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Bagnoli di Sopra rosso
Le Bagnoli di Sopra rosso est un vin rouge italien de la région Vénétie doté d'une appellation DOC depuis le . Seuls ont droit à la DOC les vins rouges récoltés à l'intérieur de l'aire de production définie par le décret. Aire de production Les vignobles autorisés se situent en province de Padoue dans les communes de Agna, Arre, Bagnoli di Sopra, Battaglia Terme, Bovolenta, Candiana, Due Carrare, Cartura, Conselve, Monselice, Pernumia, San Pietro Viminario, Terrassa Padovana et Tribano. Le vignoble Colli Euganei est à quelques kilomètres. Caractéristiques organoleptiques couleur : rouge rubis tendant vers un rouge grenat avec le vieillissement odeur: intense, vineux, caractéristique, agréable saveur: sec, intense, velouté, harmonique. Le Bagnoli di Sopra rosso se déguste à une température de 14 à 16 °C et il se gardera 2 – 4 ans. Détails historiques Association de plats conseillée Production Province, saison, volume en hectolitres : Padoue (1996/97) 1234,06 Voir aussi Articles connexes Viticulture en Italie. Bibliographie Notes et références Vin de la province de Padoue
André Curvale
André Curvale, né le à Néris-les-Bains (Allier) et mort le à Oloron-Sainte-Marie, est un aviateur français, pilote de chasse et pilote d'essai. Biographie Né en 1904, il entre à École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1924 (promotion "Guerre du Rif") et en sort en 1926. Il passe ensuite à l'école pratique d'aviation d'Avord. Affecté ensuite au 2e régiment d'aviation à Strasbourg, il passe 4 ans dans la chasse, où il commande une escadrille de Nieuport-Delage NiD.62. En 1931 il est muté au « Groupe des avions nouveaux » (aujourd'hui Centre d'essais en vol), et en 1933 il passe au Centre d'Essais de Matériels Aériens. Il quitte l'armée de l'Air en 1934, embauché par la maison Bloch comme pilote d'essai. Il effectue le premier vol et les essais des prototypes suivants : le , du Bloch MB.130 à Villacoublay, avec René Vaudequin ; le , du Bloch MB.210 ; le , du Bloch MB.300 Pacifique avec Jean Lapeyre ; en 1937, du Bloch MB.150 et le , du Bloch MB.161. Durant l'occupation allemande, le , il fonde avec Marcel Bloch, Henri Deplante et Claude de Cambronne, la société Bordeaux-Aéronautique. Après avoir été chef pilote et ingénieur d'essais, puis directeur général des usines Marcel Bloch, à Talence de 1939 à 1950, il est nommé directeur général des usines Marcel Dassault, à Mérignac, de 1950 à 1969. Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur en 1937 Officier de la Légion d'honneur en 1957 Médaille de l'Aéronautique. Hommages Un square et une rue portent son nom dans les villes de Talence et Mérignac. Notes et références Bibliographie . Militaire français Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr Aviateur français Pilote de chasse Pilote d'essai Ingénieur français Ingénieur aéronautique Ingénieur aéronautique français Personnalité de l'aéronautique Naissance en mai 1904 Naissance dans l'Allier Décès en avril 1973 Décès à Oloron-Sainte-Marie Décès à 68 ans
Éperon barré du Fou de Verdun
L'éperon barré du Fou de Verdun est un éperon barré situé sur le territoire de la commune de Lavault-de-Frétoy dans le département français de la Nièvre, au cœur du massif du Morvan. Occupé dès le Néolithique, il devient ensuite un oppidum à l'époque gauloise. Description L'éperon barré du Fou de Verdun se situe dans la forêt de Faubouloin, à la pointe nord-ouest du territoire de la commune de Lavault-de-Frétoy, entre le hameau du Fou de Verdun et la chapelle de Faubouloin. La partie sud-est est bordée par une ancienne voie romaine qui reliait Château-Chinon à Saulieu, près de l'actuelle route départementale 37. La partie nord-ouest surplombe de plusieurs dizaines de mètres la confluence du ruisseau de la Montagne avec celui de Griveau (ou Rainache) qui prend ensuite le nom d'Houssière. Le plateau, culminant à sur sa partie ouest et à sur sa partie est (emplacement de l'ancien oppidum), couvre une superficie de 29 hectares. Étymologie Le site doit son nom actuel à la présence, jusqu'en 1980, d'un hêtre centenaire (appelé aussi « fou ») en bordure de l'ancienne voie romaine, et à l'existence d'un site fortifié nommé « Verdun ». Fouilles Des fouilles et observations furent réalisées en 1880 par le Jacquinot, ainsi qu'à la fin des années 1960 par le Lucien Olivier. Voir aussi Bibliographie Fou de Verdun Fou de Verdun Site archéologique du Morvan Site archéologique dans la Nièvre
Col du Soulor
Le col du Soulor est un col de montagne routier des Pyrénées françaises à d'altitude dans le département français des Hautes-Pyrénées, en Occitanie. Il relie la vallée d'Arrens et la vallée de l'Ouzom. Il est emprunté par la route des cols. Toponymie Soulor est fréquent en toponymie pyrénéenne où il désigne les flancs exposés au plein soleil de la journée (à l'est, soleil levant) : eth soulor. Géographie Situé entre la commune d'Arbéost à l'ouest et la commune d'Arrens-Marsous à l'est, il est le passage entre le val d'Azun et la vallée de l'Ouzom. Il est franchi par la route départementale (l'ancienne route thermale des Pyrénées) qui relie Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées) à Laruns (Pyrénées-Atlantiques) en passant par le col d'Aubisque (), célèbre col du Tour de France. Ce dernier se trouve à dix kilomètres à l'ouest du col du Soulor. Du col du Soulor descend la route départementale qui borde le cirque du Litor, puis traverse la haute vallée de l'Ouzom et les villages d'Arbéost, Ferrières et Arthez-d'Asson pour aboutir à Asson dans les Pyrénées-Atlantiques. Histoire Économie Il est un des sites de la station de sports d'hiver du Val d'Azun, « Espace Nordique Soulor-Couraduque » - de pistes tracées en 2005 ouvertes à de nombreuses pratiques : ski de fond, raquettes, luge, traîneau à chiens, randonnée. En été, le domaine est rendu à sa vocation d'estive pastorale, les pistes servent aussi de lieu de promenade et de pratique de vélo tout terrain. Le parking de la station, placé au col, sert de lieu de vente de produits régionaux (fromage, miel, artisanat). Tour de France Le col du Soulor a fait l'objet de nombreuses ascensions dans le Tour de France, mais seulement treize classées entre 1973 et 2019 pour le grand prix de la montagne (dans le cas contraire, les points de la montagne étant attribués seulement au col d'Aubisque) : 16 étape du Tour de France 1935 1973 : Pedro Torres 1974 : Andrés Oliva 1975 : Lucien Van Impe 1979 : Mariano Martinez 1985 : Stephen Roche 1985 (2) : Álvaro Pino 1995 : étape neutralisée 17 étape du Tour de France 1996 : Pascal Hervé 9 étape du Tour de France 1997 : Laurent Brochard 16 étape du Tour de France 1999 : Pavel Tonkov 10 étape du Tour de France 2000 : Javier Otxoa 17 étape du Tour de France 2010 : Marcus Burghardt 14 étape du Tour de France 2019 : Tim Wellens Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste des cols des Hautes-Pyrénées Liste des cols des Pyrénées Liste des ascensions du Tour de France dans les Pyrénées Liens externes Col dans les Hautes-Pyrénées Col des Pyrénées françaises Souvenir Henri-Desgrange Ascension cycliste du Tour de France dans les Pyrénées Ascension cycliste du Tour d'Espagne Col Soulor Ancienne station de sports d'hiver en France
Réseau routier de la Nièvre
Cet article présente l'histoire, les caractéristiques et les événements significatifs ayant marqué le réseau routier du département de la Nièvre en France. Au , la longueur totale du réseau routier du département de la Nièvre est de , se répartissant en d'autoroutes, de routes nationales, de routes départementales et de voies communales. Histoire De 1750 à 1784, l’ensemble du réseau routier est pour la première fois cartographié à grande échelle (au 86400) et de manière complète par Cassini de Thury, à la demande de Louis XV. Ces cartes sont d’une grande richesse toponymique, mais d’une grande pauvreté quant à la figuration du relief et de l’altimétrie. De même les chemins secondaires sont rarement représentés, du fait d’une part de leur état médiocre, d’autre part de leur faible importance économique. L’Atlas national illustré réalisé par Victor Levasseur est un précieux témoignage du , les cartes coloriées à la main sont entourées de gravures indiquant statistiques, notes historiques et illustrations caractéristiques des départements. Sur ces cartes sont représentées les routes, voies ferrées et voies d'eaux. Par ailleurs, les départements sont divisés en arrondissements, cantons et communes. Réforme de 1930 Devant l'état très dégradé du réseau routier au lendemain de la Première Guerre mondiale et l'explosion de l'industrie automobile, l'État, constatant l'incapacité des collectivités territoriales à remettre en état le réseau routier pour répondre aux attentes des usagers, décide d'en prendre en charge une partie. L'article 146 de la loi de finances du prévoit ainsi le classement d'une longueur de l'ordre de de routes départementales dans le domaine public routier national. En ce qui concerne le département de la Nièvre, ce classement devient effectif à la suite du décret du . Réforme de 1972 En 1972, un mouvement inverse est décidé par l'État. La loi de finances du prévoit le transfert dans la voirie départementale de près de de routes nationales. Le but poursuivi est : d'obtenir une meilleure responsabilité entre l'État et les collectivités locales en fonction de l'intérêt économique des différents réseaux, de permettre à l'État de concentrer ses efforts sur les principales liaisons d'intérêt national, d'accroître les responsabilités des assemblées départementales dans le sens de la décentralisation souhaitée par le gouvernement, d'assurer une meilleure gestion et une meilleure programmation de l'ensemble des voies. Le transfert s'est opéré par vagues et par l'intermédiaire de plusieurs décrets publiés au Journal officiel. Après concertation, la très grande majorité des départements a accepté le transfert qui s'est opéré dès 1972. En ce qui concerne le département de la Nièvre, le transfert est acté avec un arrêté interministériel publié au journal officiel le . Réforme de 2005 Une nouvelle vague de transferts de routes nationales vers les départements intervient avec la loi du relative aux libertés et responsabilités locales, un des actes législatifs entrant dans le cadre des actes II de la décentralisation où un grand nombre de compétences de l'État ont été transférées aux collectivités locales. Dans le domaine des transports, certaines parties des routes nationales sont transférées aux départements et, pour une infime partie, aux communes (les routes n'assurant des liaisons d'intérêt départemental). Le décret en Conseil d’État définissant le domaine routier national prévoit ainsi que l’État conserve la propriété de d’autoroutes concédées et de de routes nationales et autoroutes non concédées et qu'il cède aux départements un réseau de . Dans le département de la Nièvre, le transfert est décidé par arrêté préfectoral signé le . de routes nationales sont déclassées. La longueur du réseau routier national dans le département passe ainsi de en 2004 à 90 en 2006 pendant que celle du réseau départemental s'accroît de à . Caractéristiques Consistance du réseau Le réseau routier comprend cinq catégories de voies : les autoroutes et routes nationales appartenant au domaine public routier national et gérées par l'État, les routes départementales appartenant au domaine public routier départemental et gérées par le Conseil général de la Nièvre et les voies communales et chemins ruraux appartenant respectivement aux domaines public et privé des communes et gérées par les municipalités. Le linéaire de routes par catégories peut évoluer avec la création de routes nouvelles ou par transferts de domanialité entre catégories par classement ou déclassement, lorsque les fonctionnalités de la route ne correspondent plus à celle attendues d'une route de la catégorie dans laquelle elle est classée. Ces transferts peuvent aussi résulter d'une démarche globale de transfert de compétences d'une collectivité vers une autre. Au , la longueur totale du réseau routier du département de la Nièvre est de , se répartissant en d'autoroutes, de routes nationales, de routes départementales et de voies communales. Il occupe ainsi le au niveau national sur les métropolitains quant à sa longueur et le quant à sa densité avec par kilomètre carré de territoire. Trois grandes réformes ont contribué à faire évoluer notablement cette répartition : 1930, 1972 et 2005. L'évolution du réseau routier entre 2002 et 2017 est présentée dans le tableau ci-après. Réalisations ou événements récents -Renforcement du pont du guetin(actuel Réseau routier départemental de France):1930. -Renumérotation de certain Réseau routier départemental de France en nationale de 1931 à 1933. -Renforcement du pont de mornay (actuel Réseau routier départemental de France):1937. -Déviation de Saint-Pierre-le-Moûtier commencé en 1941 puis abandonné en 1948. -Déviation de Magny-Cours déclarée d'utilité publique en 1941 le tracé allé du lieu-dit de La vieille poste à la Ferme du Marault (tracé de l'actuel autoroute A77). le projet fut revu à la baisse après la guerre. -Déviation de Magny-Cours :1955. -Deviation de Nevers (1 deviation) :1957. -Mise a trois voies de la RN7 entre Cosne-Cours-sur-Loireet Saint-Pierre-le-Moûtier :1966-1972. -Déviation de Pouilly-sur-Loire :1972. -Liste des routes nationales de France :1974. -Déviation de Neuvy-sur-Loire :1981. -Déviation de Cosne-Cours-sur-Loire :1983. -Déviation de Saint-Pierre-le-Moûtier :1986. -Déviation de La Charité-sur-Loire :1990. -Déviation de Mesves-sur-Loire :1990. -Nouveau pont du Le guetin :1990. -Nouveau pont de mornay :1990. -Déviation de Clamecy :1995. -Déviation de Tronsanges :1997. -Déviation de Nevers par la A77 :1998. -Mise en service de l'autoroute A77 entre la A6 (Dordives, Loiret) :1999-2000. -Déviation de Pougues-les-Eaux :2001. -Déviation de Maltaverne :2004. -Déviation d'Imphy :2009. -Autoroute A77 entre Nevers sud et Moiry sud (Saint-Parize-le-Châtel):2010-2011. -Autoroute A77 entre Moiry sud et Chantenay-Saint-Imbert :Début des travaux 2011 ouverture prévue en 2014. Notes et références Articles connexes Liste de ponts de la Nièvre Nièvre (département) Réseau routier français Nièvre Transport routier dans la Nièvre
Eau Claire (affluent du Wisconsin)
est un cours d'eau qui coule dans l'État du Wisconsin aux États-Unis et un affluent de la rivière Wisconsin, donc un sous-affluent du fleuve le Mississippi. Géographie La rivière Eau Claire prend sa source dans le comté de Langlade. Elle s'écoule ensuite dans le Comté de Marathon, où elle traverse des gorges, les "Dells of the Eau Claire", avant d'atteindre la ville de Wausau. La rivière Eau Claire se jette dans la rivière Wisconsin en aval de aire métropolitaine de Wausau en un delta formé de plusieurs bras. Un autre cours d'eau porte le même nom Eau Claire. Cette rivière coule également dans l'État du Wisconsin, mais se jette dans la rivière Chippewa. Ces rivières doivent ce patronyme aux premiers explorateurs français et coureurs des bois canadiens-français qui parcouraient cette région septentrionale de la Louisiane française, à l'époque de la Nouvelle-France. Notes et références Cours d'eau au Wisconsin 2Eau Claire
I Need You (chanson des Beatles)
est une chanson des Beatles publiée sur l'album écrite par George Harrison. Elle a été écrite pour sa future femme Pattie Boyd, en 1965. Le compositeur utilise des effets de glissando ponctuels qui étaient alors caractéristiques d'un chanteur à succès britannique, Dave Berry (The Crying Game, One Heart Between Two), mais avec une forte intensité, en mode polyphonique et avec un effet stéréo très marqué sur le vinyle d'origine. C'est également la première chanson du groupe dans laquelle Harrison a recours à une pédale d'effet. Quelques reprises ont été enregistrées, notamment une par Tom Petty en hommage à Harrison, en 2002. Genèse est composée par George Harrison pour les besoins du film . Il s'agit d'une chanson d'amour composée par Harrison pour sa future épouse, Pattie Boyd. Dans son autobiographie, le musicien revient sur toutes les chansons qu'il a composées, à l'exception flagrante de celle-ci et de . Il est parfois dit que la chanson a été composée alors que les Beatles étaient aux Bahamas, mais c'est impossible puisque l'enregistrement s'est déroulé avant le séjour du groupe à cet endroit. Le musicologue Allan Pollack explique que la chanson est un mélange de pop rock et de folk, et que Harrison s'y montre ici très vulnérable. Enregistrement L'enregistrement de débute le dans les studios EMI de Londres, en fin de la première session d'enregistrement des chansons du futur album . Cinq prises sont enregistrées en ce début de soirée. La chanson est alors principalement acoustique. Le lendemain, Harrison double son chant principal, et fait usage de sa nouvelle acquisition, une pédale de volume (ou pédale d'expression), pédale d'effet permettant de contrôler au pied le volume de la guitare (effet violining). C'est la première fois qu'un tel objet est utilisé sur un morceau du groupe. Le même jour, il l'utilise également pour l'enregistrement de la chanson de John Lennon. Un mixage mono est réalisé par George Martin le . La version stéréo est préparée le sans le producteur des Beatles, et sous la direction de l'ingénieur du son Norman Smith. Interprètes George Harrison : chant, guitare solo, guitare acoustique classique John Lennon : chœurs, caisse claire Paul McCartney : chœurs, guitare basse Ringo Starr : hits de guitare acoustique, Cowbell Parution et reprises Au Royaume-Uni, sort en quatrième position sur la face A de l'album , le . Aux États-Unis, la répartition des pistes est différentes, mais la chanson sort sur l'album du même nom, le . Elle apparaît également dans le film du même nom, dans une scène où le groupe joue à Salisbury Plain. George Martin réalise une version orchestrale de la chanson lors des sessions d'enregistrement de l'album Help ! Différentes reprises seront enregistrées par la suite, notamment par Phil Seymour, Mary McCaslin, Connie Corleone, Geoff Gibbons, Les Fradkin... Tom Petty l'a également interprétée pour le Concert for George en 2002, en hommage à Harrison. Notes et références Bibliographie Chanson interprétée par les Beatles Chanson de 1965 Chanson écrite par George Harrison Chanson produite par George Martin
Index (média)
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2013 en jeu vidéo
Événements Janvier : Fermeture et démantèlement de THQ. 20 février : Annonce officielle de la PlayStation 4 de Sony. Mars : Sortie de la console de jeu Ouya. 21 mai : Annonce et présentation de la Xbox One de Microsoft. Juillet : Vivendi annonce la vente de 49 % d'Activision Blizzard, qui est accusé de faire de l'optimisation fiscale. 28 août : Nintendo annonce la Nintendo 2DS. 8 octobre : finale du championnat du monde de League of Legends, qui bat le record du nombre de spectateur en ligne, avec plus de de vues simultanées et de vues sur la totalité de l'évènement. 20 octobre : Arrêt de production de la Wii. 15 novembre : Sortie de la PlayStation 4 aux États-Unis et au Canada. 22 novembre : Sortie de la Xbox One aux États-Unis, en Australie et en Europe (limité à 13 pays). 29 novembre : Sortie de la PlayStation 4 en Europe et en Australie. Salons et manifestations 26 janvier : finales de l'Iron Squid : Chapter 2 au Palais des congrès de Paris. 11 juin - 13 juin : Electronic Entertainment Expo 2013 à Los Angeles 19 août - 23 août : gamescom à Cologne. 21 septembre - 22 septembre : Tokyo Game Show à Tokyo 30 octobre - 3 novembre: Paris Games Week à Paris. 8 et 9 novembre : BlizzCon à Anaheim en Californie aux États-Unis. Jeux notables Principaux jeux sortis en 2013 : Liste exhaustive des sorties Janvier - Mars Avril - Juin Juillet - Septembre Octobre – Décembre Meilleures ventes Ventes françaises Chiffres issus de l’institut GfK des dix jeux les plus vendus en France, en 2013, tous supports confondus. Records de ventes Grand Theft Auto V : lors de sa sortie, le jeu totalise 800 millions de dollars (590 millions d'euros) pour le seul premier jour de commercialisation. Il dépasse en trois jours de commercialisation le milliard de dollars de bénéfices. Il réalise de multiples records de ventes, comme le meilleur démarrage mondial d'un jeu vidéo avec 11 millions de ventes réalisées durant son premier jour de commercialisation. De plus, il réalise des records nationaux comme les performances de d'exemplaires en France et au Royaume-Uni. Ce dernier arrive au score de 16 millions d'unités en seulement cinq jours, relevant à la hausse les estimations de Rockstar Games prévoyant 18 millions d'unités vendues en un an. Le jeu dépasse le cap de 20 millions de ventes à la fin du mois de septembre. Le , le jeu c'est écoulé à 29 millions d'exemplaires, jamais un jeu vidéo n'avait atteint un tel score en si peu de temps. Take Two annonce lors de la publication de ses résultats financiers trimestriels le avoir distribué exemplaires du jeu à la date du . Récompenses Le jeu Grand Theft Auto V reçoit le prix Golden Joystick du jeu de l'année 2013. Le jeu The Last of Us reçoit deux récompenses Golden Joystick : celui de la meilleure nouvelle licence et celui du meilleur scénario. Le studio Naughty Dog, chargé du développement du précédent titre, reçoit le Golden Joystick du studio de l'année. Liens externes Pages Wikipédia des jeux vidéo de 2013 les plus consultées, avec commentaires des utilisateurs sur les progressions - Le dernier classement est consultable sur Wikitop Notes et références Chronologie du jeu vidéo
Jean Moulin (téléfilm)
Jean Moulin est un téléfilm historique en deux parties réalisé en 2002 par Yves Boisset. Il retrace les trois dernières années de la vie de Jean Moulin, préfet d'Eure-et-Loir et unificateur de la Résistance. Synopsis En juin 1940, à Chartres, dans la débâcle générale, le préfet Jean Moulin s’efforce de rassurer et d’organiser les populations dont il a la charge. Lorsque les Allemands lui demandent de signer une déclaration accusant les Sénégalais de l’armée française d’avoir brutalisé des civils, il refuse. Il est torturé, jeté en prison. Craignant de ne pouvoir résister davantage et de perdre toute dignité, il se tranche la gorge… Sauvé, soigné, il reprend son poste avant d’être finalement renvoyé par l’administration pétainiste. Il gagne alors Paris et prend contact avec les mouvements de résistance… En , Jean Moulin est parachuté en France. Il est devenu le représentant personnel du général de Gaulle, chargé d’unifier les mouvements de Résistance. Il s’organise une vie double : à Eygalières, préfet en disponibilité vivant dans la maison familiale ; chef clandestin partout ailleurs. A Marseille, puis à Lyon et à Paris, il retrouve les chefs de la Résistance intérieure. Il s’impose à eux pour une raison majeure : lui seul peut fournir aux mouvements les armes et l’argent dont ils ont besoin. Les conflits apparaissent rapidement : on lui reproche de sacrifier l’identité des mouvements à la toute-puissance du général de Gaulle ; de forcer le jeu démocratique en rétablissant les anciens partis politiques dans leurs rôles de naguère ; de se comporter comme un préfet centralisateur. Là n’est pas l’opinion de Vichy qui le convoque pour lui proposer… d’être réintégré ! Il refuse, bien entendu. Les mois passant, Jean Moulin, devenu Rex puis Max, s’enfonce dans la clandestinité. Cela ne l’empêche pas de faire la cour à de jolies demoiselles. Il adopte une activité de couverture qui lui permet de renouer avec sa vieille passion : la peinture. Mais le filet se referme sur lui, Klaus Barbie et les siens sont à l’œuvre. Les Allemands sont aidés dans leur tâche par d’anciens cagoulards français qui trahissent. Au sein de la Résistance, les conflits gagnent en violence. Les arrestations se succèdent. Les amis de Jean Moulin tombent les uns après les autres ; il poursuit sa tâche, allant vers son tragique destin. épisode Jean Moulin, connu pour avoir été membre du gouvernement du front populaire, respecte sa charge de préfet et se met à disposition de l'occupant allemand en . Refusant de contre-signer l'accusation faite au sénégalais d'avoir brutalisé des civils, il est emprisonné et torturé. Il rate un suicide pour ne pas craquer et fuit à Paris où il réactive ses anciens réseaux… épisode Après avoir rejoint les Forces françaises libres à Londres où il est devenu le représentant personnel du général De Gaulle, il est chargé d'unifier les mouvements de résistance et est parachuté en France. Sous la couverture de préfet en disponibilité, il voyage à Marseille, Lyon et Paris où il rencontre les différents chefs de la Résistance intérieure… Fiche technique Titre : Jean Moulin Réalisation : Yves Boisset Production : Florence Dormoy, Joëy Faré, Jean Labib Sociétés de production : France 2 (FR2), Arte France, Scarlett Production Pays d'origine : Scénario : Dan Franck Images : Yves Dahan Décors : Frédéric Duru Montage : Laurence Leininger Musique : Angélique Nachon, Jean-Claude Nachon Costumes : Catherine Gorne-Achdjian Casting : Paula Chevallet Maquillage/Coiffure : Jean-Charles Bachelier, Fabienne Bressan, Sophie Landry Son : Éric Bonnard, Aurore Camp, Pascal Chauvin, Steve Cook, François Domerc, Éric Grattepain Effets spéciaux : Gilbert Pieri Genre : historique, biopic, dramatique Durée : 2x90 minutes Date de 1 diffusion : : et sur France 2 : Date de dernière diffusion : sur Paris première Distribution Charles Berling : Jean Moulin Elsa Zylberstein : Antoinette Christophe Malavoy : Commandant Henri Manhès Émilie Dequenne : Lili Christine Boisson : Gilberte Bernard-Pierre Donnadieu : Charvet (Henri Frenay) Jérémie Renier : Didot (René Hardy) Brigitte Catillon : Laure Moulin Thierry Frémont : Legret Hanns Zischler : Major von Gutlingen Pierre-Loup Rajot : Barres (Pierre de Bénouville) Daniel Martin : Durieux (Bobby Moog) Philippe Morier-Genoud : Violette Anny Romand : Victoria (Berty Albrecht) Richard Sammel : Klaus Barbie François Négret : Lunel (Jean Multon) Philippe Dormoy : Thomas (Henri Aubry) Philippe Magnan : Vidal (Général Delestraint) Mathieu Simonet : Hervé (Joseph Monjaret) Benoît Ferreux : Sif (Raymond Fassin) Nicolas Lartigue : André Lassagne Pierre-Louis Lanier : Meunier Flannan Obé : Alain (Daniel Cordier) Monique Couturier : Moulin Mado Maurin : Philippe Agnès Château : Labonne Edgar Givry : Pierre Cot Jean-Pierre Bagot : L'imprimeur Henri Poirier : Marx Dormoy Samuel Tasinaje : Lenoir Bertrand Milliot : Vallet Jacques Dynam : M. Jules Alain Rimoux : Le sous-préfet Philippe Bruneau : Hilaire Julie Dreyfus : Lydie Bastien Jean Labib : L'orateur Danièle Gain : La sous-maîtresse Yves Boisset : Walter Marco Cherqui : Le provocateur Victor Wagner : Le juge Tanon Emmanuel Genvrin : Boris Vildé Jean-Michel Lahmi : Maurice Richard Martin : Léonard Françoise Pavy : Raisin Francis Van Litsenborgh : Le fonctionnaire Fabrice Bagni : Docteur Foubert Yoann Sover : Pierre Jacques Faugeron : Bernard (Emmanuel d'Astier de la Vigerie) Arnaud Xainte : Le maître d'hôtel Mathieu Bisson : L'employé de la réception Fabienne Roux : Une prostituée Alexandra Genoves : Une prostituée Juliette Delègue : Thérèse Till Bahlmann : Un officier allemand Andreas Simma : Un officier allemand Barnaby Apps : L'instructeur anglais Nathalie Boileau : Marthe Tania Sourseva : La mère supérieure Julien Bukowski : Un policier Adriana Santini : Mireille Franck Adrien : Un policier du funiculaire Julien Drach : L'opérateur Gerard Cherqui : L'employé de l'hôtel Édouard Baer : Un motard lors de la débâcle (non crédité) Eric Moreau : Un résistant (non crédité) Yann Babilée : Poclain Nicolas Dugoujon : soldat allemand MP40 (non crédité) Autour du film Ce téléfilm a été tourné à Chartres (dont la place de la Cathédrale et la place Jean Moulin), à Paris 6ème et 18ème, à Marseille, Lyon, Cormeilles-en-Parisis et Epiais-Rhus Récompenses Grand Prix du meilleur scénario de télévision, Fipa 2002 Voir aussi Bibliographie Liens externes Téléfilm français des années 2000 Téléfilm historique Téléfilm biographique Jean Moulin Téléfilm sur la Seconde Guerre mondiale Film réalisé par Yves Boisset Téléfilm diffusé en 2002 Film tourné à Chartres Téléfilm diffusé en deux parties
1538
Cette page concerne l'année 1538 du calendrier julien. Évènements Amérique 26 février : création de l'Audiencia de Panama. 26 avril, Pérou : les troupes de Diego de Almagro, commandées par le capitaine Ordoñez, sont battues dans la plaine de Las Salinas par celles d’Hernando Pizarro et de Pedro de Valdivia. Mai : Belalcázar, chargé par Pizarro d'une expédition vers le Nord pour atteindre la mer des Caraïbes, arrive à Popayán ; il marche à travers la cordillère en direction de la vallée de la Magdalena, puis atteint Bogota où il rencontre Quesada et Federmann (avril 1539) 8 juillet : à l’instigation d’Hernando Pizarro, Diego de Almagro est jugé, condamné puis garrotté et décapité sur la place de Cuzco. Hernando sera rappelé en Espagne par Charles Quint pour rendre compte de sa conduite et jeté en prison pendant 23 ans. 6 août : Gonzalo Jiménez de Quesada fonde Santa Fe de Bogota, capitale de la Nouvelle-Grenade en 1659, qui sera érigée en vice-royauté en 1717. Il se rend en Espagne pour obtenir de Charles Quint le gouvernement de la Nouvelle-Grenade, mais son supérieur Fernández de Lugo réussit à l’obtenir pour son fils. Il finit ses jours en exil. 29 septembre ou 30 novembre : fondation de Ciudad de la Plata de la Nueva Toledo, ou Charcas. Début de la conquête des terres constituant la Bolivie actuelle par les conquistadors espagnols. 28 octobre : fondation de l'Université de Saint-Domingue par la bulle In Apostolatus Culmine. Asie Juillet : l'empereur moghol Humayun marche vers Gaur contre Sher Shâh Sûrî, sultan du Bihâr, qui l’évite mais s’attaque aux territoires Moghols. 3 août : les Ottomans occupent Aden, bloquent le détroit de Bab-el-Mandeb, assurant la maîtrise de route de La Mecque pour les musulmans orientaux. 4 septembre : arrivée devant Diu de l'expédition navale des Ottomans contre les Portugais en Inde. Ils échouent à prendre la ville et se retirent le 2 novembre. Cet événement marque le début de plusieurs conflits entre les Ottomans et les Portugais qui vont durer jusqu'en 1559. Le roi birman de Toungoo Tabinshwehti annexe le royaume Môn de Pégou dont il fait sa capitale (1539). Europe Janvier : nouvelle tournée de visite des prieurés et abbaye en Angleterre pour inciter à la dissolution les grands monastères. 8 février : Sainte Ligue conclue à Rome entre Paul III, Charles-Quint, Ferdinand et Venise. 10 février : Anne de Montmorency est nommé connétable de France par le roi et assure le pouvoir (fin en 1540). 24 février, Hongrie : traité secret de Nagyvárad (Grosswardein) : Ferdinand et Jean Zapolyai se reconnaissent mutuellement. La couronne doit revenir aux Habsbourg à la mort de Jean Zapolyai, tandis que les Zapolyai conserveront la Transylvanie. 22 mars : ouverture à Strasbourg d’une école de théologie, la Haute-École, sous la direction de Jean Sturm. Martin Bucer, Capiton, Hedion et Pierre Martyr Vermigli enseignent la théologie ; Emmanuel Tremellius enseigne l’hébreu. 3 avril, Russie : la régence est confiée à un conseil de boyards à la mort d’Héléna Glinski, mère d'Ivan IV (Chouiski et Bielski sont soupçonnés de l’avoir empoisonnée). Leurs luttes intestines ruinent le pays (1538-1544). 22-23 avril : les Genevois, excédés par les exigences de leurs pasteurs et par la rigidité morale qu’ils veulent imposer, décident les membres du conseil à prononcer l’exil de Élie Coraud, Jean Calvin et Guillaume Farel. Guillaume Farel s’installe à Bâle, puis à Neuchâtel où il fait adopter une profession de foi et organise l’Église. Calvin réside à Strasbourg (-) où Martin Bucer lui confie la direction spirituelle des réfugiés français et une chaire de professeur à la Haute-École. 24 avril : citation à comparaitre déposée sur le tombeau de Thomas Becket. L’archevêque de Canterbury Thomas Cranmer exécute les ordres d’Henri VIII d'Angleterre, qui intiment de profaner le tombeau de Thomas Becket dans la cathédrale de Canterbury (septembre) et de supprimer les nombreuses fêtes de l’Église catholique. Il s’efforce d’assurer l’union de l’Église anglicane avec l’Église luthérienne allemande et invite en Angleterre un certain nombre de réfugiés protestants. 18 juin : le pape Paul III fait signer la Paix de Nice entre François et Charles Quint. Une trêve de dix ans est conclue. Il les encourage à lancer une croisade contre l’Angleterre et les Turcs. 9 juillet : Süleyman quitte Istanbul avec hommes pour marcher contre le prince de Moldavie Petru Rareş, tributaire de la Porte, qui s’est allié à Ferdinand, déclenchant l’hostilité du sultan. Süleyman envahit le pays et Petru Rareş, abandonné par les boyards, doit s’enfuir en Transylvanie. 14-15 juillet : entrevue d’Aigues-Mortes entre François et Charles Quint. L'empereur obtient du roi de France l’autorisation de traverser ses états pour réprimer une éventuelle révolte de Gand. 13 août : lettres patentes d'Hercule, duc de Ferrare offrant sécurité aux marranes. Des marranes portugais s’installent à Ferrare, en Italie. La communauté s’agrandit d’éléments venus des États pontificaux après l’avènement du pape Paul IV en 1555. Sous la pression de l’Église, le duc Alphonse II d'Este devra faire arrêter les judaïsants de la ville en 1581. 5 septembre, Angleterre : les Injonctions du Clergé insistent sur l’importance de la lecture de la Bible en anglais et sur la doctrine du salut par la foi. Elles autorisent le mariage des prêtres. Les pèlerinages, la vénération des reliques et toute dévotion aux statues des saints et de la Vierge sont condamnés comme superstitions. 17 septembre : soumission de la Moldavie. Les Ottomans entrent dans Suceava. Süleyman impose un nouveau voïévode, Ştefan V Lăcusta, et annexe à son empire le sud de la Bessarabie, ce qui coupe la Moldavie de la mer Noire et des bouches du Danube (prise de Bender). 28 septembre : victoire des Ottomans sur la flotte chrétienne à la bataille de Prévéza (Grèce). Venise peut conserver néanmoins la Crète et Chypre. 29 septembre : éruption dans les champs Phlégréens ; apparition du Monte Nuovo. 21 octobre : Guidobaldo II della Rovere devient duc d'Urbino (fin en 1574). 11 novembre : 38 galères de Khayr ad-Din Barberousse sont jetées sur la côte par une tempête en Adriatique et pillées par les Albanais. Introduction de la Réforme aux Féroé. L’évêque catholique Asmundr Ólafsson est déposé et déporté au Danemark. En Islande, le gouverneur Klaus von Merwitz soumet aux évêques l’Ordinatio ecclesiastica danoise. Il entend quelle soit appliquée en Islande. Les évêques réagissent négativement. Naissances en 1538 10 janvier : Louis de Nassau, gouverneur de la principauté d'Orange († ). 20 janvier : Stefano Felis, compositeur italien († ). 23 janvier : Guillaume de Mantoue, prince italien († ). 25 mars : Christophorus Clavius, jésuite, mathématicien et astronome allemand († ). 26 avril : Giovanni Paolo Lomazzo, peintre italien († ). 30 juin : Bonaventura Vulcanius, humaniste, érudit et traducteur flamand († ). 8 juillet : Alberto Bolognetti, cardinal italien († ). 25 juillet : Diane de France, princesse française contemporaine des guerres de religion, duchesse d'Angoulême et d'Étampes, duchesse de Châtellerault († ). 12 août : Marie de Portugal, duchesse de Parme et de Plaisance († ). 26 août : Claude d'Angennes de Rambouillet, prélat français († ). 29 septembre : , comte de Frise orientale († ). ? octobre : Honoré Ier de Savoie, gouverneur et grand sénéchal de Provence († ). 2 octobre : Charles Borromée, cardinal italien († ). 31 octobre : Caesar Baronius, cardinal et historien italien († ). 16 novembre : Toribio de Mogrovejo, archevêque espagnol de Lima († ). 6 décembre : Francesco II Gonzaga, cardinal italien († ). 10 décembre : Giovanni Battista Guarini, poète et diplomate italien († ). 25 décembre : Luigi d'Este, cardinal italien († ). Date précise inconnue : Jacques-Marie d'Amboise, helléniste français († 1611). Giulia Ammannati, mère de Galilée († ). Ashikaga Yoshihide, quatorzième des shoguns Ashikaga de la fin de la période Muromachi de l'histoire du Japon († ). Guillaume de Baillou, médecin français († 1616). Miguel Barroso, peintre espagnol († ). Jean de Beauchesne, maître écrivain français († ). Jerónimo Luis de Cabrera, conquistador espagnol, fondateur de la ville argentine de Córdoba († ). Benedetto Caliari, peintre italien († 1598). Antonio Carafa, cardinal italien († ). Pablo de Céspedes, peintre, sculpteur, architecte, humaniste et poète espagnol († ). Jehan Chardavoine, compositeur et arrangeur musical français († vers 1580). Chōsokabe Motochika, daimyo de l'époque Sengoku, du clan Chōsokabe († ). Francesco Curia, peintre italien de l'école napolitaine († 1610). Wolfgang de Dalberg, Prince-Électeur-archevêque de Mayence († ). Alphonse Ier d'Elbène, homme politique, historien et religieux français († ). William Fulke, théologien puritain anglais († 1589). Giovanni Paolo Gallucci, astronome et un traducteur italien († vers 1621). Giovanni Agostino Giustiniani Campi, soixante-dix-huitième doge de Gênes († 1613). Claude de Granier, prélat savoyard († ). Jacques Grévin, médecin, homme de théâtre et poète français († ). Alessandro Guagnini, chroniqueur italien originaire de Vérone († 1614). Matija Gubec, chef d'un soulèvement paysan croate et slovène († ). Hōjō Ujimasa, quatrième chef du Clan Go-Hōjō et daimyo du château d'Odawara († ). Imagawa Ujizane, daimyô du Japon médiéval, membre du clan Imagawa († ). Mathias de l'Obel, botaniste flamand, à Lille († ). Shinjo Naoyori, samouraï et daimyo de la fin de l'époque Sengoku et du tout début de l'époque d'Edo († ). Mariano Pierbenedetti, cardinal italien († ). Takeda Yoshinobu, daimyo de l'époque Sengoku († ). Flaminio Vacca, sculpteur italien († ). 1537 ou 1538 : Guillaume de Hautemer de Grancey, gentilhomme et militaire français († ). 1538 ou 1540 : Philippe de Marnix de Sainte-Aldegonde, homme d'État, militaire, poète, polémiste, théologien et pédagogue des Pays-Bas des Habsbourg († ). Entre 1538 et 1540 : Abraham de Bruyn, graveur brabançon († 1587). Vers 1538 : Reginald Scot, écrivain anglais († ). Pierre Vignal, érudit français, professeur d'hébreu du Collège royal († ). Robert White, compositeur anglais († ). Décès en 1538 8 janvier : Béatrice de Portugal, duchesse de Savoie et infante de Portugal (° ). 12 février Albrecht Altdorfer, peintre, graveur et architecte allemand. 18 mars : Érard de La Marck, prince évêque de Liège de 1505 à 1538 (° ). 3 avril: Héléna Glinski, régente de Russie et mère d'Ivan IV. 8 juillet: Diego de Almagro, conquistador espagnol. 18 décembre : Philippe Strozzi le Jeune, banquier et condottiere florentin. 28 décembre : Andrea Gritti, doge de Venise (° 1455). Pierre Robert Olivétan, réformateur et écrivain (né en 1506). Notes et références Lien externe Année du XVIe siècle
Standing NATO Maritime Group 1
Le Standing NATO Maritime Group 1 est une force navale multinationale de l'OTAN engagée dans l'opération Active Endeavour en Méditerranée de 2001 à 2009, puis dans l'opération Ocean Shield dans le golfe d'Aden. Elle a été désignée lors de son activation le sous le nom de Standing Naval Force Atlantic (STANAVFORLANT) jusqu'au , elle est constituée de quatre à six destroyers et frégates. Il est un des éléments de la NATO Response Force et dépend du Commandement allié Atlantique de l'OTAN. Composition en 2011 : navire auxiliaire Etna de classe Etna ; : frégate Euro de ; : frégate Méndez Núñez de classe Álvaro de Bazán. Notes et références Liens externes Unité militaire de l'OTAN Force navale
Édouard Rodrigues
Abraham Édouard Rodrigues-Henriques, né le à Bordeaux et mort à Paris le , est un financier, mélomane et philanthrope français. Biographie Fils du banquier Benjamin Rodrigues (1769-1838) et de Nancy Robles, Édouard Rodrigues devient agent de change à Paris, associé dans sa charge à Ferdinand Moreau, qui suivra son frère Henry comme syndic des agents de change de la place de Paris. Édouard Rodrigues est un important financier et saint-simonien. Associé-commanditaire de Pleyel, Wolff & Cie et de la société Ernest Goüin et Cie, vice-président de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Saint-Germain, il est également administrateur de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, de la Société de construction des Batignolles, du Crédit mobilier, de la Caisse d'épargne, du Sous-comptoir des chemins de fer (Comptoir national d'escompte), etc. Il acquiert pour 180 000 francs le château de Bois-Préau en 1853. Il en fait abattre les ailes et reconstruire la plus grande partie le corps central par son architecte Alfred-Louis Feydeau en 1854. Sur une parcelle du château, qu'il transmet à son gendre Gustave d'Eichthal, est construit le château des Fossés (domaine de Vert-Mont). Il crée une bibliothèque pour les pauvres de Rueil, tandis que son épouse finance une crèche de vingt berceaux, devenue aujourd'hui crèche municipale sous son nom. UneRue Sophie Rodrigues est également baptisée en son honneur. Mélomane, Rodrigues est vice-président de la commission de l'enseignement musical en France et soutient également financièrement beaucoup d'artistes et musiciens, qu'il réunit à Bois-Préau. On y retrouve notamment le compositeur Jacques Fromental Halévy, qui a épousé sa cousine germaine, Léonie, ou Georges Bizet, gendre de Halévy après avoir épousé sa fille Geneviève. Il devient conseiller municipal de Rueil-Malmaison. Entre 1862 et 1876, il entretient également une abondante correspondance avec son amie George Sand, qui lui a été présentée par Alexandre Dumas. Converti au catholicisme, il fait sa première communion en la chapelle de l'archevêché, à l'âge de soixante-quinze ans. Marié à Sophie Lopes Henriques de Saa (1802-1861), fille d'Isaac Lopes Henriques de Saa, négociant aux îles Saint-Thomas et membre du Grand Sanhédrin, et belle-sœur de Henry Vieyra Molina, il est le père de Cécile (1823-1877), épouse du baron Gustave d'Eichthal Anne-Mathilde (1824-1884), épouse d'Ernest Goüin Marie (1826-1926), épouse de Henry Genuyt de Beaulieu (petit-fils de Georges de Genuyt Thérèse (1839-1888), épouse de Paul Roland-Gosselin et mère de Jean Roland-Gosselin. Notes et références Bibliographie Paul Siméon, « La famille Rodrigues Henriques », 1998 Simón L. Altmann, Eduardo L. Ortiz, « Mathematics and Social Utopias in France: Olinde Rodrigues and His Times » (2005) Rang-Ri Park-Barjot, « Édouard Rodrigues-Henriquès : un homme d'affaires de grande dimension », dans La Société de construction des Batignolles : des origines à la Première Guerre mondiale, 1846-1914 (2005) Hubert Bonin, « Les Patrons du Second Empire : Bordeaux et la Gironde » (1999) Hervé Le Bret, « Les propriétaires de Bois-Préau sous le Second Empire » (1997) Voir aussi Articles connexes Agent de change Liens externes Naissance à Bordeaux Naissance en juin 1796 Décès en juin 1878 Banquier français Philanthrope Agent de change Saint-simonisme Famille Rodrigues-Henriques Millionnaire au XIXe siècle
