemble du ciel dans l'infrarouge, et publiés en 2011 dans un article présentant les premiers résultats concernant les astéroïdes de la ceinture principale. Voir aussi Articles connexes Liste des planètes mineures (19001-20000) Ceinture d'astéroïdes Références Objet céleste découvert en 1999 Objet céleste nommé par sa désignation provisoire Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par LINEAR Objet céleste découvert à l'observatoire Magdalena Ridge
Discographie des Who
Au cours de ses quarante ans de carrière, le groupe de rock britannique The Who a sorti onze albums studio et de nombreux singles. Albums Studio Live Bandes originales Compilations EP : Ready Steady Who (Reaction) : Tommy (Track) août 1988 : Won't Get Fooled Again (Polydor) — au Royaume-Uni : Wire and Glass (Polydor) Singles Années 1960 Années 1970 Années 1980-2000 The Who Who, The Who, The
Échecs aux Jeux asiatiques de 2006
Cet article traite des épreuves d' échecs aux Jeux asiatiques de 2006. Ces épreuves pendant les jeux asiatiques de 2006 ont eu lieu du 2 au au Al-Dana Indoor Hall, à Doha, au Qatar. Trois épreuves d'échecs figuraient au programme (une féminine, une masculine et une mixte). Les tournois se sont déroulés suivant le système suisse, avec appariement accéléré pour les épreuves féminine et masculine, et suivant le système standard pour l'épreuve mixte Liste des épreuves Tournoi masculin individuel Tournoi féminin individuel Tournoi mixte par équipe Tableau des médailles Tournoi féminin individuel Tournoi masculin individuel Tournoi mixte par équipes Voir aussi Jeux asiatiques Lien externe Les compétitions d'échecs sur le site officiel des Jeux asiatiques Doha 2006 Jeux asiatiques de 2006 Jeux asiatiques de 2006
Kieran Moore
Kieran Moore est un médecin canadien. Depuis le 25 juin 2021, il est médecin hygiéniste en chef de l'Ontario, une province canadienne. Biographie De 2011 à 2021, il occupe le poste d'officier médical de la santé pour la ville de Kingston, le comté de Frontenac et le comté de Lennox et Addington. Le 25 juin 2021, Kieran Moore est nommé médecin hygiéniste en chef de l'Ontario. Notes et références Annexes Articles connexes Theresa Tam, administratrice en chef de l'Agence de la santé publique du Canada Horacio Arruda, médecin hygiéniste en chef du Québec Bonnie Henry, médecin hygiéniste en chef de la Colombie-Britannique Deena Hinshaw, médecin hygiéniste en chef de l'Alberta Howard Njoo, sous-administrateur en chef de l'Agence de la santé publique du Canada Jennifer Russell (médecin), médecin hygiéniste en chef du Nouveau-Brunswick Liens externes Courte biographie sur le site du gouvernement de l'Ontario Date de naissance non renseignée (XXe siècle) Médecin canadien Médecin de santé publique Fonctionnaire canadien Personnalité liée à la pandémie de Covid-19 au Canada
Élections cantonales de 2011 en Corse-du-Sud
Les élections cantonales ont eu lieu les 20 et . Contexte départemental Assemblée départementale sortante Avant les élections, le conseil général de la Corse-du-Sud est présidé par Jean-Jacques Panunzi (UMP). Il comprend 22 conseillers généraux issus des 22 cantons de la Corse-du-Sud. 11 d'entre eux sont renouvelables lors de ces élections. Résultats à l'échelle du département Résultats en nombre de sièges Assemblée départementale à l'issue des élections Résultats par canton Les candidats déclarés officiellement sont placés par ordre alphabétique jusqu'à l'annonce de l'ordre officiel par la préfecture. Canton d'Ajaccio-1 Conseiller Général sortant : Philippe Cortey (DVD) *sortant Canton d'Ajaccio-3 Conseiller Général sortant : Pierre Santoni (UMP) *sortant Canton d'Ajaccio-4 Conseiller Général sortant : Jacques Billard (UMP) *sortant Canton d'Ajaccio-5 Conseiller Général sortant : Pierre Cau (DVD) *sortant Canton de Bastelica Conseiller Général sortant : Paul Pellegrinetti (DVG) *sortant Canton de Bonifacio Conseiller Général sortant : Jean-Baptiste Lantieri (UMP) Canton des Deux-Sevi Conseiller Général sortant : Nicolas Alfonsi (PRG) *sortant Canton de Levie Conseiller Général sortant : Sébastien Rocca Serra (DVD) *sortant Canton d'Olmeto Conseiller Général sortant : José-Pierre Mozziconacci (DVG) *sortant Canton de Porto-Vecchio Conseiller Général sortant : François-Marie Colonna-Césari (DVD) Canton de Zicavo Conseiller Général sortant : Marcel Francisci (UMP) *sortant Notes et références Voir aussi Articles connexes Arrondissements de la Corse-du-Sud Cantons de la Corse-du-Sud Conseil général de la Corse-du-Sud Élections cantonales françaises de 2004 Élections cantonales françaises de 2008 Élections cantonales françaises de 2011 Liste des communes de la Corse-du-Sud Liste des conseillers généraux de la Corse-du-Sud Liens externes Site du Conseil général de la Corse-du-Sud Corse-du-Sud Politique en Corse-du-Sud
Hayles
Hayles est un patronyme porté notamment par : Barry Hayles (né en 1972), footballeur jamaïcain ; Brian Hayles (1931-1978), scénariste britannique ; Robert Hayles (né en 1973), coureur cycliste britannique, spécialiste de la piste. Homonymie de patronyme
Columbus Township
Columbus Township (Illinois) Columbus Township (Missouri)
Biathlon aux Jeux olympiques de 1984
Les épreuves de biathlon aux Jeux olympiques d'hiver de 1984 ont lieu sur le site de Igman - Veliko Polke entre le 11 au . Médailles Tableau des médailles Podiums Résultats 10 km sprint 20 km individuel Relais 4 × 7,5 km Notes et références Liens externes Rapport final publié par le Comité d'organisation des XIV Jeux olympiques d'hiver 1984 à Sarajevo, cf pp 53 à 58 Biathlon at the 1984 Sarajevo Winter Games sur sports-reference.com 1984 Épreuve aux Jeux olympiques d'hiver de 1984 Biathlon Jeux olympiques 1980 Biathlon Jeux olympiques
Los Angeles Free Music Society
La Los Angeles Free Music Society (LAFMS) a été, depuis le début des années 1970, la bannière sous laquelle s'est rangé un vaste collectif de musiciens expérimentaux à Los Angeles, Californie, rassemblés par une esthétique reposant sur leur radicalisme et leur enjouement. Pami les membres prééminents de la société on peut citer Joe Potts, Tom Recchion, Joseph Hammer, John Duncan, Dennis Duck et Rick Potts. Des groupes de musique remarquable issus de ce vivier sont par exemple Le Forte Four, Smegma (basé à Portland au début des années 1980), Solid Eye, et Doo-Dooettes. Leur influence fut immédiatement recueillie par des musiciens de la scène bruitiste japonaise comme Hanatarash et Incapacitants. Un CD rétrospectif de dix titres intitulé The Lowest Form of Music, incluant des enregistrements des années 1970 réalisés sous la bannière de la LAFMS, fut réalisé par la Cortical Foundation et RRRecords. Source Musique bruitiste Musique expérimentale Musique à Los Angeles
Coupe latine de rink hockey 2010
Le Coupe latine de rink hockey 2010 est la de la compétition organisée par le Comité européen de rink hockey. Cette édition a lieu à Coutras, en France du 2 au . L'Espagne remporte pour la dixième fois ce tournoi. Déroulement Les quatre équipes s'affrontent toutes une fois. Classement et résultats |} Sources 2010 Rink hockey 2010 Événement sportif en Gironde Sport en France en avril 2010 Rink hockey en 2010
Breaza
Breaza peut désigner diverses localités de Roumanie. Ville Breaza, dans le județ de Prahova Communes Prahova, dans le județ de Buzău Breaza, dans le județ de Mureș Breaza, dans le județ de Suceava Villages Breaza, dans la commune de Negrilești, județ de Bistrița-Năsăud Breaza, dans la commune de Lisa, județ de Brașov Breaza, dans la commune de Bârgăuani, județ de Neamț
Pristurus insignis
Pristurus insignis est une espèce de geckos de la famille des Sphaerodactylidae. Répartition Cette espèce est endémique de l'île de Socotra au Yémen. Publication originale Blanford, 1881 : Notes on the lizards collected in Socotra by Professor l. Bayley Balfour. Proceedings of the Zoological Society of London, , (texte intégral). Liens externes Notes et références Saurien (nom scientifique) Sphaerodactylidae Faune endémique de Socotra
Joci Pápai
József Pápai, dit Joci Pápai, né le , est un chanteur et guitariste hongrois, appartenant à la minorité rom de Hongrie. Il représente son pays au Concours Eurovision de la chanson 2017 avec la chanson Origo, puis en 2019 avec la chanson Az én apám. Biographie Le contact de Pápai à la musique se fait tôt grâce son plus grand frère, jouant de la guitare dès l'âge de 4 ans et écrivant également des chansons. Il est influencé par la musique des années 1960 et 1970, ainsi que par le rock, la pop, la soul et le R'n'B. Il est découvert par le public en 2005 lorsqu'il participe à la 2 édition de l'émission Megasztár diffusée sur TV2, où il est éliminé lors de l'étape de consolation. Il est alors interviewé par le magazine Blikk puis commence sa carrière en solo. Son premier grand succès est le titre « Ne nézz így rám ». En 2006, il collabore avec le rappeur Majka en interprétant « Nélküled » et « Nekem ez jár », mais leur plus grand succès vient en 2015 avec la chanson « Mikor a test örexik ». Il réalise ensuite une chanson en collaboration avec Caramel et Zével Szabo intitulée « Elrejtett világ ». Sa dernière collaboration où il apparaît avec Majka, est la chanson pop-funk « Senki más ». Le , Pápai est annoncé comme l'un des 30 artistes participant à l'édition de 2017 de la sélection nationale hongroise (A Dal) pour le Concours Eurovision de la chanson 2017, avec la chanson en hongrois Origo. Il atteint la finale et remporte la compétition, ce qui lui permet de participer à la seconde demi-finale de l'Eurovision 2017, le à Kiev, où il atteint la 2ème place. Ce résultat lui permet de disputer la finale dont il finit 8ème. Participant à nouveau lors de A Dal 2019, il est sélectionné le pour représenter son pays une deuxième fois lors du Concours Eurovision de la chanson 2019 à Tel-Aviv en Israël avec sa chanson Az én apám. Il ne rencontre cependant pas le même succès qu'en 2017, terminant douzième de la demi-finale, ce qui est insuffisant pour se qualifier en finale. Discographie Ne nézz így rám Nélküled (avec Majka et Tyson) Rabolj el (2011) Nekem ez jár (2013) (avec Majka, Curtis, et BLR) Mikor a test örexik (2015) (avec Majka) Elrejtett világ (2015) (avec Caramel et Zé Szabó) Senki más (2016) (avec Majka) Origo (2016) Références Voir aussi A Dal 2017 Liens externes Joci Pápai sur Facebook Pápai Joci – mediaklikk.hu/adal Chanteur hongrois Naissance en septembre 1981 Participant au Concours Eurovision de la chanson pour la Hongrie Naissance en Hongrie Participant au Concours Eurovision de la chanson 2017 Participant au Concours Eurovision de la chanson 2019
Omid Kordestani
Omid Kordestani , né à Téhéran en 1963, est un consultant senior irano-américain du moteur de recherche Google. Il a été . Il a aussi été . Il a été listé en 2006 parmi les « 100 personnes qui façonnent notre monde » selon le magazine Time. En 2006 et 2007, il a été listé parmi les 400 personnalités américaines les plus riches selon Forbes. Biographie Jeunesse et études Omid Kordestani est né à Téhéran en Iran en 1963. Il suit une éducation à la fois en farsi et en anglais dans une école catholique italienne à Téhéran. En 1976 à la mort de son père, mort du cancer, sa mère décide d'émigrer avec lui et son frère aux États-Unis. La famille s'installe à San José. Il est diplômé de l'Université d'État de San José (Californie) en 1984 et de la Stanford Graduate School of Business (Californie) en 1991. Carrière Il est directement responsable de la création de sources de revenus pour Google, ainsi que de la gestion quotidienne des équipes commerciales de la société. La société devient rentable sous son impulsion et il génère un chiffre d'affaires important. Il fut également vice-président du développement et des ventes de Netscape. Le chiffre d'affaires en ligne de la société est passé de 88 millions, en valeur annuelle, à plus de 200 millions de dollars (USD), et ce, en l'espace de 18 mois. Il a également occupé des postes de responsable dans le marketing, la gestion de produits et le développement de l'entreprise chez The 3DO Company, Go Corporation et Hewlett-Packard. Notes et références Personnalité de Google Naissance en 1963 Naissance à Téhéran Étudiant de l'université d'État de San José
Tocuyo de la Costa
Tocuyo de la Costa peut désigner : Tocuyo de la Costa : l'une des trois paroisses civiles de la municipalité de Monseñor Iturriza dans l'État de Falcón ; Tocuyo de la Costa : capitale de la paroisse civile de Tocuyo de la Costa, dans la municipalité de Monseñor Iturriza dans l'État de Falcón. Homonymie de toponyme
Vilaür
Vilaür est une commune d'Espagne dans la communauté autonome de Catalogne, province de Gérone, de la comarque d'Alt Empordà Histoire Économie La maison d'édition de Jacobo Siruela, Ediciones Atalanta, a son siège dans le village. Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste des communes de Catalogne Liste des communes de la province de Gérone Commune en Catalogne Commune dans la province de Gérone Commune de l'Alt Empordà
Víctor Fernández
Víctor Fernández Braulio, né le à Saragosse, est un entraîneur espagnol de football. Carrière Víctor Fernández entraîne le Real Saragosse à partir de 1991. Alors âgé de 30 ans, il remplace Ildo Maneiro. Sous sa direction, le club remporte la Coupe d'Espagne et atteint la de la Primera División en 1994. Víctor Fernández reçoit alors le Prix Don Balón de meilleur entraîneur du championnat d'Espagne. En 1995, les Aragonais remportent la Coupe des vainqueurs de coupe face à Arsenal. Après un bref passage au CD Tenerife, Fernández dirige le Celta Vigo de 1998 à 2002. Les Galiciens remportent la Coupe Intertoto en 2000 et atteignent la finale de la Coupe d'Espagne l'année suivante. Le Celta est quart de finaliste de la Coupe UEFA en 1998-1999, 1999-2000 et 2000-2001. Après deux ans passés au Real Betis, Víctor Fernández est recruté en 2004-2005 par le FC Porto, qui vient de perdre son entraîneur José Mourinho. Fin 2004, le club portugais remporte la dernière édition de la Coupe intercontinentale face au club colombien de CD Once Caldas. Néanmoins, l'entraîneur est licencié en cours de saison. Sans club durant la saison 2005-2006, Fernández exerce le rôle de consultant sur Cadena SER. En il retourne au Real Saragosse, en remplacement de Víctor Muñoz. en championnat, Saragosse dispute la Coupe UEFA 2007-2008 mais est éliminé dès le premier tour. En , Fernández est remercié par le club, alors de Primera División, et remplacé par son adjoint Ander Garitano. En , il entame une deuxième étape au Betis Séville qui est alors en deuxième division. L'équipe termine quatrième et malgré une excellente fin de championnat ne parvient pas à remonter en première division. Le contrat de Fernández n'est pas prolongé. Il devient consultant pour la radio COPE et la télévision publique TVE. En , Víctor Fernández devient l'entraîneur du club belge de La Gantoise, il est limogé le après un bilan de 13 points sur 27. Le , il est recruté par le néo-promu Deportivo La Corogne à la suite du licenciement de Fernando Vázquez. Víctor Fernández est limogé le après la de championnat alors que le club est au bord de la relégation. Le , il devient le nouveau directeur du centre de formation du Real Madrid. Le , le Real Madrid annonce avoir rompu le contrat de Fernández d'un commun accord. Palmarès Real Saragosse Vainqueur de la Coupe d'Espagne en 1994. Vainqueur de la Coupe des vainqueurs de coupe en 1995. Celta Vigo Vainqueur de la Coupe Intertoto en 2000. Finaliste de la Coupe d'Espagne en 2001. FC Porto Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 2004. Vainqueur de la Supercoupe du Portugal en 2004. Références Liens externes Naissance en novembre 1960 Naissance à Saragosse Entraîneur espagnol de football Entraîneur du Real Saragosse Entraîneur du Celta de Vigo Entraîneur du CD Tenerife Entraîneur du Real Betis Balompié Entraîneur du FC Porto Entraîneur du KAA La Gantoise Entraîneur du Deportivo La Corogne Consultant sportif
Amarillis
Amarillis est un ensemble de musique de chambre à géométrie variable, spécialisé en musique baroque. L'Ensemble défend aussi des programmes associant d'autres courants musicaux, comme le jazz ou la musique contemporaine, ainsi que d'autres univers artistiques comme le théâtre, la danse ou le conte. Présentation Créé en 1994, l'ensemble réunit notamment : Héloïse Gaillard : Direction artistique, flûtes à bec et hautbois baroque Violaine Cochard : Chef de chant, clavecin et orgue positif Amarillis collabore régulièrement avec les meilleurs chanteurs actuels : Patricia Petibon, Stéphanie d'Oustrac, Sonya Yoncheva, Karine Deshayes, Mathias Vidal, Maïlys de Villoutreys, Isabelle Poulenard, Chantal Santon, Robert Getchell, Emiliano Gonzalez-Toro, Alain Buet, Benoît Arnould… et au gré de la programmation, réunit dans un même esprit de musique de chambre des musiciens au talent confirmé. Discographie 1999 : « Furioso ma non troppo - Italie 1602-1707 » - Maryseult Wieczorek (soprano) ; Amarillis : Héloïse Gaillard (flûtes à bec & hautbois baroque), Violaine Cochard (clavecin & orgue positif), Ophélie Gaillard (violoncelle). (Ambroisie AMB 9901) 1999 : « Amour & Mascarade : Purcell et l'Italie » - Patricia Petibon (soprano), Jean-François Novelli (ténor) ; Amarillis : Héloïse Gaillard (flûtes à bec et hautbois baroque), Violaine Cochard (clavecin & orgue positif), Ophélie Gaillard (violoncelle), Richard Myron (contrebasse). (Ambroisie AMB 9902 / Naïve AM 187) 2000 : « Jeux de dames à la Cour - France 1710-1740 » - Amarillis : Héloïse Gaillard (flûtes à bec & hautbois baroque), Violaine Cochard (clavecin), Ophélie Gaillard (violoncelle), Anne-Marie Lasla (viole de gambe). (Ambroisie AMB 9904) 2000 : « J.S. Bach - Aria » - Maîtrise de garçons de Colmar (direction Arlette Steyer) ; Amarillis : Héloïse Gaillard (flûtes à bec & hautbois baroque), Violaine Cochard (clavecin et orgue positif), Ophélie Gaillard (violoncelle). (Ambroisie AMB 9907) 2001 : « G.-F. Händel (1685-1759) - Recorder & Oboe sonatas » - Amarillis : Héloïse Gaillard (flûtes à bec & hautbois baroque), Violaine Cochard (clavecin & orgue positif), Ophélie Gaillard (violoncelle). (Ambroisie AMB 9910) 2003 : « A. Vivaldi (1678-1741) - Concerti per flauto, per violoncello » - Amarillis : Héloïse Gaillard (flûtes à bec et hautbois baroque), Violaine Cochard (clavecin), Ophélie Gaillard (violoncelle), David Plantier et Lorenzo Collito (violons), Patricia Gagnon (alto), Richard Myron (contrebasse), Laura Monica Pustilnik (archiluth et guitare). (Ambroisie AMB 9944) 2004 : « Marc Antoine Charpentier (1643-1704) – Molière : Hommage pastoral au Roi Soleil et autres grivoiseries », Suite en ré mineur H.545, La Couronne de fleurs H.486, Prélude, menuet et passepied en sol mineur H.520, Dialogue d'Angélique et Médor H.506, Prélude en fa mineur H.528, Oiseaux de ces bocages H.456, Deux menuets H.541, Tout renait, tout fleurit H.468, Profitez du printemps H.495 c, Prélude en la mineur H.253 a, Caprice H.542, Veux tu compère Grégoire H.470, Fanchon, la gentille Fanchon H.454, Beaux petits yeux d'écarlate H.448 Symphonie en sol H.529. Cassandre Berthon et Valérie Gabail (sopranos), Robert Getchell (haute-contre à la française), Jean-François Novelli (taille), Jean-Baptiste Dumora (basse taille) ; Amarillis : Héloïse Gaillard (flûtes à bec & hautbois baroque), Violaine Cochard (clavecin & orgue positif), Gilone Gaubert-Jacques et Stéphanie Pfister (violons), Meillane Wilmotte (flûtes à bec), Eric Speller (hautbois), Anne-Marie Lasla (viole de gambe). (Ambroisie AMB 9954) 2004 : « G.-F. Haendel (1685-1759) - Sacré profane » - Robert Expert (contre-ténor), Patricia Petibon (soprano) ; Amarillis : Héloïse Gaillard (flûtes à bec & hautbois baroque), Violaine Cochard (clavecin & orgue positif), Lorenzo Collito et Lisa K. Ferguson (violons), Agathe Blondel (alto), Emmanuel Jacques (violoncelle), Richard Myron (contrebasse). (Ambroisie AMB 9958) 2006 : « Telemann Voyageur virtuose » - Amarillis : Héloïse Gaillard (flûtes à bec et hautbois baroque), Violaine Cochard (clavecin), David Plantier (violon), Emmanuel Jacques (violoncelle), Laura Monica Pustilnik (archiluth). (Ambroisie AM 112 en 2006 et Evidence classics EVCD041 en 2017) 2007 : Nicolas Bernier, Louis-Nicolas Clérambault « Médée furieuse » - Stéphanie d’Oustrac (mezzo soprano) ; Amarillis : Héloïse Gaillard (flûtes à bec & hautbois baroque), Violaine Cochard (clavecin), Gilone Gaubert-Jacques (violon), Anne-Marie Lasla (viole de gambe). (Ambroisie AM 157) 2011 : Monteverdi, Scarlatti, Barbara Strozzi, Cavalli « Ferveur et Extase » - Stéphanie d'Oustrac (mezzo soprano) ; Amarillis : Héloïse Gaillard (flûtes à bec), Violaine Cochard (clavecin et orgue positif), Alice Piérot et Gilone Gaubert-Jacques (violons), Fanny Paccoud (alto), Emmanuel Jacques (violoncelle), Richard Myron (violone), Monica Pustilnik (archiluth). (Éditions Ambronay AMY 027) 2011 : « A music party » - Amarillis : Héloïse Gaillard (hautbois baroque), Violaine Cochard (clavecin), Amélie Michel (traverso), David Plantier (violon), Fanny Paccoud (alto), Annabelle Luis (violoncelle), Lionel Renoux et Pierre-Yves Madeuf (cors). (AgOgique AGO 003) 2014 : « Jean-Philippe Rameau : Cantates et Pièces de clavecin en concert » - Mathias Vidal (ténor) ; Amarillis : Héloïse Gaillard (flûtes à bec & hautbois baroque), Violaine Cochard (clavecin), Alice Piérot (violon), Marianne Muller (viole de gambe). (Naïve V5377) 2015 : « Antoine Dauvergne & Gérard Pesson – Les Troqueurs et La Double Coquette » - Les Troqueurs : Jaël Azzaretti (soprano), Isabelle Poulenard (soprano), Alain Buet (baryton), Benoît Arnould (baryton). La Double Coquette : Maïlys de Villoutreys (soprano), Isabelle Poulenard (soprano), Robert Getchell (ténor) ; Amarillis dans Les Troqueurs : Héloïse Gaillard (hautbois baroque et flûtes à bec), Violaine Cochard (clavecin), Alice Piérot et Marie Rouquié (violons), Fanny Paccoud (alto), Annabelle Luis (violoncelle), Richard Myron (contrebasse), Xavier Miquel (hautbois baroque), Laurent Le Chenadec (basson), Pierre-Yves Madeuf et Olivier Picon (cors) ; Amarillis dans La Double Coquette : Héloïse Gaillard (hautbois baroque et flûtes à bec), Violaine Cochard (clavecin), Alice Piérot et Louis Créac'h (violons), Fanny Paccoud (alto), Annabelle Luis (violoncelle), Ludovic Coutineau (contrebasse), Xavier Miquel (hautbois baroque), Laurent Le Chenadec (basson), Lionel Renoux et Serge Desautels (cors) (2011/, 2CD NoMadMusic NMM 017) 2016 : « Inspiration baroque » - Amarillis en trio : Héloïse Gaillard (flûtes à bec & hautbois baroque), Violaine Cochard (clavecin), Annabelle Luis (violoncelle baroque) et Louis Sclavis (clarinettes), Matthieu Metzger (saxophones), Jean-Philippe Feiss (violoncelle). (NoMadMusic NMM 030) 2016 : « Pergolesi : Stabat Mater » - Sonya Yoncheva (soprano) et Karine Deshayes (contralto) ; Amarillis : Héloïse Gaillard (flûte à bec), Violaine Cochard (clavecin & orgue positif), Alice Piérot (premier violon), Sandrine Dupé, Louis Créac'h (violons I), Olivier Briand, Diana Lee, Koji Yoda (violons II), Fanny Paccoud, Laurent Muller (altos), Annabelle Luis, Frédéric Baldassare (violoncelles), Gautier Blondel (contrebasse), Bruno Helstroffer (théorbe). (Sony classical 88985369642) 2017 : « Effervescence concertante » - Amarillis : Héloïse Gaillard (flûte à bec et hautbois baroque), Violaine Cochard (clavecin), Amélie Michel (traverso), Meillane Wilmotte (flûte à bec et traverso), Alice Piérot (violon concertant), David Plantier (violon I), Alix Boivert (violon II et alto), Laurent Muller-Poblocki (alto), Annabelle Luis (violoncelle), Ludovic Coutineau (contrebasse). (Evidence Classics EVCD 032) 2018 : « Handel - Melodies in Mind » - Amarillis : Héloïse Gaillard (flûtes à bec), Alice Piérot (violon), Annabelle Luis (violoncelle), Violaine Cochard (clavecin), Florent Marie (théorbe). (Evidence Classics) Distinctions L'ensemble remporte trois premiers prix internationaux : en 1995, le premier Prix du concours de musique ancienne de York, puis le premier Prix du concours Musique d’Ensemble organisé par la FNAPEC en et enfin, en , le premier Prix et le Prix du public au concours SINFONIA présidé par Gustav Leonhardt. En 1999, Amarillis a été distingué par les révélations classiques de l’Adami. Soutiens Amarillis est conventionné par la Région Pays de la Loire et la Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC) ainsi que par la ville d’Angers depuis 2012. Il est également soutenu en fonction de ses projets par la Spedidam ou la Fondation Orange ou le Centre de musique baroque de Versailles ... Il est membre de la Fédération des ensembles vocaux et instrumentaux spécialisés. Notes et références Voir aussi Articles connexes Musique baroque Interprétation historiquement informée Liens externes (en) Amarillis ensemble website. Ensemble Amarillis sur le site du festival d'Ambronay Orchestre français Ensemble de musique de chambre Ensemble de musique baroque Orchestre de musique classique fondé en 1994 Formation de musique classique fondée dans les années 1990
Disque de Poincaré
En géométrie, le disque de Poincaré (appelé aussi représentation conforme) est un modèle du plan hyperbolique, ou plus généralement de la géométrie hyperbolique à n dimensions, où les points sont situés dans la boule unité ouverte de dimension n et les droites sont soit des arcs de cercles contenus dans cette boule et orthogonaux à sa frontière, soit des diamètres de la boule. En plus du modèle de Klein et du demi-plan de Poincaré, il a été proposé par Eugenio Beltrami pour démontrer que la consistance de la géométrie hyperbolique était équivalente à la consistance de la géométrie euclidienne. La fonction distance Si u et v sont deux vecteurs de l'espace à n dimensions Rn muni de la norme euclidienne, de norme inférieure à 1, alors il est possible de définir un invariant isométrique de la façon suivante : où est la norme euclidienne. Alors la fonction distance est définie par Une telle fonction définit alors un espace métrique qui est un modèle d'espace hyperbolique de courbure constante -1. Pour ce modèle, l'angle entre deux courbes qui se coupent dans l'espace hyperbolique est le même que l'angle du modèle. Forme métrique La métrique locale du disque de Poincaré en un point de coordonnées est donnée par la formule suivante : de sorte que, localement, cette métrique est à une métrique euclidienne du modèle. En particulier, l'angle entre deux droites du plan hyperbolique est exactement le même que l'angle euclidien entre les deux arcs de cercle du modèle. Relation avec le modèle de l’hyperboloïde Le disque de Poincaré, comme le modèle de Klein, a un rapport avec le modèle de l'hyperboloïde. Il est possible de projeter le point [t, x1, … , xn] de la nappe supérieure du modèle hyperboloïde sur l'hypersurface t = 0 en l'intersectant avec une droite passant par [-1, 0, … , 0]. Le résultat est le point correspondant du disque de Poincaré. Géométrie analytique Droite passant par deux points Un problème de base en géométrie analytique consiste à trouver une droite passant par deux points. Avec le disque de Poincaré, les droites sont des arcs de cercles qui ont des équations de cette forme : qui est la forme générale d'un cercle orthogonal au cercle unité, ou des diamètres. Étant donné deux points u et v du disque qui n'appartiennent pas un diamètre, nous obtenons, pour le cercle passant par ces points : Si les points u et v sont des points de la frontière du disque non diamétralement opposés, cela se simplifie en : Angles et disque de Poincaré Il est possible de calculer l'angle entre un arc de cercle dont les points idéaux, qui sont ses extrémités donnés par les vecteurs unitaires u et v, et l'arc dont les extrémités sont s et t, au moyen d'une formule. Puisque les points idéaux sont les mêmes pour le modèle de Klein et le disque de Poincaré, les formules sont identiques pour chacun de ces modèles. Si, dans chaque modèle, les droites sont des diamètres tels que v = –u et t = –s, alors il est possible de trouver l'angle entre deux vecteurs unitaires. La formule est la suivante : Si v = -u mais t ≠ -s, la formule devient, en termes de produit vectoriel, où : Si les cordes ne sont pas des diamètres, la formule générale donne : où : En utilisant l'identité de Binet-Cauchy et le fait qu'il s'agit de vecteurs unitaires, il est possible de réécrire les expressions ci-dessus en termes de produit scalaire : Notes et références Voir aussi Articles connexes Géométrie hyperbolique Modèle de Klein Demi-plan de Poincaré Métrique de Poincaré Inversion Bibliographie Géométrie hyperbolique Henri Poincaré
Jules Écoutum
Jules Écoutum (Casey Coot en anglais) est un personnage fictif de bande dessinée de l'univers des canards de Disney. Il a été créé par Don Rosa pour lier Picsou à Donaldville. Histoire Fils de Clinton Écoutum et frère de Grand-Mère Donald, il échoue à faire fortune pendant la ruée vers l'or au Yukon canadien. Il accompagna Picsou jusqu'à l'entrée de la caverne menant vers la vallée de l'Agonie blanche mais refusa de l'accompagner à cause de la légende qui racontait qu'un monstre vivait dans la caverne. Il resta néanmoins ami avec Picsou, le croisant quelquefois à Dawson City ou à Whitehorse, tout en continuant, comme Picsou à chercher de l'or mais sans parvenir à faire fortune, contrairement à son ami. Picsou étant détesté par tous les habitants de Dawson à cause de son avarice, on peut penser que Jules Écoutum était probablement son seul ami dans cette ville. Dans l'histoire Les Deux Cœurs du Yukon (Hearts Of The Yukon), c'est lui qui prévient Picsou que l'ancienne bande de Soapy Slick invente des méfaits sur lui à Sam Steele pour se venger et pour le faire arrêter. Comprenant qu'il risque de perdre sa concession s'il est arrêté par la police montée, Picsou s'enfuit de Dawson après avoir remercié Jules Écoutum. Plus tard dans la journée, lors d'un incendie, alors qu'il se trouvait dans un magasin, Jules Écoutum se prend un poteau sur un pied, ce qui l'empêche de s'enfuir. Il est alors en danger de mort, d'autant plus que des tonneaux de kérosène sont près de lui et prêts à exploser au contact du feu. Il appelle alors au secours. Picsou l'entend et le tire de ce pétrin, bien que cela lui fasse perdre du temps. Mais alors que les deux personnages sortent du magasin, Sam Steele les attend et essaye, comme il l'avait fait plus tôt dans l'histoire, d'arrêter Picsou mais c'est à ce moment que les tonneaux de kérosène explosent, ce qui provoque une explosion. Personne n'est blessé mais Picsou est projeté quelques mètres plus loin. C'est alors que Jules Écoutum décide de parler avec Steele et lui révèle que tous les crimes dont est accusé Picsou ne sont en réalité que des mensonges inventés par des bandits pour s'emparer de sa concession de la vallée de l'Agonie blanche. Steele décide alors de rattraper Picsou et assiste avec Jules Écoutum au sauvetage de Goldie O'Gilt par Picsou, ce qui achève de le convaincre que Picsou était innocent. Il décide par conséquent de rendre sa concession à Picsou. Grâce à son ami, Picsou peut alors rejoindre sa concession lavé de tout soupçon. Pour pouvoir payer son retour dans son Calisota natal, il vend ses terres à Donaldville à Picsou, qui les lui paye 200 dollars, une somme suffisante pour rentrer chez lui. Cette propriété est constituée notamment de la colline de Killmule (plus tard renommée Killmotor, où Picsou bâtira son coffre-fort, le reste lui permettant d'ouvrir usines et entreprises. Le petit-fils de Jules est Gus Glouton, un gentil et gourmand feignant qui travaille dans la ferme de Grand-Mère Donald dans les histoires en bande dessinée de Carl Barks. Apparition En bande dessinée, Jules est apparu pour la première fois dans Dernier raid pour Dawson (Last sled to Dawson, 1988), puis dans trois épisodes de la Jeunesse de Picsou (n°8c et 10). Dans l'épisode 10, L'Envahisseur de Fort Donaldville (The Invader Of Fort Duckburg), Don Rosa révèle que Jules est le frère d'Elvire (connue sous le nom de Grand-Mère Donald). Annexes Notes et références Ecoutum, Jules Oiseau de fiction en:Duck family (Disney)#Casey Coot it:Famiglia Duck#Casey Coot nl:Stamboom van de familie Duck#Koenraad Prul
Carlo Rizzi
Carlo Rizzi peut désigner : Carlo Rizzi (né en 1960), un chef d'orchestre italien ; Carlo Rizzi, un personnage secondaire du Parrain.