Hôpital général de Kinshasa
L’Hôpital général de référence de Kinshasa (HGRK ou HGK) ou ex hôpital Mama Yemo est un centre de soin de santé publique, avec lits et employés, situé dans la commune de La Gombe à Kinshasa en République démocratique du Congo. Il est le plus grand hôpital public en R.D.Congo et cette institution hospitalière participe à la formation des étudiants en médecine et en sciences infirmières. Histoire Les premiers pavillons de l'Hôpital pour indigènes construits par l'architecte Ferron sont ouverts au public en 1924, il est alors réservé aux pathologies des congolais. Les pavillons de la maternité sont construits en 1949. Services Hôpital provincial de référence, il est organisé en quatre services : médecine interne chirurgie, gynéco-obstétrique pédiatrie services spécialisés : ORL, dentisterie, ophtalmologie Références Centre hospitalier à Kinshasa
1954 au théâtre
Événements Fin de la reconstruction de la Volksbühne Berlin par Hans Richter Pièces de théâtre publiées Port-Royal d'Henry de Montherlant Pièces de théâtre représentées 23 janvier : Les Quatre Vérités de Marcel Aymé 24 février : Gigi de Colette, Théâtre des Arts, adaptation de l'auteur 14 avril : Amédée ou Comment s'en débarrasser d'Eugène Ionesco, Théâtre de Babylone 21 avril : L'Anti-Œdipe d'Henry Zaphiratos, Théâtre de l'Œuvre 22 septembre : La Machine infernale de Jean Cocteau, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Bouffes-Parisiens, à Paris avec Jeanne Moreau et Jean Marais 29 septembre : Adorable Julia de Marc-Gilbert Sauvajon et Guy Bolton d'après Somerset Maugham, mise en scène Jean Wall, Théâtre du Gymnase à Paris : Carlos et Marguerite de Jean Bernard-Luc, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre de la Madeleine 8 décembre : Port-Royal d'Henry de Montherlant, Comédie-Française 16 décembre : Les Sorcières de Salem d'Arthur Miller, Théâtre Sarah Bernhardt, adaptation Marcel Aymé Homme pour homme de Bertolt Brecht, mise en scène Jean-Marie Serreau, Théâtre de l'Œuvre dans le cadre des Mardis de l'Œuvre Récompenses Naissances Décès 4 juin : Jean de Létraz (°1897) 18 octobre : Gaston Mauger (°1878) Voir aussi L'année 1954 dans tous les domaines. 1954 en littérature XXe siècle au théâtre Theatre
Abdelhadi Skalli
Abdelhadi Sqalli, né en 1915 à Fès, décédé le 8 octobre 2001, est un magistrat marocain. Il est l'un des signataires du manifeste de l'indépendance le . Il a connu la prison, l'exil et la torture. Il a été en 1955 procureur du Roi de la ville d'El Jadida puis Président du tribunal de première instance en 1958. En 1962, il est nommé vice-président du tribunal à Casablanca puis Juré jusqu'en 1975. Naissance à Fès Naissance en 1915 Anticolonial marocain Magistrat marocain Décès en octobre 2001
François Moysant
François Moysant, né le à Audrieu et mort le à Caen, est un lexicographe et bibliothécaire français. Biographie Moysant fit de brillantes études sous la direction des jésuites au collège du Mont. Les jésuites voulurent l’admettre dans leur société, mais il préféra la congrégation des eudistes. Ceux-ci le chargèrent de professer la grammaire et, bientôt après, la rhétorique, au collège de Lisieux. La faiblesse de sa complexion l’ayant forcé d’abandonner ces pénibles fonctions, Moysant se rendit à Paris, où il étudia la médecine pendant six années. Ces travaux ne l’empêchèrent pas de s’occuper également de littérature et il fournit plusieurs articles au grand Vocabulaire français, Paris, 1767, 50 vol. in-4°. Il accepta la chaire de rhétorique dans l'ancien collège des Jésuites en 1763, année où celui-ci fut réincorporé à l’université de Caen. Ayant obtenu, en 1764, à la faculté de médecine de Caen, le grade de docteur, il donna, conjointement avec A.-F.-Thomas Le Vacher de la Feutrie, E. de La Marcellerie, le Dictionnaire de chirurgie, Paris, 1767, 2 vol. in-8°. En 1786, il fut nommé conservateur de la bibliothèque de Caen. Lors de la Révolution, il fut chargé de la surveillance des bibliothèques des établissements religieux supprimés. En désaccord avec l'évolution des évènements, il décida ensuite d'émigrer et alla s’installer à Londres. Tourmenté du désir de revoir sa patrie, il s’empressa de profiter de l’amnistie qui fut accordée aux émigrés, et retourna à Caen au mois d’août 1802. Il fut chargé de réorganiser la bibliothèque de cette ville et était encore à la tête de ce dépôt littéraire à l’époque de sa mort. Moysant possédait de vastes connaissances en bibliographie. Chandon lui dut plus d’un volume d’augmentations de son Dictionnaire historique des auteurs ecclésiastiques, renfermant la vie des Pères et des Docteurs de l’Église, et Barbier, dans son Dictionnaire des anonymes, a convenu qu’il lui avait de grandes obligations. Une Notice historique sur sa vie a été publiée par son neveu, J.-B. Hébert, 1814, in-8°. Publications Prospectus d’un cours public et gratuit de belles-lettres françaises, Caen, 1761, in-4° ; Dictionnaire de chirurgie, avec Vacher et La Maullerie, Paris, 1767, 2 vol. in-8° ; In felices nuptias Ludovici Augusti Galliarurn Delphini, 1770, in-4° ; Recherches historiques sur fa fondation du collège de Notre-Dame de Bayeux, 1783, in-4° ; Bibliothèque des écrivains français, Londres, 1800, 4 vol. in-8° ; Notes et références Bibliographie Louis-Mayeul Chaudon, Dictionnaire historique, critique et bibliographique, t. 20, Paris, Ménard et Desenne, 1886, 52. Georges Mancel, Notice sur la bibliothèque de Caen, Caen, A. Le Roy, 1840 Lexicographe français Bibliothécaire français Religieux normand Étudiant de l'université de Caen Naissance en mars 1735 Naissance dans la province de Normandie Décès en août 1813 Décès à Caen Décès à 78 ans
Lycée Heinrich-Heine
Le lycée Heinrich-Heine (en allemand : ) est un lycée public de la commune de Kaiserslautern accueillant 840 élèves. Anciens élèves célèbres Steffen Fetzner, joueur de tennis de table Daniel Halfar, footballeur Kai Hundertmarck, coureur cycliste et triathlète Patrik Kühnen, joueur de tennis Axel Roos, footballeur Guido Schänzler (Badminton) Fabian Schönheim, footballeur Stefan Steinweg, coureur cycliste Matthias Krieger (Judo) Natalia Kubin (Judo) Jasmin Külbs (Judo) Miriam Welte, coureur cycliste Philip Hindes, coureur cycliste Kevin Trapp, footballeur Wojtek Czyz (Leichtathletik) Silke Meier, joueur de tennis de table Voir aussi ville de Kaiserslautern Heinrich Heine Kaiserslautern Kaiserslautern LyceeHeine Kaiserslautern Lycee Kaiserslautern
Ligne principale Hidaka
La est une ligne ferroviaire de la compagnie JR Hokkaido située sur l'île d'Hokkaidō au Japon. Elle relie la gare de Tomakomai à la gare de Mukawa. Histoire 1913 : ouverture entre Tomakomai et Sarufuto (actuel Tomikawa) par la compagnie 1924 : ouverture entre Sarufuto et Atsuga par la compagnie 1926 : prolongement d'Atsuga à Shizunai 1927 : les deux compagnies sont nationalisées et la ligne prend le nom de 1933 : prolongement de Shizunai à Hidaka-Mitsuishi 1935 : prolongement de Hidaka-Mitsuishi à Urakawa 1937 : prolongement d'Urakawa à Samani 1943 : la ligne prend le nom de 1987 : transfert de la ligne à la JR Hokkaido : en raison de dégâts causés par des vagues lors d'une tempête, la section Mukawa - Samani est fermée et remplacée par des bus : en raison de dégâts causés par un typhon, la section Mukawa - Samani est de nouveau fermée : JR Hokkaido annonce qu'elle renonce à remettre en état les sections endommagées : la section Mukawa - Samani est officiellement fermée à la circulation ferroviaire Caractéristiques longueur : écartement des voies : nombre de voies : 1 électrification : non vitesse maximale : Services La ligne est empruntée uniquement par des trains locaux (omnibus). Liste des gares La ligne comporte 5 gares. Seule la gare de Tomakomai en commun avec la ligne principale Muroran est numérotée. Section fermée Matériel roulant Notes et références Voir aussi Liens externes Site internet de l'exploitant Plan des lignes JR Hokkaido Tracé de la ligne sur OpenStreetMap Ligne de chemin de fer dans la préfecture de Hokkaidō
Mario Scheiber
Mario Scheiber, né le à Sankt Jakob in Defereggen, est un skieur alpin autrichien polyvalent mais dont les meilleurs résultats se situent en descente et super G. Carrière Champion du monde junior de slalom géant en 2003 et vice-champion du monde junior de descente en 2002, il prend part à partir de 2003 à la coupe du monde. Dans cette dernière entre la saison 2003 et 2012, il monte à treize reprises sur un podium en descente et super G mais ne compte aucune victoire. Sa meilleure saison se déroule en 2007, atteignant le neuvième rang du classement général de la coupe du monde et en prenant part aux championnats du monde de 2007 où il termine huitième de la descente et onzième du super G. En 2010, il dispute ses premiers olympiades à Vancouver, il y rate le podium en descente en prenant la quatrième place (meilleur Autrichien) à douze centièmes de la troisième place occupée par Bode Miller. Il annonce la fin de sa carrière à l'issue de la saison 2011-2012. Palmarès Jeux olympiques d'hiver Scheiber dispute les Jeux olympiques d'hiver de 2010. Meilleur Autrichien de la descente, ce résultat ne lui permet pas de monter sur le podium en se retrouvant à la quatrième place. Championnats du monde Scheiber n'a jamais remporté de médailles aux championnats du monde où il n'y a participé qu'à une unique occasion en 2007. Lors de cette édition, il termine onzième et quatrième Autrichien du super G (derrière Fritz Strobl, Christoph Gruber et Hermann Maier) puis huitième et meilleur Autrichien de la descente. Coupe du monde Meilleur classement général : en 2007. 13 podiums. Différents classements en coupe du monde Mario Scheiber prend part à la coupe du monde depuis la saison 2003, cependant il inscrit ses premiers points qu'à partir de la saison 2005. Son absence de classement en 2006 est expliquée par un déchirement des ligaments croisés du genou droit lors d'un entraînement à Sun Peaks qui le tient éloigné des pistes pendant une année. Lors de la saison 2009, il s'abîme le ménisque du genou droit lors d'un super G à Beaver Creek et l'éloigne de la compétition toute la saison. Il effectue son retour lors de la saison 2010. Son meilleur classement au général se situe en 2007 avec une neuvième place au général et troisième Autrichien (derrière Benjamin Raich et Mario Matt) mais manque le podium final au classement du super G finissant quatrième à quatre points du Canadien John Kucera. Performances générales Mario Scheiber ne compte aucune victoire en coupe du monde. Entre et , Scheiber a pris part à 109 épreuves de coupe du monde, montant sur 13 podiums et en atteignant le top 10 à 36 reprises. Il a inscrit des points à 73 occasions. Championnats du monde junior Scheiber a participe à trois championnats du monde junior entre 2001 et 2003. Lors de l'édition de 2001 à Verbier, il termine douzième de l'unique épreuve à laquelle il prend part : le slalom. Lors de l'édition 2002 à Tarvisio, il remporte la médaille d'argent en descente devant un certain Aksel Lund Svindal. En 2003 à Serre Chevalier, il ajoute deux nouvelles médailles, tout d'abord le titre de slalom géant devant le Suisse Daniel Albrecht puis la médaille de bronze du super G dominé par le Canadien François Bourque. Notes et références Notes Références Liens externes  Site officiel de Mario Scheiber. Naissance au Tyrol Naissance en mars 1983 Skieur alpin autrichien Skieur alpin aux Jeux olympiques d'hiver de 2010
Velké Pavlovice
Velké Pavlovice (en , précédemment : ) est une ville du district de Břeclav, dans la région de Moravie-du-Sud, en République tchèque. Sa population s'élevait à habitants en 2020. Géographie Velké Pavlovice se trouve à au nord-nord-est de Břeclav, à au sud-sud-est d'Ostrava et à au sud-est de Prague. La commune est limitée par Horní Bojanovice et Němčičky au nord, par Bořetice et Vrbice à l'est, par Velké Bílovice et Rakvice au sud, et par Zaječí et Starovičky à l'ouest. Histoire La première mention écrite de la localité date de 1252. Transports Par la route, Velké Pavlovice se trouve à de Hustopeče, à de Břeclav, à de Brno et à de Prague. Jumelages Notes et références Ville dans la région de Moravie-du-Sud Commune dans le district de Břeclav Vignoble de Velké Pavlovice
Danny Lee (acteur)
Danny Lee Sau-yin (né le à Shanghai) est un acteur, réalisateur et producteur hongkongais. Biographie Filmographie Danny Lee a joué dans 138 films et en a dirigé 10, parmi lesquels : {{colonnes|taille=|nombre=2| 1972 : La Légende du lac 1973 : The House of 72 Tenants 1973 : Frères de sang 1973 : Iron Bodyguard 1975 : All Men Are Brothers 1975 : Bruce Lee and I 1975 : Super Inframan 1977 : The Battle Wizard 1977 : Le Colosse de Hong Kong 1978 : Le Chasseur d'aigles 1979 : The Brave Archer 2 1979 : The Brothers 1982 : The Brave Archer and His Mate 1984 : Shanghai 13 1986 : Brotherhood 1987 : 'Rich and Famous 1987 : Tragic Hero 1987 : City on Fire 1988 : Final Justice 1988 : No Compromise 1989 : Just Heroes 1989 : The Killer 1991 : Red Shield 1992 : Rhythm of Destiny 1992 : Dr. Lamb (film, 1992) 1993 : The Sword Stained with Royal Blood 1995 : City Cop}} Liens externes Biographie de Danny Lee, sur le site Hong Kong Film Net'' Acteur hongkongais Réalisateur hongkongais Producteur hongkongais de cinéma Naissance en août 1952
Debbie Lesko
Debbie Lesko le , est une femme politique américaine, membre du Parti républicain. Depuis 2018, elle est élue à la Chambre des représentants des États-Unis pour l'Arizona. Biographie Debbie Lesko est élue à la Chambre des représentants de l'Arizona de 2009 à 2015, puis au Sénat de l'État à partir de 2015. Elle y représente une circonscription autour de Peoria. Après la démission de Trent Franks, Lesko se présente à la Chambre des représentants des États-Unis dans le de l'Arizona, au nord-ouest de Phoenix. Elle remporte la primaire républicaine avec 35,8 % des voix, devant le président du Parti républicain de l'Arizona Phil Lovas (23,9 %) et le sénateur Steve Montenegro (23,8 %), soutenu par le sortant mais touché par un scandale de mœurs. Elle devient alors la favorite dans une circonscription qui a voté à 58 % pour Donald Trump en 2016 et à 62 % pour Mitt Romney en 2012. Le , elle est élue représentante avec 52,6 % des suffrages face à la démocrate Hiral Tipirneni. En , lors de l'élection générale, elle est élue pour un mandat complet devançant cette fois-ci Tipirneni de . Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste des représentants des États-Unis pour l'Arizona Liens externes Naissance en novembre 1958 Naissance à Sheboygan Personnalité du Parti républicain en Arizona Représentant des États-Unis pour l'Arizona Représentante des États-Unis Membre du Sénat de l'Arizona Étudiant de l'université du Wisconsin à Madison
Moritz von Liechtenstein
Moritz Joseph Johann Baptist, prince de Liechtenstein, né le à Vienne et mort le dans cette même ville, était un feld-maréchal-lieutenant (l'équivalent de général de division) de l'armée autrichienne pendant les guerres de l'Empire. Biographie Famille Moritz von Liechtenstein était un membre de la branche dite « de Karli » de la maison de Liechtenstein. Il était le quatrième fils du maréchal prince Karl Borromäus Joseph von Liechtenstein (1730-1789) et de son épouse, Marie Eleonore von Oettingen-Spielberg (1745-1812). Il épousa en 1806 Marie Leopoldine Esterházy de Galánthá (1788-1846), fille du prince hongrois Nikolaus II Esterházy (1765-1833), dont il eut trois filles et un fils. Il était cousin du prince Jean de Liechtenstein. Carrière militaire Il entra dans la carrière militaire comme sous-lieutenant au régiment de cuirassiers Kaiser le . Promu lieutenant le , il fit campagne dans les Pays-Bas à l'état-major et participa la même année à la bataille de Famars et au siège de Valenciennes. Il fut ensuite nommé capitaine en second le et chambellan le . À cette période, il opérait avec l'armée autrichienne en Allemagne et prit part au blocus de Mayence le . Il remplit également les fonctions d'aide de camp auprès de l'archiduc Charles avant de gagner ses épaulettes de major en . Deux ans plus tard, en , il fut transféré dans un corps franc de uhlans et devint lieutenant-colonel des uhlans de Schwarzenberg en avril suivant. Au début de la guerre de la Deuxième Coalition en 1799, le prince de Liechtenstein servit aux batailles d'Ostrach () et de Stockach (), à la prise de Mannheim () et à l'action d'Heidelberg () où il fut blessé. Quelques mois plus tard, il fut élevé au grade de colonel le . Les hostilités se poursuivaient cependant et le prince combattit notamment à la bataille d'Engen (), la bataille de Moesskirch (4-) et à l'action d'arrière-garde de Lambach () contre le général Richepanse, peu après Hohenlinden. Dans ce dernier combat, il fut grièvement blessé et fait prisonnier par les Français. Pour son habileté à conduire son régiment au cours de cette campagne, la croix de chevalier de l'ordre militaire de Marie-Thérèse lui fut décernée le . Au commencement de la guerre de la Troisième Coalition en 1805, il fut promu général-major (correspondant alors au grade de général de brigade) le septembre et se vit attribuer le commandement d'une brigade du corps de Schwarzenberg. À Ulm, il fut choisi par le général en chef autrichien Mack pour négocier avec Napoléon et fut fait prisonnier lors de la capitulation de la ville le . Il fut échangé un mois plus tard contre le général Graindorge, ce qui lui permit de prendre part à la bataille d'Austerlitz, le , à la tête d'une brigade de cavalerie mixte (6 escadrons de hussards autrichiens et 9 sotnias de cosaques russes) de l'avant-garde du général Kienmayer, appartenant au corps austro-russe commandé par le général Buxhoeveden. Au cours de la bataille, ses cavaliers furent déployés dans le secteur de Telnitz pour couvrir l'avancée des colonnes austro-russes, permettant à ces dernières de prendre définitivement possession du village. La guerre ayant de nouveau éclaté avec la France en 1809, Moritz Liechtenstein prit, le , le commandement d'une brigade de la division Vukassovich, attachée au corps d'armée autrichien. Nommé propriétaire du régiment de cuirassiers le suivant, il participa deux jours plus tard à la bataille de Teugen-Hausen qui opposa le corps de Hohenzollern aux troupes françaises du maréchal Davout. Dans la matinée, la brigade Moritz Liechtenstein chassa les Français du village d'Hausen et occupa une colline boisée située entre Teugen et Hausen, où elle fut rejointe peu après par la brigade Kayser de la division Lusignan. Ensemble, les deux brigades autrichiennes repoussèrent une première attaque française conduite par le de ligne avant de se replier sur une deuxième colline face à l'assaut du de ligne. Après la mise en échec d'une troisième attaque française et l'arrivée en renfort d'une autre brigade, les Autrichiens tentèrent de reprendre la première colline et y parvinrent au troisième assaut. Davout, arrivé sur les lieux, fit alors appuyer ses soldats par de l'artillerie et les Français reprirent la position. Les troupes autrichiennes, ébranlées par le feu destructeur des canons adverses, reculèrent. Pour rétablir la situation, le général Saint-Julien et le prince Moritz Liechtenstein contre-attaquèrent avec le régiment d'infanterie Kaunitz mais celui-ci, pris sous un feu intense, essuya de lourdes pertes et dut se replier sur Hausen. Le prince fut grièvement blessé au cours de l'action. Il fut promu feld-maréchal-lieutenant le . D'après le témoignage de Friedrich von Gentz, il fut l'un de ceux qui firent le plus pression sur l'archiduc Charles pour l'inciter à se démettre de ses fonctions à la fin de la campagne. Pendant la campagne d'Allemagne de 1813, le prince de Liechtenstein commanda la division légère à l'armée de Bohême (4 bataillons et 16 escadrons avec 12 pièces d'artillerie), avec laquelle il qui participa à la bataille de Dresde (26-) et à la bataille de Leipzig, du 16 au , où il prit le village de Kleinzschocher et fut blessé. Ce fait d'armes fut commémoré dans les années 1860 par l’Apelstein, ou « pierre d'Apel », à Leipzig-Plagwitz. Pendant la campagne de France en 1814, il mit le siège devant Auxerre à la fin du mois de janvier, recula temporairement face à la progression des troupes françaises puis s'empara définitivement de la ville le . Il prit enfin part à la bataille de Paris le 30 de ce mois. En 1815, après la dernière abdication de Napoléon, sa division reprit le chemin de la France et stationna à Paris de juillet à octobre. De retour à Vienne au mois de décembre, le prince Moritz Liechtenstein mourut dans cette ville le . Il est décrit comme un soldat vaillant mais au caractère emporté et colérique. Notes et références Sources . Général autrichien Personnalité autrichienne des guerres napoléoniennes Chevalier de l'ordre militaire de Marie-Thérèse Naissance en juillet 1775 Naissance à Vienne (Autriche) Naissance dans l'archiduché d'Autriche Décès en mars 1819 Décès à Vienne (Autriche) Décès dans l'empire d'Autriche
Église Saint-Léger de Flixecourt
L'église Saint-Léger de Flixecourt est située à Flixecourt dans le département de la Somme entre Abbeville et Amiens. Histoire Il existait à Flixecourt au Moyen Âge, un prieuré fondé au siècle par Aleaume d'Amiens, qui dépendait de l'abbaye Saint-Lucien de Beauvais. En 1583, ce prieuré dépendit du collège des Jésuites d'Amiens. Le prieur exerçait également la fonction de curé de la paroisse. En 1706, la flèche du clocher fut emportée par une tempête, elle emporta dans sa chute une partie de la nef. L'état dégradé de l'église imposait sa reconstruction, ce qui fut décidé. La réalisation d'une nouvelle église fut confiée le à Jacques de Sailly, entrepreneur de maçonnerie à Ham. Les travaux s'achevèrent le . Le clocher-porche, fit l'objet d'une importante restauration en 1876. En 1935, ce clocher présentait de nombreuses fissures, il s'écroula en . En 1945, on décida de démonter la partie qui était restée debout et de reconstruire un nouveau clocher. La tâche fut confiée à Pierre Lemaire, architecte de la commune et à son confrère Pierre Herdebaut. Ils proposèrent de remplacer l'ancien clocher par un clocher-mur qui fut réalisé en 1956. Caractéristiques Extérieur L'église Saint-Léger est construite en pierre calcaire et couverte d'ardoises. Située en hauteur, elle est orientée nord-sud et précédée d'un parvis auquel on accède par un escalier. L'édifice est construit selon un plan allongé à trois vaisseaux avec un chevet polygonal et un clocher-mur en façade. La nef est séparée des bas-côtés par une série de grandes arcades en plein cintre retombant sur des colonnes circulaires reposant sur une base carrée, les colonnes sont terminées par des chapiteaux. L'éclairage de l'édifice se fait par les fenêtres des bas-côtés. La nef est couverte d'une fausse voûte en anse de panier. Intérieur Mobilier Le maître-autel en bois peint et doré date du premier quart du XVIIIe siècle, il provient de l'ancienne église Saint-Sulpice d'Amiens. Deux crédences en bois peint et doré de style Louis XV, avec dessus en marbre, l'une est décorée d'objets liturgiques et de têtes d'anges, et l'autre de fleurs ciselés, sont classés monuments historiques au titre d'objet depuis le . À l'extrémité sud de chaque bas-côté sont situés des autels latéraux, consacrés à la Vierge pour le bas-côté est, à saint Léger pour le bas-côté ouest. Le chœur est couvert d'une fausse voûte en cul de four. La chaire à prêcher en bois, qui provient de l'ancienne abbaye de Berteaucourt-les-Dames, est classée monument historique au titre d'objet depuis le . Œuvres d'art Le tableau (2,1 m x 1,8) : Le Christ au Jardin des Oliviers du premier quart du XIXe siècle, la croix d'autel en cuivre argenté, les six chandeliers d'autel en cuivre argenté du XVIIIe siècle sont classés monuments historiques au titre d'objet depuis le . Une clef de voûte (déposée), qui provient du clocher de l'ancienne église, est décorée de l'agneau de saint Jean-Baptiste porteur de l'oriflamme sculpté. Orgue L'église de Flixecourt conserve des orgues dont le buffet en chêne proviendrait de l'ancienne église abbatiale de Berteaucourt-les-Dames, d'où il aurait été transporté vers 1860. Ce buffet de style rocaille date du , il est classé monument historique au titre d'objet depuis le 11 . Articles connexes Léger d'Autun Liste des orgues de Picardie Église Saint-Léger Liens externes Église de Flixecourt Église de Flixecourt : photos Orgue de l'église de Flixecourt : photo Notes et références Notes Références Flixecourt Flixecourt Flixecourt
Fonction gamma incomplète
En analyse mathématique, il existe plusieurs définitions de fonctions gamma incomplètes : pour un paramètre complexe de partie réelle strictement positive, Dérivées La dérivée de la fonction gamma incomplète par rapport à est l'opposée de l'intégrande de sa définition intégrale : La dérivée par rapport au paramètre est donnée par et la dérivée seconde par où la fonction est un cas particulier de la Ce cas particulier possède des propriétés internes de fermeture qui lui sont propres parce qu'il permet d'exprimer toutes les dérivées successives. En général, où désigne la factorielle décroissante : Toutes ces dérivées peuvent être produites à partir de et Cette fonction peut être calculée par sa représentation en série, valide pour : et pourvu que le paramètre ne soit pas un entier négatif ou nul. Dans ce dernier cas, on doit employer une limite. Des résultats pour peuvent être obtenus par prolongement analytique. Quelques cas particuliers de cette fonction peuvent être simplifiés. Par exemple, où est l'exponentielle intégrale. Les dérivées et la fonction fournissent les solutions exactes à un certain nombre d'intégrales par la différentiation répétée de la définition intégrale de la fonction gamma incomplète . Par exemple, Cette formule peut être "gonflée" davantage ou généralisée à une classe considérable de transformées de Laplace ou de Mellin. Une fois combinée avec un système de calcul formel, l'exploitation des fonctions spéciales fournit une méthode puissante pour résoudre des intégrales définies, en particulier celles rencontrées par les applications pratiques des ingénieurs. Notes et références Bibliographie Incomplete Gamma incomplete
Église Saint-Nicolas de Fontvieille
L’église Saint-Nicolas est une église paroissiale monégasque située dans le quartier de Fontvieille. Elle est dédiée à saint Nicolas de Myre. Histoire La construction d'une nouvelle église est intégrée au projet d'extension en mer voulue par le Prince Rainier III. A Fontvieille, l’édifice est achevé en 1989 devenant ainsi le plus jeune édifice religieux de la Principauté, avant la construction de la nouvelle Chapelle des Carmes inaugurée en 2002. L’ancien baptistère récupéré dans l'ancienne cathédrale détruite en 1873 prend place à côté du chœur du nouveau lieu de culte. Les trois cloches ont été baptisées et l’église consacrée, lors de la célébration de la dédicace, le dimanche , par l’archevêque de Monaco, Monseigneur Joseph-Marie Sardou, et en présence de la Famille princière de Monaco, à savoir S.A.S. le Prince Rainier III, LL. AA. SS. Albert, Caroline et Stéphanie, ainsi que les trois enfants Andréa, Charlotte et Pierre. Si, dès l’inauguration du Festival international du Cirque à Monaco, en 1974, une messe dominicale est célébrée sous le chapiteau en présence du Prince Rainier III sous le chapiteau, depuis l’extension du terre-plein de Fontvieille, la messe est proposée à l'église Saint-Nicolas. Depuis 2002, le Festival s'associe à la Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens en proposant en plus une célébration œcuménique avec tous les artistes sous le chapiteau de Fontvieille, qui se situe sur le territoire de la paroisse. Ce rassemblement annuel est aujourd'hui le plus grand rassemblement annuel de chrétiens sur la Côte d'Azur. Architecture L’église moderne et de style ligure avec sa place et sa fontaine, se situe au centre du quartier, comme au centre d’un village. Son clocher à coupole est agrémenté de tuiles vernissées polychromes. L’intérieur est décoré dans des tons pastel faisant écho aux couleurs du quartier. Art Fresque absidiale On remarque, au centre, dans l'abside, une fresque rappelant le décor historico-religieux de la Principauté, une réplique de la façade de la Chapelle de la Miséricorde située sur le Rocher. Tableaux Douze tableaux évoquant la vie du Christ sont insérés dans douze fenêtres des maisons représentées. Le miracle de la multiplication des pains est rappelé dans un bas-relief encastré dans le fût de l'autel taillé dans la pierre de La Turbie. Vitraux Les vitraux sont l'œuvre de maîtres verriers italiens. Dans la nef, les vitraux évoquent le symbolisme de l’eau, dans la Bible. Sur le côté droit, cinq scènes évoquent l'Ancien Testament, la dernière le martyre de sainte Dévote. Sur le côté gauche, les scènes évoquent les évangiles et l'Apocalypse de saint Jean. Le vitrail du chœur rappelle l’Esprit Saint qui apporte la vie. Références Voir aussi Article connexe Liste des églises de Monaco Liens externes L'église Saint-Nicolas de Fontvieille Nicolas Fontvieille Église fondée au XXe siècle
Boisné-La Tude
Boisné-La Tude est une commune nouvelle, située dans le département de la Charente en région Nouvelle-Aquitaine, créée le . Elle est issue du regroupement des trois communes de Charmant, Chavenat et Juillaguet devenues des communes déléguées. Géographie La commune est située à au sud d'Angoulême, au nord de Montmoreau-Saint-Cybard et à l'ouest de Villebois-Lavalette. Elle est bordée à l'ouest par la D 674 d'Angoulême à Libourne. Communes limitrophes Milieux naturels et biodiversité Natura 2000 Arrosé par la Tude et par ses petits affluents (ruisseaux de l'Eau Morte, de l'Étang Gouyat et de Landuraud), le territoire communal est concerné par le site Vallée de la Tude, identifié dans le réseau Natura 2000 comme important pour la conservation d'espèces animales européennes menacées. Seize espèces animales inscrites à de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées. un amphibien : le Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata) ; un crustacé, l'Écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) ; six insectes : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), le Cerf-volant (mâle) ou la Grande biche (femelle) (Lucanus cervus), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Damier de la succise (Euphydryas aurinia) et le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii) ; cinq mammifères : la Loutre d'Europe (Lutra lutra) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), et trois chauves-souris : la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) ; deux poissons : le Chabot fluviatile (Cottus perifretum) et la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) ; un reptile : la Cistude (Emys orbicularis). Vingt-six autres espèces animales importantes y ont été recensées dont quatorze sont concernées par de la directive habitats. ZNIEFF À Boisné-La Tude, sur un périmètre quasi identique à celui du site Natura 2000 ci-dessus, les vallées de la Tude et de ses petits affluents font partie de la ZNIEFF de nommée « Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »<ref name="Vallées"> [https://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/540120099.pdf - Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes], Jean Terrisse (LPO), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .</ref>. Vingt-deux espèces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées : un amphibien : la Rainette verte (Hyla arborea) ; un crustacé, l'Écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) ; cinq insectes dont trois lépidoptères : l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), le Cuivré des marais (Lycaena dispar) et le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus) et deux odonates : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) et la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) ; sept mammifères : la Loutre d'Europe (Lutra lutra) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq chauves-souris : le Murin à moustaches (Myotis mystacinus), l'Oreillard roux (Plecotus auritus), la Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii), le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) et la Sérotine commune (Eptesicus serotinus) ; quatre oiseaux : l'Alouette lulu (Lullula arborea), le Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis), le Milan noir (Milvus migrans) et le Tarier des prés (Saxicola rubetra) ; trois poissons : le Chabot commun (Cottus gobio), la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) et le Toxostome (Parachondrostoma toxostoma) ; un reptile : la Cistude (Emys orbicularis''). Vingt-neuf autres espèces animales (quatre mammifères et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées. Urbanisme Typologie Boisné-La Tude est une commune rurale. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de . Toponymie Le nom de Boisné-La Tude, décidé en 2015 par les maires concernés, évoque le chemin Boisné, l'ancienne voie romaine de Saintes à Périgueux qui traverse d'ouest en est deux des trois communes associées (Charmant et Juillaguet), et la Tude, sous-affluent de la Dordogne qui prend sa source à Juillaguet et arrose les trois communes du nord au sud. Histoire La commune nouvelle a été créée par un arrêté préfectoral du , effectif le , par regroupement des trois communes de Charmant, Chavenat et Juillaguet devenues des communes déléguées. Politique et administration Jusqu'aux prochaines élections municipales de 2020, le conseil municipal de la nouvelle commune est constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes. Un nouveau maire est élu début 2016. Les maires actuels des communes deviennent maires délégués de chacune des anciennes communes. Le siège de la mairie est l'actuelle mairie de Charmant. Population et société Démographie Évolution démographique Pyramide des âges La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à s'élève à 28,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à est de 32,1 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait pour , soit un taux de 50,22 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Église Saint-Cybard de Chavenat. Église Notre-Dame de Charmant. Personnalités liées à la commune Voir aussi Bibliographie Articles connexes Liste des communes de la Charente Liste des communes nouvelles créées en 2016 Charmant Chavenat Juillaguet Liens externes Notes et références Notes Références Commune en Charente Commune nouvelle en Charente Graphie du COG non conforme aux règles de typographie
Zakerana parambikulamana
Zakerana parambikulamana est une espèce d'amphibiens de la famille des Dicroglossidae. Répartition Cette espèce est endémique de l'État du Kerala en Inde. Elle a été découverte à environ d'altitude dans les Ghâts occidentaux. Étymologie Son nom d'espèce lui a été donné en référence au lieu de sa découverte, la forêt de Parambikulam. Taxinomie La validité de ce taxon n'est pas certaine. Publication originale Rao, 1937 : On some new forms of Batrachia from south India. Proceedings of the Indian Academy of Sciences, , , . Liens externes Notes et références Anoure (nom scientifique) Dicroglossinae Faune endémique du Kerala
Collège Louise-Michel à Paris
Le collège Louise-Michel, fondé en 1945, est situé dans le quartier de la Porte-Saint-Martin, un des quatre quartiers du de Paris, au 11, rue Jean-Poulmarch, sur les bords du canal Saint-Martin. Appellation Le collège porte le nom de Louise Michel (1830-1905), une institutrice, militante anarchiste, franc-maçonne, aux idées féministes et l’une des figures majeures de la Commune de Paris. Construction Le premier bâtiment est construit par les architectes Daniel et Lionel Brandon assistés de Raoul Brandon, sur un projet daté de 1933. La première tranche des travaux est achevée en juillet 1937, la construction est achevée en 1939 par Édouard Boegner. Un bas-relief réalisé en 1936 par François Bazin représentant une allégorie de l'enseignement orne la façade. Au début des années 2000, le département de Paris souhaite restructurer et étendre le collège pour adapter ses locaux à une capacité de vingt classes, améliorer le fonctionnement de la restauration et augmenter les aires de récréation. Pour cela, il achète une parcelle située de l'autre côté de la rue Jean-Poulmarch, ce qui permettra la construction d'un second bâtiment. Le département de Paris demande à la ville de Paris de déclasser la voie au droit du bâtiment existant pour pouvoir éventuellement construire en surface afin d'assurer la liaison entre les deux bâtiments. En septembre 2002, un concours d'architectes est lancé pour la construction d'un nouveau bâtiment sur la parcelle acquise, la restructuration du bâtiment existant et surtout la liaison entre les deux bâtiments afin d'assurer le passage des élèves ; la livraison de l'opération étant prévue à la rentrée scolaire 2005. Le projet retenu n'utilisant pas le fait que la voie ait été déclassée, le département de Paris n'est pas satisfait. La situation est considérée comme un cas d'école et retenue comme sujet de concours sur le thème « Analyse critique d'un projet d'architecture ou d'aménagement avec contre-proposition » pour le « concours externe et interne pour le recrutement d'architectes et urbanistes » organisé en 2005 par le ministère des Transports, de l’Équipement, du Tourisme et de la Mer. Le sujet est : Vous établirez une note à destination du préfet, en vous interrogeant sur la pertinence de l'aménagement, en particulier sur les rapports entre la construction projetée et la rue ; vous procéderez à l'analyse architecturale et urbaine du projet ; vous proposerez éventuellement des modifications ou des solutions alternatives. Le projet de l'atelier d'architecture Badia Berger est finalement retenu et l'ensemble constitué de deux bâtiments restructurés et étendus est livré en juin 2007. Établissement scolaire en 2013 À la rentrée 2013, le collège accueille de vingt nationalités répartis en vingt classes sur quatre niveaux. Il héberge des sections bilangues d'environ chacune : anglais-allemand et anglais-espagnol. Le latin est proposé en classe de cinquième et le chinois en seconde langue Bilan de l’année 2013-2014 Résultats au Brevet : 82,5 % de réussite (+12,5 %) Mentions : 46,03 % (TB 11,9 %, B 13,4 %, AB 20,6 %) Affectations en seconde : 2de GT : 79,1 %, 2de PRO : 18,5 %, redoublants 2,4 % (3 élèves) 47 % des élèves ont obtenu leur vœu, 16 % leur 2e vœu, 8,8 % leur 3e vœu. Année scolaire 2014-2015 En 2014-2015 le collège accueille . Spécificités L'établissement est classé en zone d’éducation prioritaire (ZEP). Sa Principale a pour objectif de . Qualifié de « collège solidaire » par le dispositif de socialisation et d'apprentissage mis en œuvre, il se distingue par l'option « découverte professionnelle », l'« atelier d'expression artistique », l'« atelier scientifique » et l'« atelier théâtre ». Pour approfondir Articles connexes Liste des collèges et lycées de Paris Liens externes Organisation de la scolarité au collège Louise-Michel sur le site de l'académie de Paris Notes et références Notes Références Louise-Michel Collège Louise-Michel Collège Louise-Michel Louise Michel Louise-Michel
ADN B
L'ADN B est la forme a priori la plus courante de la double hélice d'ADN constituant le matériel génétique des cellules vivantes. Décrite en 1953 par Crick et Watson, elle est caractérisée par un diamètre d'environ et un allongement moyen de par paire de bases ajoutée, chaque tour d'hélice comprenant entre de bases en solution. Elle possède deux sillons inégaux typiquement de pour le grand sillon et de pour le petit sillon. Il en résulte que les bases nucléiques sont plus accessibles de l'extérieur au niveau du grand sillon, et c'est typiquement à ce niveau que se lient sélectivement des protéines telles que les facteurs de transcription en fonction de la séquence de l'ADN. Notes et références ADN Géométrie moléculaire
Lalsangzuali Sailo
Lalsangzuali Sailo est une écrivaine indienne, chanteuse de gospel et compositrice musical originaire de Mizoram. Biographie Née le à Thingsai dans l'état indien de Mizoram, elle a fait ses études au couvent de St. Johns Bosco à Chirapunji et un baccalauréat et une maîtrise de garanties St. Mary's College, Shillong. Elle est également diplômée d'un (BEd) et a obtenu un doctorat de (PhD) et DLitt sur Mizo literature. Elle est l'auteure de 17 livres et de trois livrets. Elle décède le . Vie privée Elle est mariée à Laldinliana et le couple a deux fils et une fille. Récompenses Padma Shri Références Naissance en mai 1949 Décès en octobre 2006 Historien indien Écrivain indien Femme de lettres indienne Chanteuse indienne Récipiendaire de la Padma Shri Décès à 57 ans
Mallee et plaine côtière sableuse d'Esperance
Le mallee d'Esperance est une écorégion terrestre définie par le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui appartient au biome des forêts, zones boisées et maquis méditerranéens de l'écozone australasienne. Elle occupe une large bande côtière du comté d'Esperance en Australie-Occidentale. Sa végétation est dominée par plusieurs espèces d'Eucalyptus, appelés localement « mallee » (qui donnent son nom à la formation végétale, proche du maquis) Références Écorégion en Australie Environnement en Australie-Occidentale
Championnat de France Handivalide Miniji