Septembre 1816
Événements 5 septembre, France : Louis XVIII est contraint de dissoudre la Chambre introuvable, dominée par les ultra-royaliste, entrée en conflit avec le ministère du duc de Richelieu, homme de confiance du tsar Alexandre. Les élections de septembre, qui se font sous le régime des collèges électoraux, modifient la répartition des tendances à la Chambre : les ultras passent de 350 à 100 députés (élus dans l’Ouest et dans le Midi), les constitutionnels passent de 30 à 150 députés (élus des grandes villes, du Centre et du Nord), les indépendants ou libéraux ont une dizaine de sièges. Peu après, la loi électorale est modifiée : les électeurs, réunis au chef-lieu de département forment un collège élisant directement les députés. Pour être électeur, il faut payer 300 francs d’impôts directs (environ 100 000 électeurs). Pour être député, il faut en payer 1000 (15 000 éligibles). Naissances 5 septembre : Charles Tulasne (mort en 1884), mycologue et médecin français. 6 septembre : Henri Jules Bataille, militaire français, général de division d’infanterie († ). 7 septembre : Ferdinand von Hebra (mort en 1880), médecin et dermatologue autrichien. 11 septembre : Carl Zeiss (mort en 1888), ingénieur-opticien, fondateur de la société Carl Zeiss. 15 septembre : Charles Thomas Newton (mort en 1894), archéologue britannique. 21 septembre : Adrien Prévost de Longpérier (mort en 1882), numismate et archéologue français. 26 septembre : Paul Gervais (mort en 1879), zoologiste et paléontologue français. Décès 4 septembre : John Cranch (né en 1758), naturaliste et explorateur britannique. 27 septembre : Edward Charles Howard (né en 1774), chimiste britannique. Notes et références
Ashley Caldwell
Ashley Caldwell, née le à Ashburn (Virginie), est une skieuse acrobatique américaine spécialisée dans le saut acrobatique. Carrière Au cours de sa carrière, elle a participé aux Jeux olympiques de 2010 et de 2014, terminant à chaque fois dixième et a pris la quatrième place aux Mondiaux 2011 à Deer Valley et en Coupe du monde, elle obtient sa première victoire à Lake Placid en 2011. En décembre 2011, elle se blesse au niveau du genou droit et tente de revenir un an plus tard où elle est de nouveau victime d'une ruputre des ligaments croisés antérieurs mais du côté gauche. Elle remporte le titre mondial du saut en 2017. Palmarès Jeux olympiques d'hiver Championnats du monde Coupe du monde Meilleur classement général : en 2016. 1 petit globe de cristal : Vainqueur du classement sauts 2016. 16 podiums dont 6 victoires en saut acrobatique. Références Liens externes Naissance en septembre 1993 Naissance dans le comté de Loudoun Skieuse acrobatique américaine Personnalité américaine du XXIe siècle Championne du monde de ski acrobatique Championne olympique de ski acrobatique Championne olympique américaine Skieuse acrobatique aux Jeux olympiques d'hiver de 2010 Skieuse acrobatique aux Jeux olympiques d'hiver de 2014 Skieuse acrobatique aux Jeux olympiques d'hiver de 2018 Skieuse acrobatique aux Jeux olympiques d'hiver de 2022
VLS-1
Le lanceur VLS-1 (en portugais Veículo Lançador de Satélites) est un lanceur brésilien léger dont le premier tir remonte à 2003 et qui a subi 3 échecs au lancement sur 3 tirs. Le programme placé en sommeil à la suite du dernier échec qui avait rasé les installations de tir et fait parmi les techniciens. Le lanceur VLS-1 est une fusée d'environ comportant 4 étages utilisant une propulsion à propergol solide. VLS-1, qui est lancé depuis le centre de lancement d'Alcântara dans le nord-est du Brésil, est capable de placer sur une orbite basse. Le projet n'est pas abandonné, mais fortement ralenti. Historique Le Brésil développe au début des années 1960 la famille de fusées-sondes Sonda qui sont utilisées pour des vols suborbitaux à des fins scientifiques. En 1979 le pays décide de fixer trois objectifs à son programme spatial MECB dont celui de développer un lanceur léger national baptisé VLS (acronyme de Veículo Lançador de Satélites c'est-à-dire en portugais véhicule lanceur de satellite). Pour atteindre cet objectif une fusée-sonde Sonda IV à deux étages doit être développée pour mettre au point et tester les principaux composants. Entre 1984 et 1989 4 tirs de Sonda IV dont trois réussis sont effectués. Mais les capacités de la Sonda IV (portée de charge utile de ) la font rentrer dans le périmètre des engins placés sous le contrôle du traité international Régime de contrôle de la technologie des missiles ; celui-ci limite les échanges de technologies susceptibles d'être utilisées pour développer des missiles balistiques de moyenne et grande portée afin d'en limiter la diffusion. Le Brésil, qui a des relations étroites avec les États-Unis promoteur principal de ce traité, ne peut acquérir à l'étranger certains des composants critiques pour le développement de son lanceur et l'avancement du projet s'en trouve fortement freiné. Les trois derniers étages du lanceur, qui en comprend quatre, sont d'abord testés à deux reprises. Le premier test (VLSR-R1) a lieu le mais la fusée ne dépasse pas l'altitude de à la suite d'une défaillance de la propulsion. Le second test (VLSR-R2), qui a lieu le , rencontre également des problèmes de propulsion ; la fusée atteint toutefois une altitude de et le tir est considéré comme un succès. Le nouveau lanceur doit être tiré depuis le centre de lancement d'Alcântara qui se situe au bord de l'océan dans le nord-est du Brésil. Le le lanceur complet avec le satellite SCD-2A est lancé par les brésiliens qui espèrent rentrer avec ce tir dans le cercle restreint des puissances spatiales. Mais la fusée décolle avec seulement trois de ses quatre boosters allumés. L'ordinateur du lanceur tente de compenser la poussée déséquilibrée mais après le décollage, alors que la fusée a atteint une vitesse de , les moteurs ne parviennent plus à compenser : l'incidence du lanceur s'accroit et il se casse en deux entre le second et le troisième étage. L'origine du dysfonctionnement est une défaillance du système d'allumage pyrotechnique. Le second essai a lieu le . Le premier étage du lanceur qui emporte le satellite scientifique SACI-2 fonctionne parfaitement mais le second étage une fois mis à feu explose. L'origine de la défaillance est une pénétration d'air chaud entre le propergol solide et la couche d'isolant thermique qui protège l'enveloppe de l'étage. Le troisième vol planifié en est d'abord repoussé en mai puis en avant d'être fixé au . Le alors que les équipes travaillent dans la tour d'assemblage sur les faisceaux électriques du quatrième étage, un des propulseurs du premier étage est mis à feu accidentellement et l'explosion qui s'ensuit détruit le lanceur, la tour d'assemblage ainsi que le pas de tir en faisant . L'enquête démontre qu'un des deux allumeurs du propulseur s'est mis à feu à la suite sans doute d'une décharge d'électricité statique. Elle met en évidence de multiples défaillances dans le domaine de la sécurité liées à un financement insuffisant du programme. Le programme est mis en sommeil. Il est réactivé à la fin des années 2000 avec la reconstruction des installations de lancement qui sont inaugurées en . Un premier tir du lanceur légèrement modifié est alors planifié vers 2014. En , il n'a pas encore eu lieu. En parallèle dans le cadre de son programme Cruzeiro do Sul (Croix du sud) le Brésil développe de nouvelles versions reprenant certains composants du lanceur VLS-1 : VLS Alpha est un lanceur utilisant un étage supérieur à propergol liquide avec une capacité de VLS Beta qui comprend un nouvel étage à propergol solide et deux étages supérieurs à ergols liquides a une capacité de (orbite basse). Par ailleurs le Brésil développait avec l'Allemagne le lanceur VLM, version simplifiée du lanceur VLS-1, qui peut placer en orbite une charge utile de . Caractéristiques techniques Le lanceur VLS-1 est une fusée comportant 4 étages pesant une cinquantaine de tonnes et haute d'environ . Elle doit permettre de placer en orbite basse un satellite de . Tous les étages ont une propulsion à propergol solide utilisant du HTPB. Tous les étages ont une enveloppe en acier 300M sauf le dernier qui utiliser un composite Aramide/Epoxy. Le contrôle de l'orientation du lanceur est assuré au niveau du premier étage en faisant pivoter les 4 tuyères. La tuyère du deuxième et troisième étage montée sur cardan contrôle le tangage et le lacet et des propulseurs placés au sommet du troisième étage contrôlent le roulis. Le quatrième étage est stabilisé en étant mis en rotation (spin). Historique des lancements Notes et références Source Voir aussi Articles connexes Centre de lancement d'Alcântara Agence spatiale brésilienne Liens externes Le lanceur VLS sur le site Encyclopedia Astronautica Lanceur spatial du Brésil
Chuck Knox
Charles Robert Knox, dit Chuck Knox, né le à Sewickley et mort le , est un entraîneur américain de football américain. Carrière Chuck Knox a été entraîneur des Rams de Los Angeles (1973-1977, puis 1992-1994), Bills de Buffalo (1978-1982) et des Seahawks de Seattle (1983-1991) en National Football League (NFL). Notes et références Liens externes Naissance en avril 1932 Naissance dans le comté d'Allegheny Entraîneur des Rams de Saint-Louis Entraîneur des Bills de Buffalo Entraîneur des Seahawks de Seattle Décès à 86 ans Décès en mai 2018
Élections départementales de 2021 dans la Somme
Les élections départementales dans la Somme ont lieu les et . Contexte départemental Élu sénateur en septembre 2020, Laurent Somon (LR) laisse la présidence du conseil départemental qu'il occupait depuis 2015 à Stéphane Haussoulier (DVD) maire de Saint-Valery-sur-Somme et élu dans la canton d'Abbeville-2. Ce dernier a quitté Les Républicains en 2017 pour se rapprocher de La République en marche au moment des législatives. Non investi par le parti présidentiel, il ne se présente pas dans la circonscription et reste depuis classé comme Divers droite. Lors de sa prise de fonction le , il émet le souhait de créer en vue des élections de 2021, un rassemblement entre LR, l'UDI, LREM et les nombreux élus non-inscrits (comme l'avait fait Brigitte Fouré, maire d' Amiens lors des élections municipales) afin de conserver la majorité de l'assemblée départementale qui ne tient qu'à deux cantons. Après l'expérience unioniste des élections sénatoriales qui a permis l'élection du socialiste Rémi Cardon, la gauche (PS-PCF-EELV-G.s-LRDG) prépare aussi des candidatures communes dans chaque canton afin de reprendre le conseil départemental qu'elle a perdu en 2015. Le député François Ruffin (Picardie debout, apparenté LFI) et ses proches ont exprimé leur intérêt pour une union de la gauche dès le premier tour. Le , la majorité départementale (UDI, LR, LC et DVD) menée par Stéphane Haussoulier, annonce présenter 21 binômes sur les 23 cantons sous le sigle Unis pour la Somme - Centre, droite et indépendants. Après de nombreuses négociations, un accord global avec La République en marche a été rejeté par les partis de droite. Même si quelques candidats LREM sont soutenus par la majorité départementale, plusieurs binômes Divers centre seront présents face à celle-ci. Dans le même temps, un accord à gauche s'est formé dans la quasi totalité du département entre EÉLV, le PS, le PCF, et PP sous le nom La Somme en commun. Ces binômes devront faire face à des candidatures de La France insoumise dans 5 cantons ainsi que du Pôle écologiste (G.s et GÉ) dans 2 cantons. François Ruffin et son mouvement Picardie debout, soutiennent dans quelques cantons les candidats de La Somme en commun. Le Rassemblement national et son nouvel allié, l'Avenir français (gaullistes souverainistes), seront présents dans l'ensemble des cantons, avec notamment pour candidats Patricia Wybo et Alex Gaffez, élus dans le canton de Corbie en 2015, mais aussi Rudy Duboille et Anaïs Rousseau dans le canton d'Albert. Assemblée départementale sortante Avant les élections, le conseil départemental de la Somme est présidé par Stéphane Haussoulier (DVD). Il comprend 46 conseillers départementaux issus des 23 cantons de la Somme. Système électoral Les élections ont lieu au scrutin majoritaire binominal à deux tours. Le système est paritaire : les candidatures sont présentées sous la forme d'un binôme composé d'une femme et d'un homme avec leurs suppléants (une femme et un homme également). Pour être élu au premier tour, un binôme doit obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de suffrages au moins égal à 25 % des électeurs inscrits. Si aucun binôme n'est élu au premier tour, seuls peuvent se présenter au second tour les binômes qui ont obtenu un nombre de suffrages au moins égal à 12,5 % des électeurs inscrits, sans possibilité pour les binômes de fusionner. Est élu au second tour le binôme qui obtient le plus grand nombre de voix. Résultats à l'échelle du département Résultats par nuances Résultats en nombre de conseillers Élus par canton Les résultats du scrutin sont marqués par le renforcement de la majorité sortante de droite : elle perd 2 cantons : Abbeville-1 et Péronne mais en gagne 3 : Amiens-5, Corbie et Gamaches. La gauche maintient sa présence dans 9 cantons et le RN perd ses seuls élus (Corbie) du département. Résultats par canton Les binômes sont présentés par ordre décroissant des résultats au premier tour. En cas de victoire au second tour du binôme arrivé en deuxième place au premier, ses résultats sont indiqués en gras. Canton d'Abbeville-1 Conseillers sortants: Carole Bizet (LR) ; Stéphane Decayeux (Agir) Canton d'Abbeville-2 Conseillers sortants: Stéphane Haussoulier (DVD) ; Sabrina Holleville-Milhat (DVD) Canton d'Ailly-sur-Noye Conseillers sortants: Pascal Bohin (DVD) ; Brigitte Lhomme (DVD) Canton d'Ailly-sur-Somme Conseillers sortants: Catherine Benedini (PS) ; Jean-Jacques Stoter () Canton d'Albert Conseillers sortants: Franck Beauvarlet (UDI) ; Virginie Caron-Decroix (UDI) Canton d'Amiens-1 Conseillers sortants: Dolorès Esteban (PCF) ; Cédric Maisse DVG) Canton d'Amiens-2 Conseillers sortants: Zohra Darras (PS) ; Francis Lec (PS) Canton d'Amiens-3 Conseillers sortants: Marion Lespresle (GE) ; Jean-Claude Renaux (PCF) Canton d'Amiens-4 Conseillers sortants: Nathalie Marchand (PCF) ; Jean-Louis Piot (PS) Le 17 décembre 2021, le tribunal administratif d'Amiens annule l'élection après le recours du duo arrivé deuxième. Canton d'Amiens-5 Conseillers sortants: Philippe Casier (G.s) ; Blandine Denis (GÉ) Canton d'Amiens-6 Conseillers sortants: Hubert de Jenlis (LREM) ; France Fongueuse (UDI) Canton d'Amiens-7 Conseillers sortants: Margaux Delétré (LR) ; Olivier Jardé (LC) Canton de Corbie Conseillers sortants: Alex Gaffez (RN) ; Patricia Wybo (RN) Canton de Doullens Conseillers sortants: Christelle Hiver (DVD) ; Laurent Somon (LR) Canton de Flixecourt Conseillers sortants: René Lognon (PCF) ; Nathalie Temmermann (PS) Canton de Friville-Escarbotin Conseillers sortants: Maryline Ducrocq (DVC) ; Emmanuel Noiret (DVD) Canton de Gamaches Conseillers sortants: Delphine Damis-Fricourt (G.s) ; Frédéric Delohen (PS) Canton de Ham Conseillers sortants: Didier Potel (DVC) ; Françoise Ragueneau (UDI) Canton de Moreuil Conseillers sortants: Françoise Maille-Barbare (DVD) ; José Sueur (UDI) Canton de Péronne Conseillers sortants: Séverine Mordacq (DVD) ; Philippe Varlet (LR) Canton de Poix-de-Picardie Conseillers sortants: Isabelle de Waziers (LR) ; Marc Dewaele (DVD) Canton de Roye Conseillers sortants: Pascal Delnef (PS) ; Catherine Quignon (PS) Canton de Rue Conseillers sortants: Claude Hertault (UDI) ; Jocelyne Martin (UDI) Conseil départemental élu Assemblée départementale élue Élection du Président du Conseil départemental Sous la présidence du doyen d'âge, René Lognon (PCF) assisté du benjamin Angelo Tonolli (DVG), un seul tour de scrutin suffit à la réélection de Stéphane Haussoulier (DVD) qui n'a pas obtenu la totalité des voix de droite (un blanc et un nul). Zohra Darras (PS) obtient les de gauche. Articles connexes Liste des conseillers départementaux de la Somme Arrondissements de la Somme Liste des cantons de la Somme Conseil départemental de la Somme Élections départementales françaises de 2015 Élections départementales françaises de 2021 Liste des communes de la Somme Liens externes Site du Conseil départemental de la Somme Notes et références Notes Références Somme Départementales, 2021
Sucre résiduel
Le sucre résiduel (généralement utilisé au pluriel : sucres résiduels) est la quantité de sucre restant dans le vin ou toute autre boisson alcoolisée après la fermentation alcoolique. Mesure La concentration en sucres résiduels se mesure en grammes par litre (g/l). Peuvent être quantifiés : les sucres fermentescibles (glucose, fructose) que les levures n'ont pas consommés, et les sucres non-fermentescibles (xylose, arabinose) présents en faibles quantités. Maladie du vin La refermentation des sucres résiduels est une maladie aérobique du vin. Les levures responsables de cette refermentation sont généralement les Ludwigii Bailli, plus résistantes à l'alcool déjà issu de la fermentation par les autres souches de levures. Elle provoque un trouble visuel du vin, une apparition de dépôt, qui est le résidu de la fermentation des levures, et un dégagement de dioxyde de carbone. Conditions favorables Un sulfitage faible et la présence de sucres résiduels importants amènent à leur refermentation par les levures. Traitements œnologiques Il faudra veiller à la fermentation totale des sucres du moût, ainsi qu'à sulfiter suffisamment, aux environs de 50 mg/L de libre. Les Ludwigii Bailli sont des levures de contamination, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas issues d'un levurage, l'hygiène est donc importante pour éviter les levures exogènes. Une pasteurisation ou une filtration pauvre en germes permet d'inhiber les levures. Voir aussi Sec (propriété de l'alcool) Vin doux Douceur du vin Vinification Élevage et conservation du vin Vin doux naturel Vin moelleux ou liquoreux Biochimie de la vinification en:Sweetness of wine#Residual sugar
Troïlite
La troïlite, de formule FeS, a été découverte en 1863 et son nom provient de Domenico Troili. Elle est présente dans les météorites. Elle cristallise dans un réseau hexagonal et les paramètres de la maille sont a = et c = . Notes et références Acta Crystallographica B38, 1877-1887 (1982) Annexes Liens externes Fer (minéral) Sulfure (minéral) Polymorphisme Minéral hexagonal
Iraj Bashiri
Iraj Bashiri (né le ) est professeur d'histoire à l'Université du Minnesota, États-Unis et l'un des principaux chercheurs dans les domaines des études sur l'Asie centrale et les études iraniennes. œuvres publiées Persian for Beginners, 1972, 1975, 1981, 1991. Persidskij yazyk dla nachinaushchikh Osnovnoj kurs (trad., Persian for Beginners by V. Bazukin), 2000. To Be' as the Origin of Syntax: A Persian Framework, 1973. The Fiction of Sadeq Hedayat, 1984. The Black Tulip, 1984. The Pearl Cannon (éd.), 1986. Firdowsi's Shahname: 1000 Years After, 1994. From the Hymns of Zarathustra to the Songs of Borbad, 2003. Kamal Khujandi: Epoch and Its Importance in the History of Central Asian Civilization, 1996. The History of a National Catastrophe, trad. par Rahim Masov, 1996. The Samanids and the Revival of the Civilization of the Iranian Peoples, 1998. Tajikistan in the 20th Century,(ed). RFE/RL, 1999-2002. Beginnings to AD 2000: A Comprehensive Chronology of Central Asia, Afghanistan, and Iran, 2001. Prominent Tajik Figures of the Twentieth Century, 2003. The Nowruz Scrolls, 2004. The Impact of Egypt on Ancient Iran, 2007. The Ishraqi Philosophy of Jalal al-Din Rumi, 2008. Ancient Iran: Cosmology, Mythology, History by Iraj Bashiri, Cognella Publishers, 2012. Audible Audio Edition: Ancient Iran: Cosmology, Mythology, History by Iraj Bashiri, Cognella Publishers, 2012. Ressources Biographie d'Iraj Bashiri Documents de travail sur l'Asie centrale et l'Iran Who's Who in the World Outstanding People of the 20th Century Dictionary of International Biography Prominent Tajik Figures of the 20th Century Liens externes Professeur américain Historien iranien Études sur l'Asie centrale Naissance en juillet 1940
Andrzej Kasprzak
Andrzej Kasprzak, né le , à Lublin, en Pologne, est un ancien joueur polonais de basket-ball. Biographie Palmarès Notes et références Liens externes Joueur international polonais de basket-ball Joueur de basket-ball aux Jeux olympiques d'été de 1968 Joueur de basket-ball aux Jeux olympiques d'été de 1972 Naissance en mars 1946 Naissance à Lublin
Monobaze II
Monobaze II ou Monobaze bar Monobaze était un roi de l'Adiabène, un royaume qui correspond à peu près au territoire du Kurdistan actuel, depuis la mort de son frère Izatès II vers 55 jusqu'à environ 68 (la date et les circonstances de la mort de Monobaze sont inconnues). Il était un des fils d'Hélène d'Adiabène et de Monobaze . Comme son frère Izatès bar Monobaze (Izatès II) et sa mère Hélène, Monobaze se convertit au judaïsme dans les années 30. À l'époque de Monobaze, l'Adiabène était théoriquement vassale du royaume d'Arménie. Toutefois, en exploitant les conflits de ses trois grands « protecteurs », les rois d'Adiabène, en particulier Izatès II puis Monobaze, s'étaient construits un espace largement autonome. Biographie Régent du royaume d'Adiabène À la mort de son père Monobaze , il aida sa mère Hélène à gérer une transition difficile au cours de laquelle ils parvinrent à ce que son frère Izatès soit reconnu comme successeur légitime, tout en sauvant sa vie ainsi que celle de ses autres frères. Izatès vivait alors dans le pays de Carrhes, qui lui avait été donné par son père. Les grands du royaume d'Adiabène acceptèrent qu'Izatés succède à son père, mais demandèrent à la reine Hélène d'Adiabène que ses autres fils soient exécutés. C'était en effet une pratique courante dans la région pour éviter les guerres pouvant résulter de conflits dynastiques entre frères. Hélène parvint à sauver la vie de ses autres fils en temporisant, mais fut contrainte toutefois de mettre ses fils en prison comme ceux des autres épouses de Monobaze . Elle obtint toutefois que la mise à mort ne puisse être décidée que par Izatès, lorsque celui-ci serait rentré. Elle obtint aussi de pouvoir « établir provisoirement comme régent du royaume » Monobaze, son fils aîné. Monobaze a donc été régent du royaume pour le compte de son frère Izatès II pendant une courte période pour la plus grande satisfaction de celui-ci. Cette mesure ne semble avoir concerné que les fils des autres femmes de Monobaze ; en effet la présence des fils d'Hélène (donc frères d'Izatès) est mentionnée plusieurs fois par Flavius Josèphe en Judée et à Jérusalem dans les années suivantes. Le Talmud mentionne à la fois la présence des fils d'Hélène et particulièrement les présents de Monobaze faits au Temple de Jérusalem ainsi que l'aide fournie par celui-ci au temps de la grande famine de 46-48. Flavius Josèphe mentionne qu'Hélène et ses fils possédaient un palais à Jérusalem. Les ruines de celui-ci ont d'ailleurs été découvertes en 2007. D'après Flavius Josèphe, le roi Monobaze possédait aussi à Jérusalem, un palais personnel, situé pas très loin de celui construit par sa mère. Hélène et ses fils semblent avoir eu, au moins, deux autres résidences dans la région Palestine, l'une à Lod (Lydda), l'autre à Migdal près de Tarycchée (la future Magdala). Conversion au judaïsme Monobaze s'est converti au judaïsme sous le règne de son frère Izatès II. À ce moment, le roi d'Adiabène et sa mère Hélène s'étaient déjà convertis. Quand plusieurs parents du roi Izatès II, dont son frère Monobaze, ont ouvertement reconnu leur conversion au judaïsme, quelques nobles d'Adiabène ont alors conspiré pour le destituer. Ils paient notamment Abia, un roi arabe, puis après son échec Vologèse , roi des Parthes, pour que ceux-ci fassent la guerre au roi Izatès II. Celui-ci sort victorieux de chacune des confrontations. Le Talmud indique qu'Hélène d'Adiabène avait sept fils, tous convertis au judaïsme et résidant souvent dans la province de Judée. Bienfaiteur du peuple juif À partir de l'accession d'Izatès II au trône, Hélène et ses fils semblent avoir passé une bonne partie de leur vie en Judée. Flavius Josèphe ne donne pas le détail des noms des fils et parents présents avec la reine Hélène dans aucun des épisodes où elle apparaît. Hélène et ses fils sont célèbres pour leur générosité et le soutien qu'ils apportèrent en toutes circonstances au peuple juif de Judée et de Galilée. Lors d'une famine à Jérusalem, Hélène envoya des navires pour chercher du blé ou d'autres céréales à Alexandrie et chercher des figues sèches à Chypre et les fit distribuer aux victimes de la famine. Dans le Talmud, cette action est mise au crédit de Monbaz, sans plus de précision. Cette référence à Monbaz est parfois considérée comme désignant non pas le monarque mais la dynastie et donc les deux souverains et leurs enfants. En effet, ce sont tous les parents et alliés de la dynastie Monobaze qui semblent avoir été mobilisés pour faire face à cette famine. Monobaze, prosélyte juif en Judée et Galilée Le Talmud parle aussi d'importants cadeaux dont la reine Hélène a fait don au Temple de Jérusalem. Elle avait entre autres fait don d'une plaque d'or sur lequel était écrit le passage du Pentateuque (Torah) que le grand prêtre doit lire quand une femme soupçonnée d'infidélité a été introduite devant lui. Le choix de cette inscription ainsi que d'autres détails font penser à plusieurs historiens qu'elle aurait donné naissance à un de ses fils dans une liaison hors mariage. D'autres dons au Temple de Jérusalem sont attribués à Monobaze II : Rabbi Juda dit : « La Soucca [érigée pour la Fête des Tabernacles] de la reine Hélène de Lydda était plus haute que vingt aunes. Les rabbins l'utilisaient pour entrer et sortir et ne firent aucune remarque à ce sujet. » Monobaze se trouvait probablement sous cette très grande « Soucca » en compagnie de sa mère et de ses autres frères. Le Talmud rapporte que Monobaze a « dépensé tous ses propres trésors et les trésors de ses pères, dans les années de disette. Ses pairs et les cohéritiers des biens de son père vinrent le voir en délégation et lui dirent : “Ton père a économisé de l'argent et l'a ajouté aux trésors de ses pères, et tu es en train de les dilapider”. Il répondit : “Mon père a économisé pour ici-bas et je suis en train d'économiser pour là-haut... Mon père a économisé dans un endroit qui peut être corrompu, mais j'ai conservé dans un endroit qui ne peut être altéré... Mes pères ont réuni des trésors d'argent et moi j'ai recueilli les trésors de l'âme...” » Pour Ernest Renan, les Talmud (de Babylone et de Palestine) prêtent « à l'un des Monobaze quelques maximes qui rappellent tout à fait l'évangile. » Accession au trône Selon Heinrich Graetz, Izatès II mourut vers 55, à l'âge de 55 ans. Hélène ne survécut que peu de temps à son fils Izatès. Monobaze II envoie alors les restes d'Izatès et ceux de la reine Hélène à Jérusalem pour qu'ils soient enterrés dans la tombe pyramidale qu'Hélène avait construite sa vie durant. Ces catacombes sont désormais appelées le Tombeau des Rois. Vassalité à l'Arménie réaffirmée à Rhandeia Des sources juives et arméniennes ainsi que Plutarque et Tacite racontent que vers 59, le général romain Corbulon laissa ses lieutenants et Tigrane VI poursuivre les bandes armées de Tiridate en Adiabène et Atropatène. Pour René Grousset, cette expédition pourrait avoir été accordée à Tigrane pour compenser les cessions territoriales que Rome avait accordées à plusieurs rois clients, au détriment du territoire arménien. En effet pour les récompenser de leur soutien, à l'installation de Tigrane sur le trône arménien, Rome agrandit les territoires de Pharasman d'Ibérie, Polémon II du Pont, Aristobule de Sophène et Antiochos IV Épiphane de Commagène par la cession de cantons-frontières arméniens. Monobaze se tourne alors vers le roi des Parthes Vologèse qui prend prétexte de l'incursion, pour intervenir et rétablir sur le trône d'Arménie son frère Tiridate. Il accorde dans un premier temps une armée à Monobaze que celui-ci joint à ses forces pour pénétrer en territoire arménien. Les troupes de Monobaze et Tiridate sont cependant repoussées lors de la bataille de Tigranocerte (vers 61). L'année suivante, Monobaze et son armée se trouvent aux côtés de Vologèse et pénètrent profondément en Arménie, une campagne qui se termine par la victoire parthe de Rhandeia. « Le gouverneur romain de la Cappadoce, se laisse battre par les Parthes près de Rhandeia sur l'Arsanias (Mourad-sou ou Murat Nehri). Assiégé dans cette place, il dut y signer une capitulation aux termes de laquelle l'armée romaine évacuerait l'Arménie (62). » Monobaze était aussi présent lorsque la paix a été conclue à Rhandeia entre les Parthes et l'Empire romain en l'an 63. Ce traité accordait que l'Arsacide Tiridate resterait sur le trône arménien, mais comme client des Romains. Par ce traité, la vassalité de l'Adiabène au royaume d'Arménie était réaffirmée, une situation qui de fait laissait à l'Adiabène le maximum d'autonomie. En 66, Tiridate se rendit à Rome pour y être couronné par Néron, « amenant comme otages trois de ses neveux ainsi que les enfants de son vassal Monobaze d'Adiabène. » Dion Cassius raconte : Vers 71-72, Vologèse sera empêché d'attaquer son ancien vassal d'Adiabène par une suite d'invasions des nomades venus de l'Est (Daces et Scythes). Palais de Jérusalem Lors de la Grande révolte, les Monobaze possédaient au moins trois palais à Jérusalem. Celui de la reine Hélène était le plus prestigieux et a probablement été découvert par l'archéologue Doron Ben-Ami lors de fouilles dans le quartier arabe de Jérusalem en 2007. Monobaze possédait aussi son propre palais indépendant de celui d'Hélène. Un troisième palais situé dans le quartier de l’Ophel, appartenait à la princesse Grapté qui selon Heinrich Graetz aurait été la petite-fille de la reine Hélène. Notes et références Notes Références Bibliographie E. Brauer, The Jews of Kurdistan, Wayne State University Press, Détroit, 1993. Salomon Grayzel, A History of the Jews, New York, Mentor, 1968. Ernst Schürer, The History of the Jewish People in the Age of Jesus Christ, 3 vol., Edinbourg, 1976-1986. Heinrich Graetz, Histoire des Juifs, sur http://www.histoiredesjuifs.com. Date de naissance non renseignée (Ier siècle) Date de décès incertaine (Ier siècle) Personnalité du Ier siècle Personnalité juive de l'époque romaine Roi d'Adiabène Adversaire de la Rome antique
Douze Philosophes
Les Douze Philosophes ou Les Sages (chinois: 十二哲, Shí'èr Zhé) sont les douze principaux philosophes chinois de la tradition confucianiste. Ils sont traditionnellement considérés comme des sortes de saints, et leurs tablettes ancestrales (shenzhupai) sont placées en apparence dans les temples confucéens : six sur le côté est et six autres sur le côté ouest de la Salle du Grand Achèvement (Dacheng Dian). Les Douze Philosophes sont Min Sun (Ziqian), Ran Yong (Zhonggong), Duanmu Ci (Zigong), Zhong You (Zilu), Bu Shang (Zixia), You Ruo (Ziruo), Zai Yu (Ziwo), Ran Geng (Boniu), Ran Qiu (Ran You), Yan Yan (Ziyou), Zhuansun Shi (Zizhang) – tous disciples de Confucius –, ainsi que Zhu Xi, qui fonde le néoconfucianisme sous la dynastie Song. Des sacrifices furent pratiqués en l'honneur des Douze Philosophes la sixième année de l'ère Kaiyuan (719 ou 720), sous le règne de l'Empereur Tang Xuanzong (dynastie Tang). Distinguer les Dix sages des Douze Philosophes Les Dix sages sont tous des élèves directs de Confucius. Les Douze Philosophes Confucéens incluent les Dix sages, mais avec en plus Zizhang et Zhuxi. Références Voir aussi Confucius Confucianisme Disciple de Confucius Philosophe chinois
Alfred Pochon
Alfred Pochon, né à Yverdon-les-Bains le et mort à Lutry le , est un musicien vaudois. Biographie C'est dans sa ville natale, à l'âge de sept ans, qu'il commence l'apprentissage du violon avant de suivre les enseignements de Louis Rey à Genève. À quatorze ans il se décide définitivement pour une carrière musicale. Il part alors pour la Belgique en 1895 et s'inscrit au Conservatoire de Liège, c'est le violoniste César Thomson qui lui enseigne l'art du violon et surtout celui du quatuor à cordes. Alfred Pochon obtient son diplôme ainsi qu'un premier prix de violon en 1897. Il donne un de ses premiers concerts en tant que soliste au Casino de Saint-Pierre à Genève en 1889; il y joue le Septième Concerto de Louis Spohr. Alfred Pochon est déjà en 1890 dans les rangs des violons de l'orchestre des Concerts classiques de Genève, dirigé par Hugo de Senger. Il tient également le pupitre de premier violon dans l'orchestre Eugène Ysaye, fondé et dirigé par ce dernier à Bruxelles. En 1901, il quitte la Belgique pour Vienne avant de découvrir les États-Unis. En 1903 le violoniste fonde, avec l'appui financier de son ami le banquier E.-J. de Coppet, le Quatuor Flonzaley à New York. Ce quatuor le fait voyager en Europe, en Amérique du Nord et à Cuba. En 1922, il s'installe à Lutry. C'est là que dorénavant se rencontrent les membres du Quatuor. En , après la cessation de l'activité du Quatuor Flonzaley, Alfred Pochon crée avec le Quatuor Stradivarius avec lequel il enchaîne les tournées durant neuf ans. En 1941, il devient directeur du Conservatoire de musique de Lausanne jusqu'en 1957. En 1944, il crée la Gazette musicale du Conservatoire de Lausanne. Alfred Pochon décède après une longue maladie, le dans sa propriété de Lutry. Notes et références Sources Jean-Louis Matthey, Fonds musical Alfred Pochon, Lausanne, Bibliothèque cantonale et universitaire, 1979, p. V-XVII Patrie suisse, (Ch. G.) 1929, no 1021, p. 587 Dictionnaire des musiciens suisses, Zurich, Atlantis Verlag, 1964, p. 298-99 FN - Présentations, Quatuor du Flonzaley, Aperçu historique FN - Collections spéciales: Alfred Pochon http://www.cdlhem.ch/bibliotheque/fondsSpeciaux/documents/pochon_bio.pdf Liens externes BCU Lausanne - Liste des fonds Naissance à Yverdon-les-Bains Musicien vaudois Violoniste classique suisse Naissance en juillet 1878 Décès en février 1959 Projet:Valdensia/Articles liés Décès à Lutry Décès à 80 ans