Le Championnat de France Handivalide Miniji, officiellement nommé Championnat de France Handivalide et Paravoile Solitaire, est une compétition de voile au niveau national français. Il permet à des personnes handicapées et valides de concourir pendant quatre jours dans une situation d'égalité de moyens. Depuis 2012, ce championnat de France Handivalide et Paravoile Solitaire remplace le National MiniJI ou la coupe national de MiniJI (compétition de niveau national français organisé depuis 1988 par l'ASPRO MiniJI). Organisateurs Le Championnat de France Handivalide et Paravoile Solitaire est organisé une fois par an, sous l'égide la Fédération française de voile. Ce championnat est de grade 3. Titres décernés Les titres de champions de France Les titres FFVoile de Champion(ne), de Vice champion(ne) de France et de sont décernés : aux trois premiers du classement Handi-Valide, (classement mixte) aux trois premières féminines. Les titres handisport Les titres handisport de champion(ne), de vice-champion(ne) de France et de troisième sont décernés : aux trois premiers du classement handisport, (classement mixte) aux trois premières féminines handisport. à partir du classement général du championnat de France, par extraction (sans re-calcul des points) Classements À partir de 2018, il y a 4 classements : Championnat de France Paravoile Féminin (classement des concurrentes handisports féminines), Championnat de France Paravoile Open (classement de l'ensemble de tous les concurrents handisports), Championnat de France Handivalide Féminin (classement de l'ensemble des concurrentes féminines), Championnat de France Handivalide Solitaire (classement de l'ensemble de tous les concurrents). Carte de France des lieux d'organisation des championnats de France Handivalide et Paravoile Solitaire, depuis 2012 Voici la carte de France (partielle) des lieux (associations sportives) ayant accueilli les championnats de France Handivalide et Paravoile Solitaire, depuis 2012 : </center> Palmarès des compétitions nationales Évolution du nombre de participant aux championnats de France Handivalide et Paravoile Solitaire depuis 2012 Bilan par coureur Le tableau suivant présente le bilan individuel des coureurs (homme et femme) ayant atteint le podium des championnats de France Handivalide et Paravoile Solitaire, au moins une fois depuis 2012. Notes et références Voile handisport en France Course en solitaire Compétition de voile Nautisme Compétition nautique en France Régate
Fonts baptismaux de Saint-Eugène (Charente-Maritime)
Les fonts baptismaux de l'église Saint-Eugène à Saint-Eugène, une commune du département de la Charente-Maritime dans la région Nouvelle-Aquitaine en France, sont créés au 16e siècle. Les fonts baptismaux en pierre sont depuis 1925 classés monuments historiques au titre d'objet. La cuve monolithe de ces fonts baptismaux est de forme octogonale, elle permet l'immersion du baptisé. Un décor géométrique recouvre toutes les faces. Bibliographie Le Patrimoine des Communes de la Charente-Maritime. Flohic Editions, volume 1, Paris 2002, , . Références Monument historique en Charente-Maritime Monument historique classé en 1925 Sainteugene Sainteugene
Speedball (mélange)
Le speedball est un terme qui désigne le mélange de l'héroïne ou de la morphine, et de la cocaïne, le tout pris par trace inhalée ou en injection intraveineuse. C'est une concoction potentiellement mortelle : la cocaïne agit comme un stimulant augmentant le rythme cardiaque, mais ses effets disparaissent plus rapidement que ceux de l'héroïne qui à son tour ralentit le cœur. Il est alors possible de subir une overdose à retardement (techniquement des difficultés respiratoires sérieuses) quand le stimulant cesse d'agir et que les effets de l'héroïne sont pleinement ressentis. Parfois, d'autres combinaisons de stimulants et de dépresseurs sont appelés speedball, comme l'utilisation d'amphétamines avec des benzodiazépines. Décès dus au speedball Le speedball a contribué à la mort de plusieurs personnes connues, comme John Belushi, Chris Farley, Brent Mydland, Layne Staley, River Phoenix, Chris Kelly, Mitch Hedberg, Eric Show, Hillel Slovak, Ol' Dirty Bastard et Jean-Michel Basquiat. Chet Baker en fit également consommation, tout comme le guitariste et cofondateur des Rolling Stones Keith Richards, ainsi que Dave Gahan, le chanteur de Depeche Mode, qui faillit en mourir le . Notes et références Stimulant Opiacé
Championnats du monde de tennis de table 1953
Les championnats du monde de tennis de table 1953, vingtième édition des championnats du monde de tennis de table, ont lieu du 20 au à Bucarest, en Roumanie. Le titre messieurs est remporté par le hongrois Ferenc Sidó. 1953 Tennis de table Tennis de table 1953 Événement sportif à Bucarest Monde 1953 1953 en Roumanie Sport en mars 1953
The Dick Van Dyke Show
est une série télévisée américaine en de , en noir et blanc, créée par Carl Reiner et diffusée entre le et le sur le réseau CBS. Elle a été récompensée de quinze et deux et a été classée à la des meilleures séries télévisées américaines de tous les temps par le magazine . Le thème musical de la série a été composé par Earle H. Hagen. Cette série est inédite dans tous les pays francophones. Néanmoins, il est possible d'apercevoir des extraits doublés en français dans l'épisode 26 de la saison 3 de Alf. Dans l'épisode 15 de la saison 6 de X-Files, Bienvenue en Arcadie, Mulder et Scully empruntent les noms de Rob et Laura Petrie pour une affaire. Une partie de la série WandaVison de Disney+ est une référence à la série The Dick Van Dyke Show. Le personnage principal Wanda était fan de Dick Van Dyke étant jeune. Synopsis Ce sitcom relate le quotidien de Rob Petrie, scénariste d'une émission de variétés comique de Manhattan. Elle alterne des scènes de Rob au travail avec ses co-scénaristes Buddy Sorrell et Sally Rogers et des scènes de sa vie familiale avec sa femme Laura et leur fils Richie. Distribution Acteurs principaux Dick Van Dyke : Rob Petrie Mary Tyler Moore : Laura Petrie Morey Amsterdam : Buddy Sorrell Rose Marie : Sally Rogers : Richie Petrie Acteurs récurrents Richard Deacon : Mel Cooley Ann Morgan Guilbert : Millie Helper Jerry Paris : Jerry Helper Carl Reiner : Alan Brady Distinctions Récompenses Primetime Emmy Awards 1962 : meilleur scénario pour une série télévisée comique Primetime Emmy Awards 1963 : meilleure série télévisée comique Primetime Emmy Awards 1963 : meilleure réalisation pour une série télévisée comique Primetime Emmy Awards 1963 : meilleur scénario pour une série télévisée comique Golden Globes 1964 : meilleure série télévisée comique Primetime Emmy Awards 1964 : meilleure série télévisée comique Primetime Emmy Awards 1964 : meilleur acteur dans une série télévisée comique pour Dick Van Dyke Primetime Emmy Awards 1964 : meilleure actrice dans une série télévisée comique pour Mary Tyler Moore Primetime Emmy Awards 1964 : meilleure réalisation pour une série télévisée comique Primetime Emmy Awards 1964 : meilleur scénario pour une série télévisée comique Golden Globes 1965 : meilleure actrice dans une série télévisée pour Mary Tyler Moore Primetime Emmy Awards 1965 : meilleure série télévisée comique Primetime Emmy Awards 1965 : meilleur acteur dans une série télévisée comique pour Dick Van Dyke Primetime Emmy Awards 1966 : meilleure série télévisée comique Primetime Emmy Awards 1966 : meilleur acteur dans une série télévisée comique pour Dick Van Dyke Primetime Emmy Awards 1966 : meilleure actrice dans une série télévisée comique pour Mary Tyler Moore Primetime Emmy Awards 1966 : meilleur scénario pour une série télévisée comique Nominations Primetime Emmy Awards 1962 : meilleure réalisation pour une série télévisée comique Primetime Emmy Awards 1963 : meilleur acteur dans une série télévisée comique pour Dick Van Dyke Primetime Emmy Awards 1963 : meilleure actrice dans une série télévisée comique pour Mary Tyler Moore Primetime Emmy Awards 1963 : meilleure actrice dans un second rôle dans une série télévisée comique pour Rose Marie Primetime Emmy Awards 1964 : meilleure actrice dans un second rôle dans une série télévisée comique pour Rose Marie Primetime Emmy Awards 1965 : meilleur scénario pour une série télévisée comique Primetime Emmy Awards 1966 : meilleur acteur dans un second rôle dans une série télévisée comique pour Morey Amsterdam Primetime Emmy Awards 1966 : meilleure actrice dans un second rôle dans une série télévisée comique pour Rose Marie Primetime Emmy Awards 1966 : meilleure réalisation pour une série télévisée comique Références Liens externes Fiche de la série sur Annuséries Série télévisée créée en 1961 Série télévisée américaine des années 1960 Série télévisée de CBS Sitcom américaine Série télévisée se déroulant à New York Primetime Emmy Award de la meilleure série télévisée comique
Girl Gone Wild
Girl Gone Wild est une chanson de l'artiste américaine Madonna extrait de son douzième album MDNA. Il est sorti le comme second single de l'album. Le clip, dans lequel apparaît le groupe Kazaky, est inspiré de ses précédentes vidéos comme celles de Human Nature ou encore de Erotica et a été réalisé par les photographes de mode Mert Alas et Marcus Piggot. En 2017, l'artiste franco-japonais Barnabitch sample le morceau et le rebaptise "Luna Gone Wild", en référence à la chienne enragée de son voisin sur laquelle il fantasme. Liste des titres Classement par pays Historique de sortie Références Liens externes Chanson interprétée par Madonna Single musical sorti en 2012 Single publié par Interscope Records Single numéro un dans le Hot Dance Club Songs Chanson écrite par Madonna
Gendrot
Alfred Gendrot, dit Jean Drault, (1866-1951), journaliste et écrivain français Jean Gendrot (), architecte angevin de la Renaissance Sophie Body-Gendrot (née en 1946), politologue française
Przysieka (Konin)
Przysieka est une localité polonaise de la gmina rurale de Stare Miasto, située dans le powiat de Konin en voïvodie de Grande-Pologne. Elle se situe à environ 6 kilomètres au sud de la ville de Konin et 92 kilomètres à l'est de Poznań, la capitale régionale. Géographie Notes et références Village dans la voïvodie de Grande-Pologne Powiat de Konin
Xavier Samuel
Xavier Samuel, né le , est un acteur australien. Il a accédé à une certaine notoriété en interprétant le rôle de Riley Biers dans Twilight, chapitre III : Hésitation, le troisième film tiré de la Saga Twilight signée Stephenie Meyer. Biographie et formation Xavier Samuel est né à Hamilton le . Il est le fils de Clifford et Maree Samuel. Il a grandi à Adélaïde, en Australie du Sud, et a été diplômé de Rostrevor College en 2001. Xavier est le frère aîné de Benedict Samuel, qui est écrivain, producteur et acteur. Il a également une sœur plus âgée, Bridget Samuel, qui est metteur en scène. À la fin de ses études à Rostrevor, il a fréquenté la compagnie théâtrale de l'école. Il joue notamment le personnage de Tom Museau (alias le mur), dans la pièce de William Shakespeare, Le Songe d'une nuit d'été. Sur cette même période, il a également interprété le rôle de Belvile dans une production de Radio-Canada : The Rover d'Aphra Behn (L'Écumeur). Samuel a aussi étudié à la Flinders University Drama Centre en 2005 où il a étudié avec un professeur d'art dramatique réputé, qui n'est autre que Julie Holledge. Il a joué Hamlet dans une production de son université. Attiré par la musique, il a été le chanteur d'Adelaid Group, du nom de sa ville de naissance. Carrière Il débute devant la caméra dans des séries locales comme McLeaod’s daughters, un soap opera très connu en Australie, où il incarne Jason. En 2006, c'est sur grand écran qu'il se révèle : il interprète Théo dans 2:37, un film qui relate la vie difficile de certains lycéens, contraints de faire des choix compliqués. Il enchaîne la même année avec le rôle de Will Turner dans le film Angela's Decision. L'année suivante, il est à l'affiche de September et de Newcastle. 2010 marque un tournant majeur dans sa carrière, outre un film d'horreur déjanté à l'humour très noir (The Loved Ones qui a reçu d'excellentes critiques) il est engagé pour tenir le rôle de Riley dans le troisième opus de Twilight. Sa performance dans le film, son premier blockbuster, lui confère une certaine reconnaissance et lui offre sa première récompense aux MTV Movie Awards de 2011. En 2010, il a été élu le plus sexy de la planète par le magazine anglais Glamour. En 2012, Samuel est apparu dans le film Anonymous. Il enchaîne ensuite avec le tournage de deux films, Shark et My Best Men (où il tient un rôle de premier plan), ainsi que celui d'un court-métrage Sanctuary. Il partage en outre l'affiche avec Sam Worthington dans Drift, une production australienne sur le surf dont le teaser avait été dévoilé à la du Festival de Cannes. En 2013, il partage l'affiche avec Naomi Watts, Robin Wright et James Frecheville dans Perfect Mothers. Le film, signé Anne Fontaine, reçoit globalement des critiques positives avec une moyenne de 3,1/5 sur Allociné. Son prochain tournage, celui de Plush, aura lieu sous la direction de Catherine Hardwicke, aux côtés de Emily Browning et Cam Gigandet. Vie privée Filmographie Cinéma 2006 : 2:37 de Murali K. Thalluri : Théo 2006 : Angela's Decision de Mat King : Will Turner 2007 : September de Peter Carstairs : Ed Anderson 2008 : Les Dieux de la vague (Newcastle) de Dan Castle : Fergus 2008 : Drowing de Craig Boreham (court métrage) : Dan 2009 : The Loved Ones de Sean Byrne : Brent Mitchell 2009 : Further we search de Darius Devas : Age 2010 : Road Train de Dean Francis : Marcus 2010 : Twilight, chapitre III : Hésitation de David Slade : Riley Biers 2011 : Anonymous de Roland Emmerich : Henry Wriothesley, de Southampton 2011 : My Best Men de Stephan Elliott : David 2012 : Sanctuary de Benedict Samuel (court métrage) : David 2012 : Bait de Kimble Rendall : Josh 2013 : Drift de Ben Nott et Morgan O'Neill : Jimmy Kelly 2013 : Perfect Mothers d'Anne Fontaine : Ian 2013 : Plush de Catherine Hardwicke : Enzo 2014 : Healing, de Craig Monahan : Paul Atherton 2014 : Fury de David Ayer : le lieutenant Parker 2015 : Frankenstein de Bernard Rose : Adam 2016 : Love & Friendship de Whit Stillman : Reginald DeCourcy 2016 : Mr. Church de Bruce Beresford : Owen 2016 : The Death and Life of Otto Bloom de Cris Jones : Otto Bloom 2016 : Spin Out de Tim Ferguson et Marc Gracie : Billy 2017 : Della Mortika de Marisa Martin (court métrage) : le lieutenant Pasha Dimitrikov (voix) 2017 : A Few Less Men de Mark Lamprell : David Locking 2017 : Bad Blood de David Pulbrook : Vincent 2022 : Elvis de Baz Luhrmann : 2022 : Blonde d'Andrew Dominik : Cass Télévision 2003 : McLeod's Daughters épisode Jokers to the Right de Cath Roden : Jason 2008 : Dream Life de Scott Otto Anderson : Boyd 2017 : Les 7 Vérités : Simon Heywood Notes et références Liens externes Acteur australien Naissance dans l'État de Victoria Naissance en décembre 1983
Antoine van Zyll
Antoine van Zyll, né à Utrecht, mort en 1655, théologien remontrant et pasteur à Alkmaar, est mentionné dans le Parnassus latino-belgicus de M. Hoeufft. Ce savant a de lui des poésies latines inédites, écrites de 1604 à 1652 et parmi lesquelles se trouve une épigramme intitulée In tractatum Manassis - Ben-Israël de resurrectione mortuorum, a me ex hispano latine redditum (1636) ; d'où il paraît que les Libri tres de resurrectione mortuorum, de Manassé-Ben-Israël, publiés par lui en latin, à Amsterdam, en 1636, étaient originairement écrits en espagnol, et ont été traduits en latin par Antoine van Zyll. Références Sources Google Books Liens externes Écrivain arminien Écrivain néerlandais du XVIIe siècle Pasteur arminien Pasteur néerlandais Poète latin Poète néerlandais Remontrant Naissance à Utrecht Décès en 1655
Sarah Winstedt
Sarah Mary Josephine Winstedt (née O'Flynn le – morte le ) est une médecin, chirurgienne et suffragette Irlandaise. Elle a passé une partie de sa vie en Malaisie britannique, de 1913 à 1935.  Pour sa contribution aux soins de santé dans le contexte colonial, elle a été intronisée à titre posthume dans le . Elle a servi comme médecin durant les deux guerres mondiales, et a reçu la  en 1935. Début de vie et de carrière Sarah O'Flynn est né en 1886 à Sixmilebridge, dans le comté de Clare. Son père James O'Flynn travaille dans la collecte de laine. Sarah est une fille de sa seconde épouse, Margaret (née O'Halloran). Elle a fréquenté les écoles de couvents en Irlande et en France, et a obtenu son MB ChB à l'université d'Édimbourg, en 1912. Elle a par la suite été nommée adjointe d'obstétrique au Royal Free Hospital de Londres. Au cours de cette période, elle a milité dans le cadre de la campagne pour le droit de vote des femmes. Elle suit une grève de la faim d'une semaine à la prison de Holloway, après avoir tenté de monter à l'assaut du parlement avec un groupe de manifestants. Carrière en Malaisie En 1913, après avoir assisté à un cours sur les maladies tropicales à la London School of Tropical Medicine, O'Flynn rejoint le corps de santé colonial et est envoyée en Malaisie britannique. Elle s'y occupe des femmes et des enfants de la paroisse de l'Hôpital de Kuala Lumpur. Elle établit un nouvel hôpital pour les femmes et les enfants dans le district de Kuala Pilah. Alors que l'hôpital est en cours de construction, elle voyage à travers la campagne à dos d'éléphant et à vélo pour ses prestation de soins. Ces visites à domicile ont contribué à accroître la confiance que la population rurale malaisienne porte à la médecine occidentale. O'Flynn retourne en Grande-Bretagne en 1916 pour rejoindre le Royal Army Medical Corps. Elle sert à Malte, en Thessalonique, et à Fort Pitt dans le Kent. Après la fin de la guerre, en 1919, elle accompagne Dame Muriel Paget sur une mission humanitaire en Russie. Elle est ensuite retournée en Malaisie, et a épousé Richard Olaf Winstedt, un administrateur colonial, en 1921. Elle a rejoint l'unité de chirurgie de l'Hôpital général de Singapour. En 1932, elle prend la direction du service de pédiatrie nouvellement créé dans cet hôpital. Elle a démissionné en 1933, en raison de la nomination de son époux à titre de conseiller à Johor, mais a continué à faire du bénévolat à l'hôpital général de Johor Bahru. Retour en Grande-Bretagne Sarah et Richard Winstedt rentrent en Grande-Bretagne en 1935. La même année ils reçoivent la King George V Silver Jubilee Medal. En 1937-8, elle est nommée directrice adjointe du Marie Curie Hospital pour les femmes, en s’occupant du cancer, à Hampstead. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle a de nouveau rejoint l'effort de guerre : elle a accompagné des enfants évacués vers le Canada, a examiné les nouvelles recrues de l'Auxiliary Territorial Service, et a servi à la direction médicale du Royal Arsenal. Après la guerre, elle a occupé des postes dans un asile de Dartford et au Middlesex County Council avant de prendre sa retraite en 1952. Elle a co-écrit un livre, Tropical Hygiene for Schools (Hygiène tropicale pour les écoles), publié en 1950 Winstedt meurt de bronchopneumonie en 1972 à Havant, Hampshire. En 2014, elle est intronisée au Singapour women's Hall of Fame et créditée comme . Références Voir aussi Bibliographie Liens externes Naissance en avril 1886 Naissance dans le comté de Clare Décès en septembre 1972 Décès dans le Hampshire Décès à 86 ans Femme médecin irlandaise Chirurgien irlandais Suffragette irlandaise Récipiendaire de la Hunger Strike Medal
Predrag Rajković
Predrag Rajković (en ), né le à Negotin en Yougoslavie (auj. en Serbie), est un footballeur international serbe qui évolue au poste de gardien de but au Stade de Reims. Carrière En club À la suite de l'Euro des moins de 19 ans, il est repéré par l'Étoile rouge de Belgrade qui le recrute au mois d'août 2013. Le , Rajković rejoint le Maccabi Tel Aviv pour une durée de contrat de cinq ans. Le , il signe au Stade de Reims pour quatre ans. En sélection En 2013, il fait partie du groupe qui gagne l'Euro des moins de 19 ans en finale contre la France, c'est le sélectionneur Ljubinko Drulović qui le remarque alors qu'il n'est même pas titulaire en club. C'est cette compétition qui le révèle à la Serbie ainsi qu'à tous les observateurs, Rajković offre à la Serbie sa place en finale lors du match de demi-finale contre le Portugal, où il effectue plusieurs arrêts aériens importants en cours de match et arrête deux penaltys lors de la séance de tirs au but. En août 2013, il est sélectionné pour jouer avec l'équipe A de Serbie un match amical contre la Colombie. Palmarès Serbie Vainqueur du championnat d'Europe des moins de 19 ans en 2013. Vainqueur de la Coupe du monde des moins de 20 ans en 2015. Étoile rouge de Belgrade Champion de Serbie en 2014 et 2016. Maccabi Tel-Aviv Champion d'Israël en 2019. Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2018 et 2019. Statistiques Notes et références Liens externes Footballeur international serbe Gardien de but au football Gardien de but de l'Étoile rouge de Belgrade Joueur du Maccabi Tel-Aviv FC Gardien de but du Stade de Reims Naissance en septembre 1994 Naissance à Negotin Naissance en Yougoslavie
Orlando Sá
Orlando Braga de Sá, né le à Barcelos, est un ancien footballeur international portugais qui évoluait au poste d'attaquant. Carrière SC Braga Orlando Sá commence sa carrière en jeunes au SC Braga et est promu en équipe première lors de la saison 2007-2008. Il est cependant prêté immédiatement au Sport Clube Maria da Fonte, club de D3 portugaise. Il retourne à Braga en 2008, faisant ses débuts en Liga NOS le en jouant 1 minute lors d'une victoire à JE SUIS BEAU omicile 2-0 contre Belenenses. Le , il marque son premier but dans cette compétition, en tant que remplaçant lors d'un match nul 2-2 contre CF Estrela da Amadora. Durant sa période à Braga, il attire l'attention de Chelsea mais cela ne s'est pas réalisé. FC Porto Le , Orlando Sà est transféré chez le champion sortant, Porto, pour un montant estimé à , Braga ayant retenu 20 % de droits économiques sur un futur transfert avec 20 % supplémentaires pour des parties inconnues. Étant arrivé blessé de son ancien club, il fait seulement ses débuts pour Porto le , lors d'une victoire 2-0 contre UD Oliveirense lors de la Coupe du Portugal. Lors de la saison 2010-2011, il est prêté au CD Nacional, à la suite de nombreuses blessures et des décisions techniques. Son meilleur moment avec CD Nacional est son but victorieux lors de la victoire à domicile 2-1 contre Benfica le . Il finit la saison avec six buts officiels, plus un avec l'Équipe Olympique Portugaise. Fulham À la fin du mercato d'été 2011, Orlando Sá rejoint le club de Premier League, Fulham dans un transfert gratuit, Porto retenant quand même 25 % de droits économiques. Il fait ses débuts avec sa nouvelle équipe d'un match de League Cup contre Chelsea à Stamford Bridge le , il y rate cependant un penalty. 3 jours plus tard, il fait sa première apparence en Premier League jouant dans un match nul 0-0 contre West Bromwich Albion. Il marque son premier et unique but pour Fulham le , donnant l'avantage à son équipe à la minute d'un match nul 1-1 contre Norwich City. En début de saison, il a lutté avec l'allure du jeu anglais mais a continué à s'adapter physiquement après quelques mois dans le pays. Il améliore également sa capacité à parler anglais. Avant que la saison 2012-2013 ne commence, il déclare sur le site Fulham qu'il allait continuer à s'améliorer : "J'estime que c'est une pré-saison vraiment important pour moi, je veux être vraiment préparé en avance de la nouvelle saison parce que je veux que cette année soit mon année. J'espère que je pourrai marquer plus de buts comme celui que j'ai obtenu contre Norwich. C'était un bon moment pour moi et j'espère que j'aurai beaucoup plus de moments comme celui que j'ai éprouvé à Carrow Road." Cependant, le , son contrat se termine d'un commun accord. AEL Limassol Le , Orlando Sá signe un contrat de avec AEL Limassol. Il marque son premier goal dans une compétition européenne le , aidant lors d'une victoire 3-0 à domicile contre l'Olympique de Marseille lors des phases de groupes de la Ligue Europa. Il commence la saison 2013-2014 en marquant 5 fois en seulement 3 matchs (contre Ethnikos Achna, APOEL Nicosie et Énosis Néon Paralimni) en Marfin Laiki League. Legia Varsovie Le , Orlando Sá rejoint la Pologne et le Legia Varsovie et signe un contrat de . Il était arrivé à Varsovie le jour précédent pour passer des tests médicaux. Il fait ses débuts en Ekstraklasa le dans une victoire 3-0 contre Górnik Zabrze. Il marque son premier goal lors de la victoire 3-1 contre Zaglębie Lubin lors de la dernière journée de championnat. Grâce à cette victoire, le Legia Varsovie est sacré, pour la fois de son histoire, Champion de Pologne. Reading Le , Orlando Sá fait son retour en Angleterre et signe à Reading un contrat de pour un montant inconnu. Il fait ses débuts pour le club le lors du match d'ouverture de Championship et d'une défaite 1-2 à Birmingham City, recevant pendant le temps additionnel un penalty sauvé par Tomasz Kuszczak. Il marque son premier goal le , lors d'une victoire à domicile 3-1 contre Brentford. Dans le match suivant, il marque un triplé lors de la victoire 5-1 contre Ipswich Town au Madejski Stadium. Au total, il marque 5 buts en 21 matchs joués toutes compétitions confondues, avec notamment une présence limitée par le nouvel entraîneur Brian McDermott. Maccabi Tel Aviv Le , Orlando Sá signe un contrat de avec le Maccabi Tel Aviv en Israël pour un montant inconnu. Standard de Liège Le , il rejoint le Standard de Liège en Belgique pour 4 saisons. Il fait ses débuts en Jupiler Pro League le lors d'une victoire 2-0 à domicile contre Genk. Lors de ce match, il y marque également son pour le club liégeois. Lors de sa première titularisation, lors du match nul 3-3 contre Courtrai, il y marque son premier doublé de la saison. Lors de ce match, il fête chacun de ses buts avec un selfie avec des supporters. La semaine suivante, lors de la victoire 5-0 contre Waasland-Beveren, il marque à nouveau un doublé. Lors de la saison 2017-2018, il marque contre KV Malines puis reçoit un carton rouge lors de la défaite contre Saint-Trond VV. Le , il marque un doublé lors de la victoire contre le KV Courtrai. Après un court épisode chinois au Henan Jianye FC, le Standard de Liège annonce le retour de son buteur le . Le joueur a déclaré à la presse : "Je sens que je rentre à la maison et c'est un bon sentiment". Carrière internationale Le , dans l'un de ses matchs pour les Espoirs Portugais, Orlando Sá marque un triplé contre l'Espagne dans une victoire amicale à domicile 4-1. Seulement 3 mois plus tard, il est appelé en Équipe du Portugal par Carlos Queiroz lors d'un match amical contre la Finlande. Lors de cette victoire à domicile 1-0, il y remplace Hugo Almeida. Vie privée Orlando Sà est marié à la chanteuse pop Teresa Villa-Lobos. Palmarès FC Porto Vainqueur de la Coupe du Portugal en 2010. Legia Varsovie Champion de Pologne en 2014. Vainqueur de la Coupe de Pologne en 2015. Standard de liège Vainqueur de la Coupe de Belgique 2016 Notes et références Liens externes Footballeur international portugais Joueur du Sporting Braga Joueur du FC Porto Joueur du CD Nacional Joueur du Fulham FC Joueur de l'AEL Limassol (football) Joueur du Legia Varsovie Joueur du Reading FC Joueur du Maccabi Tel-Aviv FC Joueur du Standard de Liège Joueur du Henan Jianye FC Joueur du Málaga CF Naissance en mai 1988 Naissance à Barcelos
Michel Haddi
Michel Louis Kader Haddi, né le à Paris, est un photographe de mode français qui exerce depuis les années 1970. Il est aussi éditeur, illustrateur, réalisateur, acteur et professeur. Il est connu pour avoir photographié des célébrités comme : Clint Eastwood, Uma Thurman, Johnny Depp, Debbie Harry, Martin Scorsese, Cameron Diaz, Nicolas Cage, Angelina Jolie… Par ailleurs, tout au long de sa carrière, le photographe travaille pour les plus grands magazines de mode comme Vogue, Arena, the Face, Interview, Vanity Fair, GQ, Harpers Bazaar, Tatler… Il collabore avec des marques de luxe comme Emporio Armani ou Yves Saint Laurent, Givenchy, Pucci… Jeunesse et études Michel Haddi est né en 1956 à Paris rue d'Assas, d’un père français qu’il n’a pas connu et d’une mère musulmane algérienne, Halima Haddi, femme de chambre d’origine marocaine, berbère et turque. Ne pouvant pas s’occuper de lui, sa mère le place dans différentes familles d’accueil jusqu’à ses six ans, âge auquel il intègre l’orphelinat « les Sœurs de Saint-Vincent de Paul » à Paris. Débuts Sa mère, qui travaille dans un grand hôtel parisien, lui ramène des exemplaires de Vogue. À dix-huit ans, Michel Haddi est marqué par une photo de Helmut Newton faisant la couverture du magazine. À l’époque, il travaille le soir, comme serveur chez Maria, un restaurant gay de la rue du Maine où toutes les stars du moment viennent manger. Le week-end, c’est comme veilleur de nuit qu’il travaille, à l’hôtel des Bains, rue Delambre. Son rêve est de partir de Paris et devenir photographe. Pour devenir photographe, Michel Haddi comprend très vite qu’il a besoin d’argent, il décide donc de quitter Paris en . Il commence sa carrière en tant qu'assistant photographe, avant d'ouvrir son propre studio à Londres. Vie professionnelle Londres Assistant de Ben Lee depuis un an et demi, il rencontre des publicitaires et rédactrices de mode. Il passe du temps avec le monde du showbiz notamment dans le club privé, le ZANZIBar. Michel décroche son premier job : il fait des tests avec de jeunes mannequins, parmi lesquels Gail Elliot, avec qui il décrocher son premier shooting pour le Daily Mail. En 1980, Michel Haddi ouvre, avec le photographe Serge Krouglikoff, un studio à Rosebury avenue. Il rencontre Victor Herbert, qui deviendra son mentor, et qui le fait connaître dans le milieu de la mode, et qui l’impose pour une première parution dans le magazine GQ américain. La même année, de retour sur Paris, ses photos sont publiées dans Jardin des Modes et Dépèche Mode mais Michel aspire à mieux : il rêve de travailler pour Vogue. C’est à la fin de l’année 1981, qu'il rencontre le directeur de création de Vogue Hommes, Herve Ollitraut Bernard qui, ayant confiance en son talent, lui offre une série de dix pages pour le magazine. En 1985, Michel rencontre John Hind, le directeur de la création du British Vogue qui restera son ami jusqu’à la fin de ses jours, et Lucinda Chambers, qui s’occupe de la rubrique beauté. De cette rencontre . Milan Michel Haddi Alberto Nodolini, le directeur artistique, de réaliser sa première série de mode pour Vogue shopping puis seize pages pour Vanity Nuovo. En 1986, il rencontre Franca Sozzani et son équipe qui s’occupent des magazines les plus modernes d’Italie « Lei » et « Per Lui » ; il pour ces publications. Michel Haddi travaille dès lors pour les magazines les plus connus en Europe parmi lesquels The Face, Arena, Vogue, GQ, Tatler, Per Lui, Lei, L’uomo Vogue, The Sunday Times et réalise des campagnes de pub pour des marques de luxe… Les trois années qui suivent sont faites de voyages incessants entre Londres, Paris et Milan, et de séances avec les plus grandes stars telles que Debbie Harry, Uma Thurman, les Red Hot Chili Peppers, Kylie Minogue, Naomi Campbell, Jean Paul Gaultier… New York Sa notoriété aidant, si bien qu’. Michel Haddi part donc vivre à New York en 1989. Il travaille pour des magazines new-yorkais, comme le Vogue, Mademoiselle, Esquire, Details et Interview. Une série de photos de Kate Moss qu’il réalise pour la chaîne de magasins Bloomingdale’s est alors diffusée sur toutes les vitrines de la chaîne à travers tous les États-Unis et ce sur une cinquantaine d’écrans par vitrine. Los Angeles En 1992, il s’installe à Venice Beach. Il y photographie plusieurs acteurs dont Cameron Diaz ou Clint Eastwood. En 1994, il dans le film « a.k.a » sur International Velvet, une des égéries de la factory. Il s’agit d’un faux documentaire qui raconte la vie d’International Velvet, alias Susan Bottomly, grâce à sa rencontre avec un journaliste joué par Michel Haddi, à qui elle offre son témoignage et celui de gens qui l’ont connu. Voyages En 1996, il retourne vivre à New York car la vie à Los Angeles est trop aseptisée. Il photographie en exclusivité pour Première toute la jeunesse du cinéma français (plus d’une centaine d’acteurs) à Paris sur des échafaudages, un documentaire sur sur les chaines françaises. Il effectue des voyages pour les meilleurs magazines, au Mexique notamment, au Brésil, en Équateur et aussi au Maroc et au Yémen, Tahiti. Cannes En 1998, il est invité par Première pour couvrir le Festival de Cannes pendant 15 jours, il y photographie 135 personnalités comme Morgan Freeman, Tim Roth, Benicio del Toro, Mia Suvari, Claudia Cardinale ou Jean Reno, Johnny Depp, Kate Moss… Michel Haddi décide de rentrer définitivement en Europe en 2002. Sa carrière continue ; il : il photographie notamment Adriana Karembeu, à Cabo San Luca au Mexique, en collaboration avec Gucci. Emporio Armani fait appel à lui pour une de ses campagnes, il fait pour cette marque une série de photos dans la maison de Mies Van Der Rohe à Barcelone. Il photographie aussi l’équipe de France, championne du monde de football, à travers toute l’Europe pour un rédactionnel dans l’Uomo Vogue. Collaborations Lors de son One Man Show à Dubaï qui rencontre le succès grâce à la princesse Al Sabbah, des articles sont publiés sur l’exposition dans le monde Arabe : Canvas, Diva, Elite Monde, Grazia Midlle East, Harper’s Bazaar Arabia, Hello Middle East, Luxury, Tabloid, The National, V magazine Maroc, Delux Middle East, L’officiel Middle East, le journal de la photographie, Stack magazine, Dazed digital et Huffington Post. Michel Haddi devient l’un des rares photographes des célébrités avec lesquelles il entretient une relation de confiance étonnante. Il photographie les plus grandes stars parmi lesquelles : Liza Minnelli, Denzel Washington, Martin Scorsese, Johnny Depp, Marion Cotillard, Romain Duris, Tupac, Jennifer Lopez, Will Smith, Kylie Minogue, Cameron Diaz, Clint Eastwood, Bruce Willis, Angelina Jolie, Kate Moss, Tim Burton, Morgan Freeman, Bill Pullman, Carolyn Bessette Kennedy, Christian Lacroix, David Bowie, Colin Egglefield, Deborah Harry, Edmund White, Francis Ford Coppola, Gwyneth Paltrow, Lisa Marie Burton, Isabella Rossellini, James Brown, Jean-Paul Belmondo, Jean Reno, Jeff Goldblum, John Hurt, Katherine Heigl, Keanu Reeves, Kyle Maclachlan, Laetitia Casta, Michael Johnson, Nicolas Cage, Rosanna Arquette, Samy Naceri, Sandra Bullock, Sarah Jessica Parker, Sean Connery, Veruschka, Vincent Pérez, Virginie Le Doyen, Winona Ryder, Wyclef Jean, Paz Vega, Patricia Velasquez, Brett Easton Ellis, James Elroy, Peter Greenaway, Marcel Desailly, Alain Boqossian, Vincent Candela, Christian Karembeu, John Galliano, Thierry Mugler, Katherine Heigl, John Boorman, Élodie Bouchez, Charlotte Gainsbourg, Brandon Lee, Kim Gordon, Farah Fawcett... Michel Haddi Studio En 2004, il publie un premier opus « Acid in Wonderland » et crée une première maison d’édition « One Eyed Jacks ltd ». En 2006, il ouvre Michel Haddi Studio ltd à Londres. En 2005, il publie le livre I love America, don’t you ?, un hommage à l’Amérique dont la sortie est mondiale. Il justifie ainsi son désir de devenir éditeur : « Je voulais être libre, un producteur indépendant ». Sortent les « bookazines » suivants : Surf and Turf, Paris Dream on baby, Berlin, Made in USA, Brazil, 1001 Nights, qui illustrent ses impressions, expériences et rencontres découlant de ses nombreux voyages. Puis sortent : Blue a whipping Delight (bien avant 50 Shades of Grey) : ce livre est une adaptation d’Histoire d'O de Pauline Réage, et de la Vénus en fourrure de Sacher-Masoch ; Expositions et films Son travail fait l’objet de plusieurs expositions, parmi lesquelles : Groupe show en 1990 : Festival de la Photo de Mode à New-York City en hommage à Yves Saint Laurent ; 75 years of Vogue ; Neville Brody Victoria and Albert Museum ; Positive View Satchi Gallery London en 1998 ; 40 years of St Laurent à New-York ; colette à Paris ; Art Paris 2012 « Young Gallery » avec l’image iconique de Kate Moss ; Iconic et Bionic en 2012 à Dubaï sous l’égide de la princesse Al Sabah, cette dernière exposition le faisant connaître en quelques jours dans tout le monde arabe ; Anecdote « Le jour où je suis à Berlin pour shooter les Red Hot Chilli Peppers en 1989, nous sommes en studio et, tout d'un coup, on entend les gens allumer la télé car des milliers de personnes sont dehors, dans les rues. Ils se dirigent tous vers le Mur de Berlin pour le casser. Nous arrêtons tout et nous les rejoignons. Je photographie les RHCP en train de casser le mur. Il y a là des millions de personnes avec nous. Ce fut un grand moment. » Notes et références Liens externes Interview pour Bespoke Technikart Michel Haddi's works in focus at Toby Arts (interview) Michel Haddi's Glossy Portraits Photographe français Photographe de mode Photographe du XXe siècle Naissance en décembre 1956 Naissance dans le 6e arrondissement de Paris Naissance dans le département de la Seine
Ridge Racer 2
Ridge Racer 2 est un jeu vidéo de course édité et développé par Namco en 1993 pour la borne d'arcade System 22. C'est le deuxième volet de la série Ridge Racer. Système de jeu Contrairement à son prédécesseur, Ridge Racer 2 propose un mode multijoueurs, pouvant aller jusqu'à 8 joueurs. Le jeu propose également une bande-son remixée et de disputer les courses de jour ou de nuit. Références Jeu System 22 Jeu vidéo de course Jeu vidéo sorti en 1994 Jeu vidéo développé au Japon Ridge Racer
Communauté de communes du canton d'Oust
La communauté de communes du canton d'Oust est une ancienne communauté de communes française, située dans le département de l'Ariège et la région Occitanie. Créée en 2000, elle a fusionné au avec les intercommunalités de l'Agglomération de Saint-Girons, du Bas Couserans, du Canton de Massat, du Castillonais, du Seronnais 117, de Val'Couserans et du Volvestre Ariégeois pour former la Communauté de communes Couserans - Pyrénées. Composition À sa disparition, la communauté de communes regroupait 8 communes : Compétences Fonctionnement Voir aussi Liste des intercommunalités de l'Ariège Sources Site officiel de la communauté de communes du canton d'Oust portail des communes de l'Ariège le splaf la base aspic Canton d'Oust
Tadhg na Leamhna mac Domhnaill
Tadhg na Leamhna mac Domhnaill (mort en ) membre de la dynastie Mac Carthy, prince de Desmond en opposition de 1508 à 1514<ref> W.F. Butler, The Pedigree and Succession of the House of Mac Carthy Mór, with a Map. The Journal of the Royal Society of Antiquaries of Ireland, vol. 11, no. 1, 1921, pp. 32–48. JSTOR, www.jstor.org/stable/25514588. Consulté le . Lien externe CELT: Corpus of Electronic Texts at University College Cork Roi de Desmond Décès en 1514
Paraguaçu
Paraguaçu est une municipalité brésilienne de l'État du Minas Gerais et la Microrégion d'Alfenas. Notes et références Municipalité au Minas Gerais
Fox Star Studios
Fox Star Studios est une société indienne de production et de distribution cinématographiques. Il s'agit d'une coentreprise entre la société américaine 20th Century Fox et STAR , la société indienne de divertissement et de divertissement, toutes deux détenues par 21st Century Fox de Rupert Murdoch. Fox Star Studios produit des films en hindi, en tamoul et en autres langues sud-asiatiques par le biais d'acquisitions, de coproductions et de productions internes aux fins de distribution dans le monde entier. Historique Filmographie Références Liens externes Société de production de cinéma ayant son siège en Inde Walt Disney Studios Entertainment Filiale de la Walt Disney Company Pages avec des traductions non relues
Doroud
Doroud (en / Dorud) est une ville de la province du Lorestan dans l'ouest de l'Iran située à 15 kilomètres du massif de l'Oshtoran Kuh dans les monts Zagros. Le mot Doroud signifie « confluence » (l'endroit où deux rivières se rencontrent). « Do » signifie deux et « roud » signifie rivière. « Doroud » est aussi une façon de dire bonjour en persan. La ville avait une population estimée à 118 547 habitants en 2006. Doroud est aussi le nom d'un gisement de pétrole offshore situé à proximité de l'île de Kharg. Personnalités Mustafa Papi, acteur et metteur en scène de théâtre né à Doroud en 1981. Ville en Iran
Mauressargues
Mauressargues est une commune française située dans le département du Gard en région Occitanie. Géographie Localisation Les communes de Domessargues, Sauzet et Saint Géniès de Malgoirès sont limitrophes à la commune de Mauressargues. Hydrographie et relief Climat Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Rouvière », sur la commune de La Rouvière, mise en service en 1986 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000, à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020. Voies de communication et transports Milieux naturels et biodiversité L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de est recensée sur la commune : le « bois de Lens » (), couvrant du département. Urbanisme Typologie Mauressargues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de . Mauressargues est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard et fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières. Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,3 %), forêts (27,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Provençal Mauressargue, du roman Maurensargues, Maurussanegues, du bas latin Maurensanicae, Maurussanicae. Ses habitants s'appellent des Mauressargois et Mauressargoises. Histoire Moyen Âge Le village est mentionné B. de Maurensargues en 1211 dans le cartulaire du chapitre de Notre-Dame-de-Bonheur. Époque moderne Révolution française et Empire Époque contemporaine Politique et administration Tendances politiques et résultats Liste des maires Jumelages Population et société Démographie Enseignement Santé Manifestations culturelles et festivités Cultes Économie Revenus En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte fiscaux, regroupant . La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de ( dans le département). Emploi En 2018, la population âgée de s'élève à , parmi lesquelles on compte 86,8 % d'actifs (78,2 % ayant un emploi et 8,6 % de chômeurs) et 13,2 % d'inactifs. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des est inférieur à celui de la France et du département. La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle. Elle compte en 2018, contre 21 en 2013 et 10 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 82, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 68,1 %. Sur ces 82 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants. Pour se rendre au travail, 89,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 2,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile). Activités hors agriculture 10 établissements sont implantés à Mauressargues au . Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 10 entreprises implantées à Mauressargues), contre 30 % au niveau départemental. Agriculture La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la viticulture. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020 (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de . Culture locale et patrimoine Édifices civils Édifices religieux Église Saint-Côme-et-Saint-Damien de Mauressargues. Patrimoine culturel Héraldique Voir aussi Articles connexes Liste des communes du Gard Liens externes Notes et références Notes et cartes Notes Cartes Références Site de l'Insee Autres sources Commune dans le Gard Commune dans l'arrondissement de Nîmes Aire urbaine de Nîmes