Effet Hans le Malin
L’effet Hans le Malin, aussi appelé phénomène Hans le Malin ou effet (en ou ), est un phénomène du domaine de la psychologie qui désigne le fait de transmettre et percevoir continuellement des signaux subtils, généralement de façon involontaire et inconsciente, au cours des interactions sociales. Ces signaux subtils constitueraient une sorte de communication non intentionnelle par laquelle les attentes sont susceptibles d'influencer le comportement d'autres personnes (et inversement, un comportement individuel peut être influencé par les attentes des autres). Le nom de ce phénomène est inspiré de l'histoire du cheval « Hans le Malin », survenue dans les premières années du . Au-delà de son intérêt évident pour la psychologie, l'« effet Hans le Malin » a eu une influence importante dans le domaine de la psychologie expérimentale, car il remet en question la relation de l'expérimentateur à son objet d'étude et l'impact que peuvent avoir ses attentes sur les résultats qu'il obtient. Il a d’ailleurs été étudié, dans les , par le psychologue Robert Rosenthal sous le nom d’« effet Pygmalion » et d’« effet expérimentateur ». Origines Un cheval qui sait compter Le terme « effet Hans le Malin » trouve son origine dans l'histoire de « Hans le Malin », un cheval qui vivait en Allemagne au début du . Ce cheval appartenait à un aristocrate et ancien professeur de mathématiques, Wilhelm von Osten, qui, persuadé que son cheval était doté d'une intelligence conceptuelle, entreprit de l'éduquer selon les méthodes traditionnelles d'apprentissage utilisées dans les écoles. Au terme de quatre années d'entraînement, Hans (qui fut bientôt appelé « le Malin ») semblait être devenu un expert en arithmétique et en lecture. Le cheval devint rapidement célèbre dans toute l'Europe et provoqua de nombreuses polémiques dans les milieux scientifiques de l'époque. La controverse autour de Hans le Malin était telle qu'une commission fut mise en place par le Conseil de l'éducation de Berlin. La commission était chargée de découvrir si les compétences de Hans étaient le résultat d'une fraude ou si le cheval était réellement doté d'une intelligence conceptuelle. Dans leur rapport du , les commissaires conclurent prudemment que . C'est Oskar Pfungst qui fut chargé, par l'éminent psychologue Carl Stumpf, d'approfondir l'enquête. L'observation approfondie du psychologue Pfungst permit rapidement de conclure que Hans ne possédait pas de compétences particulières en arithmétique ou en lecture. Le cheval était, en fait, particulièrement doué dans . Hans, qui répondait en frappant du sabot, savait quand il devait s'arrêter de frapper grâce à de minuscules signaux corporels qu'il percevait chez la personne qui l'interrogeait. Débat sur la conscience animale L'histoire de ce cheval a provoqué un retentissement important à l'époque. Notamment parce qu'elle ravivait un très vieux débat : celui sur la « conscience animale ». Ainsi, Oskar Pfungst, dans le premier chapitre de son livre publié en 1911, explique que si l’on souhaite considérer le cas de Hans, nous devons d'abord comprendre quelle était, à l’époque, la situation sur le problème de la conscience animale. Selon lui, les principes fondamentaux de la psychologie animale ont été questionnés à plusieurs reprises parce que les bases mêmes de cette psychologie reposent sur des fondations incertaines. En effet, étant donné que l’accès direct à la conscience animale est impossible, les psychologues doivent chercher à y accéder par le biais du comportement animal ou en se fondant sur des conceptions issues de la psychologie humaine. Ils ne peuvent donc pas, avec certitude, répondre à la question : Par rapport à cette question, Pfungst explique que la psychologie comparée est divisée en trois groupes : Le premier groupe considère que les animaux possèdent une forme de conscience inférieure : ils éprouvent, selon eux, des sensations et disposent d'images en mémoire de ces sensations qui peuvent être associées en de multiples combinaisons. Ainsi, les animaux pourraient apprendre au travers de l’expérience. Néanmoins, l’animal serait incapable de former des concepts, d’émettre des jugements ou des conclusions et ne pourrait en aucun cas éprouver des sentiments moraux Cette conception de la conscience animale suggère donc qu'il existe un fossé infranchissable entre cette dernière et la conscience humaine. Cette vision est la plus ancienne puisqu'elle a d'abord été développée par Aristote et les stoïciens, puis enseignée par l'Église chrétienne. Elle a également influencé toute la philosophie médiévale. Le deuxième groupe est plus radical : selon ses membres, les animaux n’ont pas de . Ils seraient comme des qui réagissent automatiquement aux stimuli externes. C'est René Descartes qui, au , introduit cette conception de la conscience chez l'animal. Cette vision n'a prévalu que durant peu de temps, mais elle a eu un impact important car les nombreux désaccords qu'elle a provoqués ont fortement relancé l'étude de la conscience animale. Enfin, le dernier groupe estime plutôt que la conscience animale et la conscience humaine doivent être vues comme faisant partie d’un dont elles ne différeraient pas de façon essentielle mais selon des degrés différents. Cette dernière perspective est celle qui a été développée par les matérialistes (depuis Épicure). Elle a ensuite été adoptée par les associationnistes français et britanniques (tel Étienne Bonnot de Condillac) et les évolutionnistes. Selon Pfungst, deux tendances apparaissent donc en psychologie animale : d’un côté, il y a ceux qui souhaitent différencier radicalement la psyché humaine de la psyché animale. De l’autre, il y a ceux qui essaient de les considérer ensemble. Il explique que s’il est vrai que certains actes, chez les animaux, ne sont en rien issus d’une pensée de nature conceptuelle, d’autres actes, au contraire, peuvent être interprétés de la sorte. Selon lui, la controverse a lieu précisément à ce niveau là : . Pour répondre à cette question, il faudrait, d'après Pfungst, qu’un fait indiscutable apparaisse et permette de trancher en faveur de ceux qui croient en une forme de pensée chez l’animal ( la preuve d’une intelligence conceptuelle). Et c’est là qu’intervient Hans : ce cheval, capable de résoudre des problèmes d’arithmétique, est peut-être enfin . L’affaire Hans suscita de nombreuses polémiques. Comme le souligne Pfungst dans son ouvrage : . Cette question reste aujourd'hui relativement inchangée puisque l'intervention de Pfungst n'aura pas permis d'y répondre. En effet, il s'est avéré que le cheval ne disposait apparemment pas d'une intelligence conceptuelle, mais qu'il se comportait selon les attentes qu'il percevait chez celui qui l'interrogeait. L'effet Hans le Malin ne touche pas que les animaux Après avoir observé Hans et découvert le secret de ses talents, Oskar Pfungst entreprit de réaliser une nouvelle expérience dans laquelle il prit la place du cheval. En tapant du poing sur la table, il devait répondre correctement aux questions posées par les participants. Ceux-ci n'étaient pas au courant de l'objectif de l'étude menée par Pfungst. Il s'est avéré que . Aucun des participants ne réalisa qu'il fournissait à Pfungst des indications sur la réponse correcte. Après un temps d'entraînement, Pfungst avait donc acquis les mêmes talents que Hans et put détecter les signaux involontaires et inconscients que lui transmettaient ses interrogateurs. Ces éléments illustrent le fait que l'« effet Hans le Malin » ne se produit pas uniquement avec des animaux mais qu'il opère également entre les humains. Des questionneurs plus « talentueux » que les autres Il semble que certains questionneurs aient été plus doués que d’autres pour obtenir des réponses correctes de la part de Hans. En effet, parmi ceux-ci, certains obtinrent presque toujours des réponses exactes, d’autres n’en obtinrent que de temps en temps, et d’autres encore n’en obtinrent pratiquement jamais. Oskar Pfungst en conclut que certains individus doivent disposer de qualités particulières qui influencent considérablement les réponses du cheval et que ces qualités les rendent plus « talentueux » que d’autres pour obtenir des résultats concluants. Ainsi, Pfungst va établir une typologie des caractéristiques qui font de ces individus des « questionneurs de talent ». Parmi celles-ci, on retrouve notamment : du tact, un air dominateur, la capacité d’entrer en contact avec les animaux, une importante capacité d’attention et de concentration, savoir relâcher facilement le contrôle musculaire, pouvoir maintenir une certaine tension (ni trop, ni trop peu) et surtout la capacité « d’avoir confiance » dans les compétences de celui qui est interrogé. Selon Pfungst, c’est avec les qu’il pouvait apprendre le plus de choses, car c’est dans leur attitude qu’on détecterait les signaux qui influençaient Hans puisqu’ils produisaient le plus de résultats avec le cheval. Histoire Outre l'importance dans le débat sur la conscience animale que suscita Hans à l'époque, son histoire eut également une importance toute particulière en psychologie et surtout en psychologie expérimentale. Son cas donna naissance à l'« effet Hans le Malin », aussi appelé « phénomène Hans le Malin » ou encore « effet Clever Hans », c'est-à-dire le fait que nos attentes peuvent influencer le comportement d'un autre être humain ou d'un animal, par le biais de signaux subtils que nous transmettons dans notre propre comportement. Il s'agit donc d'une sorte de communication non intentionnelle qui peut se produire entre des humains ou entre des humains et des animaux. Cet effet eut un impact important en psychologie expérimentale car il rend compte du fait que les attentes de l'expérimentateur peuvent influencer les résultats qu'il obtient. S'il ne contrôle pas convenablement ce phénomène, il est possible que ses résultats ne reflètent pas la réalité de ce qu'il cherche à évaluer, mais ce qu'il s'attend ou espère évaluer, car il a transmis ses attentes inconsciemment et involontairement à ses sujets. Ainsi, l'effet Hans le Malin est aujourd'hui considéré comme un biais en expérimentation et, à ce titre, est devenu un symbole pour les psychologues expérimentaux. Ce symbole a, par ailleurs, évolué au cours du temps et cette évolution s'inscrit dans l'histoire même de la psychologie expérimentale. L’effet a donc eu (et continue à avoir) une influence considérable sur cette dernière ainsi que dans d’autres domaines de la psychologie. Il a notamment eu un impact important sur la psychologie comparée quant à la question du ou encore, des années plus tard, sur la psychologie cognitive en ce qui concerne l’étude de la conscience. Une psychologie expérimentale naissante L’effet Hans le Malin fut découvert et étudié pour la première fois en 1904. À cette époque, la psychologie expérimentale vient tout juste de naître : Wilhelm Wundt avait fondé, plus tôt, le premier laboratoire de psychologie expérimentale à Leipzig. C’est donc dans ce contexte particulier d’une psychologie expérimentale naissante que le phénomène Hans le Malin fut étudié. Cet élément eut un impact important sur la façon dont ce phénomène fut analysé à l’époque car on observait alors, parmi un grand nombre de psychologues de cette période, une volonté de « rationaliser » les phénomènes étudiés. La psychologie souhaitait se démarquer des autres disciplines et du savoir profane, elle ne tolérait plus n’importe quel objet d’étude et ses objets d’étude devaient se soumettre à la rigueur scientifique et à la méthode expérimentale. Il ne pouvait donc y avoir de « miracle » dans le cas de Hans ; une explication rationnelle existait forcément et Pfungst tenta de découvrir celle-ci grâce à la méthode expérimentale et à la rigueur scientifique. Robert Rosenthal prend le relais Néanmoins, l’histoire de l’effet Hans le Malin ne s’arrête pas aux découvertes d’Oskar Pfungst. Quelques décennies plus tard, les psychologues en appellent toujours au « fantôme de Hans le Malin » pour . En effet, l’héritage qu’aura laissé Hans le Malin, en psychologie, est celui de la méfiance : les expérimentateurs ne peuvent oublier qu’ils sont constamment susceptibles d’influencer ceux qu’ils interrogent. Le phénomène Hans le Malin est dorénavant vu comme . Dans les , le psychologue Robert Rosenthal s’intéresse à nouveau à ce phénomène. S’inspirant de la prophétie autoréalisatrice développée par Robert Merton en 1948, il étudie ce qu’il appelle la « réalisation automatique des prophéties interpersonnelles ». Il s’agit d’une notion générale qui désigne le fait qu'. À partir de ce concept général, Rosenthal va développer la notion d’« effet expérimentateur » qui met en évidence . Il développe également, en collaboration avec Lenore Jacobson, la notion d’« effet Pygmalion » qui montre l’influence que peuvent avoir les attentes d’un professeur sur les résultats qu’obtiennent ses élèves. Les expériences menées par Robert Rosenthal sur l’effet expérimentateur illustrent le fait qu’à l’époque (et encore aujourd’hui), l’effet Hans le Malin est vu comme une menace pour l’expérimentateur. On voit se développer une radicalisation de la méfiance vis-à-vis de cette menace. Il faudra, dès lors, encore et toujours plus de contrôle dans l’expérimentation. C’est ainsi que naissent des méthodes visant à contrôler de tels biais. C’est notamment le cas de la méthode en aveugle (voire en double ou triple aveugle) ou de l’utilisation de systèmes automatiques de recueil de données afin de minimiser l’impact de l’influence des attentes de l’expérimentateur sur les résultats obtenus par ses sujets. L'étude expérimentale des animaux après Hans le Malin L'expérimentation avec les animaux a également hérité de l’histoire de Hans le Malin. Au moment où se déroule l'histoire de Hans, l’étude expérimentale du comportement et de l'intelligence chez l'animal vient également de voir le jour, notamment avec l'ouvrage d'Edward Thorndike, , publié en 1898. L'épisode de Hans le Malin marque donc un tournant dans la manière d'aborder ce genre d’expériences. Désormais, les expériences sur le comportement animal, et en particulier celles sur les capacités de « comptage », renvoient à l’histoire de Hans le Malin et à l’effet du même nom. L'héritage de celui-ci a donc conduit à la radicalisation de la méfiance autour de l’effet Hans le Malin qui, elle, a conduit les expérimentateurs à augmenter le contrôle et à devenir beaucoup plus « conservateurs » dans l’interprétation des données qu’ils obtiennent avec l’animal. Mais cela a parfois eu des conséquences néfastes sur la psychologie car, en restant dans le seul registre du contrôle, les expérimentateurs risquent, d'une part, d’oublier ce qui fait , c’est-à-dire ici : une situation sociale (avec ses risques et ses contraintes) dans laquelle naît une relation entre l’homme et l’animal et où l’animal adhère à la demande de l’expérimentateur. En effet, le fait que l’animal choisisse de « s’accorder » ou non à la demande qui lui est faite n’est pas anodin et mérite que l’on s’y intéresse. D’autre part, il semble que, depuis les travaux d’Oskar Pfungst, le discrédit ait été jeté sur les recherches concernant le « comptage » chez l’animal. Or, Pfungst n’a fait que montrer que les compétences arithmétiques qu’on attribuait à Hans n’étaient pas réelles mais il n’a, par ailleurs, en aucun cas démontré que les animaux sont incapables de comprendre les nombres. En effet, une part de la littérature traitant du sujet suggère, aujourd'hui, qu’il existerait certaines formes de compétences numériques chez des espèces animales, notamment avec les nombres abstraits. On parle parfois de « pré-comptage » ou de « proto-comptage » (en ). Hans le Malin et l'étude de la conscience dans les sciences cognitives Les sciences cognitives naissent bien des années après la disparition de Hans le Malin. Et pourtant, les questions soulevées par cette histoire résonnent encore aujourd’hui dans ces disciplines. Le phénomène amène à se questionner sur le rôle que joue la conscience dans la cognition, car il a montré qu’une partie du comportement peut tout à fait échapper à l’introspection et à l’observation. Il n’y a donc pas forcément une . En effet, ce n’est pas parce que Hans répondait correctement aux questions, qu’il possédait pour autant des compétences en arithmétique. Il arrivait bien au résultat espéré mais pas par le chemin imaginé. Ainsi, si l’on considère qu’une structure cognitive est responsable d’un comportement particulier à un moment donné, cette considération peut s’avérer inexacte dans d’autres contextes. Le système cognitif est extrêmement complexe et peut être analysé à plusieurs niveaux de description. Par conséquent, plusieurs structures cognitives peuvent être responsables d’un même comportement, et l’utilisation de l’une ou l’autre de ces structures dépend des circonstances dans lesquelles se trouve l’individu. En ce qui concerne la conscience, il est fort probable qu’elle fonctionne de manière similaire. Il ne faut donc pas chercher un seul et unique mécanisme de la conscience, mais plusieurs fonctionnant différemment selon le niveau de description. Notes et références Voir aussi Bibliographie Articles de recherche . . . . . . . . Ouvrages . . . . . Articles connexes Liens externes Le retour du malin : un compte équestre Hans, le cheval qui savait compter - interview de Vinciane Despret Un cheval qui sait compter, c'est possible ! Cognition Intelligence Concept de psychologie Raisonnement fallacieux Psychologie expérimentale