Cathédrale de Nepi
La cathédrale de Nepi est une église catholique romaine de Nepi, en Italie. Il s'agit d'une cocathédrale du diocèse de Civita Castellana. Annexes Liens internes Liste des cathédrales d'Italie Nepi Nepi
Vicente Pozuelo Escudero
Vicente Pozuelo Escudero (Melilla, 1918 Madrid, 1997) était un médecin endocrinologue espagnol. À l’éclatement de la Guerre civile en juillet 1936, Pozuelo, alors étudiant en médecine et membre de la Phalange, se trouvait à Madrid, mais parvint à franchir les lignes et prit part aux combats aux côtés des troupes nationalistes. Le conflit terminé, il obtint son doctorat et entama une carrière de clinicien, chercheur et enseignant universitaire. En , il fut appelé au chevet de Franco, atteint d’une thrombose veineuse profonde et fort diminué, et eut tôt fait de le requinquer, en combinant thérapie médicale et approche psychologique, cette dernière consistant à inciter le Caudillo à raconter ses souvenirs de jeunesse et à dicter ses mémoires — cependant l’épouse de Franco, Carmen Polo, coupa court à l’opération. Pozuelo est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont une monographie sur son maître, le docteur Gregorio Marañón, et (en 1980) un compte rendu de ses dialogues avec Franco, complété d’une transcription partielle des souvenirs enregistrés de celui-ci. Vie et parcours professionnel Natif de Melilla, au Maroc, Vicente Pozuelo Escudero se trouvait en deuxième année de médecine lorsqu’éclata la Guerre civile en juillet 1936. Il était alors étudiant phalangiste de Première Ligne de la Centurie de Madrid. Après avoir été enrôlé dans la brigade d’El Campesino, il réussit à passer dans la zone nationaliste par le front de Teruel, à Luco de Bordón. Arrivé à Burgos, et s’étant présenté comme volontaire dans les Banderas de Castilla (bataillons de Castille) de la Phalange, c’est au sein de la Bandera qu’il rejoignit le front du Jarama ; c’est aussi dans ce même bataillon que furent tués son frère et quelques-uns de ses amis et camarades. Ensuite, il intégra l’Académie des sous-officiers provisoires (Academia de Alféreces Provisionales), dont il sortit officier, gardant ce rang jusqu’à la fin du conflit. Il acheva son cursus médical à l’université de Madrid et obtint son doctorat en 1943. Il se spécialisa en endocrinologie et en science de la nutrition. Vicente Pozuelo travailla comme professeur adjoint à la chaire d’endocrinologie de Gregorio Marañón et fut nommé (sur concours) chef de clinique et professeur à l’Hôpital provincial de Madrid (actuel Hospital General y de la Pasión). Il enseigna comme professeur invité dans les universités de Córdoba et de Mendoza en Argentine, et à l’université de Guadalajara, au Mexique. Il était membre d’honneur des Sociétés d’endocrinologie du Portugal, du Chili, du Brésil, d’Équateur, de Colombie et d’Argentine, et membre correspondant étranger de la Société française d’endocrinologie de Paris. Un doctorat honoris causa lui fut octroyé par l’université Federico Villarreal de Lima. Il fonda et dirigea les Cours internationaux d’endocrinologie clinique. Vicente Pozuelo est l’auteur de plus de et conférences scientifiques, en plus des ouvrages Marañón y su obra en la Medicina (1963), Primer Curso Internacional de Endocrinología Clínica (1963), Los últimos 476 días de Franco (1980), et La Medicina y el desamor (1993), ce dernier reproduisant son discours d’entrée à l’Académie royale des médecins. Il avait épousé Consuelo de Ortueta Martínez, mais le couple resta sans enfant. Vicente Pozuelo décéda dans le sanatorium de La Milagrosa à Madrid le , à l’âge de . Médecin personnel de Francisco Franco Début , Francisco Franco, alors âgé de , était atteint d’une thrombophlébite ilio-fémorale qui, selon celui qui avait été jusque-là le médecin personnel du Caudillo, le docteur Vicente Gil, nécessitait une hospitalisation. Le , souffrant en outre d’une hémorragie gastrique, et incapable désormais d’exercer ses fonctions, Franco délégua provisoirement ses pouvoirs à son successeur désigné, le roi Juan Carlos. Depuis le , ce dernier était donc chef d’État en exercice. Peu après, Vicente Gil, familièrement appelé Vicentón, fut remplacé par le docteur Pozuelo, après un incident survenu le , où le beau-fils de Franco, le marquis de Villaverde, avait tenté d’empêcher le transfert des fonctions de Franco à Juan Carlos et où il avait été vivement rabroué et poussé de côté par Gil. Villaverde exigea auprès de sa famille d’être dédommagé de cette humiliation par le limogeage de Gil, avec l’argument que Franco devait être suivi par un spécialiste. Carmen Polo préférant mettre entre parenthèses son inimitié pour Villaverde, au nom de l’unité de la famille, nécessaire en ces circonstances, consentit à ce que Gil soit évincé au profit de Pozuelo. Celui-ci avait auparavant, en tant que médecin personnel de la préceptrice anglaise de leurs enfants, fait bonne impression sur les Villaverde. Gil fut récompensé de ses services, après près de de dévouement au Caudillo, par le don d’un poste de télévision en couleurs. Pozuelo commença par réduire le dosage des anticoagulants, qui avaient été prescrits pour lutter contre la thrombophlébite, mais avaient pu être à l’origine de l’hémorragie gastrique, et instaura un nouveau traitement. À la surprise de beaucoup, l’état de Franco s’améliora promptement et le Caudillo put quitter l’hôpital le . Aussitôt que guéri, il courut assister au Conseil des ministres, dont Juan Carlos, comme chef d’État intérimaire, assurait la présidence, puis, suffisamment récupéré, s’en alla se reposer tout le mois d’ au manoir Pazo de Meirás, dans sa région natale de Galice. Là-bas, il fut pris en main par une nouvelle équipe de médecins réunie autour de Pozuelo et dont Villaverde avait déterminé la composition. Pozuelo semblait considérer que le problème de Franco était avant tout d’ordre psychologique et s’appliqua à trouver en lui les ressorts qui lui redonneraient la volonté de vivre. Il le faisait marcher sur l’air de la Légion, et l’invita à raconter sa jeunesse, c’est-à-dire ses campagnes militaires au Maroc, approche qui se révéla immédiatement efficace. Toujours en manière de thérapie, Pozuelo eut aussi l’idée d’inciter le vieux Franco à dicter ses mémoires. Pendant quelques semaines, il s’efforça d’en convaincre le Caudillo, et dans un premier temps, Franco accéda à cette requête. Pozuelo enregistra les conversations à l’aide d’un dictaphone, après quoi son épouse les transcrivait à la machine à écrire. Dans ce tête-à-tête avec son médecin, Franco qui jusque-là avait fort peu parlé de lui et s’était toujours composé un personnage mi-sentencieux, mi-emphatique, s’abandonna au plaisir de se raconter. L’historienne Andrée Bachoud note que « ses confidences au jour le jour montrent effectivement qu’il demeure bien le légionnaire que Pozuelo a immédiatement perçu, et qu’il continue à tout voir et à tout interpréter à travers le prisme de ses convictions militaires auxquelles sa compréhension du monde se réduit ». Dans ce récit, qui ne court que jusqu’à l’année 1921, Franco parle également de son enfance à Ferrol, de sa famille (mais guère de son père), de sa scolarité à Ferrol, et de sa formation militaire à l’Académie de Tolède, mais sans évoquer le caractère obsolète des enseignements dispensés dans cette Académie, et sans rien révéler non plus de ses lectures, à part une allusion à Cervantes. Malheureusement, pour des raisons obscures mais peut-être liées, dans le chef de Carmen Polo, à l’affirmation d’une propriété exclusive sur la personne et l’esprit de son époux, l’opération fut interrompue. Franco, invoquant pour sa part le manque de temps, abandonna donc le projet, encore que Pozuelo ait continué à enregistrer les dialogues sur bande magnétique. Au milieu de l’automne, Franco, étonnamment ragaillardi, annonça le qu’il reprenait le pouvoir. Il accorda en une seule matinée jusqu’à une douzaine d’audiences personnelles, et le s’adonnait à nouveau à son passe-temps favori, la chasse, même s’il prit alors froid et dut garder la chambre le lendemain. En , Pozuelo découvrit que la phlébothrombose de juillet avait été causée par un abcès nécrosé occulte niché sous une callosité d’un doigt de pied. Il recommanda à Franco de renoncer à ses inséparables bottes militaires et d’en choisir d’autres de taille supérieure. Pozuelo parvint aussi, à force d’exercice, à renforcer la voix du Caudillo. Pozuelo avait par ailleurs pris l’habitude de rédiger des bulletins médicaux précis et circonstanciés sur l’état de santé de Franco, ce qui déconcerta l’entourage du Caudillo. De façon générale, Pozuelo se révéla être un médecin compétent et judicieux, de bonne éducation, et perspicace quant à ses rapports avec la famille et avec l’équipe de Franco. Il a consacré un ouvrage, intitulé Los últimos 476 días de Franco (littér. Les 476 derniers jours de Franco), à consigner ses expériences avec Franco et à reproduire une partie des souvenirs de jeunesse de celui-ci. Références Bibliographie Publications de Vicente Pozuelo : (rééd. chez Biblioteca Nueva, Madrid 1999, avec une présentation de José Zamarriego Crespo et une préface d’Enrique Moreno González. ). . Liens externes (avec plusieurs photographies du biographié). Médecin espagnol Endocrinologue Étudiant de l'université complutense de Madrid Militaire espagnol Essayiste espagnol Personnalité de la Phalange Naissance en 1918 Naissance à Melilla Décès en août 1997 Décès à Madrid Décès à 78 ans
Telegrafisten
Telegrafisten est un film norvégien réalisé par Erik Gustavson, sorti en 1993. Synopsis Dans les années 1900, la rencontre de Mack, notable du nord-ouest de la Norvège et du télégraphiste Rolandsen. Fiche technique Titre : Telegrafisten Réalisation : Erik Gustavson Scénario : Lars Saabye Christensen d'après le roman Sværmere de Knut Hamsun Musique : Randall Meyers Photographie : Philip Øgaard Montage : Sylvia Ingemarsson Production : Tomas Backström et Petter J. Borgli Société de production : Metronome Productions, Nordic Screen Development, Norsk Film et Schibsted Film Pays : et Genre : Drame Durée : 102 minutes Dates de sortie : : Distribution Bjørn Floberg : Ove Rolandsen Marie Richardson : Elise Mack Jarl Kulle : Mack Ole Ernst : le capitaine Henriksen Kjersti Holmen : Jomfru Van Loos Bjørn Sundquist : Levion Elisabeth Sand : la femme du pasteur Svein Sturla Hungnes : le pasteuur Camilla Strøm Henriksen : Olga Johan H:son Kjellgren : Fredrik Knut Haugmark : Enok Reidar Sørensen : Ulrik Gørild Mauseth : Ragna Distinctions Le film a été présenté en sélection officielle en compétition lors de Berlinale 1993. Notes et références Liens externes Film norvégien sorti en 1993 Film danois sorti en 1993 Film dramatique norvégien Film dramatique danois Adaptation d'un roman norvégien au cinéma
Introduction à la peinture hollandaise
Introduction à la peinture hollandaise est un texte de Paul Claudel écrit en 1935. Genèse L’Introduction à la peinture hollandaise (1935) est un texte qui réapparaît dans L’œil écoute (1946). Il a été écrit très tardivement, à la suite de la nomination de l’auteur à l’ambassade de France en Belgique dans les années 1933 où Claudel entame sa découverte de la peinture hollandaise. C'est à cette période que Claudel effectue ses voyages en Hollande spécialement dans le but de découvrir la peinture hollandaise. Son intérêt pour cette dernière semble être provoqué par la lecture de Les Maîtres d’autrefois (1876) de Fromentin, un livre auquel il fait référence explicitement dans les premières pages de son essai. En effet, Claudel n’a visité la Hollande que deux fois. Ces deux voyages lui ont permis de visiter le Rijksmuseum d’Amsterdam, les Hals de Haarlem, le Mauritshuis de la Haye. Ces visites des musées hollandais marqueront profondément sa carrière de critique d’art. Cependant, l’enthousiasme de Claudel pour la peinture hollandaise ne se limite pas à cette période car il ne cesse de fréquenter les tableaux hollandais même à son retour à Paris. C’est ce qu’on remarque dans la correspondance de la princesse Bibesco, à propos de ses multiples fréquentations des salles du musée du Louvre qui sont consacrées sur les peintres hollandais, au moment de sa retraite : . À propos de L’œil écoute En 1946 est publié L’œil écoute, un ouvrage qui réunit l’ensemble de ses principaux textes sur l’art quelques années avant sa mort. Cette publication tardive de ses textes sur l'art le différencie de Diderot et de Baudelaire qui ont largement écrit des textes sur l’art en parallèle de leurs écritures philosophiques ou poétiques. Cet ouvrage contribua à sa reconnaissance en tant que véritable critique d’art. Dans cet ouvrage, Claudel se distingue de ses prédécesseurs, notamment Diderot, Baudelaire, Fromentin qui s’intéressent surtout aux peintres de leur époque ; quant à Claudel, la peinture moderne n’occupe pas une place centrale dans ses textes. Il s’intéresse beaucoup plus aux anciens peintres qu’aux peintres de son temps. Claudel n’est pas du tout passionné par l’art contemporain et n’hésite pas à le stigmatiser. Selon lui, la mutation qui avait été opérée dans l'art a mis la peinture dans la « décadence ». Ce livre marquera aussi la position d’un Claudel chez qui on ne constate aucun mépris à l'égard d'un art à la différence de Baudelaire qui se montre virulent à l’égard de la photographie pour des raisons entre autres du manque de naturel. Dans ce livre, il est question des textes sur différents sujets : la peinture, l’architecture, la musique, les psaumes et la photographie, les ossements, les pierres précieuses, etc. Un prologue problématique Le visuel et la contemplation Si le genre permet à l’écrivain de donner une orientation à son texte, le prologue de cet essai pose un problème de genre au sens traditionnel. Toutefois, on y trouve un certain positionnement. Le texte commence par le rejet du visuel au profit de la contemplation. L’attention sur la technique, la composition, la couleur s’estompent au second plan. Claudel développe un système privilégiant la contemplation : (). D’un autre côté, la démarche de Claudel consiste à parler en premier lieu du paysage hollandais pour ensuite interpréter la peinture. Ces deux choses paraissent comme absolument consubstantielles : « la nature ne lui a pas fourni un horizon précis », « la nature n’a pas pris soin de déclarer », « étendu de terre facile », etc. Cette manière d’aborder les compositions picturales sont révélatrices du travail stylistique de l’écrivain. Bourse et valeur Une autre chose qui fait son apparition dans le prologue de l’Introduction est le glissement des mots « bourse » et « valeur ». Claudel les introduit effectivement pour établir sa réflexion sur la peinture hollandaise. Ces mots sont accompagnés par un discours métalinguistique qui joue le rôle de précision des fonctions de ces derniers. Par exemple, il utilise le mot « bourse » et indique qu'il l'emploie au sens sylleptique : « la Bourse est ouverte, je dis la bourse dans son double sens » () Sur le même procédé, la «valeur» aussi aura deux sens. Elle peut être utilisée au commerce comme en peinture : (). Dès lors, la «valeur» dans l’univers Claudélien serait un travail de subtilité qui permet de dissocier les compositions de l’artiste. Elle permet de distinguer la lumière de l’obscurité du tableau avec autant de qualité et de précision. En outre, l’insertion de ces vocabulaires de finance en peinture aura d’autres fonctions. Le mot de «valeur» par exemple lui servira de tremplin pour évoquer son admiration pour les anciens peintres. C’est en ces termes qu’il explique l’intérêt de ce mot qui s’infiltre dans son analyse : (). Ce tissage de lien entre l’échange commercial et les valeurs picturales débouche sur une espèce de métaphore qui dit tout bas que ce qu’on trouve dans les tableaux hollandais (délicatesse), c’est une valeur en termes d’échange commercial. Du coup, la peinture hollandaise serait cette chose laquelle on doit prêter l’attention afin d’évaluer la valeur du « mystère » qu’elle masque (« tout ce qui existe vient se transformer en valeur, passer de sa qualité de matière à la dignité générale de signe ») () ; d’où la remarque d’Emmanuel Levinas sur cette technique qui range le commerce au côté de la peinture en affirmant que Claudel « élève l’argent et le commerce au rang de catégories ontologiques ». Cet incipit de l’Introduction apparaît comme une sorte de ramification d’un certain nombre d’éléments qu’il faut envisager dans l’univers claudélien pour comprendre et décrire les compositions picturales hollandaises. Cette peinture ne doit en effet être dissociée du paysage et le mot «valeur» semble être incontournable pour sa description. L’Introduction à la peinture hollandaise et Les Maîtres d’autrefois d’Eugène Fromentin L’Introduction n’existe pas tout seul ; il ne se suffit pas à lui-même. Claudel convoque d’autres textes de manière directe ou indirecte. Ce rapprochement avec d’autres textes a été rendu dans son essai souvent sous forme des réminiscences, d’une mémoire obsédée : « un vers lu je ne sais où hante ma mémoire… » (). Des références à d’autres textes ; qu’il soit en opposition ou sous la forme d’une source d’inspiration. On traite ici un texte qui a beaucoup inspiré Claudel mais faut-il signaler qu’on y trouve d’autres intertextes, notamment des traces de Rimbaud ; l’exemple de Fils du Soleil de La Ronde de nuit emprunté à un poème de Rimbaud intitulé Vagabonds, etc. L’essai de Claudel semble être inabordable sans parler de ce texte de Fromentin. La référence à Fromentin est évidente de manière qu’on pourrait imaginer que Claudel ne l’écrirait pas si Les Maîtres d’autrefois (1876) n’existait pas. Claudel étale dans l’Introduction trois pages des Maîtres d’autrefois. Mais on peut se poser la question, à savoir dans quel intérêt il le cite explicitement ? Tout d’abord, Claudel se déclare fort conscient de sa vision polémique sur la peinture hollandaise par rapport aux commentateurs précédents (Fromentin en particulier), signale de passage cette opposition : (). Il analyse la peinture hollandaise en trois tendances : des peintres, en l’occurrence Van der Neer et Hobbema nous conduisent « à l’intérieur de la nature » ; « d’autres vont nous installer à l’intérieur de la résidence humaine » ; et enfin, un autre qui est le maître et le plus grand de tous ces peintres (Rembrandt), nous conduit « à l’intérieur même de l’âme, où rayonne cette lumière qui illumine tout homme venant au monde… » (). Tout cela pour montrer que Rembrandt n’est pas la seule exception comme prétendait Fromentin. En reproduisant ces quelques lignes des Maîtres d’autrefois, Claudel attaque Fromentin et éclaire comment les analyses de ce grand critique d’art sur la peinture hollandaise sont erronées, incorrectes et bourrées de contradictions. Pour Fromentin, la peinture hollandaise est une peinture d’imitation avec des sujets prosaïques (« C’est la peinture de la foule, du citoyen, de l’homme de travail… ») (), puis un peu plus loin cette même peinture sera commentée comme un art « réputé si positif ». Pour ce faire, Claudel a tout ordonné afin de mettre en lumière que les commentaires de Fromentin ne s’accordent pas. Le premier extrait commence par (« Le moment est venu de penser moins, de viser moins haut, de regarder de plus près, d’observer mieux et de peindre aussi bien mais autrement. »), le second se terme par cette phrase inattendue parce que contradictoire par rapport au premier (« Par moments un grain de sensibilité plus chaleureuse fait d’eux des penseurs, même des poètes. » (). Ensuite, Claudel glisse un troisième extrait afin de mettre en évidence ce qui a fait que Fromentin se trompe. C’est justement son inspiration à un art (« classique et baroque… un art sonore, généreux, éclatant, éloquent, grandiloquent et largement conventionnel. » ({{p.p. 176) Il va également parler de ce qui fait la modernité de la peinture hollandaise. Il s’agit encore du « paysage » et de ce qu’il appelle « les laïcs » dont leur présence n’est pas à interpréter comme une simple décoration ou d’ameublement du tableau, mais que (« eux-mêmes, tout seuls, sont devenus le tableau ») (p.|176}}). Après avoir retourné l’opinion stipulée par Fromentin sur la peinture hollandaise, il passe à préciser le travail de l’artiste hollandais qui n’est pas dans l’imitation ni dans l’enregistrement des choses banales comme le croit Fromentin ; mais que l’artiste hollandais est ce poète qui (« vient tout simplement y choisir des thèmes et lui emprunter les éléments de sa composition. Il n’y prend que ce qui lui convient. ») (). Cependant, si Claudel et Fromentin s’opposent sur plusieurs plans concernant l’interprétation de l’art hollandais, les deux critiques d’art ne s’excluent pas dans tous les cas. Il y a souvent une certaine convergence vers un même point de vue. On remarque des parallélismes (Emmanuelle Kaës : 1999), notamment d’une part sur les événements historiques. Fromentin comme Claudel évoquent les tumultes de l’histoire, les controverses et les batailles (« Tout cela, l’histoire le raconte ; le pays s’en souvient-il ? Où trouvez-vous les échos vivants de ces émotions extraordinaires ?»), et la remarque de Claudel va justement dans la même logique : (). D'autre part, les deux semblent être intéressés à la peinture hollandaise pour des mêmes raisons. Les commentaires respectifs des deux écrivains sont provoqués par l’unique et seul tableau qu’est La Ronde de nuit. Fromentin précise : , il va de même pour Claudel qui, à son tour, dévoile les raisons pour lesquelles il a écrit son texte : (« Mon sujet, auquel tout ce qui précède sert d’introduction, est l’exégèse que je vais tenter tout à l’heure, après beaucoup d’autres investigateurs de La Ronde de nuit. ») (). Pourtant, aucun d’entre eux ne commence directement par l’interprétation de La Ronde de nuit. Tous les deux s’intéressent d’abord aux paysages hollandais puis ils viennent sur l’analyse des travaux de Franz Hals pour cibler Rembrandt en dernière position. L’écoute et la figure de l’hypotypose En général, l’écoute des tableaux définit la position de Claudel dans sa critique de la peinture. Claudel nous invite à prêter notre attention à diverses choses que nous visualisons ; ces choses que nous regardons dans les tableaux peuvent être écoutées. Dans sa description des Officiers de Saint-Georges, il peut même entendre du rire venant du tableau « […] dont on entend le rire avant même que d’en avoir franchi le seuil, nous accueille avec tapage. » Cette esthétique de l’écoute part du principe que les tableaux ont une profondeur qui parle. Il déclare dans l’« Introduction » (« Il n’est aucune des compositions des anciens peintres qui à côté de ce qu’elle dit tout haut n’ait quelque chose qu’elle veuille dire tout bas. C’est à nous de l’écouter, de prêter l’oreille au sous-entendu. ») (). Regarder le tableau semble être insuffisant pour comprendre le tableau qui, en regardant nous parle tout bas. Toutefois, Claudel n’est pas le premier à proposer cette esthétique de l’écoute. L’esthétique de l’écoute amène aussi à penser aux artistes symbolistes. Les principes fondamentaux de ces artistes sont des allusions, des suggestions, des correspondances, etc. ; on pense en particulier à Odilon Redon qui, parlant de son travail pictural, déclare : . Aussi, faut-il préciser que l’esthétique de l’écoute apparaît non seulement dans la critique artistique de Claudel mais aussi dans ses productions poétiques et dramatiques. Cette métaphore qui transplante le champ visuel dans le champ auditif relève de la figure de l’hypotypose qui va servir à Claudel de poétiser le tableau. Son objectif c’est de chercher du son et de la voix qui murmure dans le silence pictural. Si « l’œil écoute », c’est aussi grâce à une description poétique intensément suggestive, évocatrice qui le rend possible. L’image picturale est rendue vivante et émouvante grâce à ce procédé. Poète qu’il est, Claudel préfère utiliser un certain nombre de procédés qui vont mettre en mouvement l’explication, c’est-à-dire mettre en mouvement la description pour obliger le lecteur à trouver le sens. Il ne donne pas le sens tout fait comme il a su bien indiquer dans le prologue qu’il va tenter de faire « l’exégèse ». C’est le lecteur finalement qui doit se débrouiller pour construire le sens qui est éparpillé sous le coup d’une description si forte. Il laisse un certain nombre d’énigmes textuels qui amènent le lecteur à se poser des questions, et du coup, à chercher l’explication. Il a utilisé aussi constamment du procédé de l’analogie et de la métaphore comme moyen de tisser des liens, produire des fonds entre les différentes réalités dont il parle : réalité du tableau, réalité du texte, et réalité de l’au-delà c’est-à-dire réalité métaphysique qu’est présente. L’influence de la pensée religieuse Le travail de Claudel sur la peinture hollandaise va être en permanence de montrer comment sous l’apparence prosaïque de cette peinture se cache constamment une pensée religieuse ; et donc, il y a de l’âme dans le tableau. Toutes les natures mortes hollandaises sont analysées comme étant des vanités c’est-à-dire qu’à l’intérieur de ces compositions pleines de feuilles, de fleurs, etc. se cache une réflexion morale, la nécessité de se repentir, etc. Le verre dans les natures mortes est perçu comme du « souffle solidifié ». La Ronde de nuit est décrite comme peinture religieuse, peinture à âme. Bibliographie Daniel Bergez, Littérature et peinture, Armand Colin, 2004. Gérard Dessons, L’Art et la Manière, Champion, 2004. Paul Claudel, L’œil écoute. Édité par Pierre Claudel et Jacques Petit, France, Gallimard, 1960. Paul Claudel et l'art, textes réunis par Jacques Petit, Lettres Modernes, Minard, 1978. Eugène Fromentin, Les Maîtres d’autrefois, par Henry Peyre de Bétouzet, Lille, Paris, 1932. Emmanuelle Kaës, « Cette Muse silencieuse et immobile », Paul Claudel et la peinture européenne, Honoré Champion, 1999. Emmanuelle Kaës, « Critique d'art et genre littéraire : l'« introduction à la peinture hollandaise » de Paul Claudel », Revue d'histoire littéraire de la France 2011/2 (Vol. 111), . Jean-Claude Morisot, Claudel et Rimbaud, étude de transformation, Paris, Minard, 1976. Takashi Naitō, « Genèse de l’Introduction à la peinture hollandaise de Claudel. Les images de Rimbaud projetées sur la peinture », Études de langue et de littérature française, , Bernard Vouillouxs, La peinture dans le texte : - siècles, Paris, France: CNRS, 1995. Notes et références Œuvre de Paul Claudel
Finale de la Coupe UEFA 1991-1992
La finale de la Coupe UEFA 1991-1992 est la de la Coupe de l'UEFA, organisée par l'UEFA. Elle prend la forme d'une double confrontation aller-retour prenant place le et le , respectivement au Stadio delle Alpi de Turin, en Italie et à l'Olympisch d'Amsterdam, aux Pays-Bas. Elle oppose l'équipe italienne du Torino FC aux Néerlandais de l'Ajax Amsterdam. Au terme des deux rencontres, les Amstellodamois l'emportent aux buts à l'extérieur sur le score de 2 buts partout (2-2 à l'aller, 0-0 au retour), ce qui constitue leur premier sacre dans la compétition ainsi que leur cinquième titre européen avec leurs victoires en Coupe des clubs champions européens entre 1971 et 1973 et en Coupe des coupes en 1987. Parcours des finalistes Note : dans les résultats ci-dessous, le score du finaliste est toujours donné en premier (D : domicile ; E : extérieur). Matchs Match aller Match retour Voir aussi Finale de la Coupe des clubs champions européens 1991-1992 Finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1991-1992 Lien externe Page officielle de la Coupe UEFA 1991-1992 Notes et références 1991-1992 Football en 1992 Sport en avril 1992 Sport en mai 1992 Sport en Italie en 1992 Sport aux Pays-Bas en 1992 Compétition de football à Turin Compétition de football à Amsterdam Torino Football Club Face-à-face de l'Ajax Amsterdam
Lawrence H. Landweber
Lawrence Hugh Landweber (né en 1942 ou 1943) est professeur émérite en informatique sur la chaire John P. Morgridge à l'université du Wisconsin à Madison. Il est surtout connu pour avoir conçu et dirigé le projet CSNET en 1979, projet qui a ensuite évolué vers NSFNET. Informatique théorique Il obtient un bachelor en 1963 au Brooklyn College et un doctorat Ph. D. à l'université Purdue en 1967 sous la direction de Büchi. Sa thèse est intitulée A design algorithm for sequential machines and definability in monadic second-order arithmetic. Dans un premier temps, il travaille sur la logique monadique du second ordre et les jeux infinis, la théorie de la complexité et les réseaux de Petri, et a été président du ACM Special Interest Group on Automata and Computability (SIGACT). Son livre avec Walter S. Brainerd est l'un des ouvrages historiques d'informatique théorique. Depuis 1977, il travaille sur les réseaux informatiques. Réseaux Son tout premier projet de réseau, en 1977, appelé TheoryNet, est un système de courrier électronique pour des chercheurs en informatique théorique. Il est surtout connu pour avoir préparé, en 1979, le projet CSNET de réseau d'ordinateur, dont il a été un des membres dirigeants. On lui attribue d'avoir fait le choix décisif d'utiliser le protocole TCP/IP. En 1984, plus de 180 institutions, des universités, entreprises, et départements d'informatique faisaient partie du réseau. Le projet a ensuite évolué en NSFNET, Landweber a travaillé avec la National Science Foundation sur le développement de ce projet. Landweber est devenu une autorité dans le développement de la recherche académique internationale sur les réseaux. Dans les années 1980, il a contribué à l'installation de liaisons entre les réseaux des États-Unis et de nombreux pays d'Europe, d'Asie, d'Amérique latine et il a conseillé ces pays dans le développement de leur réseaux nationaux. Beaucoup de ces progrès résultaient de la série de séminaires appelés International NetWorkshops qu'il a organisé à partir de 1982. Il a été membre du CCIRN, le Coordinating Committee on Intercontinental Research Networks, le Office of Technology Assessment Advisory Panel on Information Technology and Research, trois comités d'évaluation de la National Science Foundation et des comités du National Research Council sur Computer-Computer Communication Protocols, The Future of the NREN et, pour la Library of Congress, du comité sur la Information Technology Strategy. Honneurs et distinctions Président du conseil, président et vice-président pour l'éducation de l'Internet Society. Membre du conseil de la Computer Research Association. Fellow de l'Association for Computing Machinery. Docteur honoris causa en lettres humaines (Litterarum humanarum doctor), du Brooklyn College de l'université de la Ville de New York en 2009. Prix IEEE de communication internationale en 2005. Membre du conseil de Internet2 (2000–2008). Lauréat du prix Jonathan B. Postel de l'Internet Society, pour le projet CSNET en 2009. En 2012, Landweber est admis dans le temple de la renommée d'Internet par l'Internet Society. Livre (Ce livre a été recensé dans American Mathematical Monthly, , volume 83, n° 3, p. 211-213.) Références Liens externes Page personnelle à l'université de Wisconsin Article lié Temple de la renommée d'Internet Brooklyn Étudiant de l'université Purdue Université du Wisconsin Personnalité américaine d'Internet Personnalité américaine en informatique Personnalité en réseau informatique Internet Society Date de naissance non renseignée (XXe siècle) Étudiant du Brooklyn College
Parti national bosniaque
Le parti national bosniaque (en serbe cyrillique : ; en serbe latin et en bosnien : ; en abrégé : BNS) est un parti politique serbe créé en 2012. Il a son siège à Novi Pazar et est présidé par Mujo Muković. Il s'est donné comme mission de défendre les intérêts des Bosniaques de la région du Sandjak. Historique Activités électorales Lors des élections législatives serbes de 2012, le Parti national bosniaque a participé à la coalition Donnons de l'élan à la Serbie, emmenée par Tomislav Nikolić, qui était alors président du Parti progressiste serbe (SNS). Le président du parti, Mujo Muković, a été élu député à l'Assemblée nationale de la République de Serbie et est membre du groupe parlementaire du SNS. Notes et références Voir aussi Articles connexes Élections législatives serbes de 2012 Partis politiques de Serbie Bosniaque, Parti national Bosniaque, Parti national Parti politique fondé en 2012
Histoire des Francs
L'Histoire des Francs est une œuvre de Grégoire de Tours, évêque de Tours et historien, au . Le titre originel de l'ouvrage est Dix livres d’histoire (Decem libros historiarum). Il s'agit d'une histoire universelle du monde et de l'Église, écrite dans une perspective eschatologique, de la Genèse aux règnes des rois francs, en 572, à laquelle s'ajoute un ensemble de récits de vies de saints gaulois, composés de 574 à la mort de Grégoire et réunis sous le nom de Livre(s) des miracles. Œuvre Le récit accorde une large place à la Gaule mérovingienne, que Grégoire connaît mieux que le reste du monde : cinq des dix livres et le Livre des miracles concernent l'époque de l'auteur. Ce dernier en donne une image plutôt sombre, mettant l'accent sur les conséquences désastreuses du comportement de certains rois, par opposition au comportement de leurs aïeux chrétiens, à commencer par Clovis. C'est à travers lHistoire des Francs de Grégoire de Tours que nous est parvenue l'histoire du vase de Soissons ou du baptême de Clovis. Pour cette raison, l'œuvre a pu être ultérieurement rebaptisée Histoire des Francs (Historia Francorum) ou Geste des Francs (Gesta Francorum) ou plus simplement Chroniques (Chronicae). Elle fait en tous cas de Grégoire de Tours le père d'une « histoire nationale » des Francs, le principal historien des Mérovingiens et la source majeure dont nous disposons sur leurs règnes. L'œuvre de cet éducateur était destinée au peuple chrétien à l'époque, de sorte que soit encore améliorée leur connaissance de l'histoire au regard de la conversion d'un peuple barbare, Francs, à la vraie foi, notamment celle de Clovis. C'est la raison pour laquelle il l'écrivit en latin mi-littéraire mi-parlé, de telle façon qu'Erich Auerbach peut écrire que « la langue vernaculaire fait partout et indubitablement sentir sa présence dans cette œuvre ». Dans cette optique, Grégoire de Tours y citait un grand nombre de dialogues, discours, discussions, et cette caractéristique est surtout visible dans la numérisation achevée par Fournier, conversations indiquées en bleu. Par la suite, l’Histoire des Francs a pu servir d'inspiration à d'autres chroniqueurs, notamment à Bède le Vénérable dans son Histoire ecclésiastique du peuple anglais (Historia ecclesiastica gentis Anglorum). C'est peut-être à cause du livre de Bède, un des plus populaires en Europe durant le Moyen Âge, que celui de Grégoire a reçu en retour l'appellation d'''Histoire ecclésiastique des Francs (Historia ecclesiastica Francorum). L’Histoire des Francs a été continuée durant les siècles suivants par des auteurs inconnus, auxquels ont été donnés les noms de Frédégaire et Pseudo-Frédégaire. Sa valeur en tant que document historique À l'exception du début du Livre I, Grégoire de Tours utilisait principalement un certain nombre de matériaux écrits. Donc, il pouvait profiter des archives ecclésiastiques au regard des histoires des églises alors que sa connaissance par rapport aux guerres n'était pas suffisante, faute de documents. Ainsi, concernant la vie de Clovis, il bénéficiait d'une biographie de saint Remi de Reims, écrite peu de temps après la mort de ce saint et meilleure que celle qui remplaça cette écriture sous le nom de l'évêque Venance Fortunat, mais sans valeur historique. De plus, lorsque l'œuvre fut écrite, il pouvait profiter des témoins encore vivants, notamment ceux de l'ancienne reine Clotilde qui avait demeuré dans la ville de Tours, de laquelle Grégoire était évêque, plus précisément dans l'abbaye Saint-Martin. Étant donné que la mentalité au était différente de celle de nos jours, il faut certes que soient scientifiquement vérifiés tous les renseignements dans cette œuvre. De plus, son édition doit être critique. À savoir, encore faut-il une ou des conditions suffisantes. Nonobstant, il s'agit de meilleurs documents ou témoignages de l'époque, grâce à « son esprit de recherche, une connaissance approfondie de la Gaule du » ainsi qu'à sa haute fonction publique et à celle de sa famille. Par exemple, le roi de Bourgogne Gontran conservait son amitié avec cet auteur. En sortant son œuvre Clovis en 1896, Godefroid Kurth écrivit : « LHistoire des Francs de Grégoire de Tours est de loin le plus important de tous les documents historiques relatifs à Clovis. À elle seule, elle dépasse en importance et en intérêt tous les autres réunis. Si nous ne la possédions pas, c'est à peine si nous saurions de ce roi autre chose que son existence, et çà et là un trait curieux. Sans elle, ce livre n'aurait pu être écrit. Il est indispensable de connaître la valeur d'un témoignage si précieux. » Donc, il s'agit de l'une des meilleures sources du haut Moyen Âge qui nous donne de nombreuses conditions nécessaires. Cependant, si l'historien voit en Grégoire un chroniqueur consciencieux, il considère que sa volonté de produire des récits qui démontrent et confirment la foi chrétienne, rend son œuvre . Selon Rémi Brague, expert de la pensée chrétienne médiévale à l'Université Paris I - Sorbonne, cette œuvre est l'une des plus difficiles qui soient à analyser par les étudiants débutants, car l'enchevêtrement de données historiques, métahistoriques, religieuses et personnelles rend l'usage d'un esprit historique critique absolument nécessaire, et donc requiert une formation d'Histoire et d'Archives conséquente. Composition Livre I : résumé de l'histoire ancienne et universelle du monde, et jusqu'au décès de Saint Martin de Tours en 397 Livre II : dès 397 jusqu'au trépas de Clovis I en 511 Livre III : dès 511 jusqu'au décès de Thibert I en 547 Livre IV : dès 547 jusqu'au trépas de Sigebert I en 575 Livre V : à partir de 575 jusqu'en 580, soit les cinq premières années du règne de Childebert II Livre VI : dès 580 jusqu'au décès de Chilpéric I en 584 Livre VII : année 585 Livre VIII : dès , voyage de Gontran, jusqu'au trépas de Léovigild en 586 Livre IX : à partir de 587 jusqu'en 589 Livre X : jusqu'au mois d', soit au trépas de l'abbé limousin saint Yrieix ; liste des évêques de Tours (à partir du I jusqu'au XIX, à savoir saint Grégoire) Manuscrits Bibliothèque nationale, latin 17655, Gregorius Turonensis episcopus, Historia FrancorumManuscrit achevé à la fin du , vraisemblablement à l'abbaye de Luxeuil ou à Saint-Pierre de Corbie. Au , il était conservé à cette dernière. En 1756, la Bibliothèque du roi accueillit ce manuscrit Bibliothèque municipale de Cambrai, ms 624 Ce manuscrit fut découvert, par Dom Bouquet, dans une église de Cambrai. Il s'agit de dix tomes dont six livres avaient été écrits en grandes lettres romaines onciales. Les quatre derniers sont moins anciens. Publication 1561 : Gregorii Turonensis, Historia Francorum, cum Adnis Viennensis chronicon, Paris 1610 : Grégoire de Tours, L'Histoire françoise de saint GRÉGOIRE de Tours, contenue en dix livres, augmentée d'un onzième livre, traduite du latin par C. B. D., traduction par Claude Bonet, Seb. du Molin, Tours 1668 : Grégoire de Tours, Les Histoires de S. Grégoire, évesque de Tours, contenant ses livres de la Gloire des Martyrs & des Confesseurs, avec les quatre Livres de la Vie de S. Martin, & celui de la Vie de Pères, traduction par Michel de Marolles, Frédéric Leonard, Paris 1699 : Grégoire de Tours, traduction par Thierry Ruinart 1823 : Grégoire de Tours, Histoire des Francs, dans la collection des Mémoires relatifs à l'histoire de France, depuis la fondation de la monarchie française jusqu'au , traduction par François Guizot, J.-L.-J. Brière, Paris 1836 - 1838 : Sancti Georgii Florentii Gregorii / Georges Florent Grégoire, Historiæ ecclesiasticæ Francorum / Histoire ecclésiastique des Francs, texte en latin et traduction par Joseph Guadet et N. R. Taranne, 4 tomes, Société de l'histoire de France et Édition Renouard, Paris 1861 : Grégoire de Tours, Histoire des Francs, nouvelle édition de Guizot, augmentée de la géographie par Alfred Jacobs, 2 tomes, Librairie Académique, Paris Voir aussi : publications depuis le dans la référence Wikipédia Notes et références Annexes Références bibliographiques François Guizot, Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France depuis la fondation de la monarchie jusqu'au ; avec une introduction, des supplémens, des notices et des notes par M Guizot : Histoire des Francs, par Grégoire de Tours'', J.-L.-J. Brière, Paris 1823 Articles connexes Liber Historiæ Francorum. Grégoire de Tours Référence:Histoire des Francs (Grégoire de Tours) Liens externes Historiæ eccleasiasticæ Francorum et Histoire ecclésiastique des Francs Édition en latin publiée par la Société de l'histoire de France Libri I - VI Libri VII - X (1838) Édition bilangue latin-français (traduction par Joseph Guadet ainsi que Taranne) et publiée par la Société de l'histoire de France Livre I - III (1836) Livre IV - VI (1836) Livre VII - IX Livre X et notes (1838) Histoire des Francs Traduction par Joseph Guadet Livre VII - X (1838) Traduction par François Guizot Fac-similé Livre I - VIII (1823) Livre IX - X (1823) Livre IX (nouvelle édition 1862) Numérisés par François-Dominique Fournier Livre I Livre II Livre III Livre IV Livre V Livre VI Livre VII Livre VIII Livre IX Livre X Historiographie des Francs Livre paru au VIe siècle Œuvre littéraire médiévale en latin