Hespérie des phlomides
L’hespérie des phlomides (Spialia phlomidis) est un lépidoptère de la famille des Hesperiidae, de la sous-famille des Pyrginae, du genre Spialia. Taxonomie Spialia phlomidis a été décrit par Gottlieb August Wilhelm Herrich-Schäffer en 1845. Noms vernaculaires L'Hespérie des phlomides se nomme Persian Skipper en anglais et Acem Zıpzıpı en turc. Sous-espèces Spialia phlomidis phlomidis Spialia phlomidis hermona Evans, 1956. Description L'Hespérie des phlomides est un petit papillon au dessus de couleur marron, avec aux ailes antérieures et postérieures une frange marginale blanche entrecoupée, une ornementation de taches blanches en lignes parallèles à la marge et aux antérieures une suffusion chamoisée le long du bord costal. Le revers est jaunâtre avec des taches blanches et une bande blanche discale complète. Biologie Période de vol et hivernation L'Hespérie des phlomides vole en une génération en juin juillet. Plantes hôtes Les plantes hôtes de sa chenille sont des Convolvulus, Convolvulus libanotica au Liban. Écologie et distribution L'Hespérie des phlomides est présente en Albanie, en Macédoine, dans le sud de la Serbie et de la Croatie, en Bulgarie, en Grèce, en Turquie, au Liban, en Syrie, en Iran et dans le sud de la Russie. Biotope L'Hespérie des phlomides réside dans les lieux chauds et secs, souvent rocheux. Protection Pas de statut de protection particulier. Notes et références Annexes Articles connexes Lépidoptère Hesperiinae Liens externes Butterflies of Bulgaria site rusinsects.com Bibliographie . Lépidoptère (nom vernaculaire) Hesperiidae Lépidoptère d'Asie Lépidoptère d'Europe
Plebs eburnus
Plebs eburnus est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Araneidae. Distribution Cette espèce est endémique d'Australie. Elle se rencontre au Queensland, en Nouvelle-Galles du Sud, au Victoria, en Tasmanie et en Australie-Méridionale. Description Les mâles mesurent de à et les femelles de à . Publication originale Keyserling, 1886 : Die Arachniden Australiens. Nürnberg, , (texte intégral). Liens externes Notes et références Araneidae Espèce d'araignées (nom scientifique) Faune endémique d'Australie
Francine Vendel
Francine Vendel, pseudonyme de Jenny Koustoff-Abraham, est une actrice belge née à Ixelles le et morte tragiquement à Kinshasa le au cours d'un cambriolage, alors qu'elle était allée voir ses deux fils qui travaillaient comme diamantaires au Congo. Actrice de théâtre à la compagnie des Galeries, elle interpréta également quelques rôles au cinéma, notamment dans Le Mariage de Mademoiselle Beulemans et Un soir de joie. Elle fut aussi speakerine à la télévision belge, la RTBF. Elle est enterrée dans le cimetière d'Ixelles. Filmographie 1948 : Passeurs d'or 1949 : La Maudite 1951 : Le Mariage de mademoiselle Beulemans 1955 : Un soir de joie 1969 : Les Galapiats (feuilleton télévisé) Notes et références Actrice belge de cinéma Nom de scène Speakerine de la télévision belge Naissance en septembre 1931 Naissance à Ixelles Décès en avril 1998 Décès à Kinshasa Décès à 66 ans
Georges Grégoire Cantacuzène
Georges Grégoire Cantacuzène, en roumain Gheorghe Grigore Cantacuzino (Bucarest, – Bucarest, ), prince et homme d'État roumain conservateur qui fut deux fois président du Conseil des ministres du royaume de Roumanie du au puis entre le et le . Origine Georges Cantacuzène) était le fils du député Grégoire Cantacuzène (1800-1849) et de son épouse Luxita Kretzulescu; il était également le neveu de Constantin Cantacuzène, le Caïmacan de Valachie en 1848-1849. Il était issu de dynastie phanariote des Cantacuzènes, descendant en septième génération de Draghici Cantacuzène (1630-1657) « Mare Paharnic » (i.e: Grand Echanson) en 1660 et « Mare Spãtar » (i.e: Chef des armées) en 1665 de Valachie qui était un des frères du prince Șerban Cantacuzène. Biographie Après une enfance bucarestoise, Georges Cantacuzène adolescent se trouve à Vienne pendant la révolution roumaine de 1848, lorsque les républicains s'en prennent à sa famille, qui doit fuir, avant de revenir dans la capitale valaque avec la répression. Ensuite, il prépare à Paris sa thèse de droit qu'il soutient le sous le titre « Théorie de la novation en droit roumain et en droit français ». De retour en Roumanie il devient Conseiller à la Cour d'Appel de Bucarest mais le il se démet de la Magistrature pour protester contre le coup d'état du prince réformateur Alexandre Jean Cuza. Sous le règne du roi Charles de Roumanie il est successivement député, sénateur, puis maire de Bucarest (1869-1870), ministre de la Justice (1870) et ministre des Travaux Publics et des Finances (1873-1875). Il devient un homme très riche que ses compatriotes surnomment « le Nabab » quand il devient président du Conseil des ministres en 1899. Il doit démissionner en à la suite d'un scandale financier dans lequel est impliqué son lointain cousin Jean-Basile Cantacuzène. Dans l'attente d'une occasion de revenir aux affaires qui se présentera d'ailleurs entre 1906-1907, il patronne comme mécène les premiers travaux du jeune historien Nicolae Iorga qui publie en 1901 l'« Histoire des Pays Roumain » et en 1902 la « Généalogie des Cantacuzène » et l'« Album de la Famille Cantacuzène ». Georges Cantacuzène fait édifier le Palais Cantacuzène de Bucarest (actuellement Maison de la Musique après avoir été la maison de Georges Enesco et le palais Cantacuzène dit « Château de Zamora » à Bușteni (Județ de Prahova) dans la haute vallée de la rivière Prahova dans le style architectural valaque du . Union et postérité Gheorghe Cantacuzino contracta deux unions. en 1855 avec Zoé Bibesco fille du prince Georges III Bibesco morte à Pau en 1859 sans enfants. en 1866 avec Ecaterina Baleanu avec qui il a six fils et deux filles dont (1867-1928), député et ministre qui épousa Marie Cantacuzène, et Nicolas (1868-1944) officier et sénateur qui était considéré comme l'une des premières fortunes de Roumanie avant la réforme agraire. Sources Jean Michel Cantacuzène, Mille ans dans les Balkans, Éditions Christian (1992) Naissance en septembre 1833 Naissance à Bucarest Gheorghe Grigore Premier ministre du royaume de Roumanie Récipiendaire de l'ordre de Carol Ier Décès en mars 1913 Décès à Bucarest Décès à 79 ans
Ben Attal
Ben Attal, né le à Paris, est un acteur français. Biographie Ben est le fils du réalisateur et acteur français Yvan Attal et de l'actrice et chanteuse franco-britannique Charlotte Gainsbourg. Il a une formation de chef cuisinier. Carrière Après plusieurs petites apparitions dans les films de son père Yvan Attal, son premier vrai rôle arrive en 2019 dans Mon chien Stupide, réalisé par ce dernier. En 2021, son nom commence à être médiatisé, grâce au film Les Choses humaines, toujours réalisé par son père, où il tient le premier rôle. Il sera aussi à l'affiche du premier film réalisé par Sandrine Kiberlain, Une jeune fille qui va bien, sorti en janvier 2022. Filmographie Cinéma 2001 : Ma femme est une actrice d'Yvan Attal : le petit garçon 2004 : Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants d'Yvan Attal : Joseph 2016 : Ils sont partout d'Yvan Attal : Jésus 2017 : Le Brio d'Yvan Attal : un élève 2019 : Mon chien Stupide d'Yvan Attal : Raphaël Mohen 2021 : Les Choses humaines d'Yvan Attal : Alexandre 2022 : Une jeune fille qui va bien de Sandrine Kiberlain : Jo Clip 2017 : Ring-A-Ring O'Roses de Charlotte Gainsbourg Notes et références Liens externes Acteur français de cinéma Naissance en juin 1997
Liste des évêques et archevêques de Rennes
Liste des évêques puis archevêques de l'archidiocèse de Rennes : Liste des évêques puis archevêques Suppression du diocèse entre 1790 et 1802. Liste des évêques auxiliaires Sources Chanoine Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, Rennes, Fougeray et Paris, René Haton, 1880-1886, 6 vol. in-8° br., couv. impr. (disponible sur Gallica), (pour les évêques et archevêques de Modéran à ). Jean Delumeau, Le Diocèse de Rennes, Paris, Beauchesne, " Histoire des diocèses de France ", 1979, (ISSN 0336-0539), 319p. Dominique-Marie Dauzet et Frédéric Le moigne (dir.), Dictionnaire des évêques de France au XXe siècle, Paris, 2010, Cerf, 840p., . Lien externe Bibliographie La Grande Encyclopédie (LGE), Tome XXVIII, p. 414 Annuaire Historique 1850 (année 1851), p. 67-70 Trésor de Chronologie (TC), p. 1471-1472 Catholicisme : Hier, Aujourd'hui, Demain (CHAD), article "Rennes", p. 892-9 Notes Références Rennes eveques
Al Charara
Le Al Charara Sports Cultural & Social Club (en ), plus couramment abrégé en Al Charara, est un club libyen de football fondé en 1977 et basé dans la ville de Sebha. Historique 1958 : fondation du club Palmarès Club de football en Libye Club de football fondé en 1977
Brian Van Holt
Brian Van Holt est un acteur et mannequin américain, né le à Waukegan (Illinois). Il est notamment connu pour son rôle dans la série Cougar Town, aux côtés de Courteney Cox, où il a incarné Bobby Cobb, l'ex-mari de l'héroïne, de 2009 à 2015. Biographie Filmographie 1996 : Les Nouvelles aventures de la famille Brady (A Very Brady Sequel) : Warren Mulaney 1997 : L.A. Johns (TV) : Chris 1997 : Beverly Hills 90210 (série télévisée, saison 8, épisode 2 : Sous le soleil d'Hawaii 2/2) : Eric Anderson 1997 : Steel Chariots (TV) : Franklin Jones 1998 : Le Flic de Shanghaï (TV) : Lance (S01E05) 1999 : The Underground Comedy Movie : Lifeguard 1999 : Love & Money (série télévisée) : Eamon McBride 1999 : Sex and the City (série télévisée, saison 2, épisode 10 : Questions de classe) : Wylie Ford 2000 : Whipped : Brad 2001 : La Chute du faucon noir (Black Hawk Down) : Sgt. Jeff Struecker 2002 : Les Messagers du vent (Windtalkers) : Private Harrigan 2003 : Confidence : Miles 2003 : Basic : Dunbar 2003 : S.W.A.T. unité d'élite (S.W.A.T.) : Michael Boxer 2005 : Garde rapprochée (Man of the House) : Eddie Zane 2005 : La Maison de cire (House of Wax) : Bo / Vincent 2005 : Threshold : Premier Contact (TV) : Sean Cavennaugh 2007 : John from Cincinnati (série télévisée) : Mitch "Butchie" Yost II 2008 : Sons of Anarchy (série télévisée) : Kyle Hobart (S01E05) 2009 : Burn Notice (série télévisée) : Harlan (épisode 301) 2009 - 2015 : Cougar Town (série télévisée) : Bobby Cobb (principal saison 1 à 5, invité saison 6) 2013 : Du plomb dans la tête (Bullet to the Head) de Walter Hill : Ronnie Earl 2014 : Wild de Jean-Marc Vallée : un ranger 2014 : Ascension : William Denninger 2014 : Marvel : Les Agents du SHIELD : Sebastian Derik 2015 : Community (série télévisée) : Willy (S06E05) 2018 : Criminal Squad (Den of Thieves) de Christian Gudegast : Murphy 'Murph' Collings Liens externes Acteur américain Naissance en juillet 1969 Naissance à Waukegan Étudiant de l'université de Californie à Los Angeles
Lophosmilia
Lophosmilia est un genre éteint de coraux durs de la famille des Caryophylliidae. Caractéristiques Habitat et répartition Liste d'espèces Selon , Lophosmilia comprend l'espèce éteinte suivante : Lophosmilia cenomana Michelin, 1845) † Liens externes Notes et références Caryophylliidae Taxon fossile décrit en 1848
Sillon bicipital
Le sillon bicipital en anatomie humaine est une région située au niveau du pli du coude, plus précisément au niveau du tendon distal du biceps brachial. Le tendon du biceps brachial délimite alors deux sillons : le sillon bicipital médial et le sillon bicipital latéral. Anatomie Le sillon bicipital latéral laisse le passage au nerf radial, à l'artère récurrente radiale ainsi qu'au nerf musculo-cutané. Il est limité latéralement par le muscle brachio-radial ainsi que par le long extenseur radial du carpe. Le sillon bicipital médial laisse quant à lui passage à l'artère brachiale ainsi qu'a la veine brachiale et au nerf médian. Il est limité médialement par le rond pronateur et par les autres muscles fléchisseurs qui prennent insertion sur l'épicondyle médial de l'humérus. Le sillon bicipital médial est en grande partie recouvert par l'expansion aponévrotique du biceps brachial. Intérêt clinique Lors d'un examen clinique, on peut rechercher le tendon du biceps brachial facilement palpable avec une légère flexion du coude afin de localiser l'artère brachiale au niveau du pli du coude pour réaliser une prise de pouls. Notes et références Anatomie du membre supérieur
Championnats d'Amérique du Sud d'athlétisme 2006
Les Championnats d'Amérique du Sud d'athlétisme ont eu lieu du au à Tunja, en Colombie. Faits marquants Résultats Hommes Femmes Tableau des médailles Tableau des points Les scores sont calculés en attribuant des points à chaque pays dont un athlète termine dans les 6 premiers d’une épreuve. Lien externe Compte-rendu et résultats des Championnats d'Amérique du Sud d'athlétisme 2006 sur le site de l'IAAF. 2006 Athletisme 2006 Tunja Amerique du Sud 2006 Amerique du Sud Sport en Colombie en 2006 Sport en septembre 2006 Sport en octobre 2006
Rémunération variable
La rémunération variable est l’une des composantes de la rétribution globale que peuvent proposer les entreprises à leurs salariés. Bonus, prime, part variable sont d’autres dénominations de la rémunération variable qui, en France, ne doivent pas être confondues avec l’intéressement (au sens de l’ordonnance de 1959, modifiée en 1986) ni avec la participation. Par opposition au salaire (ou salaire de base) qui constitue une rémunération fixe, la rémunération variable est calculée en fonction des résultats ou performances atteintes soit au niveau individuel soit au niveau collectif. Par nature elle est variable et réversible d’une période de performance à la suivante. Au sein de la rétribution globale, chaque composante se distingue par sa finalité. Celle de la rémunération variable est de motiver les collaborateurs dans le sens des performances attendues à court terme (une année ou moins) par l’entreprise. Motiver dans le sens des performances attendues par l’entreprise Du point de vue de l’entreprise, il s’agit donc d’ « acheter » de la motivation. La motivation est le processus par lequel nous entreprenons d’agir et le mobile de toutes nos actions est de satisfaire nos désirs. L’apprentissage du processus enrichit notre côté « calculateur », il est déterminant dans l’intérêt objectif à agir, il intervient en modulation de la motivation. La frustration née d’un déficit prolongé entre désir et satisfaction obtenue génère l’inhibition et peut conduire à la démotivation totale. La motivation est un processus psychologique individuel délicat car très complexe dans laquelle on distingue : la boucle de la réalisation la boucle du désir la boucle de l’anticipation la boucle de l’apprentissage la boucle de l’inhibition Le fait générateur de ce processus est la proposition faite par l’entreprise à ses collaborateurs d’un enjeu pour récompenser leur réussite suivant les axes de performance qu’elle a choisis. La roue de la motivation Nous appellerons « dispositif de rémunération variable » l’ensemble des modalités qui constituent cette proposition. Du point de vue du bénéficiaire, on peut distinguer 5 étapes qui conduiront le collaborateur ou non à entrer dans un processus motivationnel : la première étape dans son processus de motivation est d’évaluer la faisabilité de la performance attendue par l’entreprise s’il la juge réaliste, la seconde étape sera d’évaluer l’effort nécessaire pour y parvenir s’il est prêt à fournir cet effort, il le met en balance de l’enjeu qui est proposé. Cette troisième étape est décisive. Face à l’exigence de l’entreprise, le bénéficiaire y construit sa stratégie en spéculant sur ses futurs résultats, la manière de les atteindre et la rémunération variable qu’il peut en attendre. Il est en plein dans la boucle d’anticipation. à l’issue de cette étape, s’il estime que la proposition de l’entreprise en vaut la peine alors seulement il agira dans le sens des performances. Son action conduit à des résultats qu’il mettra en regard de son évaluation de la faisabilité et des efforts qu’il a effectivement produits. dans une quatrième étape, l'entreprise attribue la performance finale de la période au collaborateur ce qui constitue son résultat et qui déterminera la dernière étape de versement de la récompense. S'il existe un décalage dans l'évaluation de ce résultat entre la