Eucalyptus polyanthemos
Eucalyptus polyanthemos est un arbre originaire du sud-est de l'Australie. Il a été implanté en Californie Il mesure entre 7 et 25 m de haut et a des fleurs blanches qui apparaissent entre septembre et janvier. Galerie Liste des espèces et sous-espèces Selon : Eucalyptus polyanthemos Schauer (1843) sous-espèce Eucalyptus polyanthemos subsp. longior Brooker & Slee (1996) sous-espèce Eucalyptus polyanthemos subsp. marginalis Rule (2004) sous-espèce Eucalyptus polyanthemos subsp. polyanthemos sous-espèce Eucalyptus polyanthemos subsp. vestita L.A.S.Johnson & K.D.Hill (1990) Notes et références Liens externes Arbre polyanthemos Flore endémique d'Australie Espèce d'Angiospermes (nom scientifique)
(34961) 2252 T-2
(34961) 2252 T-2 est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes de de diamètre découvert en 1973. Description (34961) 2252 T-2 a été découvert le à l'observatoire Palomar, situé au nord de San Diego en Californie, par Cornelis Johannes van Houten, Ingrid van Houten-Groeneveld et Tom Gehrels. Caractéristiques orbitales L'orbite de cet astéroïde est caractérisée par un demi-grand axe de , un périhélie de , une excentricité de 0,16 et une inclinaison de 8,95° par rapport à l'écliptique. Du fait de ces caractéristiques, à savoir un demi-grand axe compris entre 2 et et un périhélie supérieur à , il est classé, selon la , comme objet de la ceinture principale d'astéroïdes. Caractéristiques physiques (34961) 1973 T-2 a une magnitude absolue (H) de 13,6 et un albédo estimé à 0,430, ce qui permet de calculer un diamètre de . Ces résultats ont été obtenus grâce aux observations du Wide-Field Infrared Survey Explorer (WISE), un télescope spatial américain mis en orbite en 2009 et observant l'ensemble du ciel dans l'infrarouge, et publiés en 2011 dans un article présentant les premiers résultats concernant les astéroïdes de la ceinture principale. Voir aussi Articles connexes Liste des planètes mineures (34001-35000) Ceinture d'astéroïdes Liens externes Références Objet céleste découvert en 1973 Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par Cornelis Johannes van Houten Objet céleste découvert par Ingrid van Houten-Groeneveld Objet céleste découvert à l'observatoire Palomar
Thrasymédès
Dans la mythologie grecque, Thrasymédès (en grec ancien / ) est l'un des fils de Nestor et, comme son frère Antiloque, il participe à la guerre de Troie aux côtés de son père où il dirige un contingent de 15 vaisseaux (source ? il n'est pas cité dans le catalogue des vaisseaux). Il prend part à de nombreux combats (mais souvent au second plan), comme celui autour du corps de son frère face à Memnon. Il est l'un des guerriers qui prennent place dans le cheval de Troie. Il revient sans encombre à Pylos après la guerre et accueille cordialement Télémaque à la recherche de son père. Il a un fils nommé Sillos. Sources (I, 9, 9). (IX, 80 et suiv. ; X, 196 et suiv. ; X, 255 et suiv. ; XVI, 317 et suiv.), (III, 39 ; III, 442 et suiv.). (XCVII). (IV, 31, 11 ; IV, 36, 2). (II, 342 ; XII, 319). Roi de Messénie Camp achéen dans la guerre de Troie Personnage de l'Odyssée
Un tour au paradis
Un tour au paradis est une comédie en quatre actes de Sacha Guitry créée au théâtre de la Michodière en 1933. Pièce de théâtre de 1933 Pièce de théâtre française Pièce de théâtre de Sacha Guitry
S. Sylvan Simon
S. Sylvan Simon (né à Chicago le et mort à Beverly Hills le ) est un réalisateur et producteur américain de théâtre et de cinéma. Biographie Il commença sa carrière cinématographique à Warner Brothers en 1935, responsable directeur de différents tests d'écran (screen tests). En 1937, Simon a déménagé à MGM, où il put travailler avec les frères Marx (Marx Brothers) dans le film Les Marx au grand magasin (The Big Store, 1941) supervisant plusieurs séquences d'écran (screen tests). Il dirigea l'acteur Red Skelton lors de son premier long métrage intitulé Whistling in the Dark (1941), et plus tard il travailla sur deux autres projets de Skelton tel que : Un Yankee du Sud et Fuller Brush Man, en 1948. Simon a également dirigé Wallace Beery dans Bad Bascomb (1946), Glenn Ford dans Lust for Gold (1949) ainsi que Jane Powell dans son tout premier film en noir et blanc Hollywood Mélodie (Song of the Open Road) en 1944. Simon fut le producteur de Comment l'esprit vient aux femmes (Born Yesterday), une comédie de 1950 qui a été nominée de cinq Oscars. Il mourut subitement d'une crise cardiaque à l'âge de 41 ans. Ses cendres ont été enterrées dans une modeste urne funéraire en bronze avec une plaque signalétique en sa mémoire commémorative (Urne # 20174), dans le Grand Mausolé de Forest Lawn Memorial Park Cemetery, à Glendale en Californie. Filmographie complète Réalisateur 1937 : Hollywood Screen Test 1937 : A Girl with Ideas 1937 : Prescription for Romance 1938 : The Crime of Dr. Hallet 1938 : The Nurse from Brooklyn 1938 : The Ranger and the Lady 1938 : Cinq jeunes filles endiablées (Spring Madness) 1939 : Four Girls in White 1939 : The Kid from Texas 1939 : 1939 : Dancing Co-Ed 1940 : Two Girls on Broadway 1940 : Sporting Blood ou Sterling Metal 1940 : Dulcy 1940 : Keeping Company 1941 : Washington Melodrama 1941 : Whistling in the Dark 1942 : The Bugle Sounds 1942 : Rio Rita 1942 : Grand Central Murder 1942 : Tish 1942 : L'Affaire du Fort Dixon (Whistling in Dixie) 1943 : 1943 : 1944 : Hollywood Mélodie (Song of the Open Road) 1945 : Le Fils de Lassie (Son of Lassie) 1945 : Abbott et Costello à Hollywood (Abbott and Costello in Hollywood) 1946 : L'Ange et le Bandit (Bad Bascomb) 1946 : Rio, rythme d'amour (The Thrill of Brazil) 1946 : The Cockeyed Miracle aka The Return of Mr. Griggs 1947 : Mon loufoque de mari (Her Husband's Affairs) 1948 : Les Liens du passé (I Love Trouble) 1948 : Bien faire... et la séduire (The Fuller Brush Man) 1949 : Le Démon de l'or (Lust for Gold) Producteur 1945 : Abbott et Costello à Hollywood (Abbott and Costello in Hollywood) (non crédité) 1948 : I Love Trouble 1948 : The Fuller Brush Man 1949 : Shockproof 1949 : Lust for Gold 1949 : Miss Grain de sel (Miss Grant Takes Richmond) 1950 : Les Cinq Gosses d'oncle Johnny (Father is a Bachelor) d'Abby Berlin et Norman Foster 1950 : Le Marchand de bonne humeur () de Lloyd Bacon 1950 : En plein cirage (The Fuller Brush Girl) 1950 : Comment l'esprit vient aux femmes (Born Yesterday) de George Cukor Liens externes Naissance à Chicago Réalisateur américain Producteur américain de cinéma Personnalité inhumée au Forest Lawn Memorial Park (Glendale) Personnalité américaine incinérée Naissance en mars 1910 Décès en mai 1951 Décès à Beverly Hills Décès à 41 ans
Wysocko (Basse-Silésie)
Wysocko est une localité polonaise de la gmina et du powiat de Złotoryja en voïvodie de Basse-Silésie. Notes et références Village dans la voïvodie de Basse-Silésie Powiat de Złotoryja
Expressivisme
Lexpressivisme est une théorie méta-éthique relative à la signification du langage moral. Selon l'expressivisme, les phrases qui emploient des termes moraux comme « Il est mal de torturer un être humain innocent » ne sont pas des descriptions ou des affirmations de faits. Les termes moraux tels que « mal », « bon » ou « juste » ne se réfèrent pas non plus à des propriétés réelles et immanentes. La fonction principale des phrases morales, selon l'expressivisme, n'est pas d'énoncer quelque fait que ce soit mais plutôt d'exprimer une attitude évaluative vis-à-vis d'un objet d'évaluation. Parce que la fonction du langage moral est non descriptive, les phrases morales ne possèdent aucune condition de vérité et n'ont en elles-mêmes aucune valeur de vérité. L'expressivisme L'expressivisme est une forme d'anti-réalisme, position d'après laquelle il n'existe pas de faits moraux que les phrases morales décriraient ou représenteraient, ni même de propriétés morales auxquelles les termes moraux se rapporteraient. Les expressivistes nient la thèse selon laquelle les énoncés moraux sont des comptes-rendus de faits spécifiquement moraux (le kantisme, par exemple) ainsi que l'idée qu'ils décrivent des faits (à l'instar de l'éthique intuitionniste). Puisque la fonction du langage moral n'est pas descriptive, on ne peut plus envisager que le discours moral se fourvoie par des allégations ontologiques erronées. Expressivisme et subjectivisme Pour les partisans de l'expressivisme, la fonction des phrases morales telles qu'elles sont employées dans le discours ordinaire ne consiste pas à décrire les attitudes morales du locuteur. Les expressivistes se montrent donc critiques à l'égard du subjectivisme moral, au moins dans sa forme descriptive : celle où est avancée l'idée que les énoncés du type « X est bon / mauvais » signifient « j'approuve / désapprouve X ». En tant que théorie descriptiviste, le subjectivisme maintient, contre l'expressivisme, que les phrases morales sont utilisées pour représenter des faits, à savoir des faits relatifs aux états psychologiques du sujet. Développement historique : du non-cognitivisme/émotivisme à l'expressivisme cognitif Certaines versions initiales de l'expressivisme sont apparues au début du , en association avec le positivisme logique. Ces premières approches sont généralement qualifiées de « non-cognitivistes ». L'émotivisme de A. J. Ayer en est un exemple bien connu. Selon l'émotivisme, l'acte de prononcer une phrase morale du type « X est bon (mauvais) » est étroitement apparenté à l'expression d'une attitude émotionnelle positive (ou négative) vis-à-vis de X, et un tel énoncé peut être paraphrasé en « Vive X » ou « À bas X ! ». C. L. Stevenson a également développé une importante version de l'émotivisme. Au début du milieu du , R. M. Hare est un important défenseur de l'expressivisme / non-cognitivisme. Les idées de Hare sont appelées prescriptivistes (en référence au prescriptivisme universel) parce qu'il analyse les phrases morales comme étant universalisables, dépassant les simples prescriptions ou impératifs. Un prescriptiviste pourrait paraphraser « X est bien » en « faites X ! ». Les versions plus récentes de l'expressivisme, telles que le quasi-réalisme de Simon Blackburn, l'expressivisme normatif d'Allan Gibbard et l'expressivisme cognitiviste de Mark Timmon et Terence Horgan, ont tendance à se distancier de l'étiquette « non-cognitiviste » appliquée à Ayer, Stevenson et Hare. Ce qui distingue ces expressivistes « nouvelle vague », c'est qu'ils résistent aux analyses réductives des phrases morales ou de leurs états psychologiques correspondants, aux jugements moraux et qu'ils permettent aux phrases et jugements moraux de posséder une valeur de vérité. L'appellation d' « expressivisme cognitif » de Horgan et Timmons, en particulier, saisit l'engagement philosophique qu'ils partagent avec Blackburn et Gibbard et consistant à considérer les jugements moraux comme des états psychologiques cognitifs, à savoir des croyances et phrases morales comme véhicules pour des assertions authentiques ou des prétentions à la vérité. Une grande partie du projet expressiviste contemporain est attachée à défendre une théorie de la vérité des phrases morales qui soit compatible avec l'expressivisme mais qui puisse résister à l'objection de Frege-Geach (voir ci-dessous). Les expressivistes ont tendance à compter sur une théorie de la vérité minimaliste, ou déflationniste, pour fournir un compte-rendu irréaliste de la vérité des phrases morales. Arguments en faveur de l'expressivisme L'argument de la question ouverte Selon l'argument de la question ouverte (développé à l'origine par l'éthique intuitionniste et le non-naturalisme moral G. E. Moore), pour toute définition proposée d'un terme moral, par exemple « Bon = l'objet du désir », un locuteur compétent qui comprend la signification des termes impliqués dans la déclaration de la définition pourrait tout de même penser que la question « l'objet du désir est-il bon? » reste sans réponse. Le résultat de cet argument est que les termes normatifs ou moraux ne peuvent pas être analytiquement réduits en termes « naturel » ou non moraux. Les expressivistes soutiennent que la meilleure explication de cette irréductibilité est que les termes moraux ne sont pas utilisés pour décrire des objets mais plutôt pour les évaluer. Beaucoup de philosophes considèrent les expressivistes ou non-cognitivistes comme « les véritables bénéficiaires historiques de l'argument de la question ouverte ». Quelques réalistes moraux maintiennent qu'une réduction synthétique de termes moraux en termes naturels est possible. D'autres réalistes (dont Moore lui-même) ont conclu que les termes moraux se rapportent à des propriétés ou relations non-naturelles, sui generis ; mais le non-naturalisme est vulnérable à l'argument de bizarrerie (voir ci-dessous). L'argument du désaccord moral Des personnes peuvent être en désaccord dans leurs évaluations morales d'un même objet, tout en possédant les mêmes informations sur les faits « naturels » ou descriptifs relativement à l'objet de l'évaluation. Les expressivistes soutiennent que ce désaccord moral profond est la preuve que le jugement moral n'est pas une espèce de jugement descriptif ou factuel. L'argument de la bizarrerie Objections à l'expressivisme Problème de l'intégration (ou objection Frege-Geach) Le problème Frege-Geach, ainsi nommé d'après Peter Geach qui l'a développé à partir des écrits de Gottlob Frege, affirme qu'en souscrivant à l'expressivisme, on accepte nécessairement que le sens de la proposition « Il est mal de dire des mensonges » diffère du sens de la même proposition lorsqu'elle est intégrée dans un énoncé conditionnel de la façon suivante : « S'il est mal de dire des mensonges, alors il est mal de faire mentir ton petit frère ». Par conséquent, l'expressivisme constitue une explication inadéquate du langage moral. Le problème Frege-Geach énonce que la proposition « il est mal de faire mentir ton petit frère » peut être déduite des deux prémisses du modus ponens suivant : Il est mal de dire des mensonges. S'il est mal de dire des mensonges, alors il est mal de faire mentir ton petit frère. Donc il est mal de faire mentir ton petit frère. Dans la seconde déclaration, le compte-rendu expressiviste semble échouer en ce que le locuteur affirmant la prémisse hypothétique n'exprime pas de position morale à l'égard du mensonge, ni de condamnation ou quoi que ce soit d'autre. Le partisan de l'expressivisme ne peut donc pas tenir compte de la signification du langage moral dans ce genre de contexte invalide. L'objection relativiste et l'argument de l'erreur morale Argument de l'intention/fonction illocutoire Terence Cuneo argumente contre l'expressivisme au moyen de la prémisse suivante : Les partisans de l'expressivisme sont soucieux de préserver les participants à la pensée morale et au discours ordinaire d'accusations d'erreur profonde. Mais Cuneo souligne qu'il est évident que beaucoup de ces participants ont l'intention de représenter une réalité factuelle morale quand ils font des jugements moraux. Par conséquent, si les expressivistes ont raison de dire que le langage moral n'est pas correctement utilisé pour énoncer des affirmations factuelles et descriptives, de nombreux participants au discours moral ordinaire sont frustrés dans leur intentions relatives à la fonction illocutoire. Pour ces raisons, il est soutenu que nous devrions renoncer à l'expressivisme, à moins que les expressivistes ne renoncent à leur exigence que l'expressivisme ne soit pas une vue essentiellement révisionniste de la pensée et du discours moraux. Notes et références Bibliographie Cuneo, Terence (2006). Saying what we Mean, in Russ Shafer-Landau, ed., Oxford Studies in Metaethics, vol. 1. Oxford: Oxford University Press. Darwall, Stephen, Gibbard, Allan, & Railton, Peter (1997). Toward Fin de siècle Ethics: Some Trends, in Stephen Darwall, Allan Gibbard et Peter Railton, Moral Discourse and Practice. Oxford: Oxford University Press. Horgan, Terry & Timmons, Mark (2006a). Cognitivist Expressivism, in Terry Horgan and Mark Timmons, eds., Metaethics after Moore. Oxford: Oxford University Press. Horgan, Terry & Timmons, Mark (2006b). Expressivism, Yes! Relativism, No!, in Russ Shafer-Landau, ed., Oxford Studies in Metaethics, vol. 1. Oxford: Oxford University Press. Horgan, Terry & Timmons, Mark (2006c). Morality without Moral Facts, in James Dreier, ed., Contemporary Debates in Moral Theory. Oxford: Blackwell. Joyce, Richard, Moral Anti-Realism, The Stanford Encyclopedia of Philosophy (édition printemps 2017), Edward N. Zalta (éd.).lire en ligne van Roojen, Mark, Moral Cognitivism vs. Non-Cognitivism, The Stanford Encyclopedia of Philosophy (édition printemps 2017), Edward N. Zalta (éd.).lire en ligne Source de la traduction Philosophie du langage Éthique
Camarasauridae
Camarasauridae (signifiant « lézard à compartiment ») est une famille éteinte de dinosaures sauropodes plus petits que les brachiosauridés et les diplodocidés aussi bien pour les membres que pour le cou et la queue. Généralement ils mesuraient et leur nom vient du fait que de grandes cavités de la colonne vertébrale compensaient leur poids. Époque : Jurassique supérieur Lieu : Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe occidentale et Asie (Chine). Liste de genres Camarasaurus Cope, 1877 Dashanpusaurus Peng , 2005 Lourinhasaurus Dantas , 1998 Tehuelchesaurus Rich , 1999 Articles connexes Liste de dinosaures Liste de clades des reptiles disparus Références taxinomiques Liens externes Sauropoda Dinosaure d'Amérique Dinosaure d'Europe Dinosaure d'Asie Dinosaure du Jurassique Taxon fossile décrit en 1877
Thème Seeberger
Le Thème Seeberger est un thème de problèmes d'échecs basé sur la notion de dommages. En voici un exemple typique : La clé est 1.Ta1. Si 1... b2, ou 1...f2 ou sur tout mouvement du Fou c3 qui ne soit pas la capture de la Tour a1, 2...Fg2 Mat à la découverte. Si 1...FxTa1 2. Fd3 menace 3. Fe4 Mat sauf si 2...b2 où 3. Fb1 f2 4. Fe4#. Notes et références Thème échiquéen
Requiem (Fauré)
La Messe de requiem en ré mineur (ou simplement Requiem) op. 48 de Gabriel Fauré, écrite en pleine maturité de ce compositeur, est l'une de ses œuvres les plus connues. L'histoire de sa composition s'étend de 1887 à 1901. Elle fut créée le en l'église de la Madeleine. Cette messe pour les défunts est considérée comme un des chefs-d'œuvre de Fauré et l'un des plus beaux Requiem du . L'ouvrage, dont l'écriture est très personnelle, contient plusieurs morceaux que l'on peut ranger parmi les plus beaux et les plus émouvants de la musique chorale occidentale<ref group=s2 name=p75> ; Nectoux compte « le mystérieux canon de l' Offertoire, le sublime Amen qui vient clore l' Agnus Dei (sic, lOffertoire), la rentrée des voix d'hommes et des alti (altos) dans l' In Paradisum [Jerusalem, Jerusalem] »</ref>. Histoire Motif de composition Par analogie avec le Requiem (1868) de Johannes Brahms, qui est souvent comparé avec celui de Fauré, on crut que sa composition était liée au décès de ses parents. En réalité, le Libera me date pour l'essentiel de l'automne 1877, dix ans avant la mort de sa mère. Hélène Fauré comptait encore ses dernières semaines de vie, lorsque son fils commença à composer la messe des morts. Fauré lui-même démentit plus tard ce lien en déclarant : En fait, Gabriel Fauré, maître de chœur à la Madeleine, n'était pas satisfait par la tendance de son siècle à composer des Requiem théâtraux, romantiques, avec grand orchestre symphonique. Il détestait en particulier le Requiem (1837) d'Hector Berlioz. D'autre part, ce s'illustrait de l'évolution de l'opéra, lequel pénétrait dans la pratique de la liturgie de l'église. Il était habituel que l'organiste joue sa mélodie préférée, qui était issue de l'opéra et à la mode. Chose symbolique, en 1864, la fanfare du jubilé du Puy-en-Velay ne fut autre qu'une mélodie de l'opéra Norma de Vincenzo Bellini. L'exécution de la musique de l'opéra dans l'église se continua jusqu'à ce que le nouveau pape saint Pie X l'interdise (motu proprio Inter pastoralis officii sollicitudines, 1903). Il fallait que Fauré compose un Requiem, qui s'adaptait tant aux oreilles contemporaines qu'à la liturgie de l'église. Version d'église Une trace du Requiem, le répons Libera me, remonte en 1877. Il s'agissait d'une pièce pour baryton et orgue. D' à , Fauré créa une première version de l'œuvre, présentée à son ami Paul Poujaud comme « petit Requiem. ». Cette première mouture se composait de lIntroït (1887), du Kyrie (1887), du Sanctus (1888), du Pie Jesu (1887) ni dAgnus Dei (1888) et d’In paradisum (1887). À peine la composition avait-elle été terminée, l'œuvre originelle fut entendue pour la première fois le , à l'église de la Madeleine. C'était lors d'une messe du « bout de l'an » (ici pour le premier anniversaire du décès de Joseph-Michel Le Soufaché, architecte célèbre). Le soprano solo était un enfant du chœur Louis Aubert, futur élève de Fauré au conservatoire. L'orchestration n'était pas encore complétée. Une petite histoire rapporte ce dialogue avec le curé à la fin de l'office : « Qu'est-ce donc que cette messe des morts que vous venez de faire chanter ? — Mais, monsieur le curé, c'est un Requiem de ma composition ! — Monsieur Fauré, nous n'avons pas besoin de toutes ces nouveautés ; le répertoire de la Madeleine est bien assez riche, contentez-vous-en ! ». Un manque d'audace assez courant. Mais il indiquait aussi que, dans ce cas au moins, l'Église ne souhaitait plus autant qu'à certaines époques être un moteur de la création musicale. Habituelles divergences entre une autorité (ici ecclésiastique) et un musicien, pas toujours docile, que l'institution s'était pourtant choisi... Parallèlement, Fauré trouva bientôt son collaborateur parmi les chanteurs, pour terminer l'orchestration.. Il manquait encore l′Offertoire, qui fut complété entre 1889 et 1891. En ce qui concerne le Libera me, son achèvement n'arriva qu'en 1890 ou 1891. L'exécution de ce dernier eut lieu le à l'église Saint-Gervais par un baryton de l'opéra national de Paris Louis Ballard. C'est dans cet état de composition et d'orchestration, en tant que version dite « de 1893 » ou « version pour orchestre de chambre », qu'elle fut exécutée à la Madeleine sous la direction de Fauré, le , lors de la commémoration du centenaire du trépas de Louis XVI. L'œuvre fut exécutée jusqu'à la fin du siècle une douzaine de fois, parfois à l'extérieur de la Madeleine, mais toujours sous la baguette du compositeur. Néanmoins, une fois complétée, celle-ci commença à intéresser Julien Hamelle, maison d'édition de Fauré. Version pour orchestre symphonique Même après cet achèvement, Gabriel Fauré ne cessa pas de raffiner la partie d'orchestre, selon son dessein musical. Car, sans violons ni bois, son orchestration était si étrange que l'éditeur Hamelle avait refusé la publication de la version de 1893. Puis le manuscrit autographe fut confié à Jean Roger-Ducasse, élève de Fauré, pour réaliser une réduction pour piano. Toutefois apparut subitement une réorchestration de l'oeuvre, en 1900, destinée aux concerts. Il est toujours très difficile d'identifier l'auteur de cette version. Son origine reste floue. Non seulement son manuscrit original disparut mais Fauré lui-même n'en fit aucune mention. Le seul témoignage était le contrat avec Julien Hamelle, signé le . Toutes les circonstances suggèrent que l'auteur de la version symphonique serait Roger-Ducasse. À moins que des documents contradictoires soient trouvés, reste l'hypothèse suivante : Roger-Ducasse fournit spontanément son édition enrichie, au lieu de perfectionner la réduction pour piano. Sans difficulté, il réussit à convaincre l'éditeur Hamelle, qui préférait de grands orchestres, selon la mode de l'époque. Hamelle recommanda à Fauré d'accorder son autorisation pour l'usage de cette version en concert. Quoi qu'il en soit, la version symphonique fut, avant sa publication en , présentée le au Palais du Trocadéro sous la direction de Paul Taffanel, au cours du quatrième « Concert officiel » de l'Exposition universelle de 1900. Taffanel dirigea le chœur et l'orchestre de la Société des concerts du Conservatoire à Paris, avec Amélie Torrès (soprano), Jean Vallier (baryton) et Eugène Gigout (orgue). Puis, Eugène Ysaÿe dirigea cette version à Bruxelles le . Amélie Torrès reprit le solo alors que Jean Vallier fut exclu. À Nancy, sous la direction de Guy Ropartz, l'œuvre fut exécutée le . Ces concerts furent suivis d'un autre à Marseille dirigé par Paul Viardot le . Cette année-là, celle-ci entra donc très rapidement dans le programme des concerts, grâce auxquels elle gagna une bonne popularité. En 1916, à son ancien élève, Camille Saint-Saëns accorda cette distinction : « Ton Pie Jesu est le SEUL Pie Jesu, comme l'Ave verum corps de Mozart est le SEUL Ave verum. » Après avoir dirigé lui-même cette version, Fauré sélectionna son successeur, en lui offrant une partition d'orchestre. Nadia Boulanger commença son exécution en 1920, avant la démission de son professeur, frappé par une irréversible surdité. Dans cette solitude, le compositeur déclara à René Fauchois, par lettre datée du , son sentiment sur la foi, avec lequel il précisa l'idée principale de l'œuvre : « la confiance dans le repos éternel ». À la suite du décès de Fauré, le gouvernement français décréta ses obsèques nationales . Celles-ci eurent lieu, le , à l'église de la Madeleine, si étroitement liée au compositeur et à son Requiem. Ce dernier y fut exécuté sous la direction de Philippe Gaubert, en qualité de chef de l'orchestre de la Société des concerts du Conservatoire. Henri Dallier, successeur de Fauré à la Madeleine, joua l'orgue. Charles Panzéra et Jane Laval étaient les solistes. Nadia Boulanger, quant à elle, lut le testament de feu son professeur. Postérité Diffusion Le Requiem de Fauré se fit connaître rapidement en France et dans les pays voisins. Plus tard, l'œuvre traversa l'océan Atlantique. Le , Louis Bailly dirigea ce Requiem en collaboration avec l'Institut Curtis qui fournissait le chœur et l'orchestre, au Philadelphia Museum of Art. Il le fit exécuter de nouveau, le , cette fois-ci au Carnegie Hall à New York. Une source mentionnait cependant en 1937 un concert plus ancien du , avec l'orgue, l'orchestre à cordes et le chœur, à la First Baptist Church à Newton près de Boston. Une large diffusion de l'œuvre dans les pays anglo-saxons (dont deux capitales) fut effectuée par Nadia Boulanger. La première exécution du Requiem en Angleterre se tint en au Queen's Hall à Londres. Plusieurs critiques manifestèrent leur admiration avec enthousiasme. Le premier concert de Boulanger aux États-Unis eut lieu en à la cathédrale nationale de Washington, et elle continua à diriger l'''œuvre de son professeur, avec ses propres messages de consolation, durant toute la Seconde Guerre mondiale, à Boston et ailleurs. En réponse à une demande de l'association des Amis de la musique à Toledo, un concert du Requiem eut lieu le , à la mémoire des soldats de cette commune morts au front. Ainsi, le Requiem de Fauré réunissait les pays pendant cette période difficile. Successeurs Conçue avec l'intention de renouveler le répertoire des obsèques à la Madeleine, la version d'église pourrait répondre à la réforme liturgique de Pie X. Cette immense refonte de la liturgie débuta en 1903. Le Saint-Siège l'aurait appréciée, si l'œuvre avait satisfait l'article III du motu proprio, qui n'autorisait aucune modification des textes sacrés. Malgré cette interdiction, la structure créée par Fauré fut suivie, plus tard, de deux œuvres de compositeurs français, d'une part le Requiem (1938) de Joseph-Guy Ropartz. Maurice Duruflé aussi acheva son célèbre Requiem (1947). Né en 1902 et souvent organiste du Requiem de Fauré (surtout pour deux enregistrements sortis en 1948 et 1952), il composa le sien, sous influence de l'Édition Vaticane. Au contraire, d'autres musiciens du n'hésitèrent pas à critiquer les caractéristiques de cette œuvre. Ainsi, Olivier Messiaen puis Pierre Boulez, deux grands compositeurs français, dont les esthétiques étaient très différentes de la sienne, ne l'apprécièrent jamais. Œuvre Structure Cette œuvre dure selon le compositeur et est en sept parties : I. Introït et Kyrie II. Offertoire III. Sanctus IV. Pie Jesu V. Agnus Dei VI. Libera me VII. In Paradisum Cette liste se caractérise de l'absence de Dies iræ, une partie dramatique. En fait, Fauré profita du Requiem selon le rite parisien, entièrement adopté par Eustache Du Caurroy († 1609). Le rite omettait la Dies iræ mais employait le motet Pie Jesu . Et Théodore Dubois, son supérieur à la Madeleine, avait adopté cette structure tandis que Fauré connaissait le motet Pie Jesu de Louis Niedermeyer, qui était le fondateur et enseignant de l'école Niedermeyer de Paris où Fauré était élève. Le compositeur fit la fusion entre lAgnus Dei et la communion Lux æterna. Surtout, il transforma les deux antiennes des obsèques en grégorien, In paradisum et Chorus angelorum, en une pièce contemporaine. Les pièces avaient été intitulées, soit par leurs premiers mots (incipit) en grec (Kyrie) ou en latin (Sanctus, Pie Jesu, Agnus Dei, Libera me et In paradisum), soit selon les termes liturgiques en français (Introït et Offertoire). Versions et orchestrations La version originale, datant de , relève d'un stade inachevé, en cinq parties. Son orchestration se caractérisait, en excluant les bois et les violons, de son ton particulier, assez sombre : [[Fichier:Faure Requiem Manuscript.gif|thumb|upright=1.5|Première page dIn paradisum (1888, bibliothèque nationale de France, département de la musique, manuscrit 413 ; les violons et les bassons furent ajoutés tardivement.) ]] chœur à 4 (6) voix (SATTBB) soprano solo (enfant de chœur) harpe orgue timbales cordes (violon solo (Sanctus), altos divisés en deux, violoncelles divisés en deux et contrebasse) La première version complète de l'œuvre peut être datée de l'année 1893. En plus de nouveaux mouvements (Offertoire et Libera me), Fauré ajoutait successivement les instruments et voix suivants : baryton solo 4 cors 2 trompettes 3 trombones 2 bassons violons. Mais cette version modeste et liturgique ne fut pas acceptée par l'édition Julien Hamelle. Sans être publiée, la version 1893 tomba dans l'oubli. Ce qui est connu depuis sa publication est une version symphonique destinée au concert. De nos jours, cette édition peut être attribuée à Jean Roger-Ducasse mais à identifier. Alors que la partie de voix demeure identique, cette version se caractérise de plus de vents, de cuivres et de cordes : chœur à 4 (6) voix (SATTBB) soprano solo (désormais soit garçon, soit femme) baryton solo 2 flûtes 2 clarinettes 2 bassons 4 cors 2 trompettes 3 trombones timbales harpe violons (partie unique) altos violoncelles contrebasses orgue Caractéristiques remarquables L'œuvre de Gabriel Fauré ne ressemble, certes, à aucun Requiem de l'époque. Toutefois, il la composa sous influence des musiques anciennes, enseignées à l'école Niedermeyer de Paris : « Par musique d'église, nous entendons tous les chants qui retentissent dans le sanctuaire : musique sacrée, plain-chant, orgue. Pour le plain-chant, nous disons Saint-Grégoire (sic), pour la musique sacrée, nous disons Palestrina,... » (Louis Niedermeyer, 1857). I. Introït et Kyrie (ré mineur et le reste)Le début de ce Requiem est moins original. C'est une musique mesurée avec beaucoup de dynamiques entre ff et ppp. Mais Fauré fit répéter Requiem æternam en monodie par la voix de ténor. Et c'est les sopranos qui annoncent les pièces suivantes. Ce Te decet hymnus est un joli contrepoint avec les cordes. En homophonie et monodie, on entend correctement le texte. Jusqu'à la fin de l'ouvrage, il n'y a aucun mélisme long en polyphonie qui développe la musique mais qui empêche la compréhension de texte. II. Offertoire (si mineur et le reste)Avec une simple structure a - b - a', cette pièce fut tardivement composée. Il s'agit en particulier d'une synthèse entre l'ancienneté et la modernité. Au début, c'est une imitation du canon sans accompagnement (a cappella) et avec un ambitus limité (ancienneté). Toutefois, il s'agit d'un canon sophistiqué et compliqué à la tierce, donc imitation. Les deux demi-tons ½fa et ½do s'y emploient sans hésitation tandis que l'élan chromatique (par exemple, mesure 13) s'y trouve (modernité). De plus, afin d'évoluer la musicalité, Fauré y employait l'alternance entre la polyphonie et l'homophonie ainsi que des changements fréquents de modes. Manquant de partie de soprano, l'atmosphère sombre domine la première partie, car le texte raconte l'enfer et Tartare. Au milieu, il y a une psalmodie contemporaine en solo, à savoir lecture chantée de texte sacré. Sans paraphraser le grégorien, Fauré en profitait cependant beaucoup : combinaison de passage rapide et de passage lent, intervalles à l'unisson et voisin, mais surtout rythme verbal. On y entend la beauté de la langue latine accentuée . Pour la troisième partie, reprenant le même texte, la musique devient plus agréable, plus lumineuse, grâce à la participation de la voix de soprano et à la modification de composition. On constate le souvenir du Cantique de Jean Racine (rentrée en BTAS, mais en particulier le sommet inferni en f). À la fin, Fauré composa un bel amen, une véritable prière chantée. III. Sanctus (mi bémol majeur)Il est vrai que Fauré en écrivit pour 6 voix (SATTBB). Par le fait, il s'agit d'un dialogue en monodie et en alternance de seules deux voix supérieures, soprano et ténor, qui exclut les parties d'alto et de basse II. L'explication de cette composition se trouve dans le texte biblique de ce Sanctus, que la plupart des compositeurs oublièrent ou ignoraient : « L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur le trône haut et élevé, ... Des Séraphins se tenaient devant lui ... Et ils criaient l'un à l'autre et disant : " Saint, saint, saint est Yahweh des armées ! toute la terre est pleine de sa gloire ...» (Livre d'Isaïe, VI, 1 - 7). D'où, il s'agit du dialogue des séraphins. C'est pourquoi le compositeur préférait une voix de clarté et de pureté, ... et littérairement angélique. Il n'était pas tout à fait son inventeur. L'exemple le plus connu est un motet concertant (concerto) Duo Seraphim de Claudio Monteverdi chanté par deux ténors, dans les Vespro della Beata Vergine (1610). D'ailleurs, cette forme musicale s'illustre historiquement tant d'antiquité que de solennité. Dans ce dialogue toujours calme, l'accent latin demeure important. Il est raisonable que Nectoux ait ajouté l'accent musical au terme Hosánna. Mais pour terminer, le compositeur fit répéter un seul mot Sanctus à 6 voix, et en pp. La partie d'alto ne chante que ce terme (mesures 53 - 56). Au lieu du mot amen, car ceux qui chantent ne sont pas les hommes. Fauré demande ici la beauté de l'accord parfait I (do - mi - sol) en mi bémol majeur. Enfin, cette pièce n'était pas complétée. D'après les études de Denise Launay, le Sanctus était fréquemment fragmenté dans la messe. Le cérémonial de Clément VIII, sorti en 1600 après le concile de Trente, admettait cette façon. De surcroît, la dernière section Benedictus était, en France, souvent remplacée par le motet O Salutaris Hostia. C'était exactement le cas de la messe des pêcheurs de Villerville de Fauré. Sa dernière version 1906 supprima cependant lO Salutaris d'André Messager en y ajoutant le Benedictus de Fauré, issu du Qui tollis de la première version 1881 (N.B. Le livre d'Isaïe ne contient pas le texte Benedictus et il s'agit du psaume 118 (117)). IV. Pie Jesu (si bémol majeur et le reste)Comme quelques compositeurs français du , Fauré profita de la tradition issue du rite parisien. D'où, l'œuvre garde une caractéristique du motet de l'élévation. Il s'agit d'une pièce avec l'oscillation entre les modes majeur et mineur, créant assez beaucoup de nuances. V. Agnus Dei (Agnus Dei, fa majeur, ainsi que communion Lux æterna, mi bémol mineur)Dans le contexte théologique, le plan musical de cette pièce ne corresponde pas au texte. Ce dernier se compose d'une structure a - a - ab (avec sempiternam) en rendant hommage à la Trinité. Celle de Fauré se constitue de la structure a (ténor) - B (chœur) - a' (ténor) - c (ténor). Pourtant, si l'on consulte, de nouveau, le cérémonial de Clément VIII, cette façon y était conseillée. Pour l' Agnus Dei, ce grand guide liturgique recommandait l'exécution en alternance, orgue - schola (chœur) - orgue, selon laquelle de grands organistes français tel François Couperin composaient leurs œuvres. D'ailleurs, Giacomo Carissimi, qui avait formé Marc-Antoine Charpentier à Rome, écrivit un Agnus Dei dans une messe en forme grégorien - chœur - grégorien . La composition que Fauré adopta était tout à fait légitime. Par ailleurs, la pièce possède une particularité. Dès la mesure 1, l'orchestre chante (dolce espressivo). Et la voix de ténor l'accompagne (de même, p dolce espressivo). Cette manière avait été réalisée par le compositeur pour la mélodie Claire de lune, op. 42, n° 2, dans laquelle le piano chante et la voix l'accompagne (voir aussi Te decet hymnus de l'Introït, composition normale). La conclusion, sempiternam requiem, n'est autre qu'un passage dans cette œuvre. Il s'agit d'un élan simple et plutôt modal, composé d'un demi-ton en la mineur, si si do do si si do. Puis la voix de soprano succède cette dernière note do pour Lux, sans aucun accompagnement. Flottant directement sur l'échelle demi-ton, cette note non accompagnée possède, dans cette circonstance, un double ton, soit encore ½do, soit ½fa, selon la modalité ancienne. C'est pourquoi Fauré put continuer la communion Lux æternam, sans difficulté grâce à ce fa, en mi bémol mineur. D'ailleurs, la voix allongée de soprano est si profondément adaptée au texte Lux que l'effet demeure même visuel, lequel est capable de faire sentir un rayon de lumière. Ensuite, Fauré écrivit une immense évolution musicale en chromatique, désormais toujours à 6 voix. Pour terminer la pièce, l'orchestre reprit son propre thème d'''Agnus Dei, cette fois-ci en ré majeur, selon des changements de modes. Après la partie chromatique, cette fin donne un véritable ton d'espérance. Il reste une difficulté liturgique. Dans cette pièce, les Agnus Dei et Lux æterna sont inséparables. Fauré ne voulait-il pas respecter la liturgie ? Mais le cérémonial de Clément VIII demandait que les musiciens se taisent durant la communion, sauf lors de grandes fêtes, Noël, Pâques et Pentecôte. Si le compositeur préfère la liturgie sous le rite tridentin, la communion en silence peut être adoptée avec cette raison. Notamment pour la messe de défunt. VI. Libera me (ré mineur et le reste)Dans cette pièce, le chœur garde sa typique fonction à 4 voix (SATB), y compris participation complète d'alto. Le baryton solo demeure si mélodique et si expressif. Fauré sélectionna en effet, avec une grande liberté, les degrés très variés pour cette composition. En revanche, le répons du chœur (mesures 37 - 52) respecte si strictement les degrés voisins que la pièce conserve sa caractéristique liturgique. Il faut remarquer l'usage du mouvement parallèle à la tierce dans cette partie. C'est notamment évident dans la troisième partie Dies illa, dies iræ. En faveur de ce texte, le compositeur profita du faux-bourdon, pratiqué à Paris et ailleurs jusqu'à la première moitié du . Comme ce mouvement en homophonie donne une puissance, la partie Dies illa possède un caractère assez dramatique. Puis le chœur reprit la mélodie Libera me à l'unisson. Contrairement à ce que l'on pense, une hypothèse est possible, en raison d'un accompagnement plus simple dans la partition : suppression de l'effet de faux-bourdon. Pour terminer la pièce, ce maître de chœur créa une fin assez liturgique. Le baryton solo, « un peu chantre », entonne à nouveau la prière Libera me. Le chœur fait le répons. La composition suggère d'ailleurs que Fauré savait que le Libera me est un responsorium. Ce répons était, à l'origine, issu d'une hybridation entre le répons gallican et celui de Rome. Fauré examinait ce matériel depuis 1877, année où il avait été nommé maître de chœur. VII. In paradisum (ré majeur)Fauré transforma deux antiennes réservées à la procession en une pièce de schola et d'orchestre. La caractéristique de l'antienne monodique se conserve par la voix de soprano tandis que sa mélodie est inséparable du le texte latin, en prose. L'accompagnement se caractérise de sa simplicité (ostinato), sans battement ni évolution mais toujours en arpège, comme s'il s'agissait de l'horloge céleste. Fauré fit chanter en fa dièse mineur pour et perducant te in civitatem sanctam, qui reste la psalmodie préparant l'élan important et suivant. Cette petite tension musicale est tout de suite résolue par le chœur chantant Jerusalem, de nouveau en ré majeur. Le refrain du mot Jerusarem était habituel dans les Lamentations de Jérémie à la Renaissance en tant que rappel sérieux du prophète : « Jerusalem, Jerusalem, ... Convertere ad Dominum Deum tuum. » Or, Fauré fit faire ici sa répétition de Jerusarem afin d'exprimer la joie du défunt voyant le sanctuaire de Jérusalem céleste. Les voix changent sans arrêt leurs notes en transition jusqu'à celui du I (do - mi - sol, mesure 29), sous influence de la musique de Renaissance. Dans la deuxième antienne, le sommet présente explicitement la pensée de Fauré : éternité (mesure 45 æternam). Cet élan descendant (et en f) corresponde à celui de la première partie Jerusalem (mesures 24 - 26, en f). Le rôle de chœur demeure secondaire, pour la conclusion de chaque antienne. À la