prévision faite du collaborateur et la réalité affichée par l'entreprise, le collaborateur percevra alors un sentiment d'injustice ce qui le sortira alors du processus motivationnel dans lequel il était entré. enfin, dans une cinquième et dernière étape, il juge en termes de satisfaction la valeur de la récompense qu’il perçoit effectivement. Si son jugement est positif, c'est-à-dire s’il n’est pas déçu par le décalage entre son anticipation et la réalité d’une part et si l’entreprise respecte sa promesse de récompense d’autre part, alors il reste motivé pour s’investir dans une nouvelle période de performance. Ces cinq étapes incontournables pour la réussite d'un dispositif de rémunération variable constituent une roue de la motivation. L’apprentissage d’un même dispositif pendant plusieurs périodes renforcera sa maîtrise et donc sa motivation. Les différentes façons de calculer la rémunération variable L’ensemble des modalités d’un « dispositif de rémunération variable » peut être très varié et plus ou moins élaboré. Néanmoins sa structure de base comporte forcément les éléments suivants : Les variables de performance ou de résultat prises en compte. Il s’agit ici de définir la période de performance, le périmètre pris en compte et l’indicateur du critère retenu pour chaque variable de performance. Par exemple : Chiffre d’affaires nouveaux clients / Trimestriel / Département du Finistère Le mode de calcul de rémunération variable choisi pour être appliqué à chaque variable de performance et la définition de la progressivité de la rémunération qui lui est associé. Par exemple un commissionnement de 5 % appliqué au …Chiffre d’affaires nouveaux clients / Trimestriel / Département du Finistère Il n’existe pas de principe ou de mode de calcul unique, valable dans tous les contextes. Que ce soient les moteurs classiques tels que la prime d’objectif, le commissionnement ou la prime de classement ou des moteurs plus sophistiqués tel que l’engagement ou le commissionnement modulé, chacun possède des indications d’utilisation et des limites qui lui sont propres. Le commissionnement Historiquement, c’est le moteur le plus ancien et également le plus simple. La rémunération est calculée directement en fonction du résultat auquel est appliqué un taux de commissionnement. Dans notre exemple le taux de commissionnement est de 5 %. Appliqué à un chiffre d’affaires nouveaux clients de , la rémunération correspondante est de . La progression de la rémunération est linéaire, déclenchée dès le premier euro de chiffre d’affaires réalisé. La sensibilité au résultat est donc constante et ne permet pas à l’entreprise d’exprimer son exigence de résultat. En revanche le commissionnement traduit très clairement l’exigence de rémunération de l’entreprise, c'est-à-dire combien elle est prête à payer pour quel résultat est atteint. Dans quelles conditions le commissionnement est-il indiqué ? Le commissionnement est orienté essentiellement sur la contribution au résultat global de l’entreprise. Sa linéarité permet à l’entreprise d’en maîtriser mécaniquement le coût total mais présente aussi l’inconvénient de la condamner à se satisfaire de l’ambition de ses collaborateurs. Il est employé le plus souvent pour rémunérer des commerciaux sur le volume de leurs ventes quand ceux-ci ne bénéficient que d’un minimum de rémunération garantie. Il est parfaitement adapté, par exemple, pour rémunérer des forces de vente extérieures à l’entreprise. Le commissionnement modulé Les améliorations du commissionnement visent à introduire l’exigence de résultat de l’entreprise par l’ajout d’un accélérateur, c'est-à-dire un commissionnement sur un taux plus élevé à partir d’un certain seuil. Souvent appelé « commission de surperformance », cet accélérateur prouve justement qu’à elle seule la notion de contribution au résultat global n’est pas forcément synonyme de performance. L’importance de cette contribution est très souvent le fruit d’une progression capitalisée par le passé sous la forme, par exemple, d’un portefeuille de clientèle et qui produit un effet de rémanence pouvant aller jusqu’à une rente de situation pour les plus importants et les plus anciens contributeurs. En plus de rompre la maîtrise mécanique du coût total, la commission de surperformance vient le cas échéant, renforcer l’effet de rente de situation en la rendant encore plus profitable. Dans le même temps, l’entreprise qui veut croître éprouve des difficultés à conserver les nouveaux collaborateurs qu’elle intègre car l’unicité du taux de commissionnement appliqué pour tous dès le premier euro ne leur permet pas de dégager une rémunération suffisante même s’ils réussissent de belles progressions. La rémunération de la performance est donc différée par le commissionnement, capitalisée dans la notion de portefeuille ou son équivalent, puis rémanente même si la performance n’est plus d’actualité. Or l’intérêt de l’entreprise est de motiver le plus grand nombre, ne pouvant faire l’impasse sur la performance ni des petits ni des gros. Au prix d’une certaine sophistication mathématique, le commissionnement modulé intègre la valeur de la progression réalisée, en plus du résultat lui-même. Il ne s’agit donc plus d’une simple fonction à deux dimensions (résultat en abscisse et rémunération en ordonnée) mais d’une surface en trois dimensions (résultat, progression, rémunération), de telle sorte qu’un petit contributeur qui progresse fortement peut gagner autant qu’un gros qui a régressé… même si leurs contributions restent différentes. Sur cette surface, le commissionnement est agencé de façon que pour une même valeur de progression, la rémunération marginale supplémentaire qu’elle représente soit moins élevée pour les gros contributeurs que pour les petits. Ces derniers sont donc plus fortement incités sur le développement car leur rémunération croît plus vite en fonction de la valeur de leur progression. A contrario, l’effet produit pour les gros contributeurs est de les inciter autant sur la consolidation de leur contribution que sur le développement. D’ailleurs, à partir d’une certaine taille, la rémunération marginale supplémentaire liée à la progression cesse et celle-ci n’étant plus rémunérée qu’au titre de la contribution. Notre axe supplémentaire permet donc de moduler le commissionnement en fonction de la performance, d’où le nom de commissionnement modulé, tout en conservant la maîtrise mécanique du coût total qu’apporte l’avantage de la linéarité. La prime d’objectif La rémunération est calculée en fonction du taux d’atteinte d’un objectif fixé initialement pour la période de performance. L’enjeu est défini pour 100 % de réalisation de l’objectif et nous l’appellerons « la prime cible ». Le plus souvent, celle-ci est définie soit par un montant exprimé en euros soit en proportion du salaire de base, par exemple deux mois de salaire. Sa progression est le plus souvent modulée, c'est-à-dire qu’elle est accélérée sur certaines plages de valeur du taux d’atteinte de l’objectif et décélérée sur d’autres. Elle comporte un seuil de déclenchement situé à une certaine distance en dessous de l’objectif, parfois matérialisé par une « marche » c'est-à-dire que l’atteinte de ce seuil génère immédiatement une rémunération non nulle voire déjà significative. Ceci n’est pas conseillé et provient de l’héritage des premiers dispositifs où la prime était nulle si l’objectif n’était pas atteint, générant une « marche » égale au montant de la prime cible. Bien sûr, au-delà du seuil, la progression devient continue et proportionnelle au dépassement de l’objectif. Néanmoins, dans certains dispositifs la prime au-delà de l’objectif peut, fort illogiquement, continuer de progresser par paliers successifs. De cette description se dégagent deux idées intéressantes. D’une part l’unique incitation à atteindre et dépasser l’objectif qui est générée. D’autre part la difficulté pour le concepteur d’un tel dispositif, d’effectuer un réglage correct de l’enveloppe du coût total distribuée suivant le taux d’atteinte de l’objectif global aussi bien que de maîtriser la manière dont cette enveloppe sera répartie entre les individus. Au contraire du commissionnement, la prime d’objectif est plus orientée sur l’exploitation d’un potentiel que sur la contribution à un résultat global. La prime d’objectif est indiquée lorsque l’Entreprise délègue un territoire exclusif avec la mise à disposition de ressources et de moyens importants. La prime « cible » qui est attribuée à l’atteinte de l’objectif peut être élevée et s’accompagne d’une rémunération fixe non négligeable qui rétribue les missions permanentes du collaborateur, importantes pour l’Entreprise dans le cadre de la délégation confiée. La notion de plan d’action est au cœur de la relation entre le collaborateur et l’entreprise, idéalement le ou les objectifs en sont la traduction chiffrée. Comme on l’a déjà vu, la progression de la prime sera valablement modulée en fonction du taux d’atteinte de l’objectif afin de traduire des incitations claires et ciblées. Si les avantages sont nombreux, l'incitation des bénéficiaires à atteindre et dépasser leur objectif engendre cependant certains inconvénients. La motivation par une prime d'objectif est en effet subordonnée à une condition majeure : l’adhésion du collaborateur à cet objectif et son engagement à le réussir Le processus est toutefois difficile. Une réelle concertation qui ne renonce ni à la fixation d'objectifs ambitieux, ni à une réelle adhésion du collaborateur relève à l'évidence de la conciliation d'intérêts antagonistes. Il en découle le développement de comportements contre-productifs dont les effets pervers sont la source de difficultés profondes de management. Dans la détermination de l’objectif, accroissement du chiffre d’affaires, réduction des dépenses peu importe, le salarié a intérêt à ce que soit fixé un objectif minoré, facile à dépasser et qui lui permette d’accroître sans effort sa rémunération. De son côté, l’entreprise n’aurait aucun avantage à récompenser la réalisation d’objectifs médiocres. Au contraire, des objectifs ambitieux « tirent » les performances et c’est là précisément le principe fondateur de l’instauration d’une prime d’objectif. On conçoit aisément, l’impossibilité qu’il y aura de générer une motivation réelle, saine et durable sur la base d’une incitation qui place le collaborateur et l’entreprise en conflit d’intérêt. Pour réconcilier l'intérêt du collaborateurs avec celui de l'entreprise et pour éliminer les effets pervers des primes d'objectifs, il faudrait associer le collaborateur à la définition de ses objectifs, corréler montant de prime et résultat : plus le résultat est élevé, plus la prime doit être importante et promouvoir l'ambition et la fiabilité des objectifs. Le procédé d’engagement L’émergence de cette nouvelle motivation est obtenue grâce à un procédé de calcul innovant dans lequel un faisceau de courbes de Gauss arrangées judicieusement produit la combinaison de deux nouvelles incitations plus élaborées que l’incitation d’une prime d’objectif traditionnelle à atteindre et dépasser l’objectif : inciter le bénéficiaire à s’engager sur l’objectif réaliste le plus ambitieux possible une fois l’objectif fixé, inciter le bénéficiaire à réaliser la meilleure performance Le faisceau des courbes de Gauss traduit mathématiquement les améliorations recherchées par rapport à une prime d'objectif traditionnelle. La prime croit toujours avec le niveau de résultat obtenu, mais le gain marginal diminue lorsque l'écart par rapport à l'objectif augmente (non-atteinte ou dépassement). Il en résulte que l'atteinte d'un objectif ambitieux est plus rémunératrice que le dépassement d'un objectif minoré. La part du hasard liée à la réalisation de toute prévision est atténuée et les stratégies perverses déjà évoquées perdent tout simplement leur intérêt. Une réelle logique « gagnant-gagnant » est instaurée sur la base de l’optimisation de plans d’action solides proposés par le bénéficiaire et, après concertation, leur validation par le management. Plusieurs conditions doivent être réunies pour assurer le succès d’un dispositif intégrant le moteur de calcul de l’Engagement. Tout d’abord, l’existence réelle d’une délégation confiée aux bénéficiaires ; ceux-ci ne peuvent pas être de simples exécutants. Un fonctionnement correct des délégations dans l’Entreprise et l’implication concrète du management dans l’animation du dispositif de prime tout au long de l’année sont également nécessaires. Effectivement, il faut bien comprendre que l’Engagement représente une certaine violence imposée aux bénéficiaires ; pour certains, il leur faudra renoncer à de profitables martingales (souvent, ils le feront d’ailleurs sans aucune pudeur). D’autre part l’Entreprise leur transfert à tous une responsabilité forte sur leur objectif. Il ne leur sera plus possible de s’amender d’une contre-performance par un simple et péremptoire « … de toute façon, les objectifs étaient mal calculés ». Enfin, l’Entreprise doit fournir un outil de communication et de simulation simple et imagé, permettant aux bénéficiaires de spéculer sur leurs plans d’action, les niveaux d’objectif et de primes correspondants. Cette phase de spéculation par la simulation est d’ailleurs très puissante dans le processus psychologique de la motivation et il est toujours recommandé pour l’Entreprise, quels que soient les moteurs de calcul mis en œuvre dans ses dispositifs, de faciliter cette phase d’appropriation. La prime de classement Le principe en est simple et connu de tous. Les performances sont classées de la meilleure à la plus mauvaise et un montant de prime correspondant à chaque rang de classement est alloué qui décroit avec le rang de classement. Seule la relation d’ordre entre les performances est conservée, les distances qui les séparent n’entrent plus en ligne de compte. De ce fait la performance est réduite à la seule compétitivité interne ; la prime dépend de la performance des autres et donc l’enjeu n’est pas défini à priori ce qui est un handicap sérieux dans la boucle de l’anticipation du processus de motivation. Le coût total, la sélectivité et la discrimination d’un tel dispositif sont parfaitement maîtrisé puisqu’il y aura forcément un premier et un dernier et que le montant de prime correspondant à chaque rang est défini à priori. Dans sa forme classique, le coût total d’un dispositif de prime de classement est donc fixe quelle que soit la performance globale qui sera réalisée : l’entreprise n’y formule ni exigence de résultat ni exigence de rémunération. La prime de classement est le seul mécanisme de rémunération variable possible dans le cas où il est impossible d’étalonner les performances à priori ni de définir l’exigence de rémunération (lancement de nouveaux produits par exemple). Améliorations de la prime de classement La première amélioration consiste à rompre le principe de l’enveloppe fermée en la faisant varier en fonction du résultat total qui est atteint. Mais comment pratiquer ? L’idée la plus simple est comme souvent la plus mauvaise ; on calcule un coefficient multiplicateur en fonction du résultat total qui est atteint puis ce coefficient multiplicateur est appliqué à la prime allouée de chaque rang du classement. De cette façon, dans le cas du succès collectif, on augmente significativement la prime déjà élevée du meilleur et, en contraposée, la prime des moins bons est très peu impactée. Si le dispositif prévoit initialement d’allouer une prime nulle au-delà d’un certain rang, cette sélectivité reste identique puisque le coefficient multiplicateur appliqué à une prime nulle donne une prime nulle ! En ne motivant pas le plus grand nombre, un tel dispositif sera peu efficace car la seule performance des meilleurs ne suffira pas pour construire un véritable succès collectif. Au contraire, il faut que la bonification améliore en priorité la prime des moins bons, tout en respectant bien sûr la hiérarchie des primes du classement. Avec ce principe, la sélectivité qui diminue et si le succès était infini, la prime de tous serait égale à celle du premier. Inversement, en cas d’échec collectif, la sélectivité augmente et c’est la prime des meilleurs qui est la moins impactée. L’expérience montre d’ailleurs que la performance de ces derniers reste souvent très convenable tandis que celle des moins bons est au contraire très mauvaise. La seconde amélioration consiste à rendre compte des distances en conservant le principe, propre au classement, d’une prime dépendante de la performance des autres et donc d’un enjeu qui n’est défini qu’à postériori. Encore une fois, on y parvient au prix d’une sophistication mathématique en constatant que le classement est une application d’un ensemble continu (les performances) vers l’ensemble discret des entiers naturels. Pourquoi ne pas choisir plus tôt l’ensemble des nombres relatifs ? Ainsi, on définit une prime continuement décroissante correspondant à des rangs continus, par exemple 2,713. La performance suivante pourrait correspondre au rang 2,74 dont la prime correspondante serait légèrement inférieure. L’écart entre les rangs de classement correspond aux distances qui séparent les performances les unes des autres et il serait possible qu’aucune performance ne corresponde au rang . Les primes qualitatives Il s’agit de prendre en compte la performance des collaborateurs sur un plan qualitatif. Ainsi définie, l’approche est très globale et porte en elle-même de nombreuses ambiguïtés. La première entre ce qui tient à la qualité ou bien réellement d’une appréciation qualitative. Ensuite, est-il possible de préciser les différents éléments qui composeront l’appréciation ? Si ce n’est pas le cas, le collaborateur s’en remet au jugement de sa hiérarchie. Au début, les évaluations pourront être très différentes d’un manager à l’autre et on constate qu’en quelques années elles tendront à être de plus en plus positives et homogènes alors que les progrès constatés en réalité sont minces. Le courage managérial est mis à mal par le principe d’une appréciation globale et tire l’exigence vers le bas. La difficulté provient évidemment de la subjectivité. Soit la performance est précisée et quantifiable sur quelques critères prioritaires, soit au contraire les critères à prendre en compte sont très nombreux, difficilement quantifiables, non réductibles car indépendants les uns des autres, sans qu’aucun ne soit prépondérant. Dans la première éventualité, on est ramené au cas général des critères de performance quantitatifs et il suffira de vérifier que leur distribution suit une loi Normale avant de décider de les retenir dans un dispositif de rémunération variable. La seconde éventualité est de très loin la plus fréquente. Nous conseillons alors de définir les quelques thèmes majeurs dans l’appréciation et de les décliner en de nombreux items factuels dont l’appréciation pourra être directe et binaire. Aux frontières de la rémunération variable Il faut souligner l’importance de la rémunération variable dans l’activité professionnelle qui, au-delà de la rétribution qu'elle représente, exprime également la valorisation et la reconnaissance de l’entreprise vis-à-vis de l’action et des performances de chacun. Les sujets périphériques à la gestion efficace de la rémunération variable sont principalement : La fixation des objectifs et leur déclinaison au niveau individuel Des objectifs mal fixés conduisent à une exigence trop faible pour les uns, exagérée pour les autres. La réussite sera facile mais relative pour les premiers et impossible pour les seconds. À l’issue de la période de performance, on constatera une distribution des taux d’atteinte très dispersée. Quelle interprétation en sera faite ? Le critère est-il très volatil ? La qualité des bénéficiaires est-elle très hétérogène ? La déclinaison des objectifs est-elle biaisée ? La conséquence risque, hélas, ne pas faire débat : la performance collective est moins bonne que ce qu’elle aurait dû être ! Le choix des critères de performance N’importe quel critère n’est pas éligible pour être utilisé dans un dispositif de rémunération variable. Par exemple, la tentation est forte d’évaluer la performance individuelle sur un critère de performance qui n’a de sens qu’à un niveau global ou bien à un niveau de management plus élevé. Il est également important de distinguer une performance d’un résultat. La performance consiste souvent en un résultat relativisé par l’éclairage d’une autre variable traduisant la compétitivité interne, externe (vis-à-vis de la concurrence) ou la progression. On reconnait un bon critère de performance à sa distribution qui doit suivre une loi Normale. Enfin, dans un dispositif, le nombre des critères doit être limité. Sinon les collaborateurs définissent eux-mêmes propres leurs priorités qui peuvent, globalement, ne pas coïncider avec la motivation que souhaitait générer initialement l’entreprise. D’autre part, cela conduit à un saupoudrage de la rémunération variable qui dénature toutes les caractéristiques souhaitées du dispositif. L’implication managériale et l’animation d’un dispositif Le plus souvent, le management de proximité n’est pas à l’origine de la conception des dispositifs, c’est pourtant bel et bien un levier de motivation que lui procure l’entreprise. Il doit donc impérativement le soutenir et l’animer, en être de l’ambassadeur auprès de son équipe. De son côté, l’entreprise ne doit pas espérer « manager par la prime ». Conclusion Son apparente simplicité ne doit pas conduire ni à une conception ni à une utilisation simpliste de la rémunération variable. Les difficultés techniques ne doivent pas non plus être ignorées à qui veut instaurer une motivation efficace pour un coût maitrisé. L’enjeu de la rémunération variable est séduisant à juste titre, il justifie une grande attention de toute la chaîne mise en œuvre depuis la conception jusqu’à l’animation et la communication. Enfin, nous conclurons par une dernière remarque. Il est vain de vouloir récompenser les efforts, seule la performance doit l’être qu’elle soit réussie facilement ou non. La rémunération variable représente une part de violence que l’entreprise qui l’instaure ne doit pas ignorer : analyser les effets générés, veiller à l’équité, calculer et payer juste et sans retard. Notes et références Bibliographie Robert Castel – Les métamorphoses de la question sociale – Fayard - 1995 Gérard Donnadieu – Du salaire à la rétribution – Éditions Liaisons -1993 DONNADIEU G. & KARSKY M.. Tentatives de modélisation dynamique de la motivation. Revue « Personnel ». . DONNADIEU G. & BEAUCHET P. De l’art de fixer les objectifs. Revue « Personnel ». . Challenges - rémunération variable : https://www.challenges.fr/tag_lexique-economique/remuneration-variable_5306/ Qu'est-ce que la rémunération variable ? : https://www.primeum.com/fr/remuneration-variable Salaire et rémunération
In Your Eyes (chanson de The Weeknd)
In Your Eyes est une chanson du chanteur canadien The Weeknd sortie le comme troisième single de son quatrième album, After Hours. Elle est initialement sortie le 20 mars 2020, avec l'ensemble de son album, et lors de sa sortie, il a été confirmé que In Your Eyes serait le troisième single de l'album. The Weeknd a écrit et produit le son avec ses producteurs Max Martin et Oscar Holter, avec Belly recevant des crédits additionnels d'écriture du titre. Le 21 mai 2020, un remix mettant en vedette la chanteuse et rappeuse américaine Doja Cat est sorti. Un autre remix de la chanson mettant en vedette Kenny G en tant que saxophoniste est sorti le 16 octobre 2020, à la suite de la première prestation en public de cette version. Historique et sortie La chanson a d'abord été taquinée dans le court-métrage After Hours de The Weeknd (sorti début mars 2020) au cours d'une scène dans laquelle Tesfaye a marché devant un musicien jouant du saxophone solo du morceau. Plus tard, le président d'Island Records, Louis Bloom, dans une interview à la mi-mars 2020 avec le magazine Music Week, a confirmé qu'un suivi direct de Blinding Lights devait être révélé lors de la sortie de l'album. La suite a ensuite été annoncée comme étant In Your Eyes la chanson étant ajoutée à diverses listes de lecture Spotify et sa sortie radio confirmée par Gary Trust du magazine Billboard le 20 mars 2020. Paroles de chanson Les paroles de la chanson font référence aux relations de Tesfaye avec le mannequin Bella Hadid. Dans la piste, The Weeknd chante de ressentir des remords d'avoir été infidèle dans la relation qu'il a eue avec son partenaire. Les paroles de la chanson contrastent avec l'énergie et l'espoir que l'on retrouve dans le précédent morceau de l'album Blinding Lights, le single prenant un ton plus mélancolique dans son écriture. Clip musical Le clip de In Your Eyes a été taquiné pour la première fois le 21 mars 2020 par son réalisateur Anton Tammi sur son histoire Instagram, Tesfaye publiant plus tard le lendemain la vignette du visuel sur ses comptes de médias sociaux. Sa confirmation en tant que clip pour le single a été confirmée onze heures avant sa sortie, avec la première du clip le 23 mars 2020. Le visuel met en vedette Zaina Miuccia en tant que protagoniste féminine principale et continue l'intrigue du court métrage After Hours après The Weeknd entre dans l'ascenseur avec le couple. Dans le clip, The Weeknd, après avoir tué le compagnon de Miuccia dans l'ascenseur susmentionné, la poursuit dans différents endroits jusqu'à ce qu'ils atteignent une discothèque nommée After Hours, dans ce lieu, Miuccia parvient à attraper une hache qu'elle utilise ensuite pour décapiter The Weeknd, alors qu'elle continue à danser avec sa tête sans vie dans le reste du clip. Le visuel présentait le retour de Wojtek Goral en tant que joueur de saxophone du court métrage éponyme de l'album et a été comparé aux films slasher des années 1980, accueillis favorablement. Sur MCM, RFM TV, MTV, MTV Hits et M6 Music, le clip est censuré et dure seulement moins d'1 min 30, à la suite des scènes de violences et de décapitation. Mais depuis, les chaînes diffusent la vidéo animée comportant le remix de Doja Cat. Cependant, le clip original est diffusé sans signalétique, vu qu'il est coupé en une version très courte. Seul, Trace Urban diffuse le clip original, normalement sans signalétique. Accueil Réception critique La chanson a été notée comme une chanson hors concours de l'album par les critiques, le single étant comparé aux précédents succès radio de The Weeknd. Divers journalistes ont noté son influence des années 80, le solo de saxophone de la chanson (interprété par Wojtek Goral) et les synthés ayant reçu des éloges et étant comparés à des succès tels que Midnight City de M83 et Last Friday Night de Katy Perry. Accueil commercial Après la sortie de son album, In Your Eyes entre en position du Billboard Hot 100 aux États-Unis le 4 avril 2020. Il s'agissait du premier plus haut classement général de la semaine et du troisième titre le meilleur classé d'After Hours. Au Royaume-Uni, la chanson a fait ses débuts à la place du UK Singles Chart, devenant son succès à atteindre le top 40 britannique. Ailleurs en Europe, In Your Eyes a réussi à entrer dans le top 20 des classements belges, irlandais et néerlandais. La chanson a également réussi à atteindre le top 10 des classements norvégien et suédois, le single atteignant également une position dans le top 40 italien à la place. Crédits Crédits provenant de Tidal . The Weeknd – chant, écriture, production Belly – écriture Jason Quenneville – écriture Max Martin – écriture, production, programmation, piano, basse, guitare, batterie Oscar Holter – écriture, production, programmation, piano, basse, guitare, batterie Dave Kutch – masterisation Kevin Peterson – assistant de masterisation Wojtek Goral – saxophone alto Nils-Petter Ankarblom – arrangement des cuivres Mattias Bylund – arrangement des cuivres, ingénieur d'enregistrement, montage Peter Noos Johansson – trombone Magnus Johansson – trompette Janne Bjerger – trompette Magnus Sjolander – percussion Miko Rezler – percussion Tomas Jonsson – saxophone ténor Michael Engstrom – basse électrique Classements et certifications Version originale Classements hebdomadaires Classements annuels Certifications {| class="wikitable sortable" !Pays !Certification !Ventes certifiées |- | (ARIA) | |‡ |- |- | (PMB) | |‡ |- | (Music Canada) | |‡ |- | (IFPI Danmark) | |‡ |- |- | (IFPI Norvège) | |‡ |- | (ZPAV) | |‡ |- | (AFP) | |^ |- Version avec Doja Cat Classements hebdomadaires Historique de sortie Notes et références Liens externes Chanson écrite par Max Martin Chanson écrite par Oscar Holter Chanson écrite par The Weeknd Chanson interprétée par The Weeknd Chanson produite par Max Martin Single publié par Republic Records Chanson de synthpop Single musical sorti en 2020 Single numéro un dans l'Ultratop 50 Airplay wallon Single numéro un dans les Classements Radios du SNEP Single certifié platine en Australie Single certifié or en Belgique Single certifié double platine au Canada Single certifié platine au Danemark Single certifié or en France Single certifié platine en Italie Single certifié platine au Portugal Single certifié argent au Royaume-Uni Single numéro un en Pologne Single numéro un dans l'Ultratop 50 Singles wallon Single numéro un en Tchéquie Single publié par XO
Fonds mondial pour les monuments
Le Fonds mondial pour les monuments (World Monuments Fund, WMF) est une organisation non gouvernementale internationale et indépendante à but non lucratif, créée en 1965 à New York, pour sauver les monuments les plus précieux du monde. Actions Le Fonds mondial pour les monuments a notamment mis en place en 1995 un observatoire des monuments mondiaux (« World Monuments Watch ») et publie tous les deux ans une liste de 100 bâtiments et chefs-d’œuvre de l’architecture parmi les plus menacés. Cette liste est produite par un panel d’experts internationaux en architecture, archéologie, histoire de l’art et préservation ou restauration de sites patrimoniaux. En 2007, pour la première fois, le facteur modifications climatiques a été introduit dans la liste des menaces pour 100 sites, monuments menacés, les autres menaces principales étant les guerres et conflits politiques, et le développement industriel et urbain anarchique. Sites menacés par le changement climatique retenus par le WMF (2007-2008) L’Île de Herschel (Nord-Canada) : Ce site traditionnel inuit a aussi été un lieu historique de pêche à la baleine. Situé au bord du Yukon, il est aujourd’hui menacé à la fois par l’avancée de la mer et la fonte du pergélisol dans une zone qui semble se réchauffer à une vitesse accrue depuis quelques années. Le camp de Scott (Antarctique) : Ce témoignage d’une période historique d’exploration de l’antarctique, au début du aurait pu perdurer des siècles et millénaires grâce au froid, mais ironiquement, ce site conçu pour suivre le climat local se trouve enfoui sous des chutes de neige de plus en plus importantes, résultant des modifications climatiques du pôle Sud, alors que par ailleurs la glace perd de son épaisseur dans la région. Mosquée de Chinguetti (Mauritanie) : Située dans une de sept villes saintes de l'Islam, c’est un des nombreux sites du patrimoine mondial menacé par l’avancée du désert en Afrique occidentale Ville de Sonargaon-Pan Am (Bangladesh) : Site construit pour les marchands médiévaux, devenu carrefour des cultures, dont on a négligé la dégradation des éléments bâtis, menacé par des inondations de plus en plus fréquentes, importantes et longues dans ce pays parmi les plus exposés à la montée des océans à la suite des impacts du réchauffement global. Vieille ville de Leh (Ladakh, Inde): Cette ville médiévale est un témoignage intact rare pour la région de l'Himalaya, qui doit maintenant tenter de trouver un difficile équilibre entre modernité et préservation durable des témoignages architecturaux qui y ont été préservés, tout en devant résister à des pluies plus fortes et fréquentes pour lesquelles ces bâtiments n’ont pas été conçus. La Nouvelle-Orléans, Louisiane, États-Unis : La ville balayée par l’ouragan (Katrina) doit se reconstruire et faire à face à la probabilité d’une violence et d’une fréquence accrue des ouragans, ainsi qu’à la montée de la mer. Ressources Le WMF fait appel aux fonds de fondations, adhérents ou donateurs privés et sociétés afin de protéger et restaurer des sites et bâtiments menacés jugés d'importance patrimoniale mondiale. Notes et références Voir aussi Articles connexes Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture Patrimoine mondial Liste de l'observatoire mondial des monuments Liens externes Site du WMF Carte interactive des 100 sites menacés retenus pour 2008 Association ou organisme lié à l'architecture ou l'urbanisme Organisation de protection du patrimoine Organisme fondé en 1965
Métropole de Phocide
La Métropole de Phocide (en grec byzantin : ) est un évêché de l'Église orthodoxe de Grèce. Elle a son siège à Amphissa en Grèce centrale, la médiévale Salona de l'occupation franque. La cathédrale C'est l'église de l'Annonciation à la Mère de Dieu à Amphissa. Cette église a été construite entre 1926 et 1931. Les métropolites Theoktistos (né Theodoros à Sparte en 1954) depuis 2014. Athénagoras (né Nicolas Zakopoulos à Amarandon de Konitsa en Épire en 1931) de 1986 à 2014. L'évêque Isaïe de Salona (1780-1821) est mort en combattant pour l'indépendance grecque. Le territoire Doyenné d'Amphissa Doyenné d'Antikyra et Desphina Doyenné d'Ératini Doyenné de Kastellia en Parnasside Doyenné d'Eupalion et Potidania Doyenné de Lidorikion Les monastères Monastère de saint Jean Prodrome, ancien monastère et nouveau. Les solennités locales La fête de saint Georges à Eupalion le 23 avril. Les sources Le site de la métropole : http://www.imfokid.gr/ Diptyques de l'Église de Grèce, éditions Diaconie apostolique, Athènes (édition annuelle). Phocide