mesure 59, cesse l'arpège des instruments tandis que la dernière prière requiem en ppp est un simple accord parfait I do - mi - sol en ré majeur. Cela explique que le défunt s'en alla en paix, dans l'éternité. Pour conclure, si ce Requiem demeure très personnel, c'est parce que Fauré gardait une connaissance exceptionnelle sur la musique liturgique. Prières chantées Mot incompréhensible « pour le plaisir », quand on s'aperçut que le manuscrit autographe BNF 412 est remarqué d'un nombre considérable de modifications sur son Agnus Dei . D'ailleurs, le compositeur précisait : « un baryton basse tranquille, un peu chantre ». En consultant la partition, on constate que cette qualification règle toute l'œuvre. Fauré lui-même le soulignait : « elle est d'un caractère DOUX comme moi-même !! dans son ensemble ». Il est exact que 368 mesures sur 577, soit 64 %, sont exécutées en , ou . En outre, toutes les pièces se commencent et se terminent en . D'autre part, tous les textes sont des prières pour le défunt, à l'exception du Sanctus, louange dans la messe. La Dies iræ renoncée ou exclue, mais son dernier verset Pie Jesu, qui est la prière de conclusion, conservé. D'où, même si Fauré développait les dynamiques musicales d'un tiers de mesures, l'ouvrage demeure calme. Pourtant, le reste, deux tiers, est loin d'être peu musical. Fauré était capable de maîtriser les formes anciennes telle la richesse de prose, au lieu des dynamiques. Mais afin de satisfaire les oreilles de l'époque, il poursuivait ses propres modes, et non en modes grégoriens. L'analyse de la partition confirme que, tout comme le gregorien, l'ouvrage était conçu en tant que prières chantées. {|style="font-size:95%;" |- align="center" bgcolor="#bca9f5" ! pièce ! début ! fin ! mesure en p ! mesure en pp ! mesure en ppp ! mesure au total ! % (p, pp et ppp) |- bgcolor="#D8BFD8" align="center" | align="center"| I || align="center" | ff > (mesure 1, accompagnement) / pp (mesure 2, chœur) || pp || 34 || 18 || 5 || 91 || 63% |- bgcolor="#D8BFD8" align="center" | align=center | II || p || ppp || 36 || 26 || 5 || 95 || 71% |- bgcolor="#D8BFD8" align="center" | align="center" | III || p (accompagnement) / pp (chœur) || pp || 9 || 40 || - || 62 || 79% |- bgcolor="#D8BFD8" align="center" | align="center" | IV || pp || pp || 17 || 10 || - || 38 || 71% |- bgcolor="#D8BFD8" align="center" | align="center" | V || [p] / p (mesure 7, ténors et accompagnement) || p || 38 || 13 || - || 94 || 54% |- bgcolor="#D8BFD8" align="center" | align="center" | VI || p || pp|| 51 || 14 || - || 136 || 48% |- bgcolor="#D8BFD8" align="center" | align="center" | VII || p || ppp || 33 || 10 || 9 || 61 || 85% |} (édition révisée et restituée par Jean-Michel Nectoux, 1998) En qualité de maître de chœur (1877 - 1896), Fauré composa l'œuvre. Cela explique un autre caractère : la composition de voix est si peu polyphonique que les Paroles sont bien entendues dans ce Requiem, y compris IV Pie Jesu en solo. Le rôle des instruments est orner la voix avec soin, en manière de polyphonie. Plus précisément , il s'agit du contrepoint duquel Fauré bénéficiait. {|style="font-size:95%;" |- align="center" bgcolor="#bca9f5" ! pièce ! mesure polyphonique de voix ! solo (A) ! monodie (B) ! homophonie (C) ! (A) + (B) + (C) ! orchestre seul |- bgcolor="#D8BFD8" align="center" | align="center" | I || - || - || 33 || 43 || 76 (100%) || 15 |- bgcolor="#D8BFD8" align="center" | align="center" | II || 21 || 39 || - || 22 || 61 (74%) || 13 |- bgcolor="#D8BFD8" align="center" | align="center" | III || 2 || - || 48 || 4 || 52 (96%) || 8 |- bgcolor="#D8BFD8" align="center" | align="center" | V || 7 || - || 38 || 29 || 67 (91%) || 20 |- bgcolor="#D8BFD8" align="center" | align="center" | VI || - || 39 || 32 || 59 || 130 (100%) || 6 |- bgcolor="#D8BFD8" align="center" | align="center" | VII || 10 || - || 34 || 13 || 47 (82%)|| 4 |} (même édition) Évolution des études Découverte des manuscrits autographes de la version de 1893 En dépit d'une bonne célébrité, l'origine du Requiem restait obscure. Notamment, il manquait de manuscrits du compositeur. En réalité, la bibliothèque nationale de France conserve toujours, après le décès de Fauré en 1924, quatre partitions autographes. Ces manuscrits 410 - 413, hormis le Pie Jesu, furent redécouverts par le compositeur britannique John Rutter qui préparait son propre Requiem. Il s'agit des autographes en faveur de la première audition, parmi lesquels deux partitions avaient été datées des 6 et . Le compositeur les utilisait jusqu'en 1893 environ, en améliorant ces matériaux. Cette découverte fit avancer les recherches. D'abord, ces autographes sont un témoin du prototype du Requiem, assez modeste. Puis, il devint évident que l'œuvre fut progressivement enrichie par le compositeur. Les manuscrits conservent ensuite l'état de l'œuvre achevée et complétée vers 1893. Cependant, on s'aperçoit que son orchestration se distingue de celle de la version de concert de 1900. Aussi se demande-t-on si la version symphonique eût été sortie par Fauré lui-même. Ainsi, la réorchestration des instruments à vent est considérablement différente de celle de 1893. En constatant une incohérence entre la partie de voix et celle d'orchestre, Jean-Michel Nectoux aussi cherchait cette version hypothétique. C'était Joachim Havard de la Montagne, maître à la Madeleine, qui decouvrit en 1969 des partitions d'orchestre du prototype, desquelles l'auteur était un membre du chœur. Fauré copia la plupart des parties pour les cors et trompettes (BNF manscrit 17717). Ce musicien, un certain Manier, était donc un collaborateur de la partie d'orchestre. Par ailleurs, on y trouve un morceau de lOffertoire, en tant que baryton solo. En résumé, ces documents anciens permettent de rétablir la version complétée vers 1893. Le premier enregistrement de cette version fut effectué en 1984 par John Rutter. Ce disque fut récompensé l'année suivante par le Gramophone Classical Music Awards. Puis, pour l'événement du centenaire de la première audition, Philippe Herreweghe dirigea celle-ci, le à la Madeleine. Si John Rutter fit ensuite publier son édition en 1989 chez Oxford University Press, sa rédaction était critiquée par les spécialistes, en raison de son amateurisme. De surcroît, ce musicien ne consulta que les manuscrits 410 - 413. Comme cette version d'église demeure authentique et que la composition de l'orchestre de chambre adapte à la célébration liturgique, une meilleure édition était attendue. Nectoux répondit à ce besoin en sortant son édition critique. Toutes les partitions requises furent publiées en 1994 et 1995 chez l'édition Hamelle. Roger Delage avait participé à cette rédaction importante. Édition quasi critique chez Julien Hamelle (1998) Historique La publication de l'ouvrage eut le vent en poupe. L'édition Julien Hamelle vendit, en un siècle, de version de piano, ce qui reste un véritable témoignage. Supprimée dans le catalogue en 1998, cette édition était, en fait, loin d'être convenable. Les études récentes identifièrent de nombreuses causes. D'abord, l'œuvre était destinée à la liturgie. Pour Hamelle, qui craignait l'échec de publication, il fallut encore plusieurs années d'évolution, dans la partie d'orchestre. Après avoir succédé à Théodore Dubois en 1896 à la Madeleine, ce nouveau responsable disposait moins de temps libre. Il ne put donc pas finaliser la rédaction, avec le projet de l'opéra Prométhée, dont la présentation était prévue aux arènes modernes de Béziers en . Toutefois, Fauré avait perdu l'un de ses amis qui était capable de l'aider, Léon Boëllmann († 1897). Enfin, en , le compositeur promit la disponibilité du manuscrit en état de publication, fixée pour le . La réduction au piano fut confiée, au dernier moment, à Roger Ducasse. D'où, le résultat, première publication sortie en , était lourd pour Fauré. Ce dernier écrivit en à Eugène Ysaÿe : « Hélas, ces petites partitions sont bourrées de fautes ! ». Il n'hésita pas à intervenir, en faisant quelque soixante-dix corrections sur un exemplaire de la première édition. Ce dossier se retrouva dans les archives du compositeur (manuscrit Rés. Vmb. 49). Or, cette édition révisée commettait encore beaucoup d'erreurs. On peut penser que Fauré eût effectué ce remaniement dans une durée très limitée. À la suite de la publication de la version d'église, l'édition et Jean-Michel Nectoux décidèrent de remanier scientifiquement l'édition 1900. Parmi de nombreuses corrections : Libera me « Tempo : Moderato (au lieu de Molto moderato dans R [cette version]), conformément à la reprise (mesure 84) et à E [version d'orchestre]. » « mesure 56, Altos, la rédaction la plus logique est la (sur Di-es), et non fa que donnent E et R (cf. progression des accordes mesures 55/56 et analogie avec mesure 64). » « mesure 85, Ténors, nous restituons la tenue du mi (blanche) oubliée dans E et R (cf. Sopranos). » Caractéristique Actuellement, le manque d'autographes empêche d'établir stricto sensu une édition critique pour la version de concert 1900/1901. Au regard de la nouvelle édition de Nectoux, il s'agit d'une édition quasi critique, car, en présentant leurs sources, ses remaniements sont détaillés à la fin de partition. De plus sont consultés et respectés les corrections données par Fauré et des manuscrits autographes d'anciennes versions du . C'est une édition quasi critique. En effet, les erreurs étaient tellement nombreuses que Nectoux dut renoncer à noter toutes les corrections, afin d'éviter une partition trop lourde. D'où, un grand nombre de corrections a priori ne sont pas notées. En admettant qu'il s'agisse d'une synthèse jamais exécutée avant le décès de Gabriel Fauré, cette édition est considérée plus correcte que les éditions 1900/1901. Son objectif est approcher plus proprement à ceux que le compositeur concevait, par exemple son texte musical ainsi que ses indications de tempo et de nuances. Encore de nouvelles éditions semblables sont-elles possibles par d'autres musicologues, jusqu'à ce que les manuscrits autographes soient retrouvés (s'ils restent). Ainsi, chez la maison de Bärenreiter, une autre édition quasi critique fut sortie en 2011, sous la rédaction de Christina M. Stahl et de Michael Stegemann, dans laquelle l'éditeur précisait qu'il ne s'agit pas d'une édition définitive. Liste des documents utilisés pour l'édition Pour sa nouvelle édition, Jean-Michel Nectoux consultait tous les documents disponibles, en particulier ces sources : Sources principales : R / Partition pour chœur et piano, et éditions, J. 4531 H. ( et , voir la liste de publication)Il s'agit du manuscrit tenu à la bibliothèque nationale de France, Rés. Vmb.49, qui n'est autre qu'un exemplaire de cette édition 1900. Dans l'optique de révision, Fauré y effectuait presque quatre-vingt corrections. La première page dOffertoire en fac-similé ( originale, mesures 1 - 9) fut publiée en 1998 : mesure 4 : addition de f avant la mesure (Nectoux n'adopta pas cette addition, contradiction de molto crésc. suivant) ;correction d'une note : addition d'un bécarre au sol (précisée encore utilisant la marge) ; mesure 6 : correction de dynamique : « effacez < f > », « effacez dimin. » et remplacés par < f (les mots effacez indiquent exactement la révision de Fauré, et donc non notes personnelles) ; mesure 7 : addition de > avant p (un autre signe > avant la mesure). E / Partition pour chœur et orchestre symphonique, J. 4650 H. (, voir la liste de publication) EAB / Un exemplaire de l'édition d'orchestre, J. 4650 H. au-dessus, annoté par Nadia Boulanger, lequel est actuellement conservé à la bibliothèque nationale de France, manuscrit Vma. 1938A. La partition compte de nombreuses corrections de notes et d'articulation. Celle-ci avait été octroyée par le compositeur : Sources secondaires : A / Manuscrits autographes de Gabriel Fauré en faveur de la version d'église (1888 - vers 1893)Depuis 1925, à la bibliothèque nationale de France, département de la musique : manuscrit 410 : Introït et Kyrie altos en 2 ; violoncelles en 2 ; contrebasses ; chœur à 4 voix ; orgue manuscrit 411 : Sanctus (daté du ) altos en 2 ; violoncelles en 2 ; contrebasses ; chœur à 6 voix (SATTBB) ; orgue / 2 basson ; harpe ; 4 cors et 2 trompettes (ajoutés) / il reste une ambiguïté concernant le violon (de plus, folio 1 - violons mais folio 14 - violon solo, mais ce serait exact). manuscrit 412 : Agnus Dei (daté du ) altos en 2 ; violoncelles en 2 ; contrebasses ; chœur à 4 voix ; orgue / 2 bassons ainsi que 4 cors en 2 (additions tardives) manuscrit 413 : In paradisum alto solo ; altos en 2 ; violoncelles en 2 ; contrebasses ; harpe ; chœur à 4 voix ; orgue / violons et bassons (ajoutés) M / Deux dossiers autographes à la bibliothèque nationale de France, département de la musique : celui de Fauré (manuscrit 17717) et celui d'un chanteur de basse qui s'appelait Manier à l'église de la Madeleine (manuscrit Rés. Vma. 891). Il s'agit de la première révision, en collaboration, de la partie d'orchestre. ME / Matériel gravé, J. 4651 H. () N. B. Manuscrits autographes à retrouver : de nos jours (2019), disparurent mystérieusement tous ces manuscrits à la main en faveur de la version 1900/1901 : Fauré : partition d'orchestre évoluée dans les années 1890 par le compositeur (base de J. 4531 H. pour piano) ; Jean Roger-Ducasse : manuscrit pour la première publication du Requiem (de même, J. 4531 H.) ; auteur non identifié : manuscrit pour la version orchestre symphonique (J. 4650 H.). Liste des publications chez Julien Hamelle 1900 (février) : Jean Roger-Ducasse (éd.), version pour chœur et piano, J. 4531. H., gravée par J. Guidez (Paris) et imprimée par Bigeard et Fils (Paris) (tirage à ) 1901 (février) édition sans indication : Gabriel Fauré (éd.), version pour chœur et piano, J. 4531. H. (identique), avec la même mention de Copyright 1900 by J. Hamelle (premier tirage à )— édition entièrement révisée par le compositeur ; le remaniement correspondait au manuscrit BNF Rés. Vmb.49. 1901 (septembre) : Jean Roger-Ducasse ? (éd.), version pour chœur et orchestre symphonique, J. 4650. H., gravée par J. Guidez et imprimée par A. Chaimbaud (Paris)— les examens récents indiquent que cette version demeure moins fiable que celle du piano au-dessus. 1994 : Jean-Michel Nectoux et Roger Delage (éd.), Requiem, Op. 48, pour soli, chœur et orchestre de chambre, Version 1893, AL , 118 p. 1998 : Jean-Michel Nectoux (éd.), Requiem, Op. 48, pour soli, chœur et orchestre symphonique, Version de concert, 1900, CHANT ET PIANO, HA / AL , ISMN979-0-2307-9269-1, 87 p.— voir ci-dessous Références bibliographiques Discographie On s'aperçoit une forte tendance. La plupart des enregistrements furent effectués dans les pays francophones et anglophones. Première version de 1888 restituée 1989 : interprété par Michel Lasserre de Rozel, Daniel Rocheteau (voix d'enfant), Michel Ducharme (baryton), Pascale Beaudry (violon solo), Raymond Perrin (orgue), Maîtrise des Petits Chanteurs du Mont-Royal / Maîtrise du Cap-de-la-Madeleine / Les Petits Chanteurs de Trois-Rivières, Orchestre de Radio-Canada, Rhodanienne d'enregistrements magnétiques REM311096 2015 : interprété par Stephen Cleobury, Tom Pickard (voix d'enfant), Gerald Finley (baryton), Tom Etheridge (orgue), Chœur du King's College, Orchestra of The Age of Enlightenment, Chœur du King's College et Harmonia Mundi 5KGS Version d'église 1893 restaurée 1984 : interprété par John Rutter, Caroline Ashton (soprano), Stephen Varcoe (baryton), John Gavin Scott (orgue), Simon Standage (violon solo), The Cambridge Singers, Members of the City of London Sinfonia, Conifer Records CFRA122 1988 : interprété par Philippe Herreweghe, Agnès Mellon (soprano), Peter Kooy (baryton), Jean-Philippe Audoli (violon solo), Les Petits Chanteurs de Saint-Louis, La Chapelle royale, Ensemble Musique Oblique, Harmonia Mundi HMG501292 1988 : interprété par Davil Hill, Aidan Oliver et Harry Escott (voix d'enfant), David Wilson-Johnson (baryton), The Choir of Westminster Cathedral, City of London Symphonia, IMP Classics PCD896 1989 : interprété par Matthew Best, Mary Seers (soprano), Michael George (baryton), John Gavin Scott (orgue), José Luis Garcia (violon), The Corydon Singers, English Chamber Orchestra, Hyperion Records CDA66292 1989 : interprété par François Polgár, Carlos Carnet (voix d'enfant), Hérve Lamy (ténor), Jean-François Hatton (orgue), Petits Chanteurs de Sainte-Croix de Neuilly, Les Solistes de l'Opéra de Paris, Cybelia CY852 1989 : interprété par Stephen Cleobury, Richard Eteson (voix d'enfant), Olaf Bär (baryton), Peter Barley (orgue), Chœur du King's College, English Chamber Orchestra, EMI PM518 1992 : interprété par Jean-Paul Salanne, Antoine Brouquet (voix d'enfant), Jean-Marc Frémeau (baryton), Gerard Seel (orgue), Robert Gendre (violon), Chœur régional Tarbes - Midi-Pyrénées, Orchestre Le Domaine Musical, Adda 590 086 1993 : interprété par Richard Marlow, Camilla Otaki (soprano), Mark Griffiths (baryton), Briony Shaw (violon), Richard Pearce (orgue), The Choir of Trinity College, London Musici, Conifer Records 74321-15351-2 1994 : interprété par John Eliot Gardiner, Catherine Bott (soprano), Gilles Cachemaille (baryton), Monteverdi Choir, Salisbury Cathedral Boy Choristers, Orchestre Révolutionnaire et Romantique, Philips Records 438 149-2 1995 : interprété par Ross Pople, Angharad Gruffydd Jones (soprano), Jonathan Brown (baryton), Amanda Smith (violon), Stephen Farr (orgue), English Voices, London Festival Orchestra, Arte Nova Classics BM210 1998 : interprété par David Hill, Nancy Argenta (soprano), Simon Keenlyside (baryton), Richard Studt (violon), Stephen Farr (orgue), Winchester Cathedral Chor, Bournemouth Sinfonietta, Virgin Classics B00005RFSH 2008 : interprété par Laurence Equilbey, Sandrine Piau (soprano), Stéphane Degout (baryton), Luc Héry (violon), Christophe Henry (orgue), Maîtrise de Paris, Chœur de chambre Accentus, Membre de l'Orchestre national de France, Naïve Records V5137 2013 : enregistrement direct sous la direction de Nigel Short le 7 mai 2012 (St Giles-without-Cripplegate), Grace Davidson (soprano), William Gaunt (baryton), Gordan Nikolitch (violon), Chamber Ensemble, Orchestre symphonique de Londres, LSO Live LSO0728 2019 : interprété par Mathieu Romano, Roxane Chalard (soprano), Mathieu Dubroca (baryton), Louis-Noël Bestion de Camboulas (orgue), Ensemble Aedes, Les Siècles, Aparté AP201 Version symphonique de concert 1900 1930 : interprété par Gustave Bret, Fanny Malnory-Marseillac (soprano), Louis Morturier (baryton), Alexandre Cellier (orgue), Chœur de la Société Jean-Sébastien Bach, Compagnie française du gramophone W1154 - W1158 (5 disques) 1938 : interprété par Ernest Bourmauck, Suzanne Dupont (soprano), Maurice Didier (baryton), Édouard Commette (orgue), Les Chanteurs de Lyon, Le Trigintuor instrumental lyonnais, Colombia RFX63 - RFX67 (5 disques) 1948 : interprété par Nadia Boulanger, Gisèle Peyron (soprano), Doda Conrad (baryton), Maurice Duruflé (orgue), Chorale Yvonne Gouverné, Orchestre philharmonique de Paris, Gramophone SD78 30-5363 (7 disques) 1952 : interprété par André Cluytens, Martha Angelici (soprano), Louis Noguéra (baryton), Maurice Duruflé (orgue), Les Chanteurs de Saint-Eustache et Orchestre, Columbia Records 33 FCX 108 1955 : interprété par Ernest Ansermet, Suzanne Danco (soprano), Gérard Souzay (baryton), Eric Schmidt (orgue), Union Chorale la Tour-de-Peilz, Orchestre de la Suisse romande, Decca Records SXL2211 1956 : interprété par René Leibowitz, Nadine Sautereau (soprano), Bernard Demigny (baryton), Giuseppe Enghlert (orgue), Chœur et Orchestre philharmonique de Paris, Guilde internationale du Disque MMS82 1956 : interprété par Désiré-Émile Inghelbrecht (extraits : Pie Jesu et In paradisum), Françoise Ogeas (soprano), Chœurs de la Radiodiffusion-Télévision-Françoise, Orchestre du Théâtre des Champs-Élysées, Ducretet-Thomson 470C047 1962 : enregistrement direct sous la direction de Nadia Boulanger le , Reri Grist (soprano), Donald John Gramm (baryton), Vernon de Tar (orgue), The Choral Art Society, Orchestre philharmonique de New York, New York Philharmonic Historic Broadcasts 1923 - 1987 volume IV disque 7 (2002) 1962 : interprété par Louis Frémaux, Denis Thilliez (voix d'enfant), Bernard Kruysen (baryton), Chorale Philippe Caillard, Orchestre national de l'opéra de Monte-Carlo, Erato STE50128 1963 : interprété par André Cluytens, Victoria de Los Angeles (soprano), Dietrich Fischer-Dieskau (baryton), Chœurs Élisabeth Brasseur, Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire, EMI Classics SAN107 1964 : interprété par Louis Martini, Jocelyne Chamonin (soprano), Georges Abdoun (baryton), Olivier Alain et Marie-Claire Alain (orgue), Chorale des Jeunesses Musicales de France, Orchestre des Concerts Colonne, Club national de disque CND59 ainsi que Vox Productions STPL512.720 1965 : interprété par Émile Martin, Anne-Marie Blanzat (soprano), Pierre Mollet (baryton), Jean Guillou (orgue), Les Chanteurs de Saint-Eustache, Orchestre de Saint-Eustache, Charlin AMS39 1967 : interprété par David Willcocks, Robert Chilcott (voix d'enfant), John Carol Case (baryton), John Wells (orgue), Chœur du King's College, New Philharmonia Orchestra, EMI Records ASD2358 1968 : enregistrement direct pour l'émission (de la BBC) sous la direction de Nadia Boulanger, lors du concert du anniversaire du décès de Lili Boulanger, Janet Price (soprano), John Carol Case (baryton), Chœur et Orchestre symphonique de la BBC (posthume) 1972 : interprété par Michel Corboz, Alain Clément (voix d'enfant), Philippe Huttenlocher (baryton), Philippe Corboz (orgue), Maîtrise Saint-Pierre-aux-Liens de Bulle, Orchestre symphonique de Berne, Erato 0630-16061-2 1975 : interprété par Jean Fournet, Elly Ameling (soprano), Bernard Kruysen (baryton), Daniel Chorzempa (orgue), Chœur de la Radio Néerlandaise, Orchestre philharmonique de Rotterdam, Philips Records 6500 968 1975 : interprété par Daniel Barenboim, Sheila Armstrong (soprano), Dietrich Fischer-Dieskau (baryton), Henriette Puig-Roget (orgue), Edinburgh Festival Chorus, Orchestre de Paris, EMI Classics SXLP1025681 1976 : interprété par George Guest, Jonathan Bond (voix d'enfant), Benjamin Luxon (baryton), Stephen Cleobury (orgue), Choir of St John's College, Academy of St Martin in the Fields, Argo ZRG841 1978 : interptété par Louis Frémaux, Norma Burrowes (soprano), Brian Rayner Cook (baryton), David Bell (orgue), City of Birmingham Symphony Orchestra Chorus, City of Birmingham Symphony Orchestra, EMI ASD3501 1979 : interprété par Francis Bardot, Roger Soyer (baryton), Pierre Cochereau (orgue), Maîtrise de Notre-Dame de Paris et Maîtrise de la Résurrection, Ensemble national de France, Disques du Solstice SOL4 1982 : interprété par Philip Ledger, Arleen Auger (soprano), Benjamin Luxon (baryton), John Butt (orgue), Chœur du King's College, English Chamber Orchestra, EMI Classics CD-EMX2166 1984 : interprété par Michel Plasson, Barbara Hendricks (soprano), José van Dam (baryton), Arlette Amyel (orgue), Orfeón Donostiarra, Orchestre du Capitole de Toulouse, EMI Classics CDC7473172 1984 : interprété par René Andreani, Agnes Jacques (soprano), Jean-Louis Dumoulin (baryton), Eugène Pelletier (orgue), Ensemble Vocal Diaphonie, Orchestre Symphonique des postes, télégraphes et téléphones, Société Symphonique et chorale des postes, télégraphes et téléphones SSY300683 1985 : interprété par Bernard Thomas, Rose-Marie Mézac (soprano), Michel Piquemal (baryton), Jean-Michel Verneiges (orgue), Chœur Vittoria d'Argenteuil, Petits Chanteurs de Paris [Sanctus et In Paradisum], Orchestre de chambre Bernard Thomas, Forlane UM6536 1986 : interprété par Carlo Maria Giulini, Kathleen Battle (soprano), Andreas Schmidt (baryton), Philharmonia Chorus, Orchestre Philharmonia, Deutsche Grammophon 474 562-2 1986 : interprété par Colin Davis, Lucia Popp (soprano), Simon Estes (baryton), Rundfunkchor Leipzig, Staatskapelle de Dresde, Philips 412 743-1 1986 : interprété par Francis Bardot, Stanislas Renoult (voix d'enfant), Jean-Louis Jardon (baryton), Maîtrise des Hauts de Seine / Les Petits Chanteurs de Chaillot / Les Petits Chanteurs de Sainte-Marie d'Antony / Maîtrise de la cathédrale de Chartres, Ensemble instrumental Jean-Walter Audoli, Disques de Solstice FR860125 1986 : interprété par Jean-Paul Poupart, Anonyme (voix d'enfant), Jean-Louis Serre (baryton), Jaques Amade (orgue), Chœur des Petits Chanteurs du Malais et Chœur d'enfants de France, Orchestre du conservatoire Hector Berlioz de Paris et Quatuor des cuivres Danier Speer, Disques de Solstice FR860501 1988 : interprété par Charles Dutoit, Kiri Te Kanawa (soprano), Sherrill Milnes (baryton), Chœur de l'Orchestre symphonique de Montréal, Orchestre symphonique de Montréal, Decca Record 421 440-1 1989 : interprété par Michel Lassere de Rozel, Daniel Rocheleau (voix d'enfant), Michel Ducharme (baryton), Pascale Beaudry (violon solo), Maîtrise des Petits Chanteurs du Mont-Royal, Maîtrise du Cap-de-la-Madeleine, Les Petits Chanteurs de Trois-Rivières, Orchestre Radio Canada, REM Éditions REM311096XCD 1991 : interprété par Emmanuel Krivine, Gaële Le Roi (soprano), François Le Roux (baryton), Jean-Louis Gil (orgue), Chœur et Orchestre national de Lyon, Denon CO-77527 1992 : interprété par Armin Jordan, Mathias Usbeck (voix d'enfant), Gilles Cachemaille (baryton), Daniel Fuchs (orgue), Chœur de Chambre Romande et Chœur Pro Arte, Orchestre de la Suisse Romande, Erato 2292-45813-2 1992 : interprété par Michel Corboz, Magali Dami (soprano), Peter Harvey (baryton), Ensemble vocal de Lausanne, Ensemble instrumental de Lausanne, Aria-Fnac 592097 1993 : interprété par Jeremy Summerly, Lisa Beckley (soprano), Nicholas Gedge (baryton), Schola Cantorum of Oxford, Oxford Camerata, Naxos 8.550765 1994 : interprété par Michel Legrand, Barbara Bonney (soprano), Thomas Hampson (baryton), Ambrosian Singers, Orchestre Philharmonia, Teldec Classics 4509-90879-2 1994 : interprété par Winfried Toll, Isolde Siebert (soprano), Ulf Bastlein (baryton), Gerhard Gnann (orgue), Camerata Vocale Freiburg, Camerata Freiburg, Freiburg Musik Forum 232177 1995 : interprété par Neville Marriner, Sylvia McNair (soprano), Thomas Allen (baryton), John Birch (orgue), Chorus of St Martin in the Fields, Academy of St Martin in the Fields, Philips D111990 1998 : interprété par Paul Kuentz, Barbara Schlick (soprano), Phillip Langshaw (baryton), Chœur Paul Kuentz, Orchestre de chambre Paul Kuentz, Arion PV730096 2003 : interprété par Yan Pascal Tortelier, Libby Crabtree (soprano), James Rutherford (baryton), Jonathan Scott (orgue), City of Birmingham Symphony Chorus, Orchestre philharmonique de la BBC, Chandos Records Chan5019 2004 : interprété par Philip Ledger, Arleen Augér (soprano), Benjamin Luxon (baryton), John Butt (orgue), Chœur du King's College, English Chamber Orchestra, EMI Records ASD4234 2007 : enregistrement direct sous la direction de Harry Christophers au Barbican Centre, Elin Manahan Thomas (soprano), Roderick Williams (baryton), The Sixteen, Academy of St Martin in the Fields, Corolive COR16057 2007 : interprété par Michel Corboz, Ana Quintans (soprano), Peter Harvey (baryton], Ensemble vocal de Lausanne, Sinfonia Varsovia, Mirare MIR028 2008 : interprété par Joachim Leroux, Enora Chopard (voix d'enfant), Jean-Pierre Cadignan (baryton), Dominique Preschez (orgue), Chœur de Rouen Haute Normandie, Nouvel orchestre de chambre de Rouen, Édition phonographique (tirages limités) 2011 : interprété par Paavo Järvi, Philippe Jaroussky (contreténor), Matthias Goerne (baryton), Chœur de l'Orchestre de Paris, Orchestre de Paris, Erato 5099908847027 2012 : interprété par Paavo Järvi, Chen Reiss (soprano), Matthias Goerne (baryton), Chœur de l'Orchestre de Paris, Orchestre de Paris, DVD Euro Arts 5887 2017 : interprété par David Hill d'après sa version, Nola Richardson (soprano), Edmund Milly (baryton), Robert Patrick Christopher Bennesh (orgue), Yale Schola Cantorum, Hyperion Records CDA68209 2018 : interprété par Scott Price, Karol Jozwik (voix d'enfant), Jack Comerford (baryton), Iestyn Evans (orgue), The Schola Cantorum of the Cardinal Vaughan Mémorial School, The Belgravia Chamber Orchestra, Herald HAVPCD405 2019 : interprété par Philippe Herreweghe, Johannette Zomer (soprano), Stephan Genz (baryton), La Chapelle royale, Collegium Vocale Gent, Orchestre des Champs-Élysées, Harmonia Mundi HMM931771 2021 : (enregistrement direct par Nadia Boulanger ; reproduction (voir 1962), Diapason DIAP134 (Diapason d'Or)) Références bibliographiques Partitions Gabriel Fauré / Jean-Michel Nectoux (éd.), Requiem, Op. 48, pour soli, chœur et orchestre symphonique, Version de concert, 1900, CHANT ET PIANO, éditée par Jean-Michel Nectoux, Julien Hamelle & Cie Éditeurs, Paris 1998, HA - AL , ISMN 979-0-2307-9269-1, 87 p. (édition imprimée en ) Liturgie latine - Mélodies grégoriennes, Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, Soloesmes 2005 136 p. Ouvrages Jean-Michel Nectoux Gabriel Fauré - les voix du clair-obscur, collection Harmoniques, Flammarion, Paris 1990 616 p. Fauré, collection Solfèges, Éditions du Seuil, Paris 1972 et 1995 ( édition) () 256 p. Gabriel Fauré - Correspondance présentée et annotée par Jean-Michel Nectoux, collection Harmoniques, Flammarion, Paris 1980 363 p. Gabriel Fauré - Correspondance suivie de Lettres à Madame H. - Recueillies, présentées et annotées par Jean-Michel Nectoux, Fayard, Paris 2015 914 p. Gabriel Fauré - Catalogue of works, série Gabriel Fauré, Œuvres complètes, tome VII, Bärenreiter, Cassel 2018 496 p. D'autres Mutien-Omer Houziaux : À la recherche « des » Requiem de Fauré ou l’authenticité musicale en question, Revue de la Société Liégeoise de Musicologie, n° 15 - 16, 2000 Les œuvres musicales en latin chanté. À écoute des sonorités gallicanes, Éditions L'Harmattan, Paris 2006 204 p. ; compte-rendu d'Henri Vanhulst Préfaces et apparats critiques des différentes éditions établies par Marc Rigaudière pour l'éditeur Carus Verlag (en 2005 et 2011). Michael Steinberg, Choral Masterworks : A Listener's Guide, p. 131 - 137 Gabriel Fauré : Requiem op. 48, Oxford University Press, Oxford 2005 320 p. Dallas Kern Holoman, Selected Masterworks from the Choral-Orchestral Repertoire - Fauré, Requiem, dans la Nineteeth-century Choral Music, p. 69 - 75, Routledge, New York et Londre 2013 Jeanice Brooks, The Musical Work of Nadia Boulanger, Performing Past and Future Between the Wars, Cambridge University Press, Cambridge 2013 Jacques Bonnaure, Gabriel Fauré, dans la collection de Classica, Actes Sud, Arles 2017 192 p. Tradition historique avant la composition de Fauré Denise Launay, Musique religieuse en France du Concile de Trente à 1804, Société française de musicologie ainsi qu'Éditions Klincksieck, Paris 1993 et 583 p. Liens externes Notices Auprès de la bibliothèque nationale de France Requiem Op. 48 Gabriel Fauré Manuscrits en ligne manuscrits autographes de la version initiale (1888 - vers 1893) conservés à la bibliothèque nationale de France, département de la musique manuscrit 410 : Introït et Kyrie manuscrit 411 : Sanctus manuscrit 412 : Agnus Dei manuscrit 413 : In paradisum Notes et références Œuvre de Gabriel Fauré Faure Musique classique vocale française Musique classique vocale en latin
Kamenné Žehrovice
Kamenné Žehrovice est une commune du district de Kladno, dans la région de Bohême-Centrale, en Tchéquie. Sa population s'élevait à habitants en 2020. Géographie Kamenné Žehrovice se trouve à à l'ouest-sud-ouest du centre de Kladno et à à l'ouest-nord-ouest du centre de Prague. La commune est limitée par Tuchlovice au nord-ouest et au nord, par Kladno et Velká Dobrá à l'est, par Doksy au sud-est, par Družec au sud, et par Žilina au sud-ouest. Histoire La première mention écrite de la localité date de 1271. Notes et références Commune dans le district de Kladno
Prometheus (arbre)
Prometheus (également connu sous le code WPN-114) est le surnom d'un pin de Bristlecone (Pinus longaeva) âgé probablement de plus de et situé dans le Nevada au niveau de l'étage alpin. Il est abattu en dans le cadre d'une étude de la dynamique des climats du Petit âge glaciaire par dendrochronologie. Il était considéré comme le végétal le plus âgé de la planète jusqu'en 2008 où on a fait la découverte d'un bosquet d’épicéas âgé de en Suède, Old Tjikko. Il s'agit néanmoins de l'arbre individuel le plus ancien connu. Présentation Alors que l'arbre s'accroche à un pierrier inhospitalier ne fait guère plus de 5 mètres de hauteur, qu'il ne porte d'écorce que sur une toute petite fraction de sa large circonférence (8 % des , le reste du tronc étant à nu et s'érodant sous l'effet des gels), il est abattu le par , un doctorant et un membre du Service des forêts des États-Unis à des fins de recherche et alors que son âge n'était pas encore connu. Depuis lors, c'est l'arbre Mathusalem qui est considéré comme le Bristlecone le plus âgé au monde. Il doit son nom à Prométhée, qui d'après la Théogonie d'Hésiode, créa les êtres humains à partir d'une motte d'argile. Étude de l'arbre Cet arbre appartenait à une population de pins de Bristlecone qui poussent à la limite de l'étage alpin sur la moraine latérale d'un ancien glacier sur le pic Wheeler, où, depuis 1986, se trouve le parc national de Great Basin, dans le Nevada oriental. Le pic Wheeler est la plus haute montagne du Snake Range et la plus haute montagne située entièrement dans l'État de Nevada. La population de pins de Bristlecone qui y pousse se divise en au moins deux sous-populations distinctes, dont l'une est accessible par un sentier d'interprétation très fréquenté. Prometheus pourtant, a grandi dans une région où l'on ne peut se rendre que par des randonnées à pied hors piste. En 1958 ou en 1961, un groupe de naturalistes qui avaient admiré le bosquet où l'arbre avait poussé a donné des noms à un certain nombre d'arbres, les plus grands ou les plus curieux, y compris Prometheus. La désignation comme WPN-114 a été donnée par le chercheur Donald R. Currey et vient du fait que c'est le qu'il a retenu pour ses recherches dans le comté de White Pine au Nevada. Le compte des anneaux effectué par Currey sur la section de l'arbre était de . Quelques années plus tard, il a été porté à 4862 par Donald Graybill, du Laboratoire de recherche sur les cernes des arbres (université d'Arizona). En 2010, Chris Baisan et Matthew Salzer du même laboratoire ont affiné la mesure de l'âge, par interdatation, ce qui permet de tenir compte des anneaux manquants (fréquents dans les arbres poussant à la limite de l'étage alpin). Ils obtiennent très précisément. Cependant, le compte des anneaux a été fait sur une coupe transversale du tronc prise à environ au-dessus du point de germination original de l'arbre, parce que les anneaux les plus centraux manquaient au-dessous de ce point. En ajoutant les années nécessaires pour atteindre cette hauteur, il est probable que l'arbre ait eu près de au moment de la coupe. Cela fait de lui le plus vieil organisme unitaire (c'est-à-dire non-clonal) qu'on ait jamais connu, dépassant d'environ 200 ans l'arbre Mathusalem du Bosquet Schulman dans les Montagnes Blanches en Californie. Que Prometheus soit considéré ou non comme l'organisme le plus ancien qu'on ait jamais connu dépend de la définition qu'on donne aux termes « le plus ancien » et « organisme ». Par exemple, certains organismes germinatifs ou clonaux, comme un buisson de créosote (Larrea tridentata) ou un tremble, pourraient avoir des individus plus âgés si l'organisme clonal est regardé comme un tout. En pareil cas, l'organisme vivant le plus ancien est un bosquet de Populus tremuloides dans l'Utah, connu sous le nom de Pando, avec . Dans un organisme clonal, pourtant, les pieds clonaux individuels ne sont nulle part et de loin aussi anciens et aucune partie de l'organisme à aucun point dans le temps ne devient particulièrement vieille. Prometheus était ainsi l'organisme non-clonal le plus ancien qui ait été découvert, avec son bois le plus profond qui avait de d'âge. Il est possible, pourtant, qu'il existe un exemplaire plus ancien dont l'âge n'ait pas encore été évalué. Les pins bristlecones sont connus pour la difficulté qu'on a à évaluer leur âge à cause de leur croissance particulièrement contorsionnée et l'abattage de très vieux arbres n'est plus autorisé. L'abattage de l'arbre Dans les années 1950 les dendrochronologistes ont fait de grands efforts pour découvrir les espèces d'arbres actuelles les plus anciennes ; ils comptaient utiliser l'analyse des anneaux pour différents objectifs de recherche, comme la reconstitution d'anciens climats, la datation de ruines archéologiques et cette question fondamentale qui est la recherche des créatures actuelles les plus anciennes. Edward Schulman a découvert alors que les pins bristlecones dans les Montagnes blanches de Californie et ailleurs étaient plus vieux que n'importe quelle espèce déjà datée. On a eu donc envie de trouver des bristlecones très âgés, plus âgés peut-être que l'arbre Mathusalem, estimé par Schulman en 1957 à plus de 4700 ans. Donald R. Currey était doctorant à l'université de Caroline du Nord à Chapel Hill, et il étudiait la dynamique des climats du Petit âge glaciaire en utilisant les techniques de la dendrochronologie. En 1963 son attention fut attirée par les populations de bristlecones dans le Snake Range, et sur le pic Wheeler en particulier. En se fondant sur la taille, le taux de croissance et les formes de croissance de certains des arbres, il se convainquit qu'il existait sur la montagne quelques exemplaires très anciens et il préleva une carotte sur certains d'entre eux, trouvant des arbres dépassant . Currey ne réussit pourtant pas à obtenir une série continue de carottages avec chevauchement pour WPN-114. Ici, les histoires divergent. On ne sait pas bien si c'est Currey qui a demandé, ou si c'est le personnel du service forestier qui a suggéré que l'on coupât l'arbre au lieu d'y pratiquer un carottage. Il y a aussi quelque incertitude quant à la raison pour laquelle un carottage n'a pu être fait. Une version est qu'il a brisé son unique longue tarière d'accroissement ou n'arrivait pas à la retirer et qu'il ne pouvait pas en obtenir une autre avant la fin de la campagne sur le terrain, une autre version prétend qu'il avait cassé deux tarières, et une autre encore qu'un échantillon de base était trop difficile à obtenir par taraudage et qu'il n'aurait pas fourni autant de renseignements définitifs qu'une coupe transversale complète de l'arbre. Il s'y ajoute des différences d'opinion sur le caractère exceptionnel de Prométhée dans le bosquet du pic Wheeler. On a dit que Currey et/ou le personnel de service forestier qui a autorisé l'abattage croyaient que l'arbre était seulement un des arbres très grands et très vieux dans le bosquet, tandis que d'autres, parmi lesquels un au moins a été impliqué dans la prise de décision et l'abattage de l'arbre, croyaient que l'arbre était vraiment exceptionnel - manifestement plus vieux que les autres arbres du domaine. Au moins une des personnes impliquées assure que Currey savait la vérité à l'époque bien que lui-même ne l'ait jamais avoué ; d'autres au contraire ont contesté que l'arbre fût de façon évidente plus vieux que les autres. On ne voit pas bien non plus en quoi il était nécessaire d'abattre un arbre aussi vieux si l'on considère le sujet que Currey étudiait. Comme le petit âge glaciaire a commencé, il n'y a pas plus de 600 ans, bien des arbres sans doute auraient pu fournir les renseignements qu'il recherchait pour cette période de temps. Pourtant, dans son rapport original (Currey, 1965), Currey fait allusion au petit âge glaciaire comme embrassant une période allant de 2000 avant Jésus-Christ jusqu'à maintenant, définissant ainsi cet âge comme une période de temps beaucoup plus longue que selon le consensus habituel. Était-ce l'opinion ordinaire à ce moment-là, on ne le sait pas. Dans l'article, Currey indique qu'il avait fait abattre l'arbre autant pour savoir si les bristlecones les plus âgés ont été nécessairement confinés aux Montagnes Blanches de Californie (comme des dendrochronologistes lui en avaient fait la demande) que parce que c'était utile pour étudier le petit âge glaciaire. Quoi qu'il en soit, l'arbre a été abattu et sectionné en , et plusieurs morceaux ont été emportés pour être traités et analysés, d'abord par Currey, puis par d'autres dans les années suivantes. Des sections, ou des morceaux de sections ont abouti à différents endroits, dont certains sont ouverts au public, entre autres : le centre de visite du parc national de Great Basin (Baker, NV), le Convention Center d'Ely (Ely, NV), le Laboratoire de Recherche sur les anneaux des arbres de l'université d'Arizona (Tucson, AZ) et l'Institut de génétique forestière du Service forestier américain (Placerville, CA). Répercussions de l'abattage de l'arbre On a soutenu que l'abattage de l'arbre a été un facteur important pour le mouvement de protection des bristlecones en général et des bosquets du pic Wheeler en particulier. Avant que l'arbre soit coupé, il y avait déjà eu un mouvement pour protéger les zones montagneuses et contiguës à l'intérieur d'un parc national et vingt-deux ans après l'incident la région a vraiment acquis le statut de parc national. L'endroit exact de l'arbre qui est maintenant le plus vieux, Mathusalem, est gardé secret par l'agence chargée de l'administration, le Service des forêts américain. À cause de l'importance de l'espèce dans les recherches de dendrochronologie, tous les pins bristlecones sont maintenant protégés, qu'ils soient debout ou tombés. Notes et références Voir aussi Sources et bibliographie Currey, D.R. 1965. An Ancient Bristlecone Pine Stand in Eastern Nevada in. Ecology 46(4):564–566 : extrait. Hitch, Charles J. 1982. Dendrochronology and Serendipity in. American Scientist 70(3): 300–305. Kelsey, Michael R. 1999. Hiking and Climbing in the Great Basin National Park: A Guide to Nevada's Wheeler Peak, Mt. Moriah and the Snake Range. Kelsey Publishing, Salt Lake City, UT. . Le livre contient une carte indiquant l'emplacement approximatif de l'arbre sur le pic Wheeler. Lambert, Darwin. 1991. Great Basin Drama: The Story of a National Park. Roberts-Rinehart Publishers. Articles connexes Liste des arbres remarquables Liste des arbres les plus anciens Arbre remarquable Dendrochronologie Lien externe Climate Audit: Cutting Down the Oldest Living Tree in the World Arbre remarquable dans un parc national aux États-Unis Prometheus Parc national du Grand Bassin
Liste des cours d'eau du Dakota du Sud
Le Dakota du Sud est traversé par le Missouri, un affluent du Mississippi, et par de nombreux autres cours d'eau. Liste alphabétique Bad River Belle Fourche Big Sioux Bois de Sioux Castle Creek Cherry Creek Cheyenne Elm River French Creek Grand River Indian River James River Jorgenson River Keya Paha Lac qui Parle Little Minnesota Petit Missouri Little Moreau River Little Vermillion River Little White River Maple River Missouri Moreau River North Fork Grand River Owl Creek Rapid Creek Redwater River Skunk Creek South Fork Grand River Spearfish Creek Split Rock Creek Vermillion River Whetstone White River Wounded Knee Creek Yellow Bank River, North Fork and South Fork Annexes Dakota du Sud cours d'eau
Kuryłówka
Kuryłówka est une localité polonaise, siège de la gmina de Kuryłówka, située dans le powiat de Leżajsk en voïvodie des Basses-Carpates. Il est situé à l'embouchure de Złota à San. Mentionné pour la première fois en 1515, bien que la colonie à cet endroit existait déjà à l'époque romaine. En 1978, Alexandera Gruszczyńska du musée du district de Rzeszów a mené des recherches archéologiques au cours desquelles les restes d'une colonie de Période romaine. Notes et références Village dans la voïvodie des Basses-Carpates Powiat de Leżajsk
Congrès provisoire des États confédérés
Le Congrès provisoire des États confédérés, aussi connu comme le Congrès provisoire des États confédérés d'Amérique, est un congrès de députés et délégués des États du Sud réunis ensemble, qui est devenu le pouvoir législatif des États confédérés d'Amérique (CSA) du au , date à laquelle il devint permanent. Il siège à Montgomery, dans l'Alabama, jusqu'au , quand il est ajourné pour se rendre à Richmond, en Virginie, le de la même année. Les nouveaux membres d'autres États qui font sécession viennent s'ajouter et celui-ci procède à l'élection du , où un gouvernement permanent est élu. Première session La première session du Congrès provisoire se tient à Montgomery entre le 4 février 1861 et le 16 mars 1861. Les membres viennent de l'Alabama, la Floride, la Géorgie, la Louisiane, le Mississippi, la Caroline du Sud, et le Texas. Il rédige une constitution provisoire et met en place un gouvernement. Pour président et le vice-président, il choisit Jefferson Davis du Mississippi et Alexander H. Stephens de la Géorgie. Deuxième session La deuxième session du Congrès provisoire se tient à Montgomery du 29 avril 1861 au 21 mai 1861. Les membres viennent de l'Alabama, la Floride, la Géorgie, la Louisiane, le Mississippi, la Caroline du Sud, le Texas, la Virginie et l'Arkansas. Troisième session La troisième session du Congrès provisoire se tient à Richmond du 20 juillet 1861 au 31 août 1861. Les membres viennent de l'Alabama, la Floride, la Géorgie, la Louisiane, la Mississippi, la Caroline du Sud, le Texas, la Virginie, l'Arkansas, la Caroline du Nord, et le Tennessee. Quatrième session La quatrième session du Congrès provisoire se tient à Richmond, le 3 septembre 1861. Les membres viennent de l'Alabama, la Floride, la Géorgie, la Louisiane, la Mississippi, la Caroline du Sud, la Texas, la Virginie, l'Arkansas, la Caroline du Nord et le Tennessee. Cinquième session La cinquième session du Congrès provisoire se tient à Richmond depuis le 18 novembre 1861 au 17 février 1862. Les membres viennent de l'Alabama, la Floride, la Géorgie, la Louisiane, le Mississippi, la Caroline du Sud, le Texas, la Virginie, l'Arkansas, la Caroline du Nord, le Tennessee, le Missouri et le Kentucky. Un membre sans droit de vote est présent du territoire de l'Arizona. Convention constitutionnelle La convention constitutionnelle se tient à Montgomery, du 28 février 1861 du 11 mars 1861. Présidence Président : Howell Cobb Membres Députés Les députés du sept premiers états à faire sécession forment des deux premières sessions du Congrès. Alabama Richard W. Walker Robert H. Smith Colin J. McRae John Gill Shorter (a démissionné en novembre 1861) Cornelius Robinson (prends son siège sur 29 avril 1861 – Élu pour combler la vacance ; a démissionné le 24 janvier 1862) W. P. Chilton Stephen F. Hale David P. Lewis (a démissionné le 29 avril 1861) Nic. Davis, jr. (a siégé le 29 avril 1861 – Élu pour combler la vacance) Thomas Fearn (a démissionné le 29 avril 1861) H. C. Jones (prend son siège le 29 avril 1861 – Élu pour combler la vacance) J. L. M. Curry Floride J. Patton Anderson (a démissionné le 8 avril 1861) George Taliaferro Ward (prend son siège le 2 mai 1861 – Élu pour combler la vacance ; a démissionné le 5 février 1862) John Pease Sanderson (prend son siège le  5 février 1862 – Nommé pour combler la vacance) James B. Owens Jackson Morton (prend son siège le 6 février 1861) Géorgie Robert Toombs Howell Cobb F. S. Bartow (tué le 21 juillet 1861 , à la première bataille de Bull Run) Thomas Marsh Forman (prend son siège le 7 août 1861 – Nommé pour combler la vacance) M. J. Crawford E. A. Nisbet (a démissionné le 10 décembre 1861) Nathan Henry Basse, Sr (prend son siège sur 14 janvier 1862 – Nommé pour combler cette vacance) B. H. Hill A. R. Wright T. R. R. Cobb A. H. Kenan A. H. Stephens Louisiane John Perkins, jr. Alexandre De Clouet Charles M. Conrad Duncan F. Kenner Edward Sparrow Henry Marshall Mississippi A. M. Clayton (a démissionné le 11 mai 1861) Alexander Blackburn Bradford (prend son siège le 5 décembre 1861 – Élu pour combler cette vacance) James T. Harrison William S. Barry J. A. P. Campbell, Wiley P. Harris Walker Brooke William S. Wilson (a démissionné le 29 avril 1861) J. A. Orr (prend son siège le 29 avril 1861 – Élu pour combler la vacance) Caroline du Sud Robert Barnwell Rhett Robert W. Barnwell Christopher Gustavus Memminger James Chesnut, jr. William Porcher Miles Laurence M. Keitt Thomas J. Whithers (a démissionné le 21 mai 1861 , après la deuxième session) James Lawrence Orr (prend son siège le 17 février 1862 – Nommé pour combler la vacance) William W. Boyce Texas John Gregg (prend son siège le 15 février 15 1861) Thomas N. Waul (prend son siège le 19 février 1861) W. S. Oldham (prend son siège sur le 2 mars 1861) J. H. Reagan (prend son siège sur le 2 mars 1861) Jean Hemphill (prend son siège sur le 2 mars 1861 ; décédé le 4 janvier 1862) W. B. Ochiltree (pris son siège sur le 2 mars 1861) L. T. Wigfall (prend son siège sur le 2 mars 1861) Délégués Les représentants des états à faire sécession après la bataille de fort Sumter sont désignés comme délégués, à la différence des députés des sept états membres d'origine. Arkansas Augustus Hill Garland Robert Ward Johnson Albert Rust Hugh French Thomason William Wirt Watkins Kentucky Henry Cornelius Burnett Theodore Legrand Burnett John Milton Elliott George Washington Ewing Samuel Howard Ford George Baird Hodge Thomas Johnson Thomas Bell Monroe John J. Thomas Daniel Price White Missouri Caspar Wistar Bell John Bullock Clark, Sr. Aaron H. Conrow William Mordecai Cooke, Sr. Thomas W. Freeman Thomas Alexander Harris Robert Ludwell Yates Peyton George Graham Vest Délégué-élu Hyer n'a jamais pris son siège North Carolina William Waightstill Avery Francis Burton Craige Allen Turner Davidson George Davis Thomas David Smith McDowell John Motley Morehead Richard Clauselle Puryear Thomas Hart Ruffin William Nathan Harrell Smith Abraham Watkins Venable Tennessee John DeWitt Clinton Atkins Robert Looney Caruthers David Maney Currin William Henry DeWitt John Ford House Thomas McKissick Jones James Houston Thomas Virginie Thomas Salem Bocock Alexander Boteler John White Brockenbrough Gideon D. Camden (démissionne en juin 1861) R. M. T. Hunter Robert Johnston William Hamilton MacFarland James Mason Walter Preston William Ballard Preston Roger Atkinson Pryor William Cabell Rives Charles Wells Russell Robert Eden Scott James Alexander Seddon Waller Redd Staples John Tyler (meurt le ) Territoire de l'Arizona Granville Henderson Oury Notes et références Gouvernement provisoire Alabama durant la guerre de Sécession
District de Shravasti
Le district de Shravasti (en ) est une unité administrative de la division de Devipatan dans l'État de l'Uttar Pradesh, en Inde. Géographie Le centre administratif du district est Shravasti. La superficie du district est de et la population était en 2011 de habitants. Le taux d'alphabétisation est de 49,13%. Histoire Liens externes Liens internes Liste des districts de l'Uttar Pradesh Références District en Uttar Pradesh
Serious Organised Crime Agency
La (SOCA) était un non-departmental public body du gouvernement du Royaume-Uni qui a existé du jusqu'au . Le SOCA était un organisme chargé de l'application de la loi avec le soutien du Bureau de l'Intérieur, établi comme un organe corporatiste conformément à la section 1 du Serious Organised Crime and Police Act 2005. L'agence opérait au Royaume-Uni et collaborait (par son réseau de bureaux internationaux) avec beaucoup d'agences exécutives et de renseignement étrangères. L'Agence a été formée à la suite de la fusion du National Crime Squad, du National Criminal Intelligence Service (dont certains éléments ont été intégrés à l'AVCIS), le National Hi-Tech Crime Unit (NHTCU), les sections enquête et renseignement de HM Revenue and Customs sur le trafic de drogue, la responsabilité des services de l'immigration pour les réseaux d'immigration illégale (passeurs, etc.). L'Assets Recovery Agency a intégré la SOCA en 2008, tandis que le Serious Fraud Office est resté une agence séparée. Références Bureaux centraux nationaux d'Interpol Home Office Non-departmental public body
The Peanuts
, est un duo populaire féminin de J-pop, actif de 1959 à 1975. Présentation The Peanuts est composé des deux idoles japonaises, Emi et Yumi Itō, sœurs jumelles nées le à Tokoname-cho (maintenant Tokoname), préfecture d'Aichi, au Japon. Elles jouent également dans plusieurs films, et animent en parallèle à leur carrière de chanteuses l'émission TV Shabondama Holiday pendant douze ans, de 1961 à 1972. Elles chantent même dans quelques émissions télévisées en Allemagne et aux États-Unis. Elles sont notamment connues en Occident pour avoir interprété le rôle des deux petites fées jumelles des premiers films de la série des « Mothra » : Mothra (1961), Mothra contre Godzilla (1964), et Ghidrah, le monstre à trois têtes (1965). Le duo cesse ses activités en 1975, mais est désormais culte au Japon, et leurs chansons sont souvent reprises, notamment par W (Double You) en 2004. Emi Itō fut mariée au célèbre chanteur et acteur Kenji Sawada. Elle est morte le à l'âge de 71 ans. Yumi Itō meurt le à 75 ans. Discographie Singles Furimukanaide (1962) Koi no Vacance (1963) Koi no Fuga (1967) Albums 可愛いピーナッツ (kawaii pinattsu) 1959 ピーナッツ民謡お国めぐり (pinattsu minyou okuni meguri) 1960 The Hit Parade 1960 I'll see you in my dreams 1961 The Hit Parade Vol.2 1962 The Hit Parade Vol.3 1962 The Folk Songs 1963 Popular Standards 1963 The Hit Parade 1963 The Hit Parade Vol.4 1964 The Hit Parade Vol.5 1964 The Hit Parade Vol.6 1965 Souvenirs aus Tokio 1965 The Hit Parade Vol.6 Around the Europe 1966 ザ・ピーナッツ・デラックス (The Peanuts Deluxe) 1967 Golden Deluxe 1968 Feelin' Good new dimension of the Peanuts 1970 ザ・ピーナッツ・ダブル・デラックス (The Peanuts Double Deluxe) 1971 ザ・ピーナッツ・ベスト・アルバム (The Peanuts Best Album) 1971 華麗なるフランシス・レイ・サウンド ザ・ピーナッツ最新映画主題歌を歌う (kareinaru furanshisu rei saundo The Peanuts saishin eiga jyudaika wo utau) 1971 世界の女たち (sekai no onnatachi) 1972 Superdisc 20 1972 ザ・ピーナッツ・オン・ステージ (The Peanuts On Stage) 1972 ザ・ピーナッツ・ベスト20/指輪のあとに (The Peanuts Best 20 / yubiwa no atoni) 1973 情熱の砂漠 (jyonetsu no sabaku) 1973 Superdisc 20 1973 気になる噂/ベスト・オブ・ザ・ピーナッツ (ki ni naru uwasa/Best Of The Peanuts) 1974 ザ・ピーナッツベスト20 (The Peanuts Best 20) 1974 Eternal! 1975 ザ・ピーナッツ・ベスト20 (The Peanuts - Best 20) 1975 Big Star Series ザ・ピーナッツ (Big Star Series The Peanuts) 1976 Big Star W Series ザ・ピーナッツ (Big Star W Series The Peanuts) 1977 The Peanuts Original 1978 The Peanuts Pops 1978 The Peanuts Love 1978 Best Star W Deluxe 1979 スーパースター・ベスト・アルバム ザ・ピーナッツ (Super Star Best Album The Peanuts) 1979 Monument 1980 ザ・ピーナッツ・ベスト (The Peanuts Best) 1980 The Peanuts History Vol.1 1983 The Peanuts History Vol.2 1983 ザ・ピーナッツ・ベスト 1984 復刻盤 ザ・ピーナッツ・オン・ステージ (fukkokuban The Peanuts On Stage) 1984 ザ・ピーナッツ・ベスト・アルバム (The Peanuts Best Album) 1985 D.C.恋のフーガ (D.C. koi no fuuga) 1987 D.C. Retro 1987 Filmographie 1961 : Mothra (モスラ, Mosura) d'Ishirō Honda : Shobijin (fées jumelles) 1964 : Mothra contre Godzilla d'Ishirō Honda : Shobijin (fées jumelles) 1964 : Ghidrah, le monstre à trois têtes d'Ishirō Honda : Shobijin (fées jumelles) Liens externes Fiche sur nippop Duo musical japonais Jumeaux Girl group japonais Groupe japonais de pop Groupe musical formé en 1959 Groupe musical familial Naissance dans la préfecture d'Aichi Groupe musical à au moins dix ans de carrière
Liste de fruits toxiques d'Europe
Liste des fruits toxiques d'Europe, classés par familles (classification phylogénétique). Cette liste contient uniquement les fruits charnus (baies, drupes, piridions) qui sont souvent des « petits fruits » qui peuvent se rencontrer dans les champs et les bois, mais ne comprend pas les fruits secs au sens botanique du terme (gousses, siliques, follicules, capsules, etc.) qui peuvent contenir des graines toxiques, comme le datura ou la jusquiame. Adoxaceae Laurier-tin ou viorne-tin, Viburnum tinus. Petit arbuste de de haut. Les fruits sont de drupes, globuleuses, de de diamètre, luisantes, de couleur noir bleuâtre à maturité. Ces fruits sont faiblement toxiques, purgatifs, à l'état vert. Symphorine, Symphoricarpos albus. Arbrisseau de de haut, très ramifié à tiges flexibles, souvent planté dans les haies. Les fruits sont des baies de couleur blanche à maturité, approximativement sphériques, de 5 mm de diamètre, groupées à l'extrémité des rameaux. blancs. Ces baies contenant des saponosides sont faiblement toxiques. Risque de troubles gastro-intestinaux en cas d'ingestion massive. Sureau à grappes, Sambucus racemosa. Fruits rouges. Sureau hièble ou petit sureau, Sambucus ebulus. Plante herbacée pouvant atteindre 2 m de haut à fleurs groupées en ombelles. Les fruits noirs sont des baies amères, émétiques et purgatives et probablement toxiques. Elles contiennent notamment des hémagglutinines. Viorne obier ou boule de neige, Viburnum opulus. Arbrisseau de de haut. Les fruits sont des drupes sphériques de de diamètre, rouge vif à maturité, groupées en grappes pendantes. Ces fruits, amers et acides, sont faiblement toxique crus, pouvant occasionner des troubles digestifs grave (gastroentérite). On peut les consommer sans danger après cuisson. Aquifoliaceae Houx, Ilex aquifolium, Aquifoliacées. Petit arbuste dioïque à port buissonnant, pouvant atteindre 6 m de haut, voire plus, et à feuilles persistantes au bord épineux, assez commun en Europe. Le fruit est une drupe sphérique ou légèrement ovale de de diamètre, de couleur rouge écarlate, aux propriétés émétiques et purgatives. En cas d'ingestion, il peut provoquer des troubles nerveux sans gravité mais peut être dangereux pour les enfants. Araceae Arum d'Italie, Arum italicum. baies rouges (forte teneur en saponine). Arum tacheté ou pied-de-veau, Arum maculatum. baies rouges (forte teneur en saponine). Calla des marais, Calla palustris. baies rouges. Araliaceae Lierre commun, Hedera helix. Liane arborescente, très commune en Europe, dont les tiges ligneuses, rampantes ou grimpantes, peuvent atteindre jusqu'à 40 m de long. Le fruit est une baie sphérique ou légèrement ovale de de diamètre, de couleur bleu-noir. Les fruits sont groupés en ombelles. Ils contiennent diverses substances, dont des saponosides qui les rendent inconsommables. Asparagaceae Asperge officinale ou asperge cultivée, Asparagus officinalis. Les fruits rouges sont des baies globuleuses, qui contiennent des saponines et peuvent provoquer des troubles digestifs et la destruction des globules rouges du sang (hémolyse). Asparagus acutifolius, Asparagus albus, Asparagus aphyllus, Asparagus stipularis, Asparagus tenuifolius, Asparagus verticillatus. Les fruits des différentes espèces, riches en saponines, sont toxiques. Fragon faux houx ou petit-houx, Ruscus aculeatus. Sous-arbrisseau aux feuilles (ou cladodes) persistantes. Les fruits sont des baies globuleuses, sphériques, de 10 mm de diamètre, de couleur rouge vif à maturité, insérées sous les cladodes. Faiblement toxiques, elles contiennent des saponines et peuvent provoquer des troubles digestifs (vomissements, diarrhées). Maïanthème à deux feuilles ou petit muguet, Maianthemum bifolium. fruits rouges Sceau de Salomon multiflore, Polygonatum multiflorum. Fruits noirs. Sceau de Salomon odorant, Polygonatum odoratum. Fruits noirs. Berbéridaceae Épine-vinette ou vinetier, Berberis vulgaris. Arbrisseau de de haut. Le fruit est une baie oblongue de de long sur de diamètre, de couleur rouge vif à maturité. Le fruit mûr est comestible, mais le fruit vert est toxique car il contient divers alcaloïdes, dont la berbérine. La consommation de fruits avant leur maturité peut entraîner des troubles digestifs. Caprifoliaceae Chèvrefeuille des Alpes ou camérisier des Alpes, Lonicera alpigena. baies rouges. Chèvrefeuille des bois ou camérisier, Lonicera periclymenum. baies rouges. Chèvrefeuille des haies ou chèvrefeuille à balais, Lonicera xylosteum. baies rouges. Chèvrefeuille des jardins, Lonicera caprifolium. baies rouges. Chèvrefeuille d'Étrurie, Lonicera etrusca. baies rouges. Chèvrefeuille noir, Lonicera nigra. baies bleu-noir. Celastraceae Fusain d'Europe ou bonnet de prêtre, Euonymus europaeus. Arbrisseau ou arbuste pouvant atteindre de haut, commun dans toute l'Europe. Le fruit est une capsule quadrangulaire de de large, de couleur rose clair, dont la forme évoque celle d'un bonnet de prêtre. Ce fruit est très toxique. Il contient de nombreux composés toxiques, dont un hétéroside cardiotonique, l'évonoside, et des alcaloïdes, dont l'évonine (dans les graines). L'ingestion de ces fruits peut provoquer des troubles gastro-intestinaux, et en cas de forte doses des convulsions et la mort. Fusain du Japon, Euonymus japonicus. Fruits roses. Fusain à larges feuilles, Euonymus latifolius. Arbuste des forêts fraîches des montagnes du bassin méditerranéen. Fruits roses. Convallariaceae Muguet de mai, Convallaria majalis, Convallariacées. Le muguet est une plante herbacée, vivace par son rhizome, de de haut, commune en Europe dans les bois et les jardins. Les fruits sont de petites baies sphériques, lisses de couleur rouge vif à maturité, orange à maturité incomplète, disposées en grappes dressées. Ces baies, toxiques comme le reste de la plante, contiennent des hétérosides cardiotoniques du groupe de la cardénolide (convallatoxine, convallatoxol) ainsi qu'une saponine émétique et purgative, la convallarine. L'ingestion de quelques baies suffit à provoquer des troubles gastro-intestinaux, puis des troubles cardiaques. Coriariaceae Corroyère à feuilles de myrte ou redoul, Coriaria myrtifolia. Arbrisseau de de haut de l'Europe méridionale. Le fruit charnu, noir à maturité, évoque l'aspect d'une mûre. Ce fruit en étoile à cinq parties est constitué par le calice et la corolle devenu charnus et entourant le fruit proprement dit. Comme le reste de la plante, ce fruit contient de la coriamyrtine, lactone sesquiterpénique très toxique. Deux décigrammes de cette substance suffisent à tuer un chien de forte taille dans d'horribles convulsions. On a cité plusieurs cas d'empoisonnement mortel chez l'homme, notamment selon de Candolle, celui de soldats français pendant la campagne d'Espagne en 1909, dont trois sont morts et quinze frappée d'une semi-paralysie pendant plusieurs jours. La confusion avec les mûres sauvages est d'autant plus possible que cette plante pousse souvent dans les fourrés de ronces. La corroyère du Japon, Coriaria japonica, plante d'origine japonaise, parfois cultivée dans les jardins, présente des fruits semblable de couleur violet foncé à maturité, qui sont également très toxiques. Cornaceae Aucuba, Aucuba japonica. Arbuste dioïque, atteignant de haut. Originaire d'Asie orientale, il est cultivé en Europe pour ses qualités ornementales, notamment la variété 'Variegata' qui est un clone femelle. Les fruits, ovoïdes, de 10 mm de long, de couleur rouges à maturité, sont des drupes contenant une seule graine. Ces fruits sont faiblement toxiques. Cornouiller stolonifère ou cornouiller soyeux, Cornus sericea Cornacées. Arbuste de 4 de haut environ, originaire d'Amérique du Nord, cultivé en Europe comme arbuste d'ornement, parfois subspontané. Fruits blancs faiblement toxiques. Cucurbitaceae Bryone dioïque ou navet du diable, Bryonia dioica, Cucurbitacées. La bryone dioïque est une plante grimpante très commune dans les haies, les bois, sur les clôtures et les murs. Ses baies rouges, de d'épaisseur, contiennent des alcaloïdes comme la bryonine et la bryonidine. 40 de ces baies sont mortelles pour un adulte. La bryone blanche, Bryonia alba ressemble beaucoup à la bryone dioïque mais a des baies noires à maturité. Ces baies sont aussi toxiques. Dioscoreaceae Tamier commun ou herbe aux femmes battues, Dioscorea communis. Plante herbacée vivace grimpante, pouvant atteindre 3 m de long. Le fruit est une baie de 12 mm de diamètre, de couleur rouge brillant à maturité. Ces baies contiennent diverses substances dont des saponines, de la diosgénine et des oxalates de calcium qui les rendent toxiques. Leur consommation peut provoquer des troubles digestifs. Ginkgoaceae Ginkgo, Ginkgo biloba. Arbre dioïque d'origine chinoise introduit en Europe comme espèce d'ornement dans les parcs et jardins. Les « fruits » sphériques, de 2 à 3 cm de diamètre, sont des ovules couvert d'un tégument de couleur jaune-brun. Ces ovules vénéneux, contiennent une substance toxique, la ginkgotoxine (4-O-méthylpyridoxine) qui peut provoquer des convulsions et la mort en cas d'ingestion de quantités excessives, et des acides ginkgoliques qui provoquent des allergies de contact. Melanthiaceae Parisette, Paris quadrifolia. Plante herbacée commune en Europe, de de haut, à tige unique dressée, portant un verticille caractéristique de quatre feuilles. Le fruit, noir à maturité, est une baie sensiblement sphérique de de diamètre, à quatre loges contenant chacune deux graines. Cette baie est très vénéneuse et contient comme toutes les autres parties de la plante des saponines telles que la paristyphnine et la paridine. Menispermaceae Coque du Levant, Anamirta cocculus, Ménispermacées. Fruits rouges. Oleaceae Troène commun, Ligustrum vulgare, Oléacées. Arbrisseau de de haut, très planté pour constituer des haies. Les fruits sont des baies globuleuses, légèrement aplaties, de de diamètre, noires et brillantes à maturité, groupées en bouquets compats à l'extrémité des rameaux. Ces baies qui contiennent des principes amers et des saponosides sont légèrement toxiques. Phytolaccaceae Raisin d'Amérique ou teinturier, Phytolacca americana. Plante herbacée vivace pouvant atteindre 3 m de haut, originaire d'Amérique du Nord, elle s'est naturalisée en Europe. Les fruits sont des baies charnues, noires, ridées à maturité, regroupées en longues grappes retombantes. Phytolaque à baies, Phytolacca acinosa. Plante herbacée vivace pouvant atteindre 2 m de haut, originaire d'Asie orientale, elle s'est naturalisée en Europe. Les fruits sont des baies charnues, luisantes, noires à maturité, regroupées en grappes dressées ou retombantes. ces baies contiennent deux saponosides stéroïdiques et sont toxiques en cas d'ingestion. Quelques baies suffisent à provoquer une intoxication grave chez l'adulte avec des troubles digestifs et neurologiques. Ranunculaceae Actée en épi, Actaea spicata, Renonculacées. Plante herbacée vivace de de haut. Fruits noirs groupés en grappes. Les baies, âcres et amères, contiennent diverses substances toxiques, dont la protoanémonine. Elle provoquent des troubles digestifs et cardiovasculaires pouvant entraîner la mort. Rhamnaceae Bourdaine, Frangula alnus. Fruits noirs. Nerprun alaterne, Rhamnus alaternus. Fruits noirs. Nerprun purgatif, Rhamnus cathartica. Fruits noirs. Rosaceae Cotonéaster à feuilles de saule, Cotoneaster salicifolius. Fruits rouges. Cotonéaster commun, Cotoneaster integerrimus. Arbrisseau d'un mètre de hauteur, commun en Europe. Les fruits rouges, globuleux, de de diamètre sont des piridions. La pulpe de ces fruits contient de l'amygdaline, hétéroside cyanogène. Cotonéaster noir, Cotoneaster melanocarpus. Fruits bleu-noir. Cotonéaster rampant, Cotoneaster horizontalis. Fruits rouges. Laurier-cerise, Prunus laurocerasus. Arbre à feuilles coriaces pouvant atteindre 8 m de haut. Originaire d'Asie mineure, il est naturalisé en Europe. Les fruits ovoïdes luisants, groupés en grappes, sont des drupes, de couleur noire à maturité, contenant une graine. Celle-ci, comme le reste de la plante contient des hétérosides cyanogènes qui libèrent par hydrolyse de l'acide cyanhydrique (très toxique) et de l'amygdaline. L'ingestion de quelques fruits peut être dangereuse pour l'enfant. Pyracantha ou buisson ardent , Pyracantha coccinea. Arbuste épineux de de haut. Les fruits sont de petits piridions globuleux, rouges à maturité. Ils peuvent provoquer des troubles digestifs chez les enfants lorsqu'ils sont ingérés avant maturité. Smilacaceae Salsepareille d'Europe Smilax aspera. Plante vivace grimpante, pouvant atteindre 10 m de long. Le fruit est une baie de 1 cm de diamètre, de couleur rouge brillant à maturité. Ces baies contiennent des saponines, pouvant provoquer des troubles digestifs et sanguins (hémolyse). Solanaceae Belladone ou cerise du diable, Atropa belladona, Solanacées. Les baies noires et luisantes, semblables à des cerises, sont très attirantes pour les enfants et source de nombreux empoisonnements. Elle contiennent comme le reste de la plante un mélange d'alcaloïde, : atropine, hyoscyamine et scopolamine. On considère que 10 à 20 baies pour un adulte, 2 à 5 pour un enfant selon son âge, sont une dose létale. Elles semblent inoffensives pour les oiseaux (merles, grives...) qui en consomment et contribuent à la dispersion des graines. Douce-amère, Solanum dulcamara. Sous-arbrisseau, lignifié à la base, aux longues tiges sarmenteuses et grimpantes pouvant atteindre 1,8 m de long. Les fruits sont des baies ovoïdes de 10 mm de long sur de diamètre, de couleur rouge vif et luisantes à maturité. Ces baies contiennent des glycoalcaloïdes, dont la solanine, et des saponines. Elles sont toxiques surtout lorsqu'elles sont vertes. Lyciet commun, Lycium barbarum (synonyme : Lycium halimifolium). Arbrisseau de de haut. Les fruits sont des baies oblongues, de couleur rouge plus ou moins orangée. Ces fruits sont comestibles, cependant ils contiennent de la solanine et des saponines et ont causé des intoxications à l'état cru. Les fruits du lyciet commun séchés sont vendus sous le nom de baies de goji. Ces baies peuvent contenir des traces d'atropine, mais à un niveau de 19 ppb (partie par milliard) très inférieur au seuil de toxicité. Lyciet d'Europe, Lycium europaeum. Arbrisseau de de haut. Les fruits sont des baies subglobuleuses rouges ou orangées. Ces fruits sont comestibles, cependant ils contiennent de la solanine et des saponines et ont causé des intoxications à l'état cru. Morelle noire, Solanum nigrum. Plante herbacée annuelle de moins de 60 cm de haut. Les fruits sont des baies globuleuses, noires à maturité, contenant de nombreuses graines. Ces baies contiennent des glycoalcaloïdes, dont la solanine, et des saponines. Elles sont toxiques surtout lorsqu'elles sont vertes. Pomme de terre, Solanum tuberosum. Les baies de pomme de terre, semblables à de petites tomates, vertes ou violettes à maturité selon les variétés, sont très toxiques du fait de leur teneur élevée en solanine. Des intoxications par les baies avaient été constatées lors de l'introduction de cette plante en Prusse au car certaines personnes avaient consommé des baies et non des tubercules. Il faut noter cependant que de nombreuses variétés de pommes de terre ne fructifient pas en Europe, notamment les cultivars modernes. Taxaceae If, Taxus baccata, Taxacées. L'if est un arbre d'une quinzaine de mètres de haut, dont presque toutes les parties, qui contiennent un alcaloïde, la taxine, sont très toxiques. La baie de l'if est en réalité un faux fruit. Seule la graine est toxique si elle est mastiquée, l'arille rouge ne l'étant pas et donc parfaitement comestible (si l'on prend soin de ne pas croquer ni mâcher la graine). Les intoxications liées à l'ingestion accidentelle de baies concernent surtout les enfants de un à cinq ans. Le feuillage de la plante est également très toxique pour le bétail. Thymeleaceae Bois-gentil, Daphne mezereum, Thyméléacées. Fruits rouges. Lauréole ou laurier des bois, Daphne laureola, Thyméléacées. Fruits noirs. Viscaceae Gui, Viscum album, Viscacées. Sous-arbrisseau de de haut, épiphyte et hémiparasite, commun en Europe, notamment sur les pommiers et peupliers. Les fruits sont de fausses baies (contenant une seule graine) globuleuses, charnues et visqueuses, groupée par deux ou trois, de de diamètre et de couleur blanc vitreux ou jaunâtre. ces baies hautement toxiques contiennent de nombreuses substances toxiques dont des viscotoxines cardiotoniques et neurotoxiques. L'ingestion d'une quinzaine de baies peut provoquer la mort chez l'adulte. Vitaceae Vigne vierge japonaise ou lierre japonais, Parthenocissus tricuspidata. Vigne vierge de Virginie, Parthenocissus quinquefolia. Plante grimpante cultivée pour ses qualités ornementales. Les fruits, groupés en grappes, sont des baies globuleuses de de diamètre, de couleur bleu foncé, pruinées à maturité. Ces baies contiennent notamment de l'acide oxalique. Faiblement toxiques, elles peuvent causer en cas d'ingestion des troubles gastro-intestinaux. Notes et références Voir aussi Articles connexes Plante toxique Liste de plantes toxiques Liste des champignons toxiques Liste des fruits sauvages comestibles Liste de fruits comestibles Fruits anciens, méconnus ou oubliés d'Europe Bibliographie . . . . . Liens externes Les baies toxiques, centre antipoison de Lille (France). Système canadien d'information sur les plantes toxiques (SCIB). Baies dangereuses, les connaître et les identifier, guide de l'Alliance suisse des samaritains, sur www.prevention.ch. Les plantes toxiques, Jardin botanique Meise (Belgique) Toxiplante. Fruits toxiques, Liste des
Cleiton
Cleiton Schwengber, plus simplement connu comme Cleiton, né le à Descanso, est un footballeur brésilien qui évolue au poste de gardien de but au RB Bragantino. Biographie Carrière en club Issu de l'académie de l'Atlético Mineiro, il fait ses débuts le lors d'une victoire 1-0 contre Chapecoense. Devenu un titulaire indiscutable avec le club de Belo Horizonte lors de la saison 2019, où son club atteint les demi-finales de la Copa Sudamericana, il est transféré au RB Bragantino début 2020 pour une somme de . Carrière en sélection International avec l'équipe nationale brésilienne des moins de 20 ans, il participe au championnat sud-américain en 2017, étant titularisé contre la Colombie. Il participe également au Tournoi pré-olympique de la CONMEBOL en 2020, qui voit le Brésil se qualifier pour les JO de Tokyo. Palmarès Statistiques Références Liens externes Footballeur brésilien Naissance en août 1997 Naissance dans l'État de Santa Catarina Joueur du Clube Atlético Mineiro Joueur du RB Bragantino
Jérusalem (opéra)
Jérusalem (en italien Gerusalemme) est un grand opéra à la française en quatre actes de Giuseppe Verdi sur un livret d'Alphonse Royer et Gustave Vaëz adapté des Lombardi alla prima crociata de Temistocle Solera, et créé en français à l'Opéra Le Peletier de Paris le puis en italien à La Scala de Milan le . Genèse Il s'agit du remaniement des Lombardi alla prima crociata créé à la Scala le . Il fut réalisé pour un motif purement économique : Paris requérant sa présence, Verdi décida de débuter dans « la grande boutique » avec un « grand opéra », alors en vogue en France. Son éditeur, Ricordi en fit l'acquisition comme s'il se fut agi d'une œuvre nouvelle. Cas unique dans l'histoire des remaniements de l'œuvre verdienne, la première version (I Lombardi), resta durablement au répertoire et empêcha la diffusion de la seconde. Création La création, à l'Opéra Le Peletier de Paris le , remporte un succès. Louis-Philippe fait donner deux actes aux palais des Tuileries. Verdi sera élevé ensuite au titre de chevalier de la légion d'honneur. Interprètes de la première représentation Gaston, vicomte de Béarn : Gilbert-Louis Duprez (ténor) Le comte de Toulouse : Charles Porthehaut (baryton) Roger, frère du comte : Adolphe-Joseph-Louis Alizard (basse) Adhémar de Montheil, légat du pape : Hippolyte Brémont (basse) Raymond, écuyer de Gaston : Barbot (ténor) Un soldat : F. Prévost (basse) Un héraut : Molinier (basse) L’émir de Ramla : Guignot (basse) Un officier de l’émir : Koenig (ténor) Hélène, fille du comte : E. Julian-Van-Gelder (soprano) Isaure : (soprano) Directeur d’orchestre : Giuseppe Verdi Décors : Séchan, Diéterle, Édouard Desplechin, Charles-Antoine Cambon, Joseph Thierry Costumes : Paul Lormier Chorégraphie : Joseph Mazilier et Lucien Petipa Représentations successives Réception La critique Le public Argument La trame est complètement différente de celle des Lombardi dont elle est le remaniement. Il s'agit d'un drame historique situé à Toulouse en 1095, après le concile de Clermont, puis en Palestine, quatre ans plus tard. Acte I Raymond IV de Toulouse veut marier sa fille Hélène à Gaston de Béarn pour s’allier plus sûrement au clan des Béarnais. Cette décision comble les vœux des deux jeunes gens qui s’aiment secrètement. Malheureusement, le frère de Raymond, Roger, aime aussi Hélène, sa propre nièce. Fou de jalousie, il décide de supprimer son rival, mais son homme de main tue par erreur son frère, Raymond. Celui qu’il avait chargé d’accomplir le meurtre, accuse faussement Gaston, contraint de s’exiler. Acte II Roger, accablé par le remords et ne sachant pas que son frère Raymond a survécu, choisit de s’exiler en rejoignant la Terre sainte. Il vient au secours des Croisés. Hélène accompagnée de sa camériste Isaure, arrive dans l’espoir de retrouver Gaston qu’on dit mort en Palestine. Il est prisonnier à Ramla, dans le palais de l’émir où Hélène tente de le rejoindre, déguisée. Elle est faite prisonnière à son tour. Acte III Les troupes chrétiennes menées par Raymond qui n’est pas mort approchent. L’émir menace de tuer Hélène. Raymond remporte la victoire et retrouve avec rage Gaston qu’il croit être coupable de meurtre. Malgré ses dénégations, le jeune homme est convaincu de félonie et condamné à mort. Acte IV Dans la vallée de Josaphat, Roger s’apprête à combattre pour délivrer Jérusalem. Il est saisi d’un terrible pressentiment. Gaston combat sous un déguisement. Roger est mortellement blessé. Il avoue son crime passé et innocente Gaston qui recouvre son honneur. Les deux amants sont enfin réunis, tandis que s’élève le chant des Croisés victorieux. Analyse Orchestration Commentaire Annexes Bibliographie Marie-Aude Roux, Jérusalem dans Guide des opéras de Verdi, Jean Cabourg, directeur de la publication Fayard, collection Les indispensables de la musique, Paris, 1990, Patrick Favre-Tissot-Bonvoisin, Giuseppe Verdi, Bleu Nuit Éditeur, Paris, 2013. Piotr Kaminski, Jérusalem dans Mille et un opéras, Fayard, collection Les indispensables de la musique, Paris, 2004, Notes et références Sources Jérusalem sur Opéra online Istituto di studi verdiani Ouvrages cités Articles connexes Giuseppe Verdi I Lombardi alla prima crociata Liens externes Livret en français sur Harvard Library Portale Verdi (voir le livret des Lombardi) Istituto nazionale di studi verdiani et Opéra italien Opéra en français Grand opéra Opéra créé à Paris Jérusalem 1847 en France 1847 en Italie Jérusalem Opéra des années 1840
Marleny Contreras
Marleny Josefina Contreras Hernández est une femme politique et ingénieure civile vénézuélienne, née le à Los Teques. Épouse de Diosdado Cabello, actuel numéro 2 du régime du président Nicolás Maduro, elle a été ministre du Tourisme de 2015 à 2018, puis ministre des Travaux publics de 2018 à . Ministre vénézuélien des Travaux publics Ministre vénézuélien du Tourisme Naissance en mars 1969 Naissance dans l'État de Miranda
John Moultson
Né en 1752 en Virginie, John Moultson prend la mer dès l'âge de 12 ans et devint corsaire du Roi de France, puis commandant de navire de la République française. Sa haine des Anglais l'amène à pratiquer la course en faisant de nombreuses prises, puis à servir avec ferveur la République. Ses nombreuses aventures lui font traverser l'Histoire, que ce soit la conquête de la Belgique par Dumouriez, les prisons de la Terreur, la guerre de Vendée ou la tentative d'invasion de l'Irlande. Il meurt en 1803 au large du Sénégal. John Moultson en Amérique John (Jean) Moultson est né le aux États-Unis à Urbanna, petit port du comté du Middlesex en Virginie d'une famille protestante issue de l’émigration anglaise. La famille Moulson, devenue Moultson en Amérique, remonte au Moyen Âge, et est liée au maire de Londres Thomas Moulson appelé aussi Mowlson, mort en 1638 dont l’épouse Ann Radcliffe a été une bienfaitrice de Harvard : son nom a été donné au « Harvard féminin » le Radcliffe College. À douze ans, il commence la navigation en qualité de mousse  et monte tous les échelons jusqu’au commandement du Joana à 18 ans. Sur différents navires, il explore les côtes de l’Amérique de l’est allant jusqu’aux Antilles ou à Terre Neuve. En 1775, il épouse la cause des « insurgents » américains, et quitte le service de la mer pour entrer en qualité de lieutenant au régiment d'infanterie. Il y sert jusqu'en , date à laquelle il reprend la mer en tant que commandant du navire le George armé pour l'approvisionnement de l'armée des « insurgents », avec laquelle il se bat contre les Anglais, en particulier au niveau de la Nouvelle-York En 1778, la France, alliée des Hollandais et des Espagnols, entre en guerre contre les Anglais alliés aux Portugais. De nombreux combats témoignent de l’aspect décisif de l’action des Français. John Moultson quitte le George pour prendre le commandement du cutter corsaire le , navire appartenant aux Français. C’est le début de ses relations avec la marine française. Il est pris par le vaisseau anglais et conduit à Portsmouth, où il reste prisonnier sur parole jusqu'en . À Dunkerque, corsaire du Roy En 1780, Moultson trouve le moyen de s'échapper et arrive à Dunkerque, qui est alors la capitale de la course française. Il passe au service de la France en qualité de lieutenant sur le navire corsaire le Sans Peur commandé par Luc Ryan corsaire irlandais qui a eu de nombreux démêlés avec les Anglais. Ce navire corsaire aura de nombreux succès et fera de nombreuses prises. Il prend le commandement du corsaire la Subtile armé par Louis Coppens. Il fait avec ce navire corsaire quatorze prises, toutes conduites à bon port. De là il rejoint le commandement de la Victoire, ketch de 268 tonneaux. Sur ce navire, il fait en une seule croisière onze prises Sur la Victoire, il est plusieurs fois blessé. Lors du combat qu'il soutient contre l’Alouette, navire de 18 canons, il est gravement blessé à la jambe droite, les os fracturés, ce dont il ne guérira jamais comme le prouvent les certificats des chirurgiens-majors de la marine de Brest et de Dunkerque . Son état le force à rester à terre à l’hôpital de Brest pendant dix mois. Le , à Furnes en Belgique, John Moultson épouse selon le rite protestant Elisabeth Marton (Martain) née en 1766 à Douvres, dans le comté de Kent en Grande-Bretagne. Ils auront deux enfants, Jean Henry et Henri Marie Désiré Bernard qui feront comme leur père de brillantes carrières de marins. À peine rétabli de ses blessures, Moulston prend le commandement de la Sophie, en y prenant un intérêt d'un tiers en tant qu’armateur. Il fait avec ce vaisseau-corsaire dix-sept prises, toutes conduites à bon port, et soutient un combat contre un ketch anglais de force égale, avec un homme tué et deux blessés. Ce combat à la hauteur de Plymouth est des plus opiniâtres. En 1781, le , Sa Majesté le roi de France l'honore d'un brevet de sous-lieutenant de frégate et de lieutenant de frégate le . Comme beaucoup de corsaires à l’époque, il est en même temps officier de la marine Royale. En 1784, capitaine de la goélette la Sophie, il est arrêté et emprisonné pendant un mois car il n’a pas embarqué de chirurgien à bord. Il aura aussi des démêlés avec le tribunal des prises car l’une d’elles sera contestée et Moulson condamné à en restituer la valeur . En 1786, le mai il reçoit le brevet de sous-lieutenant de vaisseau du Roy. Son épouse, Elisabeth, décède en 1787, à l’âge de vingt-et-un ans. Le , le Roi le nomme Officier et Lieutenant du port de Dunkerque . Dans une lettre écrite en 1788 à sa cousine anglaise Mary Asbruner (née Moulson), il évoque sa parenté avec le lord-maire et les démarches qu’il fait en Angleterre pour se faire reconnaître comme noble . Le , à Dunkerque, il épouse en secondes noces Marie-Francoise Lequesne née le à Bayeux. Elle est la fille de Louis Noël Lequesne, entrepreneur des ouvrages du Roi, un notable de Dunkerque qui sera membre, puis Président pendant la révolution du district de Bergues (incluant le port de Dunkerque). Ils auront deux fils, Louis Auguste et Alphonse Théodore qui ont fait une brillante carrière. En 1791, après une courte croisière comme corsaire, il est expédié de Dunkerque pour une mission d’espionnage consistant à aller observer les mouvements des Suédois dans la Baltique et déterminer leurs forces navales. Il reçoit les félicitations du ministre de la Marine -. Le , il est expédié en Islande à bord de la frégate l'Ariel (prise aux Anglais par Lapérouse) pour ramener des pêcheurs à Dunkerque, en vue d’une guerre qui pourrait leur être fatale. Le , toujours avec l’Ariel, il rend compte de l’accompagnement de dix-sept navires marchands dans la Manche, et on lui donne l'ordre de se rendre à Dunkerque. La bataille de l’Escaut Cet épisode de l’histoire de France fait suite aux batailles de Valmy () et Jemmapes (), où Dumouriez vainc les Austro-Prussiens, et poursuit par une invasion triomphante de la Belgique (Pays-Bas autrichiens, à l’époque). Rapidement, il met le siège devant Anvers, défendu par une citadelle réputée imprenable. Le , John Moultson commande une flotte qui comprend l’Ariel, le Fanfaron (commandant Van Stabel), l’Eveillé (commandant Mullon) et la canonnière la Sainte-Lucie commandée par le capitaine Castagnier. La flottille est en outre renforcée de deux navires « pêcheurs » armés pour la course. Le , Dumouriez demande impérativement que la flotte de Moultson se rende à Ostende puis remonte l’Escaut . Moultson part de Dunkerque le . Il arrive quelques heures après à Ostende, où il est accueilli à bras ouverts par la population. Il y plante avec le bourgmestre l’arbre de la Liberté. Il est félicité par Monge, le ministre de la Marine, et on lui promet une montée en grade comme capitaine de vaisseau. On lui ordonne expressément de remonter l’Escaut pour soutenir le siège de la citadelle d’Anvers mené par le général Miranda. Il part le , et l’un de ses bateaux, le Fanfaron, s’échoue. Il décide de le renflouer avec l’aide des autres navires. L’enseigne de vaisseau Castagnier, refuse d’obéir et part en avant pour être le premier à remonter l’Escaut. Commence entre les deux marins une querelle qui sera temporairement suspendue à la demande de Dumouriez et de Monge . Le Fanfaron est finalement renfloué, et l’escadre arrive à Flessingue (embouchure de l’Escaut) le . Elle remonte l’Escaut et forme la première incursion de navires de guerre dans ce fleuve depuis 1648, date du traité de Munster qui interdisait la circulation sur l’Escaut aux navires de gros tonnage. Elle participe le à la chute de la citadelle d’Anvers et est accueillie par une salve nourrie des canons. En , John Moultson est nommé capitaine de vaisseau de troisième classe. Il empêche ses marins ivres de saccager l’hôtel de ville d’Anvers. Les Hollandais et les Britanniques se joignent à la coalition ennemie. Dumouriez qui veut envahir la Hollande a un plan audacieux, dans lequel Moultson doit rester sur place pour jouer un rôle de leurre. Compte tenu de la désorganisation de l’armée et des atermoiements du ministre Pache, les plans de Dumouriez échouent, et Moultson se retrouve en mars bloqué dans l’Escaut par une division anglo-hollandaise de plus de quarante vaisseaux. Plusieurs d'entre eux entrent dans le fleuve . Les navires l’Ariel et le Fanfaron sont sabordés sur ordre du général Marassé et coulés dans l’Escaut. Les mâtures, les agrès et l’artillerie avaient été embarqués sur le brick l’Éveillé et sur les chaloupes canonnières pour être transportés par les canaux à Bruges puis Dunkerque. Ils seront arraisonnés à Bruges malgré des renforts envoyés pour les récupérer. Moultson et ses marins ont pu s’échapper, avec l’armée du colonel Leclair. Dumouriez, vaincu à Neervinden le , trahit la République en rejoignant les Autrichiens. La Terreur Le 3 frimaire an II (), Moultson, qui a fait partie des créateurs du club des Jacobins de Bordeaux, assiste à une réunion du club à Paris. Il est dénoncé publiquement en séance par son lieutenant Castagnier. Les raisons invoquées sont plus que fantaisistes : Il est arrêté sur place, traduit devant le comité de Sûreté Générale, et est enfermé à Port Libre (anciennement Port Royal). Le , son beau-père, Louis Noël Lequesne, chef du district de Bergues prend sa défense dans un mémoire qui réfute les arguments un à un. Cette défense est insuffisante et Lequesne devra revenir à la charge le après le 9 thermidor (), John est libéré le 8 vendémiaire an III (), mais a perdu sa fortune. Il aura toutefois été nommé à titre rétroactif capitaine de vaisseau de classe à compter de et il est définitivement réintégré dans son grade le  et rappelé de ses appointements. Les croisières de Rochefort et l’énigme du comte d’Artois John Moulston reprend du service en 1795 comme commandant d’une division comprenant trois frégates, une corvette et deux avisos. Sur la frégate la Tribune en tant que capitaine de vaisseau, il entame sur les ordres du ministre de la Marine une croisière entre Rochefort, le cap Finistère et les Açores. Dix-huit bâtiments, venant de la Jamaïque, sont pris et amenés dans différents ports français . Les Anglais avaient envahi l’île d’Yeu le , avec à leur bord le comte d'Artois, futur Charles X, qui comptait relancer la révolte monarchiste en Vendée avec le général vendéen Charrette. Le , Moultson aperçoit le Swan. Il l’arraisonne et fait l'équipage prisonnier. À son bord on trouve des armes, des lettres compromettantes, et cinq personnes que Moultson débarque à Rochefort le jour suivant. Quatre font partie de la suite du comte d’Artois, le dernier, un mystérieux Ferdinand Christin, soi-disant anglais, s’échappera. Ce curieux personnage connu du Comte d’Artois, dont il avait été secrétaire à Coblence, était à l’époque en Russie où il servait la grande Catherine. Plusieurs chroniques laissent à penser que Moultson avait arrêté le Comte d'Artois, futur Charles X. La Tribune en mer d’Irlande, et la mort de John Moulston est alors nommé chef de division en , et réalise une croisière à bord de la Tribune en Manche, avec retour à Brest du 18 nivose au 17 germinal an IV ( - ). Il fait là encore des prises comme la Cérès, transformé en navire de guerre. Il reçoit alors une lettre pour une mission secrète en Irlande . Il est probable que cette croisière avait un rapport avec l’offensive du Général Hoche pour envahir l’Irlande qui échouera quelques mois après. La division comprenant la Proserpine, la Tamise, la Légère et la Tribune part de Brest et se dirige vers les côtes d’Irlande. La Proserpine, du commandant Daugier, chef de division, est prise dans le brouillard et séparée de la division. Elle est capturée dans le sud de l'Irlande par la frégate anglaise Dryad le 24 prairial an IV () . Le , le reste de la division Moultson navigue au large de la côte sud de l'Irlande. Au lever du jour, les frégates britanniques la Licorne (Unicorn) et Santa-Margarita attaquent les navires français et au bout de dix heures les obligent à amener leurs pavillons. Cette bataille sera par la suite glorifiée par les Britanniques, comme l'illustrent de nombreuses gravures et l'anoblissement du vainqueur. Le commandant Moulston, blessé à la jambe droite, est fait prisonnier et emprisonné à Portsmouth. Traité comme officier dans un premier temps, il connaîtra les fameux pontons dans des conditions matérielles déplorables, à la suite d'une tentative d’évasion d’officiers français. Avertie de la situation, son épouse s’adresse au ministre de la Marine pour qu’on obtienne sa libération, et pour demander de l'aide car les conditions de vie de la famille se sont très vite dégradées . Moultson, libéré sur parole, revient en France à Dunkerque en . Nommé capitaine de vaisseau de première classe le , il est mis à la retraite quelques jours plus tard. Moultson reprend par la suite du service en mer comme corsaire, puis dans la marine marchande comme commandant de la goélette La Calaisienne de la maison Jean Barbe et frères, connue pour ses activités dans la course et dans le commerce triangulaire. Il meurt en mer le au large du Sénégal (Ile de Gorée). L’acte de décès ne sera rédigé que 3 ans plus tard du fait qu’aucun témoin n’a été trouvé pour justifier sa mort. Son épouse et ses fils ont tenté en vain d’obtenir une pension. Bibliographie Michel Tréheux, L’odyssée du capitaine Moultson, corsaire du Roi, marin de la République, Pixarprint, 2017 André Sauvignon, Saint-Malo, nid de corsaires, La Renaissance du livre, 1931. Napoléon Gallois, Les Corsaires français sous la République et l’Empire, Paris, 1847.  Patrick Villiers, Les Corsaires, des origines au traité de Paris du , Jean-Paul Gisserot, 2007.  Henri Malo, Les Derniers Corsaires, Dunkerque (1775-1815), Paris, Emile-Paul Frères, 1925, Dictionnaire des corsaires et des pirates CNRS éditions. François Crouzet : La Guerre économique franco-anglaise au , Paris, Fayard, 2008. Correspondance du général Miranda avec le général Dumouriez . Dumouriez, Mémoires du général Dumouriez, écrits par lui-même, Londres, 1794. Buchez et Roux, Histoire parlementaire de la Révolution Française, ou Journal des assemblées depuis 1789 jusqu’en 1815, Paris, 1834. C.A. Dauban, Les Prisons de Paris sous la Révolution, d'après les relations des contemporains, Paris, Plon, 1870. Mémoires de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1873.. Georges Lenôtre, La Mirlitantouille, Épisodes de la chouannerie bretonne, Paris, Perrin, 1925. Crétineau-Joly, La Vendée militaire, Paris Hivert 1840. Viaud et Fleury, Histoire de la ville et du port de Rochefort, Rochefort, 1845. Thomas Payne, Rights of Man Londres J.S.Jordan 1791. Onésime Troude, Batailles navales de la France, Paris, 1867. The Naval Chronicle, Containing a general and biographical history of the royal navy,  Londres, 1799-1818. Louis Garneray, Mes pontons, Paris, Schiller aîné, 18511. Références Corsaire français Capitaine français Corsaire américain Naissance en 1752 Naissance en Virginie Décès en janvier 1803 Décès en mer Histoire de la Marine française
Les Repentis (série télévisée)
Les Repentis () est une série télévisée canadienne en 22 épisodes de 48 minutes, créée par Glenn Davis et William Laurin, et diffusée du au sur le réseau CTV. Elle est notamment produite par John Woo qui en a réalisé le pilote. En France, la série a été diffusée à partir du sur TF1, et au Québec à partir d' sur Mystère. Elle reste inédite dans les autres pays francophones. Synopsis Mac Ramsey, Li Ann Tsei et Victor Mansfield travaillent pour une agence gouvernementale secrète chargée d'éradiquer les criminels qui échappent à la justice. Ils sont dirigés par la mystérieuse Directrice dans leurs missions… Distribution Acteurs principaux Ivan Sergei : Mac Ramsey Sandrine Holt : Li Ann Tsei Nicholas Lea : Victor Mansfield Jennifer Dale : La Directrice Acteurs récurrents Howard Dell : Agent Dobrinsky (15 épisodes) Victoria Pratt : Jackie Janczyk (8 épisodes) Épisodes La Théorie du Big-Bang () Rave Party () Mariage à l'essai () L'Art funeste () Mac Daddy () C'est grave, Docteur ? () La Soirée Flip fait un flop () Tout un poème () Faux en tout genre () Noces d'uranium () Drôle de relève () La Dernière Tentation de Vic () Les Fils à maman () Le Choix de Li Ann () Pur et Dur () C'est la justice qui disjoncte () P'tite Sœur () La Fin () Capsule spéciale () Réunion de famille () Vertiges de l'amour () Souffler n'est pas jouer () Sortie DVD : L'intégralité de la série est sortie sur le support DVD. Les Repentis : Partie 1 (Coffret 3 DVD-9) sorti le édité par TF1 Vidéo et distribué par Paramount Home Entertainment France. Le ratio écran est en 1.33:1 plein écran 4:3. L'audio est en Français Dolby Digital sans sous-titres et sans suppléments. Les 11 premiers épisodes sont présents. Il s'agit d'une édition Zone 2 Pal. Les Repentis : Partie 2 (Coffret 3 DVD-9) sorti le édité par TF1 Vidéo et distribué par Paramount Home Entertainment France. Le ratio écran est en 1.33:1 plein écran 4:3. L'audio est en Français Dolby Digital sans sous-titres et sans suppléments. Les 11 derniers épisodes sont présents. Il s'agit d'une édition Zone 2 Pal. Notes et références Liens externes Fiche de la série sur Annuséries Série télévisée créée en 1997 Série télévisée disparue en 1998 Série télévisée canadienne des années 1990 Série télévisée de CTV Série télévisée tournée à Toronto
Pierre Dieudonné Louis Saulnier
Pierre Dieudonné Louis Saulnier est un homme politique français né le à Nancy (Meurthe-et-Moselle) et décédé le à Paris. Biographie Avocat au Parlement de Lorraine avant la Révolution, il prend parti pour les idées nouvelles et devient président de l'administration municipale de Nancy après le 9 thermidor. Commissaire du gouvernement dans la Meuse au moment du 18 brumaire, il est nommé préfet de la Meuse le 11 ventôse an VIII et secrétaire général du ministère de la Police le 10 germinal an XII. Il est fait chevalier d'Empire en 1808. Arrêté avec Savary au moment de la conspiration du général Malet, il est remis en liberté et contribue à faire échouer la tentative. Il est député de la Meuse de 1815 à 1823, siégeant dans la minorité libérale, s'opposant à la Restauration. Sources Naissance en janvier 1767 Naissance à Nancy Décès en février 1838 Décès à Paris Député de la Meuse Député de la Restauration Préfet de la Meuse Décès à 71 ans
Lahcène Soufi
Lahcène Soufi, né dans la Wilaya de Tlemcen, est un homme politique algérien. Biographie Études Fonctions Ses principales fonctions occupées sont : Wali de Tamanrasset: (-). Ministre de la Justice (Gouvernement Abdelghani I): (-). Maladie et décès Références Voir aussi Articles connexes Tayeb Belaiz Ministre algérien de la Justice Naissance à Tlemcen Wali algérien
Z 1400
Les Z 1400 sont d'anciennes automotrices électriques de banlieue de la Chemins de fer de l'État mise en service en 1924 et radiées en 1979. Intégrées à la SNCF en 1938, elles desservaient les lignes de l'Ouest de Paris. Elles étaient, à l'origine, numérotées de Z 23111 à Z 23205 dans la continuité des autres séries standard et renumérotées en 1950 de Z 1411 à Z 1498. Les Z 1401 à 8 constituent les rames dites « de modifiée » de l'État ; les Z 1411 à 98 forment la « ». Avec les Z 1300 et Z 1500, elles étaient surnommées les « Standard ». Description générale et caractéristiques Les Z 1400, comme les autres séries de rames standard, sont des éléments à deux caisses courtes (), afin de desservir des quais en courbe sans créer d'importantes lacunes, mais larges () dont la structure forme un « caisson-poutre ». Elles étaient équipées d'autocoupleurs Boirault aux extrémités et à vis entre caisses. Chaque rame était composée d'une remorque et d'une motrice, les deux prenant des voyageurs. La capacité était de assises de  dans la motrice ; celle-ci était également dotée d'un compartiment fourgon. La remorque était, quant à elle, dotée de  assises de  dans un compartiment fermé et de  assises de . Les deux caisses étaient équipées d'une cabine de conduite à leurs extrémités, celle de la remorque étant de taille plus petite que celle de la motrice. La puissance à leur construction était de , portée à  lorsque la tension au troisième rail fut portée de 650 à . L'accélération dont elles étaient capables était de , et leur vitesse maximale était à leur mise en service de , portée ensuite à . La masse de la motrice est de  et de  pour la remorque. Les motrices sont majoritairement dotées d'équipements Thomson, sauf les Z 23111 à 23140 qui ont des équipements CEM. Les modifications par rapport à la concernent : le rhéostat qui a été déplacé sous la caisse ce qui réduit le nombre d'aérateurs de toit : quatre au lieu de huit à l'avant de la motrice ; la position de la zone de qui n'est plus dans la remorque (côté motrice) mais au milieu de la motrice. Histoire et carrière Afin d'assurer la desserte des lignes de Paris-Saint-Lazare à Versailles-Rive-Droite et de Paris-Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye, nouvellement électrifiées par troisième rail, l'Administration de l'État passe commande à l'industrie d'une d'automotrices standard. La commande initiale porte sur 90 motrices et 50 remorques : ZAB 23111 à 23200 et 1/2ZB 23481 à 530. La série a été complétée par une commande de pour la ligne d'Auteuil, suivie d'une commande de complémentaires. On dénombre donc 95 motrices et 65 remorques : motrices ZAB 23111 à 23205 renumérotées en 1950 : ZABD 1411 à 1498 (série d'origine) ZABD 1501 à 1507 (série modifiée) remorques 1/2ZB 23481-23545 renunérotées : ZRBx 11431 à 11490 (série d'origine) ZRBx 11501 à 11510 (série modifiée), soit potentiellement 5 remorques de plus. La série est renforcée des automotrices de la modifiée : motrices ZABD 1401 à 1408 et remorques ZRABx 11401 à 11430, ce qui la porte à 96 motrices et 85 remorques. La construction des motrices est attribuée : à la société française des anciens établissements de Dietrich pour les Z 23141 à 23170 er 23201 à 23205, à la société française de construction mécanique pour les Z 23171 à 23200, aux établissements de l'Horme et de la Buire pour les Z 23111 à 23140. La construction des remorques est attribuée : aux établissement Baudet-Donon et Cie (25 remorques), à la société Franco-Belge (30 remorques). En 1929-1930, Desouches-David et construit 10 remorques supplémentaires. Les autres remorques ont été livrées avec la commande de la . Les premières rames construites (Z 23141 à 171, 23173 à 179 et 23184 à 23205) sont livrées de à et affectées à leur mise en service au dépôt de Rueil. L'utilisation sur la ligne de Versailles et sur celle de Saint-Germain-en-Laye permettent des gains de temps allant de 15 à par rapport à la traction à vapeur au départ de Paris-Saint-Lazare. Les autres rames sont affectées au dépôt de Champ de Mars, pour être utilisées sur la ligne des Invalides entre Invalides et Versailles-Rive-Gauche. Les motrices Z 23111, 115, 119 et 136 sont dotées d'une deuxième cabine afin d'être utilisées sur la ligne d'Auteuil entre Pont-Cardinet et Auteuil-Boulogne, peu fréquentée en heures creuses. À l'électrification par de la ligne St-Cloud-St-Nom-La-Bretèche en 1931 elles commencent à être engagées sur les trains Paris-St-Lazare-St-Nom-La-Bretèche avec les rames de la . En 1938, à la nationalisation des chemins de fer, la compagnie de l'État est supprimée et le parc devient propriété de la SNCF qui y applique une modification de livrée commune à toutes les rames standard : repeinte du toit blanc en gris et application de la couleur vert garrigue, le célèbre vert wagon. Toujours en 1938, les Z 23114, 120, 122, 124, 129, 130 et 135 sont modifiées pour être couplables avec les automotrices de . La seconde guerre mondiale n'est pas sans conséquences sur la série, qui est amputée de la Z 23193, détruite dans un bombardement en gare de Bécon-les-Bruyères. Les autres rames voient leurs activités nettement diminuées à cause de la destruction par l'armée Française des viaducs de Chatou et du Pecq afin de faire barrage à la progression Allemande, empêchant la circulation sur la ligne de St-Germain. Après leur renumérotation de 1950, toutes les rames de la série passent en GRG (Grande Révision Générale ou opération mi-vie) aux ateliers de La Folie. Certaines sont pour l'occasion, équipées de graisseurs de rails. La fermeture du dépôt de Rueil, en même temps que celui de Bois-Colombes le , provoque la mutation de tous les engins pensionnaires de ces dépôts au nouveau dépôt de Saint-Lazare-Levallois. En 1971, le dépôt de Champ de Mars ferme à son tour, provoquant la mutation des rames de la qui y étaient affectées, à Saint-Lazare-Levallois. Le , la ligne de Saint-Germain-en-Laye, dans sa partie comprise entre Nanterre-Université et Saint-Germain, est cédée à la RATP pour permettre sa réélectrification par caténaire et la création de la llgne A du RER, provoquant l'exclusion de la ligne des rames de la . La réélectrification par caténaire commence aussi à la SNCF en monophasé. La réélectrification des lignes de Versailles-Rive-Droite et de Saint-Nom-La-Bretèche avec l'utilisation sur cette ligne des nouvelles Z 6400, puis celle des autres lignes au départ de Saint-Lazare avec utilisation des automotrices en inox Z 6300, des RIB et des VB 2N avec BB 17000 provoque la diminution progressive de l'activité des rames de la sur Saint-Lazare. 36 rames trouvent refuge sur la ligne des Moulineaux et sur celle ligne des Invalides. Les Z 1411-1415, 1421, 28, 35, 43, 45-48, 51, 56, 60, 61, 66, 69, 71, 73, 75, 89, 91, 95, 98, 1501, 02, et 03 sont radiées en 1977. La réélectrification de la ligne de Invalides en 1500 V, afin de permettre la création de la ligne C du RER, obligent les rames de la à laisser la place aux Z 5300 en 1979. Chassées au même moment de la ligne des Moulineaux par les rames de , les rames restantes seront radiées en 1979. Rames particulières La Z 1455, ayant parcouru 3 721 074 km depuis sa construction, soit le plus long parcours des rames de la . Notes et références Voir aussi Bibliographie Magazine Rail Passion, hors série de . Magazine La Vie du Rail, numéro de . . . . . . Articles connexes Matériel moteur de la SNCF État 1001 à 1018 - Z 3600 Z 1200 Z 1300 Z 1500 Ancienne automotrice SNCF Automotrice électrique de l'État
Dominique Rollin
Dominique Rollin, né le à Boucherville au Canada, est un coureur cycliste canadien. Il est passé professionnel en 2001 dans l'équipe Sympatico-Jet Fuel Coffee. Biographie Dominique Rollin pratique le cyclisme à partir de l'âge de onze ans au club de Montérégie. Dans l'enseignement secondaire, il intègre le programme sport études de l’école secondaire de Mortagne, à Boucherville, dirigé par Pierre Lemay qui est son entraîneur en club. Repéré par le sélectionneur national Jacques Landry, il court en Europe avec l'équipe du Canada à partir de 1999. En 2001 et 2002, il court pour l'équipe Jet Fuel, alors seule équipe canadienne professionnelle. En 2003, Dominique Rollin intègre l'UVC Aube-Troyes, un club français. « J’ai fait le saut en Europe parce que c’est là que ça se passe. Ici, je peux prendre part à des épreuves de haut calibre tout au long de l’année. Le problème avec mon ancienne équipe est que même si je participais à des bonnes courses en Amérique du Nord, il y avait toujours des temps morts. Ce n’était pas l’idéal pour garder un bon rythme tout au long de l’année jusqu’aux championnats du monde. ». Avec son club, il gagne une étape du Tour de l'Indre et est troisième du Chrono champenois. Il est champion du Canada du contre-la-montre espoirs en juin. En octobre, il participe aux championnats du monde sur route, à Hamilton en Ontario. Avec l'Ontarien Chris Isaac, il y représente le Canada lors du contre-la-montre des moins de 23 ans. Ils obtiennent tous deux un résultat décevant, finissant et , sur 45 participants. Sur le même parcours, Rollin avait mis deux minutes de moins pour devenir champion du Canada quelques mois plus tôt. L'année suivante, Dominique Rollin court pour l'USSAP Barentin, club de Division nationale 1. Il gagne la première édition de La Gainsbarre et conserve le titre national acquis l'année précédente. Il se classe deuxième de Paris - Mantes-en-Yvelines Espoirs. Aux championnats du monde sur route à Vérone, en Italie, il est du contre-la-montre des moins de 23 ans. Après deux saisons au sein d'équipes amateurs françaises, il se trouve sans équipe en 2005 et revient au Québec. Il y court pour l'équipe Gypco-Télé-annonce et remporte la Classique Montréal-Québec Louis Garneau. En novembre, il est contacté par Cyrille Guimard qu'il rejoigne le Vélo-Club de Roubaix Lille Métropole. En fin d'année 2006, il apprend dans la presse que Roubaix Lille Métropole envisage de devenir une équipe professionnelle en 2007. Voyant un manque de respect, il met alors fin aux négociations en cours quant à son maintien dans l'équipe. En 2007, Dominique Rollin devient professionnel au sein de l'équipe Kodakgallery.com-Sierra Nevada Brewing Co.. Il remporte neuf courses durant cette saison et se classe troisième de la première édition du Tour du Missouri. L'équipe Kodakgallery.com-Sierra Nevada Brewing Co. disparaît en fin d'année. Rollin est alors recruté pour 2008 par l'équipe américaine Toyota-United. Scott Moninger, directeur sportif de cette équipe, estime que son profil de coureur complet est idéal pour le circuit américain. Il gagne le Tour de New York. En septembre, il forme avec Michael Barry et Christian Meier l'équipe du Canada lors du championnat du monde sur route à Varèse en Italie. Il ne termine pas cette course. En 2009, Dominique Rollin est recruté par la nouvelle équipe Cervélo, qui a le statut d'équipe continentale professionnelle. En début d'année, il est quatrième d'une étape de Tirreno-Adriatico, cinquième du Tour de Drenthe, troisième du Grand Prix de l'Escaut derrière les sprinters Alessandro Petacchi et Kenny van Hummel. Il souffre d'une mononucléose en cours de saison et doit se reposer pendant deux mois. Neuvième du classement général du Tour du Limousin en août, il dispute le Tour d'Espagne, son premier grand tour, qu'il quitte lors de la treizième étape. Il est le troisième Québécois à participer à un grand tour. En août 2010, il finit deuxième du Tour du Poitou-Charentes, à deux centièmes du vainqueur Jimmy Engoulvent. En octobre, il dispute le championnat du monde sur route à Melbourne, avec Christian Meier et Svein Tuft, et ne la termine pas. Une semaine plus tard, il se classe sixième de la course en ligne des Jeux du Commonwealth. En fin d'année 2010, l'équipe Cervélo est dissoute. Dominique Rollin est recruté pour deux ans par l'équipe française FDJ, qui évolue dans le World Tour . Avec elle, il dispute le Tour d'Espagne 2012 et deux Tours d'Italie, en 2012 et 2013. Chargé de préparer les sprints, il aide notamment Nacer Bouhanni à gagner plusieurs courses. En fin d'année 2013, il n'est pas conservé par la FDJ. Faute de trouver une nouvelle équipe, Dominique Rollin annonce qu'il arrête sa carrière de coureur en début d'année 2014. Le août 2014, l'équipe Cofidis annonce qu'il rejoint l'équipe pour la saison 2015. Le 18 janvier 2016, il annonce qu'il met un terme à sa carrière après une année passée au sein de l'équipe Cofidis. Il souhaite se réorienter dans la restauration et va tenter d’intégrer la brigade d’un restaurant en Catalogne. Dominique Rollin a été entraîné durant sa carrière par Brian Walton. Palmarès 2003 Champion du Canada du contre-la-montre espoirs Une étape du Tour de l'Indre (contre-la-montre) du Chrono champenois 2004 Champion du Canada du contre-la-montre espoirs du Maillot des Jeunes Léopards La Gainsbarre du Tour du Loiret Boucles de l'Austreberthe de Paris-Mantes-en-Yvelines du Tour du Loiret 2005 du Tour de Beauce Classique Montréal-Québec Louis Garneau 2006 Champion du Canada sur route du Tour de Gironde du Circuit Jean Bart 2007 Historic Roswell Criterium , et de la FBD Insurance Rás du Tour du Missouri Médaillé de bronze du contre-la-montre aux Jeux panaméricains 2008 du Tour de Californie Rochester Omnium : Classement général de la Cascade Cycling Classic du Tour de Southland du Tour de Murrieta 2009 du Grand Prix de l'Escaut 2010 du Tour du Poitou-Charentes Résultats dans les grands tours Tour d'Italie 2 participations 2012 : abandon () 2013 : Tour d'Espagne 3 participations 2009 : abandon () 2012 : 2015 : Classements mondiaux Légende : nc = non classé Notes et références Notes Références Liens externes Coureur cycliste canadien Naissance en octobre 1982 Naissance à Boucherville
Bosko's Fox Hunt
est un dessin animé de la Warner Bros. Pictures, dans la série des Bosko (Looney Tunes), sorti en 1931. Il a été réalisé par Hugh Harman et produit par Hugh Harman et Rudolf Ising. De plus, Leon Schlesinger est crédité comme producteur associé. Synopsis Bosko participe à une chasse au renard. Fiche technique Titre original : Bosko's Fox Hunt Réalisation : Hugh Harman Producteurs : Hugh Harman, Rudolf Ising et Leon Schlesinger Musique : Frank Marsales Production : Leon Schlesinger Studios Distribution : Warner Bros. Pictures Durée : Format : noir et blanc - mono Langue : anglais Pays : États-Unis Date de sortie : : Genre : Dessin-animé Licence : domaine public Notes Liens externes Court métrage d'animation américain Film américain en noir et blanc Film américain sorti en 1931 Bosko
Oudebildtzijl
Oudebildtzijl (en bildts : Ouwe-Syl, en frison : Aldebiltsyl) est un village de la commune néerlandaise de Waadhoeke, dans la province de Frise. Géographie Le village est situé à au nord-oust de Leeuwarden. Histoire Oudebildtzijl fait partie de la commune de Het Bildt avant le , où celle-ci est supprimée et fusionnée avec Franekeradeel, Menameradiel et une partie de Littenseradiel pour former la nouvelle commune de Waadhoeke. Démographie Le , le village comptait 690 habitants. Références Lien externe Site officiel d'Ouwe-Syl Waadhoeke Localité dans la province de Frise
Saxifrage granulée
La Saxifrage granulée ou Saxifrage à bulbilles (Saxifraga granulata) est une plante herbacée vivace de la famille des Saxifragacées. Description De taille moyenne (20 à de haut), elle présente des tiges dressées, pleines, poilues ; les feuilles sont assez épaisses, celles de la base arrondies, à long pétiole, celles de la tige (caulinaires) peu nombreuses, palmées (à trois ou cinq lobes), au pétiole court. Les cinq pétales des fleurs sont blancs, égaux, libres, avec l'extrémité arrondie. Habitat Prairies, talus herbeux, plus rarement bois frais. Répartition Europe (sauf sud-est) et Afrique du Nord. Caractéristiques Organes reproducteurs Couleur dominante des fleurs : blanc Période de floraison : mai-juillet Inflorescence : racème simple Sexualité : hermaphrodite Pollinisation : entomogame Graine Fruit : capsule Dissémination : barochore Habitat et répartition Habitat type : pelouses basophiles médioeuropéennes occidentales, mésohydriques, sabulicoles Aire de répartition : eurasiatique Données d'après : Julve, Ph., 1998 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version : 23 avril 2004. Références externes Site canope.ac-besancon.fr Saxifrage granulée sur FloreAlpes Flore (nom vernaculaire) Saxifragaceae
Paris-Roubaix 1926
La de la course cycliste Paris-Roubaix a eu lieu le et a été remportée par le Belge Julien Delbecque. Parcours Le départ de cette édition se fait au Vésinet. Longue de , la course passe par Pontoise, Méru, Beauvais, Breteuil, Amiens, Doullens, Arras, Hénin-Liétard, Seclin. L'arrivée est jugée avenue des Villas, à Roubaix. Déroulement de la course Un groupe d'échappés se forme peu après le départ, dans la côte du Pecq. Il est composé des trois frères Pélissier, Charles, Francis et Henri, Maurice Depauw, Kastor Notter et Émile Sausin, et compte trois minutes d'avance à Beauvais. Il est cependant réduit par des crevaisons : d'abord Francis Pélissier à Conflans-Sainte-Honorine, puis Felix Sellier, suivis de Depauw, Notter et Charles Pélissier. Henri Pélissier, resté seul en tête, est rattrapé par le peloton. À Breteuil, celui-ci est composé de 38 coureurs. Les attaques de Heiri Suter, Kastor Notter et Henri Pélissier réduisent le groupe de tête à une dizaine de coureurs qui abordent ensemble la côte de Doullens. Pélissier et Adelin Benoît sont les premiers à son sommet. Benoit et Marcel Colleu sont ensuite distancés, de sorte que Pélissier se trouve entouré de quatre coureurs belges : Julien Delbecque, Gerard Debaets, Lode Eelen, Jacques De Graevelynck. Tandis que Colleu, Gaston Rebry et Gustaaf Van Slembrouck le rejoignent, Debaets est lâché à la suite d'un saut de chaîne. Henri Pélissier cherche encore à faire la course seul. À Arras, il n'est plus accompagné que par Eelen et Delbecque, suivi par Van Slembrouck, Rebry, Colleu. Pélissier semble le plus fort, mais il est victime d'une crevaison et est écarté de la victoire. Julien Delbecque se retrouve seul en tête avec Gustaaf Van Slembrouck. Il parcourt avec lui les derniers kilomètres jusqu'à Roubaix et le distance sur l'avenue des Villas. Âgé de 22 ans, il confirme le talent montré l'année précédente lors de sa victoire au Tour des Flandres. La victoire de ce jeune coureur est pour les observateurs le reflet de cette édition, qui voit des coureurs encore peu connus devancer les plus expérimentés. Eugène Christophe termine à la son quatorzième et dernier Paris-Roubaix, ce qui constitue alors un record. Classement final Notes et références Liens externes Site officiel Résultats complets de la course 1926 Cyclisme sur route en 1926 Sport en France en 1926
Léo Berdeu
Léo Berdeu, né le à Cannes, est un joueur international français de rugby à XV qui évolue au poste de demi d'ouverture au sein de l'effectif du Lyon OU après un prêt au SU Agen. Biographie Né à Cannes, Léo Berdeu est le fils d'Éric Berdeu arrière ou ailier du Stadoceste tarbais où il est finaliste du championnat en 1988, du RRC Nice et du Rugby olympique de Grasse avant d'en devenir président lorsque son fils y joue. Léo Berdeu commence le rugby à Grasse avant de rejoindre le centre de formation du RC toulonnais. Après 3 ans dans le Var, ponctués d'un titre de champion de France Crabos en 2016, Berdeu part au LOU où il reste 2 ans, avant de partir en prêt à Agen pour la saison 2018-19. Carrière En club Avec la formation du Lot-et-Garonne il s'impose comme titulaire dès sa première saison, et prolonge sont prêt sur une deuxième saison. Buteur régulier, sprinter véloce, passeur à la technique précise et fluide il est notamment classé meilleur ouvreur de la saison 2018-2019 par le Midi olympique. Il est annoncé de retour de prêt au club lyonnais pour la saison 2020-2021. En sélection nationale Présent à plusieurs reprises dans le groupe de l'équipe de France des moins de 20 ans — avec la génération qui finira pour la première fois championne du monde — il ne connait pourtant que des sélections en équipe développement, bloqué par une des plus belles générations de demi d'ouverture du rugby français moderne avec Louis Carbonel, Matthieu Jalibert et Romain Ntamack. Il fait également partie de l'équipe de France universitaire qui remporte le crunch contre l'Angleterre en 2018. Palmarès En club Champion de France Crabos 2016 avec le RC Toulon Notes et références Liens externes Joueur français de rugby à XV Joueur du SU Agen Joueur du Lyon OU Demi d'ouverture (rugby à XV) Naissance en juin 1998 Naissance à Cannes
Sântimbru (Alba)
Sântimbru (en hongrois : Marosszentimre, en allemand : Emerichsdorf) est une commune du județ d'Alba, dans l'ouest de la Roumanie. Démographie Lors de ce recensement de 2011, 94,67 % de la population se déclare roumains et 1,65 % comme roms (1,82 % ne déclare pas d'appartenance ethnique). Politique Références Liens externes Commune dans le județ d'Alba
Fondation de Luxembourg
La Fondation de Luxembourg est un organisme d'utilité publique privé et indépendant qui aide les particuliers et entreprises à concrétiser des projets de nature philanthropique et agit également comme centre d'expertise sur la philanthropie. Constituée en décembre 2008 et dotée d'un capital initial de 5 millions d'euros par l'État luxembourgeois et l'Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte, elle a pour mission de promouvoir l'engagement philanthropique privé auprès des donateurs luxembourgeois ou étrangers. La Fondation de Luxembourg est active sur cinq grands thèmes: - Réduction de la pauvreté et Cohésion sociale - Éducation Universelle - Santé et Recherche - Culture et Diversité - Biodiversité et Changement climatique À la fin de l'année 2018, la Fondation de Luxembourg compte 80 fondations créées sous son égide et plus de 35 millions d'euros ont été alloués à des projets d'intérêts général depuis sa création. Objectif Elle propose deux types de services: Elle offre la possibilité d'abriter sous son égide des fondations constituées par des philanthropes, individus ou entreprises Elle conseille et oriente ces philanthropes dans la sélection et le suivi de projets à soutenir. Le gouvernement luxembourgeois a voulu en faire l'équivalent pour le Luxembourg de la Fondation de France ou de la Fondation Roi Baudouin. Organisation Affiliations La Fondation de Luxembourg est membre des organisations luxembourgeoises ou européennes suivantes: Don en Confiance Luxembourg, Inclusive Finance Network Luxembourg (InFine), European Venture Philanthropy Association (EVPA), Transnational Giving Europe (TGE Network), Donors and Foundations Networks in Europe (DAFNE) and European Foundation Centre (EFC). Notes et références Liens externes Site officiel de la Fondation de Luxembourg Site du Service d'information et de presse du gouvernement luxembourgeois Fondation au Luxembourg Association ou organisme philanthropique
Blokker Holding
Blokker Holding B.V. est une société faîtière néerlandaise qui possède plusieurs chaînes de magasins de détail. Blokker Holding a des activités dans 12 pays. En 2010, l'ensemble de ses chaînes représentait magasins. En 2009, son chiffre d'affaires était de . La plupart des chaînes ont à la fois leurs propres magasins et des franchisés. Blokker Holding n'est pas cotée en bourse, elle appartient à la famille Blokker. Histoire Le 21 février 1973, le groupe Blokker Holding fut créé aux Pays-Bas. En 2010, la société faîtière Blokker compte plus de magasins dans 14 pays. Activités du groupe Secteur du ménage (Pays-Bas, Belgique) : magasin discount d'articles ménagers Blokker (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Suriname) Budget (Pays-Bas) : magasin discount d'articles ménagers et de jouets Cook & Co (Pays-Bas) : alimentation et vaisselle Diervoordeel (Pays-Bas) : articles pour animaux Elektroblok (Pays-Bas) : articles ménagers (Pays-Bas) : articles ménagers Novy (Pays-Bas) : articles ménagers Trend-Center (Allemagne, Pays-Bas) : articles ménagers Xenos (Pays-Bas, Allemagne) : articles ménagers, de cadeaux et quelques produits alimentaires Secteur de jouets (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg) E-Plaza (abandonné en 2012) (Belgique, Pays-Bas) : jeux vidéo (Pays-Bas, Allemagne, Belgique) Maxi Toys (Belgique, France, Luxembourg, Suisse) (Pays-Bas) Secteur maison et jardin Leen Bakker (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Aruba, Bonaire, Curaçao) : décoration et ameublement (Pays-Bas) : jardinage Notes et références Voir aussi Liens externes Traduction Entreprise fondée en 1896 Entreprise ayant son siège dans la province de Hollande-Septentrionale
Alexis-Marie de Rochon
Alexis-Marie de Rochon, dit l'abbé Rochon, né au château de Brest le et mort le , est un astronome et voyageur français, inventeur d'un instrument d'optique. Biographie Rochon est dès l'enfance destiné à la carrière ecclésiastique. Il se passionne cependant pour les sciences et les voyages. Il entre très jeune à l'Académie de marine et il est correspondant de Jean-Dominique Cassini (Cassini IV) à l'Académie des sciences en 1767. Il est nommé astronome de la Marine en 1766 et part en voyage en Afrique pour déterminer différents points de longitude. Il découvre à Madagascar des cristaux de roche biréfringents (ayant la propriété de double réfraction). Il emploie ces cristaux dans des instruments d'optique. Devenu adjoint mécanicien à l'Académie des sciences en 1771, il part pour les Terres australes avec le capitaine de Kerguelen. Il rapportera de ce voyage les premiers échantillons d'un minéral nouveau, décrit plus tard par Werner ; mais ce dernier attribuera par erreur cette découverte à un Hollandais du nom de von Prehn (le minéral porte le nom de prehnite). À son retour en 1774, il est nommé conservateur du Cabinet d'astronomie du roi, puis du Cabinet de physique et d'optique avec Jean-Baptiste Le Roy. Il est membre de l'Académie de Saint-Pétersbourg, astronome-opticien de la marine, directeur d'optique de la marine (il y succède à Roger Joseph Boscovich), inspecteur des machines des monnaies, commissaire général des monnaies. Il fonde le premier Institut d'optique, consacré au perfectionnement technique de l'optique. Il perd ces emplois à la Révolution et se retire à Brest. Il est envoyé à Londres au sujet de la réforme des poids et mesures en 1790. Il est ensuite nommé directeur de l'observatoire de Brest et membre de la Légion d'honneur. Il est élu membre de la section de physique expérimentale de l'Académie des sciences en 1795. Il a fait construire en 1796 un phare au port de Brest, perfectionné les lunettes nécessaires à la marine et inventé le micromètre à double image — inventé indépendamment par Boscovich avec du verre ordinaire — connu sous le nom de « lunette de Rochon ». Principales publications Mémoires sur la mécanique et sur la physique (1783) Nouveau voyage à la mer du Sud commencé sous les ordres de Marion auquel j'ai joint un extrait de celui de Surville (1783), avec Julien Marie Crozet et Jean François de Surville, Paris, Barrois Aîné, in-8 Voyage aux Indes orientales et en Afrique, pour l'observation des longitudes de mer..., avec une dissertation intéressante sur les îles célèbres de Salomon, et sur les voyages de Marion, de Surville, de la Peyrouse et de d'Antrecastreau (1787), L'Huillier, 1807, 486 p. En ligne sur Google Books Essai sur les monnaies anciennes et modernes (1792) Voyages à Madagascar, à Maroc, et aux Indes orientales, Paris, Prault, an X (Tome 3, Google Books) Distinction Chevalier de la Légion d'honneur. Notes et références Annexes Bibliographie P. Levot, A. Doneaud, Les gloires maritimes de la France. Notices biographiques sur les plus célèbres marins, Arthus Bertrand éditeur, Paris, 1866, (lire en ligne) Danielle Fauque, « L'abbé Alexis-Marie de Rochon (1741-1817), astronome et opticien de la marine », in Jean Balcou, La mer au siècle des encyclopédies, Paris, Champion & Genève, Slatkine, 1987, 175—183. (en ligne) Voir aussi Liens externes Astronome français du XVIIIe siècle Personnalité de l'optique Membre de l'Académie des sciences (France) Chevalier de la Légion d'honneur Naissance en février 1741 Décès en avril 1817 Décès à 76 ans Membre de l'Académie de marine Naissance à Brest Château de Brest Naissance dans la province de Bretagne Décès à Paris
Hirugao
est un film japonais réalisé par Hiroshi Nishitani, sorti en 2017. Synopsis L'histoire se déroule trois ans après la fin du drama du . Yuichiro (Takumi Saitō) se rend dans une ville pour donner une conférence et retrouve son ex-maîtresse Sawa (Aya Ueto) pour la première fois en trois ans. Elle vit maintenant seule. Fiche technique Titre : Hirugao Titre anglais : Hirugao: Love Affairs in the Afternoon Réalisateur : Hiroshi Nishitani Scénario : Yumiko Inoue Photographie : Hideo Yamamoto Producteurs : Megumi Osawa, Reiko Misao, Naoto Inaba Sociétés de production : Fuji Television Pays d'origine : Format : Couleurs Genre : Romance ; Drame Durée : 125 min Date de sortie : : Distribution Aya Ueto : Sawa Sasamoto Takumi Saitō : Yuichiro Kitano Ayumi Itō : Noriko Kitano Hiroyuki Hirayama : Naoto Sugisaki Notes et références Liens externes Hirugao: Love Affairs in the Afternoon (2017)'' sur Asianwiki.com Film japonais sorti en 2017 Film romantique japonais Film en